2 A B S T R A C T More than 13 000 shrimps...

2
A B S T R A C T
More than 13 000 shrimps were tagged during seven
marking operations on the Senegal and Cuinea-Bissau
fishing grounds. A thousand of recaptures bas been ob-
tained.
The study of shrimp migrations from these data
shoned the occurence of small range and low speed move-
ments. These displacements are canalized by the muddy
bottom at which shrimps are bound. Bottom currentsare
probably involvzd in these movements.
The study of mortality was made according to
GULLAND's method. The influence of the hour of releaee
and the shrimp size on the recapture rate was analysed.
Similar estimations were obtained for the two fishing
grounds. The mean values are :
F = 0719, X = 0.96 and q = 0.0006 (by fishing day of a
400 hp trawlcr)
The important value for X seems to indicate the
possibility of an additional tagging mortality.
S O M M A I R E
INTRODUCTION
1. METHODOLOGIE EXPERIMEllTALE
1.1, Mgthode de marquage
1.2. Campagnes effectu¨¦es
1.3. Nature des donn¨¦es disponibles
2, MIGRATIONS
2.1. M¨¦thode de traitement des donn¨¦es
2.2. Causes d'erreurs
2.2.1. Erreurs sur les positions de recaptures
2.2.2. Trajets non lin¨¦aire
2.2.3. Localisation de l'effort de p¨ºche
2.3. R¨¦sultats
2.3.1. Fond de p¨ºche de Saint-Louis
2.3.2. Fond de p¨ºche de Roxo-Bissagos
2.4. Discussion
2.4.1. Rappels sur les courants
2.4.2. Relation des migrations avec les courants et le substrat
3. MORTALITES
3.1. MGthode de traitement des donn¨¦es
3.2. Causes d'erreurs
3.3. R¨¦sultats
3.3.1. Influence de l'heure de largage sur le taux de recaptures
3.3.2. Influence de la taille au marquage sur le taux de recaptures
3.3.3. S¨¦lection des r¨¦sultats
3.3.4. Evaluation des mortalit¨¦s sur le fond de p¨ºche de Saint-Louis
3.3.5. Evaluation des mortalit¨¦s sur le fond de p¨ºche de Roxo-Bissagos

3
3.3. Discussion
3.4.1, Valeurs de x
3.4.2. Valeurs de F et de q*
CONCLUSION
BIBLIIK;RARHIE
IFTRODUCTION
En raison de la grande importance ¨¦conomique de la crevette %nczeus duo--
rurw: notinZis clans la p2ch.e industrielle s&Ggalaise? une Qtude d¨¦taill¨¦e de
la biologie et de la dynamique de l¡¯esp¨¨ce a 6t¨¦ entreprise par le Centre de
Recherches ocGanographiq.ues
de Dakar-Thiaroye. Parmi les diverses m¨¦thodes
d¡¯investigation utilisges figure le marquage,
Plusieurs campagnes ont et6 effectu6es et un effectif total de :l3 423 in--
dividus a ¨¦t6 marque de 1973 ¨¤ 1976. Les renseignements apport¨¦s par les re-s
captures qui sont au nombre de 1 076 (8 ¡®7) permettent d¡¯¨¦tudier plusieurs ph¨¦-
nom¨¨nes :
- La croissance. Cette Etude a d¨¦j¨¤ fai.t l¡¯objet dPune publication
(LPOMME, 1979 b):
- Les migrations:
- La mortalit¨¦.
Ces deux processus seront analys¨¦s dans cc document ¨¤ partir des; donn¨¦es
obtenues pour les deux fonds de p¨ºche exploit¨¦s de Saint-Louis et de Roxo-Ris-
sngos dont la position est rappel& sur la figure 1.
1
I
EL E T 9 0 D 0 1, 0 C I E
E X ? E R 1 M E M T A L E
1.1, METHODE DE MARQUAGE
La methode empioyee a d¨¦j,? ¨¦t¨¦ d¨¦cri.te .3 propos de 1¡¯6tude de la crois-
sance par marquage (LHOMNE>
1978 b) . Mous la reprendrons ici brisvement.
Les marques sont des disques de Petersen de couleur verte d¡¯un diam¨¨tre
de 6,3 mm perc¨¦s d¡¯un trou central permettant le passage d¡¯une aiguille en
acier inoxydable d¡¯un diam?trc de flr 66 mm. lin des disques constituant la mar-.
que est num6rotR. Pour r¨¦duire 1c.s risques d¡¯infection, les aiguilles sont
enduites dv aur¨¦omycine .5 3 X peu do temps avnnt 1 ¡®emploi a La marque $st placee
entre le Ier ct le 2c segment suffisamment pr¨¨s de la face dorsale pour ne pzs
perforer le tube digestif. L¡±aiguille, une fois mise en place, est Equip¨¦e
d¡¯une contre-marque vierge et sertie ¨¤ 1¡±aide d¡¯une pince spijciale. Le poids
total de la marque est de 1. ¡®ordre de 0:;12 p,.
La mortali.t¨¦ des individus marquP.s en dehors du milieu naturel a pu Gtre
observk par conservation des animaux 5 bord on viviers pendant 24 ¨¤ 4!? h :
elle est pratiq.uement nulle et Aucune diff¨¦rence avec la mortalitc d¡¯un lot
t¨¦moin n¡¯a pu ¨ºtre observ6e.
Les traits de chalut effectu¨¦s sont de courte duri;e pour &iter l¡¯¨¦crazw-
ment des crevettes. Seules les crevettes en bon Gtat sont marquaes apr?s une
p¨¦riode d¡¯observation en vivier d¡¯une duree minimale de 1 heure. Dans la me-
sure o¨´ les rendements sont suffisants; une ¨¦qui.pc entraln¨¦c de 2 personnes peut
marquer de 700 9 1 3OC crevettes par jour, Les individus marques sont conser-
v¨¦s quelques heures pour deceler et enlever les crevettes mortes ou en mauvaise

4
condition. Un dispositif permettant de rel?cher les individus narqutis directe-
ment sur le fond pour diminuer une GZvsntuelle prgdation est employZ.
Une r¨¦compense de 300 f CPI! a ftG offerte pour chaque crevette rapport¨¦e
avec les renseignements concernant sa capture (nom du bateau, date, position,
profondeur). Deux Gcompenses de 5 000 f CFA ont ¨¦ti? tir¨¦es au sort une fois
par an parmi les inventeurs des marques retrouv¨¦es.
Les crevettes marqu¨¦es ont ctf d¨¦couvertes soit sur le pont du crevettier
¨¤ l¡¯arriv& du chalut (environ 70 %), soit ¨¤ l¡¯usine au moment du tri par cat¨¦-
gorie c!e taille (environ 3C 2). Un cert.ain nombre de marques nous sont revenues
sans Les crevettoz ou sans renseignennnts,
Le nombre de marques perdues peut Ctre
considcrG. comme faible. Notons que, si l¡¯on exclut la flotille koweitienne, lc
pourcer ¡®9ge des crevet::iers congelateurs, pour lesquels le tri ¨¤ l¡¯usine n¡¯exis-
tc plus, est passr? de 9 % en 1973 ¨¤ 24 X en 1976.
1 m 2, CAHPAGNES EFFECTUEES
Les campagnes ont St¨¦. Gparties de fa?on 2 peu pr¨¨s Egale sur les deux
fonds de p&he de Saint-Louis et Roxo-Bissagos. L¡¯ensemble des marquages effcc-
tu&, class¨¦s par ordre chronologique, est rCsum¨¦ dans le tableau I. Les opsra-
t?ons sont d¨¦sign¨¦es par la date et le lieu du marquage.
Le detail des positions de marquage est donn¨¦ dans les tableaux II et III.
TABLEAU I.- Opcrations de marquage effectu¨¦es (ordre chronologi<iue).
.
0
MARQUAGE
FWXPTURE
:
i
-
-
II
:
:
:
:
Zone
F Nombre : Nombre :
%
¡¯ LibcrtC
;
D
a
t
e
:
i
.
D
Y
i maxi (J)
-
-
-1
t 31/10-2/11/73 i W-Louis i
1 659
- : - : 330
-
z
:
19,9
:
120
;
; 3-5/9/74
f
Roxo
i
1 167 i
161
Y
j
13,8
z
-3 90
d
; 28-30/1/75
j St-Louis i
1 494 f
6 7
;
4,5
;
90
¡¯)
; 18-20/3/75
;
Roxo
;
1 259 f
95
;
795
; :
60
-7
¡±
i 4-715176
: :
Roxo
;
2 396 ¡¯ :
9 8
;
4,l
i
122
i
i Zl-24/5/76
: St-Louis i
2 955 1 .
6
022
%
166
;
2
;
1
.
-
; 14-I 7/9/76
i St-Louis f
2 495
g
319
;
12,8
f
118
1
c
1
3
:
.
./
--;
r
TOTAL
a
*
13 425
:
1076
:
8,O
:
166
>

5
TABLEAI! II .- Date 9 position i pro.Londeur dc I.argqyz et effectif m,?rquG lors
des differentes campagnes effectukes sur le fond de p¨ºche de Saint-Louis
c
$
29-01-75
;
15¡±15*
!.5¡±22¡¯
;
16¡±55F
30 27
j
6.55 345
:
16¡±52¡¯
;
1
30-OI--?5
D
15O27¡¯
%
16¡±?O¡¯
30
:
il ¡®7 1
~
0
e
(
30-01-75
:
1.s029¡¯
;
16¡¯51¡¯
43
:
4.3
1
200
:!39
359
l! 07
2!7 1
679
440
¡®MBLEMJ III. - Date, position, profondeur de largage et effectif IWX~& lors
des diff¨¦rentes csmpaynes effectuf,es sur le .fond de p¨ºche de Roxo-Bissagos.
¡±
(
?
e
:
Profondeur
:
Effectif
c
D-.te
: ¡®Latitude 1;
a Lon,yitudc ¡®CJ :
(mj
:
c
:
.
WYpl¨¦
.
)
i 03-09-74
;
i?.¡°lo¡¯
;
17¡±lO¡¯
:;
30
;
337
i
(
04-09-74
12¡±14¡¯
.
17¡±10V
38
2.78
04-OC-74
;
12509f
;
17010T
;
30
;
172
c 04-09-74
*
!2¡±05¡¯
17010P
30
196
05-G-74
1
12¡ã159
f
17¡¯08¡¯
¡¯
27
;
184
*
.
:
.
-
e
s1o351
1
! 7¡±OOP
:
2 8
f
2,78
11*41*
;
1 ?¡±08¡¯
:
3 9
:
3¡¯93
ll¡±48¡¯
~
17Oo7¡¯
;
2 6
:
336
l1¡ã35?
1
17Oo5¡¯
1
40
j
252
1
D -
-
1
31¡ã37?
4
17¡ã09q
1
39
:
589
11¡ã35s
;
17¡ã10V
40
f
ll¡±45¡¯
17011F
;
46
1
llO55¡¯
;
f7¡±lO¡±
49
*
llO59
!7OlO¡¯
:
4 9
:
f
:
-
,
1.3. NATURE DES DONNEES DISPONIRLES
Les donnks di.spozGbles pour chaque recapture sont les suivantes :
-* Position du bateau de recherche w moment du largage.
- Position du bateau de p¨ºche :tu moment de 13 recapture. Cette position,
zoins pr¨¦cise ye In pr&Gdente est souvent reprkent¨¦e par une latitude ou un
point de rep¨¨re r2 la c?te, et une profondeur ., IZ faut noter qu¡¯elle n¡¯est ccn-
nue que dww une fraction descas vkiant de 12 ,;ii 80 %. Elle est inconnue dans

le cas 06 elle n'a pas Gt¨¦ notse pzr le patron du chalutier et dans le cas o¨´
la crevette marqu¨¦e est retrouv¨¦e an moment du conditionnement ¨¤ l'usine,
- Date ct heure du largage.
- l?ate de recapture.
D'autre part, l'analyse d6taiilCe des enqu¨ºtes effectu¨¦es aupr¨¨s des pa-
trons de chalutiers ¨¤ leur arriv?e au port de Dakar a permis de suivre jour
par jour l'¨¦volution de l'effort de p4che exer& pendant la p¨¦riode de reeap-
ture suivant une campagne de marquage.
2 .
III <:RAT IONS
2.1. HETHODE DE TRAITEMENT DES DONNEES
Les informations relatives -au ma*.n,uage effectu6 ¨¤ Saint-Louis en mai 1076
ont Ct¨¦ ?limin¨¦es en raison c-lu nombre tres fniblc des recnptures.
Les donnges ont GtG traitses &parament pour cha;jue marquage. La premi¨ºre
¨¦tape du traitement a consista ¨¤ reprfsenter sur des cartes les- lieux de m<ar-
quage et de recnpture ainsi c;ue les trajets effectu¨¦s (fig.2 et 3).
Pour plus de clart6, ces cartes sont .lCg&ement simplififes par rapport ¨¤ la
r¨¦alit¨¦ : regroupement des lieux de marquage ou recapture voisins et ¨¦limina-
tion des recaptures individuelles isolges.
Deas une deuxi¨¨me CZt~r)e, les p'iram¨ºtres suivants ont CtC c.alculSs pour
chaque recapture :
- Longueur en milles du trajet effectua.
Il S*a?it du trajet en ligne droi-
te th¨¦orique.
- Trajet journalier moyen minimum en milles.
= Direction en degr¨¦s de ce trajet par rapport au ncrd g¨¦ographi-ue.
D"rautre part, nous avons calculG pour chaque marcjuage le total du nombre
cumul6 de jours de libert¨¦ par mois de fa?on ¨¤ localiser dans le temps le
centre de la p¨¦riode sur laquelle portent les r6sultats. Cette localisation
temporelle est indiqu¨¦e dans le tableau XV et sch¨¦matis¨¦e sur la figure 4 o¨´
est Egalement repr¨¦sentce 1'?volution de la tempcf-rature et de la salinit¨¦ mo-
yennes mensuelles ¨¤ la station c?ti¨¨re de M'bour. Nous pourrons ainsi situer
les d¨¦placements observCs par rapport au cycle hydrologi:ue et courantologi-
T,ue annuel et mettre en Evidence d'Cventuelles rclntions.
2.2. SO!:RCr:S I!eERREURS
2.2.1. Erreurs sur les positicns de rewpturc
Il est possible (qu'une fraction difficile ¨¤ estimer mais faible des posi-,
tiens de recapture: soit inexacte, en particulier dans le cas o¨´ le chalutier a
travail16 dans plusieurs secteurs dc p¨ºche. D'autre part, le syst¨¨me de posi--
tionnement utilisa par les chalutiers est tel que la pr¨¦cision en latitude (re-
p¨¨re 9 la c?te) est nettement sup?rieure ¨¤ la pr¨¦cision en longitude (profon-
deur).
2.2.2. Trajet nCz LinGAre
Tous les calculs ont ¨¦t¨¦ effectues en consid¨¦rant rjue le trajet suivipar
la crevette entre le point de lar.grp,c et le point de recnpture est lin¨¦aire,. Cela
est probable dans le cas d'un courant permanent et de direction stable. Dans le
cas ?ontraire, un trajet plus long, 1iC par exemple aux courants de marge; est
possible.

7
TRBLEAl? IV ¡® - Renseignements relatifs 5 1-a pkiode de liber:5 pour chaque op¨¦-
ration de marquage (crevettes avec position de recapture).
e
R.ecaptures avec : Libert¨¦
f
Date
:
Date
1
(( OpZkation
? positionltotal i
moyenne
¡¯
moyenne
L1
moyenne
1
0*
e t (zri
*
d: .¡°¡®S)
t
:
marquaFe
:
rxitplxrs
L-.-..-.
,¡¯
SI., ncw.
73;
33/33c
(12)
i .
II? 4 9
¡®;
I--l la-73 f
1 l-il l-73
1
>
I
?
-
-<
(
SL jan.
75;
31/f:/
<46)
;
$f).tj
i
29-01-75
i
l-03-75
)
(
1
¡°¡±
- -
-...
(
1
ST, sep. 751
/
251!313
(79)
:
3 7 ) 6
;
15-09-76
i
22.-10-76
\\
L..--RI3 sep.74:
31/161 (19)
:
15,2
4-09-74
;
IF-39-74
>
)
-- 3
t RB mars
75:
33/95
(35)
l
.
26,O
y
19-05-75
j
1 h-04-79
*
-II-
i
i
i¡± RR mai
76:
26/9S
(97)
f
/!$ 7y 8
i
5-05-76
;
&I---¡°;
i
(
SL : Saint-Louis
5.3 F. Poxa-Bi.ssagos
?
(
i
2.2.3. Localisation dc 1 ¡®cfforl de ~~c:he des ch3liitiers
Nous avons vu q~? nos mar~!.uapt?~ avaient ¨¦& e.ffectu¨¦s dans un. wcteur 26 =
nGral.ement assez r¨¦duit en Gtenduc: sur .:!;ac:un rlrs deux fonds de p¨ºchz. Qn peut
imaginer que) 1.c.s individus marques mi-prant au hasard i,nns toutes les ditec-
tions et les chalutiers commerciaux ne p¨ºchant que daw un secteur prkis, on
observe une directic7:i apparecte de &+lacement comp?kZtement fnuss&:. ¡®In tel.
ph¨¦nom¨¨ne a 6!t6 mis en 5vidence par BERRY (1967) qui conclut qu¨¨, dans les ca:
q u ¡¯ i l * ob,9wv¨¦sP ¡°les positions (.:e recaprurc refl¨¨tent la. distrihutioc de 1 ¡®nf-
f-:)rt de o¨ºche plutot que les rnou~eme;zts des crevettes¡±. Dans ce cas 5 ce n¡¯est
pas la direction de migration. in.Zivi.due.l.le de chaque crevette recaptur8e qui
est biais¨¦e mais c¡±est la direction I:lobale de mi:;ration de I.¡®ensemble de la
population marqu¨¦e, 13. convient donc r¡±exami.ncr pour chaque op0ration de mar-
quage-recapture la r?partition de 1¡¯~fFort de p¨ºche des chnluticrs sur ie fond
de p¨ºche pendant la p6riodc des secaptures,
Pour examiner ce probI3me, ¡®icts deux fonds de p?c-.l:e ont 6t:Z div:isCs en reem-
tangles num¨¦rot&. Pour chaque op¨¦rstion de marquage, diff¨¦rentes cartes repr&
si?ntant la ventilstion en pourcentage par rectangle ont ¨¦tE trac¨¦es :
- Lieux de largage des individus marquk.
- Lieux de recaptures des individus marqu¨¦s.
- R¨¦partition dc 1. ¡®effort de p¨ºche de Ia flottille crevettiere (une carte
par p¨¦riode de 30 jours).
LYexamen d?tai!.1.5 de l¡¯ensemble dr:s cartes a montre que l<-s distributions
de l¡¯effort Ae p¨ºche ut: des recapturrs n¡¯gtaient pas identiques. Le biais intro-3
duit par la rCpart3tion de l¡¯effort n¡¯est certainement pas nul mais nous pouvons
donc la considker comme faible. T.cs cartes mcntionn??cs cc seront pas donn¨¦es
ici c?n raison du volume important qu¡¯elles repr¨¦sentent.
2 e 3. RESULTATS
Pour simplifier 1¡® interpr¨¦tation des r?sultats i nous avons regroupe les
distances parcourues et: les directions des trajets par classes :
- Distances totales parcourues par classes de 10 milles;

I¡¯
.il
.¡°¡®
¡®.,
¡°Y. .
:


.
..i

.
¡±

Mi!!!!!l1
1

1 0
- Distances journalieres moyennes parcourues par classes de 3 milles ;
- Direct.ion des trajets par classes de 20 degr¨¦s (direction par rapport au
nord g¨¦ographique).
Pour chacune des classes, nous avons calcul¨¦ l¡¯effectif correspondant des
secaptures en nombre et en pourcentage. Les r¨¦sultats relatifs aux distances
totales et moyennes journali¨¨res parcourues sont r¨¦sum¨¦s dans le tableau V. Les
r¨¦sultats relatifs ¨¤ la direction des trajets parcourus sont r¨¦sum¨¦s dans le ta-
bleau VI, Les donnaes conenues dans ces deux tableaux sont reprises dans la fi-
gure 5 pour le fond de p¨ºche de Saint-Louis et dans la figure 6 pour celui de
Roxo-Bissagos.
Sur ces deux figures, bien que les trajets aient ¨¦t¨¦ calcul¨¦s in-
dividuellement ¨¤ partir des positions rGelles de marquage et de recapture, nous
avons pour plus de clart¨¦ repr&entG les directions des dGplacements ¨¤ partir
d¡¯un point origine unique fictif dont la position correspond Zi la moyenne des
;:ositions des diffkents points de largage.
Les conditions hydrologiques et en particulier les courants ayant probable-
ment une influence sur les deplacements des crevettes, nous distinguerons dans
l¡¯analyse, d¡¯unc pcrt les deux fonds de p¨ºche et d¡¯autre part, la p¨¦riode hydro-
logique o¨´ ont Gt¨¦ observGes les migrations.
Fond de
de Saint-Lou;? .-
uI*- @cke
-*-II-*.~-****~.I .-
Les trois campagnes effectu¨¦es peuvent ¨ºtre
class¨¦es de la facon suivante :
- Saint-Louis nov > 1973 : marquage de d¨¦but de saison froide, p¨¦riode de li-
bertf! principalement en novembre 1973.
- Saint-Louis jan, 1975 : marquage en pleine saison froide, p¨¦riodedelibas
t¨¦ principalement en f&rier 1975.
- Saint-Louis sept. 1975 : marquage de saison chaude, p¨¦riode de libert¨¦
principalement en octobre 1976.
%
Fond de r?rh,l de Ro-o-Ris?aooc - Les trois campagnes effectu¨¦es peuvent ¨ºtre
~~i-2zA.L.&**-f-:
*a**- 2. .u*-:
l
class¨¦es de la fa?on suivante I
- Roxo se;~t . 1974 : marquage de saison chaude, p¨¦riode de libert¨¦ principa-
l.ement en septembre 1974.
- Reno mars 1 9 7 5 : marquage de fin de saison froide, p¨¦riode de 1Jbert¨¦
principalement en avril 1975.
- R o x o m a i 1 9 7 6 : marquage de saison chaude 9 p¨¦riode de libert¨¦ p,rincipale-
ment en mai-juin 1976.
2.4. DISCUSSTCf;
2.4.1. Rannel.a sur les courants
1.-...
Nous avons exposC le cycle hydrologique sur les fonds de p¨ºche dans des pu-
blications antCricure3 (LHOPRll:, 1978 a et b) en envisageant plus particuli¨¨re-
ment les variations de la temp¨¦rature et de la salinit¨¦. Nous compl¨¦terons ici
ces informations par des renseignements scr les courants horizontaux qui peuvent
jouer un r?le important dans les d¨¦placements des crevettes. Les sch¨¦mas expos¨¦s
ont ¨¦t¨¦ d¨¦crits par ROSSIGlt1OL et ABCUSSOUAN (1965), ZEX7I? o& ~1. (1977) et
REBERT (comm. pers.). Ils correspondent respectivement aux secteurs Nord Cop-
Vert et Sud Cap-Vcz-t a
Secteur Bord CaE-Vert (fond de p¨ºche de Saint-Louis).- Les caract¨¦ristiques
****-**-***-- **-*-
importantes de ce secteur sont :
- Un plateau continental ¨¦troit.
- Une cC,te dont l¡¯orientation est peu favorable ¨¤ l¡¯upwelling.
- L¡¯existence de la fosse sous-marine de Kayar limitant au sud le fond de
p¨ºche.En saison froid.e (d? xhre ¨¤ mai) z les aliz¨¦s soufflent. La tranche d¡¯eau
O-20 m est le si¨¨ge d¡±cn courant dirig¨¦ vers le sud. Un contre-courant a 8 9 e z
intense dirigfi vers le nord se rencontre en profondeur (20-100 m) .

1 1
En d¨¦but de saison chaude (juin 3 ao?t), les aliz& cessent. La branche
wrd du contre-courant ¨¦quatorial provoque une circulation d¡¯ensemble vers le
nord r En fin de saison chaude (septembre% novembre) le courant de surface di-
rig¨¦ vers le sud et le contre-courant profond dirig¨¦ vers le nord se retsblis-
sent. S~~&&Q~~Q~ (fond de pkhe de Roxo-Bissagos),- Les caractkis-
tiques import3ntes de cc secteur sont: *
- Un plateau continenta,l large,
- Une c?te dont lYorientation est favorable ¨¤ l¡¯upwelling.
En saison frcido, on observe WI courant sud pouvant aller de la surface au
fond. A la c0te et au large? ce courant sud est encadr¨¦ par deux courants nord
pouvant aller de la surface au fond. Le contre-courant ¨¦quatorial est tr¨¨s fai-
ble, En saison chaude, le contre-courant dquatorial provoque par sa branchc
nord une circulation g¨¦nkale vers 1~. nord.
Au niveau de la Guinde-Bissau,
on observe un courant nord-ouest d¡¯origine
thermique (gradient nositif vers le sud) ct halins (accumulations ¨¤ la c?te
t!¡¯ eaux douces d¡¯origine fluviati.le) . Ces deux effets 3e conjuguent pour cr¨¦er
une circulation thermohaline clirig6e zn quasi permanence vers le nord dans 13
zone c?tike (BERRIT et uz. 1977).
2 -4.2. ?.elations des migrations avec lrs courants et le substrat
Nous adopterons commr? bynoth¨¨ee initiale qu¡¯¨¦tant donn& la faible apti-
tude des crevettes aux gr-3nds dPpl3cements actifs, les courants jouent un ,r?le
important dans lec migrations. L¡¯¨¦tude des courants sur le plateau continental
&n¨¦galais ¨¦tant peu nv3r1c¨¦c.
nous ne pourrons envisager que tr?s superficie-l.,-
lement la li3ison¨¦ventuell.c entre le direction dos migrations observ¨¦es et la
direction des courants¡±
Fond de n¨ºche de Saint-Louis.
M3rc1ussne effectu¨¦ ¡®on 47973 .s .letl-dirac.tio&s, do m&z.aticms prin?i;ales
sont I$ et S%T, La p¨¦riod+.de libe-rtc est situEe en d6but de saison .tioide. Le
courant de fond porte au N, le courant sud s¡¯¨¦tablit en surface.
Marquage ef.fectu¨¦ en janvier 1975 : 13 direction de migration principale est
W-NV. L3 p¨¦riode de libert¨¦ est situeo en saison froide, Le courant de fond
porte au T, le couzant de surface (O-30 m) au S.
Marquage effectu¨¦ en septembre 1976 : la direction de migration principale est
PNW. La p4riode dc libert¨¦ est Situ<e en saison chaude. L¡¯ensemble de la cir-
culation porte au hJ<
Fond de pkhe de Roxo-Bissagos,
Mar=ie effectu¨¦ en septembre 1974 : la direction de migration principale est
NW. La p¨¦riode de liber@ est situ¨¦e en saison chaude. L¡¯ensemble de la circula-
tion porte au N.
Marquage effectu¨¦ en mars 1975 :les directions de migration sont assez diver-
ses. Les principales son.t PW ~3t SSF:. La p¨¦riode de libert¨¦ est situ¨¦e en fin de
saison froide. Le courant porte nu S mais plus ¨¤ la c?te existe un courant N.
M3rqu3ge effectu¨¦ en m3i 1976 : les directions de migration sont assez diver-
ses. Les principales sont ?W et S. L- p¨¦riode de libert¨º est situ6e en d¨¦but de
saison chaude. Les courants sont complexes : lc courant S est en diminution ;
?ei courant N existe ¨¤ la cote et est en cours de renforcement.
Les deux fonds dz g¨ºche de Saint-7,ouis et de Roxo-Bissagos sont localis6s
sur des zones ¨¤ forte teneur en s¨¦diments fins ou lutites (plus de 25 2 de par-
ticules de taille ~50 JJ- DCMAIN 197cj* GARCIA et LFOMME 1977).
L¡¯ez3men de la carte s¨¦dimentologiquc montre que 12 fond de p¨ºche. de Saint-
Louis a une faible extension en latitude rt une grande extension en longitude
(environ 6 x 60 milles), Il est enclave entre la c?te et la pente du talus,

12
toutes deux distantes dCenviron 5 millr:~, Les orientatiocs du bord du plateau,
dC: l¡¯axe du fond de p¨ºche et de la c?te sont NE-SW. Cette situation a deux con-
scquences importantes Y
hs d¨¦placements drs crevettes canalisees par le substrat vaseux auquel ?ll.es
sont li¨¦es ont tendance ?. suivre 1 ¡®axe YE-SK.
Les courants domin.ants sur le fond sont parallZ!les ¨¤ la c?te9 c¡¯est-&-dire
d¡±axe NZ-SW. ¡®Les d¨¦placements des crevettes suivent ¨¦galement cet axe avec deux
directions possibles.
Drtns les deux cas ol¡¯r la zigration s ¡®e.ffectue vers le M-NW, la liaison .7vec
les courants connus est Evidente, Il 2;¡¯ agit de situations 06 la saison hydro-
logique est hier, ¨¦tablie,
La mi.r;ration de direction SJ a .&tC observee en pkiode de transition entre
srison chaude ut saison froide. gotons que cett2 nipration vers le SW peut ex.-
pliquer lc m6canisrae de repeunlewnt du fond de p&he Fnr les juv¨¦niles ciigrant
hcirs du fleuve %?n6@ entre novembre et avril.. Cette migration intc rvient nin-
si dans le processus dc recrutencnt.
Contrairement au fond dt p¨ºche dl: Ssint-Louis celui de ??oxo-Bissagos z.s t
beaucoup plus large par rapport ¨¤ sn longueur (environ 9 x 22 milles) ¡®Il est
nettement plus GloignG de 1;1 c?te (environ 25 milles) qui est trHs d¨¨coup¨ºc c:t
7ccidentk L Lo.s profondeurs de pkhe sont en moyenne ~1~s Fnibles (20 m au
7. ieu de 4!? m) . !Jne telle situation semble Favorable 5 l¡¯existence de courants
beaucoup plus anarchiqwe
Cela peut expliquer qus il ne soit -'as possible da dGp,apccr une dirts:zti.oc.
d.t: migration do>inantc dans les d~placenents observ¨¦s sur cc fond de pkhe. Il
semb¡¯le ri¡¯autrti part que la. vitesse des courants soit plus faible sur 3 c fond
3,:: Roxo que sur celui d.c Saint-Louis, Effectivement, les distances journalilrae
parcourues sont rn moyennc nettement plus faibles .5 Roxo (1 ,¡®I -?u li,?u de 2$9
railles par jour) .
3: 1. NETRODE DE TPAITEMENT DES DONN!ES
La &thode emplo$c R Cte exposk par G?JLLAND (1963) . Si 1 ¡®on rapporte ;w
temps le nombre de r.?c.aptures en fonction ddl l¡¯intkznsit& de p¨ºche (R/US) sur
tune -5chelle logarithmique 5 on 0btien.t une droite de pente -a qui coupe 1 ¡®axe
des ordonn6es c?u p o i n t qpjlo.
Z est le coefficient de mortal.itG totale avec 2 = F + 7;.
F est le coefficient de mortalit:G due ¨¤ la p¨ºche.
X est le coefficient de mortal. i tC due ¨¤ d¡¯autres causes) il inclut M coef-
ficient de mortalit¨¦ ¡°naturelle¡±,
q est le coefficient -I.c capturabil it6, c I¡¯ est -¨¤-dire le coefficient d? zor-¡¯
t;klit¨¦ duc 5 la v¨ºche p.ar unit6 d¡¯intcnsits de p¨ºche. Il est suppos¨¦ constant
pendant tou¨¦e 1 ¡®exp¨¦rience,
No rst le nombre dc? crevettss narquiks relkh¨¦es.
Deux m¨¦thodes dgestimation de P wuvent ¨ºtre utilis¨¦es <
I¨¨re Gthode
,,,,I---w. * - 80 $tcint connu, on pourrs en d¨¦duire q et donc F si L¡¯i:n
cnnna?t l¡¯intensit? di.2 perche puisque F = q,f, f Gtant l¡¯effort de p¨ºche noyc:!
pendant la p¨¦riode consid¨¦rEe.
+wz
m6 t h o d e L - Elle tist bas& sur lc c,?lcul du taux dPeXplOitatiOn de
-.Iclgg. : & = ;-i (1 <?. &-Zt ) i C Gtant le nombre dc crevettes marqu¨¦es recaptu-
r¨¦es pendant le temns t qui est 13 duree de lvexp6rience.
Pour chaque campape: les calculs ont ¨¦t6 effectu¨¦s avec les deux m¨¦tho-
des et, quand cela ¨¦tait possible, sur #ieux p¨¦riodes :

i 3
- 30 premiers jours suivant 1 e marquage. - Dans C:G r.z.0 9 nous avons calcul¨¦
un nombre moyen de recaptures par unit6 d ¡®effort (X/i!~) -o;;r chzqtle mar¨¦e en
consid¨¦rant qu¡¯il etait constant et proportionnel b IPabondcxicc dcr, crevettes
marqu¨¦es. Lc: R/UE moyen journalier pour 1¡¯ ensemble 62 :: chalucicrn <rai t ensuite
cal.cul¨¦ en effectuant pour chaque jour la myenrx des !?/LE r:vycm par mrGe.
- Totzalite de la p¨¦riode de recapture suivant le rlarqunge.- Danri ce cas j
nous avons simplement calculz un R/IJE goyen p,lr semaine en divisaat ¡®le: nombre
total de recapturer; par l¡¯effort total pour la serine consid6rce.
Nous avons affecte le ra.ng 0 au premier jour ou 5 la p?:ezGGre semaine
sui.vant le dernier jour du carquage , Les calculs par semai:I:3 ont &t¨¦ faits en
uti.lisant les points mgdians des intervalles de temps. Ce¨¦:n Co:rrection est
n¨¦gligeable et n¡¯a pas ¨¦t6 faite dans les calculs oar jo,r,
Les campagnes de marquage ont eu une dur& comprise c-.t?e 2 et 4 jours.
Les recapturcs :- ?ec& pendant la campagne de marquage ~02:: peu noz%reuses
i..t ont ¨¦t¨¦ Gduites de l¡¯effectif initial 1.10. Lc c.alccl de rzortalit¨¦ rie porte
que sur les recaptures effect&es il partir. du premier jeu;: suivant la fin de
1;1 campagne de marquage. Dans certains ws, les recapture:; cnrres?ondanr aux
marquages effectu¨¦s de jour ou de nuit ont. ft6 traitges rG?ar&cnt (paragra-
phe 3.3.1.)
Enfin, quand le pourcentage dr jw¨¦niles (LQ23 rmj mar@c dSpassait
5 x, nous. avons 61~iiminG ces individus 2 la fois dc l¡¯effectif initial marqu¨¦
et des recaptures. Ce fut le cas pour les marquages: S;:i:,?Lczlo sept. 1976,
Roxo sept. ?974.et Roxo mai 1975. Lc kut du¡¯. cette ~limiw?:ion est d¡¯cviter
le biais introduit par les taux de xeczpt?lre:: plus fa?-bic.:; obr,z.rv¨ºr, chez les
juv¨¦niles (paragraphe 3.3.2.).
3.2. CAUSES D¡¯ERREURS
Les estimations de Z et F obtcnws 3 l¡¯ai&:. de la c-.?th.->dc \\rx?o&e plus
haut peuvent ¨ºtre fausstks par diffbreqt; ¨¦pp~?.z d¡¯cY.-i ::-:Y <iii ont ¨¦?¨¦ d¨¦crits
par RICKER (1958) et par BEVERTOV et J!OLT (1957). $&?,A¡®:; (tG<?) -risse en rc-
vue ces diff¨¦rents biais possibles,
3.2.1. Erreurs affectant l¡±estination tii: Y i~ri.s ;;;l:; ,-::.1.1@ Z: Y (eype A
P,,....¡± .re-llm ¡°- --.-
de RICKER, type 1 de EEVJXTON et P0T.T)
?Tort des crevettes aussit?tapSs
la l¡±&?rClUt>C ¡®! ,l 12.j C?¡®.7,wC.tth¡¯L: T?t3T~U&Sp
-TF------w-e~¡®a..¡®c
1-m1 ¡°¡®.w.sy.¡®-¡®n.~-¡®-. y
rel?chees, peuvent sub?.r deux causes pr~c.i.~n:!er .
li¨¦ ._
p~>rt::~.j~¡®,.~*, f¡± si<~cSJ~C
. . .
- *0
-. Efort?litG due ¨¤ la marque ?11Le-Gme. Pou: r~Gu.i_ri ci rL:-::1:-, wules les
crevettes en excellent Gtat ont 6tG ~IilrqU~~~S Fi7v-rc n, l:i!.c nsCyi-,,~.:: ¡®.i¡¯ obsiz>ation
s
d¡¯une dur& minimale de 1 hewe. Apr¨¨s, -arqwa& 9 * ? i,j :.T;j cy,i.i:,! !.;~?.rqy6~s ont @tc
conserves en vivier plusieurs heures ;t.v:ynt d¡¯¨ºt:*e, ref¡¯?c::*>: I::::y ;:?&113f et en-
lsver les crevettes morte s ou e n muv3ise cor,-iiti.c:r. T.il ;.-. ~6: 2 I ces derni¨¨res
fut faible (environ 2-3 X).
- Mortalit¨¦ due au largage.- II. sv aci t princi~paifizcni. ri¡¯ 1.:~;: . .::tructioQ
par les pr¨¦dateurs. El.1~ a ¨¦t6 rj,duite z7u rn.in&w par l¡¯rz;:1ob d¡¯l:.zi disposi-
tif de lareage permettant de rel?cher les crevettes ji.rectez:.rt ;;CL Pe fon.d.
Il est probable que la lumiP,re et la trannFa,rence r?e i¡¯ .:.**¡®q !K:<;zc t,n r?le k-
portant dans la pr¨ºdation. Nous exarGnerc)ns cc. point en dC:?i?. -,¡®.l ;>arsgraphe
3.3.1.Perte de marques dans 1~s premiers jours.- I.m F,SS~~~S ef.r-c
A¡¯.. ¡®-tv,¨¦s
*L
ta;1 bassin
e-w--
-¡®--I¡±-=---I--~~*~II-.Y
montrent que ces pertes sont ncglxgeables.
Notification incomzlete de r¨¦cupkatinn 8.2~ rt:.rqws VT.;~ les bnt.eaux ou aux
-
-
~~.ywy..db--ur-r- , -w--- . . . . -a-.-
us.ines .- Les marques Sont bien vlslblrs et il cnt I¡¯,.:?? i.~TC32?312 qT1¡¯ellrs aient
¨¦c$appG b deux tris successifs. Il faftt c2~5.mc~.xnt ::otk:r q;:¡¯ une 6 :&z! rccapture
mus est rapport¨¦e par la flotille !mm~.tienr,e. Cc-ttc floti.112 :¡¯ o$rG uniquement
sur le fond de p¨ºche de Roxo-Rissagos :!e 1972 L 1975. X1 r:~t probable que l¡¯in---
formation n¡¯est pas parvenue aux petrons 2~ ces bRte*l.*::< 41-i. n? pzrlaient gas SC
franCais. Nous pensons avoir ¨¦limin¨¦ ce biais p,?r la G:ll,¡®:¡®n rl¡¯crite ci-apr¨¨s.

1 4
Partant du principe que les rendements des chalutiers koweitiens ¨¦taient
identiques 5 ceux des autres crevettiers dakarois (l), nous avons pour chaque
jour (30 premiers j.ours) ou pour chaque semaine suivant le marquage, calcul¨¦
le nombre th¨¦orique de recaptures effectue par L:ette flottille. Ce calcul a
¨¦t¨¦ fait ¨¤ l¡¯aide d¡¯une simple r¨¨gle de trois :
Nb rec. dakarois x Effort Koweit
Nb recaptures Koweit =
Effort dakarois
Les recaptures ainsi calcul¨¦es et les efforts correspondants ont ¨¦t¨¦ ensuite
inclus dans les calculs de mortalit¨¦,
3.2,2. Er .rs affectant l¡¯estimation de Z vis non celle de F (type E
de RICKER, type 2 de REVERTON et HOLT)
¡®Mortalit¨¦ additionnelle des crevettes maa&, li¨¦e ¨¤ la pr6sence de la
u - - u - - - - - - - - - P--I.e---
marque,, Nos essais en bassins (LHOMME, 1975) ont montr¨¦ que sur une periode de
deux mois, la mortalit¨¦ des individus marqu¨¦s ¨¦tait en moyenne 2,i fois plus
forte que celle des individus t¨¦moins (Z/nois = 1,62 et 0,781. COSTELLO et
ALLEN (1962) et IVERSEN (1962) ont ¨¦galement observ¨¦ une mortalit¨¦ plus forte
chez la population marqu¨¦e. Cependant une ¨¦tude plus fine effectu¨¦e par plu-
s i eur s auteurs: LUCAS ut aZ, (1972), GARCIA (1975) ) Ii¡¯ kdSTE et MARCILLE
(1976 b)*a permis de constater que cette mortalit¨¦ additionnelle n¡¯ctait pas
constante et variait avec la taille ou l¡¯zge des individus* Nous examinerons
ce probl¨¨me au paragraphe 3.3.2.
Perte de margues ,5 un ~AUX cons tant .-
---m--w - - - - - - - - - u - l - - - -
Cette cause d¡¯erreur est difficile
2 appr¨¦cier dans notre cas.
Migration des crevettes hors de 1~ zone de p?che.;. Cette cause dUerreur
- - X~---~¡®l---------~------------
ne peut etre estim¨¦e avec les donnees dont nous disposons.
3.2.3. Erreurs affectant ¨¤ la fois l¡¯estimation de Z et celle de !? (t-re
C de RICKER, type 3 de BEVERTON et HOtT>
Elles pourraient provenir d¡¯une dispersion non uniforme des crevettes
marqu¨¦es au sein de la population non marqu¨¦e,associ¨¦e 5 une r¨¦partition non
al¨¦atoire de l¡¯effort de p¨ºche. Pour ¨¦viter ce biais, nous avons effectu¨¦ lrs
marquages en diff¨¦rents points du fond de p&che.
D¡¯autre part, bien que les chaluts-tests soient peu r¨¦pandus (environ l??
des bateaux) p on peut consid¨¦rer que l¡¯effort est concentr¨¦ sur les zones d¡¯a-
bondance m a x i m a l e .
3.3. RESULTATS
3.3.1. Influence de l?heure de lr.rgsge surh taux de rccapture
Nous disposons des r¨¦sultats de trois campagnes de marquage pour le fond
de p¨ºche de &rso et de deux seulement pour le fond de p&he de Saint-Louis. Cn
effet o les heures de largage ne sont pas connues pour le marquage de novembre
1973 et le nombre de recaptures est tr¨¨s faible. pour celui de mai 1976,. Dans un
premier- temps, 1 ¡®examen d.u tableau VII permet. de constater dans la plupart des
cas une diff¨¦rence notable entre l-es pourcentages de recantures selon que les
. .
(1) Noas avons ;a le verifier sur les statistiques disponibles.

1 5
individus marquk ont E.:I~ r~15ch;.~ 1.2 JOZL OJ 1;; nuit (1). Cette difference
n'est pas toujours dans le rnZ7e ~3.,n.
TABLEAU VII.- Ccmpsraizor, Ges pou~cntxgea de zecaptures en fonction de la p¨¦-
riode de marquage.
-
(
1
c
,;.=s.-.~"m..- --=w- 50-2.
-Y-- --.-
3 NUIT
--.------_-----s_----____I__________
1
.empe?;;
: ?cc.2pt?xr¨¦cs f lkrqu¨¦es
i Recaptur¨¦es 1
-~ -...---- . _.
-
St--Louis Jan 75
I .-.--.-- -.I ----
St-Louis :,z;'r. 76

haut. Des mesures au disque de Secchi ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es par CHAMPAGNAL et a$.
1969, CREMOUX, 1970 au Cap-Vert et au cap Rozo sur les fonds de 20 ¨¤ 25 m.
Les r¨¦sultats sont repr¨¦sent¨¦s sur la figure 8.
Sur les deux fonds de p¨ºche, la turbidit¨¦ est maximale en p¨¦riode d'up-
welling (f¨¦vrier, mars, avril) e-t minimale en pieine saison chaude (ao?t). Ce-
pendant, ¨¤ Roxo, l'eau n'est jamais trk claire en raison des apports conti-
nentaux importants et la turbidit¨¦ croit fortement en fin de saison des pluies.
La comparaison qualitative entre la turbidit¨¦ et la diff¨¦rence entre les pour-
centages .le recaptures jourlnuit est resum¨¦e ci-dessous :
a
.a
:
7-
Diff¨¦rence entre
1
Marquage
: Turbidite :
I
.
les % de recaptures
0
:
i
T- St-Louis janv¡® 73
i Moyenne i
Tri?s faible
---_-----------------------------------------------------------------
1
I
St-Louis sept. 76
i Tr¨¨s faible:
Forte (recaptures joursnuit)
1>
(,"-,,,,,,,,,,,,,,,,,,-~---------~----~~-~------------------------------
Roxo
sept. 74
f Faible '
Tr¨¨s forte (nuit> jour)
1
i
:
,,,,,,,,,,,,,,,,,-,,,,,,,,T,,,,,,,,,,,,,-----
(
;
Roxo
mars 75
; Forte
;
Faible
0
.
u.-_--__--__-_---_----------------------------------------------------
I
Roxo
mai 76
i Forte
i
Forte (nuit>jour)
1
L
1
Dens certains cas (St-Louisj-r:.7-j
;oxz Sept. 74,Roxo mars 75) nos r¨¦sul-
tats concordent avec ceux de GARCIA, dans d'autres pas. Les ¨¦l¨¦ments disponi-
bles ne nous permettent pas de tester valablement l'hypoth¨¨se formul¨¦e par cet
auteur.
Notons que LE RESTE et MARCILLE (1976) 2 Madagascar n'ont pas observ¨¦ de
diff¨¦rence entre les taux de recaptures des crevettes rel?ch¨¦es de jour au de
nuit. Mais ces auteurs ont travaill¨¦ dans des eaux toujours tr¨¨s turbid@(sai-
son des pluies et faible profondeur).
Pour l'¨¦tude de la mortalit¨¦, nous traiterons s¨¦par¨¦ment les recaptures
effectu¨¦es sur les individus marqu¨¦s le jour ou la nuit dans les trois cas o¨´
une diff¨¦rence ! -portante a pu ¨ºtre constat¨¦e.
3.3.2. Influence de la taille au -*-~~y72 sur le taux de recaptures
Plusieurs auteurs ont observ¨¦ une mo::'-alit¨¦ plus forte chez les crevettes
marqu¨¦es de petite taille soit ¨¤ l'occasion de marquages c"t mer (LINDNER et
AKDERSON 1956, LE RESTE et MARCILLE 1976, GARCIA 1973 et 1977), soit au cours
d'expkiences en laboratoire (LUCAS, YOUNG et BRUNDRITT, 1972). Nous avons re-
pr¨¦sent¨¦ sur la fi-re 9 ct la figure 10 les taux de rccaptures en fonction de
la taille (LC, classes de 5 mm) pour chaque marquage. Les courbes passant par
les vaieurs moyennes ont ¨¦t¨¦ trac¨¦es ¨¤ main lev¨¦e. Les sexes ont ¨¦t¨¦ s¨¦par¨¦s.
Les distributions de fr¨¦quences de tailles des individus marqu¨¦s et recaptur¨¦s
ont ¨¦galement ¨¦t¨¦ figur¨¦es (classes de 1 mm).
Deux remarques doivent i$tre fai-
tes sur l'analyse de ces donn¨¦es :
Il est pr¨¦f¨¦rable de se limiter, dans la mesure o¨´ un nombre de recapL-
Cures suffisant le permet, aux recaptures des 30 premiers jours suivant lc
marquage pour ¨¦viter un bi.-;s d? ¨¤ la crgiqsance.
Il est plus facile d'¨¦tudier le ph¨¦nom¨¨ne sur les seules femelles pour
lesquelles la gamme de taille est plus ¨¦tendue.
Sauf pour les marqtlages St-Lov' L nov. 73 et Roxo mzi 76, la forme de la
courbe obtenue sur les femelles en pzr?tiol?: asym¨¦trique est caract¨¦ristique ;
le pourcentage de recaptures, faibZ.2 pour la classe 18-22 mm, cro?t rapide-
ment pour atteindre son maximum pour la classe 28-32 mm (ou 23-27 ou 133-37 mm)
puis d¨¦cro?t lentement jusqu'¨¤ la classe 43-47 mm.

Le phkkom¨¨ne semble identique chez les m?les mais la partie droite de la
Parabole manque puisque les grandes tailles sont tr¨¨s rares. GARCIA (1973)
interpr¨¦tait la partie gauche dcla courbe par l¡¯action simultankz de deux me-
canismes :
- La mortalit¨¦ additionnelle duc w marquag e cL:ez les jeunes individus
(LT c 30 mm pour les femelles et LCS25 mm pour les mAles)
- L¡¯effet de la s6lectivitG des chaluts des bateaux effectuant les recap-
tures. Cette deuxi¨¨me hypothese r¨¦examink par lui ¨¤ la lumi¨¨re des ¨¦tudes sur
lu &lectivit¨¦ des chaluts pour la crevette blanche (LHOMMP 1978) senible vrai-
semblable. En effet ) avec une naillc de 25 mr<i de c?t¨¦, couramment employ¨¦e par
les crevett * ;s ouest-africains, la valeur de 150 est de l¡¯ordre de 20 mm LC et
celle de 1 *oO de l¡¯ordre de 30 mm LC. Ceci peut donc expliquer l¡¯augmentation
du taux de recaptures entre 20 et 30 mm LC.
Pour ¨¦liminer cette source d¡¯erreur, les individus juv¨¦niles (LCK23 mm)
nPont pas ¨¦t¨¦ pris en compte dans les calculs quand ils repr¨¦sentaient plus
de 5 X des individus marqu¨¦s.
Le m¨ºme auteur explique la forme de la partie droite de la courbe par une
augmentation possibl e de la mortalit¨¦ naturelle avec l¡¯?ge et par une diminu-
tion de la mortalitg par p¨ºche avec 1¡¯Rge due ¨¤ une ¨¦migration des individus¡± i¡¯
ag¨¦s hors de la zone d!abondance mnximnle sur laquelle est centr¨¦e la p¨ºcherie
commerciale.
D*autre part, 1 ¡®examen des figures sembl e mnntrer que, pour une classe de
taille donn¨¦e, la cspturabilit¨¦ serait proportionnelle ¨¤ l¡¯abondance plu&
qu¡¯a la taille.
3.3.3. S¨¦lection des r¨¦sultats
Pour chacun des deux fonds de p¨ºche, les calculs ont port¨¦ sur trois op¨¦,-
rations de marquage, deux p&ziodes de recaptures et ¨¦ventuellement deux popu-
lations marqu¨¦es (jour et nuit). Il n¡¯est pas possible d
r i c i 1¡¯ cn-
semble des r¨¦sultats obtenus dont certains semblent peu fiables, La ccuparai-
son avec d¡¯autres valeurs de la litterature serait d$ailleurs trop complexe.
Nous avons donc d¨¦cid¨¦ de ne conserver que certaines op¨¦rations de marquage
pour aboutir dans un dernier stade ¨¤ un seul jeu de valeur de q, Z, F et Xpour
chaque fond de p¨ºche. Les critkes de choix ont Gt¨¦ les suivants :
- Pr¨¦fcrence accord¨¦e aux r¨¦sultats obtenus sur une dizaine de semaines
plut?t qu¡¯¨¤ ceux obtenus sur 30 jours ;
- Dans le cas o¨´ la s¨¦paration jour-nuit a Gt¨¦ faite, la pr¨¦f¨¦rence est ac-
cord¨¦e ¨¤ la P¨¦riode pr¨¦sentant le plus grand nombre et le plus fort pourcentage
de recaptures ;
- Dans le cas oa les valeurs calcul¨¦es sg¨¦ca.rtaient fortement des valeurs
moyennes obtenues sur l¡¯ensemble des zutree op¨¦rations de marquaSe, t-1 1 cs
¨¦taient ¨¦limin¨¦es.
3.3.4. Evaluation des mortalit¨¦s sur le fonrl de p¨ºche de Saint-Louis
Une seule op¨¦ration 9 ¨¦t¨¦ retenue : le marquage de septembre 1976. La A-
paration des rccaptures de crevettes marqu¨¦es le jour ou la nuit a ¨¦t¨¦ faite,
Les individus juv¨¦niles (12,3 % des individus marqu¨¦s) ont ¨¦t¨¦ ¨¦limin¨¦s des cal-
culs. Les w Leurs de q9 Z; F et X obtenues sur les 30 premiers jours d¡¯une
part, et sur les individus marqu¨¦s de jour ou de nuit d¡¯autre part, sant peu
diff¨¦rentes. Nous choisirons de conserver les chiffres obtenus sur les recap-
turcs d¡¯individus marqu¨¦s le jour et sur une p¨¦riode de 13 semaines (meilleurs
coefficients de carrelation, effectifs et pourcentages de recaptures les plus
importants).
L¡¯¨¦volution des recaptures par unit¨¦ d¡¯effort a ¨¦t¨¦ repr¨¦sent6e sur la fi-
.gure 11 oii las ciiffres port¨¦s en abscisse repr¨¦sentent les rangs des inter-
valles de temps. Les r¨¦sultats obtenus sont les suivants :

1 l3
Saint-Louis, septembre 76 : coef. corr¨¦l. =-G,93
(jour seul)
n = 11
dur& = 13 semaines
Z/sem. = 0 , 2 7 7 Z/mois = 1,19
lere m¨¦thode
2e mgthode
qN0
= 0,616
R
= 141
No
= 845
R/No
= 0,167
q
= 0,00073
F/i>?&
= 0,047o
T/sem.
= 74,6 JP
F/mois
= 0,20
F/sem,
= 0,054
P
= 0,0006
F/mois
= 0,23
X/mois
= 0,99
X/mois
= CI,96
Les moyennes des valeurs obtenues par les deux m¨¦thodes sont:
:
Tond de p¨ºche de Saint-Louis
I
\\
\\
)
I q i Z/mois i F/mois i X/mois
--------------------________I_____o___I_------- ;
(
:
*
4
:
(
0,0007
;
1,19
:
OP22
:
CI,97
;
3.3.5. Evaluation des martaliti;s sur le fond de p¨ºche de Roxo-Rissagos
Trois op¨¦rations de marquage ont ¨¦t¨¦ retenues :
- Marquage Roxo septembre 74.- La s¨¦paration des crevettes marqu¨¦es le
jour ou la nuit a ¨¦t¨¦ faite. Les individus juv¨¦niles (10,s Io des inditi ~EU?
quk) ont ¨¦te ¨¦limin¨¦s des calculs. Nous choisirons de conserver les chiffres
obtenus sur les recaptures d'individus marqu& la nuit et sur une p¨¦riode de
12 semaines (pourcentages de recaptures les plus importants). L'¨¦volution des
recaptures par unit¨¦ d'effort a ¨¦tg repr¨¦sent¨¦e sur la figure 11. Les r¨¦sultats
obtenus sont les suivants :
Roxo, septembre 74 u ccef. c?rr¨¦l. = -, ,?;
a=9
(nuit seule)
Z/sem. = 0,254 Ylmois = 1,09
dur¨¦e
= 12 semaines
I¨¨re nethode
2e msthode
qN0
= 0,1888
R
= 201
NO
- 6?0
R/No
= 0,291
4
c- 0,00027
F/sem.
= 0,0776
F/mois
= 0,33
Glsem.
= 2S7,8 JP
F/sem.
= 0,057
P
= 0,00037
X/mois
= OP76 *
F/mois
= 0,24
X/mois
= O,%
- Marquage Roxo C:ars 75.- La s¨¦paration des crevettes marqu¨¦es le jour et
la nuit n'a pas ¨¦t¨¦ faite (diff¨¦rence entre les taux de recaptures n¨¦gligea-
ble). L'¨¦limination des individus juv¨¦niles (3,6 X d,c,r-zirqu:s n'a pas ¨¦t¨¦jug¨¦e
n¨¦cessaire. L'¨¦volution des recaptures par unit¨¦ d'effort a ¨¦t¨¦ repr¨¦sent¨¦e sur
la figure 11. Les r¨¦sultats obtenus sont les suivants :
Roxo mars 75 : coef. corrsl. = -r3,6?
n= 9
uour + nuit)
dur¨¦e = 10 semaines
Zlsem, = 0,228
Z/mris - 0,98

1 9
I¨¨re m¨¦thode
2¨¨ m¨¦thode
@Jo
= 1 , 6 5 5
R
= 1 8 9
No
= 1 , 4 9 0
R/No
= 0,127
9
= 0,0011
F/sem.
= 0 , 0 3 2
f/seUl.
= 26,9 3P
F/mois = 0,14
F/sem.
= !0,030
9
= 0,0012
FFl?is
= 0,13
X/mois
= 0,84
X/mois
= 0,85
- Marquage Roxo mai 76.- La s¨¦paration des crevettes marqu¨¦es le jour et
la nuit a ¨¦t¨¦ faite. Les recaptures de crevettes marqu¨¦es le jour ¨¦taient en
nombre insuffisant pour Etre trait¨¦es seules. Les individus juv¨¦niles (18 85
des individus m,arquGs) ont ¨¦.tP, Elimin¨¦s des calculs. Nous retiendrons le chif-
fre obtenu sur les recaptures d'individus marqu¨¦s de nuit et sur une p¨¦riode
de 12 semaines (effectifs et pourcentages de recaptures les plus importants),
LgiSvolution des recaptures par unit6 d'effort a ¨¦t¨¦ repr¨¦sent¨¦e sur la figure
11. Les r¨¦sultats sont les suivants :
Roxo mai 76 0 coef. corr¨¦l. = -0,92
n = 8
(nuit seule)
dur¨¦e = 12 semaines
Z/sem. = 0,294
Z/mois = 1,264
I?!re r?Gthode
2e m¨¦thode
~NO
= 0 , 1 7 5
R
= 6 2
No
= 1 573
R/No
* 0 , 0 3 9
4
= 0,00011
F/sem
= 0 , 0 1 2
F/sem.
= 1 3 4 JP
F/mois = 0,05
Flsem.
= 0 , 0 1 5
4
= 0,00009
X/mois
= 1,20
X/mois = 1,21
Comme a priori, aucun des trois marquages ne semblait plus repr¨¦sentatif
que les autres, nous avons effectu¨¦ les moyennes des trois valeurs obtenues
pour 4, Z, F, X (1) que nous considererons comme repr¨¦sentative pour le fond
de p¨ºche de Roxo-Bissagos.
On obtient ainsi :
rond de p¨ºche de Roxo-Bissagos
i
q
' Z/mois i
F/mois
i Xjmois
1
:
----------c---------II______I__u__ ----------1
c
:
*
:
1
(
~,0005
:
1,11
:
0,16
:
Q,95
(
.n
:
:
3.4. DISCUSSION
3.4.1. Valeurs de %
La premi¨¨re constatation qui peut ¨ºtre faite aat la similitude des r¨¦-
sultats obtenus pour les deux fonds de peche (X = 0,97 et 0,95).
La prise optimale moyenne potentielle a ¨¦t¨¦ calcul¨¦e pour les deux stocks
B l'aide d'un mod¨¨le exponentiel de FOX (;.WIA et LHOMME 1977). Le stock de
Saint-Louis est exploit¨¦ ¨¤ 96 % de ses possibilit¨¦s et celui de Roxo ¨¤ 76 Z .
On admet en g¨¦n¨¦ra.1 qu'au voisinage du maximum d'exploitation, F est voisindeM
or les valeurs de X que nous avons trouv¨¦es sont tr¨¨s sup¨¦rieures aux ,valeurs
de F. Il seuble donc que X inclut d'autres sources de mortalit¨¦ que la morta-
lit¨¦ naturelle.
(1) Ces valeurs ¨¦tant elles-m¨ºmes les moyennes de chiffres obtenus par
les deux m¨¦thodes.

2C-l
TABTJIAU T:ITI .- Evaluaticns
de ~10~";;~li.t~ faites par di.vers auteurs
Les vnleurq de P,X rt Z on.~ 6tG rayport¡±es 5 un mois >our ¨ºtre comparables
Ni;th. = Sthode e~yY.!.oy~~~z~ ; 1 =mrtrya~c
2-histogrammes
?=Statistiques dc
pfiche
k-analyse populations virtuelles

2 1
N&s avons rassembl¨¦ dans le tableau VIII les estimations de la mortalite
de p6n¨¦ides faites par divers auteurs, Les mortalit& observ¨¦es en aquarium ou
en bassin, d?j>d citees au paragraphe 3.2.2., n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ reprises ici car
elles peuvent difficilement ftre compar¨¦es aux valeurs obtenues dans le milieu
naturel.
Les valeurstirtes trouv¨¦es pour X par certains auteurs sont la consZquen-
ce d¡¯une mcrtnlit¨¦ additionnelle due au marquage de crevettes de petite taille
OWTKUHN 1966, JUIMA 1974) G Dans l¡¯ensemble, les valeurs cit¨¦es sont nettement
inf¨¦rieures aux n?tres.
3.4,2. Valeurs de F et de q
Ces deux param~tree 6tant li¨¦s par la relation F = q. f, nous les examine-,
rons simultan¨¦ment. Un certain nombre de facteurs peuvent modifier leur valeur.
Ce sont en particulier *
- La methode de p¨ºche,
- Des facteurs physiques comme 1.a temp¨¦rature de l¡¯eau,
- La composition de lr? flottille (effectif, taille et gr¨¦ement des ba-
tesux),
- La surface du fond de p&he exploite,
.- La richesse du fond de p¨ºche exploit¨¦,
- L¡¯¨¦tat d¡¯exploitation du stock,
I- Le rythme de recrutement des juv¨¦niles,
- Le rythme d¡¯activit¨¦ des crevettes,
- La turbidit¨¦ de .l.¡®cau,
- La composition en taille du stock.
Valeurs de F.- Les valeurs de F trouv¨¦es pour les stocks de St-¡®Louis
(0,221 et Roxc-Bissagos (0,lS) sont relativement voisines. Elles sont assez
voisines du chiffre donnb par GARCIA pour la C?te d¡¯ivoire.
Valeurs de q.- Pour les deux stocks $tudi¨¦s p les coefficients de captura-
bilite ramen¨¦e 2 une surface de 1;10 m$llc.s ct ?uno&t¨¦ d¡¯effort de 1 jour 82
p¨ºche d¡¯un crevettier de ZSO ch sont donn¨¦s ci-dessous :
:
:
Surf ace
: q/iOO milles)
zom
c
q
I
Effart
: pjsi tiues :carr¨¦sgar )
:
*
:
carr¨¦s
: JP 250 ch )
; 0,0007 ;
1 JP/360 ch ;
350
:
0,0028
)
D
:
-)
(
(
ItoxO
; ~ o,ooos ,;,1
1 JP/360 ch ;
:
225 .
O,OOl?
)
.
)
Nous nous contenterons de noter que la capturabilit¨¦ serait 2 fois plus
faible ¨¤ Roxo qu¡¯¨¤ Saint-Louis. La comparaison &a ces valeurs entre elles et
avec celles calcul¨¦es psr d?autres <auteurs ne sera pas envisag¨¦e en raison de
la complexitc de cette analyse.
C O N C L U S I O N
La technique de marquage par disques de Petersen s¡¯gtait d¨¦j¨¤ r&¨¦l¨¦e sa-
tisfaisante pour l¡¯¨¦tude de la croissance (LHOMMZ 1978 b). Nous constatons ici
qu¡¯elle permet ¨¦galement une ¨¦tude valable des d¨¦placements de crevettes surle
fond. En ce qui concerne l¡¯¨¦tude de la mortalit¨¦ ¨¤ partir de l'¨¦volution des r?g-
captures de crevettes marqu&s en fonction de l?effort de p¨ºche et du temps,
l¡¯interpr¨¦tation des r¨¦sultats semble plus d¨¦licate. 11 ne nous a pas ¨¦t¨¦ pos-

2 2
sible de savoir si les fortes valeurs qui ont ¨¦t¨¦ trouv¨¦es pour la mortalit6
naturelle n¡¯incluent pas une certaine Dortalit¨¦ additionnelle due ¨¤ la marque,
Nous esp¨¦rons pouvoir r¨¦soudre ce probl¨¨me en utilisant une autre m¨¦thode
pour l¡¯¨¦tude de la nortalit¨¨. Il s¡¯agit de l¡¯analyse des distributions de .fr&-
quences de tailles obtenues 2 partir des debarquements des chalutiers commer-
ciaux. Cette ¨¦tude est actuiillemcnt en cours et sera $ubliZe ¡®ult¨¦rieurement *
B I B L I O G R A P H I E
RERRIT (G.P..) e
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Irxi5r-q
Q¡±
Effectif 1%f
-m
direction (classes de fO* )
position moyenne
I
0 - 10
l l - C O 27-30
31-ACt
41-50
?- 3
3 , 1-6
6,t-Q
Q,t-12 12,1-15 15,1-18
Distance totale parcourue ( milles)
Distance jouifballi2re p a r c o u r u e ( m i l l e s )
4
(%)
100.
~JANV. 75 ]
1
t SEPT. 76 1
F i g . 5- M i g r a t i o n s observ¨¦es SUE ¡®Ile fond de p¨ºche de Saint-Louis.

N O R D
oo
i Effectif (%)
T
position moyenne
0-10
~-213
21-30
31.-40
4-50
51-60
O-3,0
3,1-6
? , l - 9
3,1-12
Distance Mate parcourue (milles)
Distance journali¨¦re parcourue (milles)
100 %
[X75]
0
1%
0
Fig. h- Migrations observ¨¦es sur le Tond de p¨ºche de Roxo-Bissagos.

46 Recaptures
30
Saint - Louis
----,
/¡¯
-i?r--..,
--.
O-f----r-----¡¯
6
12
18
2 4
6
Heure de largage
%R ecaptures
30
iI
m-
74 4
75 x
76 A
10-
0 -f
6
12
18
2 4
s Heure de largage
Fig. 7- Variation du pourcentage de recaptures en
fonction de l¡¯heure du largage,

Profondeur
Secchi (m)
I
I
I
a--Mois
t
1
1
I
I
f
J¡¯Fh A
M¡¯J J A S
0 N
D
Profondeur Secchi
+--T--r3ri;7-
!
1
I
I
I
, - M o i s
J
F
M¡¯J-?
A
S
0 N
Il
Fig. 8 - Evohtion de Ta turbidit¨¦ sur les fonds de 22 m
au Cap Veft et au Cap Roxo (d¡¯apr¨¨s GARCIA 1.977).

3 3
ct NOV 73
N
N
20
t
100
250
~
10
]
0
0
t-
20
30
40
50 L&(mm)
20
30
4 0 LCfmm)
R%
R%
N
8 JANV 75
ct
i
J A N V 75
i(*1
5
50¡¯
d SEPT 76
20
30
40
50 LC(mm)
20
30
40 LCtmm)
Fig. '3 - Variation des taux de recaptures en fonction de la taille,
distribution de frequences de tailles des individus marqu¨¦s
et receptt.&s sur le fond de p¨ºche de Saint-Louis.

8
S E P T 7 4
N
I
d-
*
2c
30
40
50 LCcmm)
20
30
40 LC(mm)
N
N
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t
¡®3 MARS 75
(ilrI
100
R%i
5
i
I
1 cl
N
4 MAI 76
R%
20
30
40
5 0 LC(mm)
20
30
40 LC(n3m.l
Fig. ICI- Variation des taux de recaptures en fonction de la taille,
distribution de fr¨¦quences de tailles des individus marqu&s
et recaptur¨¦s sur te fond de p¨ºche de Roxo-Bissagos.

3 5
St - Louis !%Dt. 76
Roxo sept. 74
( jour )
LnRIUE
( nuit )
-1
- 1
- 2
- 2
- 3
- 3
*- 4
- 4
-- 5 - l - - l - ¡°---l----r--~~-5 ,
I
I
I
I
I
1
*
0 2 4
6
lcj
8
12 Sem.
0
2
4
6
8
1 0
12 Sem.
Roxo mars 75
Roxo mai 76
-* 4 +------ ----l--I
I
-
0
2
4 6
8
10
12 Sem.
6 8 10
12 Sem.
Fig. 11- Evolution, des recaptures par wit¨¦ d¡¯effort
en fonction du temps.