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/#A40
RÉPUBLIQUE DU SÉNÉGAL
SECRi’TAHIAT D’ÉTAT À LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE C%L
ET TECHNIQUE
INSTITUT !SÉNfiGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES (1.S R.A.;
LES PRINCIPAUX ENNEMIS
DES CULTURES MARAîCHÈRES
AU SÉNÉGAL
E.F. COLLINGWOOD
L. BOURDOUXHE
M. DEFRANCQ
Ce travail a éte coordonné
par J.A. MEYER
CENTRE POUR LE DÉVELOPPEMENT
DE L’HORTICULTURE
CAMBERENE - DAKAR

2ème édition, *1984
Les photographies sont toutes originales et ont été prises sur le tetrain a~
Sénégal. Les auteurs sont:
- L. BOURDOUXHE: photos des insectes et des acariens
- M. DEFRANCQ
: photos des champignons. bactéries...

Table des matières
Introduction
Généralités
sur la protection
des cultures
Rappel
de qut?lques
éléments
de biologie
des parasites
Maladies
non parasitaires
Note des auteurs
Description
illustree
des ennemis
des cultures
et de leurs
dégâts;
moyens
de lutte recommandés:
- Tomate
10
- Pomme
de terre
22
- Poivron
et piment
30
- Aubergine
et diakhatou
36
- Choux
42
- Cucurbitacées,
melon,
concombre,
courgette,
pastèque
50
- Gombo
et oseille
de Guinée
(Brssap)
62
- Haricot
66
- Laitue
72
- Oignon
72
- Patate
douce
74
Ennemis
peu ou pas spécifiques
a une ou a un groupe
de cultures
78
Importance
rel.ative des différents
ennemis
des cultures
maraîchères
84
Quelques
informations
sur les produits
phytosanitaires
cités dans le
texte
88
Index alphabetique
des parasites
92
3

Introduction
La production de légumes au Sénégal en 1976-l 977 a été d’environ
100.000 T d’après la Direction Générale de la Production Agricole.
Celle-ci espère atteindre en 1981-1982 environ 140.000 T pour
couvrir les besoins du pays (1). Cela situe l’importance des cultures
maraîchères et fait ressortir la nécessité de mettre en œuvre tous les
moyens disponibles pour arriver à cette fin.
Les espèces cultivées varient selon les régions et les saisons.
Pendant la saison sèche, on cultive surtout des légumes de type
europeen. Dans la région du Cap Vert, elle s’étale de novembre a
juin et est caractérisée par des températures moyennes minima
d’environ 17 “C et une moyenne des maxima proche de 24 “C
(janvier-février). Pendant la saison des pluies ou «hivernage», on
cultive surtout des légumes de type africain; elle s’étend de juillet a
octobre et se caractérise par une humidité relative et des tempéra-
tures élevées; la moyenne des maxima est proche de 31 ‘Y:. Les
précipitations fluctuent très fortement d’une année à l’autre; ainsi au
Cap Vert, région à forte activité maraîchère, elles varient de moins
de 300 mm à plus de 800 mmian Dans ce contexte, les problèmes
phytosanitaires constituent souvent un des soucis majeurs du ma-
raîcher. probkmes aggravés par l’introduction de variétés souvent
très productives, mais plus sensibles aux divers ravageurs locaux
Le but de cet ouvrage est de permettre aux agronomes, encadreurs
ruraux moniteurs, en contact régulier avec le cultivateur, d’identifier
rapidement les principaux parasites et de préconiser les mesures
appropriées pour les combattre. II décrit brièvement et illustre par
des photos les principaux ennemis - et les dégâts qu’ils provoquent
--des cultures, maraîchères rencontrées dans la région du Cap Vert
En outre, il situe pour chaque culture l’importance relative des
parasites rencontrés le plus fréquemment, précise - pour autant
qu’elles soient connues - les conditions écologiques favorables à
leur développement et propose les moyens de les combattre.
(1) Réajustement dti Vème Plan de CJéveloppement économique et SO~I~)
(1979-1981). Commission 1 : Agriculture.
4

1. Généralités
sur la protection
des cultures
La protection des cultures est essentiellement préventive. Elle re-
quiert donc des inspections phy-tosanitaires fréquentes pour déceler
te début des attaques et tenter d’enrayer leur développement par tes
moyens les plus appropriés. Ces moyens sont multiples.
Avant tout, on aura recours à de bonnes techniques culturales; elles
sont 4conomiques faciles à appliquer et ne présentent aucun dan-
ger pour le cultivateur, le consommateur et l‘environnement. Parmi
ces techniques citons: le respect de l’époque des semis ou des
plantations; l’établissement d’une rotation adéquate; le choix d’un
sol approprié, propre et bien drainé; l’emploi de variétés résistantes,
l’utilisation de semences, de plantules ou de tubercules sains et de
bonne qualite, désinfectés au besoin; l’emploi d’eau douce pour
l’irrigation; l’application d’une fumure équilibrée; le désherbage ré-
gulier: le ramassage éventuel des chenilles et des ravageurs à la
main- l’enlèvement des debris de la culture après la récolte...
Si malgré l‘ensemble de ces soins, des ennemis deviennent mena-
cants pour la culture. on aura recours à la lutte chimique. Mars il faut
ètre bien conscient du danger que constituent les produits phytosa-
nitaires pour le cultivateur lui-mème et sa famille, pour le consom-
mateur et pour l’environnement. On n’aura donc recours à eux qu’en
cas de nécessité en insistant sur l’obligation de respecter les doses
les delais d’utilisation avant la récolte.. et de placer les produits et
les récipients vides en dehors de la portée des enfants.
Mais si le maraîcher a bien soigné sa culture, son effort ne doit pas
s’arrêter là. Après la récolte, des pertes considérables peuvent
encore survenir lors du transport et du stockage. Des frurts trop
mûrs, endommagés par les manipulations, chauffés au soleii...
pourrissent rapidement. Les soins doivent donc être poursuivis à la
cueillette, à l’emballage et durant le transport.
2. Rappel de quelques
éléments
de biologie des rava-
geurs et maladies
Une lutte rationnelle et efficace contre les ennemis des cultures
implique une connarssance minimale de leur mode de vie. Ci des-
sous. nous rappelons les caractéristiques principales de celui-ci
pour chaque groupe d’ennemis.
5

Les INSECTES possèdent quelques caractéristiques bien spécifi..
ques. Le corps de l’adulte est divisé en trois parties bien distinctes, la
tête qui porte les pièces buccales, les antennes et les yeux; le thorax
sur lequel sont fixés les trois paires de pattes caractéristiques des
insectes et les ailes; l’abdomen segmenté et sans pattes. Leur taille
peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres de long.
Citons parmi les plus connus, les mouches les moustiques, les
cafards...
Au cours de leur cycle de développement, les insectes subissent des
transformations plus ou moins importantes appelées métamorpho-
ses dont les etapes successives sont: l’œuf, la larve. la nymphe,
l’adulte. Ces différents stades sont d’un intérêt inégal du point de vue
danger qu’ils présentent pour la culture.
Chez les insectes a métamorphose complète (Coléoptère, Diptère.
Lépidoptère) présentant les quatre stades bien distincts l’un de
l’autre c’est le plus souvent le stade larve mobile (la chenille chez
les Lépidoptères, l’asticot chez les Diptères) qui provoque les dégâts
aux plantes cultivées: les adultes ne sont généralement pas nuisr-
bles aux cultures. sauf chez les Coléoptères.
Chez les insectes a métamorphose incomplète, la larve ressemble
déjà fortement à l’adulte sauf qu’elle est plus petite et qu’elle ne
possède pas d’ailes; tous les stades sont mobiles et peuvent être
nuisibles aux cultures. C’est le cas des jassides. pucerons et ,(mou-
ches blanches), (Homoptères), des punaises (Hétéroptères). des
sauterelles (Orthoptères) et des thrips (Thysanoptères).
Les types de dégâts provoqués par les insectes diffèrent selon les
groupes:
- Les insectes broyeurs dévorent différentes parties de la plante;
c’est le cas des chenilles de papillons (Lépidoptères), de beaucoup
de larves et d’adultes de Coleoptères, des sauterelles et des
criquets (Orthoptères).
I Les insectes piqueur-suceurs enfoncent leur rostre - sorte d’ai-
guille creuse - dans les tissus tendres de la plante dont ils sucent
la sève. Ils affaiblissent ainsi la plante mais peuvent également lui
transmettre des virus. On trouve dans ce groupe les cochenilles.
tes jassides, les pucerons, les punaises et les thrips.
- Beaucoup d’insectes vivent dans la plante pendant une partie plus
ou moins importante de leur vie nuisible. L’œuf peut être dépose
dans les tissus végétaux -- un fruit par exemple-et
la larve issue
de cet œuf dévore l’intérieur (mouches des fruits). L’œuf peut être
déposé à I’exterieur du fruit et c’est la larve qui y pénétrera en
forant une gallerie et en se nourrissant. C’est le cas par exemple du
ver de la tomate: Heliothis armjgera.
- Les insectes souterrains s’attaquent au système radiculaire ou aux
6

tubercules, comme par exemple la courtilière.
La distinction entre ces différents groupes d’insectes est importante.
C’est notamrnent sur ce mode de nutrition que se base la lutte
chimique puisque à chacun d’eux correspond un ou plusieurs pro-
duits bien definis.
Les ACARIENS ne sont pas des insectes mais appartiennent à ia
classe des arachnides. Ils possèdent généralement quatre paires de
pattes au lieu1 de trois chez les insectes. Ils sont tres petits (020 -
1 mm de long) et souvent invisibles à l’œit nu. Ils ne possèdent ni
ailes rli antennes; la tête, le thorax et l’abdomen sont fusionnés.
Larves. nymphes et adultes sont mobiles et se nourrissent en suçant
le contenu cellulaire des organes attaqués entraînant des déforma-
tions. des décolorations, le brunrssement des feuilles et I’affaiblis-
sement généralisé de la plante.
Les CHAMPIGNONS ET LES BACTERIES parasites des plantes
sont des êtres viva,nts microscopiques qui pénètrent dans les orgd-
nes de la plante .-- racines, tiges, feuilles ou fruits - par les
blessures. les ouvertures naturelles ou directement par les surfaces
intactes. Ils provoquent l’apparition de taches plus ou moins éten-
dues vert-jaune, jaunes, brunes poudreuses (rouille) ou lisses (w-
crase) ou parfois des pourritures et même la fanaison totalo de la
plante.
Sur les taches provoquées par les champignons on voit souvent
apparaître un fin duvet (<<moisissure,,) de texture et de couleur
variables ou des petits points foncés à noirs; c’est la fructification du
parasite.
Sur les taches provoquées par les bactéries, ce duvet ou ces poinrs
noirs ne se forment pas, mais parfois on voit apparaître de petites
gouttelettes blanchâtres à jaunâtres.
Pour les bactéries et les champignons parasites des plantes, II
importe surtout de connaître leur mode de survie, car il constitue
souvent le point de départ de la maladie. Cette survie peut avoir lieu
sur ou dans les débris de la plante hôte, dans le sol, sur les
mauvaises herbes ou parfois sur la semence; ce dernier mode
assure évidemment aussi une dissémination efficace de I agent
pathogène. Connaissant ces divers modes possibles de survie, on
comprendra mieux l’importance de bonnes techniques culturales.
sur lesquelles l’attention a déjà été attirée ci-dessus, pour rt$duira
très fort les risques d’apparition des maladies.
Les NEMATODES. Dans la culture. on observe parfois des endroits
où les plantes se développent mal, restent chétives, jaunâtres et
fktrissent même. En déterrant délicatement ces plantes, on note sur
les racines des gonflements - galles -- irréguliers, elliptiques ou
ronds. souvent disposés en chapelet. En cas d’attaque sévère, tout

le système radiculaire devient noduleux, la formation de racines
secondaires esi: arrêtée et l’alimentation de la plante en eau et en
éléments nutritifs ne se fait plus. Le parasite est un petit ver, invisible
à l’œ11 nu, qui pén&re dans la racine, se nourrit, grossit et provoque
ces gonflements II survit comme tel dans le sol et les racines, ou
sous forme d’œufs qui sont enrobés dans une masse mucilagineuse
qu’on observe parfois sur la surface des racines. On peut rencontrer
ce parasite pratiquement sur toutes les cultures maraîchères.
3. Maladies non parasitaires
A côté des maladies provoquees par les parasites mentionnés
ci-dessus. il existe des maladies dues à des conditions du milieu
défavorables au développement de la plante. Ces conditions défa-
vorables peuvent être climatiques (vent chaud, soleil intense), pro-
venir du sol (excès de sel, carences ou excès d’éléments nutritifs.
manque ou excès d’eau) ou être simplement accidentelles (engrais
restant sur les feuilles provoquant des brûlures, mauvaise utilisation
des produits phytosanitaires). Ces maladies sont appelées non
parasitaires ou physiologiques par opposition à celles qui sont
provoquées par des organismes vivants.
4. Note des auteurs
Pour situer l’importance économique des insectes ou des champi-
gnons décrits, nous avons choisi le système d’indexage suivant,
+
: peu important
i+
: moyennement important
-t + + : très important
L’ajout d’un indrce entre parenthèses indique une augmentation
occasionnelle de l’importance selon l’endroit ou l’époque de la
culture.
ex.:
i-i.4 ): moyennement important mais occasionnellement très
important.
+(-t ): peu important mais occasionnellement moyennement
important.
8

Chez les insectes. nous n’avons décrut que le stade w-ruisibtea) de
leur cycle. Les dimensions citées sont les mensurations maximales
atteintes en fin de développement.
Les virus et mycoprasmes ainsi que les mauvaises herbes ne sont
pas rapportés dans cet ouvrage.
Les variétés de légumes citées sont celles qui sont conseillées
actuellement par la Section ~~Expérimentation~~
du C.D.H. pour letir
productivité. leur qualité commerciale et leur bonne adaptation à
certaines époques de l’année. Nous avons mentionné leur compor-
tement vis-à-vis des maladies pour pouvoir prévoir et adapter les
méthodes de protection phytosanitaire.

TOMATE
LA NOCTUELLE DE LA TOMATE - i+e/iothis armigera
(Lépidoptère> t ’
Les fruits sont troues. les feuilles rongées, les bouquets floraux coupés. Les
fruits piqués à l’état jeune tombent généralement; les autres pourrissent sur
les plantes ou sont déformés.
Les œufs (Fig. ‘1) sont pondus isolément sur la face supérieure des jeunes
feuilles entre les poils des pédoncules floraux ou sur les fruits. Ils sont blanc
jaunâtre. d’autant plus foncés que l’éclosion approche. Les chenilles e)nt une
couleut variant du vert clair au brun noir avec souvent dans ce cas une
alternance de bandes longitudinales latérales claires et foncées. Elles pets-
vent mesurer 3!5-40 mm de long (Fig l-2). Le corps est recouvert de petits
poils.
Dans la région du Cap-Vert, les attaques les plus importantes se situent entre
janvier et mai. Les dtigâts de cette noctuelle peuvent aussi être graves sw
poivron. haricot, pomme de terre, gombo. chou, laitue...
Dès la nouaison des fruits ou dès l’apparition d’œufs ou de petites chenilles
mais avant leur ipénétration dans le fruit, traiter la culture avec un des produits
suivants’ acéphate cyperméthrine. décaméthnne. endosuifan. fenvalérate.
tétrachlorvinphos, tous les huits jour:; en cas d’attaque importante. 3n doit
arrêter les traitements 15 jours avant la première récolte; pendant celle-ci. on
q’utiliswa. si c’est nécessaire. que les pyréthrinoïdes (cyperméthrine déca-
méthrine. fenvalérate) ou le carbaryl. Veiller à alterner l’emploi des produits
au cours de la C:ampagne, par exemple: acéphate, endosulfan puis pyréthri-
no’ide II faut noter ies bonnes propriétés acaricides de I’endosulfar,.


TOMATE
Acanen
L’ACARIOSE BRONZEE - Aculops ;ycopersici
<. 1
Ces acariens invisibles à I’œil nu (0.25 mm) provoquent un dessechemcnt
prématuré et assez rapide des plantes. Leurs piqûres entraînent le noircis-
sement et la mort des cellules épidermiques ce qui donne à la face Inférieure
des feurlles et aux tiges un aspect brillant. huileux et une coloration bronzée
(Fig. 12). Finalement. les folioles durcissent, brunissent, se nécrosent et
toute la plante sèche. Cette (<maladie ’ devient surtout Importante lorsque la
température s’élève et surtout après la première récolte.
On traitera dès que la coloration bronzée apparaît sur les feuilles plus dgées
On pulvérisera toute la plante et surtout le dessous des feuilles avec le
dicofol, le diméthoate ou I’endosulfan. Répéter le traitement si l’attaque
persiste.
Autres insecte!; rencontrés sur la tomate:
_ LE Rosia sp (Fig 29) t. Ronge les feuilles et creuse les fruits;
- LE Scrobipalp~a ergasima 4 ( t). Les chenilles, translucides, ponctuées de
dessins foncés ne depassent pas 8 rnm de long. Elles creusent dans le fruit
de fines galeries dont l’entrée se trouve souvent sous le pédoncule. Elles
ont éte rencontrées pour la première fois au C.D.H en fin de saison sckhe.
_ LA <<MOUCHE BLANCHE>> t +. Petit insecte blanc. piqueur-suceur, d’un
mm de long environ, se trouvant souvent à la face inférieure des feuilles.
Elle affaiblit la plante par ses piqûres mais elle est surtout dangereuse par
les virus qu elle transmet. Dès son apparition. on trartera la pépinière aver
I‘acéphate ou ie drméthoate tous les 5 jours.
- LES JASSIDElS -i ii ) affaiblissent les plantes par leurs piqûres et peuvent
également transmetire des virus (Fig. 22) Elles provoquent une décoloras
tron des feuilles;
- LE PUCERON VERT du pêcher - Myzus persicae i- ( 1 ) Votr description et
dégâts dans le chapitre: Ennemis peu spécifiques;
- LA CANTHARIDE - Epicauta tomentosa b (t ). Ce coléoptère, grisâtre, de
12 mm de long et 4 mm de large peut causer des dégâts aux jeunes plantes
de tomate en creusant des trous irréguliers dans le limbe foliaire ou en
sectionnant les plantules.
12


TOMATE
Champignon
L’ALTERNARIOSE
- Alternaria solani
En pepinrère. les plantules infectées présentent au niveau du collet et plus
haut sur la tige des taches brunes allongées, parfois zonées çui peuvent
entrainer leur mort.
En plein champ, des la formation des premiers fruits les symptômes appa-
raissent d’abord sur ies plus vieilles feuilles sous forme de taches arrondies.
brunes de 5 a 8 mm, souvent zonées concentriquement et entourees d’un
halo jaunâtre (Fig 3). Des taches peuvent se développer sur les tiges et les
fruits sur ces derniers. elles apparaissent généralement à l’attache, sont
déprimées et peuvent atteindre jusque 2 cm (Fig. 3). Un temps assez chaud
(24-28 “C) et humide (humidité éventuellement entretenue par l’irrigation par
aspersron) favorise la maladie. Le champignon peut être transmis par la
graine.
Les variétés a fruits ronds semblent plus sensibles que les variétés à fruits
allongés. Ainsi les variétés à fruits ronds UHN 11-H (très susceptible) et
Hope 1-H sont plus sensibles que les variétés à fruits allongés Rama.
ROSS~I, Slumac et Zevat. En pépiniere: utiliser des semences saines effec-
tuer un semis en lignes espacées, arroser de préférence le matin, pulvériser
du zinèbe tous les !5 jours. En plein champ: traiter une fois par semaine au
captafol, chlorothalonil. manèbe ou métirame-zinc dès que les premiers fruits
sont bien formés. Detruire par le feu ou le compostage les tiges et fouilles de
tomate après la derniére récolte.




TOMATE
Champignon
LA POURRI~IJRE DU FRUIT - Rhzoclonra sokni
/
De grandes taches arrondies (t-3 cm) brun foncé, zonees de cercles
concentriques apparaissent principalement aux endroits de contact des fruits
avec le sol (Fig. 6) Ces taches se déchirent souvent par des fentes radiales.
Les variétés à fruits ronds, comme Yope 1 -H et UHN 11 -H sont beaucoup
plus sensibles que les variétés à fruits allongés comme Slumac. Rama
Rossol et Zevat.
Si possible. tuteurer les plantes pour éviter que les fruits ne touchent le sol.
Des pulvérisations régulières au captafol assurent une protection partielle
des fruits (ce produit est également utilisé pour lutter contre I’alternariose)
LA GALLE BACTERIENNE - Xanthomonas vesicatoria
Cette maladie bactérienne d’hivernage se manifeste sur les feuilles par Je
petites taches {l a 3 mm) aqueuses qui noircissent. Les feuilles jaunissent et
se déssèchent rapidement Sur les sépales et pédoncules apparaissent des
taches irrégulières et liégeuses. Sur les jeunes fruits se trouvent de petites
taches d’abord aqueuses puis devenant liégeuses en s’aggrandissant (5 a
7 mm) (Fig. 7). Cette maladie est favorisée par la plure et un temps chaud.
Traiter une foiis par semaine dès l’apparition des premières taches aux
fongicides à base de cuivre. Les fruits doivent être nettoyes avant la coin-
mercialisation.
--
18


TOMATE
Maladies non parasitaires
LA NECROSE APICALE
i-)
A l’extrémité aptcale du fruit apparaît une tache arrondie, brune, parfois
blanchâtre qui s’aggrandit. s’affaise, durcit et noircit (Fig. 8). Cette maladie
apparaît souvent à la suite d’une insuffisance d’eau ou d’une irrigation
irrégulière Elle peut être aggravée par une carence en calcium du sol
Les variétés <it fruits allongés (type Roma) sont très sensibles. Choisrr un sol
riche en matière organique qui retient bien l’eau et assurer une irrigation
réguliere et suffisante avec de l’eau douce.
LE COUP DE SOLEIL
- (4)
Sur la face des fruits exposée au soleil, apparaissent de grandes plaques
blanchâtres, (déprimées, de texture parcheminée (Fig. 9). Les dégâts sont
dus à une exposition brutale ou trop importante des fruits au soleil.
Dans les zones très ensoleillées, veiller à cultiver des variétés de tomate qui
assurent une bonne couverture des fruits et à conserver le feuillage en bonne
santa.
Autres champignons
rencontrés sur la tomate:
- L’ANTHRACNOSE - Colletofrichbm phomoides
t- Taches rondes. dépn-
mées. 2-7 mm de diamètre, se développant normalement sur les fruits
assez mûrs. Le centre de ces taches devient souvent noir. Les fruits sont
détruits par lune pourriture humide La maladie est favorisée par ijn ternps
chaud et humide.
- LA CERCOSPORIOSE - Cercospnra fuliginea t Apparition sur les feuriles
de taches chlorotiques. arrondies, recouvertes à la face inférieure d'un
velouté brun. La maladie est favorisée par un temps chaud ei humide
(hivernage). Tracter au manèbe ou au bénomyl.
- LE FLETRISSEMENT - Fusarium oxysporum f. sp. lycopersic: t &-es
symptômes exterieurs de cette maladie apparaissent d’abord comme un
jaunissement des feuilles du bas. souvent d’un seul côté de la plante.
Celle-ci se fane et meurt lentement, En coupant les tiges, on découvre des
points bruns correspondant aux vaisseaux atteints par le champignon. Pour
éviter cette maladie. il faut cultiver des variétés résistantes qui sont desi-
gnées par la lettre F dans les catalogues.
- LA STEMPH‘YLDSE - Stemphylium solani t Sur le feuillage apparaissent
des petites taches brun rouge. parfois grises. rondes ou anguleuses (2 a
4 mm) qut pc?uvent confluer entre elles. Les vieilles feuilles sont d’abord
attaquées mais l’infection s’étend rapidement aux jeunes feuiiles. Par
temps chaud (24 à 26 “C) et humide, la maladie peut fortement reduire le
feuillage. Traiter au captafol. ckilorothalonil, manèbe ou metirame-zinc. Les
varietés Roma et Rossol sont sensibles.
20


LA COURTILIERE - Gryllotalpa africana
(Orthoptère)
tt(Aj
L’insecte creuse des trous dans les tubercules endommageant parfois plus
de la moitié de la récolte. II peut aussi provoquer des dégâts importants dans
les semis de tpépmières de divers légumes en creusant des galeries dans le
soi a la recherche de sa nourriture ou en sectionnant de jeunes plantes
repiquées.
L’insecte adulte. de couleur brune avec les élytres plus clairs atteint 25-
30 mm de long (Fig. 10); ses pattes antérieures sont larges et puissantes ce
qui constitue une adaptation à la vie dans le sol. II aime les terrains assez
humrdes.
Si le terrain est Infesté, le traitement du sol peut être effectué avant la
plantation ou avant le buttage. Dans le premier cas. épandre régulierement à
la main sur le sol un insecticide microgranulé: chlorpyriphos-éthyl
diazrnon
ou fonofos puis l’enfouir par craquage à 10-12 cm de profondeur. Dans le
deuxième cas. épandre le produit le long des lignes de pomme de terre puis
butter.
On peut aussi piéger l’insecte au moyen d’appâts empoisonnés répandus sur
le sol ou de boîtes de conserve enterrées jusqu’à leur bord supérieur et dans
lesquelles les courtilières tombent pendant la nuit.
LE VER GRIS - Agrotis
ypsilon
(Lépidoptère) (Fig. 27)
II coupe les tiges au ras du sol et peut trouer les tubercules. Pendant la
journée. on le trouve dans le sol, enroulé sur lui-même au pied de la plante
sectionnée.
Dès que l’on trouve les premières tiges sectionnées, une pulvérisation d’un
pyréthrino’rde (cyperméthrine, décaméthrine. fenvalérate) au pied de la
plante et sur les collets pourra arrêter l’attaque. Le traitement s’effectuera le
soir; généralement une seule application suffira. On pourra également épan-
dre des appâts empoisonnés le long des lignes de plantation ou autour des
plantes. Sur cle petites surfaces, il sera possible de disposer des planchettes
ou des cartons rigides qui serviront de refuges aux vers gris pendant la
journée: il suffira d’en faire le tour chaque matin pour ramasser et tuer les
chenilles qui s’y seront cachées au lever du jour.


POMME DE TERRE
Insectes
LA CHENILLE DEFOLIATRICE DU COTONNIER - Spodoptera !~tio~aiis
(Lépidoptérei
t(’ i)
Les chenilles mangent le limbe foltaire ne laissant subsister que les tiges et
les nervures. Certaines années. les degâts peuvent couvrir de grandes
étendues. Pendant la journee, on trouve souvent les chenilles âgees dans le
sol au pied des plantes ou cachées sous des débris végétaux. Elles attaquent
occasionnellement les tubercules en y creusant des trous a bords iwéguiiers
(Fig. 11 et 28). Description p. 46.
La lutte est rarement nécessaire. St l’attaque semble s’étendre, traiter avec
acéphate. cyperméthrine. décaméthrine, endosulfan ou fenvalérate.
Acariens
L’ACARIOSE - Polyphagotarsonernus
latus, Aculops
lycopersia
P. lattis vit à la face inférieure des feuilles. II est jaunâtre, invisible d l’cei! nu
(0.20 mm) La durée de son cycle ne dépasse pas quelques jours. ce qui
explique ses a.ttaques soudaines et sa dispersion très rapide. Les fouilles se
redressent s’enroulent en <cuillère, et durcissent; leur face inférieure prend
un aspect brillant une teinte bronzée et se couvre de taches brunâtres
(Fig. 12)
Dès l’apparition des premiers symptômes. on traitera Immédlatt,men$ la
culture avec le dlcofol ou le diméthoate en pulvérisant soigneus:?meni Id
dessous des feuilles. Un seul traitement suffit souvent.
Autres insectes rencontrés sur la pomme de terre:
LE PUCERON VERT DU PECHER - ILlyzus persicae
f 1
- LA NOCTUELLE DE LA TOMATE Heliothis armigera (Fig. l-2, j ( t ) Les
chenilles rongent les feuilles.
LA PETITE CHENILLE =LEGIONNAIREJ. - Spodoptera
exrgua
(Fig r71
t ( 1 ). Ronge les feuilles.
- LES JASSIDES (Fig. 22) 1 ( i ) Joir les dégâts et les traitements SUI
aubergine.
LA COCHENILLE FARINEUSE DE L’ANANAS - Dysmicoccus
brwpes
+
Ces cochenilles vivent en colonie:. au point d’attache des tuberalles ii la
tige.
LA PUNAISE VERTE - Nezara vintlula
t Cette punaise de 15 mm de Icng
et 8 mm de large de coloration ver! uniforme, provoque par ses piqûres un
flétrissement de9 organes attaques. Traitement au diméthoate s néws-
saire
24


POMME DEI TERRE
Champignons
L’ALTERNARIOSE
- AlternarSr sobni
1 i
Sur les feurlles apparaissent des taches arrondies (5 à 8 mm), brunes,
présentant des cercles concentriques (Fig 13). Cette maladie peut dejà
apparaître six semaines après la plantation. mais le feuillage devient plus
sensible à l’approche de la maturité de la plante et celle-ci peut être
completement dénudée. Habituellement cette maladie est plus gral!e dans
les cultures tardives (c’est-à-dire plantées à partir du mois de février).
irriguées par aspersion, et quand la température varie entre 24 “C et 28 “C.
Principalement sur les cultures tardives, faire un premier traitement environ
six semaines après la plantation en utilisant le captafol ou te manéhe. Si la
maladie s’étend continuer les traitements une fois par semaine.
LA POURRITURE BRUNE DU COLLET - Rhizoctonia solani
l 3
La maladie se manifeste par l’apparition au collet de nécroses brunes
allongées sèches (Fig. 14) provoquées par un champignon du .Dl Les
feuilles s’enroulent vers le haut, le feuillage s’affaise et souvent meurt; la
croissance de la plante est arrêtée L’attaque se manifeste généralement
après le buttage Sur les tubercules !e champignon se présente parfois sous
forme de petites croutes brun noir; la maladie peut etre transmise par ces
tubercules.
Utiliser des tubercules sains. Planter peu profondément en fond de sillon et
effectuer le buttage progressivement. Eviter les sois trop humides
26


POMME DEI TERRE
Champignons
LA POURRITURE DES TUBERCULES - Rhizoctonia bataricola
A(t)
Cette pournture sèche des tubercule:< commence par des taches brun noir au
niveau des lemicelles. Les taches confluent entre elles rendant ainsi les
tubercules entièrement noirs (Fig. 15).
Après l’arrêt de l’irrigation, en fin de culture, ne pas laisser les tubercules
dans ie sol chaud et sec car ces conditions favorisent la maladie.
Autres champignons
rencontrés sur la pomme de terre:
LA POURRITURE HUMIDE DU COLLET ET DES TUBERCIJLES -
Pythium aphanft~ermaturn 4. Ce champignon du sol peut attaquer la
pomme de terre de deux manières. Au niveau du collet des plantes i!
provoque une pourriture humide qui entraine l’affaiblissement et le flétns-
sement des tiges. Sur les tubercules, il est à l’origine de grandes taches de
pourriture noire et humide qui peuvent envahir tout le tubercule.
Cette maladie est favorisée par un temps chaud et un sol humice.
. LA POURRITURE DU COLLET ET DES TUBERCULES - ScIerorion?
rolfs? i. Les tiges sont attaquées juste en-dessous du niveau du sol A
l’endroit de la pourriture se développe une masse de filaments blanchâtres
avec souvent des petites sclérotes ressemblant à des graines de moutarde
qur sont d’abord blancs, puis deviennent bruns (Fig. 15’): les filaments
peuvent également s’étendre sur les tubercules et la surface du ~9. Cette
maladie est favorisée par un temps chaud et humide.
Eviter une irrigation trop abondante; brûler les restes des planles atta-
quées
28
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POIVRON EIT PIMENT
Insectes
LE FAUX VER ROSE - Cryptophlehie leucotreta (Lépidoptère)
-t i i.
Les œufs sont pondus à la surface des fruits. Ils éclosent 4-6 jours plus tard.
Les chenilles pénètrent directement dans le fruit, se logent dans sa chair y
creusent des galeries qui entraînent des pourritures secondaires duos à des
bactéries et des champignons.
Les chenilles à la sortie de l’œuf sont blanchâtres. A la fin de leur dévelop-
pement, au moment de quitter le fruit attaqué. elles deviennent rose rouge
uniforme; elles mesurent à ce moment là environ 15 mm de long (Fig. 16).
Seuls les pyrethrinoides contrôlent l’insecte mais ils favorisent les pucerons.
Ils sont à appliquer dès la nouaison, tcus les 10 jours. s’il y a risque d’attaque
LA PETITE CHENILLE «LEGIONNAIRE»
- Spodoptera exigua
(Lépidoptère)
+(Cl
La chenille cylindrique. non poilue, dévore le bourgeon terminal et les feuilles,
ne laissant parfois que les nervures principales. Elle mesure 20-25 mm La
face dorsale verte est separée du reste du corps d’un vert plus clair, par uoe
fine ligne blanchâtre (Fig. 17). Elle s’attaque à d’autres plantes {que les
poivrons et piments: haricots, pommes de terre...
Le traitement chimique est rarement nécessaire. Si les dégâts deviennent
trop importants, traiter avec acéphate, endosulfan ou un pyréthrinoide (cy-
perméthrine. decaméthrine ou fenvalérate).
LE VER GRIS - Agrotis ypsilon (Lépidoptère)
+(-1
Les chenilles coupent les jeunes plantes repiquées. Voir la description et les
traitements preconisés contre les vers gris sur pomme de terre (p. 22)
(Fig. 27).
-
--
30


POIVRON ET PIMENT
Insectes
LA CERATITEI OU MOUCHE MEDITERRANEENNE
DES FRUITS -
Ceratitis cap&&
(Diptère) sur piment
4 !
sur poivron
La femelle pond ses osufs sous I épiderme du fruit. Les asticot:; qui en
sortent. minent Tinterieur en se nourrissant de la chair Les fruits attaqués
pourrissent et tombent prematurément. Les asticots en sortent pour s’ernpu-
per dans le sol o’oi~ sortiront les mouches adultes (Fig 18).
L’aspect genéral de cette mouche se rapproche de celui de Dacus Fig 3i 1.
mais elle ne mesure que 5-6 mm de long. D’autre part. ses arles sont
marquees de taches et de bandes noires et jaunes sinueuses de forme
variéo Les asticots que l’on trouve dans les fruits sont blanchâtres. ~.~llonges
plus fins et plus petits que ceux de Dacus (6-7 mm). Par de brusques
détentes, ils peuvent effectuer des sauts de plusieurs centimètres
Ramasser et détruire tous les fruits tombés pour tuer les asticois qui se
trouvwrt a I’intéricur. Dès l’apparition des dégâts. utiliser le diméthoate le
malathron. le lrichlorphon ou le tetrachlorvinphos dans une solution suc&
Pendant la réc:olte ne plus utiliser que le malathion ou le trichlorphcn si c’est
nécessarre
Autres insectes rencontrés sur le poivron et piment:
-. LA ~QOCTUELLI: DE LA TOMATE - ffeliofhis arrnigera (Fig l-2) L t k-es
chenilles forent et évident les fruits pouvant causer des pertes impcrtantcs
- LES PUCEFIONS - Myzus persicae
1 1 (p. 78)
- LES THRIPS. ~j Peuvent provoquer un enroulement des jeunes feuilles et
des déformations du bourgeon terminal.
- L‘ACARIOSE - Polyphagotarsonemus
lafus i ( k ). Cet acarien donne un
aspect vrrose et filiforme aux jeunes feuilles de poivron et de pinent.
- LA PIJNAISE: VERTE - Nezara viridula i Provoque les mêmes dcgâts que
sur pomme de terre (p. 24)
---
----
32


POIVRON IET PIMENT
Champignon
LE BLANC - ~eveilula taurica
1
Les premiers symptomes de cette maladie sont des taches chlorotiques (5 à
12 mm) mal delimitées (Fig. 19) sur les feuilles. Ces taches se couvrent à la
face inférieure d’un duvet blanc et se nécrosent par points disperses. Cette
maladie peut provoquer une chute importante des feuilles, diminuer ainsr le
rendement et exposer les fruits aux coups de soleil. On trouve le blanc
pendant toute la période de culture mais principalement par temps assez sec
et une température de 20 “C à 28 “C.
La variété de poivron Yolo Wonder B est sensible. Les variétés de piments
Santaka et Salmon sont peu sensibles; Kani Xegne est résistante
Dès l’apparition des premiers symptômes, traiter au soufre mouillable une
fois par semaine ou à la triforine une fois tous les 10 à 14 jours.
Autre maladie rencontrée sur le poivron et piment:
- LA GALLE BACTERIENNE - Xanthomonas vesicatoria t Sur Ier; feuilles
apparaissent de petites taches arrondies brun-foncé (1 à 2 mm: avec le
centre plus clair, les taches sont parfois entourées d’un halo jaune Les
feuilles peuvent jaunir et tomber. Traiter avec des fongicides à base de
cuivre si nécessaire.
.--
34


AUBERGINE ET DIAKHATOU
Insectes
LE VER DU FRUIT - Daraba laisalis (Lépidoptère)
t-l t
La chenille, rose clair sur la face ventrale, violet pâle sur le dos, peut mesurer
15 mm de long Elle prend un aspect massif en fin de développement
(Fig. 20).
Elle creuse des galeries dans la chair des fruits entraînant souvent leur
pourriture. Les trous observés sur le fruit sont ceux de sortie des chenilles qui
vont se chrysalider dans le sol. Les dégâts sont souvent très importants mais
n’apparaissent pas toujours extérieurement; c’est seulement en coupant le
fruit que l’on trouve les chenilles à l’intérieur. Les dégâts sont surtout
importants en s-hivernage-.
Si l’on craint des dégâts, on traitera dès la formation des premiers fruits avec
un des pyréthninoïdes (cyperméthrine, décaméthrine. fenvalérate).
LA CHENILLE DEFOLIATFlICE DE L’AUBERGINE - Selepa docilis
(Lépidoptère)
t(t)
Le feuillage est dévoré par des petites chenilles très poilues, qui mesurent
environ 15 mm de long au maximum de leur développement.
Cette chenille possède au milieu du dos une large bande de couleur
jaune-vert clair. De part et d’autre de cette zone, on distingue à l’avant du
corps une fine bande grkâtre et à l’arrière une bande foncée dessinée par les
taches et les lilgnes noires présentes. Une tache noire en forme de croix
s’observe sur Ile quart avant du corps (Fig. 21).
Ces chenilles, wwfent groupées en colonies importantes surtout lorsqu’elles
sont jeunes. sont d’autant plus dangereuses que les plantes sont petites.
On n’interviendra que si les chenilles deviennent abondantes; on utilisera les
rnêmes produits que ceux utilisés contre Heliofhis armigefa (p. 101.
-
36


AUBERGINE ET DIAKHATOU
Insecte
LA CICADELLE OU JASSIDE - Ja(:obrasca /ybica (Homoptère;
i t
Les feuilles launissent sur les bords ,?t aux extrémités et s’enroulenl vers it’
haut en :&llère~~ (Fig 22) Ce jaunlssement peut s’étendre entre les nerw-
res pnncrpales. Si l attaque est sév&?. les parties décolorées brurwent
:,e
nécrosent entraînant une baisse importante de la production. Les jc~ssiaes
Insectes piqueurs-suceurs. peuvent e?galement transmettre des vwu%
A la face inferieure de ces fectilles, or; trouve les insectes adultes en plus (,c1
moins grancle abondance. qui se déplacent par saut et s’envolent Irt?s
facilement lorsqu ils sont dérangés. 115.
mesurent à peine 2 mm, sont vert cliklr
.?I vert jaune et possedent des ailes br:llantes. semi-transparentes. tl~s~osec:s
CIen toit>> au repos.
La larve plus petite. de même coulwr, ne possède pas d’ailes :‘lals :?e
déplace très rapidement sur la surface: de la feuille. cherchant souven: refuge
a la face opposée quand elle est dérangée.
Ces insectes sont surtout très abondants en =hwernagepa
Dès qu’on aperçolt les premiers symptômes ou les prerniers w$ectes.
pulvériser toute la plante et particulièrement le dessous des feuilles avec cie
I’acéphate ou du dlméthoate, en gé:léral deux traitements suffisen;
Autres insectes et acariens rencontrés sur aubergine et diakhatou:
- LA NOCTUELLE l.IE LA TOMATE - Heliofhis
armgera
b Troue les fruits
(Fig. l-2);
- L’Eub~emma
oCvec:ea
d Les chenIlles sont jaune vert et parcournJes CI~?
bandes grises: elles portent de longs poils hérissés. la tête est noin?. Elles
mesurent environ 15 mm de long Elles se nourrissent des feuilles d aube1 _
gine qu’elles replient en réunissant ‘es bords avec des fils de SW:
- 1 E PUCERON VERT - Myzus persrtae
+ I (p. 78). Surtout sur dbahhatoci;
- LA CETOINE - Pachnoda
sp i ( c : ). Ces gros coléoptères foncés Ile plus
de 20 mm peuvent dévorer feuilles trges ou fruits (Fig. 42) Ils apparaissent
généralement .apres les premières pluies Ramassage manuel;
- LA MOUCHE BLANCHE
4 ( i-) Provoque les mêmes dégâts yile w
tomate:
- L’ARAIGNEE ROIJGE - Tetranychu:
urticae : t (Fig. 54) Surtout mpo-
tant sur diakhatou
- L‘ACARIOSE - Poly~hagofarsonemlis
latus
i ( t t ) Sur diakhatw Feu11
les filiformes. nervures sinueuses ei en relief;
- L’Urentius
hystvceilus
j (. ) Rencotltrés surtout sur aubergine, cet pet&,
Insectes piqueurs-wceurs d’environ :?,5 mm de long et 1,5 mm de large w
trouvent en solomes a la face Infériewe des feuilles. Celles-ci ]aunis:;ent E:
tombent Elles sont couvertes de Pe!tites taches nowes brillantes (axcrti
ments de l’insectes La croissance de la plante est perturbée
38


AUBERGINE ET DIAKHATOU
Champignons
LA ROUILLE - Aedwn
habunguerrse
i-I
,
Ce champignon ne s‘attaque qu’au feuillage Sur la face superieure appa-
raissent des taches arrondies, jaunes. déprimées qui s’élargissent fusqu a
1 5 cm {Fig. 23). A la face inférieure de ces taches. se développent de petites
pustules qui se recouvrent d’une masse poudreuse de spores oranges
Cette maladie se manifeste principalement par temps chaud et humide
Les variétés Early Prolific-H et Large Fruited no 25-H sont sensibles. Tracter
en début d’attaque avec le manèbe ct poursuivre le traitement une Isis par
semaine si nécessarre
Autres champilgnons rencontrés sur l’aubergine
et diakhatou:
- LA POUHRITURE DES RACINES ET DU COLLET - F‘esanum soia/?; * Ls
feuillage faunit et flétrit à la suite de la pourriture du collet et des rxinei;.
Cette maladie est surtout observée en fin d’hivernage sur des sols lourds
gorgés d’eau.
.. LE BL.ANC - LeverMa taunca \\ Sir les feuilles apparaissent dos tache;
chlorotiques. A la face inférieure. on découvre un duvet léger blanchâtre
Les feuilles atl:aquées jaunissent, se dessèchent et peuvent tomber. Sur
aubergine. l’attaque reste souvent limitée.
- LA STEMPHYLKISE
- Stemphylim
solan,
t t (Fig 23 ). Sur les Jieiliei;
ieullles de diakhatou. apparition dc petites taches brunes, ronc:es 01.1
anguleuses (2 à 4 mm) dont le centrç devient gris. Les feuilles jaunisseni ctt
tombent Par temps chaud et humide. l’infection s’étend raprdement au.<
jeune:< feuilles Traiter au captafol. chlorothalonll. manebe ou metiran)-zir:c
--
.---
40


CHOUX
Insectes
LA TEIGNE DES CRUCIFERES - Plutella xy/osteh (Lépidoptère)
-t t t
Les chenilles vert clair de 1 O-l 2 mm environ, amincies aux deux extrémités,
vivent d’abord en <<mineuses>> dans la feuille puis dévorent le limbe lui
donnant l’aspect <<fenêtre». On les trouve surtout à la face inférieure des
feuilles. Elles se laissent tomber de la plante en se suspendant à un fil de soie
si elles sont dérangées. En cas de forte attaque, les nervures seules
subsistent. En pépinière et après repiquage. elles peuvent également dévo-
rer le cœur des plantules. La nymphe, verte, se fixe à la face inférieure des
feuilles dans un cocon soyeux transparent et fusiforme. L’adulte est un petit
papillon de 6-7 mm. brunâtre. qui présente au repos une bande longitudinale
blanche ondulée sur le dos (Fig. 24). Au Cap Vert, l’attaque est surtout grave
entre février et juin. Peu de dégâts dans la région du fleuve Sénégal.
Les traitements insecticides doivent &tre effectués dès l’apparition des che-
nilles et se poursuivre 1 à 2 fois par semaine en pépinière suivant E’impor-
tance de l’attaque; tous les 8 à 15 jours en champ dès que les plantes ont
repris. Utiliser acéphate, cyperméthrine, décaméthrine, ou fenvalérate. On
peut utiliser aussi un produit plus spécifique et non toxique à base de Bacilh
thuringiensis. II faut arrêter les traitements à I’acéphate au moins !5 jours
avant la récolte. Pour toutes les pulvérisations sur chou, il faut ajouter un
mouillant à la bouillie.
LE BORER DU CHOU - Hellula undalis (Lépidoptère)
tii
Le corps de la clhenille, d’environ 15 mm, est de couleur gris beige à brun clair
parcouru de lignes longitudinales brunâtres: la tête est noire (Fig. 25).
Comme Plutella, cet insecte peut provoquer de graves dégâts aux pépinières
de chou. Les chenilles minent les plantules à la base des feuilles, pénètrent
dans les nervures principales ou dans le cœur en y creusant des galeries
descendant jusqu’à l’intérieur de la tige. La jeune plante attaquée ne pousse
pas correctement, ne donne ni pomme ni fleur ou meurt.
En quelques jours, HelMa peut détruire une pépinière entière ou les jeunes
choux repiqués, si la surveillance de la culture n’est pas régulière et attentive
et I’intewention rapide. Les dégâts sont surtout importants pendant I <<hiver-
nage>>.
En hivernage, pulvériser la pépinière préventivement 1 à 2 fois par semaine
avec acéphate, cyperméthrine, décaméthrine ou fenvalérate. en ajoutant un
mouillant. En cas d’attaque après repiquage, même traitement que pour
Plutella. mais ne pas utiliser le Bacillus thuringiensis.
--
->-
42


CHOUX
Insectes
Crocidolomia
binofalis
(Lépidoptère)
4 (* 1
La chenille est poilue. elle peut mesurer 15 mm de long. Elle a la têie orange,
le dessous CU corps jaune et le dos vert clair parcouru de fines lignes
blanches. Les côtés présentent une bande brune avec trois points noirs sur
chaque segment (Fig. 26) Généralement, les attaques se limitent à quelques
choux qui peuvent compter jusqu’à 50 chenilles abritées dans un réseau de
fils et détruisant la plante entière.
Brûler les quelques choux rnfestés: un traitement chimique ne ;e justifie
géneralemeni pas Dans le cas contraire. se référer aux traitements contre
Plutella (p. 42).
LE VER GRIS - Agrotis
ypsilon
(Lépidoptère)
+ -
Les chenilles de 35-40 mm coupent les jeunes plantes au ras ~.lu soi ou
creusent de profondes galeries dans les pommes des choux qui deviennent
impropres à la consommation. Elles sont essentiellement nocturnes et se
cachent. enroulées sur elle-même. dans le sol durant le jour. à proximité des
planies sectionnees. Elles sont de couleur gris noir. un peu plus claires sur le
dos. cylindriques épaisses, sans poil. On peut les retrouver aussi sur
d’autres plan%: pomme de terre. poivron, laitue... Les dégâts dans la région
du Gap Vert sorti surtout importants entre février et mai (Fig. 27).
Avant tout. maintenir les cultures propres en arrachant les mauvaiws herbes
qui attirent le:s femelles pondeuses.
Sur c-houx la lutte chimique est la même que celle appliquée contre P/uie//a
(p 42) Le Bacilk~s
thuringiensis
est toutefois peu efficace.
-
--
44


CHOUX
Insectes
LA CHENILLE DEFOLIATRICE DU COTONNIER - Spodoptera lifforalis
(Lépidoptère)
ti
La chenille qui atteint 35-40 mm de long, ronge les feuilles et creuse des
galenes larges et profondes dans les pommes. Jeunes, les chenilles restent
groupées SOM les feuilles; elles se dispersent au fur et à mesure qu*elles
grandissent. Elles sont d’abord vert clair avec la tête foncée, puis deviennent
gris brun plus ou moins foncées, parcourues de lignes jaunes latérales et
dorsales selon les cas. En outre, elles portent toujours une série de taches
triangulaires noires: deux à l’avant. deux à l’arrière et parfois sur les
segments intermédiaires (Fig. 11 et 28).
Même traitement que pour Plutella (p. 42).
LA FAUSSE ARPENTEUSE DU CHOU - Tr~~hop/us~a ni (Lépidoptère)
+
Les chenilles se nourrissent des feuilles et y forment de grands trous
irréguliers. Elles sont vert clair, avec une ligne blanchâtre de chaque côté du
corps. Amincies à l’avant, elles mesurent entre 30 et 35 mm de long (Fig 29).
Lorsqu’elles sont nombreuses, ces chenilles peuvent être de dangereuses
défolratrices pour différents légumes dont le chou mais aussi le harico! la
laitue, la tomate et la pomme de terre.
Sur choux. les traitements sont rarement nécessaires; I’échenillage manuel
peut généralement suffire. Si l’attaque est très importante, les traitements
destinés à lut& contre Plutella suffiront à contrôler la c4ausse arpenteuse>
Autres insecites rencontrés sur le chou:
~ LE PUCERON CENDRE DU CHOU - Brévicoryne brassicae
t Ces
pucerons SO.~? recouverts d’une fine couche cireuse blanche. Ils secrèient
un miellat abondant. Les feuilles s’enroulent et la croissance des plantes est
ralentie.
_ LA NOCTUELLE DE LA TOMATE - Heliofhis armigera + t-. (Fig. I-2). Les
chenilles détruisent le cœur de la plante. En cas d’attaque, on utilisera les
traitements préconisés pour lutter contre Plutella sp.
---
,-
46


CHOUX
Champrgnon
LE MILDIOU - Peronospora parasitica
‘(0
Les premiers symptômes du mildiou sont caractérisés par des feuilles
mouchetées de nombreuses petites taches nécrotiques irrégulieres (Fig. 30).
Par la suite, les feuilles jaunissent, prennent une texture parcheminée et se
déssechent. Cette maladie peut surtout être importante en pépiniére. Elle se
développe par temps frais (température inférieure à 24 “C) et hurnide. à la
faveur de la rosée.
Eviter un semis trop dense et irriguer le matin de préférence. Dès l‘apparition
des premiers symptômes, traiter au zinèbe tous les cinq jours.
Autres maladies rencontrées sur le chou:
- L’ALTERNARIOSE
- Akernaria hrassicicola
t. En général, seules les
vieilles feuilles sont attaquées et présentent de grandes taches brunes
zonées de cercles concentriques Parfois une attaque en pépinxère peut
être constatee.
- LA POURRITURE DU COLLET I Rhizoctonia solani 6. En pépinière. les
plantules infectées présentent au niveau du collet une pourriture sèche brun
foncé. Le collet s’amincit et la plantule peut mourir. Les semis trop denses,
dans un enclroit ombragé ou trop humide sont à éviter.
- LA POURRlTURE DU DESSUS DE LA POMME (maladie non parasitaire).
II s’agit d’un coup de soleil sur la pomme. Le tissu brûlé brunit et est envahr
par des parasites secondaires.
Bactérie
LA NERVATION NOIRE - Xanthomonas campestris
c :
(Fig. 30’). Les premiers symptômes apparaissent comme des décolorations
jaunes en V au bord des feuilles avec noircissement des nervures du limbe
La maladie vasculaire progresse rapidement de haut en bas provoquant un
noircissement du réseau vasculaire dans la tige suivi du flétrissement et de ta
mort de la plante.
II faut éviter de semer des semences contaminées, brûler les plantes
attaquées et respecter une rotation culturale de trois ans.
-
m-e-
48


CUCURBITACEES
Melon. concombre, courgette, pasteque...
Insectes
LES MOUCHES DES CUCURBITACEES - Dacus vertebratus
-
et D. ciliatus (Dipteres)
t
Les fruits sont piques, pourrissent et en coupe montrent la présence d’asti-
cots launâtres d’environ 10 mm qui possèdent une extrémité pointue et
l’autre arrondie. Des détentes brusques leur permettent d’effectuer des sauts
de plusieurs centimètres. La mouche femelle pond ses œufs par groupe de
dix environ sous l’épiderme des très jeunes fruits; dès leur éclosion. les
asticots commencent à dévorer I?ntérieur. La zone de ponte brunit, se
ramollit et s’affaisse. Le fruit se déforme généralement (concombre, cour-
gette! et l’intérieur est parcouru en tout sens par de petites galeries (Fig. 31).
Dès l’apparition de fruits piqués, rocolter et détruire ceux-ci pou; que les
asticots qui se trouvent à l’intérieur ne donnent pas de nouvelles mouches.
Entourer les très jeunes fruits de papier journal ou de sachets pour les
protéger contre les piqûres. Si les risques d’attaque sont grands. des la
floraison OIJ la nouaison des jeunes fruits, traiter une fois par senaine la
culture et les Ibrise-vents naturels (maïs, Pennisetum) avec du diméthoate.
fenthion. malathion ou trichlorphon. Poursuivre le traitement jusqu’à ce que la
pelure du fruit soit assez dure pour que la mouche ne puisse plus le prquer
(environ 8 cm de diamètre chez le melon). Pour le fenthion arrêter le
traitement 15 ,jours au moins avant la récolte. Arroser la culture ~4 la raie‘,
pour éviter le lessivage des produits.


CUCURBITACEES
Insectes
LE COLEOPTERE ROUGE DU MELON - dulacophora africana
(Coléoptère)
+(+)
Ce cotéoptère se rencontre souvent en compagnie d’/-/enosepi/a&na.
Les
adultes sont dses défoliateurs perçant les feuilles de petits trous pouvant
entraîner la mort des jeunes plantes. Les larves rongent le collet sous la
surface du sol et pénètrent même dans la racine principale entraînant
souvent la mort de plante. Les larves sont minces, cylindriques, de couleur
ivoire, ne dépassent pas 15 mm de long. L’adulte est allongé, de couleur
rouge orange sur le dos, noir sur la face ventrale et mesure plus ou moins 7
mm de long (Fig. 32).
Uniquement si l’on obsewe beaucoup d’insectes et leurs dégâts sur les
plantes. appliquer du diméthoate ou du malathion sur les jeunes plantes une
fois par semaine jusqu’à disparition des insectes. Souvent deux traitements
suffisent.
LA COCCINELLE DES CUCURBITACEES
- Henosepilachna
eialerii
(Coléoptère)
Adulte et larve se trouvent à la face inférieure des feuilles. Ils dévorent
l’épiderme n’épargnant que tes nervures; ces feuilles prennent une teinte
grisâtre et se déssèchent. Si l’attaque est importante, la plante entiere peut
dépérir surtout si elle est jeune. Hôtes préférés: melons et concombres
La larve jaune pâle. s’amincit aux deux extrémités, et porte sur le dos des
epines ramifiées, noires, disposées en rangées longitudinales. L’adulte me-
sure environ 7-8 mm, est rouge-orange et porte 12 points noirs, disposés en
lignes transversales. Son corps est couvert de très fins poils dorés (Fig. 33).
La lutte est la même que pour Aulacophora ci-dessus; pulvériser soigneu-
sement le dessous des feuilles. En cas d’attaque peu importante ou sur
petites SNface:j, le ramassage manuel peut suffire.


CUCURBITACEES
Insectes
A&fgaronia inclica (Lépidoptère). Melon
* 4
Les chenilles dévorent le feuillage et rongent ou même parfois trouent la
pelure des melons Très souvent on constate les dégâts à l’endroit où le fruit
touche une feuille ou le sol. Elles sont d’aspect brillant. vert clair, parcourues
par deux bandes blanches. Elles peuvent atteindre 15-20 mm de long IFig.
34.
Dès l’apparition des jeunes chenilles, surtout sur les jeunes plantes, traiter
celles-ci avec I’acéphate, I’endosulfan ou un pyréthrinoïde. Un seul traite-
ment suffit généralement.
Autres insectes rencontrés sur les cucurbitacées:
- LES PUCERONS « Aphis gossypu -L +. (p. 78);
- LA PUNAISE: DU MELON - Aspongopus viduatus i-. Grosse punaise
noire. jaune-brun à l’avant du corps, d’environ 20 mm de long et 10 mm de
large, apparaît souvent après les premieres pluies. Adultes et larves
piquent les différents organes de la plante - surtout sur pastèque
entraî-
nant leur flétrissement;
- LES MOUCHES BLANCHES +(? 1. L’abondante secrétion de miellat sur
les feuilles pmvoque la formation de fumagine qui freine la photosynthèse
de la plante;
- Leptoglossus membranaceus +. Elégante punaise brun-noir de 20-25 mm
de long avec les tibias des pattes postérieures élargis en palette dentee.
Suce la sève de la plante entraînant un flétrissement de l’organe attaqué;
- Asbecesfa cyanipennis et A. tfarwersa
-t. Le premier, aux élytres bleu
violet; le second aux élytres jaune-rouge
avec deux taches noires sur
chacun d’eux. Même taille et mêmes dégâts qu’Au/acophora africana (Fig.
32);
- LES THRIPS ” Ceratothripoïdes cameroni t( t+) Déforment les bour-
geons terminaux des plantes et inhibent leur croissance. Surtout important
sur pastèque et melon en <<hivernage>,; dégâts graves en Casamance
- LES CECIDOlMYIES +(+). Provoquent un rabougrissement, un gaufrage
des feuilles et des bourgeons terminaux et des déformations des nervures,
Les dégâts sont importants en <<hivernage>>.
54


CUCURBITACEES
Champignon
LE MILDIOU - Pselidoperonospora
cubensis. Melon. concombre
f 4
Pastèque
4
Le mildiou n’attaque que le feuillage Les premiers symptômes sur melon et
concombre sont des taches jaune verdâtre (10 à 15 mm) limitées par ‘es
nervures. elles sont souvent de forme anguleuse. A la face inférieure on
observe un velouté gris violacé, parfois brunâtre. Par la suite, iec taches
brunissent et se nécrosent (Fig. 39 les feuilles se recroquevillent et se
dessèchent (Fig. 36). Le champignon attaque parfois les cotylédons de
jeunes semis. L.a maladie est favorisee par un temps frais (18 à 22 “C) et très
humide: elle se développe très raprdement par longues nuits fra:ches et
rosées abondantes.
Les symptômes sur pastèque se manifestent sous forrne de taches brun noir
irrégulières parfois entourées d’un mince halo jaune. La pastèque est rare-
ment attaquée.
La variété de melon Gulfstream est tolérante: Cantaloup Diamex est sensible
tandis que Cantaloup Ido et Cantaloup Vedrantais sont très sensibles. Les
variétés de concombre Highmark Il-H. New Market I-H et Victory H sont peu
sensibles Examiner les cultures soigneusement tous les jours surtout dans
les endroits abrités Dès que les premiers symptômes apparaissent. effectuer
immédiatemeni un premier traitement au manèbe ou au métirame-zinc
Poursuivre les iraitements une fois par semaine. même une fois tous ces deux
ou trois jours en période de fortes rosées. Là air la maladie apparaît
réguliérement, il est préférable de traiter préventivement. Lors du traitement.
11 faut veiller à bierl couvrir la face irlférieure des feuilles.
-
56


CUCURBITACEES
Champignon
LE BLANC - Oïdium spp. Courgette
4- i
Melon, concombre
-+
Pastèque
t
Des quatre cucurbitacées cultivées au Sénégal, la courgette est la pius
attaquée par I’oidium. Elle devient habituellement sensible dès la formation
des premiers fruits Les taches blanches poudreuses apparaissent sur la face
inférieure des vieilles feuilles. Par !a suite, une poudre blanche recouvre
progressivement la plante de bas en haut (Fig. 37). Les feuilles se dessè-
chent et meurent. Sur melon et concombre, le début de l’attaque est souvent
signalé par l’apparition de taches vert clair sur les feuilles. Rapidernent. un
duvet poudreux blanchâtre se développe à la face inférieure (F!g. 38). Le
champignon par la suite s’étend à la face supérieure des feuilles et parfois
sur les tiges. Les taches blanchâtres poudreuses confluent entre-elles: les
feuilles peuvent jaunir et se dessecher rapidement. Le champignon se
développe à une température comprise entre 24 OC et 30 “C et se reproduit
même par temps assez sec. Sur pastèque, les symptômes se presentent
sous forme de taches poudreuses blanches sur les deux faces des feuikes
mais cette culture est normalement peu sensible.
La variété de melon Gulfstream est tolérante, Cantaloup Ido est peu sensible
tandis que Cantaloup Diamex et Cantaloup Vedrantais sont très sensibles.
Les variétés de concombre Highmark Il-H, New Market I-H et Victory H sont
peu sensibles. Les variétés de courgettes Diamant-H et Storrs Green H sont
peu sensibles. Dès l’apparition des premières taches. des traitements s’im-
posent. Traiter tous les sept jours avec le soufre mouillable pour autant que la
température soit inférieure à 28 “C nu traiter tous les 10 à 15 jours avec la
triforine. Sur melon et concombre, il est également possible d’utiliser le
pyrazophos tous les 10 à 15 jours. Sur courgette, une légère phytdoxicité
peut être parfois observée après les traitements fongicides.
Au Sénégal, les deux fongicides bénomyl et thiophanate-méthyl ne sont plus
efficaces suite à l’apparition de souches d’oïdium résistantes à ces fongici-
des.
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58


CUCURBITACEES
Champignons
LA CERCOSPORIOSE
- Cercospora citrullina. Pastèque
tt
Melon
+(*)
Les symptômes, sur pastèque se présentent sous forme de taches circulaires
brunes (1 à 3 mm) dont le centre est clair. Ces taches confluent entre-elles.
les feuilles brunissent et se déssèchent. La tige est également attaquée et
porte des taches grises allongées parfois avec bords brun-rougeâtre
(Fig.
39). Sur feuilles de melon la maladie se manifeste par des taches arrondies
brunes au centre clair et entourées d’un halo jaune (Fig. 40).
La variété de pasteque New Sugar Baby est sensible. Les variétés de melon
Cantaloup Diamex. Cantaloup Ida. Cantaloup Vedrantais et Gulfstream sont
sensibles. Traiter dès l’apparition des premiers symptômes: soit une fois par
semaine avec le manèbe ou le captafol, soit une fois toutes les deux
semaines au b&omyl.
Autres champignons
rencontrés sur les cucurbitacées:
- LE FLETRISSEMENT - fusarium solani sur melon +. Le plus souvent
constaté au stade récolte, ce champignon provoque une pourriture sèche
au niveau du collet suivi d’un flétrissement général de la plante. Ne pas
cultiver le melon plus d’une fois tous les trois ans sur un même terrain Le
problème peut être aggravé par un insecte Aulacophora africana dont les
dégâts au collet constituent une porte d’entrée pour le champignon;
- LA POURRITURE DES TIGES ET DU COLLET - Pythium aphanrderma-
tum sur concombre +. La tige peut être infectée au niveau des na?uds en
contact avec le sol. Le champignon y provoque une pourriture molle suivie
du flétrissement de la tige. Eviter les terrains trop humides.


GOMBO ET OSEILLE DE GUINEE
!nsectes
LA CHENILLE DES FEUILLES DU COTONNIER - Xanfhodes graeh
(Lépidoptère)
‘l-1
Le feuillage est dévoré par des chenilles vertes a longs poils. portant soit une
bande jaune sur le dos et des dessins noirs de chaque côté, soit unicluement
une paire de points jaunes sur chaque segment (Fig, 41). Ces chenilles
peuvent atteindre 35-40 mm de long. Leur attaque est surtout importante
pendant I‘(~hivernage~~.
Sur de petites surfaces, possibilité d’khenillage
manuel. Sinon des i’appari-
tion des chenilles, traiter avec acéphate. cyperméthrine, décaméthcine. en-
dosulfan. fenvaterate ou tétrachlorvinphos. Répéter le traitement uniquernont
si nécessaire.
LA CETOINE - Pachnoda sp. (Colooptère)
Coléoptères d’assez grande taille (20 mm) brun foncé qui dévorent feurllas
tiges et capsules (Fig. 42). Ils apparaissent après les premières pures
Sur de petites etendues. la destruction manuelle permet souvent de c:ontr&er
les attaques de ces coléoptères.


GOMBO El- OSEILLE DE GUINEE
Autres insectes rencontrés sur le Gombo et l’oseille de Guinee:
* LA NOCTUELLE DE LA TOMATE - I-leliothis armigera +- + Les chenilles
rongent le feuillage mais surtout perforent les capsules de gombo (Fig. i-2).
LA FAUSSE ARPENTEUSE DU COTONNIER - Cosmophila flave + ( j
Les chenilles, vert clair. minces, parcourues par plusieurs lignes Inngitudi-
nales mesurent environ 30 mm de long. Elles creusent des trous irréguliers
dans le feuillage ne laissant que les nervures si l’attaque est grave. Cette
(<fausse arpenteuse,> ressemble à Trichoplusia sp. (Fig. 29).
. LES CHENILLES EPINEUSES DU COTONNIER - Earias insda,?a et E
biplaga + (+:I C:henilles trapues, fusiformes. d’un peu plus de 1 C mm de
long foncees avec alternance de telntes allant du brun foncé au ver! On ies
appellent cochenilles épineuses) à cause des appendices charnus coniques
surmontés d’une longue soie. qu’elles portent sur le dos. Elles perforent les
capsules de gombo. Même traiterrent que pour Heliothis armigem (p i Oj
(Fig. 43’).
- LE VER ROSE DU COTONNIER - Pecfinophora gossypiella
3 -). t GS
chenilles mesurent entre 12 et 15 mm de long, sont blanchâtres ~VI:C le COS
fortement teinté de rose d’oh leur nom de <<ver rose> Elles s’attaqltent aux
boutons floraux et aux jeunes capsules provoquant leur chute prérnaturce
Elles pénètrent dans les capsules plus âgées et mangent les graines.
LES JASSIDES - Jacobiasca lybics. ( I J- Mêmes dégâts que sur aubsr-
gine (Fig. 22).
LES MOUCHES BLANCHES. Mêmes dégâts que sur tomate et autergw
LA PUNAISE DES GRAINES DU COTONNIER - Oxycarenus hyaluripends
c+ Adultes f?t larves attaquent les graines des capsules ouvertes (Fig. 43)
. L’Hofea subfasoata
Cette punaise brune striée de dessins plots fonces
fortement convexe attaque les capsules de gombo.
Nisotra sp -+ -( L-). Ces petits coléoptères brun clair. elliptiques mesurant
environ 3 mrr de long. percent de multiples petits trous dans les feuilles; ils
sont dommageables pour les jeunes semis. Dégâts très importants dans
tout le Sénégal (Fig. 43’).
- LES PUCERONS - Aphis gossyp/I I t (p. 78).
Les maladies sur gombo et oseille de Guinée sont peu importantes:
LE FLETRISSEMENT
- Fusarium oxysporum f sp. vasmfectum (sur
Gombo) ~1 Plusieurs feuilles situées d’un même côté de la tige fliitrisscnt
successivement En entaillant la tige longitudinalement. on découvre des
lignes brunes correspondant aux vdsseaux détruits par le champignon La
tige noircit du collet vers le sommet de la plante.
LE BLANC:
0icJwr1
abelmoschi
(sur Gombo
et oseille
de Guinec)
!aAr
les feuilles. les symptômes appara!sseni d’abord comme des taches pou-
dreuses blanches. Par la suite. le feutrage blanc envahit tout le li-nbc L-i:
feuille se dessèche et tombe.
64


HARICOT
Insectes
LA FOREUSE DES GOUSSES - Maruca festulalis (Lépidoptère)
Les feuilles son: dévorées et les gousses sont perforées par diverses
chenilles dont celles d’He/iothis armigera (voir Fig l-2) et celles de M
testulalis Ces dernières sont jaune vert avec des taches noires sur chaque
segment, formant des lignes longitudinales; elles mesurent environ 15 mm
de long (Fig. 44). Elles peuvent égaiement attaquer les boutons floraux mais
les degâts importants se situent au niveau des gousses dont les granes sont
vidées.
On applique les mêmes traitements que ceux proposés contre Yeliothis
armigera (p. 10) des les premiers dégâts.
Autres insectes rencontrés sur le haricot:
. LA NOCTUELLE DE LA TOMATE - Heliofhis armigera I- k. L.es .cheniÎles
perforent les gousses et rongent les graines (Fig. l-2).
-’ LE Plusia sp.. i ( t ). Les chenilles dévorent le feuillage (Fig. 29:.
-LA PETITE CHENILLE ~~LEGIONNAIRE,~ - Spodoptera
exigua t ‘..es
chenilles perforent les feuilles (Fig. 17).
- LA MOUCHE DU HARICOT - Ophiomyia phaseoli t(+). La petite larve
issue de l’œuf vit en <<mineuse,> dans les feuilles puis se dirige vers le collet
en passant par le pétiole et la tige. Arrivée près du sal, elle se nymphose La
tige se fendille kr ce niveau et dans la fente on observe la pupe (petit
tonnelet brun).
- L’ARAIGNEE! ROUGE - Tetranychus urticae -t t (p. 78).
- LES THRIPS - Caliothrips impurus et Sericothrips occipitalis - I Provo-
queht par leurs piqûres des décolorations et un affaiblissement de la plante.
---
.-^
66


HARICOT
Champignons
LA POURRITURE DU COLLET ET DES RACINES - Pythium aphan,der-
matum. Fusarium solani et Rhizoctonia soiani
“. 1
Princrpalement au début de la saison culturale, quand le sol est encore très
humide et chaud, un flétrissement brutal de jeunes plantes au stade deux
feuilles peut apparaître (Fig. 4.5). En déterrant les plantes flétries. on constate
que le collet et les racines sont pourris. Les champignons les plus fréquem-
ment Isolés sont le Pythium aphanidermatum
qui se manifeste par une
pournture molle et humide et le Fusarium solani qui provoque des lésions
allongées rougeâtres (Fig. 46). Un troisième champignon, le Rhizoctcnia
solanr. provoque également. mais sur plantes généralement plus âgées. des
chancres brun rouge arrondis au niveau du collet: l’attaque peut cependant
aussi atteindre de jeunes plantes.
Si l’on veut éviter des pertes considérables. il ne faut pas effectuer le semis
quand le sol est trop humide ou que la température dépasse l’optimum pour
une bonne croissance du haricot nain (25 “C environ). II faut avant tout
respecter de bonnes techniques culturales: choisir un terrain meuble et bien
draîné: éviter ie retour trop fréquent du haricot (pas plus d’une fois tous les
trois ans); ne pas semer trop profondément et éviter un arrosage excessif qui
fait stagner l’eau autour du collet et des racines. Comme le haricol esi très
sensible au sel. s assurer que ni le sol ni l’eau d’irrigation ne sont salés. La
désinfection des semences au thiram est recommandée.

b

HARICOT
Champignon
LA ROUILLE - Llromyces appendmlatus
b(.” j
L’agent pathogene s’attaque principalement aux feuilles mais peut parfois
être présent sur les gousses et les tiges. Sur les deux faces des feuilles, les
symptômes sont très caractéristiques. D’abord apparaissent de petites pus-
tules blanchâtres (Fig. 47) qui deviennent rapidement des masses poudreu-
ses de spores brun roux au centre d’une tache jaune. Par la suite les feuilles
se dessèchent et peuvent tomber. La maladie est favorisée par une tempé-
rature comprise entre 18 “C et 24 ‘C et une humidité élevée.
Traiter au manèbe une fois par semaine dès l’apparition des premiers
symptômes. Dans les endroits où la rouille se déclare fréquemment, traiter
préventivement à l’apparition des boutons floraux et à la floraison
Autres champignons
rencontrés sur le haricot:
- LES CHANC:RES SUR GOUSSES - Rhizoctonia solani t. Des chancres
rouge brun arrondis et déprimés apparaissent sur les gousses. La maladie
est généralement peu importante.
- LA POURRITURE DE LA TIGE - Rhizoctonia bataticola 4.. Le champignon
provoque sur les jeunes plantes un noircissement de la tige au niveau des
cotylédons et de I’apex. Les feuilles flétrissent et la plante meurt. La maladie
se manifeste principalement par temps très chaud
- LES TACHES ANGULEUSES SUR FEUILLES - Isar/opsis grisma. Appa-
rition de taches brunes. anguleuses (2 à 5 mm), limitées par les nervures.
Sur la face inférieure des taches, on constate généralement des petits
points noirs qui représentent les fructifications du champignon. OrI rencon
tre cette maladie surtout sur des plantes âgées.
Maladie non parasrtaire
LES BRÛLURES
+-(cj
Le haricot est très sensible aux dégâts provoqués par le vent. Les jeunes
feuilles se déssèchent et la plante est affaiblie. Pour éviter les dégâts, choisir
un endroit abrité ou protégé par des brise-vents.
II faut signaler également les brûlures provoquées par les engrais qui
tombent sur les feuilles (Fig, 48). Pour éviter ces brûlures il faut toujours
prévoir un arrosage tout de suite après l’épandage d’engrais.
70


LAITUE
Insectes
La laitue peut être l’objet d’attaques de divers insectes non çpecifiques:
Agrofis ypsilon (Fig. 27), Heliothis armigera (Fig. l-2). Plusia sp. (Fig 29),
Spodoptera littornlis (Fig. 1’1-28). Agrotis coupe la plante au ras du soi,
Plusia ronge les feuilles, Agrotis, Heliothis, Spodoptera détruisen’ le cowr
de la plante.
Les dégâts sont en général accidentels et ne nécessitent pas d’interventton;
sinoE se reporter à la lutte spécifioue à chacun de ces parasites
Champignon
LA SEPTORIOSE - Sepforia lactucae
Les symptômes sur les feuilles apparaissent d’abord comme des taches
jaunes arrondies (5 à 10 mm). Ces taches brunissent et peuvent présenter de
petits points noirs qui sont les fructifications du champignon. Principalement
les vieilles feuilles sont attaquées. Semer des graines de bonne qualité et
traiter au manèbe si nécessaire (1’1 jours de délai entre le traitement et la
récolte).
OIGNON
Insectes
LE THRIPS C)E L’OIGNON - Thrips fabaci (Thysanoptère)
i- t ,-
La plante pousse mal. le bout des feuilles se dessèche; celles-ci prennent
une couleur argentée et se recroquevillent. A l’examen on observe à leur
point d’attache sur la face interne, de petits insectes - maximum 1 mm -
bruns ailés O!U des larves plus petites encore, jaunâtres, sans ailes, qui
percent l’épiderme de multiples piqûres et sucent la sève (Fig. 49).
Dès l’apparition des insectes. pulvériser toute la plante et surtout la base des
feuilles avec acéphate, diazinon ou diméthoate, en ajoutant un mouillant au
mélange; répé?ter le traitement si c’est nécessaire. II existe actuellement des
variétés résistantes ou peu sensibles.
Autres insectes rencontrés sur l’oignon:
- LA NOCTUELLE DE LA TOMATE - Heliothis armigera (Fig. ? -: ).
-LA
PETITE
CHENILLE
~<LEGIONNAIRE~~ - Spodopfera
exigua
(Fig. 17): LA CHENILLE DEFOLIATRICE DU COTONNIER - Spodoptera
littoralis (Fig. 1 l-28).
Les chenilles de ces différents lépidoptères peuvent trouer et wnger les
feuilles d’oignon; elles ne nécessitent aucun traitement.
72


PATATE DOUCE
insectes
LE CHARANÇON DE LA PATATE DOUCE - Cyks ,ouncfico//is
(Coléoptère)
Le coléoptere, petit i6-7 mm). noir. (1 tête et thorax étroits mais à a!sdomen
renflé. ronge les feuilles qu’il perfore de petits trous. La femelle adwte pond
ses œufs dans les tiges et les tubercules. Les larves blanches, sans pattes
creusent des galenes dans les tiges en dessous ou au-dessus du niveau du
sol entrainant la mort des jeunes plantes ou creusent les tubercules qu’elles
peuvent dévorer entièrement. Les dégâts dus aux larves sont ies pius
importants (Fig. 50).
Planter les boutures profondement pour que les femelles ne puissent pas
atteindre les tUbc?rCUkS
pour y pondre; pour la même raison. éviter ;es
craquelures da.ns le sol.
Après la récolte, brüler tous les organes attaqués par C~/as. Ne pas replanter
de patate douce sur un terrain infeste. Si l’attaque est importante p~ulvériser
du diméthoate sur le feuillage pour détruire les adultes.
LE COLEOPTERE <<TORTUE,, - Aspidomorpha
SP.. (Coléoptère)
I + )
L’adulte et les larves mangent le feurllage qu’ils percent de trous irrsguliers
L’adulte se reconnait aisément par sa forme en <<bouclier>> et par sa co~~leur
dorée La larve de 6 à 8 mm a un corps ovale, plat, bordé de prolongements
tipineux. L’extrémité postérieure Por?e un long appendice prolongé par crie
sécrétion noire filamenteuse (Fig. 51).
Dès l’apparition de l’insecte adulte nu larve, traiter les plantes e? surtoul lé
dessous des feuilles avec du diméthoate. Renouveler le traitemet si les
insectes réapparaissent.
----
.--
‘74


PATATE DOUCE
insectes
LE SPHINX DIE LA PATATE DOUCE - Agrius convohuli
(Lépidoptère)
+( t +-l
Les chenilles dévorent le feuillage. Vu leur grandeur--jusque
70.80 mrn --
elles peuvent occasionner de graves dégâts si elles sont abondantes.
Jeunes. elles sont vert clair. Elles peuvent rester telles, striées de lignes vert
foncé ou devenir brunes, striées do lignes blanchâtres. Agées, elles sont
généralement brun foncé. Toutes portent en bout d’abdomen la :<Corne),
courbée. caractéristique de ce groupe (les sphingides) (Fig. 52)
Le ramassage manuel suffit en général à limiter les dégâts de l’insecte. Dans
le cas contraire, les pyréthrinoïdes sont très efficaces: une application suffit.
Autres insectes rencontrés sur la patate douce:
- L.A COURTILIERE - G~4/ofa/pa africana. + Provoque les même:; dégâts
que sur pomme de terre quoique souvent les trous soient peu prOfOrqdS
voire superficiels (Fig. 10).
- Brachmia convolvuii A-. Chenilles très fines et très agiles de 10 mrr de icng
environ. brun noir. striées de blanc. rétrécies vers la tête. Elles enrotAIent !es
feuilles en rabattant les deux moitiés du limbe foliaire et en les attachant
avec des fils de soie. Elles rongent le parenchyme foliaire.
- L’ARAIGNEE ROUGE - Tefranychus SP.. +. (p. 78).
- Pinnaspis strachani t (t-). Petite cochenille blanche que l’on trouve parfois
en abondance sur les tiges.
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ENNEMIS PEU OU PAS SPECIFIQUES A UNE OU UN
GROUPE DE CULTURES
LES PUCERONS - Aphis gossypii, Myzus persicae...
Ils se développent en général en colonies importantes à la face inférieure des
feuilles. sur les jeunes pousses et les boutons floraux. La couleur des
individus peut varier très fort selon les espèces
et leur stade de développe-
ment: jaune. vert, brun. noir. Certains sont ailés, mais la plupart ne le sont
pas Ils mesurent de 1.5 à 2,5 mm de long et sont souvent de forme
globuleuse (Fig. 53). Ils peuvent coloniser une culture en quelques jours. Ils
attaquent généralement les organes jeunes. Suite à leurs piqûres. Ier feuilles
et les pousses ?erminales en croissance se gaufrent. se recroquevillent et se
déforment. entraînant un arrêt de la croissance. une diminution du nombre et
de la qualité des fruits; celle-ci peut encore être diminuée par la présence
d’un champignon ;ioir appelé ccfumagine>a qui se développe sur les substan-.
ces sucrées secr&ées par les pucerons. Enfin ceux-ci peuvent trarsmetire
un certain nombre de virus.
Dès l’apparition des colonies de pucerons sous les feuilles (feuilles recroque-
villéesj traiter la culture avec de I’acephate, du diméthoate. de I’endosulfan,
ou du pirimicar13e. Recommencer le !raitement si les pucerons surv vent w
réapparaissent. Le pirimicarbe préserve les coccinelles utiles.
L’ARAIGNEE ROUGE - Tefranychus spp.. (Acarien)
La plante pousse mal Les feuilles sont parsemées de petits points dé::olores.
A la face inférieure. on observe la présence de petits organismes rouges
mobiles. les araignees. protégées par un réseau de fines toiles. On le; troue
principalement sur l’aubergine. le diakhatou et le haricot (Fig. 54)
Traiter les plantes au dicofol ou au diméthoate en insistant sur le dessous des
feuilles.
LE MIRIDE - Halficus tibialis (Hétéroptère)
Par leurs piqûres. adultes et larves provoquent un affaiblissemer;t dt? ia
plante et l’apparition de petits points décolorés. Ils sont polyphages puisqu’on
les trouve sur pomme de terre. haricot, melon...
Ces petits insectes noirs, d’un peu plus d’l mm de long, possedant des
pattes postérieures renflées. Ils se contrôlent très bien avec le diméthoate.
78


ENNEMIS PEU OU PAS SPECIFIQUES A UNE OU UN
GROUPE C)E CULTURES
LES SAUTERIAUX - Pyrgomorpha
sp , Oeoaleus sp (Orthopté-e)
Ces insectes ressemblent aux criquets (Zonocerus
SP.) (Fig. 551 ou aux
sauterelles. A la difference de ces derniers. ils sont solitaires Leurs popula-
tions deviennent importantes princrpaiement en ‘shwernage-. Ils peuvent
alors causer de gros dégâts surtcut dans les pépinières et aux plantes
nouvellement repiquées qu’ils coupent à ras du sol. Ils peuvent s’attaquer a
toutes les espèces Iégumières.
Le moyen le plus simple de lutter contre ces insectes consiste à épandre des
appâts empoisonnés autour des pépinière s, entre les lignes do semis ou
autour des plantes repiquées (p. 89)
LES *<MOUCHES BLANCHES)) (Homoptères)
Ces petits insectes blanchâtres, d‘i mm environ de long. recouve% d’une
couche cireuse, se trouvent généralement à la face inférieure des feuilles Ils
sont tres mobiles et s’envolent des qu’on touche la plante. Par contre. les
larves ressemblant à des cochenilles (0.6 mm) se fixent à la face inférieure
des feuilles et restent immobiles.
Adultes et larves piquent les feuilles et sucent la seve entraïnant un affatblis-
sement de la plante Ces insectes sont surtout dangereux par ies viroses
qu’ils peuvent transmettre à diverses espèces Iégumières. Ils sont très
polyphages pLisqu’on les trouve sur la tomate. la pomme de terre I’auber-
gine. le haricot, les cucurbitacées. ta patate douce..
Des I‘appantion des adultes. on pulvérisera de I’acéphate ou du diméthoate
sur toute la plante en traitant soigneusement le dessous des feuilies.
LES TERMITES (Isoptères)
Elles peuvent oenétrer dans la tige des plantes (tomate) sous la surface du
sol. miner Iïnterieur et provoquer l’affaissement ou bien le jaunissement de
celles-ci.
Pour eviter en oartie la présence de ces insectes, II faudra prendre soin de ne
pas laisser sur les parcelles cultivées des débris végétaux en décomposition
80
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ENNEMIS PEU OU PAS SPECIFIQUES A UNE OU UN
GROUPE DE CULTURES
LES NEMATODES A GALLES - Meloidogyne spp
Presque toutes les cultures maraîchères sont sensibles aux attaques des
nématodes à galles.
A titre d’exemple nous montrons des racines de tomate (Fig. 56) portant des
galles et des nasses d’œufs. Sur les pommes de terre, les nématodes ne
s’attaquent pas seulement aux racines mais aussi aux tubercules. Les
symptômes wr ceux-ci sont très particuliers. et varient de petites nodosités à
de grosses protubérances, En cas de forte attaque, les pommes de terre sont
invendables (Fig. 57).
On peut laisser le sol à nu pendant la saison sèche, sans cultures ni
mauvaises herbes car celles-ci peuvent également servir de nourriture à ces
parasites. De même l’inondation pendant plusieurs semaines réduit la popu-
lation de nématodes dans le sol.
Certaines culiures comme l’arachide se comportent en plante piège des
nématodes. II est donc intéressant de pouvoir les introduire dans la rotation
pour réduire l’importance de la population de ces parasites; de même. une
culture céréalière peut diminuer l’abondance des nématodes. Bien que la
plupart des cultures Iégumières soient attaquées par les nématodes à galles,
il existe quand mkme des espèces plus résistantes comme le fraisier et la
patate douce, ou plus tolérantes comme l’oignon. Dans la rotation culturale. il
faut autant que possible alterner les espèces de légume sensible comme le
melon. la carotte, la laitue avec une résistante ou tolérante. Pour la lomate. il
existe dans le commerce des variétés résistantes aux nématodes à galles
(désignées avec ,cNs> dans les catalogues).
Enfin dans le commerce il existe plusieurs produits actifs contre les némato-
des. Ce sont hélas en général des produits très toxiques pour l’homme, On
peut cependant conseiller le DD, le métam sodium (tous deux liquides) et le
dazomet qui existe dans le commerce sous forme de granulés. Ces produits
sont toxiques pour les plantes et doivent être utilisés au minimum trois
semaines avant le semis ou la plantation.
Les traitements du sol aux nématicides sont très coûteux et il faui essayer
d’éviter la nécessité de recourir à leur emploi en utilisant les autres moyens
disponibles c’est-a-dire les techniques culturales.
82


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DaraDa
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Myzus
persicae
Eubiemma
olivacea
diakhatou
Jacobiasca
lyl~ice
Tetranychus
urticae
Heliothis
armigera
Selepa
docilis
-Mouches
blanches):
Pachnoda
SP.,
Poiyphagotarsonemus
latus
(sur diakhatou)
I?rent/us
hystricellus
Chou
Plutelia
xylostella
4grotis
ypsilon
Crocidolomia
binotabs
tiellula
undalis
Yeliothis
armigera
rr/chop/usia
ni
Spodoptera
littoralis
Brevicoryne
brassicae
::oncombre
Dacuï
sp.
Margaronia
indica
duiacophora
africana
Courgette
Aphis
gossypii
iienosepilachna
elaterii
Melon
Asbecesta
SP.,
Pastèque
Aspongopus
viduatus
Leptoglossus
membranaceus
<<Mouches
blanches-
Ceratothripoïdes
cameroni
Gombo
et
Jacobiasca
/yb;ccs
Heliothis
armigera
Earias
SP.,
Oseille
de Guinee
Visotra
SP.,
Pectinophora
gossypiella
(Bissap)
Pachnoda
SP..
Xanthodes
graellsii
Oxycarenus
hyalinipennis
Cosmophila
flava SP.,
Aphis gossvpii
~Mouches
blanches,>
i leliothis
armigera
Pkfsia SP,,
Maruca
testulalis
Spodoptera
SP.,
Tetranychus
urticae
Ophiomyia
phaseoli
Thrips
Oignon
rhrips
tabaci
Heliothis
armigera
Spodoptera
sp..
“atate
douce
Zylas puncticoll,s
Agrius
convolvuli
Erachmia
convolvuii
Grytlotalpa
africana
Aspidomorpha
SP..
Tetranychus
sp.
Fmnaspis
strachani
:‘3ivron
et
Zeratias
capitata
Ifeliothis
armigera
Agrotis
ypsilon
Pinent
Zryptophlebia
r’eucotreta
Myzus
persicae
S,podoptera
exigua
Nezara
viridvla
Polyphagotarsonemus
lafus
Thrips
93mme
de terre
Agro tis ypsilon
Heliothis
armigera
ûryllotalpa
africana
Spodoptera
/ittora//s
Myzus
persicae
Spodoptera
exigua
Aculops
lycopersicr
Jacobiasca
lybica
i)olyphagotarsonemus
!atus
kzara
virid:l!a
Jcrobipalpa
ergasima
Dysmicoccus brewpes

__^
--
.-.--__-. _I..-.--..-^-.
.- _ .._ _.-._.
__-_ ..-
__
Culturet
Très important
Moyennement
important
Peu Important
_.. ---i---
..-__ --.----
-_
Auoergme
et
Aecidium
habunguense
tiialthatou
F usarium
solani
Leveillula
taurica
choc
Pe:onospora
parasibca
A/terrJaria
brassicicola
Rh/zoctonia
solani
Odium
spp ,
f’yihiifrn aphanidermatiJm
Fusariurn
oxysporum
f sp
vasinfectum
Oï4um
abelmoschi
Pourriture
du collet
4
I:rCmyces
appendiculatus
des r.icines
Rhlzoctonia
solani
Rhlzoctonia
bataticola
Septoria
lactucae
Pseudo:,eronospora
cubensis
O;dium
spp
Ce!cospora
c:tru//ina
Fusarium
solani
Cwcospora
citrullina
0ïc:ium
spp <
Leveillu
a taurica
Xa:ithomor;as
vesicaroria
ACernaria
solani
Rhizoctonia
bafaticoia
Rhizoctonia
solani
Pythium
aphanidermatum
Sclerotium
rolfsii
Ai:ernaria
solani
f uivia fulva
Leveillula
taurica
Xanthomonas
vesicatoria
Rhizoctonia
solani
Fusarium
oxysporum
tsp.
lycopersici
Stemphylium
solani

F
Tableau
3: Noms
commercraux
et utilisation
&?s insecticides
cit 5s dans IP texte (Listr
btablie
.?n dF:::embre
tg{sn)
..-.
r luantitc
Délai minimum
Pourcentage
db? produit
Matière
active
Qwlyues
noms
commerciaux
a respecter
de m.a. dans
à utiliser
(m.a.)
et formulation
entre le dernier
le produit
dans un pulvéri-
-_---.~
-_-
traitement
et
sateur
de 10 litres
la récolte
------l_-
-.-_-
-.- ~“.
-.-.“.-
- Traitement
du
feuillage
Acephate
Orthéne
$0
PS
50
1 il g
15 jours
11 arbaryl
Sevin 85
P.M
85
If’, g
7
r:@rméthrine
Cymbush
C.L
10
5 ml
Dazmon
8asudir.e
c L.
60
10 ml
15
Dlcaméthrine
Decis 2 5
C.L
25
il ml
Decis 0 5
CI.
0,5
30 ml
i)!cwOl
Kelthane
50
C.L
48
10 ml
7
Dmethoate
Asthoate
CL
40
10 rnl
7
Daphène
fort
C.L
40
lrl ml
7
Perfektion
C.L
40
10 ml
7
Systoate
40
C.L
40
10 ml
7
t%fosulfan
Thimul
75
CL
35
30 ml
15
Fenvalérate
Sumicidine
c L
7,5
111 ml
Fenthion
Lebayci.J
C.L
50
10 ml
15
Malathion
Cerathion
CL
50
20 ml
3
Zithiol
c.1
50
20 ml
3
Pirwicarbe
Prnmor
P.M. ou G
50
t* g
7
‘~etrachlorvinphos
Gardona
75
P.M.
75
2(! g
15
Tnchlorphon
Dipterex
P.M.
80
20 g
7
Trichlorex
P.M.
80
20 g
7
tliiCi//US
thwmgiensis
Bactosperne
P.M.
--
I Dipel
P.M.
l
Thuricide
P.M.
Traitement
du sol avec
un insecticide
microgranulé
5
i%orpyriphosethyl
Dursban
75 kgihn
10
Dtazinon
Basudinc
1 OC kglha
80 Kglha
!
5
Fo’lofos
Dyfonate
_,.-
..--_--
__.. L.--..
--..
.--
---.
-~~_~-~-_~~~--~~~~~_-~-
P.S.
poudre
soluble
P M
poudre
mouillable
C L
concentré
liquide
Ces .jw~?s peuvent
étre drminuées
SI l’épandagt?
(?Si IOCalisé
Préparation
des appâts
empoisonrks
pour
la lutte contre
les sauteriaux
et certains
insectes
du sol
Pour : kg de son de mtl ou de brisures
de Y%,
ajoute’:
20 g de trichlorphon
ou de carbaryl
40 g de sucre
de l’eau pour humecter
le melange
et taciliter
l’épandagi:
1 ~CI d ;itrpat servira
;‘I tr,ritor envirorr
100 ml de tcriain.
Epandre
I appat i.u
pi‘:<; dt:, plantes
ou le iong des kg;!es
de plant,itien
Fver,?;-JIe
de conversion
de la dos<, de matière
active
en dose
de produit
comnercial
!ii ii’ 31LdJlt
conmcr~i~l
-crihtxw
tiu., cori!ici,!
50 “C de rrldti<,*e
actrvr.
ar.oph.&?.
et que la dose d’emploi
preconisée
est de 750 g m a !ha :l faudra:

8
Tableau
4: Noms
commerciaux
et utilisation
des fongicides
cités
dans
te texte (Liste
établie
en décembre
1980)
l-
l- I
Quantité
Délai minrmum
Matiere
active
Quelques
noms
commerciaux
Pourcentage
de produit
à respecter
(m.a.)
de m.a. dans
a utiliser
entre
le dernier
et formulation
/
I^ --,.,a. .:*
I__!I. . _ .I
I
1c pu”“”
dms
iû i
LlalLerllel,,
ei
ri’asa, I
” “UV
In rPr~l+~
#.A IrU”ILr
,
t
-1
- Traitement
foliaire
Bénomyl
Benlate
P.M.
50
3 jours
Captafol
Difolatan
80
P.M.
80
3
Chlorothalonil
Daconil
2787
P.M.
t
75
3
Givre
Cuprosan
PM
30
3
Manèbe
Manesan,
Manate
80
P.M.
80
3
Manèbe
(10 jours
pour ia
laitue)
Métirame-zinc
Polyram-combi
P.M.
80
25 9
3 jours
Pyrazophos
Afugan
C.L.
29.5
5 ml
3
Soufre
Cosan
PM
80-95
50 9
K B Oïdium
Sofril
95
Soufre
microiux
Triforine
Saprol
C.L.
19
15ml
2
Zinèbe
Zinosan
P.M.
8C
25 y
3
I Traitement
de
semences
Thirame
Thirasan
Thirame
PM
80
1 g:kg
de semences
i

Tableau
5: Noms
commerciaux
et utilisation
des nématicides
cités
dans
le texte
Il?%~
1
cgx
~
‘7”
~
z!F
morion
~ oFe
~
dichloropropène
Metam-sodium
Vapam
38-50
1 000 1
Dilué
dans
3
l’eau et appliqué
à l’arrosoir
La quantité
d’eau utilisée
pour traiter une culture
avec un pulvérisateur
à dos à pression
entretenue,
varie selon l’espèce
cultivée
et le stade
de développement
de la plante.
On estime
généralement
à 1000
litres.
la quantité
d’eau
nécessaire
pour couvrir
10 000 m2 d’une
culture
en plein développement
(tomate
par exemple).
c’est-à-dire
1 litre poi~r
10 m2 de terrain
L’emploi
d’un
adhésif
permet
une bonne
fixation
et répartition
des produits
sur les feuilles,
surtout
de chou et d’oignon:
CO
Adhésol:
4 ml dans
10 litres
d’eau

index alphabétique des parasites
- Acwlops lycopersici
12. 24,
- Aecidiwm habunguense
40,
_ Agrius
conv~olvuli
76,
- Agrotis ypsii’on
22, 30, 72.
- Alternaria brassicicola
48,
- Alternaria solanr
14,
- Aphis gossypii
54, 78.
- Asbecesta cyanipennis
54,
- Asbecesta transversa
54.
- Aspidomorpha
spp.,
74.
- Aspongopus vrduatus
5%
- Awlacophora africana
52, 60,
- Brachmia convolvuli
76,
- Brevicoryne brassicae
46,
- Calïothrips impurus
66,
- Ceratitis capitata
32,
- Ceratothripoïdes cameroni
54,
- Cercospora citrullina
60,
- Cercospora fuliginea
20,
- Colletotrichum phomoïdes
20,
- Cosmophila flava
64,
- Crocidolomia binotalis
44,
- Cryptophlebia lewcotreta
30.
- Cylas pwncticollis
74,
- Dam
ciliatus
50,
- Dacus vertebratus
50,
- Daraba laisalis
36.
- Dysmicoccws brevipes
24,
- Earias biplaga
64.
- Earias inswlana
64,
- Epicawta tornentosa
12.
- Eublemma oiivacea
38.
- Fwlvia fulva
16,
- Fusarium oxysporum f. sp, lycopersici
20,
- Fwsariwm solani
40, 60, 68,
- Gryllotalpa africana
22, 76,
- Halticws tibialis
78,
- Heliothis arroigera
10, 24, 32, 38, 46. 64 66. .72.
- Hellula undalis
42,
- Henosepilachna
elaterii
52%
- Hotea subfasciata
64,
- lsariopsis griseola
70,
- Jacobiasca lybica
38, 64
92

- Leptoglossus rnembranaceus
54,
- Leveillula taurica
16. 34, 40,
- Margaronia indice
54
- Maruca testulalis
66,
- Meloidogyne spp
82,
- Myzus persicae
12, 24, 32, 36, 78,
- Nezara viridub
24, 32.
- Nisotra SP.,
64,
- Oedaleus SP..
BO,
- Oïdium spp.,
58,
- Oïdium abelmoschi
64,
- Ophiomyia phaseoli
66,
- Oxycarenus hyalinipennis
64,
- Pachnoda çp.,
38, 62,
- Pectinophora gossypiella
64,
- Peronospora parasitica
48,
- Pinnaspis stracharri
76,
- Plusia SP..
12, 66, 72,
- Plutella xylostella
42,
- Polyphagotarsonnomus latus
24, 32. 38,
- Pseudoperonospora
cubensis
56,
- Pyrgomorpha :sp.,
80,
- Pythium aphanidermatum
28, 60, 68,
- Rhizoctonia bataticola
28, 70,
- Rhizoçtonia solan!
18, 26, 48, 68. 70,
- Sclerotium rolfsii
28,
- Scrobipalpa ergasima
12,
- Selepa docilis
3%
- Septoria lactucae
72,
- Sericothrips occipitalis
66,
- Spodoptera exigua
24, 30, 66. 72.
- Spodoptera litr’oralis
24, 46. 72,
- Stemphylium solani
20, 40.
- Tetranychus ukee
38. 66.
- Thrips tabaci
72.
_ Trichoplusia ni
46,
- Urentius hystricelk?
38,
- Uromyces appendiculatus
70,
- Xanthodes graellsii
62,
- Xanthomonas vesicatoria
18. 36,
_ Xanthomonas campestns
46,
- Zonocerus sp.
80, 81.
93

Index alphabétique
des noms communs
des principaux
ennemis des cultures
- Acanose bronzee sur
pomme d8e terre
24
tomate
12
- Alternariose sur
pomme de terre
26
tomate
14
- Araignées rouges
78
- Blanc sur
cucurbitacées
58
poivron et piment
34
tomate
16
- Borer du chou
42
- Brûlures sur haricot
70
- Cécidomies
54
- Ceratite sur poivron et piment
32
- Cercosporiose sur cucurbitacées
60
- Cétoine sur gombo et oseille de Guinée
62
- Charançon de la patate douce
74
- Chenille déioliatrice sur
aubergine
36
choux
46
pomme de terre
24
- Chenille des feuilles du cotonnier sur gombo et oseille
de Gurnée
62
- Citadelle sur aubergine et diakhatou
38
- Cladosporiose sur tomate
16
- Coccinelle des cucurbitacées
52
- Coléoptère rouge du melon
52
- Coléoptère tenue sur patate douce
74
- Coup de soleil sur tomate
20
- Courtilière sur pomme de terre
22
- Fausse arpenteuse sur choux
46
- Faux ver rose sur poivron et piment
30
94

- Foreuse des gousses du haricot
66
- Galle bactérienne sur tomate
18
- Mildiou sur
choux
48
cucurbitac6es
526
- Miride
ï8
- Mouches blanches
80
- Mouche des cucurbitacées
50
- Mouche méditérranéenne
des fruits .iur poivron et piment
32
- Nécrose apicale sur tomate
20
- Nématodes à galles
ti2
- Nervatlon noire du chou
48
- Noctuelle de la tomate
10
- Petite chenille légionnaire sur poivroq et piment
30
- Pourriture brune du collet de la pomme de terre
26
- Pourriture du collet et des racines du haricot
06
- Pourriture du fruit de tomate
i8
- Pourriture des tubercules de pommes de terre
:!8
- Pucerons
18
- Rouille sur
aubergine et diakhatou
10
haricot
.rO
- Sauteriaux
80
- Septoriose sur laitue
72
- Sphinx de la patate douce
76
- Teigne des crucifkres
42
- Termites
80
- Thrips de l’oignon
72
Ver du fruit sur aubergine et diakhatou
36
Vers gris sur
choux
44
poivron et piment
30
pomme de terre
22