Revue StWgalaise des Recherches Agricoles et...
Revue StWgalaise des Recherches Agricoles et Halieutiques Vol. 2 - no 3-4 -1989
LA MOISISSURE DES GRAINS DE RIZ
EN CASAZIIANCE, SENEGAL
NATURE ET FREQUENCE D’ISOLEMENT
DES AGENTS PATHOGENES PRESENTS.
RECHERCHE DES MOYENS D’AMELIORER LA QUALITE
DES GRAINS PAR LA DESINFECTION CHIMIQUE
Y. MBODJ
Chercheur de 1’ISRA
Direction aès Recherches sur les Productions Vkgétales
RESUME
La pathologie des semences et les moyens d’améliorer la qualid de celles-ci par la
d&nfection chimique ont été étudiés en Casamance, au Sénégal, de 1986 à 1987. Les
espèces de champignon les plus frt!quemment isol&s sont : Curvularia lunata (54,8 %) ;
Drechslera oryzaee (34.3 96) ; Trichoconis padwickii (29,4 %) ; Fusarium moniliforme
(25.4 46) ; Pyrenochalta oryzae (5,7 96) ; Pyricularia oryzae (5.3 %) ; Nigrospora (2,9 %) ;
Diplodia oryzae (2.9 96). Le nematode Aphalencoides besseyi éti a Cté observe à la
fréquence moyenne de 50,2 %. L’enrobage des grains au Granox (captafol + benomyl +
carbofuran), au Thioral (TMTD + heptachlore). au Vitavax (thirame + carboxime) et au
Rovral TS (iprodione + carbendazine) a réduit le taux d’infection par les différents agents
pathogènes et augmenté le pourcentage de germination, le Rovral TS se révélant être le
plus efficace.
Mots-clefs : grains de riz, agents pathogenes, fréquence, traitements chimiques.
THE MILDEW OF RICE GRAINS IN CASAMANCE, SENEGAL,
NATURE AND FREQUENCY
OF ISOLATION OF PRESENT PATHOGENIC AGENTS.
RESEARCH OF MEANS TO IMPROVE THE QUALJTY
OF SEEDS BY CHEMICAL DISINFECTION
SUMMARY
Pathology of seeds and means to improve the quality of these one by chemical disin-
fection has been studied in Casamance, Senegal, from 1986 to 1987. The most fre-
quently isolated mushrooms are : Curvulariu lunutu (54,8%) ; Drechslera oryzue (34,3%) ;
Trichoconis pudwickii (29,4 %) ; Fusurium moniliforme (25,4 %) ; Pyrenochultu oryzue
(5,7 %) ; Pyriculuriu oryzue (5,3 %) ; Nigrosporu (2,9 %) ; Diplodiu oryzue (2,9 %).
The nematode Aphulencoides besseyi has been observed at the mean frequency of 50,2%.
The coating of grains by Granox (captafol + benomyl + carbofuran), Thioral (TMTD +
heptachlore), Vitavax (thirame + carboxime) and Rovral TS (iprodione + carbendazime)
reduced the rate of infection by pathogenic agents and increased the percentage of germi-
nation ; Rovral TS is the most efficient.
Key words : Rice grains - Pathogenic agents - Frequency - Chemical treatments.
3
INTRODUCTION
Les grains de riz peuvent être contaminés par différents agents pathogenes. Cette
contamination constitue un important moyen de conservation et de transport d’un lieu à
un autre et d’une armée à une autre de ces agents (1, 6, 8, 14, 17, 9, 2, 15, 13, 7, 19).
Les agents pathogènes peuvent affecter fortement la germination des grains, donc la
régularité des semis, un facteur particulierement important dans la technique du semis direct
actuellement préconisée par la recherche en Casamance. En plus, certaines variétés &is-
tantes à la Pyriculariose ont l’inconvénient de l’ouverture de leurs glumelles, à maturité
des grains, qui favorise Ilinfection du grain par des moisissures au champ et prédispose
aux attaques par les insectes des denrées stockées (12). D’où l’intérêt de voir comment
remédier à cela.
Plusieurs matières actives ont été testées pour leur efficacité dans la lutte contre les
agents pathogènes (10, 18, 15, 13, 7).
Le présent travail étudie l’identité et la fréquence d’observation des nématodes et
champignons portés par des grains de riz en Casamance, au Sénégal, et cherche les moyens
chimiques de leur contrôle.
MATERIELS ET METHODES
Etude de la nature et de la fréquence d’observation des champignons
Les grains, à raison de vingt par boite de Pétri, sont places à égale distance l’un de
l’autre sur cinq couches de papier buvard imbibe d’eau à refus et déposé au fond d’une
boite de Pétri en plastique. Pour éviter l’envahissement des boites par Rhizophw, Asper-
gillus et Penicillium masquant les agents pathogènes, ces grains sont préalablement lavés
dans une solution d’hypochlorite de sodium à 20 % pendant 10 minutes avant d’être rincés
par trois fois à l’eau stérile.
Les boîtes sont ensuite mises en incubation dans une chambre de culture où régne
une température de 27 f 2°C et une photopériode de 12 heures.
Les observations sont faites au st&o-microscope à deux et six jours après la mise
en incubation. L’identification du champignon est confirmée au microscope.
Cent grains (cinq boîtes) sont analyses pour chacun des dix échantillons prélevés sur
les dix variétés étudiées dans les localités de Djibélor et Séfa, en riziculture pluviale
stricte en 1986.
Etude de la fréquence d’observation de &helenchoiaks
beseeyi Ch?-ietie
L’expérience a été conduite de la même manière que précédemment, en 1986 également,
sauf en ce qui concerne la méthode d’isolement et la date d’observation. En effet, pour
ce parasite, chaque grain a été placé dans un petit tube en verre, contenant 2 ml d’eau
stérile, la balle et le caryopse sont manuellement séparés dans cette eau, a laide de petites
pincettes et les tubes placés pendant 26 heures dans les mêmes conditions que pour les
analyses mycologiques pr&&lentes. Les tubes sont ensuite placés, durant 2 mn, dans une
étuve préalablement r&hauffée à 6O”C, pour tuer les nématodes (8) dont l’identification
se fait au microscope optique, selon les descriptions de FORTUNER et WILLIAMS (1975),
ainsi que de OU (1985).
4
Etude de l’effet des traitements chimiques
Quatre échantillons prélevés sur deux variétés (IRAT 144, Barafita) dans deux
localités (DjibtYor, Aringala) en 1987 ont reçu les quatre traitements chimiques suivants
par 100 kg de semence :
0 250 g de Rovral TS (35 % iprodione, 17,5 % carbendazine) ;
0 200 g de Vitavax (30 % thirame, 30 % carboxime) ;
8 250 g de Thioral (25 % TMTD, 20 % heptachlore) ;
0 300 g de Granox (10 % Captafol, 10 % bénomyl, 20 % de carbofuran).
Un cinquième traitement témoin sans protection chimique, a été constitué. De l’eau
stérile a été ajoutée aux grains traités (2 ml pour 1 kg de grain) et un brassage réalisé
pour améliorer l’adhésion du produit au grain.
Chaque traitement a été répété cinq fois pour chacun des quatre échantillons et l’ex-
périence conduite comme dans (a) et (b) pour déterminer l’identité et la fréquence d’obser-
vation des différents champignons et nématodes pathogènes présents. Le taux de
germination des grains a également été évalué par traitement et par répétition.
En raison des cœfficients de variations élevés, une analyse de variation n’a pas été
réalisée et les résultats sont donnés sur l’ensemble des grains par variété-localité ou
variété-traitement.
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les principaux résultats obtenus figurent dans les tableaux 1 et II. Ils montrent la
présence sur les grains de huit champignons et d’un nématode, mais dont la fréquence
d’isolement varie en fonction des lieux, des variétés et des traitements chimiques appliqués.
Identité et fréquence d’isolement
L’identité et la fréquence d’isolement des principaux agents pathogènes portes par les
grains de riz sont répertoriés dans le tableau 1.
Le champignon le plus fréquemment isolé est Curvufariu lunatu (Wakk) Boed, avec
une fréquence d’isolement moyenne de 54,8 % (30,O à 81,0). Il est suivi par ordre décrois-
sant de : Drechsleru oryzue Subram et Jain, 34,3 % (15,0 à 64,0) ; Alternuriu (= Trichoconis)
pudwickii Gang, 29,4 % (2,0 2 63,0) ; Fusurium moniliforme Sheldon, 25,4 % (6,0 à 5.6,O) ;
Pyrenochuetu oryzae Shiraï et Miyake, 5,7 % (0,O à 54,0) ; Pyriculuriu oryzue .Cav.,
5,3 % (0,O à 15,O) ; rVigrosporu oryzue (B. et Br.) Petch, 2,9 % (0,O à 10,O) Diplodiu
oryzue Miyake, 2,9 % (0,O à 9,0).
Le nématode Aphelenchoides besseyi Christie, provoquant la pointe blanche des
feuilles, est observé avec une fréquence moyenne de 50,2 % (2,0 à 89,0). C’est le prin-
cipal nématode également observé ailleurs sur des grains de riz (6, 8, 18, 14).
En moyenne, le taux d’infection des grains est légèrement plus élevé à Séfa
(24,8 %) qu’à Djibélor (22,l %). Mais, certaines espèces (A. besseyi, D. oryzue, P. oryzue,
N. oryzue) sont plus fréquemment observées dans la dernière localité.
Tebleeu 1 : M&ure et fr6qwW
(X) d'ieolaent des agents pathogàms
portés par tes graine de riz, récoltés
dam 2
___ _ Lacalitda
_---_
--- diffarentee
-
-
de La CaWnmce (S6n&7el). en 19Sb.
Variétbs
A.b
D.0
Py.0
F.m
C.1
A.P
N.0
Di.0
P.0
FrCquence
moyenne
LoceLitC de DjibClor
Ableye Hano
14
74
12
2 5
60
10
9
7
2
2 3 . 7
8erafite
11
2 8
12
34
60
31
2
2
0
2 0 . 0
8G 367.4
0 2
16
4
2 3
30
2
6
5
3
Q,Q
Dj8.341
74
3 7
9
5 6
37
3 0
4
5
0
2 8 , 0
IRA1 10
89*
31
3
2 5
52
12
0
3
3
24,2
IRA1 112
72
2 4
8
18
3 9
10
1
4
5
20,l
IRAT 144
77
7 8
14
14
41
18
10
3
0
28,3
IR 934.450.1
8 6
15
3
21
37
16
0
5
1
20,4
Pekirq
5 4
2 5
15
2 2
5 4
12
1
9
2
2 1 . 5
Se 302 G
8 3
6 4
6
10
4 5
10
2
1
0
2 4 . 5
FrCquence moyemre
56,2
39,4
836
24,8
4 5 . 5
15.1
3,5
4,4
1,6
22,l
I
1
Localité de Séfa
Ablaye Ham
3 0
2 6
1
12
57
4 8
0
1
0
19,2
Barafita
4 8
4 3
3
6
8 1
4 6
3
0
0
2 5 . 5
8G 367.4
3 3
31
0
15
71
4 3
1
3
4 0
26.3
Dj6.341
4 4
31
2
3 6
67
3 8
1
0
0
24,3
IRA1 10
3 5
2 7
3
39
56
31
4
4
0
2 2 . 1
IRA1 112
4 0
3 6
0
4 2
6 5
4 0
1
0
0
24,Q
IRA1 144
5 9
4 4
0
3 6
6 5
6 3
0
0
0
29,7
IR 934.450.1
5 5
2 2
6
2 8
6 6
6 1
1
6
5 4
33,l
Peking
5 0
14
0
2 9
6 3
3 0
3
0
5
2 1 . 5
Se 302 G
4 8
19
5
19
51
3 8
9
0
0
21,D
Fréquence moyenne
44,2
29,3
2 , 0
2 6 . 0
6 4 . 2
43,8
2,3
1,4
9,Q
24,8
Moyenne gén6raLe
50,2
3 4 . 3
5,3
2 5 . 4
54,8
2 9 . 4
2,9
2,9
5,7
2 3 . 4
.b : Aphelencoïdes
beeseyi ; D.o : Drechelsra oryzee ; Py.o. : Pyricularia oryzae ;
F.m : Fuserlum moniliform ; C.1 : Curvuleria Lun&e ; A.p : Alternarie pedwickii ; N.o : Nigrospora oryzae ;
Di.p : Dlplodie oryzee ; P.o : Pyrenochaeta oryzee ; * : Pourcentage établi sur 100 grains par varieté analysée
2 mis aprh récolte.
6
T
Localitis
l-
t
ojibetor
l-
1
0 7
0
0 0
0 1
2.0
2 0
0
7 6
6
25.5
2 7
0
3 6
27
22.5
1
0
1 6
B
6.2
84
2
6 5
6 1
58.0
0
2
1
2
1 . 2
2
3
1 0
1 3
7.0
9
6
2 2
5 3
22.5
1 2
14
5 5
23
26.0
29
2 4
6 1
5 0
41.0
5
2 0
2
2
7.2
2 9
3 0
4 1
8
27.0
3 2
5 1
4 7
6 4
46.5
9 1
5 9
7 9
a5
76.5
9 5
6 2
8 9
86
63.0
0
0
0
0
0.0
3
3 2
3 6
1 9
23.0
6
10
4 4
3 0
22.5
5
0
1 3
3 7
1 3 . 7
5 7
3 1
6 2
68
54.5
1
0
0
1
0.5
9
3
26
2 1
1 5 . 2
1
4
3 1
25
1 5 . 2
1 0
0
26
1 3
12.2
1 6
1 6
7 6
1 6
32.2
0
0
0
0.0
2
8
5
3.7
1 0
1 6
1 3
9.7
30
19
5
1 3 . 7
3 5
5 6
1 9
26.2
0
3 1
0
0
7 . 7
35
2 4
9
7
1 8 . 7
1 0
2 1
15
11
1 4 . 2
2 9
2 0
2 5
5
19.7
3 6
3 0
5 5
2 1
35.5
1 . 6
7.6
0.4
0.8
2.6
1 4 . 3
1 3 . 1
30.6
15.8
la.4
1 3 . 6
1 3 . 1
30.1
31.8
22.1
25.4
1 3 . 4
33.3
25.1
24.3
50.2
24.3
69.1
64.6
52.0
96
1 0 0
9 5
9 7
97.5
94
6 9
7 2
9 2
66.7
92
9 4
7 7
80
65.7
89
9 3
6 5
63
62.5
6 7
7 6
5 1
7 5
67.2
7
Les varietés etudiées ont un taux moyen d’infection semblable si on fait les com-
paraisons sur l’ensemble des localités, malgré l’existence de différences de comportement
vis-à-vis de chacune des especes d’agent pathogène. Ceci est dû probablement aux
phénomènes de compétition entre espèces, faisant que la place laissée vide par l’un peut
être occupée par l’autre.
L’importance de la fréquence d’observation des champignons ainsi identifiés a déjà
été remarquée par plusieurs auteurs (1, 3, 16, 14, 17, 9, 4, 13, 7).
Effet des traitements chimiques
Les quatre traitements chimiques réduisent les taux d’infection par les différents
agents pathogènes et augmentent la frequence de germination des grains. Mais, le traite-
ment au Rovral TS (35 % iprodione, 17,5 % carbendazine) se révèle le plus efficace, suivi
de celui au Vitavax (30 % de thiram, 30 % carboxime) et au Thioral (25 % TMTD, 20 %
heptachlore). Le granox (10 % bénomyl, 20 % carbofuran) vient en dernier lieu.
GARIBALDI (1986) a montre l’efficacité de l’iprodione dans la lutte contre D. oryzae,
F. moniliforme et Alternaria spp., KUMARASWAMY (1979) et VIR (1980) celui du
carbendazine contre la plupart des champignons identifiés, à l’exception de D. oryzae et
de A. spp. dans la pmsente étude. Mais l’effet du mélange de ces deux matières actives
sur la r&luction des taux d’attaque par A. besseyi n’a jamais été rapporte à notre connaissance.
Ce qui nous a amené à retester le produit plusieurs fois, mais toujours avec le même
résultat. Des études sont actuellement en cours pour diminuer la dose utilisée, celle-ci se
montrant en effet légèrement phytotoxique sur les plantules en émergence. L’effet du
thirame, carboxime et du bénomyl contre D. oryzae, F. moniliforme et C. lunata a éga-
lement été rapporté (18, 5, 13, 7).
Ainsi donc, trois traitements se mvelent plus efficaces que celui au Granox, produit
actuellement utilise dans la protection des semences, particulièrement d’arachide et de maïs.
Mais, une autre dimension de la protection des semences est à étudier ; il s’agit de la lutte
contre les insectes des denrées stockées (Sitophulus oryzae L., Sitotroga cereallela Oliv.)
qui peuvent provoquer des degâts importants sur les grains et diminuer leur taux de germi-
nation. Les variétés IRAT 10, IRAT 112, IRAT 133 et IRAT 144 sont particu-
lièrement sensibles à ces deux espèces d’insectes. En attendant, nous recommandons de
garder les semences de riz qui viennent d’être traitées au Rovral TS, dans des fûts
métalliques.
De même un travail d’identification des bacteries portces par les grains de riz devrait
être mene car plusieurs maladies bactériennes sont transmises par les semences (2, 15,
13, 19). Nous mêmes (11) avions isolé des graines de riz en provenance du Sertegal, une
espèce ayant la caractéristique de Pseudomonas oryzicola Klement.
8
REMERCIEMENTS
Je remercie MM. le Professeur H. MARAITE (Université Catholique de Louvain,
Belgique) et J. L. NOTIEGHEM (CIRADjIRAT, Montpellier, France) pour l’intérêt qu’ils
ont porté à ce travail, ainsi que pour leurs suggestions lors de l’analyse des résultats
obtenus. Je remercie également le CILSS et l’USAID pour leur aide financière, la FAO
et le CIRAD/IRAT pour leur appui technique.
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10
I
1
ISRA
II
Institut S&Aenlaie de Recherches Amicolcm
Centaixantccinqcbe~un,
11CcnkeshRecbercks.18
p o i n t s d’csrais, capitalisation dc 7 0 annf,cs & r e c h e r c h e s *u service
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rcs.vtgC~csctlulicutiqucs. Analyse&s
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IV sur 10 Iilcuw,
DERBAC et PRIMOCA
en Casamance,
plus thtmatiqucs cammc
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lxSUI1Pts dc la rc&rcbe.
Pok7 kxucs in&nurionr
Di~~ction Gétiralc BP 3120 DAKAR SENEGAL
Le Service “Production de vaccins’ del’ISRA produit
24 types de vaccins do haute qualitk participant ainsi au maintien
d’une bonne snntb animale dans de nombreux pays africains.
ISRA - Laboratoire h’ationul d%lcvagc et do Recherches VOtOrinaires,
Route du Front dc Terre.
B.P2067, = 32.12.75 32.41.46
LA MOISISSURE DES GRAINS DE RIZ
EN CASAZIIANCE, SENEGAL
NATURE ET FREQUENCE D’ISOLEMENT
DES AGENTS PATHOGENES PRESENTS.
RECHERCHE DES MOYENS D’AMELIORER LA QUALITE
DES GRAINS PAR LA DESINFECTION CHIMIQUE
Y. MBODJ
Chercheur de 1’ISRA
Direction aès Recherches sur les Productions Vkgétales
RESUME
La pathologie des semences et les moyens d’améliorer la qualid de celles-ci par la
d&nfection chimique ont été étudiés en Casamance, au Sénégal, de 1986 à 1987. Les
espèces de champignon les plus frt!quemment isol&s sont : Curvularia lunata (54,8 %) ;
Drechslera oryzaee (34.3 96) ; Trichoconis padwickii (29,4 %) ; Fusarium moniliforme
(25.4 46) ; Pyrenochalta oryzae (5,7 96) ; Pyricularia oryzae (5.3 %) ; Nigrospora (2,9 %) ;
Diplodia oryzae (2.9 96). Le nematode Aphalencoides besseyi éti a Cté observe à la
fréquence moyenne de 50,2 %. L’enrobage des grains au Granox (captafol + benomyl +
carbofuran), au Thioral (TMTD + heptachlore). au Vitavax (thirame + carboxime) et au
Rovral TS (iprodione + carbendazine) a réduit le taux d’infection par les différents agents
pathogènes et augmenté le pourcentage de germination, le Rovral TS se révélant être le
plus efficace.
Mots-clefs : grains de riz, agents pathogenes, fréquence, traitements chimiques.
THE MILDEW OF RICE GRAINS IN CASAMANCE, SENEGAL,
NATURE AND FREQUENCY
OF ISOLATION OF PRESENT PATHOGENIC AGENTS.
RESEARCH OF MEANS TO IMPROVE THE QUALJTY
OF SEEDS BY CHEMICAL DISINFECTION
SUMMARY
Pathology of seeds and means to improve the quality of these one by chemical disin-
fection has been studied in Casamance, Senegal, from 1986 to 1987. The most fre-
quently isolated mushrooms are : Curvulariu lunutu (54,8%) ; Drechslera oryzue (34,3%) ;
Trichoconis pudwickii (29,4 %) ; Fusurium moniliforme (25,4 %) ; Pyrenochultu oryzue
(5,7 %) ; Pyriculuriu oryzue (5,3 %) ; Nigrosporu (2,9 %) ; Diplodiu oryzue (2,9 %).
The nematode Aphulencoides besseyi has been observed at the mean frequency of 50,2%.
The coating of grains by Granox (captafol + benomyl + carbofuran), Thioral (TMTD +
heptachlore), Vitavax (thirame + carboxime) and Rovral TS (iprodione + carbendazime)
reduced the rate of infection by pathogenic agents and increased the percentage of germi-
nation ; Rovral TS is the most efficient.
Key words : Rice grains - Pathogenic agents - Frequency - Chemical treatments.
3
INTRODUCTION
Les grains de riz peuvent être contaminés par différents agents pathogenes. Cette
contamination constitue un important moyen de conservation et de transport d’un lieu à
un autre et d’une armée à une autre de ces agents (1, 6, 8, 14, 17, 9, 2, 15, 13, 7, 19).
Les agents pathogènes peuvent affecter fortement la germination des grains, donc la
régularité des semis, un facteur particulierement important dans la technique du semis direct
actuellement préconisée par la recherche en Casamance. En plus, certaines variétés &is-
tantes à la Pyriculariose ont l’inconvénient de l’ouverture de leurs glumelles, à maturité
des grains, qui favorise Ilinfection du grain par des moisissures au champ et prédispose
aux attaques par les insectes des denrées stockées (12). D’où l’intérêt de voir comment
remédier à cela.
Plusieurs matières actives ont été testées pour leur efficacité dans la lutte contre les
agents pathogènes (10, 18, 15, 13, 7).
Le présent travail étudie l’identité et la fréquence d’observation des nématodes et
champignons portés par des grains de riz en Casamance, au Sénégal, et cherche les moyens
chimiques de leur contrôle.
MATERIELS ET METHODES
Etude de la nature et de la fréquence d’observation des champignons
Les grains, à raison de vingt par boite de Pétri, sont places à égale distance l’un de
l’autre sur cinq couches de papier buvard imbibe d’eau à refus et déposé au fond d’une
boite de Pétri en plastique. Pour éviter l’envahissement des boites par Rhizophw, Asper-
gillus et Penicillium masquant les agents pathogènes, ces grains sont préalablement lavés
dans une solution d’hypochlorite de sodium à 20 % pendant 10 minutes avant d’être rincés
par trois fois à l’eau stérile.
Les boîtes sont ensuite mises en incubation dans une chambre de culture où régne
une température de 27 f 2°C et une photopériode de 12 heures.
Les observations sont faites au st&o-microscope à deux et six jours après la mise
en incubation. L’identification du champignon est confirmée au microscope.
Cent grains (cinq boîtes) sont analyses pour chacun des dix échantillons prélevés sur
les dix variétés étudiées dans les localités de Djibélor et Séfa, en riziculture pluviale
stricte en 1986.
Etude de la fréquence d’observation de &helenchoiaks
beseeyi Ch?-ietie
L’expérience a été conduite de la même manière que précédemment, en 1986 également,
sauf en ce qui concerne la méthode d’isolement et la date d’observation. En effet, pour
ce parasite, chaque grain a été placé dans un petit tube en verre, contenant 2 ml d’eau
stérile, la balle et le caryopse sont manuellement séparés dans cette eau, a laide de petites
pincettes et les tubes placés pendant 26 heures dans les mêmes conditions que pour les
analyses mycologiques pr&&lentes. Les tubes sont ensuite placés, durant 2 mn, dans une
étuve préalablement r&hauffée à 6O”C, pour tuer les nématodes (8) dont l’identification
se fait au microscope optique, selon les descriptions de FORTUNER et WILLIAMS (1975),
ainsi que de OU (1985).
4
Etude de l’effet des traitements chimiques
Quatre échantillons prélevés sur deux variétés (IRAT 144, Barafita) dans deux
localités (DjibtYor, Aringala) en 1987 ont reçu les quatre traitements chimiques suivants
par 100 kg de semence :
0 250 g de Rovral TS (35 % iprodione, 17,5 % carbendazine) ;
0 200 g de Vitavax (30 % thirame, 30 % carboxime) ;
8 250 g de Thioral (25 % TMTD, 20 % heptachlore) ;
0 300 g de Granox (10 % Captafol, 10 % bénomyl, 20 % de carbofuran).
Un cinquième traitement témoin sans protection chimique, a été constitué. De l’eau
stérile a été ajoutée aux grains traités (2 ml pour 1 kg de grain) et un brassage réalisé
pour améliorer l’adhésion du produit au grain.
Chaque traitement a été répété cinq fois pour chacun des quatre échantillons et l’ex-
périence conduite comme dans (a) et (b) pour déterminer l’identité et la fréquence d’obser-
vation des différents champignons et nématodes pathogènes présents. Le taux de
germination des grains a également été évalué par traitement et par répétition.
En raison des cœfficients de variations élevés, une analyse de variation n’a pas été
réalisée et les résultats sont donnés sur l’ensemble des grains par variété-localité ou
variété-traitement.
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les principaux résultats obtenus figurent dans les tableaux 1 et II. Ils montrent la
présence sur les grains de huit champignons et d’un nématode, mais dont la fréquence
d’isolement varie en fonction des lieux, des variétés et des traitements chimiques appliqués.
Identité et fréquence d’isolement
L’identité et la fréquence d’isolement des principaux agents pathogènes portes par les
grains de riz sont répertoriés dans le tableau 1.
Le champignon le plus fréquemment isolé est Curvufariu lunatu (Wakk) Boed, avec
une fréquence d’isolement moyenne de 54,8 % (30,O à 81,0). Il est suivi par ordre décrois-
sant de : Drechsleru oryzue Subram et Jain, 34,3 % (15,0 à 64,0) ; Alternuriu (= Trichoconis)
pudwickii Gang, 29,4 % (2,0 2 63,0) ; Fusurium moniliforme Sheldon, 25,4 % (6,0 à 5.6,O) ;
Pyrenochuetu oryzae Shiraï et Miyake, 5,7 % (0,O à 54,0) ; Pyriculuriu oryzue .Cav.,
5,3 % (0,O à 15,O) ; rVigrosporu oryzue (B. et Br.) Petch, 2,9 % (0,O à 10,O) Diplodiu
oryzue Miyake, 2,9 % (0,O à 9,0).
Le nématode Aphelenchoides besseyi Christie, provoquant la pointe blanche des
feuilles, est observé avec une fréquence moyenne de 50,2 % (2,0 à 89,0). C’est le prin-
cipal nématode également observé ailleurs sur des grains de riz (6, 8, 18, 14).
En moyenne, le taux d’infection des grains est légèrement plus élevé à Séfa
(24,8 %) qu’à Djibélor (22,l %). Mais, certaines espèces (A. besseyi, D. oryzue, P. oryzue,
N. oryzue) sont plus fréquemment observées dans la dernière localité.
Tebleeu 1 : M&ure et fr6qwW
(X) d'ieolaent des agents pathogàms
portés par tes graine de riz, récoltés
dam 2
___ _ Lacalitda
_---_
--- diffarentee
-
-
de La CaWnmce (S6n&7el). en 19Sb.
Variétbs
A.b
D.0
Py.0
F.m
C.1
A.P
N.0
Di.0
P.0
FrCquence
moyenne
LoceLitC de DjibClor
Ableye Hano
14
74
12
2 5
60
10
9
7
2
2 3 . 7
8erafite
11
2 8
12
34
60
31
2
2
0
2 0 . 0
8G 367.4
0 2
16
4
2 3
30
2
6
5
3
Q,Q
Dj8.341
74
3 7
9
5 6
37
3 0
4
5
0
2 8 , 0
IRA1 10
89*
31
3
2 5
52
12
0
3
3
24,2
IRA1 112
72
2 4
8
18
3 9
10
1
4
5
20,l
IRAT 144
77
7 8
14
14
41
18
10
3
0
28,3
IR 934.450.1
8 6
15
3
21
37
16
0
5
1
20,4
Pekirq
5 4
2 5
15
2 2
5 4
12
1
9
2
2 1 . 5
Se 302 G
8 3
6 4
6
10
4 5
10
2
1
0
2 4 . 5
FrCquence moyemre
56,2
39,4
836
24,8
4 5 . 5
15.1
3,5
4,4
1,6
22,l
I
1
Localité de Séfa
Ablaye Ham
3 0
2 6
1
12
57
4 8
0
1
0
19,2
Barafita
4 8
4 3
3
6
8 1
4 6
3
0
0
2 5 . 5
8G 367.4
3 3
31
0
15
71
4 3
1
3
4 0
26.3
Dj6.341
4 4
31
2
3 6
67
3 8
1
0
0
24,3
IRA1 10
3 5
2 7
3
39
56
31
4
4
0
2 2 . 1
IRA1 112
4 0
3 6
0
4 2
6 5
4 0
1
0
0
24,Q
IRA1 144
5 9
4 4
0
3 6
6 5
6 3
0
0
0
29,7
IR 934.450.1
5 5
2 2
6
2 8
6 6
6 1
1
6
5 4
33,l
Peking
5 0
14
0
2 9
6 3
3 0
3
0
5
2 1 . 5
Se 302 G
4 8
19
5
19
51
3 8
9
0
0
21,D
Fréquence moyenne
44,2
29,3
2 , 0
2 6 . 0
6 4 . 2
43,8
2,3
1,4
9,Q
24,8
Moyenne gén6raLe
50,2
3 4 . 3
5,3
2 5 . 4
54,8
2 9 . 4
2,9
2,9
5,7
2 3 . 4
.b : Aphelencoïdes
beeseyi ; D.o : Drechelsra oryzee ; Py.o. : Pyricularia oryzae ;
F.m : Fuserlum moniliform ; C.1 : Curvuleria Lun&e ; A.p : Alternarie pedwickii ; N.o : Nigrospora oryzae ;
Di.p : Dlplodie oryzee ; P.o : Pyrenochaeta oryzee ; * : Pourcentage établi sur 100 grains par varieté analysée
2 mis aprh récolte.
6
T
Localitis
l-
t
ojibetor
l-
1
0 7
0
0 0
0 1
2.0
2 0
0
7 6
6
25.5
2 7
0
3 6
27
22.5
1
0
1 6
B
6.2
84
2
6 5
6 1
58.0
0
2
1
2
1 . 2
2
3
1 0
1 3
7.0
9
6
2 2
5 3
22.5
1 2
14
5 5
23
26.0
29
2 4
6 1
5 0
41.0
5
2 0
2
2
7.2
2 9
3 0
4 1
8
27.0
3 2
5 1
4 7
6 4
46.5
9 1
5 9
7 9
a5
76.5
9 5
6 2
8 9
86
63.0
0
0
0
0
0.0
3
3 2
3 6
1 9
23.0
6
10
4 4
3 0
22.5
5
0
1 3
3 7
1 3 . 7
5 7
3 1
6 2
68
54.5
1
0
0
1
0.5
9
3
26
2 1
1 5 . 2
1
4
3 1
25
1 5 . 2
1 0
0
26
1 3
12.2
1 6
1 6
7 6
1 6
32.2
0
0
0
0.0
2
8
5
3.7
1 0
1 6
1 3
9.7
30
19
5
1 3 . 7
3 5
5 6
1 9
26.2
0
3 1
0
0
7 . 7
35
2 4
9
7
1 8 . 7
1 0
2 1
15
11
1 4 . 2
2 9
2 0
2 5
5
19.7
3 6
3 0
5 5
2 1
35.5
1 . 6
7.6
0.4
0.8
2.6
1 4 . 3
1 3 . 1
30.6
15.8
la.4
1 3 . 6
1 3 . 1
30.1
31.8
22.1
25.4
1 3 . 4
33.3
25.1
24.3
50.2
24.3
69.1
64.6
52.0
96
1 0 0
9 5
9 7
97.5
94
6 9
7 2
9 2
66.7
92
9 4
7 7
80
65.7
89
9 3
6 5
63
62.5
6 7
7 6
5 1
7 5
67.2
7
Les varietés etudiées ont un taux moyen d’infection semblable si on fait les com-
paraisons sur l’ensemble des localités, malgré l’existence de différences de comportement
vis-à-vis de chacune des especes d’agent pathogène. Ceci est dû probablement aux
phénomènes de compétition entre espèces, faisant que la place laissée vide par l’un peut
être occupée par l’autre.
L’importance de la fréquence d’observation des champignons ainsi identifiés a déjà
été remarquée par plusieurs auteurs (1, 3, 16, 14, 17, 9, 4, 13, 7).
Effet des traitements chimiques
Les quatre traitements chimiques réduisent les taux d’infection par les différents
agents pathogènes et augmentent la frequence de germination des grains. Mais, le traite-
ment au Rovral TS (35 % iprodione, 17,5 % carbendazine) se révèle le plus efficace, suivi
de celui au Vitavax (30 % de thiram, 30 % carboxime) et au Thioral (25 % TMTD, 20 %
heptachlore). Le granox (10 % bénomyl, 20 % carbofuran) vient en dernier lieu.
GARIBALDI (1986) a montre l’efficacité de l’iprodione dans la lutte contre D. oryzae,
F. moniliforme et Alternaria spp., KUMARASWAMY (1979) et VIR (1980) celui du
carbendazine contre la plupart des champignons identifiés, à l’exception de D. oryzae et
de A. spp. dans la pmsente étude. Mais l’effet du mélange de ces deux matières actives
sur la r&luction des taux d’attaque par A. besseyi n’a jamais été rapporte à notre connaissance.
Ce qui nous a amené à retester le produit plusieurs fois, mais toujours avec le même
résultat. Des études sont actuellement en cours pour diminuer la dose utilisée, celle-ci se
montrant en effet légèrement phytotoxique sur les plantules en émergence. L’effet du
thirame, carboxime et du bénomyl contre D. oryzae, F. moniliforme et C. lunata a éga-
lement été rapporté (18, 5, 13, 7).
Ainsi donc, trois traitements se mvelent plus efficaces que celui au Granox, produit
actuellement utilise dans la protection des semences, particulièrement d’arachide et de maïs.
Mais, une autre dimension de la protection des semences est à étudier ; il s’agit de la lutte
contre les insectes des denrées stockées (Sitophulus oryzae L., Sitotroga cereallela Oliv.)
qui peuvent provoquer des degâts importants sur les grains et diminuer leur taux de germi-
nation. Les variétés IRAT 10, IRAT 112, IRAT 133 et IRAT 144 sont particu-
lièrement sensibles à ces deux espèces d’insectes. En attendant, nous recommandons de
garder les semences de riz qui viennent d’être traitées au Rovral TS, dans des fûts
métalliques.
De même un travail d’identification des bacteries portces par les grains de riz devrait
être mene car plusieurs maladies bactériennes sont transmises par les semences (2, 15,
13, 19). Nous mêmes (11) avions isolé des graines de riz en provenance du Sertegal, une
espèce ayant la caractéristique de Pseudomonas oryzicola Klement.
8
REMERCIEMENTS
Je remercie MM. le Professeur H. MARAITE (Université Catholique de Louvain,
Belgique) et J. L. NOTIEGHEM (CIRADjIRAT, Montpellier, France) pour l’intérêt qu’ils
ont porté à ce travail, ainsi que pour leurs suggestions lors de l’analyse des résultats
obtenus. Je remercie également le CILSS et l’USAID pour leur aide financière, la FAO
et le CIRAD/IRAT pour leur appui technique.
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10
I
1
ISRA
II
Institut S&Aenlaie de Recherches Amicolcm
Centaixantccinqcbe~un,
11CcnkeshRecbercks.18
p o i n t s d’csrais, capitalisation dc 7 0 annf,cs & r e c h e r c h e s *u service
du Dévclcppcn~~ti
Agricdc.
Activitisdc rcchcrche
surlcspmductionsanimaks, fcnorcsti?.
rcs.vtgC~csctlulicutiqucs. Analyse&s
sy&mes
dcpraductimct
de I’tccmomie
agricdo (mnuo et microiconomic).
Rccberchcs
st Reckrchc-IXvsloppcmnt sur les gr.nL
projets intégr&s comme Matarn, Pcda. Jrrigaticn
IV sur 10 Iilcuw,
DERBAC et PRIMOCA
en Casamance,
plus thtmatiqucs cammc
SODEPITEX
(uxon). SODEVA
(rkmatcdcs).
COPLAIT
(lait).
Au service du P&$c WCC 9~s Iabomtoims
h diagnostic br
pstbdogies dgttalc et animdc.
Gmalyse
des oaux. sols, plantes et
aliments.
ses cxpxtks dam tous les dmnaims
& I’agricdmrc.
ses
sWctuc.s dc documentation. dc difhuion et & valorisation des
lxSUI1Pts dc la rc&rcbe.
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Di~~ction Gétiralc BP 3120 DAKAR SENEGAL
Le Service “Production de vaccins’ del’ISRA produit
24 types de vaccins do haute qualitk participant ainsi au maintien
d’une bonne snntb animale dans de nombreux pays africains.
ISRA - Laboratoire h’ationul d%lcvagc et do Recherches VOtOrinaires,
Route du Front dc Terre.
B.P2067, = 32.12.75 32.41.46