Lutte contre les mouches des Cucurbitacées, Diducus ...
Lutte contre les mouches des Cucurbitacées, Diducus spp.
au fSénéga1
(Diptera, Tephritidae)
par Ha\\\\ ;I RADII *, fhife Victor COLY **, Sun Heat kf.Ar; ***
$ Abdou1 Aziz NIANG ****
* t’dcUk
de> Scicncc> %,i fechniques.
LXpt. de Biologie animale. I’nivcrsité
Cheikh Anta liiilp. Dakar, Sénégal
** Institut
S:négalais
de Recherches
Agricoles
(ISKA)
COtl. B.P. 3 120 Dakar, %I~&I
*** Fa< Illtt des sciences,
I niversité
Paris XII. Val de Marne F 94OlrJ C‘rctcil
****
I.;tborat
!:w de ZooI>gic
de>, Invertébrés
terrestres.
WAN Ch. A. IJiop, IIakar.
Sénegal
~ésutné.
Vu I‘imporr;,nce
des pcncs dr recoltes causées par ICS mouches
des Cucurhitacécx
/~I&~LS .s/>[x. des
essais de comparai
“>I>II de protections
par des insecticides
chimiques
et naturels
ont Cte effectués
sur des
culturcb
de melon. , Jans la lutte chimique,
les résultat> obtenus ont révélé le manque d‘efficacité
du Dimé-
thdte
400 g ~n.a./l lans le contr0le des ravageurs.
Cette absence de protection
satisfaisante
est prohahlement
liée aux applicaticll;x
répétées d’une manière
intempestive
du produit
sur Ics cuhures:
ceci engendre
II~I~
accoutumance
ou p::tt-ètre
la résistance
des ravageurs
à cc produit.
L’Alphacyperméthrine
S(I g m.d./l. la
Deltaméthrinc
25 0 11: a./l, la Cyperméthrine
200 g maA. le Fenthion
50 g m.a.4. le I‘richlorfbn
‘15 g m.a.il et
les produits
~SSOCMII
Deltaméthrinc
25 g m,a.,l ’ ! Diméthoatc
400 g m.a./l. Cypermtthrine
30 g tn.a.~l
!
C’hlorpyriphos
éthl
I5(J g m.a.~l ! Fcnclhucarh
150 g rn.a.:l et Cyperméthrine
42 g m.a.~l <’ Malathion
400 g
n1.a.U se sont mota:
c\\ actifs. 11s ont permis d‘obtenir
au moins 2 2
d 3 fois plus de rendement
que le témoin
non traité. ..Ixdir<r,
/TU indux
i 15 g m.a./l et 30 g ma.il j, I’uchyrrhims
errws
(90 F n%.a.il) ct le Procur
(50 cc ! 200 1) ont montré que la protection
avec Icb produits
naturels
pourrait
con-tiluer
une meilleure
alternative
a la luth I himique,
vu le caractère
néfaste Je celle-ci
pour I’Homme
et son cnvirannement.
Summary.
.- Control
of fruit flies, Uihcu.c
spp. on cucurbits
in Senegal (Dipteru,
Tepbriridae).
t.‘onsidermg
the importance
ofthc
damage lcaused to crops hy the fruit flics. chemical
an3 natural insecticide5
irere com-
pared on melon. Fo, i hemical contrtiI,
results ohtained revcaled
that dimethoare
400 g a.i il wa> ineffective
against the pests. ‘I T I. inefficacy
is probahly
related t<j successive
and frequent
applications
of thc product
in the îïeld possihl:
.ausing
:he insect”, to he used to it. Alphacypermethrin
50 g a.i.‘l. Deltamethrin
25g
;~.i./l, t:ypermethrin
:!(JO g a.i ii. Fenthion
50 g a.i.11. Triçhlorfon
95 g a.i.il and thc Wowing
mixtures:
Deltamethrin
25 g a i ‘l ! Dimethoate
400 g a.i.Il, Cypermethrin
30 g a.i.!l / Chlorpyrip1lrr.s
Ethql 150 g a.i.!l
i Fenobucarh
150 g a i./l and Cypermethrin
42 g a.i./l / Malathion
400 g a.i.:l were ver> effectire
against
the flics. Yields werr. ! to 3 times more in these treatments
when compdred
to the untreattxl
çontrol. ‘I‘reatment
\\vith .4~uclrr~~~hra rivlx~~ (1 5 g a.i.il an,.l 30 g a.i.!l), I’dnrrhims
UY~.SUS (90 g a.i.11 j :md l’rocur
t 5iJ cc !
200 1) showed that use
natural products
could constitulc
a hetter alternative
to chcmlcals
considcring
the
danger the latter pc,’ L 10 man and the environmsnt.
liey words
- /UIL.ZI.S ,
controt,
insecticides,
natural prtrdtrcts.
Scnegal
Au Sénégal, la jiroduct:ion a:znuelle nationale en légumes est estimée ztctueilcment à
1 SO 000 t dont rmGS)n 5 000 l’ont l’objet d’exportation en direction des paye, européens. [,a
nouvelle politique aprlcole, axée sur une augmentation du volume de production, s’était lixée
comme objecti t’pour 1989- 1990 d’atteindre 400 000 1 dont 30 000 à exporter annuellement.
Mais
les
réalisation.,
ont été très eloignées du programme prévu : de I WI à 1996, la
production
natidnak
.~nnuelle de légumes a varié entre 120 000 t et 175 345 t, dont 2 724 à
3 536 t destinées à Yi;sportation ; la production nationale annuelle de melon a oscillé entre
950 t et 3 136 t dont : 10 à 9X1 L exportées.
Ces difficultés tians la prodwioo peuvent être Mes aux aléas climatiques et surtout
aux
contraintes parasitait
:s. En e:ftet, des pertes importantes dans les récoltes (jusqu’à SO?+, ou
plus de fruits non .:ummercialisa~bles, ANONYME,
1986,
RADJI,
1998)
dues aux dégâts
occasionnCs par les inouches des Cucurbitacées, Diu’acu~ spp., sont enregistrées sur des

culture,, de 1!~lon, de pastèque, dt: concombre, de courgette et de courge. D’ailleurs, jusqu’a
nos jours, 1,. melon reste une espèce difficile à cultiver au Sénégal. et les producteurs
nlaraîchers si< paraissent pas encore capables de la maîtriser complètement. Une bonne
protect:on dl: ces cultures revêt un grand intéret pour le St!négal. clui vise I’autosufGsance
cn l&umes F)our un approvisionnement correct du marché ct la promotion de I’exporlation.
I>ims lt .adre de la lutte chimique, divers insecticides à toxicitti mod&ée ont étb test&
;LU Centre pt Ilr le Développement de YHorticulture (CDH) au cours des campagnes de i 976
1979 (CO; I IN;WCKW t’a’ cri., 1980) et de 1980 1981 ((‘OLL.INGWOD
& BOIIKC)OI.WE,
1981 ). Ces lrlsecticides ont permis une certaine protection des (‘ucurbitacées cultivées
contre les n~~ches I!MKU,C SJJ~. Parmi ces insecticides jugés efficaces. la Deltaméthrine
(/)I+C*I~ 75 I I.‘) et le Diméthoate (SYS’I‘OAl’l~ 300 Mi) sont, jusqu’à nos jours, fréquemment
utilis& en niilieu paysan dans la lutte contre divers ravageurs économiquement importants,
L compris 1~ c esp&ces de mouches des liuits, l~i&w
SP!>. Pour vGritier que ces produits
permetient tqwjours d’assurer une protection satisfaisante des cultures, il s’avère nécessaire
de réaliser d autres e:;sais (et de les comparer à de nouvelles molécules chimiques.
Face a~ :\\ contra.intes socio-économiques et écologiques, qui ont souvent accompagne
l‘utilisation des pesticides, nous avons en outre entrepris de promouvoir la protection
intégrér de:. cultures. Ainsi, une expérimentation est conduite en station (CD& Dakar).
l ‘ob.jectif o:.t de déterminer l’efficacité de certains produits naturels sur les populations de
mouchés de Cucurbitacées.
b’h’l~tKIE1,
ET MLCTIIODES
1. Luttv chimique
‘Trois wies d’essais ont été réalisées successivement en station (CDI-I, Dakar) sur des
cultures de Tnelon, aEn de juger de l’efficacité de certains produits chimiques vis-à-vis des
mouches de > Cucurbitacées.
1. CT mdit d ms de czdture
I.CS expcrimentations ont été réalisées en blocs aléatoires complets, en quatre répétitions
pour les essiis 1 et 2 ( respectivement du 3.VII au 25.X.1995 et du X.1 au 22.W. 1996) et en
trois répétitzwls pour l’essai 3 (du 23.X.1996 au 2.11.1997). Les conditions de culture sont
1~s sui\\ ante
*L~s!dm
1 ‘/ 2
ey0.e végétale : melon vari& “Diamea ” :
- nor:+re de parcelle!;
: Z!O; distance entre les parcelles: 3 m .
sur .iie parcellaire
: I U m x 2.5 m = 25 m:;
twt +re de plants par pürçell< : 60 :
- no1 .i!wz de plants par poyuet : 1 (aprcs dt’mariage) :
-- écartement interligne ct interplant : 1 x 0,.5 m:
fttn rire de fond : 1 ii 1.5 t’ha de matiére organique !Poudre de coques d’arachide) ;
fur; tire d’entretien : 50 kg/ha d’ut-& et 100 kgiha d’engrais minéral YlX (1 O-I O-20).
* zs.s<ri 3 :
- espi:ce végétale : melon varicté “charentais” ;
-- nonrIve de parcelles: i 5 ; distance entre les parcelles : 3 m .
- suriLe parcellaire. 6 tn x 3 m = 18 m2:
- notirhre de plattts par parcelle : 36:
- not+re de plants par paquet : 1 (apres dktnariage) ;
- éca: rvments interligne et interplant: I x : m :
funwre de fond : 1 21 1 .S t/ha de matit;re organique ;
- fltn lire d’emsetien : 50 kg/ha d’urée et 100 kg/ha d’engrais tninéral ( I O-1&2(tj.
Dans tr NS les cas, l’irrigation par aspersion est effectuée tous les deux jours.

Bulietit! if, lr Swiere entotnoloprque tk Frunce, 106 (21, 2001 : i 8 I I 9 1
183
Pour chaque e+ .,.li, un traltemen~ de sol, localisé au niveau des paquets, est effcetué avant
les semis avec du I’$namiphos ( Ut MAC’UK 1 OG à la dose de 60kgiha j afin de protéger les
futurs plants contre les &matodes phytoparasites. Des traitements chimiques preventifs et
curatifs sont appliqL& alternativement tous les 8 jours pour contrôler les maladies fongiques,
&entuellemen~ le ‘+lildiou et Widium. Les fongicides utilisés sont le (‘aptafol (7,5 gil
d’eau), le Bénomyl 8 l,5 kgiha), le hlétirame-zinc (~3 g4 d’eau) ou l’association Thiophanate-
méthyl -t soufre + c:\\ychlorure dt: cuivre (Fongex “M”, à la dose de 10 gil i. Nous donnons
ci-après la liste des ;rroduits testk.5 au cours de chacun des essais et leur nom commercial .
IG wi 1 : Deltat~thrine (1~ LX 25 IX:), 19iméthoate (SYSWAT~: 400 I:( ), l’association Dcltaméthrine
25 g m.a.!l + Diméthoa .c 400 g’l (respecGvement 100 cc i-70 cc) (ANONYME.
1977) et association Cypermé-
thrinc 30 g m.a.3 + Chlt~rpyiphos ltthyl I SO g m.a.‘l + Wlv1C (= tènobucarb) 150 g m.a.!l (‘lT.RNAIRli “CCRPMC”
3 i0 I;I?) avec une f%yn.!nce de traitcmerlt de 10 jours. [g ma.il grammes de matière active par litre].
Bwi 2: I)eltar:wthrme, l’associat!on CSperméthrine
42 ~
11 ni.a./i -t Maiathion 400 g m.a.!l (IWMEX
J-17 1.~‘). asociation De!:Cnnéthrine 25 g m.a.il + Dm~éthwtc 40~ g ma.!1 et association CypernGthrinc 30 g m.a.!l
1 C’hlurpyiphos Ahy 1 11 g m.a.!l + fenclbucarb 150 g m.a.11 awc un intervalle entre deux traitements ile 7 jours.
&ui 3: Cypt wéthrine (CYPERAX 200 SE), Alphacyperméthrine
(DIMONES
SO EC ), Fenthion
(I .EBAYCW 50 II( ) et I ichlorfon (I>IPTEKI~X 95 SP) sont test& avec une fréquence de traiwment de 7 iours.
Dans cette sér?c d’essais, les traitements sont iàits à raison de 1000 liha. L’efficacité
obtenue pour ces di! t;:rents traitements insecticides est comparée à des témoins non traités.
3. Les ohservutic~ i’
L’efficacité de,; produits testés a été recherchée essentiellement à l’égard des mouches
L)idacus spp., ravag:*urs les plus importants, mais aussi ü l’égard d’autres insectes comme les
aleurodes Bemuiu t.rhaci (Gennadius), les coccinelles (Henosepiltrchrut SP/>.
), les pucerons
(.4phis gos~~~ii G~O; er) et les punaises qui, par les viroses qu’ils transmettent. sont aussi des
Facteurs réduisant c clnsidérahlement les rendements. Les observations eflizctuées portent
donc sur la pression parasitaire et les rendements obtenus à la récolte. Ces ravageurs, autres
que les mouches des truits, ont 6té recherchés et dénombrés sur 10 feuilles au cours de l’essai l
et sur 10 plants au c(lurs des autres, sélectionnés au hasard dans chaque parcelle expérimentale.
Ces observations SOI~~
effecturi-es tous les 6 ou 7 jours après chaque application des produits
et tout au long de 1.1 durée des traitements. Dans tous les cas, ceux-ci ont débuté avant la
Iloraison et dés: qu’r ne attaque etiou des ravageurs, en particulier foliaires, sont décelés. Ils
se sont poursuivis j1,bqu.à ce que la majorité des fruits aient atteint une grosseur les mettant
à l’abri des piqûres cie pontes des mouches adultes.
Pendant la fi111 :i tïcation, les fruits piqués par les mouches Diducus S/~T sont marqués
avec du fil rouge atraché au pédoncule ; ceux attaqués par d’autres insectes, en particulier
du sol, comme les c,ourtili<!res, les forficules. les larves d’J!Yateridae, Ics chenilles de
Crambidae Diuphut.k indica (Saunders). sont marqués avec du fil bleu.
II. Protection des crrltures de melon avec des produits nuturels
Une expérimentation, plzrmettant de tester trois produits naturels tels que la poudre de
graines de neem, AzcAxxhtu indice 11. JU~S.,
le Procur, une association d’essences et d’extmits
dtt plantes, et la poindre de pois-patate, Puclyhizus
erosus (L.) Urban., est conduite au
c‘I>I~ sur culture de tllelon. L’effet de ces produits sur la population de D&~US .~pp. dans
les champs de Cuc~~rbitacée:s
est comparé à celui de deux insecticides: la Deltaméthrine
(IWUS 2s EC) et ]Y,- fenvalérate (W!vWLIWA SO EC).
1. Condition.< de c ultuw
Comme dans le \\~as de la lutte, les expérimentations étaient réalisées en blocs aléatoires


Rulletitt j ~8 lu Socl&e entotnologlque de Frmce, 106 (2). 2001 : 18 ! _ 19 1
185
in ce qui con1 crne le contrôle des populations de pucerons ( Aphis gcm$@i). il existe
tint’ diff&nce stat stiquement significative entre les différents traitements utilisés. Les
parcelles traitées a\\ cc l’association Deltaméthrine + Diméthoate sont faiblement infestées.
(‘c traitement est sui I i de ceux avec la Deltaméthrine, le Diméthoate et l’association Cypermé-
thrinc t Chlorpyripl ios éthyl i- Fenobucarb, qui ont une efficacité presque équivalente et sont
significativement di I tërents du témoin non traité. Tous ces traitements insecticides contrôlent
aussi les population?, de coccinelles phytophages (Henosepiluchna S~P. ), avec une performance
presque équivalente, Ils difi?rent significativement du témoin non traité.
Par ailleurs, le; résultats portant sur le pourcentage des fruits piqués par les mouches
~.);~i~~u,s
.spp. mont *tant qu’il existe une différence statistiquement significative entre les
traitements (P < O,(+i 1. Le témoin non traité a le taux d’infestation le plus élevé (5 1,67 %).
suivi successivemen! des traitements avec le Diméthoate (42,09 %), la Deltaméthrine (32,46 %),
1 ‘association Deltaméthrine -C Diméthoate (30,98 %) et l’association C’yperméthrine *
(‘hlorpyriphos éthyi f Fenobucarb (24,64 %). Aucune différence statistiquement signifïca-
tivc n’est par contri. observée entre les traitements insecticides et entre ceux-ci et le témoin
non trait& en ce qui concerne le pourcentage enregistré de fruits attaqués par des insectes
autres que Diclacus .spp., le nombre moyen de fruits commercialisables et le nombre total
de ceux récoltis (P ’ 0,05).
Quant au pourcentage (de fruits sains et au rendement, les résultats obtenus indiquent
qu’il y a une différewe statist.iquement significative entre les traitements avec la Deltaméthrine,
l’association DeltalnGthrine + Dimethoate et l’association Cyperméthrine -t Chlorpyriphos
éthyl + Fenobucarb par rapport à celui du Diméthoate et le témoin non traité. Ces produits
ont une efficacité pj rsque équivalente et ont les meilleurs résultats : 50,65 0’0 de fruits sains
et un rendement extrapolé de 1 1,16 t/ha sont obtenus avec la Deltaméthrine, 53,97 % et
10,18 t/ha avez I’aisociation Deltaméthrine -+ Diméthoate et enfin 61,31 00 et 11,34 tiha
avec l’association ( -perméthrine + Chlorpyriphos éthyl f Fenobucarb. Le Dimkthoate est
1”insecticide le moins efficace: 39.95 % de fruits sains et un rendement de 7,53 t/ha. Le
Gmoin non traité I ient bien sûr en dernière position avec 28,97 % de fruits sains et un
rendement de 5,56 t ‘ha.
Les résultats o:llenus au cours de cet essai tïgurent, après analyse statistique, dans le
tableau II. On observe ici une différence statistiquement significative entre les traitements
insecticides testés cl le témoin non traité quant au nombre de pucerons et au pourcentage
de fruits attaquk pe:’ les insectes autres que les mouches Didacus spp.. Ces insecticides ont
permis une ceriaine protection des cultures contre ces ravageurs sans que l‘un ou l’autre se
montre plus performant. Notons que les nombres trop faibles de coccinelles ravageuses
enregistrés dans les parcelle:; expkimentales n’ont pas permis l’interprétation des résultats
et la déduction de CC
Inclusions valables.
Par ailleurs. le> résultats pofl:ant sur le pourcentage des fruits infestés par les tnouches
Didmus spp. et cehI des fruits sains obtenus à la récolte indiquent que les traitements avec
la Deltaméthrine, l’.tasociation Cyperméthrine + Malathion et l’association Deltaméthrine
+ Diméthoate :;Ont @nificativement efficaces comparés au témoin non traité et montrent
une performance presque similaire (respectivement 19,82, 19,82 et 19,37 ?/i de Gwits piqués
par Diducus sp11. et 74,84,74,84 et 77,30 % de fruits sains), Le témoin non traité a évidemment
te plus fort taux d’ir Itèstation des fruits par les mouches Diducus spp. (4 13 %j et le plus
Faible pourcentage <le fruits sains commercialisables (38,30 %) obtenus à la récolte. Il est
suivi par le traitemeilt avec l’association Cyperméthrine f Chlorpyriphos éthyl +- Fenobucarb

qui est ]‘ins&cide le moins efficace quant à la protection des Cucurbitacées cultivées contrc
les mouches des fruits (32,22 % de taux d’infestation et 59,3 I % de fruits sains).
Nous c,mstaton,s, pour ce traitement, un plus fort taux d’infestation des fruits par ces
&pré&teur!, et une baisse de pourcentage de fruits sains par rapport a l’essai 1. Notons que
concernant ] 2 nombre total de fruits récoltés, aucune différence significative n’est observée
entre les difterents traitements utilisés (P ,’ 0,05). Par contre, il existe une différence signifi-
cative sur Ii* nombre moyen de fruits commercialisables obtenus à la récolte entre ces
traitements. (‘e sont les produits associant Cyperméthrine + Malathion, Deltaméthrine C-
Dimethoate. ct Cyperméthrine + Chlorpyriphos éthyl + Fenobucarb qui ont les meilleurs
rcsultats, su:\\ is successivement par la Deltaméthrine et le témoin non traité.
Quant , II~ rendement commercialisable obtenu, ce sont les associations Cyperméthrine
+ Chlorpyri],lhos éthyl t Fenobucarb et Deltaméthrine + Diméthoate qui sont les traitements
les plus performants (respectivement 12.80 et 12,79 tiha). l-es résultats de ces produits sont
significativement différents de ceux des traitements avec la Deltaméthrine et l’association
Cyperméthriae + Chlorpyriphos éthyl + Fenobucarb (respectivement 10 et 9.74 tia). Ceux-
ci montrent #me efficacité presque similaire, mais diffèrent significativement du témoin non
traité (4,90 t ha). On note ici une baisse de performance du produit associant Cypennéthrine +
ChlorpyriphS.~n
éthyl -f Fenobucarb par rapport à l’essai précédent.
Cet essai 2 confirme en outre le bon comportement de la Deltaméthrine et des produits
associant Deltaméthrine -I- Diméthoate et Cyperméthrine + Chlorpyriphos éthyl + Fenobucarb.
II révèle également le bon comportement de l’association Cyperméthrine + Malathion.
3. Esmi :
Les r&ultats enregistres au cours de cet essai sont présentes dans le tableau 111.
Différentes 1 trnstatations peuvent être faites ici.
line dil’terence statistiquement significative existe entre les divers traitements utilisés
en ce qui coucerne le controle des populations de pucerons (Aphis gu.w~@i). Presque tous
les inscctici&s dont I’Alphacyperméthrine, le Fenthion et le Trichlorfon semblent être
inefficaces I ontre ce ravageur car les nombres moyens de pucerons enregistrés dans les
parcelles tra,tces avec ces produits sont très élevés et même supérieurs à ceux obtenus dans
les témoins. 1 ,es parcelles traitées avec I’Alphacyperméthrine sont les plus infestées (en
moyenne 5.402 pucerons i 80 plants), suivi de celles traitées avec le Fenthion (2576
pucerons)? lq: frichlorfon (3 i 25 pucerons) et du témoin non traité (2099 pucerons).
L’anal! ic statistique montre qu’il n’existe pas de différence significative entre ces
traitements, mais ceux-ci se montrent significativement différents de la Cyperméthrine
(267 pucerons). Les nombres moyens de coccinelles (Henoseyilachna spp.) et de punaises
enregistrés Iour les différents traitements sont trop faibles. Il est donc difficile de faire un
commentain nous permettant de tirer des conclusions valables.
En ce ciui concerne le pourcentage de fruits piqués par les mouches Didacus spp., celui
des fruits sains commerc.ialisables et le nombre moyen de ceux-ci, les résultats obtenus
avec les traitements insecticides sont significativement différents de ceux du témoin non
traité. Ces différents insecticides ont permis une protection satisfaisante des fruits contre
ces déprédawtrs avec une perfomrance similaire.
Par a&urst aucune differencc significative n’est observée entre les différents traitements
quant au nombre de fruits attaqués par des insectes autres que les mouches Di&~s spp. et
au nombre tc:ta] de fruits recoltés. On peut cependant noter d’une part une baisse consid&ab]e
des taux d’irilèstation des fruits par ces autres insectes cibles contrairement a ce qui a été
observe au c :)urs des essais 1 et 2. et d’autre part, la performance de la Cyper&thrine et du

Hulietitt
<A lu Société entomologique de France, 106 (2), 2001 : IX: 191
187
‘l’richlorion quant ;i I nombre total de fruits obtenus à la récolte. Concernant le rendement
moyen commerciali {able obtenu ,î la récolte, il existe une différence statistiquement signi-
ficative entre les rcsultats des traitements insecticides et ceux du témoin non traité. La
C‘yperméthrine et lc ‘Trichlorfon se sont bien comportés et ont ici les meilleurs rendements
(respectivement 10,’ 1‘7 et 11,34 tha). Ils sont suivis du Fenthion (10,43 t/ha! et de I’Alphacy-
perméthrine (9.07 t ha) qui sont d’une performance presque égale. Enfin le témoin non
traité vient en demi-:re position avec un rendement faible (4,48 t/ha).
Il. Protection uvec iicir produits rraturels
Les résultats d<.r l’essai sont consignés dans le tableau 4. Celwci montre qu’il n’existe
aucune différence s.gnificati.ve entre les parcelles traités par les différents produits utilisés
et le témoin non trailni quant au contrôle des populations de pucerons et de punaises. Cependant,
on note au niveau des parcelles traitées avec la poudre de graines de Paclz~whizus erosus
les nombres les plu+ elevés de pucerons, alors que les parcelles traitées avec le Procur (tous
les 15 jours) sont 1~s moins infestées, et celles qui ont été traitées avec les autres produits
sont faiblement infestées.
En ce qui conc :rne les taux gd’infestation des fruits par les mouches ZX&cus S~P. et le
pourcent-e de fruits sains, les résultats obtenus avec le Neem (doses: 15 g/l et 30 gil), le
Procur (fréquences tous les 15 et 21 jours), le Puchyrrhizus erosus, I’Esfenvalérate et la
Deltaméthrine sont significativement différents de ceux du témoin non traité. Cependant,
aucune différence statistiquement significative n’est observée entre ces produits. Ils se sont
donc comportés de la même façon.
Aucun effet différentiel n’est observé entre les traitements en ce qui concerne le
pourcentage de fruits attaqués par des ravageurs autres que les mouches Diducus spp. Par
contre, on remarque la perfonna.nce du Procur (tous les 21 jours) et de I’Esfcnvalérate
quant aux nombres Je fruits commercialisables produits. Ils sont suivis de la Deltaméthrine,
du Procur (tous les 15 jours), et du Neem (successivement des traitements à 15 kg/ha et à
30 kg/ha). Le témoin non traité vient évidemment en dernière position.
Quant aux résultats obtenus sur le total des fruits produits, aucune différence statistiquement
significative n’existe entre les divers produits testés et entre ceux-ci et le témoin non traité
(1’ > 0,OS). Par Cont!e, il existe une différence significative entre les traitements effectués en
ce qui concerne les r&ultats obtenus sur le rendement commercialisable. Qn note ici le bon
comportement du Pwcur, qui a le meilleur rendement. Cependant, la différence enregistrée
entre ce traitement s-t les autres comme I’Esfenvalérate, la Deltaméthrine, les poudres de
graines de neem et C~C
P. erosus est peu marquée, mais elle est significative par rapport au
témoin non traité.
[Les expénmens.ations insecticides réalisées au cours des différents essais ont montré
que presque toutes l<:\\ formulations utilisées, à part le Diméthoate, ont permis une réduction
appréciable du powzentage de fruits attaqués par les mouches Didacus spp. Elles ont ainsi
permis d’obtenir à ii récolte deux à trois fois plus de rendement de melon par rapport au
témoin non traité. Malgré son large spectre d’action, le Diméthoatc ne semble pas être bien
indiqué pour le cent role de LXdacus spp.
La Deltaméthnne 25 g m.a./l, les produits associant la Deltaméthrine 25 g m.a./l + le
Diméthoate 400 g tlr.a./l et la Cyperméthrine 30 g m.a./l + le Chlorpyriphos éthyl 150 g
m.a./l + le Fen0bucav.b (BPMC) 150 g m.a./l se sont bien comportés au cours du premier essai.
I .es résultats du sec<
bnd essai ont confirmé leur efficacité contre les mouches Didacus spp.

IXX
BADJI 1-1 rrl.
C brztmle des mmhe.s des C’ucurhitaceks (ii; .%népA
l’abh .ru I - ECssar l : inctdence
des traitements
sur les autres insectes cibics et la production
fahic GI II. - lissai 2 : Intidencc
des traitements
sur les autres insectes
cibles et la production.
--
-mede
1 Nbrede
I%de fruitsl%defruitsl
% de 1 Nbre
INbre total1
1
coccinelle
piques par attaqués par
fruits
Insecticides
sur 70 4 fhïocus 1 d’autres
1 sains
1 d!~f~itk
/ ~~~~~
/ Rdt (t/ha) 1
spp
insectes
Lt,82 b l-S,59
b I74.84a
(
1376
1
l,72
1 14,39
1
4,81
1
fable. II Ri. - Essai 3 : Incidence
des traitements
sur les autres insectes cibles et la production
Dose
Nbre de
Nbre de
Nbre de % de fruits % de fruits
% de
ucero;)s
coccmelles
punatses
piqués par attaques p
fruits
moyen
de frurts
(t/ha)
F’“““‘;‘i”“‘<p,,pil
,,, 80
sur 80
Dj&:us
d’aUl;sÜr
s;iIns
d~~~&s
II:I
Rdt
-
_ plantes
plantes
-t
200
167 c
1.33 b
---!- .-_--
_---
Alphacypxmethrir
SO
5 302a
2.33 ab
([)IMoNI:X 50 EC
-
Fenthron
l- 4
ii)
(id RAY(‘Il) 50 I:s
2 576 b
1.33 b
--
Trichlorfon
(I>IPI‘EKEX 95 SI
9s
3 l25b
~-
.----.A-
--,-
1 Ecart type (E.l
i-E
2062
i ---’
l,84
@
1
I -‘--
,79
1
5,49
1
3,85
1 6,03 1 l7,04
1 18,58
1 6,03 1
[Tabl. I à IV.
I)ans une même colonne,
les valeurs moyennes
qui ne sont pas smvies par une même lettre sont
signitïcativemen)
différentes (seuil de p = Od)5). Abréviations: BPMC = Fenobucarb;
comm. = commercialisables:
CPE =
Chlorpyrlphos
c,thyl: C.V. := coefficient
de variation : Cyper =: Cyperméthrine:
feuil. = feuilles:
Nbre = Nombre;
Rdt
i Cha) = Rendenxnt(tonnes
/ hectare); g m.a!l = grammes de matiere active par litrel.

~:gaietnen au : w. de zc seco:ld es ;;Ii. ~III autre: produil, I’awocintto:i
~.:ypermt%rin2
‘4.1 g m.a.:l + Malathi Itf 400 g m.a.il, s’est montr6 csccllent dans la protection Jcs fruits conw
Ici piqûtvs des [)a~ .tt;ic”. D’ailleurs,
ItriAN ~v tri. l. 1992) ont m0tmP
par
/C~II.~ tr;tv;tLtx
que
I’,tpplication
dc la I ,iitatnSthrtne
3
.,
II(’ de la _
~‘~p~rmtithrine
10 IX’ et du Pktlathi~w 57 I:C.
t.yt intervalle de IOjl tirs, permettail de réduire dz titçon signitkatk
l’ink.kttion
clcs melons
[‘X
la nlî4lche
n%~l
j ~~IIcI~I~~~I~L~~~
Coquill2tt,
ccwtfwée
au ttimoin non wait:: ; le nialathion
ctunt I’inaecticide
12 tjIu5 efficace.
Rappelon
qu‘.: I? premier 2s:;ai j les tt,aitements sont appliqu&
tours lt.si I(l jours alors
CIII’~LI second, tous IL.‘. 7 ,jours. l-es r&.tltats de ce second essai, en pxticulier
les rettdcmen~s,
auraient tl0tllld~~lt~i
dus Otre plus &wés par rapport au premier. En lait, nt bus akclnh m?me
cclnïtat6 une lé+
‘1 &Se de rendement pour I:I lkltamtithrine
et I’aswc*;ttion
(‘>perm&
thrine * (‘hlorppripi
~:a c’thyl + Fenobucarb. C%e baisse de rendentent pourrait s‘~yAiqu~:
C&I~
partie par ut72 fot c ittfestation de certains plants par les nématodes ph-toparasiks.
donc
la prkem t‘ a GtG cor -,iatée dans quelques parcelles expCrimenlales.
Selon noi; $rédr ,!:swtrs (BoriKl,orJxlir:,
1078;
C‘oI~1.1~oWo~~1)
& 15 ,bhlh)t
X~II~.. 19XOj,
pour lutter contre le5 tlouchzs des Cuxrbiracées,
il ktul. traiter les culiures. oiirsi que les txise.-
vcnti; naturels (,Zw J: CI.\\, P~w~i~~.tw~~ sp. J, une fois par semaine avec de IJ IDcltam&hritie
-5
-_ g m.a.li, du Fcnthi tt\\ 500 g m.aA, du Formothion 501) g m.a./l, du hlatathiw
IOO g m.a./l. du
I’richlorfon
93 g m.a. t:t du Diméthoate 400 g m.a./ 1. Nos travaux confirment cc- ;r&ulta~s CI ont
t’n outre montré que i. Diméliioate
n’assurait plus une’ bonne protection des Ituits contre ces
ravageurs. contt’airct wnt à ta Cypertnéthrine
X0 g m.a.il, ?I l’Alphacqrt,t.méthrtne
50 g
nr.a.;l. au Fenthion 5 t g rn.a.il: :I au ‘l‘riçhl~~rfon 95 g m.aA, qui en plus ont pwi~is d‘obtenir
de< wndement~ AI mi tins deux fois plus élevés que le témoin non traite. Cependant, les rende-
mcnts enregistrés pot t ces produits sont un peu faibles étant donné que les trarlements étaient
appliqués tous 1~s 7 I!n?, comme au cours de l’essai 7. Cela peut être expliijrt~ en partie par
une ,lKXjLle prkxe
d : P.~<‘zrtri)pcl~oiz~~p[~~~~
&wrzsk, un champignon
respon>al&
du mildiou.
On peut aussi n(-!;*r 13 faik. voite t-tulle, eftkacité des molécules chimiqtt~~s testies vis-&
\\ ih iks insectt‘s AI 5( et autres qui font des dé&
sur les fiuits.
Nous
avons
pxticuli&mmt
observti cela au mur des deux prm:ers essais. Pour limiter les taux d’illfkstahn
dus 3 ces
itmcres, autres que L . mouches DI’~fmm spp., nous avons pensé qu’il faudrait surtout C\\)iter
que les fruits soient
1: contact pertnmenl
avec 1s sol ou essayer dc faire tic:, k&ments
de
soi avec des produits I iongue rk-tanence. /i notre niveau, nous avom adopt2 ia prentiire mé-
thode. Les fruits sont -.wvent retour&
OU déposés sur les tiges. Cel;.i a permis d’obtenir un2
rkiuction
appréciahl~
de taux cl’infestation
des fruits par ces insectes au cours de l’essai 3.


Bulletin <:I’ la Sac@ré entomologique de Fronce, 106 (2), 2001 : 1X 1~
191
191
l’association Thiopl anate-méthyl -t soufre -4 oxychlorure de cuivre. En effet, ce fongicide a
&é utilisé seul pour $.ontrôler les maladies fongiques. Les traitements, régulièrement appliqués
cous les huit jours, $ bnt duré du stade de trois à quatre feuilles des plants jusqu’à ce que la
majorité des fruits ait atteint une grosseur au moins supérieure à 10 cm de diamètre. Ceci a
donc permis aux plantes de résister aux maladies et de pouvoir tenir aussi longtemps,
prolongeant ainsi la durée de la ptiriode de récolte par rapport aux essais précédents.
~hlI.KCIEMI.W’Ei.
%OU~
adwsons nos sincères remerciements
au Pr. Bhen S. ‘roguehaye,
Chef du DCpar-
rement de biologie animale à I’Universit~!
(Iheikh Anta Diop de Dakar et au Dr Georges Ekukolc. chercheur
entomologiste,
pour avoIr manif&
beaucoup d’int&êt
à notre travail ; également
à tout le personnel
du Centre
nour le Développement
LSC I’Horticulture
(CDH, Dakar) pour le soutien apporté.
ANONYME.
1977. - R&i&s de Deltaméthrine (Décis) sur tomates. Essais de juin et d’août 1976 Université
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23.9.2 that provides t~onomists with the power, without a forma1 perition to the International
Commission on Zoolo+al
Nomenclature (ICZN), to designate a senior synonvm or homonym as
nomen oblitum and piace the latter as an invalid synonym in precedence 0; a widely-accepted
younger synonym.
In this note. we ai)ply Article 23.9,2 of the above-mentioned Code to stabilise the continued
usage of Aspidiotus nwii Bouché, 1833, as the valid synonym for the Oleander scale.
Diaspis obliquum was described by 0. G. COSTA E-om ltaly, in his Faune del Regno di
Napoli, famiglia
de’ ~.wcinig&ri.
o de’ gallinsetti. For more than a Century the publication
date of Costa’s book lvas accepted as 1835 (e. g., FERNALD. 1903, MORRISON & RENK. 1957 :

t~OK~‘tfSf:Nf
). I~&]I. Thereli>re, the synonymy of i> oh&ztum
witl? .Aspi&ttus nerii i~ouc~~.
18-j:
(,,. g., !jj I‘AK,IONI
‘I~OLZETI‘I,
1868 : 736; SK;NORET,
1869: 129: I~ERNALD,
1903 : 360)
was nomenl kitdty
XCeptdk
In 1983 ihe International Commission on Zoological Nomen&t~ux (IC%N), ruled (ICON.
10X.;) that rire date of publication of Costa5 Fuuna tlcl tvyno Ji ;2itrpoli, Fatni,$ia de’
I ~)c~c+ttgl~f&~
cl Cie’ gallinsetti.
Em&eri (Napoli) had been Novembel 1829. Consequently, the
[lame I>;~~sIA
\\ obliquzrm 0, G. Costa, 1879, predated Aspidiorzn nerii f3»uchP, 1833.
A bibliot~raphical survcy has yielded the following publications. in which the name D~US~~~~;
cihl;clr~~rm
ha , been used. since it has been described : WALKER, 1853 : 1097 (listed); TARWNITO%-
(~T~I‘I. 1868 136 (synonymized with Aspidiotus net% Bouché); SIGNOKI,
I‘, 1869 : 179: 1877 : 670
( listed as a s! I conym of .4. n~~iil; FERN.AL.I>,
1903 : 260 (listed as a synon~m ofA. nerii) ; LINDINGIJR.
j 917 : ;67. ~.?7 : 70 1 B-
I&:d u a synonym of A. nerii) ; FERRIS, 194 1 : 46 (listed as an unrecogni-
table specie! ). BORCI-ISENII
:s, 1966 : 373 (listed as an unrecognifible spccias’).
‘~‘hc typt material of Diazsitis ohliquum is very likely lest (Giuseppina Pellixari, Padova, Italy,
in corrcsponA:nce). M/e conclude that the above information presents good evidence for regarding
I)ia.spi.\\ obt’,:~uutn 0. ii. Costa, 1S39 as II nomen oblitum and for placing it as a synonym of
Ls~?itlic~tzrs
l.‘L rii B~U&, 18-3. This act will prevent instability and ensure the continued usage
CI~
the latter binomen for one of the most cosmopolitan and highly polyphagous pest species
among scall insects.
hFI~RliNC’I:S
tlOl<c
IlslNll N. S., ! 900. .,- catu/cigzte c!/ rhc, armoivt~d scaie itw2tT.r (l)iaspiiioideu) qf’lhe world.
‘+~&a, 5 l$ ISLOW
& I eningrad. 440 p.
I,oIxIlr. P. ’ 1833. tVatwg:eschrchte tLr S~~hatllichrtt und Nutzlichw Gartertinsekten und the
h,sl, hr/r: ‘N ,Wittel. &rl In Niçolai, 176 p
(‘IN:\\ 0. 0 î 829. - E tttttci tL#l Regno di Nttpoli, ,&mi,glia de’ coccinigl@t. o de’ gallinsetti. Emitteri.
Zapoli : ; p.
t f:RNAf D hl i , 1903. A C:atalogue
of the Coccidae of the world. Bttll~~tttt qf‘rhe Hacch E.xperiment
Station CI J 7l7r M<t.wctL~hzr:;et~s
.4gt%wltwai (‘ollege. 88 : I-360.
t t,RKIS Ci. t‘. ; 94 1. - ‘1 he g,enus Aspidiorus (Ilomoptera: Coccoidea: 1 )i;spididac) (Contribution no.
38) Mi‘, :wttotttolo,~~, 6 : .i3-70.
Internaiionai ( ‘ommission on Loological N~~menclature,
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.4mta1e,\\ L /a SociGrc’ entotwlogtyue de France (skie 5j. 6 : 591-67(x
l ARGK 1NI ‘1’1 iLF I'TI A I X68. ~- Introduzione alla seconda mernoria pet dl; studt sulle cocciniglie. e
cat.~logcl
&i generi c delle specie della lamiglia dei coccidi. Atti ~IC/~~I Soc’ietu Ztaliana di scierne
rkrr:rrai!
I I : 72 1-:73X.
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dgt~~l~~al
Kewarch
Orgmizat~on,
I ht Kduni
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