. whlD/HNG MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT...
.
whlD/HNG
MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
MSNISTiiRE ~fJVQEVELWPEME!'fT .
---I--l-
RURAL
ECOLE NAflUNALE DES CADRES !MAUX
*-m-w
.(E.N.C.R)
_
IlfSTSTUT SENEWLAIS ”
:
DE RECHERCHES. AGRICOLES.
.
[i.S,R.A)-
. .
.
.

.

.
.
.
I . .
- 1
. . .
.
. ..- -
_..
-
.
. . .
. . .
^..
.
.
*’
AU SEHEGAL ET KJttUDES M LIIlTE
IIEHOIRE DE FIN C’EWDES
pr&fati et soutenu le 26 0ctdi-e Ml98
.
1
.
. .
par
I
i
.
IIOUNUIE IJOOYOMBAYE’ .j
( 2 3 e pranothm)
,
%
i
CENTRE MATEONAL DE RECHERCHES AGRONOtiilQUES OE BAMBEY
..
i
(c, N. R; A.3
. .,
1
.
.
_
--
.
.
.

ii---) E D 1 C u C E
?
..=- =-X-Z -z..mz-:e-
Repos= on ,ai;<.
A KODJEDI, m a mhre,
Mon père m'a béni
Il nous a quitte
Le reste de la vie
Tu l'as remplac6
Non Qducation
Tu l'as assur6e
M ai 13 sans une fonction
Tu
m’as délais28
21.~2 dans cl: ;nhmirt:
Tu :JUisC'i t a ,.art
it .)a:: ta inGmc!ir~:
Tu Cornbl~‘s ce d&jJai:t .

S O M M A 1 R E
MI ------I--c-"--
....
<.__,
i.‘ ; ;-; 1 5 14 E N T t;
3
..............................................
If?T;t0DUCTIViJ
4
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
.,i.:;iIC,:E PARTIE : ZENERALITC5
5
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
LE NIC:&
???
?
?
..........................................
1.1.1.
son imp~~tanCf2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1 . 1 . 2 .
Descriyjticlr, ::t :xi~jcnc;-is
du ni&bé .........
1.1.3. Origine et zone:, Lii: ijulturc! ...............
1.1.4.

Contraintes *YI la culture du ni6b6 .........
1.3. LES PRINCIPAUX INSECTES DII PJIEOE AU SENEGAL ......
8
1.2.1.
Amsacta moloncx&. DftC ou chenille poilue
.a.-- I
du nitsbé ..................................
8
1.2.1.1. Descri;Jtiun ........................
8
1.2.1.2. Bioloqic ...........................
9
1.2.1.3. Dégâts .............................
9
I .2.2. &)A? cracciwy~~w~ ~<tXt-l .....................
9
1.2.2.1. Description ........................
9
1.2.2.2. Biologie ...........................
10
1.2.2.3. D&@s ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
10
1.2.3. Les thrips ................................
11
1.2.3.1. DoscriPtion ........................
il
1.2.3.2. Biologie ...........................
11
1.2.3.3.
Dégâts .............................
II
1 .'
...
L-S IETHODES DE LUTTE ............................
1 .5
1 .3.1. LOS méthociss non ::himiqut!s ................ 13
1.a.1.1.
Los m6tharlt: ... dita:.; anciennes. ...... 13
1.3,1.1.1 La feu
13
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.3.1.1.2. Les bar:cii?rri:.; ::ICcani.aues ......... 13
1.3.1.1.3. Le ramazsagc .....................
14
1.3.1.2. LCS rnQthud L; culturales
14
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
1.3.1.2.1. Date de sr:rilis ....................
14
1.3.1.2.2. Date c:ie r6coltrj...., .............. 14
1.3.1.2.3.
La rotai;ion des cultures ......... 14
1.3.1.2.4, Destruction de la vt+!gf$tation
advontico ........................
14

1. ‘.l.ï:.‘j.
(-:ibflt.Jr t:t ?l2f~,~li:;..i !iZ !Il!,,, . . . . . . . . . . . . . .
.: '.
I
.

.1 .:I ,6. !J1;ilisatior-I c!c:i, i~n:ji.~li ?????????????????????????????
i. :.1.;
La s&lection variétülu . . .e . . . . . . * . . . . . . .
1 . : . '1 . '3 *
LÛ lutte biologiqu7??? ??????????????????????????????????????
1 ..; ,1 ..'b. 1 . Lutts :nicrobi.oloqiqu~: ' ;ir‘ aijznta
:lathog&ncs . . . . . . . . . . . . . .b . . . . . . . . . . . . . .
1 . " .1 . t'1.2 . Lutte autoci.ciEl ’ . . . . . . . . . . . . ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
c n t o m 1.1 1 I h a? L! :;
??
? ? ?
? ?? ? ???
?? ?????
.*...*.............,..
'1 . .:, , :,I .
L?U F7l~t:t~~~~dCi;
Ctiii:iiC;iJ~.!
: .*.....a ..,...,..
1s, I*..
La lutte int5rjrC.. ????????????????????? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
??
?? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
;-I:T 1 ON
,+c.
I+ii: ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
??
?
. . . t .
1 J-J t ï? i:! d 1.J r: t i 0 n' . . . . . . . * * " . * . * . . . . . . * . . . . . . . . . . . . . . . .
.'I 3)
~LJC ri-2 1 'essai
. -.
. . . ...*.... ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
???
?
? ? ? ? ? ? ?
? ?
? ? ?
???? ???? ??? ??? ?? ????? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
??
? ? ? ? ??
? ? ?? ? ? ?? ? ? ? ? ? ?? ?? ? ??
1 :: L rnd thoclli, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*
'> ;
. . .
:
.
II 1 :Cl t Lj 2t; discu.;sion:; . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(1 0 y i; L 1 J ; 1 1-s -, I. . . . . . ..*.............*.....*....*............*...
[j 1 13 L 1 ci G : : ,q i : ! 1 1 ',-L..............*.........*.......*.....
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
???????????????

7aissancc.

INTIKHJJCTION
. - . . . . -
nié b6,

PkEMIERE PARTIE : GENERALITES
-le*****a***Y********+**#***it~**

-6,
1 .l.
LE NIEBE
-
-
-
son imuortance
? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ?
- - - -
11 ror.rLhsente une source :181:':1:1..0 0,~ ,irotéines dont
1 I baux c?lsVé (22 à 24%) et l'excell.~~nt~ qi-ral.ifA le destinent
._jouer un r61c important dana l'oquilibro nutritionnel des popu-
latiiln. îurale; et ,~luu :-,articuliEroincnt LJanL, la lutte contre la
d8ricik>nce arotéinique des enfant;, MalgrG un rendement en grains
*
trh;j Faible de l'ordre de 150 ci 200 Kg/ha (Rachie et a1 ; 1975),
sa oult~ro
revêt un interet considtirablo yurtaut dans les zones
nord ot centre-nord oÙ elle constitue
;,arfoi:; la principale ree-
;uur*ze v i v r i è r e Ides posjulations, En ;~~LIS d e l’intAr4t q u ' i l pr8-
: i.! n k C pour l'alimentation hU::;aine,
lc ni8bé :JeUt constituer un
a.:.i~.z~;ilt C!C choix i.~our le b8tai.l du fait ;,IBI:.IJ de la qualit de
.:JiI rcIJiilage,
Dans L'optique de l'autosufFic.ancz alimentaire et de
cl.ivu:: .ification des cultures, il :.;t i.j'unl> importance r6elle de
:>romouvoir la culture du niébe ?3n cr&ant un matériel v6gBtal
:jorformant dans des conditions peu favorablu., 4 son d8weloppement.
1 * 1.2, Description et exigences du niébo
Le niébé est une plante annuelle, BrigBe, rampante ou
grim:;ante. Les feuilles sont trifoli6e; 3 gE?doncules longs de
4 J 1 5 C 1’5 e t les folioles sont géndralsmrnt glabres, Les inflores-
c (2 nc ;>

..ont axiles
; elles portent d e 2 2 4 fleurs d e c o u l e u r
b 1. a m2 - a i e , quelquefoi.?; jaunatrc”! o u violette. Les gousses de 7
2 1 2 c iTi do J.ongueur contiennent de 8 U 20 graines globuleuses B
:oniforme.. , .lis:;e5
ou ridées,
de couleur blenche;verte, jaune-
c 1. ai :. , brun0 ou noira, tachet&e.,,
C'e.;t une plante autogame avec 0,22 à 2,067; de fdccn-
‘ rlaLi:;il ::Loi...,Ese
(SENE, 1965). Le ni&bé .%'adapte à toute une s8ri.e
( ; ',
; 2 1 . ; dz& .;able;
16gers a u x a r g i l e . lourcej meme à ceux qui
u,:t : :_.ativernent acides , mai.5 .s., .; 1. trw;~ acides ($ <4,5j
c-1 L 2 ..'.!,
a.tcalinr; ne sont ;.:a2 b ~OC~JI~II~;JI~~C~.
30s besoins en eau
oni; do l’ordre de 20Omm Equivalent 3 une ,;luviométrie de 300 à
5 5 (3 ,!l.:
:OU~ une production moyenne d ‘onviron uno tonne par hectare
(F;:<Ti:AliD & DANCETTE, 1983).

-7-
1.1.3. Oriqine e t Z o n e s d e c u l t u r e ,
L;. niGb6 eL;t cultivt? depui.., iu
,::iil
; lr6historiques
en Afrique: CL) icale considdrde comme .jun ~::ni;rt3 d'origine, On
le trouvu
:,ur~out en zone sèche (~oudano-~ahélicnncj,
I ?u 3én6yal, F-i. est cultivé dans les zone.. nord et centre-nord,
,1 .1.4. C o n t r a i n t e s b l a c u l t u r e d u ni8b6
L.1;:: travaux de recherche:: conduils sur le nidbd au
5énégai d<:;. uji 1953 Ont permis l'acquisition âo nombreux résuI-
t a t : . i? f ! Y., ; 1 b :.: t ac 1 r
au déVelopiIement dc la ccr.Lturo du ni&bd L:ut)-
: i:.; tk:nV tt;i! :OU~,.;.
On Peut citer Darmi ceux-c: :
- 1c.; unncrni:; de la .llante et IA:.:. ;~C:~:LI~~~C;
( in:;ecteJ et maladic:3)
- '7
rc
:;Bchores:;e dans le Nord du !;6nGga3..
L'identification de ce:; obcitacl:? a ;:crmis de rqJr&-
c:iser 1.2.. :lb,j;;ctifs de recherches au.;si bii:n ,;ar I'amGlioration
varié tale que: 1a protection phytosanitaire et; L'agronomie, le pracesl
SUS d e miac a u p o i n t d e vari6tgs résistantes ou tolhrantes e s t l o n g
et cellcb-ci. ne mettent pas h l’abri de l'utilisation des produits
chimique:, 51n grlus d e l a rdsistance varietale, l e s E#tudes e n ma,tibre
de uroteckion phytosanitaire ont port8 ;;ur 1~3:; :r!roduits phytosami-
taires et lsur utilisation raisonnf$e.

Le nitib& est attaqub par plusieurs ennemis depui.> la
vz ' L,
1 ,;lJ:, qU 'si la ConservaLir~n ci:' ît?Loltf2 en passant par tou.., 15.:
L; c cf (3 E! 2 intermédiaires cauoant ti’Fi:lp,r:~rtant; ravages, L ‘entoiflofaune
.ui.. ibl;l: au niébé au Sénégal i; iI!tO inventoriée par divers auteur., :

I I!mx (?95ti), APPERT (1957j, OiicIJIL.3: (1966 et 1967) et P~US
r6comment Bncore par NOOYE (1376 ei; 137&3),
De l'ensemble de cc
travaux se d6gage un nombre impor-
tant d'.inGecte~ nui:;iblu.. au niúb6 au Sonegal (environ 38),SUit@ aux
illodifications agro-climatique,,
intervenues ces dernières an&a;,, Le:,
z,:r$+cer: les plus imrjortantes de oar leur prf5sence constante st laa
dégât; qu'ils occasionnent sant :
1- &m,sacta moloneyi DRV. (Arctikdae)
"""-"""-l--I" -
Z- Qhis craccivora I(oc:h (Aphididae)
"""""C""""I"""
3- MeqalurothriiJs ., jij:;i;edLi Tryb, (Thripidaa)
““-““““““““-r”““L”“““““”
4- Frankliniella schultzei Tryb, (Thripidae)
"""~"""I""""""""""L"~""
5- HeBiothis armigera (Noctuidae).
"""""""""m"-"" "I"
22.1. Amsacta noloneyi DRC ou chenille poilus du niGb6,
22.1.1. Desca)tion
-
-
I-
L'adulte est un Papillon d'uno longueur de 12 à 16crn.
f<âle st femelle ont des antennci; (Jaci;inf$@s mais le dimorphisme
SeXuel le plus prononcé ap;.Iaraît 2 cc niveau, En effet, les pac-
tinations sont 2 à 3 fois plus longues chez le m&le
que chez la
femelle à tel point qu'à l'oei!. nu on a l'impression que l’antenne
do la femelle est filifarmc, LE!Z aile:; sntbrieures portent des 17er-
vurv:, trèo marquées bordges d'&caille:; dorées, Les ailes postQ.-

Lieures quant ;-i elles, sont i.Jluc. claires et portent des ttTche%.,
na lrer;.
L'abdomen des deux 3cxas
porte des tâches noires au nï-
veau des tsrqites et dea plsuritc.,, Le segment terminal de l'abdomen
CJ ti, la femelle est arrondi et [;orta dos :;Oies ; chez le m&le, il ar;t

eSnique,
La larve à 1'6closion e::t une chenille qui m6sure do
1,5Cl ü 1,75mm, Sa tete jaun$Itre ;;ortc des antennes à article tey-
mina1 hériss6 de soies, Sa peau finement granuleuse porte de trrlrs
g2ti,te:, épines,

Elle attei’nt untl taille de 5cm environ c1 1s fin de
,tl croissance et est trés :;oilu2.

-9-
1 .L.1.2. Bioloqie
Les premiers adultev a: ,arai:;cient entre 3 à 8 jou'rs
21 rGs les {~remibres :llui8:3 ot :iondcnt sur le feuillage dans les
.i <> 48 hk?ur@s qui suivent, La fur.iol;.F? ;!euk pondre jusqu’à 1.600
; .,,:y
et les larves en .3ortont au buut de 5 jours, L'élevage )UT
:
r -
,- ‘l.UU nutritif a r t i f i c i e l a F)t.tl?!iii~
de .,avoir que le dévelopi~er,lant
:.i: ;.a chenille oasue
F)ar 8 stade\\: larvaires ( N D O Y E , 1977). En cas
tic cl6velo~~r~amcnt. :jan: diapau.:!!,
1.23 dureo de v i e l a r v a i r e cet de
“ o r d r e de 19 j o u r s e t l e cycie cornol et de 1 'o ?uf a l’oeuf est
ut! 3C: l. 3 5
jours,, Alors que RISBEC (1950) et APPERT (1957) avai#rnt
relaté le monovoltisme (une :;~LI~E! g&nération p a r a n ) d e liasj~Bco
;.it une durée de vol relativement
1~s observations de
c o u r t e ,
VK:iCAM3RE en 1974 et 1975 rai,, L:L-LSE:.
:
ar NDOYE (1978) laissaient

Gvoiï
. 2
un changement de .ituaiF,.n,
Ce changement est intervenu
: I! f::z au redre:;:;ement du niveau c:e ;.i:GL:i.~it.ation apre:; 1972 par
:
_.. L ai,', arition d'un deuxième ;;ic clc vol d'adultes (NDOYE, 1981)
UiJ
iio du trivoltizme (BAL, jVC6j.
1 .L.1.3. Déqâtç
Longtemps signalé sur L'arachide (RAMBERT, i9zaj, il
::‘o:...t vite retrouvé au rang de ravageur le plus important du
niebé ;,endant le d6velotJpement vegetatif.
11 est caractQristiq~o
par :;a polyphagie car en plu:‘; dc,\\, deux
citaes, on peu’k
esp&ces

1~2 r e n c o n t r e r s u r l e m i l , l e iorgno, l e maes, les c u l t u r e s maraP-
chères ou encore sur des mauvaisI.: > herbes comme le sesbania ou
les commelina (NDoYEJW~ '1.
par son apparition I;récoce et la oossibilit6 d’ap?ari-
k.ion de plusieurs gén6ration.2,
&-molonefi oourrait commettre du...
dGgât.2 importants sur le niébe durant toute la période du dQ,velo-l-
'ament
végétatif en se nourri..;zant tien feuilles, Les chenilles, S
:.:artir d u quatrittme s t a d e l a r v a i r e s o n t tr&s v o r a c e s e t p e u v e n t
ddtruire un champ de niébé dans un delai trbs court,
1.2.2 Aphis craccivora Koch
l.Z.Z.l.Description (RISBEC, 195G).
C’est un puceron de couleur noir brillant et de taille
moyenne (1,5 à 2,5mm). Les femelle:; peuvent &tre aptères ou ailf$eG,
Les ap tè re<. ;ont globulcu:.,e:;, l a r g e s , de forme ovale t
d'une coloration tr&s foncdc, parfois noires ou d’un brun noir
Lirillant, La tête et le thorax ,~:nt i 1~:; L;ombres, les pattes zont
?

-1 Q-
n:: 5. r c .
niai.
5 tibia:: clairs, DI:L. arîLi!rin~
noire:.
.;auf le Ier
'
., .ii: Ce articles qui ..ont ci.air ,, clc 1 rigueur ilgalant environ

<.. i:
: i;;;
_ ._
Lier:. de la .ianglrc?uz du i..,i . Llna queue obnique ; de.>
<ii tJ 2:: ::; C
latéraux sur ie ::rot;tlc;a;;, .L:z,. 1 er et 7e -segment-
ai.
ihI.linaur:.
Le:; larve;.. sont val:t-..!j;i;I!:. i:
,~t celies des 2e et je
t ad ::
bont brunes avec une Léqèrc pruinosité,
LOS ailée; sont noire.,
ou d'un n::ir brillant, Elles
:!ni; 5 . . 7 sensoria en rangée:; ,.ur 11: j*> aïticle
antennaire et.
unt la mE!me taille que les aptérc.,
1.2.2.2. Bioloqi~.
Le plus souvent, le:; femoilcL. :e reproduisent par
::arthgncg :Jne:-;e.
Si la nourriture e )t abondante et les condi-
ti:;n climatiques optimales, Ytzule.: le., formes aptbres existent,
I? y a a;>;iarition des ailée:; tcute
io.. foi5 qu'il y a une sur-
ulation et une réduction qualitative et/ou quantitative de la
wurriture, Le cycle biologique d'A,-_craccivora est fortement
- - -._,w--
influencé ,:lar la plante-h8to,
l'hu; i.dItC du 501 et la tempera-
bu ..' .: . Lorsque le:, conditions ..,ont f'avizrableü, la dur4e d’une
?dnSration I!st de treize (13) *jour., environ, Au cours de ce
ddvulo!,!.iement,
l'insecte [Ja;;se
tar quatre (4) stades nymphales
\\Ci IiJGf-l, 1980). La fécondité de la feme13.c eût superieure à 100
Lntiiwidus.
1 .2.2.3. Dégâts.
Très
répandu dans les region:: tropicales, cet aphide e;t
un ravageur de3 legumineuzjes en particulier i 'arachide et le niebe.
A
, attaque oS:;cntiellement les plantule; où
cm le rencontre sur la face infdrieure de:.. feuilles, bien que de
n inbrou-,es oooulations attaquent 1~.c; qou.;ses, Les sympt8mes d'at-
taque .., ant les déformations foliaire-: couvant entrafner une dimi-
nution du pouvoir ohotosynthétiquo,
le rabougrissement des plantes
,> 'c IJ:Z faibles nodulations de..: .y-te~.~::
racinaires, Suite à ces
-:.iri;urbationr
physiologiques, I. ?:; /_. erte:. dtx rendement peuvent
?ir:: in; ::Jrtanbs et dans les ca:: cXbr@rili::; la ;:lante meurt (SINGH
& Van Z~DEN,1379j.
_ n
1 u :, il e, degâts qu'il occa:Jionno
dirûc tement en s'alimentant,
uccr, n tranzmet le viru:, 3v La i~:Cl::a~C~~J~ du ni6bé (Aphid b:;rn
;iz:,aiC Virus j.

-Ii-
1 .2.3. L e s th-r.E.
1.2.3.1.
Descr&;jtion
11 y a deux e~;.!Oce.. imrjortante., qui attaquent le niébé
au Sénégal, Ce sont de ootit. insectes ailés, noirs, de 1 2 2mrn
de long, Leur différcncL: ..orE:: :,ur la presence ou non de j ..o~.L:s
qu'elle:, gortent,
- PÎi?qalur,othrip:; ..jo .i;adti Tryb,
a -c *-- . .
-...< -.- --,.
Elle
est car;lzLkris..Uc sar un groupe de soie; sur ;.i?
~6~6 antérieur du tergii..:: 8. ,!uJlqucu Loias manquent :;ur la ro-
:2ière rangée de l'ai!.~ anttirizurc, On note une absence de
aira
CIE! longues soie5
sur ia partiez antérieurti du pronocum. La rang6e
;!ostérieure de soie ) du ~3ronolul,i :,orte 5 paire: de .;cieb, une
Ilaire manque entre le.; 2 longue.
soies médianes,
- Franklinizlla ,.chultzei Tryb.
-<- ..- ^,_--,---
Le cténidia e:.;t bic?n visible sur le tergite 8. SUL
l’aile a n t é r i e u r e , i l y a 2 rang&es complhteu d e soie;, On note
ici la présence de 2 pair5!
cl C? Longue; :;Oie3 s u r l a partic! ant$-
rieuro du pronotum,
La ranggo postérieure de soies du pronotum
F:orte 6 paires, une ;Jairi.! do , ctite3 soies existent entra 1~~.
2 longues soies mediane.-, qui coriLtituent 3.a 3e paire,
Las larve
dc. thriPEi :>Ont plus claires que 10.)
adultes et sont aptères, Les ailes apparaissent au stade de
pr6pupe.
1.2.3.2. Biohqie
.Les oeufs , en ncmbro variable en fonction de 1'eLpèce
-
et de la quantit6 de la nourriture disponible, sont d6Pou&s sur
les feuille; ou à l'intérieur des boutons floraux, Le dévelo,,-
pement de l'oeuf à l'adultu :Ja:;se gtin8ralement Par 4 ou 5 stades,
dans de rares cas seulemant 3 ;
le cycle entier de vie varie entra
1 4 e t 18 j o u r s (SINGH SC A L L E N , 1979). L ’ e s p è c e l a plus dangereuse
au ni6bé semble QtregLsL 'ostedti mais sa biologie est mal connue,
--CI
Les larves et les adulte- de cette espèce se nourrissent du ,.:ollen
de b fleur;, et plusieur ., g&riéraLions peuvent se succéder ainsi
ijendant la floraison du rliUL,G.
‘1.2.3.3. DQqâts.
En plus du niGb&, 1.e
thrips attaquent les CulturL'i?;,
maraîchères et se dévelop;::!nl; uiun sur le Dois d'angole nain et
le crotala,jC‘ia
---.-. juncea.
_----._
FA. =.<, jiiI.
todti,
_ _ . . -_
l e p r i n c i p a l thri:js de.* fl:.zur:,

-12-
du ni6b8, rcvist une importance toute particulibre par les dag&ts
qu'il cause, souvent plus de 60 pour cent (SINGH & TAYLOR, 1978).

Dans Certai:nes rf5gions du S&n?%gal, M,atistE?dti et F, schultzei
..-..W^ --a.
sont re:;pon:.;ables d'une perte totale de rendement suite B un
avortement wivi de la chute des Fleurs, Lors d'attaques massives,
les olanteu
S;ont d6pourvues de fleurs ; celles qui parviennent
à 1'6panoui suement sont d6formée.s et d6color&es, Leur absciesion
a lieu très t0t et emp&che par voie de conséquence la formation
des qouss@s.

Selon WHITNEY et GILMER (19741, F-, schul-tzei et
I-,
Sericothrikis
----em.- .4 - - accipitalis !iood t.ransmettent le virus de le mosaf?
- - -
que du ni8b6,

-13-
1.3. L~SJEWODES
c ..--.a
DE LUTTE
_u ^.
Lo niéb6,
faisant l'objet d'attaque par plusieurs
in . cc L;: , dumande une bonne ;.;rotec;ion irl VU~: d'une production
i: tina12, 1Jn nombre important de rnéthoda
ku 1uLte a Est65 inven-
torie ',armi le:.,quelleiS beaucou:, ne .>orj-t; ,a., a ,;,licables 3 no\\>
jour..,. ;70~i. E;t dû Ei l'augmentation do. ..urCace~ emblavées et
au manqu4 cric, moyens, Nous classeron;; c.~.> in6thodes en deux groupes:
- Lac; méthode:; non chirniqu,?;
- t-es m6thodes chimiques,
C'est à ce second groupe que nous ncus inthresserons
davantay!a en ce sens qu'il est le yluh uti.Libé de nos jours malgré
1. es v f f e t :.: pervers des ;Jroduits chimique:; ;..t 1~:; cons6quences de
leuï rilûuvaise utilisation,
1 .3.‘?.
Les méthodes non chimiqucz:;
---w-u1
*
Ce sont toutes les technique.; ijouvant servir à éliminer
1. e ravageur : an5 faire appel aux produit.; i:himiques. Nous les abor-
c!er=n:; an:- ap.:rofondir car elle= ne .,ont .a\\
entibrement utilisées
3our notre I:résent essai,
1 . 3 . 1 . 1 . Las méth.Qdm. d i t e s ancianne.s
Ce sont les proc6dCis qui ont ;laru plus accessibles
2 l'h:mrnr? ._:endant longtemps, Cependant, il zst impossible de
cowtur uniquement sur ces proc6d4.; ;..,«ur ayrivsr 21 bout des rava-

geur.. :c7rn;>te tenu de la capacité de rc:~riJduztiun d e c e u x - c i e t dc
1'i.nr:-1~:ri.ancc der surfaces emblavBas. pluc3L.urz mQthodes peuvent
strti . '-

LiLC ?., :i cet effet,
7.3.7.1.1. .&$J&l
I,n l'utilise oour l'inci~~5rati~r-1 ~CC; branches, chaumes,
frui 1.
(oos r6sictus de récolte) pour 1ui;tor contre les formas
~!:réir-nac~inale:.: d'espèces nuisibles qui ~~c)uvcnt entrent en diapause
dan., 2;). r.:rganes vég8taux.
1.j.1.1.2.
L e . ; barriere:; m6canicluo.,
-_L.. Y- ^ - - - ???? ? ? ? ? ? ? ? ?
On interpose entre l'insecte nui3iCSle et le v&gdtal un
05r;tacl~; : ceintures et bandes gluant?.; autour des troncs d'arbres,
f 02 '
26-i .‘, r&ci!.Ji.ents remplis d'eau, etc,,,

-14-
1.3.1.1.3. Le ramassaqti
C’est l e procede le p l u s Qouisarri; 5i)ur l ’ h o m m e , 11
demande au :;Si. u n e m a i n - d ’ o e u v r e asstz imi;~Irtante, Le ramascjage
d’inectti. n ’ a d’intéret q u e ::;Y1 est effcctuo p a r u n e m a i n
d’oeuwro !]ratui.te ( e n f a n t s ) e t d a n s 10 ca., d ’ u n : : invasitin acci-
d e n t e l l e 31; limitée.
1.3.1.2. J es méthodes culturslefi.
Certaines t e c h n i q u e s culturales yermettent d ’ a g i r s u r
la dynamique des populations d’i.nsecte.i, ç3t partant, de rdduire
s e n s i b l e m e n t l e u r s ddgats,
1.3.1.2.;. I&&& de.-
En avançant ow en raculant la date ds semis (si le Mgime
des Jluies le permet) on p e u t 4viter les c:oTnci,dences e n t r e l e
w
stade vulnérable de la planta et la p6riocle où le ravageur est le
plus dangereux. Par exemple, Jlmsacta moloneyi DRC. apparaft g&nB-
--..---
ralement 3 à 8 j o u r s aprbs l a premi&re p l u i e u t i l e , C ’ e s t p o u r q u o i
1
l a c u l t u r e !ure d e niebe (semee à l a Premiere i31ui.e u t i l e ) e s t
beaucou:> z-lus attaqu6e q u e l e s c u l t u r e s d e niébé d8robe semdes
t a r d i v e m e n t . S i l a s e u l e pdoccupation est la protection c o n t r e
c e r a v a g e u r , les resultats s o n t p r o b a n t s nais i l c o n v i e n t s o u v e n t
dan-, dti pareils cas de tenir compte d’autres considtirations.
1.3.1.2.2. Date de rticgl,te
.-
A l'aaproche de la recolte du niébo, un observe souvent
de forte- attaques de bruches et de piqueur3 de gousses, En r&ol-
t a n t tBt ( j u s t e & maturitd), on oeut reduire Le niveau d’inl’este-.
t i o n i n i t i a l e d u niebe p a r l a bruche,
1.3.1.2.3. J..e rotation des cultures
Elle est n6cessaire sinon obligatoire pour t3liminer
.les inzec.teS
spacifiques d'une c u l t u r e . Dans l e c a s d u niab6,
certains ravageurs comme Maruca,,testularis dey, et AcanthomirQ
horrida G
4.-,* LIeuvent Qtre facilement~,6limirxSs p a r GB procad6
(COLY, 19azj.
1.3.1.2.4, Destruction de la v&gBtation adventice
Les mauvaises herbes servent souvent de refuge ou
d’hôtes intermédiaires à, certains ravageurs, Les insectes viennent
e n s u i t e :jur l a c u l t u r e . L'Qlimination da CE!S adventices contribuent
3 la limitation du développement des po,juiations d'insectes,

-15-
1.3.1.2.5. Labour-et enfouissement
C'est une méthode de lutte efficace contre les espécss
vivani dan la:; r6sidus de recolte ou dan:; lo 301 dont le labour
cxuusc au:: f'ac,tcurc. biotiques et abiotiqu;:; dofavorables,

l.S.l.L!.G.
Utilisation des engrais
. ..-
--•
I.i,nu:!-ci permettent un dévelo..) l,?m.znt rapide et harmo-
nioux dc la .lante,
1.. 2 _
méthodes culturales ont un> ~/:ancii? im;>ortance pour
j.3 .r,::.,;.:i, r-j ~;c la culture du niéb2, -le *a
liili.
y2neralement
ba:;60L.
‘3 i 1 ' ar,ltilioration de:; condiLii;n
i-j:: nuLri.tion de la plante,
ceuendanl qui.: d ’ a u t r e s proc6d6:: wi.si.:nt ijor cunCrs 3 defavoriser
l e s ravageuïb,
j,3.7..;.-&1ecti.on varietale
La r&sisf;ance des plantes ileut ._: définir comme étant
la soïiiiilc C!i:
qualités hereditaires i.1ossed6a1; oar une plante
qui interviennent sur le terme ultime det; dommage:; occasionnes,
Autremont dit, c'est la capacite d'uno va.ri.étQ 21 produire uOP& nairer
récoltu plu:: abondante de bonne qualite qui2 le:; varietQs,i/pour
une même donsite de population d'inscctaz nuidibles (AppERT,ly76).
w
On distingue trois types ou mecanisrnes fondamentaux de
resistanco vari.étale aux insectes et aux acarions :
- L a non-pr6fr4rence d o l a plante-h0ie p a r l a f e m e l l e
au moment de la ponte,
- L ‘antibiosis, qui est une influence défavorable de
iéj F>lanc8 :;ur la biologie de l'insecte. Ella .ji: manifeste par
une diminukion de La fecondité, de la lonyuvito et une augmenta-
tion du l a ::lortalitB.
- La toldrance, qui indique la capacite d'une variéte
-1 t.5 e ro;>rodui.ra
en depit de l'existence d'unc population d'insectes
.identiqu.: II (;,,l:Le qui endommagerait gravemdnt une vari6t6 sensible.
1.3.1 *ii, Lsw lutte bioloJi2u.t
.._m.- . . . . e--e m.-e.. ^
c ' est “1 ‘ u t i l i s a t i o n e t l a manil!ulation d ’ e n n e m i s natu-
LE13
dan:; 1~ but de crirer une réduction do La donsite moyenne
cl ' u ne ,.J. ; è c 2 Lonsidérée c o m m e ravageur C~V:.; cuikurcs”
(DEBACH,1964;
\\!AN UER BOSH 8: MESSENGER,1973). Au cour:; do., clcrni&res annees, la
d8f ini tion :: ’ est élargie pour englober l’autc:;t&rilité (dite lutte
autocidc),
la manipulation génétique r?t d’at~ILres techniques,

-1!5-
1 . 3 . 1 . 4 . 1 . _Lutte microbiqQae par aents ethou
L ,e s champignons entomophages, les bact6ries, les virus,
les protozoairec parasitent d'une maniére naturelle les insectes,
fjuand certai.rl:-::J
conditions écologiques; :;onk rLunles,
,; '
ces micro-
orqanismo.
.uIJvt:nt provoquer des éi)idOmio
cxtr6mcmont meurtrihres
au 2 F! 1 n ii ' u ri i.. :suijUlatiOn d'insecteS, Cl::.:::ndant, leur utilisation
I'e\\: tc tr&.:; ]if:iit~~.

1.3.1.4.2.
Lutte autocide
m-T.*- - - . - --._
CetiLe méthode tend à réduire la natalité au sein d'une
populati~~n ti'tnsoctes, Le
principe consi.2te 2 rendre sUrile les
inSoC te.
::n utilisant I@rayonnement gamrna fourni par le cobalt 60.
Les chirniu .térilisants sont parfois utili:,6::;. Ils S:ont moins GO~-
toux quo le rayonnement gamma maie; pr6zentont ccrtains d a n g e r s p o u r
l'homme (APPEST, 1976).
1.3.1.4.3. ~=-er:: ontomopha=
s ,- . . &..-...-h-.-
L 'r?r~r~loi des @dateurs et para:Oite:: comme agents de
lutte bioioi!irlile contr;? les insectes nuisible5 des cultures cons-
titue un nxemole classique. Les entomophago:, :,r6:;ents dans 1 ‘agro-
écosy.:tème ont nour r8le de rBduire le niveau de prolif6ration
de:; aGent. nui:Libles des culture:;, Au SGnGrjal, les entomophages
n e sont '~a~, r:ncore tous identifiés et leur utilisation est pour
l'instant
lirvittie. Néanmoins,
on peut citer yuclqui~u parasites
et orédateur. des insectes nuisibles au nibb&,

-17-
Tableaux: Parasites et
-U_.--
rlrédatours des ravageurs du niéb6
(Sou1Y2e
: RISBEC, 1950 ; LEWIS, 1973).
.- --
--.. - II-_ t.-. -----
- - _ - -
- .--a-...-
-- -.-.--.-
I -.----_L1_^ll-.lI-
-w.-m.
. -
I
ESPECES PARASITES ET PREDATEUiiZ !
R A V A G E U Ii S
!. ..“. - -. -. ---a- -- -..-.-.a-. -- .. . a. m-w_-..
!
!
f\\lom d ‘ e s p è c e !
Nom C!L: famille !
!
I
_1_-- - --.-.a . -a --a - - .- --*a A----
!
!
w -
..m. m"..
1
Amsac t a mloney~~ iIi{C.
! 1 ,,fhplec trus
! Eulo;.lhidae
!
.-l--^--l_-ea. .w
!
-
-
-
!
!
Proctotrypidas
,.
!
!3-Grmia inconspi-! Tachinidae
!
!
!
cuella Bar,
!
!
!
,4-Distichus-qatine Carabidae
-
-
-
1
.
!
Aphis craccivora Koch. il-paragus, borbonicus Syr:ihidao
..uI-
1
Mac%
!
!Zrparaqus lonqiventtis
"1' m
1
!
1
Lu.
I
1
13-Xanthoqrammaf
!
aeqyptica Wield '
-"a
1
!
1
!
!
-..---a se
s.,-.._-
!
Frankliniella schultzei!l-Cersnisu_s
rOSill0
mm..-
-
Eulophidao
1
!
De santis
Tryb.
!
1
!
i2-Lg_gnisus nigrifay
-- ..s.I_w_ -
i
l
-
mors
!
De santis ,
.-w u1I_
----
a .--, II-.----
A - ^u_L_
a . --
l
M a r u c a testularis Gey. !
Parachremylus Sp .!Braconidaa
!
II_-. - --. I . d.-l.-
I
!
^-I----...-
- Y
_Id - - c . --
m,-----_--
u.--m
. _II---..-
!
!Ziiodoo ter q
,&Li.t~li
.
!
Hasrobracon 17ebetLr
!
- -
- - --..w---..“.-UI,-
\\
i
Sw.
1
i
Braconi dac:
e.“..._l---p
I
.---.a- ^. - --,-\\.-_1__11
-.-.----e._L--m.-h..-.--c- -- -.-_-_. *

-18-
1~3.2. Les métho.des ch$rniguus*.
On entend nar methode:: chimiques l'ensemble des pro-
cé~~b:~ d'apolication; d'in ;l?ckicir.le:: :;UL les insectes en vuI:
d'obtenir un taux très eleve dc mortalite au sein d'une porsu-
lation de ravageurb
(APPERT, 1976). Ces produits sont SOUS
cij, v 0 ï 2, 1.2,.w
f o r m e s (;joudre, liquic.z, [-!ranulé), 11s agissent par
rontac t, lnyestion ei/ou .irlhzJ.rtion ot entraîne soit la nro.cL
_. L,
'-I
-1 'i.r~:~ectc ii-ar int;:xi8:o';;irJr1 "II
!.:r i.ur~t.ai;i.on du déveloop !.~wr:nt
.o:.,~-cri;b~yonriaire j, . oit ,':a:
bitj.lj fi (;ation de son coniportoriror~t
(alinientaire, locomotion,
i! tL ..,j.
1.3.3. La lutte intégréo
-“--- -e_ -m-_--d _-^-
La lutte integree ci.in<re
lez ennemis des cultures o t
"u n :-Jystème de lutte amenaqec qui, compte tenu du milieu C>ar..
Liculier et de la dynamique C!C.. ;,o iulations des especes con:jid&rees

ui,ili%-u toutes le:; techniqu:!
ci mtithoder; approzriées de faFlIn
au. si compatible que ::ror;:,i.bl.~ i2r-r vue de maintenir les populationr;
de:; ravageurs à des niveaux i>ù ils ne causent pas de dommage:: 6co-
nomiques

(Groupe F.A.O. d'exocrts de la lutte int8grQe contre les
2nnemi.s
d e s c u l t u r e s . R O M E ; 1976).
11 a été demontre .maintes fois que dépendre d’une seule
forme de contrr5le o u d e t a c t i q u e ;:. eut conduire à une catastrophe,
Dans la lutte intégree, l"accont 0St mis sur une appreciation
reali:;te du niveau des dGg5t. oconomiquea, lequel commande la
rrc?cr:i;:;ite ou non d'entrc~~r:cnclrc une lutte, parallélement, tous le:.
zf for tc; pc;ssibles sont f ait2 ,:l.:-fr a:;surer la orotection et la
:-lrés!?rwation d e s prddateur.
82 i-
ara:;ites e t l e s microorgani.Jrn*2
athoqknes,
pour les i nuecte~ ,
l'utilisation des pesticides doit
.:L fairE de la manière La I,!.u. .:Glcctive ,ossible, et seul.cr;ront
quand dconomiquoment et ~(.,f;._n";ir]ur!rr;Ont
cola se justifie,
Le but ultime d’un r.yr;tbme de lutte intégrée contre
les insec tes n u i s i b l e s o:;t d'obtenir CI la. récolte, un rendement
optimum,

des produits de bonne S:lualitr5,,un coût minimum tout en veiJ=
lant sur la prdservation CI long terme de l’environnement,

DEUXIEME PARTIL:
TRAITEMENTS CHIMIQUES DL1 kIEBE, NOTION
DE SEUIL ECONOMIQUE DES THRIPS
********+-i+4t-****

-2O-
:-
cari i;!!..

.!ii i'cnction dU niveau des ~l:.i:~Lll~‘~~;i~~. , pour rompre avec
1 a
: ü t-, i 3 u c.:
il ‘-1 L
“II
Lraitementu sy~t$matiqu.:~: 21; oans la perseec-
tivg Gs 12 1~1tte raisonnée, il nous a ~c;mt~le utile d'étudier
1: _I
,rj,..ibili t6s de traitements en relation ûvoc les popula-
tien: de thri!.rs,
I l s'agit ici de connaftre l'bvolution des thrips
pendant ~a floraison du niebe et le niveau do:; populations au-
dessu.; duquel un traitement chimique est nécessaire (e$conomi-
quemcnt .juctifiable),
C:t 1;::;sai est conduit en stati;,n '. Rambey et à Nioro
;_L’:art! :, GI;.. .:i.t1:6aalo comme orécerlant cul’t~l:~:~~. L;! l a b o u r e t l e
hersa?2
0 n t 6 te les travaux de pr&:;aitiii::in des terrdns. un
a.:!lnrt d '9ngraj.s en fond a été effectue > raison de 150 Kg de
6,2(!.II) avant le semis, Celui-ci a éte effectue le 14 juillet
à Nioro a:ir&s une oluie de 54mm et le 4 ;\\oût à Dambey apres une
;; lui c Li: LCrm,
L'entretien des parcelle2 a 6te realise g la
demanda.
2.4~patériel et methode
&.e_- -,-m,.
VariGte : 58-57
ilroduit chimique : Décis à ITgni.a./ha

Dispositif : 810~ complet ~arxkmis4
Nombre de repetitions : 4.
Taille des parcelles : 6rn x .'i > 5ril
Ecartements

: 50cm suf la ligric
50cm entre les lirlno:;
Traitements :
B aniw
- - .
1. ADp&rition :.l::
l‘ziutons floraux(BFi)
2. Si BFi c8nti!;-lt 15 thrips/25SF
3, Cinq Jours ;;?IJ:; tard que 2,

-2 l-
4. Florais:;n initiale (Fi)
5. Si Fi contient 62 thrips/25 fleurs
6. Cinq jours clus tard que 5

7. Fi + 7 jours
8. Fi -t 12 jours
9. Témoin
F!.[1. : - Les nombres 15 et 62 sont les moyennes des thrips
tr:iuvBo
rczsocctivcment dans le., bouton:; f1.oraux et les fleur>;
lor:; de l'essai mené durant la carrpagne '1987-88.
- En VUB de rGali.ser lc!:: traitir,i;tonts 2 et 5, il est
convenu de faire tous les jouro 1 ,jrélbvement de 25 boutons
floraux ou 25 fleurs par rr$pétition,
,Nioro
1, Ap9arition des boutons floraux (8Fj.)
2. BFi + 7 jotirs
3. Floraison initiale (Fi)
4 . Fi -I. 7 ,jours
5 . Fi + 12 jours
6. Fi et Fi + 7 -jours
7 . Fi et Fi + 12 jours
8. Tgmoin,
flbser-vations
- - -
Avant chaque traitement et 3 jou.rs aprbs, 25 boutons
floraux ou fleurs sont prtilevds dans une fiole sur 5 pieds pris
*
au hasard sur les 2 lignes entourant la parcelle de rendement
Ces organes conservés dans de l’alcool 3 300 sont dissdqués et
les t h r f p s d8nombrds.
Le contr8le d’autres insectes se fait au champ, C'est
ainsi qu'on a noté à Bambey 9 partir d-3t 3t3 j o u r s apr&s lev8e
(30JAL) u n e attaque de pucerons, Ces derniers ont étB BliminBs
:,ar les pluies importantes durant les 10 ,jours suivant leur
ap:>arition,
évitant ainsi un ‘traitamont Chimique,

-22-
'> :;/. Resultats et discussion:
LES
résultats pLoi;zncL'i ne sont que partiels, En eff;;t
aucune donnée n'est encors
dis:~onible sur 1. ‘évolution des po,ju-
lations de thrips 3. Dambey, Colles qui le sont a Nioro sont cjro-
sontées dans le tableau 11. Comnte tenu de l'importance des ef-

factifs dans le dernier pr6itbVclTlent effectué à Nioro le lg+Cg,
la dissection des fleur:;
vt 1 : cj&nombrement n'ont pas pu étru
roalisés avant la fin du stagu ; de nif3me que les rendements ob-
tenus 21 Nioro ne sont pas encore
disponibles,
Les rdsultats por-
_
tés au tableau 11 font apparaîtr e une efficacitB des traitements
en
général, E n effet tous 10s traitements effsctu6s à l'exception
des premiers traziitements efftictu0s sur les objets 6 cBt 7 ont 6th
suivis d'une diminution du3 i:o;.;ulations dans les organes floraux,
r'JotOns cependant que ~'augrnoni;ati~Jn des populations intervient
raviticrnent sur les o b j e t s trai.tGn. Ceci est à mettre dans le t:ompto
de la faible rémanencc du ;)roduit utilisé,

iqinsi le traitement uf-
fuctué à l'initiation des boutons floraux (objet 1) a certes permis
d'observer une pLI;julation trh\\; faible voire nulle pendant 10 jours,
Une augmentation réguli&re et progressive du nombre de thrips d'en
est cependant suivie, AprBs ce délai,
le nombre de thrips sur cutte
parcelle est légérement inf&rieurc & c e l u i d u tdmoin, E n a t t e n d a n t
de pouvoir comparer les rendsments,on peut penser que ce traitem:Gnt
n'a d'interet que s'il est suivi d'un second qui
aurait lieu.entre 1[
tit 15 .jours plus tard.
L'essai mis en rllar:c Il-n 1987 avait permis de dGtk?rmincr
les souils de 8 thripc lit 234 thrirls nar 25 boutons floraux et
f l e u r : : resgectivsment, Los ot)jI.;tt; 2 e t 5 traitéa a l o r s q u e 10 n i -
veau des populatilons

y étaiont voisin de ces seuils devraient noue
.:ormcttre en partce de confirm!.:; I:L!S seuils,

-23-
'Tableau II
--.--- - ---- : P\\liveau rnoyGn C;C: thri.l,:-; dans las crqaneu floraux
du niéb8 en I?:.~nc:tio:l des traitements et des dat;:.;
,de prélèver:lznL..
( les chiffr::
tju tableau reprdsentent le noi;lbL'~.! C~C
tti ri.:? c; ) a y ;' c.
. _ 1
bi~~~iz~ri:; f l o r a u x ( B F ) uu fleur:; (F!L)),
a-

- -
--
--m--Fv
-Y
e.--w,-
--
_L_x--
!Traitements ! 1
BF! FL! BF! FL! :3F!FL !BF! FL !BF !FL ! Bd FL!UF! Flf
-e--I- _--l--l---l-ll--"-"--"-----*.-----"-
-"-r-r---T;-rWIT
3,-
4;,5,-
,3
1 lY - 08
1'
- 1'
!- !
!
! - l7 t - i3 - I
! .
* 22 - 08
;O*j - ;O ,-
, 2 ; - , (: ; - ; 2; - ; 0 1 - ,1
1
!
"!
!-!
L_6 - 08
;o ; - ;SI ;-
;28 , - ; 3 ; - ;18; - , 4 ; - ;2( -
!
. .
. .
. .
,lgÏ ,
. . .

- C8
‘7’
* ,
26, 3 , 17, 2 ! 20! 4, 35 , 4*,33
,4*;28 , 4!15;
!
f0 I 7 l
F
1 - 09
;4 ;65 ; 3
, 12; 6*; 84;1~1. , 52, 8; 75 ; 6 ;87 ;2 ;69 ;13,78;
.
.
.
* . .
.
!j - G9
;13;143;
'3
Y
38,~7
57,X*,
94,29,'147
!
6*,77 ,8 6 5 ,29,211
i; - Cl9
+7;345;
,
18;184;3 , ;99;G;
;
50 34+!36 ,; 6
;14;139;32;41/
!
* .
149 .
12 --
!
09
,37,396,21 I . ,367!40
,326,15
,127,21! . 92 !13
!135,. 8ii19,51,48
* .
?
-1..-
* Objets ayant été traitbc; apr&s le pr818vement effectu8 ce,joqir,

-24-
C 0 NC L
---a- . . . .
c.. LIS
-.
ID NS
.^.--...----e
LV travail ici prksenté se place dans le cadra de la
rgchcrche des moyens de orotectiol contre les insectes pour une
rmoilleure production du nit5b6,
Le:z insectes les p l u s d a n g e r e u x
;: nos jours ont été identifie maia seuls les thrips ont retenu
CI 1-l c
.attention touts particulibre e n r a i s o n d e s dBg&ts directs
q IJ ' il s
occasionnent et
do:; interventions systématiques actuel-
lement préconisées au SériEga1.L~ dynamique des populations dc!
ttirips a et6 suivie en relation avec les traitements au deci:;
2, différents stades do dBuolo;;pomont de la plante,

Rien que nous ayons constate une efficacit6 des tcai-
tements à Niaro avec la baisse de populations qui s'en est suivie-
il resto à confirmer si cette afficacite est suffisante au point
d’&tre à l'or?.o;.ne d'une augmentation de rendement significstivo,
D'ores
et déj?, nous pouvons dire que. les traitements
effectués en début floraison roFris 7 et 12 jours plus tard semblent
Atre intbressants dans la limitation des populations,

-25-
BIBLIflGRApHIE
-.-.
--.-
1. 1
Arjfj~‘yl;;r-, 1987. - Rapport de synthoso Agrométéorologique et
Hydroloqique de la comjjarjno 1986/87,-
Direction de l'Agriculture, Sénegal,- 44p

t annexes
.'., ,? I-l
, t ) "':T
LIS (J, ), 1957Lcs parasites animaux des plantes cultivees
au SQnOgaJ. et au Soudan Français,
C.A.A./Bambey.- 27%~. in COLY, 1982
-.
J. ;ji,i;ri:T (2. ), 1376e-Les insectes nuif,ib:j.e:; aux cultures maraîcheres

du Sénégal.,- i:ap[Jort ORSTOM.- 86~ in COLy,lgB2
:.'T . OAL (A.B.), 19136~L'entomofaune nui:;iblo de l'agroécosysteme mil
/niebé au Senegal, Statut actuel et perspectives
de contr61e. Rapport de titularisation.-
ISRA-CNRA/Bamboy.- 57~.
5.
!ilLNIE:IE (J), 1966~Rapport de mc iii
wddicirl au Sénegal et au Niger du
14 sept.
au 1 2 Nov.1966.- IRAT/Paris
25P. multigr.in COLY, 1982
r
i!RENIERE (J), 1967-Les probloiiit::;
:;ntolilologiques du niébé et de;;
?? ?
graminées de grando, cultzuros, Rapport de mission
du 31 Août au 75 Oct.1967.- IRAT/Paris- 41~.
multigr. in COL.Y, 1982.
'1 . CCLY (E.V.), 1982.- La pratocticn ontoi:oloqique du niebé, Rapport
d e titularisation.- CNI?A/‘Bambey 47~.
lj . DEOACH (P.>, 1964.- Bioloqical Control by natural ensmiesi:ambridge
University PrEss,
323p in COLY, 1982
FRETEAUD (J.P.) eC DANCETTE (C.), 1983.- Synthèse des recherches
? ? ?
agroclimatoloqiquo~;
:.;ur l e niéb8,
ISRA-CNRA/Bambey,- 4p. in NOIAYE, 1986
# 10. LEWIS (T.), 19'73.m Thrips : their biology, ecology and economic
importance,- Acadomic press London and New York
25ap.
11. NDIAYE CM,), l986.œ Bilan de 30 ans de recherches sur le oi$b&
au SBnBgaL.-
ISRA-CNRA/Bambey. 16~.
12. NDOYE (M.> 1976.- Situation des recherches sur les parasites
entomologiques des 1Ggumineuses 23 graines.
(ni8b8,
arachide) au SQn6gal. Symposium inter-
national sur lus ddpr9dateurs des 14gumineuss.s à
graines, 8-13 iJov, 1976 TITA/Ibadan, Nigeria
17P. in BAL 1986.

13, NDOYE (M), 1977.- Synthèse de quelques résultats sur les insectes
foreurs des mils ct sorghos au SénBgal,
-Doc.~~u~ti3~.ISI,A-CI\\JRA/BF\\MBEY.- 9~. in BAL,1986
1 <.-* ~JD' Yl-1 (M), 19713,- Donn&es nouvollo~ uur la biologie et l'ecologic
au SénBqal do 1.0 chcnillo poilue du nit4bé,
Amsacta molonl:yi
SZC (Lc!i~idoutera, a r c t i i d a e j
.---,-- - - -.-
I. Voltinisme et dynamique des populations in
cahier ORSTOK, Suric Viol, Val XIII no4 p 321-
331


-26-
1 5 NDOYE (M),
a.
1981.- Le programme d'entomologie du nieb8 au
Senégal. RaPPort présenté bu 3e atelier
OUA/CSTR sur 10 mars ot li? niébe au titre
du P.C.31 SAFGRAD/Ibadan ; Nigdria du
25-27 Fev 1981 in NDIAYE, 1986.
‘1 6 . P!DI!YE (M.! et al., 1984,-L'ariielioration du niébe pour la zone
sahélienns : cas du urogramme national sene-
galais.- ISiiA-Cr:JRA/E3ar;ibey.

17. :'p,CH 'E (K.O.) et al., 1975.- VITA 1, coupea. Tropical grain
lequme.- Bul!.ctin A,- p'l6-17 in COLY, 1982
1 ;'.J. ::ISBEC (J.) 195Cl:La faune tintorilnioqique des cultures au Sénégal
et au Soudan Français- Gouv.Gen.AOF.- 498~.
19. SEfJE (0. > 196!5.-
Ddtermination du taux d'allogarnie du niebu,-
ISRA-CNRAlBambey in NDIAYE, 1986
-0. SINGH (S.R.) '1980.- Biology of cowpoa I;ests and potential '
for host plant resistant in SINCH 8r RACHIL,
1985.
2 1 * JINGH (S.R.) & TAYLOR (T.A.), 1978.- Pests of grain legumes
and their cont‘ol in Nigeria in SINGH & RACHIE,
1985.
<,
.‘,>
?INGH
\\-
(:;.i;.) & ALLEN (D.J.), 1979.- Los insectes nuisibles et
‘_ i _ ,,
les maladies du niebe. Trad,da l'Anglais par
CAMBIER (G.).- <02p. + annexes.
‘, .Y
L. 2 ,,
JINGH (S.R.) & EMDEN (H.F.Van), 1979.- Insects pests of grain
legumes,- Ann .Rav.cntomol,p 255-273
‘7
L 4. SINGH (S.R.) & RACHIE (K.O.), 1985.m Cowpea research, production

and utilization.- IITA/Sbadan.- 373~.
z$HITNEY (W.K.) & GILMER (R.M.;, í974.- fnssct vectors of cowpea
mosaic virus in Niguria,,Ann ,.Appl. Bio1.77,-
p.17-21 in SINGH & ALLEN, 1979


BREF
- -
APERCU
-- -
DU
.-,.-- SE-RVICE D'ENTOMOLOGIE
- -
I
LC service d'entomologie,
1 'un :j:!:; :.;;3rvices de recher-
ch j:: .x ::I / :: t ni:r*c National de Recherchez fiq~c;rltii,lique~ (CNRA) de
Bambcy,
; ; I i ri t 12 r c 5 c, e e s s e n t i e l l e m e n t a u illil i?L a u niébé,
iJ ~II:‘
.ik> b
u
t

d ‘accqU6rir Uns illi!j.~.1.:IJl-connaissance
de
:.~rï::~. 3.
‘1 t! ces rJlante: ct dan:; la ':i'
i
:c:tivc d'une lutte

:‘ 31. i;‘i l!.. ~
1:
servio i; a initi8 les acticrl.
..iriwantcu :
'1 . -Ci:[ ?E? BE
? ? ?
??
1 . 1 . 2S::.ueidlb $-c.p-np_n!C-qp:+
,\\
.I
,.. artie cx~8érimentale du ra:,. ;i,,
1.3. ~~-.a~i-E~-: :: c n t. ch i mi CQJJ~
- ‘..--.- .- - -- _.._
Cut assai,
implanté à Bambcy ui; i_c)uqa e pour but le
:;Cr!J!?niil,i
dz:. in.,ecticides,
PlUSiE~Ur.. 8Jror;uiL2 :;Ont utilisés,
1. e !.;uiV.i d ,,,..
pOi.iU1atiOn:~ d'in:,ec:tes ,ier~ili:i;tra
di: j u g e r d e l'ef- *
ficaci t5 L;~U
roduits contre les thri;Js,
!,roLiuit;:.t :
-_. - . . ^. - - - _
1 .
I< aï ate
t Diméthoate (ED)
(iij -t 40 )g/l
‘)
Ii
‘- . Cyhalothrine (karaté ED)
:Ci I?
.m -
ii. Cyhalothrine (Karaté EC)
14 gjha
Cyhalothrine t phosalone
(?l.i t z50> -‘I-
?? ? ?
5. Yj .ltaméthrina t Qiméthoate
(7,s + jOO)-“-
5 . D<.1 Lw6thrine + Roldan
,7,5 + 000 j-l'-
‘? . il :.~n:i t 01 1 fl EC
:. ,7? l/ha
II
3. --
1
-1’ -
0
il
/ .
M -
1,25
-i’-
1 Ii. DcltamGthrine
1 r:J/lla
1.3.
Criblaqe contre les insec ‘ce<-
-.-- .-._ ---. - - .--.. ------. a -_ -w--L_ - - 2
i‘ 1
.-.z.
0s tsaii;
.;ont conduit ., avec 1:) ;olJ-aboration du
grwicc ~i’a.;,6lioration variétale, En staLi:':rl, 54 :intrées sont
r:riblG.;
C:.jr:ire 1eS thrip:, tandi:; qu'.zn
.,~ T\\
.___ L -!, la collection
:: t 1!2 ma t d ri. $2 J. 2 r1 ;:our c; de seloction sont oribl&s Contra les
<3uccrons,
1; i, i L!Ci::ai cs'c imLjlant6 au CNR/\\ id:, Oarnhoy. Le but de
1 'ï>xy;~ri,p~lL.~
est d’$tudier l ’ i m p a c t d u I.:ar:l.;itisnio d e Bracon
hcbi!t(.!r jay
--_. . -
SUT Raghuva albipunctella ct son influence sur le
--w--e. ..-.-- - - --..

‘ )
‘>
SC: .iii.nc- ées insecticide:.:
??????????? ?????????? ??L . .
? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ?
Iri.~ï.all.é 5 Sinthiou ::ialkrnc. i!. ;;
:. lJi
but do tester
,.:iff:.5:.>.:;lL
L CJ d 1-I i i, \\a
'I di f f cl! r e n t e !j CIO :; C'
u:1:, -ci lutte contre
;. .? y:
,anLh~îj iit :.
qui ~~au:~r~nt, dl: :,Gri:.:ux iiG:!3t.
.#ur lc mil dan:;
I

-. .2 :;i!ti ,, 1 , ;L)Ij-Est lju ;ays*
produits :
-. . . . ..--
1. Polythrin k 715
1 l/im
‘1
i”
- ‘P -
-1’ .
3 - ” .-
? ? ? ? ?? ?
? ?
???
??? ??
??
? ? ?
?
? ? ? ? ?
??
? ?
?
??? ?
? ? ?
?
??
D&ei2
1 SI!] 1~. a.,'ha
??
r3 *
-"_
15
_ii _
7.
Thimul 35
3I.ri: -II-
5 . SUIVI DEC;
" - ,I -- _I. - PflPULATIDi'JS
-_,_-,--..?..Y -
4
.J; . 1 . ili-J.>Liy_ .: xg-ci?-;
i-'~cur 1.:: niébé, ce suivi c:.;t fai II &~II:; Le cadre der,
:.,: 2 a1
::irlil:.i t alors qu'il s'agit ;3our . ..2 ,,ii.I. i.!'un Luivi de I
C: haiii; .,
ay an.
en vue de connaître 1 'i:;; !r>i-Lanc.
des ravaqeurs
;.‘c .zl2tt : ..IanCi,*
3 . 2 .
il$kTi L. _,
Li.Jl!li neux
. - - . - *_.. .a--."
32ux ?i&ges
sont inc.tall&.; Y; :ja:~i).:y "iour le suivi de::;
: : : : !_I 1. Ll L .i cI i i
imaginalu:; d 'insec tc3:. .
'3 .2 . 1 . !-. : .._:i&; .-_.
1,: -,_- _ ____
Robinson
r .\\
\\, .I i.i?gT: utilise une lam;cz !: va- .:r: d:: mercure d'un
lonc-, rayon d'action. Les insecte: ca:lturGz .;onV récoltés tou:;
12s matins st chaqua esp&ce d&norrbr8e,
3 . 2 . 2 . .t-..; _ Si.2.:l:- .,E&r~~~
. Ci: ilerniar utilir;e une lamlje du irIC1 Hatts c!t un rayon
d'action moindre,
Il permet l a
capturn dc insactcs vivants parmi
1 ; :;cJur, z
qn i,rGl?zvz l
e
s

espàcesEn vue O
u

113ur Blovage,
4 .
iLEtiAGE
-.*1--w_
Il Y 'aqit essenkiellement di! 1'61 vag
d $2 &-hFAe&j
Say :;I~L ilo!t:: Ci2
I; ubstitution (CorCya
w-e
- -cophalonica Saint) en vue
..-- -.* - . ^.W -“.-
dc: la lutt , iJiG:C3giqUc? Contre R
albigunztalla
-aM--w.--we--*
Dans la mesure du possible, dz-.. ::AS,aiL; d’élevage
d'@&~~ana iqnsfusalis, de R,-a>~~un_c-<~~~J-~ CE d'p,-,_-roloncyi
-. _-.- - .._._" --_-._, . _
s lnt .:ntr 1.. , 1-2 f a c t e u r l i m i t a n t est dan:.. :JL!S c a s l a diapause

dont la levée devra @trc nécassairement É!tudiée, Lc SUC~~S futur
d e CUJ é 1 c v,aq L:! :: C:I; G.:Lui d'A, craccivora, cPfcctu6 !?n s~sïr*3 !lèr-
.__--
;nattra d e dizgr~sor (l'in:; C~C:: en n o m b r e suffisant tour lo:, Etudes
de criblarIs,

n_NlE X E II
w--e--..
ijoiri:; de La lere réco lte cn fc~nctiLn dc::; traitemen te,
i > c,,j.rjc;
\\
en qrammes 1.
\\,
1)
7 B,,: -. “%JJ
et. -.
-2 i TX,
(is,?
!
JtI 2.
7
!
2
!
-i
!
,I
!
/:
!
6
!
7
!
8
!
0:; - . .._!
!
!
!
!
!
!
!
!
- - - - - -P.-e- I.^.. -- m.--“-w. .-- - --...- . N-e - - --_ -
-_.__ .- ----. --..^- ___._.
1 ! 40El !
350 !
.f, 5 i‘ !
.,; 5 Ii ! u>c ! 400 !
500! IûO !
.
-

.
-
-
-
_
.
-
-
-
y
.

-
-
.
.
-

.
j
-
<
-
-
-

-
+

-
-
.
.
-
+
-

.
.
-
-
I
-
.
y

-
_

-
*

-
.
.
-

&
.
y
-
&
.
+
-
+

_
.
.
,
-
-
.
II
375;
;
! 5otJ !
4 75
.JIiL , 1 511 ! 6Oc.J !
500, 150 f
- -.-.a -..--_- --- -.-.----M-e...- --- _ - .--e-e -. -..-. - -a . . - - -. --.
--
III ! 425 !
3011! ' -' !
_l 2 : *
.: i,,d~ 1~
! 4OC] !
j
l
i
5QO! 350 !
^ _ .-.-- - . -a- 1*.-- --. J*--..e --.. ~--.".C ..--- &-.--. -I*.. -.w.- . !
I\\I ! 350 !
4rlo!
I
375.
,-, r P 1
,/, 2 i: * 3; L (1 ! 500 !
550! 200 ?
-. -- .--- -.m. -J--...-.-." -+---B-+--+---+---- ;
I
9
!
i418,75 356j)~412,50!
;.3yennes
~00!237,5Q 475 1512,501 200 II:
^Lu_---
-
-
PI-.
-------
'V,b, Parcelle de runcfcment = 7~12