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- l -
- INTl?ODUCTION -

T
_ . GKOUPF ilES MINEUSES !JE LA CF!ANI)ELLES
._--..I-y

Po zycle de Heliocheilus (Raghuva) s'&-tablit ~ornw suit :
~~
LI Larve pleinement développée devient ro:lge e-t s'enfon.ce
dans lr sol à
_ ..J 2 ; cm. :,a ..arve enfouie opbe sa mue nymphale eç rest.t+ en teri>e ciuil:inr Toute
: ; .S?,..? son :;èzhe. Les adu1.Te-s n'&mergent qu'un mois aprés l.t?n premiSr!c:: p1.11ies pour
LX~,:~.~I c‘ sur les épi:5 de mil qui. commencent 2 se former (NilOYE, M. 1982) I

.
- 4 -
7. ,
:;KOIIPk: DES FOREURS DE TIGE
i/
-
-I_

.
- 5 -
l_es pianc~ilcs d,u mil qui î Fi<n::;i ,
~.-~f!e.pi,~ol~,:l
----...--LL-2-?.
:o!nlil~~ré1~E:ns: appelé mouche du pied 5 ' ,+ttaque sévèrem !:t du /Kil.
'
.-'..:1i:: .lF.. l.5 jours , gen6raleinenl avant le déi!lariage (NIoye, M, 1979).
,. .
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‘1

,’
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i!i.b i ‘.s:.di.t‘!‘i i,:..‘>;
. . . - . ..- -_-.--- .-- -__-.-
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*e-;e,1p.-

ci.,
.L1-._C
- _ .
icoptères a~ctaquent le mil dont les p2 us importan't-s SUI-I c : Yeloidea
: *tviau!~i.5 i-1010sericae Kl j Psalydolytta flavicolxnis MKl) , P. Fusca, P. vesrlt~,
.-Le--.--..------
-^
. ..--
G.<rabaeidae (Rhinyptia infuscata Burm) .
.,.- . ..- ---
!‘<.‘.
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c!e r’n ‘. è pe fi
années Psalydolytta vestita Dufour es-t apparlu comme 6?-2nT un
?.: f; ii :
:.1-4:: nuisible du mil d'an-; les régions sahélien.!es du Mali. La region ae Kayes,
.'< - "
(.; -i ç :3 2 2 vallée du fl.euve S6négal et ce.Ile rie Nioro du Sahel ont ét.5 Iea plus
!- ; .~~&C (, vec: bi' 2 1OOi C:F perte:, . (Doumhia, îc184 ') .

- 6-
Ii?- KAVAGEUK POLYPHAGES NUISIBLES AU MIL
.:r. gllL!S des insectes spécifiques au mil, on peu-c trcuver des ra‘~a~e~l~~s
.pil;;:;h3$gt:f.;
LU~ peuvent lui causer des préjudices as::ei. grands. Il s'c.~::I:: :

‘;Tins le Sahel, au mois de Juillet 1-189, la situ,ition est calme ;i,3i.5, les Coridi-
~<:s es@ces soni polyphages et les pourcentage:?, Je dé,,gat,s sur !r.I I
, riz et sorgho

- a -
>; ,: i,fo 1. i , pendtAn-t L'hivernage 1989, de. forte : populations de rongeurs notamment
.^ ' :i 11 v .:_ ,y 311 -i: h i :; rilloticuc sont signaléesàl'0ffice du ,diger -ci dans Les régions des lacs
".-^-.- --- -.-
,<,. . '.,c :' .. t.10~~. :,es zones {de Nionc, Modolo, NDébougou, Kourou~~la, Dogofrl , !joI!c;ngo et
!‘:JKJ~~ +;On'\\: 1~s plus affe-tées à l'Office du Nigsr.
2 Insectes des stocks
--.
Divers insectes ont été identifiées sur le ni.!. si-c;:ké dans 12 yl,2part des
,".*:. ,:.:-.j 51,rn.e d'epis enTiers ou troNçonnés : ~;itOtX~~3
(,?-
cerF?û;hla CiiV
P-P-
; Triboliun:
--_---
.
..3:.: -2 ,.: .?T (IlbST~!
; T. confusum 1) uv
". .
-. - -. .
- - - - -
; Ephestia cautei.ltr (ki~iiker) ; Fhiao~oe'?*~a dominica
--.-m-w.----
-
! ; .,~
"~~:olesres sp. Mais S. cerèallela est de loin le ravageur le plus important.
- - - - -
-
-
3 .Y- ir.s3ctes sont en géné-al polyphages et attn'quent aussi les autres c&éXl.es. Ces
!-.
,,.! :>?:: :.yi\\i. &tl-u'.sent 20 à 400s; des céréales aprés six VO~S de stockage ~1: ho à LûC'%
,
;fires ~t.in an .
x Les. iules
-
Le s :i II le p3, myriapode:-; diplopoces, SOI~
:
b: ::s‘cI..'....
'-,).*i :

.
- 9 -

- 10 -
1:,I - L‘i,i
/ "= MAI.ADILS DU F?IL DANS LE SAHEL
_-..--- - -.
-
-
-
Les :.:zladies Les plus importantes sont le mildica, le charbon et l'ergot.
y s'* : ,F>
Atres ,nzladies
(pyriculariose, rouille,,tâche: zonées, viroses, bilrt&ioses
c.7 <: c . . I ) ii e zausent que des d&gats plus ou moins variables d'une zone à une autre et
'
:i!!ri anni'e ;d une a\\ltre ,
2. Lz charbon (Tolyposporium penic6111ariae
Bref)
.-
I.,e charbon occupe généralement la deuxième place aprés le mildiou dans
.L
55,
:f.&L. Ccpendanr, scn i m p a c t s u r l e s rencements ‘zst v a r i a b l e d’we XOIIV: à u n e a u t r e
et d ‘ u n e a n n é e à l ’ a u t r e .
---- -.-.

:. L'ergot (Cl
- - -
aviceps fuj:ifori! is ;;;lv. )
I 'ergot est la troisième maI3die la plus iinpor~C:1:~!rc: du ni!! ~l;liis le Sahel.
Avec le retour des cycles normaux de piuic;, Xa maladie Sfililble rcprer.drT de l'inté-
rêt *
Ia maladie est. redoutable à dotile titre :
- sur les chandelles, à Ta Plac:e des grairles, -1 se forme des
sclérotcs.
Le pourcenrage des grain:; perclus peut atteindre 100%,
_ - les sclérctes renferment des subs?..arlces toxiques poc~' l'homme
et pour les' animaux.
,
Au Sénégaï.,
dans certaines zolies , i:t pendant cer%tairles anr.r.c!': : II' e~~got:
c~c;~.~pe .i a r)r?ernière place parmi les rr~al.ad i.,y.,, du mil.

- 12 -
,
,-:; ghii ) arithr&nose (Colletotrichum graminicolum) la d.actylophorose ~IDactylophora
-e--w
i;.l.onFara)\\cs moisissures des grains (Complexe de'champignons). Geney~a.Lement,
-_-. LL
:'. jxIal-li.es ne causent que des dégats limités et leur* importance varie d'une
3r-il.ée à une autre et d'une zone à une autre.
Le 2
I
! i_.~~ct~:!~ie.- biorch” dûe à Psendomonas ;;p atra[::ue aussi Irs au.c:'t:;
,‘ 6 11_ 2
_ù .Lc: ;,,: . Nais 'son incidence se limite à quelques tsche::; foliairec.
Les maladies virales signalées sus i.e mil aont Freckled Yellow Disease
et .la mosaïque de la canne à SUC~~ (SCM). Ces maladies sont généralement peu M--‘--
.r.;r.p,xtantes dans le Sahel.

- 13 -
C) - LES ADVENTICES DU MIL DANS LE SAHEL
1, les dico-ty.l.edones annuelles à larges fe1~illes clC:riC les I:i ils importantes
,., ,- -, .!.
>
.,., L . * I cassis obrusifoli.., Commelina benailaleus~Y,Syne~~rella nodifw, Mitracar-
ti:u; vi.i.losus, Acanthospermum hispidum,
.--Tv.-- -
Zornia gio(:hidi;lra, Sperrxzcoce s+achydea,
-
-
-.-----..
---A-
:.'~.:1.'1‘cric1 spp, Corchorns tridz, et Sida spp. Ce:; esp?c:c:; ;I~~II I:i.\\:(3c; apparaissent
C!G.; 1-e début de la cu.lture du mil..
Sarmi les espèces qui parasitent le mil, il faut citer Le striga hermontiC%
.I_
.,ui est 'In parasite obligatoire qui vit au dépend du mil.Cette espèce cause des
dégâts appréciables sur le mil.
.qu Burkina, l'infestation du Striga a varif de 0,l a 52,7 pieds/m2
dar:s i.es 512 champs obseiw$s en 1984. La zone la plus Infestée est le Nord de
Solo Dioulasso où on a observé plus de 10 pieds/m2 en moyenne tandis que la
no!:enne riu reste du pays tourne autour d'e 5 pieds/m2'(0ueJraogo,
17. 1985).

- 14 -
;,u 14al.i , en 19 84 , le pourcentage d'infestation de Striga hermor,ti?a a varié
_.
_-
,.ie 2135~. (posre de Kita,! à 100% à Longoroba.' 80% des champs ont été actaquÉ;s avec une
;noÿenr.e de !iO pieds/m2, En 1985, la moyenne n'a éti! que de 7,3 pieds/m2.
j..,es enquetes effectuées en champs paysans ail Niger ont montr@ <-lue le Striga
/
<<St: ;>y,e,-,er,
.’
t dans toutes les zones de production du m<l à l'exception ,?ie 1.a région de
):;a i 'i.? m , au nord de Niamey. Dans les départements de Zinder et de Maradi ainsi que
, i&;) ,5.' .; a ZCJ:!F. de BenESot!-Gaya,
le mil a,,Bté s&v&,emenT 5ttaqlié par 3e !Yrr~i~3 durant les
_." . . . . ..&A-
' l;'p;ip,ne::
,a frricole s de I.Cl85 et 1.986 ) conTri'! irl~-!aerÏt Z '1984 . i,zi :~ie.~sj:+-:' av&.i? atteint
-7.,
. :.i':i! ,+,J:.,iici dans ces zones (FAO, I.?jii'ï).
?T:: P!auri.tanie Te Striga <1 été sur+du-: impOr~~i>aIi<v :jiiTiS le Guidirrl;ike dan:; les
;ciln:~~:? ._ de Sorgho. Sa présence 6tait moins j.mportante dans :ies champs cl<: mil (Magema,
Lcly,! ) ,
Les observations effectuées au Tchad
ont nlcilt??é que c'est la région rie
:;wle:ldeng qui est la plus infestée nar le STriga hermontica oQ cette adventice
-.-
-
:;?ésü 1; ,-c noralblement les rendements du mil (FAû, 1987).

.
- 15 -
. . .une gra.ide variabilité de pratiques cuit-uralas en f0rict.i.w (iü
:1 iveàu ~i~~onorni.quf! des pnusans ;
_. '1:le discontinuité des effoilts de rech?:Tohe sllite au rnarl~~ue de moyens
ou/et au changement et remplacement des chercheurs au e;xyés des humeurs
politiques.
Daris cette situation ke tourmente où se trouve l'agriculture au Sahel, les

- 16 -
- B T B I, IOGRAPHIC-
--
te ‘:
L 5 s
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