R.'.'PUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETA!I' ...
R.'.'PUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETA!I'
MINISTERE DE L'ENSEIGNEblENT SUPERIEUR
A LA RECHERCBE SCIENTIFIQUE ET TECHXIc;UF
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
..=.w=-=aP"E-=-=-
ET TECHNIQUE
-=.m=.wt-=m.3-=w.
par Mbaye NDOYE
CONFERENCE DONNEE*LORS DU SEMINAIRE DE L'ADRAO
SUR LA :LUTPE INTEGREZ CONTRE LES WVAGEXJRS
DU RIZ MONROVIA DU 10 AU' 28 J&ANVIER 1982
Centre National de Recherches Agronomiques;
de Bambey
INSTITUT SENEG~ALAIS DE RECHERCHES AGRIGOLES
(I.S.R.A.)

De nos jours on peut affirmer sans se tromper que l'homme mange ce que
les insectes lui laissent. L'augmentation explosive de ].a population humaine sur
le globe a eu pour carrollaire le développement dans des ,proportions jamais Ggal&s
des monocultures, c'est à dire d'énormes surfaces Plant&s en une slaule culture et
offertes aux ravageurs pour lesquelç, elles constituent un milieu de d&reloppement
iddal. CES d&eloppements considér .bles C&ent ce que les snglosaxons appellr?nt des
7'pe5tS".
L'organisation mondiale &pour 1'Alimentation et: l'Agriculture (FAO) estime
que 80 % seulement de la production alimentaire dans le monde sert 5 l'alimentation
des hommes alors que les 20 % autres sert à nourrir les insectes. Le problèoe de la
faim dans le monde serait en partie résolu si ces 20 % eitaient SpargnCs,,
Dc?~u~s toujour:s l'homme a imaginé des moyens pour supprimer les dommages
causC-s par les insectes nuisibles,. sans jamais y arriver totalement. C'est ainsi
qu'un arsenal important a été cr&B au cours des différentes interventions pour tuer
ces ravageurs, c'est toute la game des Pesticides mis au point par l'industrie chi-
mique. Aujourd'hui l'homme essaye de mettre au point de nouvelles m&hodcs de lutte
tirant hi leçons de ses Pchecs ISSUS.
Il faut cependant reconnaztre que le problème des produits sgropharmaccu-
ticîues
a
revêt maintenant une importance jamais atteinte. Il n'ya pas tellement long-
temps dans les pays dt-velopp&s, et c'est parfois encore le cas chez nous? l'ngricul-
tcur cherchait à éliminer totalement des ravageurs potentiels par des traitements
préventifs. Un tel procEdé, outre la crdation de races r%sistantes entrsinant 12
n&cssité de nouveaux traitements, a provoqué l'empoisonnèrent des diff4rentcs chai-
n<?s alimc?zaires d'oc une nenacc grwe sur l'kosyst6me.
oil ..st à un tournant de la lutte contre les ravageurs des cultures. Certes
1% lutte chimique reuta dans bien des cas la seule arme ~disponible mais tout le mcnGe
ï':
convenu que d'autres m&hodes comme, la lutte biologique, la lutte autocide, la
lutte intégrée, lutte ?m&nagBe ou lutte dirigAe doit prendre une part de plus en plus
grnnde dans l'intérêt supérieur de l'humanité.
1. LA LüT?'E CHIMIQWE.
L'insecticide, trEs longtemps le seul moyen à la disposition de l'agriculteur
Tur lutter contre les insectes nuisibles est tr5s souvent aujourd'hui cxsiddré CZXP
me un pis aller 5 utiliser le moins possible pour assurer une efficacite suffisante
au traitement.
Une telle idQe impose certaines rsgles de conduite :
a)
L.
.‘.‘.

,Y*
une periode judicieusement choisie dans la biOlcC:ie du
ravageur p ce qui interdit les traitements à taton.

‘<
2
b) Utiliser un produit le plus ada$ttS possible à la destruction de
l'insecte qu'on veut tuer.
c) Choisir la méthode d'épandage la plus appropriée.
Un insecticide est un poison violent, il convient donc do dcfinir des
conditions d'emploi tres s".rictcs et de rcsFccter cabsoltwcnt la legislation. Un
produit insecticide presente des dangers non pas seulement par la matière active
mais également par ses solvants et adjuvants. Ces dangers sont :
- Pour le Végétal.
Le plus connu est la phytotoxicité qui est le résultat de la fragilit2 du
vegétal et qui se tuaduit par des brûlures plus ou moins graves, des neoroses.
Ces trouhles peuvent être moins visibles, comme des troubles respiratoires
CU dans la germination des graines.
Certains autres troubles provoquds chez le végetal induisent :Le j-hdnomene de
la trophobiose, définit par L":'$,&BOUSSC:: (1966) ccmme " l'exaspératitin de la vitalite
d'un organisme vivant par une modification benéfique de son rdgimc alimentaire", ici
qualit du nutriment tir,?2 de la plante-hôte.
Dans tous ces cas :>n obtient l'inverse du résultat recherché une pullula-
tion des ravageurs combattus.
- Pour l'homme et les animaux domestiques.
Le denger le $Lus imnediat est l'emgoisornement direct Ou indirect de l'homme
!Yz des animaux domestiques. P.ratiquement tous les insecticides sont dangereux. Cer-
tains sont moins dangereux, ceux d'origine vGg&ale : d'autres sont par contre trds
dangereuxr les systdmiques.
Les personnes qui maIlisulent. les insecttcidcs courent le
risque de l'empois~nnemcnt direct. Les animaux domestiques et les insectes utiles
sont souvent tues efficacement détruits. Mais des dangers existent pour les conscm-
mateurs en raison de la remanence qui est la stabilité du produit dans le temps. Cette
nAion est tres importante ct ccIMA.tu;: 13 ligne de partage entre les agriculteurs qui
souhaitent disposer de produits trds rémanents et las cws?mmateurs qui eux @fBrent
que les produits soient les moins rémanents possible pour pcuvnir disposer d'aliments
sains. De toute façon, la législation des pesticides est à l'heure actutille bas& sur
1.2 notion de résidus :lu :E&t des gr--Tes dangers qui existent au niveau des kosystè-
mes et de La pression des consommateurs.
- Pour les Qcosystèmes.
Très souvent les residus persistent dans la nature et provoquent des modi-
fications irrkarsibles 4u milieu vivant. Le danger cncwru est cosmique! et g&Gra-
lement nul ne i?Ykoit 19-a-
c.,Ltion à long terme du produit utilisé.
Le cas du DDT est le plus connu. Depuis 1945, des millions de tonws de
DDT ?nt eté deversés alors que 1 e produit Qtait class.~ ?E!U dangereux. Le DDT a ronk
de tris grands services à L'huwnitE, mais !:ujourd'hui, on constate de fortes con-
centrations rie cette substance ::sns les li,rides de presque tcus les animaux i i1
s'est rJr%?uit
*<
une contamination &?s chaines alimentaires, En 1970, le DDT w Ike inter-.
d i t
-* - Etats Unis d'Amérique et en Suede , mais il continue à être utilisG ~Sans
l.3 plupart des pays de notre continent.

3
Ce sont là des problèmes qu'il est essentiel d'avoir en memoire au moment
d'engager une operation de lutte chimique. Les produits insecticides sont do plus
an plus nombreux. Leur fabrication alimente une des industries les plus actives peur
l'agriculture.
I-1, Bref rappel des principaux insecticic?cs utilises en clqriculture.
Ils appsrticnnent à 5 grands groupes :
1.1.1. Insecticides d'origine minérale.
Autrefois ils ont Bté les plus employ8s en raison de leur faible prix de
revient et de leur cfficacite certaine. Aujourd'hu$ ils sont trk peu utilises &
uniquement F>ur la prbparation d'appâts empoisonnés. L‘exemple typique .2st l'nrseniate
de plcmb autrefois utilise en Europe contre le Doriphore.
1.1.2. Insecticides d'origine veg&ale.
Ce sont les nicotines, pyrQthrines et roténonesl g6néralement caractérisés
Far leur rapidité d'action contre les insectes, leur inçquité pour l'homme. L'emploi
de ces priiduits a donc été en premier lieu orients ver5 les usages c?omestiques. Li:
mise au point tres rkente des pyrgthrines de synthese a augmenté l'intéxêt acccxdd
a cette famille de prokits ., mais il fau:dra savoir que les pyréthrines (J.e synthèse
wnt beaucoup ylus stables etque leur action n 'est pas encore totalement
connue.
1.1.3. Hydrocarbures chlo~&s : Insecticides organiques de Synthëse....- .
C'est l'une des catbgories les plus importantes par le nombre de spécia-
lit& synthétisees et la quantitc de produits fabriqués. Cette categoric a atteint
son apogee entre 1950 et 1970 et occupe encore aujourc !'hui une place do chcix dans
l'arsenal phytrsanitaire. Depuis une dizaine d'années de ncmbreux pays ont adoptd à
leur Ggard une attitude plu,,c raisonnee du fait de leur rQmanence et de leurs effets
secondaires maintenant beaucoup mieux appr&iés.
Parmi les plus connus et les ;)lus impcrtants, ok peut citer :
- Le Dichloro - c?i;>henrsl - trichloroctane, le fameux DDT qui a fait couler
beauct?up-' d'encre .
- L'Hexachloro - cycle - hexane (H.C.H) nîn moins célébre et que tous Caux
qui interviennent contre les acridiens migrateurs CN locaux connaissent trbs bien sur-
tsut dans le Sahel.
Viennent ensuite parmi les spdcialit&à les i$us connues et les Plus empli-
ydes, la Dieldrine, Z'Endosulfan ou Thiodanp 1'Heptapoudre le Toxaphene etc. ,..
1.1.4. Esters phosphoriques.
Ils se subdivisent en deux sous-groupes z
-t Les exothérapiques parmi lesquels il faut citer 1'Azinphos éthyla, 1~ Chlor-
fenvinE&, le biazinon-utiliserL encorZ+en riziculture le Dic:hlorvos ou Vapona, II? F~:-:ii~ .;.
iïhionp lu Malathion, le Parathicn et le Trichlorfon qui sont ~:>US c:es produits tr6.s connus
mais parmi les 21~s danyreux pour l'homme et les animaux d!smesticpes.

+ Les endcth&rapic~ ou syst6miques qui pdnètren,k dans le vbg3za.l en dif-
fusant dans les tissus( vbhicul6s par le système vasculaire, On peut citer :wtre xltr.: t‘
le Dimethrte, l'Endathion, la Phcsdrina, LE Vamidothion.
Ce sont des substances gén6r:3loment polyvalentes J'emploi souvent tr& c,::TI~-
tr616s du fait de leur t.oxicit5.
I.l.5. Carbamates.
Ce s9nt des insecticides srganiquee 3 de synth8se &ZrivQs de l'aci& carbw
mique et ayant une action qui rappelle celle des systemiques. Le produit le plus con-
nu r3st le Carbaryl utilis8 contre les chenilles de Lepido):tBres nuisibles. :Il faut
aussi citer l'arbocarb, le fameux Baygon tr& utilise cn Afrique.
En Conclusion, '>n peut dire
': ce bref rappel ne :(crnne qup unse id;Sc; inccq:l2-
te c-te la divf:rsitE des s,7&ialit~s
chL%iq,ues Utilis?es en ;!gro,pharmacic. E:Lle montre
we?endant 1,: nkessité I pour faire des intarwntirns Op&xjrttlnes $Le disposer d'un Ter-
sonne1 qualifi$ capable de distinguer l e s c?.i.ff&ents produits pour utilistir celui
qu'il faut contre l'espèce à dQtruiïe. Mais cette grm,k :?ivarsit6 est Caris une ter
%?ine mesure, le rdsultat d'un ochec dc! 1"homme dans le tomba"-L s?.ns l-wrri q1.1 1 il .71
neni! pour 1'Srsdication des populations d'insectes nuisibles à ses cultures
Il lui a donc 6té n&zessnire de se tourner vers dQutres métho&s zt :Je
dbfinir une nouvelleb phylos-phie pour arriver 3. se r&erver une pcart encore !TA~S
gr<?nde ?.a la production alimentaire.
II. LA LUT'IE BIOLOGI(-W!
???? ??
Au sens trC$largr? la lutte biologique comprcnJ. toutes les techniques qui
rlduisent les :%Zgâts des ravageurs à 1: exclusion des méthodes chimiques et :Zcs m.~y;~~s
?Z lutte qui reduisent :lirectement Les >opulati.ons :ks nuisi.bles pQsents, iW.s cl.ns-
siquement In lutte biologique est une methode qui crnsistli; CI AZtruirc les ~c'~~*?~~c:xJ
31 utilisant rationneli -* nt leurs ennemi s naturels appartenant s2i.t a-2 r?.:ne ~ani.2a2
tic?it au r2gne v6gQtal (B&LAC:HOWKY, 19:: ) . Seulement:bcaucwp de personnes c;wc Tp-
r;?..uicnt le terme 32 lutt.2 hi~r;loqi~,u~c n r entenTent ;%>ar 13 que '1 'utilisation 32s entix~~~-
phages incluant gdn6ralament :
- Les parasites :lo:nt 1'~voluticin laxvairc sc prcduit en totnl:it& c:u en
,.:.rtie aux Aépcn~
,T'un seul et m6me hhte.
- Les
prédateurs qui se nourriss,?nt à tous les stades de leur Qvolutiln..
<:"Un
. .
certain nombre d'hbtes ou de pr4es. XL convient ici, c:!om.pte tenu des immenses
?-)r3gr&z
.-
réalisés par la luttfe microbiologiquc
et de l'i.ntér&t teut particulier qu'il
&sente, de retenir la compréhension du cnncwpt de lutte biologique ?onn&e ]:jar
BILACHOF3SKY *
En effet dds 1874, Louis -. "
en conclusion Ar2 ses travaux su.. les w.l3.-
,~'i.cs du ver 3 soie et rlevant les problèmes yoskk par l'invwion ,t?u Phyll~~xera sur 121
V?~I~C en France, suggèr-1 les p3ssibilitCs que 1' em:~lni.
cl62 certaines mal2dics pr2uv.ai.t.
offrir p2ur lutter contre les insectes nuisibles ci l'agri.cul.turc.
La m%na i: !.Ee avait
Eté formulée quelques années plus tOt aux Etats-Unis (Le C 'T ':“;, lk~i2). fuclgucs snn;"3~ :
:-lus tard, les recherches fu.rent entreprises dans plusieurs pays en m&w ténlis :
i T:":'If:;)?s:ri!',
-cn Russie, ~':JLL~'~T en France etc., . Les résultats de MS pr~micrs' tr'a-
vmx fürent assez variables et 2 l'enthousiasme du ddbut,succ&!n une p6riV%. ?!;7
Scepticisme qui jet3 lé %.scrér?it sur la lutte biologique,

5
Il faut noter qu'en ce qui concerne les entcmophnçes, le suc0Z.s fulgurant
enregistre dans 1'utilisatic:n L?U Roti-Lia (Novius) cardinalis FR%. dans la lutte contr-.
la cochenille australienne des agrumes (Icerya purchasi EKSK.) avait crdé bèauc~ou~J id! ii..
lusi9ns tres vite pMh.l~S dans le domaine de l'accl~ .:It;;tion des parasites s;&zifi-
c:ues 2srcx le cas reussi certes, du Cryptognatha nodiceps PWLT,
.rine.Lle originaire
::Le Xrinidad contre 1 '~spidiotus destructor SIGN nuisible ;.ctx palmiers :Ies iles Fidji. :
celui 8u Cr~ptolaemus montre-
* cri. !qli.,S *;réU..-tcuz le Pseudococcines ou encore %
Prospatella berlesei How. parasite spécifique c?e Pscudolacaspîs pentagma. !I?X qdi
ont fait nettement qqaraitre les limites de II.2 méthodes.
i-pr& la seconde guerre m3xXale, 1'2q~loi intensif des peSt:icides organim.
'eues de synthëse 2 large spectre et trGs persistants, du fait rles cffcts n&*tifs
inkits, a suscite un regain d'inter& z:rour la luttti iiiokqiicpe. Et t2.k ;?articuliC-
rnent les travaux de STEINHr;‘;, (1946, 1949) et dos chercheurs californiens; .a;~~y&
sur les resultats démonstratifs d'ap?licatinn dans la pratique agricole (W.W ha
traités de 1939 2 1952 Lpour les services du Ministdre mie 1 u &pj.culture) df- la :I~Cté.~i~~
Sacillus_ ;dlliae DUTKY dans le norA- est des Etats Unis Ci:ntr2 le Ilannetcn j?imnais,
relancèrent 1'idSe de la lutte biologique.
De la prise Ze conscience Cpi. venait de sc faire date un intikêt t-lut
sp&ial pour 12s questions relatives -LUE; Cquilibrcs naturels, Les recherches sur la
I.atte bikogicpe allaient reprendre sur de nrwvclles bases.
On peut encore clire avec SILICTX (1966) gue la locumentati~?n encnrif 33~-
wniblc aujourd'hui est de valeur inegale et encore disFers&, bien guc3 (les unalystis
&écises existent pour des zones géographiques
;?,qns 1es~~uslLes I'a~plic:ztix, ?il 1::
lutte biologique a ete poursuivie depuis un certain nombre d'ann6es. C"est la cas
:ks revues de CIAUSEN (1956J pour les Etats Unis, de WILSOh: (1960) pour 1':ustrali.k:
:?t la ?Touvclle Guinde, de MC LEOD (1962) pour le Canada, dc mII;IASSY ( 1971) ;cur 1.2
F’rSXYX
Q‘arltres trwaux fournissent également des informations intéressantes (DE KCHp
1 g@ :
%UR?Ir?, 1971).
11 ap;:srait tr& nettement que fiuelque soit l'agent biologic;uc utilisé
:;i;ur lutter contre les ravageurs1
les principes de base doivent être :
f Une connaissanw aussi prkise que ~ssible de la valeur écronomi~~x~ (-les
3egâts de ce ravageur en liaison avec la dynamique de ses r:?+lations.
7 Une connaissance aussi ;!récise que possible d.e la dynarniquz des Kozulsticns
de l'ensemble des ravageurs de la culture pour ci~@cier 1 ' oi2portunit5 dc 1 ' intro~?uc~-,
ticm ZE! l'aqent birilogique ç:-rtr rapport aux autres m&tholes 'de lutte qui doivent ccn-
cvurrir & la ;-rotection c?\\- la culture.
L'utilisation des entomo,?hages impose en ?utre un,3 .Tarfaito ez~nnaissanrz :
a) l'le la hinlogie des ennemis naturels et de leur inter& pratique.
b) Zu mode de production des en?xrq>hages afin de gwvoir clisposcr c3 tr>~t
noment du matQrio1 hiologi~ue indispensnhle ,? l'ex~.;érimcntcz,ti~n.
c) des reactions des entomo,phagtid?p utilis%s vis--+vi.s du milieu rirluver7.u C!aris
1c:Tuel ils sont lih5rk od Oies facteurs ùivers Teuvent contrecarrer leur action, les
ennemis naturels indigenes et les traitements Fhytosanitaires réalis& en cxrs rl"an.-
n& contre les autres ravageurs dtant les deux .yrimordi.aux.

Mais tout spécialement en ce qy7.l concerne l'utilisation des microorganis-
n?es entomopathogènes en lutte biologique, les pri,nci,pes suivants sont mis 5n avant
par les chercheurs :
a) Principes bas& sur la microbiologie.
L'isolement et la caractérisation des pathogènes constituent la base dans
c-. domaine. Ainsi pr6s de 1200 espèces ont ét8 identifiees dans les groupes suivants :
Batteries, Pic!-cttsies, Virusfi ?rotozoairesp Champignons. Les propriétas essentielles
qui font la qualité de ces germes sont la virulence, la spkzificit6, la rémanente,
la facul.té de conservation, la possibilite de multiplication industrielle.
b) Principes bases sur la pathologie.
L'utilisation des microorganismes pathogènes est 'basée sur la dé1:erainatl.w.
du processus d"C'v&tik9~
dos maladies de 1'Qtat enzootiqw vers l'état 5p:izootiyui:
apr& intervention ou no2 de l'homme, Ces phénomènes sont I.Fés & la fols a l'agres-
sivite du germe,5 la réceptivit6 de l'hôte et aussi à l'action du milieu.
c) Principes de bases ecologiques.
L'ideal, c'est bilen connu, est d!aboutir â l'introduction dans un ecr;s~~~-
terne d'un agent de régulation permanente du niveau de po;>ulation du ravaqcur au-dessous
du seuil de nuioibilite pour la culture consid&Ee. Ce csractere de prt5vention impose
de tenir un grand compte non seulement de l'insecte et du pathngène,mais aussi de
l'environnement dans lequel ce pathogene sera dispersé. L'unité de surfack pour l'ap-
plication ravêt: ici une importance capitale. Les stations refuges ont une place pri.-
vilegide, car le maintien a l'état endémique est ttu-jours liée à la persistance d'unt!
population minimum. Le parasite intraduit peut entrer en concurrr :XX avec 6!'autres
.agents biotiques et un traitement g&-Gralis8 par un micrnorgani..-! peut entrainer une
certaine pollution du miI.ieu.
d) Principes de bases agronomiques.
Les connaissances du microbiologiste, les conditions du pathologiste et le
point de v112 de 1'~coloqis~cs ni3 srnt pas toujours en accord avec les besnim Se l'agw~-
lxxne . Ainsi la sGlecti,;.ité de l'arme microbiologique E~Bne le plus souvent & inclzr;.
la préparation biologique dans IX-I pr~~grammo de lutte inlSgr&
j 1'~ction Cpizr~otique
8 long tormc est parfpis inccmpatible avec la sauvegardz de la r&cltc, szit yuanti+
tativement en fonction du taux minimum de survie du ravageur et du seuil de toltk-nce
de la culture, soit qualitativement ,?:l fonction des normes ,de commercialisation, te
type de culture est le facteur dStermin-7nt pour le choix dkne technique de luttt3.. in
n5interviendra pas dans une ri.ziBre CIXXIX? on Ic fzait dans un champ d'nrachidc.
Il n'est pas sans intêret da pouvoir apprécier 3a valeur Qeonomiyu~r
de la néthcde ci engager u2u.r connaïtre,d& le depart, wtamment ses limites vi:"-
. .
à-vis des exigences de la production agricole. La méthode da lutte bic?iogique, du
fait de sa sp&ificitC et do sa complexite est swvent fondSe par l'6to.tI en ccl.~
elle 5 souvent un caractère national. Tous lL3s agents impliqu&s par la production
egricnle sent intbressés
; de ce point de vue cette méthode fait necessaireacnt appo'i.
.?A l'intervention de plusieur3 personnes n?partennnt 5 des disciplines tres vtlricks.

Aujcurd'hui,
de nombreux succ6s sont à l'avantage de la lutte biologique
(plus de 200 cas dans 60 Pa:ys d'apr& DEBACH ,, 1964). Ce nombre est sans doute rela-
tivement faible par rapport au nombre considérable dsespèces à combattre. Cepandant
les SUC&S de la lutte biologique sont durablcc 3 et ne sont pas susceptibles de soule-
ver des incidences secondaires imprévisibles. Il faut ajouter en plus que les recher-
ches entreprises pour leur mise au point ont permis de définir dans certains cas ltis
meilleures méthodes de pr&vention.
Les veritables limites de cette mQthodes sont fonction du nombre et de
l'imagination des chercheurs spécialise% dan**a ce domaint? et des moyens mis à leur
disposition, Hais lc tendance gënérale d c ces chercheurs a proner le d&veloppement da
la lutte intkSgr&e,
n'est pas un aveu d 'impuissance ou d'insuffisance, loin s,'on faut ;
c:"est sans aucun doûtc+ln condition nkessaire à la poursuite de leurs travaux et la
c 0 I; : :.L O, :II* c e de I c,; ;: r 1
p us grande habitude 2 fair2L appel aux concepts d'écologie gSn5rzlt:
5.'.t de dynamique des populations.
III. LA LUm AWIOCICE OU GENETIQUE.
III-l. Introduction.
Les incanvénicnts déjZ signal& de l'utilisation des pesticides chimipes
dans la lutte contre les i n sectes nuisibles ont conduit à la recherche de nouvelles
methodes de lutte :
- La lutte par entomophages qui, comme nous l'avons dSj5 vu7 s'est ori~>nttc
vers l'introduction massive d<: parasites et de prbdatcurs à partir de leur lieu d'xh-,
gine et vers le développement de mbthodes d'@levage de masse en vue de lâchers pro-
grammés .
-- La lutte microbiologique par les <agents pathogènes qui sont susceptibles
de provoquer des épizooties dans les populations de ravageurs.
- La rdsistancc des plantes pzr l"am&lioration varietale. Une idde nouvelle
d&~cloppee dès les ann&es 1938 par ': -.,:~LI:r.:;aux Etats Unis, s'est traduite par un suc-
~US Eclatant, il s'agit de la mttthode de lutte dite autocide.
III-2. PrinciDes.
La population naturelle dgune cspke peut être considBr~tilement réduit<?.
parfois jusqu'& l'extinction totale, IcL-,-qu'un f.zlcteur de r&duction est appliqui? uni-
formement et constamment rn&~t. 5 un degrd relativement bas. '20 principe peut s*ap~@A.--
quer a la lutte chimique bien sûr, comme l'a montr5 y,-~.T:I,J-TIG,
Cette thkxic pouss~ëz ?
l'exc6s peut conduire cependant à une catastrophe.
W?is l'insecte nuisible peut être utilise lui-même en tant que facteur de
sa propre rdduction. Knipling (1962) indique les voies possibles z
- ETchers de m3lea stérilis& par irradiation ;
- utilisation de produits chimiques pour induire 1~ storilite dans une ::??PU-
lation naturelle 7
-- I.%zhwzs d'adultc~ infect& c;r_r des agents paihoqènes dont l.e but est d(:,
dëtruire les descendances par transmission directe ou par &ntnmination du mili.zi~~ ,
- d&clr>ppement et lâchers de lignees d'insecte s :pxtant des cnracthxs
g&&tiquws d&ficients.

Ces méthodes ont s&iui% par leur Elégance et leur efficacité apres les
résultats spectaculaires obtenus dans l'eradication de la mouche du btiktail, COC~~~O,-
myia hominivorax (J:$$&R~% dans le Sud des Etats ünis et dans 1'11~ de curaçao à parti;:
de 1954.
Les 15chers de sI.~SHLA~TT, et HWKIMS (1953), BAUIIMXUG? et al-(1955) et KNI-
PLINE (1960) furent tous basBi;sur les calculs théoriques établis par IWIPL~NC lui..
m6me (voir tableau no 1) :
Tableau 1 : Diminution théorique de la population lorsque des mâ.les
stériles sont ajout& en nombre constant à une population
naturelle.
!
! Population naturel! Nâlcs stériles: Taux des rn.glei Pourcentage
!
-7
!Population de
!
! le de femelles
! laches
stérilcs/feri des femelles
!
!femollcs fcrti- ~
! vierges
!
! tilss
! accouplées
,lcs obteniiss
I
!
!
!
! aux mblas sté'!
!
!
!
!
! riles
!
!
i
:
:
:
:
:
!
1.003.000
!
2.ocxI.000
!
241
1
64,7
!
333.333
!
!
f
!
!
I
333.333
;
2,ocIo.ooo
;
6/1
as,7
47.619
I
!
!
?
47.619
!
2.ocxI.ooo
!
42/1
!
97,7
!
1.107
I
t
1.107
!
; 2.mo.ooo
i
ia07/i
!
!

99,95
!
I
moins de 1
f
!
L'utilisation drune trille m6thodc appelle un certain nombre de prdsupposk,
rappel68 par FERON (1963) :
- l'elevage de l'insecte doit être facile, rbalisable industriellement ct
à un prix assez bas :
- la stdrilisation doit laisser aux mbles leur potentiel d'accouplement
normal et ils doivent Ftre acceptas par les fem~~ïl?:? r'
.- si les m8les et les femelles ne peuvent être s&parés facilement, il P.?t:rt
que la stdrilisation atteigne les deux sexes ;
- l'accouplement unique de la femelle est un facteur favorable mais non
indispensable ;
- la population ::.-.turalle de l'insecte doit être assez faible :
- la dispersion des insectes stdriles doit être :facile ;
- il faut pouvoir déterminw le nombre de mZlas l&zh& réellement actifs
par rapport aux mâles do la po.pulation naturelle ;
- les territoires où 12 lutte sera pratiqu& doivent être prot%g& contrr-!
une reinfestation facile.

111-3. ,Anrlications et co:nclusions.
En plus des radiations ionisentes de type g<amma produites par le Cobalt 60;
plusieurs substances chimimes des groupes des agents alccplants, des wtim6t;~~bolitrr
ou des poisons mitotiques ont Gt? utilis&cs pour oht2nir la. sG.ri.lisation des m.%les
d"espèces diverses de Xouches des fruits:. de Mcustiquss, de Tiques‘ de ;;r:--- ~&?oc et
bien sûr de la mouche du betail.
Du point de vue de sa valeurr il s'agit d'une méthode trés sdduisnnte n:iis
qui nècassite d'icnormcs moyens .et repose sur des études poussdcs d'kophysiologie et
de biologie.
Cette methode connait cependant des limites dont ILa plus évidente est la
wssibilite pour une espèce d'induire la parthénogènèse thé:Lithoque, Cette methodc
a fait cependant naître beaucoup d'espoir:; et ouvre de nouvelles perspectivas drap-
plication de l'energie atomique en Entomologie.
IV, TLA. LUTI'E IKt'EGREE.
P---d
Wtte méthode de lutte a eté définie par SHITH et WXFOLDS (1965) comme
"un système de régulation des populations des ravageurs qui,, compte tenu du milieu
J>articulier et de la dynamique des populations des espêces considérées, utilise tou-
tes les techniques et mdthodes appropriées de façon aussi compatible que possible et
maintient les populations de ravageurs à de s niveaux où ils ne causent pas de doms>-
q2s économiques".
On est arriv6 à cette philosophie sag e c-t réaliste à la suite des graves
inconvk&nts d6celés dans l'utilisation sans discerncmcnt des produits chimiques î;n
Europe et aux Etats LTniS résultat de 18illusion créée par l'idee de la ddtcntion dc:
l'arme absolue contre les insectes ct aussi a la suite de la dkouverte des liinites
.des autres methodes jusque-là utiliseas.
L'apparition du concept de lutta int&grie, lutte am6nagEe ou .lutte dirig:'ic
!?lrlTYYS Et BhGC~OLT?Ul, l?G7) CSt 33nc; ?.UCUïl dQU&? le r&ultwt d'une nette 5volution
dr: 1s conception dans la protection des culturesp il n'est pas utile ici d'entrer dans
CZT.: debat desgmantique, tout le monde est d'accord aujourd'hui sur la ddfinition don-
ri.52 par l? FAO.
Cette Evolution doit cependant s'accomplir dans un monde où les rc:ss:wrces
alimentaires sont encore trés largement insuffisantes tnndis; que la placer: dc: l'ngri-
culture est fort contestk surtout dans les pays qui ont initie wtte évolut:i~>n. Les
difficultcs réelles ne seront surmontees qu'en adoptant dans, chaque cas la soluti.~~
ln tt?icux adaptée aux wnditions locales tout en tenant compte de tous les 4.cments
des problGmes ,posQs,
Les connaissances fondamentnlcs sont encore insuffisanlzs mais la dcctrinc
du la lutte intQgrée indique comment ukiliser au mieux les moyens dis.ponibli:s. Il
wt t3utefoi.s nécessaire d c cerner les contours de cette methode.

IV-l. Bases dcologiques de la lutte int&réc.
----dl
Une large comprGhcnsion de l'agro -4cosystème dans lequel on veut intervw
nir est essentiel. L"agro-Ccnsyst&me ost une unit6 compos6e d'un complexe d'organis-
mes lid à une culture dans le cadre d'un environnement donn6 qui peut Btre modifie
pnr les activit& agricoles I industrielles ou sociales dr l'homme. Dans CES wndi~.
Mons, le n.ambre d'r‘çpèces de ravageurs et leur compÉtition,
les prdd;ltcur:s et pari-
sites sont des &5ments importants à considker,
Les dcosystGmcs agricoles sont trbs vari4sI c~mplcxes mais leurs Etendues
sont tous *aussi variables. Cette complexitb n"est pas statique, nllé est dynamique,
elle I-v?lw. De plu c les limites matikielles d'un agro-kosystëme soht rarement pril--
cisas, mais dans 1.1 pratique de la lutte int%grQe '3'2 arrcte souvent des limit;7s.pF.y:~
: iq.iil s : une riziere, un verger etc,.. Ainsi, on peut se dire que l'activite des
differents facteurs bi:tiques se developpe au sein de cette enceinte.
Il y a en g75n&a1L un nombre limitr5 do ravageurs principaux (deux. ou trois):
trés souvent plusieurs ravageurs secondaire s et enfin des ravageurs potentiels qui
ne causent pas de dégbts dans les conditions qui prc"walant dans le milieu.
Tous ces éléments doivent être ccnsid&és, chacun à sa jus% valeur.
IV-2. Lc Niveau Bwnomique des degdts.
Ici la nnti.?n d'oradicatian d'une popu1ati.w est bannie puisqui! l'expi?-
rience a ét6 faite que C@CL~~ une illusion. Ce que l*nn cherche et c'(:st fondamental
pour le succ&a de toute opQration lutte intbgrde , c'est de connaître le niveau du dz-.
gât Cconomiquement compatible avec une production acceptcihle pwr l'agriculteur avent
qu':lucune ectiw do protection ne scit entreprise. Au dela de ce seuil, on G@l!>izzs:
une m'thode, la plus sppr?priGe pour limiter les ravages de l'espèce c-:nsid&X?e.
MaiS on l'a vu cette espkcc Vit dans un ngrosyst&ne et cJn en tient Wmpte.
Dans cet ordre d'idde il est important dc bien connaître le prrfil des
Fertes causBs par les divers agznts, pour faire la part de chacun et nc pas se trw~+
:per de cible au moment du cb,ix dc la forme et des moyens d'intervention.
IV-3. Les m&hc-des de lutte classique dans la lutte intdgrk..
L'utilisation des pesticides chimiques devra &tre réorientée d;tns.Lk P~IS
d'un traitement rationalisé pour la r6duction des niveaux de dégâts tout OI-L evitant
.Les inconvenients liés 5 l'emploi de cette méthode de lutte. Les produits chimiques
devront désormais en%rer dans le cadre d'une intervention tactique laissant les au-.
tres méthodes pour la lutte stratégique à plus long terme, vues dans le cadre du
rnaintian d'Bquilibres naturels favorables à la culture à protéger.
Tout le systeme à mettre en oeuvre devra accorder une grande plat.? aux
agents biologiques qui agissent au sein du biotopc contre les ravageurs, Dans ce
cadre toute la compl<-,ité de la méthode, de l'agro-écosysteme et des relations cr.trt
ravageurs et parasites doit Mre consid&Ge à sa juste valh:ur.

11
Il n'est pas facile de démczler les relations biologiques qui gouvernent
L'Bquilibrc de l'agro-Pcosystèmc? et d'utiliser les connaissances acquises dans 1:
lutte contre les ravageurs. En effet il faudra des informations trés poussf?~s~ en
ckoloqic, en systèmatique, dans lc domaine du comportement des espèces, dans la phy-
siologie et dans bien d'autres encore. La lutte integrée est donc une mhthcde qui
fait intervenir des équipes pluridiciplinaires. Elle a besoin de moyens humains ;?t de
moyens financiers, importants, mais ce n'est pas une panacde capable de Gsoudre tous
Xes problemcs de la protection des cultures.
'Y. coHcLusIoPs :
-
Nous venons de faire un rapide survol des principales mdthodes dt: lutta
actuellement utilic+
yti~s contre les insectes ravageurs des cultures. Il est facile dc
pi2rccvoi.r I l'dvolution de la pensdc humaine dans ce domaint, a travers ccttc brève
prKsentation. Le probleme dr? la lutte contre les insectes nuisibles a CW pcrcu ici
sous son ,angle le plus génErn1 .pour vcus situer le problemc. US confk-encos qui vont
suivre tout au long de ce mois de janvier vous permettrcnt d'avoir une vu3 plus pr5-
cisc sur 1"npproche toute particulière qui a 6t6 Gveloppde .pour le riz: et les aspects
les plus csractGristiques des insectes du riz.
Tour terminer, je vous invite à visionner avec rncyi quelques diapausitives
illustrant quelques uns des problenes abordes ici tout en s'appuyant SUT: une d%archc
criginale, observee dans le cas particulier de la protection du mil Pennisetum typhcï-
-
-
-
des. Ce cas particulier n'*a ici qu'une valeur d'exemple car je no perds pas de vue
-
F l‘objet de ce Seminczire c'est la lutte intégree contre les ennemis du riz,

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