L : I I1 I’ I N S T I T U T ...
1
L :
I
I1
I’
I N S T I T U T SENEGA+-
DE RECHERCHES AGRIiCOLES
PROJET CCP/SEN
“PROCRAifiME NATIONAL DE TECHNOLOGIE RIZICOLE
LES DECORTIQUEUSES VILLAGEOISES
DANS LE DEPARTEMENT DE PObOR
RESULTATS D’ENQUETES
’ D E J U I L L E T 1 9 8 9
P A R D . TANDIA

21
-
AVANT PROPOS
.
Ce travail a été mené dans le cadre du programme .de; colla-
boration entre le Projet FAO, GCP/SEN/0:32/NET, intitulé “Programme
National de Technologie Rizicole aprés R6colté” et I’ISRA.
Michel HAVARD a contribué à l’élaboration du questionnaire ;
le travail de terrain a été réalisé par Magatte DIEYE et Malick MBODJ
du Programme de Technologie post-récolte de I’ISRA domicilié au CRA
de Bambey dont le Coordonnateur est Hyacinthe MBENGUE, Homologue
ISRA d’u projet.
. . . / . . .

INTROD~UCTION
1
L’introduction des decortiqueuses villageoises est relative-
ment récente dans la Vallée du Sénegal. En 1979 (TULUY, 1979 : ?73),
il n’existait que 13 décortiqueuses dans la Région du Fleuve.
En effet, les batteuses à riz ou maïs, decortiqueuses, ;mou-
lins etc, n’étaient pas pris en compte dans la gamme d’intervention du
Programme Agricole ni pour l’octroi de crddit, ni pour l’allocation de
subvention lorsque celle-ci était pratiquée.
Cette situation était préjudiciable à la femme rurale à qui
incombe pour l’essentiel tous les travaux que ces équipements lui auraient
permis d’effectuer avec moins de peine et plus d’efficacité (FALL 4. N,
1989).
Au niveau de la Vallée, le déaorticage mécanique était :un
quasi monopole de la SAED.
Mais depuis quelques années, la conjugaison de plusieurs
facteurs, dont notamment : l’augmentation du prix du riz au consopma-
teur de 130 à 160 Flkg à partir du 10 Janvier 1985, les retards enre-
gistrés par la SAED dans le démarrage des opérations de collecte du
paddy, l’augmentation de la. production et du surplus commercialisable,
ont favorisé l’acquisition de ces machines. A ces facteurs, il faut ajou-
ter l’accroissement de la demande de riz consécutive à la baisse de la
production des autres céréales et à l’urbanisation rapide.
En 1984 - 1985, une’ enquête menée par la SAED dans le
département de Dagana, a permis de recenser 109 décortiqueuses, dont
. . .l . . .

41
-
100 fonctionnelles, soit une augmentation de 30 % par rapport à lh3 -
1984. Pendant la même période, une enquête de I’ISRA (M.L. MOIRRIS,
1985) a permis de dénombrer 142 décortiqueuses dont 122 opératipnnel-
les réparties de la façon suivahte

: 7 dans la Haute Vallée, 18 dans la
Moyenne Vallée et 97 dans le Delta.
Ce travail qui a été repris dans le Delta en 1988, a bté
complété par notre enquête dans la Moyenne~Vallée (département de
Podor )
Ce document présente les objectifs et la méthodologiq de
cette enquête dans une premiére partie, puis les résultats dans une
seconde partie.
. . I. .,.

CARTE
LCJCALISATION DE lA ZONE ENQUETEE
- LIMITES DES REGIONS
\\--7-T f
FAT1
DETAIL DE LA ZONE ENWETEE
(DELEGATION DE PODOR)
DELEGATION DE
,
DELEGATION DE PODOR
DAGANA
DELEGATION DE
MATAM
ROUTE GOUDRONNEE
0
20 4 0
6 0
8 0
100 K M
,,
I
I
1.’ I
I
J
p,,

SI
-
I - P R E S E N T A T I O N D E L ’ E N Q U E T E .
11 - Justification
Les recensements de 1985 ayant permis de mettre en evidence
une augmentation du parc de décortiqueuses, l’objectif de cette enquête
est de suivre l’évolution de la demande depuis la baisse du prix au con-
sommateur en Mai 1988 de 160 à 130 F/kg.
Plus spécifiquement, cette enquête vise les objectifs sui-
vants :
- Poursuivre dans le département de Podor, le travail en-
trepris par le BAME dans je Delta ;
- Déterminer les caractéristiques du parc de décortiqueuses ;
- Déterminer les besoins des populations auxquels répon-
dent ces décortiqueuses ;
- Appréhender les contraintes à la gestion technique (for-
mation, maintenance) et financiére (modalités de paiement,
compte d’exploitation) de ces décortiqueuses par les dif-
féren tes catégories de propriétaires.

12 - Méthodologie
A partir des enquêtes menées par le BAME dans quelques
villages, notre démarche a Consisté à compléter et poursuivre ce travail
dans le reste du département de Podor.
Ce travail a été effectué en deux étapes ..
121 - Recueil des données de base; et mise au point du
questionnaire
II s’agit de rassembler tous les éléments disponibles auprés

des structures existantes : service du développement social, projets,
fabricants, concessionnaires. i. pour préparer le travail des enquêteurs

et mettre au point le questionnaire (Annexe II.
122 - L’enquête proprement dite
Elle a été réalisée sur l’ensemble des décortiqueuses, à par-
tir d’un questionnaire comprenant les rubriques suivantes :
- Localisation du matériel
- Caractéristiques et état du matériel
- Personnel nécessaire au fonctionnement de la machlne
- Conditions de travail et d:ivers.

Avec 2 enquêteurs et 2 motos, l’ensemble du travail a été
réalisé en 13 jours du 18 au 30 Juillet 1989. Ce travail a été rapide
malgré la saison des pluies.
. . . 1 l ,. .

a/
-
II - LES RESULTATS
Sur 35 décortiqueuses recens(ées, 22 sont fonctionnelles.
En majorité, les appareils sont d’origines allemande (S/I %)
plus spécifiquement la marque Hanseata, et Italienne (37 %), de marque
Colombini. II n’existe que 6 % de décortiqueuses locales (2 sur 35) mal-
gré la proximité de Richard Toll et Rosso Sénégal où il existe des fabri-

cants locaux.
Les décortiqueuses sont généralement équipées de motbuts
Hatz (60 %), et Technodrive (29 %). 34 % des moteurs ont une puissance
comprise entre 8 et 11 CV et 29,s % des appareils sont équipés de mo-
teurs de 2 cylindres (Technodrive) .
Pour 23 machines sur 35, les enquêteurs n’ont pas pue déter-
miner la puissance du moteur. Les caractkistiques techniques (cf an-
nexe II) et l’état du matériel sont résumés dans les tableaux ci-aprés :

. . . / . . .

(
MARQUES DECORTIQUEUSES
MARQUES MOTEURS
!
PUISSANCE MOTEUR /ch )
( ---------------------------------------I
--------------------------------------------------l
-----------------------------
1
! Han-
! Colom- ! Lewis !
! Colom- ! Techno- !
t Loca’e ! seata !
bini
! Grant ! Hatz
! bini
! drive ! Lister
! Indéter- ! 8 , !
! Indéter- )
! minée ! ’
!
” I minée
.
1
( ---------!---------!---------!---------l---------!---------!---------l---------!
.
.
--------l---------!---------!---J-~~~~~~~~
.
1
(
02
!
19
!
13
!
01
!
21
!
03
!
10
!
01
!
01
!
04
!
08
!
23
)
f
!
1
.
f
!
!
!
?
!
!
!
!
1
TABLEAU 2 - ETAT DU MATERIEL
!
!
t FONC-
!
EN PANNE * !
DATE PANNE
-----------------------------I .-________-_______-_____________________--------------------
TIONNEL ;
1
.
M O T E U R !
MACHINE !
1987 !
1988 !
1989
! INDEI-ERMJNEE )
i --------------I--------------l--------------J--------------l--------------
.
.
.
!--------------J--------------)
1
22
!
12
03
01
!
03
!
08
!
01
* 2 Décortiqueuses en panne moteur et machine.
F

:

lO/
-
En ce qui concerne l’évolution du parc, nous ne dispospns
pas dans les détails des résultats de l’enquête de 1985 en particulier
en ce qui concerne les villages et propriétaires concernés. Mais il est
intéressant de rapprocher le chiffre de 18 décortiqueuses fonctionnelles
en 1985, des 22 actuellement en service dans le département de Podor
pour constater que c’est à l’échelle de la Valk qu’il faut rechercher
si cette évolution est vraiment significative et pour mesurer son impact
sur la circulation du riz local.
En 1985, les études (M.L. MORRIS, 1985) montrent que le
riz commercialisé à travers le marché “parallèle” est en grande partie
transformé par les décortiqueuses villageoises qui traitent 5 500 tonnes
de paddy/mois en période de pointe contre 2 250 tonnes de paddyl/mois
par les deux rizeries de la SAED, soit pr&s de 2,s fois de plus.
Une faible quantité est également décortiquée traditionnelle-
ment. Le produit obtenu par pillonnage à la main est un riz semi-blanchi,
qui conserve encore une grande partie de son péricarpe et dont la valeur
nutritive est très élevée ; ce riz contient une forte teneur en thiamine,
protéines, calcium et fer.
21 - Caractéristiques techniques des machines : (fig. 1)
Les machines recensées sont dneype Engelberg. Les pièces de
différentes marques sont interchangeables. La SISMAR et de nombreux
artisans locaux
sont spécialisés dans la fabrication de ces machines,
en plus des importations effectuées par des concessionnaires, en parti-
culier MATFORCE pour la Hanseata.
Cette machine se compose essentiellement d’un cylindre métal-
lique, d’un grillage à perforations obliques, d’un couteau métallique
. . . / . . .

.
ll/
ajustable et d’un axe principal sur lequel,est fixé le cylindre métallique
du décortiqueur . Un couvercle métallique ferme la cellule principale à

l’aide de deux vis d’arrêt. Sur certains modéles, il existe un blanchis-
seur qui n’est jamais utilisé.
Une trémie équipée d’un dispositif de réglage d’alimentation
et la bouche d’évacuation du riz usiné sont également fixés sur ce cou-
vercle métallique. Le paddy est introduit dans la machine par la trémie.
Le décorticage est produit par le frottement des grains entre les saillies
longitudinales fixées à l’extérieur ‘du cylindre à mouvement rotatilf rapide
et le couteau de réglage.
Ce type de rizerie simple produit une proportion élevb de
brisures en raison du taux d’humidité très bas du paddy, géneralement
inférieur à 10 %. En conséquence le rendement à l’usinage est souvent

inférieur à 60 %.
Pour pallier cet inconvénient le projet va mettre à l’essai
une mini rizerie SATAKE, modéle SBSB (fig. 2) qui est une machine
simple et compacte de 105 kg, comportant un minimum de pièces motri-
ces. Les dimensions sont de 655 mm x 1 320 mm.

Les grains circulent par gravité et un seul passage, le paddy
est transformé en riz usiné et débarassé des balles, de la farine et des
grains verts.

Elle comprend trois appareils :
- un décortiqueur à rouleaux en caoutchouc
- un séparateur de balles
- une machine à blanchir à friction également appelé “polisseur”.
l . .
/
. . .

121
-
Tous ces appareils sont action@% indirectement par trans-
mission à courroies. La puissance nécessaire à son fonctionnement est
de 7,s kw environ et sa capacité est de 400 à 500 kg/h.
22 - Mode d’acquisition
des
dbcortiqueuses
Le prix d’achat des machines est généralement compris entre
1 500 000 et 3 000 000 F en T T .
,
. . . / . . .

.
*
h
F
i
g
.
1
7
Trémie d’alimentation liiir
/
i
8’
?r-ô 07
Contrôle de l’alimentation
c; .-__ .jg#=>d . . ..- -- -...--*---
Couvercle du
Cylindre métallique
-
-
à perforations obliques
Couteau
Axe cylindrique avec
roulements
Chassis de la décor~tiqueuse
Vis d’arrêt
PRINCIPALES PARTIES D’UN’E DECORTIQUEUSE - BLAKCXISSEUS~
DE TYPE ENCELBERC

Fig. 2
Trémie-
1
Rouleau dblimentation
---d\\
-.----
Bouton de réqlaq~ de l’alimen-
tation
Rouleaux de ca
-
-
-
Plaque tampon -+--
Valv
du
entilateur
sou
du
Blanchisseur
DECORTIQUEUSE A ROULEAUX SATAKE TYPE SB5B

L’analyse des modes , dates et états d’acquisition (cf. an-
nexe III) est résuméedans le tableau ci-cjessous :
(
!
!
!
!
!
!
!
!
I!
1
( ACQUISITION
! 1980 ! 1982 ! 1984 ! 1985 ! 1986 ! 1987 ! 1988 ! 1989 !Total)
( _- ---___--------! -----! -----! -----! -----! -----! -----! ----- !-- ---,! --__- 1
( Crédit

!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
Neuf !
!
!
!
!
! 3 !
! 1 ! 4)
(
Occasion !
!
!
!
!
!
!
!
!
1
,-------------,-----------,,,---,,-,,,,,---~--------------------------
1
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!
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1
( Comptant
!
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Neuf
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1 ! 2 !
! 2 ! 5 ! 3 ! 4 ! 17)
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t
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I
I
I
‘1
_----___--------*-----------------*-----*-----------------------------
1
( Total machine ! 1 ! 1 ! 3 ! 2 ! 2 ! 15 ! 5 ! 6 ! 35 )
(
!
!
!
!
!
!
!
!
~!
1
Ce tableau indique que les décortiqueuses ont généralement
été acquises à l’état neuf ; 43 % de ces machines l’ont éte en 1987 (dont
28,s % en achat au comptant ou à crédit), 57 % entre 1987 et 1989, ce
qui serait lié à l’augmentation du prix du riz blanc.
On remarque également que les dons représentent 50 % du
total et que l’intervention du crédit (CNCAS et MATFORCE) ne concerne
que 4 machines sur 35.
23 - Les machines en service
Sur les 35 machines recensées, 13 sont tombées en painne
entre 1987 et 1989. Ces pannes concernent l’usure des segments Rour les
moteurs et des tamis, des lames, ou cylindre pour la machine. Les proprié-
taires se plaignent également de la détérioration rapide des courroies.
. . ./ . . .

Pour les décortiqueuses en état de marche, l’essentiel du travail s’effec-
tue pendant quatre mois après la récolte entre Janvier et Avril, même
si certains décortiquent de petites quantités toute Vannée.
24 - Organisation du travail
Les machines sont relativement regroupées : dans plus de
62 % des cas la distance qui sépare deux décortiqueuses est inférieure à
1 km et près de 26 % des cas entre 1 et 5 ‘km.
II s’agit également de machines fixes avec des abris en dur*
(54 %) et en banco (31 %) . Le riz est la seule céréale transformée par les
décortiqueuses et 68 % des propriétaires acceptent une quantitl minimale
de 5 kg et la quantité minimale décortiquée par jour est de 50 kg !dans près
de 39 % des cas et se situe entre 50 et 100 kg dans près de 49 % des cas.
La durée journalière de fonctionnement dépasse rarement 6 h/jour et la
quantité maximale transformée par jour est d’environ 2 000 kg et seule-
ment dans 38 % des cas.
Notons également que près de 80 % des proprietaires décorti-
quent pour les paysans, 28 % ont en plus des paysans, des commerçants
comme clients.
Enfin près de 50 8 de la clientèle vient de moins de 5 km et
cette distance n’est supérieure à 7 km que pour 31 % des clients.
Tout ce qui précéde indique que les décortiqueuses repondent
d’abord à des besoins domestiques des paysans.
* les décortiqueuses financées par les projets
sont dans des abris en dur.

25 - Personnel utilisé
t
Le personnel utilisé est en général analphabéte. II n’a que
rarement subi une formation de quelques semaines (40 %) ce qui .expli-
que les pannes répétées par manque de maintenance.
Le salaire des meuniers est généralement fixé entre 20 et
25 % des recettes ; ils sont souvent sans rémunération, s’ils exercent
leur activité dans un cadre familial .(32 %) .


26 - Aspects socio-économiques de la transformation locale
du paddy
En 1983, la consommation per capita /an de riz était 75 kg
(Etude FAC, 1985). Même si chiffre cache des disparités régionales, for-
ce est de constater que dans la Région du Fleuve, la propension à con-
sommer les autres céréales diminue avec la baisse de la production depuis
la longue période de sécheresse.

Parallélement, le développement de la production rizicole et
la mise au point par les ménagères d’une technologie appropriée pour la
fabrication du couscous à base de riz, ont favorisé l’acquisition de décor-
tiqueuses pour contribuer à l’allégement -des travaux de la femme. Cette

motivation n’est d’ailleurs pas étrangère aux nombreux dons faits par les
projets, les ONG et le Ministère du Développement Social, aux organisa-

tions paysannes.
Tenant compte des différents modes d’acquisition des machi-
nes, nous avons mené une enquête plus poussée auprès de certains pro-
priétaires choisis en fonction de leur statut et de leur position géographi-

que (proximité ou non d’un périmètre irrigué et/ou de la clientèle) comme
l’indique le tableau ci-après :

. . . / . . .

18/
-
( A R R O N D I S - !
(

S E M E N T ! “ILLACE
f P R O P R I E T A I R E S ;
S T A T U T ;
( ---------------l---------------!
.
---------------------- --------------_
!
1
( NDIOUM
! C Y A
! Oumar DIA
! Paysan
1
(
! Wouro Madiou ! Femmes
!
1
Groupement
(
! NDiawara
! Oumar Boubou SY ! Paysan
1
(
!
1
!
----------------------------,,,-,,,,,,,,------------------------------1
!
( THILLE
Fanaye Diéry ! Modou Mahmout SY
! Marabout
1
( B O U B A C A R ! Thiewlé
! Bocar D I O P
! Commerçant * 1
(
!
!
!
1
* Itinérant.
Cette enquête confirme que :
- la comptabilité est généralement mal tenue : on ne connait
souvent que les recettes ou les dépenses ;
- le manque d’entretien provoque des pannes repétées et
des frais de réparations élevés ;
- le manque de mécaniciens qualifiés et disponibles allonge
les périodes d’immobilisation des machines ;
- les annuités payées aux fournisseurs proviennent généra-
lement d’autres sources : fonds de commerce, émigrés etc.. ;
- la quasi totalité des propriétaires pratiquent les tarifs-entre
6 et 7 F/ kg de paddy ;
- enfin, les machines sont généralement sous-utilisées.
L’exemple de la décortiqueuse du groupement des femmes
de Wourou Madiou acquise par un don de KFW, est édifiant à cet égard.
0..
/. . .

En effet cette décortiqueuse de marque Hanseata fonctionne
en moyenne 9 h par jour avec une consommation moyenne de 10 litres de
gas-oil. 18 à 20 sacs de paddy de 83 kg en moyenne par sac, peuvent
être traités quotidiennement. Sur cette base, nous retenons que la ma-
chine décortique 2 sacs par heure à raison de 750 Flsac, soit une recette
brute horaire de 1 500 F. La rémunération du personnel est fixée à 25 %
de la recette.

Les coûts d’utilisation s’établissent ainsi :
a- Prix d’acquisition HT : 1 550 000 F
b - Amortissement horaire :
1 550 000 F
=
390 F
4 000
C- Charges de fonctionnement/h
. Carburants
210 F x 1,20 =
252 F
. Lubrifiants
252 F x 15 % =
38 F
Entretien et
l
réparation/h
1 550 000 x 0,5
=
125 F
4 000
. Salaire du
personnel/h 1 500 x 25 % =
375 F
Total
1 250 F
d- B é n é f i c e h o r a i r e
1 500 F - 1 250 F
250 F
e- Résultats :
En 1985, la decortiqueuse n’a travaillé que 250 h (193 h
en 1989 à la date du 16.06.891, ce qui correspond à
41,5 tonnes de paddy transformées pour un bénéfice
annuel de 62 500 F.
. . . / . . .


Dans ces conditions il faudrait près de 25 ans pour
faire face au coût de la machine et davantage si la
machine était achetée en TT à 2 125 000 F ou par le
biais de la CNCAS.
C’est dire donc que dans les conditions actuelles, la rentabi-
lité des décortiqueuses n’est pas toujours assurée dans la Moyenne Vallée.
Ceci peut être confirmé par les réponses de propriétaires de décortiqueu-
ses aux questions relatives à la rentabilité et à leur intension d’acquérir
une nouvelle machine comme l’indique le tableau ci-après :
(
!
!
1
(
!
OUI
!
NON
1
( ----------------------------------l-----------------!-----------------)
(
!
!
Rentabilité machine
1
(
n = 27
!
44,s %
!
55,s %
)
(
!
!
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
1
(
!
!
1
Acquisition nouvelle machine
(
!
!
1
n = 25
44 %
56 %
(
!
!
1
Notons que la notion de rentabilité est souvent assimilée à
la satisfaction des besoins de décorticage pour les groupements qui ont
acquis leurs machines (50 % du parc) sous forme de don. Mais une telle
affirmation serait simpliste à IQkhelle de la Vallée, si l’on en juge par
l’achat d’environ une quarantaine de dkortiqueuses entre mi-88 et mi-89.
Dans le Delta en particulier, ces machines répondent non
seulement aux besoins domestiques des villageois, mais elles assurent
également la transformation du paddy collecté par les petits commerçants
pour qui, le décorticage est une opération rentable.
. . . I . . .

211
En effet au cours de nos enqu&es (Savoigne, Avril 19893.w
avons rencontré plusieurs détaillants qui achétent le sac de paddy (80 -
85 kg) entre 5 500 f et 6 000 F/sac ou par “demi” (pot de 1,s kg envi-
ron) à 100 F soit 66,6 F/kg.

Sur la base de deux sacs de paddy de 85 kg chacun pour
obtenir un sac de son valorisé 2 000 F (25 à 35 F/kgj,nous aurons :
- Prix d’achat du paddy
66,6 F x (85 x 2)
=
11 322 F
- CoQt de transformation
600 F x 2
1 200 F
- Prix de revient du riz usiné
11 322 F + 1 200 F
12 522 F
- Prix de vente du riz usiné
125 F x (170 x 0,60)
=
12 750 F
- Prix de vente du son
=
2 000 F
- Produit total
: 1275OF+ZOOOF =
14 750 F
- Bénefice
: 14 750 F - 12 522 F
=
2 228 F
Soit 1 114 Flsac.
Le détaillant (“Bana-Banal’) qui collecte 7 sacsljour avec sa
charrette pourrait ainsi gagner par voyage 1 114 F x 7 = 7 798 F.
Cela représente prés de 4 % du revenu annuel d’un paysan
de la localité, (environ 187 950 F) exploitant un hectare avec un rende-
ment de 4 t/ha.


221
Au niveau de la Moyenne Vallée, les détaillants (en particu-
lier les femmes) étaient également actifs dans la commercialisation du paddy
même si b quantités manipulées étaient moins importantes.
Mais cette activité est devenue marginale à Podor et sur les
marchés hebdomadaires organisés dans les villages, suite à la baisse du
prix du riz blanc.
Notons également l’existence à Gya de la rizerie Delta 2000
d’une capacité potentielle de 16.000 t/an, correspondant à la production. sur
4 000 ha du département ‘de Podor. Pour le moment cette rizerie travaille
essentiellement sous contrat avec la SAED ; les paysans qui désirent
utiliser ses services doivent fournir au moins une quantité égale à sa
capacité horaire soit 2,s à 3 tonnes.
Au niveau du Delta, même si l’objectif premier reste I’allége-
ment des travaux de la femme afin qu’elle puisse se consacrer à d’autres
activités productives, certains propriétaires estiment que les décortiqueu-
ses villageoises peuvent être rentabilisées, c’est le cas notamment des
femmes de Ronkh, organisées en section féminine, qui estiment à
1 480 000 F le bénéfice annuel pour 3 décortiqueuses. Elles ont acquis
une première machine pendant la campagne 1984 - 1985 avec prêt du foyer
des jeunes. Celle-ci a été remboursée en 5 ans. Les femmes acquittent
aussi dans les délais les annuités des deux autres décortiqueuses égale-
ment acquises avec des prêts au niveau du village.
Notons que ces 3 machines dont la dernier-e a été achetée il
y a 2 ans sont pleinement utilisées, essentiellement pour les besoins du
village qui a exploité 900 ha pendant l’hivernage 1988 - 1989, et 219 ha
en contre saison.
. . . / . . .

231
Sur la base des données fournies par le responsable de la
gestion, nous faisons l’estimation suivante de la rentabilité de ces machi-
nes :
a - Prix d’achat d’une décortiqueuse HT : 1 580 000 F
b- Amortissement horaire
1 580 000 F
=
395 F
4 000
C - Charges de fonctionnment/h ’
. Carburants
210 F x 1,20
252 F
. Lubrifiants
252 F x 15 %
38 F
. Entretien/réparation
306 F
. Personnel
375 F
- Total charges fonctionnement
971 F
- Charges totales
1 366 F
d- Recette horaire
650 F x 2 sacs
1 300 F
e- Marge brute horaire
329 F
F- Résultats
Marge brute annuelle :
329 F x 1 350 k
.-
444 150 F
Pour les 3 machines nous aurons
:=
1 332 450 F
Ce chiffre est à rapprocher du bénéfice dégagé an-
nuellement par les 3 machines.
Si Von se place du point de vue du propribtaire qui achète
et transforme le paddy, le compte d’exploitation horaire se présente ainsi
- Prix d’achat du paddy : 85 F x 170 kg =
14 440 F
- CoQt de la transformation
=
1 300 F
- Vente riz :
130 F x (170 kg x 0,56)
=
12 376 F
- Vente son
=
1 200 F *
- Recette totale
=
13 576
* le prix de vente du sac de son est variable,
mIaiS ne dépasse gén&-alement ‘pas 2 000 F.

241
-
Soit un manque à gagner de 864 Flh, non compris les char-
ges d’amortissement.
C’est ce qui explique la désaffection de beaucoup de produc-
teurs qui envisageaient de contourner les retards de paiement de la SAED
par la transformation de leur paddy, par eux-mêmes.
Ainsi le prix de vente du riz blanc à 130 F/kg ne permet pas de
rentabiliser une opération commerciale.
NB : Hypothèse de calcul
- Temps de fonctionnement : 6 heuresijour, 25 joursImois,
9
moislan
- Charges de personnel, entretien et réparation : base du
coût réel
- Tarif de décortiqueuse : 650 Flsac
- Capacité decortiqueuse : 2 sacs/heure (170 kg de paddy)
- Coefficient de transformation du paddy : 0,56.
.*. /. . .

251
-
CONCLUSIONS
.
Les résultats de cette enqu&te montrent que le parc. de
décortiqueuses dans le département de Podor comprend 35 machines dont
22 fonctionnelles.

L’analyse des données recueillies indique que :
- les machines recensées sont de type Engelberg et qu’elles
ont généralement été acquises à l’état neuf ;
- les dons représentent 50 % du parc ;
- les machines sont peu distantes les unes des autres et
travaillent essentiellement à poste fixe ;
- le manque de personnel qualifié et disponible est à l’origine
de pannes répétées et de longues périodes d’immobilisation ;
- en matiére de gestion, aucune comptabilité n’est générale-
ment tenue ;
- dans les conditions actuelles d’exploitation (sous Uti/lisation
de machines, baisse du prix du riz blanc, manque: de for-
mation du personnel) la rentabilité des décortiqueuses n’est

pas assurée ;
- enfin, les decortiqueuses riépondent d’abord et surtout aux
besoins domestiques des paysans.
Dans l’attente des résultats de I’enqu&e du BAME dans le
Delta, ces quelques considérations nous amènent à faire les recommanda-
tions suivantes :
i - Organiser une formation technique et managériale à Vin-
tention des opérateurs et gestionnaires des machines ;
..* / ..*

ii - Assurer un suivi technica-$conomique
de quelques: décor-
tiqueuses dans le Delta et la Moyenne Vallée ;
. . .
III - Et à terme poursuivre le recensement et le suivi des décor-
tiqueuses dans la Haute Vallée.

PROJET FAO
FICHE RECENSEMENT DECORTIQUEUSES
ISRA
%PP/SEN/032/NET
GROUPE MACHINISME
1989
1. LOCALISATION DU MATERIEL
DATE ENQUETE :
NOM ENQUETEUR :
VILLE/VILLAGE :
DEPARTEMENT : ’
NOM PROPRIETAIRE :
STATUT : 1. GROUPEMENT __ _ _ _ -[-]
2 . S A L A R I E ( N o m e n t r e p r i s e : - - -
1
3. COMMERCANT ,_____ jz]
4 . P A Y S A N :,, _ _ _ _ _ _ _ _ _ i-1
5 . ENTREPRENEUtUPRIVE
_ 1-1 6 . A U T R E S : ----v---_
1
EMPLACEMENT/ZONE
D’UTILISATION
1. MACHINE FIXE (emplacement pcrmanent)~~~
r-1 ABRI EN PAILLE 1-1 ABRI EN DUR _. -
PRIX CONSTRUCTION
OU PRIX LOCATION
2. MACHINE ITINERANTE
MODE DEPLACfjMENT::
VEHICULE
---y-
_
f-1
LIMITES AIRE DEPLACEMENT :
REMORQUE TRACTEUR _ t-1
- AUTRES :
.
- e - - c -
l
NOMS DES VILLAGES :
DENSITE EN MACHINES: DISTANCE MACHINE LA PLUS PROCHE (en KM) :.,
-
-
-
-
a,mwwa.i. . . . . -,**..4..-, .* ,%.. . . .iil:2.?r..Wz...... . . . ..- 7’. i > .-_ ,... -.I._.iLV_
2. CARACTERISTIQUES ET ETA T MI MP;ERIEL
MARQUE DECORTWEUSE :
TYPVMOOELE :
SYSTEME DECORTICAGE :
MARQUE MOTEUR :
_
TYPE : ESSENCE I-1 DIESEL
t------]
PUISSANCE EN CH ou KW : -.__ - _._.._.____
ELECTRIQUE r-1
ACCESSOIRES : BLANCHISSEUR
1-1 U T I L I S E I----+-l
_
N O N U T I L I S E .
I-1
ENSACHEUR
!
ETAT ENSEMOLE : FONCTIONNEL
I-1
- EN PANNE : MOTEUR r----j MACHINE -
-
- l - - - - I
TYPE(S) PANNE(S) :
DATE PANNE(S) :
MODALITES D’ACQUISITION : DATE ACHAT ENSEMBLE :F ETAT : NEUF
-1
0 OCCASION
(SI diffbcnte) PATE ACHAT MOTEUR :
ETAT : NEUF 0 OCCASION
IJ
PRIX D’ACHAT : ENSEMBLE :
SANS MOTEUR :
H . T . / - - - ] T . T . L-1
EVENTUELLEMENT, PRIX MOTEUR :
H.T. 1-j
T
.
T
. - - 3 AEIl
MODE DE REGLEMENT : DON L- A CREDIT _ _ _ _ E] AU COMPTANT- _ _ _ _ _ _ 1-1
NOM DU VENDEUR (OU DONNEUR) :
CONDITIONS DE CREDIT : ORcàAJWME DE CREDIT :
MONTANT DU PRCT :
DUREE :
TAUX INTERET :
-
-
MONTANT DES ANNUITES : -_.___-- DATE(S) ECHEANCE(S) .*PI------- --___
00SERVATIONS SUR LES REMBOURSEMENTS EFFECTUES :
-
-
-----__-__
._-
-.__________.______ __._----,-s- - --.-.---..-.---.----
- -
-
-----...-
.--

1
P
SUITE ANNEXF I
g/
3. PERSONNEL UTILISE AU FONCTIONNEMENT DE LA MACHINE
RESPONSABLE GESTION (organisation du travail, gestlon couante) :
MODE REMUNERATION :
MONTANT REMUNERATION :
NIVEAU FORMATION (OU OUALIFICATION PROFESSIONNELLE) :
,
NOMS DES AUTRES PERSONNES FONCTIONS
QUALIFICATION/FORMATlON REMUNERATION
\\
c
c
-
-
4. CONDITIONS DE TRAVAIL: CEREALES TRANSFORMEES : PADDY
r] M I L - - - - _ I-----j
MATS
11 SORGHO - - -13
QUANTITE MINI ACCEPTEEKLIENT :
OUANTITE MINI DEMARRAGE MACHINE :
OUANTITES DECORTIQUEES/JOUR : MINI :
DUREE UTILISATICWJOUR : MINI :
- - -
I
MAXI :
,
MAXI :
PERIODES (MOIS) D’UTILISATION/ANNEE :
NOIMRE TOTAL DE MOIS D’UTILISATION :,-
c
,
ESTIMATION DES QUANTITES ANNUELLES DECORTIQUEES :
MINIhdUM :

-MAXIMUM:
MODE DE PAIEMENT : ESPECES
I-1
C O Û T T R A N S F O R M A T I O N :
NATURE :
I
3 C O Û T TRANSFOWTION :
CLIENTELE : 1. PAYSANS
-1
2.COMIW?W’fB :--mm---
_
_
_
_
_
_

CI
3 . SALARIE/EMPLOYE
i------j 4.AUTRES : - - - - - - - - - - - - - I :
1
ORIGINE CLIENTELE : NOM VILLE/VILLAGE :
DISTANCE DE LA DECORTIQUEUSE (EN KM) .
RECUPERATION SOUS-PRODUITS : CLIENT
n
GESTIONrUAlRE MACHINE -
l!
UTILISATION DES SOUS-PRODUITS RECUPERES PAR GESTIONNAIRE DE LA MACHINE :
TYPE SOUS-PRODUITS : SON P R I X D E
f-= V E N T E :
AUTRES _ _ _ I----J P R I X D E V E N T E :
SI PAIEMENT EN NATURE, COMMERCIALISATION DES RECETTES
MODE TRANSPORT : CAMKWVEHICULE 1-1
:’
’ AUTRE -----c-m--m------
1
COÛT DU TWVVSPORT :
PRIX DE VENTE RIZ DECORTIQUE : MINIMUM
MAXIMUM
TYPE ACHETEUR : PAYSANS
i-1
C O M M E R C A N T S l..----------_-.p
SALARIE
f-1
A U T R E S lL-----v--m-
-_-
I
ESTIMATION DES RECETTES ANNUELLES: MINIMUM
MAXIMUM
1
5. DIVERS
VOTRE (ou vos) DECORTIOUEUSE(S)
EST-ELLE RENTABLE ? OUI
I-1 NON--.mw..-j
SI NON, POURQUOI ?
SI OUI,ACHETERZ-VOUS PROCHAINEMENT UNE (ou plusieurs) DECORTIQUEUSES ? OUI -s---m
1
POURQUOI ?

ANNEXE II
01
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES DECORTIQUEUSES RECENSEES
(--
~~
t
!
t
!
!
!
!
I
I
ARRONDIS- !
!
!
!
! FONCTIONNEMENT ! DATE
I
SEMENT
;
“ILLACE
;
NOM PROPRIETAIRE !
S T A T U T !
h!ARQUE
;
MARGUE
!-------------------!
(
!
,
AlACHINE
I
MCTEUR
SITION ! MACHINE ! MOTEUR ! PANNE
( --------------!--------------! -------------------------!--------------
--------------!--------------!-----------!-----------
.!
( NDIOUS,
! C Y A
! Serigne Yéro DIA
! *Marabout
Locale
! Hatr E 89 C !
8.1
!
1985
I
x
I
1987
1
(
!
! Amadou
NDIAYE
! Wsan
HAHSEATA
Hatr E 89 G
11
Fev. 1988
X
X
t
,
Groupement
l+ANStATA
! HatzE89C!
11
!
1984
X
1988
1
(
!
! Oumar
DIA
! Paysan
HkNSEATA
! Hatz E 950
! 2200tr mn !
1987
X
!
X
!
1
(
I
I
! D O N A Y E
! U.nité I V
,
. Crouoement .
COLCUBINI
! TECH!+ODRIVE ! 2 cvlindre! F&v. 1 9 8 8
X
X
1
(
I
I Unit& I l l
! Groupement
,
COLOUBINI
! TECHMDRIVE
2 chndres!
1987
X
! Avril 89
1
(
I
Unit& I
! Groupement
COLOUBINI
! TECHNODRIVE
2 cylindres, Fin 1986
X
, Avril 8 9
8
Unité II
Groupement
COLOMBIN1
TECHNODRIVE
2 cylindres’
1987
X
X
1
(
,
!
1
!
,
!
1
(
.
! DIATTAR
Unit& I I
! Groupement
COLOCBINI
2 cyiindres,
1987
X
X
UniMI
!
1
==T=f=-
CuLotibtMf
2 cy8rrdras’ Fév. 198’8
X
! Avril 89
(
8
Abdou1 Bocar SY
! Commerçant
I
H ANSEATA
! Hatz E 89 FG
ri
I
1977
!
! F&v. 89
1
(
I
WOURCMADIU.
Femmes
! Groupement
COLCtiBINI ! LanhronilD64 0
!
3000t;mn !
1984
X
X
1
(
-! Mamadou Amidou DI*GNE! Commerçant ! Locale
! Hatz E 89 FG !
*
11
I
1985
X
X
I
1
(
! Section Villageoise
! Groupement ! HASSEATA ! Hatz E 786
! 3300tinn !
1987
X
X
!
t
1
(
DIAMBO
! Samba
DIALLO
! Commrcant
, HAxsEATA
I
Transporteur*
! HatzE89FG! 1 1
I
1987
X
! indét.
1
(
I
!
t
I
FONDE ASS ’
!
!
Section Villageoise
Groupement
1
COLCUBINI ! Lanb9dni 904 . 3000txntc;l
1982
X
x
(
!
t
!
I
!
I
!
t
1
(
DOUE
! Section Villageoise 1.11.111 ! Groupement i HANSEATA
H a t z E 89FG! 1 1
1987
! Janv. 89
!
X
I
!
1
(
NDIAWARA
! Oumar Boubou SY
! Paysan
! HANSEATA
Hatz E 950
! 3000ttnn !
1987
X
!
X
!
1
(
GUEDE
!
! Section Villageoise
! Groupement ! HANSEATA
TECHNODRIVE ! 2 cylirkres!
1989
t
X
X
1
(
l
! Section Villageoise
! Groupement ! HANSEATA
TECHNODRIVE ! 2 cylincres!
1989
X
I
X
!
1
Section Villageoise
Groupement
HANSEATA
TECHNODRIVE 2 cylincres
1989
X
X
(
! Section Villageoise
! Groupement ! HANSEATA
t
!
TECHNODRIVE ! 2 @inEres !
1989
X
X
(
I
I
THILLE
NIANDANE
Commerçant !
Khalifa
SA“
kwis Gant LT$ Hatz ES 786 * 2 cyliidres! Juil. 1989
! Juil. -89
(-
Transporteur!
I
I
I
!
I
BOUBACAR
(
NDèye Awa
NDIAYE
Ménagère
HANSEATA
Hatz ES 786
3000tr mn !
1987
X
X
l387
!
Ousmane
GAYE
Paysan
! HANSEATA
! Hatz E 89 G !
8.1
1987
!
X
! Juil. 89
(
t
Groupement ! HANSEATA
! HatzEBgFG! 1 1
! 1988 !
X
! Juil. 89
(
I
I
!
THILLE
Abou Amadou LY
. Commercant
! HAHSEATA
! Hatz E 950 !
320tr mn !
1987
!
X
X
I
(
El H. Djiby Ciré WATT ! Commeriant ! HAtiSEATA
I
! Hatz ES 786 !
! 1987 !
X
! Janv. 89
’ B O U B A C A R
Ousmane Ciré LY
(
!
Commerçant
! HANSEATA
Hatz E89FG!
11
1984
x
x
-
,
!
!
!
1
1
! FANAYE
Groupement
! COL@i:BINI
lombardini !
-
!
1986 !
x
!
! Avril 88 )
Amadou Bocar BA
Commerçant
HANSEATA
Hatz E 950
3200 trs
1989
X
(
! D I E R R Y
iModou ,Mahmout S Y
l%ysevM&ut! HANSEATA
Hatz E 89 FG!
11
! Janv.
1987!
x
!
!
1989 )
(
t
!
!
i
i
I
i
1
1
, THIEWLE
! Bocar
DIOP
, Commerçant , HANSEATA
! Lister
, Juin 89 ;
!
8.1
; Juil. 1987 i
! NDIAYENE
! Ibrahima
GUEYE
! Commerçant ! HANSEATA
! Hatz ES 786 ! 3000t/mn ! Janv. 1988!
I
X
1
! DIOFNDY
! Ousmane
DIA“0
! Commerçant ! HANSEATA
! Hatz E 950
!
3000tlmn
!
-
,
t
1
X
!
t
DtALY
!
I
t
I
I
I
8
f

ANNEXE III
M O D E D’ACQWSlTION D E S M A C H I N E S
!
!
!
!
! ACHAT COMPTANT !
A CREDIT
!
DON
!
( A N N E E
f ---------------------‘-----------------------r-------------------------------------------
.
! TOTAL ;
!
N
;
0
i C N C A S
.
f MATFORCEi ‘&y$?; i r,&LI i zcL;Ap; i AUTRES i
.
.
.
.
.
1
(
1982
!
! --
!
-
!
!
0; !
- !
- !
- !
0;
)
(
*
1984
!
0; !
-
!
!
!
!
01
! 01
!
-
! 03
1
(
1985
!
01
! 01
!
-
!
!
!
!
!
!
02
)
(
1986
!
!
-
!
!
!
0; !
- !
0; !
- !
02
)
(
1987
! 06
! 01
!
-
!
03’ !
03 !
- !
- !
02 !
15
)
(
1988
!
02
!
-
!
!
!
02
!
0; !
-
!
!
05
)
(
1989
!
01
!
-
!
0; !
- !
04 !
- !
-
!
!
06
)
(
Non daté
!
-
!
-
!
!
!
!
!
!
!
01
)
(
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
(
TOTAL ! 12 ! 02 ! 01 ! 03 ! 11 ! 02 ! 02 ! 02 ! 35
)
(
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
-9

BIBLIOGRAPHIE
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Exposé sur le matériel agricole et la politique de
mkcanisation agricole au SBnégal.
Journée d’étude sur le crédit agricole, les semences
et l’équipement du monde rural.
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. MBENGUE H.M.
Les équipements et matériels de traitement post-
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Document de travail 86-5.
. CILSWCLUB du
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Rapport de I%quipe nationale PROCELOS du S$négal.

Réunion Régionale du 24 au 28 Octobre 1988, Thiés.
8
. TANDIA D . K
Les politiques céréalières dans les Etats membres du
CILSS.
FAOICILSS - PRECRESAL,
OUAGADOUGOU - JUILLET 1987.
. MORRIS M. L
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