TNSTITIIT SENEGALAIS INSTITUT FRANCAIS DE RECHERCHE...
TNSTITIIT SENEGALAIS
INSTITUT FRANCAIS DE RECHERCHE
DE RECHERCHtZ3 AGRICOLES
SCIENTIFIQUE POUR LE
ISRA
DEVELOPPEMENT EN COOPERATION
ORSTOM
FONDS JXJROPEEN :DL. DEVELOPPEMENT A DAKAR N -u/lc,
F E D
- - - - a - - - -
OPERATION GESTION DE LA MECANISATION POUR LA PREPARATION DU SOL
RAPPORT D’ETAPE SUR L’ETAT DES LIEUX
Par
Samba KANTE
AGRO-MACHINISTE, ISRA
M a i 1995

INTRODUCTION

1. OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS
Cette étude vise trois objectifs principaux :
- recenser et caractériser les matériels agricoles motorises ou & traction
animale et le cheptel de trait dans la zone d’étude ;
- identifier les différentes opérations mecanisees, l’évolution des coûts
des prestations, les modes de payement et l’importance relative de
chacune ;
- appréhender les problèmes rencontrés au cours de la réalisation de
ces opérations mécanisées, les raisons qui guident leur choix et les
résultats obtenus par rapport aux objectifs visés.
2. METHODOLOGIE
a) étude bibliographique
Pour réaliser cette étude nous nous sommes appuyés sur un travail
hibliographique auprès des centres de documentation de l’ISRA, de 1’ORSTOM
et du Projet FED/AHA.
L’essentiel du travai.1 bibliographique a surtout consisté a recueillir des
données auprès du Projet FED/AHA. Il s’agît des statistiques sur les materiels
mis en place par le projet et les CiIE concernés, leur localisation avant d’aller
sur le terrain pour effectuer les enquêtes proprement dites.
b) Enquêtes matériel agricole et cheptel de trait
b.1. Matériel à traction animale et cheptel de trait
Seuls vingt GTE sont concernés par l’opération “culture attelée” du
projet FED/AHA. Cette situation favorable nous a poussé à faire des enquêtes
exhausti.ves sur l’ensemble des attelages. Elles sont faites sur la base d’un
questionnaire par détenteur comportant deux rubriques principales:
- la localisation : délégation, secteur, PIV, village, et statut des
détenteurs ;

3
- les caracteristiques du cheptel de trait et du matériel : type, nombre,
date d’acqui.sition, vente, mort (voir fiche d’enquêtes materiel à traction
animale et chptel de trait en Annexe 1).
T.e travail est réalisé par des enquêteurs de I’ISRA après test d’adaptabilité
des fiches.
b-2. Matériel motorisé
La majoritb des machines est constituée par le matériel des SUMA
essentiellement basées autour de Nianga. Le reste, constitué par des GTE
nouvellement créés,
est concentré dans la ville de Podor et les villages se
trouvant sur la route nationale. C’est ce qui nous a poussé à faire l’enquête
sur l’ensemble de la Délégation de SAED/Podor. Le questionnaire comporte les
parties principales suivantes : localisation, Statut propriétaire, état. etc (voir
fiche d’enquêtes matériel agricole Annexe 2).
c) Enquêtes rétrospectives des travaux mécanisés
Une enquête rétrospective sur les travaux mécanisés sur les trois (3)
dernières années est effectuée sur 21 périmetres (PTV et SUMA). T,‘échantiilon
tient beaucoup plus compte du souci d’embrasser une large gamme de
problèmes et de situations que la représentativité statistique de l’échantillon.
Cette enquête concerne les principales opérations mécanisées : préirrigation,
offsettage, labour, reprise de labour, récolte et battage. Elle est faite Ca deux
échelles :
- à l’échelle du périmètre : le responsable paysan du pèrimètre et le
chef de zone sont les personnes interrogées :
- h l’échelle du producteur : 3 producteurs par périmetre s o n t
concernés ~suï les opérations mécanisées de 1992 à 1994 (voir fiche
d’enquête en Annexe 3).
Pour chaque opération on s’est intéressé aux problèmes rencontrés au
CO~I~ de sa réalisation, aux raisons de son choix, aux objectifs visés et les
résultats obtenus après réalisation. Ces enquêtes contrairement & celles sur

4
le matériel à .traction animale et le cheptel de trait ont été effectuées par les
mêmes enquêteurs de I’ISRA mais avec la participation accrue du chercheur
responsable de l’opération.
d) Entretiens directs
Pour completer les enquêtes. des entretiens directs, semis structurés,
très ouverts, embrassant plusieurs aspects du sujets sont effectués. Les
structures ou personnes ressources qui suivent sont concernées : les
organisations paysannes (GIE, Groupement de producteurs, SUMA)? les
prestataires de services prives, le dispositif d’encadrement. du projet FED/HAH.
Ces entretiens sont menés essentiellement par le chercheur.
3. RESULTATS ET DISCUSSIONS
3.l.CARACTERISTIQUES DU PARC DE MATERIEL ET DU CHEPTEL DE TRAIT
3.1.1. 1,e cheptel de trait et le matériel B traction animale
Pour les attelages, des enquêtes exhaustives sur l’ensemble de la zone
du projet FED/AHA ont été menées. Ces enquêtes nous ont permis de
caractériser le cheptel de trait et le matériel agricole à traction animale acquis
par le biais du projet ou hors projet. Nous avons voulu intégrer les animaux
et matériel hors projet pour évaluer l’effet tache d’huile du projet et l’histoire
de la traction animale dans cette partie de la vallée.
3.1.1-l. Le cheptel de trait : répartition et évolution
Sur le plan des statistiques les enquêtes ont donné les résultats ci-après :
- 766 boeufs de trait dont 760 acquis par le biais d-u projet et 6 sur
initiative paysanne;
- 577 chevaux entierement achetés par les producteurs ;
- 345 anes achetés sur initiative propre des producteurs.

5
Ces statistiques montrent une domination des boeufs SUI’ les chwaux et
les anes viennent en dernière position. L’achat de boeufs est essentiellement
de l’initiative du projet. II y a eu par la suite beaucoup de depart (vente,
mort\\ sans remplacement dans certaines localites comme le montre le tableau3.
Le tableau 1 donne la situation du cheptel injecte par ou en dehors du projet.
Tableau 1: Le cheptel de trait dans les périmètres rizicoles du projet FED/AHA
1 Anes
i
-
1
Boeufs ’
-
-
6
6
Hors
Projet , Chevaux
189
47
69
84
188
577
Anes
197
31
54
1 3
50
345
Il
Ce tableau appelle de notre part le commentaire suivant:
- le projet n’octroie pas de chevaux ni d’anes ;
- l’utilisation de ces chevaux et anes est antérieure à la mise en place
du projet, tandis que l’acquisition de boeufs SUI- fonds propres peut
être considérée comme un effet tache d’huile de ce dernier (elle date de
1993). Cet effet tache d’huile représente 0,52 % des boeufs. Sa faiblesse
pourrait être due aux facilités conférées au projet. Sa véritable mesure
apparaitra avec la fin du projet (tendance réelle d’évolution, le degré
d’adoption du thème par les paysans) ;
- L’introduction de boeufs de trait s’est poursuivie en 1989/90. Cela
signifie que les responsables du projet n’ont pas attendu une évaluation
de la phase test pour voir les problèmes rencontrés par les producteurs
quant a la gestion des attelages. Ainsi cette phase test n’a porté que
le nom. En effet, l’effectif de celle-ci, 22 paires (sur 43 paires initiales)
dépasse largement le cadre d’un test, c’est plutôt une diffusion ;
- la campagne 1990/91 correspond a l’année où il y a le plus grand
nombre de mise en place d’animaux. L’achèvement des aménagements des
PTV et de la cuvette de Ndiomadou justifie cela.
’ CoBpte non tenu des renouvellements des boeuf:5 acquis par le biais du projet et qui sont soit BOBS, soit volés, soit
vendus s

F
Tableau 2 : evolution de l’effectif des paires de boeufs

7
- deux
ans après cette vaste opBration, des ventes de boeufs ont
débuté, le plus souvent sans renouvellement ou des renouvellements
faits avec de petits animaux. C’est ce qui explique l’intervention des
tracteurs dans les périmètres de certaines zones;
- les ventes totales représentent 43 % des effectifs. Elles varient selon
les zones ;
- la mortalité est de 6 %, tandis que les acquisitions sur initiative
paysanne n’est que de 0,5 % et concerne deux villages : Ngane et
Loboudou Doué. Ces achats de paires complémentaires aussi minimes
soient-ils ont une signification i.mportante. Ils illustrent plus que tout
autre critère l’intérêt porté par les producteurs & la traction bovine.
Ainsi, les paysans de Loboudou Doué disent qu’ils n’aimeraient pas voir
un tracteur dans leur parcelle. Ceux de Ngane et Koppé disent ia même
chose tout en insistant sur la nécessité d’augmenter leur cheptel de
trait. pour satjsfaire les besoins de travail du sol à temps car 1eu1
enclavement constitue déja un obstacle pour l’entrée des tracteurs dans
leurs parcell.es.
- le taux de renouvellement est de 48 % . Ce taux de renouvellement qui
est un signe très significatif d’intéressement varie suivant les zones :
100 % à 0 %. 11 est à noter que la plupart des renouvellements ne sont
pas des animaux de trait (se sont en générai de petits animaux qui
n’ont pas l’age de travailler). C’est surtout le cas de Mboyo, Gukdé
Ouro, Ouro Thiam et la cuvette de Diomandou ;
I,es trois zones peuvent se caractériser de la falon suivante :
- zone 1 (la cuvette : Diomandou, Thialaga, Diouwa, Dodel, Diami baîla)
: ici l’emploi des animaux pour la préparation du sol est très faible. L,a vente
représente plus 69 X de l’effectif mis en place et si on tient compte des
renouvellements ce taux descend à 43 %. Les renouvellements déclarés S;ont à
prendre avec beaucoup de réserves car on ne voit pas les animaux dans la
plupart des villages : Diomandou, Thialaga. Pour les producteurs, les boeufs
sont convoyés paitre dans le diéri car ils ne sont pas utilisés.

8
- zone 2 (Mboyo, Korkadji, Ouro Thiam, Guédé OuroY Ngane et Koppé) :
les détenteurs conservent les animaux malgré les problèmes aigus qui les
o p p o s e n t a u x b u r e a u x d e s GIE. L e n o n v e r s e m e n t d e s p a r t s d u e s a u x
détenteurs ( 1/3 pour le détenteur, 1/3 pour l’alimentation des boeufs et 1/3
pour le GIE) est ii l'origiiie de ce conflit . La diversification des utilisations
( t r a v a i l d u sol e t t r a n s p o r t d i v e r s ) j u s t i f i e l e u r m a i n t i e n . L e s dèparts y
représentent 4 % compte tenu des renouvellemnts. Les villages de Ngane et de
Kopp6 c o n s t i t u e n t d e s e n t i t é s A p a r t . La traction bovine y est. vraiment
acceptbe: il y a même des acquisiti.ons de paires complémentaires pour faire
face aux sollicitations.
- zone 3 (Fondé Ass, Doué, Dado, Ngawle, Guia 4, Bakao, Gamadji 1 et 2
e t I.oboudou) : d a n s c e t t e l o c a l i t é l ’ u t i l i s a t i o n d e s a n i m a u x e s t m o i n s
diversifiée, elle est essentiellement limitee au travail du sol. La diminution de
l’effectif représente 8 S,. Il est de 24 % compte non tenu des renouvellements.
Tl y a ici des disparités criardes : des villages ont tout ou presque vendu
(Guia 4. Doué, Gamadji 1 et 2 et Elakao où il n’y a eu aucun renouvellement).
d’autres non seulement gardent les animaux mais vont jusqu’à acheter des
paires complémentaires en plus d e s r e n o u v e l l e m e n t s s u r c e l l e s q u i sonL
perdues ou mortes (Ngawlé, Loboudou Doué).

9
4.1.1.2. Le parc de métériel B traction animale
Tableau 3 : Nombre de mise en place du matériel de travail du sol et de
transport par village par le projet
-
ViHages
P
Pcorps de
Corps
Charrett.es Chars-ettss
Charrettes
/
‘:
tCharrues Butteurs i bn&l&
éyui&s
asine-s
Doué
f
----j- 33 t
3 3
3 3
3 3
31
2
Fondé Ass /
15
15
15
15
15
Guia 4
10
10
10
10
10
Mboyo
56
56
56
56
42
21
Ngaolé
27
2 7
2 7
2 7
27
Dado
21
21
21
21
5
Guédé Ouro
11
11
11
11
7
Korkadji
1 11
/
11
11
11
5
Ours Thiam
7
7
7
1 7
4
1
Ngane
13
I
13
13
13
9
Koppé
i
7
7
7
7
i
I
!
L o b o u d o u i 28
!
2 8
2 8
28
2 8
Bakao

8
8
8
8
8
Gamadji 1
11
11
11
11
11
Gamadji 2 /
7
7
7
7
7
Diomandou ’
3 7
i
3 7
37
3 7
2 7
Thialaga
/
32
/
3 2
32
32
32
Diami Baîla 1 8
8
8
8
8
Diou wa
I
2 3
2 3
2 3
23
23
Dodel
I
15
/
15
15
15
15
Total
’ 380,
380
389:
380 :.
321
4 1
--L
t
mL
=
La mise en place du matériel de travail du sol du projet s’est faite
concomitamment avec celle des paires de boeufs. Au total 380 materiels de
préparation du sol sont placés. 1 s’agit de 25 Arara et 355 houes sine Gréco,
équipées dc: dents type canadi.en. Les houes sont accompagnées de 380 corps
de charrue, 380 corps butteurs/‘billonneurs.
Le disponible de matériel à la
SISMAR a limité la diversité des matériels testes et diffusés.

10
Un certain
nombre de matériel d’accompagnement (Charrettes et
Batteuses à riz) a eté acquis aussi bien par le biais du projet que sur fonds
propres. En effet, le transport des récoltes et parfois même du paddy non
battu constitue un goulot d’étranglement pour la réalisation d’une double
culture annuelle. Il constitue un des postes de charge les plus lourdement
ressentis par les producteurs. C’est dans ce cadre que le projet s’est investi
pour l’acquisition de matériel de transport : charrettes éyuines, asines et
bovines. Contrairement au matrériel de travail du sol (entierement financé par
le projet), l’introduction du transport animal est anterieure au démarrage du
projet.
L’importance du rôle joué par ce
type de transport justifie
l’acy uisition de nombreuses charrettes sur fonds propres. Les résultats
d’enquêtes donnent 1017 unités de transport réparties comme suit :
Type
Projet
Hors Projet
TOTAL
. charrette bovine
380
380
. charrette kquine
321.
275
596
. charrette asine
41
41
-----_~----_~----~----------------~----~----
T O T A L
=
742
275
1017
- pour le matériel Post-Récolte. on dénombre 61 batteuses Votex dont
une acquise sur fonds propres.
Les résultats ci-dessus nous permettent de faire les analyses suivantes:
- l’absence totale d’acquisition de matériel de préparation du sol en
dehors du projet montre que l’utilisation de la culture attelée dans les
systèmes irrigués dans cette zone est une innovation du projet et ne
concerne par conséquent que la traction bovine (contrairement a la zone
de Cas Cas où les chevaux et les anes sont largement utilisés dans les
rizières). Par contre, la prtkence de charrettes équines et asines hors
projet est remarquable et dénote s’il en est encore besoin l’adoption et
l’utilité de ce type de transport dans le milieu. Ainsi, on note
l’acquisition de charrettes asines et surtout équines par le biais du
projet. Cela résulte de la nécessité de transporter les produits de
recolte et parfois même le riz non battu hors des parcelles pour ne pas
retarder la. mise en place de la nouvelle culture .

11
- 1’irrtroduc:tion de batteuses en 1989 dans la zone a connu une
expansion en 1993 et 94. La zone du projet en compte 61 pour un total
de superficie des groupes de 1 363 ha soit 22.3 ha/batteuse. L’achat de
b a t t e u s e entre toujours dans
le cadre des préoccupations des
responsables du projet pour assurer la réalisation de la double culture
à un coût moindre.
- le matériel de transport représente un lot important par rapport aux
autres matériels du faj.t de la diversification de son emploi : différents
types d’utilisation au transport. Sur un total de 1017 charrettes que
compte les G.I.E, 37 % sont des charrettes bovines du projet, 59 % sont
des charrettes équines (dont 32 % du projet et 27 % sur initiative
paysanne), 4 % sont des charrettes asines du Projet. On peut remarquer
l’absence tres significative de charrettes bovines hors projet qui traduit
l’innovation que constitue la traction bovine par rapport aux autres
formes de traction animale (asine et équine). Le transport joue un
double rôle dans la zone :
. désenclavement des zones inaccessibles pendant la saison des pluies,
. ravitaillement à partir des différents marchés des produits de tout
genre.
L’usage irrégulier et périodique des attelages remet en cause leur
rentabilité économique. La diversification des spéculations permettrait son
usage sur une periode assez longue dans l’année (différentes campagnes :
hivernage, C.S.F., C.S.C.
Avec cette gamme Complè:te
de matériels, une diversification des
utilisations est possible. Cependant celle-ci varie suivant les zones. En effet.
il y a des zones où en dehors du travail du sol et du transport des récoltes,
d’autres types de transport sont observés et constituent l’une des raisons
justifiant le maintien des attelages. Seuls les faÇOnS culturales sont possibles
d’être chiffrées, nous donnons ci-dessous leur volume suivant les campagnes
principales et. suivant les années.

12
Tableau 4 : Façons culturales effectuées par ies paires
Guia IV
46
-
Mboyo
107
1
3
135
32
148
-
j
148
Ngawlé
1
Dado
1,
Guédé Ouro /
1
Iiorkadji
Ou ro Thiam j
N galle
i
I
Koppé
Lohoudou
/
I
Rak hao
I
Gamadji I
34
-
I
1
Gamad ji II
l
2 7
2 7
; 27
2 7
j
-
Diomandou
1
84
1148
-
l
Thialaga
i
79
) 79
/
6 5
j
-
100
167
75
I
offset
I
9
234
767
1553
787
Recettes
435 000
5 585 000
:12 995 000
2 7 470 000
j
13 680 000
/
-L.-

13
Typologie des détenteurs
La caractérisation du parc de matériel et du cheptel nous a permk de faire une
‘vpologie des detenteurs de matériel ou de cheptel de trait. Elle est basee sur les
k:rit&res suivants : statut du détenteur (G.I.E.. individuel. autres) et surtout de Ieur
:iiltonomie de fonctionnement, Ainsi sur un total de 991 détenteurs de matériels agricoles
01.1 d’animaux de trait trois grands groupes peuvent être identifiés :
- Id;1 catbgorie A comprend
2013 détenteurs
soit 2t % et se caractérisent par
leur autonomie en disposant tous les types de matériel : travail du sol et
transport ;
- la catégorie R regroupe 357 détenteurs soit 36 % : ils ne disposent que du
matériel de transport. Ceux qui font le travail du sol font aussi du transport ;
- la categorie C, comprend 426 détenteurs soit 43 X : ils ne peuvent ni assurer
la préparation du sol ni effectuer le transport ; ils ont soit une charrette ou un
matCrie de travail du sol sans animaux soit le contraire. Leur fonctionnemnt
dépend uniquement des deux catégories précédentes.
Sur ces 426 détenteurs
de la 3ème catégorie, nous comptons :
- 248 soit 25 % qui possèdent au moins un matériel agricole,
- 178 soit 17,s % qui disposent. au moins un animal de trait.
4.1.2. Le parc de matériel motorisé
Deuu raisons font que ce recensement du matériel motorisé n’a pas concern& les
d6tails des caractéristiques des matériels :
-. une enqut?te géné-rale sur le matériel motoriés sur l’ensemble de la vallée est en
cours de réalisation en collaboration avec la SAED ;
.-. IF: temps imparti pour sortir ce premier document ne nous a pas permis de
l’effectuer.
Néan.t moins, nous avons profité
de l’étude sur les relations
producteurs et prestataires de services mécanisés pour faire un rapide
recensement des différents tracteurs évoluant dans l’ensemble de la délégation de
Podt>r. Nous avons utilisé aussi une partie des premiers résultats disponibles sur
l’enquête générale citée plus haut.
1 ;i s~~nth&ne des résultats obtenus (effectif, répartition suivant les communaut& rurales,
tttat. statut des propriktaires) donnée dans le tableau 5 ci-après :

c
14
Tableau 5 : Effectif. état, localisation et statut des propri.étaires du parc de tracteurs
dans la déllégation
Fanaye
t’analyse de ce tableau montre que :
- la délégation compte 76 tracteurs dont seuls 34 sont fonctionnels (soit 45 “tr. de
l’effectif) et 42 ont de sérieuses pannes :
- les GIE, SUMA et SV sont les statuts des proprik~ires les mieux représentés
avec: 76 % du parc. Les sociétés viennent en deuxième position avec 19 % alors que
les individuels ne représentent que 5 % :
-
53 tracteurs (70 % de 1’effecti.f de la délégation) peuvent intéresser la zone de
Nianga et les périmètres du projet (notre rayon d’intervention). Mais seuls 21 F;ont
fonctionnels dont 4 appartiennent aux sociétés.

15
3.2. RESUI,TATS DE L'ENQUETE RETROSPECTIVE DES TRAVA'CJX MECANISES
3.2.1. Généralités sur les opérations mécanisées
nans ta vallée. ‘r raditionnellement l a m a j o r i t é d e s o p é r a t i o n s cul.tu raies etait
~w~nu~lle. C’est encore le cas dans de nombreuses exploitations. Dans cette zone, la
I-i-aç!:ion animale. communément utilisée e n t r a n s p o r t e t p o u r l e s cultu-res pluv+iles,
,‘étend timidement aux cultures irrig,uées grâce à l’appui de projet..s (Projet FED/AHA,
13 1 ojct Flollarrdais de
C a s - C a s , Matam 3. projet Buffles, etc). Izt motorisation de
irertains t r a v a u x c-t d é v e l o p p é e d a n s l e d e l t a e t q u e l q u e s g r a n d s périr&tres d e la
nwyonnc \\;allke. Les opPrations mécaanisees. a des degrés divers. sont le pompage, le
travail du ~1, la récolte le battage et la transformation.
3.2.1.1. Le pompage
Efferentes techniques d’irrigation et de pompage sont expérimentées dans la
v:~llée. I,eur l’évolution parallèlement aux types d’aménagements s’est effectuée en
plusieurs étapes:
1-a submersion controlée voit le jour avec l’endiguement de la rive ga.uche du fleuve
en 3 ci64 (aménagements primaires).
L’amelioration d e 1;~ s u b m e r s i o n c o n t r ô l é e g r â c e à. d e s c a n a u x e t d i g u e - t t e s
(aménagements secondaires).
re::; améliora.tions s’avèrant toujours insuffisantes ont conduit à l’installation de stiitinns
de pompage assurant un parfait contr6le de la submersion des cuvettes.
f“e:, grands Amenagements (GA), alimentés en eau par de grosses stations de pompage
::i?ùtent trés cher. C“est. pourquo,i des périmètres irrigués vjllageois
(F)TV), domines par
jlr) ~froupe motopompe (GMP), d’un coùt moindre et correspondant mieux
à u n e sertion
L. i
par les producteurs. ont été ensuite réalisés.

16
3.2.1.2. Le travail du sol
L e travail du sol est généralement effectué en sec k?Ti motorisation ct ayrks pré-
irrigation en culture a~ttelée. I;n effet. les enquêtes ont montré que 1 0 0 X des façons
cuit urales effectuées e!n traction animale est faite après pré-irrigation, tandis qu”en
niotorisation il 3 a absence totale de pré-irrigation. Il s’agir: du labour es le ti,avaii au
c:ovc:r-CI-~? en mo!orisation (“l’offsettage”) ou du grattage en traction animale (matériel
à dents) et du billonnage.
Le labour est réalisé avec des charrues a s o c s & des profondeurs variables, en
sec ou en humide en motorisation et sur sol ressuyé en traction animale. La reprise
croi5ée à “l’offset” (caver-trop) n’est presque plus pratiquée, elle est remplack par une
repr,ise manuelle A l’aide de pelles et/‘ou de rateaux. S o n exigeante en énel.gie e t s o n
coût 6levb sont ses inconvknients majeurs (voir problèmes rencontrés et raisons du choix
de l’offsettage par rapport au labour). Ahandonn6 depuis quelques annees dans le delta,
il semble b6néficie.r auprtis des producteurs d’un regain d’intérêt. Les paysans de la
moyenne \\;allée le pratiquent toujours en culture attelée et environ une fois tous les 3
ans en motorisation. Le labour permet de lutter contre les mauvaises heri)es, d’enfoui
des rksidus végétaux et d’obtenir un profil culturai favorable au développement racinai.re
d e s p1ante.s.
Le travail superficiel à “l’offset” ou outil à dents en un seul passage est la
technique la plus répandue. La diffusion du semis à la volée? moins exigeant en
pr6paration du sol, en remplacement du semis en ligne, a permis la réduction progressive
du nombre de passage::;, d’abord en supprimant le labour, ensuite le second passage
d ’ o f f s e t . 1-a quasi totalité des superficies cultivées se prépare entre janvier et mars
pour la culture de contre saison chaude et entre juin et août pour celle de l’hiverrwge.
!,a possibilité de travailler dans d’autres conditions d’état du sol (humide, boueux), un
parcellaire aux dimensions réduites, les exigeantes de la double culture, conduisent à
proposer de nouvelles techniques de préparation des sois en complément ou en
remplacement de celles existantes.
TX hillonnage est pratiqué sur les périmbtres irrigués cultivés en tomate, maïs et
;kr-achide. Tl consiste à former des bilions et des sillons. Ils
permettent l’irrigation
gravitait-e et évitent le contact de l’eau avec le collet ou les fruits de certaines plantes
hensibles 5 l’eau stagnante. 11 suit un labour ou un passage de caver-trop. Il n’a pas
8ti: concerné par l’enqugte.

17
3.2.1.3. La mise en place et l’entretien des cultures
L a S D R S p r a t i q u a i t l e s e m i s mecanique e n l i g n e . D a n s l e s annees 1960, la
vulgarisation du semis manuel à la volée en pregermé à la place du semis mécanique a
é t é r e n d u e p o s s i b l e p a r l a d i f f u s i o n d u d é s h e r b a g e c h i m i q u e d e s c u l t u r e s . L e s
t r a i t e m e n t s h e r b i c i d e s a l ’ a i d e d e p u l v é r i s a t e u r s a d o s a p r e s s i o n e n t r e t e n u e
manuellement sont généralisés dans la vallée. Le repiquage manuel en ligne ou non existe
dans la moyenne vallée. Il existe un lien étroit entre mode de semis et contrôk des
adventices : l’entretien des cultures est. plus aisé avec du repiquage ou du semis
mécanique en ligne qu’avec du semis Il la volée.
3.2.1.4. La récolte et le battage
Traditionnellement manuels, à la faucille et au bâton, la récolte et le battage
connaissent un début de motorisation partielle dans la zone de Podor. On y rencontre
8 moissoneuses-batteuses fonctionnelles et 60 batteuses à post-fixe. Avec l’hypothese de
performances de 300 ha/an/moissonneuse et 25 ha/an/batteuse, la capacité totale en
r-ecolte et battage s’élève à 2 900 ha contre des superficies aménagées de l’ordre de 16
827 ha, soit un taux de mécanisation de 23 % ( 11 131 ha d’aménagements SAED et 5696
ha privés).
Quand la SAED s’est désengagée, des groupements paysans et des prives se sont
équipés en moissonneuses batteuses de grandes puissances (plus de 73 kw, largeur de
travail 4,2 m. 90 % de ces prestataires en moissonnage-battage se trouve dans le delta).
req machines se sont averées rentables dans les conditions d’utilisation rencontrées ces
dernières années. Néant moins. il y a quelques contre-performances qui sont dues à
l’inadéquation des gabarits des machines au parcellaire et à un manque de maîtrise
t e c h n i q u e d e l a p a r t d e s u t i l i s a t e u r s . L ’ a c q u i s i t i o n d e c e g r o s m a t é r i e l d e v i e n t
problématique depuis la dévaluation. On note une stagnation et de réelles difficultes de
Les maintenir en état par les propriétaires.
3.2.1 S. Types de mécanisation et place de chacun dans la zone de Podor
Par rapport au travail du sol, deux types de mécanisation sont notés dans la zone
iie Nianga/Podor : la motorisation et In culture attelée. Deux principales operations
cultu raies s o n t r e n c o n t r é e s : l’offsettage (ou grattage s’il s’agi.t de la culture attelée)
i!‘l: le labour. Nous avons essayé d’evaluer la représentativité de chaqu’un de ces types

de mitcanisation et l’importance relative de chaque façon culturale. I.‘étude e s t
circonscrite sur 8 villages aux environs de Nianga (sur trois types de périmètre:
nménagments SAED. amtknagments italiens et périmètres FED). Les tableaux 6 et 7 ci-après
synthétisent les résultats obtenus.
Tableau 6 : Proportion des surfaces elmhlavées de 1992 à 1994 par type de mécanisation
du travail du sol dans la zone
-
Total
:

‘.
Guia
GUiEi
Mboy
Ngawl
e n %
5
4’:
0
é
:
-
-
-_.-
Motorisation
e n % du
66
100
8
1 4
6 4
total
Culture
attela&
0
3 4
0
0
0
92
7 8
8 6
36
en X du
total
1
‘--:
On peut remarqu,er la domination de la motorisation sur la traction animale. Mais
il est intéressant de noter la bonne représentation de cette dernière avec 36 % des
surfaces travaillées malgré les contraintes de divers ordres rencontrés. La motorisation
des facons culturales dans la zone du FED s’explique surtout par le démarrage tardif
des préparations des $01~ lié aux retards sur la mise en place du crédit. Ainsi. pour
respecter le calendrier cultural les producteurs font recours aux tracteurs pour aller
vite. Il ressort de nos entretiens directs que les animaux ont aussi souvent travaille
tlans la zone des SIJMA soit pour faire des reprises de travail du sol aI)r-ès une pluie
avant semis qui a fait lever les adventices soit parce que les conditions d’humidité sont
tellcc qut. les tracteurs ne peuvent pas pénètrer dans les parcelles.

19
Tableau 7 : Proportion des opkations culturales de 1992 à 1394
pas
type de
mécanisatian du travail du sol dans la zone
-=
]Villages
% moto rji s a t i o n
P-e
% cultur
a-ttpé
!/
ûffset
Ï-
L a b o u r
G r a t t a g e
Labour
-
-
-
-
- _--.-I__-_
100
f
0
0
0
Guia 4
100
0
100
Mboyo
100
100
0
i Ndiawara
100
0
0
/Dona ye
100
0
0
Pidiandane
97
0
0
(Doué
100
25
7s
i Ngawlé
100
4 1
5 9
. 11 ressort de ce tableav que le travail superficiel est quasiment la seule faqon culturale
pratiquée en motorisation (99 X).
, pour la culture attelk, les résultats indiquent une légère domination du labour sur
l’offsettage. Cependant ce résultat ne refl&te pas la réalité de la délégation comme le
montre le tableau 4. En effet, la plupart des producteurs intervenant dans les périmètres
du projet FFD/HAH fon’t du simple grattage soit parce qu’ils ne connaissent que ceLte
technique de travail du sol soit parce que la puissance des animaux ou l’impératif d’aller
vite pour respecter le zalendrier culturnl les obligent d’utiliser les outils à dents (vclir
raisons choix et limite de l’utilisation des animaux).
T‘es résultats d’enquêtes par rapport aux raisons du choix de chaque technique,
~E”S probl&mes renci~ntrk3.
les objectifs visés et les résultats obtenus sont interprktés
et synthétisés dans les tableaux 8 et 9 qui suivent. Le détail des réponse reçues sont
en annexe 4 et 5,

2 0
3.2.2. ProbRmes rencontrés et raisons du choix
Tableau 8 : Interprétation et synthèse des problèmes rencontrés et raisons du choix
des 0péi:ations
-
I
I I _ _ _
Opératkn
i Problèmes
.-----‘-.*~~--~‘- -*..__ _-..._--_ -Fréq.%
‘@i$qns du choix
-*-
1 Détérioration Amgt
m
Faciliter W boeuf
Canal princkdéfect.
i:
Sol trop dur
Préirrigation
Probl. planage
15
Faciliter Wmanuel
Pannes GMI?
1.5
Imitation
Faible débit GMP
10
9
6
---
4 1
Coût c coûtlabour
2 9
Condition du GIE;
Panne tracteurs
21
Imitation
retard
6
Contrainte calent1
/ coût élevé
2
Gain temps/UCA
sol dur
1
4 8
Condition GIE
39
Coût <coût labour

~ “
C
A

1 !%$c;nri%$;
;
Puis. limite UCA
Imitation
Rapidité
- - -
50
Imitation

Cassure diguettes
50
Lutte contre advLi
labour
Néant
3 0
Condition GIE
Grosses mottes
2 8
Travail profond
sol sec/hum/endroit
24
Baisse rendement
Mauvais dressage
16
Imitation
C o û t ! > c o û t o f f s e t
2
1
Pertes de riz
44
Rapidité travail
Néant
2 7
Economique
Mélange riz rouge
r
13
8
8
4 1
Faible sup./rdt -
t
-
/ 43
bauge
Réco1te

M
O
3 3
MOF disponible
3 9
2 3
Retard moisbat
i 18
3
/
-
-
-
3 8
Rapidité
/ 44
MOTO
Coût élevé
29
Imitation
/ 21
1’
retard
26
MO non dispo.
1 18
Perte riz
7
Condition GIE
! 15
i
Battage
Coût<prise
13
i’
1,
‘4
charge MO
/
I
--fp-+:
Prise en charge
51
Faible s up/rd t
1.39
i
MANUEL
Néant
2 6
MO disponible
138
j
Fatigant
2 3
Seule possibilité
j 16
Economique
! 7
I
--LT---...--.-..-a/

21
Ce tableau suscite quelques commentaires :
. La préirrigation : Les principaux problèmes rencontrés sont situés au niveau de
l’aménagement. Fn effet. 70 ‘% des réponses recues indiquent comme pi,oblèrnes la
cassure des diguettes ou du canal principal ou les problèmes de planage. LE:S
pannes de GMP et la faiblesse de leur débit constituent le deuxième groupe de
problèmes. La cassurr~ des diguettes et des canaux qui provient essentiellement du
passage du mati~riel agricole provoque des pertes énormes d’eau. La défectuositê
du canal principal octl:asionne des difficultés d’amener l’eau au niveau des parcelles
e t entraine d e s perte:, de charges d’où la faible efficience de l’irrigation. La
db.g,radation du planage induit la mauvaise répartition de la lame d’eau dans la
parcelle affectant la qualité du travail du sol et l’homogénéité de la levee.
IA préirrigation en culture attelée est pratiquée pour essentiellement faciliter
le travail des boeufs face aux contraintes pkdologiques de la vallée.
. T,‘offsettage : La mauvaise qualité du travail du sol est le probleme majeur
rencontré. Le mauvais dressage et les problèmes d’inadéquation du matériel, be
traduisent par une mauvaise qualité du travail réalisé. Les pannes de tracteurs et
la faible puissance des boeufs constituent aussi de sérieux problèmes.
LC choix de l’offsettage se justifie par son coût relativement abordable par
rapport au labour (40 7% pour la motorisation contre 27 Y: pour la traction animale)
mais aussi par les conditions de 1’C)P (35 % en motorisation et 45 % en traction
animale). Il y a une part significative d’imitation : 15 % en motorisation et 8 % en
cuiture attelée.
. Ix labour : 50 % des réponses reçues désignent la cassure des diguettes comme
problèmes lies R la réalisation du labour en motorisation tandis que 50 R disent
n’avoir rencontre aucune contraintes. Le coût éleve (35 à 45 000 f/ha en
motorisation contre 2.5 000 f/ha en traction animale) de cette opération noté plus
haut est sans doute SI considérer. En culture attelée, c’est surtout la mauvake
qualité du travail (grosses mottes, mauvais dressage) qui est le principal probléme
(44 Y, des réponses recues). L’hétérogénéité de la préirrigation est à l’origine de
ter-taines difficultés rencontrées (24 %).

22
En motorisation? l’imitation et la lutte contre les adventices sont les raisons
qui soustendent le choix du labour. Pour la traction animale c’est. surtout les
conditions du C;IE; qui guident à fifi % le choix. Le desir d’effectuer un travail
pwfond motive 37 % des choix tendis que la baisse de rendement et l’imitation ne
représentent que 4 X.
. ~,a récolte et le battage : La perte de riz et le mélange de grains d’adventices
sont les premier-es contraintes rencontrées au cours de la réalisation de la récolte
ntotoristk et du battage (5 7 Y%). Les pannes de machine et leur disponibilitk vi.ennent
en deur:iéme position. Ln manuel les difficultés résident à 1.a prise en charge de la
main d ’ o e u v r e e t l a painibilité d u t r a v a i l . La rapidité du travail (6.3 FI et le coUt
relativement av;intageus (37 SO) sont les raisons qui justifient la motorisation de la
rkolte. par ccintr-e, avec la disponibilité de main d’oeuvre familiale, la faiblesse dtts
superficies et les bas niveaux de rendement la mécanisation ne se justifie pas pot:r
82 In, des réponses obtenues.

23
3.2.3. Objectifs et résultats obtenus
Tableau 9 : Interprétatk~n et synthèse des objectifs fixks et rksultats obtenus
Opération
i Objectifs
.---A+---p-
i Bonne condition de W
Préirrigation
j Prélever les iïdVent.
I
Satisfaisant
j UCA
Bon lit de semis
1 mitation
/
,
1
-
.--- --f---
/
I MOTO
Lutte contre :M.herbes 50
1
Faible
; 50
Enfouir résidus
50
! enherbement
j 50
labour
j Bonne levée
/
I
/
I
/
-p--
i--
‘I
/
/
‘i Ameublir le sol
28
j Satisfaisant
/ 95
UCA
Lutte contre adven
32
/ Non satisfaisant
/
l5
l
Bon lit de semis
40
/
\\
j
‘i Dégager rapide Plie
i 61
Bien
l 20
Il
i
MOTO
Rembourt à tps dette
39
!
Moyen
/ 13
I
/
1
Mal
/ 67
1
-
I
I
-:--
Récolte
/ Néant
24
1
Bien
43
i
/
MANUEL ; Economie
24
Moyen
/ 38
Rembourt à tps dette
49
Mal
Moyen disponible
/ 3
I
i
/
I
/
.- ..-. ---+--.--
Repos
i 9
Bien
/
/ 74
j Dégager rapide Plie
35
Moyen
Limiter pertes
17
Mal
j 11
Battage
Amortir matériel
/ 39
, Occuper chaumeurs
22
1
Bon
I 44
Limiter les fra.is
45
/ Moyen
/ 17
i
33
1 Mal
/ 39

24
f
L?analyse de ce tableau appel1.e le commantaire suivant :
. I,a préirrigation : deux objectifs sont vises : permettre de bonnes conditions dc travail
du sol et provoquer la levée des adventices avant travail du sol. Les résultats cibtellus
sont. satisfaisants a 63 %.
. 1,‘offsettage : T;a recherche de conditions favorables à l’implantation de la culture est le
but visé (en cu’ttu re attelbe : ameublir le sol 34 %, réaliser un bon lit de :Semis 47 a). La
l u t t e c o n t r e l e s m a u v a i s e s h e r b e s e s t r e l e v é e a u s e c o n d p l a n . L e s resultats s o n t
%ati:;faisants à 6 3 5, en motorisation et 95 % en culture attelée.
, Ire labour : les objectifs visés et l’appréciation des resultats obtenus son t quabiruerît les
rGmt3 q u ’ e n offsettage cependant T la lutte contre les mauvaises herbes deviciil ici un
ohjecti.f majeur au même titre que la réalisation d’un bon lit de semis.
3.2.4. Coûts des prestations et modes de payement
Offsettage en motorisation
Les coûts dec prestations motorisées ont fortement evolué entre 1997 et 1994.. Elles
sont passée:, de 13 000 fcfa/ha à 20 000 fcfa/ha après la dévaluation. Les tarifs de 15 000
f qui repr.ésentaient 43 oh en 1992 n’occupent en 1994 que 2 SO , tandis que les tarifs de
1s. 19 et 20 000 f qui n’etaient pas du tout pratiqués ni en 1992 ni en 1993 apparksent
k::n 1994 avec une proportion totale de 18 %,. Les coûts supérieurs a 1’ 000 f passent de
15 % 6 43 % entre 1992 et 1994. Cette augmentation des prix des prestations des services
motorisés mérite une attention toute particulière face au peu d’intérêt iiccor dé a lü cuiture
:Ittelee affjché aussi bien par certains producteurs que par cwtains agents du pwjct.
Offsettage et 1abou.r en traction animale et labour en motorisation
I,es prix des prestations pour ces types n’ont pas \\.arie. P o u r la culture üttelee, la
fa(:turatior: de I’offsettage est restée constante à 15 000 fcfa/ha et celle du labour a 25 000
fcfa. 1,~s ~~ue!ques cas de labour en motorisation rencontrés sont faits à 35 000 îcfa/ha.
PI.)~ I les modes de payement, 3 cas sont identifies : payement par bons CNCAS, en ~5pece
~:omptant. et en csp&ce k crédit. Le mode de payement par des bons CNCAÇ est de loin le
:)~US représenté. Les deux autres se valent.

m
m
P
/
‘\\

,-

Q 8 Zi
c) J 0 D u>
-4
1x3 m w
0

3.2.5. Relations pfestataires et plroducteurs
3.2.5.3. En culture attelée
Conflits nés de l+.nestiog
Ces conflits opposent d’un côte les détenteurs et les non détenteurs et de l’autre,
les detenteurs et le bureau du Gie.
Entre détenteurs et non détenteurs:
ce conflit découle en général de la qualité et des performances de travail des paires
jugées faibles.
Les producteurs qui recoivent les prestations qualifient très souvent le travail
réalisé par les bouviers de piètre qualite.
La mauvaise formation des détenteurs, leur
manque de motivation et. le mauvais dressage des paires sont, selon eux, & l’origine de cela.
I.‘apât du gain facile fait que certains détenteurs veulent faire vite et font des prestations
de qualité médiocre. Cec!i est aussi valable pour les tracteurs (certains Gie se pleignent de
la qualité du travail effectué par des tracteurs). Le travail en colonne souvent appliqué
ne permet pas de distinguer les bons et les mauvais, au contraire, il favorise cette
situation.
Les bouviers quant à eux imputent ces problèmes au mauvais planage des parcelles
qui occasionne une répdrtition inégale de la lame d’eau et de ce fait un ressuyage étale.
4insi. il est souvent observé des parties séches qui s’opposent h la pénétration des outilk
‘~1~ moment ou des endroits sont mal travaillés à cause d’un taux d’humidité éleve voire un
6tat boueux du terrain. La lourdeur des sols et la puissance limitee des animaux mal
unurris sont aussi consiklérées comme des facteurs qui ne favorisent pas une bonne qualité
du travail des boeufs,
I.e conjjté de conflit institué à cet effet arrive difficilement ü faire accepter son
jugement 5 la partie perdante. Dans le cas oû ce comité confi.rme la mauvaise yual.itG du
1 ravailt celui-ci doit être repris faute de quoi le détenteur n’est pas payé pour la
,iuperficie c o n c e r n é e .
Entre détenteurs & bureau du GIE :
ne sérieux problèmes opposent souvent les détenteurs aux membres des bureaux des
GTF. (-‘es conflits trouveut leur explication dans l’absence d’assemblée générale bilan de la
Ilart des responsables des GIE. Ces derniers ont comme argument la faiblesse des

28
p e r f o r m a n c e s des animaux qui ne permettent pas d’obtenir assez de recettes pouvant
couvrir les amortissements des UCA. En réalité c’est les termes mêmes du contrat qui lie
le GIE aux détenteurs qui n’est pas clair à ce niveau. En effet, il n’est pas préciser dans
ce contrat le cas où les recettes issues des façons culturales n’atteignent pas le montant
d e s amortissemnts. Il est tout simplement indiqué que ces recettes doivent être reparties
e n trois p a r t s : 1/3 p o u r l e detenteur, 1/3 pour I’alimen tation des animaux (donc pour le
détenteur) et l/3 pour le bureau.
par contre le bureau du GIE reproche aux détenteurs de vendre les boeufs sans leur
avis comme stipulé dans le contrat. En effet, il est souvent noté des ventes sans avis du
bureau du GIE sans renouvellement ou des renouvellements faits avec des petjts. Du
réglement ou non de ces conflits dependra l’avenir de la c.ulture attelée dans beaucoup de
,zonc’s d’intervention du’ projet. FED/AHA (cas des villages de Mboyo, Korkadji, Ouro Thiam).
3.2.5.2. En ~motorisation
Les prestataires ,utilisent plusieurs stratégies pour conserver certains clients. On
diminue le prix des prestations pour fideliser les clients.
I,es prix sont aussi diminués pour les clients qui ont une importante superficie.
C?ertains effectuent les’ travaux du sol a crédit pour recevoir leur paiement après les
r6coltes de sorte que le’ marché de ces recolte est garanti. D’autres effectuent des r&zolt.es
qur des parcelles ,sales malgré eux pour conserver le client au moment des travaux du ~01.
Tou jnu rs pouf conserver les meilleures relations avec les clients, les prestataires en cas
dt: panne de leur- machihc se chargent eux-mêmes d’aller chercher une autre machine POUX
terminer le travail entamé.
Il n’existe pas de cont.rat ecrit entre les prestataires et leur-s clients. Ce sont des
w gajemen ts verbaux q Ui les lient. Les contrats pouvant entraîner des obligatitins
ne sor,t
pas signés parce que cela est .vu comme un manque de confiance,
(-‘es relations peuvent et,-e conflictuelles. En effet, la mauvaise qu;Llité du travail
:.c;alis6 est I*olJjet (le ccwflits erltre preslataires et producteurs recevant. LZS pl-estatioll;,.
3.2.6. Jntensité cqlturale
I l ressort des entretierls rtvec l e s r e s p o n s a b l e s p a y s a n s d e s perimetrcs et. des chefs de
.orie l’ètxt d e l’intensit& c u l t u r a l e ci-apres :

29
Tableau 10 : Intqnsite culturale dans quelques périmètres
----e-.ew----....--l--_..
--......w- ------- 11,
Superficie en ha
‘in peut distinguer 3 groupes E;elon l’intensité culturale sur Tes trois: i1er.nière.s annees:
- Groupe 1 : Mboyo et Guia : c’est le g,roupe dont 1’intensité culturale est tres faible
(voisine de 0,s) ;
- Groupe 2 : DO~& et Ndiawara : ii s’agit du lot d’intensité culturale proche de t ;
- Groupe 3 : Ngaxn/-le, Niandane et Donaye : C’est le groupe de village où on a note
le taux d*intensitE culturale le plus élevé, environ t,5.
T,‘inïensité cultur’alc: de l’ensemble est de 1. Le détail par pérj.metre est donné en
xnncae 6. Tl est difficile! de lier cet.te intensité culturaie avec Te type de mecanisation. En
t:ffet. l e s f a i b l e \\ t a u x d ’ i n t e n s i t é c u l t u r a l e s e r e n c o n t r e n t a u s s i b i e n d a n s les Lones
vmtarisém CGuia) que d a n s celles où domine la traction bovine (Mhoyo). De même les forts
taux d’intensité cultural:e n’est J’aypanache d’aucun type de mécanisation (esempte : Xgawlé
et Niandane ou Donaye);

30
4. CONCLUSION
4.1. Culture attelée
1,‘analyse de.~, résultats d’enquêt.es montre une réduction pmgressive du
~iombre de boeufs dt- t r a i t d a n s certaines localités. On note aussi le manque
d’int estissements personnels des producteurs dans ce domaine. L’avenjr de la
cuP1ure attel& e s t s(.,ll11~I~e.
On ne note ni d’initiatives paysannes suite à cett.e
iritrod uction ni UII e n g o u e m e n t e n c o u r a g e a n t d e l a p a r t d e s p r o d u c t e u r s
irtconscient:j :iè l’titiliti
de ce t.ype de mkcanisation pour eux et de:; mkfaits
d’une
motorisatiori n o n raisonnét e t i n a d a p t é e à l a s t r u c t u r e d e l e u r
exploitation,
LP p r o j e t p o u r s o n dever1.i I. e t ~OUI
1’intérEt d e s p r o d u c t e u r s d o i t
I t$ynarnis~r l e :;ystème d ’ a p p r o c h e e n a m é l i o r a n t e t e n c o r r i g e a n t l e s
insuffisances constatée> d u r a n t cette p h a s e première. La méthode d’approche
cl tilisf~c, ne rGponc!l j~lus A la situation actuelle où la participation des acteurs
;IU l>rog.ramrne de CIéveloppement acte un impbratif et le seul gage de réussite
pour toutes 4ctiohc ;i m e n e r . 1,‘introduc:tion d’une nouvelle technologie en
milieu paysan
doi!! avoir l’adhésion par conviction des destinataires par son
int.Grêt technique* Ikns cet ordre d’idée nous déplorons l’absence d’un volet
1-~çh~:~rc~he/<l6\\;elo~i~~)t~me~~t au démarrage du projet qui aurait pu anticiper SU r
<erlain.5 problème$ t:t accompagner certaines innovations.
En fait la culture attelke n”cst pas mise en cause dans l’ensemble de la
LOI1 f.: nrais c’iz5t c-iu niveau d u f a c t e u r t e m p s q u ’ i l f a u d r a i t b i e n s i t u e r les
pr~ol~lt2mes, Dans Cc’ cadre les retards sur la mise en place du crédit et les
L:r I ek.11‘4 d’apijroche d u p r o j e t o n t f o r t e m e n t pénaljs6 l a t r a c t i o n Ilovine 13t
rendc2nt difficile 1”appréci;ition [Ier; iiutres critéres de mesures d’adoption 1.2u
nt>n ;I~I t h è m e propwé. Néant rnoini;, l’utilisation de la traction bovine puur la
r&dic;ation d c la double culture s’impose par la lopiyue financière. Iln effet.
I’inf!;ition notée sur les prix des prestations motorisés et l’insuffisance du parc
mot,r>risé (Ian\\ la zone: pressagent d’un avenir sombre quant aux possibilités de
f;ii IX :;uppor‘~ctr 1~1; coûts aux producteurs peu performants. Les difficultés de
ni;iin tenir ce ljarc, ilc! le renouveler et/ou de l’augmenter suite 5 Ii3 dévaluation
i i;:‘r; ncnt r-Gco;lforlic I. cette position. Le désengagement de 1’Etat des activités
pr-oductiveh s u p p o s e u n e r é v i s i o n s d e s o b j e c t i f s , d e s s t r a t é g i e s e t dec
mentalités d’éternel assisté de la part du paysan de cette zone. L’adoption de
l’un ou t’autrc tyf,e de mécanisation doit reposer sur des principes raisonnes.
T,c c h o i x raisonn6 d u n i v e a u d e m é c a n i s a t i o n p a s s e p a r l ’ é v a l u a t i o n d e s
çnpiicités techniques et financières des producteurs et ne doit plus se fonder

3 1
sur une aide exter’ieure. Des espoir,5 sont encore permis car il y- a des zones
ou le theme a bieh accroché des producteurs. Avec un appui technique et
<>rganisatiortnel concerté (encadrement et recherche), certaines zones devraient
réussir cette riche experience de la culture attelée.
4.2. Opératians mécanisées
L’enqu&e rikrospective sur la mecanisation ces trois dernieres années
mont re y ue les problèmes
r e n c o n t r é s p a r l e s p r o d u c t e u r s s e s i t u e n t ci
plusieurs niveaux : entretien et maintenance des aménagements, la mauvaise
qualité du travail du sol réalisé par des prestataires peu souci.eus du resultat
2
agronomique < le @oût élevé des façons culturales qui guide leur choix plus
que tout autre critère (à coté des conditions du GIE). Ainsi, le labour est trés
peu rencontré dans Xa zone. I,‘etude révèle aussi des problèmes liés au non
respect du cnlendr’ier cultural et décèle souvent un manque de connaissance
(ou bien ils sont confrontes a des contraintes financières ) quant aux dates
optimales des opériïtions culturales.
P a r r a p p o r t à u n t r a v a i l d u s o l l e p r o d u c t e u r d e P o d o r v i s e d e u x
objectifs principaux : creation de conditions favorables à l’implantation de la
culture et la lutte contre les adventices. Les résultats jugés satisfaisa.nts noub
paraicsent contraires a la qualité du travail que nous avons observe sur le
terrain et méritent d’être nuancés et étudies. Deux choses peuvent à la hase:
ils n’ont aucune réFerence pour pouvoir apprecier ou la questi.on poseé est mal
comprise. Les études en cours et. en perspectives confirmeront ou infirmeront
ce résultat.
4.3. Actions 8 mener
les résultats de celte étude ont suscité, de pertinents thèmes de recherche :
- La gestion des attelages par les exploitants agricoles dans la moyenne
vallée du fle’uve Sénégal. Impact sur les techniques d’implantation du
riL. 11 s’agit d’étudier :
. les contraintes de gestion des attelages par les OP (agropédologiques,
organisationnelles, alimentaires, sanitaires. etc) en période de preparatiotr
du sol et en, periode creuse ;
. le temps de r-essuyage après une préirrigation et ses répercussions
sur le calendrier cultural ;
2 Néant %Oins, les réponses indiqiiées par les producteurs interrogés oontren: bien que des critires agfowsiques sw
&rrièrr i e s r a i s o n s d u c h o i x [le t e l l e ou t e l l e ooération coiftmlP

. les performances techniques et économiques des unités de culture
attelée ;
. en traction animale, le materiel de travail du sol en fonction de la
puissance des animaux et e:n motorisation, l’introducti.on de matériels à
clen ts
rotatifs en
remplacement
de l’offset pour une meilleure
préservation du planage (par exemple test de charrue légère à traction
animale à fakble coût et, du rotalabour en motorisation 1 ;
- Impact de la mécanisati.on sur la gestion durable des ressources
naturelles (terre et eau 1 et sur les performances des systemes irrigués
(double culture, maitrise des adventices, etc).

i-3
3 J
ANNEXES
Annexe 1 : Fiche die recensement cheptel de trait et matériel à traction animale
Annexe 2 : Fiche de recensement tracteur
Annexe 3 : Fiche d’enquêtes r&rospectives des travaux mécanisés
Annexe 4 : Problèmes rencontres et raisons du choix
Annexe 5 : Objectifs et résultats obtenus
Annexe 6 : Intensité culturale par PIV de 1992 à 1994
Annexe 7 : mise en place des paires de boeufs par village
Annexe 8 : mise eni place du materie de travail du sol par village

OPERATION MACHINISME'AGRICOLE
ET TECHNOLOGIE POS'I-RECOLTE DC FLEliVE
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ISKA. 1995
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1
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FICHE DE RECENSEMENT C!HEPTEL DE TRAIT
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1
ET MATERIEL A TRACTION ANIMALE
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S t a t u t : GIE ‘::..,G i n
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LOCALISATION :
C:ARACTERISTIQUES :
Origine
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Légende : 1 : Bali AF IRA : 2 : Bâti SINE : 3 : Charrette bovine
4 : Charrel e équine : 5 : Charrette asine :
6 : Ratteus
: 7 : autres
(prkciser e n b a s d e
:-tge t y p e e t t a i l l e pieces travaillanIcs. ~~Iles q u i n e sc)iii 1x5
utilisées et la cause e nature de autres)
f*) barrer la mention in1 .ile

ALIMENTATION ET SOIN aECUS
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e’ Autres
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!, S o i n s reçus
1
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‘ A T ET l%MÉN’~i’ON PAtidELLE

P a s d e t r a v a i l
f

hison
PrCirrigation
Offset (1)
f
I

--

.*-:
ENQUETES RETROSPECTIVkSères
TRAVAUX YECANISES ‘.-. : -
-. *
(ECHELLE Du miisiw 1994)
Type travail
1 Préirrigation
1
I Offset (1)

Offset (1)
Labour+Rep( 1 ) .
Pas de travail
Récolte
Battage

c
OPERATIOW LuCHIWISUE AGRICOLE ET TECHNOLOGIE POST-RECOLTE DU FLEUVE
ILRA. 1993
)
ENQUETES RETROSPECTIVES DES TRAVAUX IIECANISES
(ECHELLE DU -ETRE 1993)
iaison
..-
1 Type tra\\ arl
---X%l
-
Préirrigation
IOffset (1)
I
I Labour( 1)
I
Labour+Rep( 1 ) .
Pas de travail
Récolte