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ABCW A. Y. DIOP: PRQTECTION ENTCMOLQGI~UE ,DU NIEBE(VIGZ$A UNGUICULATAI
DANS LA ZONE CENTRE-NORD DU SENEGAL.
SOMMAIRE
-Chapitre 1:Le Centre National de la Recherche Agr
e5C.N.R.A.) de Bambey
3
ISituatian gdagraphique de la zonb deB
3
II-Historique du CNRA
I 1
.1
4
IIX-Organiration de 1'ISRA
4.
IV-Le CNRA dans la rechexche agronopique snégalaise
'
5
v-
R/orcranisattbon du CNRA
5
-y
8
Chapitre 1I:La culture du ni&& au SénBgal
9
I-Historique
9
II-Importance Qconomique
9
III-Caractère* botaniques
9
IY -Vai&$s de ni.&& Cultiv&es au Séniigal
QI0
A/PopulationP locales
lb,
B/VariiWs sélectionndee 4 Bambey
10
C/VariétcJs introduites
11
V-Exigences écologiques et aires dq culture
2. i
II
II-Utilisation et valeur nutritive '
,Q
'!
VII-Conduite de :la culture
-
';: .y ' <
,.,.,., .
, .A . . y;, -
A/Mcde de culture:Place dz@ la rotation
. y+.
B/Pratiqk~du semis
ii
C/Entretien
s
. .
14
D/R&&te
,'
.
14
E/ProbXBmes du nîebé
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I'
1&
du nié;bé'au Sen6gal
i
14
G/Remarques, sur la campagn
1981-82 dans &v.& centre-Nord
15
YIII-Conservation et commeroialioation~
.
. '
8 '":'
16
IX-Importance et necessité de la pro#uction du n.Mbl!
-t
16
X-Difficultés de la multiplication
17
A/Para$itisme ~tomologique
17
Q/S6lection variatale
: ~
17
.Y*/organisation du marche
; .P
17
Chapitre XII:Les d&Mdateurs du ni&! au SBnégal
;.il
<
18
I-Les insect& ennemis du nîbbcr au Sendgal
5 , . .
‘/
18
II-Slst&&tique des principaux ravageurs du du nidbé
2 0
28
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22
2 3
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24
2 4
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F/BruCnus _ ornatul:
2 5
.: - >l .:
, Bbphir craccivora
‘.
25
H/Pié&otrachelua variwn
26
Xf~~Répartiticm géographique des principaux ravageurs du ni8bd dans le monde
î7
IV~Biologie et d-que des populatiods des principles espikes nuisibles
, .
du ni.&& au Sén+Z/gal
29
'&iologie et ddgats des p#.ncipaleo esp&es
30
B/Bynan&que dus population4 d'insectes
3 4
Chapitre 1V:Methodes de'lutte:la protection du ni&&:
36
I-La lutte inter&
3 6
A/Mesures, gowernemkkales pu administratives
3 7
B/MOthad& traditionnnelles)
38
C/Hethodes culturales
30
.;aW,D/S41ection variétale
41
?.E/Lutte chimique
42
F/TRos?xsms
: il
4 4
G/Proc&dés biologiques de c ntre les ravageurs
45
H/tutte autocide ou lutte g %netique
47

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A Wallaa, mon village natal ;
A Fatimata, ma femme ;
A Hawa, ma fille ;
A mes parents ;
A mes camarades T.A.MB (Techniciens Associés de Mbacké et Bambey ;
Je dédie ce mémoire qui constitue ma modeste contribution à la
solution des problèmes nutritionnels qui se posent avec accuité, dans ce Sénégal
compris dans un lot de pays appelés sous développés , et où la quasitotalité de
la population (paysanne? lutte pour un pain quantitativement et qualitativement
suffisant. ..'

AVANT PRWOS ,
-
-
A l'issue de notre format h théorique à 1'Ecole Nationale des Cadres
Ruraux de Bambey, nous av@ns été a: ecté au Centre National de la Recherche Agro-
nomique pour y faire un stage de fil dl'étude de trois mois prévu par le réglement,
Ce stage a été effectué entièrement ans le Service d'Entomologie qui a bien voulu
nous accueillir. Nous profitons de 1 occasion de ce rapport pour adresser nos sin-
cères remerciements :
A Monsieur le Directeur dl Z..N,R.A. d'avoir bien voulu accepter de nous
recevoir dans son Centre d'où déjà I us avons préparé le concours d'entrée à
1'ENCR en
Y'
tant Agent Technique dans
e Service d'Entomologie qui nous a reçu.
A Monsieur Mbaye NIXXE, Cl E du Service de la Recherche Entomologique,
pour avoir mis à notre disposition 1 e documentation fournie et détaillée, nous
avoir conseillé et dirigé nos traval
.
A melles Khady DIOP et Khc $ia NDIAYE, à MM. Babacar SOW, Moustapha DIAW,
Mamadou NDIAYE, Abdoulaye DIOP, Me5 i DIOUF, Moussa DIAGNE et Samba DIEYE, pour
avoir participé d'une manière ou d'i e autre (par leur disponibilité, leurs concours
techniques,) à la réalisation de ce
Bcument qui est l'émanation d'un travail effec-
tué dans la sér&ité et dans une ar i,ance familiale de collaboration totale. Cela
ne nous a du reste pas étonné, car c
:fait c'était l'ambiance d'aqtan.
Notre souhait a toujours c 3 et reste de travailler dans le domaine de la
défense des cultures, ce qui avait I tivé notre affectation au Service d'Entomologie
du CNRA de Bambey en 1978. C'est pal
cette raison que nous avons été particulière-
ment heureux de retrouver notre lab< s.toire pour y effectuer ce stage.
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1
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-,-Ve.

INTRODUCTION
Le Sénégal, pays sahélien, a une production alimentaire qui ne satisfait
point aux b'esoins croissants de sa population. De ce fait il est obligé d'importer
des quantitéfde plus en plus importantes de denrées alimentaires, ce qui aggrave
le déficit de la balance commerciale, ou de faire appel ;1 l'aide internationale,
qui ne vient pas toujours au moment opportun. Cela nécessite pour notre pays de
produire davantage pour nourrir sa population.
Le déficit vivrier du Sénégal n'est pas seulement quantitatif. Il est
aussi caractérisé par une alimentation déséquilibrée qui est surtout carencée en
protéines, sels minéraux, vitamines, ceci parce que la presque totalité de la nour-
riture est généralement fournie par le riz et le mil qui en fait, ne subviennent
qu'à 70% des calories et dans de faibles proportions aux besoins en d'autres princi-
pes nutritifs (prot&nes, lipides,vitamines, glucides, sels minéraux,...)
Mais ce seul fait, pourrait- i l justifier l'inter& porté à la culture du
niébé ?, on est en raison de se le demander.
Depuis l'antiquité, les populations du Sénégal ont toujours cultivé cette
légumineuse qui après l'arachide , occupe une place de choix dans l'alimentation
humaine (graines et feuilles) et animales (fanes),
Le niébé (Vigna unguicu2ata (1) WALP) est une légumineuse par bonheur
riche en éléments nutritifs essentielspce qui justifie l'intérêt que les populations
lui ont porté depuis toujours.
C'est une culture qui vient souvent en secours aux populations en cas de
disette suite à une mauvaise production de mil (dans le bassin arachidier) et dle
maïs ou sorgho (dans le Fleuve) : c'est donc une culture d'appoint. Il serait donc
intéressant d'étendre une telle culture très adaptèe à notre écologie.
Au Sénégal, le niébé est surtout cultivé dans la zone du Fleuve Sénégal,
dans les zones de Louga, Coki, Kébémer, Tivaouane, Bambey, Mbacké. Dans ces zones
on peut trouver facilement des surfaces importantes de cette culture (plus de 815 % des
surfaces cultivées en niébé au Sénégal).
Mais, c'est dans ces mêmes_.r-~~~s~ueJlo~.~o,uuans.J.es-nuisibles,~e~;-~
_ _,.....,_.<. _. .*-.
plus dangereux pour le n3ebé comme la chenille poilue du :niébé, dmsacta moloneyi DRC
qui a causé des dégâts de 100% à Louga et Sakal 1977 et 1!382, à Touba GUEYE en 11982,
. ...). les différentes
P
espèces Spodoptera (SP), la pyrale Maruca testulalis GEY..
a

2
6 s ravageurs du ni.ébc sont des lép Iptères qui s'attaquent à la culture au stade
larvaire. on trouve aussi. des apion
(Piezotrachelus varium) qui perforent les gous-
seA:. et des bruchcs comme par exemp
Callosobruchus quadrtiaculatus qui font des
dégâts importants sur les stocks.
La production du niébé n'
: pas possible si ces ravageurs ne sont pas
combattus.
C'est pour cela que mon s :t de stage s'est articulé autour de la protec-
tion de la culture du niébé dans la
Ine centre nord du Sénégal. Nous essayerons
donc de passer en revue dans ce mém
Te les questions suivantes :
- Le cadre de travail
- La culture du niébé au
négal
- Les parasites entomolog
Jes du niébé au Sénégal
- La lutte contre les ins
;ES ravageurs : les méthodes utilisées au
Sénégal.
Et nous terminons ce mémo
1: par le travail personnellement effectué au
cours du stage et nos impressions,
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3
CHAPITRE 1 : LE CE!!TRE NATIOb!AL DE LA RECHERCHE AGRONOMIQUE KJ!,R,A;)
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IIE EAMSEY,
Le C.N.R.A. de Bambey constitue l'un des moyens dont dispose l'état
pour entreprendre les études nécessaires au développement des cultures au Sénégal.
En effet les recherches qui s'y mènent, conduisent à des 5 C \\btions variées dans
divers secteurs en particulier celui de la protection des végétaux.
1. SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA ZONE DE BAMBEY.
Le C.N.R.A. est implanté dans la zone soudanniénne - nord. La pluviomè-
trie est en moyenne de 630 mm répartie en 45 jours de P:luies, de juillet en debut
octobre. Cependant les 5/6 des pluies tombent en 30 jours durant le mois d'Aoü~?&t
en début Septembre . Les pluies y sont irrégulièreret on assiste quelques fois à
des périodes de sécheresse allant de 3 semaines à un mois en cours d'hivernage. Les
plu& ont selon les années - des écarts très importants et tombent sous forme d'ora-
ges assez violents et de courte durée.
La températurle présente de grandes amplitudes thermiques quotidiennes,
surtout en saison sèche. Les variations de températures d'une localité à une autre
(site du CNRA et les autres zones écologiques) peuvent être fortes en fonction du
COU~@& végétal (de@cau CNRA) et de la nature du sol. Les zones boisées présentent
à ce
titre un effet tampon et de moins fortes amplitudes. Les sols "deck" plus
foncés, plus riches en argile ont égaïement de moins fortes températures (jusqu'à
moins 3*c de différence). La température moyenne annuelle dans cette zone est de
30°c même si les moyennes journalières se trouvent dans des écarts de 7,5Oc à 48Oc.
L'humidité atmosphérique augmente jusqu'au maximum en fin de nuit (entre
7h et 7h 3Omn). Elle est de 90% en hivernage et de 60% en moyenne en saison sèche.
Elle diminue en milieu d'après midi jusqu'à 15h de 60 à 90% en saison humide et 10
à 50% en saison sèche.
On Y note 12 jours de rosées/moi$ en saison humide. Au plus frais de la
saison sèche (Décembre -- Janvier), le point de rosée est également quelque fois at-
teint.
La nébulosite est estimée à 5/10 ou 4 Octa pendant la saison des pluiesf
elle e,st presque nulle en saison sèche
-- ._ _ -- . . . ..,.- -m...- .--. ._._- _.. ,. .._. '-
. ...' ---.,.
Les vents sont qualifiés de modérés et régul.iers. En début de saison
sèche et ce jusqu'au mois de Mars - Avril, les alizés peuvent soufl&rpendant la
journée mais surtout le soir à la tombée de la nuit. A partir du mois d'Avri1 (des
fois même avadt) jusqu'a la mi-juin, les coups de l'harmattan, chauds et secs, (du
nord-est-) transportent des particules terreuses inférieures à 0,2mm, appelées "fari-
ne", se font de plus en plus fréquents et empêchent l'influence des alizés.

4
Ce climat facteur importan
d'évolution des sols induit des sols à tendan-
ce sableuse ("dior") et quelque fois dans certaines dépressions, des sols à tendance
("deck"). c'est une zone de culture u mil, du niébé et principalement de l'arachide,
et d'une végétation d'épineux ("kad"
et des baobabs géants.
.
II. HISTORIQUE DU C.N.R.A.
L'emplacement actuel du Cb: A, était autre fois occupé par une ferme agrico-
le jusqu'en 1921 date à laquelle ce1 e-ci fut transformée en une station expérimentale
de l'arachide d'où les premières var @tés (28-206) furent sélectionnées en dépit des
moyens matériels, financiers et huma ns (2 chercheurs) très modestes. Les recherches
furent étendues sur les engrais (19; II sur le matériel agricole (1930) et sur les
mil.Y (1931). Il en résulta la multipl eation et la diffusion des semences de qualité
à partir de 1935.
Finalement la station de E .mbey gagne audience et devient le Siège du
Secteur soudanais de Recherches Agrc .omiques (1938). Et elle acquit ainsi une voca-
tion régionale couvrant la zone sahi o-soudanienne de l'ex-A.O.F. C'est ainsi que
grâce aux fonds du F.I.D.E.S., le gc wernement général de ~'A.o.F. transforme la
station en Centre de Recherches Agrc [orniques (C.R.A.) de Bambey (1950) qui constitue
un outil capital de recherche pour 1 I
développement agricole de la zone s&hélo-souda-
nienne avec des station annexes. Le enforcement de l'équipe de chercheurs donne une
nouvelle impulsion au centre permet1 .nt la création des nouvelles sections spécialisées
dans les problèmes de recherche de 1 L zone sahélo-soudanienne.
Après l'indépendance du S& &gal 1960) le C.R.A. devient le C.N.R.A. (Centre
(
National de la Recherche Agronomique
et sa gestion est confiée par une convention
sénégalo-française,&l'Institut de R cherche en Agronomie Tropicale (I.R.A.T.) et
finalement, il devait être transfére en 1975 à l'Institut Sénégalais de Recherches
Agricoles (I.S.R.A.) qui venait d'êt e créé par le gouvernement.
III. ORGANISATION DE L'1.S.R.A.
L'1.S.R.A. placé sous la t telle du Secretariat d'Etat à la Recherche
Scientifique et Technique, lui même @pendant du Ministère de l'Enseignement Supérieur
et de la Recherche Scientifique, COIT srend un certain nombre de départements scienti-
._ c.
fiques :
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. ., .~ ._ .,. . --*. _eI X1<ll,".."~-.v"U..--.-. .- - --. ---1
- Le Départe,ment de Recher ihes sur les productionlvégétales.
- Le Départe:ment de Recher ihes système de productions et transfert de techno-
logies
- Le Département de Recher/c !hes sur la production(animales.

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5
- L)e ïXpartcment de Recherches sur les productions océanographiques.
- Le Departement de Recherches d'Appui aux services de recherches.
*L. :;
Les services de recherches relevant de ces Départements sont répartis dans
plusieurs centres de recherches qui sont :
- Le Centre National de la Recherche Agronomique de Bambey et la station
annexe de Louga qui s'occupent du secteur centre-nord (Barnbey, Mbacké, Louga, Thiès,
Tivaouane,) ;
- Le Secteur Centre Sud (Kaolack, Niaro du Rip, Darou, Sinthiou Malème,) ;
- Le Centre de Recherches Agronomiques de Djibélor et sa station annexe de
Séfa couvrent le "Secteur Casamance" ou "Secteur Sud" pour la basse et moyenne Casa-
mance ;
- le Centre de Recherches Agronomiques de Richard-Toll et ses annexes cou-
vrent le "secteur Fleuve" ou "secteur Nord" ;
- Le Centre National de Recherches Forestières (CNRF) et ses stationiannexes
pour l'ensemble du pays ;
- Le Centre de Recherches Zootechniques (Zébu) de Dahra et ses station annexes;
- Le Centre de Recherches Zootechniques (Taurin) de Kolda ;
- Le laboratoire national d'élevage de recherches vétérinaires de Bann et ses
stations annexes (Sangalkam) ;
- le Centre national de recherchgocéanographiques de Thiaroye ,.
IV. LE C.N.R.A. DANS LA RECHERCHE AGRONOMIQUE SENEGALAISE.
Malgré la régionalisation, le CNRA est encore aujourd'hui le. plus important
Centre de Recherche Agronomique de ~'I.s.R.A. et du Sénégal. Sa position centrale est
particulièrement privilégiée comme le montre la carte d'implantation de la Recherche.
A/ORGANISATION DU C.N.R.A.
Le CNRA couvre 650 ha de surface, répartis entre les bureaux, les laboratoi-
res et serres, les ateliers, les fermes et les champs où se mènent les essais et les
habitations des manoeuvres, des agents de maïtrise et des chercheurs. A ce titre il
emploitenviron 400 employés
.- -- "~.a. v-
,/ a
maneouvres), 58 ingénieurs, techniciens;.~et as.s&stants de recherches auxquels S#a:jou-
1
tent des stagiaires et volontaires du Service National Fran'qais (V.S.N). Un facteur
/
non moins important est celui des manoeuvres temporaires qui occupent une proportion
- \\o.cc*
importante pendant l'hivernage (environ 250 pensant la période).

6
Le travail qui s‘y mène est surtout de la recherche strictement appliquée
qui se subdivise en 3 catégories : les recherches de base, les recherches appliquées
d'adaptation et des recherches de développement.
1. Les Recherches de base.
-
-
La recherche scientifique et technique,, ea égard à son caractère continu
et dynamique, propose à chaque fois des innovations scientifiques et techniques, pour
un développement plus harmonieux. Pour' cela, il est opportun que la recherche fonda-
mentale (université) soit exploitée, z.daptée, complétée et prolongée par une meilleure
compréhension et interprétation des pk&omènes observés et ce en fonction des objectifs
de développement.
L'organigramme ci-joint présente la répartition des services dans les dif-
férents groupes de recherche..
2. Recherches appliquées d'adaptation.
Ellelrelevent surtout de l'e périmentation des résultats de la recherche
de base. Elles font l'o-)jert:de thèmes e vulgarisation (variétés sélectionnées de
spéculations végétales cultivées, fertiQ.sation,
méthodes culturales, méthodes de
défense des cultures,...} et sont mené !dans les stations régionales, Les Unités
Expérimentales (U.E.) et ses points d' ppui et de prévulgarisation des essais multilo-
taux (P.A.P.E.M).
:
3. Recherches de développeme ';.
"r-
Il s'agit d'étudier sur une zone importante, à l'échelle d'une coopératiU&
par exemple, la promotion d'un système agraire nouveau, en agissant sur le comportement
technique, social et économique du pay:;atn de cette zone (cas de Koumbidia et Thyssé-
Kaymor/ Sonkorong).
4. PlaWdu service entomolog:\\que dans le dispositif du CNRA.
Comme on le constate bien à travers l'organigramme, le service de recherche
entomologiqlte (S.R/ENTO) est compris di.ns le groupe V, groupe de la Défense des Cultu-
res.
Il est dirigé par un chercheur principal qui est secondé par uxetéchnicienne
Supérieure. Les travaux pratiques sur l.e terrain sont exécutés par un Agent Technique
A
de l'Agriculture qui s'occupeei,~c~p~aJ!went..de-la-dynamique
et. inventairw--(@$gFF'-'"^‘ -
.-.e --*. ,.
/ .
<c_ , _<_- .._. .1..1 "---+-v--.w.
lumineux) et de l'identification des principaux insectes rencontrés dans les différents
écosystèmes où des pièges sont implantes. Ensuite deux techniciens en horticulture
s'occupent particulièrement des essais em milieux paysans et au CNRA, un observateur
est spécialisé dans le domaine de l'élevage des insectes pour connaître leur biologie
'
et dans une certaine mesure leur comportement. Enfin un manoeuvre qui s'occupe de l'en-
tretien du laboratoire.

7
1,~ scrvicc~ conduit les études suivantes :
- Etude de methodcs d'élevage des entomophages et de ravageurs en vue de
connaître leur biologie.
- Etude de la dynamique des populations ;
- Inventaire continu des insectes, leur identification ;
- Etude de la protection chimique contre la chenille de la chandelle de mil
*et des différents ravageuxs du niébé (Amsacta moloneyi DRC, Maruca testulalis GEY,
les thrips, les apions, les bruches,..) ;
- Etude de la sensibilité variétale au borer de la tige et à la chenille
de chandelle ;
- Etude de l'entomofaune nuisible au mil à chandelle (cécîdomyîes, borers :
Acigona ignefusalis), dans la zone de Séfa - Maniora ;
- Essai de protection chimique du niébé en culture pure ;
- Etude de l'impact du parasitisme entomologique sur la culture associée
mil, nîébé ;
- Essai de minimum traitement insecticide sur le niébé ;
- Etude de l'încîdence de l'entomofaune nuisible sur la chutte des fleurs
(Sheddîng floral) du niébé ;
- Procédure d'échantillonnage standardisée pour déterminer l'abondance
saisonnière de trois principaux ravageurs du niébé : Maruca, thrîps et suceuses des
gousses.
B/ RESSOURCES DU CNRA.
Les recherches menées dans le cadre du CNRA de Bambey mobilisent des fonds
très importants.
Pour l'excercîce '79-80, la subvention d'exploitation prévisionnelle du (:MIA
pour toutes les conventions était de 518.438.ooO F CFA répartis comme suit =
- 434.800.000 F CFA pour la convention générale Franco-Sénégalaise ;
- 23.638.ooO F CFA pour les conventions particulières nationales (ONCAD,
PHOSPAL, MDR, Essais Multîlocaux...) ;
- 60.000.000 F CEA pour les conventions particulières internationales (FAC,
C.R.D.I., U.S.A.I.D, I.C.R.I.S.A.T., I.A.E.A.;),,
Pour l'année en cours les ressources du CNRA s'élevent à 441.987.OOc) F CFA,
. ..^. .-._ .r-L ,r.."+++""~--.VwUI**-w-
,
1-y. ="-?y --y-J-"~
; 5. '; . . . . h ^
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.- répartis comme suit :
- 324.164.000 F CFA pour la convention générale Franco-S&égalaise (un finan-
cement nettement en baisse}.
- 24.500.000 F CFA pour les conventions particulières nationales (MDR)
- 93.323.000 F CFA pour les conventions particulières internationales
(Insti.tut du Sahel, CRSP-niébé-I.A.E.A., SAFGRAD-OUA, AID-phase II)

8
La confrontation de ces deu: budgets (79-80 et 8 l-82) se passe de commentaire.
V. CONCLUSION.
-
-
La recherche couvre donc 1'~ .oemble du territoire national et mobilis@ des
moyens importants. Cependant quelques uissent être ces moyens, ils ne scluraient Gtre
rentables
si l'interprétation et la c mnnpréhension de phénomènes observés, l'adaptation
de ces phénomènes et les résultats obt nus ne sont mis à la disposition de ceux pour
qui autant de dépenses sont faites, 1
paysans.
Toute recherche doit donc ab
tir au transfert des résultats mis au point
pour être utile.
. .t-,
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LA CULTURE DU NIEBE AU SENEGAL
Le niébé (Vigna unguiculata (L) Walp) e s t une plante herbacée cultivée
au Sénégal depuis l'antiquité et ce pour ses feuilles, graines (alimentation
humaine) et ses fanes (alimentation animale).
I - HISTORIQUE
Originaire d'Asie, le niébé s'est développé et adapté en Afrique principa-
lement au Nigéria, en Haute-Volta, au Niger et au Sénégal, principaux pays produc-
teurs en Afrique de l'Ouest et en Amérique. En Afrique, le Nigéria constitue
le centre de diffusion de cette légumineuse qui a fini par s'étendre sur tous les
pays soudano-sahéliens.
Au Sénégal, selon Sène (1966), il serait logique de considérer le Fleuve
Sénégal comme la voie nor.male d'introduction du niébé en provenance probablement
du Mali d'autant que les Toucouleurs sont en général de grands aventuri&. La zone
du Fleuve constituerait alors un centre secondaire ou tertiaire de diffusion vers
le Ferlo, le Centre Nord (Louga, Coki, Kébémer) et le centre (Bambey, Mbacké,
Diourbel).
II - IMTORTANCE ECONOMIQU:E
Le niébé, plante rustique s'est adapté au Sénégal et constitue une culture
d'appoint porteuse d'espoir quand l'arachide et le mil ou maïs et sorgho, ne pro-
duisent pas du fait de caprices du climat (sécheresse). Les rendements obtenus dans
les différents essais, permettent aujourd'hui de conseiller l'extension des surfaces
cultivées en niébé dans le but de promouvoir des cultures alimentaires riches en
prot-ine et de donner au paysan une production immédiatement commercialisable.
III - CARACTERES BOTANIQUES
Plante de la classe des dicotylédones, sous-classe des Dia y-pétales,
d
ordre des rosales, famille des légumineuses ou papilionacées, sous famille des Fa-
poïdes et du genre Vigna, l'espèce unguiculata comporte deux types : le type
Sinensis qui est rampant ou volubile et le type cylindrica qui est e&igé. ou
dresse*.
L'enracinement est pivotant, le port du type sinensis ou cylindrica.
Les feuilles sont composées de trois folioles, Les fleurs,, celles des Papilionacées
(cinq pétales : l'étendard, les deux ailes etdeux autres qui forment la carèné) L. 'L(
sont jaunes, violacées, jaunâtres rosées, blanchâtres rosées selon les variétés. Il
y a autofécondation, c'est une plante autoga.m~rallongée,.c:_rb~~~~~~~
,._, ....-^..-...-".
20 cm de long; La couiëÜr?a~% en fonction de la variété. Celle"de la gr&in%*&é'*~
:e*
même (crême avec petit oeil marron pour la 58-57, la 59-9 ; pie noire pour la
58-111).
-5 même si l'on trouve 0,2 '36 de fécondation croisée. Le fruit est une gousse
.

10
11 exi:stait
une multitude de populations locales
ronnuos
.I I
.;ouz des noms vernaculaires
liés au comportement de la variété, sa couleur,
5 unt yersonna!it6 (Serigne Fallou),
la personne qui l'a introduite (Niokor,
Modou Fallj ou 5 une femme quand ell est productive. @36 rl existe au Sénégal
des variétes am6liorees entre 1960 3
RA de Bambey et d'autres introduites
p l u s récemment de l'Institut Interna
riculture Tropicale (IITA - Ibadan
Nigeria).
A - Les populations locales de
"Volète"
issu du verbe
"Wolou" = secourir,
-
-
désigne une variété
'W iné"
Diable, s'appl
variétés très précoces.
!'Ndetsf"
Variétés à gro
s colorées, généralement tardives
"Ndiassive" Variétés à gr
Ces deux dernières sont g
dérobées pour que la matu-
ration coïncide avec le vent frais o "Ndiass" en mi-décembre.
"Nitou tèye"( = homme d'
:= homme changeant) ou
variétés à graines à parties blanches et
"Barami diek" = doigts de afemme = variétés longues
"Yabitam"
enlève ton pie et la plante mûrit en Pular. Tellement la
(
1
"Khass&'
Très productif
B - Variétés sélectionnées à Bar
locales et leur sélection
u suivant présente les
principales caractéristiques :
Tableau no1 : Localisation et caracteristiques des différentes variétés de niébé
préconisées au Sénégal,
Cycle
Couleur
Couleur
Couleur
Rdt
Variétés semis
Aire de culture fleur
gousse
Port
graine
battage
florais.
Bassin Fleuve
58-57
44 js
Louga,Kébémer,
la;&$~~ Bbw 9
-d-.-m- _<_- -
. .._.
- ._.
.-_ _..--. -*
Dani le Nord st
58-75
46 js
le long du
Fleuve
Zone centre,
Concolor 4 Verte avec
Chamois avec I
58-185
) Louga, Kébémer
pourpre ) ptes rouges IErigé
)taches violet1 78 %
/ 56js
) Bambey
tes à marron
1
l

11
Zone centre
Concolore Verte avec
Ponctuée de
59-.“,
Louga, Bambey
Pourpre
ptes rouges
Erigé
gris sur fond 78 %
Diourbel
clair
-
-
Centre-Sud-Est
Bicolore
'58-111
68 js
Kounghel-Tamba
blanc
Verte
rampant
Pie-Noire
-
-
-
-
Senégal-oriental
Bicolore
Verte avec
Crème avec
73 js
Blanc
ptes rouges
Rampant
petit oeil
--
- marron
-
-
-Y
T
C- Les variétés de ni&bé introduites
Actuellement, une tendance à une introduction de nouvelles variétés de
niébé à partir de 1'IITA IBADAN (Nigéria)%morcée. C'est ainsi qu'un bon nombre de
cultivars sont à l'étude et parmi lesquels TV X 3236-1-1, TV X 3236-l-2, :.
. . 7
TVU 2839-l-l &#ER sont les plus performantes au Sénégal avec des rendements pouvant
atteindre plus de 7 t/ha.
Cependant aucune de ces variétés ne rirpond aux critères que s'étai&.., fi:&
le service d'Amélioration du niébé dans les années 1960 à 1970, notammensde la graine
et CW la couleur.
ta Y
v- LES EXIGENCES ECOLOGIQUES ET AIRES DE CULTURE
Les régions d'Afri(que occidentale productrices de niébé s'étendent du 5e
au 15e latitude Nord et Comp:rennent, d'une part, les zones tropicales humides où la
pluviométrie est élevée (2000 mm/an), pendant une grande partie de l'année, et d'autre
part, les savanes sèches du Sahel où les précipitations sont peu abondantes (300 -
500 - 800 mm), et où la saison pluvieuse est courte (zone centre et centre-nord
qui constitue la zone écologique la plus favorabje pour la culture du niébé au Sénega 3.
La pluviométrie y est de 300 à 800 mm avec une température moyenne de 24-30°C et des
jours'dont la durée n'est pas loin de llh30. Certaines variétés de niébé sont sensi-
bles au photopériodisme (hâtives en hivernage quand les jours sont plus longs et tar-
dives en saison sèche quand Iles jours sont plus courts et vice-versa) et d'autres
insensibles.
Les sols sableux ou argileux à pH 6-7 peuvent convenir. C'est une plante
peu exigeante qui se contente kk+!%+k des restes de fumure de l'arachide ou du mil et/
ou de $e@% association avec ces cultures.
Les variétés insensibles sont Conseill$es pour les zones à pluviométrie
200-400 mm/an et pour être intégrées dans un système de rotation, par contre les
varietés photosensibles conviennent à un système de culture dérobée au maïs, ou mil,
sanie OU un système de culture associée avec des céréales de haute taille dans des
zones pluvieuses (800 - 1200 mm/an durant 4 à 5 mois).
Dans cette zone définie comme air@de culture du niébé, on trouve des ravageurs
qui causent des dégâts graves à cette plante.
-, VP
VI - L'UTILISATION ET LA'VALEUR ALIMEtigi:E "
Le ni6bé "viande du pauvre" est de multiple utilité surtout au Fleuve qui
semble Ctre lr centre de diffusion au Sénégal.

FII cffct les populations du F\\leuve utilisent ses feuilles en SalAce mélangée
:1: / :;~\\~s--(:')u:;
/
i "Iacriri e haako") ;
- dc? ses gousses bouillies telles quelles (<ire), 09 extrait des graines
i)icn cuites prêtes ?i la consommation.
- les graines cuites telles quelles ("cooke"j, pulvérisées et cuites à ia
manière du cous-cous de mil ("Cooper") ou transformées en pâte cuite ("Kodde").
p'1
I-Je '-;a
Dans les autres localités, l'utilisation du niébé est moins diversifiée. Il
faut cependant ajouter que dans certaines localit&s des beignets de niébé ("akara")
sont répandus.
En fin les fanes sont bien p: r) I. .sées par les animaux. A ce titre elles font
partie des aliments de choix et de ceks iit, sont généralement destinées aux chevaux.
Par ailleurs, dans les pays I iveloppés, le niébé fait l'objet d'une importante
activité industrielle :
- conserverie du produi.
brut
- conserverie du produi-
élaboré (viande au niébé, saucisse au niébé)
L'utilisation du niébé dans 1 I:S I.A.A.O,V. (Industries Agricoles Alimentaires
de produits d'origine végétale) pourra: ; valoriser des installations existantes ou
envisagées pour d'autres buts :
- conserveries de viande
de poiggang.,de haricot vert ;
- concentré de tomate ;
.
Dans un autre domaine - en r: Iport avec son utilisation dans l'alimentation
humaine et animale - le niébé ("viande iu pauvre") contient des principes nutritifs
indispensables à la vie animale. Le ta1 ,eau suivant donne la composition du niébé et
compare celle-ci avec certains aliment! #de base au Sénégal.
Tableau No2 Valeur nutritive comparée de la graine du niébé avec les aliments
de base au Sénég: . .
- -
100 g de produits/Nutriments Calories 'PI
I
)téines Lipides
I
!
Graines de riz
349
j,7
097
1
7 9
I
11,5
I PP,Bl,B2
I-
I
l
l
l
Farine de mil
--piq
'
I
I
-1, 6
495
I
70,6
I
3 2
'PP,Bl,B, I I
I
I
I
I
Graines de niébé
1 340 1 :
I
I
l
4, 4
l
I
I,3
1
60,7
i
3 2
/ Ap CpB1
I
-- 4 7
093
690
13,8
A,PP,Bl,B2 I
Mangue
31
l
I
i
l
-’
I
. <_
F---r
.r-.*
.,__
,
1
..,._
.a....

w.....
.---

13
Vaic:ur alimentaire des fanes
Le tableau suivant compare la valeur nutritive des fanes de niébé aux autres
aliments du bétail.
Tableau n03 ; Comparaison de la valeur nutritive des fanes de niébé aux autres aliments
Ce bétail.
M.S.
U F
MPD v.5.
Cdb.3
p/r,s.
Fourrages jours fane
17,7 %
0,77
15,2 73
0,25 %
0,46 %
Paille de riz
92,5
0,29
0,3
0,19
0,07
Fanes arachide
92,l
0,40'
636
1,ll
0,19
-
Fanes niébé
89,0
0,61
796
0,57
0,26
Son de mil
92,0
0,80
7'9
0,05
0,58 -
Concernant les principes nutritifs qui manquent l'e plus au Sénégal (pro-
téines, sels minéraux, vitamines), le niébé en fournirplus que les denrées de grande
consommation (mil et riz). Mieux, le "lait" de niébé est employé dans le traitement
contre le kwapshiorkor (maladie physiologique nutritionnelle) qui constitue un
danger permanent pour les enfants de 0 à 5 ans.
Les principales sources de protéines d'origine animale (la viande et le
poisson). sont aujourd'hui hors de portée pour les masses rurales et urbaines. Le
Niébé pourrait servir de pigce de rechange, ce qui explique l'intérêt nouveau porté à
cette culture.
VII - CCXDUITE DE LA CULTURE
Le semis s'effectue soit à l'époque de l'arachide, soit peu de temps après
pour les variétés hâtives. Quant aux variétés tardives, elles sont semées en interca-
laire dérobées dans du mil précoce en mi-août et récoltées à partir de la mi-décembre.
Lorsque les semis de mil hâtif réussissent mal, on assiste à une extention des surfaces
cultivées en variétés tardives.
A - Mode de culture : place dans la rotation
-
Le niébé est une culture qui n'est pas encore introduite dans la rotation
car la pratique de la culture pure n'est pas répandue. C'est une culture qui ne néces-
site aucun travail particulier du sol. Cependant nous remarquons les pratiques
culturales suivantes :
- Dans le Fleuve (zone Nord), le qiébé est surtout associé avec le
"béréf" (Citrillus vulgaris) ou le mil en hivernage et le maYs, patate, courges ou
sorgho en culture de décrue. Cependant dans la partieZoccidentale du Fleuve (départe-
ment de Dagana) on assiste à des cultures de niébéV@%dant l'hivernage.

1 4
- ijaris 1 H zone de Lou & a, Sakal, Coki, Kébémer, OII trouve souvent
des ch3lnp.-; pu!‘:; :i(: Iiieb& pr+coce m&r e si des champs d'association ni@bé-mil
existent.
- Dans la région de T i,aaouane, Thiès, Bambe.y, Mbacké, les associa-
tione sont plus fréquentes (surtout V brs Pout).
- Dans la région de Th riès, Pout, Sébikotane, la culture dérobée de
relais est frcquente.
- En Basse Casamance
Qussouye), le niébé est semé en pur à la m;-
=IGt et la mi-septembre sur des bill ns distants d'environ 80 cm.
- Enfin dans la zone es Niayes, le niébé est cultivé comme légumes.
B - Pratique du semis
Il se fait genéralement à a main, en poquets (à 2 graines) sans démariage.
Les densités sont généralement faibl s (10.000 poquets/ha pour les hâtives et 5
à 7500 pour les tardives qui sont gé Oralement des rampante+. Quelque fois des
graines de niébé sont mélangées en f Lble proportion avec l'arachide et semées
dn semoir (zone de Mékhé, TClabi, Mér na Dakhar en 1982).
C - Entretien
Traditionnellement, le nié ri ne fait l'objet d'aucun soin particulier sinon
les sarcla-binages qui sont du rest. léatoire. C'est une culture qui ne fait l'objet
d'aucune préparation de terrain et d &ne fumure. Néanmoins le niébé associé bénéficie
des travaux apportés aux autres cuit res. Les traitements phytosanitaires n'ont
commencé à voirle jour sur cette cul ure que récemment.
D - Récolte
La récolte est manuelle et: s'effectue généralement en plusieurs étapes
(récolte en vert pour la soudure et E' lusieurs récoltes à sec). Cependant à Oussouye
la récolte a généralement &iet, en un seul passage, et ce pour éviter les dégâts des
bovins.
E - Problèmes du niébé
Outre le parasitisme (inse C'tres surtout), l'extension de la culture du
niébé tardif est limitée par la tran L!humance. Tous les ans, des conflits opposeni
agriculteurs et éleveurs, car les de r1niers laissent leurs animaux paftre, en
décembre, les tiges de niébé qui se t:nouvent être les seules plantes vertes 'à cette
époque. L'extension du niébé hâtif e E’t limitée, elle, par les insectes qui sont
des ravageurs dangereux.
F - Rendements et productions d u niébé et surfaces cultivées
-.
La culture du niébé connaî t .de nombreuses fluctuations au Sénégal (voir
tableau suivant). En effet les super f icies varient de 49.000 ha (1962-63) à
99.OCO ha (1967-68) alo:rs.que+a--pro dlui&*onT ~Si~lJ~w-~k~~<~~e~ ()O~-f~ r97>3$Tw'- . .'Xe^"^
et 30.000 t (1967-68). Les rendement‘S en milieu paysan fortement conditionné& par
les caprices du climat I& évoluent en tse 125 kg/ha (1972-73) et 418 kg/ha (1975-76).
4
Les régions du Fleuve, Louga,, Diourbel et Thiès à elles seules détiennent
plus de 85 % des surfaces et de la pr oduction de niébé. Le tableau suivant donne
1'Cvolutior? (et les fluctuations) de la culture du niébé au Sénégal.

15
Tableau no4 : Evolution des productions et
surfaces
cultivée;en niébé
au Sénégal fs‘ùr bs : vo.p\\xt&\\ c~bylu 39 Je \\A b~fl3rau ljsor :R(I ti.J 1 ri:
p, *,i,. d-0 LA
Rqr; C~L 3
Années/Données
Surface en ha
Rdt en kg/ha
Productions en tonnes
l
1960-61
/
28: .
I
ha
15.185 t
-
1962-63
- 49.222
268
13.183
i
1963-64
I
?
I
I
l
1964-65
I
289,5
)
16.824
l
I
1965-66
53.465
I
257
I
13.744
1966-67
85.887,59
211
18.188,4
1967-68
+ 99.101
306
+
30.350
1968-69
69.609
246
17.134
1969-70
71.158
317
22.584
-
1970-71
63.079
282
17.776,8
-
1971-72
70.764
365
25.848
-
1972-73
86.393
-
125
-
10.805,175
I
1973-74
52.929,70
287
15.216,268
1974-75
59.394
372
22.103
-
1977-78
57.223
204
11.719
1978-79
6L! 314
I
377,5
1
22.545
??
?
3.979-80
1 55.358
I
357,6
I
18.770
1980-81
I
?
I
?
1981-82
?
G - Remarques sur la campagne dans la zone centre-Nord
Notre avis est que, cette année, les surfaces emblavées,
IL
purniébé sont
nettement en hausse dans l'a zone centre-nord (Louga, Kébémer, Darou mousty, Mbacké,
Diourbel, Bambey, Thiès) même si $à et là il y a des pertes considérables de ces
surfaces suite à l'attaque de 1'Amsacta moloneyi Drc (Sakal, Louga, Touba Guèye),

Les !iif't'?:rcnts modes de cclture suivants ont 6té rencontrés durant la
campagne agricolt! 81-82.
- culture pure de niébs hâtif : (des parcelles de 500 à 4000 m2
voire 7000 m2j : Snkal, Louga, Coki elt Kébémer surtout, Nd&de, Mékhé, Darou Mousty,
Touba, MbackC.
- culture de mil-niébé hâtif associés : Thiès, Tivaouane, Mékhé,
- culture de niébé tardif dérobée au mil : Pout, Thiès, Tivaouane,
Keur mafari, Patar.
- culture de niébé hâtlif associé à l'arachide dans la région de
Mékhé avec les zones de Tbabi, Mérins Dakhar, Pekesse, Thilmakha.
- culture du niébé hâtif associé ~JU "bissap" ou oseille de Guinée
Kébémer, Darou Marnane.
- Culture de niébé hâ -.f associé au'béréf'. Coki, Keur Boumi.
w
Les variétés utilisées son la 58-57, La Mougne et la "Khonkhe" dont les
tigesaies pédoncules sont rouges vil lacées alors que la graine est crème avec uo
k
petit oeil marron.
Dans certaines zones les paysans soutiennent qu'il seru
hnpo%~bie de
récolter tout leur niébé (Taabi, Mér:.na Dakhar) tant la production leur semble
abondante (le rendement est intéressant). D'autres soutiennent que même s'ils
arrivent à tout récolter, les problèmes du stockage ou de l'écoulement (commerciali-
sation) vont se poser à eux : deux problèmes liés à la production du niébé.
VIII - CONSERVATION ET COMMERCIALISATI;ON
Pour toute spéculation végital
(et même animale), il ne s'agit pas tout
simplement de la produire,
8
mais faudr'ait-\\Savoir l'utiliser à bon escient. L'utili-
sation du produit suppose une fourniture progressive selon les besoins animaux
(vitaux) et cela sous entend un stock régulateur, par conséquent la conservation du
surplus. Dans certains cas, les besoins animaux des paysans sont inférieurs à la
production et dans ce cas il faudrait :organiser le marché du niébé.
Concernant principalement la conservation, le niébé se conserve très diffi-
cilement s'il n'est pas protégé contrie les bruches qui affectent économiquement
I
cette spéculation.
Pour ce qui est de la commercialisation, le niébé fait partie desspé-
culations dont le marché n'est pas encore organisé au Sénégal.
IX - IMPORTANCE ET NECSSSITE DE LA PR3DUCTION DU NIEBE
La monoculture de l'arachid,? sur la quelle repose presque exclusivement
la rentrée de devises d'origine agricole n'est pas sans risques (appauvrissement
des sols, baisse des exportations ou I:hut%e de son cours mondial...). De ce fait, il
semble urgent de développer d'autres c:ultures susceptibles non seulement d'être
industrialisées et exportées et de contribuer à la promotion sociale des cultivateurs,
mais aussi de résorber le déséquilibr<!.,~t-~e"aéfi3;c~~-a~ime~~~~~~a~~~-
^
."
_._ ,. ..--
rurales,
Le niébé, du fait de sa rusticité, des performances obtenues avec certaines
vari<t,is et des perspectives ouvertes quant à son industrialisation ou son exportation,
peut t ut naturellement p rendre la place de la deuxième arachide dans l'assolement
9 .
d'aqtiqu'il peut r"?+senter une source importante en calories dans l'alimentation
illmai no,

17
x - DIFFICULTES DE LA MULTIPLICATION
Cependant, la conversion de la culture telle qu'elle est actuellement
pratiquée (semis une fois terminé tous les autres semis et premiers sarcle-bina,ges
de l'arachide et des céréales) en culture de rente, ne saurait se faire avec succès
avant que ne soient résolus les problèmes des parasites susmentionnés, de sélection
variétale et d'organisation du marché.
A - Parasitisme entomologique
Le parasitisme entomoligique qui se manifeste aussi bien sur le végétal

qu'au cours du stockage, est dominé par :
t
- sur la plante : les chenilles
&foliatw;CG,)les thrips, les larves
foreul;6s,les punaises suceugade gousses ;
-
- au cours du stockage : les bruches.
40
Ces ravageurs occasionnent des pertes de 10 % au moins sur le niébé. Les
dégâts peuvent facilement, atteindre 60 % et même d'avantage en cas d'attaque
d'Amsacta en début de cycle.
3'
Il ressort donc de ce"que ces parasites peuvent réduire à néant la pro-
duction de niébé.
B- La sélection variétale
La production de niébé passe aussi par la sélection de variétés de bonnes
qualités gustatives et :
- à cycle court (75 jours du semis à la récolte totale) ;
- insensibles à la photopériodp et stables
- peu perturbées par les tempépatures basses
- A port "dressé net", croissance définie, résistan*à la verse et
permettant une récolte groupbe ;
l
- à grosses graines donnant de,haut rendem,e&.
- et surtout résistantes aux attaques des inse
'
E tes.
Ce programme fait l'objet du travail du service d'Amélioration des plantes
c- L'Organisation du marché
Comme il est dit plus haut, il ne siagit pas tout simplement de produire,
mais il faudrait pouvoir en cas d'excédant, écouler une partie du produit dans le
marché. Ceci ne peut être valable et bénéficique pour les producteurs que si le
marché est organisé par l'état.
Cependant, l'organisation du marché et la stabilisation des prix de
commercialisation,
de même que la constitution d'un stock régulateur, ne peuvent
s'envisager que si l'on a à faire à des graines absolument indemnes et intégralement
saines.
C'est finalement l'intéraction de ces trois problèmes qui pose dans sa
globalité, la nécessité et l'importance de la protection du niébé.
En conclusion, I.a culture du niébé est appelée 51 se développer au Sénégal
où il a réussi à s'adapter. C'est une culture d'avenir qui pourra venir en complé-
ment aux cultures déjà existantes sur une échelle de plus en plus étendue. Il
faudra cependant réussir à assurer sa protection entomologique afin que sa production
n'en soit pas dangereusement affectée,

18
CHAPITRE III : LES DEPREDATEURS Ill NIEEE AU SENEGAL,
Les déprédateurs du niébé sc : connus actuellement d'une manière exhaustive
grâce à des listes établies par RISBEC
11350) et APPERT (1957). Ces listes ont permis
à BRBNIERE (1966 et 1967) de mettre er >lace un programme de recherche pour la protec-
tion du niébé.. Recemment (1976-19811,
IK)YE a fait le point de ces recherches, et
dressé un programme d'entomologie à ce
effet.
11 ressort de ces travaux qu
certains insectes sont des ravageurs plus ou
.-
c iris importants. On remarque que les
us dangereux sont ceux qui sont constamment
présents dans la culture de niébé et à m niveau élevé. C'est principalement le cas de
la chenille poilue d'dmsacta moloneyi
K, de Spodoptera littoralis (Prodenia litura),
de Maruca testulalis, des thrips, des
:lions et des bruches (surtout uu stockage) D
Certains insectes apparaisse
sporadiquement et peuvent causer des ravages 5
importants.
1. LES INSECTES ENNEMIS DU NIEBE A SENE!GAL.
Le tableau suivant nous mont !
les différents insectes nuisibles et leurs
classifications (ordre, famille et esp re) D Il donne aussi le type de dégâts occasion-
nés par :
-T--l--I-+ - les ravageurs importa s économiquement et nécessitant une interven-
tion ;
+++ - les ravageurs occasio
ant d'importants dégâts mais surtout au stockage;
.-l-b - les insectes suscepti es d'occasionner'parfois des ravages importants;
surtout en cas de fortes pullulations
.ls sont sporadiques) ;
4-k - Insectes provoquant d I
dégCits exceptionnels ;
-t-- Les insectes fréquent mais dont les dégâts économiques sont exception-
nels.
.u
_.. _.

'TABLEAU No 5 LES PRINCIPAUX RAVAGEURS DU NIHBE AU SENEGAL : NIVEAU ET IMPORTANCE
I
._.- __
-
-
DES ATTAQUES.
-
!
ESPECES NUISIBLES ET NIY&J ATTAQU:E
!
!
FAMILLE
!
!
ORDRES
!IMPORTANCE ET TYPES DE DEGATS
1
!
!
DEPREDATEURS EN DEBUT DE VEGETA- !
!
!
-
TION.
!
!
!
1. Melanogromyza. phaseoli COQ
!
!
!AGROMYZIDAE ;DIPTERE
,+f Creuse des galeries dans
2. Sphenoptera Khartoumensis Oben
!
;le.~ tiges,&R\\c&* A9
!BUPRESTIDAE :COLEOPTERES i+ Hypertrophié en pénétrant
!
!dans le pivot.&b h.ne
3. Amsacta moloneyi DRC
!
!ARCTIIDAE
!LEPIDOPTERES!++++ Polyphage: mange les feuil
-PARASITES EN COURS DE VEGETATION -;
!
@S
/
!
!-
$. Spodoptera littoralis
!NOCTUIDAE
!CEBIDOPTERES! :I .++
2. Spodptera exigua H.B.
! -1' -
-II-!
II
! :i.+t
3. Spodoptera exempta WALKER
!
!
! )l .-t-t
4 . Ano& ‘tf,v)- (J,@.
!
!
! 1
5. Autographa gamma L.
!
-II-
-"_ !
11
! 1+ mangent les feuilles et
6. Heliothis armigera
!
- "_
-'l- !
I,
! 1-f-i rongent quelque fois la
7. Mythimna loreyi DUP
!
-f'-
-II- !
,t
! )+hêmpe
florale et même les
8. Hippotion celeris L
!SPHINGIDAE
! u 2 II
! )+ jeunes gousses en cas de
9. Maruca testulalis GEY
!PYRALIDAE
!
II
! ).-f-l- de forte pullulation
10. Hymenia recurvalis F
!
- "_
-"_ !
If
! 1
11. Amsacta moloneyi DRC
!ARCTIIDAE
!
w
! ).++
12. Macrosiphon SP
!APHIDIDAE
!HOMOPTERE
! + pique les feuilles
!
1
!-
RAVAGEURS DES FLEURS
!
'
!
!
!
!
1. Mylabris affinis OL
!MEMIDAE
!
!COLEOPTERE
2. Mylabris holocericea LK
-"_
-1' -
,t
! i-1 mangent les étamines
!
!
+)
3. Taeniothrips sjcktedti TRYB.
!THRIPIDAE
!THYSA@OPTEREf
++++)Piquent les filets des
4. Sericothrips occipitalis H0OD
-"_
-1' -
11
!
!
! +i-++)étamines et des pistils
!
!
!
qui se assèchent
!
!
!
RAVAGEURS DES FRUCTIFICATIONS
!
!
!
!
!
!
1. Deudorix antalus HPFF
!LYCAENIDAE
!LEPpDoPTERE ! + )
!
2. Lampides boeticus L
-"_
-"- !
11
!
1
!
!
! 4-
3. Piezotrachelus varium WAG
!CURC!ULIONI- !COLqOPTERE ! .++
!DAE
!
!
4. Pachnoda interupta OL
!CETONLDAE
!
II
! + Mange les jeunes fruits
5. Anoplocnemis cw-vipes F
!COREIDAE
!HmROPTERE ! -t )
6. Anoplocnemis SP
!
-II-
-11- ! II
! + ) Piquent les gousses.
7. Diploxys SP
!PENTATOMIDAE!
II
! -t)
8. Callosobruchus quadrimaculatus F
!BRUCHIDAE
!COLl$OPTERE
! +-l-F)
9. Bruchidius atrolineatus PIC.
!
-"_
-'I-i
v
! +4-+) Se développe à l'inté-
10. Callosobruchus ornatus B0H.
! -II-
-II-! It
! +4-+) rieur des gousses (depuis
Il. Acanthes celides obsoletis SAY -. !
-1, _-.. r .*AIbw !
1,
"-tf+)"l&?champ
.
et en COU&S~~
12. Callosabruchus chinensis L
!
- "_
- 'le !
II
! -l-t+) stockage.
13. Zabrotus subfasciatus BOH
!
-Il- -11- !
II
! ++t)
!
!
!
8
!
!
!

20
La Systématique des insec
(classe qui represente plus de ,~GI moitié du
règne animal, depuis les êtreJunice
tozoaires, jusqu'aux primates)
n'est pas chose aisée, &fait de leu nombre élevé, de leur diversité et des carac-
tères de différenciation souvent peu
Maurice ROTH, dans la 2e
"initiation à la morpholo-
gie, systématique et la biologie des
a donné les caractéristiques générales
des insectes. Nous nous aiderons sur
SBEC et D'APPERT pour faire
ressortir les caractéristiques morph
des principaux ravageurs
du niébé au Sénégal.
1. L'Adulte.
Tête à écailles mast
d'écailles vermillon prës
du thorax. Yeux noirs à fin rés
Ocelles noirs en arrière de l'antenne, au
dessous de l'oeil. Palpes assez court à extrémité noire, le reste mastic ou ivoire.
Trompe courte, cachée entre les
Antennes brunes avec quelques écailles ivoire
à la base, avec deux séries div
Chaque épine porte une soie termina-
le oblique et une pubescence gé
dorsalement des écailles héris-
sées de couleur mastic, Abdomen
qui varie du vermillon au
carmin et nervures rousses. Franges r uites, à écailles semblables à celles de la sur-
face. Des tâches brunes accompagnent Lus ou moins les nervures. Ailes postérieures
plus larges, plus claires, pres
avec nervures moins marquées. Tâches noires
qui ne sont pas constantes au centre
l'aile et vers le bord latéral. Pattes de $a
première paire à hanches fortes,
d'écailles vermillon. Même
coloration aux cuisses. Tibias courts
terminés par deux fortes épines cour-
tes et trapues. Tarses longs.
Deuxième et troisième paires
à hanches réduites. Tibias plus longs
t plus grêles qu'à la première paire, les deux
épines terminales écrasées pre
ns. Longueur du corps 12 à 16
Le mâle est pILus pe
dans l'ensemble. Les tâ-
ches noires de l'abdomen du mâle n e fil rent pas sur celui de la femelle. On observe
une tâche noire sur chaque épa
ces tâches n'existent pas chez la femelle
2. Les oeufs.
.
._, _,__,,
_
.‘_*__-9." --,-I i _ --. ., -,-. - - '-'.. -_ '-
re, vaguement transparente
et une partie supérieure formant une c .otte opaque, blanc-ivoire plus clair que le
ont la taille se réduit au
voisinage de l'apex où est ménagée une
etite zone circulaire lisse. L'ensemble est à
peu près hémisphérique avec un diamètrsi #voisin de 0,74$m.

21
3. La larve.
------
A l'eclosion, I.a chenille mesure de 1,5 à 1,75mm. La tête est jaunnâtire
claire, lisse, luisante, avec des soies incolores. Mandibules fortes, plus foncées.
six ocelles en demi-ce?& -b ouvert ventralement et ver% l'arrière. Antennes petites
à article terminal hérissé de soies. Peau finement granuleuse, hérissée de très peti-
tes épines. Tous les segments colorés comme la tête , mais avec dorsalement, des mame-
lons plus foncés sur lesquels s'élèvent desbies noires et blanches barbelées. Ce
sont surtout les@ies les plus proches de l'axe qui sont noires.
Toutes ces soies sont très longues I certaines presque aussi longues que
le corps. Premier et 7e segments abdominaux plus foncés que les autres. Pattes gri-
sâtres avec deux griffes effilées, séparées par une écaille de stries en éventail.
Fausses pattes abdominales et anales allongée& terminées par une ventouse pédicul&,
présentant un amaSde petits crochets noirs et deux forts crochets intérieur et pos-
térieur. En grandissant la chenille conserve les mêmes caractères ; les tâches noires
du ler et 7e segments se précisent. Elle atteint alors 5cm environ. 'Est alors une
e
chenille très poilue, à tête jaune l.argement&chée d'acre sur toute la face latéra-
le, à segments j$n-Gitres~bari&&de brun, et portant des mamelons ocre. La tête
.,
présente :
1) Une crête surmontant le labre dorsalement (bord du cadre buccal) ;
2) ~g, labre bilobé porteur de quelques soies, tâché de noir. fi@ creux de
l'échancrure,
cette teinte se dégrade pour passer au jaune ;
3) Les antennes très courtes, retraçtiles dans 'un entonnoir profond,tron-
quées, portant 3 soies àl?e&rém$té ;
4) Les mandibules fortes, tridentées ;
5) La lèvre inferieure claire avec un semis ant&ieur de courtes soies mar-
ron et, en arrière, deux appendices marron, assez longue dirigée ves
l'arrière dans le plan sagittal. Deux soies sur chaque mandibule&.
Ocelles hemisphkiques avec cristallin incolore & base noire ou brune ;
5 sont disposés en croissant ouvert en arrière (Les 3 antckieurs plus gros) et 1.e 6e
est près du creux antennaire. Pattes jaunes-paille foncé avec gros articulé basa.1 assez
court cylindre-conique ; 2e de même formex-, plus petit ; 3e plus effilé ; article ter-
minal à griffe aigue, courbe, .brune.
Fausses pattes,~presqu~~~indripues'~~~r~~nt"Un""~j.e
de cro%&s;-"'Face
<entrai-e l
du corps à tubercules aplatis, portanQ quelques soies sur les segments sans appendices 1
nueentre les fausses pattes. Stigmate à bordure noire et membrane blanche percée
Y j
d'une fente allongée.

22
Chrysl!.ide en fuseau fortement renflé dans sa partie moyenne, de t&te brun-
rougeatre tres foncé, noircissant en +eillissant. Les limites des ébauches sont mar-
quées de lignes noires, Ebauches des antennes larges en avant,
courtes. Ebauches des
ailes ne dépassant pas le milieu du I:orps. Stigmates élevés sur des mamelons ovales,
allonges transversalement, luisants, lisses, la fente etendue. A la face dorsale, une
crête peu saillante, s'etend sur les segments thoraciques seulement, Tête et thorax
gaufrés, abdomen de même, mais plus riortement,
et avec des cupules assez profondes.
Crémaster réduit à quatre petites ép:nes droites, très courtes, invisibles à l'oeil
nu. Longueur environ 16mm.
B/ SPODOPTERA LITTORALIS (LEPIIxJPTERE, NOCTUIDAB) (D'après RISBEC, 1950).
1/ L'adulte.
Tête et thorax bistreravec des tâches plus foncées, au thorax, des orne-
ments en V, ouverts en direction de la tête. Yeux à bariolage marron assez clair sur
fond brun foncé. Antennes effilées, cr&les, de longueur à peu près égale à la moitié
de celle du corps. Papes dépassant r.ettement la tête. Abdomen gris, plus clair que
le thorax, avec bandes plus foncées transversales correspondant aux segments. Ailes
antérieures à ornementation complexe de lignes jaunes ivoire clair sur fond-brun. Une
ligne claire s'étend sur les 2/3 de la longueur de l'aile, à peu près dans son axe.
Il en part des lignes claires secondaires.
Les ailes postérieures sont transparentes, blanchâtres, un peu colo&es de
gris seulement vers le bord antérieur et vers la frange. Dessous des ailes Coloré$
comme le dessus noir avec des teintes attenuées et dessins lavés pour l'aile antériarirc
Longueur du corps environ 15 mm ; envergure 32 mm environ.
2/ Les oeufs.
Les oeufs sont disposés en pllusieurs couches et au nombre de plusieurs
centaines. La coque est hémisphérique f ornée defines stries radiaires. Avant l'éclo-
sion, la coloration est grisâtre, muni de longues soies. Une tâche rouge, au centre
du corps, correspond sans doute au ttioe digestif. Segments fortement saillants. Pour
sortir de l'oeuf, la jeune larve décoqqe une calotte apicale.
3/ La larve.
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- ..~_, ._. .-- - .y-. _r_ _ "._ _.__.,- ___.._I,- ."~-.~r--~-----~---~~-.~--.-
'. -
La chenille devient de plus en plus foncé en vieillissant. La. tête est
marron foncé avec 6 ocelles de chaque coté disposés de la manière suivante :
L'ensemble étant placé au pourtour d'une ellipse allongée dorso-ventrale-
ment et un peu incline dé manière à cc: que la partie inférieure soit plus avancée, un
gros occelle occupe chaque extrémité rlu grand axe, un troisième est en arrière, un peu

23
,qu ~!~.~:;~.ous ~111 r,eti.t axe ; les trois derniers occupent le l/4 antéro-dorsal de l'el-
1. ipue (celui des trois qui est le plus dorsal est le plus petit que les autres).
Sur les segments, la ligne médiane dorsale est d'abord marquée par une
trace marron rougeâtre qui s'atténue tandis que toute la zone médiane dorsale devient
lie de vin fcncé ; cette coloration qui semble uniforme à l'oeil nu montre au binocu-
laire, un barriolage très serré (lie de vin foncé et jaunâtre foncé).
Chaque segment a une tâche latérale d'un beau noir velouté, limitée latéra-
lement par une tâche jaune puis une bande gris foncé. La face ventrale est gris clair.
.
Les orific& stigmatiques ont leur cadre ovale, noir, luisant, environné par une zone
concentrique gris clair. Au dessus de cette zone, vers la bande grise latérale, se
place une tâche noire arrondie ; au dessous une tâche ocre en fer à cheval. La paroi,
à l'intérieur du cadre, est noire, très finement gaufrée. Sur tous les segements se
dressent des soies noires. A la face externe de chaque fausse patte se dresse une lon-
gue soie noire ; la face plantaire n'a qu'une rangée externe de crochets bruns. La lon-
gueur moyenne de la chenille est de 38 mm.
4/ La Chrysalide.
La chrysalide a une coloration brun rougeâtre très sombre, devenant noire
au niveau des ébauches des yeux. Toutes les parties correspondant aux ébauches d"ap-
pendices sont très fortement sculptées. Les segments abdominaux sont luisants avec
de légères cupules dans leur partie antérieure et une très fine gaufwe à la partie
postérieure. Le pourtour des stigmates est très foncé, la membrane st'm&ique se trou-
i
ve relevée obliquement de manière à être retournée vers l'extrémité postérieure de la
chrysalide, tandis que la paroi du segment est un peu enkoncée en arrière du cadre. Le
premier segment s'effile et se bifurque en deux points incurvés, épais et fortement
colorés à la base. Longueur 15 à 19 mm.
C/ MARUCA TESTULALIS GEY (LEPIDOPTEFU3;~PY/RALIDAB) d'après RISBEC, 1950)
l/ L'adulte.
Yeux volumineux, marron rougeâtre. Antennes aussi longues que le corps, très
grêles. Corps grisâtre. Ailes antérieures en tr$angles assez étroit?, à couleur généra-
le brune sur laquelle se détachent des lignes npires , une bordure postérieure noire,,
des tâches roses cernées de noir et, sur la borhure noire postérieure, quelques tkhes
d'un blanc parfois bleuâtre. Ailes postérieures larges, triangulaires, mais à bord pos-
térieur arqué. Moitié externe du bord postérieur suivie par une assez large zone brune
soulignée de noir comme l'aile antérieure. Le reste de l'aile est de teinte rose, avec
tâches et bandes brunes, d'une teinte attenuée.

2/ La Chenille,
Tête m'arron clair, assez
jrrtement hérissée de soies? Antennes courtes.
Une tâche brune de forme irrégulièr en arrière de, ocelles, Couleur générale de la
peau gris verdâtre. Premier segment horacique avec deux larges tâches brunes, ver-.
dâtres, recouvrant presque toute la race dorsale, séparées, sur la ligne médiane, par
une mince ligne claire. Tous les au 'es segments présentent deux paires de tâches
brunes de part et d'autre de la ligne médiane dorsale. Latéralement, les segments abdo-
minaux présentent une ,tâche ; les dl Lj< segments méso et métathoracique ont 3 tâches
au lieu d'une. Fausses pattes porta] une couronne de crochets nombreux, intérrompue
à la face externe. Chaque segment a1 lominal porte, de chaque côté, une longue soie si-
tuée sur la tâche brune principale, .ne deuxième soie par la tâche brune latérale,
trois mamelons ventraux présentent i .e ou plusieurs soies. Atteint environ 20wm.
3/ La Chrysalide
La chrysalide se forme dal
un cocon qui comprend une enveloppe interne
de soie très légère, concentrique, i près de Icm de distance, une seconde enveloppe
guère plus épaisse, transparente, t: sée de fil blanc. Cette seconde enveloppe, du cô-
té céphalique, est disposée à la mi i-ère d'une entrée de nasses,
La chrysalide est bien vi: ble au travers du cocon. La chrysalide allongée,
remarquable par l'allongement des 61 uches de pattes qui avec celles des antennes,
forment un faisseau s'avançant jusql atu niveau de l'avant dernier segment abdominal
et libre d'attaches avec l'abdomen.
xtrémité postérieure de l'abdomen prolongée en
une tige brune, à coloration d&rae c: vers le corps, portant 8 crochets ambrés à son
extrémité. Sur lessegments abdominal: I des étendues couvertes d'une très fine pubes-
cence argentée. Quelques soies court s, incolr-res ou à peine teintées de roux. Stig-
mates à rebord mince, ovoïdes, à trS
fin" li.tj&é marron.
D/ CALLOSOBRUCHUS CHINENSIS ,C QEOPTERE, BRUCHIDAE‘( d'aprés APPERT, 1957).
L'adulte
Longueur 2-2,8mm. Petite 1 uche rougeâtre facilement reconnaissable aux
deux callosités blanc acré sur le pl notum et en avant de l'écusson. Tête noire, an-
tennes jaunes. Elytres plus larges c e longs.
E/ CALLOSOBRUCHUS QUADRIMACULi
US F,COLEOPTERE, BRUCHIDAE (d'après APPERT, 1957)
L'adulte
__,
__I
__ ,,__
.-.
--.*-..“..-

-Lc.---c-T-.-

-
Longueur 3 mm.qla bruche C
niébé (son nom) est une espèce variable qui
ressemble fort à la bouche chinoise
ais qui s'en différencie par les élytres plus
longs que larges et son allure plus
llongée.. Les élytres sont brun rouge avec quatre
tâches noires arrondies.

25
F/ BRUCHUS ORNATUS COLEOPTERE, BRUCHIDAE, (D'après RISBEC
,
1950)
1. L'adulte.
plus petite que l'espèce précëdente avec laquelle on peut facilement la
confondre. Insectes allant du roux fonce au brun, ces deux couleurs en bariolage sur
.
les élytres. Antenne assez longues, couchées sur le dos, d&passar,t nettement le bord
postérieur du pronotum. Pronotum foncé, rugueud,
couvert de soies courtes. Elytres
creusés de sillons longitudinaux bien marqués , *avec des soies peu visibles, sauf en
quelques endroit où se trouvent des plages de soies grises.. Abdomen noir en arrière
des élytres, avec une bande de soies grises médiane.
Cuisses postérieures un peu renflées, présentant deux petitesbillks denti-
formes un peu en avant de l'extrémité du bord postérieur, au même niveau, de part et
d'autre du sillon sur lequel se rabat le tibia., ExtrSmité des tibias postérieurs elar-
gie et dentée. Dernier article et griffes des tirses très réduits. Longueur 2 à 3 mm.
2. La larve.
A son comp!.ëk
développeGent,
elle ptteint une longueur de 4mm environ.
Elle a un corps lourd, ivoire, avec trois grands segments thoraciques et 8 segments
abdominaux nettement limités. Un sillon latéral,suit presque toute la longueur du
corps, de chaque côté. Les mancibul.Xes sont petites, peu foncé ; les antennes sont
*
réduites à un petit mamelon clair.
3. La nymphe.
Elle est entièrement de couleur blanc,ivoire, Longueur environ 3,5mm.
l&nop&c ) pp-&~
Y
G. APHIS U?ACCIVORA KOCH (D'après RISBEC,i 1950)._
1. Femelles aptères.
Puceron globuleux, large, de forme ovale, de taille moyenne. Coloration
très foncée, noir ou brun noir, brillante ; la @te et le thorax sont plus sombres.
Pattes noires mais à tibias clairs. Cornicules noires, cylindriques, portant une gout-
tière terminale bien dessineie (0,35 à 0,4Cmm). Antennes noires, sauf premier article
I
et 2e qui sont clairs, de longueur égalant enviqon les 213 de la longueur du corps.
Queue conique. Des tubercules latéraux sur,le pqothorax, les leret 7e segments amo-
, _y.. , _,
.:- '*'& ..+;
/ _ ;. ,. . .;.
..,_
minaux. Longueur de 1,5 a 2,Sm-n. Larves nhnates vert sombre. Larves des 3e et 2e
stades brunes avec légère eruinosité.
2. Femelles ailées.
Noires OU d'un brun noir brillant. 5 à, 7 sensoria en rangées sur le 3e arti-
cle antennaire. Même taille 'que les aptères.
-
I

2 6
H. PIEXU’!!?ACfLFLUS
VARIUM WAGNER_SP. OCCIDENTALE WGN COLEOPTERE, CDPCDLIONIDAE
- -
I ' .
--,.IL. \\I
1. L'adult-.
Insecte* entièrement noir. . Wtre long, arqué, creusé irrégulièrement de
seul ures orientées longitudinalement (ans leur ensemble. Yeux à facettes relative-
p:
ment peu nombreuses., Antennes grê1Zes
terminées par une faible massue de trois arti-
cles. Les huits articles situés entre le scape et la massue sont étroits, glabres et
!
luisants, le dernier et le premier de cette série, renflés à leur extrémité distale.
Pronotum presque lisse, avec ,de très légères impressions o‘u s'élèvent de
très petites soies, difficilement visi jles aux faibles grossissements.
Elytres avec un mamelon, obt @a à l'épaule ; des soies peu profond= avec
de très peties crêtes transversales en téchelle, dans leur creux. Comme pour le prono-
tum, le reste de la-surface est très f nement granuleux avec des impressions et des
soies très difficiles à voir.
Pattes grêles, sauf les cuis 11-5 un peu renflées en massue, Extrémité des
tibias et des torses à faible pubescen 73 rousse, celle de ces tibias couronnée de
courbes soies s&épineuses,
2. Les oeufs et les larves.
Les oeufs sont jaunâtres, ov !Ides, pondus à l'intérieur desgousses par la
femelle qui profite des orifices creus s par son rostre lorsqu'elle se nourrit. La
coque est lisse, sans ornements ; elle mesure 1/4 de mm environ. La larve empl.it
exactement la coque et la fait éclater
Elle se trOUVe en contact avec la graine, le
tégument de celle-ci étant dejà enlevé en général et elle se nourrit immédiatement.
On trouve aussi, frGque%ent, les oeufs appliquk 2 la face interne de la paroi de la
gousse. Pour obtenir cette position, 1~ 'femelle a dû faire pénétrer le tube de ponte
dans la gousse et la courber. Souvent
es oeufs sont par petits grOlJpes
de 5 à 10, prks
du pédoncule de la graine. Le trou cre aé par le rostre, pour la ponte, est comblé par
ii)-
une sécrétion de la plante qui
d
sonvent siaillje sur le fruit, A l'éclosion, la larve
qui I~ESUiTe 1/4mm environ e,c;t peu coloïi e, elle est ne?ter,:er:t segmentée. La tête lela-
tivemerrt très développde, montre deux ; ertits yeux noirs. Les antennes sont tr&s peti-
tes. A son complet développement, quels U&S soies blondes, courtes, se dressent sur le
front. Longueur 4 à 5mAY_____
^__.___ -___-__l. -,-,- - - - -
_..-- ~_ - -- ..-. d---w -
--‘-----~.J

27
3. La nymphe.
La nymphe est @paisse et large. Sa tioloration est ivoire à l'emplacement
des yeux, une plage qui se ponctue de rëngéesi de tâches marron. Sa longueur varie
de 3 à 4mm. La nymphe se forme à l'intérieur des gousses du niébé.
Bien que les travaux de RISBEC (1950) et APPERT (1957) aient permis une
identification aisée de nombreux ravageurs, certaines descriptions morphologiques
doivent être revues, car parfois erronées.
III. RBPARTITION GEOGRAPHIQUE DES PRINCIPAUX RAVAGEURS DU NIEBE DANS LE MONDE,
!
11 est nécessaire et même indispensable,
dans la lutte contre les ravageurs
de connaître leur écologie, leur évolution dans le temps et dans l'espace et leur
biologie. Car en effet de nombreux ennemis des cultures sont cosmopolites et peuvent
de ce fait s'introduire dans des zones jusqu'qlors inconnues et s'y adapter. Il est
donc opportun de connaître les principaux ravqeurs du niébé à travers le monde afin
de prévoir ultérieurement les moyens ekE=les c+ttre.
A ce sujet, SINGH (1978) a fait un t/ravail important sur la répartition
des principaux ravageurs du niébé à travers l+a monde.

L”
TARLEAI~
._____..- N"
-. t>.:- : FXPARTT'I'1ON GEOGRAPH
--- - --
IUF, DES PRINCIPAUX RAVAGEURS DU NIERE
:--- ----m-1_---
l
(D'APRES SINGH, 1978
-.---
1
! Heliothis armigera
!
! Maruca testulalis
!
, Empoasca Sp
!
!
!
,+t
I
1
, Acrocercops phaeospora
!
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! Aphis craccivora Kock
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! Tetranychus Sp
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1
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!! Epillachna vigintiocopuncteta !
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!, Agromyza Sp
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!
, Spodoptera littoralis
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1
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1
! Nezara Sp
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+
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! Plusia Sp
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! Ootheca Mutabilis
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! Megalothrips sjostedti
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i Anaploocnemis Sp
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1
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4-
9
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+“
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!
! Taenothrips Sp
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+
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, Mylabris Sp
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I
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I
+
+
!
! !
!
!
!
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!
!
Le tableau ci-dessus nous montre
2 distribution géographique d'un certain
^_
nombre de ravageurs (tel Heliothis armigera
Maruca testulalis GEY, Aphis craccivora,...
.
_
-
^
.,
_ . _ __.,_< -- .*.. . . . . ---. -..-clcc----

CONNAISSANCE ACTUELLE SUR LA REPART:[TION DES BRIJCHES DES PRODUITS STGC~ES
- - - -
A TRAVERS LE MONDE (D'APRES SOUTHGATE B.T. 1978).
/
TABLEAU No 7 : FEPARTITION GEOGRAPHiQUE DES BRUCHES DES PRODUITS STOCKES.
l
; BRucHT i ASIE ;AFRIQUE j;,,,E :
! K;oRD 1 SUD
AMBRIQUE!AMERIQUE
1 .AUSTP.ALIE! 1
!
! Callosobruchus quadrimaculatus
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Callosobruchus chinensis L
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!IntroduitjIntroduitI
1I Callosobruchus analis
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i Callosobruchus rhodesianus
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! Callosobruchus subbinnotanus !
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1 Acanthocelides obtectus
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;Introduit:
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i Caryedon serratus
!,Iocale !Locale !
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!Introduit:IntroduitiIntroduiti
Les bruches sont parmi les insectes,les plus dangereux des graines de
niébé entreposées. La majeur partie des bruch+s précitées dans ce tableau sont m..
tropicales et se développent aussi bien dans les graines de niébé que dans les
s
P
Phaséolus, Dolichos, Soja, Cajanus.
Les problèmes entomologiques de la culture du niébé découlent précisément
de la diversité de ces ravageurs nombreux et cosmopolites et des différences des con-
ditions agro-climatiques qui influent sur l'éoologie et la biologie des insectes.
Cette diversité et ce nombre des ennemis du niébé sont les principales sources des
ravages constatés pendant la culture et durant le stockage. C'est cette diversité
et ce nombre qui!induiront nécessairement une !multitude de recettes pour la protection
du niébé en cours de culture et pendant le stockage.
IV. BIOLOGIE ET DYNAMIQUE DES POPULATIONi<j DES PRINCIPALES ESPECES NUISIBLES
DU NIEBE AU SENEGAL.
Il ya habituellement 2 ou 3 insectes; dominantsdans tout agrosystème et
qui causent des dégâts économiques importants. Par ailleurs il ya d'autres qui sont
sporadiques et qui occasionnent des domnages économiques en certains endroits, certai-
nes années.

Les ravageur:; sont habituclleum~nt sou:: un control~ biologique et rkologi UC adéquat
't
qui. peut 5trc à l'occasion intcrrompL, ce qui permet (3 la populatjon de cro?tre et
d'atteindre un taux dangereux pour l'économie.
C'est le cas particulièrement de Spodoptera exempta qui, suite à la séche-
resse de 1972-1973, a fait une apparition massive dans le Sahel (Sénégal 1979) causant
ainsi des déqâts importants (ce qu'il avait fait en 1961 en Afrique de l'Est). L'adul-
te est un papillon migrateur, qui sor'::. de terre, e#z transporté par le vent durant la
nuit (ce dont on s'aperçoit difficiler?ent) et vole immédiatement vers d'autres régions
éloignées, Dg la ponte découle une densité importante de larves. Le paysan et l'agro-
nome sont souvent surpris par l'invasjon car le premier et le second stades larvaires
passent souvent inaperfus.
C'est là que réside l'importance de l'étude de la dynamique et de la biologie
des insectes en vue de la création des systèmes de prévision ou de prévention pour
allerter les paysans en cas de nécessit$s.
A/ BIOLOGIE ET DEGATS DES PRINCIPALES ESPECES NUISIBLES DU NIEBE.
L'étude de la biologie des ilsectes nécessite corrélativement des observations
au champ pour mieux comprendre le type dle rapport qui gouverne les relations entre
insecte et plante. Cette étude nécessite aussi des élevages au laboratoire avec comme
alimentation, des plantes inféodées ou un milieu artificiel.?
Concernant ce milieu artificiel, on connait assez bien les besoins nutrition-
nels d'un grand nombre d'insectes nuisibles ou utiles. C'est ainsi que l'utilisation
de milieu de typersim,ples à base de semoule de mais, farine de mil (à la place du germe
de blé) qui sont des matériaux locaux, donc plus disponibles, ae fait au CNRA de Bambey.
Le milieu proposé par POITONT et BUES (1970) a été donc sensiblement modifié au labora-
toire de Bambey et est composé comme suice :
Agar - agar
16g i
Semoule de maïs 112g ;
Farine de mil
mg ;
levure de bière
3og i
acide ascorbitique 4g ;
Nipagine
Ig ;
Formaldehyde
2 gouttes (à la place de l'auromycine) ;
,
Acide benzoique
1,2g ;
le tout dilue dans 600ml d'eau distillée et agité pendant 3Omm.

31
~a salle d'élevage est aménagée de telle façon qu'on puisse trouver
toutes les conditions idéales naturelles favorables aux insectes à elever. C'est
ainsi qu'une horloge régie le fonctionnement des lampes pour avoir une durée de
lumière équivalente à celle du jour (qu'il s'agisse d'hivernage OU de saison seche,
il s'agit tout simplement de régler en consdquence).
Aussi un climatiseur est ins-
tallé pour fournir la température optimum ; l'humidité de l'air est maintenue par
un humidificateur. Tous ces appareils sont contrôlés au jour le jour et sont réglés
pour fournir des optimas en température et hygrométrie.
De ces élevages, l'approfondkseméntb e la connaissance sur la biologie des
insectes à partir des études de RISBEC (19S$ et APPERT (1957), est poursui au CNRA
par NDOYE (1976) ce qui a permis d'en connaiitre d'avantage.
1. Amsacta Moloneyi DRC.
-
C'est une espke plutôt polyphage !que spécifique au niébé bien que lui
cwant le plus de dégâts. On la retrouve (&rtout en l'absence du niébé) sur l'ara-
chide, le mil, le sorgho, le soja, le maïs (/an Casamance en 1979) et sur un certain
nombre de mauvaises herbes ou de plantes culpuvées.
Les adultes apparaissent dès les pbemiëres pluies et pondent sur le feuil-
lage dans les 24 à 48 heures qui suivent leur sortie. Ce sont des insectes noctur-
nes gui sont attirés par la lumière (phototrbpiques).
Les vols de ces adultes peu-
vent s'étendre sur plus d'une semaine. La febelle pond plus de 750 oeufs (hcondi-
tion de laboratoire),, ce qui fait de cet ini;ecte une espèce prolifique. L'incuba-
tion dure environ 5 jours. Les larves qui sortent des oeufs se nourrissent d'abord
des feuilles présentes au lieu de ponte et se dispersent ensuite. Ces chenilles
passent pour la moitié de leur vie larvaire, inaperçues car étant miniscules. A par-
tir du 4-5 stades larvaires , elles deviennenT grandes et voraces aussi, et c'est à
ce moment que Ses dégâits commencent à devenir importants. Au 8e stade larvaire, la
#Y
chenille' s'enfonce en terre et devient chrysilide.
Durant la vie larvaire (durée
de 19 jours) la chenille passe d'un stade à l'autre par des mues successives. Au
début de l& chrysalidation (prénymphe), la cl#enille perd ses poils et tissu en mê-
me temps un cocon soyeux à l'intérieur du sable et finalement se chrysalide a l'inté-
rieur du cocon. Cette période de prénymphe et chrysalidation dure 10 à 12 jours entre
la première et seconde génération (où la 3e Fs des cas exceptionnels) en une cam-
pagne, OU 330 jours entre la dernière généra/ion et celle de la prochaine campagne.
Le cycle biologique est de 35 jours.
La larve polyphage d'Am.sacta molonqyi DRC appnm:~rix est une chenille qui
vit traditionnellement dans la zone au Nord de la Gambie et particulièrement dans
la zone de Louga les conditions pluviomètriques deficibires lui conviennent car
ne pouvant supporter les fortes précipitations. Cependant exceptionnellement en
1979 cette espèce est apparue en Casamanw(zlne de Mampalago surtout) et causant
des dégâts très importants sur le maïs.

-
32
2. M;xuca tcstu.lnlis GEY (D'aprGs
- - - -
-..-- .- S.R. SINGIJ 1'3/t.,)
1-11-_11_.
Il n'y a pas eu d'étude aE‘p: cofonclic sur: la biologie (cycle biologique)
de ce ravageur, Ce:?endant c'est une 2: spi3ce cosmopolite qu'on retrouve dans les régions
tropicales et subtropicales. Le papi! Lon a une durée de vie d'une semaine environ et
dépose ses oeufs sur les bourgeons f. 3. Siaires, les boutons floraux ainsi que sur les
fleurs. L'éclosion intervient dans 5 7:jours. La larve ("foreuse des gousses") se nour-
rit des tiges tendres des pédonculesr des boutons floraux, des fleurs et des gousses.
La femelle est très prolifique et po :-lc B environ 550 oeufs. La larve se développe en
5 stades au bout de 8 à il-jours. La (rhrysalide a lieu en terre et a une durée de vie
de 5 à 7 jours. Aussi le cycle peut i?t ::re buti-e en moins de 30 jours.
3. Les Thrips (D'après S.R. SINGH
1979)
Ils font partie des princi
!.ux ravageurs du niébé. Ils sont aussi cosmopo-
lites. Le cycle biologique dure de 1
à 18 jours. Les oeufs sont déposés à l'inté-
rieur des boutons floraux et, lors d
leur développement, les nymphes occasionnent
des dégâts considérables. Les pupes
? forment dans le sol.
4. Aphis Craccivora (d'après S.R. sJINGH, 1979).
- -
C'est un insecte cosmopoli ta: que l'on rencontre dans toutes les zones et
sur un bon nombre de cultures. 11 ca LL;& des dégats saisonniers qui peuvent être très
importants en s'attaquant directemen t B la plante et en lui inoculant le virus de la
mosaïque du niébé.
La biologie varie en fonct. i3':a du climat et du sol. Lorsque les conditions
lui sont favorables, une génération i31'liève son cycle en 13 jours environ. L'insecte
adulte peut avoir une longévité de 6 515 jours et produire une descendance de &a
individus environ.
On rencontre généralement :1' insecte sur la face inférieure des jeunes
feuilles, sur les jeunes tiges swcu:12 ntes et sur les gousses. En cas de forte pullu-
lation, le seul prélèvement de nourr:i t.ure pour l'insecte peut causer des dommages
substuntiels
: rabougrissement de la 1. lante, déformation des feuil,les, d@oliation
précoce et dépérissement des plantulc 3:r>
Toutefois,, la transmission (1 u virus de la mosaïque par-cet inSecte, est
à l'origine de dégâts plus considéra1,:- es,bien que causés indirectement, mEme lorsque
les pucerons sont présents en petit I10 mbre.
5. Les punaises des gousses.
11 s'agit essentiellement (3’ anoplocnemis curvipes, Riptortus dentipes,
Acanthomia spp, Nikara viridula,

Ils pondent des chapelets d'oeufs wpetits groupes (4 à 6 groupes). Les
oeufs (100 à 250 par femelle) peuvent être dép$sés sur les légumineuses sauvages ou
sur le plant de niébé. Le développement de la larve passe par cinq stades. L'adulte
(comme la larve) se nourrit de la sève des jeunes gousses piquées qui se déchessent.
1
Il s'en suit une production de graines de mauvaises qualites semencié@&L,
6. Spodoptera littoralis; BOI,+KJVAL.
Espèce très polyphage et cosmopolite, l'adulte est de meours nocturnes
(noctuelle). Le jour il s'abrite sous les feuiiles.
La femelle pond durant 3 jours
et ses oeufs (environ 2.OOC) sont recouverts d!un duvet. La larve éclat au bout de 3
à 5 jours. Grégaires au premier stade, les lardes se groupent à la face inférieure des
feuilles dont elles rongent le parenchyme cortical sans perforer le limbe. Elles se
disperse& ensuite, en se laissant choir au $out du fil de soie. Elle dévorent vorace-
ment le limbe en commençant par le bord, les fqeurs et les gousses (comme cette année
dans les essais du service d'entomologie où 1;s dégâts ont été très importants). La
chrysalidation
a lieu verticalement dans le sol à quelques centimètres de la surface,
et elle dure environ 2 semaines.
7. Piezotrachelus Varium WGN.
Collp\\B sous le nom genéral d'apion,
cdt insecte est extrémement nuisible au
niébé. La femelle pond ses oeufs sur les gouss{s atteignt
e long, en les enfon-
çant dans les tissus, le plus souvent vers le hile des gdines. La période de ponte
dure environ 3 semaines. Les oeufs sont pondus ,par paquets d'une dizaine dans les ori-
fices creusés par le rostre de la femelle.
Les larves éclosent en 3 à 4 jours,s'enfoncent dans lesgraines et se nour-
1
rissent de ces dernières. Celles-ci réagissentipar une prolifération des tissus autour
de la partie lésée, mais l'insecte
n'en est pas pour autant géné. La vie larvaire
dure 15 jours environ et comprend 4 stades.
Le cycle biologique dure environ 1 moiis. Les adultes émergent des gousses
par des orifices circulaires forées par les laqes.
Les attaques de ce curculionide ont
pour conséquence : l'affaiblissement de la plante, l'avortement des fleurs, l'athrophie
des gousses et des graines et la perte de la fakulté germinative. Les apions sont très
nombreux en fin de saison des pluies et subissebt pendant cette période
heureusement
l'attaque sévère des ennemis naturels qui sont béncralement de la famille des Braconi-
dae (Bracon lalrkpatricki WTKN, Bracon RISBECI)':.
8. Callosobruchus quadri maculhtus.
C'est un ennemi des produits stockés; que l'on retrouve dans toutes les zones
du globe. Il s'attaque à un certain nombre d.e lbgumineuses (voir plus haut).

Les femelles pondent dans 1 13t- champs et dans le magasin. L'adulte a une lon-
gévité de S 5 8 jours. Les oeufs sont déposës sur les C-Jousses. Aprss eclosion, la larve
pénètre d 1'intPrieur de la goussr? et graines par Ics Orifices caracteristiques creusés
par la larve. Le cycle total: de vie
ure environ 35 jours. On distingue deux formes
d'adulte de cette espèce :
- Une forme volière capable &a voler (c'est la forme des champs)
- Une forme non volière inc pable de voler, particulièrment adaptée aux con-
ditions de stockage.
9. CONCLUSION.
En égard à leur prolificité et rapidité de procréation (100 à 2000 oeufs/
femelle et 2 à 4 générations possible
dans l'année) leur cosmopolite (on les retrouve
dans presque tous les pays du monde)
t leur polyphagie s'attaquant à un certain nombre
d'espèce végétale) les ravageurs que
da.
ws venonsVvoir brièvement, constituent des dan-
gers permanents pour le développement de la culture du niébé en particulier et des plan-
tes cultivées en gé&ral. 11 est de c
:'Eait indispensable d'approfondir les connaissan-
ces sur la biologie, la physiologie e ?
?
l'étKoloc$.e de ces insectes pour entreprendre
des lutte,systématiq-ues et à temps op rtum D
B/ DYNAMIQUE DES POPULATIONS
L'étude de la dynamique des :.nsectes ne doit pas seulement s'arrêter à l'ob-
servation et à la description des fluci:aations des populations dans le temps et dans
l'espace, mais également cerner les moliles qui sont à l'origine de ces fluctuations.
Les facteurs qui régissent ces fluctuation des populations d'insectes seraient de deux
sources (CLARCK et AI;#L, 1967) :
Les particularités de l'espèce ;
l'influence du milieu sur l'espèce.
Ainsi, la naissance dans une population d'une espèce donnéec, se caractèri-
se, _ par la fécondité (l'aptitude à la ponte] guj est- une particularité pour chaque
espèce d'insectes‘; les facteurs écologiques n'ont qu'une faible influence à ce sujet.
La vitesse de migration quant à elle dépend aussi b<en des particularites de l'espèce
CL
que l'influence du milieu. A la suite di l'interaction de ces deux facteurs sur la popu-
lation.de,~.-L'insec~er~certains individus emiqrent et d'autresrestent sur place. La morta-
lité dépend, en géneral, des facteurs a:,Jotiques (influence du milieu) mais des entomo-
-,. _ .- - phages dont le r81e dans le contr8le de,; population n'est pas négligeable.
Is ,,:ti6k
La,maltrise correcte de ce su:jet, nous permettra Ad@ '* Emn&fcaMe-c - " * : r
I
du cycle biologique, ees dates approximatives d'appar&ion du ravageur, facil&Xfit le
mieux La lutte contre les insectes, et ILGUS aider à nous dspartir des traitements chi-
miques de routine.


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35
A travers les différentes études merlees, on constate que la dynamique des
populations n'est pas statique et qu'au contr+.re elle est. dynamique,
Cas d'Amsacta moloneyi DRC.
RISREC (1950) et APPERT (1957) ont +it état de l'existence d'une seule
géneration naturelle d'Amsacta moloneyi DRC. Par ailleurs RISBEC indiquait aussi que
le vol des adultes de cette espèce n'a duré qui'une semaine (1938-39) et qu'une longue
période de diapause est observée.
Après la longue période de sécheresse (1972,) il y a eu une amélioration
de la pluviométrie, provoquant une modification du voltinisme d'amsacta moloneyi DRC.
Ainsi, VERCA- (1974 et 1975) indiquait un étalement du rIo1 laissant déjà entrevoir
l'apparition d'une deuxieme génération, ce que,NDOYE (19761 confirme à partir des
élevages au laboratoire et du suivi au piège lvineux du parasite. Les graphiques
V%&S nOUS
renSf?~gne JplUS SUT le voltinisme de j&nsacta au niveau de la région de Bambey
ds! (1978 et 1982)&au niveau de Louga (1978 et :1982) ~
Le piege Lumineux.
C'est un fût tronqué à mi-hauteur, prpsentant un trou central par lequel se
dresse une potence qui relie une&oouteille à gap à une lampe à sa partie supérieure.
Aux bords du demi fût des points"fixation sont prévus pour le soutien d'un peti.t toit
qui protège le matériel contre les pluies. La l$mpe aliment15e au gaz est allumée de
19h à 7h du matin, ce qui permet de.capturer un:certain nombre d'insectes sensibles au
phototropisme 4w& dont Amsacta.
Interpr6tations.
On remarque donc que pendant. cet hiveqnage ci, les pluies sont plus régu-
lières au CNRA et d'ailleurs la première pluie C$J 11 juillet: à Bambey est beaucoup
plus importante que celle de Louga, 11 en a résdlté une pullulation d'adultes d'nmsacta
beaucoup plus important-e à Louga. On remarque ayssi que la sortie des adultes d'Amsacta
à Louga est plus precoce qu'à Ramhey, car le sol "Dior" qui est la caractéristique de
Iwga permet, ea égard à son caractère léger, des mouvements plus aisés à l'insecte.
Par contre au CNRA, les sols "deck" sont très étendus
1
, et du fait de leur lourdeur; les
Amsacta ont,,du mal à se déplacer. Mieux, encond).tions hydriques plus importantes, le
sol "deck" accentue l'effet a$phy$iant et bon no'Pre de chrysalides ou d'adultes meu-
rent, C'est ce TG. explique la pullulation plus importante et plus étai& à Louga.

36
CtiA~I'ÏI(ii ï\\1
--!---.- : METHODES DE LUTTE : !LA PRCTEGTION DU klIEBE
-.--.
La protection deç cuit
(voir plus haut;) souvent considé
cependant, constitue un moyen pa ri d'autres. Actuellement, deux faC;c%‘de pro-
tection des cultures sont employ SS. Il s'agit des méthodes classique qui
emploie
surtout la lutte chimi ie(et les autres moyens accessoirement)et &CM(
!Wmoderne de lutte intégré , Celle-ci encore appelee lutte aménagée est une
combinaison des différent+ méth 3es et moyens de lutte. C'est pourquoi nous
insisterons principalement sur c ;te lutte intégrée, technique d'avenir, avec ses
différentes composantes et final lent sur des applications pratiques sur le niébé
au Sénégal.
1 - LUTTE INTEGREE
Les protectionsdes veg jaux passe nécessairement, aujourd'hui, par la
combinaison harmonieuse de plusi 1~s moyens et méthodes de lutte mis au point et
permettent le contrôle des attaq !s des ravageurs des plantes cultivées. Il est
aujourd'hui - eu égard aux conna %sances poussées dans le domaine scientifique
et technique - utopique de mener ine quelconque lutte avec l'un des moyens pris
séparément, car, ou cette lutte
avère inefficace, ou elle occasionne des
catastrophes immédiates ou à lon terme sur l'environnement, la faune ou la flore.
Les stratégies (moyens le lutte) de contrôle relativement nouvelles,
regroupant un nombre variable d' .@ments, comprennent l'utilisation des ennemis
naturels, l'emploi sélectif de p ;r,icides, les procédés de pression et de contrôle
des parasites, ainsi que l'utili t?zion des variétés résistantes ou tolérantes, et
la modification des façons cultu tres. Ce dernier élément comprend par exemple
la destruction des tiges après mi .sson, la restriction de la période de semis et
les périodes d'absence des plant ~hôtes,
Un certain nombre de tl $nologies nouvelles, récemment mises au point
ou récemment utilisées comme la 1 lthode de dissémination d'insectes stériles, les
stérilisants chimiques, la créat
'a~ d'un désordre par l'utilisation des phéromones,
l'emploi des appâts combinés aux lièges ou poisons, l'utilisation de régulateurs
de croissance pourles insectes, ILI produits répulsifs, les pièges lumineux, les
composés anti-nutritifs et les rn, lipulations génétiques, redonnent un regain
vzqmmww .mF-L.
* d'.;Lntarêf;là,aa-.~protec~ion.des~,cui
ares.
..,
Cet ensemble de techno:
Igies ainsi que d'autres technologies possibles
dans l'avenir,ne devraient.pas .ê, 'E. considérées comme des substituts aux méthodes
actuelles de lutte contre les pa: sites, mais plutôt comme des éléments supplé-
mentaires que l'on intégrera plu; tard rationnellement dans le système de lutte.
La lutte intégrée cent: 1
les parasites fonctionne le mieux quand elle
fait partie de l'ensemble du sys' me de protection et de production agricole.
Aucune partie de ce système ne pc .t fonctionner de facon efficace si toutes les
!

autres ne font tionnent pas en même temps. Pour arriver à un bon fonctionnement, il
faut appliquer un système d'approche systématique et scientifique.
Par exemple, l'adaptation d'une dulture à l'environnement et aux condi-
tions appropriées de sol, de température, de longueur de jour, de radiation solaire,
d'humidité, de vent, est d'une importance primordiale pour la lutte.
Souvent, on oublie ou on ignore l'importance de la connaissance de la
biologie du ravageur dans la && contre qes ennemis des cultures. C'est la
connaissance parfaite de cette biologiq
et de l'évolution du parasite dans le
temps et dans l'espace qui permettra de faire un meilleur choix quant awmoment
et moyens à utiliser pour avoir unemeilleure efficacité avec le moins de frais.
En effet, quelque soit le procéd4 employé, celui-ci doit être rentable
pour l'agriculture.
Dans un autre dmmaine, l'applicat/ion des techniques agricoles est
déterminée par le paysan et ceci peut être un facteur extrêmement variable dans
l'ensemble de la culture. En effet, le Pays/an peut causer plus de dégâts à. la
culture que tout autre facteur par simple i/gnorance,
mauvais jugement, décision
et exécution incorrectes :
-.
- un mauvais réglage de la machine peut +ntrainer la section des racines et la
décapitation des plants, diminuant ainsi la densité et par suite la production ;
- De fortes doses d'engrais ou de pestici@es appliquées sur des plantes sensibles,
entrainent des brûlures et conséquemment ba$sse de rendement ;
- Des buttages mal faits qui encombrent ljes plantes ;
/
- Des démariages non faits, entrainant aibsi une concurrence hydrique minérale
?
et de lumière ;
- un retard dans l'exfkution de certains travaux (désherbage, . ..).
C'est sur tou;s ces problèmes que késide la complexité de la protection
des végétaux.
Nous allons donc voir les principaux moyens employés ou susceptibles de
l'être au Sénégal.
A/ MESURES GOUVFXNEMENTALES OU ADMINISTRATIVES
Les ennemis des cultures étant sobvent très C<osmopolites, il est &rtun
cb prévenir l'introduction des insectes ravabeurs dans une écologie.étrangère, au
sein de laquelle ils peuvent perturber I'éqfiilibre biologique préétabli et causer
ainsi de graves dégâts aux cultures.
A ce sujet, la convention internakionale pour la protection des plantes,
1
signée à Rome le 6 Décembre 1951 sous l'auspice de l'ONlIT, oblige chaque état
contractant à :
1) organiser un service officiel de la Protection des Végétaux (P.V.) pour

-
-. Srtsp~ctc~ Les v6qétaux
SUY pied en tous domaines, signaler l'existence
*;vent-i1cll.c d'ennemis
t les moyens de lutte ;
-' Cc;ntrôLer tout article faisant 1'Dbjet d'échanges internationaux pour
empE:cher la propagati r des ennemis de par Le monde ;
- Réaliser la désinfecti
n des articles, conteneurs,.,. provenant
d'échanges internatio Eaux ;
- Délivrer des certifica s phytosanitaires poux les produits sains.
2) Diffuser sur le plan national
as renseignements concernant les ennemis et
les moyens de lutte.
3) Diffusion des recherches et en uêtes dans le domaine de la protection des cul-
tures.
La même conférence recom smdait l'organisation des inspections phytosa-
nitaires en différentes sections q i sont :
1) une section de lutte
wtre les ennemis des cultures0?
21
‘I

des avert spements agricoles *3
3)
I'
"
des expér niwtations des produits phytosanitaires'J
4)
"
"
de contrô e\\s phytosanitaires i
5)
"
"
diagnosti
I documentation (données biologiques et
météorologiques),
kntification.
Ainsi le service de la P i7,. assure le fonctionnement des stations d'aver-
tissements agricoles. Ces dernière accueillent les renseignements biologiques et
météorologiques des postes d'obser 22ions (installés à travers le pays) ; elles
indiquent aux agriculteurs la natu L des différents traitements antiparasitaires,
le moment favorable à leur applica ion.
Au Sénégal la Direction d2 la Protection des Végétaux (D.P.V.) est
organisée à quelques nuances (fondamentales) près de la sorte, Cependant le problème
le plus important des inspections p:lgkosanitaires n'est pas encore abordé*,Celui
7
des postes est juste à son début. Pc urtant il est admis qu'une lutte contre les
insectes ravageurs des plantes ne pIzut être efficace qu'avec un réseau de postes
d'observation des stations d'averti:;$ements agricoles.
B/ LES METHODES TRADITIONNELLES
Il s'agit généralement de procédés physiques ou mécaniques de destruction
,>_ ,:. - -.
.."-&,""B~"~;‘
sü.fai,o/o..igues,
des ravagéùrk'dëk cülEtures.
"&s procédés ne 'peuvent plus
satisfaire à la demande de protectic,n des cultures, vu ia capacité de reproduction
des ravageurs et l.'importance.,des surfaces cultivées.
1 - La chaleur
La sensibilité à la chalellr des parasites varie en fonction de la durée
du traitement, du stade biologique (1~. ravageur et de sa morphologie externe. Pour

39
ce dernier point, il est généralement *admis que 1: es insectes à carapaces du=,
résisteraient mieux que ceux à carapaces molles.
On utilise la chaleur sèche (P~U$ efficace, mais préjudiciable au
pouvoir germinatif des semences) ou la chaleur humide (sur les plantes vivantes
sensibles à la deshydratation).
2 - Le feu
Il consiste à l'incinération des :tiges et fruits (résidus de récolte)
afin de détruire les formes préimaginales (chrysalides, nymphes, larves) d'espèces
nuisibles qui, souvent, passent une période! de leur vie dans ces organes végétaux.
3 - Barrières mécaniques
Il s'agit de créer un barrage, obC;tacle ou écran entre le végétal et les
nuisibles (progression d'une bande d'e larves de sauteriaux par exemple) par des
ceintures ou bandes gluantes, des fossés ou,tranchées, des récipients remplis
d'eau)...
4 - Captures
C'est le procédé le plus épuisantpour l'homme, car demandant une main-
d'oeuvre importante. L'écrasement et le ramc(ssage des insectes (criquets) n'a
d'intérêt que s'il est effectué par une maiq-d'oeuvre gratuite (groupements de
villages, de quartiers, d'enfants, talibés,.:.. ) et ce,dans le cas d'une invasion
accidentelle et localiséle.
En conclusion, on se rend compte dgs limites objectives des méthodes
1
traditionnelles de lutte contre les insectes1 Cependant, il est possible dans
1
certains cas, de régler des problèmes isolés\\telbla désinfection des semences à
la chaleur, l'incinération des organes vegét@x infestés ou la destruction de
larves (d'Amsacta) dans des surfaces limitée?.
En tout état de! cause, ces procédés ne peuvent pas résoudre les problèmes
phytosanitaires qui se posent à l'agriculture moderne en extension.
C/ LES METHODES CULTURALES
-
Il s'agit généralement de moyens pjophylactiques permettant d'agir sur la
dynamique et la biologie Ides insectes et ,par%nt,
de réduire sensiblement leurs
dégâts.
1 - Date de semis
En avançant ou en reculant la date ge semis (si le régime des pluies le
permet), on peut éviter des coïncidences phé&ogiques facheuses entre le stade
vulnérable de la plante et la période où le rgvageur est le plus dangereux. Par
exemple les larves d'Amsac:ta apparaissent surlles cultures de niébé 7 à 10 jours
après la première pluie utile. Cette larve donc s'attaque dès son éclosion aux jeunes
feuilles du niébé très sensibles et lpSICcaus& de grands dommages.
C'est pourquoi la culture pure de niébé semée à la première pluie reçoit
plus d'attaques de ce ravageur que la culture dérobée semée tardivement.

4 0
',
< - l..)d tc> de r-cc~c‘l. LI:
-._-_-_-- ---I
FirI rC~Ch>lt..3llt tC.C i j:ir;tc‘ 7 rlidk-uri t:ti) ,
on peut éviter une destruction de
.la r6colte par l'attaque des bru<:? es, 11; développement des moisissures en cas de
forte humj.ditG ; et. cians certain:; cas, certainesvariétés sont déhiscentes. En
<appliquant ce procédP, or: réduit considerablement I.e taux d'infestation des graines
en vue du Stock:age.
3 - La rotation des cul.tures
-_
Du fait qu'un certain rombre d'insectes passe une bonne partie de leur
vie dans le sol et dans les résic.us des récoltes sous forme de larves diaposantes
ou chrysalides, &&z rouver ces inr.ectes spécifiques au niébé sur la parcelle qui
a contenu cette culture l'année S#uivante,
n'est pas le fait donc d'un hasard.
Il sera donc préférable d'installer l'année suivante, une autre culture que le
niébé (et les autres légumineuses) sur cette même parcelle. De même le niébé
sera installé sur une parcelle dans laquelle des céréales étaient cultivées afin
qu'on%etrouve pas les mêmes pares'ites (comme Maruca) et gn nombre plus élevé.
4 - Destruction&s végf'taux adventices
-
Les mauvaises herbes servent de refuges ou d'hôtes intermédiaires à
certains parasites qui par la suite, viennent infester la culture (cas des saute-
riaux en fin de cycle sur les cultures de niébé en septembre - octobre 1982).
C'est pourquoi l'élimination de Ce;s adventices - qui par ailleurs gênent le
développement par leur concurrence hydrique, minérale et en lumière - tout en
contribuant sérieusement à la limiltation du développement des populations d'insec-
tes, constitue un moyen de lutte qJ'i1 ne faut negliger.
Y-
5 - Le labour d'enfouissement
-
-
-
de
C'est un procédé qui consiste à retourner les débris de végétaux et/les
enfouir avec toutes les bestioles qu'ils hébergeaient et par la même occasion
retourner les couches profondes di sol et les exposer au soleil, au vent et à la
lumière afin de tuer les insectes du sol (larves de coléoptère . Nous avons vu
1
cette pratique largement employée par les paysans de la Casamance (zone Manpalago)
en 1979, lorsque pour la première ;Sois (à notre connaissance) une invasion
d'Amsacta moloneyi DRC a détruit 'zomplêtement les champs de maïs. Les cultivateurs
ont tout bonnement labouré sur le; jeunes cultures du mais, entraînant au fond du
sol des larves qui étaient très swsibles à l'humidité.
.<',. ,
;a_
-.,
Ce procédé reste va&blé poùr 'i‘a ~~:~ilture du niébé.
6 - Fumure équilibrée
L'emplok de fumures (encTrais,et- fumier décomposé)---équilibrées-permet un
développement harmonieux des planTes, qui vigoureuses qu'elles deviennent, résis-
tent mieux à l'attaque des insectes.
7 - Adaptation aux cond:-tions écologiques
-
Chaque plante a des exicJences écologiques qui lui permettent de se
développer d'une manière harmonierlse, Dans le choix des variétés,
'il faut tenir
compte de ce fai.t car l'objectif (E! la culture,
c
c'est une production rentable.

41
Les miithodcs culturales ont une grande importance pour la protection de
la culture du niébé.Elles sont géneralement basées sur l'amélioration des condi-
tions de nutrition de la plante et sur l'optique de defavoriser le développement
du ravageur.
D' LA SELECTION VARIETALE
La résistance des plantes peut se définir comme la somme des qualités
héréditaires possédées par ces plantes, et qui interviennent sur le terme ultime
des dommages occasionnés par l'insecte. Autrement dit, c'est la capacité d'une
variété à produire une récolte plus abondante, de bonne qualité, que les autres
variétés ordinaires, pour une même densité! de population d'insectes nuisibles
(J. APPET, 1976, cité par V.E. COLY, 1982).
A ce sujet, on distingue trois tkpe ou mécanismes fondamentaux de
résistance des plantes aux insectes et aux;accariens.
a) l'attrait ou non de la plante-hôte au moment de la po nte
La plante-hôte peut Etre attractive ou répulsive pour la femelle qui
va pondre. Au moment des pontes, les femelles sont soumises à des stimuli qui les
amènent à déposer leurs oeufs sur telle ou telle plante (ou partie de plante)
convenant au développement des larves. Les facteurs qui interviennent dans le
choix sont :
- la coloration ou l'intensité de la lumière ;
- la structure physique & la nature de la surface de la plante ;
- l'odeur et la composition chimique des tissus.
L'objet; sera donc alors de sélec#ionner des plantes qui, en fonction
4
de ces facteurs, repoussent les insectes. Par exemple la variété 58.185 semblerait
défavoriser le développeement des larves surI ses feuilles qui sont plantées de
l
poils assez rigides.
\\
b) l'antibiosis
C'est une influence défavorable de la plante sur la biologie de
l'insecte. Elle se manifeste par une diminution de la fccondité, de la longévité
et une augmentation de la mortalité chez le parasite. Elle peut être due à une
déficience (temporaire) de certaines substances nutritives (vitamines, sels
minéraux) indispensable à lacroissance Cie liinsecte, ou à une production (tempo-
raire) de substances toxiques aux insectes.
e) La tolérf3nce
Elle indique la capacité d'une va$iété
à se reproduire en dépit de
l'existence d'une population d'insectes qui;endommage gravement une autre variété
!
qui n'er. a pas la propriété. La résistance des plantes aux nuisibles se manifeste
généralement de deux types :
- soit
une~$k%%%E~, qui dépend !de quelques gènes principaux dont
l'effet propre ne se manifeste qu& vis-à-vis de certaines espèces bien definies
& limitées ;

i-
Lots travaux de sélecticbr. jusqu'alors mcn6s au Sénéyal n"avaient porté que
sur la création des variétés productives ; la selection de variétés résistantes
n'ayant pas preoccupé les selectionneurs. Aujourd'1;ui, la recherche devra s'orien-
ter vers la création de nouvelles (variétés résistantes, voie élégante pour obtenir
une production indemne des attaques des nuisibles sans recourrir exclusivement aux
traitements chimiques.
E- LUTTE CHIMIQUE
La lu,tte chimique reste encore l'arme la plus puissante dont nous
disposons pour le contrôle phytosulitaire des cultures, même si, eu égard à leur
emploi inconsidéré, les traitemenk pesticides sont partout décriés de par le
monde. En fait, lorsque les populations des insectes atteignent le A+!keshold"économi-
que (niveau de population d'insectes où les traitements doivent être employés afin
d'empêcher qu'il. y ait des pertes Economiques),
il n'y a alors que les pesticides
qui puissent réduire cette populai:i.on à un niveau acceptable et dans un delai
suffisamment court.
l- Principaux insecticides utilisés en agriculture
Un certain nombre de prcduiUa été utilisé pour lutter contre les
insectes,
il s'agit des insecticicôs d'origine minérale (tel l'arseniate de plomb
qui e5t très toxique), des insecticides d'origine végétale (la nicotine, les
pyrétrines et les roténones généralement caractérisés par leur rapidité d'action
contre les insectes tout en étant inoiJ&nsia pour les animaux à sang chaud).
Ensuite il ya les organorhlorés de synthèse qui furent longtemps(l950 à
1970) 1 es maîtres de la lItte phytosanitaire.Ils sont très nombreux et soet-
(o&aient)produits en quantité im,x)rtante,eu égard 2i leur'efficacité et leur réma- *
nence.Bien quIen regression du fait des grands dommages causés à l'humanité,ils
constituent d'occuper une place il?portante dans la lutte contre les insectes.Cepen-
dant de nombreux pays les interdistwt ou réglementent leur utilisation en fonction
de leur toxicité aigue et chroniquik liée à l'effet accumulatif dans les graisses
des animaux dont l'homme . Actuellt!ment on les trouve le plus souvent dans les
pays sous -développés-où~ils-accompzgnent
les projets internatlofiaux e"t"le~"
de certains pays et organismes. Lez, plus utilisés au Sénégal sont le H.C.H (Hexa
chlore - cycle-hexane), l'.endosulfaln (Thimul 35), le lindane, l'heptapcudre,Je- ---.
dieldrine,
le fameux DDT qui longtemps fut employé pour éradiquer les moustiques
aux U.S.A.
Viennent les organo phosphorés de synthèse ou esters phosphoriques. Ils
comprennent des produits exathérapiques comme le parathion, le malathion, le féni-
throthion,
le chlorfenvinphos, l'azi!lphos éthyle, . . . qui ont une rémanente moindre
par rapport aux organo chlorés. Les organe phosphorés endothérapiques ou systémiques

;olvanti; et adjavants incorporés,) font courrir 9 l'humanité .C"est :Ic là que
résidedles limites de l'emploi des insecticides, limites qùr'ont pour noW.5:
- la sPlectir)n dans la population des ravageurs des souches qui résistent à
un ou plusieurs insecticides ;
- le phénomène de trophobiose définit par CHABXJSSOU (1966) comme l'$xaspé-
ration de la vitalité d'un organisme vivant par une modification bénéfique de son
régime alimentaire". Il s'agit ici, du fait de traitement, Y:ne réaction
chimique se mène et fasse que le végétal soit plus prisé par l'insecte ;
- l'apparition d'insectes nuisibles nouveaux (qui étaient secondaires en temps
normal) du fait de la destruction par des insecticides de leurs ennemis naturels ;
- l'empoisonnement direct des manipulawvs et des animaux et les danger,s
encourrus pendant le stockage Qu magasin pour les enfants et les paysans qui
n'ont reçu aucune formation dans ce domaine.
- la phytotoxité encourrue par les plantes traitées du fait de leur fragilité,
ce qui se traduit par des brQlures ou des nécroses ;
- les effets indésirables sur certains organismes utiles tels : les espèces
pollinisatrices, les parasites des ravageurs des cultures, les poissons, les
oiseaux, l'homme, le bétail, le gibier ;
- la contamination par accident (insecticide transporté par le vent} des eaux
de ruissellement et finalement des forêts et rivières, en somme de l'écosysteme ;
- l'application répétée des pesticides du fait qu'ils ne produisent qu'une
réduction temporaire et partielle des ins$ctes qui se multiplient à des allures
vertugineuses.
Bien que ces limites susnommées soient objectives, il n'en
demeure pas moins vrai que la lutte chimir@e est, et restera encore un moyen
auquel nous aurons recours principalement pour le contrôle des insectes ravageurs
des cultures.
F- LES TROPISMES
Un certain nombre d'insectes est attiré soit par la lumière (c'est le
phénomène de phototropisme) et/ou soit par certaines substances chimiques
(chimiotropismes) . Donc les insectes sont capables de percevoir la lumière, le
goût et l'odeur de certains objets ou substances qui déterminent sur leurs
terminaisons nerveuses particulières (chimiorécepteurs" et photorécepteurs") des
_ ._ :.+-+ ,cr. ;.' ,. .: - :. -
: _‘Vi
stimull provoqua;???&?
oriqg-. Le; 'stin,iï; ,-;g;; provoquer &&
une attraction, on les appelle des attractifs, soit des répulsions, on les appelle
répulsifs.- Les-tropism~es-son~-généralement;-spécifiques;-~~leur.intensfté~vari-e~~~ - -
d'une espèce à l'autre et chez la même espèce, suivant le stade biologique,
quequefois le sexe.
1) le phototropisme
Bon nombre d'insectes est attiré par la lumière. Le moyen de comba,ttre
ces insectes attirés sera défini dans :La Iptte intégré soit en les noyant dans

sont triis interessants pour l'agric lture car permettent de lutter contre certains
.
insectes difficiles/atteindre (CO~~I
leg borers) en pénétrant et se diffusant dans
les tissus du vegetal. Ce sont le D méthoate, l'Endothion, le Phosdrine, le
vamidothion (Cd
J
Les organo phosphorés de
ynthèses sont très toxiquabien que n'étant
pas très rémanents et ont une actio
de choc sur les insectes.
Viennent ensuite les carb rpates, insecticides organiques de synthèse
dérivés de l'acide carbamique qui a ssi, a une action de choc. On les utilise
contre les chenilles des lépidoptèr 3 . Les plus connus sont le Carbaryl et
l'arbocarb,
Tout dernièrement, des re hterches ont été mentipour améliorer l'action
des pyréthrines. C'est ainsi qu'il
été mis au point un certain nombre de pyré-
thrines de synthèse appelé pyréthri oides qui sont intéressants car systémiques
pour plusieurs espèces avec une act q)n de choc , pas rémanents (donc peuvent être
employés 2 à 3 jours avant la récol e) . On peut citer le décaméthrine (Décis),
cyperméthryne.
Quelque soit l'insecticide employé, ce dernier doit
- avoir relativement une wsistance d'action ;
- être stable ;
- être efficace vis-à-vis jles ennemis des cultures et sélectif en
épargnant l'homme, les P)lantes cultivées, les insectes utiles
w'
- être facile d'emploi ;
- ne pas laisser de résid 51 toxiques pour l'environnement.
2) Matériel de traiteme 1.--
Il existe 4 types de maté i.els de traitements :
- les poudreuses
- les pulvérisateurs à pr ssion entretenue à dos
- les motopulvériseurs
- les diffuseurs à bas vo Wne d'eau (U.L.V.) qui sont actuellement à la
vogue car ne nécessit c,t pas des transports considérables d'eau comme
pour les autres pulvérisateurs (env:iL:ron 10 1 pour ULV contre 300 - 400 1 pour les
autres k+
1 J 3) Limites.des moyens c11.$miques
La plus part des insectic :i.<Ires employés constituent des poisons violents
pour les utilisateurs, les plantes 1::raitées, les animaux (insectes, oiseaux et
mamK)ifères dont l'homme) . Il va de s
P
0 . i.t donc des précautions sérieuses soient prises
à tous les niveaux pour éviter les (Iiangers que ces insecticides (matière active,

45
de l'eau, soit en prévoyant un diffuseur d'insecticides afin de les tuer des
qu'ils s'approchent de la source lumineuse,...
2 - le chimiotropisme
Il s'agit généralement de fsubstance dont le goût ou l'odeur attire ou
répugne des insectes.
Dans le premier cas, on utilise les attractifs chimiostérilisants en
association avec des insecticides dans des t;echniques de captures ou de confusion
pour détruire les insectes.
* Dans le second cas, on peut utiliser les répulsifs pour le contrôle et
l'extansion des insectes en les écartant des zones de cultures
3 - l'émission de son
Il s'agit d'emettre des sons qui attirent les insectes (sons qui
imitent ceux de la même espèce),ou qui font fuir les insectes quand ils imitent
ceux d'espèces prédatricees.
4- Zhtv owo-
- Remarques sur les inappétants
-
-
L'analyse du comportement alimentajre a mis en évidence la complexité?
des stimilt/ sensoriels qui entrent en jeu et on a révélé l'intervention de facteurs
phqgostimulants qui conditionnent la mastication et la d,gglutition (J., APPERT,
1976 cité par V.E. COLY, 1982).
Actuellement,
on est en mesure d'ékaborer des substances inappétantes
ou "anti-feeding" qui bloquent les réflexes de mastication et de dégluti'tions. Les
produits épandus sur le végétal à protéger pourraient théoriquement prévenir les
dégâts des espèces phytophages dont on redoule les attaques.
Cependant,
cette méthode qui a une valeur théorique incontestable, est
très peu citée dans la littérature scientifique et son utilisation dans la pratique
n'est pas encore répandue.
G/ PROCEDES BIOLOGIQUESDE LUTTE CONTRE$ LES RlyVAGEURS
-7
Le contrôle biologique & "l'utilisation et la manipulation d'ennemis
naturels dans le but de créer une réduction de la densité moyenne d'une espèce
considérée comme ravageur des cultures"(DEBACIH, 1964 ; VAN DER BOSH et MESSENGER,
1973, cités par COLY, 1982).
Au cours de ces dernières années, la définition s'est élargie et comprend
un certain nombre de procedés telle'l'utilisation
d'hormones.
Ce qu'il faut surtout retenir c'est' que, quelque soit l'agent biologique
utilisé pour lutter contre les ravageurs, les principes de bases doivent Wre une
connaissance aussi précise que possible de :
- la biologie du ravageur à combattre et de son milieu naturel ;
- la valeur économique des dégâts de ce ravageur en liaison avec la dynamique de
ses populations ;
- la dynamique des populations de l'ensemble des ravageurs de la culture pour
apprécier l'opportunité de l'introduction de l'agent biologique par rapport aux
autres méthodes de lutte qui doivent concourrir à la nrotactinn de 12 n-T1+>r-n

- l a b i o l o g i e de 3 ’ aqent hioloq:.qur~~ 1 ui i:aiaac (21 :;C~I~ i:ltfir,$t lxdtiipc ;
- 3e mnd&$production de !. ’ acjent. hi olorriqur~ .-l:in .ii p8ivoir disp0st?r à tout moment
du matériel biol.ogiquc indl spcnsai~lc: 2 1 ' tqxphri mc‘nt .:,t i !.!n ;
- reaction des agents bioloyiqutas utilisic vis-a-vis du milieu (nouveau) dans
lequel ils sont libéres où des faciteurs divers peuvent contrecarrer leur action ;
les ennemis naturels autochtones t!t les traitements chimiques de routine étant les
deux primordiaux.
1 - Moyens microbiologiques pal' agents pathogènes
A
Les insectes sont parasitC!s dans la nature par plus de 1200 espèces réparties
dans les groupes des champignons, batteries, Rickettsis, virus et protozoaires.
Quand les conditions écologiques l.eur sont favorables, ces microorganismes peuvent
provoquer des épidémies extrêmemerit meurtrieres chez Les populations d'insectes.
Ces micro organismes entomapathogènes,
du fait de leur variété systématique,
ont des propriétés pgthologiques et épizootiologiques diverses et présentent des
modes d'action assez différents d'un groupe à l'autre. Leur application reste encore
limitée bien que les perspectives auvertes soient grandes.
2 - les entomophages
Une dépendance (presque urilatérale) marquée de l'usage des pesticides dans
la lutte contre les parasites, a EU lieu pendant une brève période (tout de suite)
après la 2è guerre mondiale, au ccurs de laquelle ces produits ont donné des exemples
de lutte exceptionnels. Cette lutte a été controversée à cause des limites soulignées
en son encontre. Ainsi la rechercI-e d'autres moyens s'est faite vitalement sentir,
l'emploi des entomophages en fut cin.
Les entomophages résident OIU pénétrent périodiquement dans l'agrcwsystème
et ont pour rôle de réduire le niveau de prolifération des nuisibles des cultures.
Les différentes tactiques d,e manipulation du contrôle biologique sont :
3%
a) la préservation des populaticns d'espèces entomophages par aménagement du
milieu ;
b) augmentation du nombre d‘ennemis naturels par production en masse et colonisa-
tion périodique et accroissement de leur efficacité par amélioration génétique ;
c) la méthode classique qui Consi:ste 5 la dPcouverte, à l'importation, acclima-
tisation et la colonisation d'ennemis naturels exotiques qui agissent contre des
ravageurs d'origine étrangère.
-, ,.,i
.li.. ,_ ,j '-, .r ._-
,‘sw"'
Bien entendu, l'efficacité d'un entomophage dépendra de :
- la bonne connaissance de sa reproduction et aussi des conditions de son
__ ..I
élevage qui doivent &tre à la portée du chercheur ;
- Sa réaction vis-à-vis du milieu d'introduction ;
- sa capacité de recherche, de découverte de l'hôte et ses facultés
d'attaque ;
- sa capacité ou son potent&el reproducteur et sa fécondité qui doivent être
élevés ;

47
- ses possibilités de développement larvaire ;
- sa longévité.
Des travaux de RISBEC (1938 à 1950) sur les entomophages des ravageurs du
niébé, on peut extraire une liste des principaux entomophages des principales espèces
nuisibles du niébé, ce qu'illustre le tableau suivant.
Tableau 8 - principaux entomophages des principales espèces nuisibles
du niébé au Sénegal.
Iv- s j
Noms d'espèces '

i Famille
i Ordre
'
--'~'T'-"'"--"--'-------------------~-------------------~--------------------------------~

_
zsacta moloneyi DRC
'Enplectrus laphygmae Ferr
:
:
jEulophydae
:
:%%%)rnus thestor nixon i
:Proctotrypidae :
:SturmLa inconspicuella Bot
:Tachinidae
:Hymenoptère
:Distichus gagatinus
:Carabidae
:Coléoptère
t
:
IParagus longiventris LW
r
Aphis wa@ivora
Koch
-.---
:paragus
:
borbonicus Macq
y*Syrphidae
:
:Xanthogrtunma aegyptica wiqld
-
:Diptère
i
Maruca testulalis Gey
:Parachremylus sp
-
:
H
:Bracon
-zIrAi-
Kirwatricki Wi:
:Braconidae
-
:
:Bracon risbeci DE Saeger !
:
Y
:Chenolus curtimaculata Cam/
:
:
M
:Pleurotropis amanrocoela bat
:
:
Entedon aoiomidis Ferr
I
:Eulophidae
E
:
L
~~--

__
:Tetrasticus s p -
Piezatrachelus varium
:EUDelmE!~la
:
:
L

-~-~~--

elonaata
----->-
RISBEC\\
Wagner
:Bruchoccida vuilleti CRWF\\
Eupelwidae
:
C)
:Eupelmus apiomidis EtIS;BEC :
:
:
P
:Bruchobius laticep-ii-
:Pteromilidae :
:Eurytonia apionidis RISBEC ;
:Eurytomidae
:
T
- --~
:Aprobosca, sp
:Trichogrammidae:
:
E
:
Spdoptèra littoralis
:Habrobracon hebertor Say
:Braconidae
:
R
:
:
:
E
.
$.
.
:
:
:
:
:
:
:
Au Sénégal, nous sommes encore très loin d'utiliser toutes les possibilités
offertes par les entomophages. On est qu'au déljut et seul le trichogramme a été
utilisé (à notre connaissance) et sur des cultqres de coton. Néanmoins, les travaux
menés dans ce domaine permettront à l'avenir de dégaper une stratégie de lutte contre
les ennemis de la culture du niébé.
H- LA LUTTE AUTOCIDE OU LA LUTTE GENETI#QUE
Le principe de la lutte autocide est basé sur l'utilisation de l'insecte
i
à combattre comme agent (facteur) de sa propre destruction. Ce facteur, employé

-* ”
l.lni for:ncment et constamment, même à ,un degr6 relativement i-las, peut entrainer une
reduction considérable sinon complFte de Id population.
Cette lutte autocide consiste i? :
*- des lachers de mâles stériles par irradiation (au rayon gamma) ;
- l'utilisation de produits chimjgues pour induire la stérilité dans une popula-
tion naturelle ;
- des lachers d'adultes infectés par des agents pathogèks dont le but est de
détruire les descendances par tran:;mission directe ou par contamination du milieu ;
- un développement et des lacher:; de lignées d'insectes portant des caractères
génétiques déficients ou léthaux.
L'exécution pratique de zes lachers est basée sur des calculs théoriques
établis par KNIPLING, calculs que Le tableau ( de la diminution théorique de la
population lorsque des mâles stériles sont ajoutés en nombre constant à une popu-
lation naturelle, cité par NDOYE, 1982) suivant reproduit :
Population natu- '
' Taux des mâles
'Pourcentage des fe-'
.
relle de femelles '
Mâles stériles
:Population de fe-
jstériles ,par mâles 'melles accouplées
vierges
:
lachés
fertiles
:
:melles fertiles
:
:
:aux mâles stériles :
obtenues
:
:
:
-=----_---_________-___________________
_______I____________---------------------------------------
:
:
1 .OOO.OOO
2 ,ooo..ooo
66‘7 %
:
333.333
:
:
:
333.333
:
2.000.000
:
:
85,7
:
%
47.619
:
:
:
47.619
:
2.ooo.ccm
:
97,7 %
:
1.107
:
:
:
1.107
:
2.000.000
:
99,95 %
'Moins de 1 =
1
:
:
:
1
L'application de telles méthodes pose un certain nombre de préalàbB%
_
qui sont entre autres :
- l'élevage de l'insecte doit êixe facile, réalisable industriellement et à un
prix bah;
- la stérilisation doit laisser aux mâles leur potentiel d'accouplement normal
et d'0tre acceptés par les ferialles ;
- la stérilisation des deux sexes si le diformisme sexuel n'est pas évident ;
N
- l'accouplement unique de la femelle est souhaitable ;
> yT-, -_c
,.
,.'X .;7-*<T1-, '..W -.;w u- %se.~. i .sw.
7“
.,> ;*v~.'~ .
. . :Y-
- la population naturelle de 1':insecte doit être assez faible ;
- pouvoir déterminer le nombre de m&Les lachés réellement actifs par rapport
._
aux'm8léS de'-W'popülation n&$urelle ;
- la protection des terroirs de lutte autocide contre une réinfestation facile.
La lutte autocide est
méthode séduisante surtout eu égard des
calculs théoriques de la
des populations de femelles fertiles. Cependant
ces limites
au second plan. En effet elle demande des
moyens importants de recherche en1 ecophysiologie et biologie. Par ailleurs il y a
la possibilité pour une espèce d',knduire la parthénogénèse thélitoque.

Néanmoins,
beaucoup d'espoirs sont fondés SUT elle et des perspectives
nouvelles s'ouvrent quant à l'application de l'énergie atomique en entomologie.
Les élêments d'une stratégie globale de lutte intégrée fourniront au
paysan, dans les meilleur% conditions possjbles, une approche scientifique, cohé-
rente et sûre pour traiter les problèmes des parasites. Ces éléments devraient être
solides et modérés du point de vue ecologique,
sociologique et économique. Sur ce,
l'élément chimique continue encore à. être grépondérant bien que ces effets nefastes
I
sur l'écologie soient indéniables ; les nouvelles méthodes ouvrent de nouvelles
perspectives à la lutte intégrée, et il faudrait les intégrer progressivement et
harmonieusement à l'acquis. Sous sa forme i@éale, la lutte intégrée doit dire au
paysan ce à quoi il doit s'attandft. Elle doit donner au paysan tous les moyens
pour empêcher les problèmes des parasites de surgir. Quand le problème se présente,
elle permet au paysan de voir pourquoi il s$ présente a:Ein qu'il puisse être évité
dans l'avenir. Elle lui permet de cultiver et de stocker la culture avec un minimum
de pollution pour l'environnement et de perturbation, tout en fournissant un bon
rapport pour les efforts et l'argent qu'il a investis.

50
-CI, LES APPLICATIONS PRATIQUES.
P - - w . -
- - - -
Faute dc' recherches poussées et suffisament fiables sur les nouvelles métho-
des dc lutte
cow&re les ravageurs, La protection au niébé au Sénégal fera encore
appei, et pour longtemps, a la protect: zn chimique bien que les procédés culturaux
préconises permettent de réduire le ni1 sau du parasitisme. La pxésente stratégie glo-
bale peut être avancee :
Al AU MOMENT DE LA PRODUCTIOI
1. Précautions à p$W.re lors de la 1 5éparation du champ.
- Préparation du sol selon lt 5. pratiques locales recommandées ;
- Contrôle de la qualité des yaines avec test de germination avant semis
(ne pas semer des graines bl uchées qui favorisent entre autre le développe-
ment des champignons) ;
- Maintenir les jachères pro] tes et détruire la végétation adventice pouvant
heberger les ravageurs ;
- Etablir une rotation permal 3:nte des cultures ;
- Fumer le champ afin de don] j!r de vigueur à la plante pour mieux résister
aux attaques des ravageurs !6,10.20 à raison de 150kgfha pour Bambey) e
2. Protection des semis.
a) Enrobage des semences au :
- Thioral à raison de 250g p gr 100 kg de semences ;
- ou du Granox (10% de
:- -I- 10% captofol + 10% de carbofuran) à raison
de 200g pour 100 kg
- ou le mélange
(25%). Dieldrine (25%) à 3OOg/lOOkg.
L'enrobage des
pour la protection de ces dernières
contre les agents pathogènes et les insectes du sol.
b) Date de semis
Le semis précoce pour les variiétés hatives, permet la coincidence phénologi-
que entre la période de pullulation du nuisible et celle vulnérable du niébé. Si le
,L*~..nrri,~~m?qm~-i~~ ". ..rauuP '-
4w.c
régime des pluY& le p$f&r, rf's'~ya~~‘"'~oUhàf~a~ll~.'~~'"èc~~~~
la date de semrs de ces
variétés de 30 jours après la première pluie, dans les zones de forte pullulation.
_-
3. Au moment de'la vég&tat6n.
- Lutte contre les mauvaises herbes pour éliminer les refuges et les concu-
rentes hydrique et minérale.

5 1
- Protection contre les cheni.lles des feuilles (Amsacta moloneyi DRC, Spodop-
tera littoralis,.,.)
si l'on constate des dég3ts (6 la discrétion de l'encadrement).
A ce titre, on peut utiliser du Thymul 35 (endosulfan) à raison de 2,51/ha soit 500 à
9OOg de m.afha, ou mieux du Decis (pour une meilleure production de fanes) à raison de
15g de m.a.fha.
L'utilisation de variétés résistances aux attaques des ravageurs permet
d'éviter, sinon de limiter les dégâts. A ce sujet, la varieté 58-185 en raison de la
présence de poils sur les faces des feuilles 7 semblerait inhospitalière aux larves
a 'Amsacta.
4. Protection de la floraison et de la fruc+fication.
- Protection dès la première semaine qui suit le début de floraison, contre
les thrips, Amsacta, 5podoptera. Maruca,... qui provoquent 'des dégâts importants (le
traitment des organes végétatifs est valable), Ensuite un deuxième traitement est neces-
saire (si avec du Decis) une semaine après et un troisième :
à la demande.
Finalement deux, trois et même quatre traitements seuvent Btre nécessaires
pour une meilleure protection du niébé et ce en fonction du degré du parasitisme (dans
les essais conduits, deux traitements ont généralement suffi- pour contrôler les popu-
lations des ravageurs).
- Récolter aussitôt les gousses à maturité et effectuer un léger séchage.
Eviter les récoltes tardives car les bruches constituent un danger capital à cette pério-
de du cycle. La lutte (prévention) contre l'attaque des bruches est une garantie pour
l'obtention d'une récolte saine et pour la préservation de cette récolte au cours du
stockage.
B/ OBTENTION D'UNE RECOLTE SAINE.
Elle nécessite une combinaison des diffgrentes méthodes de lutte, surtout
les procédés culturaux, génétiques et chimiques. Cet aspect du problème a été largement
étudié plus haut,
C/ PRESERVATION DE LA RECOLTE AU COURS DU STOCKAGE.
DU fait du caractère uni-intensif de l'agriculture sénégalaise, le pays pro-
duit à peine une quantité de graines ltii permettant de subvenir aux besoins vitaux. Bien
que des systèmes améliorés de stockage aient été mis au point, les petitsTL;producteurs
continuent à adopter les vieux systèmes traditionniel$ - (qui ne sont pas d'ailleurs tota-
lement proscrits) de stockage Ganaris . sacs en peau, bonbonnes,...) et ce pour des xai-
sons &onomiques.

on repulsive ou curative
,
Par ailleurs l'usage des cen3:ces
incorporées aux graines et de la fumée est
assez courante et repandue et présente !les avantaqes sui.vants :
- Une bonne conservation f
- Une disponibilité dti matériaux
- La modicité des frais de construction ;
- La rapidité de confection ;
- Une capacite de stockage rslisonnahle pour une famille (2 à St)
Cependant les inconvénients suivants sont relevés :
- risque d'incendie
- fragilite (viabilité 2 ans,[du grenier,
Amélioration.
L'amélioration visera essentiellement à augmenter la contenance et surtout
à atténuer les risques d'incendie et la résistance du grenier. A ce titre, il est pré-
conisé d'enduire sur l'intérieur du grenier, un mélange de banco et de bouse de vache, ou
mieux de plâtre.
2. Mesures préventives.
a) Choix du magasin de stockage : modèles proposés par le C.N.R.A.
-. -
+ Silo carreras
Silo en ciment qui permet de [stocker en vrac des graines pour des quantités
variant 3 à 12t. Le remplissage se fait par le haut et le vidange par le bas. Les trai-
tements se font au moment du stockage par couches de 10cm. Ils présentent l'avantage
de donner une bonne ,conservation, une vi.abilitP de 10 ans et le problème des rongeurs
ne gepose pas. Par contre son coût est i-levé (ciment ou matériaux de constructions on-
,
<._ )., .L n --. _
. ..m-
nereux) et il se pose des difficultés riZelles d'ensilage et d'utilisation des graines
et des condensations d'eau liées a la ,respiration des graines dans un lieu hermétique.
/
L'amélioration à apporter sera de recouvrir le silo d'un tait amovible en
+ Silo magasin
Construit en 1976, le silo m gasin est conçu uniquement pour le stockage en
vrac des graines. Il est plus récent (JUS le précédent et tend à le remplacer, Il est fait
en ciment et recouvert d'une toiture en tôle ondulée. Il peut être individuel ou compar&,
. '
. .

53
La désinfiction se fait comme pour le premier au moment de l'ensilage par couches
successives.
11 présente l'avantage de donner :
- Une bonne conservation
- l'ensilage et l'utilisation (des graines de différents types) faciles
- - Une viabiliti3 dépassant 10 ans,
Cependant le coût est très élevé.
b) Nettoyage du magasin.
Il faut un nettoyage complet : Enlever surtout les résidus de récolte de la
campagne précédente, bouctir tous les trous et fissures avec du pldtre i prévoir des
trous d'aération à grillage à mailles fines ; rendre propre tout au &u,&du lieu du
stockage.
c) Traitement des magasins et Silos.
.--
-: Magasins des semences '= Propoxur (P.C. : Baygon/2g de m.a./200cc/m2.
- Magasins de denrées
= Bromophos (P.C. : Nexion 36) : : lg de m.a/20Occ/m2
- Traitement des sacheries et apparei+s de manutention :
+ Trempage Bromophos (nexion) : 5g de m,a/l/2sacs
Trempage Propoxur (Baygon) 1Og de-'m,af1/2 sacs.
3. Mesures curatives.
a) Ensilage hermétique
D'exellents résultats sont'obtenus en stockat le niébé dans les fûts métalli-
ques de 200 litres (ou de fiteries) hermétiquement fermés, A l'intérieur de ce matériel,
il se dégage du gaz carbonique provenant de la respiration des graines, Ce gaz carboni-
est incompatible avec la vie des insectes qui aont tués de fait faute d'oxygène. Ce
procédé d'autodésinfection a fait déjà ses prewes pour de nombreuses denrées. Cependant
on veillera à ce que le grain soit suffisament sec, car la température de stockage
pourrait s'élever et entrainer l'inflammation des graines, la conservation de fait
compromise.
b) Fumigation et emballage hermétique.
La fumiga%ion des denrées permet de détruire les insectes préexistants au
moment du stockage alors qu'un emballage hermétique constitue une barfière physique à
une pénétration ultérieure de ce5‘inse&ëS. L'ex&ioi simultané de ces deux procédés
permet une bonne protection du niébé. A ce sujet, pour la fumigation: le tétrachlorure
de carbone à la dose de 3OOg/m3 (soit 18g pour 1 sac 6okg) est recommandé pour le sto-
ckage du niébé.

54
(‘/ ii~~r:f.;(““’ L 1 CJ i DK.: RWOMMANDES POUR
". -._-..- -- .---_ " . ..- -.- _-_
STOCKAGE Dil NIEiE AIl SENEGAL.
----.~1--~-
- I3.y r_liy(r”\\i‘l 6

I in. :I , ) ou Nexion 2.
(p.c) : 1 oq de 111 ( a/t
- '1'0tr;lclrl~ure de carbone (m
I ou Z'rcgocide R (p,c) : GOOg de m,a./t
- Hromurc ?E' méthyle
1 w/t
-. Actellic (p.c) Pyrimiphos -
?thyl m-a)
5OOg du p.c/t
- Decaméthrine
500g du p.c/t
Danfin
5OOg'de p.c/t
III. CONCLUSION.
.-
La lutte résolue contre les r#
ageurs du niébé ne nécessite pas toujours et
obligatoirement le recours aux pesticidl
même si ces derniers sont actuellement prépon-
dérants.
Il s'agit surtout d'une lutte
Ii tient compte de tous les facteurs écologiques
et biologiques, de la nature des différc
:s moyens dont on dispose parmi lesquels les
moyens chimiques sont, les plus détermin;
zs e& égard à leur persistance d'action et effi-
ad-tk*
cacité. Il s'agit 4
' de la combinais
harmonieuse, judicieuse et rationnelle de ces
@@P
différents moyens.

55
PITRE V : TFWAIL EFFECTUE DUPM LE STAGE,
‘Le trav,+il mctnrj dur7nt l e s t a g e va d u s u i v i dos e:,rais au CîikX et en milieu
p3ySiilT! et des piz:;ies l~.~mineux, 3 l’inventaire, ?l l’~3~dc~ biolo~~ique~ et à la dyna-
mique dc‘s ,-:j~~11itior,$; dtinsectes rencontr.?s a11 S4négsl p o u r .jvoir 1’4ventaj 1 l e
Eu *Ggarc! à 1’ importw.ce nouvelle qu: est accordée à la culture du nisbé,
un certain nomk-e d’e-sais conduits par le service d’entomologie sont allés sur-
tout dans le sEns :
-de l’otude de la procédure d’échantillonnage des pr incipaux ravageurs du
niébé ;
-QV trouver un traitement minimum produisant un rendement optimum pour
différents cultivars dont les plus performants seront choisis ;
-de trouver des varkétés résistantes (ou tolérantes) à l’attaque de
ravageurs ;
-la protection du niébé en culture intensive ;
-1’6tude de l’incidence de l’entomofaune nuisible sur le sbdding floral ;
-l’impact du parasitisme entomologique pour 1.a culture associée de mil et
du niébé,
Ces essais sont soit implantés conjointement au CNRA de Rambey et en
mi lieu paysan, soit implantés uniquement au CNEA,
Ceu h implantes en milieu paysan rentrent dans le cadre de la collaboration
i(?c herc he- ‘evelo\\pement et sont conduits en commun par les services d’entomologie
,, ,<’ , I II .?I ion de la recherche du C’TKA et la S03EVH (socistj de développement
L‘:c v u !lyarisati.on agricole oui a ses activités limitéos dans 1~. bassin ara-
__ _ -_..
c!îi$ier),..La .30Uw
~-hp@h;Wp~tUC7J3W~
~-.ervil.d:-s db recherche du CNR;\\ de 3amhey. :Y’<-: L !3:lurr:u:,i le choix des paysans à
~:,~-ari: PJ-’ reljve de la 30XVA, et. 1’ lr<iiH/Y i,LA
?udnt 2 lui met à la disposition du
\\.a-’ ‘>a!, ‘:.$T’ j’ inLerm&diaire d e 1; 910,. ,k, 1: 8; fac+,PUI’S de prciiuction variables
a ’ <‘.Z,j,L>,, A:~;, nn,p-a i s , pcsstici,,ctL;),

A. :3ci r
En culture traditiormell’e,,
les c&rXdl~:~ sont souvent aC;sociées au niébé
Côt or! s a i t qw l a c u l t u r e d u ni4$, da~:s e: =oEGitions,
:!:;III iTl?ins erlcio;l!:nacj&
2). Lt essai comprend deux dates de semis (2.S.)
Le :nll (souna 3) e s t semé i 1 ni s u r des liqrs

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58

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ii rec s,)rt d e c e Lab!eau q u e l e s l o t s ib:=us des p2rcclles trait:Ses$ont
.I, I , : !; .3 : . . . rliru :; ‘S au d:;part mais cfu’en 3 5 4 miis les dé#ts sont +néraliq.is et
S! T-,-i :I.J~II~ l., 1 ‘Jb du lot dans tous les cds.
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xtait pj.us importante
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s des f0ts .~.~ec &panria;e g!‘AcCellic.
ut visé au départ est atteint dans la mesure OC!
<..C<)!,
1L’. I .~ ! i: :. ;i.sitt. s ';!J ’ au tnomer
aes ricoltes&aprbs la rhcolte, les paysans ont
CU ni:Sbé wrtout dans les zones Pâtar, ThilmaClia.
C!V ï attâ+~~o d ’ i n s e c t e s e n t r e lps parc? Ile
tt
Ic- surplus de grains de niébé de
:‘cxcPliente qualitX p o u r l e b é t a i l , L’intérdt
3 ns.ive.. du ~&&.&.e~&~~8-dijroo~~--
. -- .

63
111 - iYS!ji\\I D'UTILISATION DE VARIETES RESISTAPTES
L'emploi des pesticides pose une certaine connaissance des techniques de la
part de l'agriculteur et aussi des moyens financiers pour l'obtention du matériel et
du produit de traitement. Il est admis par ailleurs que l'emploi à grande échelle et
d'une manière inconsidérée de pesticides perturbe l'écosystème et présente de ce
fait de graves dangers pour l'environnement êcologique.
Aussi, la mise au point de méthode de lutte, ne présentant autant que faire
se peut - aucun risque pour toutes les composantes de la b'iosphère et compte tenu,
par ailleurs des impératifs économiques sociaux, garde en voie de nos jours une.
importance toute actuelle. Ainsi nous nous sommes tournés vers la méthode génétique.
L'essai consiste à comparer le comportement d'une variété locale (58-57) à une
variété introduite (la l$! X 32 36.1.1.), vis-à-vis des ravageurs du niébé.
B- Matériel et méthode
Les deux variétés sont semées le 12/7/82, chacune dans une parcelle de
1000 m2 avec des écartements de 50 x 45 cm. Les points d'essai sont le CNRA,
Mbampana (Tivaouane), Keur Mafari (Mbacké). Les façons culturales ordinaires I)C sont
faitecomme d'abitude et aucun traitement ne s'e@fait sur aucune des parcelles,,
C - Résultats
Ils ne sont pas encore disponibles et aucun essai de ce genre n'a été mené
au paravant. Néanmoins nous avions souligné l'éventuelle resistance d'une autre
variété, la 58-185 qu'il faudrait certainement tester d'autant qu'elle s'est monqrée
résistante à la sécheresse cette année.
IV - ESSAI MINIMUM TRAITEMENT INSECTICIDE
A- But
C'est un essai cooperatif internationale conduit dans le cadre de la colla-
boration du service d'entomologie du CNRA et le SAFGRAD (Semi-Arid Food Grain
Research and developpement Project ou Projet de Recherche pour le Développement des
. ..-.-. ..
_, .- ._.,^ ,_ _..._ _.,,,- -. 1-_-.-- __ .__
cultures vivri'gres en zones semi-arides) qui vise la protection minimale de plusieurs
cultivars de niébé. Il s'agit de déterminer $ partir de nombreux essais en station,
laquelle des 10 variétés étudiées (dont 2 locales : 58-57,
est plus perfor-
mante et la proposer à la vulgarisation.

1: - i?atériel eé mathode
!: 1 cs?, tir! bloc raridomis?? dct L
)arc!:l.l~:s !;l<meritaires (4,s m x 5 m) réparties
er! 4 répétitions dont le semis (x2/(
32) s'est fait & '75 cm entre les lignes et 20 cm
sur la ligne.
L'essai implant;; au CNRA de
nbey permet un suivi régulier des populations
des ravageurs à partir des observatj
5 et prélèvements opérés tous les 3 jours dès
la formation des pièces reproductric
. A ce sujet, entre le 12/08/82 et le
11/09/82, il a kté opéré 10 prélèver
ts de pédoncules floraux et 10 prélèvements de
fleurs (10 organes/parcelle.prélèver
t) et 10 dénombrements des pièces reproductrices.
Un premier traitement a eu lieu le :
38.82 et un second le 20,'08/82. L'objectif est
de contrôler les populations de Marr
> des Thrips et des punaises suceuses des
gousses.
c- Résultats agronomiques
Les deux tableaux (résultat:
zc campagnes 1979-80 et X980-81) qui suivent
nous permettent d'entrevoir 3e nive:
ges attaques et de comparer ces rendements
obtenus pour les deux années pour lt
ciifférents cultivars.
En comparant ces deux table:
, on constate que l'année 80-81 a été plus
favorable à une bonne production bif
que le parasitisme soit plus élevé. Cette
amélioration de la productivité des
Ltivars est surtout liée aux bonnes conditions
pluviométriques durant cette dernièl
snnée. L'augmefitation des rendements pour
certaines variétés est très importar
et il serait intéressant de savoir quel est l a
limite de cette augmentation dans df
conditions ($i&TU%k!qunb fp
Parla
variété locale, la 58-57 l'augmentai
1 de 647 kg par rapport a l'année précédente
est significative.
Par contre il y a eu une dir
Ition de rendement chez certaines var'<tés:
d X 323ô-l~q423 kg)lla TV X 3236-2
,“-294 kg,ER7(53 kg) T@J 150$16,7 k;).
L'essentiel était surtout qt
3armi les cultivars introduits, quelçues uns
arrivent à s'adapter aux conditions
noclimatiques du Sénégal et soient par la suite
. . :- -;:;
. :- ckE&j&% -zwsqp'~~
$3s-as-d- _ rraw, --
très pr'ocluct‘ifs (mièux que ~kti""l8cat
et les résultats obtenus
sont récon-
fortants. Il restera néanmoins à faj
accepter aux populations locales ces variétés
.
.--
qui
ont comme inconvénient
.tajeur
produike des ..graines".~trèS“P'ét~tëS ,"
'
.-.
1

m.
-...-_ -
--T--‘--
-.
i
;
Tableau no13 : Résultats globaux des principales observations sur l'essai minimu$r;insecticide durant la C.A. 79-80).
Populations de Thrips
V A R I E T E S
Maruca dans
(Cultivars)
les fleurs
VITA - 4

Fableau no14 : Résultats globaux des principales observqtions durant la C.A. 80-81 sur l'essai minimum insecticide
i-
Populations Thrips
% de fleurs infestées par
% de gousses infectées par
1.
Maruca
Maruca
l
I
Pédoncule
Fleurs
Fleurs
I
I
I
49@ JAS
49O JAS
55O JAS 62O JAS
50' JAS
' 55O JAS
60° JAS
50' JAS !
55O JAS / 60° JAS
/Fleurs
---.
I
I
I
I
I
t
I
I
VITA - 4
1 0,O
/
-
1
15,5
/
832
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5,72 ;
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I
1
;

-
j
2,78
j
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I
I
I
I
I
I
I
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-
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/
5,7
T
l
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I
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I
l
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1
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1
T
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1
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I
4.6
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I
I
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I

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695
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T 5,32
7,44
4,32
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0,95
I
I
I
5,87
1250
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I
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/
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I
997
I
6,03
I
1,lO
1
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1
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3,35 ) 1133,3
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/
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1
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1
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T
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-
/
!
030
i
1,43
1238,89
I
TVX 3236-1-l
I 092
10,o
15,0
!
7,2
: 4,77 ; 1,30 1 0,15 1 090 1 0,o ii 0,53 1311,ll
I
I
I
TVX 3236-l-î
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030
23,l
590
T 090 II 5,20
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o,o
1
0,29
1,69
1
1255,50
LOCALE (ES-57)
0,O
14,2
1
9,4
T
I
090
090
0,o
*

0,o
j
1202,22
I
MOYENNE
'
0,08
4,67
11,25
7,75
T
- 1,68
3,80
1,44
I
I
1,92
I
0,52
I
2,ll
1147,32
,

or,
V. ET:JDE DE LA PROCEJlURE D'ECHANTILLONNAGE DES PRINCIPAUX RAVAGEURS DU NIEBE.
--
,-
A/ BUT.
Pour entreprendre toute lutte contre les ravageurs, il est nécessaire Qie con-
naître - abstraction faite des autres facteurs - leur abondance saisonniere et leur
cycle biologique pour formuler des stratégies de la défense des cultures pour les pro-
grammes futurb . L'objectif sera donc de faire l'inventaire des principaux ravageurs
du niébé et d'étudier leur abondance saisonnière. Il s'agit surtout des thrips, &e
Maruca et des punaises suceuses de gousses.
B/ MATERIEL ET METHODE.
Implanter 3 parcelles de 25m x 25m chacune au CNRA, semées (le 12/07/1$32)
à lm entre les lignes (26 lignes/parcelles) et 20cm sur la ligne. Les façons culturales
sont les mêmes dans les 3 parcelles.
1. Thrips.
Faire environ 8 prélèvements de 2 & 4s boutons floraux pour S/plants
sussessifs (un site de lm) de 5 sites déterminés (= 25 plants donc 50 boutons floraux
par prélèvement). Le prélèvement débute avec le début de16 fcrmation des boutons ftoraux
et a lieu tous les 3 jours (11/8/1982).
Des mêmes pieds 011 ont été prélevés les boutons floraux, faire autant gour
les fleurs.
Les organes prélevés sont conservés dans des fioles contenant de l'al&ol
r,,\\\\&bTylcuy
h &~.r~ubua.urL ,& w.4wb Or ~-d~&+
I 4 L~A%
à 306. &In procède 'ensuite au comptage
des thrips au 2: inoculaire es fleurs se fait
-w-d
sur les mêmes pieds afin de faire une relation entre la population des insectes ert le
développement de la plante. Aucun traitement n'est fait,
2. Maruca.
+"
Sur la parcelle d'échantillonnage de Maruca, il sera fait un traitement:au
35@ jour après semis avec 200 à 25Og de m.a de monocrotophos (P.C. Nuvacron) afin,
de--1nttericonke les thrips de fleurs:- Dans cette parcelle, zul le prélèvement de:;
fleurs se fait dès l'apparition de ces dernières (20/8/82) et porte sur 4 sites de 5
plantes chacun. De chaque plante, 5 fleurs sont prélèvées et conservées dans de Ilalcool
à 30'et observées au laboratoire. Comme pour les thrips, le prélèvement a lieu chaque
*s
3 joes et param$lement il s& “p~~~~““~~~~~~~n~~es ~~~+&f$%l&
~ w -w .);
::jg+in.+
.:
sur lesquelles le prélèvement a été fai-
.
3. Punaises suceuses des gousses:
Une protection des plantes est faite le 10/8/82 et le 17/8f82 à l'aide @u
diicis à raison&OQ de m.a/ha (dès l'initiation florale et une semaine après).
i

67
L'échantillonnage a commenci
Ile 30/8/1982 (7 jours après le début de la flo-
raison),
s'est répété dans les 3 jours e't a porté sur 5 sites à partir desquels, à l'a<-
de d'un tissu déroulé et maintenu à 1' i.de de deux boutons sur les sites ; on effectue
le comptage des punaises tombées après qu'on ait secouer les plants, Il s'agira de com-
ter les adultes et les nymphes de Anop
Ilcnemis curvipes, Riptortus dentipes, Acanthomia,
punaises qui sont les'?>féod&s au niE ;-.
C/ RESULTATS DES OBSERVATIONS,
Ceux disponibles sont ceux c
1980-1981,pour cette année, les observations
sont encore en cours jusqu'au moment E
la rédaction de ce rapport.
TABLEAU No 15 : RESULTATS DE ;KXRVATIONS DE LA PROCEDURE D'ECHANTILLONNAGE
AU C.N.R.A.
1\\7 1980 - 1981.
1 --&m?xe de jours après semis
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! 46 ! 50
'54 ! 58 ! 62 ! 64 ! 66 ! 68 ! 72 ! 76 !
1 Populations i
!
!
. ..-.
!
!
1
!
!
!
!
!
!
1
1
!
I
!
!
!
!
! Populations
,Pédoncules~O,O iO,O
3,o ;1,0 !
!
!
!
!
!
!
1
!
1
!
1
1
..- -.
!
!
!
!
! de thrips
Fleurs
!
l
!
2,7 ;3,9 !13,3!
p6:
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I Populations des pucerons/fleurs ,
1
1,4 :3,9 ;13,2;
.
;w:
!
!
!
!
!
!
1
t
I
1
I
1
I
1
!% de gousses infestées/Maruca
;14,45;9,91;13,16
!
!
;15,11;
-_
!
!
!
!
!
:
:
:
:
!% de gousses infestées/punaises !
;",o ;1,42;2,64;
!
1
1
1
!
On constate à travers ce tabl au que l'attaque des thrips, des pucerons et
_
punaises, est progressive et que celle ae Maruca est plutôt regressive ou fluctuante.
On remarque surtout que l'att que de Maruca est constante et serait liée à la
présence d'une génération larvaire cor
!
aspondant à la période de floraison - f$uctifica- i
tion. Pour les punaises des gousses, 1 ur apparition est tardive sur les parcelles, ce
:
qui serait une bonne chose, car elles
dllulent sérieusement au ,moment de la récolte où
bon nombre de gousses sont déjà sèches

68
VT - I:‘I’LIiIF DE L'INCIDENCE DE L'ENTOMOFAUNE NIJISIBLE SUR LE SHEDDING FLORAL
. . ..- -_-_. .-I_-_
-
-
-
A - i3U’i’
- - -
La chutte des fleurs du nidbé avant nouaison est importante au Sénégal.
Il serait intéressant de déterminer les causes de cette chue qui peut être d':ordre
physiologique,
biotique (attaque des insectes), physique (par le vent etc...) car
la production des fleurs est unkteur déterminant de la productivité. Pour le
moment les recherches se penchent du côté entomologique pour voir si lesthrips ne
sont pas la cause principale de cette ch& des fleurs du niébé.
B- MATERIEL ET METHODE
L'essai comporte 4 parceller (30 x 29 cm) de 2 couples de deux variétigs
différentes (mougne, variété locale et ER 7, variété introduite provenant du
Nigéria). Les deux couples de parcelle (A et B) seront distants d'au moins 20 m
afin que le traitement appliqué sur B n'ait pas d'influente sur A non traité.
Toutes les parcelles, semées le 12/07/82 avec les mêmes écartements
(1 m x 0,40 m) ont reçu les mêmes façons culturales classiques.
Sur le couple Es, un traitement hebdomadaire a (Sté effectué à partir du
9/8/82 (date de début de la formation des boutons floraux). Le produit employé.est
le décis 3. la dose de 15 g de m.a./ha. Quatre traitements ont été faits.
L'observation porte :
1 - Comptage des organes reproducteurs
Du début à la fin de l'apparition des pièces reproductrice4 sur un site
fixe (il y en a 6) de 2 m de long, ce qui correspond à 5 @ants, on a procédé au
dénombremement des boutons floraux, fleurs épanouies, gousses nouées, gousses ayant
plus de 3 cm de long, fleurs tombées avant nouaison, fleurs nouées et tombées et
I
des gousses?a>%8. nouaison. Ce&nombrement se fait parallèlement aux prélèvemenqs de
fleurs ek,a lieu tous les 3 jours?* 1 débJt.é le 11/8/82 et terminé le 8/9/82. Il
s'est fait sur toutes les 4 parcelles.
2 .- Comptage des insectes
Sur d'autres sites de même type tirés au hasard et variables à chaque;
échantillonnage,
un prélèvement de 5 fleurs est opéré par plant et garde-..,dans
des fioles remplies d'alcool à 30". Le comptage des thrips se,fe?a au laboratoire
comme pour les précédents essais. Ces prélèvements ont éte%%/o8/82 au 8/9/1982.
c - RESULTATS DES OBSERVATIONS
. . 8 ,.,.
Cet.essai$tanL en&iébut d?expérimenta~once~,~l~~~~ésu~a~s~e:c~~~!
année pas encore dépouilles, il sera prématur& de donner un point exact la-dessus.
VII - CONCLUSION SUR LES-ESSAIS NIEBE.:
. .
. . -
. . . .
RENTABILITE COMPAREE DE LA CULTURE PURE'DE NIEBE ET DE LA CULTURE ,ASSOCIEE
MIL - NIEBE
Les essais menés durant la campagne agricole 1980 - 81, nous permettmt
de comparer les 2 façons culturales du niébé à travers le tableau suivant :
Les prix dr- référence sont les prix officiels, mil 50 f et niébé 43 F. NOUS nouq

cent ent vmnc;
réSUltatS des essais du CNm.
'Tableau nu 10 - comparaison (
é et d'une culture
----.
.---
NIEBE
PUR
N I E B E
Rendement
F. C.F.A.
---------------------
: en C.F.A.
production moindre,
attaques des ravageurs,
- Remarques
l'élevage de quelques ravageurs
ter- littoralis,
l'identification de nombreux insectes
Nous ne reviendrons pas sur la biologie
et la dynamique des insectes.
1) d'approfondir nos connaissances
ntérieures sur le problème entomologique ;
en particulier,
chimistes et biologistes.

CHAPITRE VI : IMPRESSXOl!S - SUGGEST IONS - CONCLUSION GENERALE,
1; IMPRESSIONS ET OBSERVATIONS SUR LES E$SSArS.
Concernant les prelèvements : (Minimum insecticide, procédure échantizlon-
nage, shedding floral) notre avis est qu'il est difficile de faire une relation jentre
le niveau d'attaque et l'importance des ravageurs dans la mesure oïi les échantililons
ne sont. pas représentatifs.
En effet, on peut constater une pullulation importa)nte
.sur le terrain alors que, des fioles d'alcool, on ne trouve que quelques rares thrips.
Ceci est dû EIU fait, que des que l'observateur touche un s& organe de la plante/,, les
insectes s'envolent et le prélkement qui se fait en prend une faible quantité. @us
pensons que l'installation de plateaux remplis d'eau à l'image des pièges 2 mouc$e$
devrait être faite.
Aussi les echantillons sont trGs disproportionnés dans la mesure oü da&
certaines fioles on trouve 2 pédoncules ou fleurs, dans d'autres 5, 6, 9 ou 10 et:
,
des fois rien. Ces échantillons étant d& hétérogènes, il serait donc diff&e d'$nterpre
I
ter objectivement le niveaud'attaque et le niveau de pullulation des insectes.
:
Pour ce qui est du dénombrement des arganes reproductifs (minimum inseqtici-
de, shedding floral, procédure d'échantillonnage), surtout pour les variétés rem@ntes,
les opérateurs causent plus de dégâts que n'en font les insectes. En effet les tqges
s'entrelacent et il est difficile de suivre dans de telles conditions, une tige wur
compter le nombre d'organes reproductifs. Beaucoup de fleurs, boutuns floraux et R~US-
ses tombent à ce moment ci. C'est pourquoi les dégâts ne reflètent aucunement le pi-
&-
veau des populations ravageurs. A ce sujet, il faut remarquer que les fleurs du nbébé
ont un pédoncule dont la jonction est "mal fa$te ", ce qui causent beaucoup de izhut-
tes par le vent et l'action physique des opérateurs. Pour éviter ce problème, il est
:
nécessaire que des variétés dressees soient employées et que les écartements entre
1
les plants ne permettent pas l'ench&t~rement des tiges.
/
/
Nous suggerons que la même procédure adoptée pour le dénombrement
*
loi' reproducl&,&ps a.~ niveau..& minimum,..insec;titide .it
tillonnage, ceci c'est pour mieux faire la
et l'évolution des formations reproductkices,:lZa méthode actuel.le ne-permet
voir cette évolution.

I’(.j!il-
l.':i:;:vx!iation Ii;i1 _. nic?LG, i 1 stara i t ::0~111;-~itnhlr~ d& faire deux à 3
rGpétj.ti.ons des var; '!-5s pour une mêmr: date: de wrc? s ,if.i.n d'appr6ci.f~ 1 'effet de
1 ’ t;f:rari vfSq6t.?
ti !- S{i< Le$; tjj ff$rr-2rltde:
variété:?
qlli
semblent productives. Ceci nous
permettra de connaître laquelle ~ces variétés répond mieux à cette façon culturale.
Au niveau de la résistance variétale, il serait nécessaire, parallèlement
aux deux parcelles d'observation, d'irlplanter un autre bloc (ou couple) auquel un trai- -
tement insecticide sera appliqué, ce polw mieux saisir L'effet de la résistanw. Car
en fajt les differents rendements des variétés peuvent être des différences de perfor-
mances. L'essai comme tel. alors étudi.6. plus la productivité que la résistance.
Concernant l'implantation des essais: nous croyons savoir que le fait que
la partie A (non traitée) du shedding floral soit installée près du minimum insectici-
s
de a une incidence sur les résultats, @tant donné le transport par le vent, du produit : i
'1
Aussi H serai<'intéressant de demander à la SCDEVA de commencer à implanter
des essais analogues aux frais ~?xclus._fis des paysans avec un suivi formel du service
d'entomologie.
Cependant, l.es critères de choix des paysans pour les essais niébé doivent
être mieux définis pour ne pas permet-Ire une anarchie dans l'exécution des protocoles.
Nous avons constaté que bon nombre dc,
zultiva5CL\\YSchoisis n'ont pas réellement le temps
ou les moyens de s'occuper des travail:: préconisés. Certains sont toujours en tournées
OU
rkrnions politiques, d'autres n'ollt: pas les moyens humains d'exécution du program-
[
me.
Pour mieux+précier la situation entomologique du pays, il est souhaitable
!
qu'un réseau dense de piGges lumineux soient installé à travers. tout le territoire
"i
national' afin de ne pas être pris au dépourvu par l'évolution d'un tel ou tel insecte
ravageur.
Notre avis est que le programme d'entomologie,ga égard aux moyens mis en
place, est tr@s ambitieux et qu'il de.n:a surtout insister
sur les essais (niébé) en
milieu paysan tout en ayant un regard permanent sur :
- l'inventaire des espèces entomologiques ;
- la dynamique des populatiow,
- la biologie des ennemis dl-s cultures ;
- l'etude des entomophages ;
- l'expérimentation des nowrelles méthodes de lutte ;
- la vulgarisé tion des résu!tats acquts.

72
TT . ,TlJSTIFICA'l'TON POTTK 'UNE INTENSIFICATION DU NIEBE AU SENEGAL.
__I_- ~
Pour ~~i.czx appuyer notre jllstificat?on, nous poserons un certain nombqe de
thèses qui miliant en faveur de la protéction et du développement du niébé au dénégal.
Thèse No 1.
--- : Malnré le perfectionnement des variétés d'arachide (47-16,
résistante à la sécheresse) dans la zone rentre nord du Sénégal, cette culture dpvient
de plus en plus aléatoire dans ce pays dont l'agriclllture dépend fortement des ci~prices
du climat. Les sols du bassin arachidie:r deviennent de plus en plus inaptes à rebevoir
une culture à cause de l'appgU.Uui$&,Went qui fait suite à la monoculture de l'grachi-
de.
Thèse 2. Le niébé ou "viande du pauvre" est une source importante en pi;otei-
ries,
acides aminés indispensables, calories, sels minéraux, vitamines et autres 1&rci.P%M
s. A ce titre il est employé dans le traitemelht d'une maladie infantile physioqogi UL
7
de carence, le Kwalshiorkor qui fait des ravages importants au Sénégal.
Thèse 3. L'organisation Mondiale de la santé (O.M.S.) recommande la COI om-
mation de 8 à 18kg de légumineuses sèches par personne et par an. Cela équivaudr:
b
t
pour le Sénégal%ne production de légumineuses de 40 à 90.030t de niébé pour cou7 ir
les besoins nationaux. La production du niébe au Sénégal fr8le exceptionnellement les
30.OOOt (une seule fois en 1967-1968).
Thèse 4. Dans les pays développés, le niébé fait l'objet d'une intense
activité industrielle :
- Conserveries de produits bruts
- Conserveries de produits élaborés (graines)
- Lait de niébé conservé pour le traiqement au Kwarshiarkor.
-Aussi l'utilisation du ni.ébé dans les I.A.A.O.V. (Industries Alimentairds
f$s: &k- r*. c
Agricolesyd'origine végétale) pourrait valoriser les installations existantes ou que
l'on envi,&leagerait pour les autres produits (concentré de tomate, conserverie de +is-
son, de viande, de haricot vert,...).
I
Th&e 5. Les essais menés ces dernières années montrent qu'il est possibpe
d'avoir des rendements importants, supérieurs dans la zone centre nord, à ceux obt'lnu
:.x~:..7~!:'.~ w,-
,.. B
pour l'arachide (le service de diverssication des cultures qui s'occupe de la
i
sélzc-
Con de niéhé, obtient. pour certaines variétés adaptées des rendements 2,5t/ha. Le$
rendements obtenus en milieu paysan sont encourageant et surpassent Ceux
Cependant ces rendements ne sont surtout possibles que lorsqu'une protection
egfaite contre Amsacta molonleyi DRC, Maruca testulalis GEY, Taeniothrips
Spodoptera littoralis, Callosobruchus quadrimaculatus,...) .

III.PLAN D'ACTION DE DEVELOPPEMENT DE LA CULTURE DU NIEBE AU SENEGAL.
-
-
-
A/PLAN D'ACTION
-
I/ej.rcuit de CO
de débouchés.
Le goût des CO
demande ainsi que
les incitations à la consommatio
doivent faire l'objet d'études assez poussées
tant sur le plan national qu'i
ion du niébé doit
être organisée au même titre
éviter les specula-
tions(le prix officiel du kg de
'3frs n'est jamais appliqué,le cours du kg du
niébe sur le marché variant entr
i5Ofrs et 200fCFA),mais en exigeant la vente
d'un produit bénéficiant d'un
-la pureté va
bres;
C'est là une
scientifique dl
l'opération de la vulgarisation u niébé ne doit être entreprise que si les
conditions de commercialisation
ont définies.Car en fait il ne suffit pas tout
simplement de réunir les
(la protection principalement
sée à bon escient quant à la
vente-c'est la vente de ce s
biens de c&ation et des facte
s de production au cultivateur sénégalais qui
ne croit plus au rapport de
de dans l'assolement;
-la culture pure
our les besoins monétaires;
-la rapidité de 1

La diffusion de ces thèmes,dont cextains(contr6le sanitaire,conditionnement
du produit,)sont assez difficiles,exige bien sti un encadrement dense et bien;formé,
leur application stricte permet l'accroissement substantiel des rendements etide la
la qualité du produit.
3/Intens&ation de la recherche agronomique.
-Amélioration et augmentation des méthodes de lutte detiparasitaire; i
-Recherche de distributeurs de graines(semoirs) adéquats pour plusieuqs
types de graines et adaptation de densité de peuplement;
-Création et adaptation de variétés nouvelles,productives
avec de bonnes
caractéristiques
organoleptiques,agronomiques,technologiques;
-Amélioration des techniques de fertilisation pour la rentabilité de $a
fumure minérale;
,
-Pdise au point de techniques de récolte mécanique;
-Définition du materiel de traitement des récoltes(battage et ventill$ge);
-Amélioration des moyens traditionnels de conservation et recherche djautresj
8
B/MOYENS D'AC/TION
Pour assoir en milieu rural la vulgarisation tant nécessaire du niébéivu la
situation actuelle d'organisation des services agricoles,cea serait une erreur ide ne
arrrQt.AW
pasqles so&tés d'encadrement(SODEVA) .Cependant,eu égard au manque de rigueur @staté
ici et lâ dans l'application du protocole,il est aussi nécessaire d'associer lels agent
des inspections, des secteurs agricoles et des centres d'expansion rurale polyyblentr
(C.E.R.P.). Les services de la Direction Générale de la P:roduction Agricole (D.~.P.A)
étant chargésdu contrôle des sociétés de développement, mon avis est que les agents
peuvent Etre formés pour acquérir le savoir faire et l'habileté nécessaire â l'&com-
plissement des programmes d'entomologie. Il s'agit d'organiser des séances de f$rma-
tion des inspecteurs phytosanitaires au niveau du C.N.R.A,,, dans un premier temps et
dans un second,la formation par le service d'entomologie au niveau des régions i/.vec
la présence
?es inspecteurs, des agents de secteurs et des CERP qui seraient cqargés
de s'occuper du programme. La formation ira dans le sens du programme d'entomologie
. -,
II r
‘. .i . . *mi
(piquetage des essais , inventaire des espèces entomologiques les plus rencontré$
'.-
étude de la dynamique des populations, biologie
des ravageurs remarquables et lia
conduite des pieges lumineux).. Il. s'agira-ensujte d'implanter dans chaque zone 51
piège lumineux, le début d'installation d'un réseau d'avertissementSagricoles
qu$
permettront aux agents d'apprécier le moment opportun ~e&raiter surtout contre :L'in-
vaSion de certaines chenilles (Amsacta , Spodqptera,).

Tl s'agira en fi.17 dc donner (les moyen: loyi:;t ii!:lcs suffisants {voitures légPrra5 pour
les inspecteurs et moto pour les agen.
) et d'indemniser le personnel.
Nous pensons qu'un agent de
ervice d'entomologie sera détaché pc~n~l'applice -
tion de la recherche, car généralemen-
les agents de service d'application de la recheL,-
che et de vulgarisation (S.A.R.V.) COI aissent mal les insectes.
Voilà quelques points forts
ue notre stage au laboratoire d'entomologie du
C.N.R.A. nous a inspiré,
IV. CONCLUSION GENERALE.
Nous estimons que 1'"opérat:
n niébé", effort d'intensification et de protec-
tion d'une culture déjà implantée au 1
négal, en particulier dans la zone centre Nord,
mérite d'être poursuivie, ce en raisol
de l'intërêt nouveau qui lui est porté.
Cependant,
cela ne peut @trt
une action séparée, mais doit profiter d'une
politique générale d'accroissement de
>tre potentiel agricole et doit donc être intégrée
dans tout un ensemble d'amélioration (
s facteurs et d'optimalisation des techniques de
la production.
Puisse-t-elle nous permettrt
de sortir de l'ornière de la monoculture de
l'arachide ! Il est de fait que pour 1
instant rares sont les espèces végétales qui
puissent conc&encer l'arachide sur la
?lan strictement économique, mais cet obstacle
ne doit nullement être un frein à l'e:
xt d'intensification des autres productions 1
au contraire.
Le niébé (Vigna unguiculata
;) WALP) est certainement l'une des meilleures
légumineuses sur le plan nutritionnel
et l'état de mal nutrition et de sous alimenta--
ti
tion de nos populations doit nous guic
f à encourager la consommation, donc la produc- e
tion. Sur le plan de la productivité,
i?s variétés obtenues au C.N.R.A. et celles intro"
duites du Nigéria montrent que le pote
iziel de l'espèce est loin d'être atteint en milieu I
rural, et que tous les espoirs sont pc
:nis pour l'avenir à condition de résoudre les
i
problèmes de protection et de conservz
.lon, l'encadrement du monde rural et la commer-
1
cialisation./.

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