REPUBLIQUE DU SENEGAL DIRECTION DE RECHERCHE?$ SUR...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DIRECTION DE RECHERCHE?$
SUR LES CULTURES ET
MINISTERE DE L’AGRICULTURE
SYSTEMES PLUVIAUX
( D.R.C.S.P.)
IN~;TITUT SENEGALAIS DE
RECHIERCHES AGRICOLES
- - . . - -
l l _ l _ _ _
. - . .
~ - - _ . -

. _ _ _ .
- _ - . - _ -
;LE ~2mc DE MATERIELS DE cuzTuRFI ATTELEE
ET SES CONTRAINTES DE M?UINTENMCE D-S
LE BASSIN RRACHID~ER:
l LE CAS DU DEE>ARTEM;ENT DE NIORO DU RI2?,
II-
Mémoire de confirmation
Par Samba Dount? suw
Maître de stage
Hyacinthe Modou MBENGUE
Chercheur- agro-machiniste
ISRRICNRA - l3ambey
. . . .- ..-, -mm-
I_-.._,_- -1..--1---
,___.----
--
_...-“*
-.-

SOMMAIRE
f N’rROIxJCTION
1
PROULEMATIQUE
3
CHAPITRE ! : OBJECTIFS ET METHODOLOGIE
5
I .1 Objectifs de l’étude
1.2. Méthodologie
1 .2.1. Enquêtes informelles
1 .2,2 _ Enquêtes formelles
1.2,.3 _ Méthode d’analyse
1.2.4. Limites de Iü méthod&gie
(‘HAPITRE II: CADRE DE L’ETUDE
2 1. Cadre physique
2.1.2 Les sols
2.2.1. Le peqdement
2.2.2. sociale
Organisation
2.2.3. Organisation actuelle dt: I’cspaw
22.4. La prbdudic~n
2.3. I ,ri. cadre institutionwl
2.3.1. Les structures d’encadrement
2.3.2. Les institutions financières
2 1
.%. ! . Wfinition et ohjet de la mécanisation
3.1.1 _ La culture mantrcife
3. 3 .2 La culture attelée ou culture ii traction animale
3.1 .3 Lrr motorisalion
l_l..
__
.._.
.-
_-.,_-. p
..-.. l.--,.-,-c
----
- -“--
--
.“.-

3.4. Cheptel de trait
4 6
3.5. ‘Les superficies cultivées
4 8
CONCLUSIONS DU CHAPITRE III
4 9
CHAPITRE IV: RESULTATS ET DISCUSSIONS
S O
4.1. !3ITUATION DU PARC DE MATERIELS DE CULTURE ATTELEE
4.1.1. Types de matériels et équipements recensés
4.1.2. Modes et dates d’acquisition
4.1.3. Répartition à l’échelle départementale
4.1.4. Répartition entre les carrés
4.1.5. Le niveau d’équipement du département
4.1.6. Etat actuel du matériel
4.2. lEVOLI_JTION DU CHEPTEL DE TRAIT
OS
4. ii. 1 . composition
5s
4.2.2. Répartition des animaux de trait entre les carrés
6 7
4.3. LES FORGERONS
4.3.1. Ancienneté et mode d’installation
4.3.2. Fctrmation et structures associatives
4. CI _ 3. domaines d’activité
4.i.4. Disponibilitk en équipements
4.3.5. Répartition à l’échelle d~partcnienta~e
4.4. LA MAINTENANCE
4.4.1. It-s différents types de réparation
4.4.2. Disponibilité en pikces d&achèes sur Ie marchC
4.4.3. La fabrication
4.5 F:tat du matériel sur les pertOrrnancés agricoles
4.5 1 _ C&séquences sur les opkrat ions culturalcç
4 5 _ 2. Cwséquences sur l’értkn
4.5.3. Conséquences sur l’intensiltcation
4 . S .4. Conséquences socio-élononiiques
C:Oh’C:I,tJSIONS
E T RECOMhlANI)A’l’30NS
81

REMERCIEMENTS
Je tiens à; remercier toutes les personnes et ins&utions qui ont contribué à l’élaboration de ce
travail. Je ne saurais cependant ne pas nommer explicitement:
Amad.ou IBa, Directeur de recherches sur les cultures et systèmes pluviaux, pour la qualité de ses
çonseiils.
Hyacinthe M. Mhengue, chercheur coordonnateur du programme GRN, pour l’encadn~~nt.
Désire Y. San-, coordonnateur principal du Secteur Centre Sud, pour l’appui méthodofogiqut:.
Matar Ga:ye, Modou Sène, Fatimata Dia, Samba Kanté, Adama Faye, Mme Aminata N. Badiane,
Joachim Diouf, Mamadou Baldé, Cheikh A. Fall, Famam Massaly, tous chercheurs à I’ISRA, pour
leur disponibilité et la qualité des conseils pratiques.
Mes vives remerciements également à Cheikh T. Txi, Inspecteur Régional de l’Agiculturc: de
Kaolack. à Malick Mhodji, Khoussaye Diagrre, Ousseynou Diouf, Mamadoo Thiam, Clheikh
Diouf, Amadou Ndiaye, Pape S. Sarr, Mandoumbé Guèye, tous techniciens chevronnés a I’ISR A.
Mes sinc2re.s remerciements à tout le personnel de I’ISRA, en particuliers i4u d’oyen Amadou Diout
du CNRA,, et à Demba Kâ du SCS de Kaolack.
Je ne saurais terminer sans remercier ma mère, mes soeurs pour leur soutien moral et mes beaur.
frères Yamar Mbodji et Limamoulaye Cissé pour m’avoir incité a prendre goût B la rechcrc%~.
_ _ -

- . . -
- .
- - -
. - - . . - 1 _ 1
,
. _ . I

- .

LISTES DES FIGURES
Figure 1: Parc de matkiels avant et après le Programme Agricole.
Figure 2: Niveau d’équipement des arrondissements en 1984.
Fïgure 3: Les différents types de charrettes recensées.
Fïgure 4: Modes d’acquisition des semoirs.
Figure :5: Modes d’acquisition des houes.
13gure 6: Evolution des superficies emblawks.
IGgure ‘7: E,tat des semoirs et houes en 1984.
Figure 8: R.@artition du cheptel de trait entre les car-r&.
Figure 9: R.éptition de l’attelage entre les carrés.
Figure 10: Modes d’installation des forgerons.
13gure Il : Activités secondaires des forgerons.
! 3gure 12: Matk-iels l;dhriqués dans les activités pst-hivernales des forgerons.
j
;j
--
-II

._-,-
-
.- .-.-.,
m.-m
_--___
WC.--
.
..“___,
.._ __ “,

LISTE DES TABLEAUX
TabIeau 1: Ckactéristiques de l’échantillon.
Tableau 2: Chronologie de la mise en place des structures de développement.
‘Tableau 3: Performances des types de traction dans le sud bassin arachidier.
Tableau 4: Progression des équipements sur les unités expérimentales.
‘Tableau 5: Niveau d’équipement des exploitations à la fin des unit& expérimentales.
Tableau 6: Types d’équipements selon les houes.
Tableau 7: Niveau d’équipement par carré.
‘Jableau 8: Répartition des machines de récupération.
Pahlmu 9: Prix de certaines pieces détachées vendues dans Jes marchés.
‘Tableau 10: Evolution de certaines caractéristiques dans le département de Nioro.
J’ahfeau 11: Répartition des animaux de trait.
J’ableau 12: Répartition du cheptel de trait entre les carrés.
Tableau J3: Répartition des charrettes.
Tabkau 14: Répartition des houes.
Tableau i5: Répartition des semoirs.
TabJea.u 16: Répartition des souIeveuses.
_j _,. ,.,.,_ ,I.
_ --..-.--I-C---- ‘-
^-_--_- ~_ ---.-- --.
_-_
..--.

RESUME
Cette étude menée dans le département de Niort du Rip, se propose non seulement de faire
l’inventaire du matiriel de culture attelle et des forgerons, mais dc voir les conséquences
&entuelles que pourrait engendRr l’utilisation d’un tel parc.
Les rk~ltats, compar& aux normes de la recherche font appamître
* fJn sous équipement en semoirs fonctionnels, compte tenu de la grande proportic~n à réformer;
ta llri niveau d’dquipement sabsfaisant en houes et souleveuses, malgré l’usure marquée tics pilkci.
travaillantes qui son réparables au niveau des forges rurales;
* Un réseau artsanal qui assure exclusivement la maintenance du matirkl, malgré les prohknw
rencontrés de sow6quipement des forg,es et d’approvisionnement en matière première.
T ,‘rrsa,ge d’un tel matériel obsolète diminue la performance des expioitat ions, mai:; expliqrremit auv;i
en partie la modification des twhniqws préconisées par la recherche et l’accentuation tlc~
ph&tamènes érosit’s observés dans la ZOIK.

FNTRODIJCTION
L’agricukure sénégalaise de ces vingt dernières années est caractérisée par une baisse
g&kakée de sa production. Cette baisse pourrait s’expliquer par un déficit pluviométrique
combiné à des facteurs p6dologiyues de plus en plus d&favorabtes qui entraînent la dégradation
dt: 1’kosystème. Cette dégradation s’exprime à b-aven: un raccourcissement de. la saison des
pluies, une baisse marquée de la fertilité des sols qui accentuent les phénomènes d’énjsion
hydrique et éolienne. Ce.tte dégradation traduit en partie la forte pression sur les superfïcks
wltivables qui résulte d’une démographie galopante (BOSCHER, 1994).
CeTEndant, ces seuls facteurs endogènes seraient insuffisants pour expliquer ces
IMntmlines. I a diminution des capacités productives des exploitations dict& par- lés zyjrrslemerits
:;trucl.urels (arrêt du Programme R~ticale en 1980, désengagement de 1’Etat) po~;ç fc pr~4~ikme
&I mai:ntien des acquis par tes producteurs (GAYE, 1992).

?
la première partie degage les objectifs de l’étude et la méthodologie utilisk
?
IA seconde. partie décrit le cadre de l’étude afin d’appre%ender l’ensemble des contraintes.
0 b troisième partie tente de synthétiser l’ensemble des travaux effectués dans la zone et
relatifs au sujet, avec en arrière plan la définition, l’objet et l’historique de la mecanisation et
du machinisme.
* La quatrième partie presente les principaux résultats et leurs implications sur les plans
agronomique et socio-économi ue . ia dernière partie conclut et dégage des perspectives
/
2
4
-
Y - - -
1 d’une part par rapport au matériel et cheptel de trait disponibles et d’autre part par
-P
rapport à la technicite des forgerons.
“..._
- --..-,-.--..-
-...-_I ---.
-- --.--,
C.__._

Au Sénégal, I’élahoraéon de la politique d’Équipement du monde rural en matériels
agricoles remonte à plusieurs décennies. En effet, la vulgarisation du semoir et de la charrue a
démanrS en 1930 avec les anciennes Sociétés de Prtkoya~~ce et poursuivie par l’es Sociétés
Mutueliles de Développement Rural (SMDR}, suite à la dissolution des premikres a.tructures~
,
YPI
,jprès Iles Premières Journées du “Machinisme Agricole” organisées du 13 au 15 Septembre
19% au Centre National de Recherches Agronomiques (CNR A) de Bamlxy, le problème d.e
1’approvisionnement
du monde rural r=n facteurs de production fût repensé (TOURTE, II
IMOIGNE, 1970) _
C’est ainsi que le Programme Agricole (P.A.) fut mi:; sur pied. II s’appuyait sur un
systbme de crkdit coctpérafif par le canal de la Banque Nationale de J~~veioppemc;nf du %!nt$ai
l:BNDS), de I’C!ftïce National de Coopé.rabon et d’aide au Bt:vtQ-~pemcnt (ONCAJ~) cl :~n- dec
structures d’encadrement technique, telles que la Société de Jkki~~ppement et d, Vuigririsatic~n
Agricole (SQDEVR), la Soci&! de Mise t;n Valeur de la Casamance (SOMIVAC), la %xitilé de
Déveltlppement des Fibres et Textiles (SC)13EFJTEX). Son ohjectit principal bit d’organisrr et
ilr: ra tionaiis~r le &xuit ci’apl”r{)\\‘isic,ntlement du monde rw al rn famxm de. prodllc~fiotE. i .es
institutions de crédit agricole mises en place a‘v’ec le concours tk 1’ fitat, metiaient annut Ilcmenr
ii la disposition des producteurs É,5 2 2 Milliards de francs WA S~I:~S i’orme d’&+iprmc.nts et
d’intrazts (?OURTE et LE MOIGNE, i970).
Le Bwsin Arachidier, avec 82% du volume des investiswmznt~ L’R matkicfs xgrk ks i’ur
le grand hkYiciair~ du PA (~HAVARJ>, 1090). Cependant, ~%;II qrnc cc” programmer a~:.:~:~~lç ait
él&! un instnmwiIt tr-2s important pour- J’sc~xksement de Ja pro&~1i;)11 arxhidikre 3u ISénCi;di, il
l’ut suspendu qfr-2s 22 années dt’ firnctionn~ment (19%! 980) 2 couse rfu nOn-ri’r~llx,urs~,l:leili dix
detkx l:ontract&s par les producteurs auprks des cwp&&:es.
Jkpw /OK or: assiste à une stagnariikn, wire une f-&ps:.irw tail qi~lrt?i?;ttiw que quzlitoti\\xz
du p:ilC, FtMigr:.? Id WiiSC et? place lie INNJVdk!C StflJl.*kffCS dc t::(:d;\\\\ +y-ic:iit.~ c~oirfflli’ i;; i:;zissc
NdJL.,r!altl j, (‘: &.J!t is1p4icoh~ du I;c:tGg;tf IW!(IAS)
et ks secr ir :;:Y. 4i;i~poises.

Devant une telle situation, apparaissent de nos jours deux alternatives complémentaires :
d- . La premièr;e plut& politique, consiste à r&ahlir le Programme Agricole.
E
I.;a ,secoade alternative qui est technique, consiste à développer et à utiliser les potentialités
cile où la nécessite de survie est une tbligation de produire, il s*av&e
indispensable de maintenir en bon état ie parc de matériel existant, à detàut de ne pouvoir it
wWv::kr. A cet &ard, l’artkanat peut constituer une base d’élargissement de la mécanisation
agricole, dans la mesure où il permet d’atteindre des cibles à revenu moins élevk Cependant, la
wntre partie est une baisse de qualité par rapport au matè’riel d’origine (GAYE., 1991>. Ce qui
peut avoir des implications sur la qualité des opérations culturales.
( Y”est dans cette optiqw que la prkente étude a & cffkctude pour nwmw le degré’ de
----*.-I-
_ -

-.....
-

_.___
---

.-

.
-__.
.-.

CHAPITRE I : OBJECTIFS ET METHODOLOGIE
1~ 1 Objectifs de l’étude
IA m&anisation n’est pas une fm en soi. Les machines propos6es aux paysans doivent repondre
.k des ksoins pr6cisT c’est à dire permettre de lever progressivement, au fur et à mesure yu’elles
$t: pr&;entent les contraintes internes de i’exploitation agricole. Si cette condition est bien
remph;, I’amélir~ratiun de la productivité de l’homme, but recherché dans toute aclion en milieu
rural, t:st plus sûrement et plus rapidement atteinte (MONNI I;,R, 1974).
/
I
Cbnva~ncuJde cette remarque, nous nous sommes proposés d’aborder cette 63ude qui a pow
-
ùbjectifs principaux:
8 De Ià.irt un inventaire des différents types de mat&& de culte atIel& et de kur état.
*
0 f>‘estimer le niveau d’6quiFment et d’utilisation des matbiels au sein des carrk.
* D‘étudier les structures inkrvenant dans la maintenance.
* Enfin, ri’analyser les impiications bentuelleï de I’Etat du mat&&1 sur 1c:s facteurs iig17)-
ikki;~lC~~j~iJ~S et so~io-~oni:miqles.
.---.-.-,.-I
-

-

__,-_--
_._.
,-------.
-e<--

!3mr cela, des visites ont été effectuees :
4) Au niveau des autorités administratives des Communautés Rurales (CR), des arrondissements
et du département.. Son but etait de re%ctualiser des données recueillies en 1985 par
l’op&ation de Recherches Machinisme agricole et Technologie post-récolte du CNRA,
relatives a la démographie, au nombre de villages par communauté rurale, au nomhre de
carrés par village.
* Au niveau des inspections de l’agriculture et de l’élevage de Kaolack, de la SODEVA,
de la chambre des métiers de Kaolack et de la SISMAR de Pout, nous avons pu cc~llecter
des données relatives aux superficies emblavées par spéculation, au cheptel de trait. aux
forgerons et aux matériels agricoles fabriqués industriellement _
1.2.2. Enquêtes formelles
Dans ces enquêtes, Ic « cané » SUT It: pliln administratif‘ a étt; chdici comme unitc’r d:, !~XL!.
;:;llc :*,.>r-
,.C\\lf respond en fait a I’expioitation.
Pour k: mat&iel, l’accent a étë mis partiçulierement sur les types, ie nombre, i’état, 1~” niveau
d’utilisation ainsi que sa répartition geographique. ‘I’andis que pour les f;agrronx. l’i:ït&et ~w3ait
cssentiellemeni sur- leur répartition géographique et leurs activith en relation avec 12 niveau
d’equi!~mwt des forges et les problèmes rencontrés dans l’exécutictn de leur métier
a} Enquete relative au matériel agricole:
29%,).
11) Euquête relative aux forgerons:
. _
. . _

.
-
- . . -
-
_ _ _ _
- - _ _

_ . “ . . _ .

- . - . -
- . . .

“ . , I
_ _ _ - .

- , , _
I

d’~uipzments agricoles. Ainsi, nous avons recensé 25 artîsans dans le département de Nioro et
10 dans la ville de tiolack sur les 20 forgerons inscrits à la chambre des métiers. Ce qui nous
donne un total de 35 forgerons enquêtés à l’échelle régionale.
la méthodologie consistant à travailler sur un découpage administratif a été utilisée pour les
raisons suivantes:
. Les mises en place du matériel par I’interrn&iiaire des coopératives ont éti effectu&s suivant
ce découpage,
??
Les données démographiques sont disponibles à cette échelle, ce qui rend facile
I’eXtqLIOhliOn à l’&helle d’une zone.
* Enfïi~, cette méthodologie a dt$à fait l’objet de tests en 1985 et 1986, respectivement dans les
d6p;srtement.s de Nioro et de Fatick et elle s’était avt%e particulièremenl. applicable ti
l’ensemble du bassin arachidier sans modification (HAVARD, 1987).
Ccmrne outils de trwaif , des fiches d’enquêtes ont éti: élahorc~eo pcw chacun des &%antillun~
~tenw; (voir fiche d’enquêtes en Annexe).
Fiche de recensement du matériel de culture attelée
Cktte fiche s’intiresse aux types de mat&iels et d’6qtipernent<, & leurs origines, leur-~
nwdes, dates et &t d’acquisition. Elle fait également état des mode? de traction utilise’% et des
c:uuses de non-utiliwion de certains équipements dans le carré. Cette enquête çwcerne tout It:
:nab-iet existant dans le carré, indépendamment de son appartenance ou non au chef.
Fiche de recensement des forgerons

Les enquêtes ont été menkes d’une manière générale sur un échantillon de carrés assez
,:eprésentatif, surtout pour ce qui concerne le math-iel agricole (Tah. 1).
‘Tab1ea.u 1.: Carxtéristiques de l’échantillon.
---_~
-------.
MEDIIVA. SABAKH
__-.- -.I
_- ..--._--.
PAOSKO’I‘O
_-_-_- -____ -.
____ -._- -.
- _.._ - . --
.I- .._ ._.-..
WACK NGOUNA
._...
.___-
---_-__
_-..
__.
. . _. -

I .2.3 _ Méthode d’analyse
1 ..‘expIoitation des données a été réalisée à l’aide dej logiciels statistiques SI%S (Statistical
c
Package for Social Sciences), et MSTAT.
Vous avons effectue une estimation du niveau d’équipement que nous avons comparé au niveau
d’&pipement de 1984. Pour cela nous avons calculé les moyennes des variables à comparer et
une analyse de variante a été eff~luée. Apres avoir dressé le tableau d’analyse des variaraces, la
probabilité à 5% nous a permis de déterminer I’intervalle de conf”iance des moyennes qui nous
wnseigne sur la sigrification ou non des valeurs observées.
1..2.4. Limites de la méthodoiogie
Notre unit.6 de base, qui peut parfois correspndre à l’unité de production corrtyxmf dans la
plupart des cas a l’unité de mcnage. Par conséquent, elle ne nous permet pas ol’:iwir une id&
trks exacte des disponibles au niveau des unités de production. Mais par SOU~~~~ du’ compaison
avec it:s résultaf.s obtenu en 1984, nous etions obligés d’adopter la même rnethodologic, par
c0nstkpent la même unite dè base.
De ce fàit, k choix du « carre i> wnme unité de base du recensement du matériel ctrnstitue la
print iple limite en ce sens que ?e carre est un groupe fàrnilial ktendu appartenant au meme
hgnag: à I’intkieur duquel existent des ménages indc’penddndc;
et d’autres: c*n crituation de
dép,-rdiano:. C’est Art niveau des premiers que se situe l’exploitation agricole qui ~~c>rrclsp;?nd a’u
<’ NJI~I, sJ. i .‘unité objective d’un carre est la prise en cc>mmun des repas plut@ yw l’habitation.
C‘krtains ménages peuvent constituw une unite de cctnsimmatictn autonome à i’inr;%icur de la
ccwc++,ior~. C’est à ce niveau que !c groufx: Familial peut etre apprehendc et. an:zl~~~C ~~!:nrne une
unitt; tic production (BENOIT CA’t‘l’lN et FAYE, 1982).
.^”

-
-“--“.-,----c---~
..--p-P
---
- - - .

CHAPITRE II: CADRE DE L’ETUDE
2.1” Cadre physique
!.A bassin amchidier sénégalais est situe dans la partie centre ouest du pays (carte ). Il s’étend
!;ur les régions de Louga, Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack et la partie externe ouest de la régivn
(le Tamhdcounda. Il couvre une superficie de 5oooO km* et est situé entre l4O-15 et 17O- 15 de
‘:ongitude ouest et 1 S0-30 et 16O-15 de latitude nord. Sa population est estimeci: à 3 millions
(.i’habit:anb soit un peu moins de la moitié de la population sénégalaise (BULDGEN, 1994).
Le département de Nioro est situé dans le sud du bassin arachidier dans la région de
Kaolack. fl est limité au nord par le département de Kaolack, au sud et au sud-est par la
République de Gambie, à l’est par le département de Kaftiine et à l’ouest par la règion de
Mi&. Sa superficie est &Y 2277 km2 avec une population de 186658 habitants II comprcnlf 3
,wondissemen& (MtiAina Sabakh, Paoskoto.
Wack Ngouna) e
t

1 1 c~r,mrnunaütc;c,
iW&\\.
._.. .-,-_._- __“-..---...--
-_ --~.._
,_--.-

.

.

.

.
L 0 .c 5 Y
--...__
_’
0
._ ;
w- h
=
:
:
l-,.
..‘,

\\
:
___
: :.._.
.:
._
:
I


._.
.
c/
,..’
.‘. ..
.---‘.‘y
.,
.
1 G 0. i P
..__.’
._
:
._
: :
:.

‘../.-”
:.
=
WI : 0 I
.‘.’

--&
.
4
f
-A +- %
.L.
+
5
+
*
%
-4
>

:!. 1_ 1_ Climatologie
Ix climat de Nioro est de type souddno-sahéiien.
Il es% caractérisé par une ahanance d’une
kson pluvieuse de 3 à 5 mois entre Juin et Octobre et d’une saison sèche. Les maxima de
pluviométrie restent localisés au mois d’Août et Septembre. Cette zone est encadke par les
isohète:; 500 et 900 mm jusqu’en 1967, date d’appatition des grandes sécheresses.
1,‘analyse fréquentielle des périodes de sécheresse par SIVAKUMAR (1991), montre que le:;
pkiocies skches sont plus longues du stade de l’émergence au 308”’ jour aprks le semis (JAS).
13ntre. le 3Cfm’ et le 60C”e JAS, les risques de sécheresse sont réduits. Aprks le 9ci’“” SAS, les
périodes skches augmentent & nouveau (SENE et al, 1993).
‘3e nos Jours, la situation pluviométrique dans ce département semble revenir à la normale avec
une moyenne de 665 mm entre 1992 et 1994 (Id, 1994)

‘humidité relative entre la saison
>.
2
s?xhe et la saison des pluies est respectivemem de 30 k1.?5% CI
de 70 2 80% (SENE, 1994).
9ux mois de Juin et Juillet, pérktit: au COUTS de la quelle le couvert vk$#al n’assure pas c’nw-c’
3ne probxtion efficace contre t’érosion~ 1~3 précipitations sont rCl~tiWITl~.ilt impur-r2nte.s (28?& du
:otal annueI) et donc dangereuw .

2.1.2 Les sols
2.1.2.1 Géologie
Le substmt géologique du departement de Nioro est teks homogène. Il correspond a une
formation continentale détritique qui s’est installée à la fin du tertiaire et que l’on appelle pour
cela continental terminal.(PIERI, 1969)
2. I-2.2. Morphopédologie
On observe dans cette zone deux principaux types de sols à sesquioxydes répartis comme suit:
0 Sur modelé plat dans le centre nord: Sols ferrugineux tropicaux peu lessives. Ce sont des sols
sableux dunaires très profonds dépourvus d’horizon l3 argilique.
?? Sur mode16 à bas plateaux mollement ondulés dans le centre- sud et le sud: sols ferrugineux
tropicaux lessives. Leur profondeur est variable. L’horizon R argilique caracteristique p~;ut
présenier des concrétions., ou même des indurations. Les cuirasses ferrugineuses @éralem~~nt
formées en prr~tindcur wni affleurantes par cndrik sur les plateaux et les &cis.
.I_,-
-I-..--m----
_.___ w---c---
-.

!3n conclusion, nous dirons que dans leur majorité, les sols possèdent. un horizon superficiel
~~ppauvr-i en argile et constitué de sables fms. Ces caractéristiques leur confèrent un faible
ln.wwir d’agrégation, une tendance a la prise en masse à l’état sec et une forte aptitude à
1 ‘érosion.
En dehors des contraintes du milieu naturel qui en partie explique la dCgradation de
y!itème, celles liées aux cardctëristiques humaines occuFnt une place aussi impr,rtante.
LB CADRE SOCIO-ECONOMIQUE
_ Le peuplement
La population du département de Nioro s’élevait en 1988 à 186658 habitants, soit une densité de
132 ht~ilcm’. Za comparaison de cette densité avec celle de la région (50.7 hts/kn<)ct du pays (35
hhts/ltm~l‘ait ressortir la f‘ta-te pression démographique exenke sur les terw dkp~khles
iNlANE, 1994). On y rencontre dey Wolof’s (70.7%), des Po~lars (21.4’%), &Y SL%XY (4.1 %).
des Rarnhard (1.3X), des Mandingues (0.7%) et d’autres (1.8%).
Par Wolofs, on regroupe Woloi‘s et i kfws; eC par Poulariï, les Ftfula’i, i.~i&kg p~3u15 et
‘iToucouleurs (DAT, 1991 j.
1 .‘organisation de I’eyYdcc est fin%ment inlluenc& par le cc~mportement so~%+l rlc3 Wolc~fs
( maj( br-if aires) _

1’ Du point de vue de la production, le g Njel » est le groupe de personnes qui travaillent
ensemble, du moins sur les parcelles du « borom Njel » (chef de cuisine); chaque actif
disposant d’une ou de plusieurs parcelles personnelles (DUBOIS, 197 1).
B.n-ant l’hivernage, le chef de carré fait généralement appel a une main d’wuvr-e
wpplérnentaire. Deux types de contrat peuvent &-e passés avec le chef d’exploitation:
41 Rémunération financière en contre-partie des trwaux effectués sur les pamelles du chef
d’exploitation et celles du reste de la famille.
.3 Travaux de plusieurs jours sur les champs de l’exploitation en échange d’une parcelle de
culture, de l’hetirgement, et de la nourriture (navétanat).
Les femmes ne peuvent pas être des proprielaires terriennes.
Durant l’hivernage, le chef de carre peut faire appel a une main d’oeuvre supplémentaire.
La composition de l’exploitation agricole (nombre d’individus et statut) peut dont. eue
varia.hle selon les situations; il n’en demeure pas moins que le mode d’occupation de
l’espace reste le meme.
2 _ 2 _ 3 _ Organisation actuelle de l’espace
Le schéma traditionnel d’occt@on dc l’espace agraire est fortement modifié depuis quelques
ann63. Les i< ‘TOI goor » (qui regroupznt les parcelles de défriche dans le domaine yastoral
périp!~-rériquc)
ont disparu en se réunissanI xvec les « tol diatti » qui correspondenr aux champs de
hrouw r‘ultivés selon une rotation mil/jachère/amchide. 1 RS terres cultivables non encore
déf-i-ichées deviennent très rares. Les « toi tiiatti » occupent donc l’ewenticl du finage.
Cette evolution a c% influencée par:
.. . -..-,-,
_._-.-_ -- -. -..- -__I ------_-. ..-
__.-
_..
_ ._.-I. ,. -

** La kri sur le domaine national de 1964 par la réforme de 1972 fait que seule l’occupation des
terres concrétisée par une mise en culture continue par le paysan, devenu simple gestionnaire,
peut en empêcher la dépossession et la redistribution.
1~ L’introduction de la culture attelée a favorisé l’extension des terres cultivees par une
acquisition de chaînes complètes à 80% des unités de production (HAVARD, 1987).
Ces bois facteurs combinés ont modifié le système de culture, notamment les techniques
culturalles et Ie systkme d’élevage.
2.2.4. La production
,e département de Nioro avec 26% de la production régionale en céréales et 32% en
;wachide occupe la seconde place après 1le département de Kaffrine qui produit SO% des
(:Créales et 54% de l’arachide. On note ( galement dans la région un dével~oppement de la
~:ulture de la pastèque qui a enregistré une augmentation de sa production de 125% entre les
airnpapes agricoles 1993/94 et 199495 cANONYME, 1995).
‘2.3 _ Le cadre institutionnel
2.3 _ 1. Lees structures d’encadrement
:
du developpement rural en 1970, fut mis sur piuf
cians l’optique d’une meilleure utilisatkw~ des
(tah 2):

Tableau 2: chronologie de la mise en place des structures de développement
--
1958
?
Premier programme ab*cole, tentative de gestion centralis& par 1’Etat de la
distribution des intrants.
* Premières journées du machinisme agricole a Rambey . Créafion de
« Tropiculture », association de 5 constructeurs français exportant au Sénégai.
.~---
~-
-- .-_
I 960
*- Création de la Banque Sénégalaise de JXveloppement, qui deviendra la BNDS en
1964, qui assure le crédit aux coop&atives.
?
Création de l’OCA (Office de commercialisation Agricole, ~“t des CRAD (Centre
Régionaux d’Assistance au Développement, chargés f’un de la commercialisation
en intrant des cou@-atives, les autres faisant l’intermédiaire entre l’OCA et les
cooperatives.
?
Cr&tion de la division du machinisme agricole au CNRA dc Bamlwy.
- ..-----_- __.____ ---.__ __- .~-_--.-._------ _ ._.._..~ .-.-- ~ -..---.- ..-- ._. .-_ - - ..-. -.. -. .-
I%i
Premier pian de développement konomique et social ( 196 2 J 904)
i*
--.L-.----.--
Crkation dt‘ 30% des ctq~ratives agricoles sénégalaises.
Secondes journées du machinisme agricole de Bamhey
--_---_.
--.I _.-- -.--__---.--...-.--_----
_._._.._. -
Réforme foncière qui viw ti la nationalisation des terrr.s a;ric:olcs et à leur ~esii(.~
par les communautés ruraies (droit d’usuJi-uit pour les premkrs wupanti).
1 .ancement de J’encadrement de la cuJture d’arachtd~ ~X<I‘ fa XA’t’iX’
___-.-.. ._....
_.. .__
.-~
-----.-_
-_.-.-.--.-_. -_-..-
.-._ _ -.
0&tion de i’ONCA13 qui reprend les attributions de i’l)(‘A et (ks CX A 13.
* la SOIEVA remplace ia SA’J’Jif’:
SOU RCE: fjord& et aJ ( 1: 988).
----..--,
_.----
- -----_II*-w
------
.------

Elles avaient pour mission de concevoir, planifier et contr6ler I’enseml~le des, stratigies de
Ck%ekq~pement rural int&ré d’une part et d’auttx? part, encadrer, assister- et former les paysans,
Les organisations paysannes et les responsables des structures de développement rural.
btjout-d’hui, le PNVA (Programme National de Vulgatisation Agricole) à tt-avetx sa cellule
i-echerche/développemen~
contribue egalement au transfett des technologies mises au point par ila
i-echerche.
2.3.2. Les institutions financib-es
* CNCAS (Caisse Nationale de Crédit Agricole au Sénégal)
Ille a été cr& en !984 pour attézwer les effets de la susqxnsion du Programme .Agrictzk (PA)

qui n’avaient pas accès au crédit bancaire formel. Le réseau se limitait aux régions de Kaofack et
Fatick.
En 1990, I’ACEP transfbait son siège de Kaolack à Dakar et élargissait son réseau aux régions
de Dakar, Thiès, Louga et Diourbel.
En 1992, faisant suite à la demande du gcruvemement. du Sénégal de s’implanter plus au sud,
PAC’EP entreprenait donc une troisième phase de développement en étahiissant des bureaux à
%iguinchor, Kokb et Tamhacounda.
En 1993, le projet financé par I’USAI D prenait f-m et amenait ainsi I’ACEP à choisir une
structure mutualiste avec une contribution de 1’Etat de près de 450000000 f cfa (ANONYME,
1994.).
Ix montant des prêtx aux paysans est compris entre 100000 et 5 mitlions de t’ çf’a renlboursa~~lei
gloïxJemt:~~t au bout de 9 mois avec des intérets de 16% _ Quant aux prives, le nwntanf peut aller
jusqu’à 10 millions remboursables aussi globalement en 12 mois avec les même.s intCr-Cts
Le rappw! de la commission de cr&fit (1994) révèle que le. montant annuel de- PI?~\\ %‘éIevait
pour’ la snîme ann&e à plus de 2 milliards de f cfa dont 52% pour le commerw7 23% four- le
trdnsport, 12% pour la manufacture, 9% seulement pour l’agriculture et .3 % ptwr dei services
divers.
Condi.tions de crédits
Une authentifïcation de l’acte de crédit est effectuée pour garantir les rembourxem~:nts. .4 I’issw:
tfe cètx authentification, l’ACEP dispose d’un acte de nantissement pour recouvrrr xc\\ tinxfs.
f,‘e~h&~w est fixée à 12 mois avec un taux d’int&êt de 16%. Pour fes paysa.ns, un
liaclic)nnemcnt des écheances est effi-~tue pour tenir cx~npte des campagnes :it dc? pkkhies
possiblles de remfxwsement.
.“._.__
- , - - , - - .
----
__.--
..-.
..I.“.
_
__._.
“y ,^_r...
.
- - . - - -
-311

. LE CREDIT MUTUEL
C’est une institution bancaire à but lucratif qui donne la possibilité aux sociétaires d’épargner et
d’acc.&ler au crédit au bout de 6 mois. Il existe depuis 1988 et dispose de 70 caisses dans les
:-égions de Kaolack, Fatick, Thiès et Tambacounda. IA région de Kaolack concentre à elle seule
57% de l’ensemble des caisses dont 34 caisses villageoises.
.fusqu’t:n 1994, 80% des crédits au niveau national étaient des crédits de campagne. Lx
~A$artement de bolack bénéficiait de 55% des 300 millions alloués à la région.
.Iusqu’à nos jours, l’institution réalise des taux de recouvrement de 100%. Ce qui peut
z’expbquer par le montant relativement faible des crédits (50000 à 150000), l’imphcation des
paysans dans la gestion des caisses. En effet, dans chaque zone, les sociétaires de la caisse
wmpt.sent le conseil d’administration et le conseil de surveiilance.
..>
C L
---.-
------.-‘--~--
-..-
---------

CONCLUSION DtJ CHAPITRE Il
-----.-
--
_-..-__ -.---.-.--..-.
La description du cadre de l’étude nous a amené à constater une degradation g&&alis& de
l’éctsystème. Le facteur climatique a eu diffgrents effets néfaties exacerbés par la sécheresse de
ces 20 derni&s ann&s qui fragilise la prodbctivité du milieu naturel et cultivé.
C:es facteurs climatiques défiVOmbkS pour?aient être atténués si k3 fertilité physique et chimique
des horizons superfïciefs des sols n’&ait pa$ faible.
A ces facteurs naturels, sont venus se greffer des facteurs antfiropiques tels que les faible:
-.---..
.
revenus agricoles et la forte pression démokmphique exercée sur les terres cultivables.
1 RS faMes revenus agricoles ont contribué F Ia baisse de la ferfitité des sols, en ce sens qu’iis nc
permettent plus d’accéder aux facteurs de prodwtion de plus en plus chers (machines, engrais).
fa folte pression d&wgraphique, quant ‘k elle, a engendr6 un dés~uilibre du systéme dc
production caractérisé par fa disprition des: zones de parcours et la jachère.
Donc, le processus de &gradation de I’écosystkme esl fa r&uttante de l’évolution du systkne dt
production exacerbé par les conditions du milieu naturel.
IXs lors, Ia nécessité de réduire (voire annuler) cetfe vitesse de dégradation s’impose si on wu
inventrr la tendance dkr-oissante de la prodlct ivit6 des terres et de la production agricole.
C’est en ce moment que I’&ude des contraintes L?es 2 la maintenance du mat&icl agri~olt
devient une porte d’entrée en ce sens qu’elle nous renseigne sur le volume du parc dispjnibk
son élat et wn utilisation.
_--.__--__~
---
. - - _ _ - .

-<
, , <
.--.,.

- - .
. . - 1 .

.Xll:
- - - - . . a - < - 1 . 1 1 . 1 1 - -
+ -

CHAP’ITRE III: SYNTHESE BIBLIOCjRAPHIQUE
L’objectif de cette recherche bibliogmphique est de faire l’étude des différents travaux
r&lisés dans la zone relatifs au mat&iel agricole, au cheptel de trait et aux possibilités de
maintenance par les forgerons.
3-l_ Définition et objet de la mécanisation
Dans son sens le plus large qui rejoint fa signification du mot anglais s mechanizAion », elle
concerne l’emploi de tous les matériels à main, à moteur animé (culture attelée} et à motw
inanimé (moteur thermique, hydraulique, &ctrique, éolien.. .); c’est à dire l’ensernbfe dea ~wtils
et de\\ machines pouvant intervenir en culture manuelle, en culture attel& ~1 en culture
molwisee. pour toutes les opérations depuis fe défrichement jusqu’à la trdnsi~rrrnatit,~~ p KK le
séchage cl la vente des produits r&oltés.
Ix: tcrmtz mckanisation recouvre donc les notions de recherches, développement., production,
cntrctiw ct reparation s’appliquant aux outils, instruments, machines et equipcmtwt pennet~ant.
aux .~griculteurs d’accroître la productivité du travail humain.
IA mtlcanisation ne se resume pas simplement à l’introduction d’outils a&@& mk ~~eme~;
li,ndarnénlaicn7ent en cause le t!pe. d’agrjculture existant, la dimension des exploitations, le:
I
problemc t;le plein emploi, ainsi que les cultures elles mêmes envisage: _
,++
3.1 I _ tzi culture manuelle

Ix: travail manuel intervient dans les travaux difficilement r&lisahles avec d’autres formes
d’énergie animales ou motorisées (sarclage dbns la ligne, entre les paquets).
3.1.2 Ida culture attelke ou cutture à traction animale
Dans la plupart des pays d’Afrique, le développement de la traction animale est intervenu dans
Iv cadre de l’intensification d’une culture d’~exportation (arachide au Sénégal_ coton au Tchad).
Elle e:st considérée comme une transition enti-e la culture manuelle et la culture motorisée.
Pratiquement, tous les travaux peuvent être effectués en utilisant des animaux, sauf les gros
travaux de défrichement, d’aménagement et les labours « d’ouverture ».
C’est une forme de mécanisation qui utilise les équidés (chevaux et ânes), les hovidés et les
chameaux. Au Sénégal, les équins sont les plus utilisés comparés aux hovins et asins, pur des
travaux allant de ia pr+at-ation du sol au ,transyort des produits récoltés., en passani par les
travaux d’entretien des cultures et la récc->lte. Elle a l’awntage d’utilkr- pu de yxiuits
imporftk; comparée à la motorisation. IR,~ performances thétwiques des tlifli-acn!s f>-pris de
Il-action semhlenl aussi convenir aux exploitgtions sén@alaises (Tah. 3)
C;lpacite du semis (ha)
‘I’racficrn ;rsine
4
I
:3 -5-4
3. i .3 f2 motorisation
1,
” 1”*/
-
---..-<-
-.--“-
---
.-.-
--+---
.-
.-y----
--------,
..--. -
-”

1 La motorisation des opérations culturales ,au Sénégal a connu des « échecs » relatifs à son
!nadaptation aux exploitations agricoles sékw5galaises et aux difficult& de sa gestion par des
groupements et/ou des communautés villageoises. Cepe,ndant elle connaît un regain d’intérêt
i?our la région du fleuve (surtout dans le delta) et chez quelques gros exploitants.
3.2. Hlistnrique de la mécanisation et du machinisme
3.2-l _ La Recherche en machinisme au sein de la recherche agronomique
D’après Navard (1986), une section de mkanisation, incwpwée à la Division d’Agronomie du
centre (de Bamhey est créée en 1949. Elle ne devient un service individualisé qu’à pariir de 1960
sous le nom de machinisme agricole et génie rural.
En 1983, la recherche en machinisme est éclatée à l’intérieur dc plusieurs programmes g&& par
le département systèmes de productitm et t.rznsfert de tozhnologie en milieu rural dr {‘TSR A.
3.2. T l_ Ea section de mécanisation (1949-1960)

C’est ainsi que fut cr64e la division du machinisme et. génie rural au sein de laquelle existaient
11ne section de recherche et une section d’ewi.
13 -2. ‘1 I 2. La Division du Machinisme Agricole et Génie Rural (1960- 1983)
Elle avait trois principaux objectifs:
1~ Etudier les problèmes généraux tant agronomiques qu’&~nomiqws et humains, que pose
l’introduction de la machine dans les diffgrents systèmes existants.
,b Etudier l’tfvolution possible de ces systèmes sous l’impulsion du machinisme.
?? Analyser les liaisons réciproques entrk la machine et les autres facteurs (sol, plante,
technique’).
3 .2.1.2-I I.,es différents travaux
1’oujou.rs ~?‘aprks Havard (1986), ces trdvauk se sont élalés sur tnk grandes périodes:
De 1967 à 1970, l’effbt principal a portk sur la culture aff elée l-ovine lourde dans la zone
amchidièn;:. 31rr le matériel, la division for@ulait les critiques suik2ntes:
* 1 xs unit&< lourdes sont de remamL~tiMes réussites te&niques mais guerre divisihlec tians un
il semble donc qu’il reste une place importante pour uiii’ unilé moyenne 2 boeufs ou vaches
,.-
--..-s,-
-.---
I--.-S---
--_._----
-y---

1% 1982, les difficultés rencontrées par I’LSRA pour financer ses programmes sur la
motorisation en plus des résultats défavordbles ont conduit à l’arrêt des programmes et leur
dissolution en 1983 dans le département système de production et transfert de technologie.
I ) _ 1-e matériel de culture attelée essayé, ~ mis au point et diflüsé au Sénégal
Dans l’ouvrage de Bordet (1988), un inventaire de tous les outils a été effèctué et présenté sous
.forme de tableaux en annexe
Pour sa compreIension, les colonnes I ,2,~3 représentent respectivement les parts prises par la
:whe:rche (division du machinisme du CF&-Bambey), le développement (SATEC, SODEVA
w-tout) et les constructeurs (SISC~MAISISMAR,
mais aussi les constructeurs français présents
HI M@al). Dans la colonne 4, on tente d’évaluer grossièrement l’adaptation technique de
l’outil 5elon qu’il satisfait les critères suivants:
b adaptation mk2nique:: résistance des pikcs, usure limitée.
= liaison machine-sol-plante: qualité et adaptation aux exigences agronomiques du tavrzii
réalisé, stabilité des réglages et de la cr>nduite de l’outil.
* adaptation aux capacités de ,tract.ion des attelages disponibles. Les outils « légerY; pouvant Ctre
tir&; indif’f&-cmmcnt par les ânes, les chq~~aux ou Iës boeufs. Les outils <C lourds‘)~ nc pwvant
~II-tz tir& yuc par uni’ paire de bowl’s sont signalés par un ix 13 »: voire « Bf3 \\> si I’o:ttil
ikwsite des hwufs particulièrement puissants.
2) Mat&iek; ct techniques de travail du bof

:b
les coutils de travail superficiel avec les dents semi-rigides (canadiens) et rigides (dents
Gouvy). 122 profonde?xr de travail pour les canadiens varie de 5 à 7 cm en sec el peut
atteindre 10 cm en humide La Gouvy quant à elle, pénètre plus profondément, mais sa
largeur de travail reste faible.
* la charrue: les travaux ont éte réalisés en traction bovine avec des charrues de 10” à versoir
cylindra-helicoïdal. La profondeur de travail varie entre 13 et 20 cm.
Deux types de travail de sol ont été préconisés en fonction des outils précités:le travail du sol en
humide et en sec.
-L> Le travail du sol en humide
Une des possibilités ce type de travail est le :labour en humide.
Elle peut SC faire en deux pkriodes:
?? 1% début de cycle: immédiatement apres les premières pluies utiles (humidiî’icatic~n du soi
cl”unc profUndeur d’environ 15 à 20 cm). Elle nécessite de procéder à un semis retarde (?“’
ph~ic). Ce qui diminue respectivement les rendement? de l’arachide et &J mil de 18% et 42 7%
((‘HOI’RKT, 1981).
1%~ cwtre, yxxtr le sorgho, le maïs et lez cotonnier (plus sensibles au travail dtr >$)Y). IL report
du semis n’engendre pas de baisse de rendement.
I .C semis retardé a été réalise de 10 à 20 jours après les premières plumets utiles ct !txrjour>
avant ie 15 Juillet.
a~ I!n fin de cycle c’est a dire atrssitiit après la r&oke, avant que les tawes ne ut: d~~~.~;~chc111:
,
I

-s 1-e travail du sol en sec
C’est une solution envisagée qui consiste à effectuer un travail semi-profond ( 15 à 18 cm) dans
un sol sec et à faible cohésion.
De nos jours, deux solutions s’offrent à nous pour réaliser un tel travail:
4~ L’augmentation de la puissance de tractian disponible
sb La réduction des efforts de traction demandés à la source d’énergie.
!.a premikre éventualité suppose que 1’9” travaille avec deux paires de boeufs ou en
i~~otorisation. Ce qui nous paraît difficil$ment réalisable dans les conditions économiques
Muelles.
La deuxième éventualité pourrait être possil$e soit en diminuant la profondeur de travail, soit en
réduisant la résistance mécanique du sol à lai pk&ration.
Dans cette optique, des tests et comparaisc>ns différents types de dents ont &k entamés !PlKoI
et PARIS, 1980; SENE, 1990) et méritent d’être approfondis dans la mesur-c où les effets
agronomiques ne sont pas encore mesur& &t les travaux n’ont pas dépassé k cadw de la WticKI
(HORDET et al, 1988).
La diffùsion de ces pratiques cufturales est restée limitée en milieu paysan ti caw de cwtu‘ainfes
de réalisation likes:
1’ ALIX systèmes de production: parcelies morcelées, pas ou peu cssouch&s; diva~ari~~n tics
anil7laux.
41 Au% problèmes d’6quipements: le pays& doit posséder au moins une paire C~G.! boeuf? t:l unC
&lTY-UC.
0 Aux pesanteurs sociologiques.
o A des contraintes techniques de rkalisatibn.
At‘ir~ de faciliter la r&olution des 3 premii
de réduire les contraintes kchniques dc
pimaire des systémes d e
pwduction c“
dév&tppti:ment rural (CHOPART.. IV8 1).

.4insi, (de nos jours, des techniques anti- ére,sives et d’amélioration du statut organique des sols
sont l:est&s dans l’optique d’une meilleure gestion de l’eau (ROSCHER, 1994):
‘Technï~es anti-érosives
0 Le paillage
II a un rî,Ee de compk5ment à la couvezture~ vég&ale pour la protection des sols. Elie. consiste à
couvrir, en fin de saison sèche, le sol nu d’une couche de 2 210 cm de matibes v&3ales mortes
sous tin-me de bandes placées perpendiculairement à la pente. Ces matièt;es sont composées de
branchages ou de résidus de culture. Cette, technique va d’une part à l’encontre du désherbage
par hriiiis et d’autre part, elle est diffkilem&t réalisable à cause des résidus de fanes d’arachide
devenus une source intéressante de tn%orer$e et du volume réduit des résidu5 de mil piétinés et
hroutc% par les troupemx pendant la saison @he.
‘ I <
I
,
_
- - - - - -
-4--
- --_--,---
-_, ..~.
.
“ f .

- ”
- - . . l l - - - . ~ - * u
- -

* Ia technique de couverture morte
Elle consiste à semer en dérobé sous une céréale, une culture de légumineuse à enracinement
profond. Elle va aussi à l’encontre du désherbage par hrûhs. La divagation des animaux en
saison sèche risque également de réduire considérablement le volume de couverture.
?
Le billonnage et le buttage isohypsa
1.1s augmentent théoriquement la surface d’infEltmt.ion du sol. Ils sont eff‘ectués en adossant deux
bandes de labour ad.jacentes obtenues après passage de la billonneuse ou du corps butteur.
Ces techniques exigent l’acquisition d’un butteur-billonneur, qui est relativement coûteux.
Ehes augmentent également hr pente moyenne du terrain, par conséquent. accentuent les
phénomènes d’érosion.
?? Le décompactage en sec
11 constitue un palliatif moins consommat ut- d’énergie. L’éyuipement utilisé est un dispclsitif’
monosoc kquipé d’un coutre droit (type KS CJRAD-SAR) fixé sur un étancon montk sur un bâti
Ariana ou houe Sine. Notons que ces t, (tes de dents peuvent aussi être fabriques par- ies
forgerons. Le travail se fait perpendictrlail
:ment à la pente, avec un ecartement variabk sehtn
les cukures. fi profondeur de travail est .‘environ ICI cm. La faisabilité de ces tdrrîiyues ct
cer&aines de ws consQ.kences agronomiqut ; ont élé étudiées par differents auteurs: Sene ( 1989)
a mis en évidt~~c
I’infhience positi\\ze ( J décompactage sur t’emacinement de J’ar~hidc:
Juncker el Sene (199Oj ont compare i’effic cite de plusieurs dents sur les rendements; 1.4: V~I~C
(1991) cité par Rw&ei- (1994) s’est intére ;e aux efforts de tmction nécessaires pour r&!iwr CC
travail. LCS essais rt5ahsés en 1989 on
montré que Je décomJwtage avait pcmlis 3~
augmentatjw de rendement de 20% pour ‘amchide et dc SS% nour lç mil (Dl.GUf, SJ3J’.
1990).
C:ependant, 1 :ti. conditions pluviom&iqr
faVO-M’ble!i (tC%d Jhkd-iqw 780 ml
a.naJ!;sck pwr &Y c~n~ditions pluviométriqi~
41 Une reprise du :ravai! a éti efki::ucs SUI- i’amchide par un sarcla buttage de preievéc
(Radou halignej.
-.--,-
Al-----..-I-

Ce travail est effectué en lieu et date du sdklo-buttage de prelevke. Il s’agit de créer une petite
hutte d”une hauteur moyenne de 5 a10 cm sur la ligne d e semis en liant à l’aide d’un chiffon les
deux rasettes arrières de l’outil sarcleur (RUELLE et al., 1990)
Ce travail doit se faire aussitôt après le semis du fait que la tombée d’une pluie peut rendre
invisible la ligne de semis et donc la localisation du trdvai1.
Les conskquences de cette technique sur le; ruissellement ont et& teks peu abw-dees. Les études
.bordées dans ce sens ont cependant mis en évidence l’efficacité de cette technique sur
l’infiltration (SENE, 1991; 1992).
e De la même manière, une reprise du travail sur la culture du mil peut &re réalis& par un
pseudo-buttage précoce (micro-butf&e).
Vrkine de la technique précédante le pseud@uttage est eCe<3ué à t’aide d’un mini corps hutteur
qui confère au sol un modelé moins importA.nt que celui obtenu par huttage. La hauteur moyenne
des i~uttes varie entre 10 et IS cm Ce Ira~@ est etkrne au moment du taliage afin de ne pas
enfouir !a plante. Son action sur les adventices permet a prirtri de ne pas réaliser de sarclages par
la suite.
Au~ne &ht d&iiIl& s u r les conséquentes i~g~~xwr;kp(f~~ dc ce travail dans les conditions
naturelles du Sine Saloum n‘a éte r&lisée.
Techniques amhx&ice du statut orgar$(yue des sols
- ---.-._-- -...-._... ---.- .-.._..<.-” ..-.-” ._.. ..--...--- --- --- -. .-^-
Aut,nwnttr la Sbtifité des si& revient à accroîtw les appcwLs cle fumure organique l.k: pwniPrc
s~rlut.i~n cxnsistc à augmenter les dis~~nihitites d’origine animale. Ce choix nkwsite une
inknsifit:ation progressive du syi;lème dc prtxtuct ii 3, par une integration pf ur. p0uss& dtt
f’c,kv2g~ à I’agriculture.

parcelles de cultures; amélioration des parcours par enrichissement en graminées et
icZgumin,euses; implantation de bandes enhetbks dans les parcelles à plusieurs fins{ fourrage,
1 mites de parcelles.. .); introduction de cultures fourragères (sole de fourrages annuels, cultures
fourmgi3es associees a u x cér-éales, cukures fourragères en derobés après céréales
préct~es)...(IXJGUE, 1991).
Ixs solutions envisagées concernent l’augmentation du volume final de matières végetales
qportirs. Cet objectif peut être atteint par plusieurs procedés complémentaires: cr&bon
menagers, compostages des résidus de recolte de
nitée par la rareti des bovins stabulés et la cour-k
; a trois mois pour les boeufs d’embouche, quelques
de trait.
5 la restitution de matiere organique sous forme de
nanière de manière localisk au moment des Iài;ws
~.!,e sur l’ardchide, pseudo-butta& sur le mil).

!Limites du Super Eko
Le Super J3zo a été adapté aux principales cultures par soucis de standardisation des productions
;SJSCOMA.
Cependant des résultats decevants sont enregistis:
?
Pour le semis du coton non délinté (densiks trop faibles).
?
Pour le semis en ligne du riz pluvial (choix des disques selon les variétés, blocage et brisure
des graines, faible rendement).
. Pour le semis du mil et du sorgho (impr&ision du pcyuetage).
b) Epandage d’engrais
Des ‘épandeurs ont été vulgarisés, soit sous ~ forme de distributeur à la volée utiJis6 aussi pour Je
semis; de l’engrais vert (NOLLE, 1986), sqit sous la forme de trémie mont& sur Jc Super J%x~
ou sur les bâtis Sine et Ariana.
Ckpcndant, sa tentative d’intkgration en milieu paysan pose Je problème d’adaptation de l’engrais
et tk ta faible quantité épandue qui peut se faire manuellement sans contraintes.
4) Sarcfo-binage
Ix: succès des houes pour le sarclage moporang
1.2 houe occidentale
I-31~ a ctmu le même: succès que Je semoir ~Sqber Ew et pour des raisons analogues:
* Ii ;;i Wsction est effectuée par un cheval ou un âne.
* !~‘utiJisation sur arachide, puis sur Jes autres cUJtWes Sem&s en Jignt:.
* J~‘entretien ne pose pas de prohlèmes~aux forgerons
e f! y a et~ une large diffusion grke au !PA.

!R cheval est l’animal de trait le plus uttlisé, mais la trdction monolwvine offie aussi des
pen~tives.
!i) Récolte et transport
IJn g-and succès a été noté pour le souleva;
de l’arachide en culture attelée.
lits lames utilisées pour Je soulevage Je s«
également pour le travail superficiel du soi ct ~OUI
le sarclage:. Le succès peut ‘expliquer par I polyvalente de ces lames, mais également par la
lmssihilité de leur fabrication par les forger 1s.
A part l’arachide dont la rkcolte est
écaniske, toutes les autres cultures se r&Atent
manuellement.
Les charrettes de culture attelée constituen e principal moyen de transport des fourrages. Flics
:;Ont de type &Juin (les plus dominant!), asi ou hovin.
6) Les outifs polyvalents
Ce sont &:s çhassies qui peuvent supporter iffkrents outils de culture (charrue, hutkw-, dents tk
sarclage, souleveuse, semoirs, etc.).
ER polyculteur
!)‘aprks la définition de J’inventeur, c’est I
mu!t iplle: JXnf0uissement de l’engrais vert,
un seul passage, binage ou sarclage, an-a&
Ii est. constitué d’un essieu sur icx.pcl est fi:
rehqy du pork-outil. Il a connu une fai
fSlMA-BouJel, I_JEl-‘l’hyssé Kaymor etc.) (
J)ar~s les auks zones, hormis le prix éJe3
avait awsi Je manque de maniabilité en IMH!
!a cc‘rmplexiti: de maîttist-r !a culture sur de
Ce mat&kl était aussi dMin& à des expl
dCSSiWIî&, alors que 13 su~rfïcië moyçnr
C’est air-k que le multicuftcm- Sine a été CI

,Le multiculteur Sine
:1 avait l’avantage d’être plus simple, plus ldger (tiré par un cheval) et était atssi polyvalent.
Le rnu’lticulteur Ariana
En matiièm d’outils polyvalents, il était l’échelon intermédiaire entre le polyculteur et la houe
:Sine. Une plus grande stabilité, du fait des roues latérales et une largeur de travail plus grande
kGaient qu’il était parfois préf6-é à la houe Sine.Cependant son utilisation exige une paire
13ovine..
Sa diffusion restait limitke du fait de son coût élevé, maigre la subvention par Ee Programme
Agricole.
Le nrultïculteur Arara
Elle ;9 6té conçue pour le souievage de l’arachide et possède un bâti robuste qui peut. recevoir les
rnemeî &#pements que la chaîne Sine. Ii est plus lourd et posskde un &juipwwrt Ci~IlXiiM cinq
denri, dont la fixation diftère de la houe Sine.
3.2.1.3. L’appkation des principaux résukats de la recherche
Pour permettre au Senégal d’atteindre ses objectifs d’améhoration des revenus pqwns dans le
catfrt~ de ‘sa politique globale de d&velopp$nent, la recherche agronomique a propose comme
moyen privilégié l’intensification de I’agijculture, moyen qui a été retenu par Ies plans de
développe:ment.
C’LTi ainsi que les « L!nit& Exp&irnentale~
>, du Sine Saloum (Thyssé Kaym~~- ct Koumhidia)
(I~I (;{i: çr&s en 1968 par f’lKAT et repïiises par 1’ISKh en 1975. Elles &dkul des lieux dc
démc ~str&n et d’am~horation éventuelle Jes techniques mises au point par la rec:h::rche.
i ,‘inlicnsif‘ication incluait ~‘utihsdtichn de mat/%iek kwd~ tkdns ie cadre de k-3 tr;k~riOIl twvirw.
1 .ss propositions techniques pour intensifier 1 ‘agriculture formaient un >.vst i:me cohérent
_I
ciitj.y-is~ sous I’appcllatit~n
sq Amt:lioratio/~ Fonciers >> (AF) presentke sous t‘iww dc + ICI
c~m m;~ntkrnents T> ~.xrnsidérès cwm~e indissociables (BENOIT CA’lTiN, 198%) :
._*. wI_-Ipc--.~
- --------*,-
--P’---------
-.m~-w.-uI
1,*-c*

1. Aménagement foncier: parcelles regroupées et bien d6coupkes,
2. 1Jtiliser la traction bovine,
3. Dessoucher les terres de culture,
4.. Pratiquer un phosphatage de fond,
5. Utiliser du matiriei lourd,
6. Respecter une rotation quadriennale, alternant céréales et cultures de rente,
7. Utiliser des semences sélectionnées et traitées de variétes améliorées,
FI. Utiliser des fumures fortes,
9. Pratiquer un labour d’enfouissement de ff de cycle,
‘:O.Planter des arbres sur les pourtours des parcelles.
Cette Amehoration Foncière devait assurer :
(b La rnise en état des terrains en vue de I’imervention de la machine,
1~ L’amélioration de la structure des sols par le redressement des déséquihhres mineraux des
SOIS,
m L’approche progressive des dése@ibres’ minéraux des sok
Lors dc fa difiusion de la trxtion animale, comme étant l’un des facteurs de production ryuis
UR AF’,, des normes de capacité ont étk Ct+blies. Ils servent de CC baromètre » dans l’analyse de
Ia progression des niveaux d’équipement en traction et dans la détermination des conseils
permettant de se rapprocher à l’optimum te urique (BENOl’f‘ ( YA’ITIN, 1986). .Ainsi les normes
suivantes I~F et& retenues:
seuil d’accès
Plus de 3 actifs ( 1 ménage et 2 dépwknts)
1 .B jr 2 ha dkponihles par actif
Rythme dc déssouchage
1 ha par an pour 3 à 4 actifs
.- .-.“-I
.-.
-.
c
.
..-_.___
_,-..--
I I .
1_- ..-
./-.-~-p
“ -
- - - - - - - -

Capacité de traction simplifiée
‘1 1 Ane a une capacité moyenne de
2.5 ha
4’ 1 cheval jeune
3.3 ha
* 1 cheval adulte
3.5 ha
a 1 paire de boeufs jeunes
3 ha
*b 1 paire de vaches
4 ha
u 1 paires de boeufs adultes
6 ha
l paire de boeufs teks vigoureux
8 ha
Capacité de sarclage
qb houe occidentale
3 ha
I* houe Sine 9
3.5 ha
,* houe Sine grécv
4 ha
@ canadien fbam
4 ha
. canadien Ariana
6 ha
* cultivateur Polyculteur CX
8-1Oha

Matériel de culture conseillé
0 1 semoir pour 4 ha
0
I Ariana pour 6 ha par paire de boeufs adultes
0 1 hoae Sine par 4 ha supplémentaires
11 1 hutteur pour 2 ha (maïs et coton) par #U-e de boeufs
0 1 charrue pour 1.5 ha à labourer (1/4 de \\a superkie en AF + Tell Keur en céréales)
4~ 1 souleveuse pour 4 ha d’arachide par paire de boeufs et cheval.

!Fumure minérale recommandée
_~--~
-
Culture
Dates
;ormule
DOS
Xemarque
Dose (kg/ha/an)
0
N P K
-
ARACHIDE
I 969-7 1 5,3-O-42
150
t 400 kg phosphates/4 ans 9,s 28 63
1971-73
T-2 1-29
1.50
Même fumure hors AF
10,5 3I,5 43,5
1974-80
b 18-27
150
12
27
40,s
COTI)N
t 969-73 10-14-18
140
1 4
I9,5 2S,?
197’4-80
<- 18-27
150
Qêmc f’umure hors AF
1 2
27
40,s
1975-84
8- 18-27
150
Les meilleurs paysans
35
2-l
40.5
-t Urée
SO
I,es meilleurs champs
MII,
E-l i 969-7c
14-7-7
SOliGHCf
/ 31971-80 10-21-21
I
I

-f urée
I 1971-73 8--74-l 8 250
112
:3s
15
t Urée
200
? 974- 8C
8- 18-27
200
108
30
4.3
-I
-+- tirée
200
-.----.- ._--
- - - - -
--_ _.-
--_-. - .._-. _- _... -..-.. . .
.4-
S01.JRCX: BENOE’T- CATTXN (1986).

Les formules recommandées ont évolué au cours du temps.
La recommandation qui portait a l’origine sur 3 puis 4 formules d’engrais terRaireS en phS
de l’urée et du phosphate tricalcique a 6té ramenée à 2 formules, plus urée et phosphate
tricalcïque à partir de 1974.
A la fiin du Projet Unités Exp&imentales
L progression des équipements est resumée dans le
Tableau 4: Progression des équipements s
les unités expérimentales
nlyssé 1 .ymor
TKoumbidia -~--
EQUIPEMENTS
-
-
-
1969-70
1969-70
1977
- - - - -
semoirs
1%
275
439
1
houes occidentales
4 9
216
Ill
houes Sine
68
77
372
bâtis Ardra
2
1 4
43
bâtis Ariana
6
6
4 0
Polycufteurs
5
0
0
Polyculteurs GR
0
0
6
-__.- . ..---
Charrettes asines
4
2 6
équines
38
83
huvi nes
8
_-..-.-.--.--~ --__-- -..-- --.-
-----
1;
Animaux de trait
ancs
84
156
iI?cfW:lX
a
Il0
paires de hoeuf‘S
35
3 1
pairtts dç vaches
0
_.-_____, ----__- . ..--.---.--.---
-
-
-
0
-____ _- __.. -.
Supcrl‘içie cultivees @a)
1300
1500
Population totale
1465
1972
Nomlmz de menages
244
- - - - -_---
337 __--...-_
flxpt0itati:~ns
_-.-.-- -.--
__-_---. --- --_-~-
_-_--
SdN RW: RENOI?‘-~:R’I’I~l N ( I 979). Irr Ii

Tableau 5: Niveau d’t$uipement des exploit@ions à la f?n des LJE
- - -
Thysse jbyemor
Koumbidia
-l
-
-
-
------.
1969-70
~---.~-
1977
--.-
1969-70 1977
.-------._-

--.--.
1
--.-.-.
i
Semoirs/ha
-----
- -
0.6
1
0.8 0.9
--~~.+ - - - - - - - - - -
.--l
t
Clharrettes!ha
Multiculteurslha
---

0.5 0.2
~
0.3 1
0.9 0.3 - 0.4 1.7 -- -1 -l 1
-_I---
l- ‘application des thèmes proposés en amélioration foncikre montre que les paysans nc reticnnertt
dans Te « paquet technologique » que certainek propositions compte tenu des problèmes qu’ils ont
à résoudre au niveau de leurs systèmes de ptiuction et des contraintes qu’ils rencontrent. Leur
choix priviikgie les techniques les plus imm&$iatement efficaces (BENOIT-CATTIN,
7 986). 3 _ 3.
3 _ 3. Le: matériel et sa maintenance dans fe département de Nioro en 1984

l’équipement en semoirs dominait large lent sur tes autres, tandis que les charrues, les
souleveuses et les Unités de Culture Attel : (IJCA) étaient pratiquement inexistantes et? milieu
paysan durant cette première phase.
Figure: 1: Parc du matériel avant et à la fil n ‘( ju Programme Agricole (PA)
Milliers
0:’
_!
semoir
houe
c h a r r e t t e
charrue S O
A partir de 1958, on assiste à une progressi{,n importante du nombre de mat&iels (Fig. 1) alIant
de 583% (semoirs) à 10693% (houes) qui~ s’expliquerait par l’intervention de I’Etat CI tous les
l
niveaux, plus prkcisément au niveau de Ii distribution d’équipements ag-icoks sous forme de
crédit remboursable wr cinq annks.
Des 1980, les possif~ilitks d’acquisjtion de cré3it par le canal du Programme Agrico!e:
(PA) prirent fin avec la suspension de c! dernier. Sur le plan de la diversitk des types de
matériels~, on constate quz:
e 99% des semoirs bien? des Super-tko monorang fabriqués par la S1SC’f)MR (SOC&~
Industrielle Sénégalaise de Construction Mécanique et de Matkiels Agricoles) devenue
au@.wd’hui l a SEMAR (Sociéti I I I ustriek
4
Sahélienne d e Mér*anique, d e Mat&-ici:
Agricoles et Représentations);
* 60% des houes étaient de type Sine, 25% de type ozcidenbl et 14% de IGtis hard;
c I;i majorité des d-m-reacn: (70%) étaient hpirxs, 15 % bovines et 15 %, ;ir-inca;
* 1s 60% des soulcveuses étaient. de type ~kirciou et 40% Ar-arh;
----y.--wCJ.-
m--w
---
-.u-gvm”...-~.-~-

?
les charrues étaient ZI 85% des IJCF et 15% des corps adaptables sur houe sine et Arala;
e les UCA étaient à 95% des Ariana, le reste étant des. polyculteurs à grand rendement.
Quant à la répartition du matériel là l’échelle départementale, les études n’avaient pas.
révélé de différences significatives entre les’ arrondissements (fig. 2).
Figure 2: Niveau d’équipement des arrondjssements en 1984
W
I
sf#dlclr
hoim
ch&ette
butteur
chetrus
m Mfdlns sabekh
Pacakata
m Wnck Npoune
C’est pur cette raison que le d+arternet?t de Nioro a et6 consi&ré comme &r~~t LIIX zone
relar,ivemend homogène sur ce plan. ~~xp&xiant, Paoskoto dait @bernent le @us ‘&pip6 &!i
trois arrondissements, suivi de celui de Mé dina Sahakh.

D’une manière générale, le dépaqement de Nioro était considére’ comme une zone
1-elabvement bien équipke en matkiels agrikoles, compare aux normes de la recherche établies
pour le sud Sine Saloum qui sont de un semoir pour 6 hectares (ha) et d’un ékmipement de
sarcle-binage pour 4 à 5 ha. En effet, le niveau d’équipement dans ce département était d’un
semoir pour 4,8 ha, un équipement de sarcla-binage pour 4,6 ha et une souleveuse pour 3 ha
d’arachide.
D’après Havard (1985), le pourcentage des reparations sur les différentes classes de
natkiels s’élevait par ordre d’importance ~ à 40-55% sur les pièces d’usure, 20-25% sur les
-oulements et pneumatiques des charrettes, 15-20% sur les axes de roues (pwteuses des houes et
~~lomheuses des semoirs) et 8% sur les pigw?s 8 dents assurant la régularité de semis. Les autres
-@arations sont moins imlwtantes, car moins préjudiciahtes à l’utilisation du mat&icl.
Toutes ces ré~rations peuvent être ~efkctuées sur place, compte tenu de la disponibilité
,Jes piixes détachks sur les principaux r~archés h&&m&ireS dans les. arrorlc!isir:lmentï~n~!issemcnts de
Médina Sabakb (Ndiha N’diayène), de f”aojkotct (Dinguiraye et Porokfwnc) vt de Wack Ngouna
[Keur Madiabel et N’dramé Escale). Cepyrdant, les producteurs s’aIq>ro’lii!;i(,nnaicnt awsi en
khors de leur département. notamment .à K#olack et Kafikine.
/; ,‘!

remplacer des pi&es défectueuses du matf$iel apporte par les pro
jours. de marché.
b) Les forgerons appelés communément “menuisiers mét
eat&gorie que l’on rencontre généralement *s les villes. Ils possè
et des ~postes de soudure. Malgré leur actïvi! très diversif&. la n
matériel de culture attelée ne représentent qu’une activité tempwi
.-.--
.__.
,,___,
Une des contraintes majeures commune à ces deux catégories de forgerons était celle liée
à l’approvisionnement en matière d’oeuvre1 En effet, 85% des forgerons ne possédaient pas de
stocks. i ,a principale source d’approvisionnement en mabèr-tl première était la ville de Kaolack.
Les quantit6s acquises par transaction étaient cependant relativement insuffisantes pour des
raisons Ii&s à la pénurie, à la distance, aux prix et aux capacités financières des forgerons. En
effet, des enquêtes eifectu&s dans les régidns de Kaolack et Fatick par GA’r’E (I(I(If) montrenl
que 33 % des fixgerons incriminaient 1~s~ p&wries fr@rentes, 3 1 % le manque dc moyens
finanwrv, 18% les prix élevés, 15% I’ekrignement des sources ut 2% la mauvaise qualité du,
Malgré ces nonîhreuses difficultés rj2ncontri?es, les firrgerons ont !(~~jours eu une emprise
sur It* maintien du materiet agricwk. ORS @ix de leur-Y prrbduits, nettement phls ahHdahtes que
ceur: f’altnques industriellement sont cepzr$iant très variables à CYWX certaincmenb de la qualit
du produit et de l’importance de I’trffre par~rapport à la demande.

3.4. Cheptel de trait
Les premières tentatives d’utilisation d’animaux de trait au Sénégal sont très anciennes.
Elles, remontent au début du siècle avec le démarrage de la culture de l’arachide, notamment
avec l’introduction du semoir.
La vulgarisation de la traction bovine, plus tardive que celle des autres modes de
traction, s’est faite suite à deux actions d’encadrement. La première avait eu lieu après la
deuxième guerre mondiale, tandis que la seconde action a été réalisée après l’indépendance avec
1 ‘Cwration Productivité Arachide - Mil ($IONNIER, 1983). Ceci a été rendu possible grüce
aux actions combinées
différentes structures telles que le secteur privé, la recherche
agronomique et les sociétés de développement.
La dominante de la traction légère &ns le bassin arachidier est l’une des camctéristiques
essentielles de cette culture attelée et le chpptel de tran était généralement plus important dans
cette zone a.vec 94% d’équidcs et 92% d’asins que partout ailleurs au SCnegal (HAvARD,
1987). On comptait en 1983 dans cette ,zone 331 SS! bovins, 19223 1 asins, 206832 @tins
(RORf>E’T et a!. , 1988). Entre 1992 et lb94, plus de 22000 chevaux et près de 33ooO ânes
étaient utilisés pour la réalisation des travaux superficiels et pour le tmnsport dans le département
de Nioro (ANONYME, 1994). Quant au cheptel bovin, il est de loin plus important que les
équidtis (92514 tetes). Cependant la proportion utihsfk comme fix-ce de traction n’a pas et&
détermin& par le service dc l’élevage.
Au niveau departemental, chaque carré avait en moyenne 2 attelages composén
lk 72 X, ti’équins, 14% de ho-\\ks et 14% d’asins. Mais l’observation de la n@rtition de ces
mimaux montre que 3% des car& ne possédaient aucun animal de trait et 15 % étaient sans
équin~. La trac.tion bovine e’tait ir plus souvent utilisée en association avec ta tmc’tion kquine

l’encadrement des paysans durant le projet « Unités Expérimentales ») du moins dans
l’arrondissement de Médina Sahakh où le pr+3jet était implanté.
Quant au choix des animaux par les agria Ltkeurs, il s’effectue encore beaucoup en fonction de
critères non spécifiques à leur utilisation :n traction animale (proposition de l’organisme de
crtiit, incitation de l’encadrement); c’est à dire que le choix de l’espèce notamment ne se pose
pas en termes libres (BORDET, 1988)
LJne analyse des critères de choix dans un I: ocessus de développement agricole (LHOSTE, 1983
et 1986 cités par BORDET, 1988) montre:
?? Un développement de la tmction bovine
au cours des dernières décennies qui s’explique par
sa bifonctionndlité (culture attel& et tra sport), mais aussi par un comportement ~wuveau »
d”emboucheur et meme parfois d’éleveu des paysans de cette région.
?
Une non-remise en cause des chevaux C ns cette région malgré ce développement rapide des
bovins.
?
Un recul du cheptel asin au profit des éc lins
m Le mon-attelage des juments aux charreü s pour des considérdtions mystiques.
L,‘ohservation des ratios entre les dift?rer s types d’attelages et de matériels, montre que le
cheptel de trait n’était pas un facteur limita t, car tous ces ratios étaient sup$ieurs à 7. En eftkt,
les Cltudes menees dans le département de Nioro par HAVARD (1987) donnaient les rkullats
suivants:
0 1,3 attelages par semoir,
e 1,3 attelages par houe,
0 1,4 chevaux par charrette Ëquine,
e i,4 hwins et équins par souleveuse~
0 5,s paires htwines par hutteur et
Q 3,‘7 paire:; htwines par charrue.

3 _ 5. Les superficies cultivées
D’apres GAYE (1992), les superficies totales cultivées dans le bassin arachidier ont un
coefficient de variation annuel de 9.6%. Ces fluctuations s’avèrent beaucoup plus marqwks pwr
l’arachide qui a un coefficient de variation se chiffrant ii 18% contre 7.5% pour le mil.
Cette différence entre les deux types de cultures découlerait des particularitCs du capital
semencier plus difficile a sécuriser et donc ilus aléatoire dans le cas de l’arachide.
En ,règle genérale, les superficies en arachide et mil évoluent en sens inverse entre deux.
campagnes consécutives mais la hausse tendancielle est un peu plus marquée pour l’amchide.
Les alréales ont occu~ en moyenne 51.7% des superficies cultivées contre 47.8% pour
l’arachide.
Ce qui recoupe à quelques différences prcs les donn&s recueillies par tes services de:
l’agriculture qui estiment les superficie:y occupées par les céréales à 53.5%, les citlturee‘;
industrielles à 40.7% et les autres cultures; 1(niébé, manioc patate, past’èques, sésame ct ItCréf) 2.
5.7% (Anonyme, 1995).

CONCLUSIONS DIJ C:HAPITRE III
--
------
Ces recherches bibliogmphiques montrent que le Programme Agricole qui a vecu de
19% à 1980 avait contribue de manière significative au développement de la mécanisation de
l’agriculture au Sénégal, particulièrement ‘dans le bassin arachidier avec l’introduction de la
culture: de l’arachide. Ceci est lié en grand4 partie à l’intervention de I’Etat durant cette @-iode
par la distribution de chaînes de matéfiels sous forme de crkdit.
Ce développement de la mécanisation a été aussi favorisé par le dynamisme de la recherche qui a
abouti dans le domaine de la culture attelée:,
?
A la mise au point de chaînes de matki~ls polyvalents (polyculteurs) et 2 .polyvalence limitée
(Ariana, houe Sine).
?
A un référentiel détaillé sur les temps de travaux mécanisés des cultures principales avec les
diffirentes chaînes de matkiels à traction bovine et kquine.
* A. la définition en station de systèmes de production à base de traction bovine qui sont
économiquement viables.
?
A. la mise au point de techniques antiérosives et d’amélioration du statut organique des sols.
Avec la fin de.ci programme, des difficulttk de renouvellement du parc sont apparues entminam
ainsi
la dégradation tant qualitative q~ue quantitative du rnatf%el de culture atteike qui
constitue’ un support à l’intensification de l’agriculture. Ce qui remet en cause les dif’terents
acquis de la recherche dans ce domaine.
Parallèlement à cette dégradation, on assi$te à une intensification de l’activité artisanale et sa
prise en charge totale de la maintenance et la fabrication ‘de wtains équipemenrs. Ce qui a
considérablement reluit la vitesse de dégradation du matériel (HAVARD, 1987; GAYE. 1991.
FALL, 1985).
Cependanl, ces derniers étaient g&&alemknt très peu équipks et ne pouvaient assuw tp2 Ic
montage de pieces neuves et la fabrication de pièces d’usure. 1~s contraintes nU.jeures ktaialt
surtout rclatises à I’@Qement des formes inadaptées, 2 l’approvisionnement en mati~rc
d’oeuvre et à l’accès difficile aux crédits, particuiierement aux ptiîs bancaires qui szan
pratiquement inexistants.
133 lors se pose non seulement le probli‘me’du maintien du parc de matériels de ct~hrc~ iiildC;C.
mais aussi les implications agronomiques et ~c,cio-écon(tmiyu~Y que pourrait avoir l’utilisafi~.~rl
d’un tel parc.
------.--
---i---
----...--.--
,;
<
.---...--
-11
~.!-----“-I
CI-w-<-I

CHAPITRE IV: RESULTATS ET DIqCUSSIONS
Pour faciliter l’analyse, les différents types’ de matériels recensés ont &é regroupés en 4 grands
groupes que sont les semoirs, les houes, les’ souleveuses et les charrettes.
4.1_ SITUATION DU PARC DE MATERIELS DE CULTURE ATTELEE
4-l_ I . Types de matériels et 6quipemebts recensh
4.1.1.1. Les semoirs
Les semoirs monorangs Super-Eko @xiqués par la SISCOMA représentent plus de 99%
du parc. IR seul semoir de modèle Ulysse $abre recensé a été placé avant 1963.
Les différenb types de disques utilisés Sont:~
0 Pour l’amchide, les disques 24 trous, 20 et 30 crans. Celui de 20 crans est employe:
_---
e.rctusivement pour l’arachide de bouclî;e, tandis que fe disque 24 trou< est t&s peu utilisé.
Dans l’ensemble., les 30 crans avec 75 %’ des disques pour i’ardchide dominent largement. Ces
types sont suivis des 24 trous avec 13.SF et des 20 crcm~ (11 :S%). Compte tenu du fait yut
le que5tionnaire n’avait pas pris en c&pte les origines des disq,ues, il était par cowéqucnli
imp8ssihle de pouvoir quantifïer la propkion fabriquée par les forgerons.
* Pour le mil et le sorgho,, les 94% des ~disques rencontrés sont des 84 trous, le reste éfan’l
partagé entre les 3 cuillkres (3,4%), 4 +Eres (-7%) ct _5 cuillères (O,G%). Ixes producteurs
ernpk~ient génémlement ces cfisqucs iI builtères en trcxxquant les bouts non seulement pour
fkire tact: 5 la vétusté des semoirs (usure de t’ergot distributeur) qui rend pratiquement
imlxwiihk le semis du mil avec des Ji+pes à trous ou à cl-ans, mais awi pouf- diminuer la
yumtilé de graines semkes par paquet.
* Pwr Ic: maïs, les 16 et 8 trous représent+nt 14,9% des disques recens& I! faut toutefois nota!
qw ies tlisques 8 trous prwkx~nent soi/ d’une fahricatio:~ artisanale , soit. d’urtc nmMïcation
l
cles disques 24 tr0us inif ialemcnt coriçus pour I“alxhidc. Cette modification consiste ii
F-rctucher deux SUI- tntis trous cctnskcutifs là l’aide de !Uivon ou de mwxau de Iwii,

Parmi tous les types de disques rqensés, ceux utilisés pour l’arachide dominent avec
47,7%, suivis des disques pour le mil et le $orgho qui représentent 37,4%. Dans la catkgorie des
disques pour le semis du maïs, fes 16 et 8 trous occupent resFtivement 59 et 41%. La
l
caractkristique commune à tous les disques de fabrication artisanale (surtout les disques à trous),
est la non-conformité des dimensions avec delles des disques d’origine.
4.1.1..2. Les houes
Ce sont des bâtis sans roues porteuses et à traction par chaîne. Elles regroupent les houes
Sine, les houes occidentales, les Ariana et les Aram.
Les différents types d’équipements ~ s’adaptant à ce type de matériels sont les dents de
sarcla-binage, les lames souleveuses, les-cbrps de charrue et les corps hutteurs. Le. tableau 6
montre Ies différents types de montage pwble des équipements sur ces houes.
Tahlieau 4: Types d’éyuipcments selon les noues
! EQ IJIPEMENTS
TYPES DE HOUES.
l Etançons rigides
Occidentale
DENTS DE SARCLO-BINAGE
Sine.iAîiana
~--
! SISCOMA
A12ra
SISCOMA
i
chape SinefAriana
d’adaptation
l SISCOMA
i------ ---1
1 C:ORPS BUTTEUR
I d
SI ,COMA
f c!?ape
r-----
-----pqy--------/-Sine/Arianü 1
Sine!Ariana
SO!! IXVEUSES
l Artjisanales
SinelRriana
L--...-.--
1Arara
SCIURCH: HAVARD (19X7)

4 _ 1 _ 1 ., 3 _ les charrettes
En observant la figure 3 illustrant la répartition des 55 charrettes recensées dans
l’échantillon, on constate que le type éiyuin présente une augmentation au détriment du
bovin qui tend à disparaître. Les charrettes asines se sont stabilisées quant à elles autour de
2%. I-es causes de cette tendance sont multiples. Un des principaux facteurs semble Etre le:
fait que le cheval soit plus rapide que les ku&-es animaux de trait utilisés.
Figure 3: 1Les différents types de charrettes recensées
Pmporthi (%l
100

8 0
m 1 9 8 4
m 1 9 9 4
ï
Bqulnk3
bwhe
Concernant la diversité du matériel et des &Iuipements utilisés depuis 1984 dans it.:
tf+wtement de Nioro, nous pouvons dire sur la base de ces résultats, qu’il n’y a. pas eu dc:
vrzriation. Cependant, nous n’avons pas rencontré de polyculteurs qui sant des bâtis à roue:;
support de grand diamktre et à traction par timon pouvant servir égalentent de moyen tic:
transport à l’instar des charrettes bovines. 1,‘utilisation du polyculteur exclusivem~:nt
comme charrette peut d’ailleurs cxpliquar en partie Ieur absence. I.ine autre raison IxxII~~.~?
résider dans le fait que ces polyculteurs font s o u v e n t I’ohjet d e transfwmation
,. ‘ ,
..‘.‘_

principalement en houes. Cette deuxième hypothèse semble plus prohahle. En effet, unt
étude effectuée par l’Équipe systèmes de Kaolack (GAYE et SARR, 1994) montre que les
polyculteurs sont transformés en houes (un polyculteur peut être transformé en trois houes
Sine).
4.1..2. Modes et dates d’acquisition
Nous avons rencontré durant les enquêtes cinq
modes d’acquisition a savoir le
programme agricole (PA), l’achat, l’héritage, la location et les dons. Il faut préciser qu’il
existe deux formes d’achat: l’achat de matériel neuf et celui de matériel en occasion.
Peur les semoirs, la distribution ;entre les différents modes d’acquisition donne les
résultats suivants: 34% par le programme agricole, 61% par achat comptant, 3% par
héritage et don et 2% par location (Fig.4). Ces résultats momrent d’une part qu’au moins
33.6% des semoirs ont un âge minimum de 15 ans, parce qu’ayant été acquis dans le cadre
du ‘Programme Agricole. D’autre part, 27% des i 35 semoirs recensés cette annee dans
notre échantillon ont des dates d’acquisition méconnues, contre seulement I,3% en 1984.
(HAVARD, 1987). Ce taux relativement important de 27% peut s’expliquer par le fait que
le matérie d’une tnaniere générale est considéré comme une source tinancilre pvtentielle.
En effet, de nombreux producteurs mette.nt en gage ou vendent leurs matt!riel~ agricoles à la
fin de chaque hivernage pour pouvoir satisfaire certains de leurs besoins imm&diats (achat
de vivres, squipements ménagers, cérémgnies familiales.. .).

Figure 4: Modes d’acquisition des semoirs
HétCtage+don
PA
Achat
Achat
5-l,&!
61,0%
1984
1994
Quant aux houes, les modes d’a$quisition sont semblables à ceux des semoirs. Ix:
PA len a distribué 34%, , 62% sont achetés au compta.nt, 2% acquises par location et 2% par
héritage. La figure 5 montre une différence significative entre le pourcentage de houes
acquises dans le cadre du Programme Agricole ayant fait l’objet de reccnsemeut lors de nos
enquêtes et celles de 1984 par HAVARD~ (1987).

Figure 5: Modes d’acquisition des houes
PA
Hé~itage+don
PA
40,9%
2,b%
34,0%
Location
2,0%
Achat
Achat
54,tG
62,0%
‘1984
1994
Quant a la date d’acquisition, 49’,7% des houes sont obtenus dans le cadre du PA
(3958 - 1980) et le reste après l’arrêt de ce programme. Les enquêtes sur leurs origines
montrent que 95,4% sont fabriqués par la SISCOMA et le reste est de fabrication artisanale.
Concernant les souleveuses: les différents modes d’acquisition rencontrés sont le
PA, l’achat et les dons. Ce dernier mode d’acquisition ne représente que 1 %z pour
l’ensemble des souleveuses, tandis que celles acquises par le PA et par l’achat son’l.
respectivement de 22,3% et 76,7%. 11 faut noter par ailleurs que toutes les souleveuses tft!
fabrication artisanale recensées (47,6% ‘des souleveuses) sont obtenues par achat sur ICS
marchés, Dans l’ensemble, le modèle I:irdou qui représentait 38,SRs a subi entre 1984 CI
1994 une hausse de I7,1% au détriment des souleveuses de fabrication artisanale qui a
diminué d’environ 23%. Cette évolution du nombre de souleveuses Firdou peut paraîtr’c,:
paradoxale, vu le dynamisme de l’artisanat dans la fabrication de ce type d’équipement.
CePendant, il faut remarquer que des lames artisanales (triangulaires sur-tout) sont montées
sur toutes les soukveuses rencontrées. l~lles s’usent tous les deux à trois ans. Cette lame
triangulaire que hfonnier signalait dé.# cn 1965 est une lame à bord d’attaque formée par 1;:
base du [riangle. Elle mesure entre 250 et 300 mm de largeur et a éte réalisé par un artisan

de Roulel. Des tests de comparaison ont éte effectués avec la lame en pointe de flikhe,
vulgarisée el les résultats étaient satisfaisaD& (HAVARD, 1985/8).
Pour ce qui concerne les dates d’acquisition, 31,3 % des étançons des souleveuses
dont les dates d’acquisition sont connue& ont été obtenues dans le cadre du Programme
&y-icole entre 1958 et I 980 et le reste à partir de 198 1.
Concernant les charrettes, les enquetes montrent que 14% des SS recensées sonlt
acquises dans le cadre du PA. Le reste ei;t obtenu soit par achat direct chez le forgeron WI
sur le marché, soit par l’intermédiaire d’un parent sous forme de don ou d’hksitage.
Cependant, les enquêtes sur leur origine montrent. toutefois que la presque totalité des
charrettes “SISCOMA” ont subi des modifications artisanales
(surtout le cadre et le:;
brancards), exception faite de leur essigu. Dans l’ensemble, 73,6% des charrettes sont
acquises aprks 1980, tandis que le reste est obtenu entre 1958 et 1980. Durant cette dernik:
période, seulement 14% des charrettes ont &é distribuées dans le cadre du P!I. Parmi Ile:,
charrettes qui sont obtenues en dehors de ce programme, 86% proviennent d’un achat.
Compte renu du fait que toutes les charrettes distribuées par le PA étaient dc& fabrication
industrielle et que la SISCO&4AISISM#R
ne possède pas de points de vente dans les
régic.)nsT la question relative à la distribution des charrettes reste à &cidcr. II s‘agit dc
s a v o i r s i ks pJOdUcteUJS
a c h è t e n t diqxtement à I’usinc o u s’il ctxiste un r-t;sc’au de
dlstril-wtian. Cette dernière eventualité voudrait dire que cc marché qui était pratiquemi:nt
non struct.uré commence à l’être.
IXS etudes bibliographiques effectuées sur le mat&iet de travail du SUI tnwtr-cnt qut
fes charrues et les butteurs sont marginqux compte tenu de leur notnhre et tic letr~- faible
niwaa d’utilisation. Notons que le huitage est effcc‘tut: seulement pour le butta;<\\ du maïs ~‘1
du wtonnier. En effet, indépcndammenf du type. le iaux d’utilisation n’était que de Xi%
(HA\\‘;~fli>, 1987). 1,es rnyuêtcs réaljsées cette ;inn?c montrent @all’m~:1:1 q:w c.inq
charrws sur les sept recensees ne sont pas utilis&\\. C.‘cpendant, le taux d’ui itisation de,5
butter-s atteint actueflement les Xl%, bien qut wn nombre soit reslt: wl:~t~vw~c.:n~
insigi3ifi:inf par rapport aux autres fyptis de matériels. Ct: faible niveau d’urilisalion dt?

bovine élevée et d’autre part, au déficit pluviométrique de de%ut de cycle, qui entraîne une
réduction du temps nécessaire aux tr$vaux de préparation de sols. Ce faible taux
d’utilisation des charrues est dû également à l’existence d’une technique alternative qu’est le
grattage superficiel à l’aide de matériel pIus léger (Mis + équipement de sarcla-binage) qui
est généralement tiré par un cheval. Une des causes principales du taux élevé d’utilisation
des batteurs pourrait être fe fait que le huttage permet une rétention plus longue de
l’humidité du sol, par effet mulch wrtout dans les conditions actuelles de faible
pluviométrie (CHOPART, 1981); mais aussi pour éviter la verse des cultures.
En résumé, nous pouvons dire que le parc de matériel de culture attelée est dans un
état vieux et que d’une manière générale elle fait l’objet de transactions après la campagne:
hivernale. Parallèlement à ce vieillissement du parc:; nous avons également rçmarqué une
orientation des producteurs vers les équipements de fabrication artisanale (disques, lanws.
houes etc.) qui constituent un palliatif de l’inexistence d’équipements de fabriçatirw
industrielle.
4.1.3 _ Répartition à l’échelle départementale
Comme le monlre le tableau 7, le dkpartement de Nioro peut ?tre considéré tant sur
Ic plan de la diversité du matériel utilik que sur celui du niveau d’Équipement comnw kiii.nl
homogène. En effet, aucune différenck significative n’a pu être constatée entre 5.~5~
diffknts arrondissements.

Tableau 7: Niveau d’équipement par carré (Moyenne f- écart-type)
RRONDISSEMENTS semoirs
houes
xwleveuses charrettes
hutteurs
charrues
IMédina
1 1,75*0.8 1 1,93.9
13 50.6
0,7S +-0.5
N S
N S
(1,05~0.7)(0,58rt0.6:
I-_--- --16)-
‘Paoskoto
1,83+0.9
2kO.9
f,26k0.8 0,8+0.8
N S
N S
N S
NS
(1,52+0.8)(l,61-0.9
------.-.
(1,2S 1~0.9) (0,GS -t-0.5;
Wack
1,46f0.8 1,8+1.1- 1,26?0.6 033-tO.b
N S
NS
N S
N S
Ng0u11a
(I,52-t0.9)(f,42~l..O
- - - - -
(1,13*0.7)
(O,Sl-tO.6;
hlcqwnne
1,68t0.8 1,9m- 1,271rO.b 0,69&0.6
N S
N S
NS
N S
(1,45+0.7)(I,sst0.9
- - - - -
(1,1S.~r0.7)(0,SXrt0.5
-.----L
1 ,cs chiffres entre parenthèses sont des dotmé& de 1984
NS : Différence Non Significative
4.1.4..~Réparlition entre les carrés
Les résuItats des enquêtes mcnéei; e.n 1994 montrent unt’ cerlairw constant aussi
hien sur la répartition que sur le nomtwe du matériel disponible par r‘qqwrt 5 1984. En
effet, le test d’égalité des moyennes ef’fwtué montre une diff‘7rence non significative des
niveaux d’équipement entre 1984 et 1994. Cepe:ndant la proportion des car-r& sans
équipements a considérablement diminué. En effet les carrés actwlf~~r~wnl sans semoir\\
s’èltivtint à 3,753, sans houe à 1,2S 5%) sans souItw3xx à 10% et sans charrette ;i 35%
ccbntrè respectivement 3 %, sans semoir, 6% sans hotws~ 16% sans ~t~ult’v~~+~ ct X),4%, sans
charrclte.
4.1.4-l _ Les semoirs

qu’aucune fabrication artisanale par les forgerons n”a pu être constatée, alors l’hypothèse
d’un transfert des zones nord et centre du bassin arachidier ou de la Gambie pourrait
expliquer cette tendance à une augmentation insignifiante qu’elle soit.
4.1.4.2. Les houes
Parmi les différents modèles rkensés,
la houe sine 9 avec 88,3%, domine
largement. Elle est suivie de la houe occidentale et de 1’Arara avec chacune 5,2%. I,a
moyenne par carré est de I ,9 houes, soit une augmentation non significative de 13,3% par
rapport à 1984 . Ceci peut s’expliquer par le dynamisme de l’artisanat etlou par un transfert
d’une zone & l’autre. Cette « constance » numérique des houes est certainement liée d’une
part au fait que le sarclage et le soulevage de l’arachide constituent des opérations trk
importantes qui doivent être effectuées sur une période relativement très courte afin de
réduire les pertes de rendements. D’autre part et surtout à leur fabrication par les artisans.
Les études montrent une certaine disparilé sur le plan du niveau d’équipement des carrks,
car on observe une E@re baisse des houes sine et occidentales au profit des Arara. Quant
aux Ariana, il y a une tendance à .la disparition du fait certainement de leur transformation
cn houes sine ou occidentales. Il fàut noter loutefois, que 3,26%
des houes (exclusivement
tics ,4riana) ne sont pas utilisées pour diverses raisons qui peu\\.ent être liées d’une part au
manque d’animaux de trait et d’autre part ?I la faiblesse des boeufs incapables parfois de
fijumir les efforts de traction nécessaires à cause de leur malnutrition et aussi de
« l’embouche déguisée >> qui est une pratique courante en rnifieu paysan.
4.!.4.3- Les souleveuses
Actuellement, chaque carré possède en moyenne 1.27 souleveuses contre 1.15 r:n
198Lc1 soit une dif‘iZrence non significative de IO,4%&. Cependant, aucune diff&ence
numerique entre les deux types de soulewuses ( Firdou et de fabrication artisanale) n’a CtC
observée., contrairement à 1984 où il y avait une prédominance des types artisanaux avec
61% (HAVAKD, 1987). En effet, 47% des souleveuses remisées étaient de fabrication
artisanale conlrï 45% de I+-dou et 8% d’Arara. Cependan;. le modèle artisanal n’c:st

adaptable que sur la houe sine et 1’Ariana et s’use plus rapidement du fait de hi qualité
moindre du métal.
4.1.4.4. Les charrettes
On observe une tendance à la disparition des charrettes bovines qui ne représentent
à présent que 1,8% contre 7% en 1984, tandis que les charrettes asines restent presque
constantes (2 et 1,8% respectivement en 1984 et 1994). Le pourcentage des charrettes
équines est passé de 91 à 96% entre ces deux années.
La baisse des charrettes bovines quant à elle pourrait certainement s’expliquer par des
raisons liées à l’animal:
0 la lenteur des boeufs par rapport aux chevaux, matgré les quantités importantes que les
premiers sont en mesure de transporter;
e le besoin plus important en fourrage pour l’alimentation de ces animaux;
* la non-utilisation de certains équipements à traction bovine (charrue, Ariana ei
polycuheur) dans les conditions agro-climatiques actuelles défz~orahles (baisse de
fèrtilite des sols et réduction de la pluviométrie).
1 .‘embouche déguisce sous forme de paires de boeufs utilisées dans la traction de machine:;
Iégères (les animaux n’arrivent pas à « maturité >>).
4.1.4-S. Les butteurs et les charrues
Nos résultats cl’enyuêtes montrent que le buttage et le travail du sol en prof9ndw
restent tou.jours marginahsé. En effet, sur tous les équipements recenses, les corps dt:
char-rue et les corps butteurs ne représentent respectivement que 2.7% et 2%. Le reste csI
partagé entre fes dents de sarcla-binage (56.1%) et les lames souleveuses 09.2 %).
Cependant cette marginalisation cache des disparités en ce sens qur: 40% des hutteur~
recensés ont été loués. Un seul modele industriel de corps hutteur adaptable aussi bien sur Ii1
houe sine et f’Ar-iana c.pe sur I’Arara a été recensé dans cette zone.
---._-,_
,-.-._-_
--IIIIIIc,--I---s...m
-‘11III111I-Y-i~--

4.1.5 ,, Le niveau d’équipement du dépwtement
Sur la base d’enquêtes effectuées en 1984 dans le département par HAVARD (1987)
et celles que nous avons pu réaliser en 1994, on peut dire que sur le plan numérique, Ic:
niveau d’équipement de la zone est satisfaisant. En comparant le niveau d’équipement aux:
supe.rficies emblavées, on constate une baisse non significative de ce rapport entre 1984 el.
1994 respectivement de 4,2% pour les semoirs et 23,9% pour les équipements de sarclo-
binage. Pour les souleveuses, aucune variation n’a été enregistrée.
Parallèlement à l’augmentation du parc de matériels, nous avons pu constater dans
ce département une légère hausse des superficies emblavées, sauf pour la culture du mal::
qui a sutri une réduction de 21,7% (Fig.@. Cependant la hausse des supertïcies peut ne pas
avoir une liaison directe avec l’augmentation du parc.Cette baisse des superficies cultivCcs
en maïs peut être liée à la réduction de la pluvioméb-ie; mais aussi à la non-disponibilité de:~
intrants comme l’engrais. En effet, d’après le rapport de campagne 1994/95 de la Direction
de il’Agriculture, les superficies emblavées dans ‘cette zone s’élèvent à 99934 ha pcw~
1’arachide, 94744 ha pour les céréales et lb-7 ha pour les autres cultures. Dans I’enwrhie,
la c:ulture de l’arachide domine avec 51% de la superficie totale emblavée suivie cles
cérkales avec 4x%;, tandis le reste est ctLcup6 par ks autres cuhx-es tdkS que tc niaïs. It:
niéhé, Ee sésame, !a pastèque et le cotonnier.

Figure 6: Evolution des superficies embI~vées
Milliers
40 il
2 0 !
i
l
./
maïs
11 faut signaler par ailleurs, que le nombre de houes par surface cultivée a.
relativement diminue entre 1984 et 1994. Ce phénomène peut trouver son explication dans
la ienf.eur du rythme de fabrication des houes par les forgerons par rapport à l’évolution des
superficies ou dans l’existence des posskhilités d’écoulement du matériel en dehors de la
zone, D’une manière générale, ies forgeruns récupkent le matëriel en état de réforme qu’ils
utilisent comme ferraille ou pour le recyclage. Ce phénomène qui n’a malheureusement pa+i
étk pris en compte lors des enquêtes avait dé@ fait en 1991 l’objet d’études par 1~
programme Economie de la Production du Secteur Centre Sud CSCS) de Kaolack, c’ommc
!e montre le tableau 8.
Tableau 8: Répartition des machines de -écupération
Types de. machines
Nombre
~-_---
j
Semoirs
290
- - - - . - - -
.-
_ _...___.. - ..- ._
/ Houes Sine
156
---._--
- - - -
-_.---_.- ..--.
I F-loues occidentales
123
-
I
: .._. ^._--_-

--.--.- -_.- __.._. -..-
A w-a
29
-
- - - - - - -
___-_. -._-_ _-----_-l--_-.-- .._ __
TOTAL
598
-
Source : GAYE (1991).
_..
-.

1.
-. -,- -..,-,m
--
.----------
I(l---il----

4.1.6. Etat actuel du matériel
Les diffb-ents types de matériels recensés ont été regroupés selon le niveau d’usure
en trois grandes catégories:
0 le matériel en bon état (pas d’organe usé, défectueux ou manquant),
e le matériel à réparer (pièces usées, cassées ou manquantes),
?? le matériel à réformer (coûts élevés de réparation, impossibilité de récupération).
Ainsi, les observations minutieuses des semoirs recensés montrent que seulement 10% des
semoirs sont en bon état, 45 % sont a réparer et 45 % à réformer.
Pour les houes, ces pourcentages étaient respectivement de 32%, 61 et 7%. Quant aux
charrettes, le pourcentage de celles qui étaient en bon état s’éleve à 29%) à reparer 63,7 %
et à réformer 7,s % .
Avec un niveau d ‘équipement en valeur absolue de 1.68 semoirs par carré, notre zone
d’étude est considérée comme étant une zone bien équipée en semoirs. Cependant I’élat.
vétuste de ces derniers nous amène à relativiser la satisfaction du niveau d’eyuipemcnt
surtout en semoir. En effet, si l’on exclut du parc les 45% à réformer, cette valeur baisse:
jusy’& 0.9 semoirs par carré. Cc qui est en deçà de la norme préconisée par la recherche.
Comme le montre la figure 7, il y a. dans cette zone un pourcentage assez elevé de:
semoirs et de houes à réparer. Le graphique montre également que le pourwrtage des
semoirs a reformer est considérable. Ceci est lié au fait que la plus sérieuse et d’ailleurs la
plus fréquente panne se situe au niveau du carter qu.i ne peut pas faire I’&jet de réparation
par les forgerons.
lb.“----”
----‘--mm
.-y------
-1-*--*--*

Figure 7: Etat des semoirs et houes en 1994
ï
Bon Mat
B rbtormar
ES3 8eRnoirs
E?Zl houes
D’aprks la description faite par l’Établissement ULYSSE FABRE en 1946 sur le mécanisme
de distribution des groines du semoir, le carter est un hoitier situé en dessous de la tre’mie.
li est en fonte acikée et est travers6 par un essieu. Ce dernier de forte section est en acier
comprimé à haute résistance. Une roue en acier de 400 mm de diamètre, à moyeu fermé: e!
à rais crois6 et soudé 6lectiquement, est fixée à chacune des extrémités de cet essieü. A
l’intérieur du carter, se trouve un pignon d’angle à 8 dents qui transmet le mouvement de:
rot.aïion de l’essieu. Le carter est fermé par une plaque en fonte aci&6.e usinée sur les deux
faces, à l’intérieur de laquelle tourne le disque de commande. t,e disque et le pignon, C~I
acier spécial estampé, cémente et trempe sont entiè.rement usinë’s 2 l’aide de machines ldc:
précision . I.Jn axe de fort diamktre solidaire du disque de cl.Jmmande traverse la plaque:
porte mécanisme et entraîne le disque distributeur h l’aide de &US ~‘rgots (ANONYME
1946).

C’est la complexité de ce mécanisme qui rend pratiquement Impossible la réparation des
semoirs par les forgerons qui ne disposent pas d’équipements adéquats pour
l’accomplissement de tels travaux.
Compte tenu du fait que les réparations ne concernent essentiellement que les pièces
comme les socs semeurs et les rasettes, les axes de roues plombeuses et la trémie, des
possibilit& de récupération du matériel moins défectueux (45% des semoirs) existent, vue la
non délicatesse des réparations.
Les plus fréquentes réparations effectuées sur les charrettes étaient la crevaison, la cassure
des roulements, du timon et du plateau.
Pour les lwtteurs, 80% nécessitent des rkparations de pièces travaillantes, alors qu’aucune
des charrues recensées ne demande une réparation. D’une manière générale, les réparatitans
peuvent etre réalisées pour la plupart dans les forges rurales et en milieu urbain par k:t
forgerons et les vulcanisateurs spécialement pour les crevaisons.
4.2. EVOLUTZQN DU CHEPTEL DE TRAIT
4.2 _ 1 _ composition
Concernant la situation du cheptel‘cde trait, les résultats montrent que chaque car-n.!
possède en moyenne 2;6 attelages dont 793% d’équins, 10,9% de bovins et 9,6% d‘asins.
parmi les paires hw?nes recensées dans notre échantillon, 64,SYG
reprcsentent des vaches,
31% de boeufs et 4,S% de paires mixtes. Quant au cheptel Aquin qui s’élevait à 165, les
juments representaient 54,5%. Pour l’ensemble du cheptel de trait (équins et bovins), on ii
pu nctter une prc’dtminance des femelles qui représentent GO,S% .
La wmparaisw faite au nive,au du cheptel entre 1984 et 1994 montre unr: léj$~~
augmentation des animaux de trait dans ks carres (Fig. 8). Quant k la composition du
cheptel, on crwtate une légère augmentation du nombre d’éqtiins au detriment des hovin%; cI
asins durant ces dix (10) dernières ann&s. En effet, le pourcentage du cheptel équin (31
passb de 7372 (1984) à 79% (1994), soit une hausse de 8,2%.
6.

Figure 8: Répartition du cheptel de trait par carré
équins
bovins
asins
La caractéristique commune à tous ces arrondissements est l’augmentation du
nombre moyen d’attelages par carré durant ces dix dernières années.
La comparaison des différents types d’attelage en relation avec le matériel pouvant être
entraîné, donne les ratios suivants:
?
1 ,S attelages par semoir,
?? 1,4 attelages par houe,
* 1,4 chevaux par charrette équine,
?
1 ,X hovins et équins par souleveuse,
* 43 paires bovines par butteur
?? 3,2 paires bovines par charrue.
Cependant, nous constatons une Iksse des paires bovines /bulteur et charrue par rcppwt ii
1984 qui confirme d’avantage l’importance secondaire accordée au travail clu WI en
profondeur et au buttage.
Sur la base de ces ratios qui sont tous au-dessus de 1, on peut déduire que te chqtel
de trait sur le plan numérique n’est pas un facteur limilanl l’utilisation du mat&iel de
culture attslk. C’est dire que l’insuffisance du travail tk sol réside essentiellement dans la
liaison animal-outil-sol. Une solution pourrait être l‘élargissement d’un éventai1 -ILS large

du matériel qui pourrait répondre a la diversité des sols et des besoins d’équipement
(prospection d’autres équipements moins exigeants en force de traction tels que les corps de
charrue 6”, 8’et 9”) (BORDET et al., 1988). Un effort doit également porter sur
l’amélioration des modèles et techniques de fabrication de jougs et d’harnais en tenant
compte des pratiques des artisans et des utilisateurs.
4.2.2. Répartition des animaux de trait entre les carrés
L’étude de la répartition des animaux de trait montre que dans ce département, seul
1,376 de!; carrés ne poss’èdent aucun animal (Fig. 9). Le pourcentage de carrés qui avaient
2 attelages était avec environ 39% le plus élevé, suivi de celui de 3 attelages avec 35 76.
Figure 9: Répartition de l’attelage entre les carrés
1 Attelage I
1
1
4.3 _ LES I;ORGERONS

ans. Pour des questions de commodité, nous avons préféré regrouper tous les différents modes
d’installation rencontrés durant l’enquête en trois catégories que sont l’héritage,
l’autofinancement et les dons. Concernant Leur mode d”installation, 60% des forgemns affirment:
être propriétaires de la forge, 31,4% sont locataires et 8,6% travaillent dans des forges
communes. L’importance de chaque catégorie est illustrée par la figure 10.
Ce graphe montre un taux assez élevé d’autofinancement pour les besoins d’installation des
forgerons (71.5%). Cette installation s’est faite surtout grâce à d’autres activités comrnt-:
l’agriculture et le commerce. L’héritage constitue avec 25,5% la seconde modalité d’installation.
Ce phénomène, reflétant une dimension sociologique importante, confère à l’exploitation de la
forge un cardctère familial et lui assure une certaine continuité. Une telle I-Mité n’est pas SailS
int&& dans l’octroi des crédits à moyen terme aux forgerons. D’autre part. ce taux relabvemtwl
impwtant des forges héritées montre le camct’ere traditionneL de ce mètier qui se tmnsmel
g~nk-alement de pkre en fis.

Figure 11: Activités secondaires des forgerons
agricultur
86,0%
-les deux
7,0%
commerce
7,0%
4.3.4. Disponibilités en équipements
Les enquêtes effectuées sur la nature des principaux équipement% nécessaires au maintien
et à la fabrication de matériels agricoles montrent que 90% des forges en milieu urbain
posskdcnt une installation élect~que. Ce taux s’élève en milieu rural à 59%. Ce pwrcwtage
relativement élevé en milieu rural. s’explique par l’existence de villages électrifiés qui constituent
6gakmenr des pôles d’attraction surtout les &Xn-s de marchés hebdomadaires à c:dusc de la
présence de certaines infrastructures comme l’électricité et le Méphone. En dehors de ces
villages, une seule forge possédait un &#pzment de soudure au gaz. C’esf dire que l’électricité:
constitue en milieu rural une des contraintes majeures à la maintenance du matitiel agricole
surtout pour les réparations nécessitant la soudure.
Quant aux instruments de mesure, ce sont principalement les niveaux, les mi-fi-es et les
Quenes qui dominent. Les résuftats montrent d’ailleurs que 77 % des forgerons en poss&iaient.
I,‘&luipement de iilrge indispensable 2 une intervention minimak est constiht6 dr swfffet , de
pince‘:, de marteaux et d’enclume. Ces instruments pwnettcnt c-f2èctivement de fàh-iqucr des
outils manuels et certaines Pi&es de rechange (lame, raset@ 61riers sans vis etc. j.
l xs r&&ats des enquêtes efiectuées montrent que 85,‘7% des for:<erons possèda~~ &S sc~ufTiet.sl
9-1J 5% des pinces et 60% des enclumes.
.
I_
-
“-._
.._-_
~ _ - - - -
---.--
--y----
- - - - I - I

l’objet d’échantillonnage dans la ville de Kaolack (10) étaient tous membres de la chambre des
métiers, tandis que le nombre de forgerons inscrits était de 56% en dehors de cette ville.
Compte tenu de l’importance relative de cette ville et de son nombre élevé de forgeluns
fabriquant la majorité du matériel agricole de toute la région, il est paradoxal que 20 forgerons
seulement soient inscrits à la chambre des métiers. Il serait intiressant ‘de savoir les raisons
profondes de la non inscription de la majorité de ces forgerons, d’autant plus que leur
regroupement au sein de cette structure aurait pu faciliter un éventuel appui technique et
financier.
4.3 -3. domaines d’activité
Comme le montre la figure 11, 40% des forgerons exercent une autre activiti;
secondaire. Parmi ces derniers, nous avons wnstaté que 86% sont aussi des agricultwr-\\, Y”%
font parallèlement du commerce et le reste pratique aussi hien l’agriculture que le commerce.
D’une manier-e générdle, tous les forgerons recensés r+arent le mdtkriel de cuhurcs
aüel&. Cependant, on peti noter une certaine spécificité de& li#-gerons exerpmt en milieu urbain
qui réside dans le fait non seulement qu’ils exercent leur métier à plein temps, mais po~si:deni c:n
plus des postes de soudure.

]Figure 10: Mode d’installation des forgemns
autofinancement
don
--2,9%
:age
Quant aux &es d’installation, elles s’&alent sur une période allant de 1957 a 1993 avec
une moyenne de 10 ans d’exercice. Parmi les forgerons enquêtés, 14% affirment ne pas se:
rappeler de leurs années d’installation. Sur cette base, les forgerons ont été scindés en deux
grandes catégories. Ceux qui se sont installes depuis plus de 10 ans et qui représentent 40% et le
reste ayant moins de 10 ans d’installation.
4.3.2 _ Formation et structures associatives
En dehors de l’app-entissage traditionnel que la presque totalité des forgerons recenses
ont ‘affect ur’, seul S,7% ont bénéfkiti d’une formation assur& en particulier par la SODWA _
Les résultats t2'enquêtes montrent &ikment qu’if existe une for-te collaboration entre les
forgerons surtrwt dans l’a~rovisicmnement en matikre première et la fabrication de piece!<
(lame:,, étriers, divers boulons et vis). En effet, 82,8% des forgerons affirment av,Gr des
relations de cette nature avec d’autres. (kci est lié au fait que la majorité des forgeri)ns, ne
pOS!&ht f%iS CeJ-hnS &JU~~meKI~s,
gen&Aement des postes de soudure, confient certains
trdvatm spézifïques à des forgerons plus &pipZs.
t ES enquêtes montrent par- ailkurs que 65,S% des forgemns de notre &Aantillvn sont
inscrits il la chambre dçs rnétiw. D‘une manière généraleT tcwx les foi-gcrons qui avaient fait

Les calculs de moyennes effectués montrent que le maximum d’équipements recensés
dans une .forge s’élevait en moyenne a 4 soufflets, 15 pinces, 25 marteaux et 9 enclumes.
D’autre part, les enquêtes révelent l’existence de deux types de soudure que sont les soudures 5
l’arc et au gaz. Parmi les 35 forges visitées, 20% ne possédaient pas d’équipement de soudure.
L’équipement du reste des forges etait réparti de la manière suivante: 74,2% de soudure à l’arc.
2,9% au gaz et 2,9% de soudure à l’arc et au gaz.
L’équipement de construction mécanique permettant la fabrication de matériels en gmndl
nombre et avec précision n’existe pas en dehors de certains centres urbains. Cela s’explique par
la lourdeur de son investissement et sa rentaabilisation relativement difficile en milieu rural. Les
enquêtes montrent que la ville de Kaolack concentre à elle seule tous les établis recensés, 60%
des étaux, 73,3% des cisailles, 40% des fmises et la totalité des tours, presses et cintreuses. KX
restr: de ces équipement\\ se retrouvait surtout a Nioro, Dinguiraye, Porokhane, Taiba Niassent~
Wack Ngouna et Ndrame Ewale qui constituent des poles importants d’attraction surtout ‘les
jours de marchés hebdomadaires.
4.3.5 _ Répartition à l’échelle départementale
Elle est difticilement yuantiftable ,à cause de l’itinérante de certains d’entre eux et de
la non exhausti\\:ité du recensement. Cependant, ils: se retrouvent dany toutes les Itrcalit.t::;
administratives selon I’importance du lieu d’implantation. Dans notre échantillon, I;I
répartition des forgerons par arrondissement nous donne 18,2%: à Médina Sabakh, 45,S’S it
Paoskotu et 36,4-% à Yack Ngouna.
4,.4-I _ fes différents types de réparation
4.4-I _ 1_ Sur les semoirs
Hormis les pctitc~ r-épardtions (tre’mie, axes de roue plombcusï, socs semeurs, brides di:
fixationT rasettcs etc.). 11:s fiagetons n’arrivent pas à réparer la plus s&icsuc e panne des semoir:;

4.4.1.2. Sur les houes
Elles constituent le point fort des forgerons, qui non seulement en réparent mais en
Fabriquent en grand nombre. Les principales r+arations concernent surtout les pièces d’usures,
les axes et étançons de roue ainsi que les mancherons (spécialement pour certaines houes Sine 9
dont les mancherons sont en tube).
4.4.1.3. Sur les charrues et butteurs
Ces équipements ne nécessitent aucune réparation du fait qu’ils ne soient pratiquement pas
utilisés.
4.4.2. Disponibilité en pièces détachées sur le marché
II t;dut signaler que toutes les pièces de rechange de fabrication industrieile trouvées sur
le marche sont des pièces d6jà utilisées, retapées et remises en vente. On a pu constater
également qu’en dehors des réparatjons nécessitant une soudure, tous les autres types de
reparations peuvent se faire sur place. Les pièces détachees sont presque toutes de
fabrication artisanale, excepté Ies pignons 8 dents et les pneumatiques qui sont des pièces de
récupération remises en vente. Les principaux marchés du département ou I’on trouve les
pièces de rechanges sont Ndiha Ndiayène dans l’arrondissement de Medina Sahakh, Keur
Madiabel et Ndramé Escale dans celui de Yack Ngouna, Ringuiraye et Porokhane dan? te
Paoskoto et le marché de Farafeni en Gambie. Un nombre important de forgerons
s’approvisionnent à Kaolack qui est un grand centre avec une forte cowentt‘af ion de
forgerons relativement bien équipés, car les prix sont relativement moins élev& dans cette
vifle. Comme le montre le tableau 9 relatif à la disponibilité des principaIes piCces de
rechange sur le marché, les prix des pièces artisanales sont relativement plus ahordahles qut:
ceux de fabrication industrieIle. En effet, les differences de prix varient selon les types dc.
pièces entre 14 (étançon souple lame) et 73 5% (lame rasetie).

Tableau 9: Prix en FCFA de certaines piéces détachées vendus dans les marchés.
PIECES
PRIX UNITAIRE SUR LE MARCHE- - - -
-
-
Pièces artisanales
pignon à dents
roulement charrette
-
-
- - - -
lames patte d’oie
soc semeur
- -
---.--_--
lame souleveuse
-
-
__--...---
5trier avec vis
-
-
-
- - - _ -
étancon - roue HS9
A
-
- - - - -
étancons souple lame
-
-
---..- _---
_-----_-
divers boulons
roue plombeuse complette
_~_- .-.-. _---
axe roue plombeuse
lame rasette
-
-
~__----..----.
.I_- ..-_. - .--_.--.
disques à cuiIIères
-
-
6tanl;cm rigide lame
4.4.3. La fabrication
4.4..3.1_ Fabrication de pièces détachées
II existe des forgerons qui, pour des besoins de r6pasations immkiiaie\\.
confectionnent des pieces détachées et d’autres en tàhriquent en série pour les t!couirr wr lc
marché ou les vendre à des commercants Ypécialisés. Les enquêtes montrent qu‘envir~~r!
57% des forgerons appartiennent à la catégorie de ceux qui coniecticwnent.

La fabrication étant ainsi comprise, les forgerons peuvent être divisés en 3 catégories: ceux
qui n’ont jamais fabriqué de machines et qui représentent 14,3%, ceux qui font du retapage
(54,3%) et les réels fabricants avec du matériau neuf (31,4%). Parmi cette dernière
catégorie, la majorité (52,6%) s’adonne occasionnellement au retapage. Ainsi, on peut dire
que le retapage constitue le type de fabrication le plus courant avec environ 71,4 % des
forgerons. Les prix et les volumes de machines disponibles varient généralement en
fonction des differentes catégories précitées de forgerons.
4 -4 _ 3 ^ 3 _ Modes de fabrication
Diffierents modes de fabrication ont été rnis en &idence, à savoir la fabrication sur
commande (60,7%), en séries limitées (6%), en grandes séries et commande (3%) ainsi que
commande et série (30,3%). D’après ces mêmes enquêtes, la prédominance du mode.
commande peut s’expliquer soit par le manque de fonds (75%) et le marché limité (125%)
ou tes deux à la fois.
A cause principalement du manque de fonds et du fait que la demande ne soit pas
importante pendant la saison sèche, les forgerons accentuent leurs acfivites surtout à la
veille de l’hivernage pour pouvoir satisfaire fa forte demande en prestation de wrvices
durant cette période.
Une: par-cille concentration des demandes sur une période limitée ne favorise pas la
spéciahsation des forgerons exclusivement dans la maintenance et la tàhricatiw~ du matériel
agricole. C’est ce qui explique dans une certaine mesure Ia diversité de leur-~ activitk pour
combler le vide relatif durant la période post-hivernale (Fig. 12).

Figure 12: Materiels fabriqués dans l’activite post-hi.vernale des forgerons
Houe
Charrette
14,0%
Autires
48,0%
MPR = Matériel Post-Récolte
1
4.4.4.. Problèmes liés à la maintenance
4.4.4.1. f,‘approvisi<tnnement. en matière première
Sur ce plan, les enquêtes montrent que 5 I,4% des forgerons ne possèdent pas dc
stocks de matières premières. Ceux qui en disposent, I’ut!lisent généralement pour la
fabrication et la réparation. Ainsi, 20% du stock servent a la fabrication et la réparation di;;
pieces, de machines simples, de machines et pièces et de toute une gamme de matériels
agricoles.
Nos enquêtes montrent que 48,6% des forgerons utilisent des matériaux neufs et dc
recitrpération, tandis que 42,9% travaillent uniquement avec de la ferraille. JI n’existe qu’un
faibk: pourcentage de 8,670 des forgerons q~ïi utikent uniquement du matériau neuf qu’ils
trouvent dans les qt”incaiIleries. La ferrailie est vendue sur-tout dans ia ville de Kaofack oij il
existe un grand marc&! très dynamique.
..,“,-^-.l,--
-
-----~uu~s(uI*illlill

Parmi les problèmes liés à l’approvisionnement, le transport constitue également une
contrainte, en ce sens qu’il peut limiter la quantité de ferraille transportable. En effet,
42,9%# des forgerons affirment ne pas utiliser des moyens de transport pour aller
s’approvisionner, 23% utilisent la charrette, 28,6% le transport en commun et le reste les 2:
moyens de transport.
4.4.4.2. Distribution
L’écoulement de la production est effectué so,it par les forgerons eux mêmes dans les
marchés hebdomadaires où ils ont des points de vente bien connus des utilisateurs ou dans
leurs forges, soit par des commerçants spécialisés. La première formule est la PIUS
répandue, même si la dernière commence aussi à se développer. En effet, 57% des
forgerons affirment vendre leurs produits en détail directement aux utilisateurs, alors que le
reste écoule non seulement une partie sur place, mais en vend aussi à des commerçants. No:s
enquêtes n’ont malheureusement pas permis d’avoir une idée aussi bien sur le nombre de
commerçants impliqués dans ce circuit que sur la quantité des produits achetée.
4.4.4..3. Accès aux crédits
Si l’on considère l’ensemble des 35 forgerons de l’échantillon, 43% d’emre c’ux ont
hénéiicit! au moins une fois de crédits informels. LAS reste afiirme n’avoir jamais ohtenu dli:
financement. 1 <es raisons avancées sont relatives au manque de garantie (65 9:. des
forgerons), manque d’informations sur l’existence de crédit bancaire (30%) et ~I!X ttruu
d’intérêts rdativentent élevés (5 % j.
En ce qui concerne les crédits bancaires, un seul forgeron att‘irntc e.11
avoir henéfkié une fois. Ce qui veut dire que l’mtervention bancaire dans tc domaine de
l’artisanat est tres faible sinon inexistante. En effet, les enquêtes menées sur les principaux
créanciers montrent que 64,7% des crédits provenaient des fournisseurs avec :III~ ~w-t
importante de credits en nature (matière d’oeuvre.. .), 33.3 % d’autres forgerons, 17.3 %: des
parents et seukment 6.7% d’une banque.

4.5 Etat du matériel sur les performances agricoles
4.5.?_ Conséquences sur les opérations; culturales
4.5.1.1 Sur le semis
La superficie cultivée est fonction de la capacité de semis, par conséquent du nombre de
semoirs par unité de production et de la superficie en arachide.
* Si l’on considère que: un semoir suffit pour semer quatre hectares dans une campagne,
quel soit le mode de traction utilisé (BAJARD, 1979);
e l’étendue d’une exploitation moyenne dans le bassin arachidier est comprise entre 6 et 11
hectares contenant la médiane 8 hectares (GAYE, 1992);
Nous pouvons en déduire avec l’hypothèse de deux jours de semis par pluies (1SRJ4.,
1979);qu’avec un tel taux d’équipement, 62.5% de la superficie totale de l’exploitation (soil:
5 ha par exploitation) n’est pas semé dans les conditions et délais requis. Ce qui peut
engendrer des pertes de rendement considkrables allant de 18% à 42% (CHOPART, 1981).
La délfectuosité du système distributeur remet aussi en cause la régularité du semis, par
conséquent la densité de semis, en terme d’écartements aussi bien sur la ligne qu’entre Xe:;
lignes de semis. Cet état de fait contribue à expliquer la faible densité de levée souvent
ofwrrvée en culture arachidière en milieu paysan. (GARIN, 1986; CAT’TIN, 1986; SENE,
1987). En effet la conjonction d’un systeme de distribution défectueux avec une profondeur
de wmis affectée par une usure du soc semeur ne: favorise pas l’obtention d’une densitl5
optJimak à la levée, même si par ailleurs la qualité des semences ainsi que l’érdt hydrique du
lit de semences sont satisfaisants.
I+‘ahsence de régularité au niveau de l’écartement interligne pose le prol~lème de la qualiti’
de la réalisation des sarcla-binages mécaniques.
4 _ 5’ _ 1.2 Sur le sarcla-binage
II \\pise en même temps trois ob.jectifs, a swoir le desherbage (sarclagc)F le travail du srbi
proprement dit et l’économie de l’eau (binage).

!jur le plan de la performance des exploitations, on note un niveau d’équipement en valeur
;ibsolue relativement satisfaisant (1.9 Houes par ca&) comparé aux normes de la recherche
112 houes par carré).
Cependant, l’usure des pièces travaillantes présente des inconvénients pour le sarclage (LE
MOIGNE, 1965). En effet, avec le passage des pièces travaillantes qui entralne un
Emiettement plus ou moins prononcé suivant l’humidité du sol, les agrégats sont toujou,rs
asse;: fins pour qu’il y ait plaquage en surface sur une pluie de 15 à 20 cm. De ce fait les
sillons formés deviennent très rapidement de véritables canaux cle drainage (surtout sous une
forte pluie) par le quel l’eau ruisselle: Ce qui accentue les phénomènes d’érosion et de
transport d’éléments fertilisants vers les points bas. Ceci peut aussi expliquer dans une
certaine mesure le fort taux d’utilisation des butteurs pour diminuer la quantité d’eau perdue
par ruissellement.
D’autre part, à cause de l’angle d’attaque obtus de la lame causé par l’usure. le sarclage
effectué ne peut pas atteindre une profondeur qui puisse extraire les racines des adventices.
Ce qui favorise l’enracinement de plus en plus profond des mauvaises herbes et augmente
non seulement la fréquence des sarclages, mais aussi le mauvais contrôle de l’enherhement.
4.5.2. Conséquences sur l’érosion
Pendant la saison des pluies l’knergie cinétique élevée des pluies combir& a des f$wns
cufturales effèctuées à l’aide d’equipements vétustes (swlevage), peut accctntuer Ies
phénomknes de battance, trks marqués surtout dans; les zones à pente. Nw\\ avons pu les
observer dans le département de Nioro. Lors du snulevagc; Ie problème m:~.jeur eYt qu’en
fonction de l’état de la lame et des conditions d’humiditk du sol, on agit sur la susce$bilitl
du WI à l’érosion éolienne d’abord en saison sèche et hydrique en de’hut de xaiwn des
pluies. <‘tependant, la moditication de la structure des sols par le souievage à !‘a& dc lames
triangulaires (artisanale) reste à vérifier.
4.S.3. Conséquences sur I’intensifïcation
Le concept d’intensification selon les agronlomes. pourrait k-r cfèli’ni comme
I’accroissement sur une il3êllkT parcelle cultivk de l’emploi de facteurs de j-rttd:~clic’m en
vue de t’augmentalion de la productivité de la terre. A cet effet la baisw du niveau

d’équipement des exploitations combinée à la vétusté du matériel, qui est un facteur de
production entraîne une modification des techniques proposée en Amélioration Foncière.
Par conséquent, elle réduit le degré d’intensification des systèmes de production.
D’autre part, cette modification des techniques, combinée à l’insuffisance de la restitution
de matières organiques et minérales et aux facteurs climatiques contraignantes accentuent les
phénomènes d’érosion et hydriques qui remettent en (cause tous les acquis dans ce domaine.
4.5.4.. Conséquences socio-économiques
En dehors des conséquences agronomiques, l’état de plus en plus dégradant du matériel
pourrait aussi à moyen terme engendrer des implications socio-économiques, si le parc n’est
pas renouvelé:
Sur le plan quantitatif :
L’accès de plus en plus difficile au materiel cause par les faibles revenus de la ma.jorité des
producteurs voudrait dire que seuls les plus aisés peuvent s’offrir l’équipement. Cet.te
situation occasionnerait une concentration des équipements autour des « gros producteurs >p.
Dès lors deux alternatives s’offriront aux soit disant. « petits producteurs »: l’exode ou bien
la saiarialisation de leur force de travail avec toutes les conséquences que cela pwr-rai!
engendrer sur le plan social.
Sur le plan qualitatif:
_---.- _- -~-
A l’état actuel, le renouvellement du parc de matériels de cuifurç attelee (semoir surt~~t~t~~
nécessite un important investissement. Cela voudrait dire que si aucune mesure n’est prw.
le parc exigera à moyen et long terme un renouvellement massif‘ en un temps très court. I?&,
lors on pourrait se poser la question de ‘çavoir si l’investissement demandé à I’éch~lic
nationale pourra être supporte par tes structures supposkes prendre en charge (.x*
renouvellement. En d’autres termes, plus la situation perdure, pius l’investissement de~k.nÎ
de plus en plus impwtant, par conséquent plus le renouvellerncnt &Gent difficile.

CHAPITRE V: CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
En comparant les résultats de nos enquêtes à ceux obtenus en 1984 (voir tableau 6 en
annexe), nous constatons que les superficies cultivées et le nombre de carrés au niveau
dépa:rtemental ont respectivement augmenté de 5 1% et 6% _ Par contre, sur le plan de la diversité
du matiriel utilisé, aucune évolution n’a pu être signalée. Ils sont constitués essentiellement de
semoirs Super-I?&, de boues sine et de charrettes. Les butteurs et les charrues, avec une faible
densité de U,O7 par carré, sont toujours ma@nalisés.
Les charrettes équines constituent le principal moyen de trans7w-t dans cette zone d’étude.
Quant aux équipement!, on retrouve toujours les mêmes disques 30 crans (arachide), 418 trous
(mili’sorgho) pour les semoirs et fn)is dents de sarcle-binage avec une souleveuse Firtiou ou
artisanale pour la houe sine.
Quant à la disponibitité réelle des équipements dans fes unit& de production, nous remarquons
qu’il ri’ y a eu aucune difl-erence significative cn valeur ahsitlut: entre 1984 et 1994. Cependant.,
si nous exctuons du parc la pr-oportion à réformer, now ntw retrouvcxts
aVK {JJ’I niVeaU
d’équipement de 0.9 semoirs et I .8 houes par carré. Cc qui veut dire que le dkpartement de
Nioro est devenu sous équipC en matériels de semis et de sarcfo-binage comparé aux normes de
la recherche. 13 effet, 47,2?l des carrés possèdent. actwlie~tw2l Une chaîne fi.~nctionnel!c
semi&--houe:- wukveuïe, co:îtr’ci 8C!T% en 1984. Cepcnddnf si t‘ork ne tienf pas compte t4e I’c’tat
du matkiel, ctz pourcentage s’élève 2 8S .8 %. LR matkricl ik tL2vaiI du sol en pr-otindeur et dr.
scwlevagc re.rte inchangé awsi hien sur le plan quan~~tatit’ yktc qua!itatif. Ce volume rk~ de
matirieIs ul.ilisés malgr6 leur usu:~ frdduit en partie tx !wkGn r&t d e s prcx.Iuctw-s e n
&pJipWtt:itt.
fl’atire part, Ici études JttcWrent yuc la polyvalencc du n :at:iTici,
malgré son imp;;rtxlcï. est
toujours tr& peu utilisk er: milieu rural, excepté la h0ue siiw ;+vo’ç les f.?quipwtL~ dc sarclage
et de çouit3~agc.

l’augmentation du cheptel, si on arrive à maîtriser les problèmes liés à l’alimentation, à la santé
et à la reproduction. Cependant, on note une diminution des asins et bovins au profit des equins.
Ceci s’explique probablement par Je rôle que jouent ces derniers dans le transport. Ia rapidité
dans I’exkution des travaux durant les premières pluies utiles, Ia simplification des itinéraires
techniques ainsi que le recul de la mouche tsé-tsé dans cette zone, constituent également d’autres
raisons de sa prédominance.
En fonction des matetiels et des types de traction disponibles et utilisés, nous pouvons
dire que dans le département de Nom, Je choix des producteurs porte essentiellement sur les
thkmcx légers; qui ont l’avantage par rapport aux thèmes lourds d’être moins complexes: moins
coûteux, mais moins efficaces.
cette “inefficacité ” des thémes légers est exacerbée: par la vétusté du matériel utilise’ dont
l’c~~trctien est assuré entièrement par les forgenws. Ce r-file joué par ces derniers, qui assurent la
fabrication des pièces d’usure et de certains multiculteurs peut constituer un creneau propulseur
de ta. mecanisation au Sen6gaJ, en ce sens qu’il oftie des pro&& de qualité moindre certes, mais.
dont Ici; prix sont 21 la portée des producteurs.
1162 :10i jours, les réparations conccmant les pi,èces d’usure sont r&lisables au niveau des forge:,
rurak:;, tandis que ccJJcs nkccssitant une soudure peuvent s’effectuer au niveau de certains
mrxd~és hebdomadaires OIJ dans les villes, 0iJ les atehx sont plus équi#5.

Iln plus de cette nécessité de renouvellement, des recherches doivent être menées afin d’apporter
des solutions aux multiples problèmes ayant trait à la modification des techniques et technologies
préconisées par la recherche.
Dans ce programme de recherches, l’accent devra être mis essentiellement sur l’action des
techniques sur la lutte contre l’érosion, la baisse de la fertilité des sols, donc sur le rendement. Il
en ressort trois principaux genres d’études:
41 celles qui s’intkessent à la transformation des états du milieu par les tkhniques actueillement
patiquéw. Il est par ailleurs nbcessaire de mener des etudes d’adaptation des differentes
machines proposées par la recherche à la traction équine à cause de l’accroissement
considérable du cheptel Aquin dans ce département.. Cependant, ces recherches doivent être
effectuées dans le cadre d’une équipé système dans lequel la zooter:hnie doit jouer un r-file
imp&ant pour l’approfondissement des connaissances des particularités bioltrgiques et
nutritionnelles pour une meilleure valorisation de ce potentiel équin,
0 celles qui analysent les eftëts de:~ dillerents etats du milieu transformés par les techniques sur
les rendements des cultures. A CC sujet, 1’ay~roftndissemc~n? dec etudes menkc sur Ie travail
du wl a ta dent et au rolliculteur dans Ia région de Kaolack pour pallier à son inwi’tisance
(WRO’I’-PARIS, 1980; SENE, 1389. ..) nous semble être une pcwte d’entrée.
* Enfin, celles qui tentent d’etudic-r IL! restau artisanal dans I:i pen;pectivc d’une ;mk%tr-ation de
ses com@ences; partant du matiricl actuellement utilisé. A cet @rd, tleï etudt-s antb%.we~.
dB? HA\\I’ARD (1986) et GRYE (1991) ont déjà amorcé 4uc!ques aspects de CC prcifAèrne
(estimation du marché potentiel cn outils manuels, senkcs en machinisme iiiwwitfies aux.
pr~~ducieurs, analyse économiyue du réseau artisanal). C ‘epwdant, ces r-esuitats m&ittn’l
d’etre r&ctudlisées et apprc~fimA-3 fa32 a une conjonctuw &3mc~mique manjuee ces demieres

Ii3IBLIOGRAPHIE
AFFHOLDER F-(1994): Influence de la fertilite et du contrôle de l’enhetiment sur la
réponse de rendements du mil pluvial à un indice hydrique synthétique. In REYNIER F. N. et
NETOYO L. (1994): Bilan hydrique agricole et sécheresse en Afrique tropicale. acte du
séminaire international de Bamako, 1991. AIJPELF, UREF, John Libbey Eurotext. Ed.
Montrouge, pp. 192-203
ANONYME (1979): Note relative aux normes d’équipement en rnat&iel agricole.
ISRAKNRA-Bambey. Dot. multigr. 5p.
ANONYME (1946): Semoir Super-Eco , houe Occidentale . In: Manufacture d’instruments
pour la viticulture, l’horticulture - l’apiculture. Ed. Etablissement I Jlysse Fabre-Vaison, France.
ANONYME 1 (1994): L’Alliance de Cr&in et d’Epargne pour la Production (ACEP): Une
force au service des entrepreneurs sénég&is. Rapport annuel 1994. 35, Avenue Bourguiba,
B.P. 5817-Dakar (Sénégal).
ANONYME 2 (1994): Réflexion autour de la mise en place d’un programtne a@cole rénové.
Direction de I’Agriculture, Dot. multigr., 16 p.
ANONYME 3 (1994): Rapport annuel du Service Régional de I’Elcvage de Kaolack. Drti:.
multigr. 23 p.
ANONYME (1995): Résultats définitifs de la campagne agricoIe 1994/95. Division des
Statistiques Agricoles. Direction de l’Agriculture (Senegal). 42~.
RAJARI) CH.(f977): Bilan et perspectives des recherches sur le developpement rural menr5
dans les unités exp5rimentales. Fiche 8; Wninaire ISRA-GERDA’F a Barntxy du 16 au 21 Mai
1977 sur l’ir7tensii‘icatictn agricoie. D~L’. multigr. 6 p.
BENOIT-CATTI N M -( 1979): !a m&anisation des expk)itations agricoles au S&e@: Le w
des Unit& Exp&irnentales du Sine Saloum. In Machinisme Agricole Tropical nQ 65, Jan-Mat-s
1979. CEEMAI‘. pp. 44-50.
RENQIT-CATTIN M. et FAYE f.(1982): L’exploitatiwr agrictlle familiale en Afrique
soudano-sahéïienne.
Collections techniques vivantes, CCTA, Ed. PU F. 8S p.
BENOIT-CATTI:N M. (1986): Les Unités Experirnentaics du Sine Saloum, ISRA-~‘IRA!i-
FAC. Recherche et iXveluppement Agricole. SO0 p.
BOSCHER C. (1994): Amébation des techniques: cukuralrs pour une meifleure gestion tic
L’eau sur une rotation mil-amchide au sud Sine Saloum. Sénegal. Mémoire fIlAI _I
1994.ENShT. CNI1ARC, 67~.
BORDET D.; LHOS’I‘E P.; LE MOIGNE M.; LE THIEC G-(1988): La traction anirnaiilc
en Ati-iyue frarwphone, etat de l’art. Rapport f-inal, Juin 1988. - 0XMAT.
RULDGEN A-(1994): Sécheresse dans le bassin arachidier- st;né@ais. Analyse SlG &:s
nouvelles zones a~wchmatiques et dans certaines prrxluctir~nc; à risqws. In “Sécheresse”. WI i ,
Mars 1994. pp. 51-X.
..,**.-, . .._ ---.I--“-
---
---------U

CWOPART J. L-(1981): Analyse des contraintes techniques et propositions actUekS de fa
recherche. lSRA/CNRA-Bambey. Dot. multigr. 36 p-
DANCETTE C. et SOW C-(1976): Analyse agroclimatique de la saison des pluies en vue de
faciliter les choix de la recherche et du développement ahticole de Nioro du Rip. ISRAKNRA-
Bambey. 29 p.
DAT(1991): Identification des m&anismes et enjeux démographiques de la région de Kaolack.
Direction de l’Aménagement du Territoire; Service régional de Kaolack.
IXJGUE P. et SENE M _ (1990):Rappot-t de synthèse 1989 du volet agronomie du programme
systèmes de production Sine Saloum. Dot. interne ISRA Kaolack, 54~.
DUGUE P-(1991): Rapport de synthèse 1990 du volet agronomie du programme syst’èmes de
,îroduction Sine Saloum. Amélioration des systèmes de production agricoles et gestion des
ressources naturelles. Dot. interne ISRA Kaolack, 79~. +annexes.
FALL A-(1985): Situation actuelle de I’environnement et de l’utilisation du parc de matériels
de culture attelée en Basse Casamance. ISRAlDépartement Systèmes. Mémoire de confirmation.
145p
FONTANEL P-(1986): Etats des végt%tions de parcours dans la communauté rurale tic
Thyssg Kayemor (sud Safoum S&Ggal). CIRAD, Montpellier, 41~.
GARIN P.(1989): Phytotechnie arachide à Sob, village du Sine en 1988. JSRNCJRAD.
Kar>lack, 23~ +- annexe.
GAYE M.(1989): 1~s coopératives rurales au S&égal et l’expérience de la res~onsabilisatic.1~~
In: Bingen et ~rdwfwd:"h politique agricwle au Sénéga!“(ISRA) vol 1. ne 2,.
GA‘LE M-(1991): E,es forgerons et le matiriel de culture attelée.JSRA-tlNIVAL, ~01.4, n” 7.
GAYE M-(1992): fxs exploitations abticoles du bassin arachidier face à I’ajudemenf
strudurel: quelques re*res sur l’état actuel et I’évoiution récente de Icnrs capacités prctiudi\\es.
ISRA/SCS-Kaolack.
I):X. multigr. 1917.
GAYE M.; SARR D. Y-(1994): Attitude des paysans des unités ex@imentales face ;A
l’introduction de t&tnologies et pratiques c.ulturales: résultats d’enquêtes, ISRA/SCS
fi AOLACK .
I-BAVARD M. et FAYE A.61985): ESlt;ments d’analyse de la situation actuelle de fa cuftcac
attelée au SénQal: p;npcctives d’études çt dc recherches. (JSRA/D+atiement Syst&w):- D:x.
inultigr. : Ici p.

HAVARD M-(1987): Le parc de matériels de culture attelée et les possibilith de sa
maintenance dans le département de Nioro du Rip: résultats d’enyuêtes.ISRA, dépaliement
Systèmes- Document de travail na 3/87.
HAVARD M-(1990): Le parc de matériels de culture attelée et les possibilités de sa
maintenance dans le département de Fatick: rfisultats d’enquêtes. ISRA, département systèmes,
volume 4, nQ 5.
IUNCKER E. et SENE M-(1990): Comparaison de plusieurs dents pour le travail du sol en
sec en traction bovine. fSRA/programme GRN . IRAT/DRN. 26 p.
LE MOIGNE M -( 1965): Problèmes de sarcla-binage au Sénégal. IRAT/CR A-Rambey . Dot.
multigr. 23 p.
LE MOIGNE M-(1970): L’équipement rural au Sénégal: Rôle de la recherche agronomique eli
de sa division du machinisme agricole et &nie rural. CNRA-Bambey.
15~.
LE ‘THIEC G-(1 991): Le coutrier à traction animale, recherche d’alternative au labour en zone
s&che. Fiches techniques CEEMAT. 4p.
LHOSTE P-(1982): L’évolution de la culture attelée au Sine Saloum (19X?- 198 1 ),
lSRA/LNERV.- Doc.multifl., 9 p.
LHOSTE P.(l983): Développement de la traction animale et évolution du système: agro-
pastoral au Sine Saloum au Sénégal (1970-1981). In Revue Elevage Med. Vet. des pays
.
tropicawk. Volume 36/3; pp- 291-300.
LO C. T.(l994): Rapport annuel de synthèse de la campagne agricole 1393i94. t R A.-Kaolack
Docmultigr. 19 p.
MBENGtJE ff. M.; HAVARD M.(f9&‘7): L’in&cidence de la politique agricole sur la
m&anisat ion au Sénégal. Département de Recherches sur les Systè;mes Agraires ct l’t~~oncmie
Rurale (DRSAER). &ude ODI-ISRA. Dot. multigr., 53~.
MBENGUE H. M.; FALL A.; HAVARD M.(f9&9): Les progammeï et pmjets de
m&aniadion au Sén&dl, propositions d’aitxions à merfre en place. Do;:. multigT. (WR). 2Ç p.
MflENCUE 8-I. M.(1992): La m&anisafion agrïcole au S&&a!, note à l’attention du
Directeur Général de l’lSRA.- Dot. multigr.(CNRA) 14 p.
MONNIER J .(1974): La mécanisation au Sénégal. Effets sur la production et I’unploi.
ISRAKNRA-LJamhey.
Séminaire FAO ti Rome du 4 au 7 F&rier 1975 sur les &ets de la
mécanisation. 45 p.

NIA‘NE l-(1994): Etude des contraintes liées aux techniques de préparation du sol dans le
bassin amchidier: Le cas du département de Nioro du Rip. Mémoire de fin d’étude.
ENS AJISRA-Sénégal . 94 p .
NICOU R. et aL(f993): Tiilage and soi1 physical properties in semi-arid west Rftica.
IRAT/CIRAD. 9p.
NOLLE J-(1985): Le MAMATA: qu’est ce que c’est? Communication présentée à la journee
d’étude sur la culture avec traction animale à Paris. CEEMAT-CIRAD, 56 eme STMA. 7 Mars
1985, Dot. multigr. 1Up.
NOUE J.(f985):Le point de vue d’un inventeur. Communication présent& à la j~rn&
d’etude sur la culture attelée avec traction animale à Paris. CEEMAT-CIRAD, 56kme SIMA.
PEREZ P-(1994): Genèse du ruissellement sur les sols cultivés du Sine Saloum (Sénégal) Ih
diagnostic à l’aménagement de la parcelle. Thèse de doctorat. ENSAM, 252 p.
PIERI C(1969): Etude pédok~gique de la région de Nioro du Rip. Rapport 1969, CNRA-
Bambey, 134 p.
PIROT R. et PARIS F.(1980): Essai pour une mise au point de dent permettant le travail à la
dent en sec semi-profond avec le minimum d’énergie en Afrique tropicale stkhe. ISRAiCXRA-
Bambey. 23 p.
RUEILE P.; SENE M.; JUNCKER E.; DIATTA M.; PEREZ P.(1990): Déli‘nse i‘l;
restiuration des sols. lSRA/CTRAD, coll. Fiches ts:hniques, 1 !N!VAIJ Dakar, 6 fi&es i
photos.
SENE M.(l987): Rapport annuel 1987. DRSAEA/ISRA.
Dakar, Avril 1987.
SENE M-(1989): Quelques caractbistiques de l’enracinement des principales cultures drtn~ 1~:
sud-est du bassin ardchidier du Sénégal. DO~. interne ISRA Kaolack. 26~.
SENE M., I%REZ P., RAUTUREAU J-(1991): Rapport d’activitk du programme Gestion
des Ressources naturel les ? 990. Dot. interne ISR A Kaolack. 3 Sp.
SENE M., PEREZ P.,KAMELIN G-(199%): Rapport d’activités du programme Gedion &F
Ressources Naturelles 1991. Dot interne ISR A Kaolaclk. i 5p.
SENE M.; PERE%, P.; ALRERGEL, J-(1993): la signification de l’eau en culture plu\\;i&
au Sénégal: Gestion du deficit et de l’excès hydriquc.. Atelier scientifique ctrganisé à lkdkar t’n
Novembre ‘1993 sur la gestion durable des terres en rcgions semi-arides et sukhumides. 17 p
SENE M1.(1.994): Intluence de l’état hydrique et du ccmporternent mécanique du sa1 cw
I’impEantation ct la f’mctikation de l’arachide. Thèse de dtwttwat ENSAM-ISRA. 127 p.
SWRKUMAR h4. W. K.(199l): Dur& tst fréquence des l)éritxlec; sèches en Afhquc. cl.:
l’c~est, 13ulletin de recherches n@ 13, lCRfSAT, 181 p.
TOURTE R.; LE MOfGNE M-(1970): l~‘&luipement rUm1 au SenI,<
f%t <I
R01e de la ritck~n:lac
agmnomique et de sa division du machinisme et genie rural. In: Ma&inismc Agricole ‘frt)pk~aI
N”31 , 1970.
.I~. -
- - -
---“YI-.--
-

ANNE

1.S.R.A
CNRA-BAMBEP 1994
F
E I CN H EQ
U
E
T
E
RECENSEMENT ET ETATS MATERIELS DE CULTURE ATTELEE
INSTRUCTIONS POUR LE REMPLISSAGE DE LA FICHE
Au niveau des carrés retenus?
il ne faut prendre en compte que les le>
matériels présents? qu'ils appartiennent on non au chef de carré et même s'ils son!
utilisés exclusivement en dehors de l'exploitation.
Pour le remplissage de la fiche ci-jointe, il faut noter les réponses et
tOUteS lettres en se référant aux instructions suivantes :
Ilubriaue
- -
02 : Tswe de matériels
Rubriaue 06 :
-
Tractions utilisées
3 - semoir super-&0
1 .- bovine
!
2 -- éauine
!
Préciser l e sexe
L - houe sine 9
3 -- aiine
!
3 - houe occidentale
Rubriaue 07 : Non utilisation
4 - charrette bovine
1 -. pas d'animaux
2 -' inadapté
5 - charrette asine
3- autres
6 - charrette équine
Rubriaue 08 : Utilisation réelle
7 - Autres : Préciser
-
-.
1 - Bon état
-
Rubriaue 03 :. Tsoes d'éauimments
-
-
-
2- A réparer si pièces usées ou
matériel incomplet
1 - disoucs : 30 CR - 24 TR -.14 TR
3 - A réformer : Trop-de répa-
16 TR - 3 TR
rations, matériel. trop
-
z-
coûteux à réparer.. -
-
2 - dents : étancons souples et socs
-
pktes d'oie 160 mm
& le-m&ériel à réuarer.G>ter
".
(NOMBRE) : . . . I . . . . .Y-;. . . . ‘ .
&réDàrations à effectuer et/ou
-
leçoièces à chmger-: __
3 - souleveuses
clames : FIRDW-
-
(LISTE INDICATIVE)
._
---.
ARARA - socs :
7.
-.
-- -.
. -.
-
--
-‘2DO-350- 500
-
Semo!ir
--
-
-
-
!- Bât-k :
.._
-
-.- ARTESANA&
-- -
-
! - axes de rüûe -
. soc semeur
- étan+! roue-
4 .- charrues (SINE-ARARA. etc...)
. rasette (soc)
I - mancherons
5 .- Autres .: PRECISER : . . . . . . . . . .
1
-_
. brides soc semeur
- etc.......,.
. brides rasettes-
Dents-et -lame:2
. aië roue plombëuse
i
-
-. e.rgot du distriteur‘1 - brides -
. écrou molleté et
fixation
-
-
--
--

~-
-.
-
w-..

-.

-
-ZZZ-

;&ur -
-
-
Nom du chef de carré _
Me
LA-I L - u
UJ
:muté Rurale -_
u V i l l a g e
/J
Départmen
t
‘1
iilisation
1 Etat. ( Répaît. 1
TYI’E
Tyi)a
Origine
nit.
sat.
d’équip.
Mode Ai:i”” Etat PB PV
/
Paire de boeufs ; FY = Paire de vaches ; PM = Paire nixte ; PG Paire de génisses ; CH = Cheval ; J = Jument ; As - Asins
??

I.S.R.A/CNRA-Bambey
PROGRAMME GRNIZS
OIW~ATION TECHNOLOtilE POST-RECOLTE DU CNRR DE BAMBEY - 1994
Ecnqum.lr :
Date: enquêk :
Non artisan :
Age artisan :
Rdgion :
Communad rurale :
D~partemen t :
Arrondissement :
Ville/village :
DESCRIPTION DE L’ATELIER
:
C;ESTIoN
L-1
VONSTRUCTION :
!-J
1 : Irropriétaire
1 : Case en paille
2 : Locataire
2 : Case en banco ZONE URBAINI
3 : Associ& locataires
3 : Tôle
4 : Associés propriétaires
4 : B&~~ent en dur
5 : Autre
5 : Autre
ANNEXE :
I-J
1 : Cour
2 : Magasirdentrepiit
3 : Cour et magasin
4 : Autre
COUT (achat ou location en fcfdmois) : -
--.----.

~YGIENE/SECURI’TE :
!-
1 : Rien
2 : Sanitaires
3 : Douche
4 : Extincteur
5 : Alarme
6 : Sanitaircldouchc
7 : Sanitaires, extincteur, dWche, al: ne, -.-
se outils :
/.---
0 : Non
0
Non
i : 220 Volts
1
Peu d’outils
2 : 220/380 Volts
2 Correcte
3 Bien fournie
MM.I~C : 0 (Non) ; 1 (Oui)
Mesures
Types :
‘SiU
Jerre
$dètre
Autres (prCcisez)
Gabarits
Types : Pjèce-; (14 culture attd&, matériels pst-récolte (ci.rez les:
- - - -.-
- - -
-----.-------y
:f~ol%e
‘I’upes :
souflet
Pinces
Marteaux
Griciume
. _
_Soudure
Types :
‘i”ahle
A u g a z
A l’arc

Construction mkaniuue :
Types :
Etabli
~
F r a i s e
C i n t r e u s e
Presse
T
o
u
r
ACTIVITES :
I.
1 - Etes-vous forgeron à plein temps/ ? 1 : Oui
//
2 : non
2 - Si non, que faites-vous ‘?
1 : paysan //
2 : autre
3 - Nombre d’ouvriers
//
nombre d’apprenlis
,I
_/
4 - Réparez-vous le matériel de cu+-e atlelde ?
1 : oui
!-.f
2 : non
5 - Si non, quels travaux faites-vouj ?
1 : outils manuels
t
L-. 6
2 : seau, marmites, etc
3 : autres
6 - Si oui, quelles réparations faitestvous ?
1 - socs (rasettes, socs semeurb, pattes d’oies)
Il
2 - réparation axes de roues
~
L-f
3 - réparations crevaison
L--J
4 - soudures
!-J
5 - autres
i!
7 - Travaillez-vous exclusivement icji ? 1 : Oui
i!
2 : Non
wolsm-
RI---
---
PI----
I-III-

4
8 - Si non, où travaillez-vous ?
1 : autre village
L-1
2 : mürchés ( l e s q u e l s ) :
3 : distance (km)
/
I
MA’I’IERE PREMIERE
:;‘rocKs
I-.l
:CRANSPOK’I
L-.-f
0 : Rien
0 : Rien
1 : Fabrique/réparc pièces
1 : Char-rettc
2 : Fabrique machine simple
2 : Pick-up
3 : Fabrique matériels
gamme
3 : Voiture tourisme
4 : Autres
'NSTAILATION :
iiNNEE :
I I I / /
1 : Héritage
L-!
2 : Achat ensemble
3 : Achat, sauf parcelles
4 : LOU”ti, sauf machines
5 : Loue ensemble
6 : Associés
~~OKMATION :
0 : Non, 1 : Oui
/‘/
I : Apprenti
2 : Apprenti -t BIT, SODEVA. (Si non, autres)
3 : EcoIe profcssionntslle ~(Nom :
>
4 : A.utïes
~KIlVITI;S PLBLN TEMPS :
0 : Non
L-!
1 : Oui
1 : A.griculture
L-l
2 : Commerçant
1-l

:
I~ARRICATION
-
Prix
Volume
vente
annuel
Charrette équine
Charrette asine
-
-
I
;
--4
Charrette bovine
-_
Houe sine
--
Houe occidentale
--
!
-
I
Moulins
-
-
-
Wcortiqueuse arachide
~--
~
--
IXcortiqueuse riz
-
-
Déwrtiqueuse mil
-
-
Portes m&alliques
-
-
l~enêtres métalliques
-
-
Lits métalliques
REPARATION
--~ -*
0: Non
:
!-1
1 : Oui
~
Si oui, lesquelles ?
1 : Pièces culture attele’e
L-l
2 : Soudure r~oulinsldécortiqueuses
L-1
3 : Soudure dlivers
L-1
4 : Autres reljarations
L-f
Si non, pourquoi ?
1 : Pas l’outiflage
I-l
2 : Pas rental/le
L-1
1
3 : Autres ~
!-A

Fixation prix
1 : A partir prix rcvienl
!--A
2 : Sur prix autres aIisans
//
3 : Autres
!-_!
Divers
--.-- -.--.- - -.-.-- -._--~--
- - .
&4OlW FABRlCATION :
SUR COMMANDE :
--I
1 : Sur commande
1-J
1 : Manque d’argent
2 : S&ic limitée
!-.!
2 : Marche limite
3 : C3mde sc”ric
1-f
3:lelZ
4 : Commande et sf9ie
1.-J
4. : Manque de place stockage
5 : Autres
Jd’PROVISIONNEMENT :
Jfldljèrc nremiCre :
Orizinc mat&e nrcmière :
1 : Ferraille
I-f
1 : Quincaillerie
L-1
2 : Matériaux neufs
L-f
2 Y Marchés ferraille
L-1
3 : Les deux
I-1
3 : Les deux
f-1
4. : Autres
L.--l
Qualit pourquoi ?
0 : Pas bonne
!--!
Crédit achat : 0 : Non
L-1
1 : Oui
1 : Oui
Transport mat iCre première :
Si oui, type ‘?
1 : Charrette
!--!
1 : Ibwnisscur
f-1
2 : Tr-ansport puklic
1-J
L.
-’ : lbque
/!
3 : Cmiodpick-up
1-J
7
-. : Autres
!-..A
4:lct2
1-f
5 : Autres
I-l

7
SU non pourquoi ?
1 : Manque de fonds
2 : Pas de garantie
3 : Coût élevé
4 : Connais pas crédit
5 : Autres
DIS-~lilRU’TION/ENTRETIEN :
M-les oaiement :
Ecoulement nroduction :
1 : Comptant
1 : Utilisateurs
1-l
2 : Crédit
2 : Commerçants
L.j
3 : Autres
m inervention :
1 : Moins de
L-J
2 : Region
!-!
3 : Pays
L-1
4 : Autres
L-1
CONDITIONS DE CREDIT :

0 :

N
Accès appel d’offie : o
n
1 : Oui
Si oui, par qui ?
1 : Chambre rétiers
!-1
2 : SRDR, C G, etc
L.--l
3 : Autres
L-1
Si non pourquoi ?
1 : Pas inforr <.a
L-1
2 : Pas de ga ntie
L-1
3 : Procf%iun
!--A
4 : Autres
L-1

8
Intervention hors r&dencc
---.---h---L-! .
.
0 : Non II
I : Oui
1 : A la. demande.
1-f
2 : l’ournées réguliCrcs
l.-i
3 : 1 et 2
L--l
1 : Pas sdiicité
I-J
2 : Pas de moyeras
!--!
3 : Autres
!-A
RELATIOFiS EXTERIEURES
l’ravai! avec aulses artisans
0 : Non I-1
1 : Oui
Inscrit à la Chmabre des métiers
0 : Non Iv/
1 : Oui
Nature des relations :
1 :
Approvisionnement pièces, matières
LJ
7 -
A. .
Fabrication pièces
/L.-l
3 :
Autres
L.--l
Participation à une association d’artisans
0 : Non
L-l
I : Oui
klütions avec des organis:mes :
1 : Non
L-J
2 : Nationaux
3 : 1 nternationaux
4:2ct3

Types de relations :
1 : Appui tee nique (formation)
2 : Appui log st;iyue
3 : Appui fin ncier
4 : Cr&lit
5 : Autres
Publicité :
0 : Non
L-!
1 : Oui
Chmnent :
1 : Enseigne imineuse
L-1
2 : Expositio , conférence
3 : Radio, tkl ivision
4 : 1,2et3
5 : Autres
OBSERVATION ; E’i REMARQUES DIVERSES
c
---__..
-
-.----


L. “‘iâssis
Lt
(
Equipement i;’
3
a) ARACHIDES
~o,,,bre d’olvcoler : 14
Ill. Trémie
Distoncc des ~t’“?l’
C.JD I
-’
..-:. ; i /.:
Mécanisme
1’ \\
Commondrr :

;~.
_.
:
!
.
.
~

.,.

.

.
.
,.:i,
;
;
_
<.
,
;
,
.
‘.

<.”

,‘

,_
.
:<

1..
,
.
,
.
.

<.
.
.
,,

.,‘,

.<.
_
<
.
<
,
~
)
,

,I

j
,:

. . 441
.I
SEMOIR A RIZ
“Cascmunce”
RICE S E E D DRILL
‘Casamance”
(hmd
(mon operated)
PARTIC:ULIEREMENT ADAPTE AUX TERRAINS
WHERE ACCESS IS DIFFICLJLT
D’ACCE,S DIFFICILE
For a11 varieties of rice
Pour toL.tes variétés de riz
Distributors fixed on wheel axles
Distributeurs fixés sur l’axe des roues
2 x 25 m-z sowing ploughshares
(cari bc weighted~j
Deux ~0:s semeurs à 25 cm (lestables)
Seed-cuvering
bj coulters
Recouvrement par rasettes
Distribution flap adjustable
Trappe de distribution réglable
for 0 to 130 seeds per metre lengtb
20 à 130 graines au m. linéaire
Hand-drawn or pushed.
rracté ou poussé manuellement.
\\
m
T~LIX
77121 SG
D,,
TÉL.
KA
PO"TR
22.24.85.21.24.30
Su%DG
"SINB
41
12 *
53 53 53
41 41
18 16

a. P. 32lA D A K A R
SEMOIR A RIZ
(traction hommelasine)
pour toutes variétés de riz
Semoir:; à 3 rangs à 25 cm
Utilisation et transport aisés
Distributeur à cannelure
D&it réglable
“Koldà”
RICE S E E D DRU.
(mm or donkey-drawn)
for dl varletier of riœ
3 rowr x 2:; cm. xeed drills
Eqsy 1 o operate and transport
SEMOIR A RIZ
Grooved distributor
Adjus table f‘low.
Nodet “Mopti SA 9”
Pour ttitites variétés-de riz ou de blé
Multirangs (4 ou 7 rangs à écartements
réglages de 20 à 4O cm)
Dhributeurs à cannelures
D&it réglable
Semis de précision
Régularité de travail assurée
par roue de grand diamètre
Soc à profil fin (facilite la pénétration )
For all varietïeo of rice or wheat
iLMi+-ow (4 or 7 rows witb spucing from 20 to 40 cm)
Gooved diskbutors
Adjustable flow
I?recision sowing
Regularïty of operation gumanteed
.- by broad diameter wheel
Fine profile ploughshare
(case of penetration)

DECOltTlQUEUSE
Arachide
Alternative
Jeu de grilles interchangeables
Débit horAre 100 Kgs d’arachide coque décortiquée
Rendement 95 % d’amandes commercialkables (entières)
Rotative “Cayor”
Grilles interchangeables
Débit horaire 150 Kgs d’arachide coque décortiquée
Entraînement manuel ou paramoteur
Rotative “Super Cayor”
Mêmes caractéristiques que « VICTCIIRE »
Vannage par ventilateur incorporé
Groundnuf

DECORTICATOR
Alternating
Set of interchangeable grids
Hwrly output 100 kg. shelled groundnuts/husks
Yield 95 96 whole marketable kernel
“Cayor” Rotary
Interchangeable grids
Houriy output 150 kg shelled groundnut.r/husks
Manual or semi-motor driven.
“Super Cuyot” Rotary :
Same characteristïcs
as the « VICTOIRE »
Incorporated
winnowing blower.
?-Fi. PO”T OVI. DG 53 4 1 17
“51”E I 53 41 18
53 41 16
a Sismar dest aussi

-
Ii:
LE PLI%S PETIT PQR~TE-OUTILS POLYVALEN?
A TRAC’l-jION ANTh/lALE
!

‘+a.- -II DISQUEUSE:;
-
-.---
-
-
I SOUSSOLFUSE
-,
J
1
-_-
_II
_
.L-
__
__ .-.__ ---1
__--,.
. . .
---
CANADIEN SAISCLEUR.
-
-
-
-


w
6‘11;\\1~1*1‘1~. 1:1~:\\‘I:I~~~IlfI,l~
--~-..-
-1
-
_
.__--.----
1;L17oULEtzu IlEI~sI~i:
_I_----
-
-
El
4%
.-
‘1 E
1
-.

E
WESTERN HOE
“OCCIDENTALE”
MULl-l-PURPOSE
FRAME

K4Ti POLYVALENT
MIlL’l‘i-PURPOSE FR/IME
!‘inq équipsnrnts adapt3bks
e 1 corps de labour 10” IïUAKD UCIz
* 1 hutteur à ailes mobiles
@ 1 souleveuse d’arachide (3 lames)
0; 1 canadien 3 ou 5 dents
Kfgulatcurs : vertical (talonnage)
L’ertiral setting (for trailing)
horizontal (largeur)
fIc)rizontal setting (for widti,)
Mancherons réglables en hauteur
Adjrrstabie heigh: p!ough handles
Roue à bague fonte remplaçable
Rc,placabk? wheel with irnt: hir!~ing ( de pth sel !ing )
(réglage de profondeur)
3.~ swiuel chain
Chaîne de 3 m a émerillon
U.‘t,igh% : 3 1/46 ks. dependzcg ou unit mounted
Poids 3 1 l-16 kgs suivant équipements

TEL. pou, 1CIUC;. OG t>,.lZ.!
!âEMf3R ’
USINE, S,.,O.!
B. P.
3214
D A K A R
S1.12.!
TÉLEX ,712, S t
DA KA R-22.24.85 - 21.24..
B<,RLA”X I DAKAR 20. Rue DOCTEUR THBZE - POUTs ROUTE NATIONA
Corps 8 ou 10” HUARD UCF
Soc-et talon remplaçabies
T’ersoir cylindra-h&ico?dal
Profondeur de travail 18 à 2-O cm
E:églages simples
Effort moyen de traction 70/80 Kgs
Poids 38 Kgs
tractron f---- 70 180 kg.
‘Veight 38 kg.
.v,
REVE iRSIBLE
R E V E R S I B L E
Corps 10" H JARD UCF
10” HUARD UCF frame
Soc et tixlorI i lterchangeables
Interchongeabie plougbshare and iond:,~ ‘e
Versoir cylin Ira-hélicoïdal
Cylindrical-helical
mouidboard
Profondeur c : travail 18 à 20 cm
Ploughing depth 18 to 20 cm.
Réglages et r tournement simples
Simple fo set and reverse
Effort moyer de traction 70/80 Kgs
Awrage traction force ‘70/8C) ks
Poids 50 Kgs~
Weighf 50 kg.

El. P.
3 2 1 4
D A K A R
51.13.96
TËCLY 7 7 1 2 1 SO
D A K A R 2 2 . 2 4 . 8 5 - 2 1 . 2 4 . 3 0
HERSE
Deux-éléments en Q( 2 »
30 dents de 14 à haute résistance
Traineau de transport
Largeur de travail 1,60 m.
Poids 56 Kgs
HARRO
Two « Z » units

30 x 14 teefb, hi& resistance
Transport float
Working width 1.60 m.
Weigbt 56 kg.
Deux hérksms en tôle de 6 mm
Two 6 mm plate spike-tooth wl>jeeI~
Largeur de travail t m.
Maximum depth 200 mm.
Profondeur maximum 200 mm
Transport fIoar
Traineau de transport
CouPling iriungle.
Trkngle d’attelage

.TTE M I X T E
(type SISCOMA)
- avec une paire de ~ brancards fixés par 3 boulons
---+
att lage d’un cheval
e
- avec un timon r+tallique fixé par 4 boulons
--+
attdlage d’une paire de boeufs
FABRIQUiiE ET DISTRIWÉE PAR
WREAU IE LIAISON

W E D U D R THEZE Y G R A M M O N T - T E L 223.74 e t 223.84
DIRECTICN GENTGALE CT LJSINE A P O U T
EOITE POSTALE W 3214 DAKAR

TELEPHOIIE
81 -39Gj
E.1.292 - fil-541 81.136
ïELEX
7781 IX
SC
SOCIEYE l?\\'DTX~RiELLE SENEGAi<AISE DE CONSTRUCTIOAY? MECANIQPES ET DE MATERIELS AGRICOLES

La charrette à âne
La charrette joue un rôle important en milieu rural. Be multiples activités l’exigent, tout au long
de l’année, en période de culture comme en saison: sèche. Mais la charrette doit s’intégrer dans I’exploita-
tion paysanne, en fonction des moyens de transborl disponibles.
L‘âne rend de grands services sur les t rres légères, car il permet de préparer les sols, de les
ensemencer et d’entretenir les champs. Son pri) d’achat, peu élevé, rend la culture attelée accessible à
la plupsrt des paysans. II faut donc associer, à ( 9 équipement en matériels agricoles, une charrette par-
t!culièr~~ment adaptee permettant de régler le pt jblème des transports. Nous vous la présentons dans ce
dépli&.
FABRIC;IUÉE ET DISTRIBUÉE PL
BUREALIX :
R U E D U D” THEZE ( A N G L E G R A M M O
T)
U S I N E 14 POU-F
BOfTE P O S T A L E IV” 3 2 7 4 D A K A R
TÉLf?PHONE 2 2 3 - 7 - i
A D R . TI?L. 11
SISC3MA - D A K A R 13
T É L E X 585 D A K A R
U S I N E .1 P O U T T E L . 81-096

‘Tableau 10: Evolution de certaines cara&ristiyues dans le département de Nioro.
---
----
---
---
~---
--~
~------
~--_-
--
_--.-.--_-
__-..-- ----.-.
--
__-._ -.- ..___--.
--
---._---.__-
___“_.--.--..----.-
---
_..-..--.-.._-_--.
---
-----

TABLEAU 11 : Répartition des animaux de trait
B O V I N S ,
IMEDINA
/ Eh= 20 4
nbre/carré
0.2
SABAKH
% de T
33.3
WACKXG-
1
OUNA
0.03
25

TABLEAU 12 : répartition du cheptel de tjait entre les carrés
.”
2
- - -
1
1.3
- - -
2
- - -
2.5
- A - -
- - -
6
~-._-.-.-
7.4
- - -
CHRVAIJX f r e q . 1 8
‘SQ
~
l!
1
~-
- - -
% de T 22.5
62.5
7.
-_--_
1 3 . 7 1.3
.---
JUMENTS
freq.
1 7
38
~ - 23 2
-
- - - - -
% de T 2 1 . 3
47.5
- 28. _ 2.5
7
- - -
33 22 3
I 1
~---
41.2 27.4 3.8
--l-t.3

TABLEAU 13: Répartition des charrettes
-_~.-_
EQUINE B O V I N E
ASINE
TO-
TAL=1
-
-
-
-;
MEDTNA SABAKH
Ech= 20
1 5
0
0
15
nbrekarré
0 . 7 5
0 . 7 5
% de?
100
100
-
-
-
PAOSKOTO
Ech- 30
2 2
1
1
2 4
nbrelcarré
0 . 7
0 . 3
0 . 0 3
0 . 8
% de T
9 1 . 6
4 . 2
4 . 2
100
WACK NC;OUNA
Ech= 30
16
0
0
16
nhre/cmé
0 . 5
0 . 5
% de T
100
100
---.--
DPT NIOKO
‘Total ech.
53
1
1
55
nbrekarré
0 . 6 6
0.01
0.01
0.68
% de T
9 6 . 4
1.8
1.8
100
-.---.-..1
Répartition de
.arrettes entre les carrés
N BREKARRE

TABLEAU 14 : Répartition des houes
-T
-- --
---.----.
S rlE
O C C I D .
A R A R A 1 ARIANA
TOTAI,=T
--.
- - - -
-
--.--
-l
MEDiNA SA-
Ech= 20
5
0
2
1
BAKW
nhrekarré
1 7 5
._
--.l-.-
0.1
0 . 0 5
% deT
s .l
0
5 . 3
2 . 6
- - -
-
PAOSKOTO
Ech= 30
5
3
1
I
1
nbrekarré
1 53
0.1
0 . 0 3
0 . 0 3
2
% deT
5 .6
5
1 .7
1.7
- - -
x00
-
- c
------.
WACK NGOUNA
Ech= 30
5
:5
55
nbrekmé
5
0.16
1 .:s
% deT
E; .8
9.1
100
-
-
--.-_-_-- i
DP’F NIOKO
Total ech.
k5
8
:i 53
i
nbrekarré
1 5 8
0.1
3 .‘9
i
/
% de-T
1 E
‘100
j
- .3
5.2
-
-
Répartition; des houes entre les carrés

TABLEAU 1 5: Répartition des semoirs
-
-
/
SEMOIRS DISQUES
j DiSQUI
j
DISQUES
j
TOTAL
l
A R A C H I D E
1MIL/SORGl-IO

/
MAIS
j

DISQCES=
l‘ 1
- - - - 1
MEDINA SABAKH
Ech= 20
35
4 1
- - - - - - T - I - / $)[j
nbre/carré
1.75
i dl
0.4
/
3.5
Y6 de T
2 4
I57g
..#A.
/ ?20 14.3 23.9
PAOSKOTO
Ech.
65
7 3
54
30 157
nbrelcarré
2.2
2.4
1.8
1
5.2
% de T
45
40.5
38.3 5.6 41.6
WACK NGOUNA
Ech= 30
45
66
46 18
I3cl
nbre/carré
1.5
2.2
1.5 0.6 1.6
% de T
3 1
36.7
32.7 32.1 34.5
DPT NIORO
Total ech.
1 4 5
180
141 56 377
nbreicarré
1.8
2.25
1.8 0.7
4.7
-op&&q
-~--&(Y)@
~~ 473
~~~~
-3-7-4
~-nlL!&
~.
~1QQ
Répartition des semoirs entre les carrés
NEWYCARRE
0
1
2
3
4
FREQUENCE
3
3 3
3 1
1 2
1
O/O DE CARRE
3.7
41.3
38.7
j
15
1.3

TABLEAU 16 : Répartition des soulevé
--L
--

T
FIRDOU
ARTISANALE
ARARA
TO-
1’ALzz-j-
MEDINA SA-
Ech= 20
12
12
2
26
BAKH
nbre/carré
0.6
0.6
0.1
1.3
% de?
46
46
8
25.5
j
PAOSKOTO
Ekh= 30
17
20
1
38
nbre/ca-ré
0.6
0.7
0.03
1.20
% deT
44.7
52.6
2.7
37.2s
~-
-
WACK NGOUNA
Ech= 30
17
16
5
38
nbre/carré
0.6
0.5
0.16
1.26
% de T
44.7
42.1
13.2
37.25
. -_----_-__.--
DPT NIORO
l’oCil ah.
46
48
8
nbre/carré
0.56
0.6
0.1
% de T
45
47
8
R&mtition de j souleveuses entre les carrés

MATERIELS ESSAYES, MIS ,AC POINT ET DIFFUSES AU SENEG.4L

f c
c
0
-~--.-
x > <p.-------z
I.
i
2:
:
-.-
_

‘_
:-
-.
z
:
: -


:- _.

‘.
I


:- ._

._
: r
C.C.

.
;
----_-
c: 0 c

4
3 : -
0 2 Li


c’


,ig
_/IL
c, “‘ïf
2;:
ri:-
‘-
‘-!

I !
I
“‘-.
i
.


/

i”
_____..
.



:.
:

.-
ï.
i
.

..-.--.---_--
T
:-

-‘
2.
:

_
.^..
‘C
.
L
-c
ci


.


‘C
----
- i

-
.---
.
c . -
. -. 2 c
c c
.
c 5
.


.
j
I
-4
1 I / ,
,
!
/
! !
l 1
/ ! /
,
/
1

__
._______
_I .._-..
----.
---I--
. ..--.._
--. - _-.. _
/
/
s
-_
ndaptntion
Vulçarisstion
e n
h d o n t i o n D~IT
f
lCC,i,,l us
m i l i e u
DGuq.Ec
-
-
-
-p a y s a n
paysan
/
-
-
T
1’
Drotot.
I
NOLLF:
(SEMA Boulcl)
3ui (SISCOMA)
JUi
: m a s s i v e
o u i
oui
OUi
:...
I
oui-B
o u i
trè.S. f a i b l e
o u i I!
o u i
f a i b l e
rolativc
B
21)
OUi
)
n o n
t-Ion
non
t,
Protot. i?AP.IANI
. o u i
o u i ‘.
OUf
-
-
-. -~-._---
.’ essai
-
SATEC
o u i
>ui
(loc,alisée)
.aui (localisâe)
:)
1
( p u i s SODEVA)
‘<
o u i B
OUi
o u i
----_p
----_-
--
essai
>rOtot.
NO1,l.E
fI SEMA)
“ c a n a d i e n btnci:r 5 dpr,t.s
e . l !
o u i
~1
- .
:
I
o u i
,I
--
F
bui
_-
f a i b l e
/
o u i
o u i
o u i
I

. ,%,.
n o n
i r l c m SiNi:
o u i
i-
/
I
_:
_ I
-.-

:
5
-5
-
.i
2.

~--
,
i

--.-

-

_--

---_~-
j

-Ï----
.*

-----...-_
ri
.
.

~-
-.--._-_
::

/
- ---.-- --.- --- -.---- -- ---. - -.---- - .------- - ---- --- _____, - _____________ ----
-.

i
!_
-5
, . : .
.
-
:t...::