~ECHNOLOGXE POST 4 RECOLTE 1 DENANDE PAR...
~ECHNOLOGXE POST 4 RECOLTE
1
DENANDE PAR :
Secr$tariat d'Etat.fi la Recherche
Scientifique et Te

du SQndgal
DAKAR,
Directeur du Projet : M. G, 5èye
Directeur ddpartem nt Agronomie et
f3ioclimatol % gie - 1.S.A.A.
DAKAR - Séntjg31

Contribution du CRDI ; I
17 DO0 000 IF ,CFA
Contribution du SQn6gal i 11 845 000iF CFA
Durde du projet
:
24 mois
DQbut du projet
:
15 octabqe ?9?9,

1.
1 - INTRODUCTION
Le SBnBgal est un pays de l'Afrique de l*Ouest occupant une superficie
d'environ 200 000 km2. Plus des deux tior$ ds ses habitants (5,2 millions)
vivent de ilagriculture ; et le mil const$tue la c14rçl~crle de base pour l'ali-
mentation de la majeure partie de cette population.
Une enquéte récente, q ui a Qte financea par le CRDI, a montre qus
75 ;< de la population mangeaibnt du couscous (fait à partir de farine de mil)
chaque jour ; et que près de 50 $ des perrgonnes interrogdes prdfgraient le mil
lorsque d'autres c&Bales comme le mars,
1~ riz ou le sorgho étaient disponibles.
Cette enqu8te a egalement montr8 que les divers plate constituant l~alimontation
de base des populations rurales Qtaient p!incipalemant le couscous, 1s lakh,
le Nheleng et d’autres mets Egalement fai$ E
s à partir de farine do mil, de sorgho
ou d o mars.
Tous ces types de plats ont des, mdthodes de preparation difftirantes
les unes des autres. Toutefois, une carac,eristique
t
qui leur est commune est que
le grain doit Btre prdalablsment d6cortiqué.
Cette opération de d8corticaya
des grains, q ui se fait de façon quotidiebne, est l'une des taches les plus
pdnibles pour la femme senegalaiss, En fpit,
le procedé traditionnel de decor-
ticage ne permet pas une conservation de filus d’une journde. A cause de sa farte
teneur en eau, le grain doit Btrs consomm@ le plus rapidement possible.
L'enquéte a aussi montre que la; grande majorit6 des populations
rurales consomme du pain. Da plus, il ast, reconnu que le pain de bld constitue
uns source importante d’energie pour les populations urbaines, Malhs&reussment,
la productian de bld au Sénegal et a lrin~8risur de La zone mon8tair.e du Franc
CFA est presque insignifiante. Ainsi, l'abhat de ble sur le marche international
constitue une forte sortie de devises pour le SQnBgal, comme le montre le
tableau suivant, q ui donne les valeurs mo)ennss annuelles pour la pdrioda ‘l971-
1974,
1
1 QUANTZTE9 (tpnnes)
! VALEURS (millions F CFA) !
I
1
. s~œ~-œ"-~--"--:~-"~---"*--" 1 -""~"---"----l""--"""-~-.1

!
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f
1
Bit$
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9 2 OOjO
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2 200
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I
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Ma!i%
31 ooio
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000
!
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Riz
!
181 Oc$
!
7 900
!
I
I
!
!
1
Mil-sorgho
!
22 ocjo
!
450
!
!
Autres c&rcSales
I
1 9 ooio
!
500
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Codt tata1 p o u r le pays
t
I:l .850.000.000 F CFA
!
1
!
s o i t environ
:
6!5.833,600 Dol1 ars Canadiens.
!
!
,


Méme si ces valeurs partent sur curie pdriode de secheresse, il est
neanmoins estima que pour la periode Couv$ant les années 1961 & 1974, les
cereales représentaient 24 B 32
5 du totai des importations (en excluant las
annees 1969, 1971, et 1973 dont les valeu#s s'écartaient ,trop de la mayenne).
C'est ainsi qu'en 1974) la valsur des imp4rtations de c8r8ales repr8sentait
16,778 milliards de Francs CFA sur un tot@ de 109,758. Dans la mf3ms annde, le
deficit de la balance dos paiements se ch.$ffrait à 21,381 milliards de F CFA.
Il est donc avident que le coot net dos importations de cdreales repr&cnte
78,5 % du deficit total du pays.
Dans son sff o.rt pour diminuer CO dbficit, le Gouvernement du Seneyal,
avec l'appui dss divers organismes de Recherches et de DUvoloppemon~, a mis
l’accent sur la production céréalière. Le 'tableau suivant donne la demande et
les objectifs de production de c8roales pour les annees .198-l et 1985.
1901
;
!
;
Oamanda
!
Prod ction
ic,mandi ’ ’ ‘! Production !
i ct ormes)
!
(to~nss)
! (tonnes)
!
(tonnes) !
. -"~~~~-1~.,*~-1! L-L-II +mr"r"r-. LI-be---w-"m"m" *mBIw"LIII"II".a
!
!
i
Blé
1
'125 000 1
1 o!jo(o,o%) I
75 000
! 40 000(53,3$)!
!
!
!
Riz paddy
!
465 000
; 192 0~0(41,3$] 376 000
;300 000(79,8$);
!
Mars
!
84 000
! 57 oqo@7,9%) il10 000
i210 000(100~) I
!
!
!
Mil
!
570 000
i 630 OgO(llO,5$) 730 000
.
;730 000(100~) ;
.
!
!
!
! 1 244 000
f 880 0$0(70,7$; 1391 000
j128ON?0(92 ;d) ;
!
!
I
:
!
i
!
La question de la production du ,ble Qtant i.ncertains, le besoin de
freiner les importations de cette ceréale lest donc O\\!ident. C'est ainsi que
tilib 1968, il fut"dcmand8 B 1'Iastitut de Technologie Alimentaire (ITA) de Dakar
tic
mettre au point une rndthode do fabrication d'un pain contenant 30 $ do mil
(les autres 70 $ etant de la farine de bld). Cette msthode f'ut devaloppee dbs
1973, mais n'eut que tres peu de succès qqant B son application & l'extérieur
de Dakar.
La methode do fabrication ainsi;developp& requiert l'utilisation de
deux techniques nouvellos :
1, Tout d’abord, le mil doit etre Prdalablement d&ortiqué rd sec
avant sa transformation ion farine ; la m&thodu traditionnelle
ne pouvait c5tre onvisag&.
2. La methode do pr6paDati'n de la p8te est diffdrente de cells
7
utilisee lorsque la farqne dst entibremant h base do bld.
La
farine ds mil ne con$enant pas do gluten, contrairement
au ble, le petrissage d& deux farines devait se faire separs-
ment.

3,
Lss deux p3tes ainsi obtenues Tant ensuite m6lang8es avant d’@tre
façonn$es en baguettes da pain qui seronk enfin mises au Four.
Ce sont probablement ces diffiiult& additionnelles, occasionn6es p a r
ces deux nouvelles techniques, qui ont rr/tlenti l’acceptabilit6 d o c e t t e
m6thode de fabrication du pain, Le proc046, demandant plus d’équipements et
de main-d’ oeuvre, est donc plus codteux i ce qui explique la réticence d o
ccrtzins boulangers à l’accepter.
Parall?3lament au d6voloppsment!du pain de mil, lu Gouvernement
sdn6galais encourageait les paysans h aucJmonter
lû production d'autres
cQréales comme le maTs par exemple. L'ITf+, la CantrE! National de Recherches
Agronomiques (‘CNRA) et d’autres agences ~z~ouvernoment,ales collabor&rent a u
daveloppement d’un “riz de maïs” qui pou4rait contribuer <5 réduire de beaucoup
l e s g r a n d e s quantitds d e r i z importgss aqnés apros annbe,
La mgthode do transformation dq ma% e n “riz d e malts” est relativement
simpla. I l s’agit de d&ortiquar les graans üo nafls pour ensuite las moudre
en particules grossihros (grosseur des gdains de riz). Lo produit obtenu est
trbs bien accept4 par 13 population dans :La partie Sied du pays, comme substitut
du riz. Des essais réalis6s par 1'ISRA orlt donn6 la rdpartition suivante des
dif?Grents eous-produits :
- f a r i n e
: 17 -,%3 $
- brisures
: 13 “‘18 $
( f i n e s )
- Riz ds maPs
: 27 Y :53 $
- Son
: 12 - 33 g
E n c o r e ici, 40 manque dlBquipct@nts pour effectuer le ddcorticage
do façon addquate a constitu6 un frein au d&voloppamont d'un tel produit,
Actuellement,
l'unique df$cortiqucuse
commcrcialisbe a u SQndgûl e s t
ceila Pabriquk par les Fondorios dos Ate!liers de l’lluest (FAO) en France.
Cette d6cortiqueuso a Qté tsst& aussi b?en à L'ITA qu'au CNRA sur du mars,
du mil et du sorgho. Cependant son prinuj;pc do décorticage nksssite que les
grains soient de grosseur assez homogbne :et de forme presque sphdrique. Dans
les milieux paysans, OCJ l'on mélange plUs$eUrs typos de grains, il est diffi-
cile de se conformer à c e s exigences.
En 1972, le Minist&re des CooplrGtivcs et celui de 1’8gricultura
d u Nig&rir! commenc&rent h t e s t e r à Plaidugiuri u n nouveau t y p e d e d6cortiqueuse
différent du modale FAO. Cette machino, c/ammun&wnt oppel6e dbcortiqueuse
Plaiduyuri ( o u encuro ftHill- Thresher") a: connu des rdsultats intdressünts
pour 10 ddcorticagc du mil et du sorgho, 'aussi bion & Maiduguri qu'au Botsluana,
sur des projets financ6s par le CRDI. Dos: csçnie efr-‘cctu6s au CNRA de l3ambey
ont montr6 que ce typo de d6cortiqueuso P:ouvait dtro utilisé aussi bien sur du
mil (Souna III), du ma& (BDS), que sur db s o r g h o (vari6t6s 51-69 ot E-90).
A f i n d e complQtar l e s donn&ns t;echniques et Qconomiques d'un système
de transformation des cdréales utilisant >.a d6cortiqueuse Maiduguri, le
gouvernement du SQnbgal demande 1’ assîstapca du CRDI pour le financement du
p r o j e t . Ainei, 1~s rdeultats d u p r o j e t dckraiont parrnettre de mieux cerner
t o u s les probl&mos l i é s k l ’ i n t r o d u c t i o n du systbme d a n s l e s v i l l e s e t gros-
villages, Lc projet sera mené par la servkce d e tochnologic post-récolte d u
CNRA d3 Bambey.
C e projst est d’autant plus juspifi.6 que 11s gouvernemont d u ÇQnBGal
vient juste d'introduire un ddcret rendan~ obliyntoire l’incorporation drt 15 $
d e farine de mil dans la fabrication d u p$.n, d'abord dans 2 des 8 r4gions
du pays, Plu= t a r d , le Gouvernement enviabge d’btsndre cette mesure h l’cnsem-
ble LISO E rggions taut e n p o r t a n t la propbrtion d u m i l d a n s l e p a i n à 3 0 $.

Actuellement,
aucune villa ou gros village,, on dehors de Dakar la
capitale, no possede les équipements necc$saircs au ddcorticage st zil 10 mouture
do3 grains. Par conséquent, il parait logique da pouvoir disposer d'installa-
tions permettant la production de la faribe do mil dons chaaun des grands
contres situes à l’oxterieur do Dakar.
parmottriit d'r5linriner les codts
d« transport du mii des rbnes rurales
icoduction vers Dakar pour leur trans-
formation et ensuite leur retour sous Foa$s dc! forino vers 10s zones de produc-
tion.

Pour marier & bien un tel projet; le CNRA de Dambey est l'organisme
le miaux place. En effet, au sein Ua l'In$titut Sonegalais de Recharchss
Agrcnomiques (ISRA),
le CRIRA benéficia de la collaboration multidisciplinaire
dos autres stations de recherches en agri+ulture, inciustrie alimentairs,
médecine, ocdanographie,

forestorio ot scionccs pures.
Ayant deja beneficié des fond3 ,d'assistance du CRDI, le CNRR 2 aussi
XC&6
aux methodologios et résultats dos gutros prujots finances par le CRDI.
Ainni.,
les resultets des projets deja finGnoés par le CRDI 8 Maiduguri au
Migdriz et au Botswana seront tres utiles:5 ce projet.
Le CNRA do Bambey a été cr66 de? 1921 comme una station do multïpli-
cation dos semences d'arachide. 13 stc3t oeaucoup développe aprés la suconde
guczrre mondials avec la création de plusijurs services de recharches ot d’autres
ÎacilitBs. La Centre compte actuollsment qlus do 40 chercheurs, dont plus d-: la
moitié sont des sen8galais, dans differentcs disciplines
formant 7 groupes
do rocherchos :
1. Utilisation rationnclls ;dos ressources on eau
2. Etude et maintien d a la/fertilité d e s s o l s
3. Amelioration des cdr6alds
4. Amélioration des cultures industriellos et de diversification
5. protection des plantes
6. Techniques et systemes
7. Systemcede production cti application de la Recherche
Le Centre est nussi dote de divo;rs autres services pouvant contribuer
B la bonne marche du projet :
1, Un laboratoire dl analysojs chimiques
2. Un atelinr de mecaniqua igenoralo
3. Un atelier ds menuiseriaj
4. Un service de documontatiion

5. Un servies de photocopid et de relj-u*o
6. Differents magasins garqant an stocks toutes sorte3 d'616ments
necessaires aux diffdrer@s projets.
Le CNRA 2 déjà béneficid rd doux j eprises dos financements du CfiDI
sur la Recherche an technologie
i’
post-récolite. En 1972, comme partie du programma
d’amolioration du sorgho, un volet sur la technologie past-recolte a 6tç5 ajout6
afin de :
- reduire 10s pertes dues a' x insectes
r
- dévoloppar da meilleurs systemcs do stockage
- dbvcloppor des systèmes db transformation et d'utilisation
dos cQr eûlss.
Parmi les resultats de ce projet:, qui touchant surtout les 2 premiars
objectifs,
on peut citer :
lu/-= Le devoluppemont d'un silo-mngaskn f a c i l e à c o n s t r u i r e j l a miss
au point d'une methode da contrCrls dqs de&édataurs adapt6o à CO silo, et d'un
système de manutention du grain,

2:/- Le ddveloppement de sechairs & 6coulements crois&, simples ot faits
sntiarement de matdriaux locaux.
go/- l-08 modifications aux greniers &raditionnels afin d’en reduire Los
portes au stockage.
Une autre partie do ce projet a consist0 XI une enqudte, conduite
sur trois saisons, sur la technologie pas&-recolte, Cette enqueto, effectuea
auprès do 800 menag&rcs sdn8galnises, avait pour but de d8terminer les mé~thodcs
post-rdcoltes actuelles et Cie doGager 10s: bosoins futurs.
Les rdsultats de l'enqu8to ont &l contribuer 2 accsldrer l’introduc-
tion do moulins Qt lc forago d’un grand nbmbro do puits durant ces dorniéras
ann8cs
au niveau dos villagos. En fait, c{ sont là las besoins 10s plus urgents
uxprimc5s par les populations rurales lors, do cotte onqubta.
Cette atudc a
fort pourcontago dos populntions
rurales compta prosquc
c8r8aloa pour assuror leur aiimen-
tation. Aussi, toute action
visent à wsuror lYauta-aufflsanca
alimentaire p o u r 10 pûys sera d’un int0r0 économique primordial aussi bion
pour le paysan que pour la citadin,
En 1976, le Gouvcrnomont du S6nljgal avait Ggalument bt$n4ficic? do
llassistance du CADI pour :
1. Etablir des systémos de'tochnologio post-recolte dans
doux villagcs sénéc_laloi$
2. Etudior en details 10s gifferentss composantos do ces sÿstBmos
afin do voir leurs int8ractions
3. Etudier 10s aspects Bco/omiques et socio-uconamiques de
l'introduction de cas systémes
4. Former dos chercheurs
slbnagalais capables de continuor lc
programma.
Il dovint trhs vito Qvid:;nt quo, 1~1 durgo do 30 mois allouée h CO
projet fut irrdalista. NBanmoins, 1~ projet eut d'osnoz bons rdsultats pour ûe
qui concerna les 2 premiers objectifs at le 4O. Quant au 3p objectif, dos
interventions oxt6rieures incontrolsblos nlont pas cidé h s a realisation.
C’est l a r a i s o n p o u r l a q u e l l e l$ prdsont projet devra mettra L1accant
sur lns aspects techniques et 6conomiqucs de l’introduction d'un systamc do
ducorticago-mouture du mil et du mars dan$ un grand village ou une pstito
*Jil:s.

La ville de Bambey (environ 10 OCO,habitants) a BtB choisie, du fait
que las autoritds
locales ont d6jà CQ parfois à collaborer aux activitdo de
rochorches du CNRA ot des projets du CRDI;
MQmc avec un succés modeste, la; r0alisation d'un tel projet pourrait
cvoir une influence ddtorminanto cur l’Bc$nornio s6négalaiso. Si l'on subotituu
au riz conaommd 50 $ de riz de maTo et silllorl incorpore au pain 30 $ do ,farinG clr?
mil, o n rboiiscrG.f2 wra8conomi.o de devis@‘f de ltorifro de 10 milliards de F CFfi
en 1981 et de 4 milliards do F CFA on 79%. Da plus, il y a beaucoup d’autre3
implications d’ordre Economique trbs inte$ossantns mois difficiles ? chiffrer ;
tollos quo le profit qu'on rotircrait las ,poysans, las petites entreprises ot
108 organismes locaux (transportours, cori+rçclnts otc:.. . . ).

II - OBJECTIFS DU PROJET
L'objectif g6néral du projet vise à etudior en détail les aspects
tochniquos ot Qconomiquos li& & lrintroduption, dans un grand village ou uno
petite ville, d'un syst&me de décorticage-mouture pouvant sorvir à faire de la
farine de mil et du "riz de marsIl.
De façon plus sp&ifiquo, les objectifs sont les suivants ;
1, Déterminer 10s meilleurce conditions d'operatians dos machiaes
permettant d'obtenir lesi sous-produits de mil et de mars
desires eur le march6 laFa
2, Déterminer las besoins du marche pour la farine de mil et
pour les 3 sous-produits; de la mouture du mars : la farine,
les brisures et le "riz id0 maTsrf,
3. Determiner les caract6rifftiques de la farine de mil et faire
une Btudu comparative avbc la farine fabriqu6eindustriellemont
et provenant do Dakar.
4. Assurer la diffusion la plus compl&te possible des rbsultats
du projet,
111 . METHODOLOGIE :
1O/- Avec le soutien des autorités administratives locales, l'unit6 do
decorticago-mouture (constitube par la dbcortiqueuse Maiduguri, le moulin-
Jacobson et le moteur Lister), actuollomcnf a Sonkorong sera réinstalleo d'ans
In ville do Dambsy. Ce transfert est rendu'néctzssaire par la nature dos Otudcs
techniques et Qconomiques que l'on veut cffoctuer avec le maximum do contr0le
et do supervision dos op6rations.
2O/- Détermination des conditions optimalos d'operation :
a) des Echantillons de mil et demars seront décortiqu& monucllcmcr~t
par un groupe de femmes. Les rondemcnts au:d:5corticagC: manuel, do mt?mc que les
taux do Mcartieilgo seront dbtermi&s pour.chaquo traitement ;
b) les grains ainsi decortiques seront passes au moulin avec différents
rtsglagos du débit d'admission, de In vitesse ct do differantcs grossours do
moillc de tamis. Pour chcque traitsment, 1"Qncrgie specifiquo deponsea (on cm3
de gas-oil par unit6 de surface nouvel10 formée) sera determin8c on relevant
la consommation de carburant et en déterminant le diam&tra moyen initial des
particules et le diametro moyen final.
c) des Qchantillons de mil et do:mafls soront décortiqubs avec la
décortiquauso Maiduguri h diff6rentos vitesses, reglagos du cyclone, Apres
chaque traitemont des Qchantillons de grains seront prélevés et analyses on
vue de la dhtermination des caract6ristiquds chimiques. Le taux de d6corticago
et le dgbit seront aussi d6tormintSs pour cdoqua traitement.
d) les Qchontillons ofnei decortiques à eec seront moulus
suivant
le m8me sch8ma axperimental qu'en 2-b, Ainsi cela nous pcrmattra do voir l'effet
de l'humidit6 du grain sur la qualité des produits moulua et sur LtBnergie
specifique d6panséo.
3'/- Détermination des besoins du marohé pour la farine de mil et pour lss
sous-produits de mars,

7.
b ) Determiner l*intdMt suscite par les sous-produits de la mouture
du mars,
Cette Etude sera menh aussi bieb h Rambey qu'en Casamanco où la
production et la coneommation d u
Xs” eont relativement importantos.
I l s ’ a g i t p l u s pr6cisément d u villago d e S f a , o ù i l axisto dbj8 u n e s t a t i o n
de recherches,
A cet endroit; la collaboration des agents de 1’ISRA sur place sera
‘cres souhaitable.
4O/- Pour tout le temps que durera lo ! projet, tout le grain achotd pour
btra transformé en farine sera comptabilis$. En mcfme temps, les conditions de
stbckago des grains et do la farine seront : determinées grace à un suivi de la
tompdrature et d e lthumiditB d u grain pourichaquc s e m a i n e o n u t i l i s a n t dea
m é t h o d e s d*dchantillonnage d6jh élaborees $ons l e proiist 3P-72000II.
s e r a
Le contrdle des insectes/a’3ss;lré par des methodos qu* on pourra repro-
duire de façon efficace en exploitation commercialu. Tout le grain rcgu s9ra
traite avec du phostoxine avant d’fftre stodké dans un silo-magasin. Uno capaoite
d e s t o c k a g e d e 30 tonnes est prevue,
SO/- Sur au mains 20 6chantillons de farine de mil produito pnr l’industrie
d e s msunories de Dakar, an determinera :
a) Los c a r a c t é r i s t i q u e s physiques d e lc f a r i n e
i} Analyso gronulométrique telle quo décrite par le standard
S-31 9 de 1 1 ilAmérican Sooiiety of Agricultural Enginaering”
(ASAE)
ii) Coloration de la farine e;n utilisant ltéchello t du cololimetrc
Hunterlab (“Hunterlab Colpr Diffrence meter”).
b) La composition chimique de la f a r i n e (à f a i r e p a r l e l a b o r a t o i r e
d'analyse du CNRA)
i ) A z o t e t o t a l (N x 6,ZT) pai l a mgthode K j e l d a h l
i i ) F i b r o s b r u t e s p a r l a méthbde d e 1’AOAC
iii) Condres
3 ‘1..
I ‘1,
iv) Gras par extraction B 1’Ether (AORC)
v) Amidon par 1 e methode d o L’ROAC.
6O/- La q u a l i t é d e la farine produito Sera contrdlr% et compareo roguliere-
ment avec la farine produite industriellemcbt h Dakar. Les caractéristiques
suivantes s e r o n t détcrmineos :
a) Colorat ion
b ) présence de fragments ou d’insectes vivants et d'autres
matibres Btro.ngères
c) taux de decorticogc
d ) dureo do conservation.
i'O/- Essais de comparaisan de la granulomBtrie du maïs EDS transform6
manuellemont avec les sous-produits de ma!& :Obtenus avec les machines,
CO/- Obtenir les données nécessaires à ‘une évaluation éconpmique d e l’unit8
ds décorticage-mouture, lorsqu*eils fonctionne suivant les conditions optimales
d’operstion. C e t t e Qtudc SC fora sur une badc quotidienne pendant au moine 2 mois
La farine ainsi produite s e r a vendue sur le jmarche locr.1 et/ou aux boulangeries
C(cl In \\rilln rln 13&...L,m.. 1 - - A--- *
<
:

8.
a> Caat unitoirc at qunntitg da : lubrifîants, main-d'aouvro,
grain acheté, farine produita st emballage,;
b) CoOt des rdparations
c) Dur60 d'opération ot dubit do la dkortiquouso et du moulin ;
d) faux de d6corticoge

e) Pertes r;t la mouture et à llcmballage
f) Amortissement du mat6ria2,
9O/- Faire une Qvaluation Qconomiquo do 1~ transformation du mars somblablo
à ce110 dejà décrito pour la farine de mil:(B).
1 O”/-
L'unité de décorticsgcwmouture .fonctionncra ainsi pendant uns ann6o
au bout de laqucllo un rapport , portant 1~4 recommandations appropriées, sura
saumis aux autorités gouvarnementûlas,

Xl est actuollcmcnt pr6vu 1s formation de quolquas personnes qui
pourraient Bocntuellement assurer 1s fonct4onnomont d'uns telle unit8 de trans-
formation des céréales,

Le succès du projet dépcndrn bcaulcoup de l'acceptation des differents
sous-produits par la population et du nivoaiu da collaboration des autorités
administratives locales.

Y.
IV - R U D C E f (en f CFA)
PEIISONNEL
1" ann9e
2O année
Total
r\\gro-6conomiste
300 000
300 000
600 000
IngBniour Agronoma
300 000
300 000
600 000
Porsonnal affect6 au stockage
600 000
600 oc0
1 200 000
Secrétariat
120 000
120 000
240 000
Documantation
300 000
300 000
600 000
Ateliers (Personnel)
600 000
600 oc10
1 200 000
Gardien
360 000
360 000
72.0 000
EUUIPiZHENT
Entretien ot dépr6ciation
v6hicules

400 000
400 oc10
8[10 OOCI
CommoditBs
385 000
385 OC10
770 000
Fouarnituros bureau
25 000
25 000
50 000
Fonds do roulement
1 500 000
1 500 000
Tests d'accoptabilit6
390 oon
390 oc10
783 000
Equipement do rochsrchc
692 5OO
632 500
1 385 000
Analyses chimiques
300 000
300 oc10
600 000
COUTS D'ADMINISTRATION
Diroctcur do projot (5%)
150 000
150 000
390 CO0
S6rance
(5%)
150 000
150 000
300 000
6 672 500
5 -172 500
11 845 000

CONTWIBlJ'l'IDN DU C$,D,m.
1 - COÛTS D'OPERATION
a) Personnel
l0 3nn~e
2O annde
Total
-1
1 ing6nieur agronome
3 000 000
3 a00 a00
6 000 000
1 m6canicien
600 aad
6ao a00
1 200 000
2 observateurs
1 200 aaq
I 200 000
2 400 000
4 manoeuvres
1 200 aoq
I 200 000
2 400 a00
T O T A L :
6 oaa ooci
6 000 000
12 000 000
b) Fonctionnement
Grain pour las tests :
- 10 tonnes de mil
41 a 000:
410 000
- 10 tonnes de mars
370 oaa-
370 000
Sacs d'emballage
laa ooa,
100 000
Gasoil
1 000 000'
1 000 000
2 000 000
Essance pour v6hicule
280 osa,
ma 000
560 aaa
Matdriaux pour silos :
(siment- tdla - planches) 300 000,
300 oaü
Publications
50 000.
5-a 000
Séminaire
LI
50 000
50 000
Voyage international
400 o a a
400 a00
D i v e r s
100 300.
iaa 000
200 000
T O T A L
3 010 000
1 4.30 000
4 440 000
COUTS TOTAUX D'OPERATION:
9 010 a00
7 430 000
16 440 000
II-
COUTS D' INVESTISSEMENT
Rtl?paration d'6quipement
100 000
I 00 000
Mobylette
185 CIO0
185 000
Tamis pour le '%otapl
25 000
25 000
Tamis du Moulin "Jacobsont' 50 000
50 000
Colorimètrc Huntsrlab
100 a00
laa oaa
Equipement pour sceller
les PûCS
50 000
50 000
Equipement pour coudra
10s sacs
50 000
50 000
T O T A L
560 a00 '
560 0 0 0
CONTWIBUTION TQTALE DU CWDI
Godts d‘apdration z
Y a1 0 0u0
7 430 000
16 440 ooa
Investissamonts t
560 000
r;lzn nnn

1 - PERSONNEL
1. Un agro-Qconomiste donnera son oss!stanco pour les Qvaluations Bcono-
miques du projet (10 $ de 3 000 OaD).
2. Entomologiste/chimiste des pesticides : ce porsonnal aidera au traitement
des grains et leur bon stockags avbnt leur tr;lnsformation (20 $ de
3.000.000)
3. Ingsnieur Agronome : effectuera dapputitos modifications sur les équipo-
mcnts déja existants. Il assursri; l'intbrim du projet duront la periode
de congésannuels de M. DIOP (lO$ dgi 3.000,000]
4, SocrBtariot : pour les travaux de dactylos, otc...( 20% de 600.000)
5. Centra de documentation : pour communiquer l'information necessaira
il la bonne marche du projet (10 7: c$e 3.OOO.OOCI)
6. Personnol d'atelier : pour fabriquer de petits équipemonts necessaires
au poste du transformation (100 $ do 600 000)
7, Un gardien : pour assurer In surveillance du poste de trûnsform~ltion
(100 g dQ 360 000)
II - EqUIPEMENT
1, Véhicules : une camionnette et une voiture seront disponiblos pour
la transport dléguipements do divers produits et du personnel vers
le poste de transformation et en C$samanco. Zes deplacements d'environ
20 000 km/an sont prévus, û ZOF/km.
2. Les équipements du poste de transfojrmation seront amortis sur une
période de 5 ans (1 000 OOOF pour 21 ans)
3. Vibrateur à tamis (Ho-Tap) et ternisi : ils seront utilisss pour l'ana-
lysa granulomstrique des differents, sous-produits de la mouture. Le
Ro-Tap sera amorti sur 5 ans et les. tamis sur ,lC ans (100 OOOF pour
2 ans)
4. Deux potontiomètrcs : pour mesurer 10s temp8rûtures à llintéricur dns
silos- Amortis sur 10 ans (25 OOCF pour 2 ans)
5. Fils et fiches pour thormocouplcs :.coOt d6terminé sur la base du prix
unitaire (25 OOOF pour 2 ans)
6. Deux hygromhtros : pour ddterminer .En tonaur en oau des grains de mil
ot de ma!îs. Amortis sur 5 ans (25 OPCI pour 2 ans),
7. Etuve : pour 10 séchage des Qchantillons des grains (10 OOOF pour 2 ans)

III - AUTRES FOURNITURES
1. Commodités : l'eau, le gaz et L'QXcctricite
eeront payh par le crJi3f,
Eau et gaz
: 25 OOOF/an;
Electricité (lumiùres,
apparbiliago et climatiseurs) : 360 OflOF/an
2, SecrBtariat : 25 OOOF/an
3. Fournitures d'atelier : estim8cs & 'lQO.OOQF/an
4. Fonds de roulement : il sera nece$saire pour l'achat des 30 tonnas
de grains. La valeur estimec paurlco fonds est do 1 500 OOOF
5. Tests dfacceptabilitO
: le Gouverrpement du SerIegal fournira le
personnel necossaire pour effectudr les tssts d*occeptabilittS des
produits. 11 s’agira d'un socio-d~cnomisto ('lO$ x 3 000 000). de deux
agents do vulgarisation, et de deux agents des Roesourcos tiumnines

(20 y4 x 1 200 000).
6. Analyses chimiques : le CNRA paieTa pour toutes 10s analyses chimiques
requises, Le nombre estimé des dct)antillons à. analyser est de 300 à
raison dc 2 OOOF par bchantillon.

‘Y 3J
PERSONNEL
1, IngBnieur Agronomo : il 3st domrznd+ au CROI do payer le solaire de
l'ingenieur charge de l'exécution $lu projet. 111 est entendu quo cols
s'applique uniquomont aux 2 annees:quo durera le projet, A la fin de
ce dernier, l'ingdniour en question sors pris en charge entihroment
par 1'ISRA.
2. Mécanicien : il sera charge de faire fonctionner et d’cntretani.r 10s
equipemonts du poste de transformnqion.
3 . Observateurs
: Deux observatours saront nacessqiros pour nssistor
1’ingGnieur dans lfex8cution du pcc/jot.
4. Manoeuvres t Quatre manoeuvres sero,nt prbvus pour trovnillcr ou poste
de transformation.
FONCTIONNEMENT
1. Achat de graine
Dix (10) tonnes oc mil at dix (10) tonnes de mars seront necessaires
p o u r l e s ossais d e s t o c k a g e e t l e s t e s t s s u r 1s décorticogs
ot la
mouturo, de morne que les tests d'acpeptabilite.
2. Matériol d'empaqueter-Jo : il s'agit de socs en coton ut en plastique
pour les ossais de stockage st pour.lfécoulomol~t des produits finis.
3 . Gaz-oil : p o u r l’opérntion d u moteur diéscl L i s t e r , q u i consomma
environ 5 l/houre au co0t de 86F/litres pour 513 samaines
à roison d e
48 heures par semaine.
4. Essence pour le vehicule : p o u r allrsr acheter o t t r a n s p o r t e r l e g r a i n ,
pour les tournées on Casamanco et pour effectuer les tests d'accopta-
bilite, (20 000 km/an B 10 litros/l@O km et 14OF/litre)
5. Materiaux pour la construction dos gilos :
Le coCtt total comprend 180 sacs de iiment, 42 tdles ga1vûnistZa-s et 130
p l a n c h e s ds rbnier.
6. Publications : P o u r l ’ a c h a t d o l i v r a s et autres périodiques ayant un
intérét sur le projet,
7, Seminaire : Codt de la publication cies resultat,s à @trc presentes ü un
s6minaire
8. Woyagc international : il est prdvu ,quo l'ingénieur charge de lloxecuti.on
du projot cffactuera un voyage B l’&rongar, pour assister à un aolloque,
o u bien v i s i t e r uno i n s t i t u t i o n d e rjocherchos
ayant u n interet s u r l a
t e c h n o l o g i e post-récolte.
9. Divers : pour 10s depenscs impr6wow.
EQUIPEMENT
1. RQparation d’équipancnt : Dans 10 caidrc #es precédonts projets finances
Par le CRDI, plusieurs potontiametres at hygronristrosivaient 6t5 achetas
Tous IGS circuits seront vQrifi6s et! los sources dl énergie pour 1:~s
hvnpnmb+.rac ec,pnnt r,Le,n,-,pc,., m-a --L..I. 17
1
-
*
*
-
.
-

14.
2. Une mobylatte : elle assurera 10s @splccemcnts du personnel sur dc!
courtes distances à l'interieur de:Bambey et ISgalement de Bambey od
Cantrc de Recherches situés à enviFan 3 km de distance. Ca sera très
utile pour la bonne marcho du proj$t,
si l'on veut owitar aertains
delais,
3. Tamis pour le uihrateur Ro-Tap :
Dans la s$rie de tamis necr,>soairesipour reûliscr les tosts granulo-
metriquas, il nous manque 4 types oa tamis : il s'agit des tamis n"d&.,-70,
100, 140 ot 200 (Deux do chaque),
4. Tamis pour le moulin : les tamis do 0,7 mm, qui dtaient livrés avcç la
moulin
Btaient faits d'un natal dcopaissour trop faible (gaugo tr&s
3
faible , Ils se brisent lorsqu'il 4'agit de traiter du maïs.
Il serait prefsrablo d'avoir des tdmis dont le métal est plus épais,
ci. Colorimetre Huntorlab : pour 6tudiqr les difforences de colooabion dos
diffbentos farines,
6, Instrument pour sceller les sacs do: ploatiquo
'7. Instrument pour coudre les sacs : ils serviront 9 scallar 10s sacs en
coton apr&s leur romplissagc,