LES CONCLUSIONS DES EXPERIMENTATIONS (1950-1985) SUR ...
LES CONCLUSIONS DES EXPERIMENTATIONS (1950-1985) SUR
LES SEMIS EN CULTURE ATTELEE DES PRINCIPALES ESPECES
CULTIVEES.
PAR
Michel HAVARD (Ingénieur de Recherches CIRAD*détaché
à 1'ISRA)
&
Document de travail** : 86-10
[SRA
IEPARTEMENT SYSTEMES ET TRANSFERT
:ENTRE DE RECHERCHES AGRONOMIQUES DE BAMBEY
{EFERENCE :
HAVARD, Michel
Les conclusions des expérimentations (1950-1985) sur les semis
en culture attelée des principales espèces cultivées/Michel
Havard. - Dakar : ISRA/Département Systèmes, 1986.
- 95 p., fig., tab.
* CIRAD : Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour
le Développement
k* Les opinions exprimées dans les documents de travail n'engagent que leurs
auteurs

SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES
B.N.D.S.
Banque Nationale de Développement du Sénégal.
C.E.E.M.A.T.
Centre d'Etudes et d'Expérimentation du Machinisme
Agricole Tropical.
D.G.P.A.
Direction Générale de la Production Agricole. .
I.C.H.I.S.A.T.
International Crops Res,carch Institute for Semi-
Aride Tropics.
I.R.H.O.
Institut de Recherches sur les HuiLes et Oléagineux
Tropicaux.
M.A.T.
Machinisme Agricole Tropical - Revue du CEEMAT.
O.N.C.A.D.
Organisme National de Commercialisation et d'Aide
eau Déve'.o~pc:~~ .
P.I.D.A.C.
Projet Intégra' 20 Dévej::ppement Aciricole àe la
Casamance.
:i . A . T . E s 13 .
Soci<t 4 iJ t ;.;~c :: I -.ince Tt !Inique e; tic Coopg:-atio!: .
S.I.S.C.O.M.A.
Société Indus-rIelle Sé-&
I,tgalaise c;;e Constrkctiors
Mt2cani.:..:tr:~ <::- <1 Matérii:ls AGriccies.
S.I.S.M.A.R.
Sociét.
II. :;-:c.: : : elle Saiiél ienne (16: Mécaniq,e, de
Matériels Agricoles et de Représentations.
SO.DE,FI.TEX.
Sociét+c' de Déi79.?0ppement des Fibres Texti3.3s.
S0.DE.V.A.
Sociét< de i)l!::i - oppement et de Vulgarisation
Agricol:?.
SO.MI.VA,C.
Société:
ii.
.L, ,:_-
+n Vale;.::. de la Casamance.

SOMPlAIRE
INTRODUCTION
I- L'IMPORTANCE ET LES MODES DE SEMIS DES DIE'PERJZNTES CULTURES
l-l. Importance et répartition géographique des culturlss.
l-2. Les différents modes de semis.
II- LES DIFFERENTS TYPES DE SEMOI:RS T&!ES
2-l. Le cahier des charges.
2-2. Les caractéristiques de base des semoirs testés
2-2-l. Les‘semoirs monorangs.
2-2-2. Les semoirs multirangs.
2-2-3. Les appareils combinés.
III-ANALYSE DETAILLEE DE LA DfSTRIBUTION DU SUPER-RC0 AVEC LES
J?RINCIPALES ESPECES CULTIVEES
3-l. L'intérêt des différentes méthodes d'analyse de la
distribution des semoirs.
3-2. La description et le rôle des organes du systime de
distribution.
3-3. La distribution de l'arachide.
3-4. La distribution des mils et sorghos.
3-5. La distribution du riz.
3-6. La distribution du coton.
3-7. La distribution du soja.
3-8. La distribution des autres espèc,::s.
IV - LE PARC DE SEMOIRS ET SON UTILISATION EN MILIEU RURAL
-..._
- -
- - - - -
- -
4-l. La diffusion des semoirs.
4-2. Le parc en service.
4-3. L'utilisation et l'entretien des semoirs enmilieu rural.
v- CJONCLUSIONS - ORIENTATIONS DES RECHERCHES ET DES ETUDES SUR &,A
MECANISATION DES ESPECES CULTIVEES
-.-.
5-l * Conclusions.
5-2. -:rientations des recherches et 6-s études sur la mécani-
sation des espèces cultivées.
.
BIBLIOGRAPEIE
A N N E X E S
-
-
-
-
. ‘PI r l-z t >:CI
I .- Tableaux XX à XXV.
. A n n e x e Il.1 - Photos et dessins des r:emoirs t.-,Jstés.

-l-
INTRODUC!TION
En culture pluviale, la période propice au semis des cultures
est très courte et limitative des surfaces à mettre en culture en
travail manuel. Aussi, la mécanisation du semis a toujours été une
priorité dans les travaux de recherche et en particulier pour l'ara-
chide, car le semis mecanique permet au paysan d'augmenter ses super-
ficies et dans certains cas, il autorise une Bconomie de semences, et
'
enfin il facilite l'entretien ultérieur des cultures. Les agriculteurs
ne s'y sont pas trompés et ils ont tres rapidement adopte cette
tech-
nique sur leurs exploitations.
Aujourd'hui,
devant les très nombreux travaux menés depuis '
40 ans sur la mecanisation du semis des espèces cultivées, il est
indispensable de réaliser une synthèse des principaux rksultats, afin
;1~ réorienter les travaux en cours et/ou définir de nouvelles études.
IX, cas des semoirs spécifiques du riz ne sera pas aborde; seules les
vcommandations de l'étude récente qui a été consacrée à ces matériels
seront rappelées (HAVARD M., 1985 b).
Dans cette synthèse, la première partie est une présentation des
rincipa!es cultures,
du point de vue 3e leur impokanci et des
conditions de semis à travers le pays, ces éléments permettent d'éla-
borer les cahiers des charges des matériels à' mettre au point, La
:Seconde partie rappelle les résultats des différents types dc semoirs
testés e.. vue de satisfaire les conditirns de semis de l"arachide,
ces essais ont abouti au choix du super-éco,
La troisième partie
=i!lalyse +rj détail les étapes ultérieures de mise au point de disques
distributeurs pour le super-éco, afin d'accroître la polyvalente de
ce semoi :‘ .
Dans la quatrième partie, la diffusion et les conditions
d'utilisation en milieu rural de ce semoir sont decrites en détail.
En concl\\:sion,
des études et des recherches visant à améliorer la
précisiox, des semis en milieu paysan et à réaliser. des semoirs pour
des condikions particulières de travail sont proposées.

7
;-
L'IYIPORTANCE ET L,EJS MODES DE SEMIS
- -
DES DIFFEREN@S CULTURES.
Globalement, l'agriculture skégalaise se caractérise par les
éléments suivants en 1978: la pop$jlation active agricole est estimée
à 1.500.000 individus (soit 78 j?*lOO de la population active du
pays 1, la fertilisation est actuellement tr&s peu utilisée (20.000
à 30.000 tonnes de fumure rnin&al[e chaque année et une très faible
production de fumure organique),! les semences sélectionnées sont
surtout utilisées sur arachide, 11~~1 commercialisation touche essen-
tiellement l'arachide, le coton 4t le riz, la mécanisation en cul-
ture attel.6e est très répandue et la superficie cultivée avoisine
2.500.000 hectares.
.
1.1 - IMPORTANCE RELATIVE ET REPA@TION GEOGRAPHIQUE DES CULTURES.
Les cultures de rente
se kDnt considérablement développées
pend.: :, ce siècle. Ainsi,
la pr(bduction de 1 ' -arachide est pasc;'i-!
d'enktron 25.000 tonnes en 1855 /a~ 500.000 tonnes après la guer1.e
39-45, et depuis 1975 elle oscijle entre 500.000 et 1.000.000 de
tonws; le cot.c)n, dont l'introducibion est récerte (3963/1964), Pr<>-
duit principalement en Casamance/ entre 30.000 et 45.000 tcr?nes de
/
graines.
!
l
Sur les quinze dernières anncEs,
iy
1'évolut:on et la r,épartition
.i
des superficies et des productqns des différentes spéculations
sont représentées par la Fig 1, *tenue à partir du tableau XX en
annexe 1. On constate que:
- les supxficies n'ont glo2 tlement pas ei*oluées, mais avec Sa
sécheresse,
1~:; superficies cuit vées ont été réduites au Nord au
profit des aubes régions;
les productions fluctuen
à cause de la prédominance des
cultures pluvjales (arachide et 90 p-100 d e s céréales' produites)

I.
----t------3------
5
3
!2

-

--.--- I ._... -
qui sont très sensibles aux variat.ions climatiques;
- deux cultures, arachide et mil,
totalisent. 3.100.000 hi,
soit 87,s p.100 des superficies c.ltivées,
?
L'analyse du tableau XXI en d rrnexe 1 donne la répartition géo-
graphique des principales sp&zulat%ons:
- 1 ‘arachide couvre la majeu j :e partie du pays, excepté la rk-
gion du Fleuve; le Sin&Saloum aIsure 67 p.100 de la production.
Les aires de culture des variétésI d'huilerie ont beaucoup évolué
ces dernières années avec la séchenesse et la diffusion de nouvelles
variétés (73-33 et 73-30); les dernières modifications dans les
recommandations des Services
1
Agri.ccoles sont représentées par les
cartes 1 et 2. Les vari&és d'ararbide de bouche ne concernent que
de faibles superficies au sud du SYné-Saloum et en Casamance.
-- le mil FI::~. pr&ent dans tc ut le pays, sauf sur le Fleuve;
on trotlve deux ~:ariétés
I'
pïincipales qui sont le Souna au nord de
la Gambie et le ,?anio au sud, mai.5 il existe des variétés précoces
et intermediaires au centre-sud. '
-- ii‘ sorgh
est ml t. ! é en 4'&crue sur de faibles superficies
dans la vallée du Fleuve , et en #l.uvial sur des surfaces plus im-
portantes en dessous de Kaolack. I
-- Ic riz e-+ présent c‘--I Casamlance et au sud du Sénésal Oriental
I
.;--;,y il
*iap&+z
de bas-
nds) elt dans 1;: val I& du Fleuve (riz
irrigw i.
- i:.r coton est implanté au ;S;t:négal Oriental et surtout en
!l~Sa!Xar:W
il tend à disparaître d/u Siné-Saloum.
- Gr,-.fin les cultures dites secondaires car elles intéressent.
:; 1; 2, c .* ">‘ :
icies rtduites qui peuvent être très localisées: la canne
'i :.; / 2 <" / i ' Richard-,Toll sur 7.000 i\\ ;.OOO ha, les patates sur 2.500
i-
i .
-
2'
mates : r:austriel i es sur ~~~I~Jir-cw
$00 ha le long du fle:r\\*e
et. le t.ai.kic.

.- *.
c
.

.
- 6 -
1.2 y i.E.L DTFFERENTS MODES DE SEMXS.
Ce partsqraphe est fondamental car il aborde les données rela-
tives aux cahiers des charges des matériels à mettre au point. Les
facteurs à prendre en considération sont: le type de préparation
du lit de semences et le mode de conduite des cultures pratiquées,
a> le lit de semences.
Dans la majorité'des situations, on rencontre la culture plu-
viale à plat avec une légère préparation des sols ou meme sans au-
cune préparation. En général, les superficies concernées sont pro-
pres (très peu de débris v&étaux) et suffisamment dessouch6es au
moini; au nord de l'axe Kaolack-Tambacounda.
Les exceptions se rencontrent:
- dans la vallee du Fleuve avec la culture irriguée sur des
périmètres aménages (riz surtout) et avec les cultures de décrue
(sol'gho en majorité);
- en Casamance et au sud du Sénégal Oriental ou une partie
des superficies est billonnée avant les semis des principales cul-
turcs. Dr;ns ces deux régions, ?n dessou::?age est swvent insuffi-
sant. pou: l'util isatifon dv la RI’ :;l-;isati.c. :, même en zulture attelee.
b\\ :Y
r. mode de conduite des différent:Ts
..<--
culture:-:.
Le semis en ligne t;st vu-gzrisé depuis les annees I:i30 sur
: 'arachide, cette teohrii c. -:Ci -: : . . iité lt- L: interver;tions uli érieu-
res des instruments d'en:. e'r .r-T: ir cette spéculatAon, les travaux
sur les densités et les diverse::: Etudes agronomiques merkks par
le centre de Bambey entre 1944 et 1955 ont abouti apx résultats
suivants (GAUDEFROY DEMOWYNES PH , 1959 b):
- les arachides tardives, r*<;>lpantes ou érigées, semées en li-
gnes simples ou jumelées, ont u';c densité optimum de 80.000 tl
100.000 pieds/ha;
- hors quelques on5 ‘,i-.:: ;,t .>r;ncls,
on note peu d'influente
des variétes et de l'engrais sur ces densités;
- la densite rt:comwr:-?k~
f33.700 pieds/ha) correspond à un
écartement de 60 cm x 20 Y:
1 'int.er" -gne maximum est (de '70 ~FE;

r
-
1
c
- les arachides hâtives ont un rendement
croissant- avec la
densit;C?, cette dernier-e est optima m à 1 6 0 . 0 0 0 plrdcr/ha,
Les travaux sur les autres cx
lus
tard et ceux sur l'arachide se sor t précisés: les différents résul-
tats obtenus permettent à la rech arche de formuler aujourd'hui les
recommandations ci-dessous (POCTHI ER G., -1980 et BOCKELEE MORVAN A.,
1983) :
i) sur l'arachide.
Les caractéristiques de semir ; des variétés cultivées sont re-
groupkes dans le tableau 1 page 9. [On constate que des modifications
ont. été apportées aux recommandai .ions précédentes, dans l'optique
d'une meilleure adaptation aux I spécificités régionales et d'une
plus grande maîtrise des densités escomptées à la récolte. Ainsi,
or: s'est rendu compte que les per ;BS de densités du semis à la re-
c : te dépass, .ent tr&s largement 1 as 15 p.ioo estimés initialement.,
les nouvelle:-: densités au semis >nt alors été calculées avec des
Fr-tes de 2' à 30 p. 100 qui sont beaucoup plus proches de la rCa-
lité en champ paysan; grosso modo, ion vise à la récolte des densités
de 75.000 à 85.000 pieds/ha pour 1 es tardives et de 110.000 à
115.000 pieds/ha pour les hâtives.
j i j su; ,,
les autres cultures.
Leurs principales caractéris
d: 3 le t.ii! '.~au II i age 9. Pour
er
considr?!
.ion, nc s formu i cjns
dc
préc:jsic bis sur 3f
5 .-
pTY,Ç.&!:t i 0175
*
le m
i
l
-..
L,e souna doit êt.f-e semé en se u et le sanio en humide. La forte
densité préconisée par poquet né& ssite un démariage que la recher-
chcs conseille à 2 ou pieds/poque t. Seul le sanio peut se repiquer,
il faut donc éviter il tout prix 1 es manques chez le :;ouna.
Le mi.1
Gam est signalé pour nemoire car
.1 n'a pas fait l'ot'jet de diffu-
sitj:; en milic:u rural.
* le sorgho-
Il doit se semer en humide, St ii est. m5céss.I ir.c de le d(:ma-
rier à 3 pieds/poquet

-8-
* le mals.
Il ne doit jamais (ftre semé en sec et il faut le démarier à
: pied entre 15 à 18 jours apres le semis que 1’0~1 conseiI1c entre
3 et 4 cm. de profondeur.
* le riz.
Le riz pluvial ne doit pas CStre semé avant le 1.5 juin, mais
si l'hivernage est tardif, il est possible d'effectuer un semis
en sec. La profondeur moyenne requise est de l'ordre de 3 cm.. Par
contre, le riz irrigue est semé en prégermé à la volée dans le delta
du Fleuve et il est parfois repiqué dans la moyenne et la haute
vallée.
* le cotonnier.
Il se s&ne sur la première pluie importante qui humidifie le
SC.1 1 à 15,'20 r:m. de profondeur, mais il ne faut pas semer sur un
terrain en COU~S de ressuyage. On le démarie à un pied par poquet.
* le niébé..
Il se sQme aux mC?mes dates que l'arachide.
*
-.. ., soja.
Il doit être semé en humide une à deux semaines après la cul-
tu-o: de l'ar;!chide.
* le sanio Courrager.
-
On sigr,tile cette
specuiation pour mémoire car elle n'a 1~35
éti cultivér en deho]:
des stations de recherche, ma s on peut le
semt‘tr au super-&20 a'ec le distributeur à 5 cuillères (à 0.9 m.
d'illterligne on utilise 15 kg/ha de semences).

TABLEAU' 1
: CAWTERIS71QULS DL SEI
-..--
/otS VARlfTCS D'ARACHIOL CULTIVLLS
- 9 -
_-.. _---__- -.--.
--".-- .-
____ -- ~.‘.i.- .._ --.- ._-_ - .,----. ..---
-------T--
..---
.t4 semis : Poids se-
inter-
.
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-,.' . .
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DISl#li SUFIR-I-CO
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I
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11,.
..fi$
bsnne
1
II 00.000
?O a 901 0.5
?O crans (1) = 1!+.~.000(2)’
.
i
--
T.9RDIVES
j
73-33
i
105
;
4~-50
jmoyenne i
lL35.000
70
i 0.5
1 30 crans =153.000 (2) f
B!
/ 28-206
j
120
l
4:!-49 /tr&s bonne1
i110.000
55
i 0.6
; 30 crans 130 = lZO.OOO(2)i
SEHI -TARDIV@
---------,69-101
,
125
I
46-50
Itr@s bonne!
910.000
55
1 0.6
l 24 trous 249 = 99.500 (2)I
; 57-313
I
125
i
/

48-52
itr&s bonne1
1110.000
60
1 0.6
1 30 crans 136 = 120.000(2)l
-
--i------T----T-
T
-1
1
1
GH
119-2Oi
1 1 0
l
85-90 [moyenne

!
80.000
I
82
1 0.6
I
20 crans
(l)= 95.000 (2) 1
I
'
I
1 BOUCHE
73-27
1
120
:
85-90
[bonne
110.000
I
SO-85
1 0.6
'
20 crans
(l)= 95.000 (2) /
-
-
/
73-28
i
120
1
85-90
/bonne
l
110.000
80-B5
/
20 crans
(l)= 95.000 (2) !
l
i_
1 7 5 6 A
65-75 itr+s bonne!
110.000
9 5
L
1 20 crans (1)=136.000 (2) I
--.-.
(1) disque arachide de bouche
(21) densité semée
SOURCE : BOCKELEE MORVAN A. 1983
-
-
TABLEAU I! CARAC-!.RISTIQUES DE SE
--. _
__ -. .
DES CULTURES AUTRE V!i L'ARACHIDE
- _--~-
~---
--.. -.-., ..---.
I
---
------
-T-------
F’c,.,,
/
SEMIS RECHERCHC

C,yLlé s_’
._---.. -.---.. --.
CULTURES
VARIETES i
lu,, .c‘ -nel---"
!IODE DE SEHIS
DensitE e n ! Foici
Interl. I
l
I
I
jGJ"l en grainnel
TYPE
gr/p ou p/ha\\ en kg/ha i enm. ,
I
I
I
I
I
Ï
-
i Sanio
I
120
20 EI 25 gr/p 1 3 a 5
j 0.9
j - Manuel ou disque
I
1 0.8 a 1 f Poquet-0.5 m
!
/
MIL

I

Souna III ! 90
I 0.75-0.91 Poquet-0.9 m
20 a 29 Gr/p 1 4
i 0.9
/
8 trous avec cache
I
$$h' i 1 ;
POquet-2.7
m
* ;, P
:v :r-cLj S:<:i,
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.-..
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1
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1
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IfGIN!' : gr/p =
..--
grain.: par paquet ; p;r!a = pieds par
7
Y”
1”.
!‘i
;1i
Ce pr..zJit n'a jamais eté vulgarisé.
( 2 ;
:,:a. ,; ,, _
le à la flot-:: cn
i 3 ,i
le prc ,ier chiffre re:r$sente le poids
(4)
,,,a,
l'extrême h et
semé P- semcir, le se(tlri:l, le poids sezr-
.
:
-:%-ien:~:
maniie lement.
[El
CAS i cssamance ; 5.0. Sénégal-Oric, :
!iCN:b?::
POC;h"R
.L G . :MO.
_-..-

- 10 -
3.-r
---
LES Dl F'I'ERENTS TYYLS DE SEWI HS TES'M;.-
2.1 - LE CAHIER DES CHARGES,
2.1.1 - Definition.
Avant 1960, les recherches visaient la mise au point d'un se-
moir à arachide; c'était la seule culture de rente cultivée à grande
échelle qui pouvait permettre aux paysans d'investir dans un semoir.
Les caractéristiques de ce dernier devaient satisfaire les condi-
tions suivantes:
- semis à plat de l'arachide en lignes espacées de 60 cm.:
- dégager un gain de temps appréciable par rapport au semi:.,
manuel
tout en facilitant les opérations ultérieures de sarclage;
._ distribuer précisément les graines pour obtenir une dcnsit?
d'environ 85.000 pieds/ha pour les tardives et 160.000 pieds/ha
pour les hatives;
_< enfouir régulièrement les graines à 3 ou 4 cm. de profondeur:
travailler avec la traction animale d:sponible, composck
en ma,:>rité par des chevaux et des âines. Déjà,
s5 cette époque, I:i
préscr:':e d'un important cheptel bovin, non utilisé pour les travaw
agrici.Les, a acné ta recherche à s'intéresser !I la traction bovine;
- être d'un prix en rapport avec les revenus que les paysar:L:
tiren:, de 1'ar;izhido.
Puis, ver: 1960, des modifications et des précisions ont été
apportées à ce cahier des charges en vue d'adapter ce semoir atara-
%
chide aux autres speculations végétales;
l'appareil à mettre au
point doit donc:
- etre poiyvalent, c'est-à-dire qu'il peut semer l'arachide,(*)
_______-____-_-_I--_------------
(*) Lts densitc,s df. 85.000 et 160.000 pieds/t:;, ont eté revues et
précisées en fonction des varietés d'arachide cultivees ou
proposées ;i la vulgarisation {tableau I).

-’ 11 -
les c&r&ales (mil, maïs, sorgho, rig) et 1~:s cultures de diversifi-
cation (nikbé, U;(J ia
coton, etc..:
(*!. Le:; btudw de semoirs spé-
cifiques à certainw cultures ne seront entreprises que s'il est
impni;:: i t,] c: d t&;i; : : : 1~ semoir, à arxchi de L. cc:::, i;: ' t.uws;
- pouvoir Lx-aXdailler sur billD/ns car de nouw:tles régions uti-
lisant cette technique culturale (Yasamance, Sénégal Oriental) sont
déjà ou seront prochainement confrcltntées a la mécanisation en cul-
ture attelae;
- éventuellement permettre sjmultanément au semis la r&alisa-
tion d'autres opérations cultura:les (sarclage, travail du sol,
épandage d'engrais, etc.. ) afin dcr réduire les goulots d'étrangfe-
ment en main d'oeuvre en début de zlycle.
2.1.2 - Les contraintes du ca
.
su.* le choix des mat6
- 0
a) la tract.ion.
On rencont.re en majorité de
nimaux de trait LX perfor-ma-)Ces
moyennes limiti?::s z .I"
de trab :i: (6 3
' heures)
les
efforts de traction moyens vari
; de 25 à 30 kgf pour les ânes
et de 35 à 40 kgf pour
Or les efforts moyens enregis-
trés au semis If*) sont
- 20 kgC sur 2;
sableux (Dr{)
sur 5.
plus arc
E?UX
(DECK) en humide poai~
- 30 kgf sur sol DIOR à 60 'h:gf sur sol DECK cm hlumide pour
i:;iux semoirs jumelé:,.
On en d&dtiit wt: seuls les ~;c;:" :>ir,: f : .rangs : .,nvienner&: aux
80 à 90 kgf) permch!.t::.a l'uti lisal.li:z: c?: u 'rs mul! irangs.
b) l'enfouissement des griaines.
--..-
Selon les cultures à mettre en plact:
:a
i profondeur de semis
tist différente,
alors les dispositifs cl'{:: ;,errage retenus (socs
LU disques semeurs} devront être ré& ;~bJc*:-
: mrne ler: performances
. ..---------- ----es -S__e- -----------
,.") Four 1~:s conditions de semis de (
<- 'i' CF., vcj i le tableau II
,:**) Les mesures ont été faites sur des st noirs éqtiipés de tous
leurs organes dc% travail: coljtrc. ::b' : a vi! * et.. <Ieux rasettes.

c
- 12 -
des animaux de trait sont assez faibles, il faudra choisir des socs
(ou disques) semeurs dont' les profils permettent de reduire les
('!-foi--ts de traction.
De plus, l'adjonction d'un dispositif de recouvrement est in-
dispensable pour réaliser un enfouissement parfait.
c) la distribution.
La spécificité des premiers semoirs pour l'arachide a amené
les constructeurs à Bquiper ces derniers de distributeurs pour le
semis monograine. Les plus courants sont les modèles à plateaux,
à tambour et CI rouleaux; ceux à courroies sont signalés pour m&noire
(voir la fig 2 pour la représentation schèmatique de ces distri- *
buteurs).
pour garantir la précision obtenue avec le distributeur, la
cliute des graines doit être limiti-e,
ce qui oblige à placer la tré-
mie pres du sol (0.3 m-1; ce n'e:::, pas une contrainte pour la mise
au point des semoirs monorangs et multirangs dont l'interligne entre
r';ings est fixe-
La recherche de polyvalente, autant dans les modes de semiT
Icontinu ou en paquets), -c[ue dans-les produits à semer (graines de!
..*rmes, de poids et <jr ' *mensi
\\
<..-.---.-- -
"<_ .s différ,. tes) oblige .3 trouver f
WI compromis entre la
de; precision et la
--...-
po!yvalence du système
I
bistribution retenu. Ainsi, sur les distributeurs testés, on peu:)
?
f ,)rmuler quelque:; 'ren::rlx'c ;.jt+‘?:
- la simplicité dey r-églagec. avec les plateaux (changement de
disque facile B rC"a!ls~~I T-end iei~t- utilisaLion ais&;
- les rouleriux ca ~!tchouc diminuent les risques de broyage
des graines;
- le semis monoyrair~~~
de semences calibrées est de très bonne
qualité avec les plateauy et les tambours. Leur utilisation avec
des semences de ietittrr- Dimensions (mil, sorgho et riz) donne un
semis en poquets jwC:.:'.A '50 graincs/poquet);
- le semis e- 1 ,i--w .,ontinue est difficile à rbaliser correc-
tement avec ces d 1 - i'. t ; 5;; on n= peut s'en approckr qu'avec des
poquets très allc: :Y . ..Y
~1.. U.approchés. Cette technique permet d'aug-
menter la polyvalente de% ces semoirs monograines pour les cas où
1 ' acquisi t.j on de ST :., : Y :~p&: i fiques ne se justifie pas. Ainsi, les
dic;tributours à ~:c,r~ ~!-~!w‘o>, 1~ à erqots (fig. 2) qui TE; conviennent

- 13 -
FIG 2 : LES PRINC
#UX DISTRIBU?EURS.
-
PLATEAUX
0
0
0
HORIZONTAL
0 O
0
0
INCLINE
0
0
0
OO
D
0
a
0
*
:
disque
.--w-----
l-
tambour
alvéolé

TAMBOUR
ALVEOLE
-
balancier
1 PERFOREE
2 PARALLK'!_,ES
e
rit'l,URES
,._ ..-
lanyuet
ROUI.EAUX
--y

L
- 14 -
pa : * pour’ 1 “arachide (L,E MOIGNE fi., 1970 d), donnent. une d.istribution
s;,:.isfaisantc pour le riz (HAVAHD fi., 3985 b);
- pour le coton non delinte, ces systhmes ne sont pas adaptés.
1;;~ constructeur (ULYSSE FABRE) a essayé d'utiliser le distributeur
ii plateau en ajoutant dans la trbmie un disque A aubes (fig. 3)
assurant l'alimentaticin du disque par compression des graines dans
les alvéoles. De son c6té, la SISCOMA a mis au point un distributeur
spkcifique pour le coton non dE?linté appelé: “TAMBA”; le distribu-
teur en aluminium, entrainé par les roues supports, est situé en
dessous de la trémie (fig. 4) où est logé un agitateur à 6 pales
à bout recourbé dont l'action est double: i) brassage constant de
la masse de graines de coton pour éviter une prise en bloc, et ii)
poussée des graines vers le fond de la trémie au niveau du distri-
buteur-
Enfin.
d;rls les cas d'utilisation de la traction bovine avec
des semoirs mbitirangs, il est indispensable de prevoir des dispo-
sitifs pour 1~: réglage des écarts interlignes; ils pourront avoir
une incidence sur la configuration du bati du semoir monorang, En
gros, on a deux possibilités:
- accoler des semoirs monorangs qui peuvent éventuellement
cxr
isser le:, ins par rapport aux autres;
- mettre au point un bâti qui peut recevoir une titi plusieurs
I .
trw1 es,
les modifications des écarts interlignes sont obtenues
en
iéplaçant les organes d'enterrage; il faut alors surélever la
(oc* les) tr&.ies pour que les goulottes de descente gardent un ar;-
gle faible avec la vwticale (condition siné qua non de la régu-
1ar:cé du semis).
dj ie semis ::,ur
-
bilions et les combinaisons C'opérations2
Les billons ayant des dimensions variées (largeur et hauteur),
la ~:,oie du semoir et lr3 hauteur du bâti par rapport aux roues por-
teuses doivent être ré:*4abXes pour s'adapter aux différentes formes
de bilions;
ces deux pc ints compliqueront n&%ssairement les semoirs
qui ; ar la même occasit:rl deviendront plus chers.
Pour combiner le semis à une ou plusieurs opéra-Lions sur un
rnC?rn<: appareil, on peut envisager deux solutions:
- l'adaptation d'i!~~uiyements (dents de bineuse, L;rTrtndeur d'en-
grais, etc.. ) SUI te biii,i du semoir;
-- le montogt: d dr\\ :cY>;L~xw disk1 Pbuteur sur un ak.,: t appcirç. ii.

- 15 -
FI(:
- 3 :
-
DXSTRIBUTE -! ULYSSE FABRE POUR
COTON NON
E:LINTE.
CLOISON
D'EJECTION
EJEC!TEUR
A BOULE
DISQUE
D'ENTRAINEMENT
A AUBES
JOINT DE
WE EN COl.V~E
--. “-
DISTRIBL HJR
ii
--- ----
-!-
i.,\\h$Y dessins tir&
dessins
. 4
..*'
de documents
ULYSSE FABRE
:ie 1961.
VUE EN PLI

l
.
5 -a
-.---a--
Il

\\

- 17 -
c
jis?
- LES CARACTERISTIQUES DE
-
DASE DES St;MO:RS 'lESTES
------"---. ..I -. _-- ._.-A
2 . 2 . 1 - Les semoirs monorangs:
Ils ont tous le même type
lbâti supporte par deux roues en
fer à l'avant et une ou deux
plombeuses a l'arriere. Leur
liaison avec les animaux est
(un palonnier et des chaines
~DU des cordes) et ils sont guidés ]]Fuar un homme qui marche derrière
le semoir en tenant deux mancherons (souvent reglables en hauteur)
boulonnes au bâti. On y monte, en géneral., un traçeur pour repérer
le passage de la ligne suivante.
Le& caractéristiques des
modèles testés sont re-
groupées dans le tableau III page
elles méritent que l'on y ap-
portent des précisions et des
relevées pendant le de-
roulement des essais:
a) les dimensions
fonction des modes de
Sur les semoirs
dimensions
sont tres peu variables et
inférieures à celles des semoirs
pour bilions: Le poids à i .:de varie de 30 CI
'1 kg!3 SUT f C?C ~I~"C~~ri i f?: !-
et de 55 à 65 kgs sur les deuxie es, la tremie à une capacité de
5 à 6 litres sur les semoirs pour semis à plat et de 9 à 10 litres
sur les autres,
:
seur )' est SOuVent prévu Dans la pratique, les semoirs po?l~‘ bi' ?c?r":
n'ont pas été testés en milieu rU::> 1 car les zones concerni c?s 3-k:
été touchees très tard p;ir la cul3re attelée (entre 1970 et 1975)
et la mécanisation du semis n'ét&t pas prioritaire. De plus, le
développement ne s'intéressait pas a ce type de semoir car il avait.
pour ob,jectif de vulgariser la culture a plat.
Le modèle de super-ic'co
3 voie reglable CO.5 et 0.6 m.) 2-i
mis au point pour obiigcrt- les pa:rsans à respecter- les inter ji?:.. .
préconisés pour l'arachide par la recherche agricole. Traditivnnel-
lement,
les agr,i cd tecrs sement r>‘.z dans roue, soi t. a un E ri; t T i .j -

TABLEAU
III :
_
CARACTERISTIQUES DES SEMOIRS PMNORAWGS TESTES
-i-
I BLLLY I
-1
.yRQUES
i
ULYSSE-FABRE

;
NDLLk ;
EBUA
CATHALA
DARRAGON
1
-_._._-_
--
_.-..._ -.y--
j
_--
-.._
-1
I
-. .
>
CARAClE-
~~EI.ES~:,,~i’LR..ECOjpOL’I-t;.c;

i A:
i SAM 56 I qB1
i
A 5 8
iUPER-ECO
:
RISTIQUES

et A63
TAMBA ,.
.- . __ _..- _----....
l
i
_-._-
-7 -.
T
1 . Poids à vide en kg
29
i
41
29
40
1 . Capacité; trémie en 1
j
5
I
5
5
5
i
I - largeur en m.

0.8 à 1 ,
-
1
0.4
1 0.5 a 1
0.4
0 . 4
l-
2 ! . Roues de com- 1 PORT. 1 PLOMB. 1 PORT. 1 PORT.
PLOMB.
PORT.
PORT.
PORT.
z 1
mande
(1)
I
I
l
3 1
s l - Mécanisme
) BOITIER 1 PIGNONS 1 PIGNONS
BOITIER
PIGNONS
CARDAN
BOITIER
DIRECTE
z b
\\ ETANCHE , CHAINES , CHAINES , ETANCHE
CHAINES
OUVERT
fz /
Rapport
I
1/3
Ivariahle !Variable Iconstant
variable
1
1/3
i
1
1/3 Ivariable
l .
1
i
I
I
----+---.- -
t
-------
i
5 ,
-----k-
- Mfkanisme ( 2 ) 1 P . I .1 P.I.
i T.A.; P.I.
P.I.
P.i.
P.I.
1 ROUE R.
ROUE R. I P.I.
! P.H.
I
- Agitateur
1 Non
1 Non
i Non
i
Non

Non
N o n
Non
1 Qui
Oui
1 Non
1 Non
I
;fy 1 - Polyvalente (3);
Toutes
I
,cUg;tes

, AR.
AR.
AR.
p;on
AR.
,cultures
. 1
MIL
MIL
I gpn
f f$i
I
I
!
coton

! s.
S.
1 délinté
délinté i
f
i
-._ _
-. -..--Je----. _.---l- ___ ._ ..-?.
-
--
I
I
l
/
1
I
l
- Soc semeur
1 Botte en1 Botte en: Botte
1 Botte en/ Sabot
Botte er
Sabot 1 SOC
Soc avec! Sabot
f Sabot
1
' Biseau
Biseau
-
' B i s e a u Americ.
Biseau
Améric.
’ sIscoMA
2 ailes ' Am&ic.
Am&-ic.l!
- Coûtre
Oui
oui
I
I Oui
I Oui
Oui
Oui
I
-
I
-
I
- Rasettes
1
2
2
l
- R<~I,<,< plom!~.
1
1
2 jurne. 1
.;
,
/
fi
-
l
1
i
i
! m)DE DE SEMIS
;: PLAT
i PLAT
i PLAT
PLA/
--7--E-
PLAT
PLAT
1 PLAT
J PLAT
I
!
, BILLON ,
i PLAT j ;:+ON
.-
1
l
._-._-II.-.
-
- -.
1
i
I
---
LEGENDE r (1) PORT. = Roues porteuses
- PLOMB. = roues plombeuscs
- - - -
(3) P.J. =
Platpau inclin
- T.A.
= tambour alvéole
Roue R.= Roue a rochel.
- I.ii.
= platr “S~J horii~.ritni
(3) AR.
= Arachide - M. = Mil
- s.
= Sorgho.
_MARQUE : Les photos et/ou dessins de ces matériels sont présent& en annexe II.

--
-
-----I
gnc de: 0. 4 m _ avec mi super- éco c
et pourtant les apparei 1s
sont i:quipes d'un t.raçeur. Les
r u r a l awr
le modèle à voie de 0.6 m. ont
moyens compris
entre 0.53 m. et 0.6 m.
à la récolte variant de
48.000 a 114.000 pieds/ha
cette largeur
empbche de rapprocher
les semoirs pour les jumelages
et ne perm& pas de satisfaire
des autres
cultures, telles le mil ou le sorgho à 0.9 m.; l'idee de vulgariser
untel semoir a donc été abandonnée et le développement a remis l'ac-
cent sur l'utilisation du traçeur.
Le modèle "TAMPA" de la SISCC
est en réalité un système dis-
tributeur spécifique du coton
il se fixe sur le bati
du super-éco à la place de la tré ie d'origine.
b) les commandes de mou\\$ment et les mécanismes
l
de transmissios.
,_... -
Dans tous les cas,
Ic: mouvement est commandé par les roues
(porteuses ou plorirtit.xilses) ti lnt l'adhi xxx: est assuree par le seul
poids de l'appareil. Les semoir
égers (moins de 35 kgs) sautent
fréquemment et on enregistre d
ombreuses ratées; C**'est le cas
des semoirs OMAC TCAUDEFRCW DE
S PH., 1953) et CATHALA. Sur
ce dex~riier, 1 'c:..:
Ie roue rnotriw est à décon-
seiller car elle patine (LF
Les d i f fer C:I * :: mécani rmes
.e transmission se distinguent en
partie par !e rup: w t. des 1r.1 tesse
di rotation entrr? ia roue motrice
et le systeme dis!-ributeur:
- le r.apr\\or: e-st cons~.ant, maies il peut. prendre différentes
valeurs sui .'ar,: I::r. types dt:
11 est 6.~11 a 1 avec Ie cardan
du semoir CRTF!.AlJ. Les bielles
semoir ESPAGNOL et la prise di-
recte sur l'arbre des roue
Xl est inférieur à
1 avec les toi t-i fz:
,verts) - Le principal
intérêt dc ct::: 6:‘~ nnismes est
,aur facilit6 d'utilisation, mais
leur grand ' rj;i!f ;i,.j t.
de transmission. En
plus,
16.: s' ! i,rl : r.dan-rot.i.;le
',a semoir- CAFc4LA avec un montage
non soi qn& II. .r i
1
t. tourne par à coups
(LE MGIGNE M.. I%?J 0). Seul,
t débrayable.

- 20 -
- le rapport est variable grâce aux nombreuses combinaisons
offertes par le montage de pignons différents sur l'arbre des roues
matrices et sur celui du distributeur, la liaison &tant assurée
par une chaine.
L'inter& de ce mécanisme réside dans la possibili-
té de faire varier la distribution sans intervenir sur le distribu-
teur, mais il est beaucoup plus fragile et plus delicat d'utilisa-
tion en milieu rural.
6) le choix des distributeurs.
--
La quasi-totalité des semoirs proposés est équipée de distri-
buteurs à plateau incliné, la sélection entre les divers modeles
de semoirs s'est faite en partie sur la qualité de la distribution
avec l'arachide entre 1950 et 1960. En fait, le semoir NOLLE à tam-
bour alvéole n'a pas fait l'objet de tests détaillés par le centre
de recherches de Bambey. Quant'au semoir TAMBA, il est récent (1975)
et post.&rieur- *3u semoir de type ESPAGNOL teste en 1973 au CNRA;
ces deux semoirs sont spé,r:ifiques du coton non delinté,
- 1~ distribut::en de l'arachide et du mil.
Pour l'arachide, on recherchait une distribution précise, de
préférence monograine, et régulière quelque soit la vitesse entre
3 et f km/h ..n rapport avec les tractions animales disponibles.)
et ut. n.inimum cae casse.
La précision étant fonction de la hauteur de chute des graines,
cc+r.t in:; const:wteurs or;t mis au point des dispositifs pour ramenIer
cc L.t I. c i-lute de
25,'30 cm. à 10/15 cm.. Ainsi, DARRAGON a monté un
secoIid disque àistributeur appel& "poseurV, incliné contre le pre-
FS C::I Cl~. ,elé ltp3.eneur" (ils sont simplement sépares par une cloison).
cII jri I de la trémie, itz "preneur" alimente le "'poseur" qui éjecI.62
1~:s qrilines de 12 à 17 cm. du sol (les deux disques sont identiques)
(fig. 5). De son côté, BILLY ALIPS propose en option le montage
d’i”n C sque de 16 alvéoles identique à celui situé dans la trémie
et :~II,' riant à la même vitesse, il est dans le prolongement de la
c3c.t : :
j de descente. Les graines sont éjectées à 10/15 cm. du ~1.
; 1,
i . IIn reitiité, ces dispositifs n'améliorent pas suffisammer;t.
. t L;ion pozr justifier leur irttéret,
surtout avec des semence-;
Ciwt, Ici qualité est souvent tres moyenne.

I
i
I
4
_--

..^...

-.-.
--.-...W..J
l

- 22 -
Les conclusions de ces tests se résument ainsi:
- le super-éco et le semoir EBRA SAM 56 donnent la mei 1 Ieure
distribution sur arachide (GAUDEFROY DEMOMBYNES PH., 1953, 1956 a);
- le semoir CATHALA ne donne pas un semis monograine avec l'a-
rachide (de 1,5 à 5,5 graines/poquet suivant les variétes).L'étroi-
tesse de la goulotte de descente et son articulation provoquent
des bourrages. Les pertes par casse sont trop importantes et la
pente du disque est trop accusee (LE MOIGNE M., 1965 b et GAUDEFROY
DEMOMBYNES PH., 1956 b);
- le semoir DARRAGON provoque des brisures avec les grosses
variétés d'arachide à causé du jeu et du décalage entre les disques
"poseur" et "preneur". De plus, la forme des crans est à revoir
avec les grosses variétés car elles retombent dans la trémie ou
elles se logent en travers ce gui amène des manques (LE MOIGNE M.,
196!:J a) ;
OX4C
- le semcir d&ribue
\\
peu et il est mal adapté au terrain
(GAUDEFROY DEMOMBYNES PH., 1953);
- le semoir COLE conviendrait en gros pour les arachides cul-
tivees au Senégal, et il entraine peu de casse (0,5 à 2 p.100)
(GAUDEFROY DEMOMBYNES PH., 1955 b);
- les semoirs POUPLARD, modèles colonial (35 kgs) et cockade
(2 kgs), on+ une très mauvaise distribution et la cat-se est trop
imri<;rtante (2 à 10 p.100) (GAUDEFROY DEMOMBYNES PH,, 1955 a);
- le semoir BILLY ALIPS casse trop de graines (2,5 p.100) alors
qur- les bons modèles ne dépassent pas 0,5 p.100 (TOURTE R., 19601.
De ;,lus, l e s disques a arachide doivent être revus et ceux pour
mil ne conviennent pair car les graines passent entre le disque et
le iond de la trémie (l!EMOULIN J-R., 1962);
- la distribution de l'arachide avec le Poly-éco c>st, Se&l&le
à celle du super-éco, mais le disque ne convient pas car certains
grains passent derriere le disque et il y a de nombreuses fuites
(BObLIEU, 1962).
- la distrib:.tion du coton non délinté.
hvec le Poly-4x0,
ULYSSE FABRE a essaye d'adapter son distri-
btir.,t x- à plateau incli-lé au coton non délinté, en mortkant dans La
trémie un disque à aubes (fig. 3 page 15). Pour les essais au banc
en 1962, les objectifs étaient: un interligne de 75 on!.. un semis
en pnquets à 3 ou 4 graines distants de 45 cm.. , sui t une densité

-~
-
-.-
.
de 32,500 pieds/ha. Le distribu rwr ZI talons de 12 crans 16x7 a
donné de 10 à 11 graines/poquet
kz un é~rrcteur à bouie. La dimi-
l
nution du nombre de grainesjpoqu
; par la rkduction de l'&paisseur.
du disque entrainc- de nombreux
i ! tapt
donc nkéssaire de
revoir ce mode de distribution
t de modifier le disque B aubes
(BONLIEU, 1962). Par la suite, ce te idée a eté abandonnée au profit
de la mise au point de distrib tours spécifiques,
dont certains
ont été testés à partir de 1973 S;UT la variété BJA 592. Les deux
modèles présentés fonctionnent S'I
le même principe (fig. 4 page 16).
Avec le type ESPAGNOL, on obtienl 42 p.3.00 de la densité préconistse
par la SODEFITEX sans aucun reglz e pour approcher la densité idéale
(DUCREUX A., PLESSARD F., 1973). Avec le semoir TAMISA, la densité
est acceptable mais la distribu
on est très mauvaise car il y a
de nombreuses oscillations autou
de la moyenne (elles peuvent at-
teindre 60 p-100), les dents dl distributeur ne chargent pas de
la même façon au passage dans li tréffie et enfin l'agitateur joue
mal son role. En resumé, cet appz e i I damarx2 à être amélioré, afiii
de permettre l'application des QI ines sur le distributeur, limiter
la chute des graines sur le c6 i du distributeur sans provoquw
de casse, faire tomber les grainç
d'une façon groupee et supprimer
le voltage pour distribuer d'une façon homogène du début à la fin
de la trémie (PIROT R. et AL., l! Ei) .
d) les organes d'enter] gre et de-recouvrement.
Dans la majorité des cas,
3 montagçi suivant est retenu: un
coûtre, fixé à l'avant ~2~s roues
wteuses -Ft régi ah1.e en i,rof<-;FI3. 2;
ouvre le sillon de semi? pour fac 1 iter fa pénétration du FV! LSP~ 3::~
(en général un biseau) réglable
n profondeur grâct? à sa flx-.! jl~r?
au bâti au moyen de dew étriers
fig. 6 page 24). Puis le rec:-:!v- F-
ment est réalisé par unfr ou deux
asettes et la fermeture (33 s' i 'ii :
par une ou deux roues plombeusez
Les socs fuyants du typ: "sabi:t
américain" (fig. 6) n'ont pas é 5 retenus car ils ont tendance 3
suolever les semoirs et, par COI kquent,
la régularité de la prc:-
fondeur de semis ne peu? etre ma; l,enue.
D'autres modèles d<: socs ser w-s ont et.6 testés:
- le soc de type rbiocheur
fig. 61,
i 1 permet, uns: m'
i.., f
pénétration et facilite le maint] II de la profondeur de semi:-..
- le soc SISCOMA [fig. 61,
il est constitué d’un coQ: -*y :-‘ :r
lequf: 1 sont S~~U~&S C~:C*, ailes.
1 a 6té mi: au p:~ir:t, pii:,; 2'. : : -

.m
- 24 -
FlG 6 : SYSTEMES D'ENTERRAGE ET DE RECOUVRERENT
1
i
I
l
t
1
;
lI
COUTRE
I BOTTE
RASETTES
ROUE
PLOMBEUSE
SABOT AMERICAIN
soc s1sccmA
axe des rows porteuses
COUTRf; SOUDE SUr;.
LA BOT'TE EN BIS:'AU
- -
fixation
au bati
est
réglable

- b -
2‘
mer les importations de biseaux
socs semeurs matricés en FRANCE,
pour lutter contre les
d'approvisionnement. et enfin
pour répondre aux
d'enterrage des graines
de coti ,rmier et
I, ’ ir~convénf PT;?
majeur qui a fait rejeter ce sc
est le positionnement du coûtre
Zt l'avant des roues; cet emplac
ent rend difficile son déterrage
(PLESSARD F., DIAGNE K., 1974);
- pour contraindre les psy! .ns à utiliser le coûtre, on a eu
l'idée de le souder sur le soc
:emeur (fig. 6), mais sans succès
à la vulgarisation.
2.2.2 - Les semoirs multira
Le tableau IV page 26, qui
:&Sente les différentes caractéris-
tiques d<x ces machines, met en
vidence les configurations signa-
1ées au p;ragraphe 2.1.2 c page
l.
a) le jumelage des sem irs monorangs.
Les premières
xpkriences,
kalisées aussit6t aprés la guerre
39-45, visaient l'accouplement : gide de deux semoirs sur un même
bati pour semer l'arachide en ra JS jumelés (80 cm x 25 cm ou 70 crh
x 30 cm'
De nom++eux construc wrs ont proposé des modèles que
s che
ix n'ont entralner:
:L>J'SSE FABRE, ERRA, OWAC. !
leur
spécifie. Lé pour 1 'arachide, ils ont été abandonnés sans avoir été
vi;lgarist",::
(TOURTE R., 1949 et GAUDEFROY DEMOMBYNES PH.,
1953).
: dil.leu:
le sem; I. en ligsiis j T,:FI: l&s a été rapidement ah;.:tdonniii
i.!> cultui ' attefizc par la rx.:her
qui ne le, conseille qu'c-. moto-
I sation.
Les r,Ludes sb,vantes 01 ., ab ~t.i à plusieurs types de jL*clage:
- le plus simple consiste i relier deux semoirs monorangs par
un palonnier double, on peut a WTS respecter les interligries des
C:fférenks cultures. Cette Lech ique a été vulgarisée dans le cadre
?.i Programme Agricole avec If? su zr-éco, mais ce n’est qu'une solu-
:
,on intermédiaire car elle :&cé site d'avoir une personne dm-rière
,: aque sei!r>ir;
- 1;. seconde possibilLté
:t de rendre solidaire 1t.. bâtis
CX:S deux semoirs à l'aide dc: tr' wrses coulissantes pour permettre
ii
!,+glag<: en fonction des in1 irlignes.
Pratiqwment, t<-r. "1: les

- 26 -
TABLEAU IV : CARACTERISTIDUES DES PRINCIPAUX SIMOIRS
-
-
-
WULTIRANGS POUR SEMIS A PLAT TESTES
-
I
ILYSSE (*)
SISCaM (‘1 . . 1
I
L
FABRE
CATKMA /
----l-- POLY-
/ T&i;&)f
;UPER-ECO
I
I*l
(
3 RANGS 1 CULTEUR ,
I
- Poids a vide en kg
i 80
8 0
t
/
114
/
-
j
-
40
- Capacité trémie en 1. i 2x5
2 x 5.25 I 3 x 5.25 i .3 x 9,‘lO i
3 x 7
5
- Interligne en m. 1 0.3
0.33 0.6 1 0.30
P .Yo.FJo,45; 0.3a 0.1
0.50
- Nombre rangs 2
2
i
2
3
I
3
i 3
- Hauteur chute 0.25
0.25
0.25
1 0.70
]
0.70
0.25
grainesfsc“
T
1
t
I
PORT.
PORT.
PORT. I
POR-.
PORT.
ET PLWB. i
BOITIER
BOITIER
BOITIER : BOITIER
BOITIER
ETANCHE
ETANCHE
PIGNONS
; PIGNONS
PIGNONS
CHAINE:
CHAINES
CHAINES
1
c j . Rapport
t CONSTANT
1/3
1/3
i
I/J VARIABLE
1, 3
l
î
I
t
! 0 !
- - - -
. Mécanisme (2) , . . k - i P.I.
P.I.A.
1
I
QI
I
1
:
. Pû?-+alep:- '3) j Arachide )
. .*
Arachide ' Ri 7_
Toutes
ToLtes
j
&* :.
if.je !
t=r j
,
culture:
cultures i
/
!B i
( gR"30, [
l
I
,
--
-.-
- - - -
/
/
/
l
j . Socs semeiil~s
) 2 Bottes 1 2 Bottes ! 3
:
3 socs
3 socs I 2 : >:tes
1
c-
SOC~
/
zj
biseai; 1 SICC@',f
piocheur:
3iocheursl
oiseau
1
/
/
,
I
Rosettes
i2~2
3~2
,i,\\i
:
;g
32 1 . Rcues 2
plo-:Yeuses/ x
2
3 x 2
(Cl 1
I
I
---ip-.-
__-- --
_. ..-.--
LEGENUE : (1) PORT. = Roues porteuses
-
-
FLOHB. = F : plombeuser
(2) P.I.
= Plateau incliné
P.I.A.= Plateau incliné a 2 sorties pour alimenter 2
goulottes a partir d'.;n disque 2 r' rangées
d'alvéoles.
(3) Toutes cultures = Arachide - 1411 - Ycîs - Sorgho -
Kiébé.
(4) 2 x 2 = 2 fois 2 roues jmeléer;.
(*) Pour ces matériels, les p"3tiiz - (_ .: I
f;Cp; prést-*(s
en anneke II.

d.
constructeurs de semoirs monoran
ont fabriqué de tels modèles,
mais aucun n'a diffusé;
.- la troisième solution a
testée par le CNRA de Bambey
en relation avec la SISCONA; t
s tremies de super-éco ont eté
fixées sur un m@me b$ti à un int
ligne constant.. c?çx 0.30 m, ce mi3-
a distribution
été abandonné
(LE MOIGNE PI., 1968 a).
En premier lieu, on peut si
ler l'idée originale de CATBALA
qui a modifie la trémie de son
moir monorang en y ajoutant une
sortie de graines,
rangées d'al-
véoles pour alimenter chacune de
deux sorties. De trop nombreux
permis de continuer les essais
e de l'arachi-
Les autres modèles sont touz conçus sur le meme principe: un
bâti avec deux roues de grand di
ètre qui reçoit une ou plusieurs
;/,s pr4.w -ttés ont t-,:ls trois r-an
et les réglages interlignes sont
:-Lalisés jar le dé;-:icement des
qanes d'enterrage. On distingue:
- le polyculteur qui utilis
des trémies de super-éco suréle-
vkes pour porter leur capacité
La commande du mouvement
er;t réali:ée par UTI~: chaine et d
pignons débrayés automatiquement
pdr le reievage des sabots.
t:. t asswr.se par dea flectors en c: outchouc entoilé de 10 mm ti'épais-
ur (I'LIXSARD F., i971).
par rapport aux sabots standards
ILE MOIGNE M., 1968 b). Ce matériel
pt‘rrnet de semer aux interlignes
0.9 m, 0.6 m et 0.5 m, il deman-
ci<% 3 à 4 h. de travail par ha
11 semis et requiert un effort de
- le tropisem de SULKY (lui
zilise le systeme de distribution
c'est-à-dire
cr.trainées.
L'originalité dc ce
,emoir provient du double système

- 28 -
de commande du mécanisme de distribution: la commande pour le semis
en poquets sur une roue et celle pour le semis en continu sur l'au-
tre roue. De plus, les trémies peuvent coulisser sur leur support
en même temps que les organes d'enterrage, ce qui permet de garder<
la verticalité des goulottes de descente (très important pour la
régularité de la distribution). Pour les aares caractéristiques,
il ressemble beaucoup au polyculteur; la SODEVA avec l'aide de la
SATEC a tenté sa vulgarisation au Siné Saloum.
2.2.3 - Les appareils combinés.
La période propice aux semis étant réduite au Sénégal, les
constructeurs en liaison avec la recherche agrïcole ont essayé de
mettre au point des appareils combinant des opérations réalisables
simultanément au semis: les préparations du sol légeres et/ou les
reprises de labour, l'épandage d'engrais, le radou, etc.. Quelques
solutions ont été retenues (vous trouverez en annexe II les photos
et les dessins de certains appareils combines):
a) l'adaptation d'instruments divers sur le
bati du semoir super-éco.
On pe ”
& signaler les dents de bineuse sur le semoir EBRA, elles
permet;:nt de travailler un interligne complet d'arghide (ce semoir
n'ayant pas été retenu par le P-A,, l'adaptation n'a eu aucune sui-
te). Ln plupart des constructeurs de semoirs monorangs ont proposé
des fer-tiliseurs adaptables sur leur semoir, mais seul l'épandeur
IRHO que l'on fixe sur le super-éco a diffusé. Plus récemment des
essais d'adaptation d'un distributeur d'inoculum granulé pour soja
sur le semoir sdper-eco ont abouti à la diffusion de quelques ap-
pareils en milieu rural (RAVARD M., 1983 b). En dernier lieu, une
légère modification du super-éco a permis d'y adapter un injecteur
de nématicide, celui-ci est testé chez quelques paysans depuis 1984
(HAVARD M., 1984 a et b).
Il faut prés-iser que ces essais concernent de nouvelles cultu-
res et technique: peu ou pas connues des paysans et même dont l'in-
terêt est discutable aux yeux de la recherche: le soja semble oublié
et le traitement nématicide dans les conditions actuelles d'appli-
cation (coût et risques) est remis en cause.

b) le montage d'un dis
buteur sur un autre appareil.
Les expériences sont signa
s pour mémoire car elles n'ont
pas été vuigarisles (les b%tis
e base utilisés n'ayant pas été
retenus par le P-A.). Les idées
plus intéressantes qui ont abou-
ti à la réalisation de prototype
t été celles:
- d'ULYSSE FABRE, il propo
un montage permettant de fixer
la trémie et les deux roues du
ir super-éco sur le bati de la
houe occidentale;
- de CATHALA, son semoir é
ransformable en houe (la trémie
&ant amovible);
- de DARRAGON, il proposait
de deux semoirs jumelés
sur le bati de son
c) les associations
MOIGNE M., 1966 dl
Au CNRA de Bambey, deux typ,:s d'association d'outils ont été
i-
essayées pour utiliser au mieux lw efforts de traction d'une paire
de boeufs:
'- la premiére comprenait UT. semoir super-éco et une ariana
équipke de cinq dents, la liaison entre les deux machines est réa-
lisée par une chaine;
- la seconde comprenait deuy: super-t>:: 0 et une ariana équir +
de sept dents.
Le travail est éffectué en humide et seule la premiére asso-
ciation est compatible avec la puissance d'une paire de boeu's
moyenne- Bien qu'elle soit intérttssante d‘un point de vue tr,avoii
car elle permet d'éffectuer simul&anément au semis un travail du
sol qui en plus tient iieu de radcw cette technique n'est pa:. c1+ I--
lisée par les paysans pour différentes raisons: le travoi I ::J :-!
et la traction bovine sont surtout. répandus en Casamance et au SC:nk-
gal Oriental (zones moins mécani&es), le radou est une technique
du Cent;re et du nord du Bassin Arachidier où la tractik,i.k bovin<-b
est pratiquement inexistante.

- 30 -
ANALYSE DETAILLEE DE LA DISTRIBUTION DU SEMOIR
SUPER-ECO AVEZ CES PRINCIPALES
ESPECES CULTIVEES.
31-
2
L'INTERET DES DIFFERENTES METHODES D'ANALYSE
DE LA DISTRIBUTION DES SEMOIRS.
Les objectifs et les liaisons entre les divers tests que l'on
peut mettre en oeuvre sont les suivants:
3.1.1 - Les essais au banc.
Le semoir fonctionne à poste fixe dans des conditions permet-
tant de comparer de facon précise les qualités intrinsèques de
fonctionnement de plusieurs appareils. On élimine les facteurs gui
interviennent dans l'utilisation sur le terrain et dont les varia-
tions influent sur la qualité du semis: le relief (dénivellations
provoquant des secousses), l'état d;r sol (adhérence des roues mo-
trices et déplacement des graines J l'enterrage) et les souches.
En pratique, le semoir est sur cales et le mouvement des organes
distributeurs du semoir, commandé pzr l'intermédiaire de la roue
motrice, est assuré manueliément ou pcr moteur car la rotation doit
Btre régulière.
Ces tests permettent d'analyser la qualité de la distribution
(débit,
regularité) t?n ionzt ion de la qualité des transmissions,
des espèces semées, de l'espacement des graines sur le rang et de
la vitesse d'avancement.
3.1.2 - Les essa ;s sic: 1~ terrain.
--_-
Ils consistent ;i iifi* b'*:.:s-:r sur piste ou sur un terrain bien
preparé des semis d.L::f: lonweur suffisante. Au CNRA de Bambey,
ces essais sont réalis& sur une piste de 40 m. sur un sol DIOR
(sableux) préalablement. !;midif‘ie et propre; 1.e semoir est en

_-
- 31
position de travail (soc semeur ,
2/3 cm de profondeur) mais le
si1 ion est ou;.ert
(orsanes d'ente rage non ut .i ; isés) pour pouvoir
C!ffectuer les mesures. On s’approc 2: alors des conditions de terrain
couramment rencontrkes dans le Bas in Arachidier-.
En plus des facteurs de var aition mis en évidence au banc,
on prend en compte les données 1i.c ts au comportement de l'appareil
sur le terrain:
- l'adhérence des roues d'el zsainement que l'en caractérise
par le patinage; ce dernier est mt ;uré par le coefficient de glis-
sement qui tend a reduire le débi
moyen et à allonger les inter-
valles entre graines;
- les secousses, elles agis: snt sur le débit en perturbant
l'alimentation du distributeur et I I modifiant la descente des grai-
nes dans la trémie. On peut les
caractériser par la vitesse car
elles augmentent avec cette derniè: 2.
Globalement, ces facteurs de variation son:. caractérisés par
un coefficient d'adaptation au ter, 3in (Ca) qui 6:St &a1 au rapport
de la densité SUI piste (Dp) à 1
densité au t~anc (Db). t'lus ce
rapport est proche de 1, plus le r &ériel est adapté au terrain en
ce qui concerne la distribution. P' : exemple Ca = 0.9 au semis d'a-
rachide avec le super-éco, ce qui ;t. s. : : :;faisa:
(GACIDEFF -
DEMOMBYNES Pi-i., lr53).
3 . 1 . 3 - Les essais réels,
On travail le en semis réel
t. le:; :;eules wsures que l'on
peut éffectuer sorit les densitkv
'1.. =.t - _ t , t2e et <
la réwAte- Ces
mesures permettent de prendre C:C~
*
I i_ .T
ation '3US les :acteurs
indépendants au semoir: la valeur 1 : i rnirlcl;.. Lve des semences au champ,
les fontes de semis dues aux att ques diverses ou aux mauvaises
conditions climatiques,
la destr.a t ; dfi
'I
II- s p1ant.s par les outils
de sarclage, etc..),
Ces données sont extrêmF-?mew
<”
:’
! CFS
St1 i Y 3nt les années,
les cor,ditions dc: travail, ct.r. .
( .<
s!>rt t; .ii. , I‘ s reprksentees
par une perte moyenne de graines t i.rt I;i densité semée et la den-
sité à !a récolte r:Dr) difficile à
i,r: “~~jf,v!--jpr
avw précisicn.

32
-
-
a
si on ramène la densité à la récolte (Dr) à la densité au banc
(Db) on obtient un coefficient Cg = Dr : Db très important a connal-
tre pour la mise au point de distributeurs adaptés. En fait, seul
un coefficient tres proche de 1 (superieur à 0.9) et connu avec
précision (erreur inferieure à 5 p-100) peut justifier la recherche
d'une distribution tres précise. Pour l'arachide, on admet aujour-
d'hui que ce coefficient est égal à 0.7, cette valeur à ét6 obtenue
empiriquement après de nombreuses observations chez les paysans
(LECRAZ J., 1970 a) et après avoir abandonné la première valeur
retenue (0.85) qui était considérée comme une surestimation.
3.2 - LA DESCRIPTION ET LE ROLE DES ORGANES
DU SYSTEME DE DISTRIBUTION. (fig. 7)
Le système de distribution est situé en fond de tremie mais
il est déport sur le côtk afin d'éviter que l'alimentation ne se
fasse en charge (on diminue alors le risque de broyage des graines).
Dans ce cas précis, le distributeur à plateau incliné:
- est séparé des graines stockées dans'la trémie par une cloi-
son amovible qui facilite le changement du disque. Elle permet en
oütr t ei:: régi;
l'alime: *
ation du distributeur, il en existe plu-
sieurs modèles suivant ia taille des graines. De plus, pour les
grosses graines (arachide. maïs, niébé) on yfixe un éjecteur cons-
titui- prlr une languette en caoutchouc, il doit aider au dégagemeni,
des Graines à :Jartir deu alvéoles du disque au moment où ces der-
nières se présentent devant l'orifice de sortie et éventuellement
é j imi w!-
les graines en surn0mbr.f:
et les faire retomber dans 3r3
t : l2iT; ; r
- est constitue d'une plaqua de commande usinée sur laquelle
se fixe le disque de commande interchangeable au moyen d'un écrou
rnfik leti
et d'un ressoIrt pour éviter le passage des petites graines
CT.
‘ .>rgho) entre le disque et 'a plaque. Le disque est entrain&
p:lr. di:l1 *: ergots fixés sur la plaqut;
- :SI; comEzndé à partir des roues (diamètre 0.4 m) et d'url
r "
?,Y' 3
.,r) à FS dents entrainant un pI;iteau de 24 trous (rapport cons-
tant, 1./3), Ainsi, un tour de disque correspond ,à 3.14 x 0.4 x 3 m,
:. '*
'!l un:.'distance de 3,7699 XII.;

FIG 7 : OIi ANES DU SYSTEME DE' DISTRIBUTION
jiEMC)IF SUPER-EtC?
DISQUE
/
PLATEAU DE
CARTER
/
COM"lANDE
24 TROUS
PIGNON
l
CLOISON
ECROU
MOLLETE
l
RESSORT
Qa
GOULOTTE
DESSIN D'APRES LES D(. V.!PlEiNTS
".-
ULYS~SE FABRF:
EJ: .!TEUR
su
L'AUTRE
..+&-g:
---.
. ,t---
I
:RTURE
MENTATION
ile 3.~4

- ne peut semer ~3 des densités différentes que par le chan-
qement du disque. Les distances theoriques entre graines ou paquets
pour les disques a alvéoles, crans ou culllkes les plus utilises
varient entre 11,8 cm et 125,6 cm (tableau V).
TABLEAU V : DISTANCES ENTRE POQUETS OU GRAINES
p FONCTION DU DISQUE RETENU.
CUILLERES
TROUS, ALVEOLES
TROUS, ALVEOLES /
U.= Distance entre poquets.
3.3 - LA DISTRIBUTION DE L'ARACHIDE-
Le semoir ayant été retenu spécialement pour cette culture,
sa distribution a ét6 analysée en détail et l'on connait précisé-
ment les différents facteurs de variation.
3.3-i - La vitesse d'avancement.
I,es i remiers essais au banc (tableau VI) ont montré la sensi-
i ilité de ce distributeur aux vitesses élevées.
TABLE:,ü VI : I!L'LUENiCE DE LA VITESSE SUR LA DISTRIBUTION DE
E?IETES D'ARACHIDE AVEC LE DISE,,24 TROUS.
l
VARIETES
POIDS DE 100
DISTRIBUTION EN P.100 AU BANC
CXAI5ES EN g
28-206
48
48-115
.:a,5
ivSOURCE : GAUDEFROY DEMOMBYNES PH,, 1959 a.

Ainsi,
entre 3 et 8 km/h la densité chute de 6 à 1B p-100 et
5 1.~ avec les petites graines. F ris ce semoir est. prévue pour la
traction animale, alors la vitess
ne varie que de 3 8 5 km/h entre
la traction bovine et la traction squine. Dans ce cas les variations
de densiti?s sont faibles (moins d
3 p-100) pour les graines moyen-
nes (45 à 50 g/lOO graines), ma s; significatives (15 p-100) avec
certains disques pour les grosst ; graines (70 g/lOO graines). En
définitive avec les disques ada] $S aux diffkrentes variétés, on
peut considérer comme négligeab:
? l'influence de la vitesse sur
la densité semée en traction anim I.e (tableau VII).
TABLEAU VII : VARIATION DE LA DI TRIBUTION DES PRINCIPAUX DISQUES
A ARACHIDE ENTRE L Lij TRACTIONS BOVINES ET EQUINES.
t
--
VARIETES
57-42: (1)
57-313 (1)
28-206 (2)
- -
--
I'OIDS DE 100 GR. EN q
69, b
50,4
45,5
-
-
f
I-
1'. 100
T.B.
T.E.
T.B.
T.E.
T.B. T-E.
^-
I
24 trous 7 mm
100
100
100
99,5
24 trous 9 mm
100
101
100 97
0 crans no130
100
P2,5
100
97,3
~ 21. crans lr‘ '0
100
93,8
: I
-
/
-
! 3i- alvéoles 1010
100
83
100
99,3
30 alv9oles 102
100
86,5
-.
L
-
m-
i
7 f‘. = traction équinc
T.B. = traction bovine
C!R. = graines
9 = qr mme
SOIIRCE
---_- : (1) LE MOIGNF: M., 19'70 c
(2) LE MOIGNE M., 1966 c
3.3.2 - La cloison.
Son action est double, elle
assure l'alimentation du disque
et l'éjection des graines.
f 'alimentation est fonction de l'ouverture laissée libre par
f
c.3 : oison. Avec les variétés à 4 osses graines (plus de 55 g. pour
33<i graines) il se produit fréqL qnment des bourrages au niveau du

- 36 -
pan coupé de la cloison standard (fig. 7 page 33), il est alors
Ivréfi:rable d'utiliser la cloison avec une ouverture plus large des-
ti née à l'arachide de bouche. lWme pour certaines varietés, comme
13 20-206, dont le poids moyen de 100 graines oscille entre 4'7 et
52 ci., on conseille l'utilisation de la cloison IRHO (LE MOIGNE Pl.,
1970 CT.
L'éjection est fonction de la position de 1'bjecteu.r sur la
cloison. Avant 1965, il était trop décalé vers l'arriere et il agis-
sait après l'orifice de sortie, il a alors étCi: deplacé de 26 mm
.
dans le sens contraire de la rotation du disque pour se trouver
en face du premier tiers de l'orifice de sortie, afin que l'alveole
soit entidrement dbgag&e et que la graine ait le temps de rouler
vers la goulotte de descente. Les essais au banc ont permis de com-
parer ces deux positions avec le 24 alvéoles standard : i) le nou-
vel éjecteur entraine moins de casse ou de graines blessées que
1 'ancien (la pression de l'éjecteur remplit son r61e de dégagement
dans le premier cas et écrase ou blesse les graines contre le sup-
port du disque dans le second; ii) avec les variétés 47-16 (39,4
g./iOO graines) et 28-206 (44,s g-/100 qraines) la densité augmente
(108 et 107 p-100) entre le nouvel et l'ancien. Depuis 1966 la
cloison est équipée avec ce nouvel éjecteur (LE MOIGNE PS., 1966 a).
3 3.3 -
2
Les différents disques.
Lc* choix des disques esl. fondamental car il permet de faire
varier les densités par la distawce enti.e les graines ou les poquets
en fonction des varietés retenues; les mises a:u point s'appuient
alors sur :
- le nombre d'al\\.kol<::; c.;
crans pour obtenir les distances
recherchées entre les graines et les poquets (tableau V page 34);
- la forme et les dimensions des alvéoles ou crans (la dis-
tribution est volumétrique) aàaptées aux variétés utilisées qui
sont caractérisées chacune par leur poids de 100 graines (tableau 1
page 9) et leurs dimensions de graines-
a) les premier:; disawu; utilisk,
--e -2
Ils devaient satisfaire le cahier des charges retenu à la fin
de la guerre 39/45,
c'est-à-dire semer entre 80.000 et 100.000
pieds/ha aux écartements de 20 cm sur la ligne et 60 cm entre les

e t 28-206 S o u d a n ) e t . i l s
ét.aient plus ou moins pojyvalents, mais
1 i; SC'.':.. . . . 1 :. r1 c &t;> t t. J.Ji ;at.i qu':IIr~ rti -.tc3R j :, n;;~i~ci~r ;kint , 1 y, ,.; i C'.,
I‘ F i"i.::~
t]:I *: I-
rjque entre deux graines SUT’ !a ligne est de 31,4 cm, mais les es-
sais donnent un écart moyen comp:r-jk entre 21 et 25 cm (GAUDEFROY
DEMOMBYNES PH., 3.959 b). Cet écart est obtenu en divisant le nombre
de graines semées par la distance parcourue, ce qui veut dire que
l'on ne prend pas en compte le fait que les alvéoles distribuent
parfois 2 ou 3 graines simultanément.
Progressivement on s'est intéressé à l'obtention d'une meil-
leure distribution (monog:"aine de p&férence),
on a alors testé
un disque 24 trous (alvkolss) de 7 mm d'épaisseur (fig. 8 page 38)
qui donne un écart théorique sur la ligne de 15,7 cm; cet écart
augmente au champ (pal.in~~*;e des roues) et se trouw: très pu che
des 30 cm recherchés. Gir 1 'o;i~:~eni,ion d'un semis moncigr;iinc i:!; uti
ZI des dimensions d'alvkoleis qi,; deviennent spécifiques de val 1 <stés
:t; en particulier un pi,ids ci:. 100
Lisque de 24 trous; z,; ivien! -:OUI-
S distribue trop pour les petites
;(39 g./lOO graines) et de la 31-
DEMOMRYNF" F" : <'!
) .
-disques actuels.
."---
1
avec les modifii.r?t i r.*,s apporkées
r 17 (j'[jf i ;‘a;;* < : + d ' éz- cIc:‘y
scmt. 1 i 6.c
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rligne ::vec
:rligne ;ivec

- 38 -
FIG 8 : SCHEMAS DE SECTEURS DE DISQUES D'ARACHIDE
SOURCF
: LF MOJGNE M., 1970 c
I__. -----'------_ - _
24 ALVEOLES no249
24 ALVEOLES STANDARD no249
e= épaisseur disque= 9 mm
e= 7mm
H= 15.6 mm
h- 12.8
H= 15.4 mm h= 12.5 mm
30 ALVEOLES n"S 1010 FABRE
30 AL\\'EOLES no102 BAMBEY
e= 9 mm h= 12.8 mm
e- mm
9 h= 13.2 mm
H- 16.5 mm
Hr 16 8 mm
12 ALVEOLES SOUDA& no391
20
- CRANIS IRHO
-
-
e,- 12 mm
H= 20.3. mm
no06 3424 0
,,A'-
'r,.
/
h- 15 mm
e = 7 . 9 m m
hz 11.3 mm&'.'
H- 23 mm
tangentes'
au tourillon '-
k-H-CI\\
x..JJ!
30 CRANS no130 UAMBEY,
c- 8 rr~.
ti= IF: nm
f MEME:"; CWJ'iS Sl,'R LE 2.'
--. I'It'tNS
.--

Les principaux résultats de
tt~bleau VIII ci-dessous.
TARL,EAU VIII : TNFI,IJENC!I? DE I.'F“
-
-".~^~-_l<_._ .
ALVEOLES SUR LA
LES VARIETES 48-
VARIETES P-
4 8 - 1 1 5
47,5
D
113.200
Z6.600
6 6 . 3 5 0
8 5 . 8 0 0 1
1 2 3 . 0 0 0
NA
1,07
Il, 2 8
1,07
1,39
0,93
j
/ c
OP7
OP5
/
OP3
OP3
0,05
I
0 . 7
/
0,4
j
0,5
i
X08
j
- -
I
- - - -...
A,
4i - 1 6
38,5
1
D
I 1 2 3 , 0 0 0 /
1 0 . 7 0 0
/ 6 6 . 3 5 0 i 90.200~
lf.l’i.5Oi
j
1
/
NA
1 1,16
il.61
; 1,07
1,24
I
1,46 j
/
i
ic
/ 0,9
0,8
;
1
/ 0,2
b,O4
i
1

D = densité en graines/ha à un ir
3rligne de 0,6 m.
NA = nombre moyen de graines/alvg
les.
I-J _:
urcentaac: de graines cass&
P. : poids de 100 graines en gran !S.
SOUH;:f~ : LE MOIGNE M., 1966 b.
-
-
%ur ces c mnks, on peut, for
.- des dc p sités tr& accepta1 2s s o n t . 0bf.c 7ws a v e c I e 2 4 a i I+-
oles
ii mm et le
30 alvéoles
9
I
sur la 48.‘ i 15 et .la 28-206, et
avec ie 24 al;t;oles standard sur
3 4 7 - 1 6 ;
-- la cas:'e n'augmente pas ai : 1 'épaissecr
des disques et dans
tous les cas txlle demeure très fc 3Ie (moins de 1 p.100);
- l'augrr: ntation de l'épais sur rend .L;j distribution irrégu-,
I ièrw car el l- accr-oit, le nombre
Le bigrainc::. t:t elle F>rovoque des
blocages d'alL.>oles par deux ou
.rois gr-a i rlî,i:, avec: certaines v3-
riéUs (28-20; et 47-16).
!,es mauv; 1 IE r i:wltats enregj
C~&G s u r 1,1 I kgulariti de la dis-
tribu t,ion ont, zbmr:rbi* la recherche
concevo j: :” i’
nouveau>: d i sques,

- 40 -
ifs ont été testés sur trois variétés (57-422, 57-313 et 28-206)
et compares aux disques vulgarisés (24 alvéoles standard et 12 al-
véoles Soudan n"391); les modifications ont porté sur :
- la transformation des alvéoles en crans (20, 24 et 30 crans);
- l'augmentation du nombre d'alvéoles et de crans pour ac-
croitre la densité en réduisant la distance sur la ligne entre deux
graines;
- la profondeur des crans; on passe des plus profonds sur le
20 crans IIWO aux moins profonds sur le 30 crans n"130,
Dans le tableau IX, nous n'avons repris que les caractéristi-
ques de semis des disgues gui semblent les mieux adaptes aux varié-
tas testées; le choix définitif s'appuiera sur les remarques ci-
dessous (LE ROIGNE M., 1970 cl :
- les disques B alvéoles sont plus précis que ceux à crans,
mais plus difficiles à fabriquer localement. Pour une fabrication
industrielle on retient les alveoles, mais si une fabrication arti-
sanale existe on choisit les crans (exemple du 30 crans no130 et
du 30 alvéoles 1010 avec la 57-313);
- avec le super-éco, on ne peut espérer ambliorer davantage
la densité et d'ailleurs certains résultats obtenus sont finalement
satisfaisants. A moins de modifier le semoir, il n'y a pas de place
,;ur le disque distributeur pour mettre plus de 30 crans, 01: alvéo-
les. On a alors teste au CNRA un plateau de commande de 18 trous
qui fait passer le rapport de transmission de 0,33 a 0,44, ce chan-
gement ne modifie pas l'alimentation du disque, mais il s'agit d'un
choix qui devra etre fait une fois pour toute car il est hors de
question de changer de plateau quand on passe à une autre variété.
En pratique cette solution a été abandonnée car les semoirs équi-
pés de l'ancien plateau étaient déjà diffusés en nombre important;
- avec la 57-422 le disque IRHO donne une forte densité au
semis, mais le disque 30 crans est plus précis et plus économique,
mais il présente quelques inconvénients (risques d'avoir des man-
ques et t-n année défavorable une densité limite à la récolte);
En définitive, on propose de retenir les disques distri-
jluteurs suivants : le 20 crans IRHO pour la 57-422 et le 30 crans
no130 pour la 57-313 et la 28-206,

TABLEAIl IX
:
- .- _- .._
CARACTERISTIQUES DE LA DISTRIBUTION DES DISQUES
..-----..-..
.:-
s> ‘gj!.jS JT’“” LES VARIETES 57-422, 57-313 ET 28-206.
- ~-- -
--_~___-
-_ .- _
---7
f
.~-
- ._.. _
-___
DENSITE AU BANC
r).!>Sj +
C’ :p@-
T
-_
r-h:.? a I; c i:-.rnp
1 Poids de
1
Disques
i
T~ype

I
I n t e r l i g n e 1
VqRIETES
I li'\\c' ,;,-, 7;ce,r I
1
j
.,
3
,
t-0 +h-l:--
j
1 Nombre
1 Poids
rloi<nr! '
Nombre
1 avec 3:' p. 100
en m.
/
/
, picds/ha
, graines/ha i en kg/ha ; de Pet':?. en
en g.
/
-.-- -_-_
I
.'
..- ._.-I ---.------- -c--------..
---Y: z z.:-z- ---j;-
. -
.: 1. .---=- . ..^
_.
--.. _
l
!
57-422

1 70
i 20 crans IRHO / 1 RH0
l
p.50
I
154.000
/
162.000 l
117
'
ji+,.-~~
j
/
/
0.60
;
:-‘::a~100
/
135.100 j
98
;

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;
/
I
i
30 crans 130

I
IRHO

/
0.50
1
gc,
:
c,.r ('i0
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,
I
I
I
/
128*500 i
4
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79
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.

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~------.-+--- .---- -+.----.---.- .._ -I__-.-
l
0.60
/
107.200 ,
131*ooo I
109.300 ,
--.-
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I
I
----. - - -- -.- I
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,
_-
57-313
/
C;l-! / A
i

,zrJ .~l\\tr;nlctx-
I

C+-%nA~w.A
l
I . .k. b. . L ->
,
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LA
0.50
i
137.ooc

f
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1
1.JJ.W 0
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1
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I
I
1 0 10
j
I
1
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!
0.60
122.600 ;
127.600 '
64
!
i
30 tracs i.&.,

,c 'cïinda rd
0.50
I
152.500 1
160.000 1
81
lcl:'.: ;ig /I
SOURCES :
LE::,. ICiNE M.
1970 c
.-.. ” .-.- - -
(1) LECRAZ J. 1970 a

c
- 42 -
Pour confirmer ces résultats, des tests ont été réalisés en
champ paysan avec la 28-206 pr&s de Kaffrine en collaboration avec
la SODEVA qui avait sussi fabriqué un disque de 30 crans, mais dont
les crans étaient plus volumineux que sur celui de Bambey. Sur les
40 champs suivis on enregistre un interligne moyen de 54,2 cm (de
0,47 à 0,66 cm) et des densités moyennes au 15 septembre de 86.064
pieds/ha (de 54.000 à 115.000) avec le 30 crans de Bambey, 100.000
pieds/ha avec celui de la SODEVA et 65.084 pieds/ha (de 45,000 à
95.000) avec le 24 alvéoles standard (LECRAZ J., 1970 d). Finalement
le disque 30 crans de Bambey est retenu, mais le développement at-
tire l'attention sur l'inconvénient majeur de ce disque : il con-
somme 30 p.100 de semences en plus que le 24 alMoles, ce qui se
traduira du point de vue "capital semences” par une réduction de
superficie de 30 p.100 que l'on espère combler par une augmentation
de rendement à l'ha; en fait ce disque est destiné aux paysans qui
désirent intensifier (SARRAIL E., 1970).

c) 1'6tude des variations de distribution d'un disque
en fonction du poids de 100 graines de differentes
variétés.
L'objectif de cette étude est la mise au point d'un outil de
dotermination des densités sem&es au semoir super-éco à partir de
données facilement quantifiables (le poids de X00 graines et l.'é-
ext. interligne moyen de semis) et pour un disque donné (*). La

facilité d'utilisation de cet outil devrait le rendre accessible
à tous les services de recherche et aux sociétés de développement.
Ainsi,
par des mesures dc, densité à la levée, on pourra es t.rn; x-*
la faculté germinative au champ des variétés et par des rnowr~::~:
à la récolte on pourra préciser le coefficient Cg (rapport de ia
densité à la récolte sur la densité semée) qui est estimé aujour-
d'hui à 0,7, une meilleure connaissance de ce dernier sera très
(*> On peut aussi procéder par une simple règle de trois, à partir
de la superficie (S.) et du poids semé (PS.] :
1’s. en ,g x 100
Densité en grains/ha =-
-----------------.---------------..-
S. en ha x poids de 100 graines en g
Nais la superficie et le poids semés ne sont pas faciles
à obtenir en milieu rural, si l'on n'assiste pas au semis.

precieuse dans la recherche de
buveaux disques. Enfin, cet outil
pourra être utilisé par la vulg *isation pour conseiller les pay-
sans dans la gestion de leur "C qital semences" en les mettant en
garde :SUI' 1~::; danqcrs d'utilisat
n (trop forte ou trop faible den-
sithj, à certains interlignes,
n disque donn6 avec une variété
retenue.
Les deux disques les plus
le 24 alvéoles standard
7 mm et le 30 crans Bambey, on
is. L’ensemble des résul-
tats des tests de densité au
tués au CNRA est rappelé
dans les tableaux XXII et XXI
1. Au total, nous avons
18 mes'ures avec le 24 alvéol
nt 8 mesures avec le 30
crans, ce qui est peu.
De ces donnees, on a tiré deux relations linéaires qui prennent
les valeurs suivantes à un interillgne de 0‘6 hi, (dans ces formules,
D, est 1~ densité en graines/ha et 1'. est le poids de 100 graines
en 9, et enfin Cr. est le coefficient de corrélation) :
--avec le 24 alvéoles, et pt>r P. compri,s entre 32_ et 60 q.
D.. = - 2.465 P. + 218.801
cr. = - 0,848
~avec le 30 crans, et pour P. compris entre 32 et 72 g-
1;. 7 - 2.435 P, * 267.549
cr. = - 0,859

Pour ramener ces densités à un interligw: quelconque, on ef-
fectue la régi e de trois suivante :?t! : ‘; expr i r:.+ en metr :.ls :
1). à l'interligne X = ( D, x 3,1: 1 : X
Enfin. on a représenté graphi~qwwnt pour les deux interlignes
vulgarisés les deux droites (Il C:I Y.:; corresp:>ndant aux relatioris
linéaires précedentes (fig. 9); SU- 1~. même graphe on a aussi re-
présenté les densites recommandés?:: awc les différentes variétés.
En admettant une tolérance de 5 1).131 sur les densités calculées
(elles sont représentees sur la fig. '- par le:,; droites Y'l, Y"1,
et Y'2, Y"2) que l'on croise &\\Q:C: IF-~> densite:; préconisées à 0.::
et 0,6 m, on obtient les secte< ": tl':i! lisat,io?! des disques 24 alw-
véoles et 30 crans en fonction tl: p~bidz: de 100 graines des variété>;
d'arachide (tableau X page 45).

- 44 -
TNTERLTGNES
-~ _-- DE
.I
SEMTS
.-XI_. DES VARTETES D'ARACHIDE.
. __---
*i= interligne
i= 0.6 m
SECTEURS D'UTILISATION DES DISQUES
_ 250
HATIVES
TARDIVES
._ . .
SEMI-HATIVES
m
*:.‘.,. ‘.
Em
.
0.6 m
0 . 5 m
0.5 m
D= densité en
1000 pieds
.
30 CRANS Y:, Y'l, Y"1
1= 0.5 m
200
Y'1
24 ALVEOLE?, Y2, Y'2, '\\":2
240
Yl\\,
X<L+
Y"1
y
._ .,.; .
: ,'.* y. ..''A>
‘ V E S 0 . 6 F’
.a
,
i: /'
I
‘Pc-
-... .ci
,-zL.-L~-
'\\
'...
‘L
1 5 0
‘\\..
.
W
180
.
“\\
\\.

‘y----.---.----.---------
ti%TIVES 0 . tl m k’i
_. _. _._ - .-- _. ._
-.-- -_ -
- --.
SEM I - HA7 1 VECr’
20 crans
' SEMI-HnTIVES 0.5 m
-
TARDIVES 1i.5 m
P= poids de
100 graines
AA
t. n

- 45 -
.w
TABLEAU X : SECTEURS D'IJTILISATION DES DISQUES
24 ALVEOLE-ET 30 CRANS.
P
FEOLES
0,6 m
32,5
34
36
42,5
46,i
50
P. mini = poids de 100 graines minimum.
A partir de deux exemples concrets, nous allons montrer d'au-
tres possibilités d'utilisation d,a la fig. 9 :
i - Quel d: we faut-il uti:.jser pour semer une vari+té hati-
ve (it!G.OOO pieor:/ha) de 35 g/lOO graines à 0,5 m d'ocartement en-
tre les lignes ?
I
résolut-w:n graphique (Ui, IPi) conseille le 24 alvix,>les.
2 - Quelle densité de semis obtient-on avec une variété tar-
dive d<l 50 g/lOi graines ;; 0,5 m d'interligne et le 30 cri.jIls ?
1.~1 résolution graphique (Yj, iPj) donne environ 170.0(;0 pieds/ha
soit une densité beaucoup trop &?levée par rapport aux 100 à IlO.
pieds/ha recherchés.
Pour terminer, on peut. pro& w à une estimation de Ia densité
escomptke à la récolte en utilisalrt la formule ci-dessous :
D. à la recolte = D. ;ii l'intairligne X x 0,7

3 . 4 - LA DISTRIBUTION DES MILS ET SORGHOS.
Avec ces deux cultures, les essais ont été beaucoup moins dé-
taillks et ils n'ont concerné que la mise au point des disques dis-
tributeurs, Il faut Pr&iser que l'éjecteur ne sert à rien car les
trous des disques sont trop petits et c'est la cloison standard
qui est retenue quand Il est possible de la monter.
On regroupe
les mils et sorghos car ce sont les m&mes disques qui ont été es-
sayés et gui sont vulgarisés aujourd'hui avec ces deux plantes.
3.4.1 -Les cuillkes-(de 1960 à 1970) (fig. 10)
Vers 1968, ia recherche a retenu les 3 et 4 cuilli?res, car
les disques à 4 et 6 trous de l'époque laissaient passer les graines
entre le disque et le fond de la trémie ce qui provoquait des bour-
rages et des brisures. Ces deux distributeurs ont été inscrits au
Programme Agricole et diffusés auprès des paysans. Ils donnent un
semis en paquets qui ont les caractéristiques suivantes (tableau XI)
TABLEAU XI : SEMIS DU MIL ET DU SORGHO AVEC LES 3 ET 4 CUILLERES.
~~~~~~~~~~

y;;
,~~
.
,
I
1
i
/
LONGUEUR NOYENNE DES POQUETS 1 0,4à0,5m.
/
0,25 à 0,3 m,
SOURCES : (1) DEMOULIN JR., 1962
(2) DURANTON , 1962
Les services agricoles en concluaient que la capacitb des
cuillères devait être réduite d'environ 60 p-100 (DURANTON , 1962).
En fait, ces deux distributeurs à cuillères n'ont pas été parfec-
tionnés par la suite.

FIG 10 : DlSQUES DISTRIBt WJRS
4
POUR MXL ET SORGHO
3 CUILLERES
4 CUILLERES
8 TROUS MIL AVEC CACHE
8 TROUS SORGHO
FIG 10 bis : DETAIL CAE&JTERISTIQUES DU 8 TROUS
i
8
I
I
source 2
CRAZ J., 1970 a
0 180
@ 130
0 162
-u- -.-A$-l.li&QL--A-J-.(

L
- 48 -
3 . 4 . 2 - Les disques polyvalents.
A la suite des premiers échecs (1960/1962), les travaux sur
les disques ont repris en 1968 sur de nouvelles bases : le mil et
le sorgho sont semes en poquets a 0,9 m x 0,9 m pour le mil et 0,9
m x 0,5 m p o u r l e s o r g h o , et l'étanchéit& entre le disque et le
fond de la trémie a 6te améliorée. Les essais ont été menés con-
jointement par 1'IRAT et la SODWA sur des disques 8 8 trous pour
respecter la distance entre poquets de 0,5 m.
a) la mise au point du disque IRAT.
Les objectifs de travail sont : i) l'amélioration de la prki-
sion du semis obtenu avec les cuillères, et ii) la diminution, voi-
re la suppression du démariage.
L'IRAT propose alors un semis à 5/6 graines/poquet
pour le
sorgho et 12 à 15 graines/poquet pour le mil afin d'obtenir les
2 à 3 graines/poquet recommandées à la levée.
Les essais au banc ont été menés sur 3 variétés de sorgho
(51-69, SH 60 et CE 83) caractérisées par des poids de 1.000 graines
très différents (32,8 g, 21,l g et 12,9 g) avec 3 tipaisseurs de
disques (4, 5 et 6 m-,.1 ayant C!M diamètres d'alveoles compris entre
5 et 11 mm.
Des résultats consignés dans le tableau XII page 49, nous ti-
rons les conciusions suivantes (LE MOIGW Pl., 19'70 a) :
- le disque de 4 mm d'épaisseur est à déconseiller car sa dis-
tribution est trop f.liLle;
- avec les sernC:l!.'t:s sélectionnées, le disque de 6 mm d'épais-
seur avec des alvéoles de 7 mm donne 4 graines/poquet avec la 51-69
et 6 graines/poquet avec la SH 60. Pour avoir une meilleure chance
de réussir le semis, on retiendra le disque de 6 mm d'épaisseur
avec des alvéoles de 8 mm. Les petites graines donnent rarement
un semis tres précis, la meilleure distribution est réalisée avec
un disque de 5 ZURT d'i!n::isseur et, un diamètre d'a.lvéole de 7 mm.
En fait,
i'lKAT a retenu un seul disque d'une épaisseur de
7 mm et avec des a1vé~oZes de 7 mm chanfreinées sur la face extéri-
eure, qui donnera une forte densité au banc avec les petits grains.

TABLEAU XII :
DISTRIBUTION DE 3 VARIETES DE SORGHO EN FONCTION tiE L’EPAISSEUR
DU DISQUE 8 TROUS ET DU DIAMETRE DES TROUS
I_-
t
T
I
SH 60
I
CE 83
/
Nbre
Longueur
Entraxe 1 Nbre
Longueur
Entraxe
1 s
graines
en cm
en cm 1 graines en cm
encm 1
1 Epaisseur /Alvéole
I
l
l
I
-
I
/
l
1
5 mm
4 2
2+
5.4
48-4
I
4
11
4 0
/
r-
I
Il+
-
l
6 mm
2+
-
30
-
3+
7
3 7
I
8 -
15.8
48.8
!
I
7 mm
7 -
18.4
47.4
I
11 +
2 1
4 8
i
!
/
1
8 mm
/
4 +
g.8
51
6+
15
4 7
10 -
17.6
47.7
i
16 +
1 9
4 8
/ /
‘-
/
!
Y mm
!
7-c
l!?.?
45.4
10
19.2
49.2
f
1-8 !
23
‘28
l
I
I
I
..----_- .-..
ii7-----

-
/
l
5mm
I
7 m-l
3 -
7.2
4 2
/
4+
10.7
3g*7
l0 -
15.7
48.4
I
!
I
. _
8.5 mm
5 -
1 5
s'+ ,
7 -
16.5
46.1
I
,
13 -
2 4
4 8
;
/
i
/
9 mm
5+
13.7
46.9
7 +
15.6
46.8
I
12 +
20.1
-
I
I
10 mm
I
; 6-
I
15.7
43.3
10 -
15.6
47.6
/
14 -
19.7
G7 . 9
j
I
11 mm
1
12 +
2 0
48.5
I
17 +
23.7
49.1
I
1
I
--&+--h’. .----.^. A7 . .-._-_ -- .4R.:l
I
!
-.-.
---~ If
Ix------.
7 mm
i
3+
i3
49
4 -l-
13.5
44.5
1
8 -
18.7
47.6
1
I
I
SOURCE :
-~
LEMOIGNE M. - 1970 aj.

c
-
50
-
b) le disque SODEVA (fig. 10 bis page 47).
Celui-ci doit permettre la réussite du semis sans exclure le
démariage. La SCDEWA propose alors un seznis de 310 à 15 graines/po-
quet en sorgho et de 30 graines/poquet en mil' (GAILLARD, 1970 et
JOLY, 1970).
Son disque est plus épais (9 mm) et ses trous sont coniques
(9 mm de diamètre & lai sortie et 7 mm à l'entrbe). Cette forme tron-
conique permet d'hiter le coincement des graines entre le disque
et son logement et par suite un Ecrasement des grains et le bourrage.
c) les r6sultats des essais.
3. LECRAZ (1970 b et f) conclue les tests de la manière sui-
vante :
- le disque IRAT est satisfaisant au banc (réduction considé-
rable du démariage), mais il occasionne des manques au champ à
Caus#e de la mauvaise qualité des semences et des attaques des iules;
- en mil, le disque SODEVA donne de 10 & 15 graines/poquet
cil la levée, il ne permet pas d'éviter le démariage mais de faire
face aux inconvénients de mauvaise levée et d'attaques de parasites.
C*,aec le mil, le disque 8 trous est utilisr's avec un cache qu.i
permet. de boucher 4 trous (fig. lO), il est alors impossible de
monter* la cloison, par conséquent, il ne faut pas remplir la trémie
plus haut que l'écrou sinon le mil peut passer au dessus du disque.
En définitive, c'est le disque SODEVA qui a été retenu, ses
caractéristiques au semis sont les suivantes (LECRAZ J., 1970 b) :
- avec le sorgho, on obtient 9 graines/poquet distant de 48,8
cm et d'une longueur moyenne de 9,75 cm;
- avec le mil, on trouve 38 graines/poquet distant de 98 cm et
d'une longueur moyenne de 16 cm. Des tests récents {DIAGNE K., 1982)
ont donné les mêmes ri5sultats avec les variétés de I'ICRISAT (8.001
et 8.004).
Ce disque a étk inscrit au Programme Agricole malgré tous les
inconvénients que l'on connait au semis du mil *avec le super-éco :
c'est un semoir prévu pour les grosses graines, le plateau incliné
provoque une irrégularité de distribution quand la trémie se vide,

t, -
avec les di squc::, L 1 y a dc 5: x is 1.;~ de m<tr\\que:> i i,r t,;. . si, b:>ui:tkmt.,
grains mal caiiDr&s) et It: wi
de temprz est, rkéqi ~qeatle car le
s<:m .i 2' {X!L?!
t3i.r.c
f? f f t:<:t 11:: (1 . C‘ C‘
. I
r>f..nd;ir-!t
trnr: pi\\r j ~C?I.
n<r i’ n’y a
pratiquement pas d e travai: au
champ.
La recl~ereht: (MONhSER J.,
1976:) a alors proposé de rcwen.
au semis manuel en sec après un
rayonnage croisé et pr&conisé c s. sarcla-binages mécaniques et un
démariage manuel pr&coce, il est conseillé de mettre 10 à 15 graines
par poquet soit environ 3,s kg h.a,
mais il ne faut pas dépasser
5 kg/ha.
3.4.3 - -Les disques spécifj
ues -
a) le mil.
La géométrie de semis pro] w5 pour le mil GAR (paquets '1 60
x 30 cm) a conduit la rec.':erctir~
mettre au point un di:;que s:, .z:ial
de 18 trous qui s&mc: protiquem It en continu. Parallèlement. des
travaux ont été menés sur le di ariage en travers a~ze:: les wtils
de sarcla-binaqe vulgarisés ti->l :!%%RD F.,
1474) : site les ,Atis
(houe sine, ariana, polycultew , on monte un soc patte d'oie de
160 mm tous les 30 cm et deux t les déflectrices espacées de 8 cm,
elles proti -:c)nt chaqu: p~-i~wc‘~ ;:E
project,i ons :i+ : 3 9
Aujo?
‘hui.
c e s t e s t s :;:int arrêtés car' it zi
GAM n ' a pas; .i IA '. i. _^, .~.ist=.
Des disques de 16 trous (
dont les i rous sont identiques
Les carat t t'~z-ist.i ques des poql.:r:t,:
dVeC 1 t: FS trous et les varirit?
SSV3 (19,4 g/l.OOO graines), c
longueur, m:iyenne dt? 10,s cm ct

- 52 -
.3 ‘ 4 - 4
-”
1, ’ étude
CA1
_I_l-_-_ tri ti ist,rit~~t,ion du dP::gx t\\ P-ous, en
---II
.-
fonction' du poids de 1.000 graines de
- -q
ue lques
vari6tés de sorgho.
L'objectif de cette étude est de mettre au point un outil de
détermination du nombre moyen de graines semées par paquet avec
le super-éco à partir d'une donnée facilement quantifiable (le poids
de 1.000 graines) pour un disque donné. On pourra ainsi préciser
les poids de 1.000 graines qui donnent un nombre de graines par
poquet compris entre 6 et 10 comme le préconise la recherche.
Les essais ont porté sur deux épaisseurs de disque (5 et 8
mm) et les résultats sont valables pour les 8 et les 16 trous. Les
différents tests ont t.té rkalisés sur piste au CNR!! de kk:r*tiey avec
14 variétés provenant. de 1 à 4 endroits distincts.
Des données consignées dans le tableau XXIV ~II annex;.. 1, nous
tirons deux relations linéaires pour P. compris entre 11 et 31 g.
Dans ces formules, N, est le nombre moyen de graines/poquet et P.
est le xids de l.OGJ gra iles en grammes.
- ;>vec un disse de
- - - mm d'épaisseur,
pi. = - 0,518 P. + 2L,d8
c. = - 0,819 = coefiicient de corr61atic.n.
- avec un d4 >GCZ dc 1; mm d'épaisseur
-
-
_-.
fq =- 0,341 P. + lb,03
(.,,- = - 0,592
F: ,ur obtenir la densité semée .A l'he~. t.ar:,, :* i
appliqw la for-
mule salivante :
N. x 1O.OOT.g
1.1. par ha =--------.-.------------
--._-11-
DIST. en m x XNT. en IT
11 f = Densit;é
i !ST. = DisLance entre poquet;5 sur la :., .
f"iT. = Interligne

On a ensuite représente graphiquement ces deux droites que
1 'on a croisées avec le nomb1.e de graines/poquet recommandé par
la recherche (fig. 11). La résolution graphique montre que
- le disque de 8 mm d'épaisseur donne la donsite requise pour
des varietés dont le poids de I.000 graines est supérieur à 24 g;
pour les plus petites grai
on obtient un nombre moyen de 10
à 16 graines/poquet avec des
Bids de 1.000 graines allant de 12
à 24s;
- le disque de 5 mm d'
isseur distribue correctement les
varietés de 17,5 g à 29 g/l.O
et il peut convenir jusqu'à
12 g mais il ne vaut mieux pa
l'utiliser au-dessus de 29 gr car
on court le risque de trouver
es poquets trop faiblement pourvus,
en effet la dispersion du n
aines/poquet est importante
autour de la moyenne.
-
3.5 LA DISTRIBUTION DU RIZ.
Bien que ce ne soit pas la meilleure solution d'utiliser un
distributeur à platetju
.
incline (prévu pour le semis en poquets)
pour les semis en lignes Conti wes (HAVARD M., 1985 b), on a cher-
ché à adapter des disques de super-éco au semis du riz pour ac-
croître la polyvalente
:
de ce semoir.
3.5-i - Les prekters testrL,
Ils CC :; été ré;itisés au banc en 1967 et 1968 avec un disque
~~i;~.ial de .32 alveolcbs no412 p:-&VU en deux épaisseurs (7 et 4 mm).
lSp nombre @levé d'alL&oles en fwme de tronc de cane permet d'(Dbte-
F-6 i 1
un semis en posuets trè:, iFapprochés (12 cm) et suffisamment
,.c-a 1 :lngés pour que l'on puisse l'assimiler à un semis en lignes con-
tinues,
Les résultats obtenus su: ,deux variétés qui ont des poick de
1W graines pratiquement iden .iques (3,l g pour GAMBIAKA et. 3,14
4 F:>ur D 52-3?),
mais dont lc s formes de grains sont différentes
i ?.',' tzI.4K.A et; t; plus a 1 longée) , !Ont montré une variation de débit
* .~~:tion CSCHERRER J., 1967 et LE MOI‘GNE M., 1968 a) :
- de la fixation (jeu latl ral) et du type de cloison (standard
ou 1RHC) ;

FIG 11 : DISTRIBUTION DES DISQUES 5 MM ET 8 MM EN FONCTION DU POIDS
IIL 1001, GRAINES DE QUELQUES VARIETES DE SORGHO
NOMBRE D E G R A I N E S
I
DISQUE 18 MM D’EPAISSEUR, Y1
PAR POQUET
+ D I S Q U E 5 M M D ’ E P A I S S E U R , Y2
20
m DENSITES PRECONISEES PAR LA RECHERCHE
.
16
PLAGES D’UTILISATION DES DISQUES EN
FONCTION DES NORMES DE LA RECHERCHE
p+&zyg
g$gpy
5hiïri
8 mm
G R A I N E S E N G,

- 1u-5 -
- de la variéte, on passe c
207 kgs/ha avec la 52-37 à 124
I.gs/ha avec GAMBIAKA, soit une d férence de 67 p-100 avec le djs-
que de 32 alvéoles (epaisseur 7
1 pour deux: variétés qui ont un
poids de 100 graines pratiquement
- de la vitesse,
se de 15 p-100 entre 3
et 5 km/h;
- de l'épaisseur
le 9 mm distribue beaucoup plus
irrégulièrement.
En plus,
s son logement, le riz
s'infiltre ent
trainant des bourrages
et des brisures;
ntérêt est d'augmenter
la polyvalente
les superficies culti-
vées en riz s
r l'achat d'un semoir
à riz.
$5.2 - Les tests de disque:- adaptes à d'autres cultures.
"
L'influence tres importante [de la variété sur le débit oblige
à prévoir plusieurs disques,
.
mai:* comme les conclusions du paragra-
phe precédent ne conseillent l'utilisation de ce semoir que pour
les zones ou le riz est peu important par rapport aux autres cultu-
res, on a cherché à savoir si le:; disques adar:,tés aux autres ~~E:CU-
lations convenaient au riz.
fie 1968 à 1980, on a testé au CNRA les disques suivants sur
piste :
-. les 30 alvéoles S 1010, 24 trous, 30 crans, 24 crans et LiO
crans utilisés sur arachide;
- le 16 trous pour mals;
-. les 32 alvéoles 412 et 32 crans spécifiques du riz.
I,'objectif était un semis
lignes continues espacées de 0,3,
0,4 et 0,5 m permettant un sarcl ge ultérieur (riz pluvial surtout).
Des résultats consignés dans le tableau XIII page 56, on ii
tiré les conclusions suivantes :
- on peut semer 1'IKP avec 2.e 32 alvéoles 412 à 0,4 m et ;:\\,P:.
le 30 crans arachide à 0,45 m et la 63-83 avec le 30 alvéoles S 1010
à 0,4 m et avec le 20 crans IRHO là 0,45 m (LECRAZ J., 1973);

TABLEAU X I I I :
DISTRIBUTION AU SUPER-ECO DE QUELQUES VARIETES
---.-
I
I
I
,
VARI ETES
63-83
l
302-G
144-B9
I
I
I
l
i
-~.
1 Poids de 100 graines en g. ] I 2.4.
(
I

3.2
!
2.5
!
2.6
l
/
i Poids semd / Poids semé j Poids sem& / Densité
1
Poids semé en kg/ha
1
Densité
j
/
I / en 0.40 kg/ha m à
en
,
I
0.40
kg/ha m à I enokg&h;
,
.
a , ,
ay llnéaire mètre
1 ,
0.30 m 1
0.45 m i
au lineaire mètre j
I
I
l
I
l
i
1
OBJECTIF
/ 80
;
110
/
7oBo 1 120 a 130 1
100
1
70
1’ loo à jtzo l
I
---J--
l
i
I
i
I
I 3 2 alvéoles 412 - 7mml 81.5
I
5 9
46
l
83
t
58
I
38.7
1
50
!
1
I
/ 30 alvéoles S 1010
/
I
106
1
99 178
I
1
123.1
1
82.1
/
1 2 3
j
!
I 24 trou:
!I" 249
l
68.5
1
6 1
0
64 114
I
95-7 I
63.8
I
96
/
30 cran?
arachide
/
102
I
78.5
j
104
I
186
i
130.8
,
87.2
;
131
/
1 20 crans IRW ,I 127 ,.., ..,
1
I!l5
1
94
I 168
1
-
I
-
1
-!
24 crans
I
-
/
-
l
63
j ii2
/
-1 i
-1
-;
7.5
mm
i
-
1
:
1
11:
(
99.2
66.1
j
99
32 crans 8.5 mm
I
-
1
1o8-9 ,I
72.1
I
108
I
6.5 mm
1.
-
1
-
/
-
/
-
I
7o
/
46.6 i
70
I
I
i
l
I
/
i
SOURCES / I PIROT LECRAZ 1972 1970
a) c) et f)
I P1RoT
-
1g76
PIROT -
1980
/

- 57 -
- les disques testés sur la 302 G ne permettent qu'un semis
approche par exces (20 crans TRH0) ou par défaut (24 trous et 20
crans);
- pour la 144 B9, on a retenu le 32 C~~~TE 8,s mm;
- on a mis en évidence une :Liaison entre la distribution et
le remplissage de la trémie avec le 30 crans 5 mm et la varieté
144 B9, en dessous de 2 kgs de graines dans la trémie la distribu-
tion chute de 50 p.100;
- le 16 trous maïs ne convient absolument pas, il donne des
densités trop faibles.
3.6 - LA DISTRIBUTION DU COTON. '
Selon les espèces et les var.liétés,
les graines de coton sont
soit nues, soit semi-V&ues
(simy jlement à l'apex), soit vêtues de
Linter qui fait que les derniere
ne peuvent être individualisées
à la main et dans un semoir (LABR(i WSSE G., 1972). Les variétés cul-
tivées au Sénégal entrent dans c ttte derni&re catégorie; le coton
non délinté ne pouvant être seml. qu'avec des semoirs spécifiques
(paragraphe 2.2 c), on ne
i
s'inté essera qu'aux méthodes de condi-
tionnement des semences qui
c
permel-.i;ent l'utilisation du super-éco.
3.6.1 - Le délintage.
Il peut être réalisé chimiquement ou mécaniquement ou encore
par brûlage et sa réalisalion à l'échelle industrielle ne pose pas
de contraintes techniques particwlières, mais c'est une métha'de
onéreuse.
Au CNRA, des tests ont été é:F:Fectués sur piste avec la varikté
BJA délintée chimiquement et leldisque riz 32 alvéoles 412 avec
la cloison standard (PIROT
b
R., 19'6).
Par rapport aux normes de ser lis de la SODEFITEX (6 à 8 graines
Iqar poquet, 20 cm entre poquet, "125 kg/ha de semences de BJA avec
le Linter), les résultats aboutissent à 20 kgs/ha pour un interii-.
gne de 0,9 m soit une distributiw? un peu faible. Par contre. fcss
paquets sont assez différents et caractérisés par un nombre de
graines. beaucoup trop faible (3 2. 4), compense par une courte dis-
tance entre poquet (12 cm) et une1 itongueur moyenne de poquet conte-

nable (5,3 cm). En r&sW, i 1 faut revoir le nombre d'alvéoles (en
retenir 20 pour avoir une distance entre paquets. de 20 cm) et agran-
dir leurs dimensions pour augmenter le nombre moyen de graines/po-
qwt. C!es tests n'ont pas été poursuivis, mais si le délintage
devient économiquement rentable, la mise au point d'un disque de
super-éco adapté ne posera pas de problemes particuliers.
3.6.2 - Le pralinage (MONNIER J., 1971).
.
Sur des graines de coton non délintées, divers essais de pra-
linage ont été menés, mais seule la méthode suivante a donné des
résultats satisfaisants.
Des graines de coton sont pralinees et mass&es apres avoir
été trempées dans une solution de pulpe de fruits de Baobab (Adan-
Sonia Digita). Cette pulpe qui enrobe les graines à l'intérieur
du fruit (pain de singe) renferme un fort pourcentage de substances
amylacées, ces dernieres servent en fait à coller le FUZZ sur la
graine de coton.
Pour 25 kgs de INA, l'opération se déroule ainsi :
- diluer 8 kgs de pulpes et graines de fruits de Baobab dans
40 litres d'eau;
- verser dans un autre recipicnt au travers d'un tamis pour
séparer les graines;
- tremper les graines de coton dans la solution pendant 5 à
10 minutes en remuant;
- retirer les graines par poignees en essorant fortement;
- masser les gratines sur des toiles de sacs;
- étaler les fibres acr soleil pendant 5 à 6 heures quand elles
sont jugées suffisamment collées.
Enfin 25 heures de main d'oeuvre sont nécessaires pour 25 kgs.
Les essais réalisés avec le 20 crans IRHO ont été satisfaisants
sans cloison ou avec la cloison arachide de bouche et avec un maxi-
mum d'un kg de grains dans la trémie afin d'éviter un tassement
genant (on a semé de 23 â 25 kgs/ha à 0,9 m d'interligne).
Cette méthode coûteuse en main d'oeuvre ne peut être qu'une
solution intermediaire.

I’,ii’-z 1 970 ‘
avec la perspectiw de 1'introductjon du soja dans
3es s j'Sl:,f :i:t.;S d<:
CU1 twe,
I;I reche,rche : 'est. at,t.,;ichée à mettre au
point un bisque de super-Bco adapte,.
u-1 - Les objectifs de dépa, ltA
:
L,'option n'étant pas prise want'au semis éventuel du soja
(paquet, de 3 graines tous les 15 cm ou semis continu de 1 graine
par 5 cm), on a testé un 16 alvéoles du même type que le 16 trous
sorgho.
Ce disque de 5 mm d'épaisseur a étA fabriqué avec des dia-
métres
d'alvéoles de 10 et 11 mn!- Les ré:Gultats obtenus sur une
variété de 9 g/lOO graines ont été jugés suffisamment proches des
caract..É*ristiques recherchées (LE M3lt;NE PI., 19'70 b) :
. ave
les alvéoles de 10 mm. on obt
nt un sem i (a A 3 graines
par paquet distants de 18,2 cm et llongs de "9 cm;
-. avec les alvéoles de 11 mm, le sr:ixis est ccr7tinu mais ka
dist;ributIc:n est irrégulière (disi.1&ice moyt ;rne de 9,;; cm entre grai-
ries).
P~I des conditions de semis amène-
f- qui a *!n débit clobalement sa-
;> irrl
1 ièr-e.
! les
-... de l! YT&
l.r s sur
:rdititsv
rveau d
! /
piedsii
ifri.
Les essais me:&s sur p i i; ix?
o:it p r i s cûmme peint”. dç. dl ;i; I ;*:
(32 à 40) pour satisfaire Ie.c- Ci.?,’
c;:--ans riz, :jyant, dr:t' mi' t i if
tre des trous de 10 mm>, ;: : .‘. :
comparent le 32 crans riz ~1
I F-
épaisseurs i:il 24 trc~us st ;irtri,: 2.

- 60 -
A 0,6 m d'interlbgne et avec la cloison standard, on trouve :
- que le 30 crans sème respectivement 102 kgs/ha, 76 kgsfha
et 70 kgs/ha à 8, 6 et 5 mm d'epaisseur;
- que le 32 crans sème respectivement 91 kgs/ha, 68 kgs/ha
et 55 kgs/ha à 8,5, 7,5 et 6,5 mm d'épaisseur;
- que le 24 trous sème seulement 48 kgs/ha.
Pour cette variété, on a retenu le 30 crans 5mm (PIROT R-,1978),
3.8 - LA DISTRIBUTION DES AUTRES ESPECES.
3.8.1 - Le maïs.
Le disque de la SISCOMA de 5 mm d'épaisseur à 16 trous côniques
(14 mm à l'extérieur et 16 mm à l'interieur) a une distribution
acceptable mais qui oblige à démarier pratiquement toujours,
Les derniers tests effectués au CNRA sur ce disque avec deux
variétés ont donné les résultats suivants à 0,9 m d'interligne,
la cloison standard et l'éjecteur sont utilisés (DIEYE M., 1985) :
- 1'IDB CAMARA est sem&e en paquets (1.22 graines/poquet) dis-
tants de 23,4 cm, le poids semé est de 15 kgs/ha;
- Le composite est semé en paquets (1,13 graines/poquet) dis-
tants de 20,4 cm. soit une densité de 52.500 pieds/ha (16,3 Kgs).
Par ailleurs, des paysans ont obtenu de bons résultats à Manio-
ra II en bouchant 1 trou sur 3 avec le 24 trous à arachide.
3.8.2 - Le niébé.,
Depuis les années 1960, on recommande le 5 cui Il&es tj onquées
qui donne des poquets très allongés, distants de 0.75 m, alors que
la recherche recommande 0,5 m, mais le débit est satisfaisant (en-
viron 25 kgs/ha) et l'on joue aussi sur les interlignes.
3-8.3 - Le bauhinia.
Des tests avec le 20 crans et le 30 crans élquip:s dt. 1~; cloison
standard ont donne 49 et 53 graines/mètre.

1. v
LE PARC DE SEMOIRS ET-SON UTILISATEON
EN MILIEU F IRAL.
.
Les objectifs de notre analyse
- d'expliquer la situation actu Ile sur le volume et la compo-
sition du parc de semoirs de culture
à l'echelle régionale,
à partir de l'étude des facteurs (
favorisés la diffusion
de ces matériels et des résultats de deux paragraphes préc&dents;
- de mettre en évidence les
d'utilisation de ces
semoirs en milieu rural et les
recommandations de la
recherche..
Cette analyse s'appuie sur les
des mises en place an-
nuelles des semoirs (tableau XXV,
1), ce sont les seuls chif-
fres disponibles h l'échelle du
et aussi sur les résultats
d'enquêtes ponctuelles menées sur
CHAVARD Pl., 1984 b,
1985 a et d).
4-l - -
i.1 DIFFUSIC- DES SEMOIRS.
Lc:.: mises en place cumulées des différents types de semoirs
metten;
en évidence trois periodes (fig. 12 page 62).
4 il
AA
- L'introduction des prenAers semoirs (avant 19!~8>.
Bien que les premiers semoirs, monorangs en traction équine
soient apparus dans les années 1920/,1930, le semis mécanique a pro-
gresse lentement jusqu'en 1958. De 30.000 unités en 1940, on revient
à 3.500 semoirs après la guerre, puis les ventes reprennent (500
unités en 1947) et se développent (5.000 unités en 1957) grâce à
la culture de l'arachide.
En 1957, la composition du parc est la suivante : 39.500 se-
moirs monorangs et queques rares senoirs jumelés repartis sur trois
m;:!ques (75 p-100 de super-eco ULYSSE: FABRE et 25 p-100 de DARRAGON

ïi
; :.
;-
~- -_- _ .- - . ! - ! J’ARC i
SEMOIRS- JE _ULTURE
ATTELEE AU SENEGAL
-. .--~-
M I S E S E N
PLACE
C:““(L_EFS
: I SEMOIRS
A.*-+-+-t-t-
A/ ,
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I
-‘-
E S T I M A T I O N D U
: ‘ii! _ ; )( .!()
- rI
P A R C D E S E M O I R S
E N S E R V I C E
t
A N N E E S -
6 0
CASAMANCE
1 w
I
1 0. ii
I
4.4 %
I
21.7 %
i
90 %
SEN-ORIENTAL
REPART
I
I
I
1 T'qF-
I
I
27 “0
I
49.5 8
1
60.5 %
i
4 3 . 9 %
1
0 %
REGIONALES_
I
I
DES MISES
/
I
EN PLACE_
THIES LOUGA
72 W
I
49.5 %
1 35.1 %
DIOIJRBEL
I
34.4 %
l
10 %
I
1
I
f
I

- a3 -
e t EW!A) .
Ces semoirs sont vuia~3:~~~sk a~(:(' les tl I :-.Qw~+: 5 arachi dc
de 12 trous pour le super-éco et-! de lb trous pour I~i\\Ri:iV.:ON et ENHA
et, j ] s orit (?t,& p] ;fr(-s: I‘. 9ci F'. ! OF/ cJ,:ri:-: t s /: a:~ i ut :
(.-
( y(.<; i '.-tir;-,
de Thies, Louga, Diourbel et du !ihné SaIoum).
4.1.2 - La mise en place duA>arc actuel (iY58/1j~80).
Elle a été rendue possible 1 ar
b
la mise en oeuvre d'une politi-
que d'équipement du monde rural 1: le P.A. (Programw Agricole). Il
a été créé en 1958 sur les prireipes suivants :
ta caution soli-
daire des adhérents des coopérwtives, la liaison du crédit à la
commercialisation de l'arachide surtout, la capactté d'endettement
des coopératives et une politique de subventions. Sur le matériel
agricole, le crédit instauré en deux annuités s'est avéré court,
il est passé à cinq ans très rap:-dement.
Le P-A., grâce à la création de nouvelles sttuctwes : la SIS-
COMA en 1963 pour la fabricatiwî des matériels
1'OxCAD en 1966
pour la distribution des équipements et la eomwrciatisation des
produits, et les coopératives doli; 80 p.100 ont été créées en 1963,
a placé 272.077 semoirs en 22 ans, soit un placement annuel moyen
de 12.36'1 unités.
a) les semoirs vulgarizks
i-L.
- if:> semoirs monorangs. W-LIS
--l. Cie
YYd_firi
.-I"-II<-
-
- ii
..a.2
A pnr.t.i r de la création de ! , STSCCTMA, ::‘t w ~5 j f'fuse quci 1 c'
SU; Or-éco qui a été retenu pdr le ! A. au det i'irrent d!r semoir ERRA
qui ktaj t. son seul concurrent va:.& e (paragraphe 2.2.1 c page 22).
Jusqu'en 1972, ce semoir e t vendu systématiquement avec un
dis -tue à arachide de 24 trous,
~
1,~s autres diutxibuteurs (14 trous,
12 1 rous. 20 crans XRHO, et lest i( et 4 cuil I$res) nt' sont placés
qu',
la demande des paysans.
1
A s,..r.ti I' dc 1972, (OKCAII,
jl'4L') 1Cb P.A.
inscr.iI It! 3C cr,ins
en ! wr~pl;~cement du 24 trous dan:;l
ii1 zone de culture dcy la 28-206
c: t ic: 8 : T'eus sorgho (ut. i .I i si? su11 Y ; avc?! \\1rt :-actie;! er:
emp I <aTc:-w?.Fr!
I

- 64 -
des 3 et 4 cuilléres (paraqraphes 3.3.3 b et 3.4.2 b). L'augmenta-
tion de la diffusion en Casamanco et au Sen(r9al Or'jc:rtt.;il où .L 'ori
cultive du mais et du riz amène le I',A. à proposer les d.isques maîs
de 16 trous ct riz do 32 i.IbT601t>s 41%.
- les semoirs multirangs. (moins de 1 p.100).
Le jumelage des super-éco à l'aide d'un palonnier double n'a
pas eu le succès escompté malgré le développement de la traction
bovine dans certaines zones.
Le placement annuel moyen a été de l'ordre de 100 unités. mal-
gré un prix très abordable pour ce palonnier (de 1.000 fcfa en 1962
à 2.000 fcfa en 1980)-
Les polyculteurs complets équipés d'un élément semeur n'ont
itto inscrits au P.A. qu'à partir de 1973; seulement c~elqtrt'ts cen-
&aines d'exemplaires ont été mis en place entre 1973 et i'*80 SUI
les régions de Louga, Diourbel et du Sine Saloum. L,.c prix élevé
de ce matériel (dix fois un super-éco) et. la né:céssitC d'a. ,ir une
bonne paire de boeufs ont été les principaux facteurs limitants
de son acquisition par les paysans.
Le Tropjsertt il eté introduit plus ta': I (1978/19(9) et r
incipa-
lement dans la région de Sokhone. La SOLrlVA en a placé envi x-on une
centaine, mais ce matériel a l'inconvénient d'être plus cher que
le polycwF1l teur.
- ICS
.,_ semoirs combinés.
To : ceux qui ont été vulgarisés s'adaptent sur un bnti de
super-é<.%> (le bâti a été pris en compte dans les mises en place
des semoirs monorangs) :
- 'ç: distributeur d'engrais IRI-W n'a été placé pratiquement
qu'en lG63 (4.715 unités en 1963, 142 en 1964, 13 en 1965, 24 en
1966, 5 en 1968, 3 en 1972 et 800 en 19'76). Il coûte environ 50
F>.lOO d
sup::r--éco (jen 1972, son prix titait de "-080 fcfa contre
15.841 f fa ~;cwr‘ un super-éco).

.-
la trémie TAM!% proposée dlepuis 19'74/1975 par la SISCOMA,
2: ' ;rd;!~'t.'a sur 1 t’ bctit i dtJ ‘.!.ilWr--IY~: en wmplacemcnt~ de la trt?mit? de
*._I (tt Y';4 i t:r . t.:l4t,T'c: 1 "r'fl, h
1311(i, 1,i%l L;JxoP.~> en a fabri qu&t:; dgr 3 à
4 000 unités pour la SOJKFITEX au,: prix ci-dessous (tableau XIV).
'J%EZLEAU
-2
XIV : PRIX EN FCFA JZIJ SUPER-KO ET DE SES OPTIONS.
.---
r---PRIX USINE
m-_--s fi!~!! _..w._- -------
------
PRIX 1'. :,OO
SEMOIR SUPER-ECO
TREMIE TAMBA
SEMOIR TAMBA
TREMIE SUPER-ECO
10.400 40
SOURCl$ : PRIX SISCOMA E'l SISMAR.
b) la répartition régic)L-le de:; swr.)irs
-
monorangs.
-
Les données du ta-b':>: XXV t
annexe 1 I OU Y: amènent à distin-
guer, en dehors du Bassin Arachidier, trois périodes de diffusion
dont les caractéristiques sont re hroupées dans le tableau XV.
*.
-,-__ ~. -^
TOUTES
[
I
/
REGIONS 1 PAF p>l' t 10. 5ogt
10.91'%
16.6:iO / 1 2 . 3 6 7
ç--
7. _--. .---. _-
,
CASAMANGE : N!i ii:
840
/
SEN./ORIENT. 1 p. ioi
1
I
_._-_, ..^_. - <....
/
---
SINE
'
NOMIIRb )
41.6C
S A L O U M
p.lOc: :
49I
~j_e -.-- ---.... "_. I
--
1
THIES/LOUGA
N(,j:;;

j
41.6C
I
DIOURREL
# FL, j(b;'I
49,
L.--
--.-
_
.~_

- 66 -
Ce tableau nous montre que :
- la Casamance et. le Sénégal Orientai n'ont pais été conccrrriitf:s
par le semis mecanique avant 1966, et la diffusion des semoirs n'a
Co:Ctmencé reellement C&i’en 1973;
- la diffusion dans le Bassin Arachidier s'est progressivem;:nt
deplacée du Nord vers le Sud; les régions de Diourbel, Thies et
Louga ont été les premières pourvues et le P.A. a mis l'accent sur
le Siné Saloum ce quli est logique quand on sait que plus de 60
p.100 de la production arachidière provient de cette zone.
c) le prix du semoir super-kco.
La diffusion de ce semoir s'appuyant sur la culture de l'ara-
chide, nous avons éffectué le rapport moyen des prix du semoir et
du kilo d'arachide, ce qui revient à payer Pe semoir en arachide.
De 1968 à 1979, le paysan a eu sensiblement besoin de la même quan--
tité c "arachide pour acquérir un super-éco : entre 600 et 7% kil<::,
en an;.iée moyenne, les extrêmes ont été enregistres en 1975 (524
kilos; et en 1969 (804 kilos).
La comparaison emtre le prix paye par le paysan (prix de re-
vient BNDS) et le prix à la sortie de l'usine SISCOMA fait ressor-
tir
charges liées à la distribution (ONCAD), on constate qu'c‘
l(..s
.i; considérablement augmentées de 1966 c 1977 (de 13 à Ii,
p.10:: du prix d'un super-eco).
ai.1.3 - i.l:arret, cies mises en place (depuit- 1980).
--
L'arrêt c:i. P-A., causé par les dettes dç: certaines coopérati--
V('G.*Le, ;i entrai- '\\ la suspension des distributio :c: de matériels agrf-
col es. Les qu<:lques mises en place enregistrées sont le fait de
projets sur des zones limitées :
- la SODA PITEX, grâce au rachat d'anciens stocks de l'ONCAD,
a pu placer er!ire 2 et 3.000 semoirs au Sénégal IDriental et en Hau-
te Casamance. Ces matériels ont été vendus & crédit, récupérable
sur la commerI. i a1 .i sat ion du coton, au prix cèc? cession de l'ONCf?D
de l'i$& (envir,;*:l 30.000 fcfa). Aujourd'hui, 10 SODEFITEX a beaucoup::
de dif‘ficultés à poursuivre son action car 1t-: semoir coûte 48.000
fcf'a ;~u diTpart 612 1 ' usine à Pout et Ics payr:; *,. acceptent. maf cett.6

augmentation de prix;
- le PIDAC a pu placer 3 & 40 i semoirs en Bcfsse Casamdrl::fi :;UK
un cr6dit spécial;
- la SODEVA a pla& des srpoirs ïrl(‘~lj!.JT.;lT:Cj:;
[\\y$;1 i ;,$‘; d’ $1:
7 ;:. . ~ f i
b u t e u r d e nbmaticide dans les régions de Thies, I)rourbel et, Ix~uq;t
(40 en 1984 et 150 en 1985) dans le,.cadre d’un projet de lutte. con-
tre les nématodes.
l
En :résumé,
les distributions léffectuées depuis 1980 sont n(S\\-
giligeables devant celles du P-A.. /
9% 2 - LE PARC EN SERVICE.
b
Le manque de données disponi les sur les semoirs encore en
service nous a amené à une estimation théorique obtenue à partir
di'un age moyen de réforme de 17 ans (donnée SODEVA).

Sur la fig. 12 page 62, nous avons représenté la courbe thé-
oriO;ie des semoirs encore utilisés-
Elle croit jusqu’à un optimum
e n :+78/1979. puis elle décroit deFuis l’arrêt d u P-A.; cette chiite
aurait atteint 43 p.100 du parc en service en 1979. Mais la réalite
semble différente car les paysans'ont gardé leurs semoirs et ils

CiOT
numt à les ut.i 1 Lser. mais dans un i*t.at.
h
JjlUC; el”r :tllb~a- mi,, O-
crc;.
nous avons pu le vkifier
lors d’une c:nqutte ponctuelle c4ur
I’ek-Unité E x p é r i m e n t a l e d e Thyssh K a y e m o r (HAVARD M., 1985 d).
Cet ‘.c: étude Txsntrv m6me que 1 ‘on util íse act !,it de rnat@rit?ls ai r,i-
c0.Ï~~:~ e n 19k’.:. qu’en 1979, m a i s i l re new5 fx pas possik’le d e oi’.~r->-
ra3 Iser c e r-thultat,

a l o r s n o u s rrl~us contw-!.erans de dire qw le
parc d e sem ‘irs en service est cclmpri s erkt : e lIc)O- OOt! et, 25Q. OW
uni i.&3.

-“.bes
4m 2
.
1 s e m o i r s u t i l i s é s . /
Pratiqlit -ient 100 p-100 d e suFer-éco misr .>rangs ca’-. l e s pa1or1-
Mers double: sont; souvent’ abandonlGs,
les i~~~~Iytrult,eur~ s o n t assez
di f f’i ci les ri :nt.r,t:t,eni r, l e s Tropi:;trms &Lai~ ” I est.imh 3 8 2 unit,&
en 1982 par :a WDEVA, 1 ‘épandeur IRHO n’ <Y t, plus u:. i lisé et 1 a
SODEF’ITEX a retiri: la majorité des !semoirz ?i,?IBA car el Te trouvait,

- 68 -
].a C1ç:nr.it.f: semC:c t r o p f a i b l e p o u r r e n t a b i l i s e r ltls intrnntc: m a i s
CXrt.ïl E ras pdys3riZ SClllt S2t i Sftii ts Ci;
C”C : c.rm0-J r car
i 1 timitr> dcb
beaucoup le démariage.
4 . 2 . 2 - I,a rizpartition r é g i o n a l-e -
Avec les chiffres disponibles, nous ne pouvons que l'approcher
par excès avec les données de 1978 et par défaut avec celles de
1985 (tableau XVI).
TABLEAU XVI : REPARTITION REGIOYALE DES SEMOIRS EN SERVICE.
4 . 2 . 3 - Le niveau d'équipement.
A partir de C<:C données, rw:ts c: 1 CUlOllS F)OUT ChXXX-W f' 'Tes
régions le rapport c:.: nombre d'ha d'arc :hide par semuil. ifris c
:a-
ce et en service porr. obtenir, par comparaison avec les normer.' ISRA,
une appréciation du sur-équipement ou du sous-équipement der rkqi-
wls considérées fta!,leau XXVI 1 i .
1
I;--iii-*

- ‘-
I
stGi-F5iiLigy
' SUPERFICIE EN HA l.>'ARACHIDE /
151.532
1
4 8 8 . 6 0 3
5 I ‘! F*E;
1
- -
l
,---_.---. ..A
1
ARACHiDE
MIS EN I,LACE
_ j
4,7
3, 3
1 r,
.--.
j I-WSEMOIR E N
r MAXI. ;
4,8
3,. 9
I, y
-+-
SERVICE. I
M I N I . ;
5,2
‘7. 5
?
/.-
“-.--_ -
-
---_ -
. ._ . _... “. _..--_-
I
NORMES 1 SrlA
I
3
3à4
-
-
-
_-
--,_ A.- ..II_ .__.._ .” ._._. ^

“ - - - - - _
/ -
- - - - _ _ l l _ - . l
_ ,
- 6Y -
On constate que seul le Sin6 S~loum serait suff.iscwunent équipé
$3 - L'IJTILIsAT~N ET L'ENTRETIEN IDES
--
SEMOIRS EN MILIEU RURAL.
4.3.1 - Les conditions et la r,&alisation des semis mécaniques.
l
a} 3.es conditions d'utilis.ation des semoirs.
- la traction :
les paysans préfèrent les chevaux qui sont
beaucoup plus rapides que les boeufs avec un seul semoir (un ha
d'arachide par jour et par- cheval);
- les équipements ut 11isi:::î
leurs réglages : le coûtr. et
:Le traçeur ne sont pratiquement.
ais montés et très souvent les
paysans n'utilisent qu'uri:. seri
Avec 1 ‘arar?i<e, 1 't' 'YC-
teur n'est jamais en position de
on enregistre alors une
moins bonne régularité de
une chute de débit d'en-
Viron 10 p.!OO (LE MOTGNY M., 1966 a). Avec le mil, no rencoritre
de plus en 1 QS d e di r:,iur: :: dc- abr.iczat..j on a~ il. : * f’i;
f-3 t r o u s .;ec
4 trous bouchés et même 4 trois); 1
il se pose alors I .L ;:)roblè-
d.e
la standard-isation dtz dimensions des disques car‘ I+F graiwr; à
semer sont. ; rès pet,it,c s et di
lé(~bres di ff ihrr*ri:,;c:: - les d i -:n.-
sions des t:ws aurorit u:~e gr;!ride ,import;ancç~ :Y :I I /
..I. -:ité dl-‘ se-
mis (LECRA7 J., 1970 t:'i.
Le soc: semeur es Z s o u v e n t m0n $5 fixe (It:c; , : : 'it
,<ation : 3nt;
perdus ou cassés), i! est alors difficile de ; Cy.ir r :
profonkeur
de semis.
:
- les iirincipales
.:i tlbrer 'jue
--.
1 a tota 1 iZ,c des
5.f mO LT', si
on exclue lb culture sur bilions
Casamantre _

on constate un developpement important des superficies de mil
CL de wrqho semi tls au semoir. Pour :n mil, cotte opération a lieu,
soit en ;c.v ddrks 1~: Basxin Ar'aehidiCr. au nord dc Kaolack, soit en
huyi de .3rrr.~ tes autres régions. En partant de l'hypothèse que la
moitié dt:s semoirs du Bassin Arachidier sont utilisés aussi pour
le mil, soit. environ 58.000 unités, c'est le signe d‘un transfert
de technologie réussi malgré les inconvénients majeurs signalés
au paragraphe 3-4 page 50. Pour ces cultures, le démariage n'est
pratiquement jamais réalisé à un ou deux pieds/poquet comme le re-
commande la recherche.
Les autres cultures (maïs, riz et niébé (*)) sont moins con-
cernees par le semis mécanique car elles couvrent des superficies
beaucoup plus faibles pui ne sont pas toujours accessibles aux se-
moirs (certains champ,s de case en maïs et les rizières de bas-fonds
en Casamance). Le niébé se développe en tant que culture pure dans
la zone de Louga, mais il est encore très souvent semé dans l'ara-
chide.
- les pri.ncipaux interlignes de semis:
^I-- Les données présentées
ne peuvent être extraipolées car elles sont ponctuelles sur le nord
du Bassin Arachidier et sur la communauté rurale de Kayemor au sud
Sine Saloum (HAVARD M., 1984 b et 1985 d). On a pu ainsi relever
que :
. l'arat.*hide est très souvent., semée à des inter-i ignes infé-
rieurs 3 ceux recommandés par la recherche et, les différences entre
les paysans sont considérnbli*s. CC q+ri ne v:' pas daw le sens de
la I.echerche d'une distribution trèu précis! . Au nord du Bassin
Arachidier,
les mesures réalisées chez 33 paysans en 1984 sur la
vari&te 55-437 semée avec le 24 1. r-o\\,:> ont donr& un interligne moyen
de 4&,6 cm (de 3'7 à 52 cm) c*t L:W densité E;:,yenne à la levee de
128.000 pieds/ha (de 47.000 à 190.000 pieds/ha). Sur deux villages
(Ndimb Taba et Darou Khoudoss) de la communauté rurale de Kayemor,
on a enregistré sur ].a 28-,2Ot: avc.r: 1~ 24 trous un interligne moyen
i’) : le coton, non abordé dans CC :)aragraphe,
est parfois witaé
avec un disque spécial '!f : pans fabriqué par la SISC(:?iA
puis la SISMAI?. Nous siq!, i:l,'= C:C disque pour mémoire car no.rs
ne l'avons pas étudié pré~isémtnt.

de 4'7,6 cm (42 6 53 cm) et avec ole 30 crans un inter1 igrw moyen
,de 54,2 cm (47 a 68 cm).
. J.e mil et le maïs, sur ces deux vi f 1 ages, sont, au:;:., i semCs
en lignes beaucoup plus rapprochée!; q u e ne 3e recommande ia recher-
zhe .

Le mi 1 est. s~:rri~ avcx 16: 4 trwrr 5 IIP. in! f r I t qric.’ df 71 1. café
(58 A 85 cm) et le maïs avec un qlisque 16 trous à un inter Jigne
de 68,8 cm (60 à 76 cm).
- incidence des interlignes et des disques sur les densités
d-e semis des variétés
1
d'aracglide en milieu paysan :
A l'aide des relevés précédents et en tenant compte de la di-
Iminution de débit de 10 p-100, dCw à la non utilisation de l'éjec-
teur, on calcule les densités semr5es en utilisant les formules du
paragraphe 3.3, c'est-à-dire :
. D. à l'interligne X = ((- 243!- P + 267.549) x 0,6 x 0,9> / X
"
avec le disque de 30 crans ; 1
. D. à l'interligne X = ((- 246!i P + 218.801) x 0,6 x O,cl) / X
avec le disque de 24 trous, /
D. = densité en pieds/ha.
P
= poids de 100 graines en grammes.
Les résultats sont regroupés f ans le tableau ci-dessous.
?
T4BLEAU
-
- XVIII
A
- ESTIMATION DES
-
-
VARIETES
55-437
/
i
28-206
I
/
!
!
r !IDS DE 1.00 gr-;il. 1
35 g
l
4'7.5
,
/
,-,--~. - -
IIECOMMs4N::~'TIO!W
ESTIMATIONI-.
X. - Intc!~ligne en mètres
13.. = den: i%,e c:i pieds/ha.

On remarque, pour des poids de 100 graines moyens :
. qw la 55-43'1 est semce <j un interligne moyen convenable
et que: le:: densités correspondantes sont correctes, mais on enre-
q i c;t. T'( CI, : r-cq~ qrandw varintionr aut.our dtt la moyctnne ;
. qut? la 28-206 est semée à un interligne moyen en dessous
de celui recommandé, en conséquence, c'est le 24 trous qui donne
une densite convenable. Le 30 crans distribue en moyenne 40.000
pieds de trop à l'ha, et quelque soit le disque, les variations
autour de la moyenne sont importantes.
Ces résultats doivent attirer notre attention sur les consé-
quences de l'introduction de la 55-437 dans les zones habituelle-
ment cultivées en 28-206 utilisant le 30 crans. A 0,5 m d'interli-
me, la densité semée sera beaucoup trop élevee (environ 200.000
pieds/ha), c'est pourquoi la descente de la 55-437 vers le sud doit
s'accozlpagncr de la mise en place de disques de 24 trous.
4.3.2
- - - - L'entretien des semoirs.
Dr:puis l'arrêt du P-A.,
la ciistributi;:,n des pic-:es detachées
est extrêmement limitée, malgré l'ouverture de la SISMAR en 1982.
Pour les réparations des semoirs, les paysans ont alors fait appel
aux a:",: i SF.
locaux.
;:) les pièces d'usure. ;bi
_i- seau du soc semeur, soc de
rasette , axe df: rc::~c'~.
.--L-1--...'~.1 .^ :;1ornbeuF.j
-9 . '
s, etc
. ).
Pratiquement tous le; artisarbs savent. fabriquer ces pièces
A LI$:S bas prix avec de:; 1~. rti :a: '* .ie récuir& ration (boulons c j
vers
(2: fers r<,nds pour les axr
(j .., I es plorki,euses,
j;tntes de T crues
dc voitures et tôles pour itr bissi;~\\.; du soc semeur et le soc df; ra-
sette). Les prix unitaires de ces pièces varient de 200 à 400 f cfa
ek on les trouve facilement sur 1~:: warchés hebdomadaires.
b) les disques.
On trouve frequemment c
~1. :. i :s de fzt?r*ication artisana:;:
P:~UT les mi la, sorgho et: mai.
-:. :ti, :!up moine; chers que les di: :~ue:;
SESMAR.

Pour le mil, les artisans fab:, iquent des 4 trous que l’on peut.
monter avec la cloison; i 1s
.
coûtc:nt envi ron 500 f cfa ii i (ir’S que
le 8 trous et son cache coûtent 2., h00 f cfa. C'est une id&: inttires-
sante pour les zones où Ie sorgho, 'r)r:t t ri,:: P<~:i ('ii f t:, j vi> t : i::: i 'i:"f (tt.
Louga), on aura ainsi un disque spl,rzifique du mil.
c) les pannes simples. I
C'est-à-dire les pannes que L*on peut réparer sans éffectuer
de longs déplacements :
- la casse des ergots d'entrainement du disque qui sont; vissés
sur le plateau de commande. Cettelrupture est en général provoqu6e
par le blocage du disque dans son logement ou par l'infiltration
d'un corps étranger entre le disq\\;e et son support. Pour remplacer
ces pièces, les forgerons doivent posséder un jeu de cl& plates
et une boite de tarauds et
pour refaire ces ergots à par-
t.i: de morceaux de fers
- les pertes et
d'étriers, que i ‘on peut
a&eter ou réparer sur les marchés hebdomadaires.
d) les pannes graves. /
C’est-à-dire
que 1 ‘on peut. diffici ler-, srlt réparer ofi e.-*are
4:
néckssitent dc se déplacer ver- les
b
vi1i:I.s :
- les ruptures du bâti et des mancher-ons dont la remise en
ét..:t s’éffectue avec la soudure ;
- la ~:.SXW cr!.!oti 1 ‘usure de la dentw
du pign~>~I d ‘entraine-
rnc rrL et dt‘ celui du plateau de
~
c mmande.
I. ‘usure de ces dentures
ez ‘._ souvent 1 iée à 1 ‘usure de I ‘ensemble d
mécanism,
dc. transm i s-
s i I :jn , elle :.6céssite le remplacemenit d u sem ir. (‘1
---

-^---.---

---------------------
(*) Ces pigrlons sont aussi
par certains ar-tisans.
A sigrw I er 1 ’ usure des
houes I iC:e au mode de
transyo F
:. aux champs,
charrî:ttes mais le plus scw-
vent en trainant l’outil.
/

- ‘14 -
V
URIENTATIONS DES RECHERCHk23 ET DES ETUDES SUR LA
MECANISATION DU SEMIS ùES ESPECES CULTIVEES.
5.1 - CONCLUSIONS.
5 1
2'
- La mise au point et la diffusion des
principaux semoirs.
Les nombreux tests de semoirs monorangs à traction animale
ont abouti à la sélection du semoir super-ho pour la culture à
ItLat: il a été retenu car il donnait la meilleure distribution sur
'rackide.
I.>
Les études sur des conditions de travai:t particulières ont
permis la mise au point d'w+ certain nombre d'ajigareils :
- le polyéco pour le semis sur billon ;
- le palonnier double pour le jumelage de semoirs monorangs
(‘1. 11
polyculteur po:tf 1~ i
2; en ci
x ou b-0'
rangs ;
- les adaptatior:ls d'éLi.i, pement.:. variés SL
le bati du super-
6x0 pour la réalisation d'o;.krations: imultanémeht au semis (l'épan-
deur. d'engrais IRHO
le CII:,+?. 'buteux d'inoculw-! granulé,. le stkri-
cull..eur- de nématicldtz).
Mais les misc:iu
i :Y, 1 i*:
ont pc ité en g:<+nde part ie sur les
sema: i r-2; monorangs, c:
If y:;.
-éco er! part;icul!:.>.r (plus %te 9!1 p.100)
pendant le P-A. (i95i à i9ea i;. Quant'aux autres appareil:;, ils sont
signalés pour mémoire car :
- ils sont peu ritilisC5 et spécifiques de la trac! ion bovine
(palonniers doubles, pc)lyc*uit~~) ;
- la vulgarisati CG~ s'f:: 1, traduite par un échec (épa:ideur IRHO);
- ils n ’ o n t jay;: 1::: ..‘. .-ulgarisl: i; (polyéctn et autres r;emoi.rs
pour bilions) ;
- ils font i'ok>si..;, u 111; projet de développement depuis 1984
(stfrriculteurs de ni:s- I i:si:i,.! :

- ils sont tributaires d’une culture t,r&s peu cultivée, voire
inexistank (dist.ribut.eurs d’inoculum qr~nul~~ pour soj;: I I
5.1 2
-L’
- La polyvalente et les -:orrditaons
- - - - d’utilisation en
-
mi 1 i f>u rural du semoixL,_-~~~~
-~kct:
- -
Dev#ant le développement rapide de 1 ‘utilisation de ce semoir
par les paysans, on a cherché à le rendre polyvalent par ,la mise
au point de nombreux disques distribut.eurs dont certains ont été

inscrits au P.A. (tableau XIX page 1’6).
La plupart des espèces Cultiv&es
à plat en pluvial p uvent
&tre semées avec cet apparei 1, sa12 le coton non d6linté pour le-
quel la mise au point d’un distributeur spécifique s’est avérée

indispensable (trémie Tamba),
A partir de l’analyse détaillke de la distribution de ce se-
moir et des conditions d’utilisat..or~ en pilieu rural, nous forma-
lons les commentaires suivants poui. chaque culture.
a) les cultures de base :/-hi 1, a: achide et sorgho.
(87,5 p. 100 des super9 icies cultivées)
I
- l’arachide.,
L a d i s t r i b u t i o n e: globalew<:rit snt

f‘a isantp ic~p(- ’ d j c :.
pour l e s différentes variétés et : rkgion:. concernées, et on a ru
mettre en évidence uw

relation linéaire-i entre la densité senGcY
et le p o i d s d e 300 gris ines d e s vI.rii?t.tis r-~mpris ent#r‘e 3d, et. ‘t.: :.
ntvec! leq

d..
disques les pi us uti 1 ~C:C:; (24 t,:,<~:;s et, 3f! CI*~~~L, : 1;. 1
r __
lieu paysan, 1 ‘ut i 1 i st :.. ion du SFM) i r ne permet. pas dc, I ~s-L-‘c’~ - ’
tes densités recommnnck’ C:S (gamme t:,-op éteridrze d ’ inter 1 i anr’
s .‘I\\*: ‘
inférieurs à ceux vulgar-isk.) et i;i régularité de distribu. io; (I ‘,
,jecteur n’est. pratiqueacnt jamais litilisé). Le rapport de ii: den: i -
à la récolte sur l a densité semée qui caractérise 1;; facuIt{
germinative et les perf.es dûes sur attaques 8’ inscxte::~;. ::I~X mrs1::!-
dies, etc.. est estim& aujourd’hui/ à 0,7 pwr la mise ;IU I .in: :;

disques . E n 1 9 8 5 , on peut considé:ntrr q u e la total i t é d e s : ~::tc~; ! i
cies d ’ arachide est; SCFV ,?e au semo i. I-

.
- 76 -
TABLEAU XIX :
-.-----. _---
RECAPITULATIF DES DISCjJES ADAPTES AUX VARIETES DES DIFFERENTES
_--- --
_. _._. ..--- ~.. ..- .-.. --. _..-..
CULTURES EN FOHCTION DES INTERLIGNES Dt SEMIS.
-
_._--.
---
-_---_-_
--_-
!
/
References
CULTURES ET COKSITIONS DE Sk!+!i::
INiLRLlilhL
D I S Q U E S
I
- - - -
l
fabrications
I
EN M. !
Culture
I
VariPtés
I
-_
/
I
.-
--
’ ~-------_
24 trous
1
1127 - 249
(S)
1 Arachide
' 55-437, 73-30,
7 0.4/0.5
j
,alvéoles)
28-206, 69-101.
0.6
I
1 Riz
/
, 302 G (densité faible) 0.45

1
I
I

j 20 crans IRHO
3424
(S)
1 Arachide
1 57-422
-
1
0.50
l
/

1 Riz
, ,
Souche 302 G (densité forte),63-831
0.60 0.45
l
, Coton
, SJA pralinée
/ 0.90
I
I
/
12
alkles
/
1111 35
-
(S)
1 Arachide 1 jusqu'en 1960
i
0.60
/
,

/
1
30 cr:-RS 8 mc 1 4440

(9
1 Arachide 1 28-206, !j7-313,
/
0.60
--/
/

/
1
1 73-33, 57-422.
0.50
/

i
Riz
IKP
j
,

0.45
/
I
5 mm

Prot.otype CNRA
, SOJA
, 44A73
, 0.60
- - -
-
/
?L\\

.<nles
; :;011 F- A B R E
1 Arachide 28-206, 57-313
1
' 0.60
I.___
, Riz 63-83
,
/ 0.40
-_-.-.-.
--. .-
i
32 .éoles

i Riz
i 0.2/0.3
!
i
.')12-.q12 (S)

/
~ __

I
I
/
,
-
-
-
I
32 .'+ns 8.5 mm / zrotoiype CNRA

1 Riz
/ 144
s9
! 0.35 y;
i
- -
i_ .---_
/
l

I
16 trous 5 mm
i
4013-190 (S)
! MaTs
1
Toutes variétés

/ 0.90
l
3.4 et 5 'cuillères!
1120/1121/1122 (S)/ Mil/Sorgho 1 Toutes variétés
\\
0.90
/
jusqu'en 1973
--_-.--...-. ---Y---~ --_ .._ --.--.--_
.-~~
.-.- ______ ---
:,
i
j[j
{ 'S
i
j:*rçh(j

; SH60, 51-69, LuCA?
cl:;;
5 :
.s + cache
r.650 + 665i‘(L)
;
ri1

; SOUNA, L3CAL
- -
-.. -._---
/
!
_~--.
_---
16
..
;i 5: mr
:,rototype C!i:..
I
ci,rçl~c

j CE90 - Twtes les S.S.V.
0.6/0.80
l
-._
__ .__ -.--
..__~.. _-_~
--_--.--.--- _______ -..-
li : ,:. et
Frototypc !'..
;
Et::

; GAE
c:.6c!
2: : . ..F
1
_-. - - - - - - .- -----A-
l-I_~~~.- _
-___.
2 t'
-1;Sllères
1123 et ii;:
*
;,jF'g

1 Tou:es vat-iGt(s
C.96
trcjri-
..@Fs
\\:
i
_I
_
._ ___I--.
-_ -
-

-.--._
._--..
!
1
1t : .'L
1128-173
E
j
Coton delinté j (Non testé au CNRh)

0.90
--. -. __ _^_~_- .._-.-~.
.-
/
!
-
----_A
_- ^
8 crans
/ 40111-411 (S!
/ Pomme Cajou
; (Non testé au CNRA)
1

-
L
..-- -_. -._
/
i---------- '-
1

-
_I_- '
-_--__
3: cr::rjs
i 112!3-47A et ;‘
j (Non testé)
/
Engrais

I
_ ._ _-
I_-._
- - - -.
- -
LEGEK:!L :
--. .
(S) = sISCLfl4&!SISw?
CAS = Casamance
S.0 = Sénégal-Ortenta

--
_-l-lll,“IC-
-l-l.l-<---ll-
,-
-
ri.1
-
- les mils et sorghos.
Un seul d i sque est proposé pleur ces d,x.i, (‘Il 1 t.ur C:L; pou1 Lct!i!,
car~~c:t~~:~isées par dea d i m e n s i o n s de gr;iinc~ d i f’itil-orrt,t;s. A v e c ~,t.
disque 8 trous, uti 1 i se avec un c whe pour bnuc:her 4 t rous sur 1 f.\\
mil,
la distribution est peu preci:re et elle n'évite F;IS Je dénia] j -
we; ceci a amen6 la recherche (MC@;NXER J., 1976) a proposé à nou-
veau le semis manuel en mil car cette opération est peu coûteuse
en main d'oeuvre et réalisable en sec. 121 aussi, les paysans n'ap-
pliquent pas toujours les interlignes recommandes et ils cherchent
en priorité la réussite du semis (ils préferent démarier que d'cz-.
voir des manques). On sème donc de 30 à 40 graines/poquet en mil
pour garder 4 à 5 pieds aprés un éventuel démariage, et de 10 à
25 graines/poquet en sorgho pour garder 2 à 3 pieds après démariaqe.
Dn a pu mettre en évidence une rr,jlation linéaire entre le nombre
:
de graines/poquet et le poids de 1.000 graines des variétes de sor-
egho compris entre 10 et 31 g avec: les disques 8 trous 8 mm et 5
mm d ' &pa i 5:: :=:eur _
Dans le Bassin Arachidier, le semis mécanique de ces cultures
est très -épandu et la fabrication artisanale de disques se dit\\,r--
loupe; on rencontre des disques 4 trous spécifiques du mil, ce qui
est une idee intéressante pour les zones où le sorgho n'est prati-
quement pas cultivé.
*i) les autres cultures : 1.2.5 p. 100 des superficies.”
- 3~ coton-
-... .
A pc .,a; le se’:r iS du coton dél inté, les techsti :;;les reten~:es ne
‘4011 t‘ pas concluant t:s. On peut ut.i liser le super-e: ii après enrobage
-w prc!J j ‘#;iqe des ~2r.a i WR, mais on obtient, une J il<: i si on rr 3yenne
sur la d r,stribut i :. , awrt: J es techni’que:; des pay:;:~’ ” ic:eJ 1 es--ci de-

mandent une prépdi- <>tion assez exir eante en main d ‘oeuvre et beau-
coup d’attention lors de la réaliwtion du semis). Les mécanismes
de distribution s:+‘+cifiques du coton non dé.i inté aif- sont pas satis-

+aisants car la d i :;tribut.ion obtenlu,e est beaucoup t.rop irré-ulière
ctt le débit, est tri:yr faible.
- le s o j a .
Le 36 crans :
mm donne une distribution ert accord avec les
1
recommandations de la recherche. j

- 78 -
- le riz (hors riz irrigué du Pleuve).
La distribution varie trop d'une variéte 6 l'autre, ce q:G
exige l'utilisation de disques diffh-ents pour une même zone. On
propwe donc d'utiliser ce semoir avec les disques adaptes aux v<:
ri&,& et interlignes de semis retenus dans les zones où les super-
ficies cultivées en riz sont peu importantes (riz pluvial et cer-
taines rizières de bas-fonds en Casamance) ce qui ne justifie pas
l'acquisition de semoirs spécifiques.
- le niébé.
Dans les conditions actuelles de culture, le distributeur à
5 cuillères tronquées semble satisfaisant malgré une distribution
peu précise, Une meilleure connaissance sur les conditions de semis
permettra la mise au point de distributeurs plus précis.
- le maïs,
Le ciisque de 16 trous distribue correctement avec les maïs
cultivés, nécéssitant parfois un démariage avec les petites graines.
Son utilisation est répandue au Siné Saloum, mais les paysans sè-
ment à des interlignes plus rapproches que ceux recommandés.
5.2 - ORIENTATIONS DES RECHERCHES ET DES ETUDES SUR LA MEC!ANISATION
Dt
II. :Fs3IS DES ESF'ECES CULTIVEES.
- - -
5.2.1 - Objectifs,
- ,kGlioratjc.n de la précision du semis sur Ses espèces culti-
vées dont le semi:.: est déjà mécanisé. Cette amélioration doit per-
mettre une gestior, plus rationnelle du "Capitaf Semences" sur ara-
chide,
ei limiter, voire supprimer le démariage sur mil, sorgho,
maïs et coton.
- Mise au point de semoirs et/ou distributeurs pour des con-
ditions de travail spécifiques : semis sur billon, distribution
du coton non délirté, du riz et eventuellement du sorgho et du mil.
A cc. stade, il est important de rappeler qut la précision du
:Ternis est fonctior, des conditions de travail au cemis (préparation
du sol, régularité des interlignes, etc.. 1, du type et de la quali-
té de la semence (wIik&re, faculté germinative, tr;.itement, etc...)

““ll”.I1^X.----~
-
/-
-.
w-m
__.--__--
_ . . _
/
et enfin de la distribution du semoir (r6gularit.6 et débit). On
voi t clone quo le::; tr;tv;iux sur les semoir.;, nt* sc~‘ont justi fiés que
par une bonne: maitrise des condi/.ions Qc; semis et de la qualit
de In semenw f-3-! mi1.i~ rural, cc? qui est. loin d'C?tre le cas ac-
tuellement.
5 2.2 -
-A-
La maîtrise des conditions de travail au semis.
a) l'application ou la revision des recommandations
de la recherche agric?le.
Face à la non application des recommandations de la recherche
agricole quant'aux interlignes de semis, il faut Ljnalyser en pre-
mier lieu les raisons des interlignes retenus en milieu rural pour
ensuite :
- soit continuer ou reprendre la pression sur ies paysans pour
qu'ils appliquent Les recomrnandatj.ons ;
- soit révisar les recomman ations à partir des interiigncs
mesurés dans les différentes régions; les nouvel ies propositions
seront beaucoup plus régionales. i
En Casamance,
de la réalisation des billons
~sst ind ispin!,;lzbl t:
semir
b) les voies nouvelles.
* *
dli Fi’! i 1 ::
Etant donné que le dkmariagc
du SQ ,rho n'est prati-
quemwkt, j i~mc: is ri:i:lisé conform~m- t:
.
i '2 1. lzommanc tiens, or: pour-
rait modi fier le:: conditions de i
::.PR:!~: y “!:v’ rendk-C
sa ri3al isatlon
mécaniqw plus simple, en utilisan! ~3.. ci 3 63 i étés n;,~rvel les que 1 ’ on
peut semer en ligne:; continues et1 :“>u i TK: I: Assi teitL pas de demari -
age.
5 2 . 3 -
2
La préparation et la-,~,3.u;11
-~ i
..,.-1.6
I_
.-. V..ik: la serxzxe.
- - -
Dans ce domai ne, i 1 y a un lt T!F 00":
travail â réaliser sur
toutxs 1 es cultur (5; car avec 1 ei;
,;:.4 ;
7it.s aci ~F%I s (rapport de
la densi t.é à la rkolte sur la 1
t3 :’ i ..’
: .:m&) 6:2!~-!. imés à 0, 7 .sur
arachide et compris entre 0,l et Ci, 3 ;tp~ t+s démariage sur mi 1 et

- 00 -
sorgho, on ne pourra jamais rkaliser un semis de prkision.
Fr, I'rerni er‘ I i fa,
i 1 faut vci ller 3 ur:!. prC:par,;:tion minkitieuse
de la semence (nettoy’age, triage, traitements insecticides et fon-
gicides, etc..). Ensuite, il faut mettre en place des études pour
préciser en milieu rural l'incidence des différents facteurs (fa-
culté germinative, attaques diverses) sur les fontes de semis.
b) la qualité de la semence.
Nous attirons 1"attention des services de recherche sur la
très grande importance de la faculté germinative des variétAs qu'ils
mettent au point dans l'optique d'un semis mkcanique de précision.
c) les traitements particuliers.
Il s'agit en fait du conditionnement des semences à petite
graine (mil et sorgk:o) et de consistance particuli&r~e (coton) en
vue de simplifier. la mécanisation du semis au super-ko :
- l'enrobage d6.r. graines de mil et sorqhol pou: des variiUés
dont l'effet poquet n'est pas indispensable ;
- le délintage du coton si la réactualisation des études éco-
nomiques comparant Je semis du coton délinté a,vec Je super-éco à
(: ?' ui du coti~n rSI:i:i d :
inté avec un svx)ir 5 ifiqur
ustifie C' :..te
op&-ation ;
- l'enrobage (ou pralinage) du coton non délint 6 par des mé-
ti-:tdes plus perfosma!kl:;es que celles 11Ci lis&: c; actuel 1: ment.
5.2.4 - Les travaux sur les selli:~+rc:.
-._ -.
a:) les semoirs de culture 2 plut..
- la distribution du super-éco.
La priorité sera donnée aux test:: de disiribution et éventuel-
I(:ment à la mise au point de disques de super..-éco pour toutes les
r~~uvelles variétés d'espèces cultivéel- p1-c JI b;js: 3s à la vulgarisation
C' * pour de nouvelles conditions de SEII j:*‘

I------m_
- - - . . .
.._
-II-~
- ..I.
/ -
- bi j-
- les travaux spécifiques aux ( Rfférentes cultures,
-
- -I
Sur arachide,
i 1 est nécessai Y(: dc mc:1 t,r*e cn p I iic:t: une i t.u&
dktaillée: S U T ’ l a r e l a t i o n e n t r e 1;s densiti somi;e <,i JC: poid: ~3i
300 graines des variétes avec les disques vulqarisé~ afin d’affiwi
la précision de 1 ‘outi 1 actuel en ~vIuo de son uti 1 .i xat i on 2 gr.ar)G

échefle.
/
Sur mil et sorgho, on peut en’ 1 isager de travailler i e s thèmzs
suivants :
- l’amelioration de la distrj.bution sur sorgho surtout, car
il y a peu de progrès à espérer S~I. mil et d’ailleurs la recherche
(LECRAZ ;J., 1970) a montré que 1 ‘on pouvait semer un nombre limité
de graines par poquet pouvant rédui i te considérablement le démariage;
- 1 ‘introduction de semoirs z~i>écifiques au semis en poquets
tels les semoirs marafchers perfon ants.
Leur application pourrait
être intéressante sur les essais acronomiques, mais des considéra-
t ions d ’ ordre économique ne nous / lermettent p a s d' envisager 1 eur

P
vu1garization en milieu paysan;
- l.‘ét.ude de la relation entre le nombre de graines/poquet
et le ; raids de 1000 graines des Trariktés avec le disque 8 trou?
àh différentes épaisseurs, afin d'arpt-rliorer la précision de la rela-
tion mise en évidence.

s
coton +
après une analyse detaj Il&e de:? areoccupat ions dd:-
l a SO1
ITEX et une mise à jour. des étude:; écor srni ques SUT I ç; dk:
1 i ntagc; , les travaux porteront :
- s o i t S U T l a d i s t r i b u t i o n dL, c o t o n délinti: ( o u enrobé;1 aved::
1 e SU& :i---éCO ;
- s o i t sur 1 ‘am&iior-ation des di.strjbut,eu: u d e c o t o n n o n dé-
I intk.
S:~I” r i z , r;~...wz présentons les I recommandati C+;E d’ une i:tude ré--
(tente sur le sentis du riz (HAVARD . ., 1985 b). Rien que la plupart
i?
des expériences se soient soldées piar des echecs, nous pouvons ti-
rer un C:ertain rIombre de critères, et données t,c.,chni.ques à prendre
en consi dérati or- dans toute nouve 1 le acti ‘on dl recherche dans ce

doma i nc . On a lt, choix entre deux configuration:~, pour 2.e bati, soit.
Jle Sent(>ir à céri. les classique s’il faut modific.7. les ecarts inter-
-1 ignes,

soi t le tiemc) ir avec une t,::kmie surkk3-i S>+&e 2: i les interli-

- 02 -
gnes sont fixes quel que soient les tond itions de travail. Ce semoir
auT.
f?‘i!.T.P
deux et quatre rangs suiwnt le type d'attelage (ht?
ou bovin) et il sera equipé d'un distributeur à cannelures protegc
pa T UIr Lubi , r&J 1. if b 1 e en fonction 01:s variétés et utilisant des
atxesc: : 8 i rec-.., de nettoyage. Enfin, les organes d"enterrage pourront
être cws socs trainants classiques pour les conditions favorables,
ou des socs piocheurs à faible entrure pour les conditions de tra-
vail plus difficiles.
Sur maïs, niébé et soja, on cherchera simplement à ameliorer
la distribution avec Le super-éco.
II) les semoirs pour billons.
Nous les signalons pour mémoire car ils n'interessent que des
superficies réduites en Casamance à condition de développer la cul-
turc sur billon, ce qui n'est pas le ca:- aujourd'hui car on essaie
de vulgariser la culture à plat.

_--.-
em------
I-
- 83 -
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ration des terres, semis et sarcla-binages dans le cadre de
l'opération produ:tivité rizicole (campagne 1970) - 23 pages.
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36- LECRAZ J., 1973 - Synthèse de trois années de travaux et résultats de la
Division du Machinisme Agricole et Génie Rural (1970-1973)
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type 4 rangs du CNR 'BAMBEY - 8 Pages.
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sur semoir super-éc
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1971 - Une méthode tii semis mécanique du coton non dglinté
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PWKIER J.) 1976 - Le démariage p &coce du mil hat,if et les techniques
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- 88 -
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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL.
54-
IIROT R., 1972 a) - Essais des disques 24 trous, 30 crans, 32 trous et 20
crans pour le semis du riz - 2 Pages.
IRAT/CNRA BAMBEY.
55- PIROT R., 1972 b) - Essais de disques 30 crans et 24 trous pour les variétés
d'arachide V 39 et V 40 - 2 pages.
IRAT/CNRA BAMBEY - Rapport manuscrit.
56- PIROT R., 1975 - Réflexions à propos du semoir LELOUS 3 rangs polyvalent -
4 pages.
ISRA/CNRA BAMBEY.
57-
PIROT R * , 1976 - Disques utilisés au Sén<,gal.
ISRA/CNRA BAMBEY - Manuscrit. 2 pages.
f) c _
*
P::!I)T R., 1978 - Essais disques super-éc, pour soja - 7 pages.
ISRA/CNRA BAMBEY - Rapport manuscrit.
.
59- PIROT R., GAVALAND A., DIAGNE K., 1978 - Compte-rendu d'essai du semoir à
coton t; 1 5 CC! y: . : )e stipe '50 TAMBA -
-' pages.
ISRA/CNRA BAMBkY.
@J-
P:%OT R., 1980 - Essais dc di:qws à arac!.,ide avec lc variété de riz 144 69.
ISR;,./C&Rfi B,?,M611' - Manuscr-t - 4 pages.
61-
PLESSARD F., 1971 .- F{ jifj^a:":i'
d u semoi,- 3 rangs s:;!- polycultcJr
-
4 pcgt.r.
1 RAT/'CI;RA EJ,lX;L:I' .
62- PLESSARD F., DIAGNE K , 1974 - Observations sur un modèle de soc semeur
propos: par ;a S;OCOMA pour accroître la polyvalente du
semoir- :~up~:.-<~.~ 1 pages.
1 RATICrt: .A BF,F':<i 'u' .
63- PLS:ZSARD F., 1974 .- E.
::
i;' riage mêcanique en tr,action boL.ne du
C.4- PO'..‘iH!ER G. >

k
-8 -
65-
SARRAIL E., 1970 - Essais disque 313 crans - Campagne l?:'!:. - 16 Pages.
M:N1 STERE DU DEVELO, b 3EMENT WRr\\1.. - 503: ;'f k': rL&C t: EST.
66- W-IERRER, 1967 - Cmpte-renàu d'essais 2 p~l>it fixt:! ci: :L,
i' s :. ïl
lignes continues av c du riz - 20 Pages.
CEEMAT,'CNRA BAMBEY. i
67- TOURTE R., 1949 - Compte-rendu de 'l'essai d'un semoir "BEAUVAIS ET ROBIN"
Semoir double pour atrachide prototype SAD 49 - 5 pages.
Station Expérimental(e de l'arachide de Bambey.

68- TOURTE-R., 1960 - Deuxième série d'lobservations sur le semoir BILLY ALIPS
- 10 pages.
CNRAIBAMBEY.

- 90 -
ANNEXE
1
-
TABLEAUX XX A XXV
TABLEAU XX
: EVOLIJTION DES SUPERFICIES ET DES PRODUCTIONS DES PRINCIPALES
CULTIJRES.
TABLEAU XXI
: REPARTITION REGIONALE DES SUPERFICIES DES PRINCIPALES CULTURES.
TABLEAU XXII
: DISTRIBUTION AU BANC DU DISQUE 24 ALVEOLES STANDARD 249 A
3-4 km/h A 0.60 m d’INTERLIGNE.
TABLEAU XXIII
: DISTRIBUTION AU BANC DES DISQUES 30 CRANS 139, 20 CRANS IRHO
ET 24 CRANS A 3-4 km/h ET 0.60 m D'INTERLIGNE.
TABLEAU XXIV
: NOMBRE DE GRAINES PAR POQUET AVEC LES DISQUES 8 TROUS DE 5 mm
ET 8 mm D'EPAISSEUR POUR QUELQUES VARIETES DE SORdO.
TABLEAU XXV
: LES CARACTERISTIQUES DU PARC DE SEMOIRS DE CULTURE ATTELEE
ET LES PRIX DU SUPER-ECO.

- 91 ‘-
TABLEAU XX :
EVOLUTION DCS SUPERFICIES El IDES PRUUUCTIDNS DES PRINCIPALES CULTURES
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- 92 -
TARLEAtl XXI : REPARTITION REGIONALE DES SUPERFICIES DES PRINCIPALES CULTURLS (EN HA)
-
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(1) Valeur approchée car les données du coton et de l'arachide de bouche ne concernent pas la n&e année que ies
autres spéculations.
:SOURCE
DIOF B. 1984
TABLEAU XXII
-
-
: DISTRIBUTION AU BANC DU DISQUE 24 ALVEDLES STANDARD
249 A 3-4 KWH A 0.60 n D'INTERLIGNE
i
I
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VARIETES

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HAVARD 1984 a

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/
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G. DEMOMBYNLS 14.: o

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- 9:
TABLEAU XXII.! :
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69
PIROT 1972 b
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69
LECRAZ 1970 b
l
,400
67
LEMOIGNE 1970 c /
,300
LECRAZ 1970 b
!
,300
79
LEMOIGNE 1970 a 1
,600
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J
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I
I 20 CRANS t
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LEMOIGNE 1970 c i
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I
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Les crans du 24 et du 30
RECIARQUES :
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TAaLLA
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XXIV
- - - ::NOY!iRE DE GRAINES PAR PWJLIET AVE
ES DISQUES 8 TROUS DE 5 mn ET 8 mn D'EPAISSEUR
-%DR QUELQDES VARIETES DE SORGHf
Poids de 1000 graines en g. 1 Nomt
graines/poquet - 5 aan i
Nombre graines/poquet - 8 AIT
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\\I,;: : ; :
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- 94 -
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TABLEAU XXV :
LES CARACTERISTIQULS DU PARC DE SEWIRS DE CULTURE
--. ..-
- - -
ATTELEL ET LES PRIX DU SUPER-ECO.
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___.._ -_-.i -_____ ~-_----------~-
~-
MISES Eh PLACL
i ESTIMTION j
PRIX SUPER-ECO ;
-.
ANNEES '
\\Répartition régionale en P.100 (l)\\ UlILISATIONI
EN F. CFF
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TOTAL
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RCforme a
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CAS.
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1
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I.J.L.
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1 THIES i,
17 ans
-
-
SISUAR
B.N.D.S.
- - - - -
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Avdrit 5S j
39.800
I
0.2 l 0.7 l 27 ; 47.2 1 25
39.800
.
I
I
I
I
,
84.042
1
FIN 1965 - - - - - - -
58 à 65
123.842
/
1-
-
-
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T-
66/67
14.127
P
-l-
T-
l-
3
71.5 / 15.6
9.9
137.969
10.867
12.268
67/68
17.215
2.3
69.5 / 13.3
14.9
143.188
10.867
12.340
68/69
12.975
4.9
20.4
69170
7.670
I
56.3 1 18.4
152.159
10.867
12.780
7
I 32.9 I 34
26.1
158.729
10.867
14.888
70171
2.836
28.6
25.9
17.4
27.1
155.965
10.867
14.888
71/72
9.086
4.5
64.3
16
15.2
161.551
11.800
15.481
/
72/73
12.484
1.5/5.1
57.1
18.7
17.6
169.635
11.800
15.481
I
73/74
11.461
22.7
I 42.1
16.2
19
175.596
11.800
15.481
‘Si75
16.478
24.2 17.2 ; 42.1
5 . if
18.7
188.374
11.800
15.481 j
75/76
17.490
23.1
1
41.8

17.j
17.8
204.570
19.021
26.059
1
;‘i/77
23.913
i 10.4
7.3
/ 42.2 1 2t.i i 12
226.:53 j
19.021
26.059
1
!i/78
20.882
1
7.2 9.8
1 50.6 1 26
1 6.4
244.ir32 1
26.677
/
/t/79
16.166
1 20 6.8 ( 50.4 ) 19.6 j 11.2
255.bO9 j
20.785
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TOTAL
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315.377
I
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LLGENDE : (1) CAS = CA:;:WiCE
- 5.0 = SENEG:,-ORIENTAL
-
-
S.S = SItilf-SAL:i:IX -
D.L = DIOURBEL - LOUGA
SOURCES :
- FALL B.!: - 19: 1
- . -
- Archive; ONCAD.

- 95 -
AN: IEXE II -
PHOTOS El
-.-
DES: $i DES SEMOIRS TESTES
- BEAUVAIS ET ROBIN
. monorang
" LE CHAI PION '
. jumele type S.C.J.
création 1950
- ULYSSE FABRE
. super-éco monorang fabriqué par la SISCOMA et la SISMAR
. jumelé à deux rang extensibles
. spi(.ial pour billo S
. cor+i ne avec 1 'épa deur d'engrais IRI-10
. Pol):-éco pour semi '3 plat et sur bilions.
- DARRAGON
. monorang A 58
. jumelé
A 264
- MOUZON Frères - NOLLE
-
-
. A3 pour bourricot u petit cheval
. Al modèle à 1 rang
. A2 modèle à 2 rang
- BILLY - ALIPS modele I'AFRIC
- SISCOMA
. prototype 3 rangs
oiur riz
. polyculteur modèle 11968
. stériculteur de né aticide
. distributeur d'ino ulum grar-i,
- CATHALA - modèle à 2 rangs.

Semoir 0 2 roues porteuses er. fer
; L
1 . _.
Châssis et mancherons en acier nuance dure. L’ensemble entre-
>:
<
:
i
‘_
toisé et triangulé assure une parfaite rigidité de l’instrument.
i
.’
Distribution par alvéoles. Vanne réglable.
Botte réglable en profondeur
Coutre orientable inclinti vers l’arrière pour éviter le bourrage,
Deux socs bineurs, réglables en profondeur et pouvant être
décalés longitudinalement permettent de réalise;, en même temps
que le semis, un binage à proximité immédiate de la iigne.
Palonnier de tiroge réglable cr hauteur.
Roue plombeuse en 2 pièces.
Traceur réglable jusqu’à I m. 35.
Poids approximatif 41 kg

La commande du mouve lent est assurée par deux roues porteuses
mont4es avec jeu différentiel,”disposition brevetée facilitant la conduite
de l’instrument sur la ligne. j
Le mécanisme est compl+tement étanche et o l’abri des poussières.
la trémie de 110 1. de kpocité est munie d’une \\.3nne amovible
laissant un large passage d :; graines vers la chc*rlL:~!:.: de distributiort
et d’un couvercle à
I
rebords emboutis, très rigide.
Des distributeurs de grcnd diamètre, dont le proiil des alvéoles c
été particulièrement étudié, I 1 !;Surent une parfaite réC.j;ariti dei semis.
Le type de distribution a,dopté est celui dit “6 ;:iateo: incliné”.
C’est le seul qui assure une distribution très visible E+ au~<,n bris de
graines.
.
i

MODhE JUMEli *
P YP E 5. C.J. 2
C R É A T I O N
19.50
Le semoir jumelé construit sur le même principe que le
semoir à un rang S. C. B., comporte un châssis en acier dur
plat qui recoit deux semotrs espaces de 20 centimètres.
Chaque semoir est commande par un pignon d’angle cal6
sur l’arbre des roues porteuses. II utilise les mêmes distri-
buteurs que les semoirs S. C. 8. + Une botte, réglable en
hauteur. permet d’enterrer les graines ?I la profondeur voulue.
Derrière les bottes, un soc triangulaire 3 branches egales est fixé entre les deux semoirs et, à I’exterieur, deux socs ‘. branches
inkgafes recouvrent la graine en même temps qu’iis binent le terrain.
Ce type de semolr peut recevoir, à l’avant, un distributeur d’engrais qui repartit cet engrais devant les bottes des semoirs.
Les semis se font g6rGralement ii 80 centimétres entre chaque groupe de semoirs, soit environ un mkre entre t’axe des lignes des
semis.
Cette disposition offre l’avantage de faciliter le binage dans le grand espacement laissé entre les groupes de lignes jumelCes, alors
que dans le petit espacement IaissC entre les deux semoirs, les mauvatses herbes se trouvent &ouff&s par les arachides.
Ce semoir est relativement Mger et doux de traction et un cheval de force ordinaire peut facilement le tralner.

SEMCïlR S
( I n t e r n a t i o n a l
p o u r A R A C H I D E , M I
ON, etc...
Semoir type “STANDARD”
voie de 40 cms
SO Robustesse,
50 SimpliciM,
SO Régularité de distribution
en font l’outil le plus apprécié par
l’agriculteur africain.
P L U S D E 6 0 . 0 0 0 SEM0,lRS E N S E R V I C E
-_
- -
----
attestent ses qualiités inégalées
La bonne &wh-ation de ses pièces travaillanfes, ainsi que sa légèreté, alliées à sa robustesse,
permettent l’attelage ‘de toutes les catégories d’anin aux de trajt.
Mécanisme breveté, sans rival sur le marché, l
liogé sous Car[::, dar.s un Lin de graisse, 2 l’abri
des poussitres abrasives.
Disques distributeurs à alvéoles de forme, priws dans la masse, éliminant tout bris de graines.
(Voir en page 4, le rableau de “Nos Dzht~ributeurs ”
Chûte des graines constamment visible par 1~ conducteur,
Régularité remarquable du semis,
Construction robuste en matériaux de tout p:‘emier choix.
059 2M CM) !4,3F
14. U L F A VAISON - Téliph. 7 d 0 . 7 9 / - - C h PO:~WI Morrriilr N 890

--
_-
-._
. .-__
Semoir à voie réglable
Par retournement des roues on peut régler la voie de
I”appareil, soit à 0 m. 50 soit a 0 m. 60.
Les roues font alors office de traceur et remplacent
celui.ci.
ReFtRENCE : S-E 60
Semoir à deux rangs
extensible
Les deu: cléments de ser?g:>ir peuvent
<:oulisser sur les barres d’accouplement.
On peut ainsi régler la largeur de
‘i:i r.erIigne depuis 0 m. 35 jusqu’à 0 m. 60
Palonnier double pour deux bêtes
,.Ic trait,
SPECIFICATIONS . Semoir type STANDARD comprenanr .
1 Trémie-mécanisme, capacitt : 6 litres,
2 Roues, diamétre : 40 cms.
1 Distributeur arachides à 12 alvéoles, No 35,
i Coutrc,. 1 Soc semeur réglables es? hauteur,
1 Palonnier pour animal de trait,
1 Rasette et sa bride,
1 Traceur standard pour interlignes jusqu’à 0 m. 55 ou Je Rayonneur tj’pe lona pour Inrcj
lignes jusqu’à 1 mètre.
iio;a.h : .Y i kgs 800 . Emballage Exportatior; de 4 semoirs par caisse . Poids brut : 185 kg. ,Vet : I-13 k~ .


aL. -
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Semoirs sur bilions
Nos modèles SUPER - ECO SENAFRICA
nt ét4 spécialement adaptés aux semis sur bilions.
Ils comportent même Trémie-Mécanisme et
utilisent les mêmes distributeurs que Ie type
Standard”
(Voir notice spéciale.~.
RitFÉRENCE : S-E B
Semoir et épandeur
d’engrais combinés
. !
,
I
Un équipement i* kpandeur d’engrais rl d’un
rnoCèie brwcté f I:cence 1.R HO ) est adaptable ;
tout le parc des semoirs en service.
(voir notice spéciale)
A G E N T S E X C L U 1 ;IFS POUR
AFRIQUE OCClDENTALE ET ÉQUAK !lALE FRANÇAISE - TOGO - CAMEROiJtY
GAMBIE - SIERRA LEONE - LIBERI! a GHANA - NIGERIA a CONGO BELGE
COMPAGNIE FRANÇAISE de ‘AFRIQUE OCCIDENTALE

AVANT-TRAIN A 2 ROUES
REGLABLES EN LARGEUR
ET EN HAUTEUk.
SEMOIR POLYECO NJLYSSE FABRE
POSITION
SEMIS A PLAT
I
II ll
----
I
POSITION SEMIS SYH
BILLON
échelle l/lO

Le Ssmolr DARRAGON A 58 a &tb mis au point
OIW les semis d’orochldes. Des essais concluants qui ont 6t& Rio-
lisès OU Sbnégo!, nous permettent d’en gorontlr son om:tlonnement.
P
II fonctionne bgolement pour les graines de Mil
et de Sorgho pour lesquelles nous avons pr6vu des dlstribpteurs spt$cioux.
UNE CHUTE LIBRE TRES COURTE : Une des
couses de 10 dispersion des groiner au moment de leur
contact avec le sol vient de leur chute libre. Plus celle
ci est courte, moins les graines ont tendance à rebondir
sur le sol et plus le semis est régulier. Pour arriver L
ce résultat le distributeur se compose de i6 olvécjles
qui prennent les graines à 10 bore de la trCmie. Les
graines prlscs une b une sont remontées ou sommet
de 10 course du disque. Au lieu de lâcher 10 groins
ou point hout, où la chute iibre sera;* de 25 cn;,
groine tombe dans une alvéole du Z? disque qui tc-
ne solidaire du premier. Lc graine res!e dcns i’oi~@;
du 2-’ disque jusqu’ou p o i n t b o s d e SO rotation. :
groine tombe 0 ce moment où SO chute libre n”est p’~
que de 12 cm.
U N E T R È S F A I B L E V I T E S S E CIRCONFÉREN-
TIELLE : Le disque du distributeur pcs:kCe 16 oi~éo~~
et son diomètre n’est que de 14 cm. Pour une densitc
/
de semis d’une groine tous les 20 cm, on compte donc
._-
-f--tourdu-distributeur tous tes 3,20 m. Son foibie dia-
m&trc donne ou disque une vitesse circonférentielle
très réduite, qui supprime tous risques de meurtrissures
des groines.
DESCRIPTION :
Le Semoir A 58 se compose essentiellement de :
* Une trémie se fixant au-dessus du cCr!er, munie d’uri
0 Un fort châssis en fer à U, croisillonné et indéformable.
vanne de réglage et pouvcnt conteni- au moins 5 !-;
* Un système de distribution se composant lui-même en :
de groines.
- Un carter.
0 Un coutre en acier forgé.
- Un disque <preneur* de 16 oMoles et son axe tour-
0 Une botte.
nont sur un plan incliné.
?? Un polonnier.
- Un disque rposeur, de 16 aMoles également dont
?? Une roue plombeuse.
une face forme pignon conique.
@ Une paire de socs bineurs en acier forge.
- Un autre pignon conique.
- Un axe sur lequel se fixent deux roues de 33 cm
0 Un traceur.
de diamètre.
?? Deux mancherons.
COLISAGE : Les semoirs sont emballés en pcrtie dér113rjjtés soit :
1” - par envoi de 4 appareils emballés e rI UNE caisse oux caract6ristiques suivantes :
P o i d s n e t 156 kg - P o i d s b r u t : I Y’I3 kg
- Cubage : 0 , 3 2 5 m3
20 - por envoi de 15 opporeils emboll é:, gn 2 caisses donnant au total :
Poids net : 580 kg - Poids brut : 030 kg
- Cubage : 1,07 m’eemcir SOlO : . , . . . 144.C12 !“
PRIX : En suspension de taxe. - ~EW.tt~~xhtecat3cu
spxI#)sùpg&& _ ~~g~>;&~
dëpartus inc - non emball8:.
,C*. 3. ,‘
..r-:*.~w> ;o.. <
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a:<‘-“;.

,J. ll)UiWRGiW x FILS
SAINT-ANDRÉ-LE-GAZ (Isère)
R
E
B,wgoi:t 9560 8 li;cphm 3

.

C. P~ria. ii:,
110-40

S u p e r
Les Etablissements DARRAGON lancent sur le marche français leur semoir monograine
unique dans son principe. Sa fabrication en metal spécial est le résultat d’une longue et patiente
étude. Elle doit trés prochainement mettre cet appareil à la portée de tous les usagers.
les élements semeurs sont identiques aux élements épandeurs d’engrais. Ils permettent à
l’utilisateur de placer l’engrais soit avant le semis, soit après, selon son désir.
Cet appareil est equipé de disques distributeurs adaptés à chaque catégorie de graines
ou d’engrais. Un ascenseur dépose les graines très bas et limite la hauteur de chute de ces
dernières.
La distance sur le rang (entre les graines ou poquets) s’obtient en changeant un simple
pignon ce qui nous permet d’avoir une gamme de 12 vitesses, soit 12 espaces différents allant
de 6 cm a 80 cm.
Cet appareil: n’a pas de graissage donc pas d’entretien. Un tendeur à pignon tend IÛ
chaine en permanence.
ta trémie est d’une capacité suffisante puisqu’elle contient 15 litres environ. ta gamme de
montage en a
7 versions met cet clppareil ou service de tous les besoins,
FROOUCT~ON
C E S U S I N E S MÉTALLURGIGUES
J. DARRACàÊ)N
SOClh& A N O N Y M E AU C:APITAL D E 6O.ODC,
F
S A I N T - A N D R É - L E - G A Z
CISÈREJ
TÉLÉPHONE

3
RC E3OVeGo:r: 62 E? 7;: - CHéOUES PCcT*“X LYCN 11n-43

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DESCRIPTION
Le Semoir Super A 264 se 1:ompose essentiellement de :
?? Un fort châssis en fer plat.
?? Un système de distribution i6! composant lui-même en :
_ Un carter.
_ Un disque apreneur, de IC alvéoles et son axe tournant
sur un plan incliné,
_ Un ascenseur de 16 olvéo es également dont une face
forme pignon conique.
_ Un autre pignon conique.
- Un couvercle supportant l 5 pignon et l’arbre de com-
monde.
?? Une trémie se fixant ou-de S:;US du carter, munie d’une
vanne de réglage et pouv rnt contenir au moins 10 kg
de graines.
0 Un coutre en acier forgé, SI r demande.
?? Une bot:s de forme différer te selon la région.
a Une roue plombeuse.
0 Un traceur.
0 Quatre cignons.
0 U n e ckine.
?? Un tendeur à pignon à ten ion permanente.
COLISAGE : tes semoirs sont embal’és en p Irltie démontés soit :
IF. par e:-$,,oi de 4 oppa,eiis emb 11,~s e
n

UNE caisse 00x CCJ-CIC:~~
S::CJUE~ : .+,z~*FI
Poid; net : 156 kg -- Poids ,rJt : 178 kg - Ccibaae : 0,325 p?
2’ par Envoi de 15 appareils E! nbailés en 2 caisses donnant C~L tcrc’
Poids net : 580 kg - Poids br,Jt : 630 kg - Cubage : 1,07 m’
PRIX : En suspension de taxe. - Franco d’em >allage maritime. - Franco quai Marsei!lc.
/

S E M O I R NOLLE
modèle A3
pour bourricot ou petit cheval
- Semoir à un rang, spécial pour petite culture
- Poids : 29 kg.
- D i s t r i b u t e u r à clique!, d i r e c t e m e n t cntrair,é par ur!e r o u e , s a n s
transrnission.
- Distributeurs interchangeables pour- toutes glsliles
: mais,
harlc.ot-.
ricin, arachide, betterave, mil, sorgho, riz, etc.
- Contenance de la trémie : 5 litre‘
- Soc démontable, réglable en profondeur
- Griffe rec.acheuse placée derrière le soc

c
~
PitCES D É T A C H E E S
I
BRAS
A V A N T
s o c - -
Vi5 DE RÉGLAGE
CARTER
BOULONS ASSEMBLAGE
Il3kMkAGWS
F’CROU
PAP/LLON
ROUF-
BALAi R E GRAiNES
DiSTRiBUTEUR A 4 DENTS
DiSTRiBIjTFUR A 6 DFNTS
DiSTRiBIJTEUR A SORGHO
EssiEu
MOYEUX 5F ROUES
-e---.--z
poifl
vi 5
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GlLaE.3’
CARTER
v i s
C!E
RECACHEUR
ROUE
@RAS <ARRfÈRE
ROULEAUX PLC>:-+ BEURS
-
-
B O U L O N A X E D E PLOMBEURS 4073 ~____ - -
T-S A X E S D E PLOMBEURS 3 0 7 _ _ /
HAUBANS
-
- 310 -

-
___.--
-
-
MANCHERONSE
BOULONS DE HAUBANS _
BOUWNS DE MANCHERONS-
GOUPiLLES ÉPiNGLES

- p o i d s
23 kgs _-
!l
transfarmahle
cr,
hntaa
h
!
.+Y
-poids 48kgs -
_ écartement v a r i a b l e -
- t o u s é c a r t e m e n t s _
NOTiCES DÉTAiLLEES
POUR CHAQUE MODELE

Les semoirs NOLLE, fabriqués par lys Etablissements MOUZON à Luzarches
(Seine-et-Oise), représentent le plus récent espect de la technique en matiére de simpli-
c;té, tant en ce qui concerne la fabricatior ;que l’utilisation.
Le semoir est constitué par un bloc cl.arter central, contenant le distributeur et qur
possède des trous d’assemblage judicieucelment étudiés, disposés symétriquement de
façon ci permettre la réversibilité.
Le carter est complét6 par un bras avz nt et un bras arrière dont la forme varie selon
lr modèle choisi. Fixés par des axes goypillés, ces bras sont orientables à volonté
et démontables sans aucun outillage.
/
/
Grâce à cette astuce de trous et de !Iras amovibles, le semoir NOLLE est le seul
qui présente vraiment des pcssibrlites uni\\*erseiies pour semer à plat, en rangs simples
CU en rangs jumelés, pour semer sur billc/rs, en traction animale ou en traction méca-
niaue.
La simplicité du distributeur est à I”échslie de l’ensemble. C’est un cylindre
alvéolé, démontable en enlevant une goupille. II existe des formes d’alvéoles pour toutes
sortes de graines et po.rr tous c i?‘>!ts. L’~tilicy tour pwt der :jnder à l’usine. la forme
d’alvéoles qui lui convient le mieux.
Les semoirs NOLLE séwer- toittes I k :: c;::ines. soit à iistance rég,illère. soi! e n
poqurts, soit à la volée. La profor.deur
b
du -emir est toujours ronstante. m-‘-me e11 terrnll;
ondulé.
Les semoirs NOLLE CC?::~ :‘e;.r qui comportznt le mo.ns d’organe< mécaniques
pour entraîner la distribution. Les modèles A 2, P.P.A., P.T.P.A. sont commandés direc-
_ -.’ !-l tement par la roue de contrôle de profondeur. Les modèles A 1, P.T.S.P., P.T.S.B..
disposent seulement d’trqe chaine ci de FGgnons intxchangeables.
Par l’étendue de SF:: possibU3,:
;l;‘i~ ct ‘;a simplicité, le semoir NOLLE .:st le seul q,;!
ccnvienne à la fois à tek!?: 1c: c,,4. ::~iiatt;~r s de 13 plus grande T: la plus :ietite.

SEMOIR ” L’AFRICAIN ”
- -
boum A R A CT II 1 D E - NI 1 1, Ii:!.“!.‘
J, E G E n Poids 35 kgs environ - Traction à ~111~
& utilisable à main
SOLIDE & SIMPLE
Pas de Système compliqué
Pas de CHAINES
Construit avec des Produits de Qa
REGLABLE
Un Soc en Acier- rkglable cn pro
ouvre le sillon
\\
:kW~ DE GRAISSAGE
\\
.IE 3, F I i3UR DE LA CHUTE DE GRAINE
‘I’RlÈS BASSE GRACE A Ir,l’ DISTRll~lrTEDR i?tAl MOYTÉ FACNTATIVEME8T
i’i.:sieurs centaines de Semoirs en Service en Afrique
80 Années d’expérience pour les Semoirs
Docunm tz tion Gr:: tuile su I- Demande
]C~TABLISSEMEPI’TS BILLY dk ALIAS
_:,. 55 13 11 3 3 , Route de Brq - PROVINS (Scin;,-i~.-\\lar.nc
‘J‘cJtipfi(trit. i

‘1
/
SEMOIR ” I~AFRICAIR7 ”
En voici les caractéristiques .
Longueur hors tout
lm.50
Largeur hors tout
Om. 50
Capacité de la caisse 11 litres
Hauteur totale
Om.50
Hauteur de dégatgemen t 0 m. 22
La bonne stabilité de l’appareil est o’altenue par la voie de 0 m. 46. Les deux
roues sont fixes sur l’essieu.
Le galet arrière peut-Ctrc, écarte
5 !I:i dcmal:.ic par simple déplaccmcnt
de rondelles.
Les o u t i l s faisznt rasweq sont rt.~l~tC.~.- : 3 q-;: ‘. dc SGCS,. ;!I-! $1: ::C~C fi~yax-.
sa forme n’arrête pas une l~~lne ou tout ;lutre particule longue qui fait
bourrer et risque d’obstruer 1: descente de graine ; l’autre, à forme
pénétrante, à la demande du client. Une pastille d’acier trempé est
. ,
soudée à la par-* ,’ i’rottan:
La hauteur de la chute dc graine ,-;ieL I t-être tri*%. basse gracc à un distributcui
relai, monté facul tativemcn t.
II possède un traceur ;-&g:able éqt;i;G d’un soi. :i double 13: %intc
Les montants sont rcglables en hauteur suivant la t;riilc dc, I;I yci-sor:?jc
qui Je mer;;.
Enfin le systènle dt~ di:,.ri.jbution alvé ->Ié est du type Ic pl.;\\; pc~l-!‘~~ci~~n~lb ii CC
jour et permet 3:~
P
semis régulier avec des graines f. I>ci.] I’rès calibrkes.

PROTOTYf)It SlSt\\:i-i DE SEMOIR -3 RANGS
RIZICULTUR~
POUR
I
T R E M I E S D E
f
1
I

VUE EN PLI-\\fj
SOURCE : LEMOIGNE Ma 1 9 6 8 b

ADAPTATION
SEMOIR 3 lx?
l_l_~ -._.. ------ -
JS SUR POLYCULTEUH
,~ _____._._ - _____.__. - ._"_ _-.
(MODELE
-__-----
ia68 1
VUE EN
AN
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_--
--
---_
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RESERVOIR
--A--.
__-_--
COUTRE INJECTEUII
SOURCE : HAVARD M. 1984 a.
VUE DE COTE
4
DISTRIBUTEUR . D'INOCULUM
GRMULE SUR-PER ECO

; HRACHIJ.~~
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CATHALA
..__. _. _.._ - -
_DE COTE
JLy--“j
---II ---