REPUBLIQUE DU SENEGAL Dirwtion de Recherches ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
Dirwtion de Recherches
;----a---
sur les Cultures Irriiguées
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT
-----------------_-----
RUbL ET DE
Programme de Recherches
L’HYDRAULIQUE
sur la Gestion des Resso~urces
Naturelles et les Systèmes
de Production
CRA Saint-Louis
P
par
T.B.G. BA, chercheur ISRA
M. HAVARD,, chercheur CIRA0 détachb à 1’ISRA
I
.<___, .-. -
MAI
1992

I.S.R.'A.
(INSTITUT SENEGALAIF DE RECHERCHES AGRIC:OLES)
----------------t------C
CIRAD
Cent+ de Coopération Internationale en Rechtzche Agronomique
pou! l e déveioppement.
--a”“,b”,- -...
w.-h--. -.. .
‘i
i
. ..<-r-U,.W*IC.-..-


LISTE DES TABLEAUX
Tablenu 1 : Les CMP et amenagements recensés lors des ((eux enquêtes
dans le d$ta.
4
Tableau 2 : Les caractéristiques du parc de motopompes dans le delta.
5
Tableau 3 : Comparaison de prix entre les GMP achetés neufs et les
crédits C@AS accordés dans le d$t+it;-l;.,,: ; “,
7
Tableau 4 : Claractéristiques
d e s am&ragements i r r i g u é s p a r d e s
motopom~s dans le delta.
11
Tableau 5 : Les superficies cultivées par campagne ‘et par cours d’eau
dans le dblta.
12
Tableau 6 : Les dates de mises en eau et les superficies des principales
cultures sur les périmdtres irrigués par les GMP diLn8 le delta.
Il3
Tableau 7 : Les débits des pompe& et ‘les puissances des moteurs
disponibles par ha cultivés en fo’ctfo$ t+s caractkristiques des
p o m p e s .
15
r
Tableau 8 :
Répartition par COU~S d’eau des auI>erficies des
aménagements privds du delta.
2 2
Tableau 9 : Le t;ype de location pratiqué Pour les GMP en fonction des
superficiel; cultivees par aménagement ~’
2 2
<.
Tableau 10 : Le$ temps de fonctionnement des GMP pendant la mise en
eau et la Période de culture sur les pdrimktres du delta.
2 3
Tableau 11 : artition des consommations en gasoil defi GMP utilisés
sur les p if
,rimètres privés du delta.
2 3
I,
Tableau 12 : Performances et coûts de pompage moyens en riziculture
sur les p&imètres irrigues par des GMP dans le delta.
2 4
Tableau 13 : Estimation de coûts de pompage sur les p&im&tres rfzicoles
--
irrigués par des GMP dans le delta.,Exemple de périmètres de 50
ha pour des intensités culturales de 1 et 1,4.
2 5
Tableau 14 : Coûts d’acquisition et de : fonctionnement d’un groupe
motopomp8. Ecran de prbsentation dans le programme de calcul.
3 1
*
Tableau 15 : Superficies amérïagées et cultivées par campagIle de culture
et par ann6e. Performances par ha Ecran de pr&wntation dans
le programme de calcul.
-.
, . .
3 2
Tnblenu 16 : Les dépenses annuelles et par ha de pomprlge de l’eau.
Ecran de’ pr&entation dans le programme de calcul.
3 3
'rnblenll 17 : Lc
de revient du m’ d’eau. Ecran de présent;ation dans
Ic progra me dc calcul.
t
3 3

----~
.--
--
----
.1.1 _..s--
..I--.

--~

-
SOMMAIRE
INTRODUCTION .,................ . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
1. JUSTIFICATIFS :ET OBJECTIFS . . . , ‘, , . . . . , . , . , , ,, , , , , , , ,
‘i
6
4
2.METHODOLOGIE ., . . . . . . . . . . . . . . . . . . ., ,..i, ..,,..
2
/
3.
. . . . . . . . . . , .', . . . . . . . , , . . i. . . . . . ,
4
LES RESULTATS l
,I
3.1. LES GR+JPES MOTOPOMPES . . . . . . . . . . . , . , . . . . , , .
5
3.1.1. LES CARACTERISTIQUES DU PARC DE GROUPES
~MOTOPOMPES . . . :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
5
3.1.2. LA GESTION ET L’UTILISATION DES GROUPES
MOTt?POMPES . . . . . ., . . . . . . . , . . . . . . . , . . .
8
3.2. LES AMINAGEMENTS + . , . .:, . . . .-'. i i , . . . . . . . . . . . 11
3.2.1. LES CARACTERISTIQUE$ DES AMENAGEMEb’m
. . . . . , 11
3.2.2. LES SUPERFICIES CULTIV@ES , . . , . . . . . . , , . , , 12
3.3. LES COUTS DE POMPAGE . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . , . 14

4. CONCLUSIONS E!T RECOMMANDATIONS .'; . . . .'. . . . . . . ,, . . , . . , 16
4.1. CONCLU~IONS . . . . . . . . t . . . . . , . . , . . . . . . , ; . . . 16
4.2. RECOMM@DATIONS, . .,. . . . .,; .,. . . . , . . . , . . . , . , , . 18
--
ANNEXE I. TABLEAUX 8 A 13 .,. . ? . . . . , . . . . . . [,. . . . . . . 22
:*!,
ANNEXE II. FICHE DE RECENSEMEN;:GROUPE MOTOPOMPE (GMP) . . 26
ANNEXE III. LES HYPOTHESES DU i’R0GRAMME DE CXLCUL DES
PERFGRMANCES DES GROUPES MOTOPOMPES ET IDES COUTS
DE PGMPAGE DANS LE DELTA'DU FLEUVE SENEGAL , . . . . 28
ANNEXE IV.GRAPHES 1 A B. PHOTOS . . . . , . . . . . . . . . . . . , 36
l

Tnbleau 1 8 : Les dépenses annuelle8 de fonctionnement du groupe
motopompe ct leur répartition. Ecran de présentA.ion dan8 le
programmb de calcul.
33
Tableau 19 : Les variations du coût de pompage de l’eau cn fcfa/ha’ en
fonction dc la consommation en eau et de,‘la durée de vie de la
motopompb. Ecran de présentation dans le. programme de calcul.
34
Tableau 20 : Les variations du coût de pompage de l’eau en fcfa/ha en
fonction die la consommation en eau et de la superficie annuelle
cultivée. Écran de présentation dans le programme de calcul.
3 4
Tableau 21 : Le6 variations de la consommation en gasoi: en I/ha en
fonction de a consommation en eaü et du ‘rapport débit de la
pompe en
3
m /h 8ur la puissance du moteur .en cv. Ecran de
présentatiion dan8 le programme de calcul.
35
.-.
LISTE DES CARTES
CARTE 1 : Localjsation de8 enqU%eS sur le8 groupe8 motopompe8 .
3 bis
CARTE 2 : Les cour8 d’eau du delta du fleuve 86négal . . . . . . . .
12 bis

LISTE DES SIGLES ET ABREHATIONS UTILJSES
AGETIP
Ag$nce d’Exécution des Travaux d’Inot6rêts Publics
BOAD
Banque Ouest Africaine de Développement
CCCE
Caisse Centrale de Coopération Economique
CNCAS
Caisse Nationale de Crddit Agricole SénBgalail3e
css
Compagnie Sucridre Sénbgalaise
C U M A
Coopérative d’utilisati
F A O
Fodd Agricultural Organj
F A C
Fond d’Aide et de Coo
FED
Fond Européen de Dév
GIE
Groupement d’intérêt E
GMP
Groupe Motopompe
HMT
Hauteur Manomgtrique Totale
INDR
Institut National de Développement Rural
JICA
Aghnce Japonaise de Coop&ration Internationtle
NPA
Nouvelle Politique Agricole :
ONG
‘Organisation Non Gouvernementale “*-.-’ -
P A
Prcigramme Agricole
PIV
Péaimètre Irrigué Villageois
P I P
Pér/imètre Irrigué Privé
PME
Pet$tes et Moyennes Entreprises
SAED
So&t6 d’Aménagement
et d’Exploitation des ‘;erres du Delta, du
fleuve Sénégal et des vallées du fleuve et de la falémé
SISCOMA
Société Industrielle Sénégalaise de Constructions Mécaniques et’ de
Maqériels Agricoles
SISMAR
Société Industrielle Sahélienne de Mécanique, lie Matériels Agrico-
les I ct de Représentations
SNTI
Sociéte Nationale de Transformation Industrielle
SOCAS
Société de Conse.rveries
Agricoles du Sénégal.
SONADER
Soc& Nationale pour le D6veloppement
Rural
SUMA
Se ‘tion d’utilisation du Maté’riel Agricole
sv
Sec ion
1
Villageoise
T P
Travaux Publics
‘.
USAID ’
U.S. Agency for International Development. Washington, USA
y,.!.,t*vs:2ij
43‘

c
i
L
I
AVANT-PROPOS
CI& travail ne concerne que les aménagements irrigués à partir de
groupes motopompes. Pour avoir l’ensemble des informations sur le delta, les
données doivent être complètées par les superficies des grands aménagements
“SAED” irrigues par les stations de pompage électrique:i, auxquelles il faut
ajouter les su erficies de leurs “Pirates”( ), et celles irI*igl&es R partir des
P
canaux de la C,S.S.
C e travdil a été initié par le programme g e s t i o n d e s r e s s o u r c e s
naturelles de 1’ISRA (opérations hydraulique agricole et machinisme agricole)
en collaboration avec le projet gestion de,l’eau KU’LEU’JEN de la SAED, qui
a contribub Ca l’élaboration et au test du questionnaire.
1,~s enqwètes ont été effectuées par les agents dl1 programme ‘gestion
des ressource4 naturelles de I’ISRA Saint-Louis :
- S. DIATTA, M. SENE et N. BA pour ‘les recensements des GMP (272) en
saison chaude (fin mai à fin juillet 1991);
- S. DIATTA et M. DIEYE pour les recensement:; des GMP (437) en
hivernage (début octobre à mi-décembre 1991);
Les sais$es des données avec le logiciel LISA? ) ont été réalisées par
S. DIATTA, M. DIEYE et M. FAYE en janvier 1992.
,
:.
___.-_-----
i
C’bst-Q-dire les superficies amhagbs par les paysans sur le pourtour des grands
h.nagement,s et e1imentÇos en eau par gravit4 B partir <len canaux de ces derniers.
r
!
1
a u Iwint p a r l e D S A (DBpartement Systhes A g r a i r e s ) d u CIRAd ( C e n t r e d e
..\\A*.- I 4,~n 1 nt mt-na t innn le en Recherche Aaronomique lm,ur le DQveloppenent 1.

INTRODUCTION
Avant 198r3 dans le delta, zone de prédilection des grands aménagements,
l’irrigation était réalisee par de grosse,8 stations de pompage q\\li ont &,fi
progressivement électrifiées. La moyenne. et la haute Vull&~ étaient plutôt le
domaine de P.I.V. irrigués par des GMP, ce qui est confirmé par les données
SAFD sur les motopompes en 1987 (Anonyme, 1988) : 72 dan:; le delta, 600 dans
la moyenne et lip haute vallée.
. .
.,e.#..+...-4*.r-,.L
Depuis le’ désengagement de l-7/88 de ses fonctions
d’approvisionnements, de prestations rnrZ”~fin a assisté à un fort
développement des aménagements “privés’” .dans ‘le delta, c:e qui est confirmé
par l’importance des crédits GMP accordés par la CNCAS entre 1988 et 1991 :
178 GMP ont été finances (Havard M., 1991), et par les statistiques SAED sur
les superficies cultivées : 12 900 ha en’ 1988/89 et 22 400 ha en 19$0/91
(Anonyme, 1991). ?
Face à cette évolution, il nous a paru intéressant de faire une enquête
preliminnire sur les modes de gestion des périmètres couverts par’ ces GMP
pou L’ mieux cerner leur importance et dgfinir, si nécessaire, les actions de
recherche-développement à y mener.
,.<.,
Après une présentation succinte de& objectifs et de la méthodologie de
travai1, t:r? document expose les résultats de ces enquêtes, et propose des axes
et themes d’étudks a initier s11r les périmdtres “privés” dir delta.
1. JUSTIFICATIFS ET OBJECTIFS
Avant le ddsengagement de la SAED, les Périmètres Irrigu6s Privés (PID)
par des GMP étaient peu nombreux dans le’ delta : quelques aménagements de
foyers des jeunes, les périmètres de Ndombo Thiago, . . .
Mais à partir de 1988, l’a,ccès au credit agricole pour les organisations
paysannes, en particulier les GIE, a entrainé une multiplicat:‘on trds rapide des
ces derniers : 1 1 e n 1987/1988 à 1.217 eti 1990/1991 ( A n o n y m e , 1$92).
L’essentiel des demandes concerne les ’ prêts de cam’pagne : intrants,
prestations en
travail du sol, . . . . mais aussi les GMP pour les prêts
d’équipements.
La combinaison de ces différents facteul:s montre que le
développement, dks superficies “hors SAED” est importani;, en particulier à
partir de 1990 : ,110 prêts de GMP accordés par la CNCAS (Havard M., 1991).
Mais ces nmbnagements sont sommaires, sans planage des parcelles et sans
19%a-xii1 do drainage, et l’alimentation en eau s’effectue ;lvec les GMP par
pornl>nge dans 1C f l e u v e o u
dans un des axes hydrauliqlles du du delta :
krom, I,;nnpsar, ‘?jc!tlss, Taouey, Lac de Guiers, Djoudj, . . .
ces superficies an&nagées: par les privés sont devenues plus importantes
qlie les superîici s amhnagées SAED en 1990/1991, respectivement 39.000 ha et
32.500 ha (Anony e, 1992). Mais le différentiel entre les superficies aménagées
_.
c

2
~,ratluit un faibli taux d’intensité culturale, dû h des superficies non cultivées
: snlinisat,ion dS certaines zones, GMP inexistant ou pas assez puissant pour
l’irrigation de l’ensemble du périmètre, pas de crédit de campagne (depuis
1991, les nouve?ux GIE n’ont pas accès aux crédits CNCA:;).
Enfin,
les
performances technico-économiques
(les
GIE sur
ces
aménagements privés sont nettement inférieures B celles des aménagements
SAED (Bélières & al, 1991; Le Gal P.Y., 1991) pour les raisons suivantes : ces
r~m~n;~gcmcrtts sonlmnircs oî’frent une maîtrise hydrcruliquc imltth uvcc ut) ~(II,
klevé pour les iaysans (g6nie civil et achat de CMP).
Face ii l’importance de ces aménagements, tant par les superficie4 que
par les enjeux. ékonomiques, il est indispensable d’y mener des actions sur la
gestion de l’eau dont le coût représentb les charges d’exploitation les pltis
4levées. Il a ét& retenu de r6aliser une enquête sur les CMP comme 6tude
préalable.
L’objectif général de ce travail était de faire “une* photographie” de
l’irrigation par GMP dans le delta en 1991.
I’
Au travers de cette enquête, i!, s’agissait de :
- détekmiper les différentes caractéristiques des matériels utilis6s et
leur localiisatiqn;
- déter-iner les superficies et les spéculations mises en culture sur ces
aménagemqnts suivant les principaux axes hydrauliques;

- c:lwisir rrn kchantillon d’aménagements qqe 1-e. progwmme hydrnuEiquc
suivra
pc-)U J’
appréhende1
les différentes contraintes de ce mode
ci’irïignl,ion : conduite de l’irrigation, qualité de I’aiw?rrngement, c&ts du
pompage, . . . . .
- faire wssortir les principales périodes de mise cn (1:~ afin d’évtiluer
ICR besoins en eau sur les différents axes hydraulillues;
2. METHODOLOGIjZ
Avant le diémarrage de ce travail, le nombre de CMP en service dans le
_-
delta était estimé B au moins 200 unités. Il a été d4cidé de faire un
recensement exhaustif des équipements <e pompage sur le département de
Dagana (carte 1).
I.
Sachant qbe depuis 1988 il est possible de cultiver en saison sèche
chaudeét que l’bn assiste depuis 1990 à un étalement des mises en eau entre
fin février et mji, il a été retenu de faire
- un preqier passage fin mai début juin pour recenser tous les GMP
utilisés po<r le riz de saison s&che chaude;
i
- un seco
d passage fin septembre pour complèter al’ec les GMP qui ont
616
9
utilisé
en hivernage, et pour recenser ceux qui n’étaient pas
installés 1 rs du premier passage ; ,,p
f

:,

3
En pratique, tout le personnel prévu n’a pu étC# disponible et les
enquêtes ont été réalisées entre fin mai et mi-juillet pour la contre,saison, et
entre octobre et décembre pour l’hivernage. Une partie des superficies
cultivées en saison froide (tomates et maraichage surtout) a q’uand même pu
être relevée, ainsi que les prévisions des paysans. Cel<te première année
d’enquête a montré qu’il faut faire trois passages pour avoir prkcisément
l’ensemble des .dates de mises en eau pour les trois saisons de culture :
-.-
janvier pour la saison froide, juin poür la contre-saison, octobre pour
l’hivernage.
La démarche suivante a été appliq&e :
-*le recueil des informations disponibles : crédits CNlJAS, situation SAED
e n 1 9 8 8 . U n e r é u n i o n e n t r e I’ISRA ( o p é r a t i o n s m a c h i n i s m e e t
Hydraulique) et la SAED (projet KULLEUVEN) en mars 1991 a permis de
définir les informations et données a relever dan:; le questionnaire,
élaboré eei testé en avril 1991;
- les enquêtes proprement dites ont été réalisée:; par 4 personnes
suivant leur calendrier de disponibilité (S. DIATTA, M. SENE, N. BA en
juin et juillet, puis S. DIATTA d’octobre B décembre et M. DIEYE en
decembre). Le questionnaire définitif comprenait les lubriques suivantes
: localisation des GMP (cours d’eau),
caractéristiques e t é t a t d e s
matériels et
des aménagements, i personnel uti./isé,
performances
techniques et économiques, . . . (annexe).
- la saisie des données sur micro-ordinateur a été faite parallélement au
travail de terrain par S. DIATTA, M! DIEYE et M, FAYE (saisie terminée
fin janvier 1992) et le traitement! et l’analyse des données ont été
réalisés à ‘l’aide du logiciel LISA.

3
bir

CARTE 1 f LOCALISATION DES ENQUETES
SUR LES GROUPES MOTOPOMPES
MAURITANIE
?ODOR
KAEDI

SENEC3AL”
N
DEtliGAI’lON
” . . .
DELEGATION
DOLBGATI ON
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4

3. LES RESULTATS
Sur les deux passages, 709 CMP ont’ été recensés, 612 étaient installés
(dont 14% en panne au moment des enqugtes).
Par passage, la répartition des GMP et des aménagements a éth la
Suivant$ :
i
i
i
Tableau 1 : Les GMP et aménagements recensés lors des cfeux enquêtes dans
le delta.
B
GMP
NOMBRE TOTAL
I
272
INSTALLES '
8 0 %
FONCTIONNELS
‘84%
8 7 %
AMENAGEMENTS 1 NOMBRE
2
1
2
358
11.800 HA
33 HA
9.600 HA
27 HA
LEGENDE .
f
Seules sont prises en compte les superficies cultivées au
mom,ent du passage des enquêteurs, Il y aura de légères
diffctrences avec le total des superficies cultivées sur l’année car
on 3 ajoutera quelques estimations complémentaires pour la saison
froide.
Ci-dessus ne sont pris en compte que les aménagements mis en culture
au moins partiejlernent lors du passage des enqkteurs. C’est pourquoi, les
superficies moyennes sont supérieures en saison chaude car les périm&tres
maraichers n’ont pas été recensés parcequ’ils n’étaient pas cultivés. Aussi, la
répartition des qménagements par classe de superficies e:;t la suivante pour
chaque enquête:
- juin/juillet : 8 % inférieurs ?i’ 10 ha, 66 % entre 10 et 5 0 ha, 2 6 % de
plus de 5h ha;
- octobre/dkémbre
: 19 % infkrieurs à 1 0 ha, 69 % entre 1 0 et 50 ha,
12 % de plus de 50 ha;
Certains CMP et aménagements ont été recensés A chaque passage, il
n’est donc pas I?ossible d’additionner les cdifférents chiffres pour avoir le total
des superficies aménagées et cultivées. De plus, seul*: les recensetients
effect.&s en novembre et décembre ont permis d’auoir ure idée partielle des
superficies et dys sphculations emblavées en saison froide. Pour les connaitre
précisément, il c-t nkcssaire de faire un troisième passages en janvier/février.

.
5
3.1.. LES GROUPES MOTOPOMPES
,I
3.1.1. LES CARACTERISTIQUES DU PARC DE GR(-UPES MOTOPOMPES
Au total, 595 GMP différents ont été trouvés. Ce chil’fre est approximatif
cor certains on,t été déplacés entre les: deux campagnes et les noms des
~ropriétnircs donnés par les pompistes diff&rent souvent, si bien qu’il n’e&
pas toujours évident de ne pas compter, deux fois le mime GMP malgrk les
recouPements
faits avec les crédits CNCAS.
P
‘. .,
*‘.
‘. *;
5
,1s
Tnbleou 2 : Les caractiristiques du parc(de motopompes dans le delta.
:
* 9
PROPRIETAIRES
MARQUES
POMPES .
G U I N A R D
MOTEURS *
D’ACQUISITICH’I
1LEGENDE
:,Dans ces deux colonnes les chiffres représentent le nombre de
caB analysés.

6
Les pompes classées dans la marque “div rs” sont nombreuses (22 Y$),
elles sont cotifiosêes de marques indéterminées9 ) (29 %) et sont accoupl&s
avec des moteurs classks dans les ,,mak@les diverses (37 %), et lister en
majorité (30 %). Par rapport aux ‘données moyennes du tableau 2, ]e mode
d’acquisition’de ces pompes est différent : 20 96 de dons, 70 % au comptant et
10 96 à crédit, et elles sont plus vieilles, acquises souvent d’occasion et
séparkment du moteur.
Dans la marque “divers” des mpteurs, (26 X du total) on trouve les
Renault (Berliet, Skviem, Super) (17 %), beutz (19 %), Fiat, i.t Cummins (10 %
chncun), *a..
Ces mot,eurs ont été acquis: à 90 % sur fonds propres, 6 % en
dons, 4 % 5 crédit, Par rapport à l’ensemble des moteurs, lc ratio de pannes
est, superieur (25 16) pour les raisons suivantes,-:
- beaucoup ont été achetés d’occasion (80 %);
- ils sont plus “vieux” (âge moyen supérieur);
c
Les modèles de pompes sont peu diversifiés. :
:
- 98 % sont de type centrifuge pour 2 % B helice;
r;
*
- 96 % sont ii axe horizontal pour 9 % B axe vertical;:
.I
- 94 % sont reliés directement au moteur, pour 5 % entrainées par
courroies et 1 % avec embrayage;
P$ur les modes d’acquisition, les moyens utilisés par :les propriétaires
s e répartissent aiqsi :
- 40% sur fopds propres et moins de 1% $ l’aide des fournisseurs, ceci
ne met pas en évidence les cas où ces derniers ont financé une partie
ou la totalitk des apports personnels des GMP achet’s B crédit, et ceux
OU ils ont “Bvancés” une partie des fonds
ei
Propres( );
- 50% à crédit : CNCAS, FED/PME (ii, AGETIP (21 en 1991)’ . . . .
- et 10% de dons d’ONG et de pro ks
s
depuis
82, crlviron 50 GMP, y
compris les 12 de Ndombo et Thiago en 1982 Y ); les plus importants
sont, la SAED (9)’ les parents et amis (7)’ la CSS (3)) le Ministère du
D&veloppement Social (3)’ et ensuite Plan Internatione.1, le. Canada, les
Pays-Bas, l’Amicale du walo, . . .
1,~s c:r&lits CNCAS concerneraient 194 GMP (171 GlE, 9 paysans et 1
privé), car les réponses des pompistes, en absence des resl>onsables
ou des
_
_.-.
.-
.._.
3
C’est-A-dire qu’il n’y a ni no8, ni plaque sur la pompe.
En r&alit&, la part financae par le9 fournisseurs est nettemmt sup4rieure B 1 X.
t
5
Les amtelrs des CMP de Ndombo et thiago ont ItB remplacbs sur un crt+dit CNCAS en
1QAfl
t
mn‘a 10s nnrnra ci’nrlaina ann’t *nm-lP1 Irtllirha. SIIl- lmr a1 autror CMP. 2:5x

7
propriétaires, ne connaissent pas toujours le mode de financement. Néanmoins,
ces chiffres ,sont très proches des prêts effectivement accordés par la CNCAS
entre le 28 juin 1988 et le 28 juin 1991 (Havard.. M., 1991) : 178 prêts de GMP
(175 CIE et SV, 1 privé) et 10 moteurs d,e GMP (2 SV),
Par rapport & l'ensemble, les GMP achetés neufs (mokur et pompe
cnscmble), font ressortir dans ces, acquisitions l’importance du crédit (73 %),
des CIE (83 X), -et des marques de moteurs et de pompes représentées
locnlenlen t : VM, Hatz et lister pour les moteurs, Caprari, Ro,vat,ti et Guinard
pour les pompes,
La majorité des réponses obtenues lors des enquêtes sur les prix
correspondent, aux CMP achetés par le canal ,des crédits CNCAS (tableau 3).
--
Tableau 3 : Comparakon de prix entre 1:s CMP achetés neufs et les crédits
CNCAS accordés dana le delta.
/
*
PRIX ACHAT EN FCPA
PRET EN FCFA
170
3.360.000
1.960.000
6.000.000
178
4 %
29%
66%
2 %
1
L-Em-DE :
Source ,: Havard M., 1991
Pour les années d’achat, les pompes signalées dans les marques “divers”
du tableau 2 ont été acquises en majoritb avant 1989 (68 %).
Suivant les , ifférents modèles de GMP, les pr^ts varient entre 2;5
millions fcfa (450 P/h) et 4,9 millions fcfa (1.020 d /h)9 ).
En prenant un prix moyen de 4 millions pour les GMP achetés neufs en
1989, 1990, 1991 (300 environ), et un prix moyen de 1,5 millions fcfa pour ceux
I’
/
f
t
6
d’achat compris entre 3,l slllione fcfa et 6,l million8 fcfa avec un

achetés d’occasion ou séparément (160 environ), l’investissenwnt en GMP ces
trois dernières annees a 4th. d’i,5 milliard fcfa.
i
!f
Les puissancds des moteurs sont variables, mais on trouve une majorité
de moteurs à 2 et 3 cylindres (75 %) du type des VM modèles SUN 2105 et SUN
3105, ou HATZ 3M40R. Ainsi, sur 409 cas relevés, la puissance des moteurs est
comprise entre 4 cv et 136 cv (moyenne de 50 cv) avec la répa:rtition suivante
par tranches de puissances : 4 % à moins de 20 cv, 64 % entre 20 cv et 50 cv,
29 % entre 50 et 75’ cv, et 3 % entre 100 ,et 136 cv.
Id.
LCEJ motopmpcs en panne (89 cas) le’sont depuis 1991 (60 %) et 1990 (30
%), et cllcs ont été acquises au comptant (67 X), sur don (20 X) et B crddit (lq
%). ~a majorité des pannes proviennent des moteurs : révision gén&!rale( )
(changements des segments, chemises et pistons), mais aussi du circuit
d’alimentation en gasoil (injecteurs et pompes), Les pannes de pompe sont le
plus souvent dûes + la liaison pompe/moteur.
3.1.2. Lfi GESTION ET L’UTILISATION DES GROUPES MOTOPOMPES
a&_Les responsables et les pompistes
Chaque GMP ou groupe de CMP a un responsable rarement rémunéré.,&+-,_,,
esphces (en général un membre du GIE ou le proprietaire) et un ou plusieurs
pompistes qui sont parfois aussi responsables.
La moitié des responsables et des pompistes n’a reçu au.cune formation.
pour les pompistes, environ 20 % se disent mbcaniciens, 20 % pompistes, 5;,%
ont reçu une formation B l’Amicale du Walo, 2 % dans des organismes divera
(SAED, SNTI, SONADER, fournisseurs, TP). Les autres ont des expdriencos
diverses : chauffeurs ou
conducteurs : d’engins, électriciens,
apprentis,
gestionnaires, . . .
En prenant comme critère d’analyse, les aménagements distincts et les
seuls GMP installés ‘au moment du passage des enquêteurs, 508 cas sont mis
en évidence. Des dqnnées ne sont relevées que pour 33 96 des GMP‘ : heures
compteur pour le suivi des vidanges et d,e temps en temps la consommation en
gasoil.
Sur ces dernibrs, on relève une moyenne de 1,25 pompiste c’est-à-dire
que dans 78 % dcs’kas il y en a un, 17 % en ont deux, 4 % en ont trois et le
reste en a quatre (sur 503 cas).
Ceux-ci sont 1~ plus souvent, payés mensuellement (fifj X) ou ne touchent
pas de rémunération car ils sont membres du CIE ou font partie de la famille
.

9
du propriétaire (27 %), mais parfois sont payés en nature (lu%), rarement en
fin de Campagne (3’ %), et exceptionnellement ont une rémunération mensuelle
et en nature (1 %) (sur 489 cas).
Les salaires mensuels (274 cas) sont compris entre 5.000 fcfa et 60.000
fcfo (une moyenne de 25.000 fcfa) et rkpartis comme suit : :!6 % B moins de
20,000 fcfa, 57 96 entre 20.000 fcfa et 25.000 fcfa, 12 % entre 25.000 fcfa et
35,000 fcfa, 5 K entre 35.000 et 50.000 fcfa, et un cas B t;O.OOO fcfa. En
général les salaires élevés (SO.000 fcfa B 60.000 fcfa) le sont pour un pompiste
qui s’occupe de 2 GMP sur le même site. Les aides pompistes, quand ils
existent, sont payes environ 10.000 fcfa/mois.
Les paiements en nature se font surtout par l'attribution d'une
superficie au pompiste : entre 0,3 ha et 1 ha avec ou sans les charges de
cultures. Un cas ou le pompiste est payé en paddy.
Sur les trois cas où les pompistes touchent une rémunération mensuelle
ct en nature : 2 cas à 5.000 fcfa/mois plus 0,5 ha de riz sans les charges.
Srcr les 14 cas
ou les pompistes sont payes par campagne, la
rémunCration est comprise entre 30.000 et 125.000 fcfa (74.000 fcfa en moyenne)
: 35 % à moins de 50.000 fcfa, 50 % entre 60.000 et 100.000 fcfa et 15 % entre
100.000 et 125.000 fCfa. En ramenant ces chiffres a un salaire mensuel (3 à 4
mois de travail), on retrouve le montant moyen des rémunérai;ions mensuelles
(de 19.000 à 25.000 fcfa/mois).
b:. Les modes d’utilisation des Rroupes m&opompcs
En général, les propriétaires sont les utilisateurs sur leur propre
aménagement (90 %)‘, mais parfois les motopompes sont louges totalement ou
partiellement, soit par ha (7 %), ou par campagne (3 %), Une location partielle
signifie que sur un aménagement appartenant à 2 ou plusieurs GIE, la
motopompe est louée par le GIE propriétaire aux autres. La location intervient
aussi en cas’ de panne du groupe motopompe en cours de campagne : cas de
Delta Mécanique à Kassack qui prête des GMP aux GIE et aux paysans pendant
les réparations.
La location par campagne (18 cas) est compris entre 75,000 et 1.100.000
fcfa (426.000 fcfa cin moyenne) : 28 % à moins de 250.000 fcfa, 22 % entre
250.000 et 300.000 fcfa, 11 % entre 300.000 et 450.000 f’cfa, 22 % entre 450,000
et 600.000 fCfa, et 17 % entre 600.000 et 1.100.000 fcfa. Elle est pratiquée
surtout sur les petites superficies (tableau 9 en annexe). En ramenant ces
chiffres a une location par ha en tenant compte des cultures pratiquées, on
trouve :
- 25.100 fcfa/ha pour la riziculture (entre 6.250 et 50.000 fcfa sur 7
cas);
!
&
- 75.000 fcfalba pour le maraichage (1 cas);
- 56.000 fcfa/i ha pour la tomate (2 cas).

i0
‘Y
LR location par ha (38 cas) est comprise entre 15.000 et 30.000 fcfa
(24.000 fcfn cn moyebc) : 13 % à 15.000 fcfa, 76 % entre 15.000~ et 25.000 fcfa
et 1 t % entre 25.OdC1 et 30.000 fcfa. Elle est surtout pratiquée pour les
superficies plus impqrtantes (tableau 10 en annexe).
IJn seul cas dc location de GMP en nature a été relevé.
Pendant h période de mise en eau, les GMP sont utilisés de 2 à 24 h/j
(18 h/j cn moyenne),, entre I h 30 j (10 j en moyenne), alors que Pendant 1ti
pkriode de culture cette utilisation est compris entre 1 et 24 h/j (11 h/j en
nloycnne) pour u n e utilisation comprise entre 1 et 6 j/sem (3,5 j/scm en
wyenne)(‘) (tableau 11 en annexe).
Les consommatiQns moyennes en gasoil sont comprises entre 27 i/j ct 50
I/j et entre 135 l/ha’ et 175 l/ha (tableau en annexe),
Les débits Uf&iques des GMP sont compris entre 60 d/h et 3.000 f /h
(moyenne de 600 q /lu à 1500 tr/mn po r une HMT3moyenne de 10 m : !$ %
inférieurs $ 300 m /h, 55
Y
% entre 300 m /h qt 500 m /h, 37 94 entre 500 m /h
et 800 m /h, le reqte à plus de 8 0 0 m /h. Ces débits annoncés sont
certainement très prkhes de la réalité car les conditions de pompage sont
très favorables :
- une hauteur géométrique très faible comprise entre Ci,5 m et 12 ‘m
(moyenne de 1,1(3 m) avec 96 % des, cas (sur 638) B moins de 4 m;
II
- des longueurs de tuyaux d’aspiration comprises entre 1 m et 20 m (5
m en moyenne) ‘avec 95 % des cas (sur 541) entre 2 et 8 m; ces tuyaux
sont souples da/ns 85 %;
- des longueur$ de tuyaux de refoulement comprises entre 1 et 400 m
(10 m en moyenne) avec 94 % des cas (sur 537) A moins de 60 m; ces
tuyaux sont, soLiples dans 62 % des cas;
- des diamètreo de tuyaux d’aspiration et de refoulement satisfaisants
compris entre 10 cm et 90 cm (en moyenne 25 cm) : 93 % c>ntre 15 cm et
55 cm.
Ces GMP sont pratiquement toujours installés sur la berge (98 X) de
façon très sommaire : 10 % seulement sont fixés sur des dalles en béton, 86
% tic sont pas abrités,
6
0
Ces chiffres sont pr&sent&s avec In plus grande prudence, car lea r8ponaes deo
responsable d et des pompistes ne sont pas toujours tr4a claires. Dans le paragaphe
coQts de pompage, nous les comparons B ceux calcul& B partir des
4r.I.sa.m Aa” ..a---- ..&**a-.--

11
3.2. LES ,AMtiNAGEMENTS
3.2.1. LES CARACTERISTIQUES DES AMENAGEMXNTS
Ils sont tous situés en bordure des cours d’eau, cultivés sur une ou
plusieurs saisoh s u r des parcelles distinctes, mais rn rement en double
culture: 514 aménagements d’une superficie moyenne de 3C,.l ha (entre 0,5 ha
et 400 ha), soit un total de 18.100 ha. Les’ principales cara~zteristiques de ces
périmètres sont ‘les suivantes (tableau 4).
Tableau 4 : Caractéristiques des aménagements irrigués p,lr des motopompes
dans le delta.
S A L A R I E S
COURS D’EAU
D J O U D J
GUIERS/TAOUEY
PARTITION DES
SUPERFICIES
10 à 25 ha
Les superficies moyennes lek plus importantes sont situées 1~ long .du
fleuve (44 ha en moyenne) et du Djoudj (41 * ha en moyenne), où les
nrnénngcmcnts de plus de 50 ha sont les plus nombreux (tni.,leau 8 en anncxc!).
,
Les nmbna$cmcnts sont pratiquement tous de type sommaire (90 X) et en
irrigation gravit+ire (100 X)( ), c’est-a-dire qu’ils ont étk réalisks sans
---
études pr&lables, sans planage, pratiquement sans réseau de drainage (84 9d
de l’ensemble) par une simple levée de, diguettes et de canaux avec des
9 0
Les p Ivots SOCAS, CSS et les quelques petits pthindtres irrfgu8s par aspersion

graders et sans compactage. Il n’y a pratiquement jamais d’ybvrages, excepté
un bassin de dissipation dans la moitié des cas*
<<<
‘: k 1
1
3.2.2r LES SUPERFICIES CULTIVÉES
f)at’ campagne, elles sont inférieures aux superficies amcinagécs, et le8
parcelles cultivks par saison sur un même aménagement sorit distinctes. Dans
rcrtnins cas, ce sont des aménagements différents qui sont cultivés en saison
chaude et en hivernage : le CMP ést alors déplacé.
Par cours d’eau, la répartition des superficies cultivées par campagne
cast. la suivante (tableau 5):
Tablcnu 5 : Les superficies cultivées par campagne et par cours d’eau dans
lc delta.
0
5.600
1.330
0
5.250
0
1.090
0
800
0
730
0
550
0
50
,‘,‘,
i,K: ,,~x;~;:‘:; .~.:~:,:l~&~QQ
Légende :
SSf? : Saison sèche froide
~ s s c : Saison sèche chaude
I-1 LV : Hivernage
I,O majorif& des superficies cultivées, quelque soit la saison de culture,
se trouve le long du fleuve et du Corom (78 X), ce que l’on peut mettre en
relation avec le volume de credits d’équipements accordés dans les villages
sitii6s d a n s ces zones : 75 X pour Ronkh, Ross Bethio, Xheun&, Diawar,
Wassoul, Boundoum Barrage, Thiagar (Havard M., 1991).
Pour les superficies cultivées le long de la Taouey et du Lac de Guiers,
tic nonlbreI1scs rc’ponses n’ont pas 6tk fournies et il n’est pas tenu compte dc
l’aménagement de 150 ha financé par la JICA à Thiago dont l’alimentation des
pompes électriques est fournie par un groupe électrogène, ni des 2 pivots de
50 ha de la C.S.S., et les GMP utilisés s;ir le pourtour du lac en hivernage
n’ont pas été rec$nsés.
I

12 bi6
CARTE 2 : LES COURS D’EAU DU DELTA
DU FLEUVE SENEGAL
l MAURITANIE
Fleuvtr Sdnégal ’
n
SENEGAL
a
(I, SABNT-LOUIS
I
0
0 10
20
tmr
II
Echelle


.
13
La sbparation entre les différentes saisons de culture n’est pas évidente
sur ces périmetrcs. Dans le tableau, 5, les limites de dates de mise en eau
wl.c~r~~~es entre les trois principales campagnes sont les srlivantes :
- saison froide entre octobre et mi-février;
- saison seche chaude entre mi-février et mai compr+s;
- hivernage entre juin et septembre;
Ceci se vé,rifie par l’analyse des &Partitions mensuelles des dates de
mises en eau en fonction des principales spéculations cultivdes (tableau 6) :
- le riz en saison sèche chaude et en hivernage avec des pics de mise
en eau en mars/avril et juillet & septembre;
0
- la tomate en saison sèche froide;
- le maraichage en saison chaude et en fin d’hivernage, début de saison
froide;

Tableau 6 : hi; dates de mises en eau ,et les superficies des principales
cultures sur les phimètres irrigués par les CMP dans le aieh.

1 4

iles cultures maraichères sont rkalisées sur des ,sm&nagements (21 ha en
nwenne) de PIUS petites dimensions, situés le long eu Lampsar surtout (39
% des cas) : 14 ha cultivés en moyenne (entre 2. ha et 50 ha) pour ceux qui
orlt f a i t d u maraichage complèté d a n s c e r t a i n s c a s a\\rec du riz (38 cas
a~~alYSéS). SUï 10 cas Où le riz est cultivé en même temps que les cultures
rwwaichères, soit 225 ha, le riz représente 85 %.
La m@yenne
des superficies cultiv6es exclusivement en r i z p a r
arnknagcmenti sur les deux saisons de culture est de 30 ha t)our une Superficie
nloyenne amdnagée de 40 ha (505 cas analysés).
3.3. LEiS COUTS DE POMPAGE
Comme aucun suivi détaillé de GMP n’a pu être mené pour appréhender
précisément et surtout vérifier les données des enquêtes sur les heures de
fonctionhemerl t, les consommations, If$ durées d’irrigatjon par pkriodes (mise
en eau et irrigations d’entretien)( ), les résultats économiques présentés
dans ce paragraphe sont des estimations de coûts de pompage.
Pour ce faire, un programme de calcul a été mis au point et automatisé
pnr des macros sur un tableur (Supercalc) B partir des informations recueillies
dans les enquêtes (voir détail des hypothèses et des formules en annexe). Les
principales rubriques modifiables de ce programme sont : les caractéristiques
et. les modalitiés d’acquisition et de fonctionnement du CMP, les superficies
cultivées et 1~s consommations en eau par Campagne de culture (saison sèche
froide, saison &che chaude, hivernage). v programme calcule les dépenses de
fonctionnement (par annék, par ha, par m d’eau pompée), et les variations des
(:oût,s tic i>om,p:\\ge ~II f o n c t i o n d e la c o n s o m m a t i o n e n CRI.I) des superficies
cultivées.
En ,~l,ili$ar~t les performances moyennes des enquêl.es comme hypothèses
de calculs, c’est-à-dire :
- un prib moyen de GMP de 4 millions fcfa acheté llvec un crédit CNCAS
de 3,2 millions de fcfa (20 % d’apport personnel) sur 3 ans à 15,5 % par
an;
- un amortissement du matériel sur 5 ans, et des frais de réparations
estimés 6 50 % de la valeur d’achat;
- un GMIS de 51 cv (puissance absorb6ylde 70 %) aA-ec une pompe de 600
m3/h (utilisée à 90 % de sa capacitk( )) gérk pa I: 2 pompistes payés,
chacun 1 000 fcfa/j de pompage; :
- un aménagement de 35 ha, cultivk en hivernage sur 27 ha de riz avec
u n e consiommntion e n e u moyenne de 11 000 m3/ha (2 000 m3 pour la
$
mise cn fbau rit, 9 0 0 0 m pendant la période de cultrire );
---~-
-
10
fourn,ies
p a r l e s pampistes e t l e s responsclbles o n t btd extr@mement
ne semblent pas trha fiables dans l’ensemble.
4,
/

15
l,cs calculs donnent les résultats moyens suivants (tableau 12 en
nn riesc ):
- 5 j de mise qn eau à 18 h/,j et au total 43 j d’irtiigation, soit 1.6 j/ha
dc pompage environ; la moyenne de 10 j de mise en earr des enquêtes
semble très &kvée car elle correspond h plus de 3 000 r~?/ha;
d
.
- une CO somnpation de gasoil de 145 l/ha pour des besoins en eau de
Y
11 000 m /ha, soit environ 36 % du coût de l’eau;
- un coût de pompage dlevé (96 000 fcfa/ha ou encore 8.G fcfa/mJ d’e8u)
dû à un surdimensionnement des CMP par rapport aux superficies
Cultiv&es c e
qi ,se
traduit par u n a c c r o i s s e m e n t d e s c h a r g e s
d’amortissemeqt( ) et des intérêts, dû aussi B une cclnsommation en
eau élevée (en passant de 11 000 B 9 000 ml/ha, le coût de pompage
chute de 10 %II;
En prenant dos ,caractéristiQues de GMP autour de ces moyennes : 450
rt13/h (1.50 cas analy&&) et 780 m /h (94 cas analysés) avec des s‘uperficies
rnoyeI:nes cultivées, respectivement de 24 ha et 45 ha (tableau 12 en annexe),
on trouve :
- un coût de pompage de 102 000 fcfa/ha, soit 6 % de plus que la
moyenne
VCC les 450 m’/h, et 79 000 fcfa/ha, soit 16 % de moins avec
les 780
B
m /h;
- un priJ du TT~ d’eau de 9,3 fcfa pour les 450 d/h et de 7,Z$ fcfa pour
les 780 m /h;
des consommations en gasoil de 145 l/ha (600 n? /h), 164 _ l/ha (780
i1 /h) et 193 i/ha (450 m3/h)*t
Ces variations s’expliquent par dely; utilisations plus ou moins intenses
des GMP que l’on peut mettre en évidence par des ratios : le débit et la
puissance théorique disponibles par ha cultivé (tableau 7).
b
Tableau 7 : Les df<Qits des pompes et les puissances des moteurs disponibles
par ha cultivés en /Ponction des caractiristiques des pompes.
12
Ce qui
f it 3 000 h de fonctionnement. En prenant un amortir:sement sur 8 ans (4
mn 1.,
^ *Ah* A.2 -m-ao DAASWB de 95 000 fcfa/ha A 80 000 fcfa/ha.


16
On remarque que l’utilisation des 780 nh est plus intense car le débit
et la puissance disponibles par ha sont les plus faibles, ce qui ‘se traduit par
un fonctionnement du CMP plus important sur l’année, et ceci montre une
meilleure adapltation de la puissance et du débit B la superficie cultivée.
Ces chiffres sont des moyennes extrêmement variables : sur 270 cas, la
puissance varie entre 0.3 cv/ha et 22 cv[ha (55 % jnférieurs a 2 cjv/ha et 21
16 entre 2 cv/ha et 3 cv/ha), et le débit entre 4 m /h/ha et 270 m /h/ha. Par
conkquen!,, il y a dc nombreux CIZB de CMP f3UrdiJJlt?n6iOJin6~ pur rapPort, aux
superfigies réellement cultivées qui sont dans la ma,jorité des situations
nettement inférieures aux superficies aménagées.
N’ayant ,pas de données de suivis sur les consommations réelles en eau
et en gasoil de:s GMP, des estimations de coûts de pompage ont été faites dans
des conditions plus favorables qui “pourraient” être considérées comme des
objectifs 21 atteindre à court terme : GMP de 780 m’/h, moteur de 50 cv,
nménngerncnt dé 50 ha, taux d’intensite culturale de 1 (!; ha en saison sèche
froide, 15 ha en saison sèche chaude, 30 ha en hivernage) et 1.4 (10 ha en
s;iison froide, 20 ha en saison sèche chaude, 40 ha en hivernage) (tableau 13
e
n
anncse).
En pwn+nt ~II, amortissement sur 5 ans (5600 h ici), le coût de pompage
est de 5’3 fcf+/m ou 59 000 fcfa/ha. Les frais de gasoil et de lubrifiants
représentent 56 % de ce montant, ce qui montre l’importance B accorder à la
consommation en eau et donc à la qualité du planage et d(! l’aménagement pour
limiter les pertes.
4 . CONCLIJSIONiS F?I RECOMMANDA’J’IONS
4.1. CONCLUSIONS
En 1991 dans le delta, plus de 500 aménagemwks "privés"(18.000
ha)( J3) alimentes en eau par des GMP ont été cultivbs partiellement sur les
3 saisons de culture (15.400 ha, dont 14.700 ha de riz et 700 ha de maraichage,
tomate et arboriculture).
En comparant ces chiffres aux 14.000 ha des amlinagements SAED, il
apparait très clairement qu’il faut compter avec ces “privés” en matière de
production rizicole,
même si leurs performances technko-économiques sont
nettement inférieures B celles des amknagements SAED (Anonyme, 1992).
Leur developpement est le fait des QIE (80 %) aw,c le concours de la
CNCAS qui leur a octroyé des prêts de campagne por~r l’achat d’lntrants
nkcssaires h In rnisc cn place des cultures et des prêts d’équipements pour

les GMP.


----
17
P
Pour l’alimentation en eau de ces pkimètres, 595 GMP ont dté dénombrés
(85 % fonctionnels). En général, il n’y a qu’un GMP par aménagement (90 %),
parfois deux (10 %), installés dans pratiquement toutes les situations sur la
berge avec une hauteur géomètrique de pompage de 2 m. Ces mat.ériels sont
tous 6quipPs de moteurs diesel (1 seul a essence), dont la puissance moyenne
est de 50 cv (entre 4 et $36 cv) reliés directement B unf pompe cetltrifuge de
débit, théorique moyen de 600 n?/h (entre 60 et 3.000 m /h) pour moins de 10
III de HMT.
Les dates d’acquisition de ces motopompes montrent une croissan-e
importante cn 1990, en particulier grâce ii la CNCAS qui a accordé 66 %(h )
de ses prêts do CMP cet& année-là. Sur la totalité du parc, environ 50 % sont
achetés à crédit, 40 % sur Ponds propres (prêts fournisseurs y compris) et 10
% sous forme de dons.
Deux fournisseurs (Equip Plus et Matforce) se partagent la plus grosse
part du marché des motopompes (60 %) avec les moteurs VM équipés de pompes
Caprari et les moteurs Hatz équipés de pompes Guinard.
Pour faire fonctionner et entretenir ces’ GMP, les propriétaires et
u t,ilisateurs
font appel ti; des pompistes : en général un, mais parfois 2 ou
plus. Ces derniers ont très rarement reçu une formation spécifique sur les
motopompes, et sont le plus souvent payés mensuellement à une moyenne de
24.000 fcfa/mois pendant la période de culture (3 B 4 mois).
En général, les propriétaires”utilisent les CMP sur leurs propres
périmètres, mais dans lg % des cas, la motopompe est louée sur la totalité de
la supcrficic cultivée (le propriétaire de l’amcnagement
n’a pas de GMP ou son
CMP est Lombé en panne) ou seulement sur une partie (deux CIE cultivent le
nkme amenagement avec un CMP appartenant 8 l’un d’entre eux). Le coût de
la location est d’environ 25.000 fcfa/ha pour le riz, 55.000 fcfa/‘ha pour la
tomate et 75.000 fcfa/ha pour le maraichage.

1,~:; (:ar~~ct,él-ist,iqu~s
de fonctionnement des CMP sont les suivantes : en
. ‘15
irwycnne 18 h/j et, 10 j( ) pour la mise en eau , puis 11 h/ j et 3 à 4 j/sem
pendant la pkriode de culture avec une consommation en gasoil comprise entre
140 l/ha et 175 I/ha (cnif’fres gu e l’on retrouve dans les calcul:; pour une
consommation d’eau de 11 000 m /ha).
Etant donné que les CMP1 sont surdimensionnés par rapport aux
superficies cultivées datis de nombreux cas, les coûts de po
age “calculés
partir des moyennes des enquêtes sont élevés (entre 7
Lzf
fcfa/ - et 9,5 fcfa/Il!
ou encore entre 80 000 fcfa/ha et 100 000 fcfa/ha). Néanmoins, en améliorant
l’utilisation des GMP et ,l’in nsité culturale, le coût de l’eau peut descendre
à 60 000 fcfa/ha (5,3 fcfa/riif d’eau pompée).
.a
La majorité des ces aménagements est située le long du fleuve entre le
pwc: du Djoudj et Richsrd-Toll, et sur l’axe Gorom-Lampsar.
Les superficies
is
Les durées de m/Aae en eau annonchs par les pompistes et les respotwablee semblent
importantes pe+r rapport aux rhultats des calculs e fectu& s u r 1s b a s e d e s
^ -11 5 .L- I*_L .--.. - - _^..^ “^\\

aménagees sont très bariables autour de la moyenne de 35 ha (‘75 96 ont entre
10 et 50 ha). Les pérjmètres rizicoles sont en général plus grands que ceux
destinés principalemekit au maraichage et a la tomate.
La superficie moyenne, toutes saisons de cultures confondues, cultivée
par aménagement est’ de 30 ha (taux d’intensité culturale de 0..85), L’analyse
des d a t e s d e m i s e , e n e a u m o n t r e , , m a l g r é d e s p i c s e n mars/avril e t
juillet/septembre, un’ étalement important des périodes de wlture qui est
contraire aux recommhndations de la recherche agronomique, mais qui permet
aux paysans d’étaler, volontairement ou non, les périodes des travaux.
4.2. RECOMMANI~ATIONS
Face à lin tel pciids technique, économique et ,social de ces amknagements
“aulonomes”( ‘9, les organismes de développement (SAED) et de recherche
t
,
(ISRA) doivent s’y intéresser en particulier sur les aspects aménagements,
gestion de l’eau et mise en valeur pour les raisons suivantes :
i
F
_.
- une bonne partie des prêts de campagne et d’équipements CNCAS ont
servi à mettre en valeur ces aménagements hors de tout contrôle de la
SAED et de la CNCAS et sans aucune garantie sur les résultats (la
faiblesse des t&rx de remboursement des crédits CNCAS en est une des
cUonséquences);
- par rapport aux pé&mdtres SAED, les proprietaires ont investi dans
les arnénilgerne~ts et les motopompes et par conséquent leurs charges
d’cxploitatioii sont plus klevées;
- les terres a+&nagées actuellement sont parfois dt: très mauvaises
qualité et la maStrise de l’eau y esteinsuffisante; les rendements y sont
plus faibles que sur les perimètres SAED (Le Gal P.Y., 1991).
L e s G I E et p r i v é s n’auront jamais les moyens (en, dehors des
subventions) de réaliser des aménagements B 1’ million de fcfa/‘ha et plus. Il
faut nConmoino insister auprks des responsables de périmfitrca priv6a sur 1ft
nécessité de respecter un nombre minimal de normes d’aménaglement( ) pour
disposer d’un outil d& production performant : compactegc de wrtains canaux
d’irrigation en terre, établissement d’un réseau de collatures (drainage) pour
I’Gvacuation des ~XC& d’eau du pbrimètre, choix du GMP en relation avec In
wrface
r é e l l e m e n t éultivée ?.
Le coût de ces améliorations sera t’il
slryE>ortable?, Quels nkyens pour les financer?.
16
les CIE ont plus de libert6 pour choisir les
tributalres ‘de la mise en eau sur les

19 ‘
Avec les difficultés actuelles et les perspectives de réduction des
subventions sur la filière riz, de nouvelles actions de recherche-développement
sur le thème de la gbstion de l’eau devraient être initiées et celles en cours
confort.&3 sur les arkénagements privés.
1. Une cm%ogr phie détaillbe des ‘zones cultivables, devrai!; être élaborée
à pcrrtir des cartes p% dologiques existantes, en dehors desquelles aucun projet
ne s e r a i t financd. .’
2. Des études et; essais sur I!amélioration et l’entretien des aménagemen&
privés (respect, de normes techniques) et du planage doivent être menées afin
dc lwrcrlniser et. rl’c@&liorer leurs performances technico-économiques. Pou~
10 planage,
l e s L~*av,aus seront a x é s sur les t e c h n i q u e s d e planage R l a
réalisation des aménqgements et sur celles de travail du sol permettant de
Inaintenir le planage. ,Les résultats de ces travaux serviront à l’élaboration de
l$fCrenticls pour l’étude et l’analyse de .projets d’aménagemenis,
3. Des suivis de la gestion de l’eau sur le& aménagements actuels pour
déterminer dc façon pr6cises les performances techniques et économiques des
motopompes utilisées. Ces suivis fourniront des données trks utiles pour le
choix des CMP sur les aménagements, pour l’estimation des cor:sommations en
eau et pour l’évaIua&on des charges de pompage.
I
4. Avec plus db 700 pompistes dans le delta aujourd’hui, les programmes
de formatiow et de promotion des réparateurs de GMP en cours (ONG Diapanté
à. Kassack) doivent être appuyés et développés parallèlement aux programmes
de formation envisagés (projet FAO GCP/SEN/O32/NET sur la technologie post-
récolte rizicole) ou en cours sur la, mécanisation agricole (formation de
chauffeurs de tracte’ur et d’aiguadier dans le département de Dagana par la
cellule AT/OP(18) dc fa dél6gation SAED de Dagana).

--

2 0
BIBLIOGRAPIIIE

1. Anonyme, 1991. $volution des superficies aménagées ct cultivées sur la
pdriode 1981-1991. S/int-Louis, SAED, ? p.
2. Anonyme, 1992. Situation du crédit bancaire pour l’ngricr~lture irriguée dans
la vallée du fleuve 4énégaI. Analyse et propositions. Saint-Louis, SAED, p.23.
3. BELIERES J.F., HAVARD M., LE, GAL P.Y., 1991. Le j’inçincement de
l’agriculture irrigué@ dans le delta du fleuve Sénégal : intérêts et dhivés du
crédit bancaire. Séhinaire International CIRAD - O.S.U. - U.O., Finance et
Développement Rural en Afrique de l’ouest, Ouagadougou, 21-25 octobre 1991,
14 p*
4, HAVARD M., 1991. Les crkdits accord& par la CNCAS en matériels agricoles
et de pompage dan$ la vallée du fleuve du 28 juin 1988 a11 28 juin 1991,
Saint-Lhis, ISRA, 91 p.
5, LE CAL P.Y., 1991. Les performances économiques des agriclilteurs du delta
du fleuve Sknégal. 1. Les budgets de culture du riz irrigué. Saint-Louis, ISRA,
29 p.

21
, I
ANNEXE 1. TqBLEAUX 8 A 13
ANNEXE II. FfCHE DE RECENSEMENT'DE GROUPE MOTOPOMPE
@JNEXE III. LES HYPOTHESES DU PROGRAMME DE CALCUL DES
PERFOdMANCES DES GROUPES MOTOPOMPES ET DES COUTS
DE F'O$F'AGE DANS LE DELTA DU FLEUVE SENEGAL

ANNEXE I. TABLEAUX 8 A 13
T1~b1et.m 8 : Rdpartition par cours d’eau des superficies des aménagements
privée du del4
P
COURS
1 FLEUVE
24
44,l
LAMPSAR
'
72
J
29,3
32,7
27.3
30
41
32.7
LECEN_OE ..
’ Irimites des superf’icies des différktes classes :
1 : < 10 ha
2 : 1 0 à 2s ha
3 : 25 à 50 ha
4 : 50 à 100 hri
5 : 100 A 400 ha
Tableau 9 : ’ Le, type de location pratiqué pour les GNP en fonction des
superficies cult~vkes par aménagement
1
L E G E N D’ E
44 cas
’ 38 cas

23

Tableau 10 :, Les demps dc fonctionnement des CMP. pendant la mise en eau et
la période de culture sur les périmètres du de+
LEGENDE
l ’ 549 cas
Tableau Il : R&pai-tition des consommations en gasoil des GlrlP utilisés sur les
pbrim&trcs privés 1
du delta.
iy
1:
,
/
LEGENDA
: 65 cas
2 *. 55 Cas

24
‘J’ablcuu 12 : Performances et coûts de pompage moyens en riziculture sur les
périmètzes irrigeés par des GMP ‘dans le delta.
H
PRIX ACHAT
tlOTOPOMPE
Y
FRAIS ACHAT
MOTOPOHPE
P
DUREE DE VIE
tl010PotlPR
0
PRBT
tfONfANT
s
ZQUIPEHENT
INTERET ANNUEL
H
*
8 DUREE
E
COEF. REPARA
APPORT PERSONNEL
S
IlOTEOR
PUISSANCE
CASOIL
CONSOMMAT ION
P R I X
POMPE
DEBIT THEORIQUE
,
~
CHARGE
PERSONNEL
NOMBRE POHPISTE
j
SALAIRE MOYEN
AMENAGEMENT
: SUPERFICIE
RIVERNAGE
SUP. CULTIVEE
tlISE EN EAU
DESOINS EN EAU
/ HEURES PO)IPAGE
J O U R S P O M P A G E
PERIODE
B E S O I N S E N E A U
CULTURE
HEURES POMPAGE
JOURS PAR SEMAINE
c
PERFORMANCES
HEUR&S POMPAGE
A
ANNUELLES
; JOURS POMPAGE
L
EAU CONSOMMEE
PERFORMANCES
IIEURES POMPAGE
I
JOURS POMPAGE
R A U CONSOHHEE
DEPENSES
AMORTISSEtIENT
ANNUELLES
REPARATIONS
ENTRETIEN COURANT
PERSONNEL
DEPENSES
. AMORTISSEMENT
PAR HA
REPARATIONS

25
Tableau 13 : Estimatibn de coûts de pompage sur les p&imetres rizicoles
irriguh par des GMP ‘dans le delta. Exemple de périmètres de 50 ha pour des
intensités culturales <Fe 1 et 1,4.
CAS0 z 1.
POHPE
PERSONNEL
AMENAGEMENT
SIIPERFICIE
SUP CULTIVEE
C
PERFORMANCES
A
ANNUELLES
L
C
UL PERJ'ORMANCES
S
DEPENSES
ANNUELLES

NOM DE L'ENQUETEUR : :;,:>~:::.:.; . . .,: <:. :....,. .,
DEPARTEMENT : ::
':;:.'.,< ,:: ,. ';. ',
V I L L A G E ~,~:::<,,.,:,:..:;.,~:::~~.~. ,,1!.:;.1': ,,
@JRS D'EAU 0 . FLEUVE
STATUT
1 . GROUPEMEN'l‘/GIE
1. LAMPSAR
2. SALARIE
2 . COROM
3 . COMERCANT
3 . KASSACK
4 . PAYSAN
4 . NGA LAM
PR1 VE/ENTtd3'HENEUR
5 . DJ EUSS
s '. AUTRES ',:, .:>.: .: .:
6 . A[!TRES ;
,:'
::
ABRI 0 . PAS D'ABRI
- .:
0
POSlTION
SUR BAC$ FLOTTANTS
..
1 . PAILLOTTE
l
1. suR LA BERGE
2 . BATIMENT E:N DUR
2. CARACTERISTIQUES ETI$TAT C.M.P.
MODELE DE SECOURS ,,:,j
MARQUE POMPE
.“.
MARQUE MOTEUR : ; ,:<;:;::;~:(:y
‘.
“.‘Y’
<,.
T Y P E
<.
TYPE
: '..':,:. ~,:,::'~<I::::.::I,':.; ::,': ,:::, .ii::,. ,: ,<<; ., ','
‘.‘.
:,
MODELE
1. CENTRIFUGE
PU1 SSANCE (CH ou KW ) :< <::,: .,:,
.'
2. A HELICE
NOMBRE DE ' CY L 1 NDREX W ;.,?j:ij:>;:.:j~!
jj ::: ,;; ::;l:. .., ;.,, ,,
#J
1. HORIZONTAL
ETAT DE L'ENSEMBLE
2. VERTICAO
‘.‘.
1. FONCTIONNEL
2. EN PANNE. MOTEUR
LIAISON MOTEUR
0 . DljRECT
POMPE
;
1 T EMBRAYAGE
2. COURROIES
DATE PANNE y::;::; :. :.. .!.:y,:~~: : ,,
DEBIT
A
I
TR/MN
TYPES PANNES :I:l<
.'< ,,
.;.. ,I.;>,
,.,<
~.<,...::::.
FOUR UNE H.M.T. DE
i ,, ..'. : ;;,.:y
DATES ET TYPES PANNES ANTE:RIEURES ~
.<
HAUTEUH
GEOMETRIQUI:
IEEELLE
.:,
;.::,:.
.'.,' -. '.'..
'<,'...'
:.
.<.
,,, ,..:, .;., '. ..::. ., .,.y .
.<' ,.

.,
3. INSTALLATION G.M.P.
NOMBRE C.M.P. SUR SITE .:'
': :
MODE IRRIGATION
_______ -.--.~ -.._ .---.--
1. GRAVITAIRE
TUYAUX REFOULEMENT
2. !ASPERSION
,,',:,: 1. RIGIDE
.,I.: 2, SOUPLE
TUYAUX ASPIRATION
LONGUEUR
,: .,.:::.<: ::Ii .i:,:!::
:.'.::,y < ,:
1. RIGIDE
D 1 METRE
,:,,:
,,.;::.:::::::.:::

.<,<
;;::::-,::;:i:,!]:: :<y.:,:,:
i:;:, ".
':'<, j':,: :' ,:; .'.:jj: : .: ',
.: '..'.' <' .'..
2. SOUPLE
LONGUEUR
'.'.. .:
1.
.'< ;:,. .."..
,<' : .~ : "
CONDUITES
DIAMETRE
:..
.,,
CREPINE ASPIRATION c
CLAPETS (nombre)
-.,:::
JNSTALLATION
1, SOMMAIRE
VANNES (nombre)
;: .:
2. ENTREPRISE
COUDES (nombre )
..,',: . . .<:
BASSIN DE DISSIPATION ::j:::!::::~:::.., ::"

2 7
c
4. MODALI-I’I’S AC&&JISITIDN C.M.P.
,, :,,:,:.’
.
.< .‘,.‘..
ACHAT. POMPE ET MOTIIUR SEPARE
ACHAT ENSEMBLE ( Pompe/boteur )
:,,,:,
ANNEE ACHAT MOTEUR :;:,:‘/
1 . NEI/IF
1. NEUF
2 . OC@wION
2. OCCASION
ANNEE D’ACQUISITION
PRIX D’ACHAT
,’
H.T.
,:,:.
T.T.
PR 1 X ACf-IAl
H.T.
‘T.T.
ANNEE ACHAT POMPE ,: :I
1, NEUF
NOM VENDEUR/DONATEUR
2. OCCASION
c
PRIX D’ACHAT
@iIGI
F

ONI$N D S
H.T.
~
‘i’.T.
ORGANISME DE CRED 1 T ,:,;.::,, .;:x
,,,::< . . . ,:. .,‘,<. ‘,
4 . AUPRES
TAUX D’INTERET
: ;::,::::- ,:,. !,, .., .. :,;;
:
::,; ‘: ,,.,
., .‘. ;: MONTANT ANNUI TES
..::,:::):,:y:., ,,: ,’ :
,i:: ‘:
MODE REGLEMENT
l.DO&’
-:
MONTANT DU PRET ,: :.’ .,il.;,::I;:‘~jil::l’ii,::~, j;:.,::,, :: ,;; .. ‘:< ,,
DATES ECHEANCES : : ,I,,: .::fI,: ., :‘:>:‘:: ,:,’ ,, : :>:,;, ,: .::::‘,:
“,
DUREE
,.,iiii:‘~i:ij:jii:~:ili:iiiiiiiii:ii:.: ::y, :: ;::;:ji:jj
.,.< >.::..:. ~:. :.,.::,:+ ,,.
5. GESTION ET PERE’O’NCES G.M. P.
POMPI STE , NOM ;.;;j:,;,‘;j. ,‘, ‘,:ri:)i::ri:,i,i’:i:l..r ,, :Y:‘, :.
: :,
MODE REMUNERAT 1 ON
::j:,,<::.:,: :‘I::::::.:‘:: : : .‘::: :::. :::
NOM RESPONSABLE
:. .‘.’ ,:: ‘.,:.“. QUALI PICATION/FORMATION
;; ::,“., i., ,”
.:
MODE REMUNERAT 1 ON
: i
,.‘j,.: ; : .:. ..:;$:::j;:‘;: ,;,:i::;,;j
MONTANT REMUNERAT 1 ON
,:::.: .::. :. .< .; ! ,: ‘.:: j.
QuALIFICATION/FOR~ATION
..’ ‘: :::.:::.:‘:...,:.‘::.::I:,~i
MONTANT REMUNERATION .:., ,, ; ,;:: ‘ji, ;, ,,,, .:i,.:iii-liiiiliii:i:ii,;:i:iii
: .:..:~:.,:...’ ~.k:,.::.~~,. ,.:.::,
RECISTRE/CAHIER
DE SUIVI
0. NON SI OUI, quelles données sont relevées
,.
,,
.’ 1. OUI
.,.:. .:,,;.:..:.:..:., ,’ .‘.’ ..’ ‘. ‘.‘.<‘,‘,<
..; .<.~,.<.,<,,.,.... :.:..: .I I. <‘..‘.‘..‘.‘,
., .< ‘.’
y:,
..~.<...,<<.<<.<,.,.,.. :.‘..’ .,:.;,;:/,, ..:,, .:,: ., ,‘,:,, ‘, ‘,
6, CAR/%TER1 ST1 BUES AMENAGEHE~
NOMS PROPR 1 ET A 1 RES ;;:,::jj.,;, ,.‘::?.,, ;.
‘.. .:. .: :
i
JYrY
1. SOMMAIRE :
SUPERFICIE TOTALE ( ha).‘:‘:!;:‘,!:’ :
,.,’
2. ENTREPRIS4 (ouvrages) ’
HA CULTIVES
CULTURES
RESEAU DE DRAINAGE
--~,,,,--,-,,,--,---_,,,,__._,_,,,__
S.S.F.
<...:,:. .. ,::..
: ::,
CULTIVE EN HIVERNAGE 1991
,;; .,
‘. .’ : .” ”
S.S.C.
;.;.;
1. .<.:
.’
.., .;... .. ,;..
. . .‘.
HI VERNAGE
:,‘;:::,
,’ ,:;.
USE EN EAU
ff/J
..
SUPERFICIE CULTIVEE ‘:. ::..,.:~ ,. HA
Nombre Jours :. .:.y.: ::
LCAS01
L/J
L/HA
‘ERI ODE
C U L T U R E
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
N o m b r e J/SEM ‘.
.;,,, I ‘. :
M I N I
,..
.y. : ” “.‘<
:_;;..
l
MAX1
;, ::,<’ ‘:,.‘+$:;:Y:’
,,

.,;,
;.:
::
-CTURATION
FORFAI T/ffA
FCFA
.’
..‘.,
PJ@
.~’
VIDANGES (nombre)
AUTRES
‘.,
:. ,. ‘., : ,.,
‘. ;.‘y ” ..:<.;
CAMPAGNE
:i:;;i;;;;;;:,::
.; :; ,.,.. <,..
FI LTRE, HU1 LE (nbr )
.::..:
.‘< .::., ,’ ‘,
FILTRE G.0. (nbr)
.A. .
s<.:. ,... .;..::
,A,,f-Jcl Tr9rl. ” .-- - - -

28
ANNEXE III. LES HYPCITIIESES DU PROGRAMMEDECALCUL DES PERFORMANCES
DES GWUPES MOTOPf.lMPES ET DES COUTS DE POMPAGE DANS LE DELTA DU
F L E U V E SENEGAJ, 1
Les hy pothosc~
et les calculs du programme sur
S upercalc sont
i>resentk s dans 8 tat?leaux (Tableaux 14 à 21 présentés pour mijmoire). Seules
les donnees des tableaux 15 (Coûts d’acquisition et de fonctionnement d’un
go-0~11~ mol.o~~ompc) cl, 16 (Supcrficics Aménag&zs et, cultiwhs) fwnt modifinhlcç,
1. I,JG IJYI’OTJI~SES
Elles pI*cnnent’en compte :
- lcis coiits ct les modalités d’acquisition des groupes motopompes, les
frais de kp;1r+tions,
les caractéristiques du moteur (p\\iissance) et de
la pompe (débit), la rémunération du personnel affecté Lt la gestion, le
coût du, carbutant (tableau 15);
- les caractéri+iques du périmètre (superficies aménagées et cultivées),
les périodes et; consommations en eau (tableau 16);
IX. LES CALCULS PAR TABLEAU
Le prêt d’équi@ement est calculé à partir du prix d’achat moins l’apport
personnel de l’ncqujreur. Le mode de remboursement se fait par annuités
constnnLw à l’aide de la formule suivante :
c
P :k I * (1tT)”
A n rJjU i Lf5 =
_-_-_--.-------------
(I+I)” - 1
iP
Montant du prêt bancaire
.r
Taux de l’intérêt bancaire (15,5 %)
n
Durée du prêt (3 ans) ,
Formu/le 2 : Calcul de l’annuité conetantx d’un
prêt tjancaire.
1.~ d&bit, Ch&~&ue de Irr pompe et la puissance thkorique du moteur sont
nlulLipliEs p a l u n ~ocPficient d e c h a r g e p o u r e s t i m e r Ics valeu~*s réelles
utilisées dans les
Le rati5> ddbit/puissance est le rapport entre les
valeurs, théoriques
débit en m /h et de la puissance du moteur en cv.
j,rL
o n c n gtrsoil e s t cSga1 h l a p u i s s a n c e d u m o t e u r e n cv,
..< *.x
Aa charcrm et nnr 0.2 l/cv/h.

29
TABLEAU 16
L--------
Pour chaque sbison de culture (saison sèche froide, saison sèche chaude,
hivernage), les mêmjes formules sont utilisées poûr les calculs des :
- heures jouvnalières de pompage : Besoins en eau divisés par le
nombre de jobrs de pompage et le débit réel de la pompe;
- performancds par ha :
1. la cc+nsommûtion
en gasoil est égale au produit du nombre
d’heurek de pompage par ha et de la consommation horaire;
2. le d{bit et; la puissarke thkoriques disponiblw par ha sont
égaux dux rapports entre le débit et la puissance théorique sur
la supejficie;
L,es récayituJ+fs annuels pour les superficies, les heures et, jours de
pompage,
les consqmmations en eau et: en gasoil sont les sommes de ces
éléments sur les trolis ‘périodes de culture. Les moyennes par ha sont obtenues
par le rapport entrl les données annuelles et la superficie totale cultivée.
L’intensité cylturale est le rapport entre le total des superficies
cultivées et la supeirficie aménagée.
1,~:s dCpcnoc+ axnnuellcs
s o n t l a s o m m e d e s nmortissements, d e s
rkpllrut,ions, de I’enbrctien courant (gasoil et lubrifiants), de.3 rémunérations
du personnel ct dei intérêts annuels :
- les amortisjements sont calculés, B partir du prix d’wquisition (prix
plus frais d’iachat.)
sur la durise de vie, plus la
moitié du prix
d’acquisition pultiplié par le taux d’intérêt bancaire (formule 2);
V
(Pa + Fa)
((Pa t Fa)) * 1
Amortissehent = __------_--
+ ____ --- ________
D
2
Pa ~ Prix d’achat
Fa ~ Frais d ‘achat
D
Durée de vie (5 ans)
1
! Intkrêt bancaire (15,s %)
Forniulc 3 ‘: Calcul de l’amortissement annuel du groupe motopompe
- le montant pes réparations sur In durke de vie du I,tatériel est égal
~111 pris
t multiplié par le coefficient, de réparations (50 % dans le
I.ril~l~~a~~ 15). 1
montant, tics répnrations ann\\lelles ~!SI: d o n c lc rt1pport,
erit1.e It:
total des réparations sur la durée de vie de In

- I’entrctien courfant prend en compte les frais de carburants et de
lubrifiants (10 % ge la valeur du carburant). Ils sont le produit de la
consomnration annuelle tLn gasoil, multipliée par le prix du gasoil et par 1,l
(prise c:n compte des lubrifiants).
- les frais de Per/sonnel sont égaux & la somme des rémunérations par
catégories
(res@onsables,
pompistes,
autres
personnels).
Ces
t*ému&ratiorrs pak c a t é g o r i e s s o n t c a l c u l é e s Ii p a r t i r d u s a l a i r e
jeu t*~iülkr,
n~ulti~liéc par l e n o m b r e d e pe~*sor)nr!s et, dt: jolll*s (1~
pompage.
- J,cs intérêts dqs prêts sont calculés à partir du montant total des
int6rëts du prêt bancaire sur la durée du prêt.
On cn déduit, les idépenses par ha, en divisant les dt5penscs anruelles
par la superficie annufjlle cultivée, et aussi le prix de ,revient par m
d ‘eau
pompCc en div.isant, les dépenses par ha par la consommation en eau moyenne
1~tr ha.
TABLEAU 18
Il présente des dppenses anuelles de fonctionnement et leur. répartition
*. entretien courant (gaIsoi et lubrifiwt.), frais de réparation, personnel,

TABLEAU 119
Il donne les Vari+ions du coût de pompage en fcfa/ha quand on modifie
les consommations en ~fau par ha et la durée de vie de la pompe:. ‘
A1,l,~~tll,ion, tc:; hiires d<t f o n c t i o n n e m e n t s o n t présonl,&es )lour m é m o i r e
c:i~r cllcs s o n t , exact 4 s e u l e m e n t pouy l a consommatiort ert earr m o y e n n e t11r
ÇL
Lablcau 15 (1.1 214 m /+a). Elles sont utiles pour la cor.t,(:sporldL,.rlce a n t r e 1t.l
durée de vie en année1 et en heures.
TABLEAU
?O
11 donne les vqriations du coût de pompage en fcfa/ha -quand la
consommation en eau gt la superficie cultivée sont modifiées.
TABLEAU D
‘b 1>I-i~YcIILc ics rfwiationa d e I,a conson~rnnt,ion en ~rwoil (?II I/hri q\\rr\\irti
on modifie la consomm/ation en eau.

3 1
Tablenu 14 : Coûts d’acquisition et de fonctionnement d’un groupe motopompe.
Ecran de présentathon dans le programme de calcul.
DURER VIE H0T0POHPE
Nombre
R a t i o
0 Valeurs nl/odifiables

32
Tableau 15 : Supcrfi$iea aménagées et cultivées par campagne de culture et
par onnCe. Performanberr par ha.. Ecran de présentation dan8 le programme de
calcul.
P U I S TttEO D I S P O
P U I S THE0 DISPO
j&GENDE
-_-.-_-.
SSF : Sai&n sèche froide
ssc : Sais n sèche chaude
IIIV : llive nage
t

3 3
Tableau 16 : Les dépenses annuelles et par ha de pompage de l’eau. Ecran de
--
présentation dans 1
le programme de calcul.’
Tableau 1.7 : Le pcix de revient du m’ d’eau. Ecran de présentation dans le
programme de cal&ul.
Tableau 18 : Les <l&penses annuelles de fonctionnement du groupe motopompe
et leur répartition;. Ecran de présentation dans le programme de calcul.

” 34
Tableau 19 : Les variations du coût de pompage de l’eali en fcfa/ha en
fonction de la COJ Tommation en eau et de la durée de vie <de la motopompe.
Ecran de présentt ion dans le programme de calcul.
LEGENDE
Les he$res de fonctionnement du CMP sont données pour mémoire
e t elle4 n e s o n t v a l a b l e s q u e p o u r 19 consommation en eau
moyen& par ha du tableau $5 (11 214 m /ha).
0
Tableau 20 : Les 4ariations du coût de pompage de l’eau en fcfa/ha en
fonction de la conso! mation en eau et de la superficie annuelle cultivée. Ecran
de présentation dan le programme de calcul.

3 5
Tableau 21 : Les varibtions de la consommation en gasoil en I/lla ep fonction
de la consommation eh eau et du rapport débit de la pompe en m /h sur la
puissance du moteur en cv. Ecran de présentation dans le programme de
calcul.

.
.
LEGENDE :
Les consoqyations en ganoil ne sont exactes què sur la ligne du
ratio 15,3 rh /h/cv correspondant au cas analysé. Pour les autres
lignes, ce sont des estimatitins qui montrent les kendances de
variations.
4

3 6
Y
ANNEXE IV. GRAPHES 1 A 8. PHOTOS
CRAPIIE 1. REPAfi!TITION DES MARQUES DES POMPES DES G!IP DANS LE DELTA
EN 1991 (595 MO/I'OPOMPES).
GRAPHI4 2. REPARjTTTION DES MARQUES DES MOTEURS DES GMP DANS LE DELTA
EN 1993 (595 MOfI'OPOMPES).
GRAPHE 3. REPAhTITION DES REMUNERATIONS MENSUELLE:S DES POMPISTES
DANS LE DELTAiEN 1991 (56 X DES POMPISTES).
GRAPHE 4. REPAPTITION DES AMENAGEMENTS IRRIGUES PAR GMP DANS LE
DELTA EN 1991 (AR COURS D'EAU.
GRAPHE5 REPARhTION DES SUPERFICIES CULTIiEES PAR COURS D'EAU DANS
LE DELTA AU M@YEN DE CMP EN 1991.
GRAPIIE 6 . SIJPEiRVICIES MISES EN EAU EN 1991 SUR LES PERIMETRES DU
DELTA IRRIGUESI PAR DES GMP.'
GRAPIIE 7. LE TjiPE DE LOCATION IiE GMP EN FONCTION DES SUPERFICIES
CULTIVEES
PAR
~AMENAGEMENT.
GRAPHE 8. TEMPLt DE FONCTIONEMENT DES GMP PENDANT I,A MISE EN EAU ET
I,A PEIZJODE IIE Q:III,TURE.
PIIOTOS 1 ET 2. GMP SUR BACS FLOTTANTS
PIIOTOS 3, 4 ET $. GMP SUR LA BERGE
PHOTO 6. LIAISOljr DIRECTE MOTEUR/POMPE
PHOTOS 7 ET 8. @0MPE CENTRIFUGE
C

GR, ,PHE 1: REPARTITION DES MARQUES DES
P C vlPES DES GMP DANS LE DELTA EN 1901
(595 MOTOPOMPES)
POURCE‘bITAGE
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36
30
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26
20
16
10
5
0
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CAPAARI
QUINARD
RovATTI BEROERON DELOULE
ALTA
DIVER8
MARQUES
GRlfPHE 2: REPARTITION DES MARQUES DES
MOTEURS DES GMP DANS LE DELTA EN 1991
(695 MOTOPOMPES)
POlJACEljiTAGE
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3 5
3 0
PI
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20
15a
10
6
HATZ
LIaTell
LOMIIARDIWI I RENAULT
DLUTL
tlIVLRI
MARQUES

GRAPHE 3: REPARTITION DES REhÂlJNERAJt ONS
MEqSUELLES DES POMPISTES DANS LE DELTA
EN 1991 (66 % DES POMPISTES)
POURCFNTAGE
00
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MOYENNE - 26000 FCFA/IMOlS
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20
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10
0 :
( 2OOOfj
20 L 26000
26i36000
36&60000
60 L 60000
CLASSES EN FCFA
G
HE 4: REPARTITION DES AMENAGEMENTS
GUES PAR GMP DANS LE DELTA EN W91
PAR COURS D’EAU
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POlJRCEbTAGE
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AU PSAR
OOROM
DJl!U@I
KAIOAOK
OJOUDJ
LAOlTAOU
DIVERS
COURS D’EAU
614 AMENAOEME iN’ ~3 POUR 16.060 HA

39
‘RAPHE
cf 5 : REPARTITION DES SUPERFICIES
C ,LTIVEES PAR COUW D’EAU DANS LE DELTA
AU MOYEM DE GMP EN 1991
Superf/clae e n ha (Milllsis)
PLEUVE
LAMPOAR
OOROM
KASSAOK
DJOUOJ
OJCUBI LAOITAOUEY OIVtR8
Nom de8 cour8 d’eau
-,GRAPHE 6 : SUPERFICIES MISES EN EAU
EN 1991 SUR LES PERIMETRES DU DELTA
IRRIGUES PAR DES GMP
E N 1OOp H A
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10 11 12
MOI8
fii@$ R I Z a MARAICHAQE m T O M A T E
@I&=i
Dlvrrr : Fourrej~s et arborloulturo
/
Y

$RAPHE 7: LE TYPE DE LOCATION DE’GMP
Ed\\l FONCTION DES SUPERFICIES CULTIVEES
PAR AMENAGEMENT
CLASSES /EN HA
’ 10
10 B 16
16 A 2 6
416 B 4 0
40 A 6 0
PAR CAMPAGNE
PARiHAj
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6C/ é 400
6
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3 0 2 6
2 0
16
10
6
0
6 10 1 6 2 0 2 6 3 0 3 6 4 0
POlJRCENTAC3E
POLJRCENTAGE
: GRAPHE 8: TEMPS DE FONCTIONNEMENT
c
DES GMP PENDANT LA MISE EN EAU
ET LA PERIODE DE CULTURE
POUFjCENTAGE
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80
7 0
60
6 0
4 0
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0
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12 i 16
16 a 20
20 A 24
CLAWES EN H/J
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