EvC/KND REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
EvC/KND
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
MINI[STERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
A LA RECHERCEIE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
RAPPORT DE STAGE DE TITULARISATION
FEVRIER 1982
Centre National de Recherche Agronopriques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)

Pages
Avant - Propos.... ..L........... . . . . . . . . . ..*.*....o....*........m
1
Introduction . . . . . . . . . ..YI............. . . . . . . . . . . ..*.....*........ 2
CRAPITRE 1. Les insectes nuisibles au niéba
-
. ..." . . . . . . . . . . . . . . . et*. 4
1.1. Les principaux ravageurs du niGb+Z au Sdnégal....... 4
1.2. Les caract&ristiques morphologiques essentiels des
principaux ravageurs ,...............*..,........,... 6
1.3. Repartition des principaux ravageurs du niébé dans
le monde......... ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? 11
1.4. Conclusion............. . . ..*...."......*..e..*.*b.. 13
CHAPITRE II. Biologie et dynamique des populations des principales
especes nuisibles au niébé au SénGgial...,........,.. 14
X1.1. Biologie des principales esp8ces nuisibles au
SénGgal...........,..... . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*.*.* 14
rI.2. Dynamique des populations d'insectes..........,.. 17
CHAPITRE III.La lutte contre les insectes ravageurs : Les mgtho-
des de lutte contre les insectes nuisibles du
ni&bB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*....
2 1
? ? ??
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ?
X11.1. DifcBrentes methodes de lutte contre les ravageurs
du niébit
2 2
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
IXI.2. Les applications pratiques......,.....,......... 28
CRAPITRE IV. Analyse des rdsultats des essais suivis,I>endnnt la
campagne agricole........,.........................~. 32
IV.1. Essai minimum insecticide.. . . . . . . ". . . . . . . . . . . . . . " .
32
IV.2. Etude de la procédure d"échantillonnage des rava-
geurs du ni~bé...ol..........~..............,O.... 32
IV.3. Essais niébb en culture pure........o.*.......... 39
IV.4. Impact du parasitisme entomologique sur culture
associ&a mil-niéb8..............................
41
s$APITRE V. Conclusions et perspectives.................,........ 44
Bibliographie............................. .***...I.*.............
-6

Ce travail constitue mon rapport de fin de stage pour ma titularisation
comme chercheur au sein de 1'ISRA. Le choix du thfime se justifie à lui tout seul
compte tenu des problèmes nutritionnels qui se posent B notre pays et de :L'intérêt
que présente le niéb&; culture d'avenir tant en ce qui concerne la lutte contre' la
deficience proteinique du régime alimentaire de nos populations, que le maint& de
la richesse de nos terres en azote en servant d',excellent précédent cultural aux
cultures vivrières de base.
Nous avons constaté que la culture du niébé, durant ces cinq dernières
annees, a connu un recul considérable en superficie ; les paysans, découragés par
les attaques sévères et constantes des ravageurs ayant purement ddlaisse cette cultu-
re.
Lebut de cette étude est de mieux comprendre la nature de ce :?arasitis--
me pour relancer la culture du ni&& en milieu paysan, tout'en aidant les agricul-
teurs 6 se familiariser avec les questions phytosanitaires et enleur enseignant
les techniques nécessaires pour résoudre les problèmes du parasitisme entomologi-
que.
Ce rapport s'appuie donc en même temps sur les acquits de la'recherche
développes dans la bibliographie et sur nos propres observations durant le temps
passé au Laboratoire d'Entomologie du C.N.R.A. de Bambey. Le sujet,est tr@s vaste
et les six mois de stage ne suffisent pas pouren faire le tour, ce travail préken-
tera donc de nombreux aspects incomplets.
Je tiens à exprimer ma vive reconnaissance à Mr. Mbaye NLIOYE, chef du
service Entomologie au CHI?A de Bambey, pour avoir accepte de diriger mes travaux
et m'avoir prodiguer ses conscils tout au long de mon stage, à Melle Khady DIOP,
technicienne supérieure au service Entomologie du CN@..de Bambey, pour sa disponi-
bilité et l'aide apprisciable qu'elle m'a apport&,
Je n'oublierai pas dans ces remerciements tout le personnel du labora-
toire d'Entomologie du CNBA ni, non plus Melle Khoudia.NDIAYE qui a -frappG le
texte, et tous ceux qui de prés ou de loin ont contribué 3 la réalisation de ce
travail.
.
:
i
,y
Y
:

.’
Le niebé (Vigna unguicul
a .(L) walp). est cultivs depuis l.es
temps préhistoriques en Afrique Tropical@
nsidéree comme son centre d'crigine.
Au Sénégal, elle constitue une culture "
point" ou "secondaire". Le paysan'ne le
sême qu'une fois terminés ses "emblaveme
d'arachide et de -céréales, le niébé
est cultivé en culture pure comme en asso :;at.ion avec le mil ou une autre'céreale.
Dans le second cas, le ni.&& ne prend un
Sveloppement convenable qu'a@% la récol-
te de la graminec
et le dechaumage.
Le ,niébé constitue en quelque sorte une assurance contre une mauvaise'
récolte de graminées. C'est une plante r
capable de hauts rendements et ,pou-
.vant prendre la place de la seconde arac
s l'assolement : arachide, mi?.,
arachide. engrais vert ou .jachèrc., â tond :ion d'abandonner le mode de cultüre actuel
et de la considérer comme une culture es
e au même titre que 5'arachide.
..:
. .._
C'est la deuxième légumineus
son extention au sénegal: Il occu-
?e prés de 80.000 ha, son rendement moyen !st de l'ordre de 300 kg par hectare, et'
certaines vari&& peuvent donner un ren
atisfaisant avec une pluviomètrie
n'excédant pas' 200 mm.
<.
. .
1
La production annuelle est d
e de 2O.O tonnes, dont'environ
un quart est produit dans la r&gion.de
un quart dans la r&gion de Louga,
un quart dans la région de Thies et un
s la région du Fleuve. Le Centre
Nord reste la principale région produc
iBb6 au Sénegal.
On peut distinguer quatre
lture ou d'exploitation du nidbé :
1) Une culture de courte
Idite de décrue, réalisée sur les berges
du Fleuve Sénégal ou dans les zones
retrait des eaux de la
crue. Les va.rGt6.5 utiliséos sont en génël'a.1 (de jour& courts, àe type traditionnel.
-
'2.) Une culture: de saison :
<.
-
-
-
- -
;
a) Dans les ragions nords
culture de diéri dans la &gion
du Fleuve, culture d'hivernage dans la 95
Les variétés utilisées sont i
la longueur du jour# elles
sont aphotopériodiques.
b) Dans les zones de
:Niayes, zones de Peut, Wom-
bate, Casamance Occidentalcl
sont des variétds de jours courts
qui arrivent à maturation au mois de décen

3
c) Dans le bassin arachidier, les variét& communes sont de dif-
férents types (de jours longs ou de jours courts) mais la production globale est
très faible. De nouvelles variétés améliorées ont ét6 cr6ees et sont vulgarisées
maintenant, il s'agit de : 58-57, Mougne et Ndiambour dans la région de Louga ;
Mougne et Ndiambour dans les Régions de Thiès et Diourbel ; 59-9 au Sénégal Orien-
.'
,, ta1 et dans la Région du Fleuve.
Le nidbé represente une source précieuse de protéines. Sa teneur
quantitative (22g â 24g Clans IoOg de niébé) en ce nutriment et qualitative (340
calories'dans 1OOg de r+Zbb) en fait un aliment de choix. Sa valeur alimentaire
la destine â jouer un rôle capital dans l'équilibre nutritionnel des populations
africaines et plus particulièrement dans la lutte contre la deficiecce proteini-
que des enfants.
Le developpement de la culture du niébé se heurte à un grand nombre
d'obstacles dont le plus important reste encore aujourd'hui le parasitisme ento-
mologique. Cette légumineuse reçoit le plus fort taux d'attaque d'insecteset de
la façon la plus permânente.
Du fait de l'incidence des ravageurs, les rendements sont généralement trés bas ;
.
c'est pour cette raison majeure que sans doute les paysans ont quelque peu aban-:
donné ces derniares années, la culture du niébé.
.,
',
La protection du niébé. revêt donc un caractere trés important. Les
solutions à apporter à c& question s doivent permettre dans l'avenir de faire .
de cette légumineuse une culture rentable et de la pratiquer sur de plus grandes
surfaces.
Ce mémoire que nous avons l'honneur de présenter ici s'artictilera
donc essentiellement autour des.problèmes que soulève la protection entoraologi-
que de cette légumineuse. Il étudiera tour a tour les questions relatives :
. .
a) Aux parasites entomologiques du niébé au Sén&gal et en Afii-
que de l'Ouest.
::. 1
b) A la biologie et 3 la dynamique des populations des princ&-'
.
les espèces rencontrks ces dernieres années à Bambey et dans les autres régions
du pays.
6) Aux méthodes 'de lutte envisagëes contre ces nuisibles.
d) Nous finirons ce @noire par une analyse des résultats des
essais de la campagne agricole 1981 et tenterons de degager quelques conclusions
pratiques et des perspectives.
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‘;.‘.‘:
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4
CHAPITRE 1.
LES INSECTES NUISIBLE &U NIEHE.
:
X.1. 23s Principaux Ravageurs du Ni 4 au Sénégal.
w-
Plusieurs espèces d'insec
s causent d'importants ravages sur les culturrs
de niéb5 au Sénégal. L'entomofaune
isible au niebé aü SBnGgal a été inventoriée
par divers auteurs :
RISBEC (1950)
GPFHRT (~~S~),,BRENIERE (1966 et 19671, et
plus récemment encore par NDOYE (19
,, 1978). De l'ensemble de ces travaux, se
dégage une liste exhaustive de para :tes du niébé au SénBgal, ainsi que l"importan-.
ce des dégâts occasionnés comme le
lntre le tableau n: 1.
Tableau ne 1 : Les principaux ravage urs du niébé au Senégal : niveau et
importance des attaq112'S .
m-m
f
!Importance et type de
!
!
! Esp&ces nuisibles et niveau de l'attaque
! Famille
--
! dégrîts causas.
!
i
- -
__-_
1
!
2 ,
!
3
!
---*
!
!
!
-.!
! Parasites de début de végétation
!
!
!
!
.Melanagromyza phaseoli coq
!Agromyzidae !++ Creuse des galeries
!
!
!
! . dans les tiges.
!
!
!
!
!
1
Sphenoptera khartoumensis oben
!Buprestidae
!+ provoque une hypertro-
!
!
I
!
phie en pénétrant dans !
!
!
! le pivot.
!
! Amsacta moloneyi DRC
!&sctiidae
!++c Mange les feuilles
!
i
!
!
!
! Acanthomia leontjevi Blate
!Coreidae
! ++ piqueurs des jeunes
!
!
!
!‘
pousses
!
!
Acanthomia horrida G.
!~oreidae
!
-"...
I
!
I
!
!
!
Défoliateurs en cours de végétation
I
!
!
!
Spodoptera littoralis
INoctuidae
!+*+fj Mangent les feuilles !
!
1
!
I
!
S?odoptera exigua HB
!: iioctuidae
!
rongent quelques !
1
!.
!
!
!
Spodoptera exempta .Walker
!.Noctuidae
!+++5 la hampe florale.
!
!
!:
!
! Anomis erosa GR.
!Noctuidae !
§
! Autographa gamma L.
I
!Noctuidae :!.
!
!
!!
!++ L; mangent les feuilles !
! Heliothis armigera
,,Noctuidae
,
5
'I
.:
! Mythimna loreyi Dup
!'Noctuidae 1
!!
Set rongent quelque foi+
!
!!
!
§
$la hampe florale
!
!!
!
!
i
. Hippotion celeris L.

!!S,nhingidae ! 5F:
!
! Maruca testularis Gey.
Pyralidae
!
l
!
Hy,menia recurvalis H.
;Pyralidae
! Amsacta moloneyi DRC
I!Arctiidae
!
! flacrosi-on sp.

'Aphididae
! Aphis cracci vora Ko&.
!Aphididae
5
!
I
!
Jacobiasca (Empoasca) Sp
;Thyphlocybi-;
§ piquent les feuilles:
5
!
! dae
!
5
!
1
I
!
!

5
(suite du tableau no 1)
!
Nangeurs de fleurs.
!
!
! --- ,
:.
* .
M::-.Zabrzs affinls OL.
!
! -k 5
1
. .
1 Meloidae
!
0 kylabxis holocericea KL.
!&lcZdae
!
.'*angent les étamines
!
!
! ,
r
!
Taen.iBthrïps
.!!'3~txdti Tryb.
!T%ysanopteres !7+ ' piquent les fillets !
1
!
5 des étamines et des !
!
Sericothrips occipitalis Hood.
-f'-
! ~+ 5 pistils qui se 'es&-!
!
!
5 client.
!
Parasites des fructifications
!
!
5
!
k%r~uca testularis Ge!y.
!
!Pyralidae

! JC++ avortement f.Loral
!
!
!
Dcudorix autal us HPFF
!l&coenidae. !i- §
!
Lampides boeticus
!
!
L.
Cm
!
! -'
! i-
:
!
Fiexotrachelus varium wag.
!Curculionidae !+++ { i
L
1
S?aLlosobruchus guadrimaculatus P.
1‘
!Bruchidae
! i--t+ cj
!
r:
Bruchi‘dius atrolineatus Pic
!
,"_
'se déveioppen,t Zt l%n-!
Cal2osobruchus ornatus Bob.
!
- $1,
térieur.des fruits. !
!
!
kcantf~oscelidae Obsoletis Say.
!'
- '2,
!
!
Cal losobruchus sinensis L.
- II-
!
!
,+++ ;
.
.
Zabro'tus subfasciatus Boh.
!
- l’-
! -t-t+ s
Anoplocnemis curvipes F.
!
!Coreidae
!
!
+ 5
!
!
k20k'locnemis sp
!
- )f-
!
piquent Les gousses !
Dip.ioxy.5 sp 1
ii
IPentatomidap !
!
,. /i.
Carbula
!
- ",
!
5
!
~13.
§
!
!
!
c,
Pachnoda interrupta OL.
!
!Cetonidae

!
! c
mange les -jeunes
!
!
!
!
gousses.
1
-6gende du tableau no 1.
+++ Ravageurs importants nécessitant des interventions
Ç+ Insectes susceptibles d'occasionner parfois q,uelqües ddgâts importants
f
Insectes fréquents, .dégâts économiques exceptionnels.
.
.. .:
Gomme on-le voit, les ravageurs les plus'dangereux au Sénégal sont ceux
qui ont une présence constante et un.niveau de pullulation élevé; C'est le cas'
notamment de la chenille poilue du niébs, dmsacta moloneyi DRCI de l'apion k'ikzotra-
chelus varium' wag., de la chenille défoliatrice Spodoptera littoral&, et de"&ff+
rentes espèces de Bruchidae.

6
X.2. Les Caractéristiques Morphologiqu
s essentiels des principaux ravageurs.
-
La classe des insectes est u vaste ensemble, qui à elle seule, totalise
plus d'espèces que n'en comprennent to~.s les autre s embranchements animaux depuis
les Protozoaires jusqu'aux Primates. Il est donc indispensable de trouver un moyen
assez abordable pour classer les insectes ii partir de leurs particularités morpho-
logiques.
/
Au Sénégal, la premi&e revu !genérale des ravageurs entomologïques &
eté faite pour la premiGre fois par
(1950), completee par APPERT (lf757) D
- *
.
1.2-l. Amsacta moloneyi DRC
Arctiidae) (d'aprés RISBEC, 1950).
. .
:.
x.2.1.1. Adulte':
- - -
T&e à kailles mastic avec
dure posterieure d'ecailles vermillon
prés du thorax. Yeux noirs 5 fin rése
Ocelles noirs en arriere de l'antenne,
au dessus de l'oeil. Palpes assez court
a extremité noire$ le reste mastic ou ivoi-
re. Trom.pe courte, cachée entre les p
ntennes brunes avec quelques écailles
ivoire à la base ; avec deux séries d
e s d'epines. Chaque épine porte une
soie terminale oblique et une obescenc
g&-&rale. Thorax portant, dorsalement des
écailles hérissées de couleur mastic.
à face $@Sale d'un rouge qui vari&
du vermillon au carmin et nervures r o
ranges réduites, à écailles semblables
à celle de la surface. Des tâches brune
accompagnent plus ou moins les nervures.
riiles 'postérieures plus larges, plus
presque blanches, avec nervures moins
marquées. Taches noires qui ne sont pas .constantes au centre de l'aile et vers le
bord latéral. Pattes de la première p
riches fortes,. à écailles mastic et
bandes d'écailles vermil&on. Même col
11x cuisses. Tibias courts et forts*
terminés par deux fortes épines cour
es. Tarses longs. Griffes termina-
les bifides. Deuxième et troisième p
es réduites. Tibias plus longs et
plus grêles qu'à la première paire ,
nes terminales écrasées; presque
nulles, mais deux éperons. Longueur
à 16 mm ; Envergure 35 à 40 mm.. Le
mâle et la femelle sont différents.
lus petit et dc coloration -lus
pâle dans l'ensemble. Les tâches noi
en du mâle ne figurent pas sur
celui de la femelle. On observe une tâ ,a noire sur chaque epaulette du mâle ces
tâches n'existent pas che.z la femelle.
112.1.2. Oeufs :
Coque comprenant une partie
silaire lisse, ivoire, vaguement transpa-
rente et une partie supérieure formant
e calotte opaque, blanc-ivoire plus clair
que le bas. La surface est creusée d
e de gaufrure), dont la taille
se réduit au voisinage de l'apex où est érraqée une petite zone circulaire,-: lisse.
L'ensemble est à peu prés hémisphérique vec un diamètre voisin de 0,75 mm.'
I:2.1.3. Larve :
A l'éclosion,
:à 1,75 mm. La tête est jaunâ-
tre. Claire, lisse, luisante, avec'des
>ies incolores. Mandibules fortes, plus
nt et vers l'arrike. Anten-
u finement granuleuse , héris-
sée de trés petites
s comme Xa tête mais avec,
dorsalement, des mamelons plus.fonc& s : lesquels slélèvenk'des soies noires et
blanches barbelées. Ce sont surtout les soies les plus proches de l'axe qui sont
noires,


7
Toutes sont trds longues; certaines presque aussi longues que le corps, le et 7e
segments abdominaux plus fonces que les autres. Pattes grisâtres avec deux griffes
effilées, séparées par une ecaille à stries en éventail. Fausses pattes abdomina-
les et anales allongées, terminées par une ventouse pediculée, présentant un amas
de petits crochets noirs et deux forts crochets interieur et posterieur- En gran-
dissant la chenille conserve les mêmes caractères ; les tâches noires du Ier et 7c
segments se Pr&isent. E:Lle atteint5 cm environ. Clest alors une chenille trés
poilue, a tëte jaune laryement tachée d'acre sur toute la face latérale, & segments
jaunâtres bariolés de brun; et portant des mamelons ocre, La t&e présente :
1) une crete surmontant le labre dorsalement (bord du cadre buccal) 3
2) le labre bilobé porteur de quelques soies, tâché de noir. Un creux
de l'échancrure, cette éeinte se ddgradant alentour pour passer au jaune ;
3) les antennes trés courtes, rétractiles dans un entonnoir profond
tronquees, portant 3 soies à l'extrémité ;
4) Les mandibu:Les fortes, tridentees ;
5) la levre inférieure claire avec un semis antérieur de courtes soies
2*rron et, en arrière, deux appendices marron, assez trapus, terminés par un cil
et une épine incolore assez longue, dirigee vesl'arrière dans le plan sagittal,
Deux soies sur chaque mandibule. Ocelles hémisphériques avec crista1J.L~ incolore
et base noire ou brune ; 5 sont disposes en croissant ouvert en arrière (les 3 an-
tkieures plus gros) et le 6e est prés du creux antennaire. Pattes jaune-paille
foncé avec gros article basa1 assez courts cylindra-conique ; 2e de même forme,
plus petit ; 3e plus effilé ; article terminal à griffe aigu&!, Courbe# brune.
Fausses pattes presqiie cylindriques, portant un arc de crochets. Face ventrale du
corps à tubercules aplat:is, portant quelques soies sur les segments sans appendi-
CCSf nue entre les fausses pattes. Stigmate à bordure noire et membrane blanche
percée d'une fente allonyée.
I-2.1.4. Chrysalide :
Chrysalide en fuseau fortement renfle dans sa partie moyenne, de teinte
brun-rougeâtre tr& foncé, noircissant en veillissant.'L8es limites des cgbauches
sont marquées de lignes noires. Ebawhes des antennes larges en avant, courtes.
Ehyches des ailes ne dépassant pas le milieu du corps. Stigmates. e-levés sur des
mamelons ovales, allongés transversalement, luisants, lisses, la fente E!tendue. A
la face dorsale, une crête peu saillante, s'étend sur les segmenk thoraciques
seulement. Tête et thorax gaufrés, abdomen de même, mais plus fortement, et avec
des cupules assez profondes. Crémaster réduit à quatre petit,es tspines droites,
tres courtes, invisibles & l'oeil nu. Longueur environ 16.mm. i
. .
1.2.2. Spoduptera littor&lis L. (Lépidoptère, Noctuidae) (D'aprés RISE;EC, 1950)
1. 2.2.1. Adulte :
Tête et thorax bistre avec des tâches plus foncées, au thoraxfi des orce-
ments en V, ouverts en direction de la tête. Yeux à bariolage marron assez clair
sur fond brun fonce, Antennes effilées, grGles, de longueur à peuprés ciigale à
la moiti4 de celle du corps. Palpes dépassant nettement La tête. Abdomen gris,
21~s clair que le thoraxr avec bandes plus foncées transversales corxespondant
aux segments. Ailes antérieures à ornementation complexe.de lignes jaunes ivoire
clair sur fond-brun. Une ligne claire s'étend sur les 2/3 de la longueur de l'aile,
à peu prés dans son axe. Xl en part des lignes claires ,secondaircs.

Les ailes postérieures sont transparentes, blanrhatres, un peu colorées de gris
seulement vers le bord antérieur et vers la frange. Dessous des ailes coloré
com-
me le dessus mais avec des teintes attbnuées et dessins lavés pour l'aile antérieure.
Longueur du.corps environ 15%~~ ; envergure environ 32 m-n.
1,2:2.2. Oeufs :
-
-
Les oeufs sont dispos& en plusieurs couches et au nombre de plusieurs
centaines. La coque est hemisphérique,
Orn$e de: finss stries radiaires. Avant
l'éclosion, la coloration est grisâtre,';muni de lon&es soies. Une tâche ~ougc, au
i
centre du corps7 correspond sans doute aa tube digestif. Segments fortement sail-
lants. Pour sortir de l'oeuf, la jeune Larve dkoupe une calotte apicale.
1’: 2 .2,3. Larve :
- - -
La chenille devient de plus
plus fonce en vieillissant. La tête est
mrron foncé avec 6 ocelles de chaque
é dispos& de la manière suivante :
l'ensemble étant placé au 'pourtour d'un ellipse allongée dorso-ventralement et un
peu inclinée de manière à ce que la p
inférieure soit plus avancée, un gros
ocelle occupe chaque extrGZmité du gra
e, un troisième est en arriere, un peu
au-dessous du petit axe ; les trois d
rs occupent le 1/4 antéro-dorsal de l'el-
lipse (celui des trois qui est le'plus
orsal est plus petit que le5 autres.). :,
Sur les segments, la ligne me Lane dorsale est d'abord marquée par une
trace marron rougeâtre qui s'atténue
s que toute la zone mgdiane dorsale
devient lie de vin foncé
n qui semble uniforme à l'oeil nu montre
au binoculaire, un barriolage
trés serr
(lie de vin foncé et jaundtre foncé).
A chaque segment est une tâch
laterale d'un beau noir velouté, limitee
latkalement par une tâche
ande gris foncé, La face ventrale est
gris clair. Les orifices s
eur cadre ovale,. noir, luisant, envi-
ronné par une zone concen
Au'dessus de cette zone, vers la bande
grise latérale, se place une tâche noir
au dessous une tâche ocre en fer
à cheval. La paroi,
re, trés finement gaufrée. Sur
tous les segments se
A la face externe de chaque fausse
patte se dresse une longue soie noire
ntaire n'a qu'une rangée externe
de crochets bruns. L
le est de 38 mm.
. <
Il 2.2.4. Chrysalide :
..L'
La chrysalide a une coloratio ibrun rougeâtre trés sombre+. devenant noire
au niveau des
correspondant aux éhs&es
d'appendices s
Les segments abdominaux sont luisants
avec de lég$res cupules dans leur parti antérieure et une trés fine gaufrure à la
partie postérieure. Le pourtour des sti
ates est tues foncé, la membrane stigmati-
que se trouve relevee obliquement de ma
ère à être tournée vers l'extremité .wXté-
rieure de la chrysalïde, tandis que la
roi du segment est un peu enfoncse en ar-
rière du cadre. Le dernier segment s'ef
l e et se bifurque en deux points incurv6sp
épais et fortement colorés à la base.
ngueur 15 R 19 mm.
I .2,3. ffaruca testularis &y: (LépidoptBre,
Pyralidae) (D'aprés RISREC~ 1950)
?.
I.2.3.1. Adulte :
-
-
I
Yeux'volumineux, marron rougeâtre. Antennes aussi longues cque le cor&,
tr&s grêles. Corps Frisâtre. Ailes antérieures en triangle assez étroit, à couleur
générale brune sur laquelle se détachent des lignes noires, une bordure postélieure
noire, des taches roses cernées de noir et, sur la bordure noire post@riwre, quel-
ques tâches d'un blanc parfois bleuâtre, Ailes postérieures larges, triangulaires,
mais à bord postérieur arqué. Moiti6 externe du bord postérieur suivie par une
assez large zone brune soulignée de noir comme l'aile antérieure. Le reste de l'aile
est de teinte rosée, avec tâches et bandts brunes, d'une teinte atténu8e.

x.2.3.2. Chenille :
Tête marron clair, assez fortement hérissée ae soies. Antennes courtes.
Une tâche brune de forme irréguli-ke en arrigre des ocelles. Couleur générale de
la peau gris,verdâtre. Premier segment thoracique avec deux Larges tâches brunes@
verdâtres, resouvrant presque toute la face dorsale, séparées,'sur la ligne me'dia-
ner par une mince ligne ckire. Tous les autres segments presentent‘deux paires de
tâches brunes de part et d'autre de la lign-Q m6diane dorsale. Latéralement, les
segments abdominaux présentent une tâche ; les deux segments m&o et métathoraci-
ques ont 3 tâches au lieu d'une. Fausses pattes portant une couronne de crochets
nombreux, interrompue à la face externe. Chaque segment abdominal porte, Cte cha-
que côté, une longue soie située sur la tâche brune principale , une deuxième soie ~~tt
sur la tâche brune latérale ; trois mamelons ventraux pr6sentent une ou plusieurs
soies. Atteint environ 20 mm.
1:2.3.3. Chrvsalide
La chrysalide se forme dans un cocon qui comprend une enveloppe externe
a\\: soie trés légère, concentrique, à prés de 1 cm de distance, à une seconde enve-
loppe guere plus épaisse, transparente, tissee ak2 fil blanc. Cette seconde enve-.
loppe, du côté céphalique, est disposée à la manière d'une entrée & nasses.
La chrysalide est bien visible au travers du cocon. La chrysalide al'lon-
yée, remarquable par l'allongement des éba.Gches de pattes qui avec celles des
antennes? forment un faisceau s'avançant jusqu'au niveau de l'avant de&i.er skg-
ment abdominal et libre d'attaches avec l'abdomen. Extrémite postérieure de l'ab-
domen prolonqée en une tige brune, à coloration dégradtse vers le corpst portant
9 crochets ambrés à son extrémité. Sur les segments abdominaux, des etendues cou-
vertes d'une tr& fine pubescence argentée. Quelques soies courtes; incolores ou
à peine teintdes de roux. Stigmates à rebord mince, ovoïdes, à trés fin :Liséré
marron.
I-2.4. Callosobruchus chinensis L. (Coléoptère, Rruchidael (D*aprés APPERT 1957).
I. 2.4.1. Adulte :
Longueur 2-2,8 mm. Petite bruche rougeâtre facilement reconnaissable
aux deux callositk blanc acré sur le pronotum et en avant de l'ecusson.
Tête
noire, antennes jaunes. Elytres plus larges que longs.
I -2.5. Callosobruchus quadrimaculatus F. (Coléopt&re, Bruchidae) fD'apr& APPEF&,
1957).
Bruche à quatre tâches ou bruche du niébé.
1.2.5.1. zkhlte :
Longueur 3 mm. C'est une espèce trés variable qui resse&le fort 'à &
bruche chinoise mais qui s'en différencie 'par les élytres plus'longs que l&ges
et son allure plus allongée. Les élytres sont brun rouge airec quatre tâch&s noires
arrondies.
I
I-2.6. Bruckus ornatus (Coléoptère, Bruchidae) (D'aprés RISBEC, 1950).
1. 2.6.1. Adulte :
Plus petite que l'espèce précédente avec laquelle on peut facilement
la confondre. Insectes allant du roux foncé au brun# ces deux couleurs en bario-
lage sur les élytres. Antennes assez longues I couchées sur le dos, dépassant net--
temsnt le bord postérieur du pronotum. Pronotum foncé, ruqueux, couvert de soies
courtes. Elytres creuses de sillons longitudinaux bien marques, avec des soies

peu visibles,
se trouvent des plages de soies grises.
Abdomen noir ,en arrière des Flytres,
une bande de soies grises médiane.
Longueur 2 il 3 mm.
1. 2.6.2. Larve :
-.
A son complet developpement,
elle atteint une longueur de 4 mm environ.
Elle a un corps trés lourd, ivoire, avec trois grands segments thoraciques et 8
segments abdominaux nettement limit&.tn sillon latéral suit presque toute la lon-
gueur du corps, de chaque côté. Les mandibules sont petites, feu assez foncé : les
antennes sont réduites à un petit mamelon clair.
I-2.6.3. Nymphe :
Elle est entièrement de couleur blanc ivoire. Longueur environ 3,5 mm.
I-2.7. A:phis craccivora Koch. (Homoptère, Aphididae) (D'aprés RISBEC, 1950).
1. 2.7.1. Femelles aptères :
- -
Puceron globuleux, large,. de f*orme ovale, de taille moyenne. Coloration
la t&e et le thorax sont plus sombres.
les noires, cylindriques, portant une
gouttière terminale bien dessinée (0
mm). Antennes noires, sauf premier
article et 2e qui sont clairs,
galant environ les 2/3 de la longueur du
corps. Queue conique.
x sur le prothoraxp les ler et 7t? seg..
ments abdominaux. Longueur 1,5 -
es néonates vert sombre. Larve des 3c
et 2e stades brunes av
1.2.7.2. Femelles aillées :
,
Noires ou d'
5 à 7 sensoria en rangées sur le 3e
article antennaire. Mê
1-2.8, Piezotrachelus
occidentale WGN. (Coléoptke, Cbrculionidae)
@'apréS RISBEC, 1950).
I. 2.8.1. Adulte :
creusé irréguliérement de
le. Yeux à facettes rcla-
terminées par une faible massue de trois
a massue sont étroits;gla-
ie, renflés à leur ektrémité
distale.
‘,

11.
Pronotum presque lissec avec de trés légères impressions oti sfcSlèvent
de trés petites soieso difficilement visibles aux faibles grossisseme@. Elytres
avec un mamelon, obtus 8 l'épaule ; des stries peu profondes avec de tres petites
crtltes trksversales en échelle, dans leur creux. Comme pour le pronotum,, le reste
de la surface est trés finement granuleux avec des impressions et des soies trés
difftiiles à voir. Pattes grêles, sauf les cuisses un peu renflées en massue. Extre-
mité aes tibias et des tarses à faible pubescence rousseI celle des tibias couron-
née de courtes soies subépineuses.
1.2.8.2. Oeufs et larves :
-_
Les oeufs sont jaunbtres, ovoïdes, pondus à l'intérieur des gousses par la
femelle qui profite des orifices creusés par son rostre lorsqu'elle se nourrit.
La coque est lisse, sans ornements, elle mesure 1/4 de mm environ. La larve emplit
exactement la coque et la fait éclater. Elle' se iXOuve en contact avec la graine, le
tégument de celle-ci étant déja enlevé en général et elle se nourrit irnmedistemcnt.
On trouve aussi, fréquemment, les oeufs appliqués à la face interne de la paroi de
la gousse. Pour obtenir cette position, la femelle a dû faire pénétrer ïe tube de
poike dans la gousse et le courber. Souvent, les.oeufs sont paz? petits 'groupes de
5 a 10, .pr&..du pédoncu@ de,.l.a graine... Le. trou cr,cusé~ ppr le rostrep pour la pan-.
te, est comblé par une sécrétion' de la plante qui fait souvé~t"saiille-sur""l~ 'früi-t.
A l'éclosion, la larve qui mesure l/4 mm environ est peu lcolorée, elle est nette-
ment seqmentée. La tête'relativement tri\\s deeveloppée; montredeux petits yew noirs.
Les antennes sont tres petites. A son complet développement, la larve9 apode, Qucsl--
ques soies blondes, courtes, se dressent sur le front. Longueru: 4 à 5 mn.
1.2.8.3. Nymphe :
La nymphe est épaisse et large. Sa coloration est ivoire à l'emplacamen-k
des yeux, une plage q-ui se ponctue de rangées de tâches marrcin. La longueur varie
de 3 à 4 mm. La nymphe se forme à l'intkieur des gousses du niébé.
Les travaux de RISBEC (1950) et de APPERT (19571, sur la faune entomolo-
gique du niébf5, ont permis d'avoir une meilleure connaissance sur la position sys-
tématique de kes ravageurs. Les descriptions simples,: mais aussi explicites que
possible de ceux-ci permettent aujou,.ti
~~'hui de les identifier assez facilement. Ce-
pendant beaucoup.d'.esp&es. ne sont dkrites que tu& scmmairement ou parfois mdme
rkstent indéterminées.
1.3. pépartition des Principaux ravageurs du niébé dans le-monde.
Quarante espèces de légumineuses, dont le niébe, sont cultivées à travers
le monde. Leur richesse nutritive en fait une source importante d!alimentatioti pour
l'homme et le bétail.. d'où la nécessité de protéger cette culture contre 1~:s inscc-
tes nuisibles, En Inde par exemple, les perte& de.recoltes dues aux ravageurs sont
consid6rables
et peuvent représenter, selon 'le cas, de 12 à 98% de-ia récolte.
De nombreux chercheurs à travers le monde se sont'occupés des probl+mes phytosani-+
taires,et de la répartition des ravageurs du niébé à travers le monde., Parmi ceux-
ci on peut citer : SINGH S.R.,, TAYLOR T-A;, SAXENA H-P'., SAMPONG M.A. REJUSUS R,S,(
SOUTHGATE B. Lors du Symposium qui s'est tenu a l'I.ITA IBADAN en 19% sur les rava-
geurs entomologiques du niebé (SINGH et TAYLOR 1978) le peint a Q-t& fait sur les
connaissances en matière de protection de cette culture.
La plupart des ravageurs identifiés sont cosmopolites et se rctrouvcnt
dans tous les continents. Les tablea.ux no 2 et n" 3 donnent une idée de! ;a repar-
tition des principaux d'entre eux à travers le monde.

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13
La liste des ravageurs du niébé dressée dans le tableau no 2 n'est pas exhaustive.
Cependant, on constate la présence quasi permanente d'fleliothis armiqera,, Maruca
testulari's Gey., de Spodoptera littoralis, de Nezara sp, et d'Anoplo&emis sp.
Tableau no 3 : Connaissance actuelle sur la répartition des brûches des produits
stockés a trW@r8 le monde (d'aprés SOUTHGATE B.J., 1970).
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Ravageurs
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Légende :
O espèces locales
+ es@cesintroduites
Les brûches sont parmi les insectes les plus dangereux des graines de nieb5 entre-
po&es. La majeure partie de s br(iches citées dans le tableau no 3 sont des especes
pantropicales qui se développent aussi bien tant dans les graines de nié& que
dans les graines des genres Phaseolus, Dolichtrs, Soja, Cajenus.
Les problèmesentomologiques de la culture du niciibé viennent précisément
de la diversité de ces ravageurs et deS dilférecces des conditions agro--clirz&qes
qui influent sur l'écologie. et ,la biologie des insectes.
1.4. CONCLUSION.
Comme on le voit donc, la diversité des espeties entomologiques nuisibles
au niébd est extrême. Celles-ci se retrouvent non seulement au Sénégal mais dans
toute la zone de production du niébé.
Cette diversité et ce nombre *nt les princi~sples sources des ravages tue
l'on constate sur le niébEI non seulemont en culture mcis $aussi au moment du sto-
ckage.
Une bonne production de niéb6 nkessitera donc toujours une bonne protec-
tion de la culture et des stocks. Nous verrons dans les chapitres suivants comment
ces problèmes sont abordés ici au Sénegal.

14
CHAPITRE II. BIOLOGIE ET DYNAMIQUE
POPULATIONS DES PRINCIPALES ESPECES
-
.*
NUISIBLES AU NIEBE AU
Il s'agit ici de faire le,
sur la,biologie des .principales 'espkes
nuisibles et de déterminer leur
saisonnikke. Ces informations sont indis-
pensables pour établir les
s économiques et pour formuler une stra.-
.
tégie de protection du niebé.
mois qu'à duré notre stage n"ont pas
permis de faire une étude exhaustive.
donc principalement en nous basant sur
L
les résultats disponibles
observations personnelles que nous al-
lons aborder cette partie du mémoire.
6
~1.1. Biologie des principales espèces
L'étude de la biologie des
uisibles nécessite de mener en même
temps un suivi en champ et des observ
ralleles au laboratoire, par la mise
sur pied d'élevages artificiels en CO
contrôlPes.De ce fait on peut mieux
cerner le mode de vie, d'alimentation
comprendre le type de rapport
qui gouverne les relations entre l'es
t la plante hôte.
Parmi les travaux qui trait
gie des espèces nuisibles au
niébé, nous pouvons citer ceux de RIS
ERT (1957) et plus récemment
les observations de NDOYE (19?6) en 1
la biologie d'&isacta moloneyi
DRC.
II.l.1. Amçacta moloneyi DRC (Gpidop
Cette espèce a 6té signalée e
2338 pour la premi6re fois au Sénbgal
de fal;on formelle par RISBEC comme un
achide. Les études et obser-
vations faites par la suite sur sa bi
ue Amsacta moloneyi X?C est
plus dangereux sur le niébé q.ue sur 1
'lais cette espèce est caractéris-
tique par sa polyphagie. On peut la Y
t sur le mil, le sorgho, le
mais ou encore sur des mauvaises herb
ia ou les Comme~Pna (?JD@YE ,
1978).
Les adultes apparaissent dès es premieres pluies et pondent sur le feuil-
lage dans les 24 & 48 heures. Ils ont
s rr,oeurs nocturnes et manifestent un photo-,
tropisme positif trés fort.
semaine. La femelle peut
pondre plus de 750 oeufs en condition
laboratoire. Les chenilles eclosent au
bout de 5 jours et.se noutissent de f e lies, d'abord prés des lieux de ponte,
avant de se disperser, Les dégâts devi nent importants lorsque les chenilles at-
teignent d6jà un stade avan& ; à ce m ent elles deviennent trés voraces et sont
capables de'dgvaster tout un champ de
Qbé dans des délais trés courts. L'6leva(w
sur milieu nutritif artificiel a permi dle savoir que le développement de la che-
nille passe par huit stades larvaires
apport SR/ENTO, 1977).
En 1976 et 1977 il
deux vols d'adultes et le
dénut d'un troisilime vol. RI
957) ont toujours fait état
de l'existence d'une seule g
paraît tués rapidement :
d'où la nécessité de poursu
ique des populations de
cette espèce*
. .
...

15
nenuis une dizaine d'années, une nette réduction de la pluviométrie a
Eté con&atéë dans la zone écologique d'évolution d'Amsacta moloneyi L?RC. 14prés
'1972, le retour progressif de'la pluviomètrie à des conditions normales'a provoqu8
un changement de voltinisme de l'espèce (nombre de genération par an). Les observa-
tions faites en 1976 & Bambey permettent de tirer cette conclusion : début du vol
3 d 4 jours aprGs la première pluie existence possible de 2 génkations, ébauche
(d'une troisième gsnération.
II .1.2. Maruca testularis Gfey. (L4pidoptèreo Pyralidae)
C'est une espèce cosmopolite pour les régions tropicales et subtropicales.
La chenille, Eclose d'oeufs pondus sur les gousses, devore les graines de niébé et
de haricot. Les dégâts peuvent être déceles 'par les excréments, qui restent accrochés
aux fils soyeux avec lesquels la chenille lie les organes attaqués. La chrysalida-
tion se fait dans les gousses à l'intérieur d'un cocon soyeux tissé par la larve ou
dans le sol. La chenille s‘attaque aussi aux feuilles, tiges, et organes floraux*
II .l. 3. Spodoptera littoralis Boisduval. (Lépidoptère, Noctuidae)
Noctuelle cosmopolite extrêmement polyphage. Vit sur les légumïnewses
(haricot, arachide, niéhé, pois d'Angole, trèfle d'Alexandrie etc...). Sur les gra-.
minées (mil, sorgho, mais, riz, éleusine), sur la patate, sur le tournesol, ou cnco-
re sur le manioc? le ricin, le cotonnier ou les solanées.
L'adulte a des moeurs nocturnes. Le jour, il s'abrite à la face i-nférieu-
re des feuilles. La femelle p&d durant 3 jours. Sa feconditi; depasse 2OC3 oeufs,
qui sont recouverts par un "Iduvet". La larve eclôt au bout de trois a cinq: jours.
Çrégairc au cours des deux premiers stades, les larves se groupent à la fade infé-.
rieure 'des feuilles dont e:tles rongent la parenchyme sans perforer la limbe. El1e?s
se dispersent ensuite, en se laissant choir au bout du fil de soie. Elles dévorent
alors voracement le limbe en commençant par le bord. La chrysalidation a l.ietl vcrti-
calement dans le sol G quelques centimètres .de la surface et dure, au Sér&gal environ
2 semaines.
X1.1.4. La mouche du haricot, Melanoyromyza phaseoli COQ (Diptcke, Anromyzidae)
La larve de cette espèce rnint2 les feuilles et les tiges des 1Ygumincuses.
Elle creuse des galeries dans l'épaisseur de la feuille du niébé, sous l'É$iderme
supérieur. Ce sont des minces larges et courtes avec un enfouissement terminal.
La femelle pond pendant les heures chaudes dans les tissus foliaires de
la olantule les P~US expos& au .soleil. L'oeuf blanc et ovalaire üonne naissance
au 'bout de 4 à
*
5 Jours à une larve. Le stade larvaire dure 3 semaines ; de même que
le stade de pupe (qui a lieu au niveau du sol).
Sur les jeunes plants l'attaque de ce diptere se traduit par un manque de
vigueur des deux premières feuilles. Sur les pieds plus figés, il se produit un
klatement de la tige au niveau du sol ; car le collet est le lieu où se concentrent
les larves.
X.1.5. Cailosobruchus quadrimaculat& F. (ColéoptPre, Bruchicjac)
aien que ses larves vivent dans un grand nombre de légumineuses, son préf6
rendum marqué pour le genre Vigna lui a valu le nom de "bruche du niébé".

C'est une espêce pantropicale commune en Afrique Occidentale, Elle se
~~ve~-qqx dans les graines des genres ~haseolus, nolichus, Soja, Cajanus indicus.
Les femelles pondent dans les champs sL.r les gousses trés mures et ne d$;posent
leurs oeufs que sur les parties lisses. La larve neonate pén&tre directement dans
la graine sous la coque de l'oeuf et s'y transforme en une larve trés incurvée de
4 mm, qu'on confond facilement'avec celle de la bruche du haricot. Dans les condi-
tions les plus favorables, le cycle complet peut s'effectuer en une vingtaine de
jours. Les adultes peuvent se reproduire soit dans les champs, soit dans les stocks.
Ces deux possibilités de reproduction expliquent l'importance des attaques dues à
cet insecte.
La biologie de cet insecte a 6:c.G étudi&e au laboratoire, dans les condi-
tions de stockage par UTXDA. Ce dernier a décrit la présence de deux formes d'adul-
tes :
a) une forme voilière capable de voler (c'est la forme de la nature)
b) une forme non-Voil%er@
conditions de stockage.
II.1 -6. Piezotrachelus Varium ~gn.
Curculionidae)
Les apions sont des insectes s:trSmement
nuisibles au niëbé. Les femelles
pondent leurs oeufs sur les gousses de iéh6 atteignant 5 cm de long, en les enfon-
tant dans les tissus, le plus souvent
le hile des grains. La période de ponte
dure environ 3 semaines. les oeufs SO
ndus par paquets d"une dizaine dans les
orifices creusés par le rostre de la
Les larves qui Aclosent 3 à 4 jours
aprés la ponte s'enfoncent dans les g
t Se noutiissent de ces dernières. Celles-.
ci reagissent par une prolifération d
s autour de la partie lésee, mais l'in-
secte n'est pas gêné par cette résaction.
a vie larvaire dure 15 jours environ et
comprend quatre stades.
Le cycle biologique dure envix
Les adultes émergent des gousses
par des orifices circulaires forés par
Les attaques de ce cukculionidc
ont pour conséquences d'affaiblir la pl
et de faire avorter les fleurs, d'entraver
le développement des fruits, d'atrophie
eç graines et de leur faire perdre leur
faculté germinative. LRC apions ne devi
rient réellement abondants qu'en fin de
saison des pluies, en octobre et en nov
zrer mais a cette période ils subissent
un parasitisme trés sévère de la part d
parasites de la famille Eraconidae (B~acon
Kirkpatrlcki wilkn. ';"&a&on Risbeci).
Qn conclusion, nous pouvo.ns d
2 que les ravageurs du niébé sont des espe-
ces'cosmopolites qu‘on retrouve frequem
2 en Afrique Occidentale. Ils sont caracté-
risés par leur polyphagie, maigre leur
ferendum marqus pour le genre Vigna. La
fécondité et la rapidit6 du développé
de certaines especes font que ces rava-
geurs sont trés dangereux notamment au
ent de la fructification. En période de
ferte pullulation, leurs dbgâts sont c
dérables, et parfois même nous laissent
des champs vides, pour le cas de AmsaCt:
?oloneyi DRC. (observations SUT champ de
soreho 2 Peut, 1981). Ces dégâts sont c
;idérc?s comme l'une des principales causes
de baisse des rendements chez le niSb
est donc indispensable de mener ?es Gtu-
des plus approfondies sur la physiologi
le cycle biolot;ique, et le comportement de
ces espèces nuisibleS. C'est ainsi seul
!nt que l'on pourra prendre des décisions
opportwas dans le cadra de la ,lutte CO
ces ravaqeurs.

17
11.2. Qynamique des populations d'insectes.
L'étude de la dynamique des populations des insectes ravageurs revi-t un
intérêt tout particulier dans la protection des cultures. Cette étude ne doit pas
seulement s'arrêter à l'observation et à la description des' fluctuations des popu-
lations du parasite
dans le temps et dans l'espace , mais doit Pgalement cerner
les mobiles qui sont à l'origine de ces fluctuations. CLARK et AL. (1967) I pensent
que seuls deux facteurs regissent les fluctuationsdes populations d'insectes :
1) les particularités de l'espèce
2) l'influence du milieu sur l'esp&e,
Ainsi, la naissance dans la population d'une espèce donnée, se caractéri-
se par la f8conditG (l'aptitude à la ponte) qui est une particularité pour chaque
espèce d'insectes ; les facteurs écologiques n'ont qu'une faible influence à ce
sujet. La vitesse de migr+tion quant à elle dépend aussi bien des caractkistiques
(particularités) de l'espèce que de l‘influence du milieu. A la suite de l'interac-
tion de ces deux facteurs sur la population de l'insecte , certains individus émi-
grent et d'autres restent dans l'aire de répartition.
La mortalite dépend, en genéral, des facteurs abiotiques (influence du
milieu) p mais on ne peut négliger le rôle des entomophages dans.Ile contrôle des
populations.
La maîtrise correcte de ce sujet nous permettra de connaître les dates
apprOXimati.VeS d'apparition &I ravageur, facilitant de beaucoup la lutte coritre cet
insecte en nous aidant à rompre avec les traitements de routine. Des études ont-été
dejà réalisées sur ce sujet en ce qui concerne de nombreux ravageurs du ni3,8.RISSEC
(1.950) et APPERT (1957) ont fait État de l'existence d'une seule génération naturei-
1~ qui disparalt trés rapidement chez Amsacta moloneyi .RISREC indique ensuite qu'en
1939 - 1939, le vol des adultes de cette espèce n'a dure qu'une semaine0 l'insecte
observe ensuite une longue période de diapause.
0
Aprés 1972, il y a eu une léqère amPlioration de la pluvioastrie apres
une longue période de secheresse. Cette normalisation progressive des conditions
pluviométriques a provoque une modification du voltinisme d',Amsacta moloneyi DRC,
Les observations faites en 1974 et 1975 par V'ERCPHESRE indiquaient un Etalement du
vol laissant déj2 entrevoir .la possibilité d'apparition d'une deuxième genération.
Li?s observations de NDOYE à'partir de 1976 on t confirmé l'evolution de 1'Arctiidae
en deux g&&rations dans S'armée. Notre propos sera ici d'an&lyser par comparaison
les observations faites par ces auteurs et, celles faites par nous-mêmesau cours de
notre stage la fois sur Amsacta molcneyi DRC chenille poilue du niébc, et Acigons
ig,nefusalis foreur de la tige de mil, pour nous faire une compréhension personnelle
du phénomène.
II,2-1. Matériel et 'méthodes.
ies rksultats exposés dans ce texte sont obtenus par pi&geagc lumineux
(à gaz ou électrique), placé dans les diff&entes soles du CFN.R.A. de Bambey (sole
grillage@, sole C, ferme irriguée et en sole J2). Les pièges ont &é installés
depuis 1976 dans les différentes soles et fonctionnent.& Ier juin.au 15 novembre.
Nous n'insisterons pas ici sur le matériel et les methodes, ce point a et2
décrit par ailleurs (NDCIYE, 1'378). Ce point concerne aussi bien Amsacta moior~qi
DRC que Acigona ignefusalis.

II.2.2. Discussions.
II.2 3 1
. II. *. " Amsacta moloneyi.
En 1976 (voir figure n0 l),
e début du vol de la première génération
a été observé entre le 10 et le 16 jui let à la ferme irriguée et en sole C, tan-
dis'qu'en sole grillagée, il se situer&
vers le 1er juillet. La première #nésa-
tion est plus importante en nombre que
Les deux premières @nérations
durent en moyenne 37 2 39 jours.
En 1977 (voir figures no.
veau de capture a été éleve par
rapport aux années 1974, 1975, 1976,
la première pluie utile du 7
juillet est appréciable : 44 mm ;
rtante poche de sécheresse de
cinq semaines a suivi.
t alors favorables pour un rwi-
de développement de l'espèce,
trés nettement dans les captu-
res : 15.718 insectes capturés durant a saison (pour les 4 pièges) contre 4.718
en 1976. Fendant cette
1 'Arctiidae a développé.une
g&Gration complete, tr
tout en démarrant une seconde géne-
ration. C'est dire que
telles conditions de séche-
resse relative qui sui
ures de 1977 revèlent une
baisse sensible des po
e la deuxième genération
pour qui le vol des ad
ent assez prononcé de celui-
ci, L'insecte dévelop
1977 et le début d'une
troisième génération
En 1978 (voir figures no.
t S), la chute des captures s'accentue
13598 insectes capturés durant la sa
La fréquence et l'importance des pluies
semblent être les mobiles de ce recul. 1978 a Gté une annee plus pluvieuse !534,8mm)
que 1977 (285,6 mm) et 1976 (308,3
on se réfère ?I la somme des pluies utiles.
Le vol de la première génération a eu ieu le 22 juin dans les quatres sites.
L'Arctiidae évolue nettement en de
ations et présente à la ferme irriguée
l'ébauche d'une troisième génération.
III 1981 (voir figure no 7), ainsi qu'en 1979
rn const~ke que les vols d$hutant 3 à
jours aprés la première pluie utile, confir-
mant les observations déjà faites
,RISBEC (1950), VERCAMBRE: (1974,
?975), et NDOYE (3.976) 0 Le niveau
st cependant relativement faible tant
your la première qéneration que pour 1 secondep mais l'évolution en deux généra-
tions persiste.
En 1980 (voir f
: 11). la première génération, A la ferme
irriguée et à la sole c,
:ante numériquement que la seconde. La pre,.
mière génirration dure 'or-w
L'insecte développe nettement deux généra-
tions. Amsacta moloneyi DRC a GvoluB e 'deux gén@rations durant ces quatres der-
nières années (1978, 1979, 198o., 1981) ; ce qui explique l'étalement des dégâts
sur une bonne partie du cycle végétati
En 1481 (voir figure no.
.'espèce a connu un faible niveau de pul- :
lulation par rapport aux deux derni
Ce bas niveau de capture est peut-
être lié à une population résiduel1
e fort réduite par un nombre impor-
tant de facteurs limitantsdont le para .tisme entomophage n'est pas le moins impor-
tant.
LIS deux g.énérations bouclen
leur cycle en 23 8 25 jours en moyenne;



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X.2.2.2. Acigona ignefusalis.
Cette espèce présente çéreralement trois générations dans l'année au
b
Sénégal. Cette rêgle est confirmeeipar toutes les observations-de 1976 à 1981
(sauf en 1980 où l'espece évoluera MI deux générations).
c
La première génération qui apparaît en général 15 jours aprés la premiè-
re pluie, a un niveau de vol relalzvement faible. Cela s'explique sans doute par
la sortie progressive des individu:; qui étaient entres en diapause dans les tiges
de mil et par leur nombre résiduel, On remarquera aussi dans certains cas, en
3.978 par exemple, un début de vol prematuré par rapport à la première pluie.
La deuxii-me et la troisilime générations sont beaucoup plus importantes
tant du point de vue économique que du point de vue numérique.
En 1976 (voir figure no. la\\), la deuxième génération,dans toutes les
soles était plus importante numériquement que les deux autres. En 1977 et 1979, la
troisieme génération a été plus irfqXEtante.
L'espece a connu en 1979 (voir figure no 9), une explosion démographique
durant la 3e géneration.
On a eu à'cet effet un niveau de pullulation trés élevé
par rapport aux autres annees. Celi s'explique en partie par l'étalement assez
accentué de la deuxième génération et l'importance du vol. Les facteurs abiotiques
s'ils n'ont pas joue un rôle
i
décis.f‘ dans cette affaire, ne se sont pas pour au-
tant dresses en facteurs limitan~.Lcs deux premières générations bouclent leur
cycle en 35 à 40 jours en moyenne et la troisième passe la saison skhe en dia-
pause dans les tiges de mil.
II.2.2.3. Comparaison de l'évoluticn des deux espèces entre 1976 et 1981.
-
e
Amsacta moloneyi DRC est bivoltine au Sénégal. Il presente cependant uce
cbauche d'une troisième génération s-!lon les années compte tenu des conditions
écologiques générales.
Acigona ignefusalis par contre, presente génértilement trois générations
si les conditions sont normales. Cc! nozbre peut diminuer. La première apparaît
15 jours aprés la première pluie et so:n niveau de vol est faible. Les deux der-
tières générations sont plus importantes du point de vue numérique et aussi du
point de vue économique et agronomique. On constate le plus souvent chez la chenil-
le pcilue du niébé, Amsacta molone:fi D:RC, une levée de diapause 3 à 4 jours aprés
la première pluie. La premiere gen;!ration est plus importante en nombre que la
seconde.
Les observations
ces six dernikes années ont montré que
les années de dépression d
12 chez Acigona sont des années de forte
wllulation chez Amsacta ,
sa. Ceci démontre que les deux ravageurs
réagissent différemment vis
facteurs écologiques. De plus leurs niches
écologiques diffèrent. Le premier
msacta moloneyi) passe la saison sèche dans
le sol SOUS forme de chrysa
ond (A. ignefusalisj entre en diapause
dans la tige de mil à l'éta
ur y rester durant toute la saison sèche.

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20
X.2.2.4. Conclusion.
L'étude de la dynamique des populations d'Amsaci-a moloneyi DF!C s'établit
assez clairement. Une importante accumulation de donnees permettra à l'avenir de
mieux apprécier les évolutions particulière5 souvent liées aux conditions climati-
ques. RISBEC (1950) et APPERT (i957) ont toujours fait état de l'existence d'une
seule génération. La reduction de la pluviomètrie ces six dernières années a emme-
né des modifications dans la biologie de l'espèce. De 1974 a 1977, l'insecte a évo'
lué en deux genérations et a presente une ébauche d'une troisième.
Le retour progressif de la pluviomètrie à la normale est devenu un fac-
teur limitant au développement de 1'Arctiidae ; l'insecte à partir de 1978 évolue
en deux générations mais ne présente plus cette ébauche de la troisième çenération.
Pour Acigona ignefusalis, la dynamique des poypulations ne présente pas
d'évolution particulière remarquable comparativement aux études menées dans ce
sens, les années précédentes. Cette fluctuation de la pltuviom&rie n'a provoqué
chez le ravageur du mil qu'une restriction de l'aire de répartition. Les zones
favorables à son développement sont les régions méridionales.

21
CHAPITRE III. .LA LUTTE CONTRE LES INSECTES RAVAGEURS : LE:S METHODES DE LUTTE CONTRE
LES INSECTES NUISIBLES DU NIEBE.
SiI.l. Diff&%ntes methodes de lutte contre les ravageurs du niébé.
Il existe aujourd'hui une multitude de 'méthodes de' lutte pour détruire les
insectes nuisibles et préserver ainsi les récoltes. On peut les regrouper en six
categories :
1.1. Les méthodes traditionnelles
1.2. Les méthodes culturales
1.3. La sélection variétale
1.4. La lutte chimique
1.5. La lutte biologique
1.6. La lutte intégrale.
111.1.1. Les methodes traditionnelles.
Ce sont les procZ%iés les plus simples et les plus économiques dedestruc-
tion des insectes. Aujourd'hui , il est impossible de compter uniquement sur ces
pro&dés pour arriver à bout des ravageurs compte tenu de l'importance des d&$its cau-
sés par ces ravageurs, de leur capacite de reproduction et: de l'importance des sur-
faces emblavées. Cependant~, l*incinération dos résidus de certaines récoltes est
encore pratiquée de nos jours pour lutter contre certaines espèces qui passent la
mauvaise saison dans ces conditions;
I11.1.1.1. La chaleur.
--
-
La résistance des insectes à la chaleur varie avec la durée d'exposition,
l'humidite et le stade biologique. Il est genéralement admis que les larves des
insectes sont beaucoup plus rêsistantcs à la chaleur que les adultes. Pour la des-
truction de certains insectest on utilise la chaleur sèche (plus sfficace, mais pré-
judiciable au pouvoir germinatif des graines) ou la chaleur humide (s,ur .les plantes
vivantes sensibles à la déshydration).
'.
III.1.1.2. Le feu.
Ce procBd& fait appel â l'incinération des branc!he,ç,~~~haumex, fruits (des
résidus de rkzolte)' pour .Iutter .contre les formes prélmaginales dlespkesnuisibles
gui souvent entre en diapause rdans,ces organes .végétaux,
IZ" " ;
‘.
111.1.1.3. Les barrières mécaniques.
On interpose entre l'insecte nuisible et le végetal, ,un obstacle: cein-
tures et bandes gluantes autour des troncs d'arbres, f&'sés,' récipients yc:mplis
d'eau etc...
:
. .
1X1.1.1.4. Captures.
C'est le procédé le plus épuisant pour l'homme- Il demande aussi une main
d'oeuvre assez importante. Le ramassage d'insectes n'a d'int&rêt que s'il est effec-
tu& par une main d'oeuvre gratuite (enfants . ..) et dans le cas d'une invasion acci-
dentelle et limitee.

22
Led méthodes traditionnel1 6 de lutte contre les insectes sont peu emplo-
yées à nos jours. Sa faiblesse résid dans le fait qu'on ne peut, en se basant
exclusivement sur elles, assurer un ontrôle efficace des populations d'insectes.
Certains paysans pratiquent encore 1 s captures d'Amsacta moloneyi DRC. dans les
petites parcelles, quand le nuisible n'affiche pas un niveau élevd de pullulation.
En tout état de cause, ces,:méthodes
e peuvent résoudre les problèmes de la pro-
tection en 'agriculture moderne.
III.1.2. Les methodes culturales.
Certaines techniques cultu ales permettent d'agir sur la dynamique des
populations d'insectesp et partant,d
reduire sensiblement leurs dégats.
111.1.2.1. Date de semis.
Sn avançant ou en reculant a date de semis (si le régime des pluies
le permet) on peut éviter les coïcid ces phénologiques fkheuses entre le stade
vulnérable de la plante et la ptlriod, OC: le ravageur est le plus dangereux. Par
exemple, Amsacta moloneyi DRC. un ra
geur du niéM6 apparaît g&-kralemënt 3 à 4
jours aprés la premike pluie utile. C:'est pourquoi 1% culture pure de nï6bé '(semée
sur la premiêre pluie utile) est bea oup plus attaquee que les cultures de ni&bé
dérobé semées tardivement. Si la seu
préoccupation èst la protection contre
Amsacta
moloneyi,
les résultats obte s sont probants mais il, convient souvent
dans de pareil
cas de tenir compte
'autres
considerations.
III.l.2.2. Date de récolte.
En récoltant tôt (juste à 1
on' peut éviter une destruction de
la récolte. A l'approche de la récol
é on observe souvent de .fortes
attaques de bruches et de piqueurs I
En appliquant ce procéde on r6dui.t
le taux d'infestation des graines en
III.1.2.3. La rotation des cultures.
Elle estnécessaire pour 6 -miner les inséctes spdcifiques d'une culture.
Dans le cas du niébé; certains ravag xs comme Mabxà tektularis Gey. et Acafithomia
horrida G. peuvent être facilement é iminés par ce procédé.
111.1.2.4. Destruction de la végétat >n adventice.
-
Les:mauvaises'herbes serven souvent de refuge ou d'hôtes intermédiaires ri
certains ravageurs. Les insectes vie: lent par la suite sur la culture (le cas des
sauteriaux an fin de cycle du ni&bé 1 gt un exemple probant) D L'élimination de ces
adventices contribuent sérieusement < la limitation du développement des populations
d'insectes.
III.l.-2'.5:Enfouis$ement et'labour.
C'est une méthode de lutte efficace contre les espèces vivants dans les
tiges borers) et certains insectes &i sol.
,;
‘.

23
III.1.2.6. Emploi des engrais, permet un developpement rapide et harmonieux de la
plante.
'
Les mtjthodes culturales ont une grande importance pour la protection de
la culture du niébé., Elles sont g&&alement basées sur l'amélioration dos condi-
tions de nutrition-de la plante , cependant que d'autres procédes visent par contre
à défevoriser les ravageurs.
TII.I.3. La sélection varigtale.
La résistance des plantes peut se definir comme étant la somme des quali-
tés héréditaires possedées par une plante qui interviennent sur le terme ultiae
des dommages occasionnés par l'insecte. Autrement dit, c'est la capacité! d'une
variété à produire une recolte plus abondante de bonne qualité que les variét&
ordinaires, pour une même densité de population d'insectes nuisibles (J. APPEEIT~
1976).
On distingue trois types ou mecanismes fondamentaux de résistance varie-
tale aux insectes et aux acariens :
a) La préférence ou non-préférence, qui englobent les caractères varietaux
et le comportement de l'insecte se manifestant à la ponte. La plante-hôte peut être
attractiveou repulsive pour la femelle qui va pondre ; a'3 moment de la ponter les
kemelles sont soumisas à des stimulants qui les amenent ,% déposer leurs oeufs sur
las plantes convenant au développement des larves. Les facteurs qui interviennent
dans le choix sont :
- Coloration ou intensité de la lumiere
- Structure physique et nature de la surface de la plante
,.. Composition chimique des tissus.
b) L'antibiosis, est une influence défavorable de la plante sur la biolo-
gie de l'insecte. Elle se manifeste par une diminution dle.la fgcondité, de la longé-
vité et une augmentation de la mortalité. Elle peut,être dûe & une déficience de
certaines substances nutritives (vitamines, Qléments minsraux) indispensables à la
croissance de l'insecte.
c) La tolkance, qui indique la capacite d'une variété h se reproduire
en dépit de l'existence d'une population d'insectes identique à celle qui endomma-
ge gravement une variété susceptible.
1) La résistance des plantes aux nuisibles est g&&alement de deux
types : la résistance dite verticale, qui dépend de quelques gènes principaux dont
l'effet propre ne se manifeste que vis-a-vis de certaines sspkes bien définies et
limitées.
2) La résistance dite horizontale provient de nombreux gènes qui n'ont
individuellement qu'une faible action I mais dont l'effet.s'étend à plusieurs espe-
ces d'insectes.
Les travaux de sélection variétale conduits sur le niébti: au Sénégal ont
eu comme principal objectif la création de variétés pro'c?uctives. Les sélectionneurs
étaient trés peu préoccupés par la création de varietés 'de niébé résistantes aux
insectes. C"est pourtant l'une des voies les plus élégantes pour obtenir une pro-
duction de qualité indemne des attaques des nuisibles.

2 4
ÏII.1;4.
&a~iütte~himique.
"
On entend par méthode chimiqu
l'ensemble des procédés d'applications d'in-
secticides sur les, insectes en vue'd'o
nir un taux tres élevts de mortalité au sein
de cette population'de ravageurs (J. AP PT, 1976). Dans beaucoup de pays on a décrit?
lc'mauvais usage@ ou 1'.usage excessif d
pesticides. Il n'en demeure pas moins ,vrai
que les pesticides restent toujours l'a e la plus puissante 5 notre disposition ,pour
lutter contre une population d'insectes
i se fait menaçante. Lorsque les populations
d'insectes atteignent 1e"treshold" Bco
ique (le niveau de population OU des trai-
tements devraient être employés afin d'
ëcher la population d"atteindre un niveau
qui entrafnerait des pertes économiques
il n'y a alors que les insecticides qui
puSsent réduire la population à un niv
acceptable et dans un délais suffisamment
court.
Certes l'emploi des pesticide c tnous impose‘certaines limites :
a) Beaucoup d"insectes ont dé celoppé un système de r&istancc soit à un ou
plusieurs insecticides.
b) En général les insecticides ne produisent qu'une reduction temporaire des
populations d'insectes qui bien souvent Sic remultiplient ; ce qui nécessite des appli-
cations ré,pét&s.
c) On peut Bgalement constate
l'aPpa;rition soudaine
d'insect~~~.nu~~7is~es
d'importance secondaire, dûe à la destr
leurs ennemis naturels.
i
d) Parfois on note des effets ndl~sirables sur certains organismes utiles
tels que : les espèces pollinisatrices,
ons, les oiseaux, les plantes, les
hommes, ou le bétail.
e) Le danger de residus toxiq s sur les plantes traitées ainsi que sur
celles contaminees par accident finsect
lides transportés par le: vent) D
f) Les,risques encourus au mol
du traitement parles manipulateurs.
C'est pourquoi on doit recher
"sélectivité" dansl'emploi des insec-
ticides et remplacer les traitements de
par des traitements "quand néces-
saires<'
;
ainsi nous pourrons palier à 1
nconvénients
identifiés plus haut.
III.1.4.1. Méthodes utilisant le chimie, t opisme.
-L--
Les insectes sont capables'de
ercevoir le goUt et l@odeur de certaines
substances qui déterminent sur des term aisons nerveuses particulières ou "chimio-
récepteurs" desstimuliprovoquant des dl lacements orientés. Ces stdraul.i peuvent
provoquer soit une.attraction, on les a] elle des attractifs, soit une rtspulsion:
on les appelle des'répulsifs. Comme tours.l.es tropismes, le chimiotropismc est spéci-
fique ; son intctisité varie d'une espècelL l'autre et, chez une même espèce, suivant
le stade, quelque fois le sexe.
La connaissance de ces attrac, t.kfs a un double inter& : d'une part on peut
les utiliser pour'contrbler les dates d 'iippazri..tion ou l'extention &'un insecte nui-
sible, d'autre part, on peut les associe:c directement avec des insecticides ou chi-
miosterilisants i~n~tzSles techniques de 1capture ou de confusion.
: ,*

25
III.l.4.2. L'.emploi des inappgtants.
L'analyse du comportement alimentaire a mis en évidence la complexité
.des stimuli sensoriels qui entrent en jeu, et on a rév&ld l'intervention de fac-
teurs phaçostimulants qui conditionnent la mastication et la déglutition (J. APPERT,
1976).
Actuellement on est en mesure d'élaborer des substances inappetantes
("anti-feedinq"') qui bloquent les réflexes de mastication et de déglutition. Ces
produits, 6pandus sur le végétal à protéger pourraient théoriquement prévenir les
dégâts des especes phytophages dont on redoute les attaques.
Cette méthode , theoriquement, a une valeur incontestable. On notera
cependant qu'elle est trés peu citée dans les ouvrages et son utilisation dans la
pratique quotidienne n'est pas encore trés r6pancIue.
III.1.5. La lutte biologique contre les parasites.
Bn temps que ohdnomène naturel, le contrôle biologique est “l'utilisation
et la manipulation d'ennemis naturels dans le but de cr&er une réduction de la den-
sité moyenne d'une espece considérée comme ravageurs des cultures (DEBACH, 19S:Q :
VAF DER BOSH et MESSENGER, 1973).
Au cours des dernières années, la dsfinition s'est élargie pour englober
l'autostérilisation (dite lutte autocide)? la manupulation génétique et autres
techniques.
Le contrôle naturel est défini comme le maintien de populations lou bio-
masse) à l'intérieur de certaines limites supérieures et inférieures par l.!action
de l'environnement tout entier comprenant ne5cessairemer.t un rérJulateur, en relation
avec les conditions de l'environnement et les propriétéis de l'es@ce.
Parmi les éléments qui compsent le processus: de controle naturel on peut
faire une distinction utile entre les facteurs de l'environnement qui agitisent com-
me des agents de morta,lité,
à des intensités qui ne sont.pas affectées par la. tail-
le de la population sur laquelle on agit (cha.leur, froid) et ceux dont l'intensité
d'action varie avec l'abondance de la population concernée. Le premier type de
facteurs est limitatif, et connu sous le nom de facteur de mortalité independant
de la densité (SMITH, 1935).
Les facteurs dépendants de la densité peuvent. aussi être selon que leur
action est réciproque, .c' est à dire qu'ils v,arient en nombre et en importance
selon les changements d's densitcl de l'hôte, ou non-réciproque, c'est à dire. que
leur nombre et importance restent fixes ou ne repondent pas aux changements du
nombre de i'hôte.'
,
.I
III. 1.5.1. Lutte microbiologique par agents patho&nes,
Les insectes sont parasités dans la 'nature par des champignons entomo-
pathogenes, des bac&rics',,des virus et dès protozo$&!s 'des rikettsies? Quand
certaines conditions- écolôgiques sont'réunies,
ces microorganismes peuvent pro-
Vom!er des épidémies extr6mement meurtrières au sein d'une population d'insectes.

2 6
Les germes responsables de ce maladies et de ces épizooties ont attiré
l'attention de certains chercheurs dès e l.9e siècle., C'est ainsi que BASSI (1834)
démontra expérimentalement, l'action pat g<:ne.du champignon Beauveria hssiana
(BALS) Vu.il pour le ver à soie
IE:OFF qui réalisa en 1979 les premiers
essais d'application avec le c
t:axrh.izium anisopliae (ffetsch) Sa-oh-
pour lutter contre les larves
austriaca (Herbst).
Les microorganismes
du fait de leur variété systèmati--
que, ont des propriétés pathologiques e épizootiologiques diverses et présentent
des modes d'action assez diffé
à un autre. Leur utilisation cons-
titue un second aspect de la 1
ais ses applications restent encore
limitEes. ,,
III. 1.5.2. La lutte autocide.
-
Cette méthode tend à réduire
natalité au sein d'une population.d'in-
sectes.
Le Frincipe consiste
secte afin d'obtenir,une altération
de son capital génétique entrâînant une st~irilisation sexuelle. On util.ise+généra-
lement le rayonnement gamma fourni par
60. Les chimie-stfrilisants sont
parfois utilisés. Ils sont moins chers
noins coûteux) que le rayonnement gamma,
mais présentent certains dange
s APPERT, 1976).
/
111.1.5.3. Hormones.
-
-
Cette méthode a pour but de "tuer? l'insectes en perturbant son d'velop-,
pement postembryonnaire. On intervient Sans le deroulement normal de son cycle
vital.
III.1.5.4. Les entomophages.
L'emploi des entomophage? dans la lutte biologique contre les insectes
nuisibles des cultures constitue un exemple ,classique. Les entomophages résident
ou penétrent pkiodiquement dans,l'agro+cosystème et ont pour rôle de réduire le
niveau de proliferation des agents nuisibles des cultures.
Les procedés de la lutte biologique sont :
a) préservation des populations d'especes entomophagcs par, des aménage-
ments du milieu.' :
.
b) augmentation des pop@.ationa d'entomophages indigènes par des lâchers
&riodiques.
c) lutte biologique traditionnelle, c'est-à-dire importation, lâcher et
acclimatisation d'adversaires naturels e;%ot:iqucs. souvent pour lutter contre des
ravageurs d'origine étrangere.
Il èst. évident que 1"efficacitc 5 d'un entomophage est fonction de tous
les .éléments de son potentiel hietique ; capacité de recherches et de découverte
de l'hôte, de prise de possession de csl,Ji--ci, possibilités de developpement lar-
vaire e t c . . .
:

2?
L'analyse du succés du parasitisme ou de la prédation sera fonction de la
.* : -, connaissance précise du comportement, de la fécondité, de la longevité de l'entomo-
p
h
a
g
e
.
Des travaux de RISBEC (1938 - 1950), sur les entomophages des ravageurs du
ni&é, on peut extrairk la liste des parasites, q,ue donne le tableau no 4.
Tableau no 4
-
-
- : Liste des parasites des principaux insectes nuisibles au niébé.
- - -
-..
_I-----mm
!
I
!
!
!
ESPECES PARASITES
RAVAGEURS
!
"
-
-
!
!
,f
-f
!
!
Nom d'espèce
f Nom de famille
!
--
- - - - - -
I
!
!
!
! Amsacta moloneyi DRC.
!l. Euplectrua laphygmae Ferr.
!Eulophidae
f
!
!
!
?
'j2. Telenomus thestor nixon
!Prototrypidae
!
/
!3. Sturmia inconspicuella Bar.
!Tachinidae
!
!
;4. Distichus'gagatinus
!
!Carabidae

f!
?
s Aphis
craccivora Koch.
fl. Paragus borbonicus Nacq.
!!Sirphidae
!
!
!
!2. Paragus longiventris Lw.
! - I'-
!
i.3. Xanthogramma aegyptica wield
! -.i:-
!
I
1a.
!
!
!
I fiaruca testularis Gey.
!Braconidae
!
11. Parachremylus sp.
!
I
!
!
! ?iezotrachelus v a r i u m Wagner!!l. Bracon kirkpatricki wilkn
! -. 'r-
!
I
! I "_
'.
f
i
;2. Bracon Risbeci De Saeger'd‘
!
!
!3. Chelonus curvimaculata Cam.
! u If...
!
!
f4. Entedon apionidis Fer-r.
!Eulophidae
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! 5. Pleurotropis amaurocoela Wat.
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Xetrastichus sp.
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! 7. Eupelmella elongata'RISBEc
!Eupelmidae
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Bruchoccida Vuilleti CRWF
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f 9.' Eupelmus'apionidis RXSBEC
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!JO Bruchobius laticeps
!Pte.romalidae
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111 Eurytonia apionidis RTSBEC
!Eurytomidae
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i22 Aprobosca sp.
!Trichqramm$dae
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? Spodoptera littoralis
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Habrobracon hebetor ,Say.
!Braconidae
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f.
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2 %
Au Sénégal, nous sommes encclr,e trk loin d'avoir utiliser toutes les PosSi-
'bilites offertes par la lutte par entclmophages. On ne les a pas encore même pas tous
identifiés. Cet important mat&riel de travail nous permettra à l'avenir, d'évaluer
l'efficacité de ces parasites indigènes et de bâtir une stratégie de lutte intégr6e
contr'e ces ravageurs du niebe, car jusqu'ici, l‘emploi des pesticidcs a été l'unique
voie exploreè.
111.1.6. La lutte intégrée.'
La lutte intégrée contre les ,e'nnemis des cultürcs est un '"systGme de lutte
aménagk qui, compte tenu du milieu
iculier et de la dynamique des populations
des espèces considérées, utilise toute les techniques et méthodes appropriées de,
façon aussi compatible que possible
e de maintenir les populations des ravageurs
à des niveaux ofi ils ne causent pas
mages économiques" (groupe FAO d'ex.perts
de la lutte int&@e contre les ennemi des cultures. ROME, 1967).
Il a @té démontr4 maintes f
que dependre d'une seule forme de contrôle
ou de tactique peut conduire à une c a
trophe., Dans la lutte intégrée, l'accent
est mis sur une appréciation réaliste
niveau des déqâts économiques, lequel coc-
mande la nécessité ou non d'entrepren
une action de lutte. Parallèlement, tous
les efforts possibles sont faits pour
surer la protection et la pr@servation des
agents bioloqiques existants de la mor lité naturelle tels que les parasites, les
prédateurs et les microorganismes pa
es. Pour les insectes nuisibles, l'utili-
sation des pesticides doit se faire
manière la plus sélective possibler et
seulement quand konomiquement e
uement celà se justifie.
Le but ultime d'un sys
tte intéqree contre les insectes nuisibles
est d'obtenir à la récolte, un
optimum, des. produits de bonne qualite,
un coût minimum, tout en vQilla
préservation a long terme de l'envixonne-
ment,
III.%. &s application
Pour mesurer objecti
des divers ravageurs du
niBbé, il faut connaître le ni
s économiquement tol.Grable pour la culture
et compatible à une récolte ac
recherche n'a pas étt? tu&
souvent explorée au Sénégal
protection du niébë dans ce pays
utilisera encore trQs
traitements chimiques. Les pro-
c5des culturaux préconisés,
re le niveau de parasitisme et
d'obtenir une récolte,
Csest pourquoi le système de aotection global préconisé fait largement
appel à la lutte chimique. Pour que cett,e protection soit la plus efficace possible,
certainesiprecautions
doivent être prises a des moments bien précis :
"
1X1.2.1. Précautions à prendre lors de 3 préparation du' champ de culture.
'1;
- Preparation du sol selon leIs pratiques locales recommandées.
- Contrôle de la qualité des graines et test de germination. 11 est decon-
seillé de semer des graines brüchécs.
- Maintenir
la propreté da2s les champs en Zachke ; destruction de la
veq2tation adventice pouvant hBberger :
d% ravageurs.

2 9
- Etablir une rotation permanente des cultures ,; on élimine ainsi les insec-
tes spécifiques du niébé,.
- Epandage d'engrais de base ; celà créera d'excellentes conditions de d&ve-
loppement des plantes, donc une plus grande résistance aux attaques des ravageurs.
Dans la zone de Bambey on emploie le NG P1OK 2. à raison de 150 kg par hectare.
II.2.2. Protection des semis.
- Enrobage des semences : - au thioral 2509 pour 1OOkg de semences
-r au granox (10 % Benomyl, 10 % captafol, 10 % carbo-
furan) à 20Og pour 100 kg de semences
- ou encore au mélange (Th:irame 25 % + die.1drin.e 35 % )
à raison de 300g de produits pour 1OOkg de.,semences.
T:'enrobage des graines est n&cessaire pour la Grotection de ces dernières contre les
agents pathogènes et les insectes du sol.
- Le semis précoce pour les variétés h%tives, permet d'éviter la coïncidence
phénologique entre l'apparition du stade nuisible ,du ravageur et la période vulné-
rable de la plante.
L'utilisation de variétiss résistantes aux attaques des insectes nuisibles permet
de limiter ou d'éviter les dégâts.
En milieu paysan (à Khombole),
au voisinage de nos essais nifbe où la
58-57 avait été semée, se trouvait un autre champ:.niébé de variété 58~185. NOUS
n'avons pas pu savoix comment cette dernière était parvenue au paysan, toujours est-
il que les chenilles d'Am.sacta semblaient preférer.la 58-57. La 'non préference de
la 58-185 semblait être l.iBe à la présence de poils courtp,> et rigides qui rendaient
la face inférieure des feuilles inhospitali&es et par voie de conséquence kncomes-
tibles.
III.2.3, Au moment de la végétation.
..-
- Lutte contre 1-s mauvaises herbes pour éliminer les refuges.
- Protection contre les chenilles du feuillage si l'an constate qn d9k~fi.t de
dégâts (traitement à la demande) n
On utilisera ici le Thy'nul 35 (Endosulfan) a raison de 2,51 par hectare ;, soit
800 à 9OOg de matière active à l'hectare,
. :
X11.2.4. Protection de la floraison et de la fructification.
-
-
-
- Au moment de la floraison, nous constatons, en g&-&ral, une forte pullulation
de thrips sur les fleurs ; et au cours de la végetation divers ravageurs fSpOdoptera
littoralis, Maruca testularis Geyes etc . ..) provoquent dV.mportants dégâts.
C'est pourquoi dès la premiGre semaine qui suivra la floraison il sera
n&essaire de traiter le niébé à l'endosulfan.

Apres, un ou deux autres tra'tements pourront intervenir avec la séverité
des attaques (traitclwBts à la demandl 11. Au total on peut donc totaliser un nombre
_
de quatre traitements tout au long du ycle
végétatif du niébé.
B
i Récolter aussitôt les gousses à :lturité et effectuer un léger séchage, Bviter
les récoltes tardives car en fin de cy te végétatif du ni&&, les bruches consti-
tuent un danger capital.
Des dégâts occasionnés sur 1, floraison portent atteinte directement et
gravement à la production. C'est pour
3tt.e raison qu'une protection efficace de ce
stade et aussi des gousses est absol
it indispensable pour assurer une bonne 1r6c01-
te. Nous avons vu plus haut les princi
lles espèces d'insectes nuisibles à la flo-
raison et à la fructification. Ces e
:es notamment les thrips attaquent dès la
formation des boutons. Un suivi périod pe permet de réaliser des traitements à 13
demande, avec du thymul 35 Z la même d ;e qce précédemment. Ce traitement pourra
,être réalisé 2 ou 3 fois avant la réc
:e suivant 1' étai-. sanitaire de la culture.
En fin de végétation,
certains ravageurs du groupe des
Bruchidae peuvent infester la
avant la récolte.
La lutte à entreprendre cont?.e les bruches doit viser deux objectifs, à
savoir :
.
a) l'obtention d'une récolte saine
b) la préservation de cette I icolte au cours du stockage.
III.3.1. L'obtention d'une récolte sair
Elle n&essite une combinais<
dse différentes métho&s de.lutte : pro&-
dés culturaux, lutte chimique, lutte gt
Il n'est pas utile de s'a,?+
santir longuement sur cet aspect puisqi
déjà vu plus haut.
III.3.2. Préservation de la récolte au
III.3.2,1. Mesures préventives.
Avant l'emmagasinage, il est jndispensable de vérifier l'état des locaux.
Ceux-ci devront être minutieusement nettoyes et vides des résidus de récolte (grains,
sacsusagés, instruments etc . ..) des can~agmes précédentes ; en particulier du moindre
grain pouvant se trouver dans les appareils tels que balances, criblcurs etc... Les
.fissures des murs, des planchers ou du plafond devront être bouchées. -Un espace
propre doit être maintenu autour du magasin.
On devra prévoir un traitemer.t s'appliquant aux magasins ou entrepôts vides
quelques jours avant d'y introduire la récolte, dans le but de détruire les parasites
et les oeufs.
,. b
.<
I11.3.2.1.f. Traitement des magasins et.'silos.
'4$-B-
a) magasins des semences :
.- Propoxwr (Baygon 2g m.a/200 ,cm3/m2)
b) magasins pour denrees :
Bromophos (Nexion EC 36) lg n..,a/200 cm3/m2.

31
III. 3.2 .l. 2 e Traitement de la sacherieet des appareils de manutention.
Bromophos (Nexion)
5g m.a/1/2 sacs/trempage
Propoxur (Baygon)
1Og m.a/1/2 sac/trempage
&omure de mëthyi (Dowfune MC2) lOg/m3 -t 4Og/tonne/48 heures.
Il conviendra dans les entrepots et magasins de stockage, de maintenir une
humidité relative et
une température optimales, dans une atmosphPre bien ventilée.
. .
III.3.2.2. Mesures curatives.
- -
III.3.2.2.1. Ensilage hermétique.
D*exo*/Lants résultats ont été obtenus enstockant le niebé.dans des' fûts
métalliques de 200 litres (ou dans des poteries) hermëtiquement scellës. Ce procédé
d'autodésinfection a déjà fait ses preuves pour de nombreuses denrees. Le dëgagement
de gaz carbonique ((~02) t ue les insectes et le grain se conserve indéfiniment. On
veillera à ce que le grain soit suffisamment sec, car la tempërature du stock peu
s'élever et la bonne conservation peut être compromise.
111.3.2.2.2. Fumigation et emballage hermétique.
Une fumigation initiale pour détruire les insectes pouvant exister au moment
de l'enmagasinage est nécessaire. L'emballage doit être absolument hermétique pour
constituer une bar??iQre &ysique à leur penétration ulterieure. Afin d'Pliminer'tout
risque d'accidents, il est recommandé en cas d!emploi du Gtrachlorure de carbone, de
se limiter à la dose de 3OOg/m3 (soit 1Sg pour 1 sac de 60 kg) D
IIf.3.3. Insecticides recommandes pour le stockage du niébé.
-
Bromophos (Nexion 2R
- 1Og m.a/t
. .
Tetrachlorure de carbone (Trogocide R)- 600~ miait
Bromure de mëthyle
-- 1Og/m3
,!.
Actellic
- 5oog p.c,/t
DécamEthrine
- 5M)g’ p;c,l't
Damfin
- soog p.c,/t.
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.
.
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3 2
CHAPi'I'HF: IV. ANALYSE~DES RESULTATS DES ESSAIS SUIVIS PEL\\JDANT LA CAk?PAGME AC-RICOLF.
-
-
-
_ .__,,.
-
-
-
--.---
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Il s'agit ici. des differents essais ni&+ implantés par le service
d'Entomologie.
.A mon arrivee a Bambey :.E, 25 Août 1981 la campagne agricole etait:
déjà en place. et les essai s etaient iml,lantés depuis les premières pluies de fin
juin. Je me suis vu néanmoins confié le suivi de ces essais dans le cadre JC mon
sujet de stage pour servir de support ii 'mes travaux, le ne reviendrai pas silr las
resultats entomologiques concernant le:; inventaires~ la biologie et la dynamique
des pop!G.stions tel que j'ai pu les api)récier à trawrs les observations faites
en cours de saison.
Je n'insisterai ici que sur 11.6~ résultats agronomiques bruts :
IV.1, Essai minimum traitement insccticzide.
,' 1.
'! ,.: '
.-
--_
Cet essai entre dans le cadre de la coopération ISW-SAFGRW (Semi-::ri.(~
Food Grain Research and Dcvelopment Project) Lt vise ia protection minimal& de
plusieurs variétés de nitsbé. Les résultats qui se dégageront de cet ess?ti nous
permettront de classer ces variétes a partir de leurs rendements et de wlgariser
la plus comp@titive.
IV.1.1. Protocole! et conduite.
L'objectif de cet essai était de juger 12 performance des diffPrentes
var.i.etés de niébe avec le minimum de tl .ittem&nt insecticide nosçible défini en
fonction du niveau réel des attaques.
L'essai Qkait implanté au C,P
de Bambcy en sole grillagée. C'etai?:
un essai bloc randomi& comprenant 4 ri
ioI]s et 9 variGt$s dont une loc,aïr?, lr.
58-57. Les autres variétés nous
dan (NIGERIA) : Vit?-4,
vita- p vita- # El.?.-7 TVU 1509,
, TVX 3236-i-2. La dimenslion de chaque
parcelle était de 4,5m sur5m. Celle
6 ra,ngées de Sm de long
chacune. Les prt%5vements des 5c
sur les deux rangees :‘xt&-
rieures d.e la pahc,:l?e
3aluer le r~zndtirnent Dar
parcelle.
Le semis 3 ét& fait le
i&33 pluie util<>) avec une
densit6 dc 20cm x 70cm'
tions devaient être effcc.-
tues t6t le matin avant
semü!.ne. L.3 prtir;:ièr<
date d'échantillonnage d
jour aprtSs semis, (4?t:
XS) date d'apparition d
variétés hativcs,
La .pr::mi+--
re date d'khantillonnag
espondcit à la dcu>:i--ne
date d'échantillonnage dzs pfidoncules -
chantillon portait c;lt‘ 1Q
jeunes pedoncules, fleurs ou goussesy c cillis 2 partir de deux rangks cxt&rieurrs.
Une deuxinme o
r le d6nombrement total
des pedoncules,
ularis Gey. sur une lon-
gueur de lm par rangée et par parccl!.t:, Le suivi de cette obsixvation s'est t5tnl.c
sur 5 dates : 40

33
Le premier traitement nhytosanitaire datait du 48 JAS et concernait seule-.
ment les parcelles de la ER-7 IvarietG hâtive) qui était dej;B infestée par les thrips
et Maruca ttistularis GEY. 'Au 52 JAS, on a procédé à un trnitement glOb?Al sur 1' en-
semble des parcelles. Toutes les v&iet&s étaient au stade'de floraison sauf 3.a Vita-
5, Vita-7, et la,58-57, vari&& plus tardives. Le traitement global a éte renouvelé
au 64 JAS. Tous les traitements ont été exécutesau Décis (concentration 25g/l), avec
une dose de 600 cc produit 'commercial/ha ; soit 15g de matière active (m.a.) par
hectare.
La récolte des gousses sèches a étd faite en trois ramassages (76, 84, 92
JA!:) pour les variétés : ER-7, T~U 1509, Ttrx 3236-1-l et Tvx 3236-l-2, c.n doux ramas-.
sages (84e et 92 JAS) pour les autres variétés.
IV.l.2. R&ultats et discussions.
Le tableau no. 5 donne de façon synthktique les résultats Obte:nus au cours
des divers échantillonnages et les renciements &s différentes variétés.
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35
Ces résultats montrent une nette augmentation de la population de thrips.
Elle aurait sans doute pu devenir importante au 62 JAS si un le traitement généra-~-
lise sur l'ensemble des parcelles n'etait pas intervenu au 57 JAS.
Les d@âts de Maruca .testularis GEY,sont plus prononcés sur les fleurs
que sur les gousses. Les plus forts taux d'infestation des Maruca testularis cnt
eté enregistrés au 50 JAS et 55 3AS sur les fleurs. Certaines remarques ont étg
formulées en ce sens que le processus d'échantillonnage devait s'étaler sur tout
le cycle vt5gétatif de la plante. L'arrêt précoce de ce processus (au 62 JAS pour
cet essai et au 76 JAS pour les autres) ne ,nous permet pas d'apprécier à sa juste
valeur le stade phénologique de la plante où les ravageurs présentent le taux le
plus élevé de pullulation.
J?our ce qui concerne les rendements, on oeut dire qu'ils sont satisfai-
sants dans l'ensemble par rapport a ceux obtenus l'année dernière. Ces résultats
peuvent s'expliquer,nar une meilleure répartition des pluies et des traitements
faits à des périodes beaucoup $168 oPPortu&s.
L'analyse statistique des résultats permet de faire entre les rendements,
au seuil de !! %, les remarques suivantes :
D'une manière générale, la différence entre les rendements des varietes
testéeswsignificative sauf pour les variétés TVX 3236-l-l et Vita-5, prises
ensembles et les variétés Vita- et Vita-4. La TVX 3236-l-l et la ?VX 3236,-l-2
sont nettement au-dessur 3 du lot avec respectivement 1315,ll kg/ha et 1255+.56 ky/ha,
alors que la Vita- avec we performance de 035,2 kg/ina se révèle être la moins
produçtrioe dans ces conditions. Il faut noter le bon corrportement de notre varié-
té locale, la 58-57, avec 1202,22 kq/ha. Mais elle ne vient qu'en Se position du
point de vue de la production, elle corrige ici son mauvais comportement de 1980.
Nous avons essayé de voir si le niveau d'infestation des populations de thrips
é%ait en corrélation avec la différence entre les rendements des variétés testées.
Les analyses statistiques faites à ce sujet grâce aux 8 familles de régression
nous montrent qu'il n'existe aucune corrélation entre les rendements et le niveau
d'infestation des thrips.
Ft2 varie entre 0.00 et 0,07 ; ce qui veut dire qu'a le niveau de Fullulation
des differents ravageurs n'explique pas les differences significativzs de rende-
ments entre les Vari&és. Il était trop bas d'ailleurs pour avoir une quelconque
influence sur les rendements. L‘explication de ce phenomène réside d'abord sur la
performance de ces différents cultivars compte tenu des conditions agro-climatiqucSr
ce qJe l'on voulait savoir.
IV.2. Etude de la procedure d'échantillonnage des ravageurs du niébe.
-
IV.2.1. Objectif :
Le but de cet essai est de déterminer l'abondance des populations des rava-
çours du niébé en ayant recours à diverses méthodes d‘échantillonnage. Cette étude
doit permettre de déterminer les seuils de dégâts économiques de ces nuisibles
pour définir une stratégie de lutte.

3 6
IV.2.2. Méthode de travail.
Les essais conduits dans ce cadre ont et6 implantés en sole D avec la
Variété TVX 7-W fournie par 1'IITA et. en sole N avec la variëté TVU 10
z 9, semence
prélevée des essais des ann@es pré&d~nte:;. Dans chaque site, on disposait d'une
parcelle de prélëvement de 23 x 2Ç;m et ,d'une parcelle de rendement de mêmedimens-
sions.
La première date d'échantillonnage se situait au 46 JAS en sole D, et au
43 JAS en sole N. Les échantillons étclient pris 2 fois par semaine durant deux
semaines consécutives. 5 prelèvements ont été pris par parcelle selon 25 échantil-
lons (dei fleurs, de gousses,. ou de pEdoncules) par prélèvement.
Aucun traitement insecticide :n'a été effectué sur cet essai. C'est donc
l'infestation naturelle réelle dans 1~1. zone du, CNRA qui a été échantillonnée.
IV.2.3. Résultats et discussion.
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Les résultats observés dans aet essai figurent dans les tableaux no 6
et no 7.
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Tableau no 7 : Essai procedure d'échantillonage des ravageurs du >iebé (sole N
1981).
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! % gousses infestées par
!% gousses infes- !
Population de Thrips
! Population de Pucerons
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Maruca
!tfies prpunaises j
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! cules cules cules culés
!53JAS :5iJAS
; 61JAS;65JAS ;57JAS ;61JA+5JA4
!
!43JAS ;47JAS ;51JAS ;55JAS ;47JAS i51JA.S ;55JAS

:59mS :~~JAS ~SIJAS !55~As i59J~S !
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! 10.2 ! 51.0 ! 13.0 !95.3 f17.6
! 1.0
!16.0
! 57.7 ! 0.52 !2.54
!4.78
!2.07
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I8.71!
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En soie N, les attaques des thrips ont commencé plus' tôt‘sur les pédoncules par rapport à la sole D2
(51 JAS).
Au 59 JAS on enregfstre 95.3 individus sur l‘échantillon de fleurs.
Nous constatons en général un faible niveau de pullulation d'insectes au niveau des essais. A cette mGme perio-
de (59 .JAS sur fleurs) .,, la population moyenne de pucerons par échantillon était57,7 'indivi'dus;- Le nombre de gousses in-
festées par les différents ravageurs est relativement bas. On constate une plus farte pullulation des ravageurs en sole N
par rapport à la.sole D 2'

39
IV.3. Essais niébé en culture pure.
Ces essais ont dté conduits par le Service d'Entonmiogie du. C?IRA en
rapport avec les delégations SODEVA de Diourbel et Thi&t fians le ca&e du projet
céréalier financé par L1USAID.
IV.3.1. Rut et Methodes.
La plupart des études realisées sur la culture du niéhé ont abouti à
une même conclusion, &sevoirque la culture pure de niebt- reçoit une plus forte
pression parasitaire par rapport à la culture associée. Compte tenu de l'importance
des dégâts, la décision a été prise d'etendre les essais en milieu paysan dans le
but de montrer à ceux-ci, les possibilités que peuvent offrir la culture *de niébé
avec une bonne maîtrise du parasitisme.
Les essais avaient été implantés :
Au CNRA de Bambey, en sole D2
Dans la zone de Khomhole, au village de DiPnène
Dans la zone de Thilmakha, au village de Ndiah
Dans la zone de Diourbel, au village de Dioufène.
Chaque essai comprenait deux parcelles d'u,ne superficie de iOOOm2 cha-
cune. La première sert de témoin et la seconde reçoit les traitements au thymul
35. Seul l'essai du ‘CNRA comprenait quatre parcelles : 2 parcelles temoins, 1
traitée au thymul 35 et la quatri&me traitée au decis (15g m.a!ha).
La variété utilisée était la 58-57 avec une densité de semis de 5Ox45cm.,
Les traitements étaient effectués au thymul 35 Fi raison de 2,51 par
hectare. Le premier traitement datait du 21 août au CNRA, du 27 aoUt â Di6nène
et ci Ndiah, du 29 août à Dioufène. Le second traitement Btait exécuté 7 jours
plus tard.
IV.3.3. Résultats et discussions.
Le tableau, n* 8 donne les rendements des différents poirirçd'cxpc?rimen-
tation.

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On a observé une assez bonne levee dans les différents essais. A‘ Thilma-
kha on s'est heurté à un problème de terrain car la parcëlle prévue pour recevoir
les traitements avait beaucoup de manquants ; on y remarquait donc {des zones clair
semées ." A Rhombole, la densitd de semisn'était pas homogène sur les deux parcelles.
Dans la parcelle témoin, le semisa eté effectué a 4 graines par poquet et 2 ,% 3 grai-
nes par poquet en tl, par suite d'insuffisance de semence liée à une non application
du protocole.
En général les rendements en graines sont meilleurs dans les parcelles
traitées. Au niveau des essais implantés au CNRA, la parcelle trait&e au D&is don-
ne un rendement superieur par rapport à celle traitee au thymul 35 ; on note une
différence de 300 kg à l‘hectare, ce qui n'est pas négligeable. En milieu paysan:
les chercheurs se heurtent trés souvent à des problèmes de suivis.
Au sujet des fanesa on obtient une production plus importante dans les
parcelles non traitées. 'Qn a aussi constaté un effet physiologique des traitements
sur les plantes. Les parcelles traitées ont eu une floraison prématurée et plus homo-
gène ; les fanes se sont desséchées plus vite. Cette question devrait faira l'objet
3e futures recherches lors de la prochaine campagne.
D'une manière générale, les ren&ements obtenus cette ann&. dans les 'dif-
fGrents points d'cxpérim~antation sont meilleurs que cew: de l'année derniere. EI~
1980, le -lus haut rendement en graines était obtenu à Dia Ndongo avec 917 kg par
hectare. Cette année, on a frisé les 2 tonnes (19GOkg/ha.) au CNFA. Cette difference
des rendements s'expliqua par l'incidence des ravageurs qui a éte plus forte l'an-
nEe passée, et la pluvi.omEtrie plus régulierc et plus importante en 1981..
IV.4. Impact du parasitisme entomologique sur culture associge mil-niébe.
-
-
37.4.1. aut :
Le but de cet essai est de formuler une méthode de protection du nidb6
la plus compatible possible aux exigences du monde rural. Il est aussi connu qu"une
culture de niobé dérobé dans une culture de céréale (mil, mais, sorgho) est moins
parasitée à cause de l'&ran v&gétal que forme cette dernière culture.
IV.4.2. Matériel et méthode.
- -
L'essai a été implanté en station avec trois dates de semis pour le niébé
et une date unique pour le mil (semis en sec). Chaque date comprend deux parcelles
dont l'une recevra les traitements et l'autre servira de témoin.

Le mil a été semé le 23 juin. La première date .de semis du ni&5
(DBi)a
&té effectuée 15 jours apres la levie du-mil, la Dsr 15 jours après la dsl et la
~53, 15 jours après la DL;~. Le mil a été semé à une densité de 1 x 2m. Le niébé
par contre est plante en 2 lignes centrales séparees de 50cm entre deux lignes üe
mil et 45cm sur la ligne, Les traitements ne concerneront que le niébé et débute-
roxrt h la floraison. Lo produit utilisé est l'endosulfan à la dose de 2,51 p.c 5
l'hectare.
Le premier traitement sur la DSl datait du 7 septembre et le second du
16 septembre.

4 2
IV.4.3. Résultats et discussions.
Le ,tableau no 9 nous donne U:I
idGe des possibilités qu'offre une asso-
ciation mil-hiebé.
Tableau no 9 : Essai culture qissociée mil-nigbé.
Rendement à l'hectare des deux cultures.
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! Date de semis !
Variétés de
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Cet essai nous montre une
$.s de plus l'importance d'une bonne protec-
tion du ni&bé. Sur toutes les dates de
les sous-parcelles traitées ont don-
,né un meilleur rendement que celles
La DS3 a eu la meilleure perfor-
mance. Elle est la date approximative
semis du niébG en milieu paysan (pour la
culture associée mil-niébEl.
Le tableau no 10 fait la
associée mil-niébé et une culture pure

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CHAPITRE V. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES.
Le niebé, culture "d'appoint" au Sénégal, représente une source pré-
cieuse de protelnes
; ce qui la destilne à jouer un rôle très important dans
l'equilibre nutritionnel des populations. Cependant, cette culture fait l'objet
d'attaques sévères. par les divers d+prédateurs. Cet état de fait est la cause
principale des bas rendements obtenus sur cette légumineuse jusqu'alors.
j
Au Sénégal plusieurs espèces d'insectes causent des dégâts importants
.
sur les. cultures de niébé. On peut citer entre autres : Amsacta moloneyl DRC.
tiaruca testularis GEY, Taeniothrips qjhtedti trys, Callosobruchus sp. etc..,
Ces especes font l'objet d'une forte ;pullulation et d'une présence quasi perma-
nente dans les champs de niébé.
.
Les ravageurs du niebd son
en g&&al des especes cosmopolites et
polyphages ; ce qui les rend trés dangereux au moment de la fructification de la
légumineuse.
Les facteurs Bcologiques et les particularités des insectes sont
d'une grande importance dans l'etude de la dynamique des populations des nuisi-
bles du niébé. L'accumulation de don &s pluriannuelles à ce sujet nous permet
aujourd'hui d'affirmer que Amsacta mo,Zoneyi est bivoltine au Sénégal. Il pr&sen-
te selon les années et compte tenu de la pluviomètrie une ébauche d'une troisiè-
me gén'kation. La levée de diapause Se l'insecte s"&ffectue 3 a 4 jours apres
la première pluie.
Pour la protection phytosanitaire du niébé, on peut avoir recours 5
diverses methodes de lutte. Cependant les pesticides restent toujours l'arme
la plus puissante à notre disposition. L'analyse des résultats obtenus dans nos
essais nous montre l'importance de la protection de la légumineuse sur le main-
tien de.la productivité des variétés. LE!.~ meilleurs rendements ont été obtenus
dans les parcelles traitées maigre la faible incidence des déprédateurs sur la
culture.
De nombreuses remarques on été formulées quant au suivi et à l'dlabo-
ration du protocole d'essais.
Nous avons constaté que la remière date d'echantillonnage de pt"-doncu-.
les ou de fleurs n'était pas aussi o
rtuneque souhaitable. Tantôt on récoltait
10 pédoncules dans une parcelle et d
l'autre 4 ou 3 alors qu'un échantillon
devait comporter 25 pédoncules ou fl
La première date d'échanti
age devra donc intervenir compte tenu
de l'homogéneité du bouropanmment de
Il semble qu'on devrait aussi
veiller à un meilleur etalement des
sur tout le cycle
végétatif de la plante. Cela nous do
t e du taux et de la
période de pullulation des ravageurs
iébé. Il n'est pas
exclu la possibilitti- de détecter une
ante d'insectes sur
les fleurs et gousses au-delà du 62
Pour ce qui concerne l'ess
"étude de la procédure d'échantillons-ge
des ravageurs du niébé'", il était n& zssaire d'ajouter une parcelle de rendement
traitée. Celà nous aurait permis de I zsurer l'incidence des d6gâts sur la rkol-
te et de déterminer le seuil de degâ $5 économiques pour les diffc5rents ravageurs.
Pour nos essais implantés '8
evrons tout faire
pour delivrer les moyens de producti'
nsuffisance des
semences. A Khombole on a eu un prob
dû à une non ap-
plication du protocole par les agent de la société de développement (SODEVA).

4s
Le respect des écartements lors des semis est à souligner :faible écarte-
ment (50 x 45cm) pour les variétes à port erigé et écartement de 100 x >!Ocm pour
les variétés rampantes.
Malgré ces nombreuses lacunes, la recherche on.::omologique sur le niébé
offre des perspectives heureuses.
Le futur programme entomologique du niébé devrait insister à mon avis
sur les points suivants :
a) Poursuite des inventaires des espëces entomologiques :
Identifier :La gamme des especes nuisibles sur le niébé et leurs ento-
.
mophages pour mieux compren+e le rapport hôte parasite.
b) Poursuite des études sur la dynamique des pgpulations des ravageurs.
.--2 __.--
Jusqu'à maintenant, peu doespèces ont été étudiées de nani&e suivie.
Seule: une espèce a été particuli+e?nk étudiee (Amsacta moloneyi DRC). Cette Btu-
de permet de mieux cerner l‘évolution des espèces nuisibles dans l'agro-écosystème.
c) Incidence de l'entomofaune sur le Shcdding floral.
-
-
Une importante quantité de fleurs tombe avant la fructification pour
des raisons qui nous sJnt. encore inconnues. Il est interessant de diiterminer le
pourcentage do chute cau&epar les thrips qui on
le sait provoquent.les avortements
floraux ou par d'autres insectes, s'il est bien vrai que cela advient
d) Culture associee.
----._-
Cet essai permettra de mieux appréhender le rôle.de rideau vegétal que
constitue le Çéreale sur le niveau de pullulation'des ravageurs, et le rôle du decaa.
lage de la date de plantation. De tels procédés doivent Icontinuer h 6tre experimen-
tés.
e) Etude du Profil des Pertes.
-
-
-
-
-..,-I e....
Nos interver@.ons ph'ytosanitaires ont toujours eu un caractère subjectif.
Cette étude permekra d'effectuer des traitements "quand nécessaires“ compte tenu
du taux de pullulation du ravageur, au.-dessus duquel suivront des pertes importantes
de.récolte. Elle permettra 'aussi de placer chagüe ravageur à sa juste place dans
la gamme pour éviter toute confusion dommageable.
:
.

46
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