Archives Scientifiques du Centre de Recherches...
Archives Scientifiques
du Centre de Recherches Oc¨¦anographiques
de Dakar - Thiaroye
/Documents figurant dans les archives de l¡¯Afriqu>
Occidentale Fran?aise
(S¨¦rie Affaires Agricoles, sous-s¨¦rie P¨ºche) :
1. Tableaux th¨¦matiques des dossiers 1 ¨¤ 16
pur Marc Pav¨¦
ARCHIVES
SCIENTIFIQUES
CENTRE DE RECHERCHES OCEANOGRAPHIQUES DE DAKAR - THIAROYE
N¡± 202
* INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES *
-
1 Avril 1997

DOCUMENTS FIGURANT DANS LES ARCHIVES
DE L¡¯AFRIQUE OCCIDENTALE FRAN?AISE
(SERIE AFFAIRES AGRICOLES - SOUS-SERIE PECHE) :
1. TABLEAUX THEMATIQUES DES DOSSIERS 1 A 16
par Marc PAV?
Onze tableaux th¨¦matiques font la synth¨¨se des informations disponibles dans les dossiers
concern¨¦s. Ces th¨¨mes ont ¨¦t¨¦ s¨¦lectionn¨¦s de mani¨¨re ¨¤ couvrir l¡¯ensemble des questions
abord¨¦es :
1. Calendrier de p¨ºche ............................................................................................................
2
2. Conservation des produits de la p¨ºche ................................................................................
4
3. Coimnmation............................................................................................... ., .................... Y
3. Femmes akms la p¨ºche.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
,, . . . . . . . . . . . . . . . . . .i3
5. Interventionnisme en mati¨¨re de p¨ºche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.15
6. Lieux et circuits de vente
(incluant I¡¯AEF, 1e Togo et I ¡®Apique de I ¡®Ouest non.fianGaise) . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3X
7. Lieux et ports de p¨ºche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
.48
8. Origines des p¨ºcheur Ly . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..f.............................................................................~.52
Y. l¨¨chniques utilis¨¦es.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
,60
10. Tendances g¨¦n¨¦rales observ¨¦es. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..f....
72
II. Esp¨¨ces p¨ºch¨¦es et prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .._................................................
75
Dans chaque tableau, les informations sont class¨¦es par ordre chronologique ; nous
avons pr¨¦cis¨¦ la localisation g¨¦ographique : ensemble de I¡¯AOF, colonies du groupe, territoires
d¡¯Afrique ext¨¦rieurs ¨¤ l¡¯AOF.
Les r¨¦f¨¦rences entre crochets renvoient ¨¤ un deuxi¨¨me document :
PAVE (M.).- Documents figurant dans les archives de l¡¯Afrique Occidentale Fran?aise (S¨¦rie
A@ires Agricoles - Sous-s¨¦rie P¨ºche) : 2. Inventaire des dossiers 1 ¨¤ 8 et r¨¦pertoire
th¨¦matique des dossiers 11 ¨¤ 16. Arch. Sci. Cent. Rech. Uc¨¦anogr. Dakar-Thiaroye, 203 :
43 p.
Remerciements :
La r¨¦alisation de ce travail a ¨¦t¨¦ rendue possible par l¡¯excellent accueil que j¡¯ai trouv¨¦ aux
archives du S¨¦negal, tout particuli¨¨rement de la part de Monsieur Saliou M¡¯Baye, Directeur de ces
archives, qui m¡¯a donn¨¦ les informations essentielles pour acc¨¦der aux documents et avec qui j¡¯ai eu des
¨¦changes de vues profitables. Je lui suis reconnaissant de m¡¯avoir consacr¨¦ une partie de son temps. Je
remercie ¨¦galement Monsieur Mamadou N¡¯Diaye dont l¡¯aide technique m¡¯a ¨¦t¨¦ pr¨¦cieuse.

1.
Calendrier de p¨ºche
inn¨¦6
R¨¦f.
Commentaire
1922
1691
Les p¨ºcheurs canariens p¨ºchent dans la baie du L¨¦vrier de novembre ¨¤-juin. surtout de f¨¦vrier ¨¤ mai : la p¨ºche est moins abondante en
ao?t et septembre :
La p¨ºchea la langouste a lieu de juillet ¨¤ novembre
1 9 2 2
1631
Sur le fleuve S¨¦n¨¦gal : surtout (( apr¨¨s la saison des cultures )) ;
A Saint-Louis, d¨¦but de la p¨ºche de fond, en mer, en f¨¦vrier ;
A Dakar et Rufisque : surtout de novembre ¨¤ juillet :
Dans le Sine-Saloum : surtout de novembre ¨¤ juillet ;
(C Sur le fleuve et dans les autres r¨¦gions, les indig¨¨nes se livrent ¨¤ la culture pendant la saison des pluies et ne s¡¯adonnent ¨¤ la p¨ºche
qu¡¯apr¨¨s les r¨¦coltes (novembre ¨¤ juillet) 1) ;
P¨ºche ¨¤ la langouste pr¨¨s de Saint-Louis de juin ¨¤ septembre
1 9 2 2
1601
P¨ºche en toutes saisons. au large lors de la saison s¨¨che (thons...), pr¨¨s de la c?te lors de la saison des pluies, ¨¤ cause de la salinit¨¦ et
des tornades
1922
1801
Dans les estuaires et les rios du cercle de Bok¨¦. p¨ºche surtout de mars ¨¤ juin, li¨¦e ¨¤ la plus forte salinit¨¦ des eaux
1 9 2 2
1611
P¨ºche la plus abondante :
1. Sur le fleuve S¨¦n¨¦gal d¡¯octobre ¨¤ janvier :
2. Dans les mares de janvier ¨¤ mai :
3. Dans les marigots dejuillet ¨¤ septembre :
4. Vers Bamako, S&ou. Mopti et San de juin a ao?t :
5. Vers Tombouctou. p¨ºche toute l¡¯ann¨¦e. tant?t fluviale. tant?t lacustre
1922
1621
1. Sur le Komadougou : dejuillet ¨¤ f¨¦vrier avec un maximum fin d¨¦cembre :
2. Sur le Niger et le lac Tchad. CC on p¨ºche toute l¡¯ann¨¦e )) avec un maximum de fin d¨¦cembre a fin f¨¦vrier
1922
1661
Cercle de Say : p¨ºche de fond de juillet ¨¤ septembre
1922
1671
Subdivision de Tougan : exploitation du marigot 9 mois par an. lorsqu¡¯il est le plus ¨¤ sec
1922
1651
La p¨¨che est abondante de septembre ¨¤ f¨¦vrier. au fond de septembre ¨¤ novembre, en surface de d¨¦cembre ¨¤ f¨¦vrier : il n¡¯y a pas de
p¨ºche au large
1922
WI
Peche maritime toute I¡®annee. mais ralentie en hivernage a cause de la barre :
Selon les pecheurs locaux, la pech~ Iagunairr est t< J¨¦favorablrment influence¨¨ par les pluie-; >>
7
.-

hn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMS GS CDNkii!
O A F UO I A 1 V F
FUNIUVHG
f
1925
12031
P¨ºche ¨¤ la combine : f¨¦vrier ¨¤ &illet :
*
P¨¨che ¨¤ la marachc : aout ¨¤ octobre :
P¨ºche au sama et au bourron : septembre ¨¤ fevrier
P¨ºche ¨¤ la langouste : ¨¦t¨¦
1925
12031
P¨ºche surtout de septembre ¨¤ avril
*
1925
12031
La p¨ºche aux gros poissons a surtout lieu de fin juin ¨¤ fin ao?t
*
(( La p¨ºche ¨¤ la langouste est pratiqu¨¦e annuellement durant les mois de novembre ¨¤ mars au plus, aux abords du Cap de Naze, par les
f 1
chad : maximum d¡¯activit¨¦ de septembre ¨¤ fevrier (hautes eaux) : activit¨¦ permanente sur le lac

2.
Conservation des produits de la p¨ºche
Commentaire
A M c ci s . I > N Ii A
OAEIJOI ,811 V
F
I: II N 1 Ii V Il <;
H
1920
1191
<( Depuis un assez long temps. l¡¯usine frigorifique de Lqndiane ne fonctionne pas ))
*
1923
1691
A Port-Etienne : !( vent et sable qui salissent le produit. ros¨¦es intenses qui l¡¯emp¨ºchent de s¨¦cher )) :
*
(( Les quelques Maures r¨¦sidant ¨¤ Port-Etienne (environ 200) font s¨¦cher sans le saler. en suspendant aux cordes de leurs tentes un
peu de poisson )) :
Traitement du << toye 1) par les Canariens : (< ils enl¨¨vent t¨ºte et entrailles, en quatre coups de leur petit couteau ¨¤ lame triangulaire, ils
d¨¦coupent le corps en cinq ou six lani¨¨res qu¡¯ils laissent adh¨¦rer ¨¤ la queue par leur extr¨¦mit¨¦ et ils font s¨¦cher au soleil sur des
cordes sans autre pr¨¦paration ))
? Aucune saline artificielle ou naturelle n¡¯existe >) en Mauritanie
1922 , 1631
Dans les centres importants : (( les indig¨¨nes font s¨¦cher le poisson qu¡¯ils p¨ºchent )) ;
*
S¨¦chage simple au soleil sans fumage :
A Dakar et Saint-Louis, (( le poisson est fendu de la t¨ºte ¨¤ la queue de mani¨¨re ¨¤ en faire deux ailes se joigant sur le dos. On passe
une couche de sel int¨¦rieurement puis on expose le poisson ainsi diss¨¦qu¨¦ au soleil et ¨¤ l¡¯air pour ¨ºtre s¨¦ch¨¦ H :
Salines naturelles de (( Rufisque. Saint-ILouis. Saisal. M¡¯Bour, Joal et en quelques points du Sine-Saloutn H : (( dans le cercle de
Dagana se trouvent des salines naturelles de Biail Diornia. Djim-Djerim. du Lac de Gui¨¨re. de N¡¯Gossac. Gaure. Saliqu¨¦. Dioss.
Guelefoue. Gaukette )) :
Salines artificielles ¨¤ Kaolack (? Saline du Sine-Saloutn ?) et Bargny :
u Le poisson destin¨¦ aux Europ¨¦ens, d¡¯ailleurs rare. est mis en glaci¨¨re ))
1922
1601
Parfois. les crevettes sont s¨¦ch¨¦es au soleil : le poisson n¡®est jamais s¨¦ch¨¦. il peut ¨ºtre saupoudr¨¦ de sel pour ¨ºtre conserv¨¦ une
-journ¨¦e. ou bien fum¨¦ : (< ils le font fumer d¡®une mani¨¨re courante. sans le saler pr¨¦alabletnent. Ils ouvrent le poisson, le nettoient.
*I
d¡¯ordinaire IY¨¦caillent. puis l¡¯installent sur un treillis de bois. au-dessous duquel br?le un feu doux. L¡®op¨¦ration dure 2 OLI 3 jours et
si elle a ¨¦t¨¦ bien faite. le poisson peut se conserver 6 mois ? :
Pas de salines. <( les ifidig¨¨nes produisent cependant beaucoup de sel. en faisant ¨¦vaporer au feu de l¡®eau de mer. Ils consomment
relativement beaucoup de sel. mais seulement pour des usages culinaires. Le sel indig¨¨ne se vend de 0,40 f ¨¤ 0.50 f le kg H :
(( II n¡¯existe pas d¡¯entrep?t frigorifique dans la colonie. Cependant un ¨¦tablissement de ce bGenre est en voie d¡¯installation ))
i 923 I
lw-
Cercle de Bok¨¦ : les crevettes H nc sont pas conserv¨¦es ): ;
e
? Les indig¨¨nes de la c?te ou riveraine des cours d¡¯eau de l¡¯int¨¦rieur ne salent pas le poisson avant de le s¨¦cher.
Ils le s¨¨chent de la f¨¤pm suibzntr (habituelle ¨¤ tous les Noirs de Guin¨¦e) :
Pour une quantit¨¦ infime de poissons. l¡®indig¨¨ne itablit un b?ti triangulaire de branches : au premier tiers de la hauteur. il dispose
une l¨¦g¨¨re claie sur laquelle reposera le poisson.
Ilne bonne conservation exige une dur¨¦e de 3 jours environ.
1

nn¨¦r,
R¨¦f.
Commentaire
&and la quantit¨¦ de poisson est consid¨¦rable. le dispositifemploy6 est rectangulaire )) :
c II n¡®y a pas de salines naturelles dans le cercle.
pendant la saison s¨¨che et SUI- le littoral, les femmes des Bagas et Nalous recueillent dans des vieux papiers ou calebasses. de grosses
.luantit¨¦s dc terre rendue yrisgtre par la pr¨¦sence du xl clue la mar¨¦e vient de laisser ¨¤ d¨¦couvert ; elles placent cette terre encore
lumide dans un filtre primitif conique. ¨¤ large base ( 1 m¨¨tre de diam¨¨tre et 1 m&re de hauteur environ) support¨¦ par 4 piquets. Ce
filtre est form¨¦ de b?tons assembl¨¦s par des ligatures d¡®¨¦corce. Les deus premiers tiers de la paroi int¨¦rieure sont garnis de feuillage
qui retiendra la terre : le dernier tiers contient un gros paquet de paille fine constituant la mati¨¨re filtrante. La terre est alors Iixivi¨¦e
avec de l¡®eau de mer ; celle-ci d¨¦barrass¨¦e des mati¨¨res terreuses, s¡¯¨¦coule. satur¨¦e de chlorure. par la pointe du filtre et tombe dans
Jne grande bassine de fer. Apr¨¨s ¨¦bullition prolong¨¦e. le sel se d¨¦pose au fond du r¨¦cipient en une poudre de couleur blanch?tre plus
grise que le sel d¡¯importation et aussi un peu plus am¨¨re.
Les Nalous et Bagas vendent ce sel au commerce europ¨¦en et asiatique de Bok¨¦ et Victoria - en mars et avril - ¨¤ raison de 0,40 f
Environ le kz.
Les commer?ants le revendent de 0,75 f ¨¤ 0,80 f le kg.
Le sel d¡¯importation est vendu par eux 1 f le kg.
On peut estimer la production annuelle de sel indig¨¨ne ¨¤ une trentaine de tonnes.
Le sel est consomm¨¦ tr¨¨s largement dans le cercle de Bok¨¦ comme dans tous les cercles de la Guin¨¦e : les Peuhls du canton
(( Foulah ? en font une consommation encore plus grande. ayant l¡¯habitude de le faire entrer dans l¡®alimentation de leurs bestiaux x
1977
161 I
Les poissons sont CC vid¨¦s. ouverts longitudinalement et s¨¦ch¨¦s au soleil, exceptionnellement fum¨¦s : le sel n¡¯est pas employ¨¦ ? ;
Une mine de sel CC dans le Sahara ¨¤ Taoudeni j IX jours au Nord de Tombouctou. ce sel extrait en barres est exp¨¦di¨¦ dans toute la
boucle du Niger et est tr¨¨s appr¨¦ci¨¦ des indig¨¨nes parce que r¨¦sistant mieux i l¡¯humidit¨¦ ? (le pris est de 1 f¨¤ 1.50 f le kg) : mais
? concurrence tr¨¨s dure )) du sel en plaques venu d¡¯Espag-te et de Roumanie (moins de 1 f le kg) : (C il est appel¨¦ ¨¤ supplanter
compl¨¨tement le produit de Taoudeni )) ;
Dans la r¨¦sion de Kayes. le sel vient de Gandiole et Kaolack (0.30 f ¨¤ 0.40 f le kg) :
Le sel fran?ais (en grains) n-est consomm¨¦ que par les Europ¨¦ens :
- - -
Le sel ne sert qu¡¯¨¤ la cuisine. pas ¨¤ la transformation
1923
1621
1. 1-e poisson est seulement s¨¦ch¨¦ au soleil apr¨¨s netto¡®ase :
7. Le poisson est fum¨¦ : CC ils l¡¯¨¦tendent ¨¤ cet effet. sans salaison pr¨¦alable. sur des claies en bois plac¨¦es ¨¤ 1 m¨¨tre environ au-dessus
du foyer )) :
3. Le sel : salines naturelles ¨¤ Ouallam et Dalle1 Fc$ha (cercle de Niame) ). Ma?n¨¦ Serea (cercle de N¡¯Guigni), Bilma et I¡¯aschi
(cercle de Bilma). Gour¨¦. Teggulda N.Te?oun. i
n
Gali. Arsonat (cercic d¡¯hgadez), Magaria (~C~C!C de Zindcr) : :: ces salines
suffisent ¨¤ la consommation de la population indig¨¨ne et ¨¤ l¡®alimentation du b¨¦tail et il est export¨¦ en grandes quantit¨¦s notamment
en lqigeria anglais 1) (50 ¨¤ 100 t¡¯ le quintal) : le sel importe (sel marin de la Nigeria) co?te 200-30 i¡® le quintal ct il est destint; aus
Europ¨¦ens (300 q par an)
/ 972
1661
Cercle de Sa! : le poisson est tendu et s¨¦ch¨¦ au soleil. sans salaison pr¨¦alable : il n¡®est jamais fum¨¦ :
Consommation de ~laiti>i~ ju bafou ii cn c¡¯;er~l~~>i \\/c, ,.a 1, ,-
¡®La, . L.,l.Lx*. Yle !a region de !%kotcl (N igrria) pour assaisonner les mets ( I f le kg)

Inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
A M s ci s kz 1) N f
0 A LJ u 0 1 ,2 1 ¡¯
1: II N 1 li V I~I ci
1927
1681
Subdivisions de Boromo et D¨¦dougou : le poisson est s¨¦ch¨¦ et fum¨¦ :
1
H Le sel ¨¦tant tr¨¦s cher. la salaison n¡¯est pas pratiqu¨¦e H
-
-
-
1932
1671
Subdivision de Tougan : (( les deux tiers environ [de la p¨ºche] son; s¨¦ch¨¦s au soleil et une partie du poisson ainsi conserv¨¦ sert aux
I
¨¦changes locaux ))
1927
1651
Le poisson est fum¨¦ ou s¨¦ch¨¦. CC moins souvent sal¨¦ )> : s¡¯il est sal¨¦. (( le sel est introduit au moyen d¡¯entailles pratiqu¨¦es sur le
*
poisson qui est ensuite expos¨¦ au soleil pendant 4 ou 5 jours H : (( le poisson est surtout fum¨¦ au moyen de claies au-dessous
desquelles est entretenu un brasier fumant )) :
Les crevettes sont parfois fum¨¦es :
Faible utilisation d¡¯un sel de qualit¨¦ inf¨¦rieure sur l¡¯embouchure du Mono : mais surtout. CC les indig¨¨nes tr¨¨s friands de sel, surtout
dans le Nord Dahomey, consomment le sel d¡¯Europe )) : ce sel vient de France, Angleterre. Allemagne. Espagne ou Portugal : il
co?te de 20 f ¨¤ 30 f les 100 kg dans la zone c?ti¨¨re
1927
1641
Le poisson des lagunes est fum¨¦ sans salaison : ? Le poisson frais petit ou moyen est vid¨¦, mis en couronne. la queue touchant la
*
t¨ºte, maintenu dans cette position par une brochette de bois. Le gros poisson est coup¨¦ en morceaux. Cette premi¨¨re op¨¦ration faite.
ce poisson est plac¨¦ sur des claies. de un m¨¨tre carr¨¦ environ, support¨¦es par des piquets de 0. 50 m de hauteur : au-dessous de ces
claies, est entretenu un feu de bois. Le poisson est trait¨¦ ainsi pendant 33 ou 36 heures cons¨¦cutives. suivant qu¡¯il doit ¨ºtre
consomm¨¦ sur place ou transport¨¦ ? :
Pas de salines : sel import¨¦ :
(( 1 OI¡¯ En sacs de 9 ¨¤ 10 kg pour le sel fin ¨¦tuv¨¦ qui est habituellement import¨¦ d¡¯Angleterre et un peu d¡¯AIlemage. Le prix de vente
moyen ¨¤ la C?te est de 5 f le sac.
7¡±/ En sacs de 20 ¨¤ 35 kg pour le sel marin. qLii est principalement vendu dans le nord de la Colonie : la qualit¨¦ la plus appr¨¦ci¨¦e est
le sel de 10 f le sac. Ce sel est import¨¦ principalement de Marseille et ¨¦galement. mais en moins grandes quantit¨¦s des Iles du Cap-
Vert.
3. En caisses de 30 kg de sel gemme. chaque caisse contenant 30 barres de 1
k 9 ou 3 plaques de 10 ks. .Avant la guerre. il
s¡¯importait de grandes quantit¨¦s de ce sel qui venait presque enti¨¨rement de Roumanie.
Les indigPnes consomment beaucoup de sel. pour les usases culinaires : c¡®est une branche importante du commerce de la Colonie x
1933
ID16
Le Gouverneur g¨¦n¨¦ral : C( la qualit¨¦ du poisson s¨¦ch¨¦ ¨¤ Port-Etienne : il m¡¯est revenu de divers c?t¨¦s que les indig¨¨nes lui
*
I
reprochent une forte teneur en sable ))
I
1923
189,
La Mission Thomas (Guin¨¦e et Haut-Nigerjusqu¡¯¨¤ Tombouctou) et ses effets ;
**
116,
Auparavant. C( une pr¨¦paration. en g¨¦n¨¦ral, des P~LIS d¨¦fectueuses. Au retour de la p¨ºche. ils laissent mac¨¦rer les poissons dans l¡¯eau
I
1926
126,
durant un couple de jours. apr¨¨s avoir ouvert et d¨¦barrass¨¦ de leurs intestins, seulement les plus gros. Ils les ¨¦talent ensuite sur le sol,
127,
pour les faire s¨¦cher ? : les mouches peuvent alors pondre et la production devient C( un amas de produits toxiques )) :
132,
M¨¦thode Thomas : suppression de l¡¯immersion. puis salaison I&$re ¨¤ l¡¯ombre avec placement des poissons <( les uns sur les autres
133,
dans des jarres ou sur des nattes suivant la gandeur - durant six heures environ de fa?on h assurer la dissolution parfaite du sel et ca
137,
psn¨¦tration suffisante dans les tissus N : ensuite. exposition au soleil (( sur des claies permettant une circulation d¡¯air parfaite ?). en

hn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
OAI¡¯UO1 AI
V F
I¡¯IJN f UVffG
F
139,
retournant le poisson ¨¤ intervalles r¨¦guliers : encouragetnent ¨¤ vendre le poisson. pr¨ºt pour la cuisson. un peu plus cher :
142,
D¨¦monstration concluante en g¨¦n¨¦ral : Gruvel. l¡¯ann¨¦e suivante (( constate d¨¦j¨¤ un perfectionnement notable dan5 la pr¨¦paration de
150,
ces poissons N (1924). tnais la p¨¦n¨¦tration du sel n¡®est pas encore parfaite parce que la d¨¦coupe est insuffisante. CI le poisson est
, 157. , insuffisamment s¨¦ch¨¦ sur des pierres :
2121
Le sel de Taoudeni est trop cher et le sel marin co?te 1 1 ¨¤ 12 f les 25 kg
1 9 2 4 [ISI]
Pris ¨¦lev¨¦ du sel en AOF
*
1925
12031
I,e poisson est parfois s¨¦ch¨¦, sans salage : les anchois et les petits harengs sont ¨¦tal¨¦s sur le sable, les poissons moyens sont fendus et
*
vid¨¦s, les grosses pi¨¨ces coup¨¦es en tranches
1925
12031
Le poisson est souvent fum¨¦
:F
I
1925
12031
(( La majeure partie du produit des p¨ºches est sal¨¦e, s¨¦ch¨¦e ou fum¨¦e ? : le poisson vid¨¦ et s¨¦ch¨¦ x( est ensuite plac¨¦ sur des claies de
*
branchages ¨¦tendues au-dessus d¡¯un four circulaire en terre de barre et fum¨¦ au moyen d¡¯un feu de bois vert ))
1925
12031
Les poissons sont ouverts, puis s¨¦ch¨¦s ou fum¨¦s : ? certaines vari¨¦t¨¦s sont mises ¨¤ d¨¦graisser dans des jarres pleines d¡¯eau pour en
*
extraire I¡¯huile ))
1925
12031
u S¨¦chage au soleil et fumage sur claies plac¨¦es dans un folfer ))
*
1926
12051
R¨¦gion de S&ou : apr¨¨s la Mission Thomas (1923). (< les indications donnees semblent suivies maintenant en ce qui concerne
*
notamment le s¨¦chage ))
1926
12171
Poisson et crevettes sech&s : (< le poisson vid¨¦ et s¨¦chP est plac¨¦ sur des claies de branchages ktendues au-dessus d¡¯un four circulaire
*
en terre de barre. on ) entretient un peu de bois vert qui produit une fum¨¦e abondante ? :
Sel import¨¦ d¡¯Europe (Espagne et Portugal) et cher
1927
12541
(< L!ne entreprise de s¨¦chage, vidage et fumage du poisson est en cours d¡¯installation ¨¤ Conakry 1)
*
1927
12361
(( Les proc¨¦&s de conservation du produit demeurent. par ailleurs. aussi rudimentaires que jamais ))
*
1928
12941
A Dakar : les poissons s¨¨chent au soleil sans salage : les anchois et le5 petits harengs sont << t!tal¨¦s sans pr¨¦paration sur le sable B. les
*
poissons moyens sont fendus de la t¨ºte ¨¤ la queue puis vid¨¦s. les grosses pi¨¨ces sont coup¨¦es en tranches :
ALIX environs de Dakar et ¨¤ Saint-Louis : le poisson est <! fendu. sal¨¦ ult¨¦rieurement puis expos¨¦ a~1 soleil et ¨¤ l¡¯air Y> :
1928
1282,
Poissons et crevettes fum¨¦s et s¨¦ch¨¦s
*
2851
- ..- --.
_-
Sauf en quelques points du Cercle de Mopti. les tnodes de pr¨¦paration du poisson n¡¯ont gu¨¨re chang¨¦ [depuis la Mission Thomas.
*
1923 1 et ce sont les anciennes m¨¦thodes qui continuent ¨¤ pr¨¦valoir )l : raisons : H la d¨¦pense suppl¨¦mentaire qu¡¯occasionne l¡¯emploi
sel qui n¡®est encore urilis par I¡¯indi$ne. cn raison de son pris. que pour sa consommation directe N : de plus. << I¡®indig¨¨nc.
I
n¡¯appr¨¦ciant que fort peu le poisson sal6, le vendeur est oblig¨¦ de tenir compte du gout de I-acheteur 1)
(
!
/
i.es anc¨ºtres pr¨¦paraient le poisson de cette fa?on N : Ctendages ou empilements des poissons :

inn¨¦e R¨¦f.
C o m m e n t a i r e -
3731
Sauf pour les peuples les plus mis¨¦reux. le s¨¦chage ne se fait pas qu¡¯au soleil
1936
13721
Conseils donnes : fumage (puis s¨¦chage au soleil) sur des htrnkos : ¨¤ 1.20 m du sol. premi¨¨re claies : le hunk? fait 3 m¨¨tres de *
hauteur
1936 I 13731 I Cas de s¨¦chages qui ne s¡®effectuent qu¡¯au soleil
*
1937
14031
Les poissons sont ouverts. face centrale. ils fermentent. sont ¨¦tal¨¦s au soleil puis s¨¦chent :
*
Sur le fleuve S¨¦n¨¦gal, les poissons sont s¨¦ch¨¦s au soleil
1937
14031
Le poisson est fum¨¦
*
1937
14031
Les modes de conservation sont (( rudimentaires )). le poisson est fum¨¦ ou s¨¦ch¨¦
*
1937
14031
Le poisson est fum¨¦ :
*
Glaci¨¨res ¨¤ Bassam et ¨¤ Abidjan
1 9 3 7 14031
Le poisson est s¨¦ch¨¦ ou fum¨¦
*
1943
[Dl3
Mention d¡¯une d¨¦cision nc 22 SECi7. du Gouverneur g¨¦n¨¦ral. dat¨¦e du 4 janvier (( autorisant la SOFAC a exploiter une usine de
*
conserves de poissons ¨¤ Rut?sque ))
1944
1428,
Avril : visite d¡¯¨¦tablissements de traitement du poisson par .l. Cadenat au Cap Vert : sont en activit¨¦ : ¡°Baltic¡± sur la route de
*
429,
Rufisque (km 10). ¡°Levaillant¡± ¨¤ Hann. ¡°Pecheries de l¡¯Ouest Africain¡± ¨¤ Hann. ¡°Delas¡± a Rut?sque. ¡°SOl~AC¡± ¨¤ Ruf?sque :
430,
¡°Nouvelles P¨ºcheries du S¨¦n¨¦gal¡± et ¡°P¨ºcheries de Yoff¡¯ ne sont pas en activit¨¦ :
431,
Des pr¨¦cisions sont donn¨¦es sur la quantitc. l¡¯origine. le traitement et la destination du produit transform¨¦
4321
1935
ID12
I( P¨ºcheurs nig¨¦riens en territoire francais : de nombreux p¨ºcheurs sujets nig¨¦riens remontent actuellement le Niger et vont p¨ºcher en
* ;i
I
amont de Niamey. I,e produit de la p¨ºche est s¨¦ch¨¦ sur place et rapport¨¦ ensuite en Nig¨¦ria.
les p¨ºcheurs se servent pour leur industrie. dc pirogues de grandes dimensions SUI- lesquelles peut ¨ºtre mont& une v,oile ))
1945
ID13
D¨¦cision du Gouverneur g¨¦n¨¦ral. datee du 26 janvier. autorisant la Soci¨¦t¨¦ (< Les P¨ºcheries de l¡¯Atlantique Sud 1) ¨¤ esploiter une
*
I
usine de poissons a Balling (conserves en fer blanc st¨¦rilis¨¦es. pr¨¦paration du poisson s¨¦ch¨¦ ou fum¨¦)

3.
Consommation
bn¨¦
R¨¦f.
Commentaire
1919
ISI
Pr¨¦f¨¦rence, par
Pr¨¦f¨¦rence, par u la population de la c?te d¡¯Afrique
u

la population de la c?te d¡¯Afrique )). du poisson doux au poisson sal¨¦
1922
1691
R Le poisson est aussi consomm¨¦ frais par les
Le poisson est aussi consomm¨¦ frais par les indigt¡¯nes m¨¦lang¨¦
m¨¦lang¨¦ ¨¤ leur riz
leur riz : c¡®est la base de l¡¯alimentation de la population de
c¡®est la base de l¡¯alimentation de la population de Port-
Etienne )) : utilisation parfois de graisse de mulet pour faire cuire le riz et le poisson :
: utilisation parfois de graisse de mulet pour faire cuire le riz et le poisson
(( Les Europ¨¦ens consomment le poisson frais N
1922
1631
A Saint-Louis. les langoustes se consomment fra?ches ;
Les crevettes ne sont consomm¨¦es que par la population europ¨¦enne ;
Le poisson est accommod¨¦ (( avec du riz ou du couscous (farine de mil). Sa pr¨¦paration est unifortne. C¡¯est une soupe de poisson.
dans le bouillon duquel on fait cuire le riz. le couscous est tremp¨¦ dans le bouillon tr¨¨s chaud )) ; pr¨¦dilection pour le poisson frais, de
pr¨¦f¨¦rence au sec ou au sal¨¦ ? mais pour donner du goitt aux plats qu¡¯ils pr¨¦parent. il [l¡®indig¨¨ne] ajoute toujours un petit morceau de
poisson sec )> :
? Le sel provenant des salines naturelles n¡¯est appr¨¦ci¨¦ que des indig¨¨nes qui I¡¯ach¨¦tent en petites barres et ne l¡¯utilisent que pour
l¡¯assaisonnement de leurs mets et la nourriture de leur bztail )> :
Hu?tres de Casamance et du Sine-Saloum : (( La consommation est insignifiante. Les indig¨¨nes parfois les font s¨¦cher et s¡¯en servent
pour assaisonner leur riz ou couscous. Le plus souvenL elles sont consomm¨¦es par la population europ¨¦enne )) :
La morue import¨¦e n¡¯est consomm¨¦e que par les Europ¨¦ens, de m¨ºme que les conserves. sauf les sardines de traite du Portugal
G vendues bon march¨¦ dont les indig¨¨nes sont tr¨¨s friands )) :
L¡¯¨¦tat de putr¨¦faction N ne rebute nullement les consommateurs indig¨¨nes ))
1922
1. Crevettes : <( la consommation locale absorbe tout ce qui est p¨ºch¨¦. On les consomme alors qu¡¯elles viennent d¡¯¨ºtre p¨ºchees ou bien
apr¨¨s les avoir fait s¨¦cher au soleil. Dans ce dernier cas elles ne se conservent pas plus de 15 ¨¤ 20 jours N : elles sont pr¨¦par¨¦es de deus
mani¨¨res : N Ils les pilent dans un mortier de fa?on ¨¤ en faire une poudre qu¡¯ils mettent comme condiments dans une sauce ¨¤ I-huile de
palme. qu¡¯ils mangent avec du riz )) ou G ils les pilent. avec des arachides d¡¯ordinaire. en font des boulettes qu¡¯ilsjettent dans de l¡®eau
bouillante ? :
2. Deux mani¨¨res de pr¨¦parer le poisson fum¨¦ :
- (( Apr¨¨s avoir achet¨¦ du poisson fum¨¦ au march¨¦. la femme indig¨¨ne qui s¡®occupe de cuisine ¨¤ l¡¯exclusion des hommes. le lave ¨¤
l¡®eau chaude. Puis elle ir tttri wr ie feu dans dc l¡¯eau fra?che et quand ie poisson comtnencr ¨¤ ¨ºtre cuit, elie 1 ajoute de i¡¯huile de
palme. du sel. des oignons coup& en petits morceaux. des piments et parfois des arachides pr¨¦alablement pil¨¦s ei d¨¦lay¨¦s dans un peu
d¡®eau. Le tout mi-joie sur le feu pendant un quart d¡¯heure environ. Ce plar s¡¯appelle en Soussou G Bande-Soupui )) ou <( Bande Horai ?.
(( Bande )) - riz pr¨¦par¨¦. << Rorai )> - soupe. Cetie soupe se mange avec du riz cuit ¨¤ l¡®eau et au sel. avec deus sortes de feuilles appel¨¦es
(( Salakoui >) en Soussou. et dont la Propr&e est de rendre le riz onctueux. ecrluant. Le riz peut ¨ºtre remplac¨¦ par du mil ou du tonio N :
- <T Autre mani¨¨re de tnanxer le poiww titm¨¦ MWC du manioc. des patates ou de !¡®igname. La t,a.t..,
-m 1 ?,P c¡®o*ll,?le,?c¡®e I >-
$i, n,,e!er ou 6pluche:

Commentaire
e et coupe en petits morceaux et quan
e poisson commcncc a etre cuit.
de I¡¯huile de palme, du sel. des oignons coup¨¦s en petits et du piment. Mijotage sur le feu pendant environ un quart d¡®heure. Ce plat
<¡®appelle er! soussou : i< Yoka-Massa-Toungki x ou c< Yoka Rafalaki ~2. ¡°Yoka¡± : manioc. ¡°:nassatounski¡± ou ¡°rafalaki¡± : pur& o :
3. Cinq recettes pour le poisson frais :
- (( Le poisson. achet¨¦ au march¨¦. est nettoy¨¦. ¨¦caill¨¦ et lav¨¦. Pendant cette op¨¦ration. la marmite est mise sur le feu, et quand le m¨¦tal
est bien chaud. on y verse une graisse quelconque (huile de palme. huile d¡¯arachides. beurre de karit¨¦. beurre indig¨¨ne. huile de m¨¦n¨¦.
etc.) qui bout pendant une vingtaine de minutes. On d¨¦cante. s¡¯il y a lieu. on y ajoute le poisson coup¨¦ en morceaux et quand il est
presque cuit. un peu d¡¯eau. du sel. des oignons. du piment et parfois des arachides pr¨¦alablement pil¨¦es et d¨¦lay¨¦es dans un peu d¡¯eau.
On laisse mijoter. Ce plat se mange avec du riz. du mil ou du fonio [pr¨¦par¨¦ comme ci-dessus]. En soussou (( Bande Soupui N ou
G Bande Borai ? )> ;
- ? Le poisson frais pr¨¦alablement roul¨¦ dans de la farine de riz, est fait ¨¤ I-huile de palme et mang¨¦ nature ou avec du pain. Ce plat
s¡¯appelle en soussou o Yaikai-Yilinki )), (( Yaikai )) = poisson, H Kilinki N = frit )) ;
- ? Dans le G Yoka Rafalaki ?. d¨¦crit [ci-dessus], on peut remplacer le poisson fum¨¦ par du poisson frais o :
- N Le poisson frais. nettoy¨¦. saupoudr¨¦ de sel est ¨¦galement grill¨¦ sur des charbons enflamm¨¦s. Apr¨¨s quoi. mis dans une assiette. ii
est assaisonn¨¦ avec du jus de citron. du piment et un peu d¡¯eau fra?che. Se mange seul ou avec du riz 1) :
- (( Le poisson frais est nettoy¨¦. ¨¦caill¨¦, ses ar¨ºtes sont enlev¨¦es. On le coupe cru en petits morceaux et on le pile avec du sel. des
oignons. du piment et parfois des arachides pr¨¦alablement pil¨¦es et d¨¦lav¨¦es dans de l¡®eau. Quand le tout est bien pil¨¦. on en fait des
boulettes qu¡¯on jettera dans de l¡¯eau bouillante. Au bout d¡¯une demi-he;re environ de cuisson. on y ajoute des condiments : oignons.
sel. piments et une graisse quelconque. Apr¨¨s une nouvelle demi-heure de cuisson. on enl¨¨ve du feu. Ce plat se mange avec du riz. du
mil ou du fonio et s¡¯appelle toujours H Bande Soupui )) ou <( Bande Borai )) )) :
4. Consommation de crabes : <<¡®les indig¨¨nes les mangent bouillis dans de l¡¯eau sal¨¦e et pr¨¦parent la sauce avec du piment et du jus de
5. Consommation de coquillages comestibles : les << Sirimi ?. qui SOIO pil6s dans un mortier avec du ma?s ou des arachides et
est servi - ¨¤ part - avec une sauce sp¨¦ciale d¡¯huile de palme. d¡®oignons et de piments : les convives I¡¯Cmiettent ensuite dans du riz.
Le poisson frais est consomm¨¦ de la m¨¦me fa?on : il n¡¯est jamais gill¨¦ )> :
I
(< Les espt:ccs silures, tr¨¨s rstimPes des indig¨¨nes N :
Consommation des coquillages de mer OL~ de marigots : G< les t¨¨mmrs brisent la coquille et pilent le mollusque avec des arachides r¡¯t de
l-huile de palme dc faqon & cn faire des bo.ulexes qu¡®zlles cuisent dans des r&ipirats 3~ trrr-e N .
- -
I
,
..-
l 0

tnn¨¦
R¨¦f.
Commentaire
Consommation des hu?tres : G les indig¨¨nes en sont friands et pour les consommer. ils les mettent ¨¤ bouillir dans une tnarmite : les
coquilles s¡¯ouvrent et les mollusques sont accommod¨¦s ensuite avec de I¡¯huile de palme. du sel et l¡¯in¨¦vitable piment.
Ils les mangent parfois cuites dans leurs coquilles sans assaisonnement. niais-jamais crues ))
I C)l??
161 I
Poissons consomm¨¦s frais ou s¨¦ch¨¦s, avec riz CL: cousco~~s. e! parfois H WC sauce compos¨¦e avec des condiments iocattx : pimeni.
gombo. soumbara, feuilles de baobab )) ;
1 9 3 3
1621
Le poisson est consotnm¨¦ indiff¨¦remment frais OLI s¨¦ch¨¦ ;
Le poisson est sal¨¦juste avant d¡¯¨ºtre consomm¨¦ : il est accommod¨¦ avec des oignons. du bl¨¦. du riz. du mil. de l¡®orge ou du ma?s ; (( il
est quelquefois simplement grill¨¦ ou bouilli )) ;
Les indig¨¨nes (( se contentent du poisson du pays ))
1 9 2 2
Cercle de Say : le poisson est consomm¨¦ en g¨¦n¨¦ral s¨¦ch¨¦. avec du riz et des condiments (piment, sel, oignon, oseille de Guin¨¦e) ; il
est raretnent consomm¨¦ frais. sauf pour quelques esp¨¨ces (capitaines. gros silures) :
Les grandes moules sont consomm¨¦es grill¨¦es et ¨¤ sec
1922
Subdivisions de Borotno et D¨¦dougou : le poisson est consomm¨¦ frais. s¨¦ch¨¦ ou fum¨¦ dans une sauce qui assaisonne le (( t? )) (g?teau
de mil ou de riz) :
Tout le sel vient des mines de Taoudenit (3 f le kg) et ne sert qu¡¯¨¤ la consommation :
<( Les ind@nes aus basses eaux [de la Volta] cueillent des coquillages. les font ouvrir au feu. et les consomment fum¨¦s comme le
poisson ))
1921
L,e poisson est accommod¨¦ dans une sauce appel¨¦e (< Calabou )) compos¨¦e de gombos. piment. huile de palme. sel. oignon. :
Crevettes. langoustes et crabes sont <( bouillis ¨¤ l¡¯eau et au sel avec une sauce vinaigr¨¦e souvent fum¨¦e 1) :
Consommation d¡¯hu?tres : <( les indig¨¨nes les retirent de leurs coquilles et les font bouillir dans une sauce compos¨¦e de piments.
d¡¯huile de palme et autres condiments ))
1973
1641
Les soles. langoustes et crevettes sont ? consotntn¨¦es fra?ches sur place surtout par les Europ¨¦ens x :
? Le poisson a l¡¯¨¦tat frais est consomm¨¦ par I¡¯indigtine. soit grill¨¦. soit assaisonn¨¦ d¡®une sauce aux graines de palme et au piment et
mang¨¦ accompagn¨¦ de pain. de banane. de riz, de manioc. Mais il est consomm¨¦ surtotn fum¨¦. II est destin¨¦ alors ¨¤ donner du relev¨¦ ¨¤
leurs sauces et entre dans la pr¨¦paration du c< Foutou o qui est LUI plat de bananes pil¨¦es avec sauce ¨¤ l¡¯huile de palme. 1.e poisson
fum¨¦. une fois cuit. est mang¨¦ ¨¤ part avec ce pain de banane )) :
Consommation d¡®hu?tres et d¡®autres coquillages ;
Les indig¨¨nes du centre et du Nord de la Colonie sont << friands )> de poisson fum¨¦
i 933
1891
Constat de d¨¦pat-t. pour la Mission Thomas : H iine alimentation cottwnt trop faible et irrationnelle. L¡¯indi$ne consomme en
proportion voulue des hydrates de carbone (riz. manioc) et des ~(Traisses (huile de palme, arachide, etc.). Mais les maG¨¨res
albumino?des. destin¨¦es ¨¤ augientrr le tissu bivant pendant la croissance et ¨¤ remplacer celui en d¨¦sint¨¦gration perp¨¦tuelle dans
l¡¯organisme. lui font en partie d¨¦faut ))
19?:
Selon Gruvel : !e poisson sa16 et s¨¦ch2 y~ dans les colonies du groupe de I¡¯XOF. en g¨¦n&xl. n¡¯est guGxe xceptti qu¡¯au %n¨¦gal. Partout
- - -
ailleurs. soit en Guin¨¦e. soit ti la C?te d¡®ivoire ou au Dahome\\. l¡¯indig¨¨ne ne consomme ¨¤ peu pr¨¨s exclusivement que du poisson
_-._-~
_... -L

Ann¨¦e R¨¦f.
Commentaire
,A MS 6 S ¡¯ 1) N II
OAEIJOI AI \\
I- U f-4 1 II 1¡¯ II ci
dous ou fum¨¦ H
1923
voir
La Mission Thomas et ses effets :
* ,*
¨¤
ci-
Dans la r¨¦gion entre S¨¦gou et le lac Debo. production d¡®une huile comestible. ¨¤ partir de (< poissons atteignant 10 centim¨¨tres de
,
! 926
con-
8 !ong s appel¨¦s G Tin¨¦ni :: ou (( L¨¦e ): :
tre
H Une quantit¨¦ de sel tr¨¨s l¨¦g¨¨rement sup¨¦rieure ¨¤ celle que les indig¨¨nes ont coutume de faire entrer. normalement. dans leurs
pr¨¦parations culinaires, ¨¤ base de poisson N ;
Mais. (( les indig¨¨nes guin¨¦ens ont la r¨¦putation de ne pas aimer le poisson sal¨¦ )) : opposition entre la r¨¦gion de Mabala o¨´. disent les
indig¨¨nes, (( nous consommons tous les -jours une petite quantit¨¦ de poisson N et tout l¡®int¨¦rieur o¨´ les (( populations sont
compl¨¨tement d¨¦pourvues de poisson )), bien que N Tous sel-u&/ W>S hcztrem d¡¯en recm~oir II des pi.~ ahorduhlm H
189, 116, 126, 127, 132, 133, 137, 139, 142, 150, 157,212j
1934
voir
La sous-alimentation en mati¨¨res azot¨¦es et amin¨¦es est cause primordiale de la mortalit¨¦ infantile ;
*
ci-
(( L¡¯indig¨¨ne est. partout o¨´ il le peut, essentiellement ichtyophage pour diverses raisons ?
cosl-
1147, 151,247,259,2631
tre
1935
12031
o La p¨ºche constitue pour l¡¯indig¨¨ne une ressource alimentaire importante. La consommation du poisson est tr¨¨s repandue tant parmi
*
la population du littoral que dans l¡¯int¨¦rieur ))
1935
12031
Cueillette et consommation d¡¯hu?tres dans la r¨¦gion de Simbaya
*
1935
12031
v Pour toute la population de la lagune le poisson forme la base de la nourriture H
*
1925
12031
<< Le poisson est consomm¨¦ frais et en tr¨¨s petites quantit¨¦s ))
*
1933
12031
Le poisson est consomm¨¦ frais ou s¨¦ch¨¦. selon l¡¯¨¦loignement
*
1935
12031
Lc poisson n¡¯a pas une grande place dans l¡¯alimentation
*
1926
12101
u L¡®indig&ne de nos colonies est avant tout ichtvophage. le poisson est ¨¤ la hase de son alimentation ))
* I
1976
12171
Lc poisson est peu c01is01n111¨¦ frais ;
*
Les hu?tres sont consomm¨¦es bouillies
1931
13481
Faible go?t pour le poisson sal¨¦
-_¡± ___. _.....- -.---.. . HI.
1 9 3 6 1371,
La part du poisson est importante dans l¡¯alimentation. son LcC>o?t est appr¨¦ci¨¦ (H un gout tr¨¦s marqu¨¦ pour I¡¯ichtyophaeie ?)). il a une *
372,
r¨¦putation d¡¯aphrodisiaque :
3731
II est consomm¨¦ parfois avec du piment. dans le riy ou le co~~sco~~s :
Mais la production est insuffisante pour la consommation :
Go?t. parfois. pour le ferment¨¦ ou le putride
- -

- -
-

4.
Femmes dans la p¨ºche
i n n ¨¦ e R¨¦f
--r--¡®1
Commentaire
n MS GSt-bNJI
OAE If01 ]AI L
FUN f UVIic;
1923
1631
Sur les march¨¦s des grandes villes, H les fetn~nes des p¨ºcheurs elles-m¨ºmes d¨¦bitent le produit de la p¨ºche de leur mari ))
*
1923
1601
P¨ºche ¨¤ la crevette par les femmes :
*
Les femmes s¡¯occupent de la production de sel :
Les femmes s¡®occupent de la cuisine
1922
1801
Cercle de Bok¨¦ : p¨ºche des femmes dans les mares et les petits marigots :
*
Canton de Corr¨¦mah (mares et bassins d¡¯eau douce) : recueil des petits poissons apr¨¨s utilisation de drogues qui les enivrent et les
ram¨¨nent ¨¤ la surface :
Dans tous les cas. utilisation d¡¯un petit filet circulaire ;
P¨ºche ¨¤ la crevette sur la c?te : G ce sont les femmes qui, arm¨¦es de leur filet circulaire. les p¨ºchent ¨¤ mar¨¦e basse : elles soul¨¨vent
¨¦galement les pierres et d¨¦logent les crevettes avec des b?tons ))
1937
14031
Elles N sont charf¨¦es d¡¯¨¦couler les produits de la p¨ºche ?
*
- - -

5.
Interventionnisme en mati¨¨re de p¨ºche
¡°- .-_-.-.
bn¨¦c
R¨¦f.
Commentaire
1 9 0 0
1403,
Mention d¡¯une convention franco-espagnole du 27 juin sur la p¨ºche dans la baie du L¨¦vrier : cette convention d¨¦limite les frontikes
Dllj
entre possessions fran?aises et espagnoles d¡®Afrique ;
L¡¯article 2 suscite des d¨¦bats ult¨¦rieurs
1903
1286,
Mention d¡®un arr¨ºt¨¦ du 5 d¨¦cembre (< sur la police de la p¨ºche dans le fleuve S¨¦n¨¦gal ))
4031
1 9 0 4
117%
Mention de deux d¨¦crets du 37 f¨¦vrier et du 4 d¨¦cembre concernant la p¨¨che sur le fleuve S¨¦n¨¦gal et interdisant l¡¯emploi de certains
4031
engins de p¨ºche
1 9 0 6
r¨¦f.
El¨¦ments sur la carri¨¨re de A. Gruvel : il repr¨¦sente le Gouvernement g¨¦n¨¦ral de I¡®AOF dans les Congr¨¨s des p¨ºches maritimes ou du
KtUl-
froid ; en 1923. il est nomm¨¦ tnembre du Conseil sup¨¦rieur des p¨ºches maritimes et membre du Conseil d¡¯administration de l¡¯Office
1 9 4 0
tiples
scientifique et technique des p¨ºches maritimes : il devient aussi d¨¦l¨¦gu¨¦ permanent du Gouvernement g¨¦n¨¦ral ¨¤ l¡¯Institut
international du froid et conseiller technique de d¨¦partement au Minist¨¨re des Colonies : il repr¨¦sente aussi ensuite l¡¯ensemble des
Gouverneurs g¨¦n¨¦raux des Colonies
1907
14031
Mention d¡®un arr¨ºt¨¦ du 9 f¨¦vrier (< r¨¦gletnentant la p¨ºche au filet B
-
-
1 9 0 7
181
L¡®interventionnisme colonial depuis 1907 :
(< Afin d¡¯encourager les Compagnies de p¨ºche qui depuis une douzaine d¡¯ann¨¦es ont tent¨¦ de se d¨¦velopper sur la c?te
1 9 1 9
mauritanienne. le Gouvernement g¨¦n¨¦ral n¡¯a jamais manqu¨¦ de leur pr¨ºter assistance en facilitant dans la mesure du possible les
op¨¦rations commerciales et en mettant ¨¤ leur disposition le mat¨¦riel dom il dispose depuis la dissolution de la Cie Commerciale de
p¨ºche et de commerce [de Villemorin] en 19 10. Ce mat¨¦riel n¡¯est peut-¨ºtre pas actuellement aussi important ~~LI*A l¡®¨¦poque de la
cession. DC plus. j¡¯ignore si durant ces derni¨¨res ann¨¦es les b?timents ¨¦lev¨¦s ¨¤ Port-Etienne n¡¯ont pas subi de modifications pour
l¡®utilisation militaire 0 :
Vu que la lui du 9 novembre 191 1 n¡®accorde pas de primes ¨¤ la p¨¦che du poisson dous. <( lors de la campagne de p¨ºche IC)I I-191 3.
des divergences de vue s¡¯¨¦taient ¨¦lev¨¦es entre la Compagnie d¡¯Armement qui avait pratiqu¨¦ la pCchs ¨¤ Port-Etienne et le Ministre du
Commerce. 1 .e diff¨¦rend consistait en ce que les primes sont accord¨¦es pour I.exploitation du poisson sal¨¦. d¨¨s lors que ces p¨ºcheurs
n¡¯avaient fait ¨¤ Port-Etienne que du poisson doux. Apr¨¨s tous ces pourparlers. sur l¡¯intervention de M. le D¨¦put¨¦ Lebail et de M.
Gruvel charge dc mtssion. M. le Ministre du Commerce a bien voulu revenir sur cette mesure, mais ¨¤ titre tout ¨¤ fait exceptionnel.
pour ¨¦viter le d¨¦couragement des p¨ºcheurs bretons N : mais N cette p¨ºche n¡¯a pas ¨¦t¨¦ reprise par des marins fran?ais depuis 19 13 N
__-
I9OX
(278,
Mention d¡¯un arr¨ºt¨¦ du 9 juillet sur les p¨ºcheries en lasunes
-.. ^.I- 4031
---.
IC)I I
181
Mention d¡®une loi dat¨¦e du 76 f¨¦vrier accordant des primes d¡¯encouragement h la grande p¨ºche sur la C?te occidentale d¡¯Afrique
-1391
(rolc pcrsonnci de Gru\\e1 j+; u ct¡¯s aidntagcs sont ne~temeni dkrinis es ies conditions impos¨¦es comportent ia designatron de

R¨¦f.
Commentaire
l¡¯armement. le lieu de p¨ºche, sa dur¨¦e, sa nature et l¡¯exploitation du produit 1) : notamment. seule l¡¯exploitation du poisson sal¨¦ peut
faire l¡¯objet de primes
14031
Mention d¡¯un arr¨ºt¨¦ du 77 novembre (t portant ¨¦tablissement au Dahomey d¡¯un permis de p¨ºche dans les fleuves et la&~es >)
.__
1187,
Proposition. faite par le Commissaire du Gouvernement g¨¦n¨¦ral en Mauritanie. d¡¯obtenir le clwit. pour les p¨ºcheurs fran?ais, de
Dllj
p¨ºcher dans les eaux du Rio dr Oro. ce qui consiste ¨¤ revoir la Convention de 1900 : N le Ministre des Affaires ¨¦trang¨¨res fit
conna?tre qu¡¯il convenait pour des motifs int¨¦ressant notre politique g¨¦n¨¦rale de renvoyer ¨¤ une ¨¦poque plus favorable la r¨¦alisation
des projets-envisag¨¦s N
1439
Mission de Gruvel. ¨¤ partir de 1905. sur l¡¯initiative du Gouverneur Roume : suite ¨¤ ses r¨¦sultats positifs. elle est reconduite pour 10
ans. avec cr¨¦dit de 25 000 f par an ;
Mention d¡¯un emprunt de 100 millions. pour la construction de Port-Etienne. sachant que de toutes les installations <( uucune n¡¯¨¦tait
.sp&iole ¨¤ la cr¨¦ation du centre de p¨ºche. Mais la plupart d¡¯entre elles r¨¦sultaient du d¨¦sir de l¡¯administration d¡¯aider ¨¤ son
d¨¦veloppement. Le poste militaire. la r¨¦sidence. les travaux publics. les citernes et l¡¯appareil distillatoire furent la cons¨¦quence de
notre installation dans la r¨¦gion H ;
R¨¦sultats r¨¦els, scientifiques et ¨¦conomiques. de la Mission permanente :
Volont¨¦ de ravitailler le march¨¦ fran?ais (Paris surtout) et de pourvoir N ¨¤ la nourriture des troupes. nourriture saine et bon
march¨¦ k) :
Volont¨¦ de rem¨¦dier ¨¤ la crise sardini¨¨re bretonne (( qui n¡®est en rkalit¨¦ qu¡¯une crise ¨¦conomique tr¨¨s gave due ¨¤ ce fait que l¨¤ o¨´
200 familles pourraient vivre honorablement, il faut que 800 ou 1000 trouvent leur existence. II n¡¯) a pas p¨¦nurie de poisson sur la
c?te, ii y a surtout pl¨¦thore de p¨ºcheurs. C¡¯est la p¨ºche vers le large ou au loin. la p¨ºche coloniale qui seule peut apporter un rem¨¨de
efficace ¨¤ cette lamentable situation ?
1403
Mention d¡¯un premier d¨¦cret dat¨¦ du 12 avril sur la p&che et l¡¯exploitation industrielle des baleines dans les colonies fran?aises : il
S¡®a:it de limiter la p¨ºche ¨¦trang¨¨re dans les Colonie?. en instaurant une autorisation obligatoire. ainsi que des redevances et des taxes
¨¤ payer (JO de I¡®AOF na 495 du JO mai)
12%
Mentions d¡¯un arr¨ºt¨¦ du 14 ao?t ? cr¨¦ant UII emploi de surveillant des lagunes )) ainsi que d¡¯un premier arret¨¦ dat¨¦ du 1 I janvier (< au
403
sujet de la pkhe pratiqu¨¦e en lagune par des indig¨¨nes 2trangers )i
/Dl6
Avenant au trait¨¦ dc gr¨¦ d gr¨¦ entre le Gouvernement g¨¦n¨¦ral et la Soci¨¦t¨¦ des Messageries africaines (qui re?oit depuis 1907 une
A-.-
subvention de 155 000 f par an)
ID16
Question de la rentabilit¨¦ de la desserte de Port-Etienne pour les Messageries africaines
i C¡®harte partie pr¨¦vue, ainsi que la prorogation. sous de n&velles conditions, de l¡¯avenant de i 9 10
13.4,
Volont¨¦ de r¨¦glementer la p¨ºche ¨¦trang¨¨re (c¡¯est-¨¤-dire espagnole) en Mauritanie :
77%
1¡± Raison invoqu¨¦e : la destruction. par les Canariens. des juv¨¦niles de poissons. a cause de leurs engins dc peche :
9, 10,
3¡± Propositions de r¨¦glementations pour limiter la pkhe canarienne :
11,
- Promulguer en AOF Ics d¨¦crets du 9janvier 1852 et du 10 mai 1862 sur l¡¯exercice de la p¨ºche coti¨¨re : mais m~poss~bil~te legaie :
12,
necessit¨¦ de dt!?imirer ie domaine ~i~aritin~ cii AOP. d¡¯avoir I¡®approbation du Minist¨¨re. e? esistence dc !a C¡¯onventinn du ?7 juin

Ann¨¦e R¨¦f.
Commentaire
,4 M S y; S C L>¡®N 11
OAl¡¯UOI A
i

\\
I:liN 1 UvIIcj
Dl11
1900 :
- R¨¦glementer pour r¨¦tablir une situation jug¨¦e <; d¨¦favorable ? et datant de la Convention (les Espagnols peuvent p¨ºcher en
Mauritanie. alors que les Fran?ais ne sont que tol¨¦r¨¦s au Rio de Oro) :
l
/ - RC-glementer
en t!cbange de quelques concessions. afin de ne pas l¨¦ser les p¨ºcheurs fran?ais du Rio de Oro :
? Le Ministre des Colonies r¨¦pondit que, tout en reconnaissant l¡¯opportunit¨¦ de la question pos¨¦e. il se r¨¦servait de grouper toutes les
questions int¨¦ressant le Rio de Oro et de les soumettre toutes ensemble au Ministre des Affaires ¨¦trang¨¨res. De nouveau. les choses
cn rest¨¨rent l¨¤ ))
1919
1278,
Mention d¡¯un deuxi¨¨me arr¨ºt¨¦. dat¨¦ du 10 avril. (( au sujet de la p¨ºche pratiqu¨¦e en lagune par des indig¨¨nes ktrangers H
*
403
1919
16)
Gouverneur g¨¦n¨¦ral : H suis convaincu n¨¦cessit¨¦ cr¨¦er industrie p¨ºche et exportation poisson sous forme cong¨¦lation et fumage ))
*
*
1920
1403
Possibilit¨¦ de profiter de la loi du 19 juin pour l¡¯¨¦quipement de Port-Etienne et de la Soci¨¦t¨¦ industrielle de la grande p¨ºche
*
1920
113,
Annonce de la Constitution d¨¦finitive du groupe (( Pescada )) (S.A. au capital de 600 000 t). et demande de concessions (< portant sur
* *
141
des terrains situ¨¦s ¨¤ Dakar et ¨¤ Port-Etienne H : le directeur de la Soci¨¦t¨¦ est Jean Bouisset :
Avis plut?t favorable du Gouverneur g¨¦n¨¦ral
1930
[Dl5
Bail entre le Gouvernement de Mauritanie et la SIGP. portant sur des terrains de Port-Etienne
*
I
1930 ID15 ) Demande globale de subvention faite par la SIGP au Gouvernement @n¨¦raI : elle consid¨¨re que les frais des services qu¡¯elle doit
*
I
assurer se monteront ¨¤ 100 000 f par mois. et demande 50 000 f par mois pendant trois ans. puis 30 000 f pendant deux ans. 15 000 f
pour quatre ans, 10 000 f pour quatre ans
1 9 3 0
ID15
Pour raisons budg¨¦taires. le Minist¨¨re de la Marine d¨¦sarme le croiseur (( Chasseloup-Laubat U. navire ravitailleur de Port-Etienne. et
*
1
supprime le service de ravitaillement de Port-Etienne :
1971
l.¡®Adniinistratior7 craint des probl¨¨mes de ra\\itaillrmrnt. surtout en eau. et regrette que la Marine n¡¯aide plus la p¨ºche (c< il 1¡¯ a moins
de huit mois. la Marine envoyait le (( Chasseloup-l.aubat H cn baie du L¨¦vrier dans Ic but d¡¯aider les pCcheurs ct soci¨¦t¨¦s de
p&zhe )) J : plus largement, la Colonie de Mauritanie << consid¨¨re comme indispensable l¡®aide de i ¡®Ettrt pour f-aire vivre et prosp¨¦rer
les industries qui ~¡®1, cr¨¦ent )> :
Le Minist¨¨re de la Marine accepte de vendre It: bateau ;I la SlGP pour la sommt: de 100 000 f (dt?cembre). contre l¡¯engagement de
maintenir le ravitaillement de Port-Etienne en charbon et cn eau. de construire un appontement. et de s¡¯occuper du service postal
entre Dakar et Port-Etienne : le chaland est c¨¦d¨¦ 3 la Colonie :
Le (( Chasseloup-Laubat )) servirait aussi au commerce de traite avec les Maures :
I In contrat de gr¨¦ ¨¤ gr¨¦ entre le Gouverneur gCnPral et la SIGP reprend les conditions pr¨¦vues, ainsi que l¡¯ouverture d¡¯un comptoir
dc vente : une subvention du Gouvernement g¨¦n¨¦ral est pr¨¦vue : 30 000 f par mois pendant 7 ans. 15 000 f pendant 4 ans. puis
10 000 f pendant -l ans (cette subvention engloberait celle pr¨¦vue pour le service Port-Etienne-Dakar)
Mais les d¨¦marches pi¨¦tinent et Port-Etienne est isolP durant les premiers mois de 192 1 :

4nn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
Le <( Chasseloup-Laubat ? sera coul¨¦ en 1926
1920
[DIS
Projet de liaison maritime mensuelle entre Dahar et Fort-Etienne par le chalutier de la SIGP (passagers. fret administratif, service
* *
1
postal et v approvisionnement minimum de 20 tonnes de poisson sec par mois ¨¤ la colonie (Dakar) ?) : la SIGP deniande une
i921
wb\\ention mcnsuell~ de 15 000 fau Gouvernement gentirai. ce qui. selon elle, rCduirait ses d¨¦penses 5 3 1 OOi) f¡® par travers¨¦e :
l,e Commissaire du Gouvernement g¨¦n¨¦ral en Mauritanie y est favorable, vu l¡¯arr¨ºt imminent des voyages du ravitailleur de la
Marine et le Gouvernement g¨¦n¨¦ral est dispos¨¦ ¨¤ supporter l¡¯int¨¦gralit¨¦ de la subvention :
Un projet de trait¨¦ de gr¨¦ ¨¤ gr¨¦ entre le Gouverneur g¨¦n¨¦ral et la SIGP est r¨¦dig¨¦, valable 5 ans ¨¤ partir du 1¡± janvier 1921. sur le
mod¨¨l¨¨ du trait¨¦ pass¨¦ en 1908 avec les Messageries africaines (service r¨¦duit en 19 14- 19 17, et interrompu depuis 19 18)
1320
[DIS
Difficult¨¦s financi¨¨res s¨¦rieuses de la SIGP : vers octobre-d¨¦cembre 1920. la SIGP (( traverse p¨¦riode critique. tous travaux arr¨ºt¨¦s,
*
1
majorit¨¦ employ¨¦s licenci¨¦s, droits (douane ?) restent impay¨¦s depuis plusieurs mois, cr¨¦dit ¨¦puis¨¦ banque Afrique occidentale.
1921
Deux directeurs partis subitement pour France par Canaries. Pr¨¦voir cessions cercle et poste militaires impay¨¦es ¨¤ la fin du mois
[d¡¯octobre] >) : toujours selon le Commandant du Cercle de Port-Etienne : << Mon impression est que la SIGP n¡¯a v¨¦cu jusqu¡¯ici que
d¡¯exp¨¦dients et dans le d¨¦sordre : pas de direction ferme (un quatuor de 4 directeurs). pas de travail intensif. abandon par Paris (M.
Mandois n¡¯a pas donn¨¦ signe de vie depuis 4 mois et reste sourd aux demandes r¨¦it¨¦r¨¦es de fonds : c¡¯est le pr¨¦texte au d¨¦part de
ui ne font rien. manque de mat¨¦riel (actuellement la SIGP n¡®a plus
. entretien ¨¤ Dakar
naturelle de Paris :
Rapports annuels des activit¨¦s du Laboratoire et de ses membres, jusqu¡¯¨¤ l¡¯ann¨¦e 1930 incluse
- Compagnie de vapeurs fran?ais. agence des Affr¨¦teurs r¨¦unis : pas de subvention. mais souhait du monopole sur le transport des
marchandises et des troupes sur Dakar par les paquebots venus de Marseille : la n¨¦gociation avec le Gouvernement g¨¦n¨¦ral et le
Minist¨¨re des Colonies SC¡¯ d¨¦place sur le prix des prestations :
- Soci¨¦t¨¦ navale de l¡¯Ouest : pris plus avantageux que les Chargeurs R¨¦unis : subvention envisag¨¦e (85 500 t) :
- Compagnies Fabre et Fraissinct : 9 vo\\¡®ages par an : contrat renouvelable tous les 6 mois :
- Chargeurs R¨¦unis : liaison avec Bordeaux : organiser le balisage. le service d¡¯acconage : accord et convention inspir¨¦e de celle du 8
18

nn¨¦c
R¨¦f.
Commentaire
service en rade. ? comme contrepartie de l¡¯utilisation gratuite d¡¯un chaland de 40 tonnes appartenant ¨¤ I¡¯Administration ? par la
SIGP:
Pro-jet d¡¯interdire la p¨ºche ¨¤ la crevette d¡¯ao?t ¨¤ octobre : (( cette p¨ºche qui a lieu ¨¤ la saison de la reproduction de juillet ¨¤
inovcmbre des quantit¨¦s consid¨¦rables d¡¯oeuf< sont ainsi expos¨¦s et d¨¦truits : de plus. c¡®est I¡¯¨¦poquc de la mue. la mortalit¨¦ est plus
grande dans les viviers. la chaleur l¡¯augmente encore [...] II est bon d¡¯ajouter qu¡¯il serait difficile et co<tteux d¡®assurer !a surveillance
et I¡¯ex¨¦cutton d¡¯une telle mesure [...] La crevette ne se trouve pas en quantit¨¦ appr¨¦ciable, le chalut en ram¨¨ne quelques-unes de tr¨¨s
grosse taille (15 ¨¤ 20 cm). la senne rarement ))
Projets d¡¯installer une conserverie ¨¤ Port-Etienne pour tnettre en boite des filets de soles. fl¨¦tans. bars. mulets, raies et sardines.
d¡¯accro?tre la p¨ºche aux palourdes. coques, bigorneaux et moules, de chercher des nacres
1922
184,
Projet de Gruvel : intensifier aux colonies la transformation des huiles d¡¯animaux marins ; intensifier l¡¯effort de recherche, accro?tre
!Si
certaines p¨ºches sp¨¦cifiques. cr¨¦er des industries de transformation qui produisent du combustible, de la margarine alitnentaire. du
savon. des st¨¦arines (huile de baleine). du lubrifiant (huile de cachalot), des cuirs, des peintures, de I¡®huile de foie th¨¦rapeutique
(morue. squales. raies...), des ichtyocoiles : pr¨¦occupation pour le retard pris par la France face ¨¤ des pays comme la Norv¨¨ge ou les
Etats-Unis
voir
Projets de Gruvel :
ci-
c< 1 O/ de faire cr¨¦er un centre de p¨ºche aux requins. dans celle de nos colonies qui me parait ia plus riche en animaux de cette sorte. et
c o n -
2¡±¡¯ de faire installer. soit dans une tannerie en fonctionnement. soit d¡¯une fac;on ind¨¦pendante. une tannerie sp¨¦ciale. qui recevrait
tre
toutes les peaux de squales qu¡¯on pourrait envoyer de l¡¯ensemble de nos colonies )) :
Avis favorable du Syndicat g¨¦n¨¦ral des cuirs et peaux :
Mais proposition rejet¨¦e par le Gouvernement g¨¦n¨¦ral de subventionner les p¨ºcheurs indig¨¨nes (demande de M. D¡¯Abrigeon)
[42,43,44,45,76,78,82,96,100, 101, 1091
(131,
Voeux du VIII¡¯ Congr¨¨s des p¨ºches et industries maritimes de Boulogne-sur-Met.. concernant I¡¯AOF :
134,
H ;?; Que le Ministre des Colonies inter\\,ienne d¡®une mani¨¨re tt+s ¨¦nergique aupr¨¨s des Gouvernetnents et (;ctttvet-rieurs des Colonies
135,
pour ;
136,
a¡¯ faciliter par tous les moyens possible< le d¨¦veloppement de la pkhe ¨¤ forme mPtropolitaine et des mkthodes de conservation.
1381
b.¡¯ qu¡¯on enseigne aus indig¨¨nes des tnoyerts de capturer et surtout des prockdk de conservation plus perfection& pour pertnettre
aux produits prkpar& de pt?nt?tret- dans toute l¡¯¨¦tendue de la colonie.
c,¡¯ que soient organis¨¦es. partout oi~ elles ne sont pas en cours d¡¯ex¨¦cution. les ¨¦tudes destin¨¦es ¨¤ ¨¦tablir l¡¯inventaire scientifique des
richesses tnarines et fluviales de nos colonies. ¨¦tudes qui doivent toujours ¨ºtre plac¨¦es ¨¤ la base de toute exploitation industrielle.
4¡±/ Qu¡¯¨¦tant donn¨¦s les progr¨¨s r¨¦alis¨¦s au Japon dans la culture des perles fines. le Ministre des Colonies mcrte ¨¤ l¡¯¨¦iude la questiott
de cette culture dans notre domaine colonial )) :
l,e Gouverneur g¨¦n¨¦ral aus Gouverneurs : <( J¡¯attire plus particuli¨¨rement votre attentton sur ceux de ces voeux qui font l.objet des
paragraphes h: et cf. I.¡®atn¨¦lioration des proc¨¦d& de pr¨¦paration du poisson pour sa conservation pr¨¦sente notamment un tr¨¨s grand
inter¨ºt et il > aurait lieu de s¡¯en pr¨¦occuper activetnent. soit insuffisance de salaison ou de fumage, une proportton consid¨¦rable du
potsson p?ch¨¦ est acrueiiemwi pc~duc pour la consommn:ion ou pour l¡¯e>cportation 3~ : !e Gouverneur ~tkktl demande aussi ¨¤

Ann&
R¨¦f.
Commentaire
chacun un rapport annuel sur les p¨ºches ;
Une autre cons¨¦quence : un rapport de Gruvel qui promeut la pr¨¦paration ct Ic commerce des vessies natatoires (icht\\iocolles)
1923
voit
Refus du Gouvernement g¨¦n¨¦ral d¡¯inrervenir pour l¡¯achat d¡¯un chalutier par les ¡°P¨ºcheries de Hann¡±
ci-
198, 108, 115, IlSI
con-
tre
1923
13711
Mention de la Mission Thomas sur les rives du fleuve Niger et rappel du succ¨¨s obtenu aupr¨¨s des p¨ºcheurs indig¨¨nes (introduction
de m¨¦thodes de captures et de pr¨¦paration)
193;
ID15
Rapport de l¡¯ing¨¦nieur des Travaux publics ? envoy¨¦ en mission ¨¤ Port-Etienne ¨¤ l¡¯effet de constater l¡¯¨¦tat actuel du mat¨¦riel et de
1
l¡¯outillage appartenant au Service des Travaux publics dans cette localit¨¦ ? : bonnes perspectives d¡¯avenir pour le port et la p¨ºche.
mais probl¨¨mes nombreux et co?teux dus ¨¤ l¡¯isolement : probl¨¨me. surtout. du ravitaillement en eau ;
Depuis 1906. les d¨¦penses ¨¤ Port-Etienne sont de 180 000 f par an environ
1923
[Dl5
(< En 1905. M. le Gouverneur g¨¦n¨¦ral Routne frapp¨¦ par les r¨¦cits des commandants de navires qui d¨¦peignaient unanimement les
1
parages du banc d¡®Arguin comme une des r¨¦gions les plus poissonneuses du globe. fit proc¨¦der ¨¤ une ¨¦tude minutieuse des
ressources que rec¨¨lent les eaux de la baie du L¨¦vrier par le professeur Gruvei )>
1923
ID16
Selon le Commissaire en Mauritanie : <( total d¨¦penses de toute sorte effectu¨¦es depuis cr¨¦ation [ 19051 jusque fin exercice 192 I pour
L- Port-Etienne trois millions cent huit mille francs ))
1923
[DIS,
Pro-jet de concession de travaux publics ¨¤ la SIGP (Port-Etienne). ¨¤ I-initiative de celle-ci. concernant les (( services du balisage. de
Dl61
I¡®acconage. de l¡®exploitation du r¨¦seau D¨¦cauville et de la fourniture d¡¯eau douce aux services publics et aux particuliers ¨¤ Port-
191-l
Etienne ainsi que des travaux de recherche d¡®eau dans le Cercle de la Baie du L¨¦vrier >) : une commission est form¨¦ par le
Gouverneur g¨¦n¨¦ral. charg¨¦ de mettre au point le pro.jet de contrat (d¨¦cisions de d¨¦cembre 1923 et novembre 1923) :
Plusieurs pro.jets sont r2dig¨¦s et soumis aux services. ¨¤ la commission. ¨¤ la Soci¨¦tt-. au Minist¨¨re des Colonies : Gruvel donne aussi
son avis ; la question remonte -jusqu¡¯au Conseil d¡¯Etat (obligation d¡¯une d¨¦lib¨¦ration l¨¦gislative pour la concession. qui est doubl¨¦e
d¡®une garantte d¡¯int¨¦r¨ºt et d¡®amortissement ¨¤ ut1 emprunt de 8 millions de francs contract¨¦ en obligations par la SIGP) :
Une subvention de 350 000 f par an est pr¨¦vue ; les d¨¦penses sont estim¨¦es ¨¤ moins de 1 900 000 f
193;
[Dl6
Voeu du Syndicat de5 armateurs de la p¨¨che au large et ¨¤ la p¨¨che hauturi¨¨re de Douarnenez : constituer ti Port-Etienne des stocks
1
d¡¯approvisionnement en eau, charbon. biscuits : le Minist¨¨re relaie la demande. ainsi que le Gouvernement g¨¦n¨¦ral : le Lieutenant-
1924
gouverneur de Mauritanie agit pour le charbon et les biscuits. ct promet quelques vtvres frais : la SIGP gat-dc le monopole de la
distribution d¡¯eau
192;
189,
La hlission Thomas : proposition d¡®inter~~ntionttisme
g loba1 sur la pkhc¡¯. la conszrvation et I¡¯ulilisation du poisson en Guinde et sur
¨¤
116,
le Haut-l\\lii
_...~
.--

Inferv~nfionnism~ ~PI mutic!re de pGu$c
inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
1976
126,
- Ne pas installer de p¨ºcheries m¨¦tropolitaines. mais plut?t (c ohenir des p~chezrl-s un trmwii un pw plxs intense ef swrfozrt ,vlzn
127,
r&ulier ?, comme dans le Cercle de Niafunk¨¦ o¨´ (( I-Administrateur du cercle constatant l¡¯insuffisance du ravitaillement de sa ville
132,
en poissons, apres avoir montr¨¦ au chef de p¨ºche tout l¡¯int¨¦r¨ºt qu¡¯il y aurait pour la population et pour lui-m¨ºme ¨¤ alimenter d¡¯une
133.
fa?on suffisante le marcht; en poisron frais. a obtenu satisfaction. tr¨¨s rapidement H : il importe d¡¯encourager l¡¯utilisation de la srnne.
137,
ainsi que. sur les c?tes de Guin¨¦e. de donner des pirogues et du fil. d¡¯am¨¦liorer les cases. d¡®encourager ¨¤ la p¨ºche ;
139,
- Utiliser des produits secondaires : poisson broy¨¦ pour faire du guano. vessie natatoire d¡¯un silure utile pour les ichtyocolles :
142,
possibilit¨¦ ainsi, pour les p&zheurs. de r¨¦aliser un petit b¨¦n¨¦fice ;
150,
- Am¨¦liorer les proc¨¦d¨¦s de conservation du poisson : l¨¦g¨¨re salaison, utilisation de claies ;
157,
- Garantir et ¨¦tendre les ¨¦volutions : informations aux administrateurs locaux aux p¨ºcheurs. entre autres par la distribution d¡¯une
208,
notice et par un travail de propagande (r?le de Amadou KoYta, interpr¨¨te et second fils du grand chef de p¨ºche ¨¤ S¨¦gou) ; en Guin¨¦e.
2121
(( dans chaque cercle. la surveillance des p¨ºcheurs serait confi¨¦e ¨¤ un indig¨¨ne. choisi peut-¨ºtre avec avantage parmi les S¨¦n¨¦galais
ou les Bambaras. A la t¨ºte de toute organisation. un Fran?ais actif, exp¨¦riment¨¦ et patient. muni de capitaux m¨ºme faibles ou
subventionn¨¦ par le Gouvernement ou peut-¨ºtre m¨ºme un naturel honn¨ºte et capable [...] /e cwmmrs d e s ulmmis el des
adm inistruteurs seru i~~disp~twuhle 1) ;
- Inciter les commer?ants fran?ais et syriens. ainsi que les militaires, ¨¤ demander du poisson l¨¦g¨¨rement sal¨¦ :
- Tenter d¡¯introduire en Guin¨¦e du poisson sal¨¦ de Port-Etienne. apr¨¨s des essais favorables dans les cercles de la c?te : l¡¯insucc¨¨s.
auparavant. de ce poisson. s¡¯explique par la m¨¦connaissance des proc¨¦d¨¦s efficaces de dessalement pour la consommation et. du c?t¨¦
de la Soci¨¦t¨¦ industrielle de la grande p¨ºche (SIGP). par (( une certaine n¨¦gligence apport¨¦e par la Soci¨¦t¨¦ au point de vue de la
prtiparation, de l¡®emballage. de la r¨¦gularit¨¦ dans les exp¨¦ditions )> :
Durant les ann¨¦es suivant l¡¯exp¨¦dition. I¡¯Administration estime inutile de refaire une autre mission puisque : l¨¤ o¨´ la pr¨¦c¨¦dente
mission a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e. elle a d¨¦.j¨¤ port¨¦ ses fruits et les Administrateurs locaux. aid¨¦s ¨¦ventuellement d¡¯indig¨¨nes peuvent ¨¦tendre et
surveiller l¡®application des nouveaux proc¨¦d¨¦s propos¨¦s par Thomas : selon Gruvel. (( il semble que I¡¯Administration s¡¯en
d¨¦sint¨¦resse compl¨¨tement H
.l934
1178,
Mention d¡¯un arr¨ºt¨¦ g¨¦n¨¦ral dat¨¦ du 29 juillet ? portant interdiction. en AOF. de la p¨ºche pratiqu¨¦e ¨¤ l¡¯aide d¡¯explosifs. de ~
4031
poisons ou autres drogues dc nature ¨¤ d¨¦truire ou enivrer le poisson ? (JO de I¡®AOF n¡± 1036 du 7 ao?t)
1934
12161
Mention d¡¯une Convention dat¨¦e du Y d¨¦cembre entre I¡¯Administration et la SIGP : cr¨¦ation de la SEPE. qui a en concession
*
I¡®esplnitation du port et de< services public< de Port-F-tienne : ? Je ne discuterai pas la l¨¦galit¨¦ de cette proc¨¦dure. mais il est ¨¦vident
que la SIGP ¨¤ laquelle il n¡®¨¦tait pas possible d¡¯accorder imm¨¦diatement les secours nticessaires. les re?oit n¨¦anmoins par
l¡¯interm¨¦diaire de la SEPE ))
1971
11441
(( Les efforts que tente la Chambre de C:ommerce de Saint-Louis en vue d.int¨¦resser les pecheurs de la reglon aux m¨¦thodes
*
europ¨¦ennes de conservation du poisson. me paraissant devoir ¨ºtre encourag¨¦s. j¡®ai l¡¯honneur de vous prier de vouloir bien me
I
i
mettre en mesure de donner satisfaction ¨¤ cette Assemblke )) : le.Gouverneur du S¨¦n¨¦gal souhaite que le Pr¨¦sident de la Chambre de
Commerce re?oive le rapport Thomas (il a d¨¦.$ le rapport Gruvel) qu¡¯il lui a demand¨¦
-
-
-. ..--.-
1973
1158,
Demande de renseignements sur les p¨¨ches et les d¨¦bouch¨¦s dans la baie dc Dakar. pour l¡¯implantation d¡¯une <! industrie en vue de *
~
-
-
~1!1
* l¡¯- -Y
_
2 1

9nn¨¦6
R¨¦f.
Commentaire
1601
l¡¯extraction de corps gras 1) (Maison Henri Oliva. ¨¤ Roquevaire) : le demandeur est Directeur de l¡®Office national du commerce
ext¨¦rieur :
Les renseignetnents donn¨¦s concernent surlout la p¨ºche aux requins
1934
1141)
Dans l¡®ensemble des Colonies : JC L-e but essentiel que nous poursuivons depuis de longues ann¨¦es dk.i¨¤. est de pouvoir rcpandre loin
des centres de production. le poisson pr¨¦par¨¦, de fa?on ¨¤ combler, peu ¨¤ peu. le d¨¦ficit en mati¨¨res azot¨¦es et amin¨¦es de
l¡¯alimentation indigkne en g¨¦n¨¦ral ? : il s¡¯agit de (( d¨¦velopper les Soci¨¦t¨¦s de p¨ºche ¨¤ fortne m¨¦tropolitaine et ¨¤ grand rendement.
partout oi~ la chose est possible )) aussi bien que d¡¯am¨¦liorer les m¨¦thodes indig¨¨nes de capture et de pr¨¦paration du poisson
1924
voir
Question de la promulgation en AOF d¡¯un arr¨ºt¨¦ interdisant la p¨ºche faite ¨¤ la dynamite ou avec des drogues. des poisons :
ci-
Sous l¡¯influence de Gruvel. le Minist¨¨re des Colonies propose au Gouverneur g¨¦n¨¦ral d¡¯interdire la p¨ºche ¨¤ la dynamite en AOF : les
1 9 2 5
con-
Gouvernements de Guin¨¦e et du Niger n¡®en voient pas l¡¯utilit¨¦ pour leurs colonies : le Gouvernement du S¨¦n¨¦gal encourage aussi ¨¤
tre
l¡¯interdiction de la p¨ºche ¨¤ l¡¯aide de poisons ou de drogues. pour ainsi ¨¦tendre ¨¤ tout le groupe les dispositions de l¡¯arr¨ºt¨¦ du 20
juillet 1903 : un arr¨ºt¨¦ est promulgu¨¦ le 29 juillet 1924. mais s¡®ensuit un imbroglio -juridique sur la l¨¦galit¨¦ de cet arr¨ºt¨¦ et du d¨¦cret
ult¨¦rieur (16 novembre) cens¨¦ valider l¡¯arr¨ºt¨¦
1148, 149, 152, 153, 154, 155,156, 159,164,168, 169, 172, 1Sll
1924
voir
H. Marcelet. chimiste de Nice. demande en 1924 et 1935 au Gouverneur g¨¦n¨¦ral d¡¯effectuer une mission pour ¨¦tudier les huiles de
ci-
poisson : les refus sont motiv¨¦s par les itnp¨¦ratifs budg¨¦taires :
1927
con-
Maintien d¡¯une correspondance jusqu¡¯en 1927
tre
1161, 162, 163, 165, 193, 194,219,239,249)
1924
1147,
Prqjet de Gruvel : fortner par un stage d¡¯un an en France un corps de moniteurs ou d¡¯aides techniques indig¨¨nes des p¨ºches : le but
151,
est de rem¨¦dier ¨¤ la sous-alimentation pour l¡¯int¨¦rieur du continent (il faut (< accro?tre le <( capital humain )) de nos possessions 1)) en
1927
210,
am¨¦liorant les m&hodes de p¨ºche (contre les << engins tneurtriet-s qui d¨¦truisent inutilement et sans profit pour pet-sonne plus de
211,
poissons qu¡®ils ne permetient d¡¯en r¨¦colter ))) et de conservation (comme durant la Mission Thomas. prise comme r¨¦fkence) :
212.
Gruvel pr¨¦voit la fc7rmation. au total. de trois indig¨¨nes par colonie. sur trois ans : ceux-ci pourraient ensuite. dc mani¨¨re permanente.
217,
s¡¯assurer de I¡®atn¨¦lioration des proc¨¦d¨¦s :
221
Le Gouvcrncur ;Cn¨¦ral motive son refu5 par trois argutnents :
231:
- le succ¨¨s chez les indig¨¨nes du poisson tel qu¡¯il est acbtellement prkpark, et l¡®importance du commerce auquel il donne lieu.
236,
- le prix trop ¨¦lev¨¦ du sel.
238,
- le d¨¦paysement -jug¨¦ traumatisant de l¡¯indig¨¨ne lors de son s¨¦iour en France :
240.
Fn 1976. l¡¯Institut colonial fran?ais constitue le ? Comit¨¦ d¡¯¨¦tudes et d¡®action des p¨ºches et chasses coloniale\\ )), dont Gru\\e1 est !e
244,
Secr¨¦taire g¨¦n¨¦ral. qui propose de former 2 ou 3 moniteurs indig¨¨nes A des proc¨¦d& de conservation du poisson :
245.
Voeux du Comii¨¦ des p¨ºches et chasses coloniales de l¡¯institut colonial francais. relaye par le Minist¨¨re des Colonies : P~L~I
246.
intensifier la p¨ºche indig¨¨ne. crt2er dans chaque colonie un service sp¨¦cial des p¨¦ches. qui enseignerait aux indig¨¦nes les <( tn&odes
71
--

Inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSk;SfC
OAFUOI A
F U N 1 I ! V E
247, : modernes de capture et de conservation du poisson H ;
250,
L¡¯ensemble des Gouverneurs juge inutile la cr¨¦ation de ce service dans leurs colonies. y compris celui du Dahomey. malgr¨¦ la
251,
proposition de service commun faite par le Commissaire de la R¨¦publique au Togo : ces services sont-jug¨¦s inutiles. tant?t en raison
254,
du caract¨¨re marginal de l¡®activit¨¦ de p¨ºche indig¨¨ne (Mauritanie, Haute-Volta), dc I¡®cxigu?t¨¦ du territoire (Dahomey), de I¡¯efficaciti
255,
des p¨ºcheries existantes (Dahomey), de la pesanteur ou de l¡¯arri¨¦ration de mentalit¨¦s r¨¦tives ¨¤ l¡¯innovation (l¡¯ensemble des
258,
Colonies), des r¨¦ticences pr¨¦visibles aux conseils d¡¯un technicien ou moniteur qui ne montre pas l¡¯exemple (Id¨¦e de la
259,
(( vulgarisation par l¡¯exemple ))) : (( il ressort assez nettement de cette enqu¨ºte que la cr¨¦ation d¡¯un service sp¨¦cial d¡¯am¨¦lioration des
260,
p¨ºches indig¨¨nes appara?t actuellement comme pr¨¦matur¨¦e )) :
261,
La proposition du Gouverneur g¨¦n¨¦ral est de former quelques moniteurs indig¨¨nes ¨¤ Dakar sur un chalutier m¨¦tropolitain :
262,
Par la suite ou parall¨¨lement. Gruvel propose de former un technicien permanent aux questions de la p¨ºche qui serait bas¨¦ ¨¤ Dakar :
. . . /. . . .
lui-m¨ºme formerait ensuite ¨¤ son tour des moniteurs indig¨¨nes ? charg¨¦s de l¡¯¨¦ducation des indig¨¨nes dans les districts de p¨ºche qui
263.
leur seraient respectivement affect¨¦s H : H M. Gruvel ajoute qu¡¯il partage pleinement la m¨¦thode de vulgarisation par l¡¯exemple que
267,
vous pr¨¦conisez mais d¨¦clare que les r¨¦sultats ne seront jamais satisfaisants tant qu¡¯un sp¨¦cialiste des questions techniques de la
268,
p¨ºche ne s¡¯occupera, dans votre colonie. exclusivement et d¡¯une fa?on permanente, de ces questions N :
274,
Avis ult¨¦rieur du Gouverneur g¨¦n¨¦ral : (( J¡®estime encore pr¨¦matur¨¦e la cr¨¦ation d¡®un service sp¨¦cial des p¨ºches )) :
282,
Circulaire minist¨¦rielle dat¨¦e du 22 octobre 1976 : ton volontaire et autoritaire d? ¨¤ la n¨¦cessit¨¦ d¡¯accro?tre toutes les productions
2851
coloniales. pour limiter les importations fran?aises de l¡¯Etranger. et d¡¯am¨¦liorer l¡®alimentation indig¨¨ne. pour accro?tre le (( capital
humain )) :
Constat tr¨¨s net d¡¯insuffisance des efforts accomplis sur les ressources aquatiques, qui se limitent pour I¡¯AOF ¨¤ la subvention
annuelle vers¨¦e ¨¤ la ? Chaire des p¨ºches et productions coloniales d¡¯origine animales N et ¨¤ ses laboratoires ;
Volont¨¦ d¡¯avoir, dans chaque colonie, (< un fonctionnaire, intelligent. ktis ou noir de pr~fir-encle 1); issu d¡¯une famille de p¨ºcheurs.
et s¡¯occupant de mani¨¨re permanente des questions de p¨ºches : suite ¨¤ un stage d¡®un an au Mus¨¦um. il jouera le r?le d¡¯initiateur (( ¨¤
des m¨¦thodes plus rationnelles )) que celles employ¨¦es par les indig¨¨nes en mati¨¨res de capture et de conservation : il formerait
quelques moniteurs indig¨¨nes : dans un premier temps, un seul fonctionnaire formerait 4 moniteurs pour toute I¡¯AOF ;
Volont¨¦ d¡¯obtenir et d¡¯utiliser des sous-produits. entre autres en faisant venir de la main-d¡¯oeuvre ¨¤ Port-Etienne (cr¨¦er un H centre
de colonisation ?) ;
Scepticisme plus ou moins marqu¨¦ des Gouverneurs de colonies sur Ics fonctionnaires indig¨¨nes des p¨ºches et surtout bur la crsation
de services sp¨¦ciaux : selon le Gouverneur du S¨¦n¨¦gal, (I dans ses ouvrages sur les p¨ºcheries de la c?te occidentale et du S¨¦n¨¦gal. M.
le professeur Gruvel signale avoir employ¨¦. au cours de se5 missions. des ¨¦quipes indig¨¨nes qui furent ainsi initi¨¦es aus m¨¦thodes
europ¨¦ennes. II ne semble pas qu¡¯il soit rien rest¨¦ de cet enseignement )) ; selon le Gouverneur du Soudan. les ¨¦volutions sont
possibles, ¨¤ condition d¡®¨ºtre men¨¦es graduellement :
La cr¨¦ation du centre de colonisation de Port-Etienne d¨¦pend des disponibilit¨¦s en eau douce :
Gruvel propose ult¨¦rieurement (1927) de former un seul technicien. quel qu¡¯en soit l¡¯origine. qui. lui. se chargerait de former. en
AOF. 4 moniteurs indig¨¨nes ; Gruvel. soutenu par le Minist¨¨re des Colonies. se r¨¦clame des voeux du Congr¨¨s d¡®Alger (?qu¡¯un
@cia!iste LYN@L>,Y~. form¨¦ aprPs LIII stage plus ou moins long au Laboratoire central Jes pt^ches coloniaie~ du Mus¨¦u~n, soit arrache

mn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
aupr¨¨s de chacun d¡¯eux (Gouverneurs et Gouverneurs g¨¦n¨¦raux) pour s¡¯occuper d¡¯une jtigon cw~lusiw ~¡®1 permmente de toutes les
questions ¨¤ la fois scientifiques et techniques. touchant ¨¤ l¡¯industrie des p¨ºches ?) et de la m¨¦thode de (< vulgarisation par
l¡¯exemple H d¨¦fendue par les principaux administrateurs de I¡¯AOF :
Le Gouverneur de C?te-d¡¯Ivoire ne trouve pas. cher les p¨ºcheurs indig¨¨nes. le bon profil : illettr¨¦s cn #n¨¦raI et prompts i changer
de m¨¦tier s¡®ils acqui¨¨rent une instruction (H ¨¦crivains ou boutiquiers ))) ;
1925
w31
Mention d¡¯un deuxi¨¨me d¨¦cret dat¨¦ du 6 f¨¦vrier sur la chasse et l¡¯exploitation industrielle des baleines dans les colonies fran?aises
(JO de I¡¯AOF n3 1069 du 14 mars)
1925
12031
(( Une r¨¦glementation de la p¨ºche est ¨¤ l¡¯¨¦tude. Elle pr6voit. entre autres moyens d¡¯encourager cette industrie. des primes pour la
p¨ºche au chalut ))
1925
12031
La baisse des exportations de poissons. en 1924 et 1925, ? tient ¨¤ ce que les Administrations locales, soucieuses des int¨¦r¨ºts de la
population. ont cru devoir interdire ou limiter les sorties de ce produit ))
1925
12031
(( II faut conclure que l¡¯action pour la persuasion est peu efficace. Seul l¡¯exemple pourrait porter des fruits dans un sens favorable au
d¨¦veloppetnent de l¡¯industrie de la p¨ºche. Le voeu des colonies du Sud est qu.une entreprise ¨¤ forme europ¨¦enne s¡¯¨¦tablisse dans ces
parages et donne l¡¯exemple )) : r¨¦f¨¦rence ¨¤ la Mission Thomas
1935
12171
Mention de l¡¯arr¨ºt¨¦ du 14 octobre de la Colonie du Dahomey. qui interdit l¡®exportation de certains aliments de premi¨¨re n¨¦cessit¨¦
(ma?s. porcs. oeufs. poissons...)
193
ID15
Inventaire et ¨¦tat des lieux des installations de Port-Etienne :
!--
D¨¦but de l¡¯application de la Convention (terrains et mat¨¦riels c¨¦d¨¦s ¨¤ la SIGP et ¨¤ la SEPE)
1925
voir
Question de la promulgation. dans les Colonies, de la Loi du 1 sr mars 1888 qui interdit aux b?timents ¨¦trangers de p¨ºcher dans les
ci-
eaux territoriales fran?aises : seuls les Lieutenants-gouverneurs de Mauritanie et du S¨¦n¨¦gal donnent un avis favorable : la question
1926
con-
se focalise sur la p¨ºche en Mauritanie : l¡¯id¨¦e devient de r¨¦gletnenter la taille des filets et des mailles. et les calendriers de p¨ºche.
tre
pour tous les p¨ºcheurs ((( Nous 6viterions ainsi les mesures de r¨¦torsion et nous atteindrions peut-¨ºtre le but poursuivi : la protection
des esptices )) j : le Minist¨¨re des Colonies se pr¨¦occupe plut?t de la police des p¨ºches (? II se produit. en effet. trop souvent. entre les
bateaux rivaux, des rixes. des vols de poisson et d¡¯engins et des d¨¦lits de toutes sortes qui devraient ¨ºtre r¨¦prim¨¦s ))) ; fin 1926. le
Minist¨¨re d¨¦cide de promulguer la loi dans les Colonies : mais des r¨¦ticences s¡¯expriment. au Gouvernement g¨¦n¨¦ral et dans
l¡¯ensemble des Gouvernements de Colonies. y compris en Mauritanie : sont rappel¨¦es deux conventions internationales (celle de
1900 avec l¡¯Espagne. celle de 1898 avec la Grande-Bretagne) ; le Minist¨¨re laisse alors le Gouvernetnent g¨¦n¨¦ral libre de choisir les
Colonies dans lesquelles la Loi s¡¯appliquerait : le Minist¨¨re rappelle !! que le d¨¦cret susvis¨¦ a ¨¦t¨¦ pris en confortnit¨¦ d¡¯un voeu de la
Commission intertninist¨¦rielle charg¨¦e de l¡¯¨¦tude de la r¨¦glementation de la capture et de l¡¯exploitation industrielle des c¨¦tac¨¦s ))
-
-
~170,171,173, 175,176,177,178,179,180,187,190,19t,196,201,209,229,243,248,2521
1925
118%
Suite au IX¡¯ Congr¨¨s des p¨ºches et industries maritimes (Bordeaux). voeu de promouvoir le v proc¨¦dk j> Thotnas de conservation du
189.
poisson :
1976
-_
199
---?-
R¨¦f¨¦rence ¨¤ une circulaire minist¨¦rielle dat¨¦e du Ii octobre ii sur la p¨ºche dans nos divcrscs possessions H qui (< prCconisc l¡®¨¦tude

inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
<AwISciSCDNI
0 A E u 0 1 A 1 >
FUN 1 l!V14G
195,
des ressources marines coloniales )) ;
198,
Le Minist¨¨re des Colonies reprend ¨¤ son compte les voeux du Congr¨¨s. lui-m¨ºme influenc¨¦ par un rapport de Thomas : une lettre
202,
insiste sur <c les proc¨¦d¨¦s de capture et surtout de pr¨¦paration des poissons N qui sont ¨¤ am¨¦liorer en donnant l¡¯exemple : de plus. les
204,
~ocux prkkoicnt :
205,
(< I¡±i que des missions scientifiques soient envoy¨¦es par le Gouvernement m¨¦tropolitain aussi bien dans les Antilles que dans les
206,
autres Colonies. afin de poursuivre l¡¯¨¦tude des probl¨¨mes scientifiques qui se posent dans ces r¨¦gions lointaines et sp¨¦cialement ceux
2071
qui int¨¦ressent la p¨ºche :
Y/ que le Ministre des Colonies invite MM. les Gouverneurs g¨¦n¨¦raux et Gouverneurs des Colonies ¨¤ cr¨¦er des organismes sp¨¦ciaux
ayant pour but :
a/ de recueillir et centraliser tous renseignements concernant la p¨ºche :
b/ de prendre l¡¯initiative de toutes mesures tendant ¨¤ l¡¯encourager ;
cl de faire poursuivre toutes ¨¦tudes susceptibles de l¡¯intensifier. tant en ce qui concerne les p¨ºches ¨¤ formes m¨¦tropolitaines que les
p¨ºches purement indig¨¨nes )) :
Le Ministre insiste aussi sur les probl¨¨mes ¨¤ l¡¯exportation des conserves de poisson. N pour des raisons qui vous sont connues et sur
lesquelles ii me para?t inutile d¡¯insister N :
Le Gouverneur g¨¦n¨¦rai relaie les voeux aux Gouverneurs : ? am¨¦liorer les proc¨¦d¨¦s de capture et surtout de pr¨¦paration du poisson.
Cette question a d¨¦j¨¤ fait i¡¯ob.jet de maintes communications ant¨¦rieures et je ne doute pas qu¡®en raison de l¡¯int¨¦r¨ºt tr¨¨s s¨¦rieux
qu¡¯elle pr¨¦sente pour l¡®alimentation de la population indig¨¨ne elle ne retienne toute votre attention )) :
Les Gouverneurs r¨¦pondent ¨¤ la circulaire et ¨¤ la sollicitation : les missions scientifiques sont d¨¦j¨¤ faites (Gruvei. Monod. relev¨¦s
hydrographiques partiels) ou infaisables (moyens insuffisants) : on ne peut cr¨¦er de nouveaux organismes (pour les m¨ºmes raisons) :
la Mission Thomas a d¨¦j¨¤ donn¨¦ des r¨¦sultats sans qu¡¯il y ait besoin d¡¯en refaire une (r¨¦gion de S¨¦gou)
1935
1208,
<( Le Ministre des Colonies nous avait pri¨¦ de r¨¦unir une Commission restreinte de naturalistes comp¨¦tents pour ¨¦tudier. d¡®une fa?on *
241,
compi&. les mesures qu¡¯il conviendrait de prendre pour assurer la protection de la fauns sauvage de nos Colonies dont de
1930
276,
nombreuses esp¨¨ces int¨¦ressantes sont en voie de disparition. pour cr¨¦er des parcs nationaux de r¨¦serves. etc.
291,
Cette commission de six membres et un secr¨¦taire. apr¨¨s cinq s¨¦ances successives. a pr¨¦sente au Ministre des suggestions concr¨¨tes.
302,
Au lieu de se dissoudre. purement et simplement. le Ministre a autoris¨¦. sous son Haut Patronage. sa transformation en un C¡¯on~irc
1 I
320,
maionul ,IIW~~IU~WI~ pozw iii Ptwtdc.tiot7 de lu Ftizrtw cdotCh. analogue a ceux qui existent aux ttats-Unis, en Angleterre. en
3361
Hollande. en Belgique, etc. [...]
Une importante r¨¦union qui a eu iicu en octobre dcrnicr. ¨¤ Paris. sous notre Pr¨¦sidence. et ¨¤ laquelle assistaient les d¨¦iQu& de
1
Il
l¡¯Angleterre, de la Belgique et de la Hollande. a d¨¦cid¨¦ la cr¨¦ation d¡¯un C¡¯omitt; it7temu/iond. et la publication semestrielle d¡¯un
Bulletin qui. moyennant un versement de 1 000 f. minimum. par nation repr¨¦sent¨¦e. ferait conna?tre ¨¤ tous les Comit¨¦s affili¨¦s les
travaux poursuivis dans les diff¨¦rentes r¨¦unions.
Nous esp¨¦rons beaucoup de ces Comit¨¦s nationaux )) :
1
En 1929, le comit¨¦ devient : v Comitt; pour la protection de la faune et de la flore coloniales )). et on cr¨¦e I*(?#~V ~1¡®1 L)oc,zi/l1~/7/~/tio17
et & corrt;iu~m (sic j pour ii7 Ptor~~~rro~ wmwmm7~de tk ici hwe : (< L*es relations du comit¨¦ fran?ais avec les comites beises.

,nn¨¦e/
Commentaire
I
hollandais, anglais et am¨¦ricains ont continu¨¦ de la fa?on la plus cordiale. tendant vers un but unique : la protection de la Nature N
1976 1 2 1 4 ,
Cr¨¦ation de la SEPE ¨¤ Port-Etienne et. bien qu¡¯il s¡¯acgisse d¡®une soci¨¦t¨¦ priv¨¦e. u la SIGP ne vit que gr?ce ¨¤ l¡¯aide de
t
215,
1¡¯ Administration locale N (selon l¡¯inspecteur des Colonies Ger,;) : le Gouverneur g¨¦n¨¦rai : cela ? ne soul¨¨ve de ma part aucune
216,
observation ))
218)
1 9 2 6 1220,
Mention d¡¯un arr¨ºt¨¦ dat¨¦ du 25 septembre 1926 pr¨¦voyant (( des primes aux chalutiers arm¨¦s ¨¤ la p¨ºche )), dans la Circonscription de
242,
Dakar et d¨¦pendances : elles sont de 60 000. 40 000 et 20 000 fpour les premi¨¨re, deuxi¨¨me et troisiPme armt+es de p¨ºche
2541
1 9 2 6 [Dl1
D¨¦cret du 9 d¨¦cembre promulguant dans les colonies la loi du 1 er mars 1888, ¨¤ cause surtout de l¡¯exploitation des c¨¦tac¨¦s
1 9 2 7 1254,
? Un rapport sp¨¦cial concernant la cr¨¦ation d¡¯un centre de colonisation ¨¤ Port-Etienne a ¨¦t¨¦ adress¨¦ le i 9 janvier 1927 sous le
n¡¯ 187 ?
1 9 2 7 1237.
.Appr¨¦ciation de Gruvei sur l¡¯arr¨ºt¨¦ du Gouverneur de Dakar et d¨¦pendances (( allouant des primes ¨¤ la p¨ºche au chalut H. ¨¤ Dakar :
2421
ces primes sont utiles. vu l¡¯obligation de lointains d¨¦placements dus ¨¤ l¡¯impossibilit¨¦ de p¨ºcher au chalut pr¨¨s de Dakar (? in¨¦galit¨¦s
des fonds 1))
1927
12361
H On sait que. des essais tent¨¦s au S¨¦n¨¦gal. par diverses soci¨¦t¨¦s europ¨¦ennes dans cette branche d¡¯industrie. aucun n¡¯a donn¨¦ de
r¨¦sultats satisfaisants N en ce qui concerne l¡¯enseignement de proc¨¦d¨¦s de capture et de conservation : <( il est permis de rappeler
notamment ¨¤ ce sujet que. dans ses ouvrages sur les p¨ºcheries de la c?te occidentale du S¨¦n¨¦gal. M. le professeur Gruvel signale
avoir employ¨¦. au cours de ses missions, des ¨¦quipes indig¨¨nes qui furent ainsi initi¨¦es aux m¨¦thodes europ¨¦ennes. il ne semble pas
qu¡¯il soit rien rest¨¦ de cet enseignement N
1 9 3 7 ( 2 6 4 ,
Renseignements sur les P¨ºcheries Bouisset (Dakar) : (( En 50 sorties. M. Bouisset a us¨¦ compl¨¨tement 3 paires de remorques. perdu 3
266)
chaluts et 7 panneaux : mis hors d¡¯usage 3 autres chaluts )). sur toutes les c?tes du S¨¦n¨¦gal : u les chaluts employ¨¦s par M. Bouisset
sont du genre Vigneron Dahi avec panneaux ¨¤ goutti¨¨res )) : m¨¦contentement envers la trop grande proportion de (( poissons sans
valeur )F p¨ºch¨¦e : la p¨ºche en surface semble meilleure
1937
1269,
Gn? demande de subvention faite par J. Bouisset provoque une rftlcxion juridique sur la possibilit¨¦ d¡®aoniiuuer
. . I l¡¯arr¨ºt¨¦ du 25
t
2711
septembre 1926 (inspire par le d¨¦cret du II d¨¦cembre 191 i) ¨¤ son cas : alors que la d&cision l¨¦gale semblerait n¨¦gative, on admet
cependant N le principe d¡¯une subvention ¨¤ accorder ¨¤ M. Houlsset N prelev¨¦e sur le budget de la Circonscription dc Dakar :
Remarque manuscrite du Gouverneur g¨¦n¨¦rai : N J¡®estime que ni l¡¯avis de I¡®Administrateur de la Circonscription ni celui du
[)irectrui des Affaires ¨¦conomiques ne sont ¨¤ retenir. Ii n¡¯y a pas de point de droit ¨¤ ¨¦lucider : ce n¡¯est pas par application du d¨¦cret
de i9 i 1 qu¡¯a ¨¦t¨¦ pris l-arr¨ºt¨¦ du 2.5 d¨¦cembre 1926 et. notamment. ce ne sont pas des primes ¨¤ l¡¯armement ou ¨¤ la construction que
cet arr&6 pr¨¦voit _ ii s¡¯agit uniquement de /wirw.s ti ILI /W~C~/KJ et ces primes. dues li M. Bouisset. doivent lui ¨ºtre pay¨¦es sans plus de
retard, On a vis¨¦ le d¨¦cret de i91 1 sans le pr&mbuic de l¡¯arr¨ºt¨¦ : on aurait pu s¡¯en dispenser : c¡®est parce que. dans certaines de ses
dispositions (role d¡¯equipage par exempiej cet arr&? s¡®est inspir¨¦ du dit d¨¦cret. II ne pouvait. bien ¨¦videmment, venir ¨¤ la pens¨¦e de
percnnne qu¡¯il faudrait faire intervenir le Conseil d¡®Etat pour des primes & /u /~?c*lw tr¨¨s re,
¡®~~uliCrement r¨¦glementti-es et approuv¨¦es
I--
-.
-

4nn6
R¨¦f.
C o m m e n t a i r e
par le D¨¦partetnent )) ;
Remarque manuscrite de Hardy : + Je partage tout ¨¤ fait l¡¯opinion de M. le Gouverneur g¨¦n¨¦ral. II ne s¡®agit pas du tout d¡¯appliquer
une l¨¦gislation m&opolitaine mais d¡®encourager une industrie locale pour le plus grand bien de la consommation. II y a l¨¤ un exc¨¨s
de z¨¨le juridique v
1927
voir
Le Minist¨¨re des Colonies detnande les textes de tous les arr¨ºt¨¦s locaux concernant la chasse, la peche et N la protection de la faune
ci-
coloniale N : seules les Colonies du S¨¦n¨¦gal. de C?te-d¡¯Ivoire. ainsi que la Circonscription de Dakar. ont une r¨¦glementalion sur les
1978
con-
p¨ºches
tre
I213,272,273,277,278,280,281,283,284,286,288,289]
1927
voir
Publications des tomes d¡¯un ouvrage intitul¨¦ Fmne &.Y ~¡®olonicsJi.un~.~i,~~.s.
(< de fa?on ¨¤ en permettre. s¡¯il y a lieu, une esploitation
-c.
ci-
m¨¦thodique bas¨¦e sur des donn¨¦es scientifiques certaines ))
1930
con-
[241,276,291,302,320,336J
tre
C .
13751
R¨¦sultats m¨¦diocres. pour l¡¯ann¨¦e 1927, des P¨ºcheries Bouisset ? malgr¨¦ les efforts qu¡¯elle a faits et les encouragements qu¡¯elle a
1928
re?us de I¡¯Administration sous forme de primes (240 f par journ¨¦e de p¨ºche) ))
1928
..J¡¯...
S¨¦rie de demandes au Gouvernement g¨¦n¨¦ral :
- une mission scientifique sur deux esp¨¨ces de poissons. par un chercheur am¨¦ricain (r¨¦ponse neutre) :
- des renseignements sur les m¨¦thodes de p¨ºches. de conservation et de pr¨¦paration du poisson sur les c?tes du S¨¦n¨¦gal. par le
voir
Gouvernement du Sierra Leone (r¨¦ponse plus d¨¦taill¨¦e) :
ci-
- des renseignements divers (pr¨¦paration de la farine de poisson, commerce de la p¨ºche ¨¤ Dakar. commerce du poisson). par des
con-
entreprises (r¨¦ponses variables)
tre
1257,287,290,292,293,294,295,296,297,298]
1928
1299,
La loi du 1 er mars I XX8 n¡¯aura pas ¨¤ ¨ºtre appliqu¨¦e en AOF
3001
c.
12751
(< Le principal obstacle ¨¤ une exploitation intensive r¨¦side dans l¡®irr¨¦gularit¨¦ de la production. L¡¯emploi du chalutier. outill¨¦ pour
1918
pr¨¦parer et conserver le poisson par ses propres moyens. semble devoir &e le seul procCdP capable d¡¯obvier B cet inconv¨¦nient
ma-jeur pour un industriel d¨¦cid¨¦ ¨¤ investir des capitaux importants dans une entreprise de cette nature.
L>es embouchures du Saloutn et du Sen¨¦gal pr¨¦sentent en effet un sol propice ¨¤ des p@ches fructueuses. Les frais de d¨¦placement des
chalutiers seraient amortis par les ¨¦conomies que procurerait la pr¨¦paration ¨¤ bord )> :
Donc. il faut inciter ¨¤ la p¨ºche au chalut. d¡¯une part ¨¤ l¡¯aide de primes (une subvention de 60 000 F est inscrite dans le budget de
l¡¯exercice 1929 de la circonscription de Dakar et d¨¦pendances au titre de (< Primes ¨¤ la p¨ºche au chalut )l), d¡¯autre part en menant ¨¤
bien un programme d¡¯am¨¦liorations et d¡¯am~nn8emettt~ du port de Dakar (il (< prt%oit l¡®utilisation du bassin-ouest comme darsc ¨¤
l¡¯usage de la petite batellerie )j) :
De plus. <( de l¡¯avis de tcchnicicns tels R;I. le professeur Gruvel, In chose dcb cetac& sur les c?tes dc I¡¯Afriquc occidentaIL ttt¡® >entble
pas devoir ¨ºtre r¨¦mun&-atrice. Quant ¨¤ la p¨ºche aus requins elle n¡¯a pas encore titi- tent¨¦e ))
---.
.--I_-

Qnn¨¦t
R¨¦f.
Commentaire
1921:
1282,
<( La r¨¦glementation de la p¨ºche est. d¡¯autre part, tr¨¨s tninutieusement fix¨¦e par des coutumes indig¨¨nes judicieuses. qui ont suhi
2851
l¡®¨¦preuve du temps, de variations ¨¦conomiques diverses. ct qui sont strictement observ¨¦es. C¡¯est ainsi que sut- le lac AhCtnc, c¡®est le
chef ci11 canton de Gu¨¦zin qui donne le signal de l¡¯ouverture et de la fertneture de la p¨ºche. fait surveiller les formes des filets et la
dimension des tnailles, interdit l¡¯emploi des engins prohib¨¦s. fait rcspectet Ier, rkerves eic. [...] Un asent technique devrait ici
apprendre des indig¨¨nes avant de penser ¨¤ leur enseigner ))
192%
[Dl 1
Projet de modification de la Convention du 27 juin 1900, ¨¤ la suite d¡¯une proposition minist¨¦rielle. qui vise ¨¤ assurer I¡¯¨¦_oalit¨¦ des
I
droits dans les eaux fran?aises aussi bien qu¡¯espagnoles (Rio de Oro)
1928
IDI1
Loi du 30 mars, modifiant les articles 2 et 3 de la loi du Ier mars 1888 (JO no 78 du 3 1 mars, p. 2675). qui rehausse les amendes
I
encourues en cas d¡¯infraction :
D¨¦cret du 22 novembre promulguant dans les Colonies les modifications de la loi du Ier mars 1888 (JO no 279 du 2.5 novembre,
p. 12 400)
1979
13021
Possibilit¨¦ entrevue de r¨¦gler les probl¨¨mes entre Fran?ais et Espagnols dans la Baie du L¨¦vrier : (( la question de la p¨ºche dans la
Baie du L¨¦vrier et sur les c?tes de Mauritanie voisines. pourra ¨ºrre r¨¦gl¨¦e d¡¯un commun accord entre le Gouvernement fran?ais et le
Gouvernement espagnol et ce dans les meilleures conditions pour les deux nations. Une police sp¨¦ciale devra ¨ºtre install¨¦e ¨¤ Port-
Etienne afin d¡¯¨¦viter les rixes et les vols qui ne cessent de s¡¯y commettre pendant la p¨¦riode d¡¯activit¨¦. Nous pensons qu¡¯il sera
possible. aussi. de prendre. d¡¯un commun accord. les dispositions n¨¦cessaires pour ¨¦viter les attaques et dissidents dans la presqu¡¯?le
du Cap Blanc. Actuellement les p¨ºcheries sont souvent menac¨¦es : il convient d¡¯apporter de l¡¯ordre et de la s¨¦curit¨¦ dans cette
r¨¦gion ?
1929
1270,
J. Bouisset. directeur de la Soci¨¦t¨¦ des Anciennes p¨ºcheries Bouisset. demande de percevoir plus de primes que pr¨¦vues. en
307,
augmentant le nombre de journ¨¦es de p¨ºches n¨¦cessaire au calcul de ces primes : ii motive sa demande par les difficult¨¦s qu¡¯il
308,
rencontre (machines, filets. ¨¦quipage). par le r?le qu¡®il joue <( pour le d¨¦veloppement ult¨¦rieur de la p¨ºche industrielle )). et par l¡¯id¨¦e
312,
que (< notre ¨¦chec aurait certainement une r¨¦percussion certaine dans les milieux financiers de France qui s¡®int¨¦ressent ¨¤ la question
314,
et entraverait certainement. pour un temps. l¡¯essor d¡¯une industrie naissante )) :
3151
Retnarquc manuscrite de Hard!, : v il est exact que la p¨ºche au chalut constituant une exp¨¦rience qui s¡®est heurt¨¦e ¨¤ de trCs graves
difficult¨¦s. celles-ci ne sont pas encore r¨¦solues et il ) a un int¨¦r¨ºt y&Pral ¨¤ ne pas laisser p¨¦ricliter ou disparaitre ttne pareille
-
-
entreprise. Etudier l¡¯affaire dans le but de ~~~t7t7~~1¡¯.vufi.~/tr~./iot7 i la requ¨ºte ))
-.--
1930
1321,
Mention d¡®une loi du 12 fgvrier promulgu¨¦e par un arr¨ºt¨¦ g¨¦n¨¦ral du 28 mars (( sur l¡¯exercice de la p¨ºche c?ti¨¨re )) :
403,
La loi du 12 ft%rier G modifie les articles 3, 6 et 16 de la loi du 9 janvier 1852 sur l¡¯exercice de la p¨ºche c?ti¨¨re ))
Dl11
1930
1275,
Probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ la p¨ºche ¨¦trang¨¨re (anglaise et espagnole) dans la baie du L¨¦vrier : est ¨¦voqu¨¦ le cas d¡¯un chalutier anglais qui
Dl11
transforme le poisson ¨¤ bord : se pow la question de savoir si on peut le laisser engager de la main-d.ow\\t-e : selon le Gouverneut
g¨¦n¨¦ral. (( le travail est absolutnent libre en Afrique occidentale fran?aise )>
1 o:o
IDI 1
Confkence de la SDN 5 La Hay (mars) pour la codification du Droit international en ce qui concerne irs eaux territoriales : deux
I-
-
pr¨¦occupations pour le Minist¨¨re : Ics s rade5 servant au mouillage. au charpement et au d¨¦chargement des navires s et lt~ << haizr
-.
.-

inn¨¦4
R¨¦f.
C o m m e n t a i r e
historiques H, qui appartiennent enti¨¨rement ¨¤ I¡¯Etat riverain si celui fait la preuve de son (C usage )> ; la Conf¨¦rence adopte
finaletnent deux CC voeus )). sans r¨¦elle port¨¦e concr¨¨te (l¡¯un sur les eaux int¨¦rieures. l¡¯autre sur la i< protection de la p¨ºche \\,) et
manifeste son souhait d¡®une nouvelle conf¨¦rence d¨¦bouchant enfin sur une codification : une seconde confkence se tient ¨¤ la fin de
l¡¯ann¨¦e
1 9 3 0
[ D l 1
Pr¨¦paration d¡¯un projet de d¨¦cret d¡¯interdiction de la p¨ºche au CC f?let tra?nant )) dans la baie du L¨¦vrier. qui va de pair avec des
1
pr¨¦occupations quant aux m¨¦thodes de p¨ºche des Canariens et ¨¤ la pr¨¦sence d¡¯un chalutier anglais : plusieurs questions sont
193 1
soulev¨¦es : accord avec la Convention de 1900. d¨¦limitation des eaux territoriales. crainte de mesures de r¨¦torsions espagnoles. tarifs
souhaitables des amendes :
La question est vue selon l¡¯id¨¦e de prot¨¦ger la faune : u le Gouvernement espagnol se plaint de ce que le chalutier ¨¦voluant ¨¤ t¡¯entr¨¦e
de la baie du L¨¦vrier emp¨ºcherait les poissons de frayer )).
<< but de protection des esp¨¨ces )), c protection des richesses
ichtyologiques N
C .
1301 I
Texte non dat¨¦ d¡¯un ¡°D¨¦cret r¨¦glementant l¡¯installation des p¨ºcheries et la concession du droit de p¨ºche en AOF¡± :
1 9 3 0
Selon l¡¯article 8 : ¡°La concession du droit de p¨ºche ne peut en aucun cas ¨ºtre oppos¨¦e aux indig¨¨nes pour restreindre les droits
coutumiers qu¡¯ils conservent de se livrer ¨¤ la p¨ºche suivant leurs m¨¦thodes traditionnelles dans toute l¡¯¨¦tendue des eaux territoriales¡±
1937
1931
1403,
Mention d¡¯un d¨¦cret du 3 tnai et d¡¯un arr¨ºt¨¦ g¨¦n¨¦ral du 26 mai G interdisant l¡¯emploi de filets tra?nants dans la baie du L¨¦vrier N :
Dll,
? attendu que l¡¯usage des filets tra?nants entra?ne la destruction des fray¨¨res et le bouleversement des fonds o¨´ alevins et adultes
D12)
cherchent nourriture et abri )>. t¡®amende peut atteindre I 700 f et doubler en cas de r¨¦cidive : le bateau est saisi. la p¨ºche illicite
vendue par 1¡¯ Administration et les filets d¨¦truits (JO de I¡¯AOF t-t* 1397 du 6 juin) :
CC Les filets tra?nants sont des engins qui. char& ¨¤ leur partie inf¨¦rieure d¡¯un poids suffisant pour les faire couler, sont tra?n¨¦s au
fond de l¡¯eau ¨¤ la remorque d¡¯un ou plusieurs bateaux )) (article I )
[Jne version pr¨¦c¨¦dente de l¡¯article 1 pr¨¦cisait : <C Sont consid¨¦r¨¦s comme filets tra?nants les engins qui comportent une combinaison
de tout ou partie des kl¨¦tnents suivants :
1¡± Des funes ou remorques attach¨¦es ¨¤ WI OLI plusieurs bateaux (chalutiers. bateaux-boeufs. etc.) et servant aux d¨¦placements de
l¡¯engin sur le fond de la mer :
?*
- 4
I I¡¯eutr¨¦mit¨¦ de ces funes. des panneaux. des ¨¦triers ou des espars servant notamment ¨¤ maintenir I¡®kcartement des ailes du filets :
3¡± Un filet constituG par des ailes et une poche, flott¨¦es ou non ¨¤ leur partie superieure. lestees ~1 leur partie inf¨¦rieure et comportant
une ou plusieurs ralingues dites de pied ou de ventre ))
1931
1345,
Prqjet de Gruvcl : initier les p¨ºcheurs du fleuve Niger ¨¤ de meilleurs procGd& de prkparation du poisson : pour ce faire, wganiser un
348,
H stage )) de quelques p¨ºcheurs ¨¤ Pot-t-Etienne : scepticisme des autorit¨¦s (Gouverneur g¨¦n¨¦ral. Gouverneur du Soudan)
SS01
1931
1324,
Projet de mission de Man Thompson. citoyen anglais G qui se propose d¡¯Ctudier sur place la possibilit¨¦ de l¡¯installation d¡¯une
329.
p¨ºcherie de rrquins Q l¡¯.Adtninistration promet un accueil favorable
330.

inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
A M S GS
OAEUOI A i
V F
FIIN 1 UVtiG R
3311
19111
13361
(< La rar¨¦faction de plus en plus grande des poissons de fond wr les c?tes d¡¯Europe va certainement, dans un d¨¦lai tr¨¨s court. * *
favoriser l¡¯essor de la grande p¨ºche industrielle vers les rivages de nos colonies les plus rapproch¨¦es et. en particulier. le Maroc et
l¡¯Afrique occidentale fran?aise )). d¡¯ou la n¨¦cessitii: de cr¨¦er ¨¤ Port-Etienne ? un port de p¨ºche vraiment digne de ce nom 1)
1931
1334,
Entreprise de p¨ºche Val!ez et Morvan :
*
335,
1. Soutien des autorit¨¦s (Minist¨¨re des Colonies, Gouverneur g¨¦n¨¦ra!. Cabinet. Direction des Affaires ¨¦conomiques. Gouverneurs du
1932
337,
Soudan, de la Haute-Volta et de la C?te d-Ivoire) pour son installation au Soudan sur le fleuve Niger (Tombouctou) :
338,
2. Fin 193 1 :
339,
(( Nous avons l¡¯honneur de porter ¨¤ votre connaissance que jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent notre entreprise de p¨ºcheries a ¨¦t¨¦ entrav¨¦e du fait que
340,
nos filets re?us de France, avec du retard. ne convenaient pas au genre de travail que nous leur demandions.
341,
Nous avons ¨¦t¨¦ oblig¨¦s de les d¨¦monter puis de les remonter pour les rendre propres ¨¤ l¡¯usage d¨¦sir¨¦ par nous. cette op¨¦ration ¨¦tant ¨¤
342,
pr¨¦sent termin¨¦e. nous partons, ces jours-ci pour le lac Faguibine. o¨´ nous commencerons imm¨¦diatement ¨¤ p¨ºcher ))
344,
Projet, en outre, de fournir ¨¤ la demande les colonies de Haute-Volta et de C?te-d¡¯Ivoire :
347,
3. Durant l¡¯ann¨¦e 1927 :
355,
(( Par lettre du 23 avril, M. Proust. d¨¦put¨¦ d¡®Indre-et-Loire. me fait conna?tre que M. Va!lez. commer?ant ¨¤ Tombouctou. apr¨¨s une
357,
campagne de p¨ºche dans la r¨¦gion du lac Faguibine. a re?u de l¡®administration locale une commande de 2s tonnes de poisson sec
358,
qu¡¯il doit livrer le 1 S juin. II ajoute que M. Va!lez serait d¨¦cid¨¦. malgr¨¦ des difficult¨¦s sans nombre. ¨¤ d¨¦velopper son entreprise de
3591
p¨ºche. pour faciliter l¡¯alimentation des indig¨¨nes et demande l¡¯appui du D¨¦partement en faveur de cette initiative )) :
(( J¡¯ai l¡¯honneur de vous rendre compte que ce cotntner?ant [Va!lez] a bien ¨¦t¨¦ r¨¦cemtnent adjudicataire d¡¯une fourniture de 75
tonnes de poisson sec pour le Service temporaire des travaux d¡¯irrigation du Niger. ¨¤ raison de 1 000 F la tonne.
En ce qui concerne le d¨¦veloppement de l¡¯entreprise de M. Va!lez et l¡¯aide qui pourrait y ¨ºtre apport¨¦e. -i-ai demand¨¦ au
Commandant de cercle de Tombouctou des ¨¦l¨¦ments d¡¯appr¨¦ciation me permettant de vous t-enseigner 1) :
? M. Va!lez. apr¨¨s T¡®¨ºtre s¨¦par¨¦ de son collaborateur. M. Mot-van qui est rentr¨¦ en France, se trouverait dans une tr& mauvaise
poshtre. voisine de la faillite. Il aurait contract¨¦ des dettes et paierait difficilement sa main-d¡¯oeuvre.
M. le Commandant de cercle de Tombouctou s¡¯est rendu compte sur place que l¡¯entreprise de p¨ºche avait peu dc chances d¡¯avenir en
raison du manque de moyens mat¨¦riels et du peu d¡¯activit¨¦ de M. Va!lez. Une aide financi¨¨re lui permettrait peut-¨ºtre de se rtitahlir
/
mais non d¡¯¨¦tendre son action >)
1932
13711
Mention d¡¯une loi dat¨¦e du 12 ao?t (date ¨¤ v¨¦rifier) accordant des lx-imes ¨¤ l¡¯exportation de certaines esp¨¨ces (80 f le q)
*
*
-~x_I
1937
1360,
Projet de deus ingdnieurs (Brunxhh ig, sortant de Polytechnique et Dulos, de Centrale-Paris) : ils (( vont essayer d¡¯tnstaller et *
* *
361,
d¡¯exploiter par des moyens rationnels une p¨ºcherie sur la rive Sud du ¡®Tchad et sur les bords du 1,ogone )) ; I*!nspecteur g¨¦n¨¦ral des
362,
Travaw, publics des Colonies. ainsi que le (iou~ernetnent g¨¦n¨¦ral souhaitent que leur trajet (en camions depuis C¡®olomb B¨¦char. avec
363 1
un passage par le Nig¨¦ria) se d¨¦roule dans de bonnes conditions
_.._¡± - _-_--_.
1932
1353,
Arr¨¦te du 20 juin promulguant en AOF la loi du 12 avril (< ponant encouragement ¨¤ l¡¯industrie des grandes p¨ºches maritimes )¡®. le *
3561
d¨¦cret du 19 mai. G dPterminan1 les condition? d¡¯application de la dite !oi \\> r! l¡®arr91¨¦ interminisk-ie! du 30 mai
I
.!
3 0

4nn¨¦
R¨¦f.
Commentaire
!933
Mention d¡¯un Congr¨¨s international pour la protection de la Nature (Paris, juin 193 1 j
1923
<( A la suite d¡®une t!vasion de d¨¦renus politiques ¨¤ Villa-Cisneros. la c?te espagnole au nord de la Pointe des P¨ºcheurs fut interdite ¨¤
nos langoustiers par les autorit¨¦s du Rio [...] L<es choses se calm¨¨rent peu B peu avant qu¡¯il f?t rien d¨¦cide. La p¨ºche reprit dans les
m¨ºmes conditions qu¡®auparavant sur les c?tes du Rio et celles de Mauritanie )>
1934
A l¡¯issue d¡¯une contestation de droits de p¨ºche dans le village de Guezin (cercle de Mono). tentative du Ccw-rkr dz4 Bk17it7 de monter
l¡¯affaire en ¨¦pingle afin de N devenir l¡¯interm¨¦diaire oblig¨¦ de I¡¯Administration (qu¡¯elle menace de campagnes de presse et de
scandales) et des populations )) ; volont¨¦ par I¡¯Administration d¡¯¨¦touffer l¡¯affaire en feignant l¡¯indiff¨¦rence
193.5
ID11
Mention d¡¯un d¨¦lit de p¨ºche a&halut. dans la baie du L¨¦vrier. par le navire espagnol (( Luis Pasuedo ))
I
1935
voir
Une demande de subventions de M. Levaillant, N armateur de p¨ºche au chalut )) ¨¤ Dakar, suscite une r¨¦flexion sur la modification de
ci-
l¡¯arr¨ºt¨¦ du 25 septembre 1926 en sa faveur :
1936
con-
Plusieurs projets sont successivement r¨¦dig¨¦s par I¡¯Administration de Dakar, avant d¡¯aboutir ¨¤ l¡¯arr¨ºt¨¦ du 12 juin 1936
tre
1366,367, 368,369,374,375,3?6,378,379,381,382,3831
C.
1371.
Propositions de Gruvel : objectifs et moyens :
1936
372,
1. Renoncer ¨¤ l¡®oh.jectif d¡¯accro?tre la p¨ºche m¨¦tropolitaine en AOF, vu sa faible rentabilit¨¦ (les prix de vente aux indig¨¨nes sont trop
3731
bas) :
2. Am¨¦liorer l¡®alimentation indig¨¨ne. donc augmenter les quantit¨¦s p¨ºch¨¦es (H abandon des procCd¨¦s barbares de capture )) :
H cr¨¦ation de zones de r¨¦serves )) dans les eaux continentales : syst¨¨me de primes et d¡®exemptions : suppression des formalit¨¦s
n¨¦cessaires pour l¡¯abattage des arbres n¨¦cessaires ¨¤ la construction de pirogues) et am¨¦liorer la pr¨¦paration des poissons (former des
moniteurs indig¨¨nes de la p¨ºche) :
3. Accro?tre les productions de guanos, d-huiles de poissons et d-huiles de foies ainsi que le traitement des vessies natatoires selon
des mfthodes G simples 9. sans que soit pr¨¦cis¨¦ qui s¡¯en chargerait (africains ou m¨¦tropolitainsj :
4. Accro?tre la production et amtiliorcr la pr¨¦paration des ailerons dc requins ainsi que. peut-¨ºtre. de 1714o~~-m4471, ¨¤ destination de
l¡¯Extr¨ºme-Orient
1936
13871
Mention d¡¯un Office de controie ¨¤ I¡¯eyportation. qui ne susciterait plus de r¨¦ticences chez les industriels de la p¨ºche
1384,
Mission de Gruvel au Maroc et en AOF ordonn¨¦e par d¨¦cret pr¨¦sidentiel
385,
386,
3871

14201
Mention d¡¯un arr¨ºt¨¦ du I? juin relatif ¨¤ des (< primes sur la p¨ºche au chalut )). pour des navires immatricul¨¦s & Dakar : ta prime est
wrs¨¦c CI chaque tln dc campagne. S~!OI~ tc nombre de juurn&s de p&zhe. les ¡°3 de l¡¯tiquipagc doil Art. lian?ais OLI des colonies.
l-¨¦tat-major enti¨¦rement fran?ais. ct tes navires sont tenus d¡¯approvisionner I)akar en poisson Irais (JO de I¡¯AOF n¡® 1677 du I I
-A.. .-
-~~

-
hn¨¦r
R¨¦f.
Commentaire
juillet)
1936
1377,
Demande de documentation sur la p?che au requin par le Directeur de l¡¯Agence ¨¦conomique de I¡®AOF : la r¨¦ponse du Gouverneur
380)
g¨¦n¨¦ral pr¨¦cise que ? les services du Gouvernement g¨¦n¨¦ral n¡¯¨¦tant en mesure que de fournir une documentation incompl¨¨te ?. il
faut s¡¯adresser ti Gruvel et consulter :In article paru dans LLI T~-L¡¯ L>I lu 1.i~
1936
ID13
Question de la nationalit¨¦ des affr¨¦teurs de deux chalutiers vendus ¨¤ la (( Compagnia g¨¦n¨¦rale (sic) de la Grande pesta )) par la
1
Soci¨¦t¨¦ (( P¨ºche et froid )) ; y a-t-il contradiction avec le d¨¦cret du 12 janvier 1932 (( r¨¦glementant les conditions d¡¯acc¨¨s et de s¨¦jour
des Fran?ais et ¨¦trangers en Afrique occidentale fran?aise )) ?
1936
ID11
P&ence de chalutiers italiens dans la baie du L¨¦vrier H qui viennent p¨ºcher [...] ou acheter du poisson aux p¨ºcheurs
canariens
I
actuellement sur place ? ; leur pr¨¦sence et leurs activit¨¦s. ill¨¦gales. suscitent une r¨¦flexion sur les moyens n¨¦cessaires pour faire
1938
respecter la Loi ;
La question est soulev¨¦e suite ¨¤ une p¨¦tition de patrons de p¨ºche canariens m¨¦contents au Commandant du Cercle de la Baie du
L¨¦vrier :
Des administrateurs rappellent que la Loi du ler mars 1888 n¡¯est pas promulgu¨¦e dans les Colonies. que la Convention de 1900
demeure inchang¨¦e. et l¡¯on reparle de la Conf¨¦rence de Berlin (1885) : un Lieutenant de Vaisseau et le Commandant de Cercle sont
en d¨¦saccord sur l¡¯opportunit¨¦ de laisser p¨ºcher les Italiens ;
Mais surtout. on fait intervenir la Marine Nationale. ¨¤ laquelle on envoie des instructions pond¨¦r¨¦es : (< Ces instructions comportent
que cette r¨¦pression devra ¨ºtre faite avec certains m¨¦nagements : par suite de la longue tol¨¦rance que nous avons observ¨¦e et des
r¨¦percussions internationales que pourrait avoir ce changement brusque d¡¯attitude de notre part : par suite de la nature sp¨¦ciale du
d¨¦lit (les chalutiers italiens remorquent sur les lieux de p¨ºche des barques canariotes qui p¨ºchent ¨¤ la senne sur la plage et leur livrent
imm¨¦diatement le poisson) dont je ne connais pas de pr¨¦c¨¦dent dans la jurisprudence maritime )> : les instructions pr¨¦cisent : (( II ne
sera proc¨¦d¨¦ ¨¤ aucune saisie de barque ¨¦trang¨¨re [...] Dans le cas o¨´ le d¨¦lit rev¨ºtira la forme suivante : un b?timent remorque des
barques dont l¡®¨¦quipage va senner ¨¤ la plage et lui livre le poisson. il sera proc¨¦d¨¦ de la fa?on suivante : proc¨¨s-verbal sera dress¨¦ au
b?timent remorqueur et ¨¤ chacune des barques. Ces proci-s-\\erhau\\ en quadruple esemplairc devront comporter toutes constatations
susceptibles d¡¯¨¦clairer les juridictions maritimes H
1936
voir
Projets de Gruvel :
ci-
.- introduction de salmonid¨¦s et de cyprinidk dan> des cours d¡¯eau de Guin¨¦e el de C?te-d¡®Ivoire : (<je meinteresse beaucoup ¨¤ cette
193X
c o n -
mission U. ¨¦crit le Gouverneur g¨¦n¨¦ral. (( vous savez que je partage enti¨¨rement votre mani¨¨re de voir sur la n¨¦cessit¨¦ de d¨¦velopper
tre
la p¨ºche, aussi bien en mer qu¡¯en eau douce. en .40F. Aussi. je vous demanderais dc bien vouloir me faire tenir un plan J¡¯Gtudes.
relativement ¨¤ la possibilit¨¦ d¡¯introduire des truites et des carpes dans nos rivi¨¨res )) :
- pisciculture en AOF. gr?ce ¨¤ ces nouvelles esp¨¨ces
~388,389,390,392,393,394,395,396.398,399,400.401)
1937
13911
Accord de principe du Minist¨¨re des Colonies pour que des travaux soient efkctuk ¨¤ Port-Etienne. mais uniquement pour la
distribution d¡¯eau et l¡¯appontement. et pas pour la station de pCche (notamment pas de construction d¡¯installations frisoritiques)
-._¡±

.nn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
1937
13971
Questions sur la SEPE et la SIGP 51 Port-Etienne : selon le Gouverneur g¨¦n¨¦ral. (( il y aurait beaucoup ¨¤ dire sur la fa?on dont il * *
[M. Bruno] ¨¦tablit le bilan de la SEPE. tou.jours avec un d¨¦ficit suffisant pour justifier la subvention annuelle de 400 000 (en chiffres
ronds) que verse le Gouvernement g¨¦n¨¦ral [...] Par ailleurs, j¡¯aimerais conna?tre votre sentiment sur l¡¯int¨¦& que repr¨¦sente. pour la
colonie de la Mauritanie. la pr¨¦sence dans la Baie du L¨¦vrier de la SEPE et de la SItiP H
-
1937
[Dl3
Pro-jet de d¨¦cret pour r¨¦glementer l¡®installation des P¨ºcheries et la u Concession )) du Droit de p¨ºche en AOF
*
I
1937
[Dl3
Demande de M. Napier. de la (( Table Mountain canning company ltd H, pour une concession de droit de p¨ºche au S¨¦n¨¦gal
*
I
1937
14031
Projets d¡¯am¨¦nager les grands ports des Colonies du Sud. d¡¯y construire des frigorifiques et d¡¯accro?tre la production des p¨ºches en *
g¨¦n¨¦ral pour am¨¦liorer l¡¯alimentation des indig¨¨nes
1957
ID1 1
<( Enqu¨ºte )) sur les ressortissants ¨¦trangers ¨¤ Port-Etienne : mention de la compagnie italienne Genepesca (Livourne) ; pr¨¦sence
*
I
d¡¯Espagnols canariens, d¡¯ (( indig¨¨nes sud marocains sujets fran?ais x et de (( Maures ralli¨¦s du Sahara Espagnol H : le rapport
1938
distingue cinq situations possibles pour les Espagnols canariens : on pr¨¦conise une attitude tol¨¦rante. li¨¦e aux probl¨¨mes politiques
cons¨¦cutifs ¨¤ la guerre civile
1938
14121
Accord de I¡®lnspection g¨¦n¨¦rale pour l¡®alimentation en eau et l¡¯ach¨¨vement de l¡¯appontement ¨¤ Port-Etienne. mais refus d¡¯une
*
liaison routi¨¨re avec Atar (d¨¦nu¨¦e d¡®int¨¦r¨ºt strat¨¦gique) : accord de principe pour I-am¨¦nagement d¡®une (( station de grande p¨ºche H.
mais impossibilit¨¦ de lancer les travaux. faute de moyens
l
1938
(Dl 1
Demandes de A. B. Zala. armateur canarien. au Gouvernement gk¨¦ral :
Y
I
- documentation sur la baie du L¨¦vrier pour (( pr¨¦parer une ¨¦dition scientifique sur la p¨¨che )) :
- autorisation de motoriser ses vedettes ¨¤ voile pour p¨ºcher la courbine dans la Baie du L¨¦vrier :
II semble que ces demandes soient accept¨¦es
1938
(Dl3
Projet de r¨¦glementation de la p¨ºche fluviale en Mauritanie. suscitt; surtout par les probl~mcs concernant la p¨ºche dans la mare de
a
I
Paliba (Cercle du Gor_ool) : ? La mare de Paliba est une poche d¡¯eau de 7 000 m¨¦tra de pourtour form¨¦e ¨¤ environ 600 m¨¨tres du
flcuvc S¨¦n¨¦gal. un peu cn amont d¡¯Orndolde-Reo. Elle communique avec le fleuve par un chenal de 2 ¨¤ 3 m&res de largeur. soucent
¨¤ sec en saison skhe.
Le marigot de Pongo. qui relie Maghama au lleuv~~ pendant I¡¯hi\\ernage, se jette dans Paliba. Chaque ann¨¦e. ¨¤ la d¨¦crue, les poissons.
r¨¦pandus dans la plaine inond¨¦e. se r¨¦fugient dans les endroits profonds de cette poche o¨´ ils attendent les crues de l¡¯ann¨¦e suivante.
Le Chef de Canton de Dampa (Cercle de Matam) Abou Salam Kane. qui dispose des terrains environnant la mare pr¨¦tend avoir des
droits sur la mare. elle-m¨ºme.
Des p¨ºcheurs professionnels s¨¦n¨¦galais invit¨¦s ou encourag¨¦s par lui viennent depuis quelques ann¨¦es de tr¨¨s loin (de Dagana ou de
Podor) et ¨¤ l¡¯aide de filets de dimensions d¨¦mesurfes font des ravages dans la mare qui constituait auparavant une ressource pour les
uoi satisfaire leurs besoins,
voient d¡¯un tr¨¨s
_.- __

en
r-Pinn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
commercial la mare de Paliba qui en quelque sorte leur servait de vivier >) :
Le pro-jet d¡®arr¨ºt¨¦ du Gouverneur de Mauritanie (qui interdit les (( filets ¨¤ mailles de moins de 6 centim¨¨tres. et d¡¯une longueur
sup¨¦rieure a 50 m¨¨tres ?) est consid¨¦r¨¦ comme ill¨¦gal par le Chef du Service juridique (probl¨¨me de la r¨¦glementation du Domaine
i
I
public), mais accept¨¦ par les Directions des Services ¨¦conomiques et des Affaires politiques et administratives
1938
IDI3
Prqjet de d¨¦cret fait par le Gouvernement g¨¦n¨¦ral. qui doit favoriser l¡¯installation de M. Chancerelle au S¨¦n¨¦gal. pour (( son industrie *
*
1
de conserves de poissons 1) : celui-ci craint les effets d¡®une concurrence ult¨¦rieure. qui lui ferait perdre les indig¨¨nes qu¡¯il aurait
form¨¦s ¨¤ son service : le projet autorise le Gouverneur g¨¦n¨¦ral (( d¡¯interdire par arr¨ºte. l¡¯installation de toute industrie de conserve de
poissons dans une r¨¦gion quelconque de la F¨¦d¨¦ration )>, il permet la concession de longue dur¨¦e sur le Domaine public, il permet
(( d¡¯exercer une surveillance utile sur les prix de vente locale des produits de cette industrie qui b¨¦n¨¦ficierait d¡¯une protection
particuli¨¨re 0
1 9 4 0 [Dl1
Volont¨¦ de limiter au maximum la p¨ºche ¨¦trang¨¨re non espagnole dans les eaux mauritaniennes. selon une certaine interpr¨¦tation de
*
1
la Convention du 27 juin 1900
1940
14201
Arr¨ºt¨¦ du Gouverneur g¨¦n¨¦ral dat¨¦ du 7 juin qui pr¨¦voit des primes pour les bateaux de p¨ºche fran?ais, ainsi que des primes selon les
*
¡¯
I
1
I
quantit¨¦s de p¨ºche annuelles vendues (prix fix¨¦s par I¡¯Administration)
1 9 4 0 ID11
Suites ¨¤ donner ¨¤ la p¨ºche illicite et ¨¤ la fuite du chalutier (( Remy Mac )). de la Compagnie Pasquerias y Solazones : faut-il
+
I
sanctionner tous les bateaux de la Compagnie ? L¡¯incident est rapidement consid¨¦r¨¦ comme ¨¦tant clos : << Fut consid¨¦r¨¦ comme r¨¦gl¨¦
apr¨¨s intervention autorit¨¦s La Aguerra aupr¨¨s patrons chalutiers espagnols leur signifiant interdiction chalutage dans baie L¨¦vrier -
stop - Mauritanie signale en outre C~LIC ces autorit¨¦s avaient demand¨¦ ¨¤ Gouvernement Cap Jubh, sanctions tr¨¨s s¨¦v¨¨res contre
contrevenants >)
1940
IDI1
Mention d¡¯un d¨¦cret espagnol dat¨¦ du 16 d¨¦cembre interdisant aux p¨ºcheurs nationaux espagnols la p¨ºche (( dans les eaux fran?aises
/, 1
I
de la baie du L¨¦vrier ))
1942
14251
Pro.jet de cr¨¦ation d-une caisse de compensation pour la p¨ºche au chalut ¨¤ Dakar
*
1943
1404
Les contlits de p¨ºche dans les eaux mauritaniennes :
*
Dll,
Dl21

1. Flagrants d¨¦lits de chalutage en f¨¦vrier : le H Santa Maria u (espagnol) et 1¡¯ u Yvonnette )) (fran?ais) :
ProbEme de la police des p¨ºches dans la baie du Levrier. concernant les pecheurs espagnols : les instructions de 1937 sont .jugers
trop mod¨¦r¨¦es. en vc~-tu des arguments suivants :
- la police est n¨¦cessaire en cas de conflits physiques : d¡¯un c?t¨¦. (( il arrive que des Espagnols viennent se plaindre et demander
1,
I
11
I
/
justice ?. de l¡¯autre. ? derni¨¨rement. les p¨ºcheurs du (( Bor¨¦al )) ont ¨¦t¨¦ brim¨¦s par des Espagnols et menac¨¦s. les Espagnols leur
montrant leur hache )).
- une police efficace contr,e le chalutage interdit est demand¨¦e. m¨ºme. par les grands armateurs espagnols contre les petits p¨ºcheurs.
- le pouvoir espagnol est lui aussi oppos¨¦ a la p¨ºche au chalut et favorable ¨¤ une police efficace :
D¡¯o¨´ l¡¯application du d¨¦cret du 2 mai 193 1 contre un chalutier espagnol :

4nn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
.AMS tis
0 A II U 0 1 A 1 ¡¯
FUN 1 C!VHG
2. De plus. un rapport traite des incidents entre p¨ºcheurs en Mauritanie : conflits entre Maures et Canariens : ? la p¨ºche au rivage ou
¨¤ proximit¨¦ du rivage telle que la pratiquent les Canariens g¨ºne les Imrayens )> ; << Dans le pass¨¦ les p¨ºcheurs maures ont acquis le
droit d¡®exercer leur m¨¦tier en paix en payant aux tribus qui se consid¨¨rent comme ma?tresses de la c?te des redevances qu¡®ils
acquittent cncorc aujourd¡¯hui. Ils admettent difficilement que dph ¨¦trangers viennent leur retirer leur gagne-pain )i ;
3. Id¨¦e. au Gouvernement de Mauritanie et au Gouvernement g¨¦n¨¦ral. d¡¯interdire la p¨ºche ¨¦trang¨¨re en Mauritanie. ? dict¨¦e par le
souci de prot¨¦ger les moyens d¡¯existence des populations indig¨¨nes c?ti¨¨res. qui retirent de la p¨ºche leurs principales ressources. Elle
a pour but d¡¯autre part d¡¯¨¦viter le retour d¡¯incidents entre nos ressortissants indig¨¨nes et les p¨ºcheurs canariotes qui se livrent
ind?ment ¨¤ la p¨ºche ¨¤ proximit¨¦ imm¨¦diate du rivage fran?ais et qui descendent ¨¤ terre pour (( senner )) ou tirer leurs filets )) ; ? la
question consiste donc ¨¤ emp¨ºcher les canariens de p¨ºcher dans les eaux territoriales fran?aises de Mauritanie )) ;
II s¡¯agit au moins de renforcer la police des p¨ºches dans la Baie du L¨¦vrier contre (( cette activit¨¦ accrue et insolente des chalutiers
espagnols [...] le chalutage ¨¦hont¨¦ auquel se livrent actuellement quelques capitaines espagnols au plus grand d¨¦triment de la
p¨ºche ? : un navire garde-p¨ºche semble n¨¦cessaire, et le Ponton de Lamberti ne doit plus utiliser son appareil radio ~OUI- pr¨¦venir les
chalutiers des mouvements des 2 petits navires du Cercle
1943
[Dl1
Mois de juin : (( onze incidents entre p¨ºcheurs espagnols ont ¨¦t¨¦ r¨¦gl¨¦s au Cercle )) (? Cercles du Nord )))
*
1
1943
ID11
Obligation d¡®avoir un permis de navigation. en baie du L¨¦vrier :
8
1
Insuffisance des moyens pour la Police de la Navigation :
1944
Affaire Lamberti depuis f¨¦vrier 1942 : un des b?timents de la Compagnie est pris en flagrant-d¨¦lit de chalutage. qui se solde par une
amende : l¡¯ann¨¦e suivante. le non-respect des formalit¨¦ de sortie entra?ne le refus du permis de navigation pour tous les bateaux de la
Compagnie : enfin. certains bateaux p¨ºchent avec de faux permis :
Pendant la campagne 1943-194-I. ~III d¨¦lit de chalutage et (( cinq incidents de p¨ºche entre voiliers espagnols [...] qui furent r¨¦gl¨¦s par
transaction )) :
Pour la p¨ºche illicite au chalut. vu les (( n¨¦cessit¨¦s actuelles du ravitaillement de la France ~1 (fin 1944 - d¨¦but 1945). <( nous
proposons :
a - Une tr¨¨s forte amende rempla?ant la destruction des engins de p¨ºche.
b- Que la cargaison de poisson soit saisie et vendue au proi?t de I¡¯Etat &II~.~ kpri d¡¯ut.nztiI~lw. ou de destination )>
1943
ID11
Mention des chalutiers espagnols ? Barneia )) et (( Maria del Carmen )) (Compagnie SICAL), pris en flagrant d¨¦lit de chalutage. et
l
saisis. la proc6dure ayant donc &t6 plus s&¨¨re que celle prt$ue par le5 instructions de 1937 : le Commandant de Cercle informe le
*1
11
Gouvernement de Mauritanie ainsi que le Gouvernement g¨¦n¨¦ral : ? les armateurs des deux chalutiers ont demand¨¦ ¨¤ la SIGP de
repr¨¦senter leurs int¨¦r¨ºts et agir en leur faveur )> et les armateurs ont obligation de berscr UIW caution de 600 000 f pour- la I~V& de la
consigne : la somme est ramen¨¦e ¨¤ 200 000 f (( apr&.tractations H : l¡¯affaire est rapidement r¨¦gl¨¦e (200 f d¡¯amendes. destruction des
engins prohib¨¦s. confiscation de la p¨¨che saisie. restitution de la caution). apr¨¨s l¡¯intervention du Consulat d¡¯Espagne j Rabat
1943
IDll,
Pose de mines dans la Baie du I,t;vrier par le remorqueur (( Buffle )) :
* *

4 n n ¨¦
R¨¦f.
Commentaire
DI2J
La Baie du Cansado est (( zone interdite )) (¨¤ partir de fivrier 1943). u en tant eue zone du port d¨¦fendu de Port-Etienne. ¨¤ tous
navires de p¨ºche ¨¤ quelque pavillon qu¡¯ils appartiennent ? :
Ailleurs. les mouvements des b?timents neutres sont contr?l¨¦s. (< ¨¤ la demande du g¨¦n¨¦ral Eisenhower )) : des instructions sont
cnvo>+s aux Commandants de Marine (Abidjan. Cotonou. Conakr>. Port-Etienne). pr¨¦~o) ant. pour ces b?timents. une autorisation
pr¨¦alable obligatoire. sauf pour la p¨ºche espagnole
1943
ID12
R¨¦clamations britanniques (( sur des p¨ºcheurs originaires de Gold Coast. qui auraient ¨¦t¨¦ retenus en C?te-d¡¯Ivoire )) : selon le
I
Gouverneur g¨¦n¨¦ral, la fronti¨¨re entre Gold-Coast et C?te-d¡¯Ivoire ¨¦tait ferm¨¦e jusqu¡®au 8 novembre 1942, puis (( les p¨ºcheurs
eurent toute libert¨¦ de circuler )) ; mais le Gouvernement de C?te-d¡¯Ivoire, pour maintenir les approvisionnements a voulu que les
¨¦quipes partantes soient toujours remplac¨¦es. d¡¯o¨´ l¡¯envoi de d¨¦l¨¦gu¨¦s en Gold-Coast : d¨¦saccord, aussi, (( sur la question des
filets D, r¨¦fectionn¨¦s avec du fil fran?ais, donc sous le coup d¡¯une interdiction d¡¯exportation ; cependant. ? il n¡¯y eut jamais
d¡¯entraves ¨¤ la libre disposition des pirogues )) : le Gouverneur g¨¦n¨¦ral souhaite que la question soit r¨¦gl¨¦e de la mani¨¨re la plus
lib¨¦rale possible. que les p¨ºcheurs reviennent toujours en C?te-d¡¯Ivoire. que la C?te-d¡¯Ivoire re?oive du fil de p&he. en vente par
certaines firmes en Gold-Coast ;
Par ailleurs, <( il semble que pour la Guin¨¦e Fran?aise le probl¨¨me de la main-d¡¯oeuvre indig¨¨ne de Sierra-Leone va se poser de la
m¨ºme fa?on pour les p¨ºcheries indig¨¨nes 1)
1 9 4 3
ID13
Mention d¡¯une d¨¦cision n¡¯ 23 SEU7. du Gouverneur g¨¦n¨¦ral. dat¨¦e du 4 janvier (( autorisant la SOFAC ¨¤ exploiter une usine de
.
!--
conserves de poissons ¨¤ Rufisque ))
1944
voir
Contr?le effectu¨¦ par le Directeur de l¡¯Office des p¨ºches sur les ¨¦tablissements de traitement des produits de p&he au Cap Vert :
ci-
Mention du B.O. du 2 1 -janvier. pr¨¦voyant un prix maximal ¨¤ l¡¯exportation du poisson fum¨¦
con-
I428,429,430,431,432]
tre
1944
ID13
D¨¦cret du 6 juin ? relatif aux garanties accord¨¦es aus armateurs de chalutiers de grande p¨ºche (publi¨¦ au JO de I¡®AOF du 15 &illet
I
1934. page 5 13) )) ct rectificatif de l¡¯article 3
1944
voir
Mission d¡®Anita Conti. de l¡¯Office maritime des p¨ºches : une mission <( de recherches et de documentation concernant les p¨ºches N
1915
ci-
qui se transforme. ¨¤ la demande du Haut-Commissaire. en une mkion d¡®organisation d¡¯une coop¨¦rative indig¨¨ne dc p¨ºche et de
c o n -
prkparation du poisson en Guin¨¦e
tre
[433,434,435,436,437,438,439,4401
1944
ID1 1
Suite et fin de l¡¯affaire de la Compagnie Lamberti (RALSA). qui provoque des d¨¦marches de la repr¨¦sentation espagnole ¨¤ Alger : il
I
z¡®agii de savoir dans quelles conditions l¡®interdiction de p¨¨che qui la frappe doit ¨ºtre lev¨¦e :
1945
Des propositions de n¨¦gociation globale sur la p¨ºche dans la Baie du L¨¦vrier faites par des u armateurs canariens )! sont rejet¨¦es par
le Gouvernement :
En revanche. certains fran?ais proposent de mettre le ponton Lamberti. ¨¤ Port-Etienne. .+ la disposition de la Marine. contre la Irvtk
Lie l¡¯interdiction de p¨ºche << par mesure de bicnceillancc >f ; la marine obtient finalement un autre ponton
1944
ID14
D¨¦cision d¡®agrandir I¡®Ecole de P¨ºche de Ruf?sque. prise par le Gouvernement g¨¦n¨¦ral. et sans pr¨¦venir la Municipalit¨¦ : selon le

ann¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSGS~DNII
0 A 1: u 0 A 1 v
I:UN I IIVIIG
1
Maire (( tout a ¨¦t¨¦ pr¨¦par¨¦, sans au pr¨¦alable avoir ¨¦t¨¦ consult¨¦. les travaux sont en cours d¡¯ach¨¨vement, et. ¨¤ ce jour. rien ne m¡¯est
1945
encore parvenu. ni pro.jet de bail, ni programme des travaux a realiser par I¡¯Administration ? (Conseil municipal du 23 Mai) : M.
Desplats. conseiller municipal : u Je m¡¯¨¦tonne que sous un r¨¦gime r¨¦publicain et dtkocratique. on ait agi ¨¤ l¡¯¨¦gard de la Commune
et de son Conseil municipal. avec beaucoup de sans-@ne >) ; le Conseil du 23 Mai s¡¯abstient de voter ; I¡¯Administratrur de la
Circonscription au Gouverneur g¨¦n¨¦ral : (( Je tiens ¨¤ pr¨¦ciser que les travaux ont ¨¦t¨¦ ex¨¦cut¨¦s ¨¤ mon insu et. par cons¨¦quent, sans
l¡¯autorisation r¨¦glementaire pr¨¦alable )) : la Direction g¨¦n¨¦rale des travaux publics consid¨¨re avoir inform¨¦ I¡¯Administration locale
(par lettre du 2 I janvier 1944). mais veut r¨¦gulariser la situation vis-¨¤-vis du Conseil municipal
1945
ID11,
H¨¦sitations sur les suites ¨¤ donner au chalutage ill¨¦gal effectu¨¦ dans les eaux mauritaniennes par les chalutiers N Britta )) et (( Mont
*
Dl31
Cassel ))
1945
[Dl 1
Volont¨¦ de r¨¦glementer la p¨ºche ¨¦trang¨¨re sur les c?tes de Mauritanie : le rapport traite en d¨¦tail des p¨ºches anglaise, italienne,
.+
1
espagnole. portugaise. norv¨¦gienne, allemande, qui ont d¨¦.j¨¤ eu lieu sur ces c?tes ; il rappelle l¡¯opportunit¨¦ de ces p¨ºches pour le
d¨¦veloppement de Port-Etienne. mais aussi les probl¨¨mes de concurrence qui pourront se poser ; il esp¨¨re ? ¨¦viter la destruction des
fonds )) par une r¨¦glementation internationale ;
Le capital de la SIGP est estim¨¦ ¨¤ 8 millions
1945
IDI1
Mention des mesures prises en raison de l¡¯¨¦tat de guerre : + cr¨¦ation d¡¯une zone dangereuse (champ de mines) U. (< cr¨¦ation d¡¯un
Q
I
permis de navigation avec zones interdites ?. (< obligation de reconnaissance et d¡¯arraisonnement ?. u chenal d¡¯acc¨¨s dans la Baie )).
(< d¨¦claration de p¨ºche )) :
<( Pendant la dur¨¦e des hostilit¨¦s. il semble int¨¦ressant de donner une certaine souplesse aux r¨¨gles de r¨¦pression concernant les d¨¦lits
commis par les p¨ºcheurs fran?ais )) (Service de I¡¯lnscription maritime)
1945
[Dl3
D¨¦cision du Gouverneur g¨¦n¨¦ral. dat¨¦e du 36 janvier, autorisant la Soci¨¦t¨¦ (( Les P¨ºcheries de l¡¯Atlantique Sud )) ¨¤ exploiter une
*
1
usine de poissons ¨¤ Balling (conserves en fer blanc st¨¦rilis¨¦es. pr¨¦paration du poisson s¨¦ch¨¦ ou fum¨¦)
1945
ID1 I
Chalutage ill¨¦gal des navires espagnols t( Abascal )) et (( Bayona N (Compagnie Ojeda) : proc¨¨s et condamnations
*
I
1946
Question de la suppression des mesures prises pendant la guerre : proposition, par le Commandant de Cercle de Port-Etienne. de
¡®935 I IDI1 I .levenir ¨¤ la situation ant¨¦rieure. mise 3 part le (( maintien d¡¯une zone interdite ¨¤ la circulation. au mouillage et ¨¤ l¡¯installation I*I I 1 I
1946
d¡¯¨¦tablissements ¨¤ terre 1) ; (( elle ¨¦viterait l¡¯embouteillage de la Baie du Repos qui s-ensable de mani¨¨re continue et tous les conflits
qui pourraient survenir entre p¨ºcheurs et utilisateurs de la Baie (Marine. Cercle. maisons de commerce de Port-Etienne) >) : le
Gouvernement g¨¦n¨¦ral et le Gouvernement de Mauritanie rappelle que le retour ¨¤ la situation ant¨¦rteure !< ne peut ¨ºtre enwsag¨¦e
I
l
pour le moment, ¨¦tant donn¨¦e l¡¯¨¦volution de nos relations avec le Gouvernement espagnol x
19-M
[Dl 1
Saisie de 6 chalutiers espagnols w pris en flagrant d¨¦lit de pkhe interdite )>
*
1
; 7

6.
Lieux et circuits de vente (incluant I¡¯AEF, le Togo et l¡¯Afrique de l¡¯Ouest non fran?aise)
--.-
-_I
4nn¨¦c
R¨¦f.
Commentaire
1912
[Dl5
(( D¨¨s 19 13. il ¨¦tait possible de contr?ler ¨¤ l¡¯exportation pr¨¨s de 600 tonnes de poissons s¨¦ch¨¦s et 140 000 langoustes vivantes, qualit¨¦s
-
-
I
notablement inf¨¦rieures ¨¤ la r¨¦alit¨¦ car de nombreux p¨ºcheurs pr¨¦parant leur production ¨¤ bord repartaient sans faire de d¨¦claration )>
C.
121
(( Le poisson pr¨¦par¨¦ sur place ¨¤ Port-Etienne devra ¨ºtre exclusivement, pour la c?te d¡®Afrique. simplement s¨¦ch¨¦ ou fum¨¦.
1914
Celui qui a d¨¦j¨¤ ¨¦t¨¦ pr¨¦par¨¦ ¨¦tait sal¨¦ et souvent en putr¨¦faction quand il arrivait sur les lieux de consommation, en sorte que la vente
de ce produit n¡¯a pas donn¨¦ les r¨¦sultats qu¡¯il donnera certainement quand on voudra faire un produit accept¨¦ par les indig¨¨nes. c¡¯est-
¨¤-dire simplement s¨¦ch¨¦ ou fum¨¦. non SUI~. La vente de plusiezm milliers de tonnes par an est assur¨¦e ¨¤ ce moment par les diff¨¦rentes
Compagnies commerciales de la C?te : Compagnie fran?aise de l¡¯Afrique occidentale. Afrique et Congo. Messageries fluviales du
Congo. Sultanats du Haut-Oubangui. John Holt & C¡± de Liverpool, etc.
Soci¨¦t¨¦s en formation - Trois soci¨¦t¨¦s ¨¤ capitaux importants sont actuellement en constitution pour !¡®exploitation commerciale et
industrielle des p¨ºcheries de l¡¯Afrique occidentale fian?aise. ce sont 1¡±. ¨¤ Dakar, Soci¨¦t¨¦ au capital de 600 000 francs dont le but est
de pr¨¦parer m¨¦caniquement des poissons s¨¦ch¨¦s ou fumes pour la C?te. de faire s¨¦cher les d¨¦chets, les broyer et les transformer en
guano huileux. Si¨¨ge social ¨¤ Paris.
3¡± ¨¤ Port-Etienne. Soci¨¦t¨¦ anonyme au capital de 3 millions. Pr¨¦paration artificielle du poisson s¨¦ch¨¦ et fum¨¦ pour la C?te : traitement
de tous les d¨¦chets .yzw p/uw. pour la pr¨¦paration des << guano. huile. huile de foie. ichtl-ocolle. rogues. etc. )>
3¡± ¨¤ Port-Etienne. Soci¨¦t¨¦ anonyme au capital de 2 millions. M¨ºme but que la pr¨¦c¨¦dente, mais le d¨¦shuilage des guanos se fera en
France. Si¨¨ge social ¨¤ Paris )>.
1971
1311
Exportations du S¨¦n¨¦gal vers les possessions ¨¦trang¨¨res voisines (il semble que ces nombres ne concernent que les flus ¨¤ destination
de la Guin¨¦e Portugaise et de la Gambie) :
1913 : 70 200 kg, 1913 : 33 098 kg. 1915 : 19 572 kg. 1916 : 28 60X kg. 1917: 72 894 kg, 1918 : 8 615 kg. 1919 : 16486 kg 1920:
30 336 kg:
Importations cn 1919 de la Guin& Portugaise : 1 1 709 kg. dont 5 860 kg du Pol-tugal. -15 1 kg des autres colonies portugaise5 ct
5 398 k- des colonies fran?aises ;
Pas d¡¯nnportations en 19 19 de la Gambie
c.
1311
? Des grandes quantit¨¦s de poissons sal¨¦s sont envoy¨¦es hebdomadairement par les ports d¡¯Ecosse en Nigeria ))
1921
1922
1691
? la SIGP traite ¨¦galement du poisson p¨ºch¨¦ par les ¨¦quipages canariens. venus avec leurs embarcations, mais auxquels elle fournit
des filets v :
Maures de Port-Etienne (200) ? yuPmandent (le poisson) au\\ p¨ºcheurs canariens ou zi l¡¯¨¦quipage de la SlGP qui jette la sennt¡¯ tous IeS
matins pour le ravitaillement du personnel de la Compagnie >) : ? Sur place. le poisson ne se vend pas )) vu son abondance : indig¨¦nes
-
- -
- et domestiques d¡®Europ¨¦ens se pr¨¦sentent ? aux barques rapportant leur p¨ºche ¨¤ terre pour obtenir gracicuwment du poisson frais ¨¤
I-I -

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a3Jaututo3 np ap!e¡®l sues nail IUO suo!~~esue~~ s.tnal anb ]a uosyod mal mod s?qmoq?p s a p JUO s.tnaqsad sal anb lsa.2 suoms
snou anb a3 ¡®luaurau!eUaD luadderlz+ snou a]uaA ap sapoql?ut sal !ssrttz la aqD?d ap lueuaAo.td saututos sap uoyuedy el ap l!el?p a7 ))
: slolleq ua s!ur no ?qz~esua ~a 3as uosslod
a[ : gylnd s!oj.tt?d nuop -?q~esua tuauta1nas 1sa saic)l-s?!yL~ n p n o S!~OI-w!es-.teyea n p salmsa sa1 NS npua!\\ s!ey uoss!od a¡¯l
: (~~~ssll!n%re *sa!o.tdutel -snoql -s.tncs s%ta.~tq ¡®xnea.tanbeut xau!pJt?s) saluc~ ap (;,) ~01-1 s!txtiog
la lanb!dner; -snriap.tog ap lapon la utayl!ng heqv sa,msuoS : (( spua!J~ sa.11 luos sayn¡¯!pu~ sal NO~ ?r~mmr uoq sanpuaA le%l.tod
np aye.11 ap sau!p~es sal Ltr?d v >) auua?do.ttta uogelndod el .rnod (le%Ltod ¡®cc anb!.t+uv
)) ~asrre~,~) sa,ctasuo3 ua suosyod ap rro!leLrodutI
: cc sl!.teq sap suep sn?w.taJua la sages luos 1) samtoui
sal : (IZbl) OIL SI ¡®(OZ6I) P66 6 ¡®(6161) 859 Z ¡®(8161) COC¡® 0 ¡®tLl6l) S?I P ¡®(9161) 9EZ 9 ¡®(SI611 6L9 6 ¡®(¡®~161) SSZ El ¡®(5161) tiOE
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*
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: Od OpLltXlJa~
mouns luop ¡®<c sale!.tolenb? la salen!do.wawt! sa!uolo3 >) ap uogeyisap e e.tapSv ~1 a p la sa!mte~ sa[! s a p .tyed e suogeyodxg
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: << ann¡±oleue uoS~l aun.p y!e.tl lsa l! IJO *sat.teue,~ sali me ~cmtuntzs ty sutzp aq¡±?d .tnal ap ynpo.td SI utal.todtua jua!.teut?.l sa.tm sa1 ))
: (( qqqs
la yes ~oss!od ua a+tm;lsue.tl sua!.twgL) sap a!ued aur1.p alla3 la aqsad es ? ajlaq anbgv.1 la dgv.1 sian inows aLrodsa df)IS ~¡°1
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inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMS~;SfD *HP
OAEUOI A I V F

F Il N 1 I! V H C;
F
1932
1601
Crevettes : ? la consommation locale absorbe tout ce qui est p&ch¨¦ )) ;
*
Le poisson frais << est consomm¨¦ en partie sur place, le reste etant envoy¨¦ dans de la glace le long de la voie ferr¨¦e ? et le poisson
fum¨¦ <( est consomm¨¦ ¨¦galement en partie sur place. le surplus ¨¦tant envoy¨¦ dans l¡¯int¨¦rieur de la colonie 1) :
Importations qui arrivent ¨¤ Conakry ( 192 1) : 1 -148 kg de morue s¨¨che. 976 kg de poisson:, secs. sal¨¦s ou fum¨¦s. 2 623 kg de conserves
de sardines. 2 572 kg d¡¯ autres conserves de poissons. 24 kg de conserves de crevettes. 195 kg de conserves de homards 011 de
langoustes. 55 kg de moules. 1 I 500 hu?tres ; la morue est import¨¦e par des maisons de commerce bordelaises ou marseillaises ; (< le
poisson import¨¦ provient pour la plus grande partie de la m¨¦tropole en ce qui concerne la morue et les poissons en bo?te de conserves.
Le poisson s¨¦ch¨¦ provient surtout du S¨¦n¨¦gal )) ; les poissons frais sont import¨¦s dans un ? emballage ordinaire soit en colis, soit en
caisses ou barils 1). les poissons indig¨¨nes fum¨¦s ? en vrac. avec emballage en sparterie ou cousus dans des sacs )) :
Toutes les maisons de commerces sont int¨¦ress¨¦es par la vente du poisson s¨¦ch¨¦ ou en conserves ;
Transport de poissons de Conakry aux autres centres de consommations par voie ferr¨¦e et portage
1932
[SOI
Dans le Cercle de Bok¨¦, les crevettes (( font l¡¯objet d¡¯un commerce purement local : les crevettes sont vendues aux Europ¨¦ens de Bok¨¦
*
et de Victoria )) :
/II/
/
l << Le poisson frais ne fait i-objet dans le cercle que d¡¯un commerce exclusivement local ? :
Demande europ¨¦enne et asiatique ¨¤ Bok¨¦ et Victoria :
(< La morue de Terre-Neuve ou d¡¯Islande ne rentre dans le cercle qu¡¯en de tr¨¨s infimes quantit¨¦s consomm¨¦es exclusivement par les
Europ¨¦ens.
Les conserves de poisson en bo?tes (sardines. thons et homards) vendues par le commerce proviennent g¨¦n¨¦ralement de l¡®industrie
fran?aise : elles n¡®entrent pas dans l¡¯alimentation des indig¨¨nes ))
1922
1611
Langoustines et crevettes du fleuve S¨¦n¨¦gal sont consomm¨¦es par les Europ¨¦ens :
*
* *
Le poisson vendu ¨¤ Kayes est consomm¨¦ sur place :
Le poisson vendu ¨¤ S@ou, Mopti ou San est en partie consomm¨¦ sur place et en partie envoy¨¦ vers l¡®int¨¦rieur : G Mopti approvisionne
les indig¨¨nes de l¡¯int¨¦rieur jusqu¡®au Mossi. S¨¦gou dirige sa production sur tioutiala. Sikasso Soudan. Bobo-Dioulasso en Haute-Volta
et jusque dans le Nord de la Gold Coast )) :
Pour les ventes ¨¤ Tombouctou. << l¡¯exploitation europ¨¦enne dirige quelques tonnes de poisson sur le Sud de la Colonie )) :
importations. ¨¤ Kayes et Bamako. de poissons en bo?tes soud¨¦es : 2397 kg en 1921. dont 2 17 kg de morue. p¨ºch¨¦e s?rement ¨¤ Terre-
Neuve : les importations viennent toutes de France, <( fabriqu&s >> soit ~II France (sardine, thon. hotnardj. soit au Portugal (sardine).
soit en Am¨¦rique du Nord (saumon) ;
Principales maisons de commerce : Maure1 et Prom (Bordeaux). Soci¨¦t¨¦ commerciale du Soudan fran?ais (Rottcrdamj, SCOA (Paris).
CFA0 (Marseille) ;
? La production locale suffit ?t la consotntnation ))
1972
WI
Utilisation du chameau pour le transport de la production. parfois :
G La plus grande partie des produits de la p¨ºche est consomm¨¦e sur place dans la r¨¦gion de Niame> t¡¯t dc Gaya Q :
IJne partie de la production du lac Tchad est cupCdiCe vers l¡¯Ouest (Gour¨¦ et Zinder ? par l¡¯interm¨¦diaire des commer?ants Mangas et
1 laoussas )p). kers le Nord (Bihta. par lea Toubbousj et vers le Sud (Nigeria par les nomades ou les Dioulasj :

Lnn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSGSICI>irlI;
OAFUOI A I \\
1; u N 1 II v 11 G
Le poisson import¨¦ est destine aux Europ¨¦ens ; conserves commercialis¨¦es par la SC0A (succursale ¨¤ Kano) ou par F¨¦lix Potin
(sardines. anchois. crevettes. homards. saumons. thons) : G la consommation est d¡®ailleurs tr¨¨s faible, car la population europ¨¦enne du
Territoire est d¡¯environ 300 personnes ))
Le poisson local est parfois commercialis¨¦ par la Soci¨¦t¨¦ coop¨¦rative de Zinder. par M. Dufour (Zinder), par la soci¨¦t¨¦ du Moyen
Niger (Niamey)
1922
1661
Cercle de Say : le poisson est consomm¨¦ ou vendu sur place
*
1922
i6f-31 , Subdivisions de Borotno et D¨¦dougou : le poisson est consomm¨¦ sur place et tr¨¨s peu vendu :
*
*
Du poisson sec vient de Mopti et Sofara. transport¨¦ par des ?nes (charges d¡¯une trentaine de kg) ; il est vendu sur les march¨¦s ou
¨¦chang¨¦ contre des produits locaux (( rnais toujours en faible quantit¨¦ [...] Il est transit¨¦ une assez grande partie pour la Gold Coast. o¨´
il est avantageusement ¨¦chang¨¦ contre des noix de colas ?
t
1922
1671
Subdivision de Tougan : une partie du poisson sec sert aux ¨¦changes locaux
*
1 9 2 2 1651
Les crevettes fum¨¦es sont pour partie export¨¦es par l¡¯indig¨¨ne ? et l¡¯autre partie envoy¨¦e dans les colonies voisines )) :
* *
*
Les langoustes sont consomm¨¦es par les Europ¨¦ens :
Le poisson qui n¡®est pas consomm¨¦ sur place est envoy¨¦ vers la Nigeria et le Togo :
Pr¨¦c¨¦demmrsnt. pas d¡¯importations au Dahomey, (( cependant depuis quelques mois les p¨ºcheries de Port-Etienne importent [au
Dahome),] du poisson sec v : importations de quelques centaines de k g de morues p¨ºch¨¦es ¨¤ Terre-Neuve ? exclusivement
consomm¨¦es par les Europ¨¦ens ? : importations de u quelques conserves vendues dans les factoreries )) :
(< Le poisson exp¨¦di¨¦ dans les Colonies voisines est mis dans des paniers d¡¯osier faits par les indig¨¨nes. plus rarement dans des sacs )) :
(< Les p¨ºcheurs vendent eux-m¨ºmes leurs poissons ))
1922
1641
Les soles. langoustes et crevettes sont (( consoinm¨¦es fra?ches sur place surtout par les Europ¨¦ens )) :
*
Dans la production de poissons. << la plus grosse partie part vers d¡¯autres r¨¦gions de la Colonie. et surtout pour la Colonie anglaise de
la Gold Coast. II a ¨¦t¨¦ export¨¦ en 197 1 ~III- cette derni¨¨re Colonie 33 1 5 17 kg de poisson fum¨¦ 1) :
Importations de poissons destin& aux Europ¨¦ens (en faibles quantit¨¦s) : (( bo?tes soud¨¦es. accommod¨¦es ¨¤ J¡¯huile ou de toutes autre5
fac;ons : sardines. harengs. maquereaux etc. dont la qualit¨¦ la plus appr¨¦citie vient de I¡¯rancc )) et (< morues sal¨¦es. exp¨¦di¨¦es de France
dans des caisses de 30 ¨¤ 40 kg 1) ;
Importations de poissons destin¨¦s aux indig¨¨nes :
? Les conserve< dites de traite. consrrv&s dans des huiles de qualit& inf&-ieurcs sont principalement import¨¦es du Portugal, de
Norv¨¨ge ou d¡¯Angleterre. Dans ce dernier pays. les usines d¡¯Aberdeen se sont sp¨¦cialis¨¦es dans ce genre de conserves ainsi que dans
celles de saumons et harengs simplrtnent cuits ¨¤ l¡¯eau en ho?tes soud¨¦es )) :
- Essais recents d¡¯importations de poisson s¨¦cht3 de Port-Etienne : Echecs ? auprt3 des indig¨¨nes qui ne paraissent pas go?ter ce genre
de poisson parce que rempli de sable u :
Total des importations en 192 I :

inn¨¦¡¯
R¨¦f.
Commentaire
, MS
)A 1.

(( 1 ¡®li Morue verte ou s¨¨che, de France : 1 270 kg, d¡¯Angleterre : 2 500 kg. total : 3 700 kg mais sans indication d¡®origine ;
3¡±! Poissons secs sal¨¦s ou fum¨¦s. de France : 2 648 kr. des colonies fran?aises : 10 685 kg. de Belgique 3 09.5 kg. d¡®Angleterre : 1
86 1 kg. d¡¯Espagne : 2 820 kg :
3¡±: Poissons conserv¨¦s. marin¨¦s ou autrement pr¨¦par¨¦s - sardines : de France : 6 132 kg. dc Belgique : -l kg :
3¡±; Poissons conserv¨¦s. marin¨¦s ou autrement pr¨¦pares : de France. 7 13 1 kg, d¡¯Angleterre. 6 926 kg. des Etats-Unis : 772 kg, des
autres pays : 100 kg )) ;
Aucun commer?ant europ¨¦en ne vend le poisson. sauf en conserves (? elles sont vendues indiff¨¦remment par toutes les maisons de
commerce ?) ;
Les chefs de chantiers forestiers ont leurs ¨¦quipes de p¨ºcheurs, pour nourrir 200 a 300 manoeuvres :
Chemin de fer d¡¯Abidjan vers l¡¯int¨¦rieur : ? de notables quantit¨¦s de poisson fum¨¦ empruntent cette voie ¨¤ destination du centre et du
Nord de la C?te-d¡¯Ivoire 1)
1923
1981
L¡¯Entreprise Bouisset (( contribue ¨¤ l¡¯alimentation de la population de la ville et m¨ºme ¨¤ celle des ouvriers du Thies-Kayes ))
1923
11261
(( Les commercants fran?ais et les Syriens qui sont les grands acheteurs de poisson du Niger H
1923
1891
Mention de commer?ants syrien dans les Cercles de Bok¨¦. Conakry. Kindia. Mamou. Pita. d¡¯un commer?ant s¨¦n¨¦galais dans le Cercle
de Bok¨¦, de commer?ants fran?ais dans les Cercles de Pita et Labe : tous sont mentionn¨¦s pour avoir particip¨¦ aux essais
d¡¯introduction de poisson sal¨¦ (Mission Thomas)
192;
ID15
Selon le Gouverneur g¨¦n¨¦ral Merlin : ? nos colonies produisent d¨¨s maintenant suffisamment de poisson pour leurs propres besoins ))
!--
1923
/DIS
Selon le Directeur des Affaires ¨¦conomiques : (( les diff¨¦rentes colonies du groupe exportent plus qu¡®elles n¡¯importent. Le Dahomey a
!--
un exc¨¦dent d¡¯exportation de 1 800 tonnes annuellement. les autres se suffisent amplement )>
1923
[DIS
Selon Gruvel :
I
- Les exportations de la C?te-d¡®ivoire et du Daliorne> sont surtout ¨¤ destination de la Gold-Coast. du Togo et de la Nigeria ; il s¡¯agit
en g¨¦n¨¦ral de poisson fum¨¦ :
- u J¡¯ai constat¨¦. moi-m¨ºme. que Ic poisson prCparP ~LU la C?te et dans les lagunes ne d¨¦passe pas. dans nos deus colonies prccit¨¦es
-_
[C?te-d¡¯Ivoire et Dahomey], une zone d¡¯environ 100 km ¨¤ partir du rivage H
---~
1923
ID16
Selon M. Barys. admmistrateur de la SIGP : (< Les Canariens produisent actuellement 6 ¨¤ 7 000 tonnes de poisson sec. Tout ce poisson
I
vient des c?tes mauritaniennes (rayon de 50 milles autour du Cap Blanc). leurs s¨¦cheries sont install¨¦es ¨¤ Las-Palmas OLI ¨¤ Santa-Cruz.
L>a ma.irure partie est esp¨¦diee au Gold-Coast et en Nigeria. line certaine quantite de courbines va aux .4ntilles oil elle remplace la
morue. La SIGP produit d¡¯autre part actuellement 200 tonnes de poisson et elle augmente son tonnage de mois en mois.
Pour les Canariens. le rendement en poisson sec est d¡®environ 1 pour 2.5. Pour nous qui p¨ºchons au chalut et prenons beaucoup dc
poissons inutilisables actuellement. le rendement n¡¯est gu¨¨re que de 1 pour-t ))
-._

*
*
*
3c
*
Y
--
--.
--.

Lnn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
1973
ID16
Exportations de poissons sal¨¦s et s¨¦ch¨¦s depuis Port-Etienne en tonnes :
I
1918 : 23. 1919: 147, 1920: 271, 1921 : 364, 1922 : 514 :
dont SIGP :
1918 : 0, 1919 : 45. 1920 : 271, 1921 : 127, 1922 : 514 ;
en outre : 5 kg de vessies et 250 kg de foie de poissons export¨¦s en 19 19 : 6630 kg de farine de poisson et quelques litres d¡¯huile de
poisson export¨¦s en 1920
(( Depuis 1918, une tr¨¨s faible partie du poisson export¨¦ est all¨¦ aux u Canaries )). La tr¨¨s grosse quantit¨¦ a tou-jours ¨¦t¨¦ destin¨¦e aux
Noirs de la C?te occidentale d¡¯Afrique ))
IlSIl
(( Trafic int¨¦ressant )) du poisson pr¨¦par¨¦ par les indig¨¨nes. de I¡¯AOF vers l¡¯Etranger : 3 100 000 f en 192 1 . 3 300 000 f en 1922
12031
Transport du poisson vers l¡¯int¨¦rieur (( par voie ferr¨¦e et par automobile >)
12031
Commerce du poisson croissant : villes et villages ¨¤ proximit¨¦ des fleuves de Haute-Guin¨¦e. r¨¦gions de Conakry. Boffa. For¨¦cariah
1925
12031
<( Le poisson fum¨¦ est l¡¯objet d¡¯un important trafic int¨¦rieur. II est aussi export¨¦ ¨¤ destination des Colonies voisines ))
1975
12031
Esportations (( sur les divers centres de la Colonie et les pays ¨¦trangers avoisinants 1)
1975
12031
En 1925. la SIGP exporte 790 t de poisson s¨¦ch¨¦ et sal¨¦ : <( elle traite le poisson en vue de son exportation sur Ics Colonies du Sud ))
193
1203/
La Soci¨¦tC. Rouisset (Dakar) vend des produits frais ou s¨¦ch¨¦s (( aus consommateurs locaux et l¡¯exc¨¦dent est export¨¦ sur les Colonies
du Sud ?
---¡°.-
1975
12031
Quantit¨¦s de poisson fum¨¦. sal¨¦. s¨¦ch¨¦ ayant fait l.ob.jet d¡¯un trafic international en 1924 puis 1925 :
Mauritanie : 888 puis 790 t :
S¨¦n¨¦gal : 64 puis 32 t ;
Cote-d¡¯ivoire : 173 puis 140 t :
Dahomey : 320 puis 285 t ;
Soudan : << quelq~~cs centaines de tonnes )) les deux ann¨¦es :
l¡¯sportations de la C?te-d¡¯Ivoire et du Dahome¡® en 192-I. vers la Nigeria et la Gold Coast sont jug¨¦es (( esag¨¦rt-es u parce que << fait¨¦s
au detriment de la population autochtonr dont 1~s facuIt& J.achat par suite du jeu des changes etaient inf&ieures ?I celle des territoire<
¨¦trangers 1)
-
-
.-

Lnn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
1925
12@31
CC On peut dire que le produit sale et s¨¦ch¨¦. pr¨¦par¨¦ ¨¤ Port-Etienne, fait prime sur tous les march¨¦s de la c?te ouest-africaine : aussi la * *
*
Soci¨¦t¨¦ est-elle incapable. encore. de satisfaire a toutes les demandes qu¡¯eile recoit H
193
11781
CC Depuis quelques ann¨¦es toutefois et tr¨¨s rapidement. le commerce du poisson a pris une extension appr¨¦ciable en raison du
d¨¦bouch¨¦ important offert a ce produit par la r¨¦gion traversee par le N~ies-Kayes )J . d¨¦bouch¨¦ indigcne de l¡¯int¨¦rieur, et aussi. lors de
-*
la construction de la voie ferr¨¦e, adjudications N avec I¡¯indig¨¦ne pour la fourniture hebdomadaire de plusieurs quintaux de poisson sec
n¨¦cessaires ¨¤ l¡¯alimentation du personnel employ¨¦ ¨¤ ces travaux N
1 9 2 6 12151
Total (en tonnes de poissons) des exportations de la SIGP : 700 en 1933. 867 en 1934 et 790 en 193 : la valeur moyenne du poisson
8
estde2fen 1924,de3fen 1925
I
1 9 2 6 12171
Exportations du Dahomey en l92j (volume et valeur) :
*
*
- poissons fum¨¦s ou secs : 294 9 IX kg, 569 856 f ;
- poissons frais : 4 072 kg, 6 1 10 f ;
- crevettes : 39 143 kg, 108 776 f :
-total:39 14jkg. 108776f:
1920:ijj2kget Il 886f. 1376kget-t39jf;
1921: 1004kget2542f. 120kgetj13f:
1922:7406kget 12 165f. 1279kget4941 f :
1923: 157kget236f.711 kget2598f:
1924:2404kget8886f.840kget360jf:
1920:783244kget71932jf.3jh7kget
10073f.269j39kget248446f:
1921: 1802jXkget 1 Xj647jf.2-127jh~rt23204f.78 178kget9j269f:
1922: I j998jl k-et I4368j9t-l 176kget7 176f,8257jkget IOj 197f:
-.---
.

inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSGS Yr>krr
OAI~UOI ,4E V
FUN 1 IIVIIG
1928
12981
(( La p¨ºche dans ces colonies (celles dot¨¦es d¡¯une fa?ade maritime) fournit des produits destin¨¦s. en majeure partie, 5 la consommation *
* *
t *
locale x : total des exportations de ces colonies (en kg) pour 1927 :
- Poisson sec- sal¨¦. fum¨¦ et crevettes :
* S¨¦n¨¦gal : 13 040 vers la France. 30 392 vers l¡¯Etranger. 43 732 au total.
* Guin¨¦e : 0. 70. 70.
* C?te-d¡¯Ivoire : 0,29 934,29 934.
* Dahomey : 129,9 579,9 708 :
- Poisson frais pour I¡¯avitaillement des navires :
* S¨¦n¨¦gal : 10 500 vers la France. 52 620 vers l¡¯Etranger. 63 120 au total.
* Guin¨¦e : 0. 11 820, 13 820.
* C?te-d¡¯Ivoire : 0, 0, 0,
* Dahomey : 0.247 1.247 I
C.
12981
Total des exportations de la SIGP en 1927 (en kg) : poissons (367 200. vers les Colonies du Sud) et vessies natatoires (2 391. vers la * *
1928
France) : la production de poisson est s¨¦ch¨¦e. sal¨¦e puis envoy¨¦e vers les (( ports du Sud. notamment Douala. Libreville. Pot-t-Gentil,
Pointe-Noire )) :
c.
12751
Mention d¡¯exportations de rougets par les P¨ºcheries Bouisset vers Marseille et G¨¨nes
*
1 9 3 8
1978
128%
Les limites aux exportations de poissons et de crevettes (¨¤ partir du Dahomey) (( ne sont autres que celles impos¨¦es par le co?t du
* *
2851
portage : on en consomme -jusque dans la Colonie du Niger (r¨¦gion de Dosso et de Dogondoutchi par exemple) ))
1932
1611
Exportations en 193 1 de poisson s&zh¨¦ depuis Port-Etienne. en kg : France 3s. Dahomey 9X 000. C?te-d¡®Ivoire 71 000. Gabon * *
* *
I76+000. Colonies anglaises 50 000
19:7
14031
En 19:6. la SIGP exporte 5 4 I i q de poissons sal¨¦s et sech¨¦s et I .i kg de poutargue :
Les p¨ºcheurs canariens p¨ºchent environ 4 600 t de poisson ;
I**/I
I
Les p¨ºcheurs bretons p¨ºchent environ 125 000 langoustes
1 9 3 7
14031
Lieux de vente : Conakry. Mamou. Kindia
*
~--
_~-.--~ll_l_
1937
14031
Commerce du poisson au Soudan : (( de cercle ¨¤ cercle ¨¤ l¡¯int¨¦rieur de la colonie x), (( une certaine quantit¨¦ passe en Guin¨¦e. en C?te-
* * *
d¡¯ivoire et jusqu¡¯en Gold Coast oil il est exp¨¦di¨¦ par les indig¨¨nes de cette colonie venus s¡¯approvisiom?er sur place k)
1977
14031
I.ieus de vente : Grand-Bassam. Bingerville. Abid-jan. Dabou. Assinie. Ja,ckville. Lahou. Sassandra. B¨¦r¨¦by. Tabou. Tiassal¨¦.
1
1
Dimboko
*
I
1 9 2 7
14031 1 Lieus de vente : Athi&ii& Bopa. Locossa. Parahou¨¦. SPgbourouti. Cotonou. Porto-Novo :
*
] (( Importantes exportations sur la Ciold Coast )). exportations vers la Nigeria et le Togo

inn¨¦6
R¨¦f.
Commentaire
1937
Lieux de vente : Tillab¨¦ry. Mehapna, Gothey. Sanean¨¦-Haoussa : la p¨ºche sur le Komadougou <( ravitaille surtout les consommateurs
locaus )) : une partie de la production du lac Tchad est export¨¦e vers la Nigeria et le cercle de Bilma
1947
Mois de mars : (( Les Imraguen n¡¯ont livr¨¦ que 400 kilos de poisson sec )) :
Mois d¡¯avril : u lmragucn ont livr¨¦ 3 la SIGP 1320 kilos de poisson sec et 425 kilos de poutargue ?
1943
Jusqu¡¯en juillet : ? Imraguen ont fourni 3 380 kg de poisson. 1 520 lis de filets de sardinelle. Ces filets fum¨¦s ¨¤ Port-Etienne sont
int¨¦ressants mais leur prix est prohibitif en raison du prix de transport des copeaux de bois de Dakar ¨¤ Port-Etienne 1)
ID12
P¨ºche dans la Baie du L¨¦vrier :
I
- P¨ºche espagnole : <( environ 6 000 tonnes de poissons (( ¨¦t¨ºt¨¦s. vid¨¦s. fendus. d¨¦sar¨ºt¨¦s et sal¨¦s en vert >) 1)
- P¨ºche fran?aise : ? inf¨¦rieure ¨¤ 100 tonnes >), pour trois raisons : depuis 1936. les p¨ºcheurs canariens ne peuvent plus embarquer
librement sur des embarcations fran?aises : les ¨¦quipages bretons et maures sont insuffisamment nombreux et entra?nt% : la SICP doit
troquer le poisson p¨ºch¨¦ par les Canariens contre d¡¯autres produits. dans des conditions d¨¦savantageuses :
P¨ºche bretonne dans les eaux du Rio de Oro : arr¨ºt depuis d¨¦cembre 194 1. tandis que des Espagnols commencent ¨¤ pratiquer la p¨ºche
¨¤ la langouste : l¡®ancien rendement : <( de 1 000 ¨¤ 5 000 langoustes d¡¯une rnob¡¯enne de 500 grammes par jour ))
IDI 1,
P¨ºcheurs Imraguen :
Dl21
G La pr¨¦paration des produits de p¨ºche (poutargues et poisson sal¨¦). sont les seules ressources de ces p¨ºcheurs indig¨¨nes )) :
(< Un gros effort est actuellement fait pour augmenter la production de ces p¨ºcheurs dont le nombre a tendance ¨¤ cro?tre [...l
Actuellement. la p¨ºche des Imragen que l¡¯on s¡¯efforce de d¨¦velopper repr¨¦sente :
1¡¯ Leur nourriture :
2¡¯ Une partie de celle des tribus maures de I¡¯int&ieur dont ils sont encore plus ou moins d¨¦pendants :
3¡± Une trentaine de tonnes de mulets s¨¦ch¨¦s pour l¡¯exportation :
4¡± Des poutargues de mulets.
Cette production obtenue ¨¤ l¡®aide d¡¯engins et de methodes tres prunItwes peut Gtre f¨¤cilement am¨¦lior¨¦e. La p?che des langoustes est
nulle ))
ID12
i( P¨ºcheurs nig¨¦riens en territoire frayais
I
De nombreux p¨ºcheurs sujets nig¨¦riens remontent actuellement le Niger et vont p¨ºcher en amont de Niamey. 1.e produit de la p¨ºche
est s¨¦che sur place et rapport¨¦ ensuite en Nig¨¦ria.
I-es p¨ºcheurs se servent pour leur industrie. de pirogues de grandes dimensions sur lesquelles peut ¨¨tre mont¨¦e une voile )j

7.
Lieux et ports de p¨ºche
-¡°---
hn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
A Y.4 S C; S k: 1) N H
0 A t: f! 0 1 A 1 L
FIJN 1 lJVlIC;
1922
1631
Dakar. Saint-Louis et Rufisque et ports proches ; M¡¯Bour, Bargny. Popenguine. N¡¯Gaparou. Gu¨¦r¨¦e Soutnone. Nianing, Joal (cercle
*
de Thi¨¨s) : Kaolack. Kahone, Foundiougne. Sokone, Djirda. M¨¦dina. Diononar. Betenti. N¡¯Dangane. Paltnarin. Mare. Faoye. Fatick.
Goursande (cercle du Sine-Saloum) : Kh¨¦l¨¦r¨¦. N¡¯D¨¦rir. Sokone. Divane. M¡®Pat¨¦, Sanld¨¦. Pointe Latnnad. Barouade. Toupd¨¦.
Bakhadara, N¡¯Di¨¦rind¨¦. Ile du Todde. Tethil¨¨re. Djidi¨¨ri, Entr¨¦e marigot Khoutna. Entr¨¦e Taou¨¦, N¡¯Dombo-Thiago, Richard-Tell.
Khonna. N¡¯Diangu¨¦, N?Diao, Ti¨¦r¨¦, N¡¯Diadj, Diougar, Entr¨¦e le marigot Thiagar, Dioukoural N¡¯Diedal, marigot Khor, Goram. Viel,
Yenouvaye. Yelkar, Diakhal, N¡¯Diad¨¨re. Sortie Goram, Ile de Thiongue, Diama Yel (cercle de Dagana) : Matam ;
A Saint-Louis, les langoustes sont p¨ºch¨¦es (< sur les plateaux rocheux de Guet N¡¯Dar 1) :
Crevettes ¨¤ Saint-Louis (( et dans les marigots environnants )>, dans le Saloum ? et dans les marigots du Sine ))
1 9 2 2
1601
Dans le cercle de Conakry : Conakry. Tan¨¦n¨¦ Doron. ?lot de Ouassi Ouassi, ?les de L~OS. rivi¨¨re Dubr¨¦ka et estuaire du Bramaya :
*
surtout Conakry et la r¨¦gion du Dubreka :
Cueillette des coquillages ? Sirimi ? dans les marigots et des (( Souroutnbe ? (en soussou) dans le sable du rivage
1922
ISOI
Pas de p¨ºcheries maritimes dans le cercle de Bok¨¦. -juste une p¨¦che peu d¨¦velopp¨¦e u strictement c?ti¨¨re et ¨¤ mar¨¦e basse H :
*
P¨ºche en rivi¨¨res et en estuaires dans le cercle de Bok¨¦
1937
1611
(( Pas de centre proprement dit )) : p¨ºche sur le S¨¦n¨¦gal et le Niger : p¨ºche prt¡¯s de
grandes localit¨¦s : Kayes. Bamako. Mopti.
*
Tombouctou. Gao : (( nombreux villages sut- les rives du Niger et du Bani ))
1922
1621
1. Sur les bords du Niger. dans le cercle de Niamey (( depuis les rapides de Labezenga au Nord. jusqu¡¯¨¤ Del¨¦ au Sud )) : principaux
*
centres : Kononza. Koulou. Gaya, Del¨¦ :
3. Sur le Komadougou et le lac Tchad. dans le cercle de N¡¯Guigni : principal centre : Bousson (? poisson ?) dirig¨¦ par le (( Katiella
Bossona )) (U chef des p¨ºcheurs ?)
1927
1661
Cercle de Sa!, : D.jerma et Kourteis sur le Niger. dans les marcs et affluents
*
1922
1681
Subdivisions de Borotno et D¨¦dougou : peche dans les at¡¯fluents de la Volta : pendant la saison s¨¨che. on a une (( s¨¦rie de mares qui
*
sont p¨ºch¨¦es sur I-ordre du chef dc ~CC~C (cn mars ou avril) )j
1922
1671
Subdivision de Tougan :
- P¨ºche dans le tnarigot !! Sourou H ou <! de Yayo Q. exploit¨¦ par les riverains uniquement ti la mont¨¦e et 3 la dcsccntc des eaux :
- P¨¦che dans une partie de la Volta, qu¡¯en quelques endroits et ¨¤ quelques moments
/
1
1923
1651
Cotonou. Grand-Popo, villages lacustres du bord des lacs Nokou¨¦ et Ah¨¦tn¨¦
*
1922
1631
P¨ºche dans toutes les lagunes et sur toute la c?te (< particuli¨¨rement les embouchures de> fleuves )?. donc surtout (( dans les cercles
*
maritimes du Bas-C¡®avally. du Bas-Sassandra. Grand-Lahou. Grand-Hassam, Abidjan. Aboisso et quelques bourgades moins
importantes ? :
I
I

Ann&
R¨¦f.
Commentaire
(( Les lagunes tr¨¨s poissonneuses font vivre la totalit¨¦ des villages riverains ))
1891
Mission Thomas : << Nous avons parcouru du 8 f¨¦vrier au 37 mars 1923 toute la r¨¦gion c?ti¨¨re depuis les chutes de Kibengha. en
amont de Bok¨¦. sur le Rio Nunez. jusqu¡¯au Rio Mellacor¨¦e >) : certaines populations c?ti¨¨res p¨ºchent peu. d¡¯autres y consacrent (( la
plus grande partit: de leur tcmp5 i> : mais surtout H &helonn¨¦s le Iong de la c?te. nous rencon~rons de petits grouprmrnts de p¨ºcheurs
de m¨¦tier s¡¯adonnant exclusivement ¨¤ leur occupation et pendant toute l¡®ann¨¦e [...] Nous mentionnerons les emplacements occup¨¦s par
les groupes les plus int¨¦ressants pour nous )) : Victoria et Mougoula (Cercle de Bok¨¦). Soban¨¦. Marara. Cakira. Bori¨¦n¨¦ el
Kon¨¦botnby (Cercle de Boffa). r¨¦gion de Dubr¨¦ka ¨¤ Kaporo. ?le de Kassa. Ouessi-Ouessi et Conakry (Cercle de Conakry), Yarefouri.
Matakong, Mabala et Y¨¦litono (Cercle de For¨¦cariah)
11261
Mission Thomas : (( Nous avons ¨¦tudi¨¦ en juin et juillet les p¨ºcheries indig¨¨nes du Niger et de ses affluents (Bani et marigot de Diaka)
sp¨¦cialement dans la r¨¦gion cotnprise entre Koulikoro et Tombouctou, c¡¯est-¨¤-dire la plus int¨¦ressante ¨¤ ce point de vue )> : ¨¤ propos
des m¨¦thodes de conservation : <( ¨¤ Koulikoro, Nyatnina, S&ou. Sansanding, Diafarab¨¦, Djenn¨¦, Mopti. Niafunk¨¦, etc.. nous avons
fait des d¨¦monstrations pratiques aux p¨ºcheurs. Dans tous les villages interm¨¦diaires et dans les divers campements de Bozos et de
Somonos jusqu¡¯¨¤ Tombouctou. nous avons soit r¨¦p¨¦t¨¦ celles-ci. soit enseign¨¦ oralement notre m¨¦thode [...] Nous avons adress¨¦ [...]
aux administrateurs de Bamako. S&ou, San. Djenn¨¦. Mopti. Goundam et Niafunk¨¦ une notice indiquant la technique ¨¤ suivre pour
appliquer le mode de conservation pr¨¦c¨¦demment mentionn¨¦. Les chefs de p¨ºche sont au courant et sauront o¨´ s¡¯adresser s¡®ils sont
embarrass¨¦s ))
(c En AOF. c¡¯est for-t-Etientw qui est le grand port de p¨ºche [...] A Dakar. il n¡¯existe qu¡¯un industriel qui fabrique un peu de poissons
secs pour le S¨¦n¨¦gal et livre du poisson frais aux navires de passage. Partout ailleurs. l¡¯industrie indig¨¨ne continue. comme par le
pass¨¦ 1)
1925
12031
P¨ºche le long du Cap Vert
1935
12031
Faiblesse de la p¨ºche en mer ¨¤ cause d¡¯un u outillage rudimentaire )) et de (< la barre qui est souvent un obstacle et qui constitue un
danger presque permanent )) :
(( Par contre. la p¨ºche en lagune est tr¨¨s florissante 1)
12031
Environ 3 000 p¨ºcheurs. qui p¨ºchent peu en met- mais bont actifs sur le lac Nokoui. I¡®Ou¨¦tn¨¦. la SO. la lagune de Porto-Novo. le lac
Ah¨¦m¨¦. la lagune de Grand-Popo
12031
Sur le Niger : Konanga. Ko~la. Gqa. Dol¨¦ :
Sur le lac Tchad et les ?les : cas de ? Bosson. village dont le nom veut dire poisson et le chef esl appele ? Katiella Bossona u (Chef des
p¨ºcheurs) ? :
Sur le Kotnadougou
12171
Pas de p¨ºche en tner. ?I cause de la barre :
P¨ºche en lacs et lagunes :
1. sur le lac Nokou¨¦. I¡¯Ou¨¦mP. la Si>. la lagtne de Porto-Novo : parfois. villages sur pilotis cp¨¦cheurs de race l~offi. c¡¯est-¨¤-dire
D.jod.jos et Tiff?nous) ;
¡¯ sur le lac
-.
Ah¨¦mC (p¨ºcheurs de races Ola. C;O~I~ ct Pedah) .

Lnn¨¦c
R¨¦f.
Commentaire
P¨ºche ,i Porto-Novo et Grand-Popo, peut-¨ºtre maritime : Heita de la Ciold Coast et du Togo. indig¨¨nes de la Nig¨¦ris
1927
1253)
P¨ºche ¨¤ la courbine : (( entre Cansado et surtout dans le nord de la baie du L¨¦vrier (Zone A [d¡®une carte manquante]) : frCquent¨¦s par
Fran?ais et Espagnols mais grosse ma.jorit¨¦ Espagnols x :
P¨¨che au mulet : u Plage Baie de Cansado et de l¡¯Etoile )) :
P¨ºche (( sama. bourro. vieille )) : vers le Cap blanc :
(( Autres poissons )) : (( dans toute la Baie )) du L¨¦vrier ;
Les p¨ºches en g¨¦n¨¦ral se font aussi dans la Baie d¡¯Arguin :
<( Cap Blanc et c?te du Rio )) : <( Cette c?te est fr¨¦quent¨¦e surtout par les langoustiers en ma-jeure partie fran?ais (Bretons) qui y
viennent directement de France. Rio de Oro et la Riquette ¨¤ 4 milles du Cap Bianc ))
1928
12%
P¨ºche lagunaire importante :
2851
u Reste la p¨ºche en mer, qui pourrait recevoir une extension beaucoup plus grande si la c?te n¡¯¨¦tait pas aussi inhospitali¨¨re ))
1927
14031
u Sur les c?tes du S¨¦n¨¦gal, tous les villages pratiquent la p¨ºche en mer )i : sur le fleuve S¨¦n¨¦gal. les villages de p¨ºche sont : Guet
N¡¯Dar, Dagana. Khor¨¦, Podor. Matam
1937
14031
Sur le fleuve S¨¦n¨¦gal, p¨ºcheurs entre Kayes et Bafoulab¨¦ et sur le fleuve Niger entre Bamako et Gao
1937
14031
Ports de p¨ºche : Assinie, Bassam (en croissance). Port-Bouet (en croissance), Lahou, Sassandra. Tabou
1937
14031
Lieux de p¨ºche : lac Nokou¨¦, lac Ah¨¦m¨¦. lagunes de Mono. Ouidah. Cotonou. p¨ºche en mer dans le cercle de Mono :
Villes et villages de p¨ºche : Agou¨¦. Grand-Popo. H¨¦v¨¦. Apongtabo. Gbeffa. Accod¨¦ha. Hou¨¦yoybe. Gu¨¦zin (principal lieu de p¨ºche ¨¤
la crevette). S¨¦houmi. D¨¦gou¨¦. pour un total d¡®environ 4 000 p¨ºcheurs
1938
ID13
P¨ºche dans la mare de Paliba (Cercle du Gorgol)
1
1947
[Dl 1
- P¨ºche canarienne : ? en dehors de la zone autoris¨¦e par la Convention de 1900 )) :
1
<< 1 -- de la pointe des Coquilles i la pointe d¡¯ Arguin. et 4 compris la Baie d¡¯ Arguin. p9che du bacalao. 1i la ligne. au\\ casiers et au
chinchoro. Les Canariens ont de Iout temps fr¨¦quent¨¦ ces parages ¨¤ C~LI~C¡® dc la proximit¨¦ d¡¯ Arguin air ils font leur corvtic d¡¯eau et
pr¨¨s duquel ils trouvent un ou deus bons mouillages (Zouoin - Pointe Sud d¡¯ Arguin). .4 l¡¯aller. 17 go¨¦lettes et cotres ont @t¨¦ trouv¨¦
mouill¨¦s Cr Zouoin. ¨¤ quelques encablures de terre.
2¡±- A proximite du Groupe des ?les Tidra et de la c?te entre Timiris et Chedrlah, p¨ºche soit de In courbine ou caldero. suit du bacalao
¨¤ la ligne. au casier et m¨ºme au chinchorro ? :
_ P¨ºche des Imraguen : (( emplacements d¡¯¨¦t¨¦. c¡¯est-¨¤-dire ceux du Nord. dans la r¨¦gion d¡¯Iouik )! : (! ¨¤ El Freh. 8 p¨ºcheurs barikallah -
¨¤ Louik . gros campements Oulad Bou Sba et Barikallah o¨´ se sont repli¨¦s les gens de Kiji - ¨¤ Couchana, 3 p¨ºcheurs barikallah - ¨¤
Cheddad. 6 p¨ºcheurs Oullad BOLI Sba - au Egueiba de Thila, campement barikallah habituel. ¨¤ Noumghar. village normal - plus au
Sud 3 l,emhai.jrnt. une .douzaine de [village de ¡®?] p¨ºcheurs Abel Bou Hobbeini sont actuellement d¨¦sert¨¦s : Alzas. ¡®fenoudaret.
Tenaioul. Serenni. louili. Tessot. Kiji. Ajouer. N¡®Techott. dans le cercle de la baie du L¨¦vrier. Jraif et Lemaharate. dans le cercle
d¡¯Akiouit )) :

i n n ¨¦ e R ¨¦ f .
Commentaire
.AMS[GSCDh:
OAElJOI A I
\\
1: U N 1 U V f-I G
- ? Indig¨¨nes du Trarzd travaillant sur la c?te d¡¯Akjoujt pour le compte de Port-Etienne I...l Ce sont eux effectivement les plus gros
producteurs de poutargue et de poisson sec pour la SIGP )) :
- <( Les contrats de p¨ºche avec la SIGP ont ¨¦t¨¦ renouvel¨¦s pour un an ¨¤ compter dl; Ier janvier 1942 : d¡¯autres ont ¨¦t¨¦ ¨¦tablis pour des
¡¯
¨¦quipes nouvelles (Lemhaijrat-lonik).
1 10 pelotes de fil de N¡¯Tourj¨¦ ont ¨¦t¨¦ r¨¦partis entre les divers campements de p¨ºcheurs.
Les voiles des lanches imraguen sont toutes dans un piteux ¨¦tat et ii serait n¨¦cessaire de leur faire parvenir 6 voiles neuves. 11 ne faut
pas oublier que ces gens ne peuvent tenir sur la c?te que par leurs lanches. Sans lanches. il leur faudrait abandonner la p¨ºche pour se
r¨¦fugier aupr¨¨s des puits de l¡¯int¨¦rieur ))
1942
[Dl2
P¨ºche sur les c?tes de Mauritanie :
*
1
1. Baie du L¨¦vrier : p¨ºche canarienne dominante, p¨ºche fran?aise
7. Les eaux territoriales espagnoles du Rio de Oro : p¨ºcheurs langoustiers bretons
3. Les eaux territoriales fran?aises de la Mauritanie au Sud de la Pointe des Coquilles : d¡¯une part, <! dans la r¨¦gion du Cap Sainte-
] Anne et de I¡¯lle d¡¯Arguin )). p¨ºches espagnole. fran?aise. maure. qui ne se g¨ºnent pas trop : d¡¯autre part. dans la r¨¦gion <( ayant pour
I
I
III
centre le Cap Timiris U. croissance de la p¨ºche maure imragen, incidents entre Maures et Espagnols
4. Les eaux internationales : p¨ºches au chalut
194s
ID12
(( P¨ºcheurs nig¨¦riens en territoire fran?ais :
*
1
De nombreux p¨ºcheurs sujets nig¨¦riens remontent actuellement le Niger et vont p¨ºcher en amont de Niame). Le produit de la p¨ºche
est s¨¦ch¨¦ sur place et rapport¨¦ ensuite en Nig¨¦ria.
Les p¨ºcheurs se set-vent pour leur industrie, de pirogues de grandes dimensions sur lesquelles peut ¨ºtre mont¨¦e une voile ~1

8.
Origines des p¨ºcheurs
-T
.----_
---.-_.---
4nn¨¦c e
R¨¦f.
C o m m e n t a i r e
C.
Avant-guerre : N Peu ¨¤ peu les p¨ºcheurs bretons de Douarnenez. de Groix, de Concarneau etc. prirent l¡¯habitude de fr¨¦quenter les eaux
1905
de la c?te mauritanienne. des soci¨¦t¨¦s importantes. dont la fortune fut d¡¯ailleurs m¨¦diocre. se cr¨¦¨¨rent N
1914
1907
ID16
Selon le Directeur des Affaires ¨¦conomiques (1923) : N En 1907. nous avons attir¨¦ les premi¨¨res soci¨¦t¨¦s et loti le terrain ¨¤ distribuer.
1
La soci¨¦t¨¦ Vilmorin Fr¨¨res s¡¯est install¨¦e [¨¤ Port-Etienne]. a d¨¦pens¨¦ environ 3 millions et apr¨¨s quatre ann¨¦es d¡¯exp¨¦rience s¡¯est
1911
dissoute d¨¦sesp¨¦rant du succ¨¨s ))
1919
voir
P¨ºcheurs canariens dans la Baie du L¨¦vrier depuis au moins 1900 et dundees bretons (langoustiers) qui p¨ºchent au large du Rio de Oro
ci-
depuis 19 10 environ
con-
Installation. en 19 19, de la maison Guedes sur la c?te du Rio de Oro
tre
[3,4,7,8,9,10,
Il, 121
1920
lDl5
Renseignements fournis par la SICP ¨¤ son sujet :
I
- capital initial enjuin 1919 : 1 000 000 f : en juin 1920 : 3 000 000 N plus 3 000 000 en obligations dont le placement va ¨ºtre r¨¦alis¨¦ ))
- (( mat¨¦riel actuel )) : 1 chalutier ¨¤ vapeur de 650 CV. port¨¦e en lourd 225 t environ. 2 chalutiers ¨¤ vapeur de 100 CV. 2 dundees, 1
go?lette. 9 launches. u installation m¨¦canique pour farine et huile force 200 HP )). u un appareillage complet susceptible de produire
journellement de 40 ¨¤ 100 tonnes de farine et huile est command¨¦ et sera livr¨¦ sous 10 mois environ. Celte installation co?tera environ
plusde 1 OOOOOOf)~;
2 chalutiers ont its achet¨¦ ¨¤ la Marine (liquidation des stocks)
1921
ID15
Population europ¨¦enne de Port-Etienne : 10 militaires. 7 fonctionnaires. 3 commer?ants. 36 membres du personnel de la SIGP. 70
I
Espagnols
1922
1691
<( Les indig¨¨nes ne se livrent en g¨¦n¨¦ral pas ¨¤ la p¨ºche. Les deux ou trois faisant exception et que je connais. ont ¨¦t¨¦ dress¨¦ par les
Canariens et utilisent les m¨ºmes embarcations tanches et filets que ces derniers. L¡¯un d¡¯eux a, d¡¯ailleurs comme certains canariens.
pass¨¦ la saison derni¨¨re. un contrat avec la SIGP qui leur a fourni les filets.
Ce sont des maures. mais qui ont perdu ¨¤ peu pr¨¨s toute rclalion avec leurs cong¨¦n¨¨res de I¡¯intCrirur dont ils ont abandonn¨¦ le costume
et une partie des moeurs. On ignore du reste la tribu dont ils sont originaires. Ils paraissent ?tre du Rio de Oro. plut3t que de la
Mauritanie fran?aise )) :
120 embarcations d¡¯origines canariennes sonr inscrites au bureau de I¡¯lnscripiion maritime : mais, compte-tenu des va-et-vient. N il est
permis d¡¯t%aluer comme trk approch; le nombre des embarcations ¨¤ 50. mondes par Ni) p¨¦cheurs )) :
-
P¨ºcheurs bretons pour la langouste : 20 dundees (pour 300 p¨ºcheurs). ? arm¨¦s par les ports de Vannes (Hon dc la (i?tinerie).

inn¨¦e
R¨¦f.
Commentaire
Concarneau (Soci¨¦t¨¦ d¡¯armement et d¡¯entreprises de p¨ºcheries maritimes). Douarnenez et Croix ))
1631
(< Sur le fleuve on peut dire que les indig¨¨nes riverains se livrent presque tous ¨¤ la p¨ºche. apr¨¨s la saison des cultures ))
(< En principe les habitants de tous les villages riverains se livrent ¨¤ la p¨ºche. d¡¯une fa?on plus ou moins r¨¦guli¨¨re et au moins pour
leurs besoins [...] Les races qui se livrent ¨¤ la pSche sont nombreuses et diff¨¨rent suivant les r¨¦gions ))
Migrations de p¨ºcheurs de Ciuet N¡¯Dar apr¨¨s l¡¯hivernage vers Dakar et Rutisque :
Environ I 000 Lebbous p¨ºcheurs des environs de Dakar :
Fleuve S¨¦n¨¦gal : Toucouleurs. Ouoloffs. Maures (environ 3 000 du c?t¨¦ s¨¦n¨¦galais) :
Sine-Saloum : C¨¦r¨¨res, Ouoloffs. Bambaras, Toucouleurs (environ 2 500) :
Casamance : Dioulas Bandials. Dioulas Djiougoutes. quelques Lebbous ou Ouoloffs (2 000 ¨¤ 3 000) ;
Pas de p¨ºcheurs ¨¦trangers
1601
1. ? Des Lebbous. originaires du S¨¦n¨¦gal. Ils sont tous fix¨¦s ¨¤ Conakry et ne sont environ qu¡¯une quinzaine )) ;
2 . (( Des Sierra-L¨¦onais s¨¦dentaires )) ¨¤ Conakry : ainsi que quelques migrants ¨¤ partir du 2.5 octobre : G leur nombre est ind¨¦termin¨¦.
de nombreuses circonstances influent sur leur d¨¦placement. qui n¡¯est jamais que de quelques mois [...] Ils restent au moins une
semaine pour savoir si le poisson donne et s¡¯il se vend bien au march¨¦. S¡¯ils ne sont pas satisfaits. ils regagnent d¨¦finitivement Sierra-
Leone. S¡®ils sont contents. ils restent environ un mois. Au bout de ce laps de temps. ils retournent dans leurs villages d¡¯origine pour 1
prendre leur femme avec laquelle ils s¡®installent ¨¤ Conakry pour deux ou trois mois. Mais au moment de la Christmas ils regagnent
toujours Sierra-Leone pour 4 c¨¦l¨¦brer cette f¨ºte. Leur nombre est extr¨ºmement variable. Quand le vent est bon le voyage de Freetown
¨¤ Conakr! demande de six 3 huit heures. Autrement deuu a trois jours 1) :
3. Des Soussous et des Baghas (2 000 ¨¤ 3 000 ?)
IW
Dans le cercle de Bok¨¦. tous les peuples p¨ºchent
1611
Une seule tentative de p¨ºcheries m¨¦tropolitaines plps de Tombouctou. qui emploie une vingtaine d¡¯autochtones : elles s¡¯av¨¨re peu
concluante <( ¨¦tant donn¨¦ la faiblesse des engins )) ;
7 000 p¨ºcheurs pour chacun des cercles de S¨¦gou et de Mopti :
Sur le tleuvr StGgal. autour de Kayes : p¨ºcheurs toucouleurs. tioubalos. bambaras. voire somonos :
Sur le Niger. vers Bamako. S¨¦gou. Mopti et vers San. SLII- le Bani : environ 14 000 p&heurs. dont 4 3UO Bozos et 5 200 Somonos :
Dans la r¨¦gion des lacs, vers Ninfunk¨¦ : 3 000 Bozos :
Dans la r¨¦gion de Tombouctou et Ciao : I 500 Sorkos :
,411 total. 19 000 p¨ºcheurs permanents :
Aucun p¨ºcheur ne vient d¡¯autres colonies
---.----
1621
1. Sur le Niger :
? Races Souraya des ?les PLI Niger : Dandi et Haoussa J) : << les indig&nes qui p¨ºchent sont It¡¯ plus .souvent aussi cultivateurs et
¨¦leveurs )) : environ 1 500 pecheurs dans le cercle de Niame> surtout dans la subdivision de Ga!,a :
Environ 100 p¨¦cheurs viennent chaqu-L ann¨¦e de la Nigeria. souvent de la r¨¦gion de Djobba ; ils s¡¯installent 5~ WS endroits

inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSGS L¡¯DNI
OAIfU01 A
I
F li N 1 IJ V II G
poissonneux de la subdivision de Gaya ? ¨¤ partir de novembre et jusqu¡¯en mars : (( ils sont d¡®ailleurs trss mal vus par les
autochtones H :
-.
¡¯ Sur le Komadougou ct Ic lac Tchad :
Au total, un quart de la population m?le des villages : Boudoumas dans les ?les du lac (400). Bossons sur la rive ouest du lac et -jusqu¡¯¨¤
!
50 km apr¨¨s l¡¯embouchure du Komadougou (1500). Mobeurs sur les bords du Komadougou (600) :
Quelques p¨ºcheurs venus de I¡¯AEF H traversent la rggion pour aller vendre le produit de leur pkhe en Nigeria ))
1 9 3 2 (661
Cercle de Say : Peuls et Rimalbe (environ 600 sur le fleuve Niger)
1922
1681
Subdivisions de Boromo et D¨¦dougou : pas de p¨ºcheur professionnel. (( la Volta est pourtant poissonneuse, mais soit par superstition.
soit par suite de son cours tr¨¨s rapide elle n¡¯est p¨ºch¨¦e ))
1922
1671
Subdivision de Tougan : pas de population sp¨¦cialis¨¦e
1922
1651
Peuples Pla, Goum, P¨¦dah : au total moins de 2 000 p¨ºcheurs permanents ;
*
u Quelques p@cheurs en tr¨¦s petit nombre [viennent] des colonies voisines (Togo et Nigeria) pendant ia saison s¨¨che >)
1922
1641
- P¨ºche en lagunes : autochtones seulement (Alladians, Brignans, Adioukrous. Ebri¨¦s) ? qui s¡¯en r¨¦servent jalousement le privil¨¨ge )) :
*
environ 15 000 p¨ºcheurs. mais H un nombre infiniment plus ¨¦lev¨¦ d¡¯autres. pour ainsi dire la totalit¨¦ de la population c?ti¨¨re ou
riveraine. se livre journellement ¨¤ des travaux d¨¦riv¨¦s : construction et r¨¦paration des pirogues et des filets. d¨¦coupage. s¨¦chage.
pr¨¦paration et vente du poisson H :
- P&lie en mer : exclusivement des ¨¦trangers (surtout Apolloniens et Fantis de la Gold Coast) ? a peu pr¨¨s constamment sur les lieux.
sauf pour une minorit¨¦ qui rentrent chez eus pendant l¡¯hivernage (juin--juillet, p¨¦riode de forte barre) )) : environ 100 p¨ºcheurs r¨¦partis
en groupes de 20 ¨¤ 30 qui. (( habiles et bien outill¨¦s. constituent un facteur important de la prosp¨¦rit¨¦ de leur colonie d¡¯origine ))
1923
1701
? Dans les cercles de l¡®int¨¦rieur. la p¨ºche. par contre. doit ¨ºtre consid¨¦r¨¦e comme pratiquement nulle ?
*
1923
If391
Mission Thomas : en Guin¨¦e la p¨ºche concerne surtout la c?te :
*
<< La plupart des populations riveraines s¡®adonnent ¨¤ la p¨ºche. Mais. en g¨¦n¨¦ral. 0ccupPes ¨¤ leurs cultures. elles ne capturent que
quelques poissons destin¨¦s 3 la nourriture familiale. Ces p¨ºcheurs ne peuvent nous int¨¦resser.
Cependant. ¨¦chelonn¨¦s le long de la c?te. nous rencontrons de petits _woupements de p¨ºcheurs de m¨¦tier s¡¯adonnant exclusivement ¨¤ I
leur occupation et pendant toute l¡¯ann¨¦e.
Quelques-uns enfin cultivent un peu mais consacrent ¨¤ la p¨ºche la plus grande partie de leur temps et, de bon gr¨¦. le lui consacreraient
¡¯ cntittrement. confiant leurs premiers tt-avaus ¨¤ d¡¯autres membres dc leur famille.
C¡¯est ¨¤ ces deux cat¨¦gories que nous nous adressons.
Nous les rencontrons. la plupart du temps. vivant dan5 de pauvres campements hitu& at11 embouchures et a proximik dc vastes bancs
de sable I...]
L¡¯es p¨¨cheurs sont des SOLISSOUS pour la plupart. II 4 a quelques Sierra-Leonais et quelques Bagas ))

Snn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSGSCDNF
()AI:L¡¯01 A I
1
1: 1! N 1 U V I-1 G
1923
voir
Mission Thomas : Bozos et Sotnonos au Soudan
*
ci-
189. 116, 126, 127, 132. 133, 137. 139. 142, 150. 157, 2121
con-.
tre
1923
ID15
M. Barys. de la SIGP : <( Le droit de p¨ºche est r¨¦serv¨¦ partout dans les eaux territoriales. A Port-Etienne, nous souffrons des abus
m
I
commis par les p¨ºcheurs espagnols. Il y a urgence ¨¤ intervenir H
1925
[Dl6
Selon le Minist¨¨re des Colonies : ? la p¨ºche sur les c?tes de Mauritanie, principalement ¨¤ la langouste. tend ¨¤ prendre une estension de
y
1
plus en plus grande en raison des heureux r¨¦sultats obtenus par les premiers p¨ºcheurs originaires de Douarnenez qui ont eu l¡¯initiative
de se rendre dans cette r¨¦gion ))
1 9 2 4 11511
(( Le m¨¦tier de p¨ºcheur est g¨¦n¨¦ralement exerc¨¦ en Afrique Occidentale par des indig¨¨nes appartenant ¨¤ des groupements ethniques *
qui sont partni ceux qui ont le moins ¨¦volu¨¦ et sont rest¨¦s des plus frustres )> (sic)
1 9 2 4 [Dl6
les << cinquante bateaux fran?ais qui p¨ºchent toute l¡¯ann¨¦e dans les parages du Cap Blanc ))
*
1
19%
12031 P¨ºche dans la baie du L¨¦vrier par la SIGP. par des ¨¦trangers (cc Espagnols. Anglais et Norv¨¦giens notamment ?) :
*
Baleiniers norv¨¦giens dans la baie de Cansado ( 1924 et 1925) :
En 1925. une vingtaine de dundees langoustiers bretons p¨ºchent dans la r¨¦gion du Cap Blanc
1925
12031
P¨ºche fluviale : (< les castes sotnonos et bozos sp¨¦cialis¨¦es dans la p¨ºche fluviale. et qui. au d¨¦but de notre installation en Guin¨¦e.
avaient ¨¦t¨¦ irnorPe parfois ont ¨¦t¨¦ de plus en plus rncouragtks i vendre sur les tnarchk des villes riveraines des fleu\\es de l-lautc-
I *
Guin¨¦e et ¨¤ approvisionner les villages )) :
(( La p¨ºche tnaritime c?ti¨¨re s¡¯est d¨¦velopp¨¦e en ce sens qu¡¯elle se pratique sur une plus grande ¨¦tendue et avec un mat¨¦riel plus
important. Elle n¡¯est plus comme autrefois monopolis¨¦e par les Ouoloffs et les Sierra-L¨¦onais. Les populations indig¨¨nes des cercles
littoraus ont accru leurs flottilles de cotres et de baleini¨¨res et ccttaines regions. celle de Conakry, de Boffa. de For¨¦cariah notamment
sont particuli¨¨rement bien approvisionn¨¦es en poisson )>
1975
12031
(( A plusieurs reprises des particuliers ou des Soci¨¦t¨¦s commerciales ont essal¨¦ d¡®>, cr¨¦er une entreprise de p¨ºche. Ces tentatives ont
4
Pchou¨¦ >>
1925
12031
Surtout les Somonos et les Bozos. riverains du Ni(>er
a et du Bani (< qui sont les seuls ¨¤ savoir fabriquer et utiliser les gands engins pour
*
la capture du poisson x :
Pas de v¨¦ritables centres de p¨ºcheries. mais groupements sp¨¦cialis¨¦s le long du S¨¦n¨¦gal et du Niger, pr¨¨s de Kayes. Bamako, S@ou
l
I
1
(environ 7 000 p¨ºcheurs), Moptt (environ 7 000 p¨ºcheurs). Tombouctou
I
I
I
1925
IiOSl
P¨ºche : <( les indig¨¨nes qui s¡¯y adonnent sont aussi cultivateurs et ¨¦leveurs )) ;
I *
Environ 6 OW pkhcurs sur le lac Tchad et le Kotnadougou (un quart de la population) : (< de5 diverses population5 dc la Colonie qui
s¡¯occupent de la p¨ºche. ils constituent la partie la plus int¨¦ressante et la plus active )) :
l
!
Une wntainr de p&~heur~ Lenus Je la Nigeria. il5 remontent chaque ann¨¦e le Niger u et s¡¯installent aux endroits potssonneux de la
1
;
1
subdivision de Gaya ))
f
1
I

inn¨¦e
R¨¦f.
Commentaire
1925
12031
La SIGP p¨ºche dans la baie du L¨¦vrier ( 1 go¨¦lette et 9 lanches) et loue 45 embarcations aux p¨ºcheurs canariens ; elle a un laboratoire
de recherches ichtyologiques
1975
12031
(< Deux p¨ºcheries tnili?aires indig¨¨nes. I-une sur le Niger dans la r¨¦gion de S¨¦gou, l¡®autre sur le S¨¦n¨¦gal aux environs de Kayes. ont ¨¦t¨¦
cr¨¦¨¦es pour subvenir ¨¤ l¡®alimentation en poissoa des troupes stationn¨¦es au Soudan ))
1925
1175,
(( Les seuls ¨¦trangers qui fr¨¦quentent les c?tes de la Colonie sont les p¨ºcheurs indig¨¨nes de la Guin¨¦e portugaise et de Sierra-Leone.
2431
D¡¯autre part. il faut tenir compte que nos su.jets guin¨¦ens vont fr¨¦quemment p¨ºcher dans les eaux des deux Colonies ¨¦trang¨¨res
voisines ))
1925
1173,
Les seuls ¨¦trangers qui p¨ºchent sont (( quelques indig¨¨nes sujets anglais (les Fantis) ))
2431
192s
11781
Les p¨ºcheries Bouisset datent de 1920. apr¨¨s la dissolution de la Soci¨¦t¨¦ Pescada : Bouisset emploie 50 ¨¤ 60 p¨ºcheurs indig¨¨nes. voire
100 dans certaines p¨¦riodes. pour p¨ºcher puis faire s¨¦cher le poisson ; Bouisset (( m¨¦rite encouragement, car il est le seul industriel qui
¨¤ ce -iour a su r¨¦sister malgr¨¦ de nombreux d¨¦boires et les d¨¦penses que n¨¦cessitent son entreprise ))
1975
Il781
Mention de p¨ºcheurs bretons au large du Cap de Naze (langouste)
1926
12171
Environ 3 000 p¨ºcheurs au Dahomey :
P¨ºche en lacs et lagunes :
1. sur le lac Nokou¨¦. I¡¯Ou¨¦tn¨¦. la S?. la lagune de Porto-Novo : parfois. villages sur pilotis (p¨ºcheurs de race Toff?. c¡¯est-¨¤-dire
D-jodjos et Tift?nous) :
2. sur le lac Ah¨¦tn¨¦ (p¨ºcheurs de races Ola, Goum et Pedah) :
P¨ºche ¨¤ Porto-Novo et Grand-Popo, peut-¨ºtre maritime : Heita de la Gold Coast et du Togo, indig¨¨nes de la Nig¨¦ria
1936
12211
(( Si le poisson est particuli¨¨rement abondant. la main-d¡¯oeuvre maure est tout ¨¤ fait intermittente et ne peut pas ¨ºtre prise au s¨¦rieux et
[...] la main d¡®oeuvre canarienne. ¨¤ peu pr¨¨s compl¨¨tement bolcheviste. devient d¡¯ann¨¦e en ann¨¦e plus couteuse et moins productrice.
Seule. la main-d¡®oeuvre noire est un peu plus s¨¦rieuse mais tou! ¨¤ fait insuffisante au point de vue technique ))
1977
12321
<( Une entreprise de s¨¦chage, salage et fumage du poisson est en cours d¡¯installation ¨¤ Conakry ))
1977
12441
? L¡¯industrie locale de la p¨ºche en mer s¡¯exerce seuletnent ¨¤ Saint-Louis (Colonie du S¨¦n¨¦gal). celle des c?tes de la Mauritanie est
n¨¦gligeable )) :
(( Un rapport sp¨¦cial concernant la cr¨¦ation d-un centre de colonisation ¨¤ Port-Etienne a ¨¦t¨¦ adress¨¦ le 19 janvier 1977 sous le nr 187 ))
----- .---_---l_ll-----ll¡±
--_-_A.-
-----_
1937
12441
Id¨¦e r¨¦currente dc la pesanteur et de l¡¯arrieration de> tnrntalit& de5 p&heurs irtdig~ne~. du poids des tradition> etc.
1927
12361
v II faut peut-etrr en incriminer le caract¨¨re de ces noirs qui. de p¨¨re en fils. pratiquent l¡¯industrie de la p¨ºche au S¨¦n+al oil ils
constituent une v¨¦ritable caste.
Farouchement jaloux de leur ind¨¦pendance et attach¨¦s par tradition aw proced¨¦s qu¡¯ils ont appris de leurs a?n¨¦s. ils sont par principe
tnal dispos¨¦s ¨¤ accueillir toute tentative ayant pour objet de provoquer un changement dans leurs habitudes ancestrales [...] ILe milieu
ombrageux. et m¨ºme volontiers frondeur [...] des indig¨¨nes r¨¦fractaires. par temp¨¦rament. aux nouveaut¨¦s ?

inn¨¦6
R¨¦f.
Commentaire
1927
12411
? A Port-Etienne. la saison de la Courbine. la plus importante au point de vue du rendement. n¡¯a pas donn¨¦ ce qu¡¯os en esp¨¦rait, non
pas faute de poissons, mais faute de main d¡¯oeuvre. Les p¨ºcheurs canariens se bolchevisent : les Maures sont d¡¯une inconstance bien
connue et filent dans le bled au moment oil on en aurait le plus besoin. Quant aus noirs du S¨¦n¨¦gal. ils trouvent qu¡¯il fait trop froid ¨¤
Port-Etirnne et ne veulent pas 4 s6.journer, surtout l¡¯hiver )) ; d¡¯oii la n¨¦cessit¨¦ de favoriser la colonisation europ¨¦enne ;
Mention du fiasco de la Soci¨¦t¨¦ maritime industrielle du Havre, dans la Baie du L¨¦vrier. pour de nombreuses raisons. <( ¨¦chec navrant
¨¤ tous les points de vue N
1937
12531
Baie du L¨¦vrier : (< grosse majorit¨¦ de p¨ºcheurs canariens )) :
Baie d¡®Arguin : (< uniquement fr¨¦quent¨¦e sans aucun droit. ni permission. ni contr?le, par les Espagnols. Ces p¨ºcheurs ne viennent pas
¨¤ Port-Etienne N
Cap Blanc : << cette c?te est fr¨¦quent¨¦e surtout par les langoustiers en majeure partie fran?ais (Bretons) qui y viennent directement de
France. Rio de Oro et la Riquette ¨¤ 4 milles du Cap Blanc ))
Soci¨¦t¨¦s de p¨ºche en Mauritanie : <( Les Espagnols repr¨¦sent¨¦s par plusieurs maisons des Canaries : Marero. Cabrera de las Palmas.
Barrera de Teneriffe, Marcotegui de la Aguerre. Deus maisons anglaises sous pavillon espagnol : Blandy et Elder Demster de Las
Palmas. Les Fran?ais sont repr¨¦sent¨¦s par la SIGP de Port-Etienne ?
1978
1282,
Dans le Bas-Dahomey << des populations enti¨¨res ? vivent de la p¨ºche : << la race ici, loin d¡®¨ºtre sous-aliment¨¦e. est remarquablement
2851
belle et robuste ))
1928
12801
<< En ce qui concerne la p¨ºche il n¡¯est pas appliqu¨¦ au Dahomey d¡®autre r¨¦glementation que celle r¨¦sultant des coutumes locales et qui
est sanctionn¨¦e oar les Tribunaux indiz¨¨nes >)
1939
13021
A Dakar. 2 soci¨¦t¨¦s de p¨ºche d¡¯origine m¨¦tropolitaine << dont l¡¯une. pr¨¦cis¨¦ment. travaille les requins )) :
En Guin¨¦e. une petite soci¨¦t¨¦ produit de la poudre de poisson s¨¦ch¨¦e vendue aux indig¨¨nes
1936
IDI 1
Pr¨¦sence de chalutiers italiens dans la baie du L¨¦vrier <( qui viennent p¨ºcher [...] ou acheter du poisson aux p¨ºcheurs canariens
*
I
actuellement sur place )) :
Mention d¡®un << accord conclu entre la SIGP et la Cie G¨¦n¨¦rale de la Grande Pesta ))
A-
1917
14031
? Des races entreprenantes. plus ¨¦volu¨¦es. qui ont vite raison de l¡¯apathie des autochtones N monopolisent l¡¯activit¨¦ de p¨ºche ))
-
-
1937
14031
P¨ºcheurs canariens et bretons en Mauritanie
*
1937
14031
P¨ºcheurs au S¨¦n¨¦gal : Ouolofs, Lebous, S¨¦r¨¨res. Toucouleurs ; ¨¤ Saint-Louis : Ouolot~s. (? quelques ?) Maures ; sur le fleuve S¨¦n¨¦gal :
Toucouleurs ;
Une seule entreprise de p&zherirs m¨¦tropolitaines (650 kg de poissons par
-
.
iour).
. . ainsi que la Pschsrie de requins de Hans
1937
14031
P¨ºcheurs Tamaras. Soussous. B+as (( et surtout les Sierra-L¨¦onais >)
1957
14031
P¨ºcheurs au Soudan : (< des races ou des castes bien distinctes du reste de la population : les Tioubalos, Bozos et Somonos des bords
du Niger 31 : l¡¯activit¨¦ de p¨ºche souffre (< d¡®un certain discr¨¦dit >) en raison de l¡¯insuffisance de la production : quelques riverains des
mares et marigots p¨¨chent durant les basses eaux : les Somonos et les Tioubalos p6chent ¨¤ tiayes. sur le fleuve S¨¦n¨¦gal. sur les lac
Magui et Fal&¨¦. -les Sarakol¨¦s p¨ºchent sur la rivi¨¨re Karakoro et le lac Kankoussa : dans la subdivision de Bourem. p¨ºche par la

.nn¨¦e
R¨¦f.
Commentaire
corporation des G Somok¨¦ H compos¨¦e des p¨ºcheurs des villages de Bamba, Takamba et Kermahou¨¨s
1937
14031
P¨ºcheurs en C?te-d¡¯Ivoire : Apolloniens (mer). Eontil¨¦s (lagunes). Abour¨¦s. .4gnis, Ebri¨¦s. F-amis. Accras : les populations riveraines
des lagunes H t¨¦moignent ¨¤ tout ¨¦tranger. noir ou blanc. qui voudrait les concurrencer. une telle hostilit¨¦ que toutes les tentatives
d¡¯organisation de p¨ºcheries par des etrangers ont ¨¦chou¨¦ H
1937
14031
(c Tous les indig¨¨nes qui habitent le bord des lacs et des lagunes sont p¨ºcheurs de profession : ainsi les Minis. les Popo. les Adja, les
Foas. les Nages. Ils pratiquent leur m¨¦tier d¡¯une mani¨¨re intensive ? : plus de 4 000 p¨ºcheurs
Dans le cercle de Mono (p¨ºche maritime), v l¡¯exemple fut donn¨¦ par des p¨ºcheurs venus de Gold Coast j)
1937
14031
Peu de p¨ºches et de p¨ºcheurs (? quelques sp¨¦cialistes peu nombreux )) et <( les autochtones s¡®y adonnent peu ))) au Niger ; sur le Niger
et ses affluents : p¨ºcheurs Dendi ¨¤ Gaya, p¨ºcheurs Songhay ¨¤ Tillab¨¦ry et. lors de la d¨¦crue du Niger, afflux de p¨ºcheurs Haoussa
venus de la Nigeria et qui emportent toute leur production .. sur le Komadougou : (( cette industrie est aux mains des Mobeurs et
ravitaille surtout les consommateurs locaux )) : sur le lac Tchad, p¨ºcheurs Boudouma
1938
[Dl3
En Mauritanie. <( les diff¨¦rences fondamentales qui s¨¦parent les coutumes de p¨ºche d¡¯un cercle ¨¤ l¡¯autre ))
!--
1938
/Dl3
P¨ºcheurs s¨¦n¨¦galais et p¨ºche& locaux. en conflit larv¨¦. sur la mare de Paliba (Cercle du Gorsol)
!--
1943
[Dl 1
Juillet-ao?t : I< Le Canarias I petit vapeur espagol a r¨¦ussi de tr¨¨s belles p¨ºches au faux thon (7 ¨¤ 10 t par -jour) )> : p¨ºche ¨¤ la
I
courbine : (< la campagne termin¨¦e le 1 I juillet a ¨¦t¨¦ tr¨¨s m¨¦diocre X) : u 1¡¯ G Atlantide )) de la SIGP a arm¨¦ avec 4 Fran?ais. 1 Canarien,
16 Maures et p¨ºche en Baie du petit poisson et du requin - SIGP devra poursuivre m¨ºme effort et armer ses 2 autres voiliers pour la
combine ?
1942
ID11,
P¨ºcheurs imraguen : (( dans le pass¨¦ les p¨ºcheurs maures ont acquis le droit d¡¯exercer leur m¨¦tier en paix en payant aux tribus qui se
Dl21
consid¨¨rent comme ma?tresses de la c?te des redevances qu¡¯ils acquittent encore aujourd¡¯hui. Ils admettent difficilement que des
etrangers viennent leur retirer leur gagne-pain )) :
c< la preparation des produits de p¨ºche (poutargucs ct poisson sal¨¦). sont les seules ressources de ces p¨ºcheurs indigenes H :
<< 1 a deuxi¨¨me sous-r¨¦gion est celle ayant pour centre le Cap Timiris ct o¨´ s¡¯cserce la p¨ºche sp¨¦ciale des Maures Imra~en. Un gros
effort est actuellement fait pour augmenter la production de ces p¨¦cheurs dont le nombre a twdance a cro?tre [...] Actuellement, la
p¨ºche des Imragen que l¡®on s¡¯efforce de developper repr¨¦sente :
1 ? Leur nourriture ;
2¡¯.¡¯ Une partie de celle des tribus maures de l¡®int¨¦rieur dont ils sont encore plus ou moins d¨¦pendants :
:¡®, Une trentaine de tonnes de mulets s¨¦ches pour l.exportation :
4¡± Des poutargues de mulets.
Cette production obtenue a l¡®aide d¡¯engins et de methodcs tres primiti\\.es peut ¨ºtre facilement am¨¦lior¨¦e. La p¨ºche des langoustes est
nulle ))
I943
ID12
P¨ºcheurs de Gold-Coast en C?te d¡¯lvoirc : en juillet 194: : G Depuis novembre 1947. 155 pecheurs originaires de Gold-Coast ont
J.--
quitt¨¦ la C?te d¡¯ivoire. sur un effectif total de 276 >¡¯ :
.i

R¨¦f.
Commentaire
IE
1 FIIJlh
P¨ºcheurs du Sierra-Leone en Guin¨¦e
I 1
(Dl 1
Espagnols canariens :
*
I
(( Le nombre des p¨ºcheurs en baie est en l¨¦g¨¨re augmentation ainsi que celui des barques qui p¨ºchent au Sud du Cap T¡®imiris sur le
banc d¡¯Ange1 vers h4omghar.
La SIGP aurait d¨¦ja conclu aux Canaries. par l¡®interm¨¦diaire de son agent. quelques contrats de travail qui restent soumis ¨¤ l¡¯agr¨¦ment
des autorit¨¦s espagnoles H
[Dl2
M P¨ºcheurs nig¨¦riens en territoire fran?ais :
I
De nombreux p¨ºcheurs sujets nig¨¦riens remontent actuellement le Niger et vont p¨ºcher en amont de Niamey. Le produit de la p¨ºche
est s¨¦ch¨¦ sur place et rapport¨¦ ensuite en Nig¨¦ria.
Les p¨ºcheurs se servent pour leur industrie, de pirogues de grandes dimensions sur lesquelles peut ¨ºtre mont¨¦e une voile )>
5 9

9.
Techniques utilis¨¦es
-.
.nn¨¦c
?-x-
2
Commentaire
¡® FR
,.
x Tr¨¨s vraisemblablement, le chalut n¡¯¨¦tait pas pratiqu¨¦ par les Espagnols avant 1900 B
1900
-
1907 2R¨¦f.ID11I14031 Mention d¡¯un arr¨ºt¨¦ du 9 f¨¦vrier ? r¨¦glementant la p¨ºche au filet ?
-
1918
13,
?&ins de p¨ºche des Canariens et effets attribu¨¦s :
-
9,
Les (( filets ¨¤ mailles trop serr¨¦es [...) d¨¦truisent en effet une grande quantit¨¦ de petits poissons sans profit pour le p¨ºcheur et au grand
1919
10,
d¨¦triment de la reproduction )) : (( la v¨¦ritable destruction de jeunes poissons sans utilisation aucune, caus¨¦e par les proc¨¦d¨¦s de p¨ºche
121
des Canariens H : <( les p¨ºcheurs canariens viennent en grand nombre dans la baie du L¨¦vrier et par leurs proc¨¦d¨¦s de p¨ºche d¨¦truisent
¨¤ chaque coup de leur filet (chinchora) ¨¤ mailles de dimensions des plus r¨¦duites des dizaines de milliers de jeunes poissons ))
1933
1691
Flotte de la SIGP : deux chalutiers ¨¤ vapeur, <( un croiseur r¨¦form¨¦ Chasseloup Laubat. comme entrep?t et bateau-citerne )). une
go¨¦lette ¨¤ moteur. quelques lanches (<( embarcations d¡¯une ¨¤ dewx tonnes, du mod¨¦ie usit¨¦ aux ?les Canaries ¨¤ voile et ¨¤ l¡®aviron ?).
(< des canots divers ?. (( deux remorqueurs de 125 chevaux et d¡®une cinquantaine de tonneaux )) ;
Lltilisatinn de filets. fournis par la SIGP. par des p¨ºcheurs canariens et maures :
? Ces embarcations (celles des Canariens). go¨¦lettes et balandres (un m?t avec une voile triangulaire et un foc) sont in017ttfi3 par des
¨¦quipages variant de 5 ¨¤ 15 hornmes )) :
? La SIGP utilise comme engins le chalut ¨¤ plateaux et la senne. Les canariens se servent de senne sur la cote et au large de filets
dormants. ainsi que de sortes de nasses h¨¦misph¨¦riques en osier et ficelle, d¡¯environ I m 50 de hauteur et de diam¨¨tre de base )) :
P¨ºche 5 la langouste par les p¨ºcheurs bretons : u Ceux-ci montent des dundees ¨¤ vivier H. ¨¤ raison de 70 par an avec 10 p¨ºcheurs par
embarcation : H les p¨ºcheurs bretons capturent la langouste avec des filets ¨¤ larges mailles. amarr¨¦s ensemble par goupe de 14. qu¡¯ils
mouillent avec une bou¨¦e aux extr¨¦mit¨¦s de chaque s¨¦rie de 14 filets 1)
1922
1631
1. P¨ºche maritime :
Pirogues avec voiles ou pagaies. au tonnage d¡®environ 2 tonnes. mont¨¦es par 3 ou 4 hommes :
Utilisation du l?let (en ouoloff: <( Thiakh )) ou G Sabal ?). de la ligne de fond (? Khirr ? OLI G Ouabann )>). du harpon (? Kadji )>). du
hame?on (cc Dolinha >) ou H Dolinnek¨¦ )))
7 P¨ºche fluviale et de marigots :
G Pirogues primitives creus¨¦es dans ~111 tronc d¡¯arbre. au moyen de la hache et de I¡®herminette X) (fromager ou ca?lcedrat), mont¨¦es pal
2 hommes. mues ¨¤ la pagaie OLI la perche :
Utilisation de l¡¯¨¦pervier ((< N¡¯Hal ? en ouoloff. ? Diw H (7¡¯) en c¨¦r¨¨re. \\( Dioulo >) (¡®?) en bambara. u Dioulol H OLI (< Sakit )) en
toucouleur) avec ? les cordeaux tendus d¡¯une rive ¨¤ l¡¯aulre soutenus par des li¨¨ges (1 par brasse) H : le (( Sakit >> (en toucouleur)
d¨¦signe une (< sorte de filet ¨¤ mailles moyennes dispos6 WI¡® deux tiges de bois de 1.50 m ¨¤ 7 m de ion,0 ¡®> qui sert sur les rivagec et se
i

inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
ferme en joignant les deux b?tons : le N Goubol )> (en toucouleur) est la sent-te ;
Barrases en roseaux (? Kayaye H en ouoloff ou ? Bakek N en dioula) : ils ont N la forme d¡¯un T reli¨¦ ¨¤ la rive par la barre verticale. L,a
barre horizontale se termine par I chambres. L¡¯engin fonctionne de la fa?on suivante : ¨¤ mar¨¦e haute les poissons se rapprochent de la
herse. a mar¨¦e basse vouianr regagner le lit du fleuve ils suivent les 3 barres du 7¡® et se groupent dans les chatnbrcs o¨´ ils sont
ramass¨¦s ¨¤ l¡¯¨¦puisette )) ;
(( Les engins employ¨¦s par les p¨ºcheurs indig¨¨nes sont tous d¡¯origine europ¨¦enne. Ils les utilisent de la m¨ºme mani¨¨re )) :
A Dakar. p¨ºche c?ti¨¨re et de fond :
A Ruf?sque. p¨ºche c?ti¨¨re. de fond ou de surface ((< au moyen du filet ei de l¡¯¨¦pervier ?) ;
P¨ºche ¨¤ la langouste ¨¤ Popenguine par la plong¨¦e :
P¨ºche ¨¤ la crevette ? sur les berges ¨¤ l¡¯aide de petits filets tra?n¨¦s par deux p¨ºcheurs. Dans le Sine-Saloum ce sont les enfants qui, avec
de petits filets, prennent les crevettes )) ;
1922
1 1601 1 1Pirogues creus¨¦es dans des troncs d¡¯arbres et baleini¨¨res ;
I I*II1 I
Embarcations tou-jours munies simultan¨¦ment de pagaies ou de rames et d¡¯une petite voile :
1 ¨¤ 3 hommes par pirogue. 3 ¨¤ 6 par baleini¨¨re :
2. Utilisation de lignes de fonds. avec un poids ¨¤ l¡¯extr¨¦mit¨¦ et 2 OLI 3 hatneCons (? K¨¹re N pour les Lebbous. <( Cogni-Loutti )) pour les
soussoLts) :
3. Utilisation de l¡¯¨¦pervier ((( M-Bal Assane H pour les Lebbous. ? Cassnetti )) pour les Sousso~ts) :
4. Utilisation de filets fixes (( attach¨¦s ¨¤ des pieux enfonc¨¦s dans la mer )). install¨¦s ¨¤ mar¨¦e basse et recouverts ¨¤ tnar¨¦e haute. par les
Soussous et les Baghas (filet en cordelette : ? M¡¯Bamban-Yale )), filet en ficelle : (< Makera ))) :
5. Utilisation de lignes ¨¤ la traine (<( Tombole )) pour les Lebbous. (( Moroni )) pour les Soussous) : N quand la brise est bonne, les
p¨ºcheurs hissent la voile et s¡¯en vont en pleine mer. ¨¤ environ 2 milles des ?les de L~OS. A l¡¯arri¨¨re de leur embarcation ils installent
une forte ligne au bout de laquelle ils ont f?x2 1111 gros hame?on. entour¨¦ de toile blanche. I .¡®hame?on est vrill¨¦ dans l¡¯eau par la
vitesse du bateau qui le tra?ne et app?te ainsi le gros poisson. tel que le thon )) :
6. Pour la p¨¨che auN crevettes. <( les femmes les p¨ºchent ¨¤ mar¨¦e basse avec des filets appel& ? Yales )) en SOLISSOLI dans les trous
d¡¯eau. au milieu des rochers. ou bien au confluent des petites rivi¨¨res avec la mer )) :
7. Pour la p¨¦che aux crabes. <, ils les p¨ºchent ¨¤ la ligne, mais pas intetltionncllc~~~cnt. en pratiquant la p¨ºche de fond /;
1933
_I
IfJO1
1. Dans le cercle de Bok¨¦, <( les riverains des estuaires et rivi¨¨res [...] utilisent [...] des engins vari¨¦s et proc¨¦d¨¦s assez curieux qu¡¯on ne
*
saurait passer sous silence ).\\ : <( en saison d¡¯hivernage tout indig¨¨ne manie la ligne de fond, bien connue. ou encore barre la rivi¨¨re
d¡¯une cordelette d¡¯o¨´ pendent une s¨¦rie de lignes termin¨¦es par des hame?ons garnis des petits crabes. crevettes ou minuscules
poissons, plongeant dans le courant N :
3. P¨ºche dans les cours d¡¯eaus ¨¤ mar¨¦e :
- (( P¨ºche ¨¤ l¡®¨¦pervier. en saison s¨¨che (l¡¯¨¦pervier est fabriqu¨¦ par les indi_c¨¨nes. mais le GI a ¨¦t¨¦ achet¨¦ dans les maisons de
commerce) >) :
- <( Sur les pentes douces des bords des rivi&-es les Nalous &abiissrt-rt un \\asle clayonnage ¨¤ claires-voies, vaguement

Inn&
R¨¦f.
Commentaire
ayant parfois plus de 20 m¨¨tres de diatntttre et de 2,50 ¨¤ 3 m¨¨tres de hauteur. Cette haute barrittre est fix¨¦e au sol par des piquets, et
une ouverture a ¨¦t¨¦ am¨¦nag¨¦e dans le clayonnage. vers la partie ¨¦lev¨¦e de la pente du sol. La tnar¨¦e monte et recouvre l¡¯enclos et
1917
If@1
qua,id elle descend. l¡¯eau s¡®¨¦coule par les interstices du clayonnage qui retient les poissons prisonniers : les indig¨¨nes p¨¦n¨¨trent alors g
suite
suite
l¡®int¨¦rieur de ?ettclos ei ramassent le poisson. soit a la main ou j l¡®aide de calebasses : lrs gt-osses pi¨¨ces sont abattues ti coups de
haches ou de b?tons ? ;
- R Certains petits tnarigots sont barr¨¦s par une cloison ou clayonnage ¨¤ claire-voie et les poissons. au d¨¦part de la mar¨¦e. sont
recueillis de semblable fa?on ? :
3. P¨ºche dans les cours d¡¯eau douce :
- ? Tous les repr¨¦sentants des races du cercle et les Landoumans en particulier, construisent des nasses coniques. en soussou
(( Dougoum¨¨ )) avec des nervures de feuilles de palmier ? tari 1) (sorte de Ruphiu vinf¨¨m). Ces nasses ont g¨¦n¨¦ralement deux goulets ;
leur longueur varie de 0,50 tn ¨¤ 1.50 tn et ont ¨¤ la base de 0.15 tn ¨¤ 0.50 tn de diam¨¨tre ; un lien retient les nervures formant la pointe
de la nasse : lorsque l¡¯indig¨¨ne veut amorcer sa nasse ou retirer le poisson pris, il d¨¦noue le lien : les nervures. retrouvant leur
¨¦lasticit¨¦, s¡¯¨¦cartent. A la tomb¨¦e de la nuit la nasse est g¨¦n¨¦raletnent fix¨¦e, ¨¤ l¡¯aide de piquets recourb¨¦s, sur des fonds herbeux o¨´ la
iumi¨¨re p¨¦n¨¨tre difficilement : ie poisson attir¨¦ par i¡¯odeur de d¨¦bris organiques d¨¦pos¨¦s dans l¡¯extr¨¦mit¨¦ pointue de i-engin. p¨¦n¨¨tre
dans le premier. puis dans le second goulet de la nasse. d¡¯o¨´ il ne peut plus gu¨¨re sortir : enfin l¡®indig¨¨ne revient de tr¨¨s bonne heure
pour relever sa nasse )) ;
- <( Malgr¨¦ les exemples donn¨¦s par les Europ¨¦ens p¨ºchant ¨¤ la ligne mont¨¦e sur cannes ou bambous. les indig¨¨nes pr¨¦f¨¨rent se servit
de la ligne ¨¤ main : LIN caillou remplace le plotnb et l¡¯app?t (boyaux de poulet etc.) est lanc¨¦ d¡¯une main s?re : la ligne se d¨¦ploie de
toute sa longueur. s¡¯immerge pendant que la m¨ºme main la retient. Une secousse au poignet avertit le p¨ºcheur que le poisson
? mord )) : ¨¤ lui de choisir le moment pour l¡¯enferrer H :
- <( Pour la p¨ºche en basses eaux des mares et des petits marigots. les femmes se servent d¡¯un engin tr¨¨s simple form¨¦ d¡¯un cerceau de
bois dur. d¡®un m¨¨tre de diam¨¨tre en moyenne. sur lequel est attach¨¦ un filet ¨¤ 2 mains. elles le glissent ¨¤ quelques centim¨¨tres du fond,
en marchant et de temps ¨¤ autre le relkvent brusquetncnt : elles recucillen~ ainsi le tnenu fretin. crabes et crevettes 1) :
- (< Dans le canton de CorrCmah. les Landoumans razzient le poisson des mares ou bassins d¡¯eau douce. une fois tous les deux ans. de
la fa?on suivante :
I,a veille au soir du jottr fix¨¦ pour la p¨¨che. un cet-tain nombre d¡®entre eu\\ $e rendent ¨¤ l¡¯endroit indiqu¨¦ depuis longtemps et apportent
de grosses quantit¨¦s de gousses dess¨¦ch¨¦es de (( N¨¦r¨¦ U. priv¨¦es de leur farine. Celles-ci sont d¨¦pos¨¦es par paquets. dans la mare. ¨¤
quelques centim¨¨tres du bord, tnais de fa?on ¨¤ ce qu¡®elles soient recouvertes par l¡¯eau. Le lendemain les Nours reviennent. et arm¨¦s de
b?tons et matraques frappent ¨¤ coups redoubl¨¦s sur les ~wusses qui. d¨¦tremp¨¦es par leur s¨¦jour aquatique, laissent sortir un jus noir?tre
qui s¡®¨¦pand dans l¡¯eau.
Au bout de quelques heures. des petits poissons surnagent le ventre en l¡¯air. Dans l¡¯apr¨¨s-midi le village entier et plusieurs habitants
des villages voisins se rendent ¨¤ la mare comme ¨¤ une f¨ºte.
Les petits poissons. enivr¨¦s par la <( drogue )) circulent d¨¦sordonn¨¦ment ¨¤ la surface de l¡¯eau. Au signal donnP. tout le monde se
pr¨¦cipite dans l¡¯¨¦l¨¦ment. en poussant de joyeuses clameurs : les plus hardis ont d¨¦.j¨¤ de l¡¯eau jusqu¡¯au ventre. Les femmes qui. pour la
-
-
circonstance. n¡¯ont conserv¨¦ qu¡¯un lambeau dc coton juste suffisant pour cacher leur sexe, pouss,:nt en tous sens leur filet circulaire ;

inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
A M S GS t D¡¯NI-
0 A 1: U 0 1 A I \\
FUN 1 IJVHG
elles versent bient?t le produit de leur p¨ºche dans une calebasse qu¡®elles ont attachee par une assez longue ficelle ¨¤ la tomb¨¦e des
reins : la calebasse flotte sur l¡¯eau et suit docilement la p¨ºcheuse : l¡¯effet est du plus haut comique. Pendant ce temps les hommes
s¡¯attaquent aux grosses pi¨¨ces au moyen du harpon et de la fl¨¨che.
Le soir, grande bombance au village ; mais ;es pr¨¦voyants ont dtij¨¤ expos¨¦ leur p¨ºche ¨¤ la fum¨¦e conservatrice )) :
- (< Les Peuhls utilisent en outre. pour le m¨ºme usage une liane qu¡¯ils coupent sur le bord des marigots et appellent (( Raguitiangol ?
(poisson du marigot). Les Malink¨¦s d¨¦signent cette liane par l¡¯expression suivante : <C Bamba-a-fara ? (tue-crocodile). En effet les
crocodiles sont tellement incommod¨¦s par l¡¯effet de la drogue qu¡¯ils sortent de l¡¯eau deux ou trois heures apr¨¨s que le stup¨¦fiant > a
¨¦t¨¦ r¨¦pandu )) :
Ainsi qu¡¯on le voit. les indig¨¨nes de Guin¨¦e n¡¯ont rien ¨¤ envier ¨¤ nos braconniers riverains qui. pour le m¨ºme usage. se servent de la
coque de Levant ?
1 9 2 2
1611
Filets de 300 ¨¤ 500 tn de longueur utilis¨¦s par une p¨ºcherie m¨¦tropolitaine ¨¤ Tombouctou ;
*
Pirogues inf¨¦rieures ¨¤ CC quelques )) tjb. qui portent 3 ou 4 hommes ; utilisations de la voile. de rames, de pagaies. de perches :
Utilisation de lignes simples ou multiples, de harpons, de nasses :
Utilisation de f?iets : senne. tr¨¦mail. araign¨¦e. et un f?iet trianguiaire C( de formes sensiblement analogues aux engins europ¨¦ens. le tout
de fabrication locale et d¨¦nomm¨¦s diff¨¦remment par les peuples qui les utilisent ))
1932
1621
1. Sur le Niger :
*
Grandes pirogues d¡®environ 1 t mont¨¦es par 4 laptets ou petites pirogues de 4 ou 5 q mont¨¦es par deus laptets : elles sont en bois (( et
ferm¨¦es de deux pi¨¨ces assembl¨¦es au moyen de cordes )> : les pirogues des Nig¨¦rians. d¡¯environ I t. sont CC analogues ¨¤ celles de nos
laptets mais fabriqu¨¦es d¡¯une seule pi¨¨ce )) :
Utilisation de la perche. de la pagaie et quelquefois, pour de grandes pirogues. de la voile :
Les p¨ºcheurs nig¨¦rians p¨ºchent dans les petits marigots quand le fleuve se retire. ils les barrent avec des filets et capturent beaucoup
de poissons : ils p¨ºchent ensuite comme les autochtones. mais CC il convient de signaler toutefois l¡¯usage de l¡¯¨¦pervier qu¡¯ils ont
import¨¦ chez nous (...] ils ont appris enfin appris ¨¤ nos p¨ºcheurs l¡®usage de I¡¯Ppervier )> :
2. Sur le Komadougou et le lac Tchad :
Bateaux plats. en paille ou en roseaux. d¡¯environ 500 ks mont¨¦s par deux hommes :
Utilisation de la perche ou de la pagaie :
3. Engins de captures utilis& :
- ligne de fond plac¨¦e dans le sens de la rivi¨¨re (? Moud.ji )) en boudouma, (( Koudja )) en tnobeur) : c?ble de coton d¡¯environ 15 tn
attach¨¦ ¨¤ un piquet plant¨¦ en terre ou dans l¡¯eau ¨¤ faible profondeur et garni d¡¯hame?ons tous les 50 cm : il est d¨¦roul¨¦ dans l¡¯eau et
I
I
maintenu par le courant ; de la viande ou du poisson sont utilis¨¦s comme app?t :
- filet CC Arouj¨¦ )) (?) en boudouma ou (< Kirimi ? en mobeur de 3 ou 4 m de longueur, de 1.20 ¨¤ 1.50 m de profondeur et s¡¯ouvrant sur
un c?t¨¦ : I¡®ouvenure ¨¤ peu pr¨¨s ovale est manoeuvr¨¦e au moyen de 2 perches qui agissent sur les 2 c?t¨¦s.de I*ouverture : le filet est
avec les perches : l¡¯eau fait surnager le filet. qui est refermr en rapprochant les perches :
CC cette esp¨¨ce de nasse n¡¯est employ¨¦e que sur le lac Tchad >) :
j
j
de 3 ou 5 m de longueur, de 3 m de im~teur, mont¨¦ sur un cadre en bois er mani& ¨¤

hn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AfvISGS¡¯C¡®IIh¡¯Ii
0 A 1: li 0 1 ,r\\ I \\
FUN 11JVfiCi
l¡¯aide d¡¯l!n treuil ; le filet est vid¨¦ en le faisant pivoter du c?t¨¦ appuy¨¦ ¨¤ la berge :
- filet de fond (cc Derson H (?) en mobeur). lest¨¦ avec des ossements humains utilis¨¦ dans les rivi¨¨res ou en cas de hautes eaus :
- puisette double (? Moultoudi H en mobeur) mont¨¦e sur ~1 b?ton d¡®environ 1 m en cas de basses eaux :
- sorte de harpon avec crochet (t( D.jeli )! en mobeur ou (< ;%llan i: i?) en boudoumaj :
- ligne flottante constitu¨¦e d¡¯une perche tr¨¨s l¨¦g¨¨re en bois de I tn de long et 5 cm de diam¨¨tre avec, ¨¤ chaque extr¨¦mit¨¦, une ligne ¨¤
hame?ons ; on place 3 ou 4 lignes sur le Niger qui sont entra?n¨¦es par le courant et que I-on suit avec une pirogue :
- ¨¦pervier :
4. x La p¨ºche de fond est la plus productive ; la p¨ºche de surface est la moins pratiqu¨¦e H
1971
1661
Cercle de Say : utilisation de troubles (? taron )) en djerma). de lignes de fond (? delbou )), ? s¨¦t¨¦bou ))), de nasses ((< dama ?), de
harpons (H hardji ?)
1973
1681
Subdivisions de Borotno et D¨¦dougou :
*
- (< Zoulonga u (en mossi) ou H Zo 1) (en bambara). <( sorte de grande ¨¦puisette que l¡®on pousse devant soi et relev¨¦e de temps en
temps )) :
I
lllllli
- H Dougoure )) (en tnossi) ou u Sut )) (en batnbara). ? sorte de panier haut de 0.50 tn et analogue ¨¤ la partie inf¨¦rieure d¡¯un mannequin
en osier que le p¨ºcheur enfonce devant lui et fouille avec le bras par l¡¯ouverture sup¨¦rieure pour s¡¯emparer des poissons qui ont pu
¨ºtre emprisonn¨¦s 1) :
- ? Deus p¨ºcheurs. les passeurs des bacs de Borotno et D¨¦dougou tendent des lignes de fonds dans la Volta mais sans tr¨¨s grand
succ¨¨s et encore en saison s¨¨che )) :
- Ligne de fond amorc¨¦e avec des grenouilles ou ? ¨¤ la mouche ))
1922
1671
Subdivision de Tougan :
*
Sur la Volta, ? quelques nasses accroch¨¦es ¨¤ ses bouts sur tout son cours par les villages voisins )) : les nasses sont en osier : quelques
paniers sont utilis¨¦s. (< mais surtout. les barrages constituent le gand moyen de p¨ºche en nasse oi~ se rendent les villages entiers. apr¨¨s
que les invocations n¨¦cessaires aux esprits de l¡¯eau ont ¨¦t¨¦ accomplies 1)
1972
1651
Pirogues d¡¯environ l t d¡¯au moins 3 hommes et d¡®au plus 6 hommes dont 4 pagab¡¯eurs. 1 barreur et 1 poseur de filets : xules les
*
pagaies sont utilis¨¦es :
Grand filet (cc Aul¨¨ )). (( Ido )) en lansuc popo) : ? il est bien tendu dans l¡®eau et relev6 apr¨¨s un certain temps ou encore il est tra?n¨¦
par plusieurs pirogues )? :
Petit filet ((( Ciangnido >)) : H sorte d¡¯¨¦pervier qu¡¯on lance ¨¤ la vol¨¦e )) :
Nasses (? ,Id.ja ))) et lignes (H Ml¨¦ ))) sont des (( engins semblables ¨¤ ccua tmplo~13 cn France z :
Les langoustes. les crevettes et les crabes sont p¨ºch¨¦s dans des nasses ou des filets tendus la nuit et perpendiculaires au courant : usage
l
i
de lanternes (( comme en France ))
19?2
1641
1. Pirogues :
*
- en lagunes. mani¨¦es ,i la pagaie par un ou derty hommes. d¡®au plus une tonne :
- en mer. (( sis. di\\ hommes et m¨ºme plus pour les grosses barcasses ou (( Koiros )) cubant jusqu¡¯¨¤ cinq ou sis tonnes )) :

Lnn¨¦
R¨¦f.
Commentaire
2. Engins pour la p¨ºche en mer :
CC Les C< Halis N (chalut) employ¨¦s pour les harengs, les sardines. les rou_cets (esp¨¨ces ressemblantes ¨¤ ces poissons) : les <C Eboua >>
(filet plus haut que le hali. ¨¤ mailles plus grosses et moins long. employ¨¦ pour la p¨ºche aux gros poissons tels que le thon). Les filets
sont plac& au-dessus de fonds de 10 ¨¤ 15 m¨¨tres, Irs extrGmit¨¦s sont retenues par dta grosses pierres qui servent 5 ks ancr¨¨r : tout le
long des filets se trouvent en haut des flotteurs en li¨¦ge ou autre ¨¦corce I¨¦g¨¨re et en bas. des plombs ou des pierres pour les maintenir
dans la verticale. On p¨ºche ¨¦galement ¨¤ I¡¯hame?on (lignes de fond ¨¤ plusieurs hame?ons : (( Koban ?) et ¨¤ la lance. analogue ¨¤ la fo?ne
d¡¯Europe ((c Essen tuen Bl¨¦ >) : lance pour tuer le poisson). v¨¦ritable harpon constitu¨¦ d¡¯une hampe en bois dur. arm¨¦ ¨¤ une extr¨¦mit¨¦
d¡¯un fer de lance ¨¤ pointe de fl¨¨che ¨¤ barbillon simple ou double, l¡¯autre extr¨¦mit¨¦ munie d¡¯une corde pour le halage >) ;
(( Les langoustes, crabes et un genre tourteau sont captur¨¦s en mer au filet )) :
3. Engins pour la p¨ºche en eau douce :
CC L¡¯¨¦pervier (? Mahdah D) (?). la ligne de fond. la nasse (? Tourna D). le u B¨¦tifon D, sorte d¡¯araign¨¦e ou singion. Tous ces engins sont
plus ou moins semblables comme description et comme usage ¨¤ ceux d¡¯Europe auxquels ils sont compar¨¦s. Mais c¡®est surtout en
barrant les cours d¡¯eau et les lagunes avec des clayonnages, faits en roseaux ou plut?t en nervures de palmier ban. et qui constituent de
v¨¦ritables iabyrinthes jouant le r?le d¡¯une nasse g¨¦ante que i¡¯indig¨¨ne prend ie plus de poissons. Ces p¨ºcheries (? Efenin ?) sont
construites suivant les dessins sch¨¦matiques ci-contre [absents des archives]. Le poisson rencontrant un barrage suit ce barrage et entre
ainsi dans le premier compartiment. sorte de vestibule : continuant ¨¤ lutter contre le courant. le poisson se dirige vers le fond de ce
vestibule et entre dans une nouvelle cellule. puis dans une autre. ces cellules permettant t¡¯entr¨¦e. mais rendant la sortie difficile.
Pour relever le poisson pris dans ces pi¨¨ges. le p¨ºcheur plonge dans ces diverses cellules. arm¨¦ d¡¯un filet (CC Ekof¨¦n¨¦ D) ayant
absolument la forme d¡®un cabas de m¨¦nag¨¨re. ou encore d¡¯un porte-monnaie. Le plongeur accule le poisson dans un coin de la cellule
et se servant de son filet ¨¤ la fa?on d¡¯une ¨¦puisette, referme le porte-monnaie lorsque le poisson y est pris. II remonte alors ¨¤ la
surface. Le filet est donn¨¦ ¨¤ un second p¨ºcheur. rest¨¦ dans une pirogue. dans le premier grand compartiment de la p¨ºcherie : le filet est
vid¨¦ de son contenu et I¡®op¨¦ration recommence u :
Grande variabilit¨¦ des quantit¨¦s prises par les Pi&es. avec une moyenne de 1 OO- 150 kg par jour :
G Les langoustes. crabes et un Fenre tourteau sont captur¨¦s en mer au filet. En rivi¨¨re et en lagme. la crevette et la langoustine sont
captur¨¦es avec des nasses dans lesquelles sont mises des graines de palme en app?t >>
1972
11431
P¨¦ches en Mauritanie :
1923
(( a: In p¨ºche nu rivage. ?I la senne. Cette ~CC~C pratiquk sur les plages de sables procure parfois de fortes quantit& de mulets et de
clupes. Elle est pratiqu¨¦e avec des engins canariens ¨¤ mailles petites (dans la poche) et d¨¦truit beaucoup trop de fretins et de jeunes
(BWWY. S~icrencr. SW~XV. etc ) II faudrait ou utiliser ce d¨¦chet (pour la fabrication du nuoc-mam, du guano. ou de tout autre produit).
ou n¡¯utiliser que des mailles plus larges.
b! La p¨ºche au filet droit (cassonale). Cette p¨¨che. saisonni¨¨re. est exclusivement destin¨¦e ¨¤ la capture de la courbine (mars-juin) dans
la baie du L¨¦vrier (elle est aussi parfois utilis¨¦e pour la capture du squale <C mara,jo >>) l...I
ci La p?che au chalut I...I L¡¯irr¨¦gularit¨¦ du rendement de la p¨ºche au chalut m¡¯a amen¨¦ ¨¤ faire des observations sur i¡¯intluence de la
temp¨¦rature sur les Sparid¨¦s qui forment le fond de la p¨ºche (Ditrpmm~ et DCI~~CT) >>

inn¨¦e
Commentaire
WI
Mission Thomas : outils utilis¨¦s :
- ligne ou palangre.
- ¨¦pervier.
- x massarong.hi l...] nom que les Sous~.ous donnent ¨¤ des filets verticaux de 25 m de long en moyenne sur 1 m 20 de haut environ. aux
mailles variant entre 3 cm l!S et 4 cm l!5 de c?t¨¦. Ils sont soutenus tous les trois m¨¨tres par des b?tons perpendiculaires ¨¤ la longueur
et d¨¦passant un peu les parties inf¨¦rieure et supkrieure des engins. Ceux-ci en nombre plus ou moins important sont fix¨¦s bout ¨¤ bout
dans le sable quand la mer se retire. de fa?on ¨¤ former un arc de cercle de plusieurs centaines de m¨¨tres en g¨¦tkral. & face concave
orient¨¦e vers le rivage. Le poisson compris entre celui-ci et le filet est retenu par les mailles.
C e proc¨¦d¨¦. heureusement le plus en usage, est fort r¨¦mun¨¦rateur. Et il n¡¯est pas rare de voir ceux qui l¡¯utilisent. rapporter
presqu¡¯autant de poissons que nos petits chalutiers fran?ais ¨¤ voile H.
- (( quelques rares. ¨¤ la serine D.
- << plusieurs enfin avec des moyens tout ¨¤ fait primitifs ))
1923
Mission Thomas :
- Les Somonos utilisent la serine. pas les Bozos ;
- Sur le Niger. << les p¨ºcheurs de m¨¦tier. dont le nombre atteint une proportion tout ¨¤ fait suffisante. et principalement les Somonos.
utilisent quelques proc¨¦d¨¦s de capture excellents (barrages fixes et mobiles. serines etc.). Chaque coup de filet ram¨¨ne. d¡¯une fa?on
g¨¦n¨¦rale un lot important de poissons et d¡®autant plus abondant que l¡¯on se rapproche davantage de Tombouctou. Les indig¨¨nes
fabriquent eux-m¨ºmes leurs engins au moyen de fil et de cordes provenant de l¡¯utilisation des produits du pays ))
Mention d¡¯un arr¨ºt¨¦ g¨¦n¨¦ral dat¨¦ du 29 juillet interdisant l¡¯usage d¡¯explosifs. de poisons (( ou autres drogues de nature zi d¨¦truire ou
enivrer le poisson ))
Plut?t pour la p¨ºche fluviale : (( pour la capture. il (le p¨ºcheur) emploie des engins meurtriers qui d¨¦truisent inutilement et sans profit
pour personne plus de poissons qu¡¯ils ne permettent d¡¯en r¨¦colter H
voir
Question de la promulgation en AOF d¡¯un arr¨ºt¨¦ interdisant la p¨ºche faite 2 la dynamite ou avec des drogues, des poisons :
ci-
Sous l¡®influence de Gruvel, le Minist&re des Colonies propose au Gouverneur LL~Gn¨¦ral d¡¯interdire la p¨ºche ¨¤ la d\\rnamite en AOF : les
c o n -
Gouvernements de Guin¨¦e et du Niger n¡¯en voient pas l¡¯utilit¨¦ pour leurs colonies : le Gouvernement du S¨¦nPgal encourage aussi 5
tre
l¡®interdiction de la p¨ºche ¨¤ l¡¯aide de poisons ou de drogues. pour ainsi ¨¦tendre ¨¤ tout le groupe les dispositions de I¡¯arrOt~ du 30juillet
1903 ; un arr¨ºt¨¦ est promulguG le 29 juillet 1923. mais s¡¯ensuit un imbroglio juridique sur la I¨¦gaiitC de cet arr¨ºt¨¦ et du d¨¦cret ult¨¦rieur
( 16 novembre) cens¨¦ valider l¡¯arr¨ºt¨¦
1148, 149, 152, 153, 154, 155, 156, lS9, 164, 168, 169, 172, ISlj
.-- - -
12031
Serine. ¨¦pervier. ligne :
l.es pirogues sont (< creus¨¦es dans des troncs de ca?lcedrat ou de fromager. sans membrure. marchant ¨¤ ia pagaie ou ¨¤ la voile H
12031
P¨ºche en lagunes :
- utilisation de lignes. d¡¯¨¦perviers :
- barrases : i< de longues perches de palmiers fich¨¦es dans le fond de la lagune et jointives. Ils forment un ensemble de replis termin¨¦s
.-

Inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
par un dernier ¨¤ entr¨¦e ¨¦troite d¡¯o¨´ le poisson peut difficilement sortir )>
1935
12031
Pirogues compos¨¦es de deux hommes : un pagayeur et un lanceur de filet : (( quelques rares pirogues comportent un ¨¦quipage de Tis
*
hommes : quatre pagayeurs. un lanceur de filet et un barreur )) :
Litilisation de l¡¯araign¨¦e. de l¡¯¨¦pervier. de lignes, d¡¯epuisettes. de XISS~S. de barrages et pitiges << courants >i :
(( Les indig¨¨nes fabriquent eux-m¨ºmes leurs engins de p¨ºche ))
1925
12031
Pour la p¨ºche aux gros poissons :
*
(( I ¡®/ de grands filets tendus en travers du fleuve arr¨ºtent les bancs de poissons qui remontent le courant. Des p¨ºcheurs post¨¦s en aval
rabattent les poissons sur les filets.
2¡±/ pendant les migrations de retour (octobre-novembre) la hauteur des eaux rend difficile l¡¯usage des filets. Les p¨ºcheurs placent
alors des nasses de grandes dimensions.
3¡±/ quand les eaux commencent ¨¤ se retirer des plaines d¡®inondation. le poisson se r¨¦fugie dans les marigots avoisinant le fleuve ou
demeure dans les mares isol¨¦es. Les marigots sont alors coup¨¦s du Niger ou du Bani par des barrages en terre ou des clayonnages de
roseaux, et d¨¨s que les eaux sont assez basses, la p¨ºche s¡¯organise ))
1 Y25
12031
Grandes pirogues d¡®environ I t avec 4 laptets ou petites pirogues de 4 ou 5 q avec 2 laptets :
*
(( Les pirogues sont form¨¦es de deus pi¨¨ces assembl¨¦es au moyen de cordes. Elles sont manoeuvr¨¦es ¨¤ la perche pr¨¨s des berges et ¨¤ la
pagaie au milieu du fleuve.
Sur le fleuve les bateaux utilis¨¦s par les p¨ºcheurs sont g¨¦n¨¦ralement plats et construits en roseaux et en paille.
Les p¨ºcheurs de la Nigeria qui f?¨¦quentent les eaux de Ciaya emploient des pirogues d¡¯une seule pi¨¨ce 1) :
Emploi de lignes. de filets. de harpons : ? l¡¯emploi de l¡¯¨¦pervier, introduit r¨¦cemment par quelques indig¨¨nes du Nig¨¦ria. commence ¨¤
se r¨¦pandre ?
1925
12031
La Soci¨¦t¨¦ Bouisset (Dakar) utilise sennes. lignes. filets fixes. chaluts ¨¤ voile
*
1935
11781
<( A la Colonie. la p¨ºche est pratiqu¨¦e presqu¡¯esclusivement par les riverains ¨¤ l¡¯aide d¡¯embarcations de faible tonnage. de
*
construction purement locale. et par des moyens qui restent limit¨¦s ¨¤ I¡®hame?on pour la p¨ºche en mer et ¨¤ l¡¯¨¦pervier pour la p¨ºche
dans les fleuves ou dans les ports et rades. I.¡®indig¨¨ne emploie rarement le filet pour la capture du poisson si cc n¡¯est ¨¤ l¡¯int¨¦rieur des
fleuves. Le rayon d¡¯action des marins p¨ºcheurs ne s¡¯¨¦tend qu¡¯¨¤ quelques milles des c?tes )>
1976
12171
Pirogues ¨¤ pagaies. au tonnage de moins d-1 t. avec tant?t Z hommes (1 pagayeur. (( Aoun Kounto i>. et 1 lanceur de filet.
*
(( Rognito ?). tant?t 6. dont 4 pagayeurs. un lanceur de filet et un barreur :
P¨ºche lagunaire :
/
l
1
- utilisation de l¡®araign¨¦e, (( grand filet tra?n¨¦ par plusieurs pirogues, ou tendu en travers du courant et rclebe en le fermant apres
I
I
/
i
quelques temps (cc Ida >) en lagune Popo. (( Akp¨¦rou )) en fon) :
- spervier ou (( Gangnido )) :
- (( des nasses de diff¨¦rentes formes ((( Adja >> ou <( Ha ))) et d¡¯ailleurs analogues ¨¤ celles cp¡¯cm utilise en France 1) :
- lignes de fond. (( Kl¨¦ ? ou (( Mtin tiannou b) :
- Cpuisette. ? Ahogha 1) :

hn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
A M S G S C Dk fi
0 A t¡¯. l! 0 1 ,A 1 \\
FilNI UVHti
- (C dans Ier, lacs les indig¨¨nes constituent des sortes de r¨¦serve, en entourant de branchages un certain espace dans les rivi¨¨res ; ils
constituent des barrages. pi¨¨ges de branchages entrelac¨¦s plac¨¦s en travers du courant ))
?-c?
12361
(( Le p¨ºcheur s¨¦n¨¦galais continue ¨¤ n¡®utiliser pour la p¨ºclre en mer que la ligne de fond, ne sachant pas manier la senne dans les
*
brisants dn large ))
1977
12541
N Des essais pr¨¦alablement tent¨¦s au S¨¦n¨¦gal par des Soci¨¦tk europ¨¦ennes de pkhe pour am¨¦liorer les proc¨¦d¨¦s de capture n¡®ont pas
*
donn¨¦ de r¨¦sultats nettement satisfaisants ))
1927
(2541
CC Deux tentatives, faites par des Fran?ais. pour organiser la p¨ºche moderne au filet. n¡¯ont pas donn¨¦ de r¨¦sultats int¨¦ressants N
*
I928
12941
P¨ºche en mer : utilisation du filet. de la ligne de fond. du harpon. d¡®hame?ons : p¨ºche dans les cours d¡¯eau et les marigots : ¨¦pervier.
*
senne et <( quelquefois ils font des barrages en roseaux ))
1978
128%
? Les proc¨¦d¨¦s de capture et de conservation du poisson. fond¨¦s sur une exp¨¦rience s¨¦culaire des conditions locales. sont parfaitement
*
2851
!ogiques et adapt¨¦s ti leurs fins ii :
Mais : CC le rendement actuel en poissons et crustac¨¦s des eaux fluviales et tagunaires a atteint son maximum. Songer ¨¤ t¡®accro?tre
serait courir ¨¤ un ¨¦puisement rapide des esp¨¨ces exploit¨¦es ))
1930
fiche
De quelques bois servant ¨¤ ta fabrique de pirogues en Guin¨¦e : fromager ,i fleur rouge (Bornhu.~ hzrotupmrm. surtout dans le cercle
*
¡®3
s
de Kindia). l¨¦gumineuse cisalpinis¨¦e (Dunidlu thur~f2ru. cercles du Fouta Djalon et de Haute Guin¨¦e). ca?lc¨¦drat OLI acajou du
/
dans
S¨¦negal (A¡¯CQU .~ww&wsis. pour les C< grandes pirogues )). ? II existe en abondance dans tes cercles de la Haute Guin¨¦e ?)
ID51
1931
1403,
Mention d¡¯un d¨¦cret du 7 mai et d¡®un arr¨ºt¨¦ @n¨¦raI du 26 mai C( interdisant l¡¯emploi de filets tra?nants dans la baie du L¨¦vrier )) :
*
Dl11
(( Les filets tra?nants sont des engins qui. charg¨¦s ¨¤ leur partie inf¨¦rieure d¡¯un poids suffisant pour les faire couler. sont tra?n¨¦s au fond
de l¡¯eau ¨¤ la remorque d¡¯un ou plusieurs bateaux )) (article I ). la d¨¦finition CC a 6t¨¦ modifi¨¦e dc fa?on ¨¤ permettre l¡¯emploi des filets du
genre de la (C serine )) et de 1¡¯ N ¨¦pervier )) qui ne paraissent pas susceptibles de causer de z[¡®raves d¨¦g?ts et sont utilis¨¦s pour te
ravitaillement de la population et de la Compagnie de tirailleurs stationn¨¦e ¨¤ Port-Etienne ))
1936
13731
C< La nature des engins et ta mani¨¨re de les employer se rtiv¨¨le d¡¯une grande uniformit¨¦ N
*
- - -
1937
14031
P¨ºche maritime : pirogues de 3 ou 4 hommes se d¨¦pla?ant ¨¤ ta voile ou ¨¤ la pagaie : utilisation de filets. de lignes de fond. de harpons ;
*
P¨ºche fluviale : utilisation du harpon. de l¡¯¨¦pervier. de lignes ¨¤ main. de lignes de fonds ;
P¨¨che en amont de Saint-Louis : filets d¡¯une longueur de 50 m¨¨tres. plac¨¦s en travers du flcuvc~ tant?t f?ses, tantc?t acec un c?t¨¦
i
mobile. d¨¦plac¨¦s vers t¡¯avat afin de pi¨¦ger te poisson?:
P¨ºche en mer : utilisations du filet. de la ligne de t9nd. du harpon. de I¡®hamec;on :
P&he dans certaines rivi¨¨res et en marigots : utilisations de t¡¯kpervier. de la senne ¡®et ? quelquefois ils font des barrages en roseaux 1)
1927
14031
Pirogues bans voile. dvtx un ou deux hoinmes qui utilisent des rames ou des pagaies : utilisations de lignes de fond et de lignes
*
flottantes. d¡¯¨¦perviers. de serines ainsi clue. dans les embouchures. de tapades
j
1
e

hn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
1 9 3 7
14031
A Kayes. sur le fleuve S¨¦n¨¦gal, sur les lacs Magui et Falotnk : filets tra?nants :
*
Sur la rivi¨¨re Karakoro et le lac Kankoussa : lignes de fond. filets ¨¤ main :
A Bamako et Koulikoro, sur le Niger et le Sankarani : ¨¦perviers. sennrs. nasses, (( pi¨¨ge:; en fibres v+¨¦tales )). filets ¨¤ maille fixe. peu
de lignes et dr harpons :
Dans le cercle de S&ou : filets de tailles variables, pouvant mobiliser de 7 ¨¤ JO hommes :
A Mopti : pendant les hautes eaux utilisation du harpon. pendant les phases de retrait des eaux. pose de barrages et de filets ;
A Issa-Ber : grands filets : durant les nuits ¨¤ lune, utilisation de bat-rages :
Dans la subdivision de Bouretn : grands filets de 200 tn de longueur et 1.80 m de hauteur (corporation des H Sotnok¨¦ ?) :
En g¨¦n¨¦ral. dans les mares et les marigots. utilisation de filets ¨¤ main lors du retrait des eaux
1937
14031
Pirogues (( Apofo H en bois de fromager :
*
Utilisation de lignes de fond et de filets. ainsi que de barrases : clayonnages formant des nasses g¨¦antes vid¨¦es ¨¤ l¡¯¨¦puisette. qui ont pu
poser des probl¨¨mes de navigation. vu leur notnbre (d¡¯o¨´ l¡¯arr¨ºt¨¦ du 9 juillet 1908) : (( Pour primitifs que soient ces proc¨¦d¨¦s. ils
donnent d¡¯excellents r¨¦sultats ¨¦tant donn¨¦e l¡¯habilet¨¦ des indig¨¨nes [...] quelques hommes capturent facilement 150 kg de poissons N
en une journ¨¦e
-
-
1 9 3 7
14031
1. P¨ºche maritime :
*
Pirogues (( Aheda ? fabriqu¨¦es en Gold Coast et utilis¨¦es par 5 hotntnes :
Filets : ? Asabou H : ¨¦pervier : (< Dogbledi 1) ou (< Gbohonlede ? pour la p¨ºche aux squales : v Ahuili ? ou H Mahoundo ? pour la p¨ºche
aux harengs : <( Aguenin H pour les <( poissons ordinaires N :
3. P¨ºche en lacs et en lagunes :
Pirogues avec 2 hommes. l¡®un dirigeant l¡¯embarcation et I¡¯aulre p&zhant au filet :
Dans la r¨¦gion de Grand-Pop0 (p¨¦cheurc Plas) : filet ? ,4sabou ? (¨¦pervier). <l .4+nin ?. ¡®J .4houa 3¡¯ et (< Dokpoe )) :
Dans la r¨¦gion du lac Ah¨¦m¨¦ (p¨ºcheurs Pedahs) : filet <! Dogboe !). H Ahou¨¦l¨¦ N. <( Etihon v et (< Sodo )) (pour les grands poissons) :
Utilisation dt harpons. lignes de fond 21 barrages (1 szn~blables ¨¤ ceux utilis& en C?te-d¡¯Ivoire ? ,
P¨ºche ¨¤ la crevette (( ¨¤ l¡¯aide de nasses sp¨¦ciales appel¨¦es t3oulozraju ; plac¨¦es la nuit, dans les barrages N :
1937
13031
Durant l¡¯hivernage, utilisation de la <( nasse i main dans les plaines inond¨¦es )) et pose de barrages :
I
Sur le lac Tchad : embarcations plates en paille ou en roseaux, orient¨¦es ¨¤ l¡¯aide de pagaies ou de perches :
1
I II
N Filets confectionn¨¦s avec des fibres du pays H :
? Manque de bois )) pour les pirogues
1938
jnrs
Engins utilis¨¦s par les S¨¦n¨¦galais dans la mare de Paiiba (C¡®crcle du (;orgol? : << h l¡¯aide de t?lets de dimension- d¨¦mesur&s [ilq] Iont
* *
1
des ravages dans la mare qui constituait auparavant une ressource pour les p¨ºcheurs des environs 1) : les p¨ºcheurs locaux disposeraient

bn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
d¡® (( engins moins meurtriers )) que les fi!ets des S¨¦n¨¦galais (dits (( Pittirdi ?)
1942
ID11
(( Ces ¨¦quipages espagnols envoient fr¨¦quemment leurs embarcations ¨¤ terre. pour y p¨ºcher ¨¤ la senne de plage. d¡¯autres se livrent ¨¤ la
*
1
p?che MI~ lignes de fonds et aux nasses dans nos eaux territoriales N :
¡®( La saison de pPche ¨¤ la courbine. commenctk en janvier. voit. comme l¡®an dernier. une quantit¨¦ accrut de voiliers espagnols ct. cn
outre, des essais en grand d¡¯un armement fran?ais (chalutier (( Bor¨¦al N de la SIGP d¨¦j¨¤ sur les lieux. et chalutier ? Cap Fagnet D de la
m¨¦me soci¨¦t¨¦. qui doit arriver prochainement). 11 en r¨¦sulte un plus grand nombre de lanches travaillant sur un espace r¨¦duit (on en a
compt¨¦-jusqu¡®¨¤ 30 lanches dans un carr¨¦ d¡¯un kilom¨¨tre). partant des incidents qui menacent d¡¯¨ºtre nombreux cette ann¨¦e. Plusieurs se
sont dkj¨¤ produits, tant entre p¨ºcheurs espagnols qu¡¯entre espagnols et fran?ais : obstruction pour le calage - qui fait perdre le banc de
poisson - ouverture de filets d¨¦j¨¤ cal¨¦s - qui laisse ¨¦chapper le poisson non-maill¨¦ - enfin filets purement et simplement coup¨¦s au
couteau pour s¡¯emparer de la p¨ºche (ce dernier cas se produisant la nuit) ?
1 9 4 2
ID12
- P¨ºche dans la Baie du L¨¦vrier :
P¨ºche ¨¤ la courbine. (< au moyen d¡¯un filet mouill¨¦ autour des bancs de poissons par un couple de petites embarcations appel¨¦es
? lanches H (cette op¨¦ration s¡¯appelle H caladero D). Cette p¨ºche pratiqu¨¦e par un grand nombre d¡¯embarcations dans un espace lilll l¡¯l
1¡¯
I restreint entra?ne des incidents : presque toujours entre Espagnols l...]
Pendant cette p¨¦riode d¡¯abondance de la courbine en Baie. comme le rendement de la p¨ºche au chalut est beaucoup plus productif. de
petits chalutiers tant fran?ais qu¡¯espagnols. ne tenant aucun compte ni de l¡¯interdiction de cette pratique. ni de leur contribution ¨¤
l¡¯appauvrissement des fonds. chalutent en zone interdite, d-o¨´ nouvelle source d¡¯incidents.
Bien que les Canariens reconnaissent la nocivit¨¦ de ces filets puisqu¡¯ils ont demand¨¦. par p¨¦tition. que la zone interdite au chalutage
s¡®¨¦tende maintenant de 6 milles au Sud du Cap Blanc jusqu¡¯au Cap d¡¯Arguin. ils n¡¯en continuent pas moins ¨¤ utiliser r¨¦sulikement un
filet appel¨¦ G Chinchorro N v¨¦ritable petit chalut, tir¨¦ au rivage au moyen de longues funes. constitu¨¦ de 2 ailes de 45 ¨¤ 70 brases et
d¡®un ? cul 1) de 8 ¨¤ 10 m¨¨tres de profondeur. Ce filet dont j.ai pu constater les d¨¦sats parmi les petits poissons entre dans la liste des
engins vis¨¦s par le d¨¦cret du 6 juin 193 1 et son emploi doit ¨ºtre interdit en Baie ? :
- P¨ºche des langoustiers bretons dans les eaux du Rio de 01-o : 0 filets droits fi-ces )) :
- Sur la c?te mauritanienne. au Sud de la Pointe des Coquilles : d¡¯une part. (< dans la r¨¦gion du Cap Sainte-Anne et de I¡¯lle d¡¯Arguin
oil viennent p¨ºcher ¨¤ la ligne. aux nasses. aux filets. quelquefois m¨ºme au chalut d¡¯assez nombreux espagnols qui ne g¨ºnent pas trop
la p¨ºche fi-an?aise OLI maure v : d¡¯autre part. dans la r¨¦gion (( ayant pour centre le Cap Timiris I...] il est ¨¦vident que la venue ¨¤ terre
des Espagnols pour des raisons quelconques et plus sp¨¦cialement ~OUI 1% seriner H ou tirer leur filet dit ? chinchorro ?. vkritable petit
chalut ne peut que modifier les conditions de p¨ºche de ces tribus maures. dont le poisson est Ic seul moyen d¡¯existence, et cr¨¦er des
incidents u : p¨ºche maure : engins et m¨¦thodes N tr¨¨s primitives !> ;
1
l
- Les eaux internationales : (( o¨´ se pratique ¨¤ peu pr¨¨s uniquement la p¨¦che au chalut. petits chalutiers ¨¤ glace. petits ou grands
chalutiers au sel. livrant leur p¨ºche h des bateaux transporteurs ou la portant eux-m¨ºmes r¨¦guli¨¨rement jusqu¡¯¨¤ leur port d¡¯attache.
grands chalutiers frigorifiques etc. [...] Tr¨¨s importante au point de vue rendement N
1943
ID12
I!tilisation de fils de firmes fran?aises OLI britannique pour la r¨¦fection des filets en C?te-d¡¯ivoire. par les p¨ºcheur< originaires de 1
*I
!
1
Gold-Coast
70

u N
--

10.
Tendances g¨¦n¨¦rales observ¨¦es
Inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSGSCDNIII
0 A E lJ 0 1 .\\ 1 V 1.
FCIN 1 t!VlHf; f
1905
121
(( Jusqu¡¯en 1905, on avait. ¨¤ plusieurs reprises. parl¨¦ des quantit¨¦s ¨¦normes de poisson que l¡¯on rencontrait sur la C?te occidentale
*
d¡¯Afrique. dans le voisinage du fameux banc d¡¯Arguin. mais on n¡®avait sur les esp¨¨ces. les fonds. la conservation. le transport. etc.,
que des donn¨¦es fort incompl¨¨tes et. pour la plupart. inexactes N
1905
ID15
N En 1905. M. le Gouverneur g¨¦n¨¦ral Roume frapp¨¦ par Izs r¨¦cits des commandants de navires qui d¨¦peignaient unanimement les
*
1
parages du banc d¡¯Arguin comtne une des r¨¦gions les plus poissonneuses du globe. fit proc¨¦der ¨¤ une ¨¦tude minutieuse des ressources
que rec¨¨lent les eaux de la baie du L¨¦vrier par le professeur Gruvel ))
1922
1631
? Les r¨¦serves de la tner sont in¨¦puisables et extr¨ºmement vari¨¦es ))
*
1923
[Dl5
M. Barys. de la SIGP : (( En ce qui concerne les possibilit¨¦s de p¨ºche, par exemple, le chiffre que nous avons indiqu¨¦, soit 25 000
*
I
tonnes de produits repr¨¦sentani 50 000 tonnes de poisson frais, para?t ¨ºtre un chiffre maximum. si on ne veut pas d¨¦peupler les parages
de Port-Etienne. C¡¯est du reste le chiffre indiqu¨¦ par le Mus¨¦um pour une exploitation normale ))
197¡®4
ID16
Selon le syndicat des armateurs de Douarnenez : N la crise que subit actuellement l¡¯industrie de la p¨ºche sur la c?te occidentale *
I
d¡¯Afrique ))
1925
12031
? L¡®industrie de la p¨ºche dans cette colonie n¡¯a pas ¨¦volu¨¦ par suite m¨ºtne des principes rudimentaires que les p¨ºcheurs indig¨¨nes
*
suivent immuabletnent et qu¡¯ils suivront jusqu¡®¨¤ ce qu¡¯un exemple probant leur montre tous les avantages qu¡®ils auraient ¨¤ adopter
nos proc¨¦d¨¦s ))
1923
ID15
(( Port-Etienne se pr¨¦sente avec une personnalit¨¦ ¨¦conomique qui lui assure un d¨¦veloppement int¨¦ressant : la mer est un in¨¦puisable
*
l
vivier. oit les fonds r¨¦guliers permettem la p¨ºche au chalut : en aucun point du globe ne sont r¨¦unies des conditions aussi
extraordinaires ))
1925
12031
Tendance ¨¤ l¡¯accroissement de la p¨ºche. maritime et fluviale. et du commerce de poisson. dans toute la colonie
1925
12031
Rien de neuf. en 1975. dans la p¨ºche en AOF : N bien que pratiqu¨¦e avec plus ou moins d¡¯activit¨¦ sur toute l¡¯¨¦tendue du littoral. sur *
les rives des lleuves et dans les lagunes. elle reste une richesse dont toutes les ressources ne sent pas connues et encore moins
exploit¨¦es )) :
Sauf en Mauritanie, u partout ailleurs la p¨ºche est rest¨¦e aux mains de l¡¯indig¨¨ne qui s¡¯en tient ¨¤ sa routine invariable et ¨¤ ses moyens
primitifs i) :
Entraves ?I la p¨ºche :
- Dans les Colonies du Sud. la barre : H toutefois les indigtineb la franchissent couramment. mais cc wnt de, prouesws. des clploits
d¡¯adresse et d¡¯audace qui ne peuvent impun¨¦ment ¨ºtre renouvel¨¦s en tout tetnps )) :
!
l - Trois probkmes d¡¯Cyuipement : la pirogue. N de faible tonnage. elle ne peut gutke tenir la mer et les accidents dont tkequents )) :
<< les en_oins de capture sont ¨¦galement primitifs N : pour la conservation. c¡®est encore la routine qui pr¨¦vaut :

inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
- Id¨¦e d¡¯un indig¨¨ne prisonnier de ses habitudes, de sa mentalit¨¦. r¨¦cif ¨¤ l¡®innovation
1935
Il781
? L¡¯abondance du poisson tant dans les fleuves que sur les c?tes. compar¨¦e aux besoins quotidiens. n¡¯avait pas conduit ¨¤ une
r¨¦glementation ¨¦troite de la p¨ºctre et par suite il n¡¯avait pas paru utile dans ces conditions. d¡¯interdire le droit de p¨ºche aux navires
¨¦trangers [...] D¡¯une mani¨¨re s ¨¦n¨¦ralc la quantit¨¦ de poisson p¨ºch¨¦ au St¡¯n¨¦gal a plus que tripl¨¦ depuis ces derni¨¨res ankcs cn ce qui
concerne le poisson livr¨¦ ¨¤ l¡¯¨¦tat frais et il en est de m¨ºme au moins en ce qui concerne le poisson s¨¦ch¨¦ [...] Bien que l¡¯on ne saurait
en d¨¦duire que les quantit¨¦s de poissons ainsi captur¨¦s puissent avoir une influence sur la richesse poissonneuse de nos eaux il
convient cependant de remarquer que depuis ces trois derni¨¨res ann¨¦es. et celle en cours en particulier. le poisson semble s¡®¨ºtre
¨¦loign¨¦ de la c?te o¨´ on le trouve moins abondant ))
1928
128%
P¨¨che lagunaire : (( l¡®industrie de la p¨ºche est particuli¨¨rement active dans le Bas-Dahomey )). mais il serait impossible d¡®augmenter
*
2851
les rendements sous peine d¡¯¨¦puisement de la ressource ;
La p¨ºche maritime pourrait s¡¯accro?tre <( si la c?te n¡¯¨¦tait pas aussi inhospitali¨¨re ?
192s
12841
? Aucun texte ne r¨¦glemente la p¨ºche qui demeure libre et relativement peu d¨¦velopp¨¦e dans la Colonie ))
*
1936
13731
La p¨ºche n¡¯est (( nu!le part en progr¨¨s ::. parfois en << d¨¦cadence ): ;
*
Les indig¨¨nes sont sensibles aux diff¨¦rences de productivit¨¦. mais peu ¨¤ l¡¯¨¦change lointain et ¨¤ la longue conservation du poisson
1937
14031
? Il appara?t que les richesses ichtyologiques de I¡¯AOF sont exploit¨¦es partout ))
*
1 9 3 7 1403)
Disparition des p¨ºcheries m¨¦tropolitaines
*
1940
lDII
Selon le directeur de la SIGP : G Les lanches sillonnent en vain toute la baie [du L¨¦vrier] et nous attribuons la cause certaine de certe
*
I
disparition. au chalutage intense pratiqu¨¦ en eaux interdites. ainsi qu¡¯¨¤ l¡¯entr¨¦e de la baie du L¨¦vrier par les notnbreux chalutiers
espagnols de certaines Compagnies.
Nous pouvons affirmer sans crainte que la destruction des fonds par ces chalutiers s¡¯op~rr avec rapidit¨¦, et il faut s¡®attendre ¨¤ la
disparition d¨¦finitive de la courbine. si des mesures de protection ne sont pas appliqu¨¦es ))
1 9 4 2 12031
Arr¨ºt de la p¨ºche bretonne aux langoustes au large du Rio de Oro
*
*
I9J1
ID11
Mat-s : u Certaines ¨¦quipes de pkhe espagnoles. #cheraient en baie de Saint-Jean. a proximit¨¦ du C¡®ap Timiris. l¡®es p¨¦cheurs
*
I
indig¨¨nes imraguen de Metnghar se plaignent vivement contre ces derniers. dont l¡¯activit¨¦ ill¨¦gale trouble la migration habituelle des
bancs de mulets. emp¨ºchant ainsi toute capture.
Nous constatons en effet que la production de nos p¨ºcheurs indig¨¨nes est pratiquement nulle depuis le mois de janvier : nos
1
II
embarcations de liaison. qui se rendertl tous les 12 jours h Metnghar. rentrent vides. Nous sotntnes oblig¨¦s d¡®attribuer ce tnanque de
production (que nous constatons pour la premi¨¨re fois ¨¤ pareille ¨¦poque) & l¡¯action des p¨ºcheurs espagnols dans nos eaux 1)
I
1¡¯
1935
IDI1
Au Rio de Oro : i( La campagne de grande pkhe au mulet a commenc¨¦ d¨¦but octobre. Les r¨¦sultats d¨¦j¨¤ obtenus ont GtP ncttetnent
*
*
I
stip¨¦rieurs ¨¤ ceux des annkes prtk¨¦dentes ?
1945
IDI1
G Des techniciens onr d¨¦clar¨¦ que les p¨¨cheries de la cote mauritanienne pouvaient fournir par an I-0 000 tonnes de poisson. sans que
*
, I
pour cela on ait ¨¤ craindre un Ppuisement des fonds. Or. si nous sommes actuellement tr¨¨s loin de ce chiffre il n¡¯est pas impossible

Ann¨¦e R¨¦f.
Commentaire
qu¡®il soit quelque jour atteint e t d¨¦passf
de la p¨ºche sur les bancs de Terre Neuve) ):
74

11.
Esp¨¨ces p¨ºch¨¦es et prix
inn¨¦e R¨¦f.
Commentaire
AMSCiSCDNt
0 A 1¡® II 0 1 A 1 ¡¯
1¡¯ li N 1 Ii V If Ci
1922
1691
Mulets. courbines (L5kimwu uqtti/u). samas (C¡¯hy.:seph~~:v gihhiceps et Du7fe.y xw/gut.i.s). but-ses (Diugtxmnw ntedir~v~crt7c~ztlII). soles.
rk *
limandes. @tans. sardines. thons. dorades, rougets, grondins, bars tachet¨¦s :
La SIGP traite : courbines. samas. burres. mulets ;
Les Canariens p¨ºchent aussi le (( toye )) (? le chien de mer en langage des p¨ºcheurs fran?ais, sorte de .squale. dont les exemplaires
innombrables. variant entre 0.50 m et 1 m de longueur. sont captur¨¦s ¨¤ chaque coup de chalut ou de senne H) ;
P¨ºche ¨¤ la langouste par les p¨ºcheurs bretons : 20 000 ¨¤ 25 000 crustac¨¦s par semaine et par dundee en ¨¦t¨¦, autant pour un mois et
demi ou deux mois en hiver ;
Exportations de la SIGP : 1 500 ¨¤ 2 000 F la tonne
1922
1631
A Ruf?sque : N tr¨¨s gros poissons )) pour la p¨ºche de fond et (( poissons moyens de la taille du mulet en surface ? :
Soles et limandes (juin-f¨¦vrier). thons. ? un poisson analogue ¨¤ la sardine mais beaucoup plus large. La v¨¦ritable sardine se rencontre
peu. II existe des turbots d¡¯un go?t assez fin mais en petites quantit¨¦s ? :
Langoustes ¨¤ surtout ¨¤ Saint-Louis et parfois ¨¤ Dakar (Pumditxs wgizts. F¡¯mzdims ~dgwis. (( tr¨¨s rarement le Sz~llw~rs IUIZIS appel¨¦ en
ouoloff <( Kakarikack 1)) ; prix ¨¤ l¡®unit¨¦, ¨¤ Saint-Louis. entre 3.50 f et 10 f ? suivant les =c¡¯rosseurs et suivant les saisons )). prix (( plus
cher )) ¨¤ Dakar : jusqu¡¯¨¤ 15 f pi¨¨ce :
Crevettes (? Sipakh H en ouoloff) vendues <( par petits tas de 025 f¨¤ 1 f l¡¯un )) :
D¨¦tail des prix des poissons dans la r¨¦f¨¦rence :
Cueillette des hu?tres dans le Sine-Saloum et dans les marigots de Casamance : en Casamance. ? leur coquille est utilis¨¦e pour faire de
la chaux ? :
Prix du sel (import¨¦ ou produit artificiellement) : 0.35 f ¨¤ 0.50 f le kg : prix du sel naturel (N indig¨¨ne j>) : 0.35 f ¨¤ 0,35 f le kg :
Annexe I : poissons de surface mi-mars ¨¤ mi-.iuillet (avec noms ouoloffs) : annexe 2 : esp¨¨ces de fonds de rochers du mois de ft!vrier
(id.) : annexe 3 : esp¨¨ces de fonds de sable du mois de f¨¦vrier (id.) : annexe 4 : poissons de fleuve ou de marigot (id.)
.-
1922
1601
Soles p¨ºch¨¦es de -janvier ¨¤ juin. thons H assez rares )) p¨ºch¨¦s lors de la saison s¨¨che : p¨ºche importante aux crevettes ;
*I
1 Le morceau de poisson frais co¨¹te entre 0,570 fct l f. <( il est plus cher que le poisson fum¨¦ ? dont le morceau cotite environ 7 f le kg ;
Les crevettes fra?ches sont vendues de 1 SO f ¨¤ 2 f le kg et s¨¦ch¨¦es de 1 f ¨¤ 1 .SO f le kg :
Les crabes sont vendus de 0.40 f ¨¤ 1 f Ic kg : la ~CC~C ne scmblc pas intcntionnellc :
~
I
I
Cueillette de coquillages comestibles : <( Sirimi )) et N Souroumbe ? :
Ill

l
Cueillette des hu?tres sur tout le littoral. pour la consommation locale uniqucmcnt
1923
1801
Dans les rios, poissons de mer dont soles. thons et raies,:
*
Sur les C&es. v beaucoup de crevettes (sanfoui) N : le prix de vente aus Europ¨¦ens est de 1 f les 300 grammes en\\ iron : en saison
s¨¨che. 2 ¨¤ 3 kg de crevettes sont ramen¨¦es quotidiennement aux Europ¨¦ens de Bok¨¦ :
7 5

Inn&
R¨¦f.
Commentaire
Le poisson sec u est vendu un peu plus cher )) que le poisson frais ; tes (< esp¨¦ces silures ? (¨¤ l¡®¨¦tat frais) co?tent I f le kg, le
capitaine (H sal¨¦ ?. en malink¨¦, G sori ? en soussou) peut atteindre 1.50 f te kg (0.25 f de plus s¡¯il est sec) :
Coquillages de mer ou de marigots consomm¨¦s : u vari¨¦t¨¦ l¨¦r¨¨bre (coquillage conique ¨¤ pointe allong¨¦e en spirale de la gosseur du
petit doigt) )) et << genre cardium (soussou : c< homb¨¨s u ) x :
Cueillette (< des hu?tres ordinaires (soussou : (( sibota )) ) du genre hu?tres (( portugaises )) petites et a,,<yutom¨¦r¨¦es sur ta c?te baga et
natou. et sur les bords de l¡¯estuaire du Nunez (hu?tres dites de pal¨¦tuviers) )) :
? Nomenclature des principaux poissons, crustac¨¦s et mollusques des eaux du cercle de Bok¨¦ )) avec noms matink¨¦s
1922
1611
P¨ºche ¨¤ ta langoustine et ¨¤ la crevette sur le fleuve S¨¦n¨¦gal. ¨¤ ta main et durant tes basses eaux :
Prix du poisson ¨¤ Kayes : de 1 .SO f ¨¤ 230 f te kg frais. et 1 SO f te kg sec :
Prix du poisson ¨¤ S&ou, Mopti, San : I f ¨¤ 2,50 f te kg frais. 0,75 f¨¤ 1.50 f te kg sec ;
Prix du poisson ¨¤ Tombouctou : 0,30 f le kg frais, 0.50 f le kg sec ;
Les hu?tres cueillies ne servent sue Dour leur coauitle (chaux)
1922
1621
? En gros, la charge de chameau ( 100 kg environ) est de 15 francs ? ;
Les prix ¨¤ proximit¨¦ du fleuve Niger sont ¨¤ peu pr¨¨s les doubles de ceux pr¨¨s du tac Tchad :
Les coquillages ne servent que pour la production de chaux
1923
1661
Cercle de Say : le poisson vaut 0.50 f te kg frais. 0.75 f s¨¦ch¨¦ :
P¨ºche aux moules
1927
1681
Subdivisions de Boromo et D¨¦dougou : le silure de 15 cm co?te 0.10 f :
Cueillette de coquillages dans la Volta ;
Tableau des esp¨¨ces p¨ºch¨¦es dans la Volta Noire. avec noms en mossi et en bambara : brochet. squalid¨¦. goujon. silure. siture ¨¤
carapace, I¨¦pidosir¨¨ne. capitaine. cyprin. gymnote. setrodon
1977
1671
Subdivision de Tougan : m¨ºmes esp¨¨ces captur¨¦es que dans les cours d¡¯eau et les marigots du Soudan
1977
1651
P¨ºche en mer : soles :
P¨ºche dans te lac Nokou¨¦ : crevettes et langoustes. quand le lac communique avec la mer ? par l¡®ouverture de la bande de sable qui est
emport¨¦e tous tes deux ou trois ans ¨¤ t¡®entr¨¦e de ta lagune de Cotonou H :
Prix du poiwon frai< 1 f ¨¤ 4 f le kg ; le fum¨¦ est (c toujours un peu plus cher F et le sal¨¦ peut atteindre 6 f le kg :
Prix des crevettes. langoustes et crabes : de 2 f ¨¤ 5 f le kg selon la saison : les crabes et les langoustes sont peu p¨ºches alors que la
p¨ºche aux crevettes atteint 5 ¨¤ 6 t par an
1922
1641
Tableau des esp&es p¨¨chees, avec traduction en langue agni ( 16) : ? les soles. langoustes et crevettes sont plut?t rares )) :
Poisson frais : 0.5? f¨¤ I f le kg. avec fluctuations : fum¨¦ : environ I t¡® le kg :
Prix ¨¦lev¨¦ de la langouste : 5 f l¡¯unit¨¦ :
P¨ºche maritime aux ctavisses. couteaux. moules. palourdes. donas : p¨ºche lagunaire de u l¡®hu?tre comestible des pat&uvirr~ >). du
bernard-l¡¯ermite. du teret

Ann¨¦e R¨¦f.
Commentaire
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1973
1611
Mulet. courbine, burro, squale ? tnarajo U. clupe. sparid¨¦s
*
1933
1933
voir
Mission Thomas : tnentions de la capture d¡¯un silure dans les Cercles de S@ou. Mopti et Niafunk¨¦ (G Schitna H en Bambara, *
*
ci-
(( Nango )) en Bozo. taille tnaxitna d¡¯environ l,40 tn), dont la vessie natatoire peut servir ¨¤ la production d¡¯ichtyocolles
con-
[SS, 116,126, 127, 132, 133, 137,139,142, 150,157.212~
tre
1973
If491
P¨ºche maritime : (( Mulets. soles, raies. silures, capitaines sont le plus commun¨¦ment retir¨¦s ))
1925
12031
Campagne 1925 tr¨¨s active : marache, mulet, bourron, sama, bar. bonite. sole, dorade, rouget. sardine. courbine :
<( la courbine (poisson le plus int¨¦ressant au point de vue industriel) atteint en moyenne le poids de 30 kg ; il en a ¨¦t¨¦ parfois captur¨¦
qui pesaient jusqu¡¯¨¤ 80 kg )) ;
/
I De mai ¨¤ septembre !925. 200 000 langoustes p¨ºch¨¦es, mais la tnot-tatit. .¨¦ attein? jusqu¡¯aux deux tiers de la cargaison et !es :i sujets ii / <I<l I/l
p¨¨sent entre 400 g et 1 kg : H les p¨ºcheurs bretons signalent un certain appauvrissement des fonds sur les lieux de p¨ºche habituels aux
environs du Cap Blanc. ¨¦tat qu¡¯il faut attribuer vraisemblablement ¨¤ la migration )) :
En 1925. 195 baleinopt¨¨res. 6 baleines bleues et 19 cachalots p¨ºch¨¦s
1975
12031
P¨ºche en lagunes : carpes. brochets. silures, verches, gardons. chevesnes. raies, soles, limandes. capitaines, turbos ;
*
P¨ºche pr& de la mer : langoustes. crevettes :
P¨ºche des hu?tres dans le lac Nokou¨¦
1975
12031
La SIGP exploite courbines. maraches. satnas. tnulets
*
1975
Il741
u il semble. qu¡¯apr¨¨s une exploitation peut-¨ºtre un peu intensive. le nombre des Langoustes royales de la c?te mauritanienne
*
commence ¨¤ diminuer sensiblement. II n¡®¨¦tait pas possiblr. malheureusenient. de r¨¦glementer la p&he des Langoustes royales sur les
c?tes de Mauritanie, puisqu¡®en territoire espagnol ))
1925
12081
<< La chasse des C&a&s qui. au dibut. avait donnP des r¨¦sultats tr¨¨s encourageants. passe par une p¨¦riode critique. Depuis plusieurs
*
mois on ne voit que de petits c¨¦tac¨¦s peu int¨¦ressants. Dans ces conditions. il est peu probable qu¡¯une Soci¨¦tl d¡¯exploitation puisse
,
,
¨ºtre constitu¨¦e ))
1936
12171
Dans les lagunes : carpes, brochets. silures. verches. ~tyardons. chevesnes, raies. capitaines, turbots :
Pr¨¨s de la mer : langoustes. crevettes (39 156 kg en 1975) :
i 1 i*
1 .ac Nokou¨¦ : <( quelques hu?tres )) :
Petite p&he aux tortues
1927
12531
¡®Nombreuses esp¨¨ces p&%es en Mauritanie. mais sut-tout courbine. marache. mulet et langoustes ;
Pris des poibsons p¨ºcht% : 1, s¡¯est ClevG au cours 1926 entre 3.60 f et 7.X f le hg H ;
Langoustes : <( pris de vente en France entre 5.50 f et 15.50 f le kg )) ( 1976)

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