157 Z O O P L A N C T O N D E L A CÔTE S U...
157
Z O O P L A N C T O N D E L A CÔTE S U D
D E L A PRESQU'ILE D U C A P - V E R T
Par
Christiane SERET(1)
I N T R O D U C T I O N
L’étude du zooplancton de Dakar a été effectuée.dans
l’optique d’établir les corrdlations entre l’abondance (en
fonction de la taille) des espèces dominantes zooplancto-
niques avec les autres paramètres du milieu: biologiques,
chimiques, physiques et géologiques.
Par ailleurs, la systématique des Copépodes plancto-
niques côtiers et du large est faite car le plancton des
eaux sénégalaises n’a été étudié d’une façon approfondie
sur un cycle annuel que par G. SEGUIN (1973). Cette étude
du zooplancton sénégalais permettra de faire la liaison
entre le zooplancton de l’upwelling mauritanien et celui
du golfe de Guinée.
Au total 24 missions ont été faites de février 1982 B
mars 1983. Seules 16missions ont été dépouillées et appa-
raissent dans ce rapport. L’étude systématique des Copépo-
des sera réalisée après dépouillement de toutes les mis-
sions ; seule apparaît dans ce rapport une liste provisoi-
re des espèces.
1 .
M E T H O D E S D E
T R A V A I L
1.1. MATERIEL UTILISE
1.1.1. Les Filets
Les filets 2 plancton ont été construits sur le type du filet interna-
(1) Professeur à 1”Ecole des Agents techniques de l’océanographie et des
pêches Maritines. BP. 2241, Dakar (Sénégal).

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tional WP2. La taille du bateau "le Cauri" nous a oblige à fabriquer des fi-
lets ne dépassant pas 3 m de longueur totale.
Quatre filets de 100, 355, 500 et 1000 microns de vide de maille ont été
confectionnés. Les filets de 500 et 1000 microns et de 53 et 74 cm de diamètre
d'ouverture , pêchant mal, ont été abandonnés.
Nous avons donc utilisé les filets de 100 et 355 l,l dont les caractéristi-
ques sont les suivantes :
- Filet cylindrocônique de 100 microns de vide de' maille :
. Diamètre d'ouverture = 40 cm
. Longueur totale = 2,35 m
. Longueur de la partie filtrante cylindrique : 99 cm
. Longueur de la partie filtrante cônique = 114 cm
- Filet çylindrocônique de 355 microns de vide de maille :
. Diamètre d'ouverture : 53 cm
. Longueur totale : 2,60 m
. Longueur de la partie filtrante cylindrique = 109 cm
. Longueur de la partie filtrante cônique = 127 cm.
1.1.2. Les flowmeters
Placés à l'entrée du filet, ils permettent de calculer le volume d'eau
de mer filtrée.
- Collecteur : type Tregouboff
- Navire : vedette
"Le Cauri", longueur totale= 8m, tirant d'eau =0,80 m
1.2. MODE DE PECHE
Traits par paliers B la vitesse de 2 noeuds.
Fonds de 5 m : 3 mn à 3 m
;
fonds de 20 m
: lmnà 15m
1mnàlOm
lmnh 5 m
FondsdelOm: 2mna8m
lmnà4m
Fonds de 15 m : 1 mn près du fond
lmna9m
1 mnà4 m
1..3. CONSERVATION DES ECHANTILLONS
Les échantillons ont été fixés à bord dans de l'eau de mer formolée à 5 %.
1.4. METHODES D'EVALUATION DE LA BIOMASSE ET DES EFFECTIFS/M3
1.4.1. Biomasse
La biomasse volumique a été calculée en ml/m3 par la méthode du volume
déplacé.
1.4.2. Comptage
Chaque échantillon a été fractionné à l'aide de la boîte de Motoda. Le
souséchantillon a ensuite été placé dans une cuve de Dolfus puis compté SOUS
la loupe binoculaire.

1.5. CHOIX DES STATIONS ET FREQUENCE DES PRELEVEMENTS (FIG. 1)
15 stations ont été sélectionnées après une période de prospection de
janvier à avril 1982. La forte variation de la biomasse dans la baie de Gorée
explique le rapprochement des stations dans cette zone. Les stations s’éten-
dent de Dakar 3 Pointe Rouge sur les fonds de 7 3 23 m.
Les prélèvements ont été faits si possible tous les 15 jours avec les 2
filets de 100 et 355 microns. Au total 24 missions ont été faites de février
1982 B mars 1983.
1.6. REMARQUES SUR LES CHANGEMENTS DE METHODES
- Le filet de 100 microns n’a été utilisé qu’à partir du 18 juin sauf
pendant la mission du 19 mars.
- Les effectifs par m3 ont été calculés par classes de taille apr&s tami-
sage pour les missions des 6 mars, 19 avril et du 15 mai au 28 juillet. Les
classes de taille ont été sélectionnées comme suit :
Filet de 100 u classe de taille de 100 à 500 CI
: Filet de 355 p classe de taille de 500 p-,1000 U et) 1000 11
Cette méthode du tamisage a été abandonnée à cause de la fréquence d-es
matières organiques agglomérant les individus.
2 .
H Y D R O L O G I E
2.1. EAUX FROIDES ET SALEES : EAUX CANARIENNES
D e février a la mi-mai 1982 :
17” 4 TO 4 19,5
35,46 6 S %o 4 36,74
2.2, PERIODE DE TRANSITION (DE LA SAISON FROIDE VERS L'HIVERNAGE)
De fin mai à la mi-juillet
22O & TO &26,5’C
35,57 $ s x0 4 35,91
2.3. EAUX CHAUDES ET SALEES : EAUX TROPICALES
De la fin juillet à la mi-septembre
26,s 6 TO < 29,5
35,55 4 s Xo < 35,84
2.4. EAUX CHAUDES ET DESSALEES : EAUX GUINEENNES
De la fin septembre à novembre 1982
24’4 TO & 28'5
34,85 Q S %o 4 35,33 %o

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160
3 .
R E S U L T A T S
D E S
B I O M A S S E S
3.1. EAUX FROIDES ET SALEES
3.1.1.
5 février 1982 (fig. 2)
La biomasse augmente quand on s’éloigne de l,a côte. Il existe un noyau
de biomasse maximale sur les fonds de 25 m au sud de Rufisque.
3.1.2.
6 mars (fig. 3)
Noyau de forte biomasse sur les fonds de 10 m entr 5 Tiaroye et le Cap des
Biches. La biomasse est faible B la côte ( < 3 0,5 ml/m ). Elle diminue d’Ouest
en Est avecunginflexion des lignes de même biomasse vers l’Est sur les fonds
de 10 m.
3.1.3.
19-20 mars (fig. 4)
Le noyau de biomasse maximale se trouve sur les fonds de 20 m au sud de
Tiaroye.
La biomasse diminue d’Ouest en Est sur les fonds de 20 m.
3.1.4.
19-20 avril 1982 (fig. 5)
Deux noyaux de biomasse maximale existent . Le plus important se situe sur
les fonds de 20 m entre Tiaroye et Mbao, le second noyau, beaucoup moins impor-
tant se trouve Zi la côte en face du chateau d’eau de Tiaroye.
3.1.5.
28-30 avril 1982
Les ‘kiations ont été faites depuis Tiaroye ‘usqu’au sud de Bargny. Il en
résulte que la biomasse est faible ( ( 0,,50 ml/m 3). D’autre part, cette biomassle
diminue depuis Tiaroye (0,50 ml/m3) jusqu’à l’est de R,ufisque (0,04 ml/m3) puis
se stabilise a 0,15 ml/m3 jusqu’au sud de Bargny.
3.1.6.
15 mai 1982 (fig. 6)
Le noyau de biomasse maximale est situé sur Les fonds de 20 m au sud de
Bargny. La biomasse diminue quant on se rapproche de la côte avec deux minimum :
sortie du port de Dakar, entre le cap des Biches et Rufisque.
3.1.7. Conclusion
Pendant la saison froide, la biomass,e est généralement élevée. La biomasse
est faible près de la côte sauf en avril. D’autre part deux zones de biomasse
maximale apparaissent, la première se situe au sud-sud-est de Tiaroye sur les
fonds de 10 à 20 m, la seconde au sud de Rufisque sur les fonds de 20 m. En
général la biomasse augmente quant on S’é;loigne de la côte et quand on se dépla-
ce d’Est en Ouest.
3.2. PERIODE DE TRANSITION DE LA SAISON FROIDE VERS LA SAISON CHAUDE
3.2.1.
24 mai 1982 (fig. 7)
Diminution générale de la biomasse. Elle est faible à la côte et aUpente
quand on se dirige vers le large.
Seul subsiste le noyau de biomasse maximale E:~T les fonds de 25 m au sud
de Tiaroye.

161
3.2.2. 18 juin 1982 (fig. 8 et 9)
La biomasse continue de chuter. Les lignes de même biomasse sont parallè-
les entre elles. La biomasse augmente de la côte vers le large. La zone la
plus riche se trouve toujours au sud de Tiaroye sur les fonds > 3 20 m.
3.2.3.
7-8 juillet 1982 (fig. 10 et Il)
La biomasse évaluée a partir des traits du filet de 355 u présente un
petit noyau de biomasse maximale au sud de Tiaroye sur les fonds de 10 m.
Ailleurs la biomasse est faible.
La biomasse obtenue 3 partir du filet de 100 ~1 présente deux zones côtiè-
res de production maximale, la première se situe entre le port de Dakar et le
Banc r?e Bel Air, la seconde entre Mbao et Pointe Rouge. La biomasse diminue de
de la côte vers le large.
3.2.4.
28 juillet 1982 (fig. 12 et 13)
La’biomasse diminue de la côte vers le large. Elle augmente légèrement
par rapport a celle du début du mois de juillet.
Remarque : Les eaux de surface du 28 juillet correspondent aux eaux chau-
des et salées, mais la distribution des biomasses correspond Zi celle de la
période de transition.
3.2.5. Conclusion
Les lignes de même biomasse ont tendance a être parallèles a la côte. Tou-
te la baie de Gorée jusqu’à Mbao est plus riche que la zone est. La biomasse
augmente.d.e la côte vers le large en mai et juin alors que c’est l’inverse qui
se passe en juillet.
3.3. EAUX CHAUDES ET SALEES : EAUX TROPICALES
3.3.1.
2 août 1982(fig. 14 et 15)
La biomasse continue d’augmenter. Le fond de la baie de Gorée présente
un noyau de biomasse maximale qui s’étend de Tiaroye au port de Dakar.
3.3.2.
10 août 1982 (fig. 16 et 17)
La biomasse chute brutalement ((à 1 ml/m3). 3 zones de biomasse plus
importante apparaissent : sortie du port de Dakar, sud de Tiaroye et les fonds
de 10 B 20 m entre Rufisque et Bargny.
3.3.3.
31 août 1982 (fig. 18 et 19)
La biomasse augmente de nouveau. Les noyaux de biomasse maximale subsis-
tent au sud de Tiaroye (fonds de 20 m) et entre Rufisque et Bargny (fonds de
15-20 m). On remarque la zone de biomasse
importante entre le Cap Manuel et
Gorée (fonds 20 m) .
3.3.4.
14 septembre (fig. 20 et 21)
En baie de Gorée la biomasse est plus importante qu’a l’Est. Il y a deux
zones de plus forte production : en face de Tiaroye et à la sortie du Port de
Dakar.De Dakar au cap des Biches la biomasse diminue quand on se dirige vers
le large.

162
3.3.5. Conclusion
La zone de plus forte biomasse se situe à l’ouest de Mbao. Une seconde
zone de biomasse importante, plus faible cependant que la première, se trouve
entre Rufisque et Bargny. Ces deux zones sont séparées par une bande de produc-
tion zooplanctonique faible.
3.4. EAUX CHAUDES ET DESSALEES : EAUX GUINEENNES
3.4.1.
Ier octobre (fig. 22 et 23)
Un noyau de biomasse importante se .situe sur les fonds de 20 m au sud
de Tiaroye.
La distribution des biomasses établie à partir du filet de 100 microns
présente un deuxième noyau au sud de Rufisque sur les fonds de 10 m.
La biomasse est faible en baie de Hann et au large.
4 .
A B O N D A N C E D U
Z 0 0 1’ L A N C T 0 N
4.1. EAUX FROIDES ET SALEES
4.1.1.
5 février
En baie de Tiaroye Temora turbinata, Cenr.rq-~~p?s :S.erchiae et Paracartia
granii sqnt abondants.
L’e&$ce d’eau froide Calanoides carinatus est très abondante au sud de
Rufisque, l’effectif de cette espèce augmente quanId on s’éloligne de la côte.
P. granii a son effectif qui augmente quand on se rapproche de la côte.
4.1.2.
6 mars
P. granii est 1 ‘espèce dominante, son effectif diminue quand on s’éloigne
de la côte et qu’on se dir’ige vers l’Est.
Ensuite viennent les larves de balanes dont l’effectif diminue quand on
s’éloigne de la côte et enfin C. carinatus prGsent 3 l’Est sur les fonds de
20 m.
4.1.3.
19 mars
La majorité des espèces présentent leur maximum d’abondance aux stations
6 OU 7. P. granii domine dans tous les pré lèvement :s .
4.1.4.
19 avril
L’espèce dominante est C. earinatus, son effca(-tif augmente quand on s’é-
loigne de la côte. Ensuite viennent les Euphausiat.:5ec: abondants vers la bouée
de Gorée.
P. granii disparait dans la moitié des statigjns situi!es au S.E. Aux sta-
tions NN seuls quelques individus sont pri;sents.
4.1.5.
28 avril
Dominante des balanes et des Appendii*ulairrs

163
4.1.6. 15 mai
C. C~Y~CI~US, espèce dominante présente son maximum d’abondance vers la
bouée de Gorée ; 80n effectif diminue encore quand on se rapproche de la côte.
Les individus de petite et moyenne taille dominent 3 la station côtière
de Tiaroye (Centropages ch$erchiae, le groupe des Clausocalanus et les larves
d e balanes . C’est aussi près de Tiaroye que les oeufs de poissons sont assez
abondants:580 oeufs/m3.
4.1.7 Conclusion
Pendant la saison froide abondent P. granii, espèce côtière et C. car-inatus
espéce d’eau froide.
Les oeufs de poissons se rencontrent de la côte aux fonds de 20 m entre
la baie de Gorée et Mbao.
Les larves de poisson se rencontrent près de la côte.
4.2. PEROIDE DE TRANSITION
4.2.1.
24 mai
La sortie du port de Dakar se distingue des autres stations par l’abondan-
ce de P.granii et des larves de balanes.
Trois zones où les effectifs sont forts se trouvent par ordre d”importan-
ce au sud de Mbao-Cap des Biches sur les fonds supérieurs à 20 m, Zi la station
côtière de Tiaroye et à la station côtière au sud de Rufisque. Les espéces
dominantes y sont C. carinutus,les Dolioles et les Appendiculaires. Cette
richesse de ces trois zones est 3 rechercher dans les upwellings. L’abondance
des oeufs :de poisson est maximale aux stations côtières de Tiaroye et Rufisque,
quant B celle des larves de poissons elle se superpose avec celle de C. catinatus,
des Euphausiacées et de Temora turbinata.
4.2.2.
18 juin
Les espèces dominantes sont P, grandi à la station côtière de Bargny et
T, turbinata et Peni lia aux autres stations.
4.2.3.
7 juillet
Dominante des PeniZia puis des 0. phnifera. Deux zones d’abondance se
distinguent, la plus importante se trouve vers la bouéedeGorée avec dominante
des PmiZia, 0. plwnifera, CZausocalanus et les Appendiculaires. La seconde
se situe à la sortie du port de Dakar avec dominante de PeniZti, T. turbinata,
Euca2:anus, Euphausiact?es, Lucifer et les larves de balanes .
C. car-inatus est seulement présent 3 la sortie du port de Dakar avec. un
effectif faible.
4.2.4. Conclusion
La station située vers la sortie du port de Dakar se distingue des au-
tres stati0ns.P. granii et C. car-k-tus abondants au début de cette période
cédent progressivement la place aux autres groupes zooplanctoniques représen-
tés essentiellement par les PeniZia. Les Copépodes ne sont plus majoritaires
par rapport aux autres groupes zooplanctoniques.

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164
4.3. EAUX CHAUDES ET SAT,EES : EAUX TROPICALES
4.3.1.
27 juillet
Apparition des espèces typiques des eaux chaudes : Undinula UuZgaris,
Nannocalanus miner e t Centropagss ftcrcatus.
Subsistance de quelques individus de l’espèce d’eau froide 6. carinatus
à la sortie du port de Dakar.
Le secteur Ouest est en général plus riche que le secteut Est avec une
dominante très nette pour les P&lia.
En baie de Gorée dominante des Euphausiacées, Ci!ausocaZmus,balanes et
II. uulgaPis.
Augmentation quand on va vers le large de T. Stzjlifera et C. furcatus.
Il est anoter que P. granii et les Euadne présentent leur maximum d’abon-
dance aux stations côtières les plus pauvres.
4.3.2.
2 août 1982
Dominante des Pelinia, puis des T. turbina ta et des Euphausiacées et
enfin des Coqcacus et des T. stylifera.
Les effectifs sont importants dans la baie de Gorée, ,puis viennent par
ordre d’importance décroissante la sortie du port de Dakar, les stations si-
tuées sur les fonds de 20 q et enfin la région côtière Est.
P. granii présente son maximum d’abondance aux stations côtières les plus
pauvres.
Remarques : Les missions des 16 aoiits, 31 août et 14 septembre n’étant
dépouillées que partiellement, les donn<Ses sur 1 ‘abon.dance zooplanctonique
ne sont que provisoires.
.
4.3.3.
16 août
L
Trois zonesd’abondance assez forte : sortie du port de Dakar, fonds de
20 m au sud de Tiaroye et le sud de Rufisque-Bargny.
Le groupe dominant est toujours celui des .?eniZia. Les autres groupes et
espèces abondant s sont les larves de ballanes, les Temora mrbinata et Sty’li-
fera, les Euphausiacées, les Appendiculaires, les CZausocai!anus
et les C.
chierchiae.
4.3.4.
31 août
Stations non côtières : dominante d.es Eztm~aw.~, 3’. turbinata, Euphausia-
cées et Penilia.
Aux stations côtières du cap des Biches au sud de Bargny les P. granii,
T. turbinuta et les larves de balanes dominent.
4.3.5.
13 septembre
Dominante des PeniZia, puis T. turbinata, ‘Y,. styl.iJèra, Euphausiacées,
P. granii, larves de balances et les Appendiculaires.
4.3.6. Conclusion
Les eaux chaudes et salées sont caractéris6es par la présence de Il. vmLga-
r i s , N. miner et C. furcatus. Le groupe dominant est celui des Penilia.
Parmi les Copépodes les genres et esp;>ces bien representés sont T. +.urhi-
nata, T,. stylifera, C?.ausocmmlus,
c. c?hl:c?rc.llicr,~’ e t . l e s “‘;lc’t? ItlmiS.

165
Pour les autres groupes, à l’exception des PeniZia, sont abondants :
larves de balanes, Euphausiacées, et les Appendiculaires.
4 .
C O N C L U S I O N
La biomasse est en moyenne élevée. Deux noyaux de biomasse maximale
apparaissent pendant la saison froide, le premier au sud de Tiaroye et le se-
cond au sud-est de Rufisque. Pendant la saison chaude un troisième noyau de
forte biomasse apparaît à la sortie du port de Dakar.
Pendant la saison froide la proportion des Copépodes par rapport aux
autres groupes zooplanctoniques est très forte. Les deux espèces dominantes
sont C. catinatus et P. granii. Une exception 3 ce qui vient d’être dit est
la chute brutale de la biomasse fin avril et la dominante des larves de bala-
nes. Pendant la saison chaude ce sont les Cladocères (PeniNa) qui dominent.
L’étude du zooplancton de la côte sud de la presqu’île du Cap-Vert faite
par G. SEGUIN, en 1973, lui avait permis de dénombrer 88 espèces de Copépodes,
La présente étude systématique des Copépodes est loin d’être termin&Cependant
107 espèces ont déja été identifiées.

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