ESTIMATION DE LA VALEUR AJOUT?E DE LA P?CHE...
ESTIMATION DE LA VALEUR AJOUT?E
DE LA P?CHE ARTISANALE S?N?GALAISE
EN 1983
PAR
THIERNO
DIAKHATE
RAPPORT INTERNE
N" 70

E S T I M A T I O N D E L A V A L E U R
A J O U T E E D E L A P E C H E A R T I S A N A L E
S ? N ? G A L A I S E 1983
Thierno DIAKHATE
Cette ¨¦tude porte sur une ¨¦valuation de la valt~~;?:
ajout¨¦e d¨¦gag¨¦e par le sous-secteur de la p¨ºche artisanale
s¨¦n¨¦galaise.
Les m¨¦thodes de d¨¦termination de la valeur des d¨¦bar-
quements, des consommations
interm¨¦diaires sont d¨¦crites.
Par la m¨ºme occasion, le calcul des amortissements et
des subventions est fait afin que nous puissions avoir la
contribution r¨¦elle de la p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise par
le biais de la valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦.
L'analyse de cette valeur ajout¨¦e est aussi r¨¦alis¨¦e.
Les tableaux sont d'une importance particuli¨¨re dans notre
¨¦tude et d¨¨s lors sont loin d'¨ºtre un compl¨¦ment.
R E M E R C I E M E N T S
Nous remercions Monsieur le Directeur de 1'ISRA et
Mademoiselle Jaqueline LOPEZ d'avoir bien voulu nous ac-
cepter comme stagiaire dans le Centre de Recherches Oc&-
nographiques de Dakar-Thiaroye (CRODT).
Nous remercions aussi Messieurs L L
C%%YO!.~D et Kr)FE de la
section socio-¨¦conomie de nous avoir sugg¨¦r¨¦ ce
sujet si
int¨¦ressant et d'avoir accept¨¦ de nous
encadrer. Nous SB-
luons leur disponibilit¨¦ et I?tar soutien moral et wteriel.
Nous n'oublierons pas de remercier Zes techniciens,
Madame BA, tous les cadres du CRODT de m¨ºme
que
?101:siiitir
NDIAYE du Centre d'Assistance mutuelle de la p¨ºche arti-
sanale (CAMP) pour leur franche collaboration,

S 0 M M A 1 R E
INTRODUCTION
1. DEFZNITIUN DE LA VALEUR AJOUTEE
A- Valeur ajout¨¦e brute
B- Valeur ajout¨¦e nette au co?t des facteurs
c- Valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦.
1.1. METHODE DE CALCUL DE LA V4LEUR DE LA PRODUCTION
A- Les d¨¦barquements
B- Les prix au d¨¦barquement.
III. LES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
A- Le carburant
B - Entretien et r¨¦paration
c- App?t, qlace et nourriture.
IV. CALCUL DE LA VALEUR AJOUTEE
A- La valeur ajout¨¦e brute
B- L#a valeur ajout¨¦e nette au co?t des facteurs
c- La valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦.
V. ANALPSE DE LA VALEUR AJOUTEE
A- Port¨¦e
B- Loimites
CONCLUSION.
I N T R O D U C T I O N
Le CRODT (Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar-Thiaroye) est
un centre de I¡¯ISRA (Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles). C:¡®est un
E.PJ.C. (Etablissement Public ¨¤ caract¨¨re Industriel et Commerrial). Le
service a vu le jour en 1961 dans le cadre de I¡¯ORSTOM (Office de Recherches
Scientifiques et Techniques d¡¯outre-Mer). C¡¯est en 1974 qu¡¯il est rattach¨¦ ¨¤
I¡¯TSRA et s¡¯occupe particuli¨¨rement de la recherche scientifique sur les pro-
ductions hal.ieutiques et de l¡¯oc¨¦anographie. Y travaillent l¡¯ensemble des
chercheurs du d¨¦partement oc¨¦anographie et quelques chercheurs du depart ement
Syst&nes et Transferts de production, ainsi que ceux du centre de calcul de
1¡° T SRA (d¨¦partement appui) . Il gere 5 programmes dont 4 portent sur t¡¯6tude
des p¨ºcheries sp¨¦cifiques exploitant des stocks bien pr¨¦cis (p¨ºche p¨¦lagique
cbalut¡±¨¨re, p¨ºche p¨¦lagique c?tiP,re, p¨ºche chaluti¨¨re et psche artisanale>
er: sur 1 ¡®environnement marin (programme environnement). Ces programmes sont
int irnement 1 i¨¦s au programme socio-¨¦conomie des p¨ºches (SOC~S la responsahi 1 i-
ttz du bureau d¡¯analyse macro-¨¦conomique de 1 ¡®ISRA) et font appel aux resswr-
ces informati.ques du bureau calcul de 1¡±PSRA implant¨¦ au CQODT.
La p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise est un secteur extr¨ºmement actif qui,gr?-
ce ¨¤ ses 4457 pirogues op¨¦rationnelles (en septembre 1983 source CROI)T) ri¡®a-
lise les 2/3 de la production nationale de poissons, soit 160 000 tonnes par
an. C¡¯est le Z¨¨me secteur d¡¯activit¨¦ du S¨¦n¨¦gal et cr¨¦e un nombre important

d¡¯emplois directs (27 000 p¨ºcheurs) et indirects (123 000 emplois ¨¤ terre;)
soit 15 % des emplois du pays. Sa mission ¨¦tait de fournir du poisson ¨¤ bon
prix et en quantit¨¦ abondante contrairement ¨¤ la p¨ºche industrielle dont ?.a
cible ¨¦tait et demeure jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent le march¨¦ ext¨¦rieur. N¨¦anmoins ce
secteur concourt aussi ¨¤ l¡¯emploi industriel gr?ce ¨¤ sa participation ¨¤ l¡±ap-
provisionnement des usines(SAPAL, SENEPESCA, SARDINAFRIC , SOPOA, SIRGEL. . . )
mais atissi alimente des secteurs ¨¦trangers ¨¤ la p¨ºche : construction d¡¯hnbi-
tats saisonniers des campagnards. La p¨ºche artisanale n¡¯a rien de tradition-
nel - fortement voir*totalement mon¨¦taris¨¦e, elle participe au moins pXl~
40 Z en volume de sa production aux exportations du pays vers l¡¯ext¨¦rieur.
Cette activit¨¦ a connu une certaine ¨¦volution depuis 1972 et une veritable
adaptat, ion aux variations du mil iw. Si dans certains cas les t.ransforma-
tions observ¨¦es sur les p¨ºcheries
apparaissent tout ¨¤ fait logiques et bien
l.i&!i:s ?i une adaptation au milieu, il est fr¨¦quent qu¡¯elles soient expliquces
par des observations biologiques et ¨¦cologiques. La p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦ga-
laise ca:;t regie par un syst¨¨me socio-¨¦conomique complexe d¡¯o¨´ toute l¡¯impor-
tance :?e l¡¯¨¦tude des facteurs socio-¨¦conomiques pouvant influer sur le d¨¦ve-
loppement du secteur et permettre une valorisation de la production halieu-
tique. L¡¯importance de la p¨ºche artisana.le est li¨¦e ¨¤ la diversit¨¦ des points
de d¨¦barquement et des engins de p¨ºche surtout depuis le d¨¦but de la motori-
sat ion. Les d¨¦barquements sont effectu¨¦s en 82 points du littoral s¨¦n¨¦galais
cont.rairement ¨¤ la p¨ºche industrielle dont le seul point de d¨¦barquement c?st
le port de Dakar. L¡¯alternance des 2 saisons hydrologiques (chaude et froide)
et l¡¯abondance d¡¯esp¨¨ces migratrices dont la pr¨¦sence est li¨¦e ¨¤ ces deux
saisons, entra?nent une grande vari¨¦t¨¦ dans la r¨¦partition des points de d¨¦-
barquement et de leur importance. Parmi. les points de d¨¦barquements, nous re-
tenons Saint-Louis, Kayar, M¡¯bour, Joal, Yoff, Hann, Soumb¨¦dioune, l)jif¨¨rc
qui sont de loin parmi les plus importants. La motorisation des pirogues oc-
casionne une conc.entration des unitss de p¨ºche dans l.es l.ieux les plus impor-
tants orZ 1 ¡®avitaillement est plus ais¨¦. L¡¯augmentation de la production ac-
centue encore la Gcessit¨¦ de se trouver dans les centres importants offrant
une meilleure garantie d¡¯¨¦coulement des captures.
Laflortille artisanale est constitu¨¦e de pirogues construites selon des
techniques traditionnelles au S¨¦nGgal : tronc d¡¯arbre ¨¦vid¨¦ muni de bord¨¦s
en planche PL de deux i5perons qui assurent une stabilit¨¦ en mer. El les sont
le plus souvent ¨¦quip¨¦es d¡¯un moteur hors-bord et mesurent 3 ¨¤ 20 m de long-
Cependant terrains p¨ºcheurs uti-lisent toujours des rames ou la voile pour se
d¨¦placer. Les autoritEs, en favorisant la production, ont mis l¡¯accent suc
la n¨¦cessit¨¦ de la motorisation et l¡¯introduction de nouveaux engins de p¨º-
che. Cette motorisation qui a vu le jour en 1963 a connu un grand essor ¨¤
partir de 1965 avec la vente hors-taxe et ¨¤ cr¨¦dit des moteurs. Ainsi en
1971, 49 % des pirogues ¨¦taient ¨¦quip¨¦es d¡¯un moteur et en 1983, 90 % le
sont. Avec la cr¨¦ation des coop¨¦ratives d¡¯avitaillement, nous assistons ¨¤
l¡¯introduction de nouveaux engins de p¨ºche c.omme les sennes tournantes, Les
engins de p¨ºche sont d¡¯une grande vari¨¦t¨¦ et leur utilisation d¨¦pend de l¡¯es-
p¨¨ce recherch¨¦e, de la saison de p¨ºche et du type d¡¯embarcation. Les engins
de p¨ºche sont les sennes t.ournantes, les sennes de plage, la ligne ¨¤ mai.n,
les filets dormants, les filets maillants encerclants. Les diff¨¦rents types
piroques sont les pirogues glaci¨¨res (iiquip¨¦cs de (bale ,¡®1 !:lace), 1 tls pirc?,ques
¨¤ rnmt ou ci voile et les pi ropu~s motoris¨¦es.
1,~: senncs tournantes (ST) : ~11 rs ont une longueur de 20;) li ¡®P)C &tres
avec line t:hllte de 3? m ¨¨ t r e s . Les piroz1le.s qui ¡®les uti!iserit ont uw lanweur
CII-¡® 13 d 18 ::iZtres avec une Cana(:it6 de 5 :¡¯ 19 tonnes. Ll les sont Gquintcs
d¡¯un moteur de 25 CV ou de 40 CV avec 1ln ¨¦qui?aze moyen (1~1 25 persor!nes.
Ces engins ont beaucoup contrilw¨¦ ¨¤ l¡¯augmentation de la production.

4
Les sennes de plage (SP) : avec un filet de 400 m¨¨trer ¨¤ 1 km de long,
elles font F¨¦n¨¦ralement une seule embarcation. La longueur des piroczues va-
rie de 12 ¨¤ 14 m¨¨tres et l¡¯¨¦quipage moyen est de 30 personnes.
Les pirogues motoris¨¦es (PM) : elles p¨ºchent le plus souvent ¨¤ la ligne
ou au filet dormant. L¡¯¨¦quipage moyen est de 4 personnes et leur capacit¨¦
est de 200 ¨¤ 400 kg. Elles mesurent 6 ¨¤ 12 m¨¨tres de long.
Les pirogues voiles (PV) : de petite taille 3 ¨¤ 4m de long, elles op¨¨rent
2 la ligne et/ou au filet dormant comme les pirogues motoris¨¦es. Leur ¨¦qui-
page moyen est de 2 p¨ºcheurs et leur capacit¨¦ de 150 ¨¤ 200 kg,
Les pirogues glaci¨¨res (PG) : avec une capacit¨¦ de 1 21 2 tonnes elles me-
surent 13 ¨¤ 15 m de long. Leur ¨¦quipage moyen est de 6 personnes et elles sont
¨¦quip¨¦es d¡¯une cale ¨¤ glace. Ces pirogues ont beaucoup contribu¨¦ ¨¤ la conser-
vation du poisson et font des sorties de 2 ¨¤ 3 jours contrairement aux autres
pirogues e
Les filets maillants encerclants (FME) : avec un filet. de 300 ¨¤ 400 m¨¨tres
de long, ils ont une ch?te de 20 m¨¨tres. La longueur de la pirogue est SO:I-
\\.ent de 13 m et la capacit¨¦ 5 tonnes.
Leur ¨¦quipage moyen est de 7 ¨¤ 8 personnes.
La p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise a gt¨¦ pendant longtemps un domaine reser-
v¨¦ aux v¨¦t¨¦rinaires et aux biologistes qui l¡¯ont ¨¦tudi¨¦e 5 partir du poisson
et de sa capture (WEBER, 82) .Pour ces derniers 1¡¯ imuortance de CC¡¯ sectelStr d;in~ 1 ¡®t>c.()Ili)-T
mie nationa1.e ne pouvait ¨ºtre appr¨¦hend.¨¦e qu¡¯¨¤ travers les quantit¨¦s d¨¦bar-
quaes. Ainsi la production est saisie par les biologistes en continu dans les
centres de d¨¦barquement. Sont relev¨¦es les prises par espizces, par sort.ie,
par type d¡¯ engin. Sont aussi not¨¦s les ports d¡¯embarcation, les prix de L¡¯es-
sence de l¡¯app?t, de la nourriture de l¡¯¨¦quipage, le nombIle de p¨ºcheurs de
m¨ºme que les lieux de d¨¦part et d¡¯arriv¨¦e. La valeur de la production est mal-
heureusement moins bien conpue et le probl¨¨me de prix ¨¦tait sans importance
pour 1 es biologistes. Pour ces derniers la connaissance des quantites d¨¦bar-
qu¨¦es et la taille des individus p¨ºch¨¦s est plus importante que les prix.
Mais on a senti la n¨¦cessit¨¦ de connaitre les engins de p&zhe (co?t S dur¨¦e
de vie ,..) qui ont une importance particuli¨¨re pour les ¨¦?:onomistes. Ceux-ci
vont essayer de traduire en co?t, b¨¦n¨¦fice, optimum... le3 hypoth¨¨ses biolo-
:Si stes . D¨¨s lors pour mesurer l¡¯impact r¨¦el de la p¨ºche a.rtisanale s¨¦n¨¦ga-
laise sur le revenu national, les ¨¦conomistes vont utiliser le critere de la
valeur ajout¨¦e. .
1 *
D E F I N I T I O N D E L A
V A L E U R
A J O U T E E
La valeur ajout¨¦e issue de la comptabilit¨¦ nationale et de la f::iscalitE
indirecte est tout 2 fait nouvelle dan:s la comptabilit¨¦ des entreprises+
L¡¯introduction de ce concept Vise non seulement ¨¤ am¨¦lio-
rer laa qualit¨¦ des renseignements fournis par la comptabil.it¨¦ nationale mais
aussi et surtout ¨¤ am¨¦liorer l¡¯analyse de la gestion des entreprises et des
secteurs de l¡¯¨¦conomie. C¡¯est un indic,ateur optimal d¡¯appr¨¦ciation de la
cr¨¦ation de valeur. Nous distinguons l,a valeur ajout¨¦e brute (VAB), la valeur
ajout& nette au co?t des facteurs (VAN) et la valeur ajout¨¦e nette au prix
du march¨¦ (VAN) .
A- La valeur ajout¨¦e brute
La valeur ajout¨¦e brute (VAB) est calculee en d¨¦duisant les consomma-
tions interm¨¦diaires (CI) du chiffre d¡¯affaire
(CA)

VAR = CA - CI
FS- La valeur ajout¨¦e nette au co?t des facteurs.
La valeur ajout¨¦e nette au co?t des facteurs (VAN) est obtenue en d¨¦-
duisant les amortissements (AM) de la valeur ajout¨¦e brute (VAR)
V A N = VAR - AM
c- La valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦.
La valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦ (VAN*) est calcul¨¦e en d¨¦dui-
sant les subventions de la valeur ajout¨¦e nette au co?t des facteurs (VAN).
Il est bon de rappeler que la p¨ºche artisanale n¡¯est pas soumise ¨¤ l¡¯imposi-
tion et c¡¯est pourquoi nous n¡¯avons pas tenu compte des imp?ts indirects
dans la d¨¦finition de la valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦.
VAN* = VAN - Subventions.
La valeur ajout¨¦e nette repr¨¦sente la somme des r¨¦mun¨¦rations du capital
et du travail. Elle indique la valeur cr¨¦¨¦e par un investissement en tenant
compte. des co?ts de production et de la d¨¦pr¨¦ciation du capital investi du
fait de l¡¯usure et de la hausse des prix.
I I .
M E T H O D E D E
C A L C U L
1) u
C H I F F R E D ¡¯ A F F A I R E
(C A:I
Le chiffre d¡¯affaire c¡¯est la valeur des d¨¦barquemenss donc de la pro-
duc t ion. Il est obtenu en multipliant les prises totales par les prix moyens
au d¨¦harquement. Mais la grande question est de savoir comment les d¨¦barque-
ments et les prix au d¨¦barquement sont d¨¦termin¨¦s.
A - Les d¨¦barquements
Afin de conna?tre les d¨¦barquements, les techniciens ont recours ¨¤ un
plan d¡¯¨¦chantillonnage en 2 temps :
- recensement exhausif du parc piroguier s¨¦n¨¦galais (enqu¨ºte cadre)
afin de faire des extrapolations dans les meilleures conditions.
- ¨¦chantillonnage r¨¦gulier des d¨¦barquements des centres les plus impor-
tants (enqu¨ºte routine).
l- Enqu¨ºte Cadre
i-e but de l¡¯enqu¨ºte cadre est de conna?tre l¡¯ensemble de la p¨ºcherie
artisanale s¨¦n¨¦galaise et cela ne peut se faire que par une ¨¦valuation de
1¡¯ importance relative de chacun des points de d¨¦barquement e Ponctuel.1 ement
,:ela est fait en d¨¦nombrant le parc piroguier dans chaque centre de p¨º.cbe.
La physionomie des centres de d¨¦barquements change en fonction de la saison.
S¡¯adaptant ¨¤ l¡¯abondance du poisson d¡¯une saison ¨¤ une autre, les p¨ºcheurs
migrent le long de la c?te ou se livrent ¨¤ une autre activit¨¦ comme l¡¯agri.-
CU1 ture. Ainsi le recensement est fait 2 fois par an. L¡¯enqu¨ºte essaie de
fournir avec la plus grande pr¨¦cision possible la r¨¦partition et 1:s stru(stu-
re du parc piroguier et elle doit se faire dans un d¨¦lai court afin d¡¯¨¦viter

un double comptage des pirogues qui migreraient d¡¯un centre ¨¤ un autre du--
rant le temps d¡¯enqu¨ºte. L¡¯enqu¨ºte doit aussi fournir le type de p¨ºche pra-
tiqu¨¦, l¡¯origine des pirogues et permettre une bonne estimation des prises
pour les centres non enqu¨ºt¨¦s.
Le tableau 1 donne la structure du parc piroguier s¨¦n¨¦galais en septembre
1983.
2 - Enqu¨ºte Routine
Le recensement du parc piroguier permet de conna?tre les centres qui
regroupent la presque totalit¨¦ du parc piroguier s¨¦n¨¦galais. Des enqu¨ºtes
de routine son:: men¨¦es dans ces centres.Pour les centres les plus importants
les ¨¦chantillonnnages sont journaliers et pour les autres hebdomadaires.
Le but de l¡¯¨¦chantillonnage est de conna?tre avec pr¨¦cision l¡¯effort de
p¨ºche, le lieu de p¨ºche, les prises par esp¨¨ces en poids ou nombre, les pri-
ses par unit¨¦ d¡¯effort ou rendement (au sens des biologistes).
L¡¯effort de p¨ºche est une mesure de l¡¯ensemble des moyens mis en oeuvre
pour capturer une esp¨¨ce donn¨¦e dans un intervalle de temps donn¨¦. Sa d¨¦ter-
mination est assez simple : connaissant le nombre de pirogues bas¨¦es sur la
plage, l¡¯enqu¨ºteur ¨¦tant sur place va c.ompter le nombre de pirogues restant
sur la plage. Et il en d¨¦duit par soustraction le nombre de pirogues parties
en p¨ºche pour la journ¨¦e en prenant soin de distinguer les types de p¨ºche.
Il a ainsi d¨¦termin¨¦ l¡¯effort de p¨ºche pour la journ¨¦e. Au retour des piro-
gues, il ne peut pas enqu¨ºter sur leur ensemble. Il faut faire un ¨¦chantil-
lonnage des pirogues et enqu¨ºter tout en prenant soin que cet ¨¦chantillonna-
ge soit repr¨¦sentatif de l¡¯ensemble des pirogues.Ensuite il va d¨¦terminer
les prises : l¨¤,l¡¯enqu¨ºte portera sur les lieux de p¨ºche, leur profondeur.
L¡¯enqu¨ºteur va d¨¦terminer les diff¨¦rentes esp¨¨ces p¨ºch¨¦es et les compter ou
bien compter le nombre de paniers ou caisses quand les quantit¨¦s sont abon-
dantes. Connaissant la capacit¨¦ des paniers, on la multiplie par le nombre
de paniers d¨¦barqu¨¦s par pirogue. Une fois ce travail effectu¨¦ sur la plage,
les fiches d¡¯enqu¨ºte seront trait¨¦es par d¡¯autres agents pour d¨¦terminer
l¡¯effort et les prises par quinzaine ou par mois. Ainsi nous pourrons cal-
culer le rendement c¡¯est-¨¤-dire la prise par unit¨¦ d¡¯effort : Prises
efforts
B - Les prix au d¨¦barquement
A ce niveau, nous nous int¨¦ressons aux prix p¨ºcheurs c¡¯est-¨¤-dire aux
prix au d¨¦barquement. Un code est affect¨¦ ¨¤ chacune des esp¨¨ces les plus
importantes tandis que le reste est regroup¨¦ dans un code divers. Pour la
connaissance des prix au d¨¦barquement, on proc¨¨de ¨¤ une enqu¨ºte prix r¨¦a-
lis¨¦ lors du marchandage entre le p¨ºcheur et le mareyeur. Les poissons ne
sont jamais vendus en kilogramme sauf pour les esp¨¨ces nobles (soles, lan-
goustes, crevettes) destin¨¦es ¨¤ une client¨¨le ¨¤ hauts revenus ou aux usines.
Ils sont c¨¦d¨¦s par lots (caisse ou pani.er) homog¨¨nes ou h¨¦t¨¦rog¨¨nes dans le.
cas d¡¯esp¨¨ces ¨¤ faible ou moyenne valeur commerciale. Pour ce qui est de
la vente par caisse ou panier, l¡¯enqu¨ºteur estime la prise apr¨¨s avoir connu
le prix. Cependant les prix sont susceptibles de conna?tre une forte varia-
tion au cours d¡¯une m¨ºme journ¨¦e en fonction des quantit¨¦s d¨¦barqu¨¦es, des
esp¨¨ces, des engins de p¨ºche utilis¨¦s pour la capture et de la capacit¨¦
d¡¯ absorption des mareyeurs. Ces difficult¨¦s ont eu pour cons¨¦quence le
recueil d¡¯un certain nombre d¡¯esp¨¨ces les plus repr¨¦sentatives de l¡¯ensemble
de la p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galai se e L¡¯enqu¨ºteur va ainsi prendre trois prix :
d¨¦but > milieu et fin des d¨¦barquements
pour limiter L¡¯effet de fluc:tuation

365
clans le calcul du prix moyen. La liste des esp¨¨ces repr¨¦sentatives, d¨¦termin¨¦e
au d¨¦but de l'enqu¨ºte, d¨¦pend de la structure des d¨¦barquements des diff¨¦-
rentes saisons : chaude et froide. En utilisant la table poids-longueur ¨¦ta-
blie par les biologistes, l'enqu¨ºteur d¨¦termine le prix au kilogramme des
espZ?ces relev¨¦es. Une fois ce travail effectu¨¦ c'est-¨¤-dire les prix au
d¨¦barquement et les quantit¨¦s d¨¦barqu¨¦es d¨¦termin¨¦s, le calcul du chiffre
d'affaire se fait sans aucun probl¨¨me :
C A = ¡®t2 Qi Pi ; i = mois
1=1
Les calculs du chiffre d'affaire pour les diff¨¦rentes r¨¦gions du littoral
s¨¦n¨¦galais sont effectu¨¦s dans les tableaux 2 ¨¤ 6.
III .
L E S
C O N S O M M A T I O N S
I N T E R M E D I A I R E S ( C I )
Les consommations interm¨¦diaires repr¨¦sentent les achats de biens et
services concourrant ¨¤ la production c'est-¨¤-dire toutes les charges occa-
sionnees par les captures. Nous avons une vari¨¦t¨¦ de consommations inter-
n¨¦diai.res : le carburant, l'entretien et la r¨¦paration, l'app?t, la nour-
riture de l'¨¦quipage et la glace. Cette derni¨¨re est sp¨¦cifique aux seules
pirogues glaci¨¨res.
A- Le Carburant
Les consommations de carburant d¨¦pendent du type de moteur utilis¨¦.
Pour les 8 cv la consommation horaire est de 18 litres et pour les 25 cv
de 10 litres. En fonction des unit¨¦s de p¨ºche, les consommations quoti-
diennes varient. C'est ainsi que pour les sennes tournantes, elles s'ont
proches de 100 litres et pour les pirogues lignes motoris¨¦es elles avoi-
sinent 25 litres. Le carburant est actuellement achet¨¦ ¨¤ 118 F CFA le litre,
il b¨¦n¨¦ficie d'une d¨¦taxe et d'une subvention de 1'Etat. En 1983 la sub-
vention ¨¦tait de 204 F CFA le litre, le prix ¨¤ la pompe ¨¦tant 322 F CFA.
La consommation de carburant repr¨¦sente de loin la part la plus importante
des consommations interm¨¦diaires d'o¨´ tout l'int¨¦r¨ºt de sa rationalisation.
B- Entretien et r¨¦paration.
L'entretien des moteurs est sommaire,
limit¨¦ au changement de bougies
tous les 10 ¨¤ 15 jours avec ¨¹rne vidange episodique,en th¨¦orie mensuel. Bcau-
coup de moteurs ne sont vidang¨¦s que tous les 3 mois. L'entretien des piro-
gues est facile, ou refait par ann¨¦e les peintures et l'¨¦tanch¨¦it¨¦.
Pour ce qui est de la r¨¦paration des moteurs, elle constitue un poste
de d¨¦pense important du fait que les moteurs ne sont pas con?us pour l'usage
intensif qui en est fait. La dur¨¦e de vie rentable des moteurs est souvent
inf¨¦rieure ¨¤ leur dur¨¦e de vie normale (fix¨¦e).
Au del¨¤ de ce d¨¦lai rentable,
ils occasionnent pour leur r¨¦paration des sommes qui sont telles qu'il vau-
drait mieux acheter un nouveau moteur.
Quand aux pirogues, leur r¨¦paration est d?e ¨¤ l'intensit¨¦ d'utilisation
de celles-ci mais aussi ¨¤ la qualit¨¦ du bois utilis¨¦ pour leur fabrication.
La r¨¦paration consiste ¨¤ changer les bord¨¦s en planche ou les ¨¦perons. Pour
les filets, ils sont chang¨¦s par nappes.

c- App?t, glace et nourriture
L'app?t constitue une part tr¨¨s faible des consommations interm¨¦diaires
contrairement ¨¤ la glace qui renr¨¦sente un poste de d¨¦pense tr¨¨s imp'ortant
pour les pirogues glaci¨¨res. 'La nourriture de l'¨¦quipage est aussi consid¨¦r¨¦e
comme consommation interm¨¦diaire et non comme ¨¦l¨¦ment de salaire. Cela s'ex-
plique par le fait que c'est apr¨¨s d¨¦duction de la nourriture qu'on applique
le syst¨¨me de partage des gains. Elle constitue aussi un poste de d¨¦pense
tr¨¨s important.
La valeur des consommations interm¨¦diaires est connue par le biais des
enqu¨ºtes effectu¨¦es au niveau des p¨ºcheurs.
Ces enqu¨ºtes sont faites pres-
que quotidiennement (tous les 3 jours) aupr¨¨s des p¨ºcheurs afin, qu'une fois
l'enqu¨ºte termin¨¦e qu'il n'y ait pas de biais syst¨¦matique. Ces consommations
interm¨¦diaires sont de lourdes charges pour les p¨ºcheurs et pour les mini-
miser, une gestion rationnelle, efficace est n¨¦cessaire pour les p¨ºcheurs
jtabl. 7 ¨¤ 14)
I V . L A
D E T E R M I N A T I O N D E L A
V A L E U R
A J O U T E E
Pour le calcul de la valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦, divers e-
l¨¦ments tels les consommations interm¨¦diaires, le chiffre d'affaire les a-
mortissements des pirogues et moteurs, les subventions de carburant, sont
indispensables.
A- La valeur ajout¨¦e brute
La valeur ajout¨¦e brute est la diff¨¦rence du chiffre d'affaire et des
consommations interm¨¦diaires.
V A B = C A - C I
CA = 14 475 208 100 F CFA
CT = 4 435 418 742 F CFA
V A 13 .= 14 475 208 100
- 4 435 478 742 = 10 039 729 358 F CFA
Cette valeur ajout¨¦e brute t¨¦moigne de l'importance de la p¨ºche artisa-
nale s¨¦n¨¦galaise. N¨¦anmoins c'est un crit¨¨re peu important dans la mesure
o¨´ elle ne tient pas compte de la reconstitution du capital technique du
fait de son usure.
Cette valeur ajout¨¦e peut faire l'objet d'une d¨¦composition par r¨¦gion :
Fleuve
672 542 907 F CFA
Louga
1 268 600 F CFA
Thi¨¨s Nord
1 441 542 132 F CFA
Cap-Vert
2 312 047 005 F CFA
Thi¨¨s Sud
3 108 7~2 714 F CFA
Sine Saloum
607 310 000 F CFA
(1)
Casamance
1 896 316 F CFA
(1)
(1) Concernant le calcul des consommations interm¨¦diaires pour les r¨¦-
gions de Casamance et Sine Saloum, par manque de statistiques sur les co?ts
par sortie, nous avons suppos¨¦ que les consommations interm¨¦diaires par
kilogramme de la p¨ºche de Thi¨¨s Sud sont identiques ¨¤ celles des deux r¨¦-
gions cit¨¦es ci-dessus. Connaissant le poids des d¨¦barquements de chacune
des r¨¦gions de Casamance et Sine Saloum, nous avons d¨¦termin¨¦ leurs con-
sommations interm¨¦diaires.

B- La valeur ajout¨¦e nette au co?t des facteurs.
C¡¯est la diff¨¦rence de la valeur ajout¨¦e brute et des amortissements
des pirogues et moteurs.
VAN = VAB - AM
10 039 729 358 - 723 385 000
9 3 16 344 358 F CFA
Le calcul des amortissements est effectu¨¦ dans le tableau 15
Du fait de la non disponibilit¨¦ d¡¯informations sur la d¨¦composition du
parc pirogui.cr pour l¡¯ensemble des r¨¦gions du S¨¦n¨¦gal, la valeur ajout¨¦e
nette au co?t des facteurs n¡¯a pas ¨¦t¨¦ d¨¦compos¨¦e. Ainsi le calcul des
amortissements a ¨¦t¨¦ globalis¨¦. Pour les pirogues la dur¨¦e de vie est de
5 ans et pour les moteurs 2 ans (cette dur¨¦e de vie est th¨¦orique).
La valeur ajoutee nette au co?t des facteurs est un crit¨¨re d¡¯appr¨¦-
ciation du secteur de la p¨ºche artisanale qui est tr¨¨s important. Mais
elle comporte une limite pour mesurer la vkitable cr¨¦ation de valeur du
secteur du fait qu¡¯elle ne tient pas compte des subventions accord¨¦es par
1¡¯Etat.
c- La valeur ajout¨¦e nette au prix du march¨¦.
Elle est obtenue en d¨¦duisant les subventions de carburant de la valeur
ajout¨¦e nette au co?t des facteurs. Le prix du carburant
¨¤ la pompe ¨¦tant
322 F et le prix p¨ºcheur 118 F, le taux de subvention est de 63 %: (322-118)
_--_
322
Pour conna?tre le montant des subventions, la valeur des consommations de
carburant doit ¨ºtre connue au pr¨¦alable. Par manque de donn¨¦es por la Ca-
samance et le Sine Saloum (d¨¦tail des consommations interm¨¦diaires) nous
avons calcul¨¦ le pourcentage de carburant par rapport aux consommations
intermildiaires de Thi.¨¨s Sud. C¡¯est c.e pourcentage qui a ¨¦t¨¦ appliqu¨¦ aux
consommations interm¨¦diaires des deux r¨¦gions pour avoir la consommation
de carburant.
Les consommations de carburant par r¨¦gion sont les suivantes :
Fleuve
8 0 185 694 F CFA
Louga
673 920 F CFA
Thi¨¨s Nord
173 003 742 F CFA
Cap-Vert
604 469 981 F CFA
Thi¨¨s Sud
822 185 505 F CFA
Sine Saloum
85 399 200 F CFA
Cas amante
8 9 401 200 F CFA
D¡¯ou un total de
1 855 319 242 F CFA
Le montant des subventions est donn¨¦ dans le tableau 16 soit :
63 % x 1 855 319 242 =
li 168 851 122 F CFA
VAN¡± = 9 316 344 358 - 1 168 851 122 = 8 147 493 236 F CFA
Cette valeur ajout¨¦e ne peut pas ¨ºtre d¨¦compos¨¦e ce qui nous emp¨ºchera
de faire une comparaison des contributions de chaque r¨¦gion (tableau 17)
v .
A N A L Y S E D E L A
V A L E U R
A J O U T E E
La valeur ajout¨¦e comme tous les autres agr¨¦gats rev¨ºt une importance
particuli¨¨re pour 1¡¯ analyse ¨¦conomique. Cependant elle comporte un certain
nombre de limites aussi bien dans la d¨¦termination qu¡¯au niveau de son
analyse en tant qu¡¯agr¨¦gat.

A - Port¨¦e
L¡¯analyse de la valeur ajout¨¦e permet de mesurer les performances Gco-
nomique de la p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise par rapport ¨¤ son pass¨¦ et par
rapport aux autres secteurs de l¡¯¨¦conomie.
L.¡®absence de do~nn¨¦es en 1983 des autres secteurs de L¡¯¨¦conomie et de
la p¨ºche artisanale en 1982 (la valeur ajout¨¦e) constitue un obstacle pour
notre analyse. N¨¦anmoins nous allons proc¨¦der ¨¤ une approche globale.
Par rapport ¨¤ son pass¨¦ l¡¯¨¦volution de la p¨ºche artisanale est tr¨¨s
nette du fait que son chiffre d¡¯affaire est pass¨¦ de 11 526 533 000 F CFA
(source : situation ¨¦conomique du S¨¦n¨¦gal 1982) ¨¤ 14 475 208 100 F CFA.
Cette ¨¦volution peut s¡¯expliquer en partie par l¡¯augmentation de la produc-
tion qui est pass¨¦e 140 343 tonnes ¨¤ 160 000 tonnes en 1983.
Par rapport aux autres secteurs de l¨¦conomie particuli¨¨rement aux
sous-secteurs du primaire, la p¨ºche artisanale a connu un v¨¦ritable ¡°boom¡±.
le secteur primaire a connu une ¨¦volution sensible et c¡¯est gr?ce au dyna-
misme des activit¨¦s de la p¨ºche artisanale qui est moins d¨¦pendante des
al¨¦as climatiques , que la croissance du secteur primaire s¡¯est maintenue.
A travers la valeur ajout¨¦e, nous pouvons appr¨¦cier la productivit¨¦
de m¨ºme que la rentabilit¨¦ du secteur qui sont des ¨¦l¨¦ments n¨¦cessaires ¨¤
la survie voire au d¨¦veloppement de la p¨ºche artisanale. La productivitf
du secteur peut ¨ºtre mesur¨¦e ¨¤ travers le ratio de productivit¨¦ r¨¦elle :
CA . Ce ratio est pass¨¦ de 346 350 en 1982 ¨¤ 536 119 en 1983 ce
-~-
effectif total
qui t¨¦moigne m¨ºme l¡¯accroissement de la productivit¨¦ des p¨ºcheurs.
Quand ¨¤ la rentabilit¨¦, c¡¯est une notion relative c¡¯est-¨¤-dire ,¨¤
comparer ¨¤ quelque chose. Elle cherche ¨¤ mesurer l¡¯efficacit¨¦ ¨¦conomique
de ce secteur et est consid¨¦r¨¦e comme n¨¦cessit¨¦ financi¨¨re dans le monde
actuel. La rentabilit¨¦ du secteur apparait comme le premier moyen de pr¨¦-
server 1¡¯ ind¨¦pendance financi¨¨re des p¨ºcheurs par le biais de l¡¯autofinan-
cement en augmentant leurs fonds propres par rapport aux fonds emprunt¨¦s.
Pour augmenter la rentabilit¨¦ il faut augmenter la profitabilit¨¦ des ventes
en maximisant les recettes et en minimisant les co?ts de production. La
minimisation des co?ts n¨¦cessite une certaine connaissance des notions
de gestion d¡¯o¨´ toute l¡¯importance de la formation des p¨ºcheurs.
La valeur ajout¨¦e permet une banne appr¨¦ciation de la taille du secteur
En effet c¡¯est le crit¨¨re le plus riche sur le plan ¨¦conomique pour d¨¦finir
et situer la taille d¡¯un secteur ou d¡¯une entreprise. Elle tient compte de
tous les moyens du secteur (capital technique, le travail...) et des gran-
deurs de mesure d¡¯une tai.lle (chiffre d¡¯affaire, amortissement.. .) .L¡¯aug--
mentation de la dimension du secteur ¨¤ cause de l¡¯effet de synergie, peut
permettre une augmentation de la profitabilit¨¦ des ventes.
Cette valeur ajout¨¦e nous permet aussi de voir que le secteur de la
p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise est int¨¦gr¨¦ verticalement c¡¯est-¨¤-dire qu¡¯il
couvre presque toutes ses phases de production. Cela se v¨¦rifie ¨¤ travers
le ratio d¡¯int¨¦gration verticale VA qui est proche de 1. Les consommations
CA
interm¨¦diaires repr¨¦sentent une proportion faible par rapport au chiffre
d¡¯Affaire d¨¦gag¨¦ par la p¨ºche artisanale.
B - Limites
Pour une analyse pertinente, le crit¨¨re de la valeur ajout¨¦e a C:ertaines
limites aussi bien au niveau de sa d¨¦termination qu¡¯au niveau de son analyse
en tant qu¡¯agr¨¦gat.
Pour sa d¨¦termination, les remarques faites sur l¡¯importance de la pro-
duction, ses variations dans le temps, la diversit¨¦ des points de d¨¦barque-

ment et des engins de c.apture illustrent les difficult¨¦s d¡¯obtenir des statis-
tiques fiables. Aussi bien pour les d¨¦barquements, les prix au d¨¦barquement
et l.es consommations interm¨¦diaires, se pose
un probl¨¨me de temps, de moyens
logistiques et humains pour couvrir tous les points de d¨¦barquement afin
qu¡¯on puisse avoir des statistiques nationales. Les petits centres ne peuvent
pas ¨ºtre pourvus d¡¯agents ¨¤ temps plein mais aussi du fait des circuits
commerciaux moins bien ¨¦tablis par rapport aux grands centres, les p¨ºcheurs
ont tendance ¨¤ moins p¨ºcher et souvent l¡¯enqu¨ºteur sur-¨¦value les prises.
La strat¨¦gie de l¡¯¨¦chantillonnage ne permet pas toujours d¡¯int¨¦grer les for-
t:es fluctuations qui peuvent exister sur les d¨¦barquements au cours d¡¯une
m¨ºme journ¨¦e . Le probl¨¨me m¨ºme de la repr¨¦sentativit¨¦ de l¡¯¨¦chantillonnage
se pose et nous am¨¨ne ¨¤ remettre en cause les techniques utilis¨¦es. Pour la
d¨¦termination des prises moyennes au d¨¦barquement, Z¡¯enquGteur rencontre des
difficult¨¦s pour ¨¦valuer les prises surtout si le lot est homog¨¨ne et tr¨¨s
important. S¡¯il s¡¯agit d¡±un lot h¨¦t¨¦rog¨¨ne et que les esp¨¨ces ne sont pas
tri¨¦es avant la vente, il leur est impossible de calculer le prix pour
chacune et conna?tre le prix sur la plage. L¡¯insuffisance de moyens logis-
tiques et mat¨¦riels :se fait m¨ºme sentir dans des r¨¦gions tr¨¨s importantes
comme la Casamance et le Sine Saloum, occasionnant ainsi l¡¯absence de statis-
tiques pour celles-ci.
A ces limites s¡¯ajoutent celles rencontr¨¦es dans la d¨¦termination des
consommations interm¨¦diaires o¨´ les informations re?ues des p¨ºcheurs peuvent
¨ºtre biais¨¦es.
Comme tout agr¨¦gat, la valeur ajout¨¦e cache les in¨¦galit¨¦s de revenus
entre p¨ºcheurs et sa m¨¦thode de calcul s¡¯av¨¨re inappropri¨¦e. En effet, celle-
ci serait plus efficace avec la p¨ºche industrielle o¨´ les statistiques sont
fiables et les documents comptables existent.
C O N C L U S I O N
La p¨ºche artisanale est un des secteurs les plus importants de notre
¨¦conomie et cela s¡¯appr¨¦hende par ses effets socio-¨¦conomiques ¨¤ savoi.r
les emplois cr¨¦¨¦s et la valeur ajout¨¦e d¨¦gag¨¦e. Son importance est diie
¨¤ la diversit¨¦ des points de d¨¦barquement le long du littoral et des engins
de p¨º.che qui sont presque pour la totalit¨¦ ¨¦quip¨¦s d¡¯un moteur hors-bord.
Cependant la connaissance exacte de sa contribution au revenu national du
pays rencontre d¡¯¨¦normes difficultcs.
En effet avec les moyens mat¨¦riels et
humains limit¨¦s, l¡¯obtention de statistiques nationales et fiables s¡¯av¨¨re
diffi.cile. Pour y palier, il serait n¨¦cessaire de placer dans chaque point
de d¨¦barquement un aqent ou d¡¯augmenter la dur¨¦e des enqu¨ºtes. Cela suppose
un d¨¦ploiement de moyens plus adaptes ¨¤ l¡¯importance de ce secteur. La
p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise doit faire l¡¯objet d¡¯une politique maritime
efficace et rationnelle. Cette politique ne pourra se concr¨¦tiser qu¡¯¨¤ tra-
vers la formation des p¨ºcheurs en mati¨¨re de gestion, la cr¨¦ation d¡¯un cr¨º-
dit maritime, le d¨¦veloppement des ¨¦tudes et recherches pluridisciplinaires
(recherches oc¨¦anographiques, m¨¦th¨¦oroiogiques, ¨¦nerg¨¦tiques, cartographi-
ques, g¨¦ologiques, biologi.ques . . *>. Le but de ces recherches est de permet-
tre une meilleure connaissance de la biologie et de l¡¯¨¦cologie des diff¨¦-
rentes esp¨¨ces, une exploitation rationnelle des stocks et la protection
des ressources naturelles halieutiques, la protection de l¡¯environnement
marin. Elles permettent aussi une meilleure observation du temps afin d¡¯am¨¦-
liorer la pr¨¦vision au b¨¦n.¨¦fice des p¨ºcheurs, un accroissement des rende-
ments et une meilleure exploitation des donn¨¦es fournies par la t¨¦l6d6tec-
tion. 11 nous semble aussi que l¡¯approche socio-¨¦conomi.que eswt,r$cessaire

1 :2
au d¨¦veloppement de la p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise. En effet, l'augmentation
des revenus des p¨ºcheurs aura un impact r¨¦el sur l'accroissement de la pro-
duction. Elle constitue un stimulant ¨¤ l'accroissement de la productivit??
et incite d'avantage les p¨ºcheurs ¨¤ une ind¨¦pendance financi¨¨re.
Nous comprenons ainsi toute la n¨¦cessit¨¦ d'une approche syst¨¦mique de
la p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise en vue d'atteindre les objectifs strat¨¦giques
et de d¨¦veloppement qu'elle s'est fix¨¦e (satisfaction des besoins de consom-
mations int¨¦rieures, accroissement de la production : atteindre 220 000 tonnes,
equipement de tous les p¨ºcheurs de moteurs hors-bord, de filets et de divers
accessoires, mise en place d'une flotte am¨¦lior¨¦e bas¨¦e dans les ports se-
condaires, mise en place de chaines de froid pour une meilleure organisation
de la commercialisation des produits...).
B I B L I O G R A P H I E
CHABODD (C.), KEBE (M.), 1984.- Mareyage de poissons frais, prix au d¨¦bar-
quement et sur le march¨¦ de Gueule Tap¨¦e en 1982 et 1983.
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Arch. Cent. Rech. Oc¨¦anogr. Dakar-Thiaroye, 121, 34 p.
FREON (P.) et WEBER (J.), 1982.- Djif¨¨re au S¨¦n¨¦gal. La p¨ºche artisanale en
mutation dans un contexte industriel.
1) le milieu, la senne tournante, son impact naturel
2) Cons¨¦quences d'une innovation sur l'organisation ¨¦conomique o¨´ les
exc¨¨s d'une r¨¦ussite.
A paraitre FAO.
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in dot. sci. Cent. Rech. Oc¨¦anogr. Dakar-Thiaroye, 84, pp. 3-24

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cours et pratiques.
in FAO, Rap. p¨ºches/FAO, Inf. Pesta, (295) suppl. : pp. 271-278
WEBER, 1984.- Suivi annuel de 80 unit¨¦s de p¨ºche : M¨¦thodologie et r¨¦sultats.
Dot. sci. Cent. Rech. Oc¨¦anogr. Dakar-Thiaroye ¨¤ paraitre.

Tab. I .- PARC PIROGUIER SENEGALAIS (SEPTEMBRE 1983)
ST-PF
ST-PP
FME¡¯
L F D C
LFDC +
LFDC +
LFDC +
AUTRES
TOTAL
PF
FME
S P
MIXTES
-
81
584
1
5
963
GRANDE COTE
AC.
32
264
0
4
330
TX.
4 0
45
0
8 0
43
v= 91
-
-
-
..--
OP.
77
1 5 0 5
3
6
i 965
CAP VERT
AC.
14
1 158
3
3
1 303
TX.
18
77
100
50
94
v=192
-
23
1 094
2
1 329
PETITE COTE
18
984
1
1 203
78
90
5 0
v=109
-
-
-
OP.
54
63
272
3
1
450
SINE SALOUM
AC.
44
5 0
258
3
1
419
TX.
81
99
95
100
100
91
V-38
--
-
OP.
139
1
144
CASAYANCE
AC.
82
1
87
TX.
59
100
60
t -
-
-
269
246
108
3 5 9 4
44
10
12
4 457
TOTAL
170
129
98
2 7 4 6
42
8
8
3 348
63
52
91
76
95
180
66
75
-
-
Source : SOCECO-PECHART
; Recensement g¨¦n¨¦ral du parc piroguier en 1983, CRODT,
?i p a r a ? t r e .
A,.. N e - - ¡° -
-*---I11 ._.-- DIo-RIEI*-. I .-

Tab.
2.- VALEUR PRODUCTION FLEUVE 1983 (1000 F)
¡°..
_...¡°.. -
-
1
E S P E C E S
J A N V I E R 1 FEVRIER1 M A R S 1 A V R I L ;
MAI
JUIN
¡¯ JUILLET} AOUT /$EPTEMBREi OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE
: TOTAL
~-
t
8
t
0
6284.3 l
ETHhIALGSE
----A
---3-
.,2!--
1434.21
0
8.2j
423
2382.21
266.81
1735.2¡¯
S. RONDE
I
3 2 3 3 4 . 7 /
1085.5!
7 9 9 . 5 1
5 8 8 . 5
0 !
0
308.4:
7330.41
6622
i
3 0 0 2
52083
S. PLATE
5 0 2 3 . 2 /
5 9 1 2 . 5
6268
i
2 4 4 1 . 6
2156¡¯
8195.8;
9 9 2 . 2 :
2 3 4 2 5 . 5
4018.5;
7 3 0 3 . 6
7849 .a
7878
81464.71
CARPE BLANCHE
42
3 9 . 3
504.9!
2 2 1 5 . 6
6649
1000
2 8 9 . 6 ;
2 7 0 . 4
1 0 5 6
8 7 3 . 6 /
1 0 7 2 . 5 /
285.6!
1 4 2 9 8 . 5
PELON
310
t
435
;
1 4 6 0
2470
130
65
105
6 0
175
j
300
9 3 0
475
i
6915
TASSERGAL
3 1 2 1 . 2 ;
2759
:
14366.4
2 3 8 4 . 2
4 4 2 1 3 . 4
230631
1 9 . 7 :
0
19.7j
5 9 . 1
3 9 . 4
39.41 2 3 7 6 5 2 . 5
THONINE
1 5 7 5 . 6
2128
3 3 4 0 . 8 ,
3 1 2 3 . 4
3488
4 7 2 2 . 3
5 9 0 . 4
7 7 0 . 8
8 . 2 ;
4 1 8 . 2
1590.8,
123
2 1 8 7 9 . 9
MACHOIRON
9 9 . 4 !
2 6 6 . 6 ¡¯
237
i
5 0 . 5
1433.5;
2 5 4 6 . i
2 6 9 3 . 9 .
8 3 6
,
700.7,
6 1 7 . 7
251.61
4 0 0 . 2
10133.ai
THIOF
9425
j
4 4 6 3 . 4 ,
3 3 7 4 . 2
1 0 5 4 . 2
4 4 6 6 . 2 ¡¯
1 9 0 7 8 . 5
3 4 6 9 4 . 4
17821
;
10777.61
1 4 5 7 2 . 8
12751.21
6984
1 3 9 4 6 2 1
CAPITAINE
2 5 6 9 . 6 :
1028.6\\
1272.8;
6 7 5 4 . 8
1562.5;
2040
419a,9:
1 3 3 5 . 6 ¡¯
2724.2;
8 3 5 9 . 2
5150
1
1755
38751
COURBINE
2 7 1 0 . 4 j
2247
:
5 8 2 6 . 5 :
2 5 9 8 . 8
2 9 6 . 4
0
01
22.81
5 3 . 2
189
/
5 1 3 3 . 6
19717.9i
4 PAGBE
1 5 . 2 i
189
22.7
418
1176 640.2;
13423.51
1260
702
1
1891
:
1489
1153.43
5 1 0 . 3
22250.31
-..
R E Q U I N S
4
5
0
10
5
0
i
535
0
9 7 8 0
0
O i
0
1 0 3 7 5 :
PLEXIGLASS
6 4 . 2
7 . 2 ,
2 0 5 . 4 ¡¯
6 3 0
180
53.5, 1
306 Oi
738.31
193.2:
6 6 0
417.3!
9 1 0 . 8
4365.91
AUTQES MEROUS
;
1050
1
1 6 2 0
2100
600
;
1230
1
5250
8 9 4 0
7680
/
3000
2880
1380
i
4110
4 2 8 4 0
j
AUTRES DE?fERSAUX
,
l
/
I
1
j
/
AUTRES PELAGIQUES
1620
/
360
i
75
135
1
1965
;
11970
16515
5550
1875
4 9 0 5
4 0 5 0
1215
50235
l
l
TOTAL
6 0 4 8 5 . 5 1 25489.1/
43729.9i
3 5 3 0 9 . 6
8 1 7 6 6 . 5 347515.8;
8 4 0 8 7 . 3
7 2 5 0 7 . 8
3 2 8 0 5 . 3
5 6 2 0 9 . 2
5 5 7 8 2 . 5
3 7 0 8 1 . 9 9 3 2 8 5 0 . 4
I
S o u r c e s
: d o n n ¨¦ e s f o u r n i e s p a r l e s s e c t i o n s Socic-Ernnomie
e t P ¨º c h e A r t i s a n a l e d u C R O D T .

Tab. 3.-VALEUR DES DEBARQUEMENTS THIES SUD 1983 (1000 Fl
--._
-
-
-
T
I
-r
,
t
I
ESPECES
JANVIER ] FEVRIER-cI I
MARS 1 AVRIL c MAI T JUIN 'JUILLET AOUT {SEFTEMBR~ OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE TOTAL
t
ETHWLOSE
q
11282.2 11666.1
25000.5 I
S. RONDE
19596.0! 15784.2
--i-
30097.5, 58698.6
30288.9
24761.5
48147.7
58665.6'
82387.
S. PLATE
74376.0 / 79440.8
76231.4 111602.4
61363.0
52483.6
54703.3
MULET
306.4 :
780.8
89.6
268.8
51.2
2944.0
38.4
CARPE BLANCHE
5658.0 I
9018.0
39771.2 53420.4
12981.9
6477.1
18744.0
PELON
3928.0 I
1827.1
3558.0
6394.0
1760.4
1317.0
1311.0
CHINCHARD JAUNE
8 4 8 8 . 8 4 5 3 4 . 9
5 5 1 6 . 7 / 2 9 6 9 . 4
921.6
3636.6
3317.6
GRANDE CARANGUE
209.1
49.2
8 6 . 1
24.6 I 2603.7 3060.3 31752.4
MAQUEREAU
196521.2 i
49.2
82.0
16.4
2066.4
16.4
0.0
AUTRES PELAGIQUES
/
1 8 2 7 5 . 8 5 1 5 9 . 4
17240.0 j 3794.5
8857.2
9012.0
4588.3
6330.7
12961.
MACHOIRON
3789.4
5343.1
5 6 0 3 . 0 : 8 2 8 2 . 0
14090.8
5779.9
9100.8
69028.6,
29151.
TYTOF
23015.3 :
13389.2
10987.2
7003.5
8985.9
13810.5
10532.7
30024.0
26205.
MEROU DE MED.
5212.5, 2 4 1 3 . 8
1245.5
464.8
1563.9
1077.0
455.0
MEROU DE GOREE
40476.8
7311.7
8205.6
8295.0
8584.0
5009.4
3120.8
30700.4
10321.
CAPITAINE
4444.0
7429.2
2260.0
4260.0
6363.0
1876.8
1058.4
PAGEOT
7857.0
7481.6
3480.0 I
4261.2
996.0
2958.4
1197.0
PAGRE
1 6 4 2 4 . 1 7 3 7 2 . 0
4927.6
2210.0
2142.0
6855.6
6045.4
SEICHE
2124.0, 34087.9
41672.5
40561.6 29189.3
8390.4
41022.5
YEET
24867.7 j
27305.2
26108.1
29368.7 1 2 7 6 2 . 2
12476.1
32362.0
AUTRES DEMERSAUX
32074.2 ; 23978.4
42250.6
25461.6 23813.6
43280.6
54260.4
TOTAL
30694.9
79023.7P-31167.3 24807.5
Source : donn¨¦es fournies par les sections Socio-Economie et P¨ºche Artisanale du CRODT.

Tah. 4 .- VALEUR PRODUCTION CAP-VERT 1983 (1000 F)
I
ESPECES
JANVIER FEVRIER
MARS
AVRIL ' MAI
JUIN ! JULLLET'
AOUT
EPTEMBR
OCTOBRE NOVEMBRE DECEMBRE: TOTAL '
t
I
J
I : s. RONDE
4 3 3 . 2
7 7 2 8 . 0 1 9 4 4 9 5 . 6 5i969.6, 55979.2 i639?.S 3:36.0
266?.0
l?46,l
12043.5
4 1 4 0 . 0
14015.1
364144.1
5. PLATE
3 2 6 . 7
3 3 3 2 . 7
9 9 4 5 . 0 2 3 6 . 5 1 1 1 8 1 6 . 2 2 0 0 3 5 . 5 3 9 1 3 6 . 0
31724.1
1 7 8 4 6 . 4
1 8 6 6 5 . 4
1 6 3 7 . 4
1 3 7 0 2 . 5
1 6 8 4 0 4 . 4
BROCHET
3 4 1 2 7 . 5
5 1 6 2 . 0
3 4 4 9 . 6 291.9; 2 3 2 1 . 3 8 2 3 2 . 0 7 8 0 6 . 4
11056.1,
104274.7
CARPE BLANCHE
4 7 5 . 0
1 4 8 6 . 8
433,.2 1 1 2 3 2 . 0 1 3 0 4 . 0 3 1 4 6 7 . 5 1 4 9 0 5 . 6
3 8 1 5 6 . 8
942.41
118577.8
CHINCHARD JAUNE
3 8 6 8 3 . 7
4 8 9 7 . 2 1 0 2 1 9 8 . 7 11501.Oi 3 2 0 3 7 . 6 4 1 0 3 0 . 3 8 7 7 6 . 4
16622.1
34832.71
3 0 8 8 2 3 . 5
GRANDE CARANGUE
0 . 0
0 . 0
0.0 35.8; 35.8 12321.6 25484.0
CHINCHARD NOIR
MAQUEREAU
I 96947.4 7080.1
138911.4 54862.2
11816.4 9273.6 5244.0) 6440.0, 18832.9 121.9 198.0 10.9
YAQUEREALJ BONITE
1 396.0
k13922.6,
2 7551 .o
9 8 9 . 5
9 0 2 . OI 8790.4, 220.0¡¯ 1056.Oi 34562.21 4805.1i 26593.2 8564.4
BONITE ..- TONNE
AUTRES PELAGIQUES
j 1 0 3 1 0 . 8 ¡¯
24719.1
30785.61 11949.81 9759.5 12683.91 17969.41 37935.4 64368.0
, MACHOIRON
21.71 0.0: 2956.8¡¯ 1
1458.61 740.0
I BADECHE
1373.1 1880.2 2181.41 5907.8
T H I O F
1 7 9 3 3 . 0
46119.6 26571.61 8994.6 11207.3¡¯ 2877.61 6990.5
MEROU DE GOREE
3 2 7 0 . 2
1 0 6 2 6 . 6 4139.6, 7 3 7 2 . 9 1 7 0 0 . 4 ¡¯ 5 9 5 1 . 4
DORADE GRISE
8 1 0 2 . 6 8 5 7 8 . 5 1 5 1 2 5 . 6 1 3 9 5 0 . 0 1 3 5 8 2 . 1
/ UENTES
1 0 0 4 4 . 0 16440.7\\ 9 2 3 6 . 7 1 1 0 1 9 1 .O/ 3 8 3 1 . 5
/ PAGEOT
1 0 6 8 8 . 0 1 0 2 2 4 . 0 , 9929.6b 6 9 8 5 . 6 1 3 0 1 5 8 . 7
1 PAGRE
7 8 8 5 . 0 1026.81 1 8 4 2 . 6 1 4 2 7 6 . 8 1 2 4 7 2 . O
9 9 6 0 . 0
2 3 7 0 . 0
1 3 9 3 6 . 0
9 9 4 8 . 4
2 3 7 9 . 0 :
7 9 6 7 4 . 4
:
1 AUTRES DEMERSAUX
4 3 9 7 4 . 9 1 0 7 7 6 1 . 2 4 6 0 3 0 . 0 1 3 4 4 4 3 . 0 ¡¯ 2 9 7 7 0 . 5
39063.1
2 2 4 8 1 . 4
3 2 9 7 4 . 5
3 6 6 0 5 . 7
47205.6l
605598.4
1 2 5 6 6 . 4
3 5 4 7 7 . 8 9 6 2 . 0 1 1501.5/ 6 0 7 8 . 8 3 2 5 9 . 8
8236.8j
3 9 2 0 . 0
1 2 0 4 9 . 6
9 7 2 8 . 2
8 3 9 1 . 3
103101.2
1
llcs-----
5 4 9 6 6 2 . 8 283305.31248519.7
2 9 9 9 4 9 . 5 2 9 1 2 3 7 . 2 3 4 7 6 0 2 . 2 1 9 4 8 3 2 . 9 2 5 5 8 2 7 . 6 2 2 7 9 2 8 . 4 2 9 2 2 8 5 . 9 3 7 4 8 0 6 7 . 7
l
i
S o u r c e s
: d o n n ¨¦ e s f o u r n i e s p a r l e s s e c t i o n s S o c i o - E c o n o m i e e t P ¨º c h e A r t i s a n a l e d u C R O D T .

Tab. 5.-VALEUR DEBARQUElfENTS THIES NORD 1983 (1000 F)
ESPECES
MAI
A?IN
JUILLET I
A??T ~SEFTE?iBRC I01 I
^_ _ 7
'
?LlOtiRt.
. . . .~ -
¡®IUVhML1Kbji. KCEHB
d
8
I
S. RONDE
16962:
30.5
0:
0'
;,
z;;m;;! ;;m;
S. PLATE
233201 3642.1
Oi
404.71 17.1
TETRODON
530.4'
613.6
46.8)
15.6/ 5.2:
10.4
15.6;
88.41
7719.4
FELON
213.51
660
105
122.51
3431
119
633.5:
269.51
5268.5
CHINCHARD JAUNE
47696.6;
7039.5
1101.6
1108.8i
540;
626.4
979.5,
9960.3' 248192.6
GRANDE CARANGUE
0;
5865.6
13338.6.
8031.1. 0
298
29.81
0 2
27563.1,
LICHE
28225.2,
31.4
0
0, , 0
30.2
0.
75.5
63735.91
CHIIICHARD NOIRE
4 4 1
a
0
0
0
0,
24.5
5105.4,
93992.61
TASSERGAL
168710.8; 46793.6
21
0,
0
0
24.3
48.6;
243697
MAQUEREAU
1536 :
0
140.8;
a
22899.5,
a
0
0
38.4
O!
38.4'
19.2
24672.3
THONINE
I
53957 j
1232.4
0'
1350.9
4779.5
118.5
39.5:
1096.5;
117193.31
1
VOILIER
I
7315.4/
3557.4
12240.2;
31506
0
0
0;
a
O!
1948.8
15768 13847.5
13790.2
21774
8 5 9 . 5 ¡¯
439.3;
68427.3'
AUTRES PELAGIQUES
0,
2242
l
4961.7; 19180.8
36630!
3396.6
5860.8,
2464.2
4562.1
2386.5
/
3041.4
3296.7/
88222.8 l
PLEXIGLASS
28.4
28.4'
511.2;
5907.2
23344.8/
0
0:
0
0
198.8
0;
113.61
30132.4
THIOF
'
3989.7: 21686.7
29126.4!
19402
33297.71 14806.8
6322:
3069
697.5
1767
1
17671
96351
181474.1
MEROU DE MED.
!
3628.81
6496
12258.9/
3217.5
4278.4;
1430.4
1834.
358.4
224
403.2
358.4:
4537!
39025.2
CAPITAINE
1
11009.6(
1008
11.21
198.9
58.5 !
292.5
374.41
245.71
37702.7
COURBINE
11954.8'
6404.2
0'
3594.1
0
0
,
4521.6;
69734.8
PAGEOT
123311
815.9
1878.81
3720
3045
9375
,
15630 11321
23765.1/
108704.6
PAGRES
17808.8i 2 2 0 6 5 . 7
11311
384
384
384
l
408,
3!5:
43848.81
29479.21
1420
2925.2; 10905.6
13830.8
15279.2
I
9712.81
13149.2;
176250,41
i
/
/
--+----
t
t
i33090.3 119203.1
50344; 49575.3 r 42315.3 1 53062.7 38274.3; 93819.9' 1897853.11
L
Sources : donn¨¦es fournies par les sections Socio-Economie et P¨ºche Artisanale du CRODT.

LOUGA
:33hl 000 F CFA
SINE-SALOUM
820 808 000 F CFA
CASAXANCE
I
!
Esp¨¨ces
Qt¨¦s 04
/ Prise moyedkg
Valeur
P¨¦lagiques
2852 100
70 F CFA
199647000
Damerseaux
I
j
6347500
150
952125000
Crevettes
928240000
Langoustes
31950000
Autres invertebr¨¦s
7857000

Tab .
7 .- STRUCTURE DES CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES/SORTIES
ET TYPE
-
-
.---~
~~IIALISEES 1983.
---
SAPSI!r(ANT
APPAT
MOTEURS
-
-
T
PIROGUES
T- ENGINS T- NOUURITURE.
:ii :iF.RAL
-
--
---_-.
. . .
~.
__-_
-_
hrtie
%
iortie
%
o r t i e
xtie
xtie
%
S o r t i e
%
T
Il964,8
0
626,4
4 9 3
lO9,44
7640.64
20834728
18133,7
15
457.92
1 3 1
362,4
6681,92
33281.94
ll564.4
0
747,36
660
327,68
5054,56
/ 29354
17664,6
5
609,12
422
388,32
6343,68
:

2843'.,72
1645,8
753
265,55
109
68,2
2350,88
5?j1,43
2305,8
382
265,55
131
120,2
1867,04
5 3 7 4 . 5 9
3484
573
Ils,26
327
83,6
1 0 8 7 . 5 2
5670,38
19825
612
259,9
125
1 9 5 . 8
2170,56
5345,76
I
I
703.3
0
370,54
16
391
1317,12
2!97,96
1315,6
0
670,09
5
657
3027,36
56?5,05
851,s :
0
441,83
13
055
1729,20
3490,,61
5019
0
85,88
2154
0
8440, lb;
f lh29t),(J4
5018
0
85,88
2754
0
8440,Ih
1 16298.04
11531
101
l67,2
1922
162,72
6190,24
LOO?a,l6
II531
,
101
167.2
1922
162,72
61 VO,24
20??&,l0
2306,2 /
8 6 9
194,Xl
70
IOR,I>
Lb73,4:i
j
6201,l5
1430
I I I
685,Yl
28
31 I ,R5
96R.A
: 3535.56
3013,4
5 9 6
204,53
83
393,75
2736.16
:

7026,84
2457
i4h
315,¡°¡¯
h?
301,3';
Ll tl H <, 2 :
r
,/
!
/
0
6433.7
590,7
9s
586
2923.2
10627,b
!
b
0
h433.7
5YO,7
94
586
292J.T
I
IOh27,h
\\
/
/
0
Y880
;IILJ,XL
IL!;L, III
I
153
185.32
0
0
9880
153
185,32
0
4123,84
14342,lb
753
109
68,2
3281,08
2350,88
382
131
402,2
1867,04
2782,24
573
327
83.6
1087,52
2071.12
612
125
195,8
2170,56
3lll3,36
S o r t i e
1 2 2 5 0
11800
800
626
493
68
6000
6000

12250
II800
800
626
4 9 3
68
-
-
-A-
i
-__-.--
-
-
source : D o n n ¨¦ e s o b t e n u e s p a r e x t r a p o l a t i o n a p a r t i r d e : W e b e r ; r ¨¦ s u l t a t s d u s u i v i ¨¦ c o n o m i q u e d e 8 0 u n i t ¨¦ s
d e p ¨º c h e , C R O D T , 2 p a r a ? t r e .

Tab . 8
SO?TTES PAR REGION ET TYPE. D'ENGINS (EXTRAPOLEES)
..-. -.--_..
,
I
I
l
!
8
Type cl'enqins!
1
I
ST
'
FME SP
j
PML
j PG
i FD
j
PVL i
1 R¨¦Tions
t
!
$
/
l
/
/
I
I
l
l
/
/
! Saint-Louis
4673
14
1
15434 1
831 j
14978
976
!
!/
I
1
Thi$s Sud :
i
!
;
/
ler semestre
1
11278
8703
335
c
I
30730 /
2745
39079
5214 :
2¨¨ semestre
:
9901
5013 !
735
j
31203 /
2321 ,
29190
j
i
3740 t
Thi¨¨s Nord
,
Ier semestre
5516
15
35210
-
:
4320
2040
2¨¨ semestre
485
130
22239
920
1448
Cap-Vert
Ier semestre
8019
;
21
1159
53913 i
6156:
13382
;
7852
i
2¨¨
semestre
6425
6
2487
43945 :
3879 /
8270
;
6923
1
1
I
/
Lou?a
-
400
- i
-
:
NE
- : Pour la Casamance et ?e Sine Salcxm, on n'a pas Its informations cxncernant le
nombre de sorties par type d'engin de p¨ºche.

Zsme SEMESTRE
/ FLEUVE
1
1
*
I
1
1
1.7568
1 /
: LOUGA
0
0
0
0
0
0.0811
0
/ THIES NORr) !
1.1667
1
1
1.2621
10.0000
1.0435
CAP-VERT
!
2,2273
2.9200
1.6517
1
3.:769 1
4.0784
3.0938
THIES SUD
1
1
1
I
I.Oho?
1
9.5000
1.2798
i
1.0000 i
2.0469 I
1.3259
I
/
i
i
NB :
-
les coefficients d'extrapolation sont appliqu¨¦s au nombre de sorties pour chacune des
r¨¦gions pour avoir des sorties par engins. Ce sont ces sorties qui seront appliqu¨¦es aux
co?ts par sortie pour avoir les consommations interm¨¦diaires des diff¨¦rentes r¨¦gions et par
type d'engins. I-es r¨¦gions de Casamance et Sine-Saloum, ¨¤ d¨¦faut de statistiques, n'ont
pas ¨¦t¨¦ concern¨¦es.

Tab. 10 ,- VALEUR COXSOM-UTIONS INTERMEDIAIRES SAINT-LOGIS (1983)
-I_-----."----__II._
-l_l_
-
-.
.-
7
-
.
?-
I
--- ?----
_. .
-!
Type Carburant
App?t
Moteurs
Pirogues i
Engins
I
Nourriture
Glace
G¨¦n¨¦ral
!
l--.-
/
/
?-
!
, Serine tournante
55911510
t
0
2927167
2303789
i 511&13
35704711
j

-
; 97358590
I
j Pirogue M.lic:ne
26003203
11621802
4098499
1
36283481
;
-
1 80741889
1 Senne de Pla%ge
70252
0
5187
1682306
224
/ 1052598
5474
18440
I

-
1
99577
i Filet Dormant
12753767
0
6617730
194714
/ 6814990
25901156
1

-
' 52282357
i Pirogue V.?,iqne
0
734928
0
106384
66563
2294458
;
-
i 3202333
j Pirogue glaci¨¨re
9805.800
664800
520206
409683
56508
4986000
j 10179750
26622747
! ordinaire
G¨¦n¨¦ral
30185694
10845536
10329467
49440444
110476925
102405189
10179750 1 260366405
i
-I_~
-j-..----
-
-----+-
!
; 260307493
i
i
Sources : cal.wls effectu¨¦s ¨¤ partir de : Weber, Ibid, ¨¤ para?tre et SOCECO-PECHART, Ibid, ¨¤ para?tre.

1
Glace
Y .
1
S e n n e t o u r n a n t e
66182410
P. voile ligne
1
.~-
F. Dormant
I
P . g l a c i ¨¨ r e
3 2 3 9 1 0 0 0 ;
33626250
8 7 9 4 1 5 6 5 ¡¯
PM ligne
1 6 6 6 3 2 9 6 3 ;
Senne PlaTe
1
I
5459843
Encerclant
6 9 5 9 5 4 6 3 j
I
!
2¨¨ SEMESTRE
-
i
I
?-
t
1 Senne tournante
196525444
1
T
74257
5966738
,¡¯
3915845
45495491
j
58101444
1
310079219
! Piroguier ligne
1
1785850
1
856460
!
942106
I
5525027
I
9 109443
/F. Dormant
29465845
,
15187994
:
306495
/
15295560
;
63407685
i
123663579
: P. 01 aci¨¨re
27387800
,
1856800
1452946
1144253
!
157828
13926000
28432250
74357877
PV liyne
90376369
i
14899432
j
1
5914207
402.5 187
l
7856915
:
46095567
;
169167677
Senne de plage
3801135
1
:
!
65054
2086 155
,
I
639342 1
;
12345765
¡¯ FM Encerclant
1 32252138
2961179
471222
2937618
i
14654002
53276159
G¨¦n¨¦ral
822185505
!i
l
,
1843746 186
i
-
Sources : ca1cul.s e f f e c t u ¨¦ s ¨¤ p a r t i r d e W e b e r , Ibid, ¨¤ para?tre et SOCECO-PECHART. Ibid, ¨¤ para?tre.

y
-
----?----
-¡°--. __
-
-.
1
L
1
M o t e u r s
/
1 ,
P i r o g u e s
i
E n g i n s
N o u r r i t u r e s j
G l a c e
1
a - - ier s e m e s t r e
:
C a r b u r a n t
1
A p p ? t
:
/
G ¨¦ n ¨¦ r a l
t
(
I
I
!
/
1 S e n n e t o u r n a n t e
1 4 1 6 5 2 4 2 7 I 1
4 0 0 9 5
!
4 8 8 4 5 3 3
I
3485018 j i
2 7 1 7 0 0 3 8
1
I
SO869969
j
l
¡¯
22800 1980
1 F. llormant
I
1 1 3 9 4 7 7 3 /
0
1
5 9 1 2 5 6 9
j
/
173966
i
6 0 8 8 8 1 0
j
2 3 1 4 1 2 2 5
/
-
:
4 6 7 1 1 3 4 3 i
i P V LIG%E
0
i
4 8 0 5 4 2 4
0
I
9 8 1 5 0 0
:
1537421
17043237
j
-
1
2 4 3 6 7 5 8 2 i
j P . g l a c i ¨¨ r e
:
7 2 6 4 0 8 0 0
j
4 9 2 4 8 0 0
;
:
3 8 5 3 6 5 6
/
3 0 3 4 9 0 8
4 1 8 6 0 8
j
3 6 9 3 6 0 0 0
!
5 7 4 1 1 0 0 0
1 9 6 8 0 1 1 6 4 /
;1 PS M
e n Ligne
n e d e p l a g e
:
1 0
5 6
8 8
1 8
5 2
8 5
6 2 2 1
3 2 9 9 4 7 506
/
1
1 4 0 19 29 95 83 84
:
i
6
3 71 39 91 18 28 56
1 0 5 5 6 1 6 5
;
1
117021401
9 7 8 2 1 4 5
¡¯
-
;
218 8
8 2
8 085 9
9 5
4 72 7 j
; F M E n c e r c l a n t
;
135107
1
(
0
1
12404
j
1974
12306
1
6 1 3 8 7
j
-
:
2 2 3 1 7 8 i j
1
!
/
/
I
I
I
2¨¨ SEMESTRE
l
f
¡®
,
S e n n e t o u r n a n t e
113495055 I
3 2 1 2 5
/
3 9 2 3 5 9 6
¡¯
2 7 1 1 3 5 0
2 1 7 6 9 9 5 6
;
407318 144
1 8 2 6 8 0 2 2 6 ;
F . D o r m a n t
7 0 4 1 9 0 5 j
0
I
3 6 5 3 9 3 4
!
107510
3 7 6 2 8 5 0
;
14301145
2 8 8 6 7 3 4 4
P V liyxe
0
1
4 2 3 6 8 7 6
;
0
8 6 9 3 7 5
1355523
i
1 5 0 2 6 7 8 6
2 1 4 8 4 5 6 0 ¡¯
P. g l a c i ¨¨ r e
4 5 7 7 2 2 0 0 j
3 1 0 3 2 0 0
f
2 4 2 8 2 5 4
/
1912347
;
2 6 3 7 7 2
j
2 3 2 7 4 0 0 0
4 7 5 1 7 7 5 0
/
1 2 4 2 7 1 5 2 3 j
P M l i g n e
8 7 1 2 0 9 6 2 j
2 6 8 9 4 3 4 0
1
1 1 4 2 1 3 0 5
5 4 9 3 1 2 5
8 6 0 4 4 3 1
/
9 5 3 8 5 2 5 9
2 3 4 9 1 9 4 2 2 j
S e n n e d e plaqe
124797661
MF E n c e r c l a n t
ii
,
/
213583 3544
j
/
6849198 564
j
/
3516
1
j
8
20990677 17539
i I
-
-
j!
40533224 63765 j ¡¯
l
!
G ¨¦ n ¨¦ r a l
I
!
I
l
1
1 4 3 6 0 2 0 6 9 5 ,
S o u r c e s : c a l c u l s e f f e c t u ¨¦ s ¨¤ p a r t i r d e s : W e b e r ,
Ibid, ¨¤ p a r a ? t r e e t S O C E C O - P E C H A R T , I b i d , ¨¤ p a r a ? t r e
-
-

.

.

.

.
_.

-

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_


-...
-


-
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---_-_-

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---
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-

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s
C
L
t
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-
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c
c
1
, \\
,

7.0?..-..,v.
,\\ ..* v. - ,.
Ic.--.l--
Tab.
is.-
AxoRTiss?mk,NTs DES PIRCkuas ET hUlCUK3
.-II-.l..l^_-.-.e
-----.-X-..-l- - ._1_1-.,._.- Il_l--I--..ll.l
r--
-.
I
/
TYPE D'ENGXN
1
P TROCLJES
MOTELTRS
I
.l-l.- .._.._._- _. ;- -_.__..- -._~
I
-
- Senne to¨¹rnante
/ 5 1 5 x 800.000/5 = 8 2 4 0 0 0 0 0
515 x 275.000/2
= 3 5 4 0 6 2 5 0
2 5 1 5 x 425.000,¡®2
= 5 4 7 1 8 7 5 0
2
- Filet maillants encerclants
j 108 x 400.000/5 =
8 6 4 0 0 0 0
108 x 175.000/2
=
9 4 5 0 0 0 0
- Senne de plage
1 170 x 400.000/5 =
1360000
170 x 175.000/2
= 1 4 8 7 5 0 0 0
- T,iqne filet dormant casier
13594 x 300,000/5 = 2 1 5 6 4 0 0 0 0
3 1 6 4 Y 175.000!2
= 2 7 6 8 5 0 0 0 0
- Ligne filet dormant casier
!
4 x 800.000/5 =
6 4 0 0 0 0
4 x 175.000/2
=
3 5 0 0 0 0
+ L. filet
1
- Ligne filet dormant casier +
I
l
44 x 400.000/5 =
3 5 2 0 0 0 0
4 4 x 175.000/2
=
3 8 5 0 0 0 0
filet maillants encerclants
- Ligne filet dormant casier
r 10 x 400.000/5 =
800000
10 x 175.000/2
=
8 7 5 0 0 0
+ senne de plage
- Autres mixtes
1
12
5
x 300.000/5 =
7 20000
12 x 175.000/2
1 0 5 0 0 0 0
i
-
-
TOTAL
j
3 2 5 9 6 0 0 0 0
t
3 9 7 4 2 5 0 0 0
Total des Amortissements des pirogues et moteurs = 723 385 000 F CFA
NB :
-
Le calcul des amortissements s'est effectu¨¦ en multipliant le nombre de pirogues ou moteurs
par le prix unitaire d'une pirogue ou d'un moteur, divis¨¦ par la dur¨¦e de vie de la pirogue
ou du moteur.
Pour l'amortissement des moteurs, 50 PO les sennes tournantes utilisent des 25 CV et 50 % des
2 0 c v .

__.tab. ib.- SIJBVENTIONS DE CARRIJRA-JT PAR REGION
"__._-_I_L_^__c____.-"-
-p-I_
Prix hors taxe
= 118 F CFA le litre
Prix ¨¤ la pompe
= 322 F CFA le litre
Taux de subvention
=
322 - 118 = 61 y
322
4 li
l
REGION
1 Consommation Carburant 1
Subvention
i
i
1
1
Cap-Vert
l
604469981
604469981
x 63 % =
380816088
i
Saint-Louis
1
80185694
80185694 x 63 % = 5051698722
:
i Thi¨¨s Nord
1
173003742
173003742
x 63 % = 1089923574
1
:
Thi¨¨s Sud
822185505
i 822185505 x 63 % = 5179768681
:
Louga
673920
1
673920 x 63 % =
4245696
j
Casamance
i
89401200
f
89401200 x 63 % =
5632256
,
,
Sine-Saloum
1
85399200
1
l
85399200
x 63 % =
53801496
Total Subventions =
1.168851122 F CFA

I
Tab I7.-VALEUR AJOUTEE (1983)
A_
3108702714
v A B (SENEGAL) = 10039729358 F CFA
V A B
= 10039729358
AMORTISSEMENTS
=
723385000
VAN (AU COUT DES FACTEURS =
9316344358 F CFA
SUBVENTIONS
=
1168851122 F CFA
VAN (AU PRIX DU MARCHE)
=
8147493236 F CFA