REPUBLIQUE DU SENEGAL DIRECTION DE RECHERCHES ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DIRECTION DE RECHERCHES
---------------r---
SUR LES SYSTEMES AGRAIRES
MINISTERE DU
ET L’ECONOMIE AGRICOLE
DEVELOPPEMENT RURAL
~iB!.iCITHEOUE
cif%. . . . . . .
DOC. N” . . .
!
R s-0 3
L E S M A C H I N E S D E R E C O L T E E T DE BATTAGE
D U P A D D Y D A N S L A V A L L E E
D U F L E U V E S E N E G A L
----es - - - - - - - - - - - -
MISE A JOUR DES RESULTATS
D’ENQUETES DE MAI 1989
EN JUIN 1990.
PAR
D . TANDIA, Expert FAO
M. HAVARD, Ingénieur CEEMAT
d é t a c h é a 1’ISRA
I . S . R . A .
PROJET FAO GCPP/SEN/032/NET :
INSTITUT SENEGALAIS DE
“PROGRAMME NATIONAL DE TECHNOLOGIE
RECHERCHES AGRICQLES
RIZICOLE APRES-RECOLTE.”
--- _--. ----------+.-----------~~
CEEMAT
C e n t r e d’Etudes e t d’Expérimentation e n M é c a n i s a t i o n A g r i c o l e e t
Technologie alimentaire (Département du CIRAD : Centre de Coopération
“Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement).

SOMMAIRE
1
‘,
li2. Méthodologie
1-I.. L&;.RESULTATS
.~
2. 1. Les types de machine!: et leur twtle (j’acqtlir,ition.
2.2. LIS machines en service.
2.4. Aspects socio--écolr«miques de mécan i sal, inri
1 0
de la récolte et du battage.
CONCLUSIIONS
_ .___ --+-.~.-.
Il
BIBLIO;RAPHIE
13
ANNEXEQ
14
4NNEXE 1 : CARACTERISTIQUES DES MOISSONNEUSES BATTEUSES
14
RECENSEES DANS LA DELEGATION DE DAGANA
t)NNEXE II: CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES BATTEUSES RECEN$EES
15
/

* x
LISTE DES CARTES, FIGURES ET TABLEAUX
PAGES
CARTE
LA RtZICULTURE DANS LE VALLEE DU FLEUVE
FIGURE 1
TEMP$ DE RECOLTE EN FONCTION DES TAILLES DE PARCELLES
TABLEAU 1
LESiONDITIONS D’ACQUISITION DES MOISSONNEUSES BATTEUSES
TABLEAU 2
LES CONDITIONS D’ACQUISITION DES BATTEUSES
TABLEAU 3
TEMPS DE RECOLTE DE LA MOISSONNEUSE BATTEUSE DE DIAWAR EN
EN FONCTION DE LA TAILLE DES PARCELLES
TABLEAU 4
ESTIMATIONS DES SUPERFICIES RECOLTEES PAR LES
8
MOISSONNEUSES BATTEUSES
LISTE DES ABREVIATIONS UTILISEES
BAME
BUREbU D’ANALYSES MACROECONOMIQUES
CEEMAT
CENTRE D’ETUDES ET D’EXPERIMENTATION EN MECANISATION AGRICOLE ET
TECl$OLOGIE ALIMENTAIRE.
CNCAS
CAISSE NATIONALE DE CREDIT AGRICOLE DU SENEGAL
c s s
COMRPGNIE SUCRIERE SENEGALAISE
CUMA
COOPfRATIVE D’UTILISATION DU MATERIEL AGRICOLE
FAO
ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE
INDR
INSTtTUT NATIONAL DE DEVELOPPEMENT RURAL
ISRA
INSTiTUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
OMVS
ORGA#ISA?ION POUR LA MISE EN VALEUR DU FLEUVE SENEGAL
!
ONG
ORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE
SAED
SOCTETENATIONALE D’AMENAGEMENT ET D’EXPLOITATION DES TERRES DU DELTA
DU FLEUVE SENEGAL ET DES VALLEES DU FLEUVE SENEGAL ET DE LA FALEME
SDRS
SOCIETE DE DEVELOPPEMENT RIZICOLE DANS LA VALLEE DU SENEGAL
SISMAR
SOdTE INDUSTRIELLE SAHELIENNE DE MECANIQUES, DE MATERIELSAGRICOLES
E T Df REPRESENTATIONS

ENQUETES MATERIELS DL RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 1
AVANT-PROPOS
Ce travail a eté'mené dans le cadre du programme de collaboration entre 1'ISRA et
le projet FAO/GCPP/SEN/O32/NET, intitule :"Programme National de Technologie
Rizicole Apres-r&colte", domicilie B Saint-Louis.
En 1989, les enquêtes ont et6 effectuees par Magatte DIEYE et Malick MBODJ du
programme de TeChnologie Post-récolte domicilie au CNRA de Bambey dont le
coordonnateur est Hyacinthe Modou MBENGUP, homologue ISRA du projet FAO sus-cite.
Un troisieme enqu&eur, Sekou DIATTA, a Bte recrute par le projet pour la dur-de du
travail de terrain et le depouillement (TANDIA D., HAVARD M., 1989).
En 1990, le travail de terrain a porte sur les deux points suivants :
1. Le suivi, par des etudiants de 1'INDR en stage de fin d'etudes, de
batteuses (DIEYE M., 1990) et de moissonneuses batteuses (KANTE S.,
1990).
2. La reprise desenquetes de recensement par le personnel du programme
Machinisme Agricole et Technologie Post-recolte dans la Vallee du
Fleuve, doriricilie au CRA Saint-Louis (Magatte DIEYE et Sekou DIATTA
affectes au programme en novembre 1989).
Cette note, apres un bref rappel de la methodologie suivie, présente les resultats
synthetiques de ces travaux, et vous renvoie aux documents sus-cites pour les
descriptions dss:materiels.

ENQUETES MATXRIELS DE RBCOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 2
1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
1.1. Justificatifs et objectifs
Actuellement avec le desengagement de la SAED des prestations de serviçe aux
paysans en matiere de recolte et de battage, des privés (commerçants, entre-
preneurs, salaries, . ..) et des groupements de producteurs acquierent des batteuses
et des moissonneuses batteuses en particulier dans le delta.
De plus, le developpement de la double culture est, en partie, lie a la réduction
des temps de travaux de recolte et de battage des différents cycles. C'est possible
avec un equipement approprie en batteuses et en moissonneuses batteuses.
L'objectif global de ce travail est de faire "une photographie" du parc des
machines de récolte et de battage du paddy, et d'estimer leurs performances.
Dans le detail, ces enquêtes et ces suivis visent les objectifs suivants :
- Determiner les caracteristiques et les performances du parc des materiels
de recolte,et de battage du paddy;
- Apprehender les contraintes a la gestion technique (formation, maintenance)
et financibre (modalites de paiement, comptes d'exploitation, . ..) de ces
niveaux de mecanisation par les differentes categories de proprietaires.
1.2. Nethc@olosie
La majorite des machines est concentree dans le delta sur un nombre limite de
villages. Ce contexte favorable nous a amen6 a faire des enquêtes exhaustives sur
l'ensemble des batteuses et moissonneuses batteuses a partir d'un questionnaire
comprenant les rubriques suivantes :
localisation du materiel, caracteristiques
et état du matjriel,
personnel necessaire au fonctionnement de la machine,
conditions de travail, performances techniques et économiques.
Les suivis permettent de cerner les performances réelles des machines et donc de
verifier les informations recueillies lors des enquêtes. Ces suivis concernent
quelques batteuses FAO de Thiago en janvier et fevrier 1990; les moissonneuses
batteuses de Diawar de février 1989 a fevrier 1990 et les performances de celle
de la CSS en decembre et janvier 1990.

ENQUETES MATSRIELS DE RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN lQp0, page 3
.-m --
w
..-* -
.
.
I.
c.
CARTE
i LA RIZICULTURE Diii VALLEE DU FLEWE
MAURITAbIE
LIMITES DES @X%NS
PERlMfiTRES R~ZKXl.ES
l TAMBACOUNDA
DETAIL Dl33 DELEGATIONS
Podor
I
Rosso Mawl tarlls
DELEGATION DE
L - w - - -
DELEGATION iIE PODOR
- - - - - - - -
DAGANA
: ROUTE GOUDRONNEE 0 20 40 60 80.
I
I
t
I
I

ENQUETES HATKRIBLS DE RKCOLTB ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLBWE
JUIN 1990, page 4
II. LES RESULTATS
A. LES TYPES DE MACHINES ET LEUR MODE D’ACQUISITION
On a recense :
- 22 moissonneuses batteuses utilisees dont 20 de type a céreales classiques
de 80 a 130 cv. pour 3 m a 4,2 m de largeur de coupe et monte& sur
pneumatiques qui coûtent de 10 a 23 millions neuves et 2 modèles asiatiques
(coreens) d'une puissance de 18,5 cv. qui sont Equipes de chenilles et qui
coûtent 7,5 millions en T.T.C. (Toutes Taxes Comprises).
- 100 batteuses, soit 97 modeles équipes de sytéme de nettoyage et montes
sur pneumatiques et dont le -rendement horaire moyen est compris entre 400
et 1.000 kg et 3 machines de type VOTEX, dont 1 avec des pneumatlqu s. On
rencontre quelques batteuses a pedale qui ne sont pas utilisees
s
(SI MAR a
1'ISRA et chinoises h Guede).
L'analyse des modes, dates et états d'acquisition est résumee dans les tableaux
1 et 2 ci-apres :
TABLEAU 1 ‘; LES CONDITIONS D’ACQUISITION DES MOISSONNEUSES BATTEUSES
ANNEES
1986187
1988
1989
1990
TOTAL
($1
C*l
A CREDIT
NEUF
3
4
9
0
16
OCCASION
0
1
0
0
1
AU COMPTANT
NEUF
0
0
0
2
2
QCCASION
0
1
0
0
1
TOTAL MACHINES
3
6
11
2
2 2
LEGENDE : (*) Modes d'acquisition non connus pour 2 Massey Ferguson 3640 neuves
Les credits neufs et occasion sont octroyes par la CNCAS aux conditions suivantes
: le pr6t pour un maximum de 80 % du prix de la machine a un taux de 13,5 % avant
le 31 decembre Jg88, puis 14 % jusqu'au 31 mars 1989 et 15 % depuis. Sur les
machines neuves,:certains revendeurs accordent des credits : exemple de Braziivoir
a Abidjan pour les 2 Lavrale et de Matforce pour les 2 petites moissonneuses
coreennes, de la SOGECA pour la MF 3640 du GIE Walmar de Dagana, et d'Equip Plus
pour une partie qe la moissonneuse de Diawar.
A noter que 50 % du parc a eté achete en 1989 et que l'ensemble date des trois
dernier-es annees. Bien sur,
nous n'avons pas tenu compte des moissonneuses

ENQUETES MATERIELS DB RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 5
batteuses Laverda de la SAED et des prives a Dagana, ni des M.F. 510 a chenilles
de la SAED, ni des anciennes Claeys de la SDRS qui ont plus de 20 ans et qui ne
sont plus utilisqes depuis plus de 10 ans. On doit aussi ajouter que les machines
d'occasion "venant de France" ne sont pas des modales récents et qu'ils sont iujets
a de nombreuses @annes.
TAtiEAU 2 : LES CONDITIONS D’ACQUISITION DES BATTEUSES
ACQUISITION
AVANT
1981
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989 TOTAL
1981
CREDIT
NEUF
0
0
1
1
0
0
8
4
2
'16
OCCASIOfjl
0
0
0
0
0
1
3
15
1
20
COMPTANT NEUF
0
0
0
0
0
0
0
1
0
8
OCCASION
0
0
0
0
1
2
0 2
5
DON
0 '
2
0
23
11
10
3
0
2
51
(modeles)
FAO BORGA COLOM
P.FAO
(financements)
CCCE KFW ITAL COREE
PAYS BAS
TOTAL t4ACHIIYES
7
2
1 24 11 12 16 20 7
100
LEGENDE :
ccc% : Caisse Centrale de Cooperation Economique
Km. : Financement de la RFA
FAO!
: Fonderies et Atelier de l'Ouest
P.FAO: Projet FAO GCPP/SEN/032/NET
Dans le tableau ci-dessus, nous avons assimile les machines des projets B des dons,
car les paysans, m6me s'ils versent de l'argent sur des comptes d'amortissement
pour le renouvellement, ne paient pas cet équipement. On remaraue alors qwe ces
dons atteignent $0 % du parc de batteuses, et 2/3 des machines achetées neuves.
En 1988, la forte acquisition des machines d'occasion est lice au desengagement de
la SAED des prestations de service en battage.
Elle a réforme ses machines
(minorette d'Alvan Blanch, Borga R et Vicon) en priorite à ses agents. Ces mc@&les
datent de la fin des annees 1970 et du debut des annees 1980. La Girard F 105 a
plus de 30 ans, elle appartenait a 1'ISRA dans les annees 1960.

ENQUETES MATERIELS DEi RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 6
2.2. LES MqCHINES EN SERVICE
Le parc disponible était de :
- 9 machines pour la recolte de l'hivernage 1988;
- 12 machines en juin, au debut de la recolte de contre-saison, puis 16 fin
juillet (2,machines d'occasion, une MF 520 et la Claas, Btant en panne, ne
sont pas cqinptdes);
- 20 machines pour la recolte de l'hivernage 1989.
Les donnees recueillies sur les batteuses montrent que :
- plus de 70 % des machines reformées par la SAED sont en panne;
- ces trois dernieres annees, il y a eu très peu de machines neuves, ce qui
explique, en partie, les pannes et les arr6ts frequents et prolongk qui se
traduisent par des charges d'entretirn élevees et des rendements en ha par
campagne en baisse (ou au contraire des campagnes de battage qui s'allon-
gent).

2.3. L'ORGANISATION DES CHANTIERS ET LES PERFORMANCES
2.3. Y. LES MOISSONNEUSES BATTEUSES
A part deux modales coreens, les moissonneuses batteuses sont trop puissantes pour
la taille des parcelles souvent inferieures a 1 ha. Il en resulte des pertes de
temps importanteS et une augmentation des coûts de fonctionnement, comme le
montrent les resultats sur la machine de Diawar (tableau 3 et figure 1 ci-dessous).
TABLEAU 3 : TEMPS DE RECOLTE DE LA MOISSONNEUSE DE DIAWAR
EN FONCTION DE LA TAILLE DES PARCELLES
TAILLE en HA
<t =
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.7
0.9
1.5
0.0
cl.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.7
0.9
1.15
1.5
EFFECTIFS
5
10
14
14
25
13
14
7
1
104
TEMPS MOY.
3.8
2.1
1.9
1.75
1.75
1.8
1.75
1.75
1.35
1.9
en H.(*)
--j,-,,,,,,,,,,---,,,,,,_,______________--------------------------
MAX1
6.7
3.3
2.6
2.6
2.3
3.1
2.6
2.3
-
6.7
HINI
11.7
1.4
1.4
0.8
0.8
0.9
1.25
1.5
-
0.8
:LEGENDE
* Lestemps sont exprimes en H et l/lO d'H.
:SOURCE
HAVARU jM., 1990

ENQUETBS MATRRIELS D# RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 7
TEMPS
EN H/HA.
FIGURE 1 :
TEMPS DE RECOLTE EN FONCTION DES TAILLES DE PARCELLES
*
*
*
*
I
I
0
0.1 0.2 G.3 0.4 0.5
0.7
0.9
1.1
1.5
SOURCE : HAVARD ;M., 1990
Les performances moyennes lues dans la bibliographie et celles enregistrées et
mesurees pendant les enqu&es et les suivis se recoupent :
- enl980/1982, la moissonneuse batteuse Laverda M 132 de la CUMA de Dagana
recoltalt, 'avec une largeur de coupe de 3,6 m, 4 ha par jour sur des
parcelles de 3,2 B 3,7 ha et 2 ha par jour sur des parcelles de 2 ha;
- la SOGEC'annonce aussi de 2,5 a 3 ha par jour pour 3,6 m de largeur de
coupe avec 'sa moissonneuse John Deere;
- et enfin le suivi de .la machine de Diawar donne une supericie moyenne
recoltee de 3 ha par jour avec une barre de coupe de 4,2 m pour des parcelles
de 0,5 ha en moyenne avec un rendement de 4,2 T/ha (KANTE S., 1990).
Avec le système de facturation au pourcentage (20 %), les machines ne sont jamais
utilisees a leurPotentiel rbel et les meilleurs producteurs sont pdnalis& car ils
paient beaucoup p'lus cher a la superficie récoltee et à l'heure de fonctionnement
de la machine. Le suivi de la moissonneuse batteuse de Diawar donne un rendement
de 1,4 T/H Compte@r, contre 2 T/H a la CSS avec la même machine; de plus grandes
parcelles et un meilleur rendement par hectare a la CSS explique cette difference
(KANTE S., 1990). La SOGEC annonce des rendements equivalents compris entre 1,5 et
2 T,'H.

ENQUETES MATERIELS DR RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 8
Pour la recolte de contre-saison, le suivi sur Diawar en 1989 montre que les
performances sont plus faibles : 1,2 T/H contre 1,6 T/H pour la récolte d'hiverna-
ge. Ces données :$eront vérifiees pendant la prochaine recolte de contre-saison.
L'organisation dies chantiers laisse a desirer sur certains points, parfois
indépendamment des paysans et des proprietaires de machines, pour les raisons
s u i v a n t e s :
- il est pratiquement impossible de commercialiser le paddy en vrac, ce qui
oblige a vider les tremies sur le sol, ou sur une bâche pour proceder a la
mise en sac manuelle qui est suivie du transport, le plus souvent en traction
animale, vers l'aire de stockage.
La mise en sac facilite le reglement au
pourcentagd, mais augmente les frais de battage : coûts des sacs et de la
main d'oeuvre;
- l'utilisation de la moissonneuse a poste fixe n'est pas rentable car la
facturation se fait h 10 X, bien que la quasi-totalite de la machine
fonctionne, Les proprietaires l'ont parfaitement compris car ils limitent ce
type d'intervention.
Les quelques esf imat ions de superficies trava i 176s donMes par certafns prp
prfdtaires pour les rckoltes du riz d’hivernage (entre novembre et mars) nous ont
permis de Calcul;er les superficies récoltees avec les moissonneuses. Avec les
machines coreennies, cette superficie serait comprise entre 15 et 30 ha, et pour
les autres machines entre 200 et 300 ha. Ces derniers chiffres se verifient à
Diawar pour la rdcolte de l'hivernage 1989 : 280 ha $I 4,2 T/ha de rendement moyen
(KANTE S., 1990), Au total, on trouve une superficie recoltee B la moissonneuse
batteuse en ausmehtation entre les recoltes des hivernages de 1988 et1989 (tableau
AL
TABLEAU 4 : ESTIMATIONS DES SUPERFICIES RECOLTEES PAR LES MOISSONNEUSE BATTEUSES
RECOLTES
SUP.(C> NOMBRE
SUP.
SUPERFICIES
HIVERN.
CULTi
MACHINES
RECOLTEES
MOISSONNEES
EN HA
UTIL.
EN HA/MACH.
EN HA
EN % DE C
C*l
MINI
MAX1
MINI
MAX1
MINI MAX1
1988
no.o+
7
200
300
1.400
2.000
7
11
2
15
30
30
60
-
-
1989
22.dbO
18
200
300
3.600
5.400
16
25
2
15
30
30
60
-
-
LEGENDE :
(X) Estimations des superficies cultivees en riz dans les departements
de Podor et Dagana.

ENQUETBS MATERIELS Dj3 RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 9
Pour la rkolte de contre-safson chaude, la période de travail est plus courte
(mois de juf??e$ et août), et les risques de pluie reduisent encore les jours
d'utilisation dei moissonneuses batteuses. La MF 3640 de Diawar a travaille 450
heures entre juillet, août et debut septembre, soit environ 150 ha a 4 T/ha. En
supposant que chaque machine recolte entre 80 et 150 ha en contre saison, les 10
moissonneuses en service en juin 1989 (hors modeles coréens) ont recolt4 entre
800 et 1.500 ha,::et les 20 machines présentes en juin 1990 ont un potentiel compris
entre 1.500 et &OOO ha pour la recolte B venir.
2.3-k LES BATTEUSES
Sans tenir comptie des batteuses des projets coréens, japonais et FAO qui n'ont
pas fait de prestations de service auprés des paysans, on remarque que toutes les
batteuses ont les mêmes caract&istiques de fonctionnement, avec simplement des
débits différent9 dûs à des dimensions de batteurs variables. Les machines les plus
performantes sont la Girard (largeur batteur : 1,05 m), les Bot-sa, SISMAR, FAO
(Fonderies et Atelier de l'ouest) et Ndombo (largeur de batteur comprise entre 0,70
et 0,80 m), les Alvan Blanch, Colombini, Vicon et Miédéma (largeur de batteur
comprise entre 0;,40 et 0,60 m). Bien que les rendements thboriques annonces pour
ces differentes cat&ories de machines soient bons : 1.500 à 2.000 kg/h pour 1 m
de largeur de batteur, 800 a 1.200 kg/h pour 0,70 a 0,80 m de largeur de batteur,
et 600 à 800 kgih pour 0,40 B 0,60 m de largeur de batteur, les performances
enregistrhes sont toujours inférieures : 1.000 a 1.200 kg/h pour la Girard, 600 a
800 kg/h pour le Borga, FAO, Ndombo, et moins de 500 kg/h pour les Alvan Blanch,
Vicon, . . . Le su'vi
.s des batteuses de Thiaso donnent les performances suivantes :
600 kg/H., 3.5 Ti/J (DIEYE M., 1990).
Cette difference;est lice a plusieurs facteurs :
on entend par 18 le rendement, la variété, la technique de
absorbent grains et paille, alors le rendement horaire
est fonction du rapport entre le poids des grains et celui des pailles. Il
faut chercher à avoir beaucoup de grains avec peu de paille;
- l'organf$ation du travail, en particulier une alimentation r&uli&re de
la machine: Pour ce faire, il faut une table d'alimentation assez large
pour preparer le paddy à introduire, un personnel suffisamment nombreux (au
moins 3 personnes), une mise en meule soignée pour faciliter la reprise;
- l'état dos machines, et en particulier du batteur, car le paddy contient
beaucoup de silice qui entrafne une usure rapide des pieces travaillantes
du batteur1
- les rendements annonces par les constructeurs sont obtenus dans les
conditions/optima de fonctionnement qui ne sont pratiquement jamais reunies
dans les rizieres du fleuve.
. I
L'utilisation de la machine est facturde, dans la majorité des situations, à 10
% des quantités tiattues. Il en decoule les memes remarques que pour l'utilisation
des moissonneuse$ batteuses, et les paysans ne sont pas contraints d'am6liorer la
coupe du paddy, la mise en meules et l'alimentation des machines. Ce pourcentage
ne represente pajs le prix reel paye par les paysans, car Ils doivent en plus

ENQUETES MATERIELS D$ RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990. Daste 10
fournir la main d'oeuvre necessaire a l'alimentation (de 2 a 5 personnes), a la
mise en sacs (de' 1 a 6 personnes), au vannage du produit obtenu et parfols des
fonds de meules 'car les machines, dans leur Btat actuel, donnent rarement un
produit propre.
Pour la rkolte *s hivernages 1988 et 1989, les performances en ha battus varient
entre 10 et 100 ha par machine. Cette variation importante s'explique de plusieurs
manieres : les prives essaient d'en faire le maximum, les groupements se conten-
tent souvent de travailler sur leurs propres rizières, la duree de la periode de
battage est comprise entre 1 et4 mois. En prenant des chiffres moyens par machine,
dans une fourchkte de 25 a 40 ha, la superficie battue mecaniauement serait
comprise entre 1.1500 et 2.500 ha pour 60 machines en service, soit entre 7.5 et 12
% des Superficie$ rizicoles des delesations de Dagana et Podor.
Pour les récoltes de contre-saison, les estimations sont plus delicates car de
nombreuses machines se trouvent dans des zones qui ne font pas ou tres peu de
double culture : Podor, Ndombo, Thiago, Nianga. Il n'y aurait pas plus de la moiti&.
des machines utilisees en contre saison, soit 30 avec une fourchette de 20 a 30 ha
par machine, soit de 600 a 900 ha.
Comme seulement 5 machines sont entrainbes par un tracteur, il en découle des
contraintes supplementaires pour le deplacement des machines entre les meules et
d'un chantier à: l'autre, car il faut un tracteur ou un autre vehlcule. Les
propriétaires ont donc inter& a travailler sur de grosses meules et a limiter
leurs déplacements en choisissant des chantiers groupes. Les moteurs utilises sont
des diesel d'environ 10 ch. : Hatz E 89 de 11 ch., Lister de 10 ch., Lombardlni
de 10 B 16 ch., 1..
2.4. ASPEC/TS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA MECANISATION DE LA RECOLTE ET DU
BATTAGE. j
Les op4rations de recolte et de battage constituent, aujourd'hui, une contrainte
majeure au develqppement de la riziculture pour des raisons liées a l'insuffisance
de la main d'oeuvre et a la reticence des exploitants d'effectuer eux-mAmes un
travail juge pen/ible et rebutant.
En depit des cohseils de l'encadrement preconisant l'utilisation de la main
d'oeuvre pour la'récolte avant d'engager des investissements coûteux, l'on assiste
a l'achat d'un nombre de plus en plus important de moissonneuses batteuses et une
forte acquisition à la SAED de batteuses d'occasion en 1988 en très mauvais &at.
I
Le manque d'inter& pour les batteuses neuves s'explique a la fois par leur prix
d'acquisition él:Tvé (3 a 7 millions de fcfa) et par la necessite de disposer d'un
tracteur pour leur déplacement, sans compter les difficultes de maintenance.

ENQUETES MATERIELS DB,RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 11
Pour pallier ces Inconvénients, le projet FAO a introduit une petite batteuse
portable de type "Votex Ricefan", et il envisage l'assemblage et la fabrication
localede quelques 350 unites a l'horizon 1993. Cette machine equipeede preference
d'un moteur Hat+, adapte specialement pour fonctionner dans un milieu très
poussier-eux, coûte 1.500.000 fcfa en H.T.
Avec un rendement de 300 a 350 kg/h, elle peut battre des superficies comprises
entre 30 et 40 halan, alors qu'elle est rentabilisee en 3 ans avec la moiti6 de ces
superficies au colit actuel : 10 % de la recolte a 85 fcfa le kilo de paddy (TANDIA
D ., 1990). Dans uin tel contexte, où les paysans tiennent peu compte de la qualite
du paddy a la sortie de la machine puisqu'il est toujours vanne' ulterieurement
quelque soit le modèle de batteuse utilisé, la Votex peut-Gtre une alternative
interessante pou< de nombreux operateurs prives.
Il reste a résoudre le probleme de la commercialisation du paddy provenant de
l'exploitation de batteuses, produit generalement vendu a la SAED qui pratique le
prix officiel de 85 fcfa/kg; mais les paiements interviennent parfois avec un
retard de 6 mois, Cette situation a conduit plusieurs promoteurs a envisager la
transformation du paddy par eux-memes, maigre la baisse de prix du riz blanc qui
est passe de 165 a 130 fcfa/kg en 1988, ce qui ne permet pas de rentabiliser
l'operation. Cette solution est évoquee par certains en terme d'imperatif de
diversification des activites, la periode de battage etant limité : 1 a 4 mois
par an. '
Actuellement, le
exploitants qui veulent acquiter dans les délais les annuites
de la banque ou
aire face a certaines charges d'exploitation vendent leur paddy
à des commerçan j a des prix inferieurs a 85 fcfa/kg, entre 60 et 70 fcfa/kg
(MBENGUE A.B., 1 90).
Les resultats de :es études mettent en evidence une concentration des machines de
récolte et de I ittage du paddy dans la delegation de Dagana, avec quelques
batteuses sur Pc or et Guedé. L'analyse des données recueillies montre que :
- entre 19 9 et 1990. le parc de batteuses en service est reste stable (60
machines), tandis aue le nombre de moissonneuses batteuses de gros debits
a double ( e 9 B 18);
- la mécan sation de la recolte du paddy d'hivernage s'est developpde entre
1989 et 15 0 : de 10 a 20 % environ des superficies moissonnees, plus 10 %
en battage m4canIque seul ;
- l'etalen nt des operations de recolte et de battage est très important,
ce qui per et une tres forte utilisation des machines (180 jours de travail
sur une ar Iee pour la mofssonneuse de Diawar), mais est incompatible avec
le develop ement de la double culture et le respect du calendrier cultural;
l Pour le mqment, cette ophation ne semble pas poser de problhes pour
les utilisateurfI qui disposent d'une main d'oeuvre familiale pas toujours
nrrttnda à dnc tîibhnr? nrnd~wtivnc 111 mnmnnt rlrt hattanca

ENQUETES HATRRIRLS DB; RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 12
- le peu d'achat de batteuses neuves est insuffisant pour assurer le
renouvellement du parc existant, ce qui risque de se traduire par une
diminution 'du battage mecanique pour les campagnes a venir ;
- les quelques estimations de recolte pour le paddy de contre-saisonmontrent
un potentiel de 2.000 ha en moissonnage et moins de 1.000 ha en battage (ces
cléments sont donnes a titre indicatif et ils feront l'objet d'analyses plus
poussées lors des prochaines recoltes) ;
- les batteuses utilisees actuellement sont presque toutes du mc5me type,
c'est-à-dire composees d'un batteur à doigts (sauf la Girard), d'une table
d'alimentation, d'un ventilateur, de secoueurs et de grilles, et enfin
montees sur pneumatiques et entrainees par un moteur diesel (sauf 3
machines). :L'importance du parc de ces machines n'est pas issue d'un choix
delibére des producteurs, car 2/3 des machines achetees neuves ont comme
origine un projet et par consequent les producteurs en ont peu supporté les
coiXs d'intiestissement ;
- les donnees recueillies par les enquQtes ne permettent pas de se prononcer
valablementi sur la rentabilitédu materiel actuellement utilisé. Les quelques
reponsesd& proprietaireset utilisateurs sur la rentabilitéde leurmachlne
nous montrdnt qu'il y a très souvent confusion entre chiffre d'affaires et
benefice. i'amortissement est rarement prisen compte (l'importance des dons
peut expliquer en partie ce phenom&ne).
- les premiers suivis montrent qu'avec des prestations a 20 % de la récolte,
la rentabiliite de la moissonneuse est assuree dans les conditions de travail
du fleuve, et que le prix de revient serait compris entre 15 et 20 %;
neanmoins, :avec l'émergence de la concurrence et d'éventuels chutes des prix
du paddy, cette rentabilité sera beaucoup plus difficile a assurer, car 20
% de la récolte a 65 fcfa/kg correspondent exactement à 15 % a 85 fcfa/kg;
Ces quelques considerations nous amenent aux interrogations suivantes :
- l'engouement actuel pour les moissonneuses batteuses de taille importante,
pour un par'ellaire non adapte (parcelles trop petites), dont l'entretien est
difficile p:(pannes frdquentes) et surtout le manque de structures de
maintenanoe dans la vallee (mecaniciens compdtents et stocks importants de
pièces dét$hees) merite d'&re suivi de près par les differents operateurs
concernes .: vendeurs (en particulier Equip Plus), banques (CNCAS), ISRA et
S A E D ;
- le devel'ppement de l'intensité culturale, s'il a lieu, va se traduire
par une rY duction des pet-iodes de battage et de recolte, donc par une
diminution 'des superficies annuelles moissonnées et battues par machine.
- l'inter-et; insuffisant pour les batteuses doit faire l'objet d'une analyse
approfondi
pour cerner, preciser et hiérarchiser les contraintes d'uti-
lisation d ces machines;
- face a l'augmentation des activites gérées par les organisations paysannes
(intrants, 'crédit, materiel agricole, . ..> et au constat de la faiblesse de
leur connaiissance et a la confusion entre les parametres Bconomiques
(benefice, jchiffre d'affaire, . ..). il serait intéressant d'appuyer et de
suivre queliques organisations paysannes Bquipées de materiels de recolte et
de battageidans la gestion de leurs activités.

BNQUETBS MATERIELS 1 I RECOLTE BT BATTAGE DANS LA VALLEE DU PLEUVE
JUIN 1990, page 13
BIBLIOGWHIE SIGNALEE
DIEYE M., 1990. Le battage mecanique du paddy dans la vallee du fleuve :
contraintes a l'utilisation des batteuses a partir d'études de cas. Memoire de fin
d'études, option, Machinisme Agricole,
Institut National de Développement Rural
(INDR), Thies, Spnegal, 120 p.
HAVARD M., 1989 c. Résultats du suivi de la moissonneuse batteuse de la section 1
de Diawar (février a octobre 1989). Saint-Louis, ISRA, 5 p.
HAVARD M., 1990 b. Note d'information sur les résultats du suivi de la moissonneuse
batteuse de la #ection 1 de Diawar (2 fevrler 1989 au 20 février 1990). Saint-
Louis, ISRA, 8 pi,
KANTE S., 1990. Lfa gestion technique et Economique des materiels agricoles achetes

sur credit CNCAS'par les groupements de paysans. Etudes comparatives des sections
villageoises de Thiago, Ndombo et Diawar.
Mémoire de fin d'etudes, option
Machinisme Agricole,
Institut National de Developpement Rural (INDR), Thies,
Senégal, 130 p. '
MBENGUE A.B., 19$0. L'incidence des prix du paddy et du riz sur les filieres de
transformation. Etude des "décortiqueries villageoises". Mémoire de fin d'etudes,
option Economie, Institut National de Developpement Rural (INDR), Thies, Senegal,
90 p.
TANDIA D., HAVAR' M., 1989. Les machines de recolte et de battage du paddy dans
P
la vallee du flieuve senegal. Resultats d'enquêtes de mai 1989. Saint-Louis,
ISRA/Projet FAO :GCP/SEN/032/NET
: "Programme National de Technologie Rizicole
Apres-recolte", "0 p.
TANDIA D., 1990. Approche de la vulgarisation de la batteuse Votex au SWgal.
Saint-Louis, Pr, jet FAO GCP/SEN/O32/NET : "Programme National de Technologie
Rizicole Apres-r Scolte", 20 p.

ENQUETES MATERIELS Dd RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 14
!
ANNEXE 1
CARkTERISTIQUES
DES MOISSOWEUSE$ BATTEUSES RECENSEES
DANS LA DELEGATXDN DE DAMNA
PROPRIETAIRES
MACHINES
MOTEURS
,,,-----------I--,,,,
----------------------------
m.--------------
LIEU ET NOM
!
TYPE

MARQUE
TOT UT
ACHAT
TYPE
PUIS.
Bc.M@wU BARRA+
MASSAMBA WADE
5
LAVERDA 3350 1 1
1987 N
FIAT
130
DAGANA
GIE WALAMAR
1
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
SAED
2
LAVERDA M 132 1 0
1977 N
FIAT
1:
DE81
GIE SAMBA NOR !
1
CLAAS MERCATOR 1 1
1988 OC
*
*
DIAWAR
SECTION 1
1
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
KASSACK WRD
SERIGNE THIEYTOli
1
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
NDIATENE
,
AMICALE WALO :
M.F. 1630
1 1
1987 N
PERKINS
80
BRAHIM SALL
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
MAPATHE NDIOUCK
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
SIS
LAVERDA
2 2
1990 N
FIAT
130
RICHARbTOLL
C.S.S.
6
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
ROSS BEI-HI0
UNEPAS
1
LAVRALE 300 2 2
1988 N
.#
x
BONNAIRE
5
M.F. 520.8
2 1
1988 OC
PERKINS
x
BALLA KANE
2
M.F. 510.8
1 1
1989 OC
PERKINS
t
GIE CI KANAM
1
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
MAGATTE NDIOUCK
3
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
SOGEC
5
JOHN DEERE
1 1
1986 N
*
90
SAINT-LOUIS
OUALO AGRIMAT
5
KUKJE TC 1710 2 2
1988 N
YANMAR
18,5
1
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
GIE ANDADOR
1
M.F. 3640
1
1
1989 N
PERKINS
123
G I E S O B A N E
1
M.F. 3640
1 1
1989 N
PERKINS
123
1
LEGENDES :* DONNEES MANQUANTES
N : NEUF
oc : OCCASION
M.F.
MASSEY FERGUSON
TOT : NOMBRE TOTAL
UT : 1OMBRE UTILISE
PUIS.: PUISSANCE EN CH.
TYPES PROPRIETAIRES : 1 : GROUPEMENTS, GIE 2 : SALARIE 3 : COMMERCANTS
4: PAYSANS 5 : ENTREPRENEURS, PRIVES 6 : PROJETS, INDUSTRIELS

BNQUETRS MATERIELS D/'3 RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 15
ANNEXE II
Ci’/lWTERISTIQUES
TECHNIQUES DES BATTEUSES RECENSEES
- ~~~
PROPRIETAIREb
MACHINES
MOTEURS/TRACTEURS
---------------i------
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - - -
LIEU ET NOMS
!
TYPE
MARQUES
TOT UT
ACHAT
TYPES
PUIS.
BOUNDOUM
,!
ABOU YORO DI@P 3
ALVAN BLANCH
1 1
1989 OC
T R A C T . M F 6 5
GIE HAL PULAR 1
VICON ST 45
1 0
1987 OC
PETTER
17
K H A Y A R B A
4
MIEDEMA MTH2
1 1
1984 N
VMDM
11
SECT.BOUN. E S T 1
SISMAR
1 1
1988 N
LOMBARDINI 10
BOUNDOUW BARRAG4
EL HADJI DIA$NE 5
ALVAN BLANCH
1 0
1988 OC
TRACT. FIAT 65
IBA
GUEYE 4
ALVAN BLANCH
1 0
1988 OC
LISTER
10
IBRAHIMA DIOP 4
ALVAN BLANCH
1988 OC
IDRISSA FALL 2
ALVAN BLANCH
jq.3
1987 OC
MAMADOU NIANI$
ALVAN BLANCH
0
1988 OC
A.
DIUAR
GIE DIMAR 7
SISMAR
1 1
1989 N
*
1:
DIAWAR
PAPA SALL
ALVAN BLANCH
1 0
1988 OC
LISTER
10
D%AMA
BABACAR NDIAYE 2
ALVAN BLANCH
2 1
1988 OC
LISTER
10
DHE MBODJ
2
ALVAN BLANCH
2 1
1988 OC
LISTER
10
SAED
5
BORGA
2 0
*
PAS DE MOTEUR
SAED
5
ALVAN BLANCH
5 0
1:
PAS DE MOTEUR
MBAGANE
F O Y E R MBAGANE 1
NDOMBO 850
1
1
1989 N
H A T Z E 8 9 1 1
NDIORND
BOUNA WADE
*
ALVAN BLANCH
1 1
1987 OC
T R A C T . M F 4 0
M O R T A L L A SEOK 4
ALVAN BLANCH
1 0
1989 OC
PAS DE MOTEUR
LEGENDE : * : DCINNEES MANQUANTES
N : NEUF
TOT : INOMBRE TOTAL
oc : OCCASION
TRACT.! : TRACTEUR
UT. : NOMBRE UTILISE
PROPRIETAIRES : 11 : GROUPEMENTS, GIE
2 : SALARIE
3 : t$
ERCANTS
4 : PAYSANS
5 : E ”
TREPRENEURS, PRIVES
6 : PROJETS DIVERS


ENQUETES UATEBIELS Dl/ RECOLTE RT BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 16
ANNEXE II
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES BATTEUSES RECENSEES (suite . ..)
PROPRIETAIRES
MACHINES
MOTEUR/TRACTEUR
---------------j,,,,,,,
-----------------------------
e.--------------
LIEU ET NOMS' TYPES MARQUE
TOT UT
ACHAT
MARQUE
PUIS.
GROUPEMENT A
1
FAO
2 2
1984 N
HATZ E 89
11
GROUPEMENT 8
1
FAO
2 2
1984 N
HATZ E 89
11
GROUPEMENT c:
1
FAO
2 2
1984 N
HATZ E 89
11
GROUPEMENT a’
1
FAO
2 2
1984 N
HATZ E 89
11
GROUPEMENT E
1
FAO
2 0
1984 N
HATZ E 89
11
GROUPEMENT L
1
FAO
1 1
1984 N
HATZ E 89
1
S . MSOOJ
2
BORGA R
1
0
1986 OC
LOMBARDINI
11
S. MBODJ
2
BORGA R
1 1
1989 OC
HATZ E 89
11
PAtiH
PROJET COREEN’
5
COREENNE
1 1
1987 N
*
*
PROJET ITALIEN
6
COLOMBIN1
10 10
1986 N
RUGIERINI *
RICHARD-TOLL
MAMADOU NDIAY k
2
‘GIRARD F 105
1 1
1988 OC
TR. RENAULT 75
MOUSTAPHA LO
5
NDOMBO 850
4 4
1988 N
HATZE89 11
ROSS BETHIO
ABDOULAYE WA@
4
ALVAN BLANCH
1
0
1988 OC
ACME
10
FOYER NDIORr/O,
1
ALVAN BLANCH
1
0
1988 OC
SANS MOT -
MAYORO TOP
2
BORGAR
1 1
1988 OC
PETTER
21
MAYORO TOP
2
BORGA R
1
0
1988 OC
HATZE89 11
MAYORO TOP
2
ALVAN BLANCH
1
0
1988 OC
ACME
10
S A I N T - L O U I S
OUALO AGRIMAT
5
NDOMBO 850
8 7
1987 N
HATZE89 11
PROJET FAO
6
VOTE% RICEFAN
1 1
1989 N
HONDA
5
PROJET FAO
6
SISMAR VOTEX
1 1
1989 N
LOMBARDINI 6
LEGENDE : 1: : DONNEES MANQUANTES
N : NEUF
TOT : NOMBRE TOTAL
oc : OCCASION
TRACT. : TRACTEUR
UT. : NOMBRE UTILISE
PROPRIETAIRES: 1 : GROUPEMENTS, GIE
2 : SALARIE
4 : PAYSANS
PRIVES
6 : PROJETS DIVERS

ENQUETES MATERIELS Dd RECOLTE ET BATTAGE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
JUIN 1990, page 17
CARACTER~STIQUES
TECHNIQUES DES BATTEUSES RECENSEES (suite . ..)
PROPRIETAIRE4
MACHINES
MOTEUR/TRACTEUR
_--------i-----i------- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
- - - - - - - - - - - - - - -
LIEU ET NOMS ’ TYPES MARQUE
TOT UT
ACHAT
MARQUE
PUIS.
SAKHIR WADE
2
ALVAN BLANCH
1 0
1989 OC
A C M E
21
SlMA NIAWA
DIAMBO
1
BORGA R
1 1
1985 N
LOMBARDINI
*
GYA
1
BORGA R
1 0
1985 N
LOMBARDINI
*
NDIAWARA
1
BORGA R
1 0
1985 N
LOMBARDINI
*
NIANDANE 3
1
BORGA R
1 1
1985 N
LOMBARDINI
*
NIANDANE 2
1
BORGA R
1 0
1985 N
LOMBARDINI
x
NIANDANE 1
1
BORGA R
1 0
1985 N
LOMBARDINI
t
PENDAW
1
BORGA R
1 1
1985 N
LOMBARDINI
*
PILOTE KODITt
1
BORGA R
2
1
1981 N
LOMBARDINI
*
SOWANABI
1
BORGA R
1 0
1985 N
LOMBARDINI
*
THIAWELE
1
BORGA R
1 1
1985 N
LOMBARDINI
f
WOUROU MADIûW
1
BORGA R
1 1
1985 N
LOMBARDINI
t
THIAGO
GROUPEMENT F
1
FAO
2
1
1984 N
HATZ E 89 11
GROUPEMENT G’
1
FAO
2
1
1984 N
H A T Z E 8 9 1 1
GROUPEMENT H
1
FAO
2 2
1984 N
H A T Z E 8 9 1 1
GROUPEMENT l!
1
FAO
2 2
1984 N
H A T Z E 8 9 1 1
GROUPEMENT J
1
FAO
2 2
1984 N
H A T Z E 8 9 1 1
GROUPEMENT K
1
FAO
2 2
1984 N
H A T Z E 8 9 1 1
IDRISSA FALL
2
ALVAN BLANCH
1 1
1987 OC
LISTER
10
PROJET J ICA
6
JAPON MD 500
1 1
1987 N
KUBOTA
795
THILENE
AMICALE DU WALO 1
NDOMBO 850
1 0
1983 N
H A T Z E 8 9 1 1
A S S A N E DIOLE’ 4
ALVAN BLANCH
1 1
1988 OC
T R A C T . M F 3 5
MOUSSA KANE 4
VOTEX RICEFAN
1 1
1984 OC
DUCAT 1
4
LEGENDE : 1: : Dq)NNEEs MANQUANTES
N : NEUF
TOT : !NOMBRE TOTAL
oc : OCCASION
TRACT ; : TRACTEUR
UT. : NOMBRE UTILISE
PROPRIETAIRES :’ 1 : GROUPEMENTS, GIE
2 : SALARIE
3 : C
ERCANTS
4 : PAYSANS
5 : E TREPRENEURS, PRIVES
ijY
6 : PROJETS DIVERS