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.
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RiPlfRL f QUE DU S ?N ?GAL
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MINISTERE
\\
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I
@ii !$VELOPPEMENT RURAL.
- - - e m - - -
INSTITUT S ?NiGALAI S DE
*r
REC~~ERCHES AGRICOLE S
-e----w
-iv--J
w l
DIRFC¡¯~ION DES RECHERCHES
,.
SUR LES i3QODUCTIONS ET
LA SANTE AMIMALES
(Extrait de son m¨¦moire pr~scnt-¨¦ ? I'E:;suc:
du stage de formation ¨¤ Pa gestion des 6hFl-
trcs de Recherches ¨¤ Marscilles).
La R¨¦publique du S¨¦negal,
localis¨¦e dans la partie oc-
cidentale de l'Afrique, couvre une superficie de 196.722 km2,
sa population recens¨¦e est de 6,900.OOO habitants. C'est un
pays ¨¤ vocation rurale, 70 % de la population tirent leur re-
venu des activit¨¦s agricoles.
L'¨¦levage pratique sur l"ensemb1.e du pays sous des for-
mes diff¨¦rentes et variees est caract¨¦ris¨¦ pal: la diversit¨¦
des races qui le composent mais aussi par l'importance des ef-
fectifs.
Mais le S¨¦n¨¦gal_ ne dispose pas de races v¨¦ritablement
laiti¨¨res, dans cette filiaire, la production locale, toutes
esp¨¨ces confondues est de l'ordre de 123.000.000 litres de
lait, quantit¨¦ nettement insuffisante pour La couverture nor-
male des besoins.nationaux
estim¨¦s ¨¤ 270.000.000 litres de
lait/an. Aussi, des importat.ions
massives en lait et produits
d¨¦riv¨¦s ont lieu chaque ann¨¦e pour assurer cette couverture,
entra ?nant alors une sortie i.mportante de devises ¨¦valu¨¦e ¨¤
10 milliards de francs CFA.
Cette situa?.ion a amene tr¨¦s t ?t les pouvoirs publiques
¨¤ se pr¨¦occuper de la couverture du march¨¦ s¨¦n¨¦galais en iait
avec l'application de strat¨¦gies visant ¨¤ l'insta.Llation
d'u-
sines de traitement et de transformation du lait, l'am¨¦liord-
tion des conditions d'¨¦levage et l'introduction de races lai--
ti¨¨res exotiques. (¡°est ainsi qu'il a ¨¦t¨¦ pr¨¦conis¨¦e l'intro-
duction de races bovines d'origine pakistanaise (1963, 1965,
1368),
br¨¦silienne le Guzerat en 1967 et fran ?aise la Mont-
b¨¦liard en 1.976. Cette derni¨¨re va avec Le Z¨¦bu pakistanais
constituer la base du projet de d¨¦veloppement de la producticn
laiti¨¨re bovine intensive et semi-intensive
dans la r¨¦gion des
Niayes, objet de cette pr¨¦sente analyse.
<
,
1 - & PROJET DE DEVELOPPEMENT DE-LA PRODUCTION LAITIERE
INTENSIVE
~..-- ET SEMI-INTENSIVE DANS LA REGION DES NIAYES,
Pou 1.
I 'appr-ovi.sionnement
des centres urbains, .i1. a ¨¦te
pr¨¦conise (JC: faire appel ¨¤ des races hautement performantes ;
aussi pour la zone des Niayes les races Montb¨¦liarde et Pakis-
taniaisc (iieci Sindlli.,
Sahiwal) ont ¨¦t¨¦ introduites d'abord au
niveau d'une Station de Recherclie pour des ¨¦tudes d'adaptation
et de production, ensuite cn milieu reel pour le dPveloppement
de la production laiti¨¨re bovine.
1.1. - Caract¨¦ristiques naturelles de la zone d'introduction.
._~---
_~
- - - -
!,a rt??yion natureI1.e des Niayes est une bande c ?ti¨¨re
comprise, entre les isohy¨¨tes de 400 ¨¤ 600 mm, et qui s'¨¦tend
entre Dak,ir et Saint-Louis ; elle se caract¨¦rise par :
.-. u11 relief sp¨¦cifique avec une s¨¦rie de hanties Ciunaires
et de cuvettes inter-dunaires recellant des groupe-
ments v¨¦g¨¦taux particuliers,
- uri micro-climat particulier avec l'influence du cou-
~ rant froid des Canaries et des aliz¨¦s qui temp¨¨rent
l'aridit¨¦ du climat g¨¦n¨¦ra 1 de l'int¨¦rieur du pays,
aussi les temp¨¦ratures sont mod¨¦rees (24,4"C cri f¨¦-
vrier contre 28¡ãC en octobre) une humidit¨¦ relativ?
assez ¨¦lev¨¦e,
- une v¨¦g¨¦tation compos¨¦e d'une part de palmieI:s ¨¤
huile (Elaes ?s guineensis) au niveau des bas--fonds
inond¨¦s, d'autre part, une v¨¦g¨¦tation de ZOl?i~ s¨¨c:il~:
avec un tapis cjramin¨¦en compos¨¦ de Pennisetum, Cench-
rus, etc...,
- un context c so~~io-¨¦conomique
a s se z part:. i cu 1. i iz r' av-2 c
une: IVaopulation h¨¦t¨¦rogGnc, ~tcnsc,
¨¤ activitf5s diverses
( p¨ºche, ¨¦levaqt1,
mara ?chage) ct l.a proximit¨¦ de la
m¨¦tropole, un march¨¦ de consommation important- qu'es:
la ville de Dakar.
1
1
- j -
s
.c
c
l.-L,
- D¨¦marche du projet.
_-_-
Dans son ex¨¦cution,
il est possible de distinguer deux
phases : une
d'exp¨¦rimentation et une de diffucion.
I.2.1. - Phase d'ex&imentation.
~.
-
Elle s'est d&oul¨¦e au niveau de la Fcrm~? de Sangalkam
dl; Lnhoratoi.re
Nat.ional de 1'Elevage et: de i<ech¨¨rrcllcs v¨¦t¨¦ri-
naires ( I SJV,) selon le programme d'¨¦tude par-t-anl- sur le compor-
tement des Montb¨¦liards et Pakistanais dans cette ¨¦cologie,
1~s niveaux de production laitiGre,
ie-; perfor,mances
de repro-
duction, le monde d'entretien et le type de rationnement.
\\
Cett_e-t phase a dur¨¦
de 1976 a 1.982.
1.2.2.
- Phase de diffusion.
-
-
--
-
11 s'agit en r¨¦alit¨¦ d'une phase d"obscrvation
du com-
portement technique et ¨¦conomique d'une exploitation laiti¨¨re
de Montb¨¦liards et de Pakistanais en milieu r¨¦el. Elle a d¨¦mar-
r¨¦ en Octobre 1982 avec six ¨¦leveurs volontaires, elle se pour-
suit jusqu'¨¤ pr¨¦sent et a permis la mise en [>Lace d'une struc-
ture organis¨¦e et dot¨¦e de moyens adequats qui a pris les op-
tions suivantes :
. promouvoir l'investissement priv¨¦ dans la production
laiti¨¨re,
. d¨¦velopper la production laiti¨¨re (i¨¨s ¨¦leveurs tradi-
tio!i:lcls selon trois dtapcs :
- la disti ihution d'animaux "intensif", les Montb¨¦liards
en dernier lieu.
I-3. - Orqanisaiton et fonctionnement du p
-
-
-
-
-- _---.-
rojct.
Le projet comporte une structure bipartite, avec d'une
part, l'encadrement et d'autre part, les ¨¦leveurs.
1.3.1.
- L'encadrement : la
-
CETlIA.
-
(= Cellule d'encadrement temporaire et de recherche
d'accompagnement). C' est. une entit¨¦ de recherche-d¨¦veloppement
mise en place del,uis le d¨¦marrage L{u projet, elle est compos¨¦e :
. des chercheurs et techniciens de terrain du Laboratoire
national ct'Eievage et de Recherches \\-¨¦t¨¦cinaires
(ISKA),
. d'un Docteur veterinairc repr¨¦sentant la Direction de
1' Elevage,
Le personnei de terrain est constitu¨¦ par un V¨¦t&rinaire
et quatre techniciens (ins¨¦rninateurs,
contr ?leur laitier-).
La cr¨¦ation d'une telle entit¨¦ a ¨¦t¨¦ guid¨¦e par le souci
ti' eviter de tcsml~er dans !a bipolarit¨¦ recherche-d¨¦velopipement
<2n faisant ai.,pel aux organismes classiques.
C¡®t?tte cellule ne coiffe pas hi¨¦rarchiquement
les 1'ltt-
'leurs,
:;on r ?le est de catalyser une ¨¦volution du systGm1 de
I)roductivit¨¦
caracteris¨¦e par une responsabilisation tot-.ale
de l'¨¦leveur dans le cadre de son exploitation ; ainsi, elle
assure :
- 5 -
h
*
la formation des bergers, ¨¦l¨¦ments cl¨¦s des exploita-
tions qui sont initi¨¦s ¨¤ la traite, l'alimentation
(quantit¨¦ ¨¤ distribuer selon l' ?ge, le poids, l'¨¦tat
physiologique, etc... ), la reproduction (d¨¦tecter les
signes de chaleurs), la pathologie (d¨¦tection des ma-
ladies par le biais des chutes de production, du man-
que d'app¨¦tj t-... ) ;
. l'information du comit¨¦ de gestion sur des probl¨¨mes
techniques, administratifs,
la commercialisation, les
moyens de collecte et de conservation du lait ;
. le diagnostic technique d'exploitation pour ¨¦tudier
et analyser les probl¨¨mes pos¨¦s et les solutions im-
m¨¦diates ¨¤ prendre ;
z-.
.
le controle,
des performances de reproduction et de
production, de la situation pathologique, des consom-
mations alimentaires, gr ?ce ¨¤ un dispositif de re-
cueil d'informations, mais aussi par des visites p¨¦-
riodiques et/'ou ¨¤ la demande ic?n cas d'urgence),
I-3.2.
- Les ¨¦levrurs.
----.-.-z-.
Ils appartiennent ¨¤ plusieurs cat¨¦gories socio-profes-
sionnelles :
. des fonctionnaires, hommes d'affaires disposant de
moyens mat¨¦riels et financiers importants,
. des i k3ysan.s , petits exploitants agricoles de la zone
¨¤ mo'$ens 1 imites tirant leurs revenus du mara ?chage,
de la vente de I,1:odui.ts lai: iel.s, de letirs animaux
locaux et ¨¦ventuellement tis triivaux temporaires ou non,
. de petits fonctionnaires ou commer ?ants dont les capa-
cites d'i.nvestisscm62nt
sont assez limit¨¦es.
- 6 -
Ces ¨¦leveurs ont constitue en 1985, un GlIZ (Groupement
d'Inter¨ºt Economique des ¨¦l.cveurs producteurs de lait et pro-
ductions annexes du S¨¦n¨¦gal), ainsi ils peuvent accGder ¨¤ une
rcprhsentativitk
plus grande et b¨¦n¨¦ficier des facilit¨¦s qu'of-
frent les organismes de Einancement int¨¦ress¨¦s par la promotion
du secteur rural.
Le groupement est administr¨¦ par un comit¨¦ de gestion
compos¨¦ de 6 membres ¨¦lus pour une ann¨¨e renouvelable par l'as-
sembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, et charg¨¦ de mener toutes ies op¨¦rations
d'ordre administratif ou financier avec les partenaires du
groupement.
II. assure 1.'approvisionnement.
en semences animales et
m¨¦dicaments ¨¤ usage v¨¦t¨¦rinaire, la commercialisation du lait.
1.4. - Les moyens du projet.
- -
Le projet a b¨¦n¨¦fici; de subventions provenar,t du FMDK,
d u Fonds d'ilide et de Coop¨¦ration de 1-a France (FAC) et du bud-
get national d'¨¦quipement du S¨¦nCgal (BNR).
1*4.1.
- Subvention du FMDR d'un montant de 40 millions F-CFA.
Elle a permis de mener la privulgarisation de-1982 ¨¤
1984.
1.4.2.
- Subventions du FAC.
- -
D'un montant de 165 millions de F-CFA, ces subventions
ont concern¨¦ t-rois ccnventions :
. convention 279/C/DPL/84/SE:i\\:
du 04 Uct-.obre 1984 d'un
montant de 75 millions ci<: F.CFi'i\\,
. conventi.on .L8l/C/ ?~L/84/'!;EN
du ih Oct obre 1985 d'un
montant de 65 mill-ions ci{: F-CFA,
IJn L;~US du fonctionnc:ment,
ces foncic; ont permis ail pro-
jet les rCil1i L;&ions suivant:tzs :
-
-1
-
. acquisition d¡¯une mini-laiterie d¡¯une capacite de traitement de 500 I/h
* moyens logistiques :
¡® 5 v¨¦hicules de tourisme,
. 1 camionnette isotherme,
. 1 camion,
. 1 moto,
. 4 mobylettes.
1.4.2 - Subvemtions d u BblE
Elles sont de l¡¯ordre de 40 millions de francs CFA r¨¦partis en deux ges-
tions : 198611987 et 1987!1988 ; elles ont permis un compl¨¦ment de fonctionne-
ment et d¡¯investissement lesquels portent sur :
. les kiosques,
. l e materie froid,
. la construction d¡¯etables,
. la r¨¦fection de bureau,
. le mat¨¦riel de laboratoire et pour I;i laiterie.
I .5 - R¨¦sulltats du pro@
1 .5.1 - Aspects techniques
a) Evdution du nouhm d%xptitat ?ons et des effectif%
Tabieau no1
Effectif (race, ?ge, sexe
Ann¨¦e
----l------
Nornt,)r-e d¡¯exploitations
confondus )
_...-
-+
1982
6
24
1983
33
180
1984
34
32C
1985
52
466
1986
49
629
1987
39
569
1988
38
400
-
-
-
-
-
-
-
-..-
- 8 -
Cette ¨¦volution est caract¨¦ris¨¦e par :
, une phase d¡¯augmentation du nombre d¡¯exploitations et de la taille de I¡¯effec-
tif de 1982 ¨¤ 1986, p6riocie durant laquelle, avec l¡¯engouement des ¨¦leveurs,
beaucoup d¡¯unit¨¦s ont ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦es et des importations d¡¯animaux Montb¨¦liards
effectu¨¦es (70 t¨ºtes en 1983,
50 en 1984 et 130 en 1985),
-.
* une phase de stagnation, de dkcroissance avec la disparition
de certaines
exploitations apr¨¨s 1986.
L¡¯effectif par unit¨¦ est tr¨¨s variable : de 3 ¨¤ 25 t¨ºtes.
b) Pathdoqie
-
Les ¨¦tudes men¨¦es dans ce domaine. ont permis d¡¯identifier les pathologie:
d¡¯¨¦valuer
dominantes,/ leur impact et de mctier des recherches d¡¯accompagnement. Ainsi,
des moyens de lutte et!ou de prkvention ont ¨¦t¨¦ propos¨¦s sous forme de fiches
techniques (tableau 2).
Le mode de reproduction utilis¨¦ est l¡¯ins¨¦mination artificielle. Les r¨¦sul-
tats enreiistr¨¦s font ¨¦tat d¡¯une baisse du taux de v¨ºlage de l¡¯ordre de 10 ¡®%
par rapport aux r¨¦sultats de station (tableau 3). Les causes sont d¡¯ordre :
- pathologiques : les maladies parasitaires entrai¡¯nent beaucoup d¡¯avortements,
*
- alimentaires : les carences tant qualitatives que quantitatives augmentent les
cas de chaleurs fugaces et les retards de reprise de l¡¯activit¨¦ sexuelle,
- humains : le berger ayant en charge d¡¯assurer la d¨¦tection des chaleurs fait
preuve d¡¯absent¨¦irne, soit il est occup¨¦ par la commercialisation du lait.
1
I. ¡¯
, .
impact
causes
!loyens d
e
lutte et/ou d
e
.
preventzon prooos4.G
- technique et rythme dr, dfparasitage externe srzt prCrn-
nises d a n s d e u x fiches techn:ques
-walit*¡¯ 8-t dispnnibilit. de.-,
20
2 Pi :
aliments
- Yickc: ?.~inses
- L?es t r a i t e m e n t s iesi¨¦s sort. pr¡±Dor~¡®s
- Sous-alimentation
- HvgiCnc d u vt?lak?
I
- Hypcrt-hermie
- R a t i o n n e m e n t e t Conduite -es tlaches eestantes
G
- A c c i d e n t s
- D¨¦parasitage externe r¨¦gulier
i
- Mammites
- Propositions de mesures d¡¯hygiene a appliquer :II: niveali
3 3
- Traumatismes
de la mamelle
- Test de d¨¦pistage pr¨¦coce des mammi tes
- A b s e n c e d¡¯hvgi¨¨ne
- Mise au point de technique de lutte contre les mammites
-
- !4nuvnise hygiflne 1111 vninge,
- Type et mode d¡¯alimentation du veau :
de preparation des repas cri
. dans les deux premier-es semaines
p o u d r e ,!c l a i t
. ensuite jusqu¡¯au sevrage (dosage lait, modes de
pr¨¦paration, planification de la distribution des
r e p a s )
1.1 ¨¤ 15 +.
- P a t h o l o g i e d i g e s t i v e
- Pathologie parasitaire
- 10 -
Tableau no3 : Synth¨¨se des r¨¦sultats de la reproduction
r---.-
Param¨¨tres de reproduction
Age au ler Taux de
Intervalle
Taux de
entre
v¨ºlage
saillie pour
v¨ºlage
v¨ºlage
une f¨¦con-
_.-
en jours
da tion
Femelles
30 mois
68,l ¡°0
438
2,40
import¨¦es
Femelles n¨¦es
d) Frudltim
.-
La production totale a et¨¦ de :
. 350 000 l itres e n 1985,
. 300 000 I itres e n 1986,
. 270 000 I itres en 1987,
. 262 733 litres en 1988.
Les moyennes de production oscillent entre 2 900 et 3 500 litres en 305
jours pour les MTU (tableau 4), entre 1 200 et 7 700 litres en 269 - 280 jours
pour les PAK. II existe des variations entre exploitation ¨¤ mettre en rapport
avec la situation alimentaire et pathologique, mais avec la comp¨¦tence du vacher
(technique de traite, surveillance alimentaire et sanitaire.. .) .
I .6.1 -. Aspects iTxmmmiqueci
--
a) F+incipales sowces de recettes
Les recettes des exploitations sont : le lait (80 %), le fumier (8 8), le
stock animal (9 8) et la vente d¡¯animaux (3 ¡°c) .
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DIRFC¡¯~ION DES RECHERCHES
,.
SUR LES i3QODUCTIONS ET
LA SANTE AMIMALES
(Extrait de son m¨¦moire pr~scnt-¨¦ ? I'E:;suc:
du stage de formation ¨¤ Pa gestion des 6hFl-
trcs de Recherches ¨¤ Marscilles).
La R¨¦publique du S¨¦negal,
localis¨¦e dans la partie oc-
cidentale de l'Afrique, couvre une superficie de 196.722 km2,
sa population recens¨¦e est de 6,900.OOO habitants. C'est un
pays ¨¤ vocation rurale, 70 % de la population tirent leur re-
venu des activit¨¦s agricoles.
L'¨¦levage pratique sur l"ensemb1.e du pays sous des for-
mes diff¨¦rentes et variees est caract¨¦ris¨¦ pal: la diversit¨¦
des races qui le composent mais aussi par l'importance des ef-
fectifs.
Mais le S¨¦n¨¦gal_ ne dispose pas de races v¨¦ritablement
laiti¨¨res, dans cette filiaire, la production locale, toutes
esp¨¨ces confondues est de l'ordre de 123.000.000 litres de
lait, quantit¨¦ nettement insuffisante pour La couverture nor-
male des besoins.nationaux
estim¨¦s ¨¤ 270.000.000 litres de
lait/an. Aussi, des importat.ions
massives en lait et produits
d¨¦riv¨¦s ont lieu chaque ann¨¦e pour assurer cette couverture,
entra ?nant alors une sortie i.mportante de devises ¨¦valu¨¦e ¨¤
10 milliards de francs CFA.
Cette situa?.ion a amene tr¨¦s t ?t les pouvoirs publiques
¨¤ se pr¨¦occuper de la couverture du march¨¦ s¨¦n¨¦galais en iait
avec l'application de strat¨¦gies visant ¨¤ l'insta.Llation
d'u-
sines de traitement et de transformation du lait, l'am¨¦liord-
tion des conditions d'¨¦levage et l'introduction de races lai--
ti¨¨res exotiques. (¡°est ainsi qu'il a ¨¦t¨¦ pr¨¦conis¨¦e l'intro-
duction de races bovines d'origine pakistanaise (1963, 1965,
1368),
br¨¦silienne le Guzerat en 1967 et fran ?aise la Mont-
b¨¦liard en 1.976. Cette derni¨¨re va avec Le Z¨¦bu pakistanais
constituer la base du projet de d¨¦veloppement de la producticn
laiti¨¨re bovine intensive et semi-intensive
dans la r¨¦gion des
Niayes, objet de cette pr¨¦sente analyse.
<
,
1 - & PROJET DE DEVELOPPEMENT DE-LA PRODUCTION LAITIERE
INTENSIVE
~..-- ET SEMI-INTENSIVE DANS LA REGION DES NIAYES,
Pou 1.
I 'appr-ovi.sionnement
des centres urbains, .i1. a ¨¦te
pr¨¦conise (JC: faire appel ¨¤ des races hautement performantes ;
aussi pour la zone des Niayes les races Montb¨¦liarde et Pakis-
taniaisc (iieci Sindlli.,
Sahiwal) ont ¨¦t¨¦ introduites d'abord au
niveau d'une Station de Recherclie pour des ¨¦tudes d'adaptation
et de production, ensuite cn milieu reel pour le dPveloppement
de la production laiti¨¨re bovine.
1.1. - Caract¨¦ristiques naturelles de la zone d'introduction.
._~---
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!,a rt??yion natureI1.e des Niayes est une bande c ?ti¨¨re
comprise, entre les isohy¨¨tes de 400 ¨¤ 600 mm, et qui s'¨¦tend
entre Dak,ir et Saint-Louis ; elle se caract¨¦rise par :
.-. u11 relief sp¨¦cifique avec une s¨¦rie de hanties Ciunaires
et de cuvettes inter-dunaires recellant des groupe-
ments v¨¦g¨¦taux particuliers,
- uri micro-climat particulier avec l'influence du cou-
~ rant froid des Canaries et des aliz¨¦s qui temp¨¨rent
l'aridit¨¦ du climat g¨¦n¨¦ra 1 de l'int¨¦rieur du pays,
aussi les temp¨¦ratures sont mod¨¦rees (24,4"C cri f¨¦-
vrier contre 28¡ãC en octobre) une humidit¨¦ relativ?
assez ¨¦lev¨¦e,
- une v¨¦g¨¦tation compos¨¦e d'une part de palmieI:s ¨¤
huile (Elaes ?s guineensis) au niveau des bas--fonds
inond¨¦s, d'autre part, une v¨¦g¨¦tation de ZOl?i~ s¨¨c:il~:
avec un tapis cjramin¨¦en compos¨¦ de Pennisetum, Cench-
rus, etc...,
- un context c so~~io-¨¦conomique
a s se z part:. i cu 1. i iz r' av-2 c
une: IVaopulation h¨¦t¨¦rogGnc, ~tcnsc,
¨¤ activitf5s diverses
( p¨ºche, ¨¦levaqt1,
mara ?chage) ct l.a proximit¨¦ de la
m¨¦tropole, un march¨¦ de consommation important- qu'es:
la ville de Dakar.
1
1
- j -
s
.c
c
l.-L,
- D¨¦marche du projet.
_-_-
Dans son ex¨¦cution,
il est possible de distinguer deux
phases : une
d'exp¨¦rimentation et une de diffucion.
I.2.1. - Phase d'ex&imentation.
~.
-
Elle s'est d&oul¨¦e au niveau de la Fcrm~? de Sangalkam
dl; Lnhoratoi.re
Nat.ional de 1'Elevage et: de i<ech¨¨rrcllcs v¨¦t¨¦ri-
naires ( I SJV,) selon le programme d'¨¦tude par-t-anl- sur le compor-
tement des Montb¨¦liards et Pakistanais dans cette ¨¦cologie,
1~s niveaux de production laitiGre,
ie-; perfor,mances
de repro-
duction, le monde d'entretien et le type de rationnement.
\\
Cett_e-t phase a dur¨¦
de 1976 a 1.982.
1.2.2.
- Phase de diffusion.
-
-
--
-
11 s'agit en r¨¦alit¨¦ d'une phase d"obscrvation
du com-
portement technique et ¨¦conomique d'une exploitation laiti¨¨re
de Montb¨¦liards et de Pakistanais en milieu r¨¦el. Elle a d¨¦mar-
r¨¦ en Octobre 1982 avec six ¨¦leveurs volontaires, elle se pour-
suit jusqu'¨¤ pr¨¦sent et a permis la mise en [>Lace d'une struc-
ture organis¨¦e et dot¨¦e de moyens adequats qui a pris les op-
tions suivantes :
. promouvoir l'investissement priv¨¦ dans la production
laiti¨¨re,
. d¨¦velopper la production laiti¨¨re (i¨¨s ¨¦leveurs tradi-
tio!i:lcls selon trois dtapcs :
- la disti ihution d'animaux "intensif", les Montb¨¦liards
en dernier lieu.
I-3. - Orqanisaiton et fonctionnement du p
-
-
-
-
-- _---.-
rojct.
Le projet comporte une structure bipartite, avec d'une
part, l'encadrement et d'autre part, les ¨¦leveurs.
1.3.1.
- L'encadrement : la
-
CETlIA.
-
(= Cellule d'encadrement temporaire et de recherche
d'accompagnement). C' est. une entit¨¦ de recherche-d¨¦veloppement
mise en place del,uis le d¨¦marrage L{u projet, elle est compos¨¦e :
. des chercheurs et techniciens de terrain du Laboratoire
national ct'Eievage et de Recherches \\-¨¦t¨¦cinaires
(ISKA),
. d'un Docteur veterinairc repr¨¦sentant la Direction de
1' Elevage,
Le personnei de terrain est constitu¨¦ par un V¨¦t&rinaire
et quatre techniciens (ins¨¦rninateurs,
contr ?leur laitier-).
La cr¨¦ation d'une telle entit¨¦ a ¨¦t¨¦ guid¨¦e par le souci
ti' eviter de tcsml~er dans !a bipolarit¨¦ recherche-d¨¦velopipement
<2n faisant ai.,pel aux organismes classiques.
C¡®t?tte cellule ne coiffe pas hi¨¦rarchiquement
les 1'ltt-
'leurs,
:;on r ?le est de catalyser une ¨¦volution du systGm1 de
I)roductivit¨¦
caracteris¨¦e par une responsabilisation tot-.ale
de l'¨¦leveur dans le cadre de son exploitation ; ainsi, elle
assure :
- 5 -
h
*
la formation des bergers, ¨¦l¨¦ments cl¨¦s des exploita-
tions qui sont initi¨¦s ¨¤ la traite, l'alimentation
(quantit¨¦ ¨¤ distribuer selon l' ?ge, le poids, l'¨¦tat
physiologique, etc... ), la reproduction (d¨¦tecter les
signes de chaleurs), la pathologie (d¨¦tection des ma-
ladies par le biais des chutes de production, du man-
que d'app¨¦tj t-... ) ;
. l'information du comit¨¦ de gestion sur des probl¨¨mes
techniques, administratifs,
la commercialisation, les
moyens de collecte et de conservation du lait ;
. le diagnostic technique d'exploitation pour ¨¦tudier
et analyser les probl¨¨mes pos¨¦s et les solutions im-
m¨¦diates ¨¤ prendre ;
z-.
.
le controle,
des performances de reproduction et de
production, de la situation pathologique, des consom-
mations alimentaires, gr ?ce ¨¤ un dispositif de re-
cueil d'informations, mais aussi par des visites p¨¦-
riodiques et/'ou ¨¤ la demande ic?n cas d'urgence),
I-3.2.
- Les ¨¦levrurs.
----.-.-z-.
Ils appartiennent ¨¤ plusieurs cat¨¦gories socio-profes-
sionnelles :
. des fonctionnaires, hommes d'affaires disposant de
moyens mat¨¦riels et financiers importants,
. des i k3ysan.s , petits exploitants agricoles de la zone
¨¤ mo'$ens 1 imites tirant leurs revenus du mara ?chage,
de la vente de I,1:odui.ts lai: iel.s, de letirs animaux
locaux et ¨¦ventuellement tis triivaux temporaires ou non,
. de petits fonctionnaires ou commer ?ants dont les capa-
cites d'i.nvestisscm62nt
sont assez limit¨¦es.
- 6 -
Ces ¨¦leveurs ont constitue en 1985, un GlIZ (Groupement
d'Inter¨ºt Economique des ¨¦l.cveurs producteurs de lait et pro-
ductions annexes du S¨¦n¨¦gal), ainsi ils peuvent accGder ¨¤ une
rcprhsentativitk
plus grande et b¨¦n¨¦ficier des facilit¨¦s qu'of-
frent les organismes de Einancement int¨¦ress¨¦s par la promotion
du secteur rural.
Le groupement est administr¨¦ par un comit¨¦ de gestion
compos¨¦ de 6 membres ¨¦lus pour une ann¨¨e renouvelable par l'as-
sembl¨¦e g¨¦n¨¦rale, et charg¨¦ de mener toutes ies op¨¦rations
d'ordre administratif ou financier avec les partenaires du
groupement.
II. assure 1.'approvisionnement.
en semences animales et
m¨¦dicaments ¨¤ usage v¨¦t¨¦rinaire, la commercialisation du lait.
1.4. - Les moyens du projet.
- -
Le projet a b¨¦n¨¦fici; de subventions provenar,t du FMDK,
d u Fonds d'ilide et de Coop¨¦ration de 1-a France (FAC) et du bud-
get national d'¨¦quipement du S¨¦nCgal (BNR).
1*4.1.
- Subvention du FMDR d'un montant de 40 millions F-CFA.
Elle a permis de mener la privulgarisation de-1982 ¨¤
1984.
1.4.2.
- Subventions du FAC.
- -
D'un montant de 165 millions de F-CFA, ces subventions
ont concern¨¦ t-rois ccnventions :
. convention 279/C/DPL/84/SE:i\\:
du 04 Uct-.obre 1984 d'un
montant de 75 millions ci<: F.CFi'i\\,
. conventi.on .L8l/C/ ?~L/84/'!;EN
du ih Oct obre 1985 d'un
montant de 65 mill-ions ci{: F-CFA,
IJn L;~US du fonctionnc:ment,
ces foncic; ont permis ail pro-
jet les rCil1i L;&ions suivant:tzs :
-
-1
-
. acquisition d¡¯une mini-laiterie d¡¯une capacite de traitement de 500 I/h
* moyens logistiques :
¡® 5 v¨¦hicules de tourisme,
. 1 camionnette isotherme,
. 1 camion,
. 1 moto,
. 4 mobylettes.
1.4.2 - Subvemtions d u BblE
Elles sont de l¡¯ordre de 40 millions de francs CFA r¨¦partis en deux ges-
tions : 198611987 et 1987!1988 ; elles ont permis un compl¨¦ment de fonctionne-
ment et d¡¯investissement lesquels portent sur :
. les kiosques,
. l e materie froid,
. la construction d¡¯etables,
. la r¨¦fection de bureau,
. le mat¨¦riel de laboratoire et pour I;i laiterie.
I .5 - R¨¦sulltats du pro@
1 .5.1 - Aspects techniques
a) Evdution du nouhm d%xptitat ?ons et des effectif%
Tabieau no1
Effectif (race, ?ge, sexe
Ann¨¦e
----l------
Nornt,)r-e d¡¯exploitations
confondus )
_...-
-+
1982
6
24
1983
33
180
1984
34
32C
1985
52
466
1986
49
629
1987
39
569
1988
38
400
-
-
-
-
-
-
-
-..-
- 8 -
Cette ¨¦volution est caract¨¦ris¨¦e par :
, une phase d¡¯augmentation du nombre d¡¯exploitations et de la taille de I¡¯effec-
tif de 1982 ¨¤ 1986, p6riocie durant laquelle, avec l¡¯engouement des ¨¦leveurs,
beaucoup d¡¯unit¨¦s ont ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦es et des importations d¡¯animaux Montb¨¦liards
effectu¨¦es (70 t¨ºtes en 1983,
50 en 1984 et 130 en 1985),
-.
* une phase de stagnation, de dkcroissance avec la disparition
de certaines
exploitations apr¨¨s 1986.
L¡¯effectif par unit¨¦ est tr¨¨s variable : de 3 ¨¤ 25 t¨ºtes.
b) Pathdoqie
-
Les ¨¦tudes men¨¦es dans ce domaine. ont permis d¡¯identifier les pathologie:
d¡¯¨¦valuer
dominantes,/ leur impact et de mctier des recherches d¡¯accompagnement. Ainsi,
des moyens de lutte et!ou de prkvention ont ¨¦t¨¦ propos¨¦s sous forme de fiches
techniques (tableau 2).
Le mode de reproduction utilis¨¦ est l¡¯ins¨¦mination artificielle. Les r¨¦sul-
tats enreiistr¨¦s font ¨¦tat d¡¯une baisse du taux de v¨ºlage de l¡¯ordre de 10 ¡®%
par rapport aux r¨¦sultats de station (tableau 3). Les causes sont d¡¯ordre :
- pathologiques : les maladies parasitaires entrai¡¯nent beaucoup d¡¯avortements,
*
- alimentaires : les carences tant qualitatives que quantitatives augmentent les
cas de chaleurs fugaces et les retards de reprise de l¡¯activit¨¦ sexuelle,
- humains : le berger ayant en charge d¡¯assurer la d¨¦tection des chaleurs fait
preuve d¡¯absent¨¦irne, soit il est occup¨¦ par la commercialisation du lait.
1
I. ¡¯
, .
impact
causes
!loyens d
e
lutte et/ou d
e
.
preventzon prooos4.G
- technique et rythme dr, dfparasitage externe srzt prCrn-
nises d a n s d e u x fiches techn:ques
-walit*¡¯ 8-t dispnnibilit. de.-,
20
2 Pi :
aliments
- Yickc: ?.~inses
- L?es t r a i t e m e n t s iesi¨¦s sort. pr¡±Dor~¡®s
- Sous-alimentation
- HvgiCnc d u vt?lak?
I
- Hypcrt-hermie
- R a t i o n n e m e n t e t Conduite -es tlaches eestantes
G
- A c c i d e n t s
- D¨¦parasitage externe r¨¦gulier
i
- Mammites
- Propositions de mesures d¡¯hygiene a appliquer :II: niveali
3 3
- Traumatismes
de la mamelle
- Test de d¨¦pistage pr¨¦coce des mammi tes
- A b s e n c e d¡¯hvgi¨¨ne
- Mise au point de technique de lutte contre les mammites
-
- !4nuvnise hygiflne 1111 vninge,
- Type et mode d¡¯alimentation du veau :
de preparation des repas cri
. dans les deux premier-es semaines
p o u d r e ,!c l a i t
. ensuite jusqu¡¯au sevrage (dosage lait, modes de
pr¨¦paration, planification de la distribution des
r e p a s )
1.1 ¨¤ 15 +.
- P a t h o l o g i e d i g e s t i v e
- Pathologie parasitaire
- 10 -
Tableau no3 : Synth¨¨se des r¨¦sultats de la reproduction
r---.-
Param¨¨tres de reproduction
Age au ler Taux de
Intervalle
Taux de
entre
v¨ºlage
saillie pour
v¨ºlage
v¨ºlage
une f¨¦con-
_.-
en jours
da tion
Femelles
30 mois
68,l ¡°0
438
2,40
import¨¦es
Femelles n¨¦es
d) Frudltim
.-
La production totale a et¨¦ de :
. 350 000 l itres e n 1985,
. 300 000 I itres e n 1986,
. 270 000 I itres en 1987,
. 262 733 litres en 1988.
Les moyennes de production oscillent entre 2 900 et 3 500 litres en 305
jours pour les MTU (tableau 4), entre 1 200 et 7 700 litres en 269 - 280 jours
pour les PAK. II existe des variations entre exploitation ¨¤ mettre en rapport
avec la situation alimentaire et pathologique, mais avec la comp¨¦tence du vacher
(technique de traite, surveillance alimentaire et sanitaire.. .) .
I .6.1 -. Aspects iTxmmmiqueci
--
a) F+incipales sowces de recettes
Les recettes des exploitations sont : le lait (80 %), le fumier (8 8), le
stock animal (9 8) et la vente d¡¯animaux (3 ¡°c) .
/
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