DELEGATION GENERALE PRIMATURE A LA RECHERCHE...
DELEGATION GENERALE
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
LA LUTTE CHIMIQUE SUR RIZ Au SENEGAL
Synthèse des rdsultats (1909-1976) '- 1
/
P
par B. VERCAMBRE*
- Réunion de travail sur les foreurs
des
gramindes
BouakB, 8 - 12/11/1977
Novembra 1977
Cen’tre
National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
.
(1. S. R. A.)
*Entomologiste T2 SF?~J ', d8tachQ à l'ISRA, CNRA de Bambey (SQnégal)
C O P Y R I G H T
f
La pmmissim pour publier en entier ou partiellement ce
rapport doit Etre demandée au Directeur de 1YC.S.R.A
B.P 3120 - DAKAR
, :,,j :1:
The permission to republi& the wholo or any par) of this
report must be smght from the Director of 1,S.R.A
Bel' 3120 - DAKAR
I-
DONNEES GENERALES SUR LA PRQDU,,CTIDN DU ,RIZ,AU. SENEGAL
A/- Surfaces
La surface totale des sols cultivés occupent 2,4 millions
d'hectares au SBnegal, Alors que les c u l t u r e s cérealières de
zones
sèches (mil,
sorgho) couvrent 43,3 70 de cette surface, le riz n’en
represente que 3,5 $, soit 84.000 ha environ.
2/- Production
et consommation
La production
du riz
au Sienegal fluctue principalement
en fonction des conditions climatiques. De 160.000 t produites?en
1969-70, année de production record, elle
peut tomber à 38,000 t en
1972-73, année de forte sécheresse. On s’accorde pour considérer
que
la moyenne est d'environ 105. 000 t, situant la moyenne des rendements
à 12,5
q/ha.
Ces variations de production
ont pour conséquence que
le taux
de couverture
des besoins est très
fluctuant, allant de 12 à
40 $, la moyenne étant de 30 $5 environ.
3/- Réqions de production
La p r o d u c t i o n r i z i c o l e
du SBnégal est repartie entre
4 regions d’importance tràs
inégale (tableau 1).
La Casamance, dans le Sud
du pays représente 70 à 80 7;
d e l a p r o d u c t i o n ,
Elle est traditionnellement de type submergee,
douce ou salée, mais depuis peu,le riz
pluvial prend
de l’extension,
du particulièrement
à l'exploitation des sols à nappe phréatique peti
profonde ou affleurante.
Actuellement les études concernant cette
région
sont menees à la Station Rizicole de Djibelor
en ce qui concerne!
l e r i z i r r i g u é e t à l a S t a t i o n
de Séfa, en ce qui concerne le riz
pluvial.
La région du Fleuve Sénégal est la 2àme région productrice,
Elle est actuellement en voie d'aménagement et devrait connaître un
grand essor. Les recherches
sont poursuivies B la Station de Richard-
Tell, menées congointernent par
une équipe ISRA et une Bquipe ADRAO.
4/- Orientation de la politique rizicole
La production ne suffit
pas à la consommation du pays
alors
que les conditions naturelles permettraient d’envisager une
auto-suffisance,
si les conditions pluviométriques se maintenaient
favorables.
Pour améliorer la situation rizicole, le Gouvernement
du SQnegal poursuit une politique de développement visant Ci :
- augmenter la production intérieure
- r é o r g a n i s e r l e s c i r c u i t s c o m m e r c i a u x
- adapter progressivement les habitudes
alimentaires.
L'augmentation de la production interieure
ne ipeut se
f a i r e
que p a r
l'intensification. En CasEfmance, les Surface:s rizi-
cultivables favorables
ne peuvent EjU&re s'étendre. Sur le /Fleuve,
les aménagements hydro-agricoles entrepris
ne se justifient que
s i l ’ o n p a r v i e n t à
une p r o d u c t i v i t é élevEe.
2
ISUPERFI- !PRODUC- !
!CIE
ITION
O B S E R V A T I O N S 1
!
.
! 1 . CA,SA,MANCE
!
1
Riziculture en
!
riz inondé
i
!
57 125 )
62 500 ;
riz pluvial
1
7 220 ]
10 010
amélioration.
!
,
f
64 345 ,
72 510 ; Riz pluvial rdcent 1
!
m.--w-- i---------i---------i
!
1 2. FLEUVE SENEGAL !
!
1
i
riz inond8
! 13 531 ! 27 940 1 Aménagementshydro- !
I
!
!
! agricoles impor- !
I
!
I
! tants
!
I
I
!
1 ------~-I"----------- :---------y---------,--------------------!
! 3. SENEGAL-ORIENTAL I
!
!
!
!
f
!
1
i
riz
pluvial
! 4 255 ! 4 200
I
1
!
!
!
!
! --l---l---l------~--- :---------:---------:--------------------~
!
! 4. SINE-SALOUM
I
!
!
!
!
1
!
!
!
!
riz inondé
! 2 645 ! 2 135 ! Riziculture 1
1
riz
pluvial
I 92 !
254 ! marginale
!
!
1
2 737
! 2 389
1
1
1 --------"------"--I-- t---------:------"--~--------------------~
I
!
i i
1
1
!
TOTAL
! 84 868 ! 107 034 !
1
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
Tableau 1 : Régions productrices
du riz au SénBgal (1971)
P
Ceci entraîne la nécessité de proteger les cultures
à fort potentiel de production par les
moyens chimiques et biologiques,
Ce document presente les résultats
obtenus au Senégal
en matiGre de lutte chimique contre les
inssctes du riz.
Les essais
les plus nombreux ont et6 realises en Casamance (25 essais). 4uelquoc
donnees sont disponibles sur le Fleuve (3 essais)
(cf. annexe II,
l-2-3).
II -
PRINCIPAUX, JESlJLT,ATS, D,E. LA LUTTE CHIPIIQUE AU SENEGAL
l/- Station rizicole
de Djibélor
11. Principaux insectes nuisibles
------ ----_-_--_-----_--"---
Les principaux insectes nuisibles du riz irrigué
sont z
- les borers :
Chilo zacconius Clez. principalement
Maliarp
ha séparatelle Rag.
Sesamia Se :+- r_I
-
-
Scirpop-kfa~~,
- les dipteres
endophytes
Diopsis thoracica Brest.
Orséolia oryzae !jJ et M.
- les défoliateurs : Nymphula staqnalis Zell. Par?ois
tr&s grave
Epilachna similis var assimilis Mul~,)~~r,
Dorcathispa bellicosa. Guer
tout
en
1
Hetéronychus si,
jdfftik-
,p;u-
)Viril *
- les insectes piqueurs de grains
Aspaaia nar?miqQr- F
Diploxys fissa Er.
De';aombreuses jassides et ciccadelles sont présentes
parmi
lesquelles une esp&ce du genre Nepbottetkx.
D'une façon géneralo, l'incidence des insectes piqueurs
de grains
ou de feuilles n'a pas Bté étudi6e.
12. Irneortance des infestations
--------------"-'-~-~---
Si l'on adopte la classification suivante :
Classe 1
5 $ tiges attaquees
Infestation tr&s
faible
Classe 2
5-V$tiges attaquees
Infestation faible
Classe 3
15-257: tiges attaqueos
Infestation moyenne
Classe 4
25-50;; tiges attaquées
infestation forte
Classe 5
50% tiges attaquéos
Infestation tr&s
forts
On constate que l'importance des infestations par
l'entomofaune classique est fonction de plusieurs facteurs :
- ann88
- saison de culture
(saison humide-saison sèche)
-
type de riziculture
(inonde, pluvial}.
Ainsi en comparant
les attaques sur riz irrigué
en
saison humide sur
l'ancienne station de Djibélor, on constate que
les
années 1972 et 1977 présentent des
infestations très
faible 3
moyenne, correspondant
à des saisons pluvieuses très deficitaires
(50%
de la pluviometrie
moyenne). Pour les autres
annees, l'infes-
t$tion fût moyenne à très forte.
De m&me,
si l'on compare les
importances des infcs-
tations en saison sèche et en saison humide sur le site de la
nouvelle station,
en culture irriguée,
on constat8 qu'en saison
sèche (1969-1970-1975) les attaques sont faibles alors
qu'elles
sont fortes
en saison humide (1969-1976).
Enfin la comparaison
des attaques enregistrées sur
la
station de Djibélor (riz
inonde) et sur
la station de SBfa (riz
pluvial) &mnt la saison humide, indique que les infestations ont
toujours
été faibles à SQfa, alors qu’à
Djibélor elles étaient en
genéral
moyenne à très fortes.
13. Importance des pertes enreiistrees
---1---------_---1--“----- --“..m---
Les hausses de rendement
obtenues grace aux traitements
insecticides au cours
des saisons humides 1969 à 1976 sont indiquées
dans l'annexe III.
Les gains de rendement
dûs aux traitements
Lindane s'établissent en moyenne à
21,2 75 représentant
810 kg paddy/ha,
Si l’on se
refere aux meilleurs traitements, la
moyenne des hausses
de rendement
devient 2R,8 $Y correspondant
à 1100 kg paddyi'ha.
En saison seche,
le niveau des attaques dûes aux.inseotes
classiques est faible, mais les plus valu8 peuvent être
non négli-
geables (1969 : 12% - 1970 : III$ - 1976 : 23$>, ce qui laisse sup-
poser
un parasitisme non décelé par les prélèvements
habituels
(annexe 11.1).
14. Produits testés et modalités
d'aeelication
-----------_--------1__1______1_
--w--mm-
Il a été testé ?14 matières
actives d'insecticide de
synthese dont 6 sous forme de concentré
émulsionnable, 12 S~OUS forme
de granules et 1 sous forme de poudre
mouillable. Un insecticide
biologique (à base de Bacillus thurinqiensis)
a été egalement étudié
(annexe 1).
Les quantités de matières actives par hectare et par
traitement,
le nombre
de traitement et les périodes
d'application
sont donnés dans l'annexe 11.1.
15. Methodologie
----I-.0-- mm
La plupart
des essais furent réalises selon la méthode
des blocs de Fisher (parcelles
de 40 m2 environ, 5 à Y repétitions),
Seuls les essais "Protection totale" furent constitués
de grandes
parcelles,
sans repetitions,
comparant une parcelle
témoin à des
parcelles traitees
uniquement insecticide, uniquement fongicide, ou
traitées
insecticide et fongicide. L’irrigation et le drainage
5
é t a i e n t i n d é p e n d a n t s q u a n d c e l a ettit neceseaire ( g r a n u l e s ) . U n e
hache é t a n t t e n d u e e n t r e l e s p a r c e l l e s d a n s l e c a s d e s pulverisations.
Les t e c h n i q u e s culturales s u i v i e s etaient c e l l e s e n v i g u e u r d a n s
l e s s t a t i o n s , D e s p r é l è v e m e n t s ( 3 & 5 ) é t a i e n t r e p a r t i s a u c o u r s d e
l a c u l t u r e , s u i v i s d e d i s s e c t i o n s f i n e s , a f i n d ' é v a l u e r l a c r o i s s a n c e ,
l e developpement phenologique d e l a p l a n t e , l e degre
d ’ a t t a q u e s e l o n
les espèces. D a n s certains cas
o n s e l i m i t a i t à d e s o b s e r v a t i o n s d e
coeurs morts,
d e s panicules b l a n c h e s , dus aux larves mineuses ou du
port
ttoignonné’V de
l a t i g e d a n s l e c a s d e l a C e c i d o m y i e .
Ces informations, relies
aux rendements obtenus donnent
u n a p e r ç u d e l ' a c t i v i t é
d e s différents traitements par rapport aux
témoins.
L a v a r i é t é
d e r i z utilisee é t a i t l e p l u s s o u v e n t IR8.
1 6 . RQsultats slnthétigues
a..---------.. . . ..w-W-I --..
1 6 1 . T r a i t e m e n t s à l ’ a i d e d e p u l v é r i s a t i o n
Les quelques résultats
disponibles montrent
q u e leur
a c t i o n e s t r é e l l e
q u a n d l a f r é q u e n c e e s t h e b d o m a d a i r e . Nais les
c o n -
t r a i n t e s i m p o s é e s p a r c e t y p e d ’ i n t e r v e n t i o n
s o n t n o m b r e u s e s :
n8cessité d ’ u n a p p a r e i l l a g e r e l a t i v e m e n t
l o u r d , nécessitd d ’ i n t e r v e n i r
fréquemment,
n é c e s s i t é d e d o u b l e r l e s traitements
s i u n e pluie t r o p
importante
survient apres u n e i n t e r v e n t i o n . , . , I l a
d o n c é t é préfdr6
l ' u t i l i s a t i o n d e g r a n u l é s
q u i n e s o n t p a s s u j e t à c e s inconvenients.
A c t u e l l e m e n t c e r t a i n s p r é c o n i s e n t l[essai d u
s y s t è m e
U.L.V.
1 6 2 , T r a i t e m e n t s à
L ’ a i d e d e oranulés
1621,
C h o i x d ’ u n produit de reférence
- - -
m- - - e- - w
- -- -
-.-‘--‘--“-‘---====
-__---------------
L e l i n d a n e a é t é c h o i s i p o u r produit d e r é f é r e n c e s u i t e
a u n e s s a i realisé e n q963, o ù i l é t a i t c o m p a r e
a u d i a z i n o n ( c f .
Essai produit dose -
SH 69 - Annexe II .A).
L e s resultats c o n c e r n a n t l ’ i m p o r t a n c e
d e s a t t a q u e s e t
le rendement
sont donnés ci-dessous (tableau 2)
Traitement
!
;D 2000
; D 3000 ; L 2000 i L 3 0 0 0 iT8moin ,
!
i
i
!
t
!
I
I
!
I rendement! --1-..w1-
-m----I- -a"------
I
Tableau 2 : Comparaison
du Lindane et du Diazinon sous forme
g r a n u l é , à deux doses de matière active.
D : Diazinon 5 $ - L : Lindane 9 $
2 0 0 0 e t 3 0 0 0 : 2000 Or. e t 3000 g r . m.a./ha/t
6
On peut conclure que le Lindane et le Diazinon ont une
action comparable. La dose de 2000 gr. m.a./ha/t est suffisante. Le
Lindane a éte retenu, le coût du traitement Btant moZtP6 de celui
du Diazinon à cette époque (annexe V),
1622. Choix des modalites 'd'application du Lindane
--------_-------------- --a================
---I-_----^----_--__-------
Divers essais ont eu pour objet de déterminer la for-
mulation, la quantite de matière active B utiliser par traitement,
combinée au nombre
de traitements et à leur périodicite.
- Formulation :
Un essai comparant
plusieursr formulations a Qte mis en
place (cf, Essai comparaison - formulation
lindane - SH '70 - annexe
II .l). Les resultats paraissent
au tableau no3 :
Traitement
---------
l rendement !
Il---CII---
Tableau 3 : Comparaison
des formulations Lindane
On constate que quelque soit la formulation, l'action
du Lindane est effective, mais
que le granule a un meilleur compor-
tement. Maigre un coût plus élevé, ses facilites d'utilisation
firent choisir cette forme.
- Périodicité
Sachant que les consequences d'une attaque détorminee
sur la productivité
vegétale dgpendent de nombreux facteurs' parmi
lesquels le stade phénologique et l'organe atteint sont déterminants,
on peut rechercher les
stades de la culture qu'il faut
plus parti-
culiorement protéger. Si l'on considére les périodes ou se
partent
les attaques des principaux nuisibles onrobî;Bant le tableau suivant
(tableau n*4)
7
Borers d i v e r s : S e s a m i a - S c i r p o p h a g e
- I,
Maliarpha
1
C h i l o
D i o p s i s
I
1wrr<-r.~rr--^cIC
I O r s e o l i a
.- -. ._ .__ - - 1 - .-- -
S e m i s
R e p i q u a g e T a l l a g e
Mon taison
E p i a i s . Fl.
M a t u r a t i o n 1
1
1
I
L
1
3
IL
i2, -1 y 5
r;-V7G
!?
I . . .
1
T a b l e a u 4 : P é r i o d e d ’ a t t a q u e d e s p r i n c i p a u x n u i s i b l e s d u r i z
i r r i g u é ( I R B ) e n f o n c t i o n d e s s t a d e s vegetatifs -
( S a i s o n h u m i d e : 1/6 a u 15/10 à O j i b é l o r e n m o y e n n e )
A p a r t i r d u r e p i q u a g e , q u i permet, d a n s u n e g r a n d e
mesure, d e c h o i s i r d e s p l a n t s s a i n s , o n s’aperçoit q u e tous les stades
v é g é t a t i f s s o n t s u s c e p t i b l e s d’@tre t o u c h é s g r a v e m e n t .
E n c o n s é q u e n c e , o n a :
- procede à diverses c o m p a r a i s o n s d e traitements appliquEs
à u n s t a d e d é t e r m i n e ( t a l l a g e , m o n t a i s o n e t é p i a i s o n . . . ) , de traite-
ments d i t s d e “protection totale” (5 traitements couvrant t o u t e l a
p é r i o d e végetative) a d e s temoins s a n s traitement. On visait a&nsi
à réduire le nombre de traitements au moment les plus GritSques:pour
l a p l a n t e , a f i n d ’ o b t e n i r u n e p l u s v a l u e o p t i m a l e sur les rendements.
I l e n r e s s o r t q u e l a “protection totale” n’est pas nécessai,re et
u’il f a u t protéqer l a p é r i o d e t a l l a g e - é p i a i s o n p r é f é r e n t i e l l e m e n t
9 de l’ordre d e 70 j o u r s a p r è s r e p i q u a g e ) . A i n s i 3 traitements répartis
sur cette période n e s o n t p a s s i g n i f i c a t i v e m e n t différents de la
“protection totale” e t d o n n e n t u n e b o n n e sécurité.
- e s s a y e d e c o n n a î t r e l a m e i l l e u r e périodicite. A p r è s
q u e l q u e s v a r i a t i o n s s u r l a r e p a r t i t i o n d e s t r a i t e m e n t s (plut8t sur
l e t a l l a g e , p l u t ô t s u r l a periode dl é p i a i s o n , . . ), d e s c o n s i d é r a t i o n s
d e c o û t s é c o n o m i q u e s o n t é t é d é t e r m i n a n t e s d a n s l e c h o i x d u c a l e n -
drier. L e s a r g i l e s ( B e n t o n i t e . . .), s e r v a n t d e s u p p o r t a u x matibres
a c t i v e s d a n s l e s g r a n u l é s , g r è v e n t l e p r i x d u t r a i t e m e n t , ffn a p e n s é
à u t i l i s e r l ’ e n g r a i s a z o t é c o m m e s u p p o r t , c e l u i - c i é t a n t Qpandu 3
f o i s d u r a n t l a periode intéressant les attaques les plus v i v e s , s e l o n
l e c a l e n d r i e r : R+5, R+30,
R+GO. O n a d o n c procedé 2 u n e s s a i t e s t a n t
c e c a l e n d r i e r e t l a c o m p a t i b i l i t é d u melange Lindane + U r é e . L e s
résultats s o n t d o n n e s d a n s l e t a b l e a u n05.
!
!
I
1
T r a i t e m e n t ,.
L+N
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L.N
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+*---;-;-I---;-d,“;+
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,Tallage ,
?
9
i
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?
? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ?
?
?
i
'% témoin '
!’
!
113
100
I
i
117
i
J
L e N : Lindane et uree épandus séparément
L.N.
: Lindane sur urée
Tableau 5 : Comparaison antre
le melange engrais azoté -
insecticide et l'épandage separé.
On constate qu'en dépit d'attaques faibles en fin-de2
végétation, les traitements
ont Bte efficaces et que le mélange
n'altère pas lractivité
des deux composants.
Ceci nous a amené ZI preconiser le traitement
suivant
en station :
Produit commercial
: Lindane sur urée
à 4% de matiere
active
Formulation
: Granulé
D o s e d ' é p a n d a g e : 2000 g m.a,/ha/traitement
50 kg produit
commercial/ha/traitement
Périodicité
: R+5, R+30, R+60.
Depuis 3 ans, nous avons Elargi
la gamme des matiores
actives, le Lindane restant le produit
de référence.
Nous avons pu
constater
que si le Lindane restait égal à lui même, d'autres
produits ont montré une meilleure action dans les memes conditions
d'application,
la quantité de matière active
étant inferieure,
- Carbof
uran
: 600 à 800 grs
m.a./ha/t
- SAN 155
: 1200 grs
m.a./ha/t.
Certains produits
se sont montrés aussi actifs :
- Chlorfenvinphos à 2000 grs
m.a./ha/t
- Qukn&Phas
à 1200 grs m.a./ha/t
- Chlorpyriphos
à 1200 grs m.a./ha/t
D'autres produits se sont révéles inférieurs, mais en
augmentant les quantités de matiére active,
leur cÿassement pourrait
s'améliorer.
- Eux
à 60O&m.a./ha/t
- Fenthion
à 1200 grs m.a./ha/t
- Pyrethrines
de synthèse B 12,5 grs m.a./ha/t
Enfin le fonofos
n'a pas montre d'action ZI
1200 gr.
m.a./ha/t,
9
163. Traitement
à l'aide de Bacillus tburingiensis
Les attaques faibles n'ont peut &tre permis. de ,;.
donner la mesure du produit sur les borers. Par contre, pratiquement
toutes
les chenilles de Pe?onidi.us so, &faliateur frequent et peu
grave, étaient retrouvées déî"~qÜ-ë%c~~tes avant nymphose. Il serait
peut Btre intéressant
de tester les preparations plus concentrées
actuellement niisesau point.
2/-
Station de SQfa
21, Principaux
nuisibles
w---mm -I-----m-----
En ce qui concerne
le riz pluvial de plateau, la connais-
sance de l'entomofaune a Qta moins poussée. Un retrouve
des borers
(Chi10 s Scirpoph~@~,), d e s
D i o p s i d e s
l a t e u r s-Jt
Chenilles légionnaires
du genre
des termites.
22. Importance des certes
- - ----1-----1- m e - - -
Les attaques dues aux insectes sont toujours tres faibles
dans les essais réalisés (annexes 11.2). Cependant certains traitements
insecticides provoquent
des hausses de rendement très farbés.
Si la
différence obtenue sur l’essai
1969 (Essai Protection totale TNOI)
Qtait due a des héterogénéité de sols,
la difference de 1976 (Essai
ADRAO) est imputable à d’autres
nuisibles. Llelimination de certaines
causes (termites,
oiseaux, maladies.., ) jointe h une notation faite
en vegétation, laissent supposer la présence
de nematode.
D'une manière generale,
on ne preconise pas actuellement
de traitements
systématiques sur
le riz
pluvial,
3/- RQqion du Flnuve (Station de Richard-Tell)
-.--
31. Principaux
nuisibles
-------e...-.w-l--m-l--
Les auteurs ont surtout
signalé les borers
comme étant
les principaux nuisibles (Chi10 2 ; Maliarpha separatella ; Sesamia 20
On trouve également de nombreux
jassides, des punaises,
des chenilles défoliatrices (Diacrisia 2,) et récemment
une aleurode
a provoqué
le dessèchement de riz en maturation
32. Importance des infestations
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Sur les essais réalisés
(Annexe II.3), les dissections
n'ont pas Qté f a. i tes, Mais de nombreuses prospections ont
eu lieu
et ont montré
des infestations parfois considérables.
En 1966 et
1967, BRENIERE constate des attaques sporadiques en dehors des s-‘k@*~@ns~
i3a3s-cankp~,les attoquoe etiimportantes
a la Station de Richard-Tell,
où l’on pratique la
double culture. A la fin de l’hivernage
196'7, les
dissections ponctuelles donnent des 7: de tiges attaquees variant de
35 à 70 gF le principal
nuisible étant Maliarpha separatella,
En 1970,
GOARIN note des niveaux d'attaques de 40-50 $
sur
une parcelle d’essai
de la station de Guédé dues essentiellement
aux borers (Chi10 et Maliarpha).
En 1974, une attaque de Chilo dans
le Boundoum provoque
une perte de rendement d'au moins 50~7
10
Il semble donc qu'actuellement le Fleuve, région aux COI+
d~ar?s.'ol;imYr~~.dif~as.so~~e_Li;au
d'attaques brutales et limitdes
lorsque la conjonction de divers facteurs devient favorable aux
nuisibles. A l’avenir,
cette dynamique sera influence par la mise
en culture
intensive de cette region.
Un système d'avertissement
agricole se révélerait
particulièrement utile.
33. Importance des certes
------------m-w I I e - -
Les traitements insecticides permettent de ga ner jusqu’a
?.7$,
XC ?%p,port eu tdmoin .ropréson%ent. onuiron
,848 kgi/hD 9 Annsxa II.3 -
1970 .
P
III - CUNCLUSIONS
Les données disponibles sont en gén6ral
obtenues à
partir de
stations et donnent des indications sur les attaques d'in-
sectes en condition de cultures
intensives. On constate que la
Casamance présente
des attaques régulibrement importantes alors que
le Fleuve est la siège
de brusques
flambées locales, particulibrement
destructives.
Le riz
pluvial, à travers les
résultats,succincts d e
Séfa, ne semble pas subir de pression-entomologique régulière.
P o u r l ’ a v e n i r ,
deux grands problèmes peuvent être posés,
ayant trait à l’am&lioration
de la méthodologie et au passage des
resultats de la recherche
au developpement.
l/- Problèmes
méthodologiques
D a n s les résultats presentes,
l’efficacité est
g l o b a l e .
Une Etude plus approfondie
(qui sera réalisec par
la suite) permet-
trait
de mieux prsciser
l'action des produits sur les différents
nuisibles,
ainsi que leur
rémanente. Un essai avait été réalisé en
ce
sens durant la saison
humide 1971. Le Lindane, le Chlorfenvinphos,
le Monocrotophos avaient été testes contre
les Diopsides (trai-
tement : R+7) et les borers (traitement R+40). I l a v a i t et.6 constaté
que les 2 premiers
produits étaient supérieurs
au 3ème sur les
larves
de Diopsides'et les larves de borers
(essentiellement Maliar-
pha).
Le lindane avait une plus longue rémanente (7 semaines) que
le Chlorfenvinphos (4 semaines), mais sue ce dernier avait
une meil-
leure
action de choc. Ce genre.
de renseignements devraient &tre
plus systématiquement recherchés.
Les m&thodes d'observations
devraient
donc Qtre
diversifiées et choisie en fonction de résultats
plus specifiques : action sur
un nuisible determiné,
action sur
un
stade particulier,
étude de la rémanente, étude
de l'efficacité
relative de chaque traitement.
On constate fréquemment, par ailleurs,
que le niveau
de prélèvements de tiges réalisés et sarvanf a mesurer l’importance
d e
l'infestation, n'est pas toujours
suffisant ou adapté. P>as suf-
fisant,
car
il arriae qu'on ne trouve pas de differences
signifi-
c a t i v e s malgr6 des diffgrences
d'attaques importantes
(de l’ordre
de 20 $ dans l'essai indiqué ci-dessus), Mal adapté, car
n'englobant
pas certains parasites,
pouvant avoir
un impact (parasitisme de
saison seche,
insectes piqueurs).
La méthodologie des prélevements
ou sondages devrait
donc etre affinee
: méthode standardisée selon,
le type de nuisibles,
determination de l'importance du prélàvement
21 réaliser
en fonction des attaques, liaison entre
5 d'attaque
déterminée avec ou sans dissection, valeur relative
de chaque
prélèvement selon le stade de lapd%u?ta où il est réalise.
11
Enfin le probleme de la pollution des eaux de draînage n’a
/ULr, Q’tB (abwrdé.
Vraisemblablement,peu importante quand les traitements
sont réalisés sur
des surfaces limitées, celle-ci sera très forte
uand des surfaces de plusieurs milliers drhectares seront traitee8
9 cas du Fleuve et de son Delta,
zone très riche en poisson et en
oiseaux ?
2/- Passaqe de la recherche
au dével,opp:ement
La solution preconisée concernant
le lindane sur
urOs
a été beaucoup utilisee en station et a permis de limiter
les attaques
sur les essais agronomiques. Mais
la finalité de ces études est de
pouvoir être
utilisées à l’exterieur.
Pour cela plusieurs difficultés
s e presentent :
- difficulte de coordination entre la recherche
et le développement,
- mauvaise maîtrise de
l'eau
- faible
niveau de productivité rendant prohibitif
le co0t
des traitements.
a/- difficulté de coordination
entre recherche
et develo~~ement
------3------------------------1------------ - - - - -
Une fiche technique
a Bté diffusdc auprès des societés
de développement, mais n’a pas eu
un large
Qcho. Le lindane a été
utilise dans la région
du Fleuve, mais est actuellement abandonne
au profit
du Diazinon, utilise d’ailleurs dans des conditions qui
ne semblent pas réunir
toutes les chances de succès (quantité de
m a t i è r e a c t i v e utilisee par traitement trop faible)
Cette attitude, dont on peut trouvers diverses e x p l i -
cations, tient,
s o u v e n t à d e u x f a c t e u r s q u i s o n t parfois 1BBs D
mauvaise maîtrise de l’eau et
faible productivite, ne permettant
pas le debours représenté par les traitements
insecticides,
b/-
mauvaise maîtrise
de l'eau
----------1-------------L-
L ’ u t i l i s a t i o n d e g r a n u l é s n e p e u t se faire q u ’ e n rizi.Bre
aménages où le niveau de l'eau est maîtrisée. Sans cela, le lessivage
est trop important.
L'IRRI développe actuellement une technique qui consiste
& enfouir le produit
au niveau des racines, de 3 à 10 cm de profon-
deur. 11
peut Qtre sous forme
granulé ou liquide. La duree d’action
d'une seule application serait
de 3 mois, l'efficacité 6tant equi-
vallente à 4 applications de granulés répandus dans
l'eau de la
r i z i è r e t o u s l e s 2 0 j o u r s ,
peu de temps aprhs le repiquage.
Le
matériel d'application du liquide consiste en un petit appareil léger
constitué par
deux socs où aboutissent des tuyaux dans lesquels le
liquide descend par gravité.
Ces tuyaux sont en rapport avec un
tube courrant
le long d'un'long manche permettant de pousser l’ap-
pareil. Il rejoint
un réservoir
de 10 litres porté sur le dos du
traiteur.
Peu coUteux, l’appareil pourrait &tre construit localement.
Le traitement durerait
1 j /ha. Un appareil existe aussi
pour
enfouir
les granules, mais l ’ e f f o r t p o u r f a i r e a v a n c e r l ’ a p p a r e i l
e s t p l u s grand,
12
c/- faible productivité et coût des traitements
-"w-m-- -------I----I-------------~--------
Les Qléments permettant de comparer le coût des trai-
tements et les gains obtenus sur les rendements, afin de Shvoir s'il
est possible de dégager une plus value intéressante sont donnés
dans les annexes III h VI.
L'annexe III donne les hausses de rendements obtenues
par
les tr,aitements de références
au lindane d'une part (+21$) et
par
les meilleurs
t r a i t e m e n t s d’autre part (+29 J:).
L'annexe IV indique le prix
du kg de riz paddy paye
au producteur
sénegalais depuis 1968 jusqu'à 1977.
L'annexe V donne le coût d'un traitement insecticide
par hectare
en F CFA et en quantite équivallente de riz
paddy.
L'annexe VI enfin est un essai dfévaluation
de la
plus value dégagee
en comparant les
gains obtenus sur
les rendements
et le coût des traitements insecticides.
Selon les normes
de la
F.A .Cl., le gain financier
doit
&tre double du coût d u f a c t e u r d e p r o d u c t i o n p o u r i n c i t e r a
s o n
utilisation.
L'étude de l'annexe V permet d’adopter
comme coût moyen
d'un traitement
insecticide, l'équivallence : 150 à 200 kg de riz
paddy. On peut en deduire qu’il
faut une production d'au moins
2U-25 q/ha pour
que l’utilisation
classique des granulés soit
rentable si l'onn'applique que 2 traitements en supposant que ceux-ci
soient aussi actifs que 3 traitements. Ce rendement doit monter
à 35 q/ha dans le cas
de 3 traitements.
Or ce niveau de production n’est pas toujours atteint
par
les sociétés de développement qui hesitent a utiliser un facteur
de production qui n'est pas toujours rentable.
Conscientes cependant
qu'il faut agir
a ce niveau, e l l e s u t i l i s e n t s o u v e n t d e s q u a n t i t é s
restreintes, parfois en dessous du seuil
d'efficacite.
La technique testee à 1'IRRI serait intéressante au
niveau Economique p~wi.sqO'un seul traitement
a 2000 gr
m.a./ha de
Carbofuran serait nécessaire,
sous une formulation relativement
peu
coûteuse.
D'une façon génerale ces considérations
indiquent qu'un
gros
effort doit etre fait pour $adapter aux conditions de la
production et que la lutte biologique
devient plus que jamais
d'actualité.
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:R+8;R+lT;R+30 :
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119
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t
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:
Formulation:SH* 72tLINDANX/-tlindengrai:
G 3 $ :
1,5 kg
:R15;R+30;R+60 :
:
t
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106
mixte :
: u-REE :
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insecticide
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: 109
/engrais
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G 9 $ i 1:
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:
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: 103
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:600OUI/Ak/mgrf
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60; 5+475
:
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:GENSIS f
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** = six= x jours aprés semis
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(Djibélor)
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1,28kg :
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G5%
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CIO% :
2,O kg
:R+5;R+3O;Ri60 :
:
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136
ADRao :
~:CARBOFU- :Furadan .:
G3$
:
0,O kg :
II
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:
139
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:
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:
GlO% :
290 kg
:Pépinière(R-'7):
:
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:
:
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t
G3$
:
2,O kg
:R+35;R+60
2
:
:
t
148
:
: -
:san 155 :
G5$ :
08 kg
:R+5;R+30;R+60 :
:
130
I
:
:CHLORPY- :Datrsbas :
1)
G5$ :
1,2 kg :
2 1~8
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E.5oyenne
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:
136
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:
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:PYRETHR~:Deci.&l
2
Go,05 $ :
0,0125 kg :
1,
2
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:
118
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2
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:
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:
:
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:
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:
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G57t :
1,2 kg :
II
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:
:
:
110
:
t
2
:
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:
2
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2
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:
2,O kg
:R+lO;R+3O;R+6Oi
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:
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G3$ :
1,2 kg :
11
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:
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: RAN :
:
:
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: Très faible o
:
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II
:
11
:
7,2 kg
:R+lO;R+jO
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2
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:
ll
:
0,6 kg :
1)
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-.
-.
-
-
-.
Annexe III
8 HAUSSE DE RENDEMENT DUE AUX TRAITEMENTS INSECTICIDES ;
(Station rizicole de Djibéf.or, saison humide, 1969-1976)
!
I
Rendement (q/ha)
!
!
, Année
I
I------"---'-'------T----T'--------------T--~-----------------~
i Traitement llndane!
Meilleur
i
TGmoin
!
(3 à 4 applicat.)
traitement
!
1
I-----e--- ----m-wm---m"-e---- t-------------------i--------------------~
1
T
!
35,7
!
44,0
44,8
!
1969
i
i
I
I
1970
1
41,2
I
49,4
!
49,4
!
!
I
!
!
!
1971
!
46,7
5497
!
55,a
!
1
i
!
i
!
52,6
!
55,8
57,2
I
!
1972
i
!
f
!
1973
I
27,6
35,0
35,8
f
f
t
f
f
!
40,8
!
54,2
!
57,5
!
1974
i
!
!
i
!
1975
!
33,7
!
40,2
!
53,4
1
!
!
!
t
!
1976
f
27,l
!
36,V
40,l
!
1
!
I
I
!
!
!
!
!
*----mm--mm---m-w-----..-----
-------------“..-m-I
T-““-‘-^“‘-‘“-“^‘“r
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T
T
i
Total
i
305,5
!
370,2
!
394,0
!
!
I
!
!
!
I Moyenne !
38,2
1
46,3
I
49,2
!
! .
!
1
!
! -‘L-<----e :“‘-‘-“-‘-“-“--‘--T----------------~--T-------~-----------~!
;/i; tdmoin !
100
121,2
!
128,8
!
!
!
i
!
!,,,,,,,,,T"-'---------------œT ---.."--wB-..-l--~---" $---"-------"---"----!
!Equlva-
I
_
!
810 kg/ha !
1100 kg/ha
!
,lent en
I
!
i kdha f
n
I
!
i
Annexa IV
1. PRIX DU KG DE RIZ (SE~JEGAL) i
.
I
f
!
Prix du kg de riz (F, CFA)
!
Annde
!
I
!"T'-'-"'--'"T"-""~-~~~~~~~~~~~"~~"~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
I
!Riz paddy
I
!
!RLZ usiné en ,RLZ usiné en !Riz usiné
.
!Payé au pro-
!
1 caroJ.ine en
!ducteur
!Paquet (entieq:
I
.
~--"---'-"----'~-"'----------~~"~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
!
1968
I
21
I
-
f
-
I
-
I
1
!
!
!
!
!
!
1969
!
21
!
!
!
!
!
!
!
1970
I 21
i 28
i
-
i
-
!
!
!
!
!
1971
i 21
!
24,7
i
-
i
-
!
!
!
!
I
!
1972
I 21
!
25,0
!
-
I
-
i
!
!
!
1
!
f
1973
i 25
I
49,5
! -
!
148
f
!
!
!
1
!
!
!
1974
41,5
!
87,0
! -
I
-
!
!
i
!
!
I
!
1975
!
41,5
!
311 5
!
!
i
-
!
!
!
f
1976
!
41,5
1
-
!
-
!
I
!
i
-
!
f
1977
41,5
!
80,O
1 140
(oct.77)1
-
I
!
I
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
1 kg riz paddy = 0,6 kg riz usin8.
Annexe VI
P EVALUATION DU NIVEAU DE RENDEMENT MINIMUM PERMET- '
1[ TANT L'UTILISATION DES TRAITEMENTS INSECTICIDES
ii
H
Station rizicole de Djibélor (Casamance)
iI
!
INiveau de
!Gains sur les
!Coût moyen des traitements en $qui-!
Irendements
Iproduction
dus aux Ivallent rizTpaddy
(kg)
!
w.-L----"--- -"w-m.-----"
--<m--1-----
linsecticidëa
!
!
!du temoin
I
1 T
2T
T
(o/ha)
\\II-- I
.
(kg)
!
!
1
3 T
!
.
-II--I---r---------~---I-r--'-"P"----~-----~--,"--~-----I
f
i
; Ekw& ; ,5o ; 2 00 i 150 I 200 I 150 i 2
; (+29 $1 !
;
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-“11----N N - - I - - - - -
I
?
-!Y-----T” ---r--
1
10
!
210 !
290
!
!
1
i
!
15
315
;
f
435
]
i
i
! i
! \\
1
20
1
420
!
580
!t
!
I
1
25
30
i
1
525
630
f
i
725
870
ii
1 \\
i
2ooi j_oo/ [ 4oo[ 1.11 /600[
1
;
;
!I 150!
1
35
735
1015
]
!
1
1
!'
i
i
!
40
!
840
!
1160
! i
!
1
!
!
!
!
45
!
!
!
!
!
i
!
!
!
945
;
1305
f ,
!
!
!
50
I
1050
!
1450
I
i :
i 1
i :I
f
1
1 1
i
;
55
!
1155
1
1595
i
!
!
1
!
1
i
!
!
i
!!!
1
i
i
1 /
i
!
!
!
I
!
!
On part du princip,e que le niveau d'incitativite pour
utiliser llinsecticide est atteint quand le rapport entre
le gain de
rendement abtenu et le coût
des traitements
insecticidesest 2.
Exemple
: Si 2 traitements insecticides,
équivallents à 200 kg riz
paddy par
traitement sont utilisés, il est nécessaire
d e p r o d u i r e
au moins 35 q/ha sur le témoin quand on espère obtenir
un gain de
21 $ sur
celui-ci. Ce niveau n'est plus que de 25 q/ha quand on
espère
monter
ce gain à 29 $.
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