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REPUSLIQUE DU SENEGAL
I’
DIRECTION DE RECHERCHES
SUR LES SYSTEMES AGRAIRES
IVIINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
ET L’ECONOMIE AGR~ICOLE
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LES MACHINES DE RECOLTE ET DE BATTAGE
D U P A D D Y D A N S L A V A L L E E
DU FLEUVE SENEGAL
R E S U L T A T S D’ENQUET”ES
DE MAI 1989
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P a r D .
TANDIA -
Ekpert FAO
M.
H A V A R D - Chercheur CIRAD détact& p I’ISRA
1.S.R.A
PROJET FAO CCPP/SEN/b32/NET.:
INSTITUT SENEGALAIS
“Programme National de Technologie
DE RECHERCHES AGRICOLES
Riricole Après-récolte”
CIRAD : Centre de Coopération Internationale
en Recherche Agronomique pour le Développement.

/TO M M A I R E
-
INTRODUCTION
I - PRESENTATION DE L’ENQUETE
11 - Justificatifs et objectifs
12 - Méthodologie
II - LES RESULTATS
21 - Classification simplicifiée des machines de récolte
et battage
22 - Les types de machines et leur mode d’acquisition
23 - Les machines en service
24 - L’organisation des chantiers et les performances
25 - Formation du personnel chargé du fonctionnement
des machines
26 - Aspects socio-économique de mécanisation de la
récolte et du battage.
CONCLUSIONS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

31
AVANT - PROPOS
Ce travail a été mené dans le cadre du programme de colla-
boration entre I’ISRA et le projet FAO/GCPP/SEN/032/NET, intitulé :
“Programme National de Technologie Rizicole Après-récolte”, domicilié à
Saint-Louis.
Le travail de terrain a été réalisé par Magatte DIEYE et
Malick MBODJ du programme de Technologie post-récolte ISRA domi-
cilié au CNRA de Bambey dont le Coordonnateur est Hyacinthe Modou
MBENGUE, Homologue ISRA du projet FAO sus-cité. Un troisième enquê-
teur Sékou DIATTA a été recruté par le projet pour la durée du travail
de terrain et du dépouillement dans un but de formation.

51
-
INTRODUCTION
Dès les premier-es expériences d’aménagement des casiers
rizicoles dans la Vallée du Fleuve, la mécanisation des opérations de
récolte et de battage a été envisagée. L’introduction des moissonneuses
batteuses s’est faite dans le Delta avant 1960 dans les casiers de lia SRDS
sur les aménagements primaires en grandes parcelles (CHATEAU R,. , 1960).
Ces machines étaient gérées en régie et leur rentabilité a été mise en cau-
se sur des rizières à faible rendement (environ 2 T/ha). Avec le rempla-
cement progressif des aménagements primaires par des amenagements
secondaires puis tertiaires, les rendements des rizières ont augmenté et
les expériences sur les moissonneuses ont continué : machines en régie
à la SAED et en gestion paysanne (COMA de Dagana) mais le nom4re de
machines en service est toujours resté limité. Les batteuses ont, elles
aussi, toujours été présentes dans la Vallée et concentrées surtout dans
le Delta. Tous les modèles de machines, des plus simples comme la bat-
teuse à pédale aux plus complexes, ont été testé ces 20 dernières années
(OMVS, 1980). Les machines réellement utilisées étaient gérées par la
SAED ou des projets qui faisaient du travail à façon chez les producteurs.
Ces modèles étaient équipés de moteurs de 10 à 30 ch. Les batteuses les
plus sophistiquées étaient en fait des moissonneuses batteuses utilisées à
poste fixe.
Ce cours résumé historique met en évidence “une Certa~ine
expérience” des structures agricoles en matière de mécanisation des opé-
rations de récolte et de battage du paddy que nous avons déjà juge utile
de compléter par une enquête sur la situation actuelle. Ce document pré-
sente les objectifs et la méthodologie de ce travail, puis les résultats
obtenus avec un accent particulier sur la classification des modèles utili-
sés et sur les aspects socio-économiques.
..* /. . .

61
-
I - PRESENTATION DE L’ENQUETE
11 - Justificatifs et Objectifs
Jusqu’à ces 2 ou 3 .dernières années, les paysans ont été
concernés par la mécanisation en tant que demandeur de prestations de
service auprès de la SAED, puis récemment de quelques privés, ou encore
comme chauffeur de machine, mais n’ont pas d’expérience en matière de
gestion des matériels agricoles, excepté sur quelques sites : NDombo,
Thiago, Nianga, Dagana dont certains groupements ont bénéficié de I’ap-
pui de projets et financements divers.
Actuellement, avec le désengagement de la SAED des presta-
tions de service aux paysans en matière de récolte et de battage, des
privés (commerçants, entrepreneurs, salariés.. .) et des groupements de
producteurs acquièrent des batteuses et des moissonneuses batteuses en
particulier dans le Delta.
De plus, le développement de la double culture est, en partie,
lié à la réduction des temps de travaux de récolte et de battage des dif-
férents cycles. C’est possible avec un équipement approprié en batteuses
et en moissonneuses batteuses.
L’objectif global de ce travail est de faire “une photographie”
du parc des différentes machines de récolte et battage du paddy.
Dans le détail, cette enquête vise les objectifs spécifiques
suivants :
- Déterminer les caractéristiques du parc des matériels, de
récolte et de battage du paddy ;
. . /. ,..

71
-
- Appréhender les contraintes à la gestion technique (forma-
tion, maintenance) et financière (modalités de paiement,
comptes d’exploitation,. . . ) de ces niveaux de mécainisation
par les différentes catégories de propriétaires.
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. . . . . .

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-
12 - Méthodologie
Au vu de notre connaissance de la Vallée du Fleuve, nous
estimons le nombre de machines, tous types confondus, à une centaine,
dont la majorité est concentrée dans le Delta sur un nombre limité de vil-
jages. Ce contexte favorable nous amène à faire une enquête exhawtive.
Ce travail a été effectué en 2 étapes :
121 - Le recueil des données de base et la mise au point
du questionnaire
II s’agit de rassembler tous les éléments disponibles auprès
des structures existantes : SAED, Projets, Fabricants, Concessionnaires,
CNCAS, . . . pour préparer le travail des enquêteurs.
Cette période est mise à profit pour élaborer et tester le ques-
tionnaire jusqu’à ce qu’un modèle satisfaisant aux objectifs que nous nous
sommes fixés soit obtenu. (cf. fiche recensement batteuses et moisspnneu-
ses batteuses en annexe Ir).
122 - L’enquête proprement dite
Elle a été réalisée sur l’ensemble des batteuses et moiss~onneu-
ses à partir d’un questionnaire comprenant les rubriques suivantes ,: loca-
lisation du matériel, caractéristiques et état du matériel, personnel néces-
saire au fonctionnement de la machine, conditions de travail et divers.
Avec 3 personnes (2 enquêteurs confirmés et un troisième en
formation) et 2 motos, l’ensemble du travail
a été réalisé en ,~.’ . . .
10 Jours du 9 au 19 Mai 1989. Ce travail a été rapide car les matériels
sont concentrés dans la Délégation de Dagana et un peu sur Podor dans
les localités entre la route goudronnée et le Fleuve. (voir carte).
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CARTE
LOCALISATION DE LA ZONE ENQUETEE
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JETEE
GUINEE
DETAIL DE LA ZONE ENWETEE
(DELEGATIONS DE DAGANA ET PODOR)
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DELEGATION DE PODOR
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DAGANA
DELEGATION DE
MATAM
St. LOUIS
%
- ROUTE GOUDRONNEE

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-
Nous avons ajouté quelques données recueillies après !le mois
de iMai, en particulier 4 moissonneuses batteuses livrées dans le courant
du mois de Juillet.
..* /. . .

II - LES RESULTATS
En se reportant au Manuel de motorisation des cultures tro-
picales (CEEMAT, 19751, on distingue plusieurs grandes catégories de
machines :
- les moissonneuses-lieuses pour la récolte entrainées soit
par un moteur diesel, soit par un motoculteur. Leur ca-
pacité de travail moyenne est de 4 h/ha pour 1,5 m de
largeur de coupe. Le Projet ITALIMPIANTI a testé le mo-
dèle de BEDOGNI d’l,5 m de largeur de coupe entrainé
par un moteur de 7 kw. Devant les contraintes d’utilisa-
tion et le peu d’intérêt marqué par les paysans, les essais
ont été abandonnés. Les principales contraintes d’utilisation
sont : une maturité group&e, de l’égrenage
si la récolte
est tardive, l’impossibilité de prendre les tiges versées
sous le pick-up, un mauvais liage avec des plants de taille
réduite, un enherbement trop important (GASPARETTO E.,
1983) ;
- les moissonneuses batteuses qui récoltent et battent /e paddy.
On distingue plusieurs types suivant le mode de baittage :
. les modèles à paille tenue avec batteurs à boucles, en
général japonais, qui sont fabriqués pour les petites
parcelles, le plus souvent montés sur chenilles pour
répondre aux objectifs suivants : ne pas détériorer,
“marquer” la rizière. Leur rendement horaire est faible
(de 10 à 15 h/ha).
. les modèles conventionnels utilisés sur les autres :Céréales
et prévus pour des parcelles de plus grandes dimensions,
avec des rendements horaires plus importants (de 3 h à
moins d’l h/ha) . Ces machines sont le plus souvent
équip&s de batteurs à dents (coniques ou droites) en ri-

ziculture, mais parfois de batteurs à battes. Les1 batteurs
longitudinaux à flux axial ne sont pas utilisés sur riz
au Sénégal.

121
- les stripper qui effectuent le battage sur pied sont ‘des
machines nouvelles de diffusion extrêmement limitée. Sui-
vant les modèles le produit obtenu est nettoyé par la ma-
chine où vanné ultérieurement (Exemple le STRIPPER ROCK
EC 60 Mis au point par le CEEMAT) (MAROUZE C., 1988).
- les batteuses qui réalisent le battage, mais pas la r&olte,
ont des performances extremement variables suivanit les
modèles (de 25 kgih à plus de 3000 kg/h). En plus des
batteurs à dents, à battes et à boucles comme sur les mois-
sonneuses batteuses, on trouve un autre type de batteur
sur la VOTEX qui aspire tia récolte et la projette sur un
contre batteur, les éléments les plus légers sont envoyés
dans une autre direction. Sur le modèle diffusé, le produit
à besoin d’être nettoyé.
Etant donné que dans la Vall&e du Fleuve n’existent que des
batteuses et moissonneuses batteuses, nous présenterons pour mémoire
les stripper et moissonneuses lieuses dans la classification ci-dessous. cet-
te dernière nous parait indispensable vu les différences importantes qui
existent entre les modèles de batteuses, tant d’un point de vue prix que
performances. Les analyses techniques et économiques des données recueil-
lies viendront par la suite.
21 - Classification simplifiée des machines de récolte et battage
Sur la figure 1 - page suivante, nous avons représenlté les
machines sous forme de pièces à assembler avec un tableau synthetique
des caractéristiques principales des modèles de moissonneuses, moisson-
neuses lieuses, moissonneuses batteuses, batteuses et stripper. Bien en-
tendu, nous nous sommes limités aux équipements de base, car il est
possible d’ajouter d’autres équipements aux batteuses et moissonneuses
batteuses, mais qui ne sont pas utilisés sur riz et très souvent abandonnés
. . . l . . .

sur les machines actuelles. On pense aux broyeurs de paille sur leis mois-
sonneuses et aux presses sur les moissonneuses batteuses et les batteuses.
En assemblant de différentes manières les pièces de la figure 1,
on arrive à la classification suivante simplifiée en partant de la machine la
plus simple jusqu’à la plus compliquée.
BATTEUSES I :
B + E (systdme de battage seulement)
Dans cette catégorie, on trouve les batteuses à pédale (modèles
SISMAR et chinois) et certains modèles ameliorés avec entrainement par
moteurs thermiques (essais du projet FAO en cours). La paille est tenue
par l’opérateur et ne passe pas dans le batteur. Le produit obtenu doit
obligatoirement être vanné. Ces machines sont simples, peu coûteuses (en-
tre 100 000 et 200 000 F CFA pour le modèle à pédale), de faible débit

(de 25 à 100 kg/h), et considérées comme présentant peu d’intérêt (OMI/S,
1980).
BATTEUSES II
: B + E + T + V
Dans cette catégorie, on place la VOTEX qui a un système de
nettoyage quasi-inexistant (la ventilation provoquée par la rotation du bat-
teur). Ce modèle nécessite donc un vannage ultérieur. Le projet FAO teste
aussi ce modèle en vue d’améliorer le nettoyage. L’avantage de ce matériel
est sa simplicité et la possibilité de construction locale : cas du Mali et du
Sénégal (SISMAR) . Le modèle portable équipé d’un moteur diesel de 4 à 6
ch coûte environ 1 000 000 F CFA en HT.
BATTEUSES III
: B + E + T + V + G + B A T
Ces machines sont les plus. répandues. Elles sont en genéral
équipées d’un batteur à doigt, et entrainées par un moteur thermique,
I
. . . . . .

FIG. 1 : CLASSIFICATION DES DIFFERENTS TYPES DE WKHINES DE RECOLTE
-
ET DE BATTAGE DU PRDDY
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BAT
El : &Iode :entralnement, (automotew tracteur, . ..)
~OlS!XINNEUSES, L: Banedecoupe, Barredecoupe+ Iw&, 1
MOISSONNEUSES- L = récolte grain + pallle
RECOLTE
LIEUSES
T&e rtkolte strlpper - récolte grain
J
: Battew (doigts, barres, boucles, autres)
MOISSONNEUSES
E : Mode entralnement (pédale, moteur, tractew,
E T
T : Table allmentatlon
1SYSTEMEBATTAGE
BATTEUSES
motoculteur, . ..)
STRIPPER
1SYSTEME
ALIMENTAThN
V : ventllatlon
1SYSXEM$
G : Grlltes et secoueurs
NETTOYA4
P : dlsposltlf d’ensachage, trémie, . . . RECUPERATION PADDY
MODE DEPLACEMENT

accessoirement par un tracteur. Théoriquement, elles donnent un produit
ne nécessitant pas de néttoyage. Leur debit horaire varie entre 490 et
2 000 kg/h avec des moteurs de 10 à 25 ch. Le prix de ces machines va-
rie entre 2 et 6/7 millions de F CFA. De fabrication métallique, elles sont
rustiques,
mais de nombreux modèles sont fragiles pour les Condit~ions
d’utilisation que nous rencontrons. Parmi les modèles rencontrés, entrent
dans cette catégorie la minorette d’Alvan Blanch, la VICON, la MIEDEMA,
la SISMAR, les modèles FAO et NDOMBO (le second est issu de I’améliora-
tion du premier) et le modèle COLOMBINI.
BATTEUSES IV :
B + E + T + C + V + G + P + BAT
Dans cette catégorie, les machines ont les mêmes caractéristi-
ques de base que les batteuses Ill avec simplement des équipements com-
plémentaires pour améliorer la productivite du travail : le convoyeur
d’alimentation et I’ensacheur. En pratique, on constate que ces équipe-
ments sont des sources de pannes supplémentaires, si bien que tres rapi-
dement ils sont démontés (cas de I’ensacheur sur la BORCA et du convoyeur
sur la minorette d’Alvan Blanch et la Colombini). Dans cette catégorie, on

distingue deux types :
- les modèles asiatiques (japonais, coréen) de faible debit, à
paille tenue avec des moteurs de 5 à 10 ch.
- les batteuses à céréales de débit entre 1 000 et 3 006 kg/h
équipés de batteurs à doigts et à battes et entrain+ par
des moteurs ou tracteurs de 10 à 45 ch. (Borga et Girad
F 105).
Les catégories Ill et IV sont montées en général sur un chas-
sis à roues pneumatiques pour les déplacements entre les chantiers de
battage.
. . . / . . .

MOISSONNEUSES BATTEUSES
: El + R + B + C + V + G t P
Une seule catégorie de machines automotrices avec 2 types
bien distincts :
- les modèles asiatiques (coréens) montés sur chenilles caout-
chouc, à paille tenue, à batteur à boucle. La puissance du
moteur est de 18,5 ch.
- les moissonneuses batteuses à céréales à batteur à doigts,
montées sur pneumatiques (les chenilles existent en option),
avec trémie pour le vrac. Les machines utilisées sont équi-
pés de moteurs de 80 à 130 ch. Leur prix neuf varie de
10 à 20 millions HT. Ce sont les Massey Ferguson ,520 8,
510 8, 1630 et 3640, la claas IMercator, la Laverda ‘3350 R,
les Les lavrale 300 et la John Deere. Ces machines corres-
pondent aux modèles de catégories moyennes en Europe
avec une puissance de 100 à 120 ch, un poids de 6800 à
7500 kg, une largeur de coupe de 3,6 à 4,2 m, une largeur
de batteur de 110 à 120 cm, etc.. . Théoriquement, la ca-
pacité de ces machines varie de 1500 m2/hlm de coupe en
conditions difficiles à 2500 m2/h/m de coupe en récoltes
faciles. Les pertes de temps sont de l’ordre de 30 ‘% pour
des longueurs de parcelles de 50 m, contre 5 à 10 % pour
des longueurs de 200 m (CEEMAT, 1975).
22 - Les types de machines et leur mode d’acquisition
Par rapport à la classification précédente, on trouve ;
- 18 moissonneuses batteuses dont 16 de type à céréa!es clas-
siques, toutes montées sur pneumatiques et 2 modeles asia-
tiques (coréens) d’une puissance de 18,s CV qui coûtent
7,5 millions Toutes Taxes.
- 89 batteuses, soit 86 de type III en y intégrant les machines
dont leconvoyeur est démonte (les minorettes d’Alvan Blanch

et les Colombini) et celles dont I’ensacheur n’est plus utili-
sé (les Borga R et la Girard F 105), et 3 machines de type
II, dont 1 avec des pneumatiques. Nous n’avons trouvé
aucune machine de type IV en service, si ce n’est les mois-
sonneuses batteuses utilkées en fin de campagne a poste
fixe. On rencontre parfois des machines de type I,, mais
elles ne sont en général pas utilisées (Exemple de$ batteu-
ses à pédale SISMAR de I’ISRA et celles laissées par les
chinois à Cuédé). A signaler toutefois, le travail en cours
au niveau du Projet FAO pour adapter un petit moteur sur
une batteuse à pédale.
L’analyse des modes, dates et états d’acquisition dans les ta-
bleaux en an.nexes II et 111 résumée dans les tableaux 1 et 2 ci-après :
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Les crédits neufs et occasion sont octroyés en majorité par
la CNCAS suivant les conditions suivantes : le prêt est accordé pour
80 % du montant de la machine au taux d’intérêt en vigueur, soit 13,5 %
avant le 31.12.88, puis 14,5 % jusqu’au 31.03.89 et 15 % depuis le 1.4.89.
Sur les machines neuves, certains revendeurs accordent des crédits :
Exemple de Brazzivoir à Abidjan pour les 2 lavrale et de Matforce pour
les 2 petites moissonneuses coréennes, et enfin de SOGECA pour la M.F
3640 du CIE Walmar à Dagana.

A noter que 50 % du parc a été acheté cette année et que
l’ensemble date de moins de 3 ans. Bien sûr, nous n’avons pas tenu compte
de la moissonneuse laverda de Dagana, ni des M. F 510 à chenilles de la
SAED, (LE MOIGNE M., 19691, ni des anciennes claeys de la SRDS
(CHATEAU R., 1960) qui ont plus de 20 ans et qui ne sont plus utilisées
depuis plus de 10 ans. On doit aussi ajouter que les machines d’occasion
“venant de France” ne sont pas des modéles récents et qu’ils sont sujet
à de nombreuses pannes.
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Dans ce tableau, nous avons assimilé les machines des projets
.
à des dons, car les paysans, même s’ils versent de l’argent sur des comptes
d’amortissement pour le renouvellement, ne paient pas cet équipement. On
remarque alors que ces dons atteignent 58 % du parc des batteuses, et

76 % des machines achetées neuves.
La forte acquisition de machines d’occasion en 1988 est’ liée
au desengagement des prestations de service de la SAED en battage. Elle
a réformé ses machines (minorette d’Alvan Blanch, Borga R et Vicon) plus
ou moins en état de fonctionner à ses agents en particulier. Ces miachines

datent de la fin des années 1970 et du début des années 1980
(CONSTATINOV I., 1982). La Girard F 105 à plus de 30 ans, elle appar-
tenait à I’ISRA dans les années 1960. Elle était entrainée par une çour-
roie plate et une poulie à partir d’un tracteur à essence (FARMAL H)
(N~EuL M . , 1969).
23 - Les machines en service
Pour les moissonneuses batteuses, vu le nombre de machines
acquises entre Janvier et fin Juillet 1989 (9), nous donneront 3 chiffres :
- le parc utilisé pour la récolte de l’hivernage 1988 : 9
- le parc disponible au début de la rkcolte de contre saison
chaude en Juin 1989 : 12 Plus 4 machines arrivees en cours
de récolte fin Juillet.
Deux des machines d’occasion (1 MF 520 et la Claas $tant
en panne)
- le parc au moins disponible en Novembre 1989 : 16 machines
en service.
Pour les batteuses, il y a peu de changement entre 1988 et
1989, soit entre 55 et 60 Niachines en service. La plupart des machines

de réforme de la SAED ne sont pas fonctionnelles (environ 65 % en ‘panne).
.
A propos de ce parc de batteuses on remarque qu’il a été peu renouvelé
en machines neuves ces 3 dernier-es années, ceci se traduit par des pannes
et des arrêts fréquents et prolongés en cours de campagne, avec”en paral-
lèle des charges d’entretien élevées et des rendements en halcamiygne qui
diminuent (ou au contraire des campagnes de battage qui s’allongent).

24 - L’Orqanisation des chantiers et le:s performances
A part les 2 modèles coreens, les moissonneuses batteuses
sont trop puissantes pour la taille des parcelles des périmètres (la plupart
du temps en dessous de 1 ha et même de 0,s ha), ce qui se tradqit par
des pertes de temps importantes et donc une augmentation des coCits de
fonctionnement. A titre d’exemple, la moissonneuse batteuse LAVERDA M

132 de 3,6 m de coupe récoltait 4 ha/jour sur des parcelles de 3,2 à
3,7 ha et 2 ha/jour sur des parcelles de 2 ha (CONSTANTINOV 1. 1982).
Les chutes de rendement augmentent encore avec les parcelles plus petites.
Les autres facteurs influençant le rendement des moissonneuses ba~tteuses

sont le rendement en .paddy et la propret& odes .parcelles récoltées.
Avec le systéme actuel de facturation au pourcentage de la
récolte (20 %) , les machines ne sont jamais utilisées à leur potentiel réel,
et les meilleurs producteurs sont penalis& car ils paient beaucoup plus
cher à la surface récoltée et à l’heure de fonctionnement de la machine.
A titre d’exemple, le suivi de la moissonneuse batteuse de la section de
Diawar nous donne un rendement de 18 à 20 q/h de compteur machine,

alors que le potentiel est plus de 2 fois supérieur (HAVARD M., 1,989).
De plus, l’organisation des chantiers laisse encore à desirer
sur certains points, parfois indépendamment des paysans et des proprié-
taires de machines, pour les raisons suivantes :
- quasi-impossibilité de commercialisation de la production en
vrac, qui oblige à vider les tremies sur le sol, ou sur une

231
bâche, pour la mise en sac manuelle, puis le trangport
vers l’aire de stockage au village et la pes6e. Cetle mise
en sac facilite le règlement au pourcentage, mais augmente
les frais de battage : coQIt des sacs et de la main.I d’oeuvre.
- utilisation à poste fixe qui ne rentabilise pas la machine car
la facturation se. fait à .lO % (prix du battage), alors que
l’ensemble de la machine fonctionne comme en moissonnage
battage. Ceci les propriétaires ,de machines l’ont bien com-
pris, car ils limitent .ce type d’intervention.
A partir des estimations de superficies travaillées pour les
récoltes d’hivernage données par quelques propriétaires, nous avons esti-
mé les superficies récoltées à la moissonneuse entre Novembre et pars 1989.

Pour les machines coréennes, la superficie c&cdtée par machine serait com-
prise entre 15 et 30 ha, et pour les autres machines entre 200 et 300 ha.
Ceci nous donnerait un total compris entre 1 400 et 2 ‘200 ha, soit entre

7 et 11 % de la superficie rizicole des Délégations de Dagana et PQKfor es-
timée à 20 000 ha.

Pour la récolte de contre saison chaude entre Juillet et Août,
la période de travail disponible est plus courte et en plus, les risques
climatiques (pluie) réduisent les jours d’utilisation des moissonneuses bat-
teuses. A la fin de cette campagne, nous aurons quelques chiffres sur les

possibilités des moissonneuses pour ce cycle.
Sans tenir compte des batteuses des projets coréens, ,japonais
et FAO qui n’ont pas travaillé
en prestation de service auprès des pay-
sans, on remarque que toutes les batteuses ont les mêmes caractéristiques
de fonctionnement, avec simplement des débits différents dûs à des dimen-
sions de batteurs variables. Ainsi les batteuses les plus performantes sont
la GIRARD (largeur batteur : 1,05 m) , les BORGA, FAO (SISMAR) et
. . . / . . .

NDombo (largeur de batteur comprise entre 0,70 et 0,80 m), les Alvan
Blanch, Colombini, les Vicon, et la MIEDENIÀ (largeur de batteur comprise

entre 0,40 et 0,60 m) . les performances au travail sont fonction de ces
caractéristiques qui correspondent à la capacité des machines à absorber
les récoltes. Bien que les rendements théoriques annoncés pour ces dif-
fer-entes catégories des machines soient bons: 1 500 à 2 000 kglh pour
1 m de largeur de batteur, 800 à 1 200 kg/h pour 0,70 à 0,80 m de lar-

geur de batteur et 600 à 800 kg/h pour 0,40 à 0,60 m de largeur ,de bat-
teur, les performances enregistrées sont toujours inférieures.

Ainsi, le rendement réel de la Girard varie entre 1 008 et
1 200 kg/h, parfois moins. Les modèles Borga, FAO, NDombo, etc. . . ne
dépassent pas 800 kg/h et la moyenne se situe autour de 600 kg/h. A titre
d’exemple, sur la CUMA de Cuédé une seule batteuse Borga est jugée in-

suffisante pour 60 ha, le rendement de la machine est de 700 à 806 kg/h
et le moteur de 10 à 12 ch semble trop faible (CONSTANTINOV I., 1982).
Les Alvan Blanch, Vicon, etc.. . dépassent rarement les 500 kg/ h.
Cette différence est liée à plusieurs facteurs :
- la récolte. On entend par là le rendement de la récolte, la
variété et la technique de r&olte. Comme ces machInes
absorbent grains et pailles, le rendement est fonction du
rapport poids de grains Su#r poids de paille. II fauté viser
un rapport élevé, donc avoir des grains bien remplois, des

variétés avec moins de pail’le, et une coupe assez haute.
La variété agit sur le rendement par sa facilité d’égrenage ;

- l’organisation du travail, en particulier une alimentatiun régu-
lière de la machine. Pour celà, il faut une table d’alimenta-
tion assez large pour préparer le paddy à introduire, un

personnel suffisamment nombreux (au moins 3 personnes),
une mise en meule soignée pour faciliter la reprise ;

. . . / . . .

251
- l’état des machines et en particulier du batteur. le paddy
contient beaucoup de silice qui entraine un usure rapide
des piéces travaillantes du batteur. Avec un batteur usé,
le rendement dlminue ;
- les rendements annoncés par les constructeurs sont obtenus
dans les conditions optima de fonctionnement qui ne, sont
pratiquement jamais réunies dans les riziéres du fleuve.
L’utilisation de la machine est facturé au pourcentage des
quantités battues * (10 %) , ce qui améne les mêmes remarques que, pour
l’utilisation des moissonneuses batteuses, et en plus ne contraint pIus les

paysans à mieux préparer la récolte à battre c’est à dire améliorer la cou-
pe, la mise en meules et l’alimentation de la machine. Ce pourcéntage est
bien entendu inférieur au prix réel, car le paysan doit fournir la main
d’oeuvre nécessaire à l’alimentation (de 2 à 5personnes), à l’évacuation
des pailles (1 à 2 personnes), à la mise en sac (1 à 6 personnes), au
vannage du produit obtenu obtenu et parfois des fonds de meules car les
machines, dans leur état actuel, donnent rarement un produit propre.
Pour les performances en ha battus pour la récolte de Il’hiver-
nage 1988, les estimations données varient entre 10 et 100 ha pour une
machine pour différentes raisons suivant les types de propriétaires : les
privés essaient d’en faire le maximum, les groupements se contentent dans
la plupart des cas de travailler sur les ritiéres du groupement, sujvant
l’état des machines et leur rendement, suivant la durée de la période de
battage (de 1 à 4 mois). Nous avons alors estimé les superficies battues/
machines dans une fourchette comprise entre 25 et 40 ha. Ceci noués donne
une superficie battue mécaniquement comprise entre 1 500 et 2 500 ha pour
60 machines en service, soit entre 7,5 et 12 % des superficies rizicoles.
* Dans la majortié des situations, car il y a quelques cas particulier,
voir, le paragraphe sur les facteurs économiques,

Le fait que seuknent 3. batteuses sont entrainées par tracteur,
amène des contraintes supplémentaires pour’ le déplacement des machines
entre les meules qui se fait soit avec un tracteur, soit avec un auitre
véhicule, en particulier les camionnettes. Les propriétaires de batteuses
ont donc tout intérêt à travailler sur de grosses meules et à limite,r leur

déplacement et par conséquent à choisir des chantiers groupés. Les mo-
teurs utilisés sont des diesel d’environ 10 ch. avec surtout les marques
suivantes : 38 Hatz E 89 de 11 ch.; 9 Lister de 10 ch., 13 Lombardini
de 10 à 16 ch....
25 - Formation du personnel chargé du fonctionnement des machines
La formation du personnel utilisé pour le fonctionnement des
machines des moissonneuses batteuses dans le département de Dagana a
généralement été assuré par la SAED, il en est de même pour les batteu-
ses à Podor alors qu’à Dagana la formation sur le tas est dominante :
31 % contre 19,s % par la SAED et autres : 24 %.
La CSS et les ONG interviennent également dans le Delta. La
pluralité des structures de formation résulte de la vieille tradition de mé-
canisation dans cette zone. II reste cependant à dispenser dans la plupart
des cas, une formation complémentaire dans les domaines de la maintenance
et de la gestion des machi,nes.
Le projet FAO pourrait contribuer à cette formation dans le
cadre des activités de la Cellule Recherche et Développement ISRAJSAED.
26 - Aspects socio-économiques de la mécanisation de la récolte
et du battage
Les opérations de récolte et de battage constituent aujourd’hui
une contrainte majeure au développement de la riziculture pour des, raisons
. . . / . . .

liées à l’insuffisance de la main d’oeuvre et à la réticence des exploitants
d’effectuer par eux-mêmes un travail jugé Pénible et rebutant.
La tendance à la généralisation de la double culture pose avec
plus d’accuité le problème de la mécanisation de ces opérations. Cependant
peu d’études ont été consacrées à la question, eu égard à son importance.
L’étude de la SAED (J. Doki TH&JON /G. BRUYERE, 1~988),
portant sur une batteuse motori&ée de ‘8 Ch. d’une capacité theorique d’une
tonne/h et sur une moissonneuse batteuse d’une capacité théorique, de
6,s t/h indiquent que la motorisation du battage ne se justifie que, pour
des taux d’intensité culturale supérieurs ou égaux à 150 % avec des ren-
dements minima de 4 à 4,s t/h et qu’avec les tarifs pratiqués actuellement,

(10 % pour le battage, 20 % pour rbcolte/battage) son coût grève Iourde-
ment le revenu agricole amenant dans tous les cas le rapport chargeslpro-
duits au délà du seuil de découragement, genéralement placé aux einvirons
de 35 %. Ce seuil est généralement dépassé dans la plupart des cas, (cf.
Annexe IV).
L’étude note que l’option moissonneuse batteuse est beaucoup
plus intéressante à la condition que le parcellaire s’y prête, ce qui est
rarement le cas actuellement.
En dépit des conseils de l’encadrement préconisant l’utilisation
de la main d’oeuvre pour la récolte avant d’engager des investissements
coûteux, l’on assiste à l’achat d’un nombre de plus en plus important de
moissonneuses batteuses et une forte acquisition de batteuses d’occasion
en 1988, liée au désengagement de la SAED.
On ne dispose pas actuellement de données suffisantes #et fiables
pour apprécier la rentabilité économique des investissements réalisés. Ceci
ne peut être fait que par un suivi rapproché de quelques machines, Cette

notion est d’ailleurs souvent assimilée à la réduction de la pénibilite du
travail ou à la rapidité des opérations.

*
Ainsi, aucune comptabilité n’est généralement tenue. Qes esti-
mations des recettes annuelles sont faites sur la base du tonnage battu
et les charges d’exploitation qui sont souvent mal connues ne comprennent
pas dans la plupart des cas l’amortissement du matériel. II n’est donc pas
souvent possible de dégager le bénéfice net annuel (cf. Annexe y). Au
moment de l’enquête, les propriétaires les mieux organisés étaient consti-

tués d’entrepreneurs et autres opérateurs économiques privés. Certains
ne disposaient pas de données suffisantes parce que nouvellement Iinstallés,
d’autres ont tout simplement manqué de collaboration.
Mais selon les résultats de notre enquête,86 % des propriétai-
res de batteuse estiment que l’opération est rentable contre 66 % ppur les
moissonneuses batteuses et Von est disposé à acquérir’ un nouvel équipe-
ment dans respectivement,90 % et 33 8 des cas. Signalons également que

/
les déclaraiions sur la non rentabilité des machines ne semblent pas être
liées à leur état d’acquisition puisque dans plus de 80 % des cas, Iles équi-
pements concernés ont été livrés à l’état neuf.
II faut donc rechercher les causes dans l’exploitation de la ma-
chine : tonnage battu annuellement, tarif pratiqué, qualité de la machine.
C’est ainsi que 4 groupements de Thiago qui ont acquis sous forme de don
(prix HT : 3 000 000 F/machine), des batteuses FAO équipés de moteurs
Hatz de 11 ch pratiquent des tarifs variant entre 5 et 10 % et réayisent
des recettes annuelles comprises 60 et 300 000 F e n exploitant 10 à 51 ha,
32 ha en moyenne.
Ces groupements évoquent généralement des problèmes ,de pan-
nes répétées et de manque de pièces de rechange;
. . . / . . .

Ces problémes soulevés çà et là posent avec acuité la neces-
sité d’une assistance à la fois technique et “manageriale”.
Dans cette perspective, le programme machinisme du Fleuve
assure déja le suivi de la moissonneuse batteuse de la section villageoise
de Diawar. Par ailleurs, le projet FAO qui s’intéresse au petit materie

post-recolte, a, étudié notamment les colits d’utilisation de la batteuse
VOTEX (cf. Annexe VI).

1
Cette batteuse équipée d’un moteur à essence Honda 5 ‘ch
coûte environ 1 000 000 F en HT. Avec un rendement de 300 kg/hi (taux
d’humidité du paddy 2 10 %) cette machine peut assurer le battage de

30 à 37 ha/an alors qu’elle serait rentable en traitant 14 à 18 ha /an.
Le prototype VOTEX de la SISMAR a donné des résultats
satisfaisants lors des essais de contre saison 89 avec un rendement de
400 à 500 kg/h (taux d’humidité du paddy 18 à 20 %) .
Au cours de la phase de prévulgarisation le projet entrepren-
dra un suivi de ces deux prototypes de VOTEX, en comparaison avec les
batteuses actuellement utilisées dans la Vallée.
II reste à résoudre le problème de la commercialisation du paddy
provenant de l’exploitation des batteuses, produit généralement vendu à la
SAED qui pratique le prix officiel de 85 F/kg ; mais les paiements inter-
viennent parfois avec un retard de 6 mois. Cette situation a Condu:it plu-

sieurs promoteurs à envisager la transformation du paddy par eux-mêmes,
malgré la baisse de prix du riz blanc qui est passé de 160 à 130 F, en 1988 ce
qui
l . .
/ . . .

ne permet pas de rentabiliser l’opération. Cette solution est bvoquée par
certains en terme d’imp&atif de diversification des activités, la péniode

de battage Btant limitée-‘ :. 1 à 4 mois par an .
Cette alternative sera sérieusement envisagée si la SAEb appli-
que avec rigueur la politique de quotas de paddy à commercialiser par
D é l é g a t i o n .
Actuellement les exploitants qui veulent acquitter dans les dé-
lais les annuités de la banque ou faire face à certaines charges d’exploi-
tation vendent leur paddy à des commerçants à des prix généralement
inférieurs GI 80 F.
Le riz blanc est ensuite vendu sur le marché entre 125 et
130 F, plus les frais de transport.
L’enquête client que le projet FAO envisage d’entreprendre
avec le BAME sur l’utilisation des décortiqueuses villageoises, suite aux
recensements réalisées en 1985 et 1988 dans le Département de Dagqna et
en 1989 dans le Departement de Podor, permettra d’apporter des informa-
tions plus fiables sur le fonctionnement de la filiére.
. . /
. . . .

311
-
CONCLUSIONS
.
Les résultats de cette enquête montrent une concentratiion
des machines de récolte et de battage du paddy dans la Délégation de
Dagana, avec quelques batteuses sur Podor et Guédé. L’analyse deus
données recueillies nous montre que :

- le parc en service fin 1988 (9 moissonneuses batteuses et
60 batteuses) a permis le moissonnage battage de 7 p 11 %
des superficies en riz du Delta et le battage mécanise seul

de 7,5 à 12 % des superficies ;-
- I’equipement s’oriente ces dernières années vers les moison-
neuses batteuses (au moins 16 machines pour la récolte de
l’hivernage 1988, soit en vue entre 14 et 20 % des super -
ficies du Delta récoltées par moissonneuse batteuse) + Le
peu d’achat de nouvelles battteuses (insuffisantes pour le
renouvellement) va se traduire par une diminution du bat-

tage mécanisé seul pour la campagne d’hivernage à venir ;
- les batteuses utilisées actuellement sont presque toutes du
même type, c’est à dire composées d’un batteur à doigts
(sauf la Girard), d’une table d’alimentation, d’un ventila-
teur, de secoueurs et de grilles, et enfin montées sur
pneumatiques et entrainées par un moteur diesel (sauf 3
machines). L’importance du parc de ces machines n’est pas

issu d’un choix délibéré des producteurs, car 76 % des
machines achetées neuves ont comme origine un projet et
par conséquent les producteurs en ont peu support4 les
coûts d’investissement ;
- les données .disponibles ne permettent pas de se pronpncer
valablement sur la rentabilitti du matériel actuellemeqt
utilisé. Les quelques réponses des propriétaires et utilisa-
teurs sur la rentabilité de leur machine nous montrent qu’il

. . . l . . .

321
-
y a trés souvent. confusion entre chiffre d’affaire et béné-
fice. L’amortissement est rarèment pris en compte (~l’impor-
tance des dons peut expliquer en partie ce phénomlne).

Ces quelques considérations nous aménent aux interrogations
suivantes :
- Cengouement actuel pour des moissonneuses batteuses de
taille importante, pour un parcellaire non adapté (parcelles
trop petites), dont l’entretien est difficile (pannes fréquentes)

et surtout le manque de sWuctÜres de maintenance Idans la
Vallée (mécaniciens compétents et stocks importants~ de piè-
ces détachées) mérite d’être suivi de près par les différents
opérateurs concernes : vendeurs (en particulier Eq$p Plus),

banques (CNCAS), SAE,D et ISRA ;
- L’interêt insuffisant pour les batteuses doit faire l’objet d’une
analyse poussée pour cerner, préciser et hierarchiser les
contraintes d’utilisation de ces machines.
- Face à l’augmentation des activités gérées par les organisa-
tions paysannes (intrants, crédit, matériel agricole,. . .) et
au constat de la faiblesse de leur niveau de connaissance
et à la confusion entre les paramètres économiques (bénéfice,
chiffre d’affaire, etc . . .), il serait intéressant d’appuyer et
de suivre quelques organisations équipées de matér~iels de

récolte et de battage dans la gestion de leurs activités.
II est donc recommandé d’entreprendre un suivi sur la ‘gestion
de quelques batteuses sur plusieurs campagnes, afin d’obtenir des données
plus fiables.

ANNEXE I
P
y
ROJET FAO
FICHE RECENSEMEN‘T
ISRA
GCPP/SEN/032/NET
BATTEUSES ET MOISSONNEUSES BATTEUSES
PROGRAMME 5 16
SAINT-LOUIS
1. LOCALISATION DU MATERIEL
DATE ENQUETE :
NOM ENQUÊTEUR :
VILLE/VILLAGE :
DEPARTEMENT : .
NOM PROPRIETAIRE :
STATUT : GROUPEMENT
1-1
S A L A R I E ( N o m E n t r e p r i s e ) :
I
1
COfWMERCANT
I
l
PAYSAN :
‘,
n
AUTRE (préciser)
1
1
2. CAf3ACTERISTIOUES
ET ETAT DU MATERIEL
BATTEUSE
I-1
M O I S S O N N E U S E B A T TEUSE
- - -
1
MARQUE :
N P E :
- - - -
TYPE BATTEUR :
LARGEUR :
1
MODE ENTRAINEMENT : TRACTEUR -]MOTEUR I-J MANUELLE (OU à PEDALE)
1
1
MARQUE (motewhractew) :
TYPE :
ESSENCE I-1
DIESEL
III.1
PUISSANCE en CH ou KW :
ELECTRIQUE 11
Tf%+NSMlSSION (tracteur ou moteur/batteuse)
: BOITE VITESSE
r---J COURROIE
I
1
CARDAN
1-J AUTRE
!IX.3
ACCESSOIRES DIVERS :
PfUEUMATIOlJES

/-----J E N S A C H E U R
I
1
TREMIE POUR VRAC
1-1
1
SYSTEME NETTOYAGE
I
PAILLE TENUE
I------l
L A R G E U R C O U P E MOISS-BATT’ :
MODE DE DEPLACEhIENT DES B4TTEUSES
CROCHET TRACTEUR
J - - - - J C R O C H E T VOITUHE/CAMION
I
1
CHARRETTE TRACTION ANIMALE - [
1
ETAT D’ENSEMBLE : FONCTIONNEL
I-1 EN PANNE MOTEUR J-J FN PANNE MACHINE r-
TYPE PANNE(S) :
- - - - -
--
4
MODALITES D’ACQUfSITION : DATE .*--_- ETAT N E U F I-1
1
O C C A S I O N
I
PRIX TOTAL (préciser H.T. ou T.T., avec ou sans moteur) : .._,
__
~_
-
-
-
MODE DE REGLEMENT : DON Il
.__
CREDIT 0 COMPTANT :
lII.IzI
CONDITIONS DE Cf?JDIT : ORGANISME DE CREDIT :
-
-
-
~ T A N T PRET :
DUREE :
T A U X INTERCT :
MONTANT DES ANNUI TES :
-
D A T E ( s ) ECHEA&CE(s) :
OBSERVATIONS SUR 1 ES REMBOURSEMENTS EFFECTUES .* --.- - --__ -----.-. .--._ _--
-~~_____ --.. _. .- ___._ ~ _.._ -._ _..
_---..~-----_ -
. ..- .._.--
-

S U I T E A N N E X E I
z/
._ ,..
3. PERSONNEL NECESSAIRE AU FONCTIONNEMENT DE LA MACHINE
RESPONSABLE GESTION (organisatlon travail, gestion courante) : NOM :
MODE REMUNERATION

MONTANT REMWERATION :
NIVEAU DE FORMATION (ou QUALIFICATION PROFESSIONNELLE) :
.- -
-
DUREE :
LIEU :
.
~~-~ ~-
NOMS PERSONNEL
FONCTION
QUALIFICATION/FORMATION
REMUNERATION
PERSONNEL FOURNI PAR LES CLIENTS (en nombre de personnes)
ALIMENTATION MACHINE :
EVACUATION PAILLE :
VANNAGE :
MISE EN SACS :
4. CONDITIONS DE TRAVAIL
TAILLE MINIMALE PAR CHANTIER (superficie ou sacs) :
_--- .._. -._
-.---- -
RAYON (DISTANCE) MAXIMUM DE. DEPLACEMENT :
.-.--. -I--.-I- ..-__
PERIODE(s) DE TRAVAIL (mois) :
.-
ESTIMATION DF I’UTILISATION ANNUELLE (superficie ou tonnage) :
-_-_-_ .-.- -. .-._-
COÛT DES PRESTATIONS :
MODE PAIEMENT : ESPECES L-1 NATURE /-------
SI PAIEMENT EN NATURE, CONDITIONS DE TRANSPORT ET COMMERCIALISATION
MODE TRANSPORT : REMORQUE TRACTEUR I_I

CHARRETTE TRACTION ANIMALE
I
1
CAMION
I
1
NI-RE : -~___-
I
SACS CLIENT : -. Il
ou SACS PROPRIETAIRE MACHINE : ~ - - - - - -. ___-__-
1-J
-
EVENTUELLEMENT, COÛT DU TRANSPORT : ___._____________.___
-~
P A D D Y V E N D U S A E D
n
P A D D Y V E N D U C O M M E R C A N T S -.
r--
PRIX VENTE A SAED : ___.___ __ -__-_.-__-
PRIX VENTE COMMERCANTS *.A_.._ _
- - -...--
PADDY TRANSFORME PAR DECORTIQUEUSE VILLAGEOISE :
I
1
ESTIMATION DES RECETTES ANNUELLES :
SeDIVERS
PENSEZ-VOUS QUE VOTRE (ou vos) MACHINES SONT RENTABLES ? OUI L-1
N
O
N
I
i
SI NON. POURQUOI
_.__
?
._________

_-
-
-
O
U
I

[1 N
SI OUI, ACHETEREZ-VOUS UNE (ou plusieurs) MACHINES PROCHAINEMENT O
?
N
lIIxI3
SI NON, POURQUOI ?
-
-
-
-
- _- --- .____ - ..-__.-__--- ._...___. - ___.__ ~ __-
--
---~
-.--
SI OUI, AVEC QUELS MOYENS ? AU COMPTANT
r----l
A C R E D I T
!
1
--_________..______ __._-_ - _... --_- -..
.-... -_-._.- -.-----.- - -.....- . . -.
_._. ,- ___...._ -__. ____- -_.----

ANNEXE II
CARACTERISTIQUES DES MOISSONNEUSES BATTEUSES RECENSEES
i
!
PROPRIETAIRES
!
MACHINES
!
MOTEURS
! CATEG j
( V I L L E
l------------------------!-----------------------------------------------!-----------------------!
VILLAGE !! NOM
-TYPE,
i M A R Q U E / MQDELE f T;;
;
;;
f
;F;i: ;
TYPE
! PUlaCE ! cLAss:;
.
! en CH. !
1
l .
.
! UNEPAS
1
! L A V R A L E 3 0 0
!
2
!
2
! N
1988
! *
!
*
! MB )
Ross Béthio
t Bonnahre
5
! M.F. 520.8
!
2
.!
1
! OC 1988
! P e r k i n s
!
*
! MB )
Balla KANE
2
M.F. 510.8
1
1
OC 1989
Per kins
*
MB
! CIE Ci Kanam
1
! M.F. 3640
!
1
!
1
! N
1989
! P e r k i n s
!
123
! MB )
! Magatte NDIQUCK
3
! M.F. 3640
!
1
.!
1
! N
1989
! P e r k i n s
!
123
!
MB )
Saint-Louis
! Oualo Agrimat
5
! KUKJE TC 1710 L !
2
!
2
! N
1988
!’ Yanmar
!
18,5
!
MB
)
NDiatène
! Amicale Oualo
1
! M.F. 1630
!
1
!
1
! N
1987
! P e r k i n s
!
80
!
MB )
Ronq
! Foyer Jeunes
1
! M.F. 3640
!
1
!
1
! N
1989
! Perkins
!
123
! MB )
Diawar
! Section 1
1
! M.F. 3640
!
1
!
1
! N
1989
! Perkins
!
123
! MB )
Boundoum Bar. ! Massamba WADE
5
! Laverda 3350
!
1
!
1
! N
1987
! F I A T
!
130
! MB )
Débi
! CIE Samba Nor
1
! Claas Mercator
!
1
!
1
! OC 1988
! *
!
*
! MB )
Richard Tell
! c s s
6
! M.F. 3640
!
1
!
1
! N
1989
! Perkins
!
123
! MB )
Dagana
! CIE Walmar
1
! M.F. 3640
!
1
!
1
! N
1989
! Perkins
!
123
! MB )
*
! Serigne Thieytou 5
! M.F. 3640
!
1
!
1
! N
1989
! Perkins
!
123
! MB )
Ross Béthio
! SOGEC
5
! JOHN DEERE
!
1
!
1
! N
1987
! ?
!
?
! MB )
!
!
!
!
!
!
!
!
1
L E G E N D E : *
. Données manquantes
N
: Neuf
o c
: Occasion
M.F -z
Massey Ferguson
NB.TOT : Nombre total de machines
NB.UT : Nombre de machines en service
MB
: .Moissonneuses batteuses
P R O P R I E T A I R E S : 1 : G r o u p e m e n t s , G I E
2 : Salarié
3 : Commerçants
4 : Paysans

ANNEXE III
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES BATTEUSES RECENSEES
I
l
f
I
I
P R O P R I E T A I R E S i
M A C H I N E S ’
i NIOTEUR / TRACTEUR I
( VILLE /
!------------------------‘----------------------------------------------l--s-v- ---------------! CAT, t
V I L L A G E ; NOM
TYPE
; MARQUE / MODELE ! N B R . ! NER.! A N N E E !
! TOT. ! UTIL. ! ACHAT !
TYPE
!PUIS!% ! ClASS)
! E N c H !

( -___--__--__c--! ----- y --_----- - ---------’ --------- - ------- --‘------! ------’ ----------’ ------------_-.-_____! ______;
( St.Louis
! Ouùlo hgrimat
5
! NDombo 850
!
8 !
7 IN
1987 ! Hets E 89
_____.________-----,-- -- .-...... ------------. -. .-----. -.
I 11 ! III )
.---------c---------------------------------------------------
( Tt~lIt\\no
! Amlcale Walo
1
! NDombo 850
!
1 !
0 ‘N
1983 ! Hatz E 89
! 11 ! III )
Assanc DIOlE
4
Alven Blanch MI ! 1 ! 1
oc 1988
T R . MF
(

35
----------------------------------------------------------------------------------------------------:-------------
’ Moussa KANE
4
! Votex Ricefan
1
1
! OC 1984 ! Ducati
4
’ Il,!&)
( Ross B&hio ! Mayoro TOP
2
! Borga R
* 1 ! 1 ! oc 1988 ! Petter
* 21 ! Ill )
(
! Mayoro TOP
2
! Borga R
!
1 !
0 ! OC 1988 ! Hetz E 89 ! 11 ! Ill )
, Mayoro TOP
2
, Alvan Blanch Ml , 1 , 0 , OC 1988
Acme
! 10 , Ill
(
* A b d o u l a y e WADE 4
* Alvan Blanch Ml ’ 1 * 0 * OC 1988 ’ Acme
10 *
III ’
1
I Fuyor Nblorno
1
I hlvat1 IJ!ancll
I
1 I
0 ! oc 91ou ! Rlun
I
1 III )
-------_--------_-- _-__---__-------------------------------------------------------------------------------------
( Boundoum
! Khayar BA
4
! Miédema MTH2 ! 1 !
1 ! N 1984 ! VMDM
! 11 ! III )
CIE Hal Pular
1
Vicon ST 45
(
! Sect. Boun. Est 1
! Sismar
!
1,
0
oc 1987
Petter
17
Ill
1’ 1
! N 1988 ! Lombardini ! 10 ! II! )
----------r------------------------r---------------------r------r------
r----------r---------‘---------
- - - -
1-----
Bound.Barr.
’ E l Hadj DIACRE
5
* Alvan Blanch Ml ’ 1 ’ 0 * OC 1986 ’ TR. Fiat
’ 65
!- -&
1
(
! Iba GUEYE
4
i Alvan Blanch Ml ! 1 !
0 ! OC 1908 ! Lister
! 10 ! III )
M a m a d o u NIANC
4
hlvan Blanch MI !
oc 1908
Llstcr
III
(
!
Ibralilmrr
l)lOl~ 4
! Alviiti Il!ut~cl~ fiMI
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0 ’ O C 19U8 ! Llstur
I
10
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III ’
“--------------r------------c------------ï--~------~.~--------
‘---;--‘--- O--~--.--r-L-. - - - - - - - - - ï - - - - - - ï - - - - - -
( Diawar
’ Papa SALL
2
’ Alvan Blanch Ml
OC 1908 * Lister
’ 10 * III )
---------------r--- ----------------;---I---------------------~---~--~---~--~----------~--------------~------ï------)
( Richard TO!!
Mamadou NDIAYE
Girard F. 105
O
C
1986 TR.Renau!t
* III
(
! Moustapha LO
--__-___--____--------- ------------ 5~~~I~!_4om_bo_!so
------- l___o__1___4__l_N__‘988_‘_H_alf_E_89
--__-______
!

:: L ______
’ III )
( NDombo
! Groupement A
1
! FAO
!
2!
2 IN
1984 ! Hatz E 89
! 11 ! III )
! Groupement B 1
F A O
Hatz E 89
11
III
(

2,
2
N 1984
Croil’wmcnt C
1
! FAO
2

I!N
19n4 f tint2 E Il9 ! 11 ’
III )
(
I c;I~0ll~>'!"'<'"1
0
I
l I A0
I
2 !
2 !N
19UJI ! Ilelr L: 119
! 11 ! III )
! Groupement E
1
F A O
2
0
N
1984
Hatz E 89
11
III
I
Groupement L 1
’ FAO
!
l!
l!N
1984 ! Hatz E a9
! 11 ! III )
I
! Souleymane &iiODJ 2
! Borga
!
1 !
0 ! OC 1986 !.Lombardinl ! 11 ! III )
c Souleymane MBODJ 2
I ---_--------_-- - - - - - - __--,_,--__--__-_~--Bo’sa-R---__---_-~_-_1__,.

----a- C_o_C__!98o_l_H_atf_~-~~---~--!!--~--!~--)
( Thiago
! Groupement F
1
F A O
, 2
1
N 1984
Hatt E 09
III
Groupement G
1
! FAO

2!
l!N
1904 ! Hatz E 89
I l1
!
11
III )
(
! Groilpwwrt I I
I
! FAO
!
2 I
2 IN
1904 ! Ilntr E 0 9
I 11 I III )
, Groupement I
1
F A O
2
2
, N 1904 , Hatz E 89
11
III
(
’ Groupement J
1
! FAO
!
2 ! 2 * N 1984 ’ Hatz E 89 ! 11 !
Ill )
(
! Groupement K
1
! FAO
!
2!
2 !N
1984 I Hatz E 89
! 11 ! III )
Idrisba FALL
2
Alvan Blanch Ml
1
1
OC 1987 Lister
(
!
10
! 111
! Idrissa FALL
2
! Alvan Blanch Ml ! 1 ! 1 ! OC 1987 ! Llster
10
III
1
---------------r------------------------r-------------------r------r------r----------r--------------r------ _ _
( Dagana
’ Babacar N D I A Y E 2
* Alvan Blanch MI * 2 ’ 1 * OC 1980 * Lister
’ 10 r -Ii!--)
(
! Oh6 MRODJ
2
f AIva !-!ln~~ch MI ! 2 !
1 ! OC 19!lO ! Llntor
- . _ _ . -
.~
I 10 I III !
._
.---_-. - _.-----. _-
( Wouro N~~dlou f Suça’ Wwro M~cllou 1
! Ilot-y It
!
’ !
1 !N
1985 ! Lombardln! ! *
’ III )
Cya
Suma Gya
1
Borya R
1
0
N 1985
Lombardini
*
Ill
( NDiawara
! Suma NDiawara
! Borga R
! 1 ! 0 ! N 1985 ! Lombardini ! *
! III )
( Diambo
! Suma de Diambo
! Borga R
!
l!
1 ! N 1985 ! Lombardini ! *
! III )
Thiawele
Suma de Thiawele 1
Borga R
1
1
*
N 1985
Lombardini
III
( Sowanaabi
! Suma de Sowanabi 1
! Borga R
!
‘!
o! N 1985 ! Lombardini’ ! *
’ III )
( Pendaw
! Suma, :de Pendaw 1
! Borga R
!
l!
1 !N
1985 ! Lombardinl ! *
’ III )
Nlandane 3
Suma do Nlandanc 1
llorga !t
1
1
N 1905
Lombardlnl

*
III
( Nalndane 2
! Suma du Nlatula~~c 1
! Uurga I<
! 1 ! 0 ! N 1905 ! Lombardinl
! *
! Ill )
( Gya
! Suma de Cya
1
! Borga R
!
1 !
0 !N
1905 ! Lombardin! ! l
! III )
Niandane
Niandane 1
1
Borga R
1
0
N
1985
Lombardini
( Dlmar
! CIE Dlmar 7
! Sismar
-----.-----------.----------------------~--------------------------ï------~-------------------------~--~---~--~~-~
1
!
l!
1
!N
1989!*
( Podor
! Projet Italien
6
* Colombini
! 10 * 10 * N 1986 ! Rugierini ! *
! II! )
( Koditt
! Suma Pilote Kiditt 1
! Borga R
.!
2 !
1 !N
1981 ! Lombardini ! l
! III )
P a k h
Projet Coréen
6
Coréenne HR 808
2
2
N 1987
Corbe Tongy, 11,5 , I I I
( St, Louis
! Projet F A O
! Volcx
!
l!
l!N
1909 ! IlOnclo
’ 5
*
Il !
( Saint-Louis
! Projet FAO
5
! Sismar V
1 I
1 !N
1989 ! Lombardini !
6
( Tiago
! Projet JICA
6
! Japonaise MD 500 f 1 i
1 !N
1987 ! KUBOTA !
7,5/
LEGENDE : *
: Données manquentes
N
: Neuf
NBR. TOT
: Nombre total de machines
o c
* Occasion
TR.
: Tracteur
NRR. UTIL
;
Nombre machines Utilis&es
SISMAR V
: Rnttnuscs SISIVIAR ty!>e V o t c x
PROPRIETAIRES : 1 : Groupement CIE
2 : Salarie
2 : Commercants
4 : Paysans
5 : Autres (entrepreneurs, privés)
6 : Projets divers

371 -,<
ANNEXE IV
CHARGES D’EXPLOITATION D’UN HA
D E R I Z A B O U N D O U M *
. Préparation du sol :
17 000 F
. Semences : 105 F x 130 kg :
13 650 F
. Engrais :
- Urée
:
90 F x 150 k g k 13 500
F
- 18.46.0 : 100 F x 100 k g = 1 0 000
F
. Herbicide : 3 300 F x 3 I
=
9 900
F
. irrigation
=
41 000
F
. Récol te
=
15 000
F
. Battage
=
20 000
F
. Total charges
= 140 050
F
. Produit 82 F x 4000
= 328 000
F
. Retenu net
=187950 F
. Rapport charges sur produit =
42 %
* D’après Aldiouma Dl EY E. Ces données sont confirmees
par plusieurs exploitants dans le Delta. Toutefois le
rendement à l’hectare peut être plus élevé.
. .
l
. l . .

St!/
ANNEXE V
GESTION DU MATERI#EL POST-RECOLTE
.
1 - RESULTAT DE L’ENQUETE SUR LA RENTABILITE
DES MOISSONNEUSES BATTEUSES
/
; N? FICHE/ ! ETAT
;
! R E C E T T E S ; BENE-
f A C H A T
;
( PROPRIE- ; T;oNQ;&,; ;FL;;;- ; $tUEL- I
FICE
! NOlJ=y
[ T A I R E
! MACHINE I
! (F CFA) ! (F CFA) ! MACHINE)
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.
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I
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( 1
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!
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! 9 500 000 !
-
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! oc
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x
! 8 000 000 ! - !
0
1
(
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_ !
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1
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4
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X
! 12 000 000 ! 6 000 000 !
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_ !
_ !
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x
1
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! 19 000’ 000 f
-
!
X
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1
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!
!
!
1
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!
10
N
!
0
!
200 000 !
!
-
1
(
!
!
!
!
!
1
N
: Neuf
oc :
Occasion
X
: Oui
0
: Non
: Sans réponse
PF :
Pas fonctionnel

SUITE ANNEXE V
2- RESULTATS DE L’ENQUETE SUR LA RENTABILITE DES BATTEUSES
f
t
t
I
.
1
\\
i
i
No FICHE /
i ETAT D’ACOUI- i
i RECETTES
;
i A C H A T
; PROPRIETAIRE
! SITION DE LA ! RENTABILITE !
A N N U E L L E S ! “‘i”FEc’;z !
NOUVELLE )
! MACHINE
!
!. MACHINE )
(----------------! ----------------) --_----_-_------! ----- !F~!!!---; ’----------------!----------------l
I
I et 2
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oc x 2
x x
! 900 OOO/machine t’
1
I
3
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1 250 000 !
X
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I
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N
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1 750 000 !
1
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1
I
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1
I
13
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1
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X
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1
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1
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I
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X
1 500 000 !
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1
I
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N
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550 000 !
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N
!
X
900 000 !
1
!
20
!
N
X
500 000 I
-.
1
l
l
21

N
X
500 000 !
1
8
22
!
N
X
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1
23
! N’
!
X
139 000 ’
1
l
21
!
N
0
60 000 !
X
1
l
25
!
N
0
300 000 I
X
1
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26

N
!
0
1
I
27
!
N
X
300 000 !
X
1
28
!
N
!
X
350 000 !
X
1
29
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N
!
0
200 000 !
0
1
l
I
(
30 et 31
* o c x 2
x x
1 200 000 I
800 000 !
X
1
I
(
t
32
! oc
X
450 000 I
I
X
1
(
t
33
! oc
!
X
697 000 !
X
1
1
I
(
39
- oc
X
697 000 !
!
X
1
(
!
!
!
35
N
’ Projet Coréen !
!
1
I
I
!
I
36
'
N
! Projet JICA !
1
I
(
I
37
'
N
X
. !
1 1 0 0 0 0 0 I
!
X
1
(
38
I
N
t
X
I
450 000 '
350 000
I
1
(
!
!
!
39
N
X
500 000 !
!
0
1
I
(
I
40
'
N
X
!
450 000 !
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X
1
I
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l
I
I
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*
N
X
1 500 000 !
X
1
(
I
42
!
N
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X
500 000 I
300 000
'
X
1
l
(
I
43
*
N
X
!
500 000 '
375 000
'
X
1
I
(
I
vt
'
N
!
X
1 000 000 t
850 000
!
X
1
(
!
t
45
N
!
x
800 000 !
650 000
!
X
1
I
I
I
I
!
46
*
N
!
1
(
!
I
I
47
N
x
1 100 000 t
1 000 001)
!
X
1
(
!
49
Nxll
!
X
! 13-17ooo 000 !
I
1
L
!
!
!
50
N x 4
X
!
!
X
1
1
t
!
l
I
I
1

ANNEXE VI
A P P R O C H E D E S C O U T S D ’ U T I L I S A T I O N D ’ U N E B A T T E U S E V O T E X *
1 - PRIX D’ACHAT HT
993 000 F arrondi à 1 000 000 F
2 - AMORTISSEMENT :
Formule utilisee :
cxi(l+i)n
(1 + i) n -’ 1
C = prix d’achat
i = taux d‘intérêt
n = nombre années amortissement

Pour un taux d’intérêt annuel de 15 % sur 3 ans le montant
de l’annuité constante est de :
1 000 00’0 F x 0,150 x (1,50)3 = 438 ooo F
(1,50)3 - 1
Si la batteuse travaille 500 hlan, les charges d’amortissement
sont de :
438 000 F =
876 Flh
500
3- CHARGES DE FONCTIONNEMENT
Le calcul du coût horaire de fonctionnement se décompose
comme suit :
- Carburant (gas-oil)
: 0,8 x 210 F/L
= 1 6 8 F
- L u b r i f i a n t s
: 168 F/h x 15 %
=
25 F
- Entretien et r6paratiOnS
:
1 000 000 F X 0,14 **=
280 F
500
- Salaire de l’opérateur
= 250 F
soit au total
= 723 F
* non compris les frais de déplacement de la machine qui seront
déterminés par un suivi. Ces frais sont cependant négligeables
pour les propriétaires disposant en même te’mps d’une. charrette.
** Coefficient com arable à celui appliqué par l’office
du Niger au rc; ali.
. . /. .,.

Ut/
-
il- COUT DE REVIENT DU BATTAGE MECANISE
Le total des charges d’amortissement et de fonctionnement
est de :
1 599 F/heure ou 18,8 kg de paddy.
5- DETERMINATION DES RESULTATS
- Sur la base des résultats d’essais, le rendement horaire
est de 300 kg/heure. *
Le tarif pratiqué par les entrepreneurs de la region étant
de 10 % de la quantité de paddy battue soit -30 kg/h le bénefice brut
horaire sera de : 30 kg - 18,8 = 11,2 soit 952 F. **
- Par ailleurs en considérant que la machine travaille 500 hlan,
la quantité de paddy battue par an sera de 300 kg x 500 = 150 t.
Une batteuse peut donc traiter :
- 37,5 ha avec un rendement de 4
t/ha
- 33
ha avec un rendemen’t de 4,5 t/ha
- 30
ha avec un rendemen’t de 5
tlha
- On peut également prévoir la superficie minimale à travailler
pour équilibrer charges et produits et honorer les engagements envers la
banque. On s’est basé sur le taux de facturation minimale de 10 % de la
quantité battue.

Une batteuse travaillant 500 h/an produit un bénéfice annuel
de 476 000 F.
Dans I’hypothése où la batteuse ne parviendrait pas à atteindre
sa capacité maximale, on peut calculer le tonnage minimum qu’il faudrait
impérativement battre pour équilibrer charges et produits et honorer les
engagements envers l’organisme de prêt.
* Des rendements de 4 50 à 5 00, kg /h
ont été obtenus au Mali avec moteur diésel.
I
. . . l . .
**
h1-m
,,.........:-
1-e
S,,?- ^-I-ILL1 ----ne
A- -.--- -

La recette étant 100 kg par tonne d’une valeur de 8 500 F,
les charges de fonctionnement ayant été évàluées à 723 F par heure et
pour 300 kg, les charges/tonne seront de 2 410 F.
Le bénéfice brut est 6 090 Fltonne battue.
Pour acqulter l’annuité de 438 000 F, il faudrait battre 72 ton-
nes (prix de vente 85 000 F/t) correspondant à la production de :
- 1 8
ha
à
4
tlha
1
- 16
ha
à
4,s
t/ha
- 1 4
ha
à
5
t/ha.

BIBLIOGRAPHIE SIGNALEE
.
CEEMAT. Manuel de motorisation des cultures tropicales. TOME II :
Techniques Rurales en Afrique. Centre d’Etudes et d’Expéri-
mentation du Machinisme Agricole Tropical. 1975 : 46-7iO.
CHATEAU R. Méthodes et problémes en matiére de moissonnage bktage
du riz . IN : Riz et Rizieulture. 1960 : 11-29.
CONSTANTINOV 1.
Le développement de la mécanisation rurale dans la
du Fleuve Sénégal. PNUD/FAO/OMVÇRAF/78/03fl.
1982. 70 p.
DELANNOY J.
Les équipements pour traiiter les produits apres la récolte.
Centre d’Etudes et d’Expérimentation
du Machini$me Agri-
cole Tropical. Rapport dactylographié. 34 p.
DOKI THONON J. - BRUYERE G.
L’incidence de la mécanisation ‘en milieu
paysan sur le revenu des producteurs.
Communication aux journées d’études
sur le crédit agricole dans la; Vallise du
Fleuve Sénégal. SAED/DFRD.: Rapport
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Propositions pour le développement de la petite et moyen-
ne mécanisation agricole dans la riticulture irriguée.
Instituto Di Ingégnéria Agraria. Milano. Rapport dacty-
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GRECO S.
Bilan de 13 années d’amélioration et d’adaptation du machinisme
agricole au Sénégal. Rapport dactylographié. 1981. 10 p.
I
. . . .,.

HAVARD M.
Premiers résultas du suivi de la moissonneuse batteuse! de
.
la section 1 de Diawar. ISRA/CRA SAINT-LOUIS. Rapport
dactylographié. 1989. 19 p.

LE MOIGNE M.
Comportement de différentes machines utilisées au battage
du riz. IRAT/CNRA BAMBEY. Rapport dactylographié.
1967.
LE MOICNE M.
Réflexions sur Ja mécanisation de l’agriculture dans les
pays tropicaux. Exemple du Sénégal. IRATICNRAI
BAMBEY. Rapport dactylographié. 1969. 9 p.
NIEUL M.
Rapport de stage. IRAT/Secteur Fleuve. 1969. 110 p.
MAROUZE C.
Etude d’une égreneuse de céréales sur pied à batteur longi-
tudinal. Egreneuse Rock EC 60. SYnthése des travaux.
Machinisme Agricole Tropical 103-104 :’ 13-28. 1988.

OMVS.
Etude technique et économique sur la petite et moyenne mécanisa-
tion pour la riziculture irriguée dans la Vallée du Fleuve S$négal.
OMVS/CITACO SICAI. 1980.

SAED. Compte rendu d’essai de récolte à la moissonneuse batteuse auto-
motrice (à paille tenue) du type KUKJE TC 1710 L. SAED.
Direction de la Production et du D$veloppement. 1987. 3 p.
Rapport dactylographié.

WANDER,S lz. A.A, Expert associé FAO, Projet International et coordonné
de recherche sur la mécanisation de la riziculture :
Compte rendu des tests de la batteuse Borga IRAT/
RICHARD TOLL. 1974.


4’
/T-T) BREVIATIONS
-
-
FAO :
Organisation des Nations Unies pour l’alimentation
et l’agriculture
ISRA :
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
SDRS :
Société de Développement Rizicole dans la Vallée
du Sénégal
SAED :
Société Nationale d’Amén,agsment et d’Exploitation des
Terres du Delta du Fleuve Sénégal et des Vallées #du
Fleuve Sénégal et de la Falémé
CUMA
:
Coopérative d’utilisation de matériel agricole
OMVS
:
Organisation pour la mise en valeur du Fleuve Sénegal
C E E M A T :
Centre duEtudes et d’Expérimentation du Machinisme
Agricole Tropical
SISMAR :
Société Industrielle Sahélienne de Mécaniques, de Matériels
Agricoles et de Représentations
CNCAS :
Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénégal
css
:
Compagnie Sucrière Sénégalaise
ONG :
Organisations non Gouvernementales.
BAME :
Bureau d’analyse macroéconomique.