SH/AD REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION...
SH/AD
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIMATURE
LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
LES MAUVAISES HERBES ET LE DESHERBAGE
S. Hernandez, Inghieur de Recherches
IRAT, d6tach6 à 1'ISRA CNRA de Barnbey
Mai 1978 i 1
Centre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES A.GRICOLES
(1. S. R. A.)

1NTROPUCTIO.N
.
Le Sénégal a une superficie de 201 000 km2, une population
de 5,1 millions d'habitants, un taux de croissance de 2,6 $. Son agri-
culture est insuffisamment diversifiée du fait de la predominance de
l'arachide qui est la seule culture d'exportation. Le deficit vivrier
global reste Blev6 et atteint en année moyenne 300 000 tonnes dont
les 213 da riz.
Les principales cultures sont par ordre d’importance :
l'arachide d’huilerie (1 .OOO.OOO ha), le mil et le sorgho (1,000,000 ha)
le r i z (S7.000 ha), le niéb6 (65.000 ha), le maïs (48.000 ha), le
coton (40.000 ha), l’arachide de bouche (25.000 ha).
Le climat soudano-sahelien est caracterisé par 1’ alternance
d'une seule saison sache et d'une seule saison des pluies, appelle
lthivernagell,
qui dure de 2 à 3 mois au Nord a 5 à 6 mois.au Sud. La
pluwiométrie moyenna totale varie de 300 mm au Nord à 1 .500 mm au
Sud, Les adventices sont le 2ème facteur limitant des cultures après
l'eau, Elles poussent des les premières pluies de l’hivernage, ont
une croissance plus rapide que celles des cultures et une nuisibilité
croissante avec le gradient Nord-Sud des pluies. Ces adventices
entrent en compétition avec les cultures pour 1Ialimentation hydrique,
minerale et Bnergetique et sont la source de longs travaux pour le
paysan. Les recherches visent donc à un triple but : accroître les
,
rendements,
reduire le temps de binage, augmenter les surfaces cul-
tivables par ‘actif.
1. PRINCIPALES ADVENTICES DES CULTURES PAR REGIONS
,
Au SQnBgal, on distingue quatre grandes regions qui sont :
au Nord la vallée du fleuve SQnégal, au centre le bassin arachidier,
eu Sud la Casamance, à llest l e
Sénegal-Oriental,

2
Les sols exondes d u SBnBgal s e c l a s s e n t d a n s 2 g r a n d s
groupoe selon la classification française : les sols ferrugineux
tropicaux et les sols ferralitiques faiblement dGsatur8s. Au nord (3),
ils derivent d'un materiau dunaire ; ce sont des sols ferrugineux
tropicaux faiblement lessives, tres sableux appeles localement sols
"Dior", pauvres en matière organique (0,5 $)# avec un taux d’argile
*
d
inferieur à 5 /c, une capacite d'échange cationique (CEC) inferieure
à 2 me/100 q. Dans le centre et le sud, derivant d'un gres f e r r u g i -
neux dit du "Continental terminal” on trouve : des sols "beiges"
f e r r u g i n e u x t r o p i c a u x l e s s i v é s , des sols “rouges” f e r r a l i t i q u e s fai-
blement désaturtis. Ce sont des sols pauvres en matière organique
(2-3 $)# plus argileux en surface (8-12 $ ) avec un CEC de 3 me/100 q
ca*
1.1 R6qio.n du fleuve Sénéqal
La pluviométrie moyenne varie de 300 à 500 mm. Les princi-
pales cultures sont le riz irrigue, le sorgho en culture de decrue,
la tomate (de conserverie).
Les principales adventices sont des graminees (Echinochloa
colona et pyramidalis, Ischaemum rugosum, Oryza barthii ou riz rouge,
Oryza longistaminata ou riz à rhizomes) quelques cyperacees (Cyperus
difformis, Iria, esculentus, Héliocharis sp, Scirpus maritimus) et
quelques dicotyledones (Aeschynomene indica, Sesbania sesban).
Les listes des principales adventices rencontrees s u r r i z
.
irrigu6 et sur tomate de contre saison sont donnees en annexes 1 et 2.
1.2 RQqion Centre
La pluviométrie annuelle varie de 500 à 900 mm. Les princi-
pales cultures sont l’arachide, le mil, le sorgho, le niebe, le maïs.
Le flore adventice est composee essentiellement de graminees
(Digitaria velutina, Dactyloctenium aegyptium, Brachiaria lata et
ramosa,
Cenchrus bif lorus), de commelinacees (Commelina forskalaei

et benghalensis) et de quelques dicotyledones (Hibiscus asper,
Borreria stachydea, Sesbania pachycarpa).
Les listes des principales adventices rencontrees sur
arachide, mil, sorgho dans la region de Bambey ainsi que celles ren-
contrées sur arachide, mil, sorgho, maïs dans la region de Nioro-du-Rip,
sonjz donnees en annexe 3.
1.3 Casamance
La pluviométrie moyenne annuelle varie de 1 000 à 1 500 mm.
Les principales cultures sont le riz pluvial, l’arachide, le coton,
le mil, l e s o r g h o , l e r i z i r r i g u e . Les adventices les plus nuisibles
sont des graminees (Brachiaria distichophylla, Dactyloctenium aegyp-
tium, Digitaria velutina, Eleusine indica, Paspelum scrobiculatum),
des cyperacbes (Cyperus esculentus et rotundus, Fimbristylfa exillis,
Kyllinga squamulata) et quelques dicotyledonos (Crotalaria retusa,
Hibiscu$ asper).
Les listes des principales adventices rencontrées dans
la regian de SQfa (Moyenne Casamance) sur arachide, riz pluvial, mil-
sorgho-mals et de la nouvelle station rizicole de Djibelor (Basse
Casamance) sur riz irrigue sont données en annexe 4 et 5.
1.4 SQnéqal Oriental
La pluviometrie moyenne annuelle varie de 800 à 1 .200 mm.
On y rencontre les marnes sols de plateaux qu'en Casamance. Les prin-
cipales cultures sont l’arachide, le coton, le riz pluvial, le mil,
le sorgho, le maïs.
La flore adventice est mal connue par manque de recherches
dans cette region d'accès difficile pendant la saison des pluies.
2. METHODES DE LUTTE UTILISEES CONTRE LES ADVEN,TICES
Les methodes de lutte eont de trois types : le desherbage
manuel, mecanique et chimique.
.
. ..-
.- ..L

2.1 Désherbaqe manuel
C'est la methode la plus repandue bien que tres p6nible
et trbs exigeante en main-d'oeuvre.
Pour toutes les cultures pluviales,
la Premiere façon culturale, qui comprend le desherbage, doit inter.=
venir dans les 10 à 15 jours apres le semis. Le deuxième désherbage
15 jours apres le premier, les autres etant effectués à la demande.
Un désherbage manuel d'un hectare demande de 100 à 300 h : pour
1 ‘arachide, le premier binage 100 à 120 h, pour le riz pluvial 250
à 300 h.
Les différents outils utilises sont de fabrication arti-
sanale et l'on rencontre :
(- 1 t “biler”
{ q u i e s t l e materie l e p l u s courrant) : l a m e
de fer en forme de croissant au bout d'un long manche en bois de 2 m
environ, Profondeur de travail : 5 cm ;
- le “So$-sop
: petite binette du Sine-Saloum ;
- le t'dabatl
: petite binette sens renfort de Casamance ;
- l e "doncoton" : binette renforcée de Casamance.
2 . 2 Désherba48 mecanique
L e d é s h e r b a g e mecanique (sarcla-binage), s’il permet u n
desherbage rapide des in$erlignes des cultures, n e supprime pas l’en
tretien manuel sur la ligne. Il necessite un moyen de traction animal,
la motorisation ne faisant qu'un timide démarrage au Sénégal. En cul-
ture pluviale, il faut compter 2 à 3 sarcla-binages par culture. Pour
le riz irrigue seme en ligne 3 à 5 désherbages mécaniques à la houe
apres un assbchement de la rizière sont necessaires.
2.2.1 Matériel utilisé cour le désherbage
- “ - * m . - i - - - - - - - - - -
- - - I I ” I - N - - - - L -
mécanigue en culture eluviale
----mn “m-œ”L---------
---e--L
On distingue trois types d'équipements en fonction du
mode de traction et de l'outil tracte (17)

Tableau 1
: Matériels existent pour le désherbage mécanique des
cultures pluviales (17)
J
J
J
f
J
!Traction !Usage es-lLargeur
!Possible Jsentiel
Jhoue sine!
charrue butteuse
Jhoue sine!
I sarcla-
1
!Charrue butteuse !
f
J Greco
!8ovine
Jbinage
,0,60-0,90 Jsouleveuse
! MOYEN J a-(11---e-
I
I
!dents de canadien!
!
, A rare
Jbutteur-charrue
J
J
souleveuse
!
J
J
J
1
!
J
J
f p o l y v a - ’
12 semoirs j u m e - !
,Ariana
J
J
!Bovine
!lent tra-i
0,90
.
;18s-dents de ca-
veil du ,
; nadien-corps but-i
l
!
J
J
J
t
Jt
; LOURD
1 IIIe-----
+ --------"
J
J
,Pokycul- !
jteur à J
J
J
J grand
J
J rendement f
' v e u s e s - p l a t e a u
;
J
I charrette
J
(*) MatBrie f a b r i q u e p a r l a Sociéte i n d u s t r i e l l e senegalaise de
Commercialisation du Materiel agricole (SISCOMA)
2 . 2 . 2 Importance r e l a t i v e du deherbage mdcanisé
-"--I-----------------"----
-em-------
dans les cultures Fluviales
I----"--e----c-L--
---1-11*
On considère que pour un attelage avec un outil, il faut
2 personnes (une qui guide l’attelage, l’autre Zsoutil). Pour désherber
un
hectare, il faut 8 heures de traction avec la houe sine ou l’ariana
et 3 heures avec le polyculteur à grand rendement (16) donc le double
.
en main-d'oeuvre.

T a b l e a u I I
: Desherbage m é c a n i s é : r a p p o r t t e m p s d e desherbage
s u r t e m p s t o t a l d e s c u l t u r e s p a r h e c t a r e ( 1 6 ) ( 1 0 )
i
O U T I L S
I
CULTURE
I
---------“-1--------I
-““L-I----~----------
I
T
ARIANA
!
POLYCULTEUR
a.
!
!
!
- - - - r - r - - - r - r i - - - - - r - T -M--“--w.-- T ----L---L” r-*<11-1.m-11- --w--WI---
i S o r g h o 5 1 - 6 9
iO,27
io,19
io,14
T
,
,048
i
--"~-I-I-II*"-------- T ---m.m----- T---------LT”-“--“--““~--!
i M i l souna I I I
1
,wo
pJ8
,0,16
+J,14
----.“-L-““----“------ i----------r---------‘i”“““-“T-“-”--~-~
i M a ï s BDS
io,21
iO,lO
io,20
p,07
---I~LIIII-"-I"I-----
T"-----'----Tl""--""~-"-T---"'----~
i C o t o n BJA 5 9 2
.
p,15
,0,34
,414
.
.
,029
I
Mo = Main-d'oeuvre
Le désherbage mecanis comprend 2 binages manuels sur la
l i g n e e t 3 s a r c l a - b i n a g e s . L e t e m p s t o t a l c o n s a c r é à u n e c u l t u r e c o m -
p r e n d t o u t e s l e s o p é r a t i o n s c u l t u r a l e s q u i v o n t d e l a prgparation de
l a p a r c e l l e e t d e s s e m e n c e s j u s q u ’ à l a c o m m e r c i a l i s a t i o n d e l a recolte.
L e t a b l e a u c i - d e s s u s m e t e n Evidence l e t r a v a i l c o n s i d é -
r a b l e p o u r l a l u t t e c o n t r e l e s a d v e n t i c e s : 50 7; de la main-d’oeuvre
e t d e l a t r a c t i o n p o u r r i z p l u v i a l , 4 0 e t 3 0 $ pour l’arachide, d’où
l’inter6t d e s p a y s a n s , particulierement
e n C a s a m a n c e , p o u r l e d é s h e r -
b a g e C:himique.
2.3 Désherbase c h i m i q u e
A 1 l heure actuelle, le désherbage chimique est en cours de
développement . I l d e m a n d e u n e c e r t a i n e technicite a u p a y s a n q u ’ i l f a u t
i n i t i e r à c e t t e n o u v e l l e m é t h o d e c u l t u r a l e . Les résultats o b t e n u s a v e c
l e s h e r b i c i d e s p e r m e t t e n t d e r e t a r d e r l e premier*binage
d e 3 à 4
s e m a i n e s et d o n c d’économiser 1 à 2 b i n a g e s m a n u e l s ( o u s a r c l a - b i n a g e )
p a r Cult#ure. A v a n t c h a q u e c a m p a g n e a g r i c o l e , u n dossier d e f i c h e s t e c h -
n i q u e s d e d é s h e r b a g e c h i m i q u e d e s p r i n c i p a l e s cultures est m i s à j o u r

par la Division de malherbologie du CNRA de Bambey et distribué aux
Societés de Développement.
La methodologie utilisee par 1'ISRA pour les essais
herbicides est donnée en annexe 6.
2.3.1 Matériels utilises en milieu paysan
__---__----_---_----________I I "WW
En pulvérisation chimique (Î80 à 400 l/ha) le pulvérisateur
à dos "COSMOS" de Berthoud est le plus utilise par la vulgarisation.
Il s'agit d'un pulvérisateur à pression entretenue d'une capacite de
75 1. Equipé d'une buse miroir TK5, les 400 1 sont Bpandus en 5 à.6
heures sur un hectare en marchant à 3 km/h.
En pulvérisation à tres bas volume (ULV), 2 pulverisateurs
a disques sont vulgarisas : le "HANDY" de Ciba-Geigy et le "HERBI" de
Micron Sprayer. En absence de vent, les 10-11 1 sont épandus en 3 à
4 heures sur 1 hectare en marchant à 3,6 km/h.
2.3.2 Désherbage chimigue des Principales cultures
---M---e ----e.--w --e--w.- -II-" "I-w---------
Les rdsultats obtenus par la Division de malherbologie
du Cenitre national de la 8echerche agronomique de Bambey sont résumés
dans le tableau suivant (4 à 9, 11 à 15).
Les tableaux de mesure de debit des herbicides appliquas
en ULV et des herbicides granules sont donnés en annexe 7.
. Arachide
: les dinitroanilines (trifluraline, dinitramine,
-------""-"e.----"--
pendimethaline) sont appliquées environ 1 mois avant le semis. Les
levées précoces d'adventices (graminées et la plus part des dicotylé-
1
dones) sont bien contrblées. Les plantes résistantes sont : Commelina
forskalaei, Hibiscus asper, Borreria sp. L'incorporation de ces
.
matières actives, photosensibles, impose un passage de herse ou un
passage croisé de canadien.

TABLEAU IV : HERBICIDES SELECTIFS AU SENEGAL
!
t
!
!
!
!
Culture !
Rbgion
i
Application
!
!
:Matiere active:Dose g m.a./hal
I
*
Epoque
!
i
i
i
M o d e
!
i
i
i
?---,----‘“‘^f”-~“““œ”œ”-‘~f~“‘~~’”””~’-f---’---‘-“œ-f”-“--’--””“f
I
- - - - - - - - - - - - - - œ - œ - - - - - - - - - - - - - - - - - -
i
1 Centre
i
]pendiméthaline,
1 000 Ipr&semis enseclU.L.V. avec incorporation
1
;Casamance
,trifluraline i
960 , ';
II
If
II
It
II
I
IS. Oriental
'dinitramine
800 ; M
i II
Il
Il
!
~ARACHIDE
r-------œ-----:--------------i---------œœœ-~------~----~--~
!
- - - - - - - - “ - - - - I I - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
.
!
!
!Sine-Saloum
!amétryne +
;
600+ipost-semis pr8i
u. L. v.
I
1
I
!prométryne
;
.
6oo !
émergence !
I
------œ-"-I--
!
----------w-i-
-e------------
T
"-----"------œ-"-"---------I----------
!
i Recherche
!dinoseb +
400 l/ha
i
!agronomique
]naptalam
.
I
I
!
I
!
ISine-Saloum
?
,trifluraline
I
ICOTON
960 :Pré-semisenseciU.L.V.
avec incorporation
!
lCasamance,S,O ipendiméthalinej
1 000 ; " "
II
Il
II
I I
!
1
!
t
i
i
!MIL NAIN
{Recherche
!
,propazine +
I
i
!agronomique
iatrazine
!
500+!post-semis préf
400 l/ha
!
500 ,
émergence 1
!
f
1
.
!
1
!
i
t
alachlore +
!
1 500 Ipost-semis préi
180 l/ha ou U.L.V.
i
ISORGHO
!Sine-Saloum !
!
atrazine
!
!
!
!
500 1
Qmergence ,
!
.
!
!
!
i
1
!Fleuve
!propanil
1
i
!
I
4 200 !post-semis 4-5;
400 l/ha
IRIZ IRRIGUE !
!
I
,feuilles ad-
;
1
.
I
I
!
!Casamance
I
1
'ventices
,propanil +
2 816+f
lf
!
II
I
!1
!
12.4.5 T.P.
840 i
!
!
!
!
!'"m'- "œ"-d'"T' ------------- T --1-------œ-- r œ------1-----1 T
!
-------------œ-œ-------------------
.
!
!Fleuve
oxadiazon
750 ;Pré-semis
I
!.en sec a 4001/ha avec incorporat. i
i
I
!
i
!
I
,.dans lame d'eau de 3 & 4 cm
!
I
i
!RIZ PLUVIAL $as;m?;al ffluorodifène i
3 000 ipost-semis pré!
u. L. v.
1
!
.
I
!
Bmergence
!
1
!
]butraline
2 000 ;
Il
El. L. v,
!
!
!
!
!
!
!Sine-Saloum !atrazinc
1
2 500 :post-semi,maIsf
u, L, v.
!
,Casamance
I
!
I
1
iS. Oriental I
!
i jUSqU’à 2
!
I
!
,feuilles
.
I
!
CU

Y
$nrn~~~~w~erornetr~ne
: cette association donne un bon
--II-- -..
contrôle de la plus part des monocotylédones et dicotyledones mais
n'est autorisé que dans le Sine-Saloum (centre bassin arachidier) à
cause de sa phytotoxicit6 dans les sols "Dior". De plus, sa marge de
sécurite est faible et un surdosage est fatal a l'arachide.
Dinoseb,+ naetalam :
"33"""------ --m-w
très efficace contre les dicotyledones
et bon contrble des graminées. C'est l'herbicide qui a donne le meil-
leur resultat ces dernières années, malheureusement il n'existe pas
de formulation U.L.W.
Granulés :
---1--w-
leur utilisation reste très reduite bien que
d'application plus simple et plus pratique. La trifluraline sur at-
tapul.gite (Trdflan 3G) en cours de vulgarisation est formul&B Dakar.
* Coton : La trifluraline et la eendimethaline
-----_-1--------_1----
m---11---1---
sont appliquées
comme pour l'arachide. Le fluométuron est utilisé en post-semis pre-
---ti-.mm----
leve mais sa marge de securité est faible.
. Mil nain
: Le mélange atrazine t propazine contreile la plupart
-----N----I-w-em-""-
des monocotylédones et des dicotylédones. Son application en ULV n'est
pas encore au point et la propazine n'est pas commercialises au SQnegal.
---e-I---
. Sorqho : Le mélange alachlore + atrazine contrôle la plupart
------------e--1--1-
des monocotyledones et dicotyledones. Une nouvelle association semble
prometteuse.
. Riz irrique : Le eroeanil contr6le la plupart des graminees
-w" mm -a--
et des dicotyledones sauf les cypéracées et les riz rouges et à rhizomes.
L'adjonction de 2.4.5 T.P., avec reduction de la dose de propanil,
permet de lutter contre les cypéracees.
L'oxadiazon contrele bien les riz rouges par sa s8lectivite
-w---w---
de position et la plupart des monocotyledones et dicotylédones. Le
semis du riz prégerme a lieu 10 jours apres l*application.
. Riz pluvial : Le fluorodifène contr0le la plupart des graminees
------m--m-----
et des dicotyledones.

10
La butraline donne de bons rdsultats. L’association
r-m-i”----..-
pQ+e&~ + dimethamétryne
--""--I--.a- em à 2.000 g m.a./ha est efficace mais se
montre phytotoxique sur la culture.
, Maïs : L'atrazine a une remarquable efficacitd sur les gramin6es
-w---N"-
et le plus part des dicotyledones. A la rscolte, il n'y a pas de
résidus dans le grain et pratiquement pas dans le sol. Souvent, après
ce traitement, le paysan n'a pas besoin de faire de binage ou de
sarcla-binage d u r a n t t o u t e l a c u l t u r e ,
3. PJIOBLEMES PUSES PAR LE CONTROLE DES ADVENTICES
3.1 Le désherbaqe manuel
Il demande un temps considérable et une main-d’oeuvre
abondante. En culture pluviale, le premier mois de culture constitue
un veritable goulot d'etranglement pour le paysan qui doit préparer
son terrain, semer, dgmarf‘ier son mil et sorgho et maintenir propre
toutes ses cultures en genéral,
il essaio de bien désherber ses
cultures de rentes (arachide et coton) au dgtriment de ses cultures
vivrières (mil et sorgho). En Casamance où la compétition entre ad-
ventices et cultures est plus aiguë, on assiste m6me à l'abandon des
champs d’arachide et de riz pluvial qui n'ont pu Btre bin6s pendant
le premier mois de culture.
En riz irrigué sur le fleuve Sénegal, la superficie est
trop grande par actif (1 ha) et le temps de binage necessaire entraîne
uns prolongation du desherbage manuel qui diminua d’autant son ef-
ficacit6. Un paysan tout seul n’arrive pas à contraler manuellement
le désherbage d’un hectare. Dans le cas du riz rouge manuel, dif-
ficilement reconnaissable du riz cultivé avant le stade épiaison,
le désherbage manuel est peu efficace. De mQme pour les adventices
p6rennes,
comme le riz à rhizomes et Scirpus maritimus, l’arrachage
n'est jamais totalement effectué et des repousses apparaissent imm6-
diatement. La pratique du riz pregermé dans une lame d’eau donne une

11
avance à la culture qui se défend mieux contre les adventices. Le
désherbage manuel reste indispensable mais les temps de binage s'en
trouvent diminués.
3.2 Le désherbaqe mecanique
L'équipement léger se developpe maigre le co0t de la
traction. L'équipement lourd se vulgarise lentement et son develop-
pement est lie à celui de la traction bovine. Cette mecanisation des
travaux, avec l'équipement
lourd, entraîne une diminution des temps
de travaux mais l'acquisition de la paire de boeufs et de ce materiel
nécessite un gros investissement pour le paysan.
Une paire de boeufs coûte entre 50 et 70.000 PCFA. Le
matériel agricole est subventionné par 1'Etat qui accorde un credit
sur 5 ans. La chaîne de base pour l'intensification agricole (1)
llllarianall
est vendu à 141 201 fCFA (soit 706 kg d’arachide coque
par an pendant 5 ans); la chaîne "houe sine" '114,896 (soit 575 kg
d’arachide coque par an pendant 5 ans, L'équipement 1Qger se développe
plus vite que l'equipement lourd. C’est donc un problème d’ordre
Qconomique qui empgche le developpement de l'équipement lourd.
3.3 Le desherbaqe .chimique
Le premier facteur limitant a été la trop grande quantité
d'eau necessaire pour traiter un hectare avec le pulverisateur à dos
classique (200 B 400 l/ha). L’apparition des traitements ULV (à 10-11 l/
ha) a permis le développement en milieu paysan des traitements her-
bicides sur arachide et maïs. Sur mil et sorgho, le désherbage chimique
n'est guère concevable, à l'heure actuelle, vu les faibles rapports
de ces cultures à l ’ h e c t a r e . S u r l e r i z p l u v i a l , l a v u l g a r i s a t i o n v a
commencer.
Ces traitements ULV nécessitent :
- un matériel robuste, fiable (la qualité des piles
électriques est fondamentale)

1 2
- des conditions d'application plus strictes ; absence de
vent, vitesse d'avancement uniforme, eau pas trop chargee en sels
minéraux
- un bon encadrement en milieu paysan
. un changement d'habitude (époque drapplication).
Le deuxième facteur limitant est le coQt de traitement à
l’hectare. A l'heure actuelle, le prix maximum de 5.000 fCFA a Bté fixe
pour le désherbage d'un hectare d’arachide. Suivant les régions et
les rendements obtenus, ce coût est parfois difficile à supporter. Dans
un premier temps, les traitements herbicides pourraient 6tre subven-
tionnes par le programme agricole comme le sont les engrais et le
materiel a g r i c o l e .
Les traitements granulés sont en cours de vulgarisation en
milieu paysan. La principale difficulté réside dans l'épandage homogéne
de faibles quantités à l’hectare mêrme avec l*adjonction de sable. De
plus, il n'y a pas encore d’épandeur adapte.
4. PERSPECTIVES D'AVENIR
Les recherches en Malherbologie vont être renforcées par
l'affectation de deux malherbologistes dans les deux régions d’avenir :
la vallee du fleuve et la Casamance.
Les recherches sur les herbicides vont 6tre orientees d’une
part sur la mise au point d’herbicides de post-levée sélectifs des cul-
tures pour augmenter la gamme des traitements et d’autre part sur
l’incidence de l'utilisation des herbicides au niveau des systèmes
d'exploitation.
La formule d'avenir sera peut-@tre lrincorporation
des
h e r b i c i d e s a v e c l e s e n g r a i s , ce qui permettrait d’augmenter la produc-
tion en optimisant l'utilisation de l’engrais par la culture et en
r6duisant les adventices.
On a déjà constaté chez les paysans un report du temps
gagné par le desherbage chimique de l'arachide sur les cultures vi-
vrihres,
c e q u i l a i s s e e n v i s a g e r une réduction du déficit vivrier.

5 . QNCLUSIONS
L e s m a u v a i s e s h e r b e s s o n t l e d e u x i è m e f a c t e u r l i m i t a n t d e s
c u l t u r e s a p r è s l ’ e a u . T r o i s m é t h o d e s d e l u t t e c o n t r e l e s a d v e n t i c e s
s o n t utilisBes a u Sénegal : l e d é s h e r b a g e m a n u e l , m é c a n i q u e e t c h i m i q u e .
L e desherbage m a n u e l traditionnel est très penible e t e x i g e b e a u c o u p
d e t e m p s e t l e p a y s a n n ’ a r r i v e p’as à b i e n controler s e s a d v e n t i c e s .
L e desherbage m é c a n i q u e p l u s r a p i d e necessite l ’ a c h a t d’un m a t é r i e l
e t dlun m o y e n d e t r a c t i o n a n i m a l q u i r e s t e n t c h e r p o u r l e p a y s a n .
L e desherbage c h i m i q u e , supprime les premiers b i n a g e s e t
s a r c l a - b i n a g e s , n e c e s s i t e u n b o n e n c a d r e m e n t p o u r l’execution e t u n
c h a n g e m e n t d ’ h a b i t u d e p o u r l e p a y s a n . L e s g a i n s d e t e m p s , dQs a u
d e s h e r b a g e c h i m i q u e d e l ’ a r a c h i d e , p e r m e t t e n t a u x p a y s a n s d e m i e u x
entretenir ses cereales (mil et sorgho) et d o n c d e reduire l e deficit
vivries.
L a s o l u t i o n u n i q u e p o u r l a l u t t e c o n t r e l e s m a u v a i s e s h e r b e s
n ’ e x i s t e ,
s a n s doute, p a s . C ’ e s t u n e “ l u t t e intégree” a s s o c i a n t l e
d é s h e r b a g e mecanique e t c h i m i q u e q u i d o n n e l e m e i l l e u r resultat.
L e S é n é g a l possede l e s s o l u t i o n s t e c h n i q u e s , mecaniques e t
c h i m i q u e s ,
p o u r l u t t e r c o n t r e l e s m a u v a i s e s herbes. Il reste m a i n t e n a n t
à l e s v u l g a r i s e r . C ’ e s t .le rBle d e s Societes d e D é v e l o p p e m e n t q u i s o n t
c h a r g é e s d u developpement a g r i c o l e regional d u SQnégal.
6 . RESUME
A p r è s l ’ e a u , l e s m a u v a i s e s h e r b e s s o n t l e d e u x i è m e f a c t e u r
l i m i t a n t des c u l t u r e s . L e desherbage m a n u e l e x i g e b e a u c o u p d e t e m p s ,
l e d e s h e r b a g e m é c a n i q u e u n i n v e s t i s s e m e n t q u i reste cher, le desherbage
chimique un bon encadrement. L e Sénegal possede l e s s o l u t i o n s p o u r
l u t t e r c o n t r e l e s m a u v a i s e s h e r b e s , i l r e s t e m a i n t e n a n t 51 les
v u l g a r i s e r .

14
7. REFERENCES BIBLIOGRAPHI4UES
(1) - BENOIT-CATTIN 1977, La mécanisation des exploitations
agricoles au SQnQgal.- Dot multi, ISRA CNRA de Bambey
Sénégal
(2) - BERTRAND R. 197û, Etude pédologique de reconnaissance
de quelques zones dans le département de Sédhiou en vue
du développement de la riziculture.- IRAT Paris
(3)
- CHARREAU C., R. NICOU 1971, L’amélioration du profil
cultural dans des sols sableux et sabla-argileux de la
zone tropicale séche Ouest Afric,aina et ses incidences
agronomiques.- Agronomie Tropicale Volume XXVI No 2
P* 209 - 255
(4) - DEUSE S. 1974, Malherbologie 1973.- Dot multi. IRAT
CNRA de Bambey SenBgal
(5) - DEUSE J. 1975, Malherbologie 1973.- Dot mult. ISRA
CNRA de Bambey SQnegal
(6)
- DEUSE J.,
S. DIALLO 1975, Dossier de Désherbage des
c u l t u r e s v i v r i è r e s d e l ’ a r a c h i d e e t d u c o t o n n i e r . - Dot
multi ISRA CNRA de Bambey Senegal
(7) - DEUSE 3. 1975, Rapport de synthèse 1975 Malherbologie.-
Dot m u l t i . ISRA CNRA de Bambey Senégal
w
- DEUSE J., S. HERNANDEZ 1976, Rapport analytique 1975 -
Division Malherbologie.- Dot. multi. ISRA CNRA de Bambey
SQnégal
(91
- DEUSE J.,
S. HERNANDEZ 1976, DBsherbage chimique des
cultures au SénBgal.- Dot. multi. ISRA CNRA de Bambey
Sénegal.

15
- GUILLOUX P. 1973, Les adventices en ririculture irrigue@
dans le delta du fleuve SBnégal.- Dot. multi. IRAT CNRA
de Bambey SQnégal
(11) - HERNANDEZ S., D. LEJEUNE 1973, Rapport d'activité 1972
Défense des cultures secteur Casamance IRAT/Sefa CNRA
de Bambey Senégal
(12)
- HERNANDEZ S. 1977, Rapport de synthèse 1976 Division
Malherbologie et Protection des Stocks. Dot multi. ISRA
CNRA de Bambey SBnégal
03) 3 HERNANDEZ S. 1977, Rapport analytique Division de PSalher-
bologie.-
Dot multi. ISRA CNRA de Bambey Sénegal
(14)
i HERNANDEZ S., S. DIALLCI 1977, Désherbage chimique des
cultures au Sénegal.- Dot. multi, ISRA CNRA de Bambey
Sénegal
0 51
- LEJEUNE D. 1972, Rapport d’activitg 1971 DQfense des
cultures SQfa,
secteur IRAT/Casamance.- Dot multi. CNRA
de Bambey Sénégal
(‘W
. RAMOND C., J. MONNIER, R. CADOT 1974, Etudes des systèmes
techniques de production pour le Sine-Saloum Sud et Est
(cas du systeme 8-12 ha).- Dot multi. IRAT CNRA de Bambey
Sénegal
(li7)
- RICHARD J.F., M. FALL 1976, Le modèle r14St' programme
linéaire pour les exploitations agricoles du Sine-Saloum
Sud au Sénegal.- Dot. multi, IRAT Paris
(18)
- TCHAKERIAN E. 1978, Le riz pluvial en Casamance (publi-
cation en cours) ISRA CNRA de Bambey SQnBgal

ANNEXE 1
PRINCIPALES ADVENTICES DU RIZ IRRIGUE
VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
ZONE DE RICHARD-TOLL
s
!
1
1
! ACANTHACEES
! Elytrophorus spicatus
!
! Eragrostis diplanchnoïdes
!
Hygrophila auriculata
!
Ischaemum rugosum
!
; AMARANTACEES
!
Oryza barthii
! Oryza longistaminata
I
!
Alternanthera sessilis
1 Oryza sp
I
!
1
Philoxerus vermicularis
! Panicum sp
! Sporobolus robustus
I
; CONVCLVULACEES
! Vetiveria nigritana
1
!
!
1
!

Cressa cretica
! MALVACEES
1
f
!
Ipomaea aquatica
i
Ipomaea asarifolia ou repens
! Abutilon pannosum
f
! Sida alba
1
f CYPEAACEES
1
! MARSILEACEES
i
!
Cyperus articulatus
!
!
! Marsilea crenulata
1
!
Cyperus difformis
Cyperus esculentus

!
!
Cyperus imbricatus
! ONAGRACEES
i
!
Cyperus iria
I
1
1
Cyperus mari timus
!
Jussiaea sp
!
!
Cyperus rotundus
! Jussiaea perennis
!
!
!
f
!
Cyperus tenuispica
! PAPILIONACEES
1
Fimbristylis miliacea
!
i
1
Fimbristylis ferruginea
1
Aeschynomene indica
Heleocharis atropurpurea
Sesbania sesban
I
i
i
1
1
Heleocharis geniculata
! SCROFULARIACEES
1
1
Pycreus albomarginatus
1
1
!
Scirpus maritimus
!
Scoparia dulcis
1
!
Scirpus praelongatus
!
!
I
! SOLANACEES
.
; GRAMINEES
!
I
-
-
!
Physalis angulata
1
!
Andropogon gayanus
!
!
hi
?
Cynodon dactylon
! SPHENOCLEACEES
1
1
Echinochloa colona
1
!
!
Echinochloa pyramidalis
f
Sphenoclea zeylanica
!
1
I
f
!
!
!
!
f

ANNEXE '2
PRINCIPALES ADVENTICES DES CULTURES ARROSEES
DE CONTRE SAISON (Tomate)
Delta du fleuve SQnBgal

Antoine CORNET - ORSTOM Dakar
!
!
I
! AMARANTACEES
! GRAMINEES
;
!
i
i
Amaranthus graecizans
!
Aristida adscensionis
I
!
Amaranthus viridis
!
Cenchrus biflorus
!
Alternanthera sessilis
I
Chloris prieurii
i
!
f
Cynodon dactylon
; ?? ORKAGINACEES
!
Dactyloctenium aegyptium
1
!
Digitaria longiflora
!
I
Heliotropium ovalifolium
!
Digitaria velutina
!
f
Heliotropium sp.
Echinochloa colona
; CAPPARIDACEES
i
Eragrostis ciliaris
i
.
f
Eragrostis tremula
I
!
Gynandropsis gynandra
1
Leptothrium senegalense
I
!
Cleome tenella
!
!
1 MALVACEES
i
I COMMELINACEES
!
1
!
!
Pavonia zeylanica
I
!
Commelina fnrskalaei
!
Sida alba
!
I
!
i---.-
COMPCiSEES
f MOLLUGINACEES
!
!
Gentaurea senegûlensis
I
Limeum diffusum
!
Gnaphalium spathulatum
!
Limeum pterocarpum
I
!
Eclipta prostrata
!
Limeum viscosum
1
?
Senecio perrottetii
!
I
?
Sonchus chevalieri
i PAPILIONACEES
!
!
Sonchus oleraceus
!
J
!
!
Aeschynomene indica
1
! CONVOLVULACEES
*
!
Indigofera aspera
1
!
Lotus arabicus
i
Cressa cretica
!
Tephrosia purpurea
i
!
Ipomaea coptica
I
I
Ipomaea coscinosperma
; PORTULACACEES
I
!
Ipomaea pes-tigridis
I
Portulaca foliosa
1
!
Ipomaea triloba
I
Portulaca oleracea
I
!
Jacquemontia tûmnifolia
!
!
Merremia sp
! RUBIACEES
I
! CYPERACEES
!
!
! -
-
!
Borreria verticillata
!
!
Cyperus jeminicus
!
Oldenlandia linearis
!
!
Cyperus rotundus
I
Scirpus maritimus
i SOLANACEES
i
!
1
Physalis angulata
!
! EUPHORBIACEES
9
!
Solanum nigrum
!
Euphorbia aegyptiaca
!
i
1
! SCROFULARIACEES
I
i
Euphorbia hirto
!
I
; FICOIDACEES
!
Scoparia dulcis
!
!
Sesuvium portulacastrum
; TILIACEES
I
!
I
Corchorus tridens
!
I
!
!
I
! ZYGOPHYLLACEES
!
!
!
I
!
I
Tribulus terrestris
__ _
-----

A N N E X E 3
PRINCIPALES ESPECES D'ADVENTICES RENCONTREES
SUR ARACHIDE-MIL-SORGHO-MAIS
à Bambey et Nioro-du-Rip
! MONOCOTYLEDONES
Indigofera hirsuta
!
Crotalaria atrorubens
1
f
Graminees
.
-
-
C r o t a l a r i a p e r r o t t e t i i
I
1
Cassia mimosoïdes
!
!
Brachiaria distichophylla
Brachiaria lata
Cassia tora
!
Tephrosia bracteolata
I
i
Brachiaria ramosa
Brachiaria xantholeuca
Seshania pachycarpa
I
Zornia glochidiata
!
I
Cenchrus hiflorus
Chloris pilosa
I
! Convolvulacees
i
Chloris
prieurii
!
1
!
Dactyloctenium aegyptium
I
Ipomaea
pes-tigridis
!
Digitaria velutina
!
Ipomaea vagans
i
I
Pennisetum pedicellatum
Ipomaea eriocarpa
t
!
Pennisetum violaceum
i
Merremia aegyptiaca
!
l
Setaria pallidifusca
!
I
!
! Tiliacees
!
!
&eracees
!
!
Corchorus tridens
f
!
Cyperus esculcntus
i
Corchorus o l i o t o r i u s
i
!
Cyperus rotundus
!
!
!
fimhristylis exilis
! Rubiacées
!
!
Kyllinga squamulata
!
I
!
f
Mi tracarpus scaher
Commelinacées
!
I-
I
Borreria stachydea
!
!
!
Borreria chaetocephala
!
!
Commelina
forskalaei
!
I
!
Commelina henghalensis
! Pedaliacees
!
!
f DICOTYLEDONES
.-
!
Ceratotheca scsamoides
I
t
!
Sesamum alatum
Malvacées
I
!-
!
f
!
! Cuburhitacées
Hi.biscus asper
f
1
i
l
Cucumis me10
Légumineuses
!
;
i
Colocynthis vulgaris
!
!
!
i
Alysicarpus ovalifolius
f ficoidacees
Indigofera astragalina
!
u
I
!
!
Indigofera suffruticosa
!
Sesuvium portulacastrum
i
!
f
i
.
!
!
!
L

A N N E X E 4
PRINCIPALES ADVENTICES DU RIZ PLUVIAL ET DE L'ARACHIDE
MIL - SORGHO - MAIS
ZONE DE SEFA (CASAMANCE)
I
1-
1
1 MONOCOTYLEDONES
! COMPOSEES
!-
!
!
Gr:aminées
i S p h a e r a n t h u s s e n e g a l e n s i s
!
! V e r n o n i a p e r r o t t e t i i
I
Digitaria velutina
!
Dactyloctenium aegyptium
! CONVOLVULACEES
f
Echinochloa colona
!
!
Eleusine indica
I
Ipomaea eriocarpa
!
1
Jacquemontia tamnifolia
!
F'aspalum scrobiculatum
!
Merremia tridontala
!
Panicum subalbidum
!
1
Setaria pallidifusca
! CUCURBITACEES
!
!
!
Chloris pilosa
!
Cucumis me10
I
Brachiaria lata
1
I
Eragrostis tromula
! EUPHORBIACEES
!
; DICOTYLEDONES
.-
I E u p h o r b i a hirta
! Acalypha ciliata
L6qumineuses
i
!
Phyllanthus maderaspatensis
!
Alysicarpus ovalifolius
1
!
Crotalaria retusa
! LABIEES
!
Tephrosia
bracteolata
!
!
Cassia tora
! Hyptis suaveolens
!
Indigofera astragalina
!
!
Desmodium tortuosum
! MALVACEES
1
!
! AMARANTACEES
! H i b i s c u s sabdariffa
!-
1 S i d a alba
Achyranthes argentea
I U r e n a lobata
f
Celosia trigyna
I
!
! ONAGRACEES
! RUBIACEES
!
!------
! Jussiaea leptocarpa
!
Borreria s t a c h y d e a
!
Mi tracarpus scaber
i
I
!

ANNEXE 5
PRINCIPALES ADVENTICES DU RIZ IRRIGUE
ZONE DE DJIBELOR (CASAFIANCE)
L
I---
!
1
:
! MOMOCOTYLEDONES
!
t-
! COMPOSEES
!
!
i
t
&aminBes
1
Grangea maderaspatana
!
!
!
Sphaeranthus senegalensis
!
Digitaria velutina
!
f
Echinochloa colona
! CONVOLVULACEES
:
Leersia hexandra
I
i
!
Panicum subalbidum
Ipomaea eriocarpa
!
Setaria pallidifusca
i
i
Eragros tis tremula
! EUPHORBIACEES
t
Paspalum scrobiculatum
!
f
!
Eletisine indica
Euphorbia hirta
!
I
f
CgiperacBes
! LABIEES
I
t
!
!
!
Cyperus difformis
!
Hyptis suaveolens
!
!
Fimbristylis oeillis
!
!
I
Fuirena umbellata
! LYTRACEES
!
!
Heliocharis geniculata
1
!
1
Kyllinga pumila
!
Ammania senegalensis
!
!
!
1
! DICOTYLEDONES
! MARÇILEACEES
!
i-
!
J
Léqumineuses
!
Marsilea crenulata
I
!
I
I
Alysicarpus ovalifolius
! NYMPHEACEES
!
Crotalaria retusa
!
!
i
Dasmodium tortuosum
!
Nymphea lotus
!
!
I
!
!
Acanthacées
! OMBELLIFERES
!
!
-
!
!
!
Hygrophyla senegalensis
Centella asiatica
!
Nelsonia canescens
i
i
1
f ONAGRACEES
I
AmarantacBes
.*
!
!
i
-
!
Jussiaea loptocarpa
!
!
Aiternanthera sessilis
s
!
!
Amaranthus spinosus
.
! SCROFULARIACEES
1
!
!
!
I
!
Bacopa decumbens
!
I
.
.
!
1
I
I

ANNEXE 6
METHODOLOGIE UTILISEE PAR L'ISRA POUR LES ESSAIS HERBICIDES
La méthode CEE (Commission d'Essais Biologiques de la
Soci.Qté Française de Phytiatrie et de Phytopharmacie) a été retenue.
Le processus expérimental comprend trois catégories d'essais :
essais de comportement, de selectivite, de valeur pratique (renta-
bilité 6conomique).
1. Essais de comportement
Ces essais, implantes sur des cultures envahies d'adven-
tices, permettent d’étudier l'efficacité des herbicides et d’évaluer
le degr6 de sensibilité apparent de la plante cultivée. Chaque her-
bicide est teste & 3 doses.
Le dispositif expérimental comprend 3 répétitions, chaque
parcelle traitde est adjacente Q une parcelle temoin. Dans chaque
repétition les 3 doses d’herbicides sont disposees en ordre droissant.
Les observations visuelles selon l'échelon CEB en valeur relative
par rapport à la parcelle témoin adjacente, ne donnent pas lieu à
une interpretation statistique. Per contre les comptages floristiques
par jets d'anneaux donnent lieu à une interprétation statistique.
P o u r l e s b e s o i n s d e s obseruations les parcelles sont laissées enherbees
plus longtemps que dans la pratique des cultures. Aucune pesée de
r6co:Lte ni d'adventices n'est effectuee. Ces essais nous permettent
de de-terminer la dose minimum efficace des herbicides (dose N).
2. Essais d.e s é l e c t i v i t é
.r
Ces essais, implantés sur des cultures propres permettent
.
d’étudier l’influence des herbicides sur la plante cultivée par la
mesure des éléments de production en dehors de tout facteur de varia-
1
tion te PI que la ooncurrence des mauvaises herbes.

L e d i s p o s i t i f expdrimental e s t u n e s s a i b l o c d e F i s h e r
Za 6 - B r é p é t i t i o n s a v e c r a n d o m i s a t i o n t o t a l e . C h a q u e h e r b i c i d e e s t
t e s t é à t r o i s d o s e s : l a d o s e m i n i m a l e d ’ e f f i c a c i t é ( N ) , l a d o s e
d o u b l e ( 2 N ) , d o s e t r i p l e ( 3 N ) . L e tgmoin d e réfgrence h e r b i c i d e
e s t a u s s i a p p l i q u é & c e s 3 d o s e s , T o u t e s les parcelles s o n t m a i n t e n u e s
p r o p r e p e n d a n t t o u t e l a d u r é e d e l a c u l t u r e . L e s r e n d e m e n t s o b t e n u s
sur les différents traitements font l ’ o b j e t d ’ u n e a n a l y s e s t a t i s t i q u e .
D e p l u s l e s n o t a t i o n s v i s u e l l e s d e p h y t o t o x i c i t é p e r m e t t e n t d ’ é v a l u e r
l a m a r g e d e s6curité d o n t o n d i s p o s e v i s - à - v i s d e l a c u l t u r e consid6r8e.
3 . E s s a i s d e v a l e u r p r a t i q u e
L e b u t d e c e s e s s a i s e s t d e s u i v r e d a n % des c o n d i t i o n s
p r a t i q u e s l ’ e f f i c a c i t é e t l a rentabilite d e s herbïcides ayant donndb
de bonne performance dans les deux types d’essais préctiden$ Ces essais
s o n t i m p l a n t é s d a n s d e s c u l t u r e s e n v a h i e s d e m a u v a i s e s herbes.
D e s e s s a i s d e f o r m u l a t i o n s s o n t e f f e c t u é s p o u r 6tudier
l e mode d ’ a p p l i c a t i o n d e s herbicides. Les arrières e f f e t s d e s trai-
t e m e n t s h e r b i c i d e s s o n t é v a l u é s l ’ a n n é e s u i v a n t e p a r l a c u l t u r e d e
p l a n t e s s e n s i b l e s .
Les traitements herbicides des essais de comportement et
d e s é l e c t i v i t é s o n t e f f e c t u é s à 4 0 0 l/ha a v e c u n p u l v é r i s a t e u r d e
p r é c i s i o n PULVAL à P r e s s i o n c o n s t a n t e , équip8 d’une r a m p e d e 1,2 mbtre
a v e c 4 b u s e s r o u g e s ALBUZ.

ANNEXE 7
DEBIT DES HERBICIDES APPLIQUES EN U.L.V.
/I
. ..mm-w--
4
! A
! TREFLAN
L
..’
1 R
! CE 48
i A
! STOMP
!
!
!
1
!
; HERBI ; Bleu
! 68
!
! c
1 CE 33
f3
ID
!Il
I
1
!
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!
1
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1
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1! N
! COBEX
!
1
1 CE 25
; 3,2
; 7,8
1 HERBI
i Bleu
f . 70
1 .
i
!
D
1 E
! 500 FW
i
i
i GESAPRIM i
i
i
i
i
i
I Maïs
1500FW
!51
!7
1"
! HANDY ! Jaune , .70
!
!
!
I
! ! CE PREFORAN 30
1101 !
!
!
0
i
10
1 !HANDY 1 f Jaune 1 !
74
f
I Riz
; -".---nI-MnL +---- "--+ ---11-1 ~---"-"nT--n"--"f"------~ --e---L 1
J plu-
! via1
! AMEX
4,2 1
5,8
10
HANDY
jaune
70
!
!
1 CE 48
;
;
;
t
1
1
!
!
!
1
!
!
1
1
!
!
HERBICIDES GRANULES APPLICABLES SUR ARACHIDE
AU SENEGAL
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