GP/JF. 1 DELEGATION GENERALE 'L REPUBLIQUE...
GP/JF.
1
DELEGATION GENERALE
'L
REPUBLIQUE DU SENEGAL
*
A LA RECHERCHE SCIENTX;iF;iQUE ET TECHNIQUE
PRIMATURE
---
--V
..‘

.
I
PROJET D'ETUDE DES MODALITES D'INSERTION
DE LA PETITE Mt%!ORISATION EN MILIEU RURAL
DANS LA MOYENNE VALLEE DU FLEUVE.
JANVIER i978
DEPARTEMENT AGRONOMIE BIOCLIMATOLOGIE
INSTITUT SENEZALAIS DE RECHERCHES
( 1. S. R. A. >
/

Au cours d'une phase d'analyse assez longue réalisée par l'ense:::,.
ble de l'équipe de recherche en place dans la vallée du Fleuve Sklégal, on-t
été mis au point la plupart des "thèmes techniques iv bien connus des ser-vAc: -_
de vulgarisationo
Cela a permis de mettre 2 jour des potentialites jusq,u'a-
lors insoupçonnées en matigre de riziculture irriguée : douze à quatorze ton.
nes /ha de riz obtenues en double culture chez des paysans du colonat de
Richard-Tell.
Les recherobes conduites par le 9'Projet international et coordonné
de recherche sur la mécanisation de la riziculture'J, financé par les Pays-Bas
sou8 la couvert de la FAO, slinscrivant dans le cadre des recherches de la
Vallée du Fleuve SÉnegal; sur les premières études de systènies techniques de
production mis, . en place dès i971a Il s'agissait en ltoccu$ence de mettre el:
c
point les techniques de la riziculture en petite mdtorisation (motoculteur)
afin, d'une part, de diminuer les coats de production et de l'autre, d'at-
teindre une dimension économique apparemment mieux adaptée aux structures
réelles de la production.
Les conclusions du projet sont les suivantes :
L'utilisation d'un motoculteur de 12-16 CV de type europeen amélio-
ré est techniquement Lossible,
-a--- rmMw
en riziculture irriguée à condition de trava'-
-mcj -Te- 1
.z-
ler dans l'eau, le tra&z"-eg sec étant pratiquement imable qdureté du
travairETekte mnintenant & tester les possibilités du motoculteur en
vraie grandeur (phase déjà entam$e mais encore très insuffisante : cf ssstè-
mes techniques de production testés à Savoigne par A* REYNARD), ü déterminer
wps.- u .-m-e*
les modalités de son insertion en milieu sur&& $.-préciser les dimensions SQ-*
-Y----.12wY..- eun>-_= ._..--,.- jw-q- __II--.s-_~_*
PI -.-. -i.-Y
"~-.-..-~%sy,s.-. .r -y- 1 - i
cio-économiques au niveau d'unsoup d'exploitations suscesibles d ado~J~$wr,
-...Y__..",_I--I.--I"-,-. . ---
-.. a.---ll-**.mL- *
ce.typ --/
e de mécanisation.
--.-v.-m.- -
C'est cette dernière phase essentiellement synthétique que no& rit-us
proposons de réaliser gr&ce au projet de programme qui suit, phase sans la-
quelle les résultats encourageants obtenus sur le premier projet ne seront
pas utilisables par la vulgarisation. En outre, en deuxième année du projet.
il est prévu d'introduire un motoculteur moins puissant, de l'ordre de 6 Ci'.
pouvant être utilisé au niveau individuel.
La recherche analytique a d'emblée démontré L'intérBt d'un aménapc-
-,--e: Im.slrl. *<e..m--s.- -<.=
ment tertiaire, dans une region où les aléas climatiques constituent la con-,
XZXite principale, car il permet un contr3le total de l'eau et en conséquen-a
ce la possibilitk d'une double culture de riz.
Les études de systemes techniques de production réaliséss à B0UPrDW-X
puis à SAVOIGNE (par A, REYNARD) et l'observation dynamique des structures
réelles de la production (par P. COURTESSOLE) notamment par l'introductir...
de techniques intensives et de la double culture chez des paysans du colona-L
de Richard-Tell, ont permis de convaincre définitivement de la nécessit&
d'aménagements tertia+res, avec planage correct et contrble total de l'eau.
. . /. ..-

-2-
La fertilisation est, mis à part quBlques points de détail spéci-
fiques de certaines conditions de sol particulières, définitivement au point ,
elle se caractérise par une fumure forte, avec fractionnement de l'azote, bîir
adaptée aux variétés hautement productives que nous proposons à la vulgarisa-
tion quand le contrale de l'eau est satisfaisant.
t
VARIETES DE RIfi;
- a - . - -
On dispose maintenant de varietés pouvant permettre des produktinns
de 6 à 7 tonnes/ha et bien adaptées tant aux cultures de saison que de désai-
son. Les anciennes variétés relativement plastiques telles que le DS2-3'7 bont
toujours à &a dispositioh de la vulgarisation pour les xones où le contrôle
de l'eau
est encore impossible.
MODE D'IMPLANTATION DE LA CULTURE
--. =.e-.-.
mm" ..-..=---.---m
La comparaison des différents modes diimplantation :
- semis direct
- semis en pritgermé
- repiquage.
a permis de montrer l'intéret du semis en prégermC quand il est possible do
contraler les apports d'eau en début de cycle0 Cette technique est d'autant
plus intéressante qu'elle peut être exécutee par le paysan lui-même avec un
pekit semoir à main (semoir SAFIL) qui peut aussi être utilis8 pour les épan-
dages d'engrais- De? prix faible, ce semoir est d'entretien facile et a un
rendement intéressant : 3 hommes peuvent semer 3 ha/jour avec un appareil.
Le sémis direct avec levée sous pluie est définitivement condamné. Le repiqur,
-,..s-.I
m-technique très exi.Fa:lte en main-d'oeuvre (60 j~~_jourr&es/ha) n'est pas
a-
-.rs -Y-- .I-..~~~i-
..:LT-..w.T. _.r..
éconouwement viable puisqu'il limite la surface cultivablar famille ontrc
-
-
..----.Im-.-. .
Pu
0,25,et 0,50 ha,
4-- * _-
EPE DE MECANISATION
e--
L'introduction des techniques intensives milite en faveur d'une m&ca-
nisation de plus en plus pousséo de la culture du riz dans la Vallée du Fleuve,
d'autant plus que l'augmentation des rendements consécutive à la bonne applic?
tion des techniques augmente dangereusement les contraintes de travail au 3O--
ment ae la période : "récolte, traitement des récoltes, mise en place de la
nouvelle culture",
: *
En matière de grosse motorisation, le tracteur à rouesde forte puis-
! .
sance, plus facile à déplacer et de coat d'utilisation plus faible, pwt rem-
placer avantageasement le tracteur à chenilles-la double culture nécessite
l'emploi de la moissonneuse batteuse qui'seule, pour l'instant, permet de
débaraeser rapidement le teraain en vue de l'implantation de la culture suivan-
te.
Dans ce domaine, les difficultés résident essentiellement dans 1~s
problèmes de maintenance et surtout de participation des paysans0 La SAED a
d&jà dénarrii la création d'une CUMA à titre expérimental (coopérative d'utili-
sation de matériels agricoles) qui permettaa..
de résoudre ces problèmes et
ainsi de la décharger d'une gestion de plus en plus difficile.
La traction bovine testée à Savoigne n'est pratiquement utilisable
que pour les transports et est de ce fait condamnée dans la plupart des crcf
où la teneur du sol cn argile nécessite des efforts de traction peu compati-
ble avec la force des attelages dont nous disposons0 Il n'en est évidemment
pas de même sur le DIERI,
000 / .*a

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-3-
La petite motorisations ,étudiéo R1u.s spécialement dans le,.cadre
du "projet international et ccordonné de recherche sur la mécanisation
de la riziculture" a donn&,satisfaction sur le plan technique.
Les motoculteurs, jr;ponais donnent de bons résultats mais leur
utilisation sur une grande échelle est freinée parl,les difficultés d'appro-
visionnement en pièces détachées. Les motoculteurs européens améliorés sont
maintenant aussi robustes que .les japonais et posent moins de problèmes de
maintenance:ir .
L'emploi du motoculteur est particulièrement recommandé pour des
parcelles .de moyenne didension afin de, conserver un Pla=ge correct : O,g ha
avec une longueur de rayage de 60 à 80 m. Le travail dans l'eau est seul pos-
sible, la préparation (fraisage en boue) demande une journée/ha soit un coht
de 6 000 f CFA/ha. Il est conseillé d'utiliser des motoculteurs de 12-S cv
avec refroidissement par eau du type bouilloire. Le motoculteur peut servir
également aux travaux de fauchage, transport et pomm.
Il reste à tester la petite mctorisation en vraie grandeur ; d'ores
et déjà,on sait que son prix de revient n'est guère inférieur à celui du trnc-
teur, Son intér3t réside surtout dans une plus grande participation des pay-
sans qui pourrait peut Ptre permettre de relayer des centrales de matériels
de plus en plus difficiles à gérer en rkison de leur taille.
w
En attendant les résultats de ces tests il est.Certain que la gros-
se motorisation, du fait même de l'ipportance des surfaces à mettre en cuir
turc, jouera pour longtemps encore un raie de premier plan,. &à,,aussi le5 modn-
lités d'insertion dans le milieur rural (CUMA, entreprise, ,efc.) doivent êtru
définies rapidement car elles risquent de changer complétement les données
technico-économiques de base.
RECOLTE ET TRAITEMENT DES RECOLTES
..-y
Dans l'optique de la double culture, les champs doi,vent'être libé-
rés rapidement pour permettre la préparation dt la mise en placa~.dc Izwulture
suivante. On ne dispose en.moyenne que de 50 jours entre le début de la réeol-
te et l'implantation de la culture suivante; cette périobe ,est dono particu-
lièremnt contraignante
'' . . . . c
a la récolte manuelle qui demande 3C à 35 journéesj/ha de main-d'oeu-
vre est doncàproscrire.dans le cas de la doubllri, .culture.
- la récolte à la moissonneuse batteuse représente jqsqu'à présent
la meilleure solution. Dans les casie8eEexistants, le temps de récolte est
.I "
d'environ 2H/hn, lc!qrix facturé au paysan sur la base de 15 % de la récolte,
oscille entre 5 000 et 20 000 f CFA/ha. Il'défavorise les paysans qui ont
* .
un rendement élevé (4 à 6 tonnes/ha). La moissonneuse-batteuse pose.d'impor'-
tants problèmes de maintenance.
.'
- la récolte à la moissonneuse:~li.eùse à moteur a,été testéeen 1973 * I
et 1974. Elle demande 3 à 6 Mha ce qui correspond à un prix de revient de
6 000 à 12 000 f CFA/ha, battage non compris.. La ficelle intervient pour 60's
dans le prix de revient, Une telle machine pourrait, traiter une trentaine
d'hectare6 environ, mais les problèmes poséS par les travkux situes. en aval
n'ont pas été étudiés dans lwr intégralité: Son prix de revi& est pour
l'instant peu intéressant parce que .trop voisin de celui de &a. moiwwnneuse-
batteuse. La suppression de l'utilisation de la ficelle & le liage 2wik par
les paysans selon la méthode tradi.tionnelle)permet de descendre 1.e cc!%-d'uti-
lisation horaire à 2 000 f CFA/ha.
* Battage : Plusieurs types de batteuses ont été testés. Con~-
te-tenu des contraintes de récolte-traitement des récoltes, Za batteuse doit
avoir les caractéristiques suivantes :

- batteuse métallique très robuste
- débit importaht : 1 tonne/heure.
La batteuse UGRGA a donne d'excellents r$sultats, (L:..:. i:*. <. ,.c: .',.:
- . . ..Y..
;. v
,..'>'\\.
', .i. t: ..; .: > t
:. ;.c'I:* J'. ;-y :.,.)
Il reste 2 definir les possibilités de travail de la batteuse dzns
le cas de la double culture et les effets de l'utilisation de cette machin62
sur les opérations aval ( Evacuation, stockage interm&diaire, transport -rV
C>&C. )
PROBLEMES RESTANT A RESOUDRE
Y--m <yI-~.r~~ ji.ld-me>m. .d
C'est l'objectif essentiel du présent projet de programme qui cons-
titue donc la suite logique du "Projet international et coordonné de rechcrch':
sur la m6canisation de la riziculturei'.
Comme nous l'avons dit en introduction, les recherches & entrepren-
dre doivent surtout porter sur la determination des modalités d'insertion des
techniques de riziculture inbsn&ive dans le milieuzrural~
Les recherches de type analytique intéressent surtout la petite 1710.4
torisation et plus spécialement les travaux de récolte, stockage intermsdiai-:e
traitement de 1~ r&colte, transport etc, Dans ce cas, l'approche "syst6me::
doit "etre envisagée dès le départ car les techniques à mettre au prvint ne piu-
vent Qtrc htudiées s&pnr&ment Etant donné le caractère contraignant de la
. période de travail concernee,Cela est d'autant plus impératif que lu s#st&mc:
risque de remettre en question le type de parcellaire et l'aménagement lui-
m&ne (notamment en ce qui concerne les accès, aires de stockage et de traite...
ment des rgcoltes etc).
DISPOSITIF D'ETUDE ET LIEU DE REALISATION
sIY* .., Ne-m-w---m-e.ev. - sew.> wn.-..m-a.vm-m
Pour permuttrc; d'obtenir des r6sultats rapidement exploitables, 1c.r-l
etudes à entreprendre doivent porter sur l'utilisation collective du mat~ri?3
qui se fera au sein d'un groupement de paysans, La nécessite de recherchtir
des donni:es normatives implique que les techniques soient appliqu6es àvec UTY
minimum de rationalitk,
Il sera mis en place au niveau de DOHBO, en bordure de la TAGUEY
pour les raisons smivantes ':
- PrrExEhmité de Richard-TO11 et représentatif de la moyenne vall6e
- >z,sibilité d'avoir de l'eau douce toute l'année
,m8
Le projet durera trois annbes complètes soit cinq campagnes de CU?
h t
ture avec la désaison.

' TABLEAU RECAPITULATIF (MILLIERS F CFA) '
L .L.sI~-y~III.! __w_.. -*.x*.m- y-19-cI-ew .T..,a---. - . . ..G< ..e--:. .- -em d
ARRONDI A,..-
26 000
--e--e
e---c-

/UD-EVISUES'-TIF PROJEE;r"MoCULTEU%!?-./
L
POUR UNE PERIODE DE TROIS ANS
a"---9.m
/
1) Personnel
CF F A
Ingénieur (salaire + charges)
Pm
Pm
1 A.T.A. (salaire + charges + indemnités)
1 000 000 FCFA X 3ans
3 000 000
.
1 Mécanicien (conducteur et formateur)
1 000 000 FCFA X 3ans
3 000 000
.I<
_.-=----e
6 000 000
II) Fonctionnement
- Déplacements ingénieur
10 000 km X 70 F CFA X 3 ANS......... 2 100 000
- Subvention partielle . ..*..*.................................*..* 1 000 000
- Fonds de roulement pour achat carburant mis en place dès la pre-
* \\
I
miere annee..................................~..................
1 000 000
- Frais gestion personnel
15 %
6 000 000 F CFA . . . . . . . . . . . . . .
go0 000
- Frais gestion fonctionnement15 % 4 000 000 F CFA . . . . . . . . . . . . . .
600 ooo
s>h--..F
.-vwnY.e%.-- .a...
.-
"I_..--
5 600 o o o
III) Missions d'appui
Extérieur CEEMAT (mission évaluation fin Ière année et fin 3è année)
durée 8 jours chacune
600 ooo x 2 ..C.*........... 1 200 000
- -.--sm=s-
1 200 000
IV> Equipement
A) Ière année du projet
Achat 2 motoculteurs 16 CV LOMBARDINI *...........*.........m....
4 000 000
Accessoires 1 paire roues simples ................................
50 0 0 0
..
Pi
tambour ................................
190 0 0 0
- .
_ .
. . . .
à palettes .............................
go 000
.
.
.
.
cages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
130 000
*i
..
de masses de roues ...........................
40 000
1 roulette de profondeur de roues ....................
10 000
1 remorque 1000 kg et attelage .......................
200 000
1 fraise .............................................
200 000
2 jeux de lames de fraises ...........................
go 000
2 éperons de fraises .................................
15 000
1 paire de patins ....................................
12 000
1 jeu de masses d'équilibrage avant ..................
12 000
1 charrue Bourguignon avec corps batteur et silloneur
70 000
1 broyeur à fléaux ...................................
650 000
1 faucheuse ..........................................
250 000
1 caisse à outils Standard ...........................
200 000
1 lot de pièces de rechange moteur ...................
300 000
lot de pièces de rechange accessoires ..............
300 000
f compteurs horaires .................................
150 000
1 pompé Guinard ......................................
400 000
-
-
-...s-m.--m-
-.-
TOTAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*...................*................. 7 259 000 *
.
LO. /

..-
---.-_---.
-

B) 2ème année du praje’&
--w*
2 motoculteurs 6 CV LOMBARDINI ................................
go0 000
1 paire de roues 600 X 12 .....................................
25 000
1 paire de masses de roues ....................................
12 000
7 paire de masses d1Equi3.ibrage avant .........................
5 000
1 remorque CU 600 kg ..........................................
160 o o o
1 paire de tambours fraiseurs .................................
80.000
2 épérons rizière .............................................
17 CO0
1 paire de roues cages ........................................
50 000
1 lame planeuse ...............................................
30 000
1 dispositif fauchage avec barre mulch et lame ................
60 000
1 charrue Bourguignon avec butteur et sillonneur ..............
70 000
? paire de roues palettes .....................................
20 000
1 lot de pièces de rechange moteur ............................
200 000
1 lot de pfèces de rechange accessoires .......................
200 000
1 pompe Guinard ...............................................
350 000
2 compteurs horaires ..........................................
100 000
- *-.,w --.-
.-P-*-.-U
w-.-e-.-
me .m--ns.
TOTAL .........................................................
2 279 000
C) Ière annee du pros
-
-
Batteuse BORGA (sans moteur) ..................................
2 000 000
5 pulvérisateurs à 25 000 F CFA .. ..c..~ .........................
125 000
5 semoirs SAFIL à 20 000 F CFA ................................
100 000
Matériel de pesée ...........................................
200 000
Adaptation javeleuse sur barre de coupe .....................
700 000
Matériels divers ............................................
100 000
Y--:-../-.-u_^.-
.
..--_UId..z.
..-
-.pILLYu
ïD.
*- -
-1
.IIYN
TOTAL .........................................................
2 625 000
D> Case Bureau pour A.T.A.(+ mobilier de bureau) .................
4 5 0 0 0 0
Case Hangar pour matériel .....................................
250 000
TOTAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
700 000