NOTES SUR L'?TAT DES P?CHES ARTISANALES ...
NOTES SUR L'?TAT DES P?CHES ARTISANALES
>.
EN CASAMANCE
PAR
ALASSANE SAMBA
RAPPORT INTERNE
N" II

; NOTE:S .;UR L'?1¡®Al¡® DG PECHES ARTISANALES EN CASAMANCt
- - -
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Ce ~do?ument :en:e 2.e ::aire i'¨¦7at -les
connaissances sur-1 la p¨ºche artiswiait,
'-' f '?samance
: ii 3'appuie sur¡® de5 P!¨¦ments
recueillis par le CRODT de 1979 Ci
lit&.~ sur d<?S r¨´pp~r+s 3r?nuele de I? !!OPM. Il insiste beaucoup plus sur ¡®le uolc?t
;L2Cc.k~r? dll pOiSS 3n
1, i. R~ECENSEMENT L)E!S POINTS DF: DEBARQUEMENT :
En Casamance les operations de recensement men¨¦es par le CRODT se sont ton-
jours limit¨¦es ¨¤ la basse Casamance et aux pirogues p¨ºchant en mer (tabl. l.)+
Cette zone pr¨¦sente quelques particularit¨¦s :
- les villages de peche sont nombreux et souvent les petits sont inacessibles
par voie terrestre ;
l
- la plupart des p¨ºcheurs qu'on y trouve sont des campagnards venant du Saloum,,
de la Petite Cote, du Cap-Vert, de Saint-Louis ; en septembre, avec le d¨¦part des
saisonniers, le nombre de pirogues actives baisse,
- presque tous les produits sont collect¨¦s et commercialis¨¦s dans trois centres,
Kafoutine, Ziguinchor et Cap Skirring. Ce dernier point a ¨¦t¨¦ interdit aux p¨º-
cheurs migrants qui sont maintenant bas¨¦s ¨¤ Boucotte.
- les pirogues de fleuve sont tr¨¨s nombreuses dans cette zone et ne servent pas
toutes ¨¤ la p¨ºche.
Depuis quelques ann¨¦es, certains organismes (GOPEC, CARITAS) m¨¨nent des
actions en direction du d¨¦veloppement de la p¨ºche artisanale en dotant les autoch-
tones de moteurs et filets de p¨ºche, au travers de groupements organis¨¦s. Ces
initiatives rencontrent d'¨¦normes difficult¨¦s.
Pratiquement toutes les pirogues actives dans cette zone sont motoris¨¦es.
En amont de Ziguinchor, la p¨ºche est faite presque uniquement dans l'estu-
aire et les bolons. Les donn¨¦es disponibles (tabl. 2) ont ¨¦t¨¦ recueillies lors
d'un recensement effectu¨¦ en 1979. Les points de p¨ºche les plus importants sont
Goudomp (o¨´ il existe un centre de perfectionnement des p¨ºcheurs) Ziguinchor et
Eaghagha. Seuls 18 % des pirogues sont motoris¨¦es et servent ¨¤ la p¨ºche crevet-
ti¨¨re.
En conclusion, il faut retenir que ces recensements sont tr¨¨s incomplets.
Vu les difficult¨¦s des op¨¦rations de terrain.
1.2. ZONES ET ACTIVITES DE PECHE
On peut distinguer trois zones de p¨ºche en Casamance (fig. 1) :
- la zone maritime en aval de Ziguinchor : les activit¨¦s de p¨ºche se d¨¦roulent
en saison s¨¨che principalement avec l'installation des saisonniers (60 ¨¤ 70 %
des p¨ºcheurs) venus du nord (niominkas, l¨¦bous et guet ndariens).

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La plupart &%, point:. sont ;i(..:c.'c
,c> f 3ibLeS pdr' VCj?k j.'c!aL; uniquement ,?l: .Le
poisson p¨ºch¨¦ dans <.c secteur est ~011voy6 vers les points de vent- tels Ziguin--
char qui poss¨¨de la seule usine a glace du secteur. La quasi totalit¨¦ de la pro-.
ducrion d¨¦barqu¨¦e par les pirogues est consomm¨¦e sur place (63 %), une autre
partie (32 %) est transform¨¦e et le reste envoy¨¦ a l'ext¨¦rieur (par exemple de
Kafountine ¨¤ Dakar par des camions de mareyeur) (K¨¦b¨¦, mai 1983).
Dans cette zone, la distinction entre p¨ºche maritime et p¨ºche fluvio-lag~~-~
na?re apparait d'un int¨¦r¨ºt limit¨¦. Les projets du GOPEC et de CARITAS suscitent
un engouement pnur la p¨ºche motoris¨¦e et pr¨¦parent le passage de la p¨ºche en
fleuve ¨¤ la p¨ºche en mer avec la fourniture par ces organismes de moteurs et
filets, et la formation assur¨¦e des futurs p¨ºcheurs (Chauveau, 1982).
- La zone situ¨¦e entre Ziguinchor et Goudomp,
d¨¦termin¨¦e par l'arr¨ºt¨¦ minis-
teriel n0 009656 du 22 ao?t .1979 comme ¨¦tant la zone autoris¨¦e de p¨ºche & la
crevette, Il y existe des points de p¨ºche assez importants ou un gros effort est
dirig¨¦ vers la capture de poissons. C'est dans cette zone que se concentrent les
p¨ºcheurs ¨¤ la crevette presque tous originaires du Fouta et du Walo.
Le type de p¨ºche actuellement utilis¨¦ pour capturer la crevette (piquets
et engins fixes) constitue une g¨¨ne pour les engins de p¨ºche au poisson (serine
de plage notarmnent),
Dans ce secteur la rive droite du fleuve n'abrite aucun village important :
les facilit¨¦s offertes par la route du sud incitent les p¨ºcheurs ¨¤ d¨¦barquer leurs
produits sur la rive gauche.
zone situ¨¦e en amont de Goudomp :. elle est moins
¨¤ un d¨¦veloppement de la p¨ºche du poisson. avec
la crevette. Pour le moment on y trouve deux
importan+ (plus S¨¦dhiou peut-¨ºtre qui n'a pas pu ¨ºtre
et Simbandibrossou.
On avait remarqu¨¦ la pr¨¦sence des sennes de plage uniquement ,dans$$e&,zone
* 4 ;q .;p:&& ..&
elles sont presque toutes propri¨¦t¨¦s de campagnards Walo-Walo. La oampa@$&de
pT+zhe.dure,principalement 'de septembre ¨¤ juillet. Avec les fluctuati&$$k&@& ,,,,,
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leu+$$sence motivant les incursions frauduleuses des p¨¦che.urs de:b~sy~@3+b+~~
on a not¨¦ aussi dans cette zone,l*utilisation de palangres de;fond':;¡°,-
En r¨¨gle g¨¦n¨¦rale aussi, il est int¨¦ressant de noter que les sorties:',des
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_ p¨¦cheurs n'exc¨¨dent pas 12 h pa++&y.
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Dans la zone sous influence marine, le type de p¨ºche d&nant est la p¨ºche
au filet maillant utilis¨¦ surtout par les campagnards, les p&heurs autochtones
n'¨¦tant pas encore tr¨¨s aguerris et combinant p¨ºche et agriculture.
Les filets maillants sont utilis¨¦s comme :
- filets dormants : ce sont souvent des filets ¨¤ grandes mailles (120 ¨¤ 160 mm
¨¦tir¨¦e) pour la capture de brochets, requins, silures et capitaines,
- filets "trainants"
: ces filets sont utilis¨¦s comme engins actifs, ¨¤ la traine
de la pirogue,
- filets d¨¦rivants : au gre du courant. Les deux derniers types de filets sont
¨¤ petites mailles (60 ¨¤ 80 mm ¨¦tir¨¦e) pour la capture de mulets, ethmaloses.
Les sennes de plage utilis¨¦es sont de taille modeste, leurs mailles sont tr¨¨s
petites et elles p¨ºchent des mulets, tilapia et ethmaloses surtout juv¨¦niles, ILes
sennes de plage peuvent ¨ºtre associ¨¦es dans la m¨ºme pirogue ¨¤ des filets maillants.
Dans cette zone on note l'inexistante de sennes tournantes et filets maillants
encerclants.
Dans la zone en .amont de Ziguinchor, les engins sont tr¨¨s nombreux pour la
p¨ºche des crevettes et la p¨ºche des poissons, On peut essayer de
classer tek
derniers en deux groupes :
- engins actifs :
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ce sont les kpervie,y&,ftr¨¨s ~cxnlxax) =qmn=mt ~S~~$&jj
. *

r'f l.er ::enne: de plage.
- engins passifs : ce sont .les filet: maillclnts dormants, et les paiangres ou
"drmanding". Les derni¨¨res sont constii II<>~ d'une ligne de fond pouvant atteindre
LO,j m, munis d'avan?ons avec hame?ons appat¨¦s (une centaine environ) plac¨¦s 2
1 3u 2 m les uns des autres. Outre ces deux principaux engins il existe surtout
dans la zone de p¨ºche des crevettes certaines constructions ou barrages limitant
La navigabilit¨¦ ou interdisant l'utilisation des sennes de plage : on peut noter
pour m¨¦moire les "Kayas" ou barrages,
les "fel¨¦-f¨¦l¨¦" et les pieux plantes dans
le* pour la p¨ºche ¨¤ la crevette,
j
Dans cette zone le tilapia constitut l'esp¨¨ce dominante dans les d¨¦barquemen-tr;:
pair l'ensemble de la Casamanceellerepr¨¦sente environ 36 % des captures (source DCE)M
1983).
1.4, CAPTURES ET RENDEHENTS
D¨¦barquements de poissons : les quantit¨¦s d¨¦barqu¨¦es en 1982 ont ¨¦te estim¨¦es-#-
;; 8.797 tonnes (tabl. 3). Le tilapia constitue l'esp¨¨ce principale : il est sur-
tout p¨ºch¨¦ en amont de la zone de p¨ºche de la crevette avec des sennes de plage,
Une enqu¨ºte men¨¦e en 1978 et 1979 a permis de d¨¦terminer les esp¨¨ces dominantes
par secteur, ainsi que &les engins les plus utilis¨¦s.
ESPECE DOMINANTE
Kafountine
Filet maillant ¨¤. grandes
Pseudotolithus spp.
Sphyraena piscatorum
Filet maillants ¨¤ petites
Ethmalosa dorsaiis
Tambacoumba
Senne de plage
Diattacounda
Simbandi Brassou
On a remarqu¨¦ pendant les recensements que les gros individus captur¨¦s dans
la zone maritime sont commercialis¨¦s en frais vers'l'int¨¦rieur du pays ou transform¨¦s
(sal¨¦ s¨¦ch¨¦). Par contre les ethmaloses et tilapia sont largement consomm¨¦s en
Casamance, frais ou transform¨¦s : elles sont tr¨¨s importantes pour le commerce lo-
cal. En 1982, l'inspection des p¨ºches avait signal¨¦ une chute importante des cap-
tures pour ces deux esp¨¨ces ainsi qu'une diminution dans les tailles des individus
cagtur¨¦s. Ces deux constations seraient peut ¨ºtre li¨¦es d'une part ¨¤ l'extension en
amont de la zone de p¨ºche des crevettes qui interdit la p¨ºche ¨¤ la senne de plage
¨¤ Coudomp, et d'autre part ¨¤ la pr¨¦sence de senne de plage ¨¤ tr¨¨s petites mailles,

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Rendements
: A titre indicatif ) quelques donn¨¦es son; f'ournies par engin
.;~r Lt, tableau Ci-dessus, mais ces ,lonn¨¦es remontent ¨¤ 1979.
On nous avait signal¨¦ en 1982, lors d'une r¨¦union ¨¤ Ziguinchor, une baisse
&n¨¦rale des rendements des principaux engins. Des enqu¨ºtes plus recentes et plus
pr~&i.se*, devront corroborer ces inf!>rmations.

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Rc~~rlseinent dca point,: SC-. rr&a.rquements et unit¨¦s de p¨¦c:ht "in mer
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10
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2
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KACHIOUANE
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2
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2
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DIOGUE
0
5
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24
11
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19
15
8
24
14.
ZIGLQNCHOR
6
14
13
14
13
1.6
BOUDIEDIETE
0
4
4
3
4
3
DJIMBERING
0
4
8
3
8
3
CAP SKIRRING
0
12
8
8
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BOIJCOTTE
54
54
0
KASSEL
1
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TOTAL
20
87
242
145
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-
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l'ahlfzau 2 :- Recensement de.5 points de d¨¦barquement gt ~~,it-¨¦:::
de p¨¦ch,? en estx>iw (S¨¨ne ; mai 1979)
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Niaguiss
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7
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BaghaghJ
4c
BO
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Adeane
12
10
0
26
12
0
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Goudomp
18
120
40
0
Diattacounda
4
23.
25
5
Simbandi-Brassou
6
5
5
-
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-
TOTAL
65
284,
13
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2 PRINCIPALES VOIES DE WCHERCHE.
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2.1 Probl¨¨mes soulev¨¦s :
- - - -
L¡¯objet Su programme de recherche sur les p¨ºches est
- d¡¯?valuer les potentieis de l¡¯estuaire et de la fa?ade maritime,
- d¡¯etudier l¡¯impact des modifications de l¡¯environnement sur les
principaux stocks exploit¨¦s.
Ces objectifs trouvent leurs justifications dans de nombreux probl¨¨mes
souleves d,ans le pr¨¦c¨¦dent chapitre. Ces probl¨¨mes rejoignent trois axes
de recherches qui peuvent ¨ºtre pr¨¦sentement d¨¦gages en attendant de
disposer d¡¯informations plus actuelles et plus d¨¦taill¨¦es. Ce sont :
- n6cessit¨¦ de disposer de donn¨¦es compl¨¨tes et fiables sur la p¨ºche
dans la r¨¦gion,
- ¨¦tude de l¡¯¨¦cologie, de la biologie et de la p¨ºche des princiga.?es
esp¨¨ces exploit¨¦es,.
- ¨¦tude d¡¯une r¨¦glementation ad¨¦quate de la p¨ºche en estuaire
surtout,
ce dernier volet pouvant ¨ºtre partie 2.nt¨¦grant.e du volet prGc+
dent.
2.2. Op¨¦rations de recherche envisag¨¦es:
_,
2.2.1, :4ise en place d¡¯un s\\rst?me de collecte des statistiques de p&hc :
vu le nombre tr¨¨s ¨¦l¨¦ve des points de p¨ºche, les difficultGs de communi=
catinn par voie terrestre et la saizonnalit¨¦ de la p&.&., il sera dira-
ficile dans l¡¯imm¨¦diat de proposer un sch¨¦ma d¡¯¨¦chantillur~nlidge adapt¨¦,.
11 faudra proc¨¦der ¨¤ une description pouss <e de la p¨ºche (espGces,
zones
de p¨ºche, engins, rapport de production), en rapport avec les socio-
¨¦conomistes, proc¨¦der ¨¤ des recensements (par voit¡¯ a¨¦rienne si posoiblej
des sites et unit¨¦s de p¨ºche permettant de bien individualiser points de
p&zhes et points de d¨¦barquement.,
pour d¨¦gager la spgcif icit¨¦ de. La Casa-
mance. Ceci peut fnire l¡¯objet d¡¯un programme de d¨¦part de 6 mois dans la
r¨¦gion : il pourra permettre, apr¨¨s analyse, de mettre en place d¡¯autres
op¨¦rations ¨¤ moyen ou long terme, Il sera utile de tenir compte de l¡±exp¨¦-
rience de CARITAS qui avait mis sur place un systeme de !¡®iches de maree
au niveau des coop¨¦ratives de p¨ºcheurs.
2.2.2. Et.:de d e l ¡¯ ¨¦ c o l o g i e , de la bio1ogi.e et de la p¨ºche de:; principales
esp¨¨ces : sel.;n nos connaissances actuelles, les espGces les p:us intb-u
ressants sont les capitaines genre- Psei,rlotolithus et les silures genre
Arius du c?t¨¦ mer, les crevettes tilapia, mulet, ethmalose, c?te fleuve.

Cette op¨¦ration ne pourra Gtre d¨¦finitivement etablie qu¡¯apr¨¨s 1¡±operation
1 qui aura permis de pr¨¦ciser l¡¯importance de ces especes. N¨¦anmoins, on
peut d¨¨s ¨¤ pr¨¦sent envisager de mener une ¨¦tude sur les esp¨¨ces ¡°de fleuvef¡¯
qui. sont d¡¯une importance vitale pour la r¨¦gion, tant pour 1 ¡®alimentation
de la population que pour les revenus g¨¦n¨¦r¨¦s. L¡¯¨¦tude de ces esp¨¨ces
s¡¯int¨¦ressera aux potentiels biologiques, aux formes d¡¯exploitation (engins,
techniques), aux sch¨¦mas saisonniers de disponibilit¨¦s des ressources et de
leurs mouvements. Elle permettra ¨¦galement de suivre ou de prevoir les
cons¨¦quences des am¨¦nagements pr¨¦vus (barra.le anti-sel) au niveau du fleuve,
d¡¯identifier les esp¨¨ces et zones pouvant se pr¨ºter ¨¤ l¡¯aquaculture.
La premi¨¨re phase de cette ¨¦tude pourra ¨ºtre mise ¨¤ profit pour collecter
et ¨¦tudier les documents publi¨¦s ayant
trait ¨¤ ces espaces et ¨¤ 1eu:r
p¨ºche.
2.2.3. Etude de la r¨¦glementation pour la p¨ºche dans le fleuve,
R¨¦glementer la p¨ºche au niveau de la Casamance pose beaucoup de probl¨¨mes.
Une r¨¦glementation. existe d¨¦j¨¤ mais les recherches qui seront men¨¦es devront
rendre celle-ci plus efficiente : les ¨¦tudes porteront sur les zones et
Les engins.
En Casamanre, la d¨¦limitation de zones de pechti ¨¤ crevettes est sourc(: de
fr¨¦quents conflits : les engins passifs et leurs accessoires employ¨¦5
pour fa p¨ºche ¨¤ la crevette interdisent !¡®utilisation des engins actifs de
p¨ºche au poisson (exemple : senne de plage). De plus certains an&n~
interd,.cs sont actuellement employ¨¦s ainsi que des filets Zi taille di:
maille inf¨¦rieure ¨¤ la normale, ce qui explique la capture de beaucoup de
jeunes individus.
L¡¯¨¦tude pr¨¦conis¨¦e dans cette op¨¦ration portera sur une etude fine des
engins actuels et de leur efficacit¨¦. Cett : ¨¦tude sera complet¨¦e par des
tests sur des engins ¨¤ construire et ¨¤ proposer aulx p¨ºcheurs de crevytees et
de poissons (choix des engins ¨¤ faire apr¨¨s op¨¦rations 1 et 2).
A partir de l¡¯op¨¦ration 2, on connaltra mieux la biologie et l¡¯¨¦cologie
des principales esp¨¨ces.Cetteconnaissance permettra de proposer des
pcriodes et zones f:~entuelles d¡¯interdiction de p¨ºche ou de modifier la
rSglementation acti:elle.
2.3 R¨¦sul tat.s attendus :
- Obtention en collaboration avec la DOPM de ch-if fies plus fiabks
et plus complets sur les d¨¦barquements de la Gche artisanale,

! f:¡± rI.
- description d¨¦taill?e de la p¨ºche pirogui¨¨re : poi.nts de d¨¦bar-
quements , unit¨¦s de p¨ºche, engins de p¨ºche, populations de pScheurs et
leurs mouvements, devenir des produits p¨ºch¨¦s ou ¡°cueillis¡±, coop¨¦ratives,
interventions en milieu p¨ºcheurs (GOPEC, CARITAS),
- connaissance des principaux stocks exploit¨¦s, de leurs mouvements
et des possibilit¨¦s d¡¯aquaculture,
- mod¨¦lisation de la p¨ºcherie en tenant compte des facteurs d¡¯en-
vironnement,
-. am¨¦lioration de l¡¯efficacit¨¦ des engins actuellement utilis¨¦s, et
introduction de nouveaux engins,
- r¨¦glementation plus efficiente de la p¨ºche dans le fleuve,
- am¨¦nagement de la p¨ºcherie de Casamance en int¨¦grant les conditiS2ns
socio-¨¦conomico-+lturelles.

2 PRINCIPALES VOIES DE RECHERCHE.
2.1 Probl¨¨mes soulev¨¦s :
L¡¯objet du programme de recherche sur les p¨ºches est
- d¡¯¨¦valuer les potentiels de l¡¯estuaire et de la fa?ade maritime,
- d¡¯¨¦tudier l¡¯impact des modifications de l¡¯environnement sur les
principaux stocks exploit¨¦s.
Ces objectifs trouvent leurs justifications dans de nombreux probl¨¨mes
soulev& dans le pr¨¦c¨¦dent chapitre. Ces probl¨¨mes rejoignent trois axes
de recherches qui peuvent ¨ºtre pr¨¦sentement d¨¦gag¨¦s en attendant de
disposer d¡¯informations plus actuelles et plus d¨¦taill¨¦es. Ce sont :
- n¨¦cessit¨¦ de disposer de donn¨¦es compl¨¨tes et fiables sur la p¨ºche
dans la r¨¦gion,
- ¨¦tude de l¡¯¨¦cologie, de la biologie et de la p¨ºche des principales
esp¨¨ces exploit¨¦es,
- ¨¦tude d¡¯une r¨¦glementation ad¨¦quate de la p¨ºche en estuaire
surtout., ce de,rnier volet pouvant ¨ºtre partie int¨¦grante du volet pr¨¦c¨¦-
dent.
2.2. Op¨¦rations de recherche envisag¨¦es:
_.
2.2.1. Mise en place d¡¯un syst¨¨me de collecte des statistiques de p¨ºche :
vu le nombre tr¨¨s ¨¦l¨¦v¨¦ des points de p¨ºche, les dif Eicult¨¦s de communi-
cation par voie terrestre et la saisonnalit¨¦ de la p¨ºche, il sera dif-
ficile dans l¡¯imm¨¦diat de proposer un sch¨¦ma d¡¯¨¦chantillonnnage adapt¨¦.
11 faudra ,proc¨¦der ¨¤ une description pouss¨¦e de la p¨ºche (esp¨¨ces, zones
de p¨ºche, engins, rapport de production) , en rapport avec les soc.io-
.
¨¦conome stes, p roc¨¦der ¨¤ des recensements (par voie a¨¦rienne si possible)
des sites et unit¨¦s de p¨ºche permettant de bien individualiser points de
p¨ºches et ,points de d¨¦barquement , pour d¨¦gager la sp¨¦cificit¨¦ de la Casa-
mance. Ceci peut faire l¡¯objet d¡¯un programme de d¨¦part de 6 mois dans la
r¨¦gion : il pourra permettre, apr¨¨s analyse, de mettre en place d¡¯autres
op¨¦rations ¨¤ moyen ou long terme. Il sera utile de tenir compte de l¡¯exp¨¦-
rience de CARITAS qui avait mis sur place un syst¨¨me de fiches de mar¨¦e
au niveau des coop¨¦ratives de p¨ºcheurs.
2.2.2. Etude de l¡¯¨¦cologie, de la biologie et de l.a p¨ºche des principales
esp¨¨ces : :Selon nos connaissances actuelles, les esp¨¨ces les plus int¨¦-
ressants sont les capitaines genre Pseudotolithus et les silures genre
Arius du cist¨¦ mer, les crevettes tilapia, mulet, ethmalose, c?t¨¦ flewe.

Cette op¨¦ration ne pourra ¨ºtre d¨¦finitivement ¨¦tablie qu¡¯apr¨¨s 1¡¯op¨¦:ration
1 qui aura permis de pr¨¦ciser l¡¯importance de ces esp¨¨ces. N¨¦anmoins, on
peut d¨¨s 5 pr¨¦sent envisager de mener une ¨¦tude sur les esp¨¨ces ¡°de fleuve¡±
qui sont d¡¯une importance vitale pour la r¨¦gion, tant pour l¡¯alimentation
de la population que pour les revenus g¨¦n¨¦r¨¦s. L¡¯¨¦tude de ces esp¨¨ce,3
s¡¯interessera aux potentiels biologiques, aux formes d¡¯exploitation (engins
techniques), aux sch¨¦mas saisonniers de disponibilit¨¦s des ressources et dk:
leurs mouvements. E1l.e permettra ¨¦galement de suivre ou de pr¨¦voir les
cons¨¦quences des am¨¦nagements pr¨¦vus (barrage anti-sel) au niveau du fleuw jl
d¡¯identifier les esp¨¨ces et zones pouvant se pr¨ºter ¨¤ l¡¯aquaculture.
La premi¨¨re phase de cette ¨¦tude pourra ¨ºtre mise ¨¤ profit pour collecter
et ¨¦tudier les documents publi¨¦s ayant
trait ¨¤ ces esp¨¨c.es et Zi leur
p¨ºche.
2.2.3. Etude de la r¨¦glementation pour la p¨ºche dans le fleuve.
R¨¦glementer la p¨ºche au niveau de la Casamance pose beaucoup de probl.¨¨mes.
Une r¨¦glementation existe d¨¦j¨¤ mais les recherches qui seront men¨¦es devront
rendre celle-ci plus efficiente : les ¨¦tudes porteront sur les zones et
les engins.
En Casama.nce, la d¨¦limit.ation de zones de p¨ºche ¨¤ crevettes est SOUI¡¯CCS de
fr¨¦quents conflits : les engins passifs et leurs accessoires employiis
pour La p¨ºche ¨¤ la crevette interdisent l¡¯utilisation des engins actifs de
p¨ºche au poisson (exemple : senne de plage) e De plus certa.ins engins
interdits¡¯ sont actuellement employ¨¦s ainsi que des filets ¨¤ taille de
maille inf¨¦rieure ¨¤ la normale, ce qui explique la capture de beaucoup de
jeunes individus.
L¡¯¨¦tude pr¨¦conis¨¦e dans cette op¨¦ration portera sur une ¨¦tude Eine des
engins actuels et de leur efficacit¨¦. Cette ¨¦tude sera completGe par des
tests sur des engins ¨¤ construire et ¨¤ proposer aux p¨ºcheurs de crevettes es
de poissons (choix des engins ¨¤ faire apr¨¨s op¨¦rations 1 et 2).
A partir de l¡¯op¨¦ration 2, on conna?tra mieux la biologie et l.¡®¨¦cologie
des principales esp¨¨ces S Cette connaissance permettra de proposer des
p¨¦riodes et zones ¨¦vent.uel.les d¡¯interdiction de p¨ºche ou de modifier la
r¨¦glementation actuelle.
2.3 R¨¦sultats attendus :
- Obtention en col laboration avec la DOPM de chiffres plus fiables
et plus complets sur les d¨¦barquements de la p¨ºche artisanale,

- description d¨¦taill¨¦e de la p¨ºche pirogui¨¨re : points de d¨¦bar-
quements , unit¨¦s de p¨ºche, engins de p¨ºche, populations de p?cheurs et
leurs mouvements, devenir des produits p¨ºch¨¦s ou ¡°cueillis¡±, coop¨¦ratives,
interventions en milieu p¨ºcheurs (GOPEC, CARI¡¯CAS),
- connaissance des principaux stocks exploit¨¦s, de leurs mouvements
et des possibilit¨¦s d¡¯aquaculture,
- mod¨¦lisation de la p¨ºcherie en tenant compte des facteurs d¡¯en-
v i r onnemen t ,
- am¨¦lioration de l¡¯efficacit¨¦ des engins actuellement utilis¨¦s, et
introduction de nouveaux engins,
- r¨¦glementation plus efficiente de la p¨ºche dans le fleuve,
- am¨¦nagement de la p¨ºcherie de Casamance en int¨¦grant les conditions
socio-¨¦conomico-CultureLles.