ETUDE DES RESSOURCES HALIEUTI QUES DE LA RZGIO~ Du...
ETUDE DES RESSOURCES HALIEUTI QUES
DE LA RZGIO~ Du SmE " SALOUBI
ET DE LA PETITE COTE DU SE~EGAL
EN VUE DU DEVELOPPE~~NT D'UNE PECIfERXE
A PABTIR DU PORT A DJIFER~
---. - _-
_.
-
---
FEVRIER 1979

1.1. Climntulo&o somrnairc
l,l.,l. Les vents
1.1.2. Les pluies
1.7*3. Les temp6ratures
1.2. Hydrolo&+
1.2.1, Courants, mar¨¦es, boule
1.2.1.1. Les courants
1.2.1.2. L1. mar¨¦e
1~2.1~3. La houle
? .2,2. Temp¨¦ratures et wUni%bs
1.3. Morphologie don fcndn
lejLla Superficie et rdicf du plateau continental
lt3G?,
Nature des fonds
f .3.2.1 l Point de vue s¨¦dimentolo,-fque
q.3.2.2. Point de VU$ pratique pour la p?kche
2,1. L a pbohe d¨¦marsale
2,t.l. La p&che d¨¦mersale artisana3,G
2.1.1 .l. Description de la p%heria .?.
2,1,1.2, L¡¯effort de p8ohe
2.1.1.3. ta 00mp06ition des captures
2.1.1.4, Variations oaisonni?zws de fa p. U. e.
2,1.2, La pkhe dknersale industrielle
2.9.2.1. Description de la p8cheri.e
2.1.2.2, L¡¯effort de p8cho
,
2.3.2.3, Les csptul?0a
2.1 .2.4. Variations nninonnibzwz+ de Ia pue.
2,2, Les peches p¨¦lagiques cbti¨¨r::,-
2.2.7. L a p8che a r t i s a n a l e aux f i l e t s
2.2.9.1. Les filets rnaillants encerolants
2.2.1.2, Les serines tournantes cculiasantes
2& L3. Lt% B@IIIMS d e plage
2,2,1.4. Les filets dormants de suri?acw
2.2.1.5, Conclusions sur 1a pkhs azftiaanale

2.2,2, La pkhe indus trielle sardini¨¨re dakaroise
2.2,2.1* Ikscription
2,2.2&!* L ¡¯ e f f o r t d e pkhe
2.2,2.3* Compo~:ition des captures
2.2 .2,4* Variations saisonni¨¨res des rendements
2.2.3, La pQcherie des thoniers
2*2*4* Conclusion et Bvaluations g¨¦n¨¦rales des captures stln¨¦gslaises
3. LES l.fHNES EXP~RIF!XTALES
3.1. Origine des donn¨¦es
3.1.1. Les missions des navires de recherche o?knographique
3.1.2. Les missions des ahalutiers russes
3.1.3. Les missions du N*O. LAURENT AlltiRC en d¨¦cembre 1978
3.2. R¨¦Ssultats obtenus
3.2.1, L e s espbces d¨¦mersales
3.2.1.1. 16thodes d e t r a v a i l
3,2*tJ. Analyse des resuitsts
3,2,2. Les esp&ces p¨¦lafSique9 @Hi¨¦res
3.2.2.1. Description d e l a mQtbode d e t r a v a i l e t
campa@iea cffec tubes.
3*2.2.2. Analyse des rkultsts pour le sud du Sk5gal et de
la Gambie.
3.2,@,3. Biomasse e t pEche
3.2.2.4. Conclusion
4 . RRPARTITION XX% PRIFCIPAXJZ XSPE?ZS
4.1, EspBces d¨¦mersales
4,j.j. Groupe peu profond et tr¨¨s &tier (0 c 30 m)
4.1.2. Groupe interm¨¦diaire 9 30 - 70 m )
4¡®1.3. Groupe profond
4.1.4. Esp¨¨ces part iouliEttrea
4.1. Lacal,isation doa ressources pCla&u+:i cUti&res
4.2.1. S a r d i n e l l a aurita
4+2* 1.1. Cycle de vie
4.2.1.3, %tude d e l a nurserie eenEgalaise
4.2.2. S a r d i n e l l a m a d e r e n s i s
4.2¡®3. Les chinchards
4.2.4. Saomber japonicus
4.2.5, Pomadasys jubelini
4.2.6. Ethmalasa fimbriata
4i2.7. Xugil sp.

,
5. tJU?Lm lX27NES ?XXKO1~TQUES
5.1. La p¨ºche artisanale
5.1.7. Investissements n¨¦cessaires ; coflt d¡¯exploitation
%1*2* commercialisation et ¨¦tude des revenus des professionnels
5* 1.3. Conclunionn.
!%Ze Sa p?che industrielle
5.P. ? * La pdche d¨¦,ersale
%?*2. La p¨¦cha 8ardini¨¨rs
G2. Potentiel d e s esp¨¨ces d&ernales
6&* 1, T¡±*u*e g l o b a l e d e l a ptcho i n d u s t r i e l l e d&ersrale
6.2¡®2. Page0 ts
6.2.3. hqets
a
6*L5* Toutes esp8ces confonduos
6.38 P o t e n t i e l d e s esp¨¨ces p&lagiqucss cBti&res
6.3.1. Analyse dea tendances dans la pEcha sardini¨¨re dakaroise
6.3.LL Savdinella auritn adulte
6.3 ,7,& S. surita, individus jeunes
6.3.1.3. S. maderensis
6.3,:. 4. Caranx rbnchus
6,3.1*5* Fomadasys jubelini
6.3.1 eh* Av.tres esp&ces
6,3,?. Analyse des tendances dans les p%heries branglres
6*3.2.?1 Sardinellas
6.3A 2. ¡®%inchardo
6¡®31.293. ttaquereaux
6.3*3. ConoXusSan paur les stocks p¨¦lsgiques 08tiers.
7.1. P ¨º c h e 8 l a ligna
7.2. P¨ºche w oh&ht. . . . I.. i..' Y:. ,
..~
7.3. P¨ºche dee poissons pdlagiques
. -
7.3.1. Choix du type de p8che
7.3.2. Rendements attendus aveo un petit ~wraeaar de 14-15 cm
7.3.3* DPveloppement Be l a p&oherSe e t potwtirl d o oapture
BIBLIOORAPRIE
3

I N T R O D U C T I O N
La prbnte (5tuds entre dan8 le cadre du d&relogpement des inatalla-
tlons portuaires de p8che dans la r&gion du Sine-Saloum, $ DjiPBre, Son
bu& aet de donner le maximum d¡¯informations scientifiques dont di~poes le
Centre de Recherches ochanographiquea de Dakar4hiaraye (C.R~O.D.T,) en
particulier en ce qui oonoerne les probl&mes li6s Q l*exploitation des res-
11ou~ces halieutiques de la zone concern¨¦e.
Le projet de d0veloppement semble plut8t s¡¯oritanter wur~ la rnbe en
valeur d¡¯un type de pbhe srtisanaf (d?ij& existant) a% %emi-artisanal (i2
implanter). Tenant compte du rayon d¡¯action des embarcations propres ZL cm
typsa de p6ohs et d¡¯une certaine unit8 g6ograpbique, la zone ¨¦tudi¨¦e a d6
8tre d6limiMe. La r¨¦gion de la Petite C&e du SBn¨¦gal et du Sine-Saloua
a tM retenue en dt5bordant vers le norg juequ¡¯i8 la presqu¡¯fle du Cap-Vert
et vers le sud jusqu¡¯& la fronti&re nord de la Gambie. La limite nord sem-
bLe difficile B franuhir pour de petites embaroations partant de Djif&rs
en raison de son Eloignement et des oonditions m¨¦t¨¦orclog2quea souvent mau-
vaises. La limite sud oorrospond aux eaux territoriales g3rnb?~nn0~ drtns
lesquelles la p&che ne Peut s¡¯effectuer qu¡¯avec accords bilateraux. Toute-
fois on pourrait envir9ager certaines activit& de p8ohe au-dol2a des eaux
gambiennes, en Casamanoe, pour certains types de p¨¦che semi-artisanale mo-
derne mal& 1¡¯6loignement du port do dQbarquemant4 Un autre projet d*Qtude
portuaire Btant wa Qour@ en Csaamance, oefte r¨¦gion nc& pas 4t¨¦ abord60 ioi.
AprBs a v o i r d6orit l a rdgicn e t l e s pCicherias a c t u e l l e m e n t e n aotivit4,
la localisation des ressources atara ¨¦tudi¨¦e B partir des donnbs de p¨ºaha
. .
et de donndes exp&%nentales, Quelques donn4es econom$ques seront pr¨¦nent¨¦ss,
suivies d%ane tentative d¡¯evaluation des potentiels erploitables et des aon- _,
s6quenoss pratiques pour le d$veloppement de la p¨ºche dans la r¨¦gion.

D E S C R I P T I O N
1 l
DE LA
Z O N E
E T U D I E E
La zone concern¨¦e par cette etudc peut ¨ºtre divis¨¦e en deux parties bien
distinctes : d¡¯une part une zone purement maritime et d¡¯autre part le Saloum
lui-m¨ºme (fig. 1)
Le littoral maritime pr¨¦sente une alternance de zones basses et sableuses,
et de falaises, l¡¯importance des zones sableuses s¡¯accentugnt au fur et ¨¤
mesure que l¡¯on descend vers le sud.
Le saioum, qui ne doit ¨ºtre consid¨¦r¨¦ que comme un bras de mer et non
comme un fleuve puisque le d¨¦bit ¨¤ l¡¯embouchure ¨¦st nul, est bord¨¦ de zones
markagcuses couvertes de p$.¨¦tuviers.
*
1.1 . CLRfATOI,OGIE SOMMATRP,
Le S¨¦n¨¦gal est situ¨¦ dans la zone de d¨¦placement d¡¯une d¨¦pression cyclonn1.e,
les d¨¦placements de cette d¨¦pression en latitude engendrant les variations
des divers ¨¦l¨¦ments du climat.
1 ,l .l .Les vents
Les vents dominants sont les vents de secteur nord (les aii ~6s) ;.iil IU)~C!
de la d¨¦pression, et les vents de secteur ouest-sud-ouest au sud. Du fait i;t*+;
dbplacements de la d¨¦pression, les vents de secteur nord s¡¯installent, SI::¡¯ ~C!S
c?tes qui nous int¨¦ressent, d¡¯une fa?on irr¨¦guli¨¨re d¡¯octobre ¨¤ d¨¦cembre, pui.rr
r¨¦guli¨¨re jusqu¡¯au mois de juin, leur maximum se situant en mars-avril.
Apres, ce sont les vents de secteur ouest-sud-ouest, beaucoup moins stab.les et
intenses qui s ¡®installent jusqu¡¯en octobre-novembre (ROSSIGNOL 1963).
i .1.2.Les pluie8 (fig.2)
Les pluies sont essentiellement estivales, elles d¨¦butent en mai-juin
pour durer jusqu ¡®¨¤ novembre-d¨¦cembre, leur maximum se situant au mois d¡¯ao?t,
1,1,3.Les tempkatures (fig.3)
Dans la r¨¦gion du Saloum, les temp¨¦ratures restent ¨¦lev¨¦es toute l¡¯ann¨¦e,
avec ccpcndant deux f lkhissements : 1 ¡®un, relativemcnl important (!II ilt?c:c~rrihiX:-
janvier, l¡¯autre, plus faible, en p¨¦riode estivale. (juillet-ao?t-septe~~lsre)d
1.2. HYDROLOG IE
1.2.1. Les courants, les mar¨¦es, la houle.
1 .2.1 .1 . Les courants
-------------_-_-----
En pkiode d¡¯aliz¨¦s, de novembre ¨¤ mai, le courant de surface est stable 5

et porte au sud-est , dans In zone qui nous i.otEressc, Son intansitc. va
CII decroissant depuis le large, o¨´ sa vitesse peut atteindre I noeud,
jUSqU¡¯? la C?te. 11 peUt CxiStcr, 1C long de
13 c?te,
U
n

Wntr¨¨-CXJUraIIt
portant vers le nord.
En p¨¦riode d¡¯eau chaude (de juin ¨¤ octobre) le courant de surface
porte g¨¦n¨¦ralement au nord entre les mois de juin et ao?t et atteint
alors une vitesse moyenne de 0,5 noeud, son sens et sa vitesse deviennent
ensuite variables jusqu¡¯¨¤ la fin de la saison chaude.
1.2.1 .¡®L.Les mar¨¦es
w----,m --*..L-w
Les mar¨¦es sont du type semi-diurne, avec un marnage moyen de 1 m¨¨tre
[1,6 m en p¨¦riode de vives eaux) . Les horaires et hauteurs de mar¨¦es
peuvent ¨ºtre obtenus tr¨¨s facilement, pour Mbour et la pointe de Sangamar,
¨¤ partir des donnees fournies dans l¡¯annuaire des mar¨¦es du Service
hydrographique de la Marine fran?aise (Tcwnc: II, Ports d¡¯outre-mer).
Les courants de mar¨¦e sont g¨¦n¨¦ralement faibles, de l¡¯ordre de
O,2 ¨¤ O,3 noeud (TC&fCZAK, 197Oi REBERT et al:, 1974)
1 .2.1 .3.La houle (MASSE,1968)
-v-w¡±, - ----w---- - -
On peut distinguer deux types de houle :
- Une houle de nord-ouest de longueur d¡¯onde ~valu¨¦c J? 302 m, surtout
importante en p¨¦riode d¡¯aliz¨¦s,
- Une houle de sud-ouest;, gGn¨¦ralement de plus faible amplitude que la
pr¨¦c¨¦dente et masqu¨¦e par elle.
1.2.2.Temp¨¦rature et salinit¨¦ (fig.4)
On distingue deux saisons hydrologiques :
Une longue saison froide s¡¯ Etendant de janvier ¨¤ mai, au cours de
laquelle le plateau continental se trouve baign¨¦ par les eaux canariennes
froides et sal¨¦es.
Une saison chaude, de juin ¨¤ octobre, pendant laquelle deux niasscrs
d¡¯eau se succ¨¨dent. Tout d¡¯abord viennent les eaux tropicales chaudes et
salCes, puis les taux guin¨¦ennes chaudes et dessal&s,
Durant les p¨¦riodes de transition entre ces dtiux saisons, la temp¨¦rature
de l¡¯eau passe rapidement de 20 ¨¤ 26¡±C.et vice-versa.
Les apports de sels nutritifs, dans la zone qui nous int¨¦resse sont d?s
2 deux causes tr¨¨s diff¨¦rentes. D¡¯une part les apports d¡¯eau douce d?s 2 la
Gambie, dont le d¨¦bit cumul¨¦ au niveau de l¡¯embouchure est de 11 milliards
de m3 par an, d¡¯autre part
l¡¯upwelling (remont¨¦e d¡¯eaux profondes froides
et riches en sels nutritifs) cr¨¦¨¦ par les aliz¨¦s durant la saison froide
(fig.5).
Pour la zone du Saloum elle-m¨ºme, les donn¨¦es disponibles sont
peu nombreuses) n¨¦anmoins on peut dire que,
pendant la Sai%n froide, les
eaux sont relativement Plus chaudes qu¡¯¨¤ l¡¯ext¨¦rieur et que, perdant
la saison des pluies, on remarque une eimportank¡¯e dessalure due aux eaux
de ruissellement collect¨¦es par le r¨¦seau des bolons du Saloum.

i ,3 . MORPHOLOGIE DES FONDS
Comme nous l¡¯avons d¨¦j¨¤ signal¨¦ pr¨¦c¨¦demment, la zone du Saloum
et la zone maritime sont profond&nent difft&ntes. En cffc-t, la zonii &..I
Saloum est enti¨¨rement constitu¨¦e de vases molles, ne pr¨¦sentant que peu
de danger pour les engins de p¨ºche quels qu¡¯ils soient, ce qui n¡¯est pas le
cas de la zone maritime. Nous n¡¯¨¦tudierons donc en &tail que la zone
maritime.
1.3.1. Superficie et relief du plateau continental
Nous avons consid¨¦r¨¦ l¡¯isobathe des 200 m comme la limite du plateau
continental. Avec cette limite, et en excluant la surf ace du Saloum
lu i-m¨ºme, la surface totale comprises dans la zone qui nous int¨¦resse
est d¡¯environ 2600 milles carr¨¦s, se decomposant comme swit :
- Entre Dakar et la latitude de Msour : 545 milles carres dont
24 % entre 0 et - 20 m
38 % entre - 20 et - 50 m
36 % entre - 50 et - 200 m
y Entre Mbour et la latitude de Joal : 555 milles carres dont
34 % entre 0 et - 20 m
31 % entre - 20 et¡¯jq¡¯ m
35 % entre - 50 et - 200 m
- Entre Joal et la frontiere gambienne : 1500 milles carr¨¦s dont
43 % entre 0 et -20 m
30 % entre - 20 ct - 50 m
27 % entre - 50 Lar - 200 m
1) ¡®une mani ?rc gWrn1 c, ces fonds s o n t p?w nccitlent& ; c~~pc!nd:lnt
on peut observer deux falaises sous-marines, dont les positions sont
rcprCscnt&zs sch¨¦matiquement ¨¤ la figure 6. La prcmi¨®rc, dont le bord
superieur se situe vers - 70 m et qui peut pr¨¦senter une d¨¦nivellation
de 10 ¨¤ 15 m, se situe en bordure de la zone Etudi¨¦e, puisqu¡¯elle se
limite au secteur sud-ouest de 1 a prrsqu¡¯?¡¯ie du Cap-Vert. La seconde
par contre, beaucoup plus longue et pouvant egalement presc-nter uuo
d¨¦nivellation d¡¯une quinzaine de m¨¨tres , existe depuis la pointe des
Almadies jusqu ¡®¨¤ la
btitude de Mbour, pour r&appara?tre, peu marquee,
B la Iwitudt de Joal. Le sommt!t de cette seconde falaise se situe
entre - 35 et - 45m(DCMAIN 1977).
1.3.2. Nature des fonds (DOMAIN 1977)
1 .3,2.1. Point de vue s¨¦dimentologique (fig.71
I - - m . - - - - - - - - - - e - - - - w--w
Du point de vue s¨¦dimentologique,
la zone qui nous interesse pr&entc
des aspects tr¨¨s vari¨¦s, avec cependant une forte dominante de sables
presque p u r s ( - de 5 % de lutitcs). Cependant, la couche de snblc dans une
grande partie de cette¡¯zone est peu ¨¦paisse et laisse par endroit affleurer
des roches dispos¨¦es en dalles inclin¨¦es.
1.3.2.2.Point de vue pratiq,ue pour la p¨ºche.
-¡°--..J...$-a.m.~¡°.-~~-*.
e . - e - - - - -
La nature des fonds peut poser un certain nombre de probl¨¨mes pratiques
pour la p¨ºche, en particulier pour les fonds durs qui peuvent entra?ner
*
des avaries des engins de p¨ºche utifis&.
3

Pour la p¨ºche p¨¦lagique, en pratique, quel que soit l¡¯engin de p¨ºche
utilis¨¦ (senne tournante ou chalut pklagiauc) seule In tranche d¡¯eau
supcrieure est concern¨¦e (environ 30 m), et les probleme? ne se posent
donc que dans les fonds infFrieurs L? cette limite. Dn.n$ la zone qui nous
int¨¦resse, seule la zone rocheuse situ¨¦e entre Mbour et Joal peut poser des
probltsmes (fig .7) .
Pour les p¨ºches d¨¦mersales, le pr8bl¨¨me est diffisrent. En effet, si
tor~tc la surin?c du plateau est ncccssiblc aux engins p:issifs (1:igws A
main, palangres, filets dormants) cela n¡¯est pas le cas pour le chalut de
fond. Pour cet engin, de nombreux risques de croches, et donc d¡¯avaries,
existent, tout d¡¯abord au niveau des falaises sous-marines d¨¦j¨¤ signal¨¦es,
mnis egalement dans la zone sableuse, 21 cause des dalles rocheuses sous-
jacentes. En effet, selon le sens et la direction dans lequel sera effectu¨¦
le trait, la chalut accrochera ou n¡¯accrochera pas. Ceci veut dire que
dans la zone que nous appelons ¡°zone de chalutage avec risque¡±, une
connaissance parfaite de la toipographie du fond est n¨¦cessaire si l¡¯on
veut limiter les avaries.
En consid¨¦rant les probl¨¨mes soulev?s ci-dessus, les superficies du
plateau Cont?enta1 dans les trois zones utilis&s pr¨¦c¨¦demment se r,liicomposent
comme suit :- Entre Dakar et la lattitude de Mbour
.--__
;
Surf ace non chalutable : 16 io
surface chalutable avec risque : 36 %
surf ace fac< Lement chalutable
: 48 %
Z-Entre Mbour et la lat titude de Jaal :
surface non chalutable : 12 %
surface chalutable avec,risqua : 50 %
surface facilement chalutablc : 38 %
- Entre Joal et la fronti¨¨re gambienne :
surface no-n. chalutable.:. . 4 %
surface chalutable avec risque : 41 %
surface facilement chalutable
_-- ,-
. . . . I .--.
_ . _ -.. :, 55 %

----
----.----
------~.-
--
-:--
8-------
-..--..-
.-
-.
---.-
----
F t---..-

a

5 y?.
318
36
34
32
30

I
¡® ;-
¡®

5
--!Y---

-

_
--

.
-
.-


-
.

-.
pe
n t Q


2,
L E S
D I F F ? R E N T E S
P ? C H E R I E S
2, 1. LA P&XE DblSRSALE
2.1 .l, La p¨ºche dknersale artisanale
2.1.1.1. Description de la p?chcrie
-e-M ----a..-- c- s.. -
2.1. I V 1.1. Introduction
Il existe trois types de p¨ºche artisanale d¨¦mersale tr: . . diff¨¦rents :
- La pkhe ¨¤ la ligne ¨¤ main pratiqu¨¦e pr~squ¡¯exc~usivcment en mer.
- La p¨ºche etl filet maillant de fond, pratiqu¨¦e dans le Saloum et en ;WS-.
- La p¨ºche ¨¤ pied (ranwwage et ¨¦pervier), pratiqwee presqu¡¯exclusi~ ,¡± 1 II
dans le Saloum.
2.1.1 ,1 .I .Z.Historique
Il s¡¯agit de p¨ºches pratiqu¨¦es de fason tradj.i ¡®. $.nelle. Les prc:¡®, ej¡¯;p
essais de modernisation par introduction de moteurs hors-bord remont~;~~.
¨¤ 1951. A cette ¨¦poque les r¨¦sultats escompt¨¦s n¡¯avaient pas +ZrG zifi.i::.;:..:
¡®?t i l a f a l l u attendre 1 9 6 6 CL l a detaxe complCte sur les niotr:ii, :; ,I+.-,;, ; :.
¨¤ la p8chtt pour voir se d¨¦velopper ce programme de modarnisatio:;.
2.1.1.1.3. Flotilles de p¨ºche
T~¡®importnncc du parc pi rcy1r-i (>r prn ri ¡®Iii4 nt 1 ¡®U LI (11~s t¡¯y;w!.. 11.¡¯ lk:V.;ii
signal¨¦s plus haut
&ns la partie maritime est GV LuCc Ja:is i.: 1.,,b, 11 .f
_
Pour la partie interne du Saloum, les pirogues pratiquant la ;,f:..i::
dcmersale ne representent qu¡¯une f aiblc pnrtic du parc. On ~.tltt¡®
tL c.s! 1...i )*
que leur nombre est compris entre 50 et 100.
Toujours 2 l?int¨¦rjyur du Saloum, de nombreuses pirogues ho::. :~I\\)L ,,r,.i .Il.j
servent au d¨¦placement des femmes pratiquant le r%sage des mollas<;\\i<s.
2.1 . t .1 .4 Lieux de pnchc
t¡¯our l a p a r t i e maritime In @chc, t&&t au fiI.ct dorrnanL qt~¡®;l 1.~ ! i::fs;
est pratiqu¨¦e tout au long de la c?te avec cependant une plus forte
concentration au niveau des deux zones rocheuses Gti¨¨res Situ&es
devant Popenguine et entre Mbour et Joal (f ig .7)
Bans le Saloum, il n¡¯ya pas de lieu de p¨ºche particulier et 1:) ;:o:;i:i.;t::
de p¨ºche d¨¦pend surtout de la proximit6 du lieu de r¨¦sidence (1~; i;f:,,lt::.i :+.
2.1.1.2. Effort de p¨ºche
-----w---I-
2.1.1.2.1. Effort total annuel
Dans le cas de la p¨ºche artisanale, les efforts sont particulikr¨¦scnt
dif f icila ¨¤ appr ¨¦hendar; Pour le moment, nous ne pouvons aborder ce
probl¨¨me que par le biais. des effectifs de p%ogues . Ces effectit;, pour le
secteur qui nous int¨¦resse ainsi o,ue pour l¡¯ensemble du S¨¦n¨¦gal, sont donn&
ci-dessous s

.
w--...---
!
1
, Engin
!
I Secteur ¡°Petite C?tZ~EnsembLc du Skn&i~j ,
.---^
I
!
!
!
! Ligne
!
295 (17)
!
1688
!
!
!
! Filets maillnnts !
?
590 (51)
!
1 1 50
!
!
!
!
!
!
Les chiffres entre parenth¨¨ses repr¨¦sentent le pourcentage du
parc piroguier par rapport rl l¡¯ensemble du S¨¦nGgal,
2.1,1,2.2. Variations au cours d¡¯un cycle annuel
Pour la p¨ºche <Z la Iignc ct pour les fi¡¯l.ots dor~~tntx (!i, ~i)tlil,
les nombres de sorties mensuel sont pr¨¦sent¨¦s dans le tableau il,
Les variations observees sont assez importantes. Elles peuvei-;.
¨ºtre en partie expliqu¨¦es par le fait que les p¨ºcheurs sont ¨¦gal~~~:~~:
des agriculteurs en saison dos pluies. D¡¯autre part,les conditj.ons
mGrGorologiq.ues peuvent entra?ner un certain f l¨¦chissemont du noaibra
des sorties en novembre et d¨¦cembre.
&1,1,3. Les captures
2.1 .1.3? .*L~p$che ¨¤la ligne
3 - Captures totales et ventilation par esgGce.
Pour 1977 les captures totales I pour la zone comprise entre Ndcyane et
Joal., sont estin&es ¨¤ 3700 tonnes. La ventilation par es,pece, globale
ct mensuelle, est schematis¨¦e ¨¤ la figure 8 pour les ports de Mbour et
Joal.
b- Tailles des poissons captu-&.
Aucun? donndc prCci.sc n¡¯csL dispouiblc. 1¡¯0ur les mcro2~s e
t
il s¡¯agit g¨¦n¨¦ralement de jeunes individus.
2.1.1.3.2. La p¨ºche au filet maillant.
a-Captures totale et ventilation par espuce.
Pour 1977 les captures totales en mer , pour 13 zone situ& cntxe Ncle?sn?
et Joal, sont estim¨¦es ¨¤ 6000 tonnes. La ventilation globale par espcce
est rcpr&entee ¨¤ la figwe 9 pour les ports dc ?Ibour ct JoaI..
Etant donn¨¦s les renseignements de diverses origines dont nwjdisposons
sur les rendkents obtenus par les filets maillants de fond dans le
Saloum et ¨¦tant donn¨¦ le parc piroguier existant, on peut estimer
les prtit$globales pour cet engin ¨¤ environ 3000 tonnes, composees surtour
de machoirons ( A dus SP.), de brochets (Sphyraena s~&d¡¯. ok olithes
(Pzeudot.x,lithus sp) et de carpes rouges (lu tj anus S$J .)
On doit noter, pour cette r¨¦gion, qu¡¯¨¦tant donne la faible profon-
deur des bolons, les engins destiniss a ia capture des p¨¦lagiques comme
les serines de plage par cxcmp1.c (type partiwl icr utili~1~ dnns 7.a
Saloum) capturent des quantit¨¦s non neglipeables d¡¯especes demersalas.
Ces captures, compos¨¦es surtout de tilapias (Tilapia spj .peuvent ¨ºtre
estim¨¦e ¨¤ 2000 t environ.

b- Tailles des foissons Captflj,,:;
Aucune donnee n est disponible.
2.1 .1.3.3. La p¨ºche ;1 pied
Les esp¨¨ces ramnss¨¦es sont deux Lamellibranches;l¡¯hu?trc de p !.;;I., ;ir,:
(Crassostrea gasar) et le p?gne (Arca senilis), et un Gast¨¦ropode, 1~: . . . . :, ,:
(Semifusus morio).
La p¨ºche ¨¤ l¡¯¨¦pervier capture principalement des mulets.
2.1.2. La p¨ºche d¨¦mersale industrielle
A
2.1.2.1. Description de la pecherie
-s..
--,---mw-,
L
;
--I
2.1.2.1.1. Historique
Une ¨¦tude d¡¯enSemble sur l¡¯¨¦volution de la p¨ºche d¨¦mersale au S¨¦nebt;ii
a ¨¦t¨¦ faite r¨¦cemment (GARCIA et al. 1978) . Nous reprendrons ici ccr taitws
g¨¦n¨¦ralit¨¦s en insistant partiaement sur le secteur de la ¡°Petite C?te'"
(de 13¡¯ Nord ¨¤ Dakar). L¡¯exploitation chaluti¨¨re su S¨¦n6gaZ a commenc¨¦
vers les ann¨¦es 1950 mais il faut attendre 197! pour que la pe¡¯che s¡¯Sten¨¹e
au secteur de la ¡°Petite C?te¡±. A cette p¨¦riode, la pccherie crevetti¨¨re
est satur¨¦e. La production plafonne et les especes d¨¦barqu¨¦es se diver-
sifient. Les circuits commerciaux mis en place pour la crevette sont
utilis¨¦a pour d¡¯autres esp¨¨ces ¨¤ forte valeur marchande : les ¡°soles
1 angues¡± et le rouget avec lequel est p¨ºch¨¦e une importante quantit¨¦ de
pageots et de dorades.
Une liste des ¨¦quivalences entre les noms comnerciaux et scientifiqutis des
esp¨¨ces cit¨¦es est donn¨¦e dans le tableau III.
2.1.2.1.2. Les flottes de p¨ºche.
Jusqu¡¯en !970, la flotille dakaroise ¨¦tait uniquement compos¨¦e de
crev? tiers ne fr¨¦quentant pas le secteur qui nous int$resse .
A partir de 1971 une dizaine de petits bateaux d¡¯une puissance de
1.50 ¨¤ 300 ch sp¨¦cialis¨¦s dars la p¨ºche du rouget en M&diteri*:;nec venaient
se baser ¨¤ Dakar et travaillaient sur la ¡°Petite c?te¡± : nous les ap-
pe%erons ¡± rougettiers¡±.
Depuis 1975, une deuxilme cntegorie de bateinlx est apparue. Il s¡¯agit
principalement de chalutiers japonais de forte puissance, 1000 ¨¹ 1500 ch,
dont certains p¨ºchent en boeuf, que nous appcllcrons ¡°poissonniers¡±. Le
rouget necgfonstitue pas en gEnera1 l¡¯esp¨¨ce cible de la mar¨¦e, ces
batcaux rcchant cn p ri 0 riti: les c~phnlopodcs C!I: ¡®les d o r a d e s , mais il est
d¨¦barqu¨¦ en quantit¨¦ importante. Leur d¨¦barquement ¨¦tait ¨¦gal ¨¤ la moiti&
de celui des rougettiers en 1976. Q.selques anciens crevettiers reconwrtis
¨¤ la p¨ºche du poisson s¡¯ajoutent ¨¤ la flottille des poissonniers,
L¡¯¨¦volution des effectifs respectifs des deux flottilles des ¡°rCugettiers¡±
et ¡°poissonniers¡± de 1971 ¨¤ 1977 ainsi que la ventilation par classesde
puissances, modes de conservation et traintde p¨ºche sont donn¨¦es dans les
tableaux IV et V.
2.1 ¡®2.1 .3. T,ieux de pZchc
- Flottille des ¡°rougettiers¡±.
La zone de p¨ºche des ¡°rouge ttiers¡± est comprise entre Rufisque et la
fronti¨¨re nord de la Gambie. Les rougets sont localis¨¦s sur les fonds sabletix
et durs. On les touve de la c?te ¨¤ 75 m de profcdeur avec un maximum de
30 ¨¤ 50 m. Les fonds de p¨ºche au pageot sont pratiquement les&mes. Une
carte est donn¨¦e sur la figure S .

- Flottille des ¡°poissonniers¡±. Ces bateaux pschent ¨¦galement sur lez5
fonds ¨¤ rougets et pageots qui viennent d¡¯¨ºtre dkrits. Ils recherchent
¨¦galement la seiche qui se rencontre surtout sur les fonds de 25 ¨¤ 35 m
entre le cap de Naze et 13 Gambie.
2.1.2.2. L¡¯effort de p¨ºche
---.-mm-- - - - -
2.1.2.2.1. Effort total. L¡¯¨¦volution de l¡¯effort de p¨ºche global de
1969 ¨¤ 1977 dans le secteur est donn¨¦e dans le tableau VI et repr¨¦sent¨¦e
sur la figure 2. A titre indicatif, la part de cet effort d¨¦veloppe par
les rougettiers est de 43 % en 1576.
2.1.2.2.2. Variations sur un cycle annuel. La ventilation par mois
de l¡¯effort annuel pour 1977 est donn¨¦e dans le tableau VII. On voit que
l¡¯effort est assez stable d¡¯un mois ¨¤ l¡¯autre.
&11.3_. Les captures
--c-
2.1 .2.3,1. Ventilation par espece. Les captures totales eflectuks en
1977 pour les 34 espaces recens¨¦es sont donnGes dans le tableau VIII. De
ce tableau nous avons extrait le tableau IX o¨´ les 10 esp¨¨ces principales
sont classks par ordre d¡¯importance pond¨¦rale dans le$ d¨¦barquements.
2.1 .2.3.2. Ventilation par f,lottille . A titre indicatif, en 1976, 24 2
des cap-tures totales dans le secteur or& ¨¦t¨¦ effcctuks par les ¡°rougettiers¡±
qui ont d¨¦barqu¨¦ 61 % des rougets mis ¨¤ terre dans 1 ¡®annee, 52 % des
pageots, 14 % des dorades roses, 1 % des seiches ct 1 54 des soles langues,
2.1.2.3.3. Taille des ikidus p¨ºchk, La composition par ciassc dc
tailles des d¨¦barquements est repr¨¦sent¨¦e sur les figures 3 et 4 pour les esp¨¨ces
Pngellus coupei ,Pagrus ehrenbergi, Dentex macrophthalmus, Pseudupencus
prayenr?c, Cynoglossus goreensis, Pseudotolit:..:t scnegalensis et P. typus
2.1.2.4. Variations saisonni¨¨res de la prise par unite d¡¯effort
ws..L-- -c--w L
-
-
-
I
-
- - - - v * - - - - . ¡±
Les prises par unit6 d¡¯effort moyennes mensuelles ont ¨¦t¨¦ calcul~cs
en 1977 pour les¡¯ 10 esp¨¨ces les plus importantes pond¨¦ralement. Les r¨¦su ats
i
sont donn¨¦s dans le tableau X et repr¨¦sent¨¦s sur les figures 5 et 6. Les
saisons de p¨ºche d¨¦duites de ces figures sont les suivantes :
Pageot : p¨ºche toute 1 ¡®ann¨¦e.
Dorade rose : p¨ºche en saison chaude de juin ¨¤ janvier.
Seiche : p¨ºche principalement en saison froide, de janvier ¨¤ juillet.
Rouget : p¨ºche toute 1¡¯ ann¨¦e.
Dorade grise : p¨ºche principalement en mars, avril et mai.
Courhinc : pi;chr toute 1 ¡¯ :Inni;cl :NO(- cou purtk rbn nwcxhre c t rtC(*rmhrc ,
Thiof : pechc toute 1 ¡®ann¨¦e ; meilleurs rendements d¡¯avril a juiilct.
Sole langue : p¡±eche toute l¡¯annec avec 2 pics, en avril et novembre,
Carangid¨¦s : p¨ºche en saison froide, de janvier ¨¤ juin.
Capitaine: p¨ºche en fin de saison chaude, d¡¯octobre ¨¤ d¨¦cembre.

2.2. LES P?CHES P?LAGIQUES C?TI?RES
Pour des raisons pratiques, le tableau ci-dessous indique les diff¨¦-
rentes d¨¦nominations utilisks pour les principalos esp¨¨ces pGlagiqucs
c?ti¨¨res,
! S:ircl i nc 113 auri ta
! Sarctinei lc ronde
! M¨¨urcuqw
!Muureuyuc !
!
, Sardine1 la eba
!
1
!
.
I Sardinelle plate
! Tass
!TUS
!
!
! Caranx rhonchus
! Chinchard jaune
! Nengho
!Diai
?
!
, Pomadasys jubelini.
!
!
!
!
!
, Sompatt
.
!Corogne
,
.
.
! Pomadasys sp .
!Autres sompatrs
! Sompatt
! Sonipat t
!
!
,ChLoroscu.nbrus chrys.iPlat-plat
!
!
.
! Lagna-Lagna
( Lagna-Lagna i
!Ethmalosa fimbriata
!Ethmalose
!Aube
! Cobo
!
!
!Trachurus trecae
!
, Chinchard noir
!
!
.
!Dia:
!Dia;
!Scomber colias)
!
!
!
!
!
japonicus )
!Maquerau
!
!Ou0
!
!Casanx carangus
!Carangue hirondell.e!Sacn
! Snen
1
!!Argyrosoma regium
!
, Courbine
!
, Beur
!
I Beur
!
,Boops hoops
; Bogu c
.
!
.
1
!
!
-w--v
2.2.1. L a peche a r t i s a n a l e aux filets
Ce type d¡¯exploitation au S¨¦n¨¦gal est essentiellement localis¨¦ sur La
Petite C?te (fig.16) : ses debarquements ont lieu dans 3 centres principaux
(Mbour, Joal, Djif¨¨re) et dans quelques autres secondaires (Hann, Rufi:;ric. *>
Niangal) etc) . Ce secteur de la p¨ºche est en pleine expansion en raisil,: 1.
l¡¯augmentation du nombre d'embarcations et surtout du fait de leur nwt:f,*¡®..
sation importante depuis 1966. De plus, La technique de capture au fi tc:i: x
¨¦volu¨¦ avec l¡¯apparition des sennes tournantes en 1972-1973.
On distingue quatre grands types d¡¯engins. Les filets mai tXi¡¯inLF> (¡®!XI¡¯; .¡¯
clanta et La serine tournante sont lea principaux tandis que les fitet:;
dormants de surface et la serine deplage ont une importance moindre. :,co
donn¨¦es de prise et d¡¯effort dont nous disposons pour le principe? ctinr?ci* &:v
p¨ºche situ¨¦ ¨¤ Mbour couvrent deux p¨¦riodes, La premiere, al?nnt & 1 ii G; , t ,1-t
1972 a la mi-septembre 1973, correspond ¨¤ un plein developpement de 1s pG;:I:c
au filet maillant encerclant alors que les sennes tournantes nc: f3iSi,i~¡®ill.~
qu ¡¯ appara?tre , L¡¯annee 1977 correspond ¨¤ la seconde pErio& i!urnnl. I:Ii/ll¡±f !rl
C:es scnncs tournnrrtcs ont largement ,rcmpl;wC l.cs f
i

Ic t;L; m;ii 1 I iillI :; p j¡¯till:¡¯ ¡®2¡¯
cwtre de Joal en 1977 un certain nombre de filets maillants ence~(:!';:~i:,
¨¦taient en activit¨¦, les donn¨¦es sont disponibles ¨¦galement.
2.2.1.1. Les filets maillants encerclants
I .m--
Deux types So<t-utiIic& au- S&&\\I :-l e - f i l e t ¨¤ sardinelles (mail.l.~!s (:,
30 mm,au carr¨¦) et le filet ¨¤ ethmaloses, ¨¤ mailles plus grandes (40 ~IX
au carr¨¦). Le premier ne capture pratiquement que des $ard?nelles dont p:1~;~
de 90 % de S. madereneis ; pour le second au contraire , Ethmalosa Eimbr¨¬,:¡®::
. ..- ,.--._... *.-
repr¨¦sente plus de 80 % des prises, le reste ¨¦tant constitu& d¡¯Arius
gambiensis et de Sardinella sp. pour l¡¯essentiel,
¡®1
48

Pour cette raison, ce type d¡¯engin est surtout utilis¨¦ de juin 3 octobre,
p~riorle corrrspondnnt h 1 'nhnntlnncr mnximnlc ~PR r rhntnlos~s sur Ics 1 ieux
dc p¨¨che . Au contraire, les filets 2 petites mailles, bcaucuup plus iw,Lt ctly,,
sont employ¨¦s tout au long de 1 ¡®ann¨¦e, les sardinelles plates restant
t:OtrjOr4rS pJ?Cscntcs dans la zohc cl ¡®action de ceL.1~ $cEtcr.ie (tabl.. XV,
fig.17, A et C).
Compte tenu de l¡¯engin utilisE, la composition en tai1.3c des
poissons capturcs c8t r(313tivcmi!nt constante : portr les sanrdi.ncIles, ;(a;
longueurs ¨¤ la fourche varient de 17 ¨¤ 25 cm, mais les classes de 19 :, ;: ;
sont de loin les mieux repr¨¦sent¨¦es. Les individus plus petits son;
captur¨¦s le plus souvent en avril-mai (tabl .XII). Pour les ethmzloses la
majorit¨¦ des captures concerne des poissons de 20 ¨¤ 27 cm (tahl.XITI).
J,es rendements moyens annuels pnr sortie en 1972-73 ont CtG pc:! (iii ft:::.t ,tr :;
pour les deux engins, toujours voisins de 950 kg (f ig ,17 B) . ¡®Par w:tt: :,
la dur¨¦e moyenne des sorties a ¨¦t¨¦ variable : 9 heures pour la p¨ºche :::Y~.?:¡¯
les filets ¨¤ sardinelles contre 7,5 heures pour celle utilisant les fil.ct:,
& cthmaloses qui sont employcs plus pr¨¨s du lieu de dGbarqucmoitt . Au c*t¡¯i<.ii¡±:;
d¡¯un cycle annuel (mi-mars 1972 Zi mi-mars 1973), les cap(ruLos to!..;iles #1(::;
filets maillants encerclant bas¨¦s ¨¤ Mbour ont ¨¦t¨¦ de 22 000 tonnes on\\j.i~roi:
dont 90 % pour ceux ¨¤ sardinelles. Durant la m¨ºme p¨¦riode, 2 Joal, ch?:,,
filets ¨¤ ei!maloses ¨¦taient en activit¨¦ de juin Fi octobre cfwntic:l ii:3 $::z
et,durant le reste d¡¯e l¡¯an&&, seuls quelques fileLs 2 Sardinci Le:: i;t,Iif.*r,;
?tiliS¨¦? . Les captures des premiers peuvent ¨ºtre estim¨¦s 3 4000 tonnes
par an, celles des seconds ¨¤ 2 500 tonnes.
A joal en 1977 les captures totales ont ¨¦t¨¦ de 4 700 tonnes
pour les deux types de f iletsr¨¦unis . La distribution entre filets ¨¤ sardi-
nelles .et filets ¨¤ ethmaloses n¡¯a pas ¨¦t¨¦ effectu¨¦e mais la compcsition
des captures m,ontre nettement un remplacement des premiers par les sccondr,
en saison chaude (tabl . XIV¡¯ a et b).
2.2.1 .2.Les serines tournantes coulissantes
r--------I--------,-,,,,,,,
Des essais d¡¯adaption de cet engin ¨¤ la p¨ºche pirogui¨¨re ont C!:C;
entrepris d& 1969 mais son apparition dans la p¨ºcherie n¡¯a ~L? eflticiivc
qu¡¯¨¤ partir de 1973.
Le filet, long de 200 ¨¤ 300 metres, est port¨¦ par une pirogue de 14
mC tres environ ¨¤ laquelle se joignent une ou deux autres pirogues, parfois
plus grandes, charg¨¦s du transport des poissons.
La composition des captures est tr¨¨s diff¨¦rente de celles des engins
pr¨¦ccdcnts surtout en raison du comportement: propre ,1. chacune des deux
esp¨¨ces de sardinelles : alors que S. maderensis se disperse horizontalement
lorsqu¡¯elle est encercl¨¦e, S. aurita plonge et zchappe aux filets maillanta.
La serine tournante coulissante a donc permis de capturer plus facilement
ces sardinelles rondes de plus grande valeur commerciale ainsi que de
nouvelles esp¨¨ces p¨¦lagiques c?ti¨¨res et en particulier Pomadasys sp~, ,
Caranx rhonchus, Cybium tritor Brachydeuterus auri tus, Chloroscombrus
chrysurus, S&raena se:, Euth$nnus alleratus et Caranx carangus (fig. 18).
L¡¯abondance des sardinelles dans la r¨¦gion de Mbour ¨¦tant maximale de mars
¨¤ septembre, c¡¯est ¨¤ cette p¨¦riode que l¡¯effort de p¨ºche sera le plus ¨¦leve
(fig. 19, A et C). Dans la r¨¦gion de Joal le sch¨¦ma des variations mensuelles
du nombre de d¨¦ba¡¯quements est difficile ¨¤ interpr¨¦ter : il d8pcnd a la fois
des lieux de p¨ºche et¡¯des prix du poisson dans les deux centres voisins
@Sbour et Djif¨¨re) qui d¨¦terminent le choix du lieu de d¨¦barquement par le
p¨ºcheur (fig. 19 bis).
Las prises de S. maderensis et de E. fimbriata se font sur les
mzmcs classes d¡¯?ges que celles des filets mrillants encerclants. Pour
S. aurita les jeunes reproducteurs sont les mieux repr$sent¨¦s dans les
d¨¦barquementis annuels :.seul le pic de d¨¦cembre 1977 ¨¤ Mbour est d? ¨¤ la
capture d¡¯i&idus adultes (tabl. XV a et XV b, fig. 19 C),
¡±
19

La composition en taille des esp¨¨ces secondaires est tres vari¨¦e, de tr¨¨s
gros individus ¨¦tant parfois captur¨¦s.
Les rendements sont ¨¦lev¨¦s (moyenne 3,3 tonnes par sortie) ; ils
passent par un maximum en saison chaude o¨´ les trois espaces de clup¨¦ides
sont abondantes (tabl. XVI, fig.19, B et C, fig.19 bis). En 1977, les
captures de Mbour ont gt¨¦ de 14 000 tonnes (tabl. XVII).
2.2.1.3. Les serines de plage
-----¡®I-e---.. ..w---
Ce type d ¡®exploitation, tr& ancien est surtout pratique aux (..~:i.ji-ij!:
de Dakar et n¡¯a guiire ¨¦volue (fig .20). Les poissons captur¨¦s sont
csscntiellement des juv&iles (5 3 15 cm) p%vant appsrtcnir (I r.icb ct~i~:;
nombreuses esp?res p¨¦lagiques ou d¨¦mersales dont les principales :~I~LL~ :
Sard,inella maderensis, Sardinella aurita, Caranx rhonchus et i;f;lch~~.l~*!;L~ J¡±¡®:~
---..A-_ , . . . . . -
auri tus,
Les captures de ces tr¨¨s jeunes poissons sont assez faibles en p<.>ii.;:;
ces derni¨¨res ann¨¦es (50 ¨¤ 500 kg par .coup)mais correspondent ¨¤ un
grand nombre d¡¯individus. Le restant des prises est constituG d ¡®une. part
des pr¨¦dateurs de ces juvQniles (Enthynnus alletera-us, Cybium
. tri.toi-
..myl I_--_ __. (
2-,yrnrnn spk) et d¡¯autre pzt-t d(\\ ji:uws rt?l¡¯rcitltii,~r\\rn (i ¡®P!;;~~~~*~\\::
p¨¦lagiques c?ti¨¨res, pour l¡¯essentiel S.maderensis et S.
,-_ au ri. ta c:i i ::
¨¤ 25 cm. Actuellement ces sardinelles sont toujours responsables C~C
forts tonnages (10 tonnes et plus pour les grandes serines) . Bien fj:j ¡®~licc:~
(:II)¡®I-C~sl)ontl:~nr: Zi un nombre 11 ¡®iiltlivitlus moi.us ii1wG ftuc It! ~)~I;L*I:<~(*~II , 14 i 11 1
assurent la plus grande part des tonnages debarqu¨¦s. En 1971 et IYYIL ¡®pa:
exemple, les r¨¦sultats de 144 enqu¨ºtes d¨¦taill¨¦es sont prbsent¨¦s dans
le tableau XVIII. Lao pourcentages en poidar des prises par esp8ce
sont tr¨¦es variables pour les sardinelles. La prise moyenne a Gt¨¦ voi-
sine de 2 tonnes/coup.
D¡¯apr¨¨s les informations r¨¦centes dont nous disposons,et connaissan;
le nombre de sennes de plage en activitG au S¨¦n¨¦gal,on peut estimer que l;~
capture totale a ¨¦t¨¦ d¡¯environ 5 000 tonnes en 1377 pour la fn?a;tct
mari t ime . Dans le Saloum un type de serine de plage pasticulic? e:;t:
utilis¨¦ permettant en particulier de capturer des mulets par encer-
clement. Les prises annuelles peuvent ¨ºtre estim¨¦% grossi¨¨rement 3, 200
tonnes,
2.2.1.4. Les filets dormants de surface
- . - - - - - - - i - - - - - - r - - - - - - -
Cette f amillc d¡¯engins est tr¨¨s h¨¦t¨¦rog¨¨ne (filets fixes ou d¨¦rivants,
mailles differentes, etc.. .>. k es esp¨¨ces captu&; sont diverses et
appnrtienncnt tThlSSi
b i e n ;NI ~,roupc p¨¦lagique q u e dt?mersal. L¡¯effort
de p¨ºche semble stable et les prises sont d¡¯importance n¨¦gligeable
pour l¡¯&luilibre des s tecks . Ces filets sont uti1isE.s tout au long des
c?tes du S¨¦n¨¦gal, m&ne en dehors des grands centres de debarquement ,
Ce genre de filet est surtout utilis¨¦ ¡®5 Mbour o¨´, en 1977, il assurait
260 tonnes de captures (tabl . XIX) et dans la presqu I?le du Captiver t , o¨´
les dcbarquements sont de l¡¯ordre de 200 ¨¤ 300 tonnes par an, provcr~nt
principalement de 1s baie de Gor¨¦e.Dans les autres zones, l¡¯importance
des filets dormants de surf ace est tr¨¨s faible ; & Joal en 1977) i 1s
n¡¯ont produit que 7 tonnes de poi,ssons. En d¨¦finitive, les captures totnlcs
annuelles de cet engin sur la fa?ade maritime s¨¦n¨¦galaise Sont relativement
faibles ,inf ¨¦rieures B un millier de tonnes,

Une ¨¦tude d¨¦taill¨¦e a Cte effectu¨¦e 3 Mbour o¨´ les renciemcnts
moyens par sortie ont ¨¦t¨¦ de 140 kg .Ils pr¨¦sentent un maximum en saison
froide dii ¨¤ l¡¯abondance des sardi.nelles plates et dans une moindre mesure
¨¤ celle des chinchards jaunes (tabl. XIX) ; ces deux esp¨¨ces rcpr¨¦wntcnt
plus de la moiti¨¦ des captures annuelles (fig. 21). ta p¨ºche est tres
saisonni¨¨re, l¡¯effort de p¨ºche est pratiquement nul en saison chaude du
fait de la putr¨¦faction rapide des p@isssons restant maill¨¦s dans les
eaux chaudes (jusqu¡¯¨¤ 30 ¡¯ C) et en raison aussi de la baisse des
rendements durant cette saison.
Dans la baie de Gor¨¦e, le sch¨¦ma est sensiblement identique,
toutefois les ethmalost;:
sont trGs peu repr¨¦senr¨¦es dans les apports.
Au contraire dans le Saloum les ethmaloses sont abondantes et on peut
estimer grossi¨¨rement les captures annuelles ¨¤ 3000 tonnes.
2.2.1.5. Contusion sur la pCchc artisanale
--a I l l - L - - - L - - - - - ¡° - - - I * - -
On peut consicl6rcr que l¡¯cxploitarion des poissons pclagiques t?t iers
par les lignes, les sennes de plage et les filets dormants est secon-
daire par rapport aux autres types de p¨ºche depuis les dix dernieres
ann¨¦es.
La p¨ºche pirogui¨¨re au filet est beaucoup plus importante et deux
faits marquants ont contribu¨¦ 2 modifier profondement sa physionomie
depuis 1972/1973 :
- Le premier correspond au remplacement des filets maillants
enccrclants par les siennes tournantes ri partir de 1973-74.
- Le deuxi¨¨me ¨¦v¨¦nement est le d¨¦veloppement d¡¯autres centres de
pechc . Joal est redevenu 1¡¯ ¨¦gal de Mbour ; plus au sud 8 ?I Dj if Ere,
une usine de farine de poisson est cntxec en ilctivit6 d¨ºs f6vricr 1977.
En 1979 les d@barqwamencs tatnux peuvent ¨ºtre bvalu?s U 30 000 eonnes ,
constitu¨¦es en majorit¨¦ de sardinelles rondes, de sardinelles plates ct
d¡¯ethmaloses. Si au d¨¦part les filets maillants encerclants assuraient
une part importante des apports, actuellement la grande majorit¨¦ des captures
est due aux sennes /tournantes des pirogues de 14-15 m et d¡¯un sardinier
exprimental de la FAO (le SOMPATT). Le transport du poisson vers
l¡¯usine est assur¨¦ par d¡¯autres pirogues, dont certaines pratiquaient
autrefois la p¨ºche au filet maillant encerclant, et. ilUSSi par dt: tri:tq j:TljS!¡®rCS
pirogues de 15 ¨¤ 20 tonnes de capacit¨¦ , cons trui Les pour 1~ trnnspr)rI.
f luviatile de 1¡¯ arachide.
Les cons¨¦quences de ces changements sont les suivantes :
- Modification de la composition sp¨¦cifique des cap turcs, dz. I:TZ i. ,> ., II .,
ticulier au remplacement partiel de S. maderensis par S. aurita (fi:;.Z;) .
- Augmcntntion des rcndcmcnts p a r s o r t i e ; i1,s son~~i~is :~III¡¯;
importants pour les serines tournantes, am?lioration qui depasse il:!.
premi¨¨res estimations effectu¨¦es,
- D¨¦placements de l¡¯effort de p¨ºche en fonction des nigrati.ons db-
poisson.
Bien que toutes les donn¨¦es ne soient pas encore disponible:;, l.~:i
peut estimer qu ¡®en 1972-73, de Dakar ¨¤ la f rontiere nord-gambiew~: , .Iv.:;
captures annuelles de la p¨ºche artisanale au filet encerclant ¨¦t.?ic:i:.
d¡¯environ 35 000 tonnes dont 65 % de S. maderensis, 20 % CV i¡¯t,i~i,~ 1 .;:;I
----¡°- ~.¡± .
et 10 % de S. aurita. L¡¯ethmalose est aussi d¨¦barqu¨¦e en grsndo CjIiiixich ; *>
par les p$ch&ies fluviales de la Gambie : l¡¯estimation des priser;
annuelles pour cette p¨ºcherie est de 10 000 tonnes.

La p¨ºche artisanale pcl.ngi q.11~ fc!v^c t donc une grnnclc: inrportnncc RI
niveau de la partie sud du S¨¦n¨¦gal ; depuis 1977, ses captures en poissons
p¨¦lngiques c?tiers sont environ le double de ccllcs tla la p¨ºcherie snrciinit>re
dakaroise.
2.2.2. La p¨ºche industrielle sardini¨¨re dakaroise.
2.2.2.1. Description
---a c-IL...-
Cette p¨ºche a d&ut¨¦. en 1961 avec un bateau. L¡¯¨¦volution du nombre
d¡¯unitfs de. 1962 ¨¤ 1978 est pr¨¦sent¨¦e Zans le%.,¡®+~;~r,u XXI: en 1978, dix
bateaux en activit¨¦ ont &tfi cnregistlr&.
Lti p$che se pratio,ue ¨¤ partir du port de Dakar o¨´ la totalit¨¦ des
prises est d¨¦barqu¨¦e, La flottille est constitu¨¦e de sardiniers de 25 m
de long environ travaillant ¨¤ l¡¯aide d¡¯une senne tournante couiissante
(600 x 40 titres) renont¨¦e par une seule poulie hydraulique. Les mar&s
sont de courte dur¨¦e, exc¨¦di ,nt rarement 24 heures (9 heures en moyenne en
1977). Les raisons en sont la faible capacit¨¦ de stockage (25 ¨¤ 50 tonnes),
le moyen de conservation (eau r¨¦frig&¨¦c par de la glace) et la structure
tlu m:zrchE dnkarois imposant clcs apports journaliers. I1splus les mwva i:;! :i
conditions climatiques au nord de la presqu¡¯?le du Cap-Vert font que
ces sardiniers n¡¯op¨¨rent que tr¨¨s rarement dans ce secteur, Ceci expl II::;,8
que leur zone d¡¯action pr¨¦f¨¦rentielle se situe le long de la Petite c:r; ¡®
du S¨¦n¨¦gal, entre Dak,ar et la Gambie, sur les fonds de 10 ? 50 Lui!t ri¡¯:;
(fig.16).
En 1977 par exemple, 80 % de 1 ¡®effort annuel a ¨¦t¨¦ appJ ici11,: cf;¡®;.,:, ¡®.:
secteur de Dakar entre 14 ¡¯ 30¡¯ N e t 15O N , les pecheurs pr&ft.~~i!ilr :.Ii;,i. ...L
sifier leurs prises ou m¨ºme voir diminuer leurs rend%c!nts en rt:st.d.eit .,, : <;
du lieu de d¨¦barquement plut?t que de prospecter des xuncs iAi1:; i;lr~ti~:!1~;:~ L
pour suivre les d¨¦placements d¡¯une esp¨¨ce. Ce trait CZlr;lCt6ri:~t.ii;uk: i:; : )
p¨ºche dakaroise fait que la zone de p¨ºche des sardiniers n¡¯a pilE; V:II:~.(,
de fa?on sensible depuis le d¨¦but de l¡¯exploitation, cc qui ~iOlt::~ Eit.r t.Cl i¡± .: ; :*
¨¤ utiliser dan.s nos calculs les prises et les efforts totaux de la I:l(); ;.i; it .
Les prises annuelles sont passees de 2000 tonnes au debut dti i;: ii.¡®~~?w
¨¤ 32 000 tonnes en 1973 (BOELY et CIIABANNE, 1975) avec deux il:li icaf:; .,~~:~~,¡¯ ..I
sifs (tabl. XXII). Depuis 1973 et jusqu¡¯en 1976, il semble que i¡¯cm : il.
atteint un nouveau palier puisque les tonnages sont rest¨¦s comp;Is I¡¯:ll:r¡¯!!
30 000 et 34 000 tonnes ; ces tonnages accusent une baisse en 1977 (26 (l::ij
tonnes)
2.2.2.2. Effort de p¨ºche.
-a....-----.+----
L¡¯unit¨¦ d¡¯effort utilis¨¦e est la dizaine d¡¯heures de p¨ºche d¡¯un s~!n:w/lt.-
type de 20 ¨¤ 25 m ayant un moteur de 200 ¨¤ 250 ch, 35 tonnes de capaci tgi
en cale et ¨¦quip¨¦ d¡¯un sondeur vertical. Le quadrillage s tatisticlicc 11 C:I 1 is;*
a ¨¦t¨¦ constitu¨¦ de la f$on suivante : une zonation de 30 winutes ic laci t,ilrit:
a Cte retenue puis quatre bandes ont ¨¦t¨¦ d¨¦finies en fonction de fa. pl-hJfir~l;l~iii:'
en partant de la c?te :
Bande 1 ,: de 0 ¨¤ 25 m
: ¡°sec tcur 15 m¡±
Bande 2 : de 25 ¨¤ 75 m : ¡°secteur 50 m¡±
Bande 3
: de 75 ¨¤ 150 m : ¡°secteur 100 m¡±
Bande 4
: au del¨¤ de150 m : ¡°secteur 500 m¡±

Chaque zone d¡¯un demi-degr¨¦ est aussi divis¨¨e en quatre secteurs
(fig.22). Si l¡¯on examine la r¨¦partition mensuelle de l¡¯effort de p¨ºche
par secteur pour une ann¨¦e--type (19778 plusieurs remarques sont ¨¤ faire
(fig.23) :
- La bande la plus au large (500 m) n¡¯est jamais fr¨¦quent¨¦e, elle a ¨¦t¨¦
supprimCe de la fig,ure.
- La p¨ºche est tr¨¨s c?ti¨¨re et l¡¯¨¦tude d¨¦taill¨¦e des mar¨¦es montre
que l¡¯isobathe des 50 m¨¨tres est rarement d¨¦pass¨¦e si ce n¡¯est au niveau
de la presqu¡¯?le du Cap-Vert o¨´ le plateau continental est trfs ¨¦troit.
- Enfin l¡¯effort dans le secteur ¡°Saloum¡±, qui nous int¨¦resse plus
particuli¨¨rement,
est toujours tr¨¨s faible et de ce fait les rendements
observ¨¦s ne peuvent pas ¨ºtre consid¨¦r¨¦s comme repr¨¦sentatifs
pour ce
secteur.
.
2.2.2.3.
Composition des captures,
- - -L-e -.-sL--...----- -*
Cinq esp¨¨ces repr¨¦sentent plus de 90 % des d¨¦barquements. La proportion
de chacune d¡¯elles, entre 1966 et 1977, est reprgsent¨¦e dans le tableau
,XXII. On constate que les deux esp¨¨ces de sardinelles constituent g¨¦nGralcmc¡®nt
les trois quarts des d¨¦barquements avec une majorit¨¦ de sardiwi¡¯lcs rondes
&. suri ta).
Toutefois la composition des apports a variz de fa?on si~,nilica~ive
ces quatre dernieres ann¨¦es ; la diminution des prises de S. aari t.n s¡¯est
---;-----
2.2.2.4. Variations saisonni¨¨res des rendements
-I------j,,,,,,,,,,,,,,,,
Au cours de l¡¯ann¨¦e, les prtportions des diEfsrentes espGces dans
les captures varient consid¨¦rablement. Les fluctua tiens des rendements
moyens et l¡¯¨¦volution des temp¨¦ratures de surface ont @t¨¦ parall¨¨.lcsac
cours d¡¯un cycle annuel (fig. 24,A et B) . Ainsi il a ¨¦t¨¦ possible de
distinguer dans les oaptures des esp¨¨ces de saison froide (S. aurita adl.:l::ti
et C. rhonchus) et des esp¨¨ces de saison chaude (S. ma&ensi.s, Pomadxs:?
spp . et Chloroscombrus chrysuruc) ; par contre I.es-jZr!es S . ncritl ( 11.)~.
T---c
.luveniles et les jeunes reproducteurs) sont p¨ºch¨¦s toute l¡¯ann¨¦e et CI:~¡®: +
tbrcnt 1 ¡®essentiel -des captures.
,- _.
La p¨ºche portant ¡®simultanement sur plusi%tirs esp¨¨ces; l¡¯effort exc-~&
sera pluri sp¨¦cif iq.ue. Toutefois, 1 ¡®¨¦tude des variations d ¡¯ abondance d.+a:;
les prises montre qu¡¯en dehors de leur saison de pr¨¦sence prEeZtier:tm{~il~
d¨¦fihic, les esp¨¨ces sont rarement captur¨¦es dans la zone de pCche ~>Yc:-
f¨¦rentielle, ce qui autorise l¡¯attribution ¨¤ chacune d¡¯elles de l¡¯eFf:)r:
de pcchc correspondant ¨¤ sa saison de capture.
Sardinella aurita¡®, individus jeunes: Les juv¨¦niles de 12 2 1 i: c.11; r v¡¯
d
sont captures essentiellement au cours des 5 jrremiers mois de 1 ¡®<:~n~i¡¯<~
alors que des debarquements importants de 5 jeunes rctprod~lc tcsltl¡¯:; (?,: I ;?y <¡±~
le plus souvent) se font toute l¡¯ann¨¦e avec deux maxima, d¡¯avril Il .j:.:::i
et en octobre - novembre (f ig . 24 B et tabl . XXIII) . Les captures : II: ::
surtout lieu dans le secteur de Dakar 15 m pour des raisons dc pcoiir;:, \\.
du lieu de d¨¦barquement, mais l¡¯on constate que les rendements sont dI,iSh i
¨¦lev¨¦s dans le secteur Sar¨¨ne 15 m, situ¨¦ plus au sud (tabl. XXIV, XXY
et XXVI).
Sardinella aurita, individus adultes. Deux maxima d¡¯abondance sont
observ¨¦s au cours de l¡¯ann¨¦e, le premier en janvier- f¨¦vrier, le secanri
en avril-mai (fig .24 A).

Ils corresponden aux migrations des individus comme nous le verrons
ult¨¦rieurement. Les captures ont lieu au dessus des fonds importants, la
r¨¦partition g¨¦ographique des adultes 6tant d¨¦cal¨¦e vers le large par
rapport aux jeunes individus de l¡¯esp¨¨ce.
Sardinella maderensis.Cette esp¨¨ce est pr&ente toute t¡¯ann¨¨e ch-x
les d¨¦barquements ¨¤ Dakar. Zes captures se font essentiellement au
cl1it.r illlc~nt CI ¡®1tw dculc cl :I!LS(¡¯ tl ?$:(Y (1$ = tH il 3? (¡®ilt) ~lL!ll~l~l!~t lil Si\\?i;(ilt
ctwurte principalement, mais des individus plus petits peuvent zere
captur¨¦s en d¨¦but: d¡¯ann¨¦e (tabl. XXIII). Cette espece est encore plus
c?ti¨¨re que Sardiinella aurita et ici aussi on constate que les rendements
dans le secteur $ar¨¦ne 15 m sont aussi ¨¦levfs que ceux enregistr¨¦s plus
pr¨¨s de Dakar (tajbl. XXIV, XXV et XX?@
Ethmalosa fimbriata. Cette esp¨¨ce est tr¨¨s secondaire dans les *il¡¯ ¡®a¡¯-¡¯
I
quements des sardiniers dakarois du fait de sa repartition g¨¦ographi!i\\¡±
Les prises sont effectu¨¦es dans les secteurs c¡±otiers Sar&nc et Saloi.: I;
avec des rendeme& parfois ¨¦lev¨¦s (tabl. XXIV, XXV et XXV) .
Caranx rhonchus (chinchard jaune) . Les captures n¡¯ont 1 ioit r1~1 ¡®t.1; > $1.¡¯
son foide et concernent des individus jeunes (de 20 ¨¤ 25 cm, fig. 2is) w
elles s¡¯effectuent plus au large que pour les autres eSp&Ce!j et 1.i.::; *f r.! ( ! : ¡®,¡¯
ments les plus ¨¦lev¨¦s sontenregistr¨¦s dans les secteurs de Dakar 50 ?r
et Dakar 100 m (tgbl. XXIV, XXV et XXVII).
Trachurus (chinchards noirs). Les chinchards noirs sont rep~<!:;~~:i:i.:~:
en grande majorit6 par Tr~~hun~s trecne dans le:? di;bnr(l¡¯~cnil~nrs ii<*::
-.e--.-.-
:;:li¡¯tlinicrs, lc rcstnnt est cowti tu6 d
e
¡®Cr;~(:lr~t-ri>; Lr:~i*h.rn~:: I 1~~:~. *idr-i <II i I~I,¡®.
- ._.l¡®-., I. _ .#
saisonnieres sont les m¨ºmes que pour leS~~~~~~lilrtl)~;t~.l~li~~;
;Il:(;(¡¯ ;:)Ii¡¯
prddilectian cltcore plus marqU& pCIUr l a Sai.so¡¯iI trO.i&! (t:dJl . Xx\\i 1 ! > .
Pomadasys SP%. (sompatt) . L¡¯esp¨¨ce dominante est Pomadssvs r;,,i!-,: ; ,,:
e..-¡°L.-.-.!. 2. .-. ..¡¯ _¡®^. ¡± .
qui repr¨¦sente plus de 90 % des apports. Cette esp¨¨ce est tr6s r,zcil:ii-.
ch&e en raison de sa valeur commerciale ¨¦lev¨¦e. La p¨ºche d¨¦bute en mai- )-: ; il
en baie de Gor¨¦e et se d¨¦place lentement le long de la Petite C?te
pour se terminer en janvier en face des embou chures du Faloum et de la
Gambie (tabl II XXVI!I>. Les bancs ne sont pas nombreux mai.$ denses et
souvent -uni-sp¨¦cifiques,
Divers
¡¯
Chloroscombrus chrysurus (plat-plat) appara?t en mai ct SC o;;p~:lo-c
jusqu¡¯en janvier. 6on maximum dtibondance se situe en ao?t et se-tembro,
Bien moins recherch¨¦ que les sompatts et les sardinelles en raison dr S;I
faible valeur commerciale il para?t assez abondant dans les e;iilx ti;ti?r,>s
s¨¦n¨¦galaises en saison chaude er effectue des migrations entre la (;:iiflCi.
e t l e S ¨¦ n ¨¦ g a l .
Les bancs sont tr¨¨s denses et compos¨¦s d¡¯individus tirs
taille moyenne, environ 20 cm.
- Les maquereaux (Scombercolias) sont captur¨¦s en saison froide (il:
dccembre ¨¤ moi et peuvent representer cl ¡® impor tarIt s d¨¦barqucmcntr cerc;ii TWS
ann¨¦es (1975). Les captures se font vers le large et conc,erncnt des
individus de 25 ¨¤ 45 cm.
- .Les Boops boopd forment en baie de Gor¨¦e des bancs denses en fevrier-
mars dans le secteur o¨´ les remont¨¦es d ¡®eaux froides sont Z!i leur maximum.
Les captures sont occasionnelles du fait de la faible valeur commerciale
de cette esp¨¨ce.
24

2.2.3. La p¨ºcherie des thoni.crs
Au d&but de chaque mar¨¦e, les thoniers bas¨¦s ¨¤ Dakar, cannm:-r::
essentiellement, cbpturent de 1¡¯ app?t vivant constitu¨¦ de petits rj~.,i,::~;:~. ,
p¨¦lagiques (sardinklles, chinchards
anchois) . Cet app?t cr;t pr6lcv;: i::l
baie de Gor¨¦e et egceptionnellement &r la Petite C?te ¨¤ Mbour et Jo:?i,
avant fe d¨¦part en¡¯haute mer pour la p¨ºche au thon. Les capturea II:I~ ,;:;i.: i:x
sont de l¡¯ordre d¡¯une tonne et les captures totales nnnucl l<>s (le TWi ;t
1000 tonnes depuis 1963, Les individus captures sont toujours dc pt¡®i i !¡®(,
taille (9 ¨¤ 15 cm) ;
2.2.4, Concl&ion et ¨¦valuations g¨¦n&rales des captures s&~!.ic,¡®~,!J~~i:;~;
Il. r¨¦sulte de cette analyse que si les diff¨¦rents types dry p&hc pir:~irll:~:.~
au S¨¦n¨¦gal sont bien connus en ce qui concerne le mode de p&he e: 1c.y;
esp¨¨ces captur¨¦es, on ne dispose pas de s¨¦ries chronologiques c 0 II (3 \\,! i ! f ¡®.¡¯ il .
les prises et les efforts, exception faite pour la pbcher¡¯ie sardi?~ic?;*r:
dakaroise. Or l¡¯¨¦valuation des stocks de. la r¨¦gion s¨¦n¨¦gambienne nZot:Ssi i.cJ
imp¨¦rativement la c@nnaissance de ces donnees sur plusieurs ann¨¦es, 3i.r
moins en ce qui codcerne les prises. Aussi, afin de combler cette l;cuhr:,
des estimations de captures ont ¨¦t¨¦ effectu&s pour les ann¨¦es 1964 2 1471;
¡®5 partir d ¡®Clfmcnts divers (donnGcs du CKODT, de la FAO, dc In INWN) .
Ces ¨¦valuations ne $zoncernent que trois esp¨¨ces principales : S. ZUT-3.t::r
-.--e¡¯
S.maderensis et C. hhonchus,
Les autres esplces ne sont captur¨¦es qu¡¯en faible quantit¨¦ et cs-
sentiellement par lirs sardiniers dakarois (tabl ¡°XXII ). Les; chif frr.s SO~~I:
pr¨¦sent& dans le tsbleau XXVIII ; on devra les consid¨¦rer ccrniina c\\ctS
estimations grossi¨¨tes et non comme des r¨¦sult;lC, scicntif $qup:; p*<;c i $; . r:<
tableau montre une bolution relativement regulifre des prises de (:. ; i t i¡¯ .1 i, 8 I
,__.
. ..1._1. .
tic 8 000 tont~cs Cl1. 1964 a 45 000 L cnviror1 Cl) 1977 . hranl; 13 1ll~illl¡¯
p¨¦riode les captures de S. maderensis ont augment¨¦ beaucoup moins vii:\\.:
passant de 19 000 t.¨¤ 34 000 t environ. Les prises de C. rhonchus ont
toujours ¨¦t¨¦ les moins importantes des trois esp¨¨ces, leur ¨¦vol%?ion
semble ¨ºtre moins r$gulikre, elles ont ¨¦t¨¦ comprises entre environ 2 5cO t
(1972) et 5 100 t (1977).
L¡¯¨¦tude qui pric¨¨dc n¡¯a port¨¦ que sur les p¨ºcheries s¨¦n¨¦galaises de
la Petite C?te. Or les principaux stocks qu¡¯elles exploitent effectuent,
comme nous le verrons, d¡¯importantes migration? de la Gui&c au nord
de la Mauritanie et, de ce fait, subissent l¡¯exploitation id ¡®autres
p&heries dans les pays riverains ou, au SGnegal, sous licence dc pcche.
Ainsi en 1976 plus de 700 000 tonnes de clupeid¨¦s ont ¨¦t¨¦ captur¨¦s
dans 1 ¡®ensemble de la zone s¨¦n¨¦galo-mauritanienne, dont une forte pco-
portion de sardinelles. An cours de la m¨ºme ann¨¦e plus de AO0 000 tonnes
de chinchards ont ¨¦t¨¦ p¨ºch¨¦s, ainsi que 130 000 tonnes de maquereaux, En
1977, les chalutiers: (p¨¦lagiques) polonais ont captur¨¦ 39 000 tonnes de
sardinelles et 19 0@3 tonnes de chi.nchards dans la moiti¨¦ sud du S¨¦n¨¦gal
e s s e n t i e l l e m e n t . ,
Il r6Sultc dc cette :innlysc que 1 ¡®impact rlc:.; pccltcs siln~~:;tl.ni sc¡¯:; 5ltr
les stocks de la r¨¦giion s¨¦n¨¦gambienne n¡¯est pas ¨¤ n¨¦gliger) en particulier
en ce qui concerne les deux esp¨¨ces de sardinelles. Ces derni¨¨res ann¨¦es,
environ 1/4 ¨¤ lf3 du poids total des captures de ces sardinelles dans la
zone s¨¦n¨¦pa~o-maurit~nienne proviennent des p¨ºches s¨¦n¨¦galaises, ce qui
repr¨¦sente une plus grande proportion d¡¯irdiridus lorsque l¡¯on sait qu¡¯ail
s¡¯agit de juv¨¦niles i?t de jeunes reproducteurs essentiellement, dont le
poids individuel moy¨¦n est environ deux fois plus faible que celui des
adultes constituant l¡¯essentiel des captures des p¨ºches ¨¦trang¨¨res,
l
/
I

Tableau 1 - Importahce de la floti.lle de pirogues en 1977
0111* ICI j3JtitC.l C?tcj. i

!
!
!
!
!
PQI$
, Pirogues
!
Pirogues non !
!
' motoris&es
!
motoris¨¦es
!
!
! -! !
!
!
!
!
l Ndeyaqe
!
23
!
4
.;
!Popen&ine
,
55
!
IR
!
plwqu
;
40
7
!
!Somcnj
!
!
10
!
!
2
I Rgapa+u
!
!
25
7
! Saly-jortugal ,
20
!
!
.
!
1 1
_'i.
,Mbour :
!
250
30
.;
iNianir&
!
10
!
25
[Pte Sa~&le !
!
6
!
1 Jnnb ;
!
x31)
l
!
3n
¡¯ !1
--¡°.-e- --¡¯
Tableau II - Nombre: de sorties de pirogues, par mois an 1$77,
¨¤ Mbour et Joal.

j
!
-.-. -
!
! *

!! l.,S px M hnur
!
JOUl
-_L_:
-
-
-
!Filet Mbour
_I_- - - -*-- -
! 550! 630!:217!1080!1G45!1770! 605! 353! 4361 853! 4UA! 2 '13 J
Idormant Joal !2131!2678!~699!3066!2554! 9231 8371 698~ 675124gg:!17-s!:g"1B i
1

!
1
!i
!
!
!
!
!
!
I
j
!
l
-- --*.. ,* "
,
O r

T A B L E A U m
ESPECE CHALUT - NOUVELLE LISTE A PARTIR DE $913
.-----
--Y--~-- --
111.
.-Y-
-.-..-..-
. ...-1
' dl
Nom commercial
N@n scientifique
hco~~ Nom commercial
Nom scientifique
de
-
1
Bad¨¨che
l$.p~roperca mibru
18
Merlu
?4er&&?&us sp.
-
Epinephe 7~~s cminus
2
Brochet
Sphpaena sp .
19
M¨¦rou
E. gareensis,
E. gigas
Brotule
Calmar
Capitaine
Carangid¨¦s
rosfjo?&Jrus ehYJysuxus,
:Plusieurs genres)
Car+x carangus
-..,.w -,-- 0 -.IL-...,*."-I..L
Psmd~eneus pra-
Carpe blanche
Pozy+mL!~
Rouget
yensis
--
Carpe rouge
Lutj/m4s sp.
25
St-Pierre
Zeus faber
-
Congres, '¨¹xur¨¨nes
(PluSieurs genres) 26
Seiche
Sepia 23%.
Courbine
Cy~og~ossus cana-
24ensZs
e--v r-- -.- ----m.-
Crabe
SoZca sp,
Crevette blanche
Sonlpatt
Povadasys jube zini
Crevette profonde
Pomatonius sa Ztatr;ix
Dorade. grise
Dorade rose
Machoiron

--.
%- Q
_L.
-1.
-.
N¡±
NI
-WI
-.
UJ
.¡°wL
-c
ru
--
c7
i
-.
0
0
0
-7 c

r c
C

i
-.
-.
<c

%
b-4
CJ
.


-*
-.
1

-.
.
0

0




-.

-*

ML

-.

CJ
-
&
7

-.

f
C;
4.
$
&.
6
.+.
¡®a
j

-.
I.
-.
r 010 0
-.

03
07
0
cl
.
1.
-1
e..
-.
.
--

-l
0
0
I.
.-
l

-*
0-J
-.
0
-.
0
0
-.
-.

I.

-.
-.
-?+ c
0
l
-a
) i
.
3
.I
J
-*
fn
-.
0
-.
-.

0
-1
0
-.



-.
03
WI
c
-
a
-.
.
-.
-.
I.
a3
n
cl

-,
-.

-* I
f c
^
(r
-
f
_
3
1 5

.
33 c
-7 5
.
. .
-.
T u c
.*
-.
-.
me,.
I.
7
l
t
l
v-
N
i%
. .
u-l
1.
N¡¯
I
-.

a
-.
0
-*
v-
-8
cc
P
c
I
N
I

Tableau VI !- Evolution de l¡¯effort de p¨ºche (jour8 de p?chel
et de la prise totale (tonnes] dans le secteur "Pqtitu Cdte"

de 1969 ¨¤ 1977. Pi-ch@ d¨¦mersale industrielles.
!
:
I
!
I !
!
!
!
Ann&
j
!
Effort total
! Prise totale !
!
6 !
!
!
I
i !
!
1
!
1969
!
0
!
0
!
!
i 1
i .
4
!
!
!
: I
!
!
!
1970
!
!
n
1
!
0
!
!
: !
!
!
!
: !
!
!
!
1971
[
!
709
!
1216 :
!
'1.
; !
!
1
!
i 1
!
1
!
1972
:
I
150
!
167
!
I
1 !
!
!
!
!
1973
:
;
!
745
135-l
j
I
!
!
!
1 1
!
1
!-
i !
!
1974
!
!
: !
1383
!
3265 :
!
!
: !
!
!
!-
t 1
!
!
!
1975
; !
1909
!
6384
!
!
i 1
!
!
I
I
! !

!
!
1
1976
j I
2244
i
7189
:
I
!
1 I
I
!
!
I !
!
1977
!
! 1
2575
~
11274
:
!C
!
!
!
/ 1
!
!
I

.
Tableau VfJ - Efforts menstie?s (jours de p¨ºche) de
tous les bateaux p¨ºchant dan* le secteur
¡°Petite cate¡±.
~MUIS
; EFFORTS j
! -
1
!.?ANVIER
; 158
!
!CADITAINE
f
20 n i, ,>;'
!
lll_-.. _--.---
"31 7;:::;
!FfWr7IER
1 16G
!
!?XRANGI&S : ;
!
l
!
I i :A \\:i 1; l II, ANCI Ii-
!
I"I
!
!MARS
; 211
!
!CARPE R0JGE !
7 LiiJil
!
!AVRIL
! 175
!
!CONGRES RUREINES!
10 027
i
l
!
! CO¨¹RBINEfS ¡¯
! 356 97"
!
_---
'YlAI
!
1 'O'
!
!
!I:fQwli
!
1 Ii17
!
!JUIN
!
195
!
!CRE:VETTE BL,4PJCH!
14 t!lst3
!
!
!
!CREVETTE PRUjioN1
3
!
+LLEI
217
!
!
!DORAGE GRISE. !
690 769
!
!AOUT
! 257
!
!GORAGE ROSE
! 1533 456
!
1
!
!LANGOUStE
!
30 706
!
'SEFTEMBRE
! 248
!l%XHGlRbN
!
57 498
1
!
~CC:OBRE
I; 250
!MERLU
!
s
!
!
!i?EROLi
!
32 sijo
!
!NClWMBRE
! 264
!
!PAGEOT
! 2953 ?Xl
!
; I)I..I:I;M UI-4l.t
i 257
!
!LI:KfJI
Ii:
! ----
'i 7317
!
.
!
!
j TCJTAL +75
!
!SOLE LANGUE !
252 4.'13
!
!SOLE ROCHE ' !
2 069
1
.

!SWiPATT
!
152
365
.I
!TASSERGAL
!
47%
! '
j-.--%-. :
!THIEKEN
: !
30 IGC --!
!THIOF
; 268 346
!
!ToRBOT
7 528
! :
I
,OIVERS
i 2148 540
; /
.,
.
;CEPHALOPODES j
;1271044
;
? *
-- -- --
!$'OTAI. f;l:fKRA(i ! 'i'274 44fi
!
!
f
I I -
Y .QI

Tableaux IX -:Principales esp¨¨ces dCharqu6es par la p8che
chaluti¨¨re dajs le secteur "Petite C?te".
!
!
j
!
Rang
1
Espim
f F r i s e (Tl,
1% du total Galj
!
1 ;
!
!
!
!
! i
!
!
!
!
1
!
Pageot
!
2 953
!
26,2
!
!
! :
!
!
!
!
! I
!
!
!
! :
!
2
Dorade rose !
1 503
!
13,$
!
!
! 1,
!
!
!
!
! ;
!
!
!
!
3
! Seiche
!
1 209
!
Il,4
!
!
4
'.f ; Rouget
!
090
!
7.$
!
!
! ;
!
!
!
!
! j
!
!
!
!
5
!
: Dorade grise !
691
!
6,l
!
!
! j
!
!
!
!
! b.
!
!
!
! ;
!
6
j Courbins
!
359
!
3,2
!
!
! i
!
!
!
!
!
!
!
7
!
: T h i o f
268
!
!
!
!
2,4
!
!
! :
!
!
!
!
! :
! d
!
!
!
8
!
' Sole langue !
252
!
2J2
!
!
! !
!
!
!
!
! I
!
!
!
!
9
!
Caranjyidds
!
232
!
2,I
!
!
!
!
!
!
!
! ;
!
!
!
! 10
!
: Capitaine !
205
!
1 ,0:
!
!
! 1
!
!
^
!
!
#
!
!
!
Total S P ppales 76,6
!
!
!
!-
1
!
!
Total g¨¦n¨¦ral II 274: t
!
!
!
30

T- m I=
r4
nl UJ
Y- Cl
.
.
,.
. .

.,
.
.
0.
-.
-.
Ft
a7
-m
r om
-.
-7 hm
-.
Y- CD a3
z
-.
m 0
-. -7 0
f 5







m m
-.
-. r- T z
.,
-.
ul z-i
-.
I.
-.
-.

ici
r
a3

T- c 0

m
-.
T-
6
*

Ln N u-l
,.

m z?
. .
w
.¡®
N
c


Fi
.

.
ru m
-.
m
-
-
-


-
-
.
-
-n
c,
I
.
.

.
.




-
-
-
-
I
.
.
,.
.,
. .
. .
v a;
-. ul E
-.
m a:
-.
N z
-.
-? 7¡± cl
-.
T- s1
-,


-.
-.
R 0
-8 N E
-
.
.
-.
.



-.
-.
m*
tiI
1.
.
.

.



I
AZ
V-l
¡±
T-
8
CO

ul


a,
-.
G;

-s
MI
U a

-
a:
-
-
:
-
u U
<r ;
-
-0
-,
I
,

.
I
¡®

I
.
I
.
i
,.
1 1
,.
;
.*
:
. .
:
. .
:
-.
-. VI



l-i
0
al
-.

-8
-
-
-
-
-
-
I
-
a
-
-
-
I

I

.
I

.
l
f
.
1
.

1
I.
:
.



.


.
.
-
-

-
I
.
.
.
.
.
,.
I.
.
.
.
w.
.
.


.

.
.
34

QUINZAINES
SORTIES
.-
:nombre)
MARS
11 7L ms-
1475
l-2
¡®-~$~p--
-12.0 I
AVRIL 1 72 1099
1443
1.3
l~LG5
10.3
I'IVRIL XI 72
865
805
1.0
9699
11.3:
NAX
1 72 1077
1406
la3
13690
12.7:
F:A 1
11 72 1147
233
'1
0:; 0
3000
8571
7.5
JUIN I 72
861
623
10.5.
JUIN II 72
693
340
0.5
533c
7.7,
JUIL,
1 72
650
525
0.8
s7/t5
8¡®8
JUIL, 11 72
753
461
0.6
G344
8.1:
AOWT
J 72
528
105
0.2
3525
5. 7
AOUT II 72
GO5
19
0.0
2353
3,3
iSEPT, X 72
520
218
0.4j
12750
5.3
SEPT, JT 72
496
41
0.1
4888
9.9:
OCT.
x 72
ABSENCE
DE '
I
DONNIE C'd
OCT $
xx 72
743
mas
I 1.5
?
G*l
NOV.
1 72
9411,
775
Us8
l
5.1'
NOV.
II 72 1183
1862
1.5
8.4
DEC.
I 72
920
509
0.6
5. 8
IT 72
858
608
0.7
9.1
D E C l
JANV.
r 73
872
597
0.7
7.41
JANV, IL 73
833
583
0.7
7.0.
FEV,
1 73
928
352
0.4
7.3
FEV *
IX 73
a73
78s
0.9
5. 1
MARS
x 73
978
4348
4.4
5.2
FIA!?S Ij: 73
865
421
0.5
6.2
AVRLL 1 73
957
939
1.0
5.9
AVRIL X1: 73
a70
0
0
7.1
N?X
1 73
ABSENCE
DE
FAT
31 73
7a7
135
0.2
0
U*Q
JUIN
f '73
G59
158
0.2
20
0.0
JUIN I& 73
548
52
0.1
3
0.0
JUXL+.
x 73
514
233
0.5
333.3
5.7¡®
8
Q¡±O
JUIL, Il 73
718
0.1
4.265
G*O
15
Cl.0
AOUT
I 73
771
3::
0.5
5874
7.6 :
303
0.4
AOUT 11 73
594
55
0.1
3i;58
& '
rL :
0.0
SEPT.
1 73
-..-.----
540
12
----...- i 0.0
..-...---,-. .. . 2210
4.1
37
I 0.1
-....
x ..--.-,..
.¡± ..-.
L.
.
_ . .
..--v-.y..l.
.__.-_
--..__
-)
Tableau xl,a : Efforts,
par quinzaine pour le:
bas& 3 Mbour de mars

.- --
.
FILZTS
.*\\
ET!1T!ALr)SE;
-
--I-
SORTIES
: PRISES (qc) et P.1J.E. (qx,'snrtl
C nombre
ISi,maderfwsls
S.zurita
I
-_IIuI
-.--.. .-_----
Ppises . PUE
-FFh!s . LUE
,
MARS II 72
89
I 1
f
0.0
I
0
0 . 0
8.5
AVRIL T 73
'3
0.1
41
1.8
AVRILII 72
41
Pu' * -1 .a.
284
5. 9
MAI
z 72
65
0.2
370
5*7
ly?PS
II 72
51
0.0
08
1.7
JUIN 1 72'
63
0,O'
855
13.5
JUIN II 72
100
0.0
0
G . 0
989
9.3
JUIL. 3: 72
144
0.1
0
0.0
1874
23.0
JUfI,,LI 72
221
Q,cI
0
0.0
2703
12.2
ROUT 1 72
182
3.3
0
'i .('>
13G7
10.8
AOUT II 72
237
0.0
0
(2.0
2x7
11*2
SEPT, 1 72
246
#O
9.2
0
2 106
8.5
SEPT.IL 72
196
:O
0.0
0
0 . 0
2490
12.7
3CT ¡®
1 72
d$ENCE
DE
!?ONNt :,Y
XT, 11 72
76
0.5
7
0. a
231
KW.
1 72
173
0.0
7
0.0
354
'KW, II 72'
68
0.1
G
0,o
105
>EC. 1 72
12
Q,2
0
e.0
7
JEC, II 72
6
0.0
.:L
0.3
0
JANV. T 73
23
0.0
6
0.Q
0
JANV,11 73
29
0.0
0
0.0
0
FEV,
1 73
G.0
0
0.0
0
FEV. II: 73
;;
(? * 0
c
0 . 0
c
MARS
1 73
0.0
0
c l 0
MARS IX 73
5'1
2.2
7
4;
AVRIL 1 73
0.1
30
0.0
0
69
AVRIL11 73
0 . 0
14
I 0.0
0
29
YA 1
0 . 0
1 73
A(GENCE,
DE
IX-JNNI :S
'?AI II 73
27
cl*cl
JUIN I 73
0
¡¯
0 . 0
2 4
0.0
0
0 . 0
JUIN XI 73
137
0 , 0
0
9 . 0
JUIL, t 73
218
ci , (J
7
0 . ri
JUIL.11: 73
308
0 .o
0
0.0
rlOUT 1 73
166
0.0
0
4OUT
O*O
11 73
247
c*o
0
3EPT.
( 7 . 0
I 73
182
0.0
..f
0
0 . 0

f
:,
t
:
:
:
:
f
:
tl
:
1
2
?
--*rrrr-w-m
:
-+.-r-n-"..--

Tableau XIII - Frgquences c
tailles ILF 1 observ¨¦es pour les 6chantillons
d'ethmalosa provenant des c
larquemsnts a Mbour de la p¨ºbhe art?s$nale
aux filets maillant3 encerc
In¡¯ks d ¡® avril 1972 ¨¤ mars 1973.
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! )!
!
!
!
!Classe de ! AVRIL ! MAI !,
'N ! 31JIl..! AOIJT ! SEPT.!OCT.!NflV.!DE~.!JAN.!FEV,!MARS!
!tailles !
1972 ; 1972 ;1
2 j1972 il972 j1972
; l972~1S72j19~2~1Y73j1~73~1~~~~
!LF Icml !
.
!
!
%f !%f!j
f ! % f ! % f ! % f !% f!% ¡®r!% f!% f! %f!%f !
!
!
!
!
-!
!
!
!- !
!
I !
!
!
!
!
10
!
! 0.9 !
!
!
!
!
!
!
: !
!
!
!
!
11
!
! 3.3, !
!
!
!
!
!
! .!
!
!
!
1
1 2
!
! 6.9 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
13
!
! '1.8 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
14
!
! 0.4 !
!
!
!
!
!
! ~!
!
!
1
!
15
!
!0.3 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
16
!
!- !
!
!
!
!
!
!
:!
!
!
!
!
17
!
! - !
!
!
!
!
!
!
l
i .
!
!
!
!
18
! 0.4 ! 0.9 !
!
!
!
!
!
!
? 1
, .
!
!
!
!
79
I 0.4 ! 2.8 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
20
! 2.1 ! 6.5 !
2 ! 3.1 ! 1.7 !
!
!
l
!
!
!
!
!
21
! 5¡®1
!13.9 !
7 ! 9.6 ! 1.7 ! 0.5 ! 2.7! 0.5! 2.k! $ ! $ ! ; !
!
2 2
! 13.8
!20.0 !1
5 ! 16.8 ! 16.3 ! 3.3 !12.4! 6.6!
-' I
l-3 ! rl 1 r-i !
!
23
! 27.4
!16.9 !I
2 ! 27.q ! 37.1 ! 26.3 !21.5!20.2!23+i -i ! ; ;
f? !
!
24
! 22.0
!12.6
!i
9 ! 26.0 ! 20.1 ! 3O.S !19.4!21.$!23.~! ,? ! .z !
E !
!
25
! 12.8
! 6.6
!1
5 ! 12.4 ! 11.2 ! 29.6 !16.7!30.6!30.~! "w ! t' ! 2 !
!
26
f 4.5
!2.8 !
8 ! 2.4 ! 3.4 !
3.3 !I-?.e!lo.4!11.~! ¡®; ! ¡®g ! f !
I
27
! 3.1
!1.5 !
8 ! 1.7 ! 0.6 !
5.2 ! S.S! 5.5! 9.i3!
!
! !
!
28
1 4.5
! 0.6 !
5 !
!
! 0.9 ! 3.8! 2.7!
! !
af !
tii !
8 !
!
29
! 1.4 ! 0.6 !
!
!
!
! 2.71 1.1! : ! 2 ! .: ! 4 !
!
30
! 1.6 !
!
!
!
!
!
- ! O.S!
! a! ak! ck!
!
31
! 0.8 l
!
!
!
!
! 1.6!
!
I
*
!
!
!
I
32
! a.4 !
!
1
!
!
! I"l!
I
' !
!
I
I
33
!
!
!
' !
!
!
!
0.5! !
*
i ! ! !
!-
!
!
! -
- !
!
!
!vw..-+-!+! -! -!--A
I Nombre ,
!
!
!
!
!
!
!
!
I
!
!
!
ptal
I466
! 787 !
7 ! 291 !'l78
! 213
!186 !103 ! 43' i - ! - ! - !
! dag,d&;du!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-
!
I-P-

¡®7 ;
*:
IJ-
w
.
*
----l--
i-i- ! i-
l
I
<r d- 5)
E *
-
-
- l- r-

i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
3WlAf~~
i
i

NWC
NJj

swtij
$A%¡®j

IWW

NU-K;

lflOW~*lIrT~

.Id3Sj
; 130
l N;
i
i
.33o
i
i~ll3fNNW
i
-..
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
elrcuypJeSi

jsrsuaJapee

t7R?
i

FOS
;
L/!b
ZS51
;
68s
i
ES~

cas{
¡®i

8
i
I
I
_I-
_
__. 6L
__¡°..¡®_-¡°-
i -_-
- iSL ..-. . ._
.^._-
ZP
- . i . .
-..-¡±
2:
.
¡®li. i

..- z5
I..--
-)

^.^.-

.___c....

...I

*ll_¡°_

.._

__

_-._
.A
i

iZZ
i
8
i
i
t
SSLi
i

L61
i
9b
i
i
i
i
¡®0
i
¡®0
;
969;
j

Lot
?
i
i
i
L
i
L
i
¡®0
i
¡®0 i t7
i
i
i
i
i
i
i
i
I
i
i
i
i
i
i
i
1
i
i
Tl
-a
;

s
SLi
;
E
jBf

!L
L
i
i
i
i
i
i
i
i ¡®0
¡®0
i
i ¡®0
i
i
i
i
i

Eiti
i
9
i
i
L
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
-0
i
Z
1
j
L
j
¡®0
;
I
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
Z
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i

LL
i
L
i
i
i
i
i
.
i
i
i
i
L
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
L
i
.
i
l o
L
;
¡°0
;
;
z-
;
¡®0
?
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
1
i
L
i

i9.
i
i
i
i
2
i
i
¡®0
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
1
¡®0
;
¡®0
Il
j
L
;

il
¡®0
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
?
i

iL
¡®0
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i

*
i
¡®0
i
?
,.. .
iv.
5..
&..
.&.

.i-...

.i..

i....
.i
.i...
i..
i
._
12
L
i
Z
i
?

i
9t

EL i
i
9
i

61

i
b
i
C
i
E
i
z
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
- : -
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
lVlG1
i

Lt9
i

8ZS
i
PZS
i

I+LS

CiWi
i
tU?

9ELi
ZUSi
i

98L
i
t719
i

OZ6
i

LE9
i

E-09
i
i
i
i
-
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i
i

f
t
t
:
P
t
t
:
t
t
t
I
:
?
3
:
:
1 o,z I
t
3
r
?
sa
2
t
1
*
:
:
g
3
I*
:
f
: .
t
:
:
em
i
;
:
3
;
t
-
:
?
t
t
r
t
f
I)
f
:
:
t
t
1
t
.
.
t
:
:
:
:
I
:
t
:
t
U,l t
:
:
8

:
:
1
:
2
:
:
s
:
:
1
:
:
t
1
:
:
:
:
:
t
x
:
:
:
x
:
2
t
:
..
:
:
:
:
:
x
r
:
t
:
:
:
t
:
:
:
:
:
1
t
:
:
:
:
t
:
:
:
:
s
t
2
:
:
:
!
1
:
:
t
:
:
2
1
:
2
:
:
:
t
t
:
:
:
t
:
:
:
:
2
:
2
t ar2, :
2
1
:
:
t
:
:
x 21~5 2 17.8 : 3.6 :
:
;
; 2.6 i 1.2 t 3.2¡±¡¯ 40.8 ; 47.7 i 21.6 i 3.S; 2,ii
le7 : 3i*6 : 11.6 : r7.s: 24,2 t lis.2 t X,6 :lO*l: 5,:
: I5,G : 6,4 :13*6 : 2~~5 2 17.1 2 3 9 . 5 2 32,4:
a,a : 17.6 i
5,9 j15.2izp.j
: 2.3 f 0.45
1
: 2.2 tl3.8 : 5r! : 2.3 t
:
:
:
t
:
:
:
2
:
:
:
:
:
x
:
:
:
:
:
;
i :
:
:
2
:
¡®:¡®:
-
:
t
:
1¡¯
-
>re total i
:
:
; :
l
;
.,p
f
:
zdfPid\\ir
6337 : 659 :loul~ 3 17:: , i 36
I 86
x 253 : 503 : 3$7 i. 393
:79
: 76.
:
.
2
/ :
:
:
:
1
s
I
*
.-
:
.
:
--------~--~*
33

Tableau XVI- Efforts, jprises et prises par unit¨¦ d'effort (p,.u.e.],
par quinzaine?, pour 14 pe?hr: arli~anolu J la S~IIIH:
8
l,uul*itanto: bn:.~t~: 3 Mhour
en 1977 [FREON et STECjUERT, 197Sl.
!
¡®., !
!
! j
!
< !
!
PRISES (qx) et P.u.o Iqx(sortie1
SORTIES i; i
!
! JINZAINES !
!
' S.aurita
!
! Inombre ! L
! S.maderensis ! C. rhsnchQs
! E. fimbriata !
I
I
:
1
!
l
l 1
.
*
!
i Prises!p.ti.e!Prises !p.u.e !Prises!p.u,e. !Prises ! p.u.ei
-
I
l
I
I
I
I
I
!
.
! /
!
!
! i
!
!
!
!
!
!
JAWIER
1
a2
!
! [326
! 4.0 !
498
! 6.1! 1
!
!
0-g
!
!
FEVRIER
II
!
71
! 1571
!
; e.o ;
443
!
0 .ro
!
!
!
6.2;
1
!
5
!
!
FWRIER
1
6 9
!
f i724
!
!ICI.5 ! 352
!
5.1 ! 196
!
2,a
!
!
FEVRIER
II
!
9 1
!
! 1!537
16.0 ; 363
!
4.0 f
32
1
!
4
0 .;4
l
!
!
i
!
MARS
1
122
j 7m
f-i
1
l ¡®i
1117
!
9.1 !
16
!
!
1.
n .,l
!
!
MARS
II
!
315
!
! 3038
9.6 1 2804
!
8.9 ; 237
!
0.1a
!
!
!
!
!
AVRIL
!
1
300
!
; $609
22.3 !
951
3.2 !
1 9
I
0:1
!
!
AVRIL
II
!
318
31.1 ;
292
; 0.9 ; 0
1
cl
!
!
!
1
/
MAI
1
295
!
!
31.6 ! 199
!
0.7! cl
!
p
!
1
!
MAI
II
!
278
!
I
!
!
!l 175
4
36.6 ;
573
2.1;
0
P
!
!
!
!
!
!
!
!
JUIN
I
!
229
; &OU
t3e.4 !
746
3.3 ! 152
!
O.?
! 4
!
I
JIJIN
II:
l
230
!
! $305
h.:i ;
5 , 1 !
:1Tr
n.2
i
!/Il5
!
!
1201
!
!
!
!
1 .i?[
!
JUILLET
!
1
262
!
i 1804
!29.8 ! 1306
5.0 ! 38
!
0.:
i 850
!
3.5;
- !
!
JUILLET
II
!
14.9 ; 0
jm
i
!
201
, 4074
j20.3 ; 2991
0
0 . 5
* i
!
!
!
!
AOUT
1
!
232
! !736
!24.7
! 7477
32.3 ! 0
!
P
I a34
!
3.6!
l
AOUT
II
!
226
! 71225
!32.0 ! 4088
! 18.1
!
0
!
tJ
! 93
!
!
SEPT.
1
!
166
! lj510
! 9.1 ! 2331
14.0 ! 5
!
0.0
! 2597
!
I
1
I
SEPT.
!
II
!
!
162
j 673
!
; 4.2 ; 1930
11.9 ; 23
0.21
,
; 2!?7LJ
!
!
!
OCT,
1
!
153
!
; 9
0.1 ; 408
2.7!
6
!
0.0
!I!i74
!
!
!
!
!
!
OCT.
II
!
!
!
220
!
$59
7.6 i
!
2289
10.4 ! 14
!
o.-j
, 424
!
!
NOV.
1
!
203
!
ii11
!
253
! 582
!
!
56
!
!
!
!
j '
!
!
NOV.
II
!
!
!
210
!
; ;95
, 4.7 ;
139
3.7
0.0;
!
!
2
!
!
DEC.
1
!
219
i $40
!23.9 ! 347
!
1.6 ! 51
!
0.3
!
0
!
0 !
1
!
DEC,
II
!
I
!
!
I
271
!
jlOF94
/36.5 ;
535
; 2.0 ; 60
I
0.2
I
I
cl
L
l
O 1
!¡¯ TOTAUX
!
!
1
!
!
!
!
!
: !
!
!
!
MOYENNES
!
4933
!10'375 !21.6 !33628 !
!
f
6.8 !2233 ! 0.3 !Cl578 ! 19 !
I
1
!
!
! !,;!
!
l-d---!----!

..;
-*.
--t<
i
I
I . i
i
i
i
,
: >
I /
-
-
--.
z-i CU 0
ul FI 0 - r;
-
-
0 0
w s!
i
c
:
_i
-J f j3
5 0
7
t
P 0
: Y- 0 0


--^ *-- ---_
-i
s i--1 Q
._----- .l_--.--+-l--l
1.
-
~
I
--.. 11_1_
27?Ol
F---.._--l _.-_.--
._I_
..--A~_I_.- - . . 1- ^-.- -..- -.
_
.-mm
-- .-- --
t---~-m
---
18

60
.---..
----__
9021
93
32 542
/
j2,5
i
-
-
~--~^-
--1-1
.,"--.q
c-
-^-.
2449
_-
62 1
l--
2?.22s
24557
9,43
i
II_..
;
+- -.
c--.---
690 1 527
- _. .- --... --
2263
..¡°-_- ..___ ___
--¡°.-_..-

--..

1
-a_
1085
60
l-
-.-.-_----.--f
-l------
- - - _--
---
+--
c
1302 f 434 1
f 120 .l
t-i
----t- --Y-- -- ¡¯ --...-
---- --
Trichiurus
---T
SC
.--
Galeo?des sp
155
sn
186
1
I
30 1
-
180
93
-_I
rcynopsis sp
---.-A-_ -. -
- - - - ~-- -~ ~
31
--.*-
-i
¡°_ .I - _._- -
._ ._ . .
--
t
--
.
;

¡±
\\
x
7
G
-.
.
-.
-.
-9
l
s..

.,...




-.
*
. ,
*
.





i

,
-.
-.
-.
-.
ul
h
r.
cil
h
r
h
h
-.
-7
N
(0
ca

f)
d-
i-
rx¡°c:
-.
.
.
.



.
.









N

-.
-,
C.,
^.
-.-
-*
-*
I
?
/
I

u-l

.

u-l
R
a3
N
%-
u-r
c-i

-c-

.
.
-
-
_
.
-
-
VI
.-
.
.
. .
.
.
I.
. .
. .
.,
-*
-.
/
-.
l
-.

i


0.
I
F
u
a i
:
:
Y
u r
-
<
c c
-
-
-
1
I

.
,
(
l
1 t
C
0 L
-
Y
-
.
l
I
-
-
_
-
,
4 1
i ;
:
3 Il i
; :
.

; 0
.
; ¡®1 IJ
.

v n.
.
;
4. f
.
u . 0
.
u . 5
.

.

.

?J 3
-. %
>
-.
u- h N -.
Y-
d
-.
.
.
.
.
.
.

.

.

.

-.

d,
.

-.
; 4 d c
-
Y 2 -.
-.
? 2
-.
c; z
-.
-* ? ,o m..
-.


.

N¡¯ ul
-.
-.

2
h
-.
r; 2
-. 0¡¯

u-l u -.
-.
-.
I.
-.







.


-.
-.
-.
-.
-.
-.
-.
-. -.
*; I r I
-7 cP
I I ,
-.
-.
c
a CJ
-.
c
Y
CI
P
U a
,,
.
C.
r.
C.
.
.
-.
.
-.
-,
-,
:
.J a r-l l U, l
-.
L), /
El


-.
u7

.

.
.
.
.
.
-.

-.


-.

,.
-.
C*i y!-
-.:-



U!l
2
0
i d
Mi
-1
4

:
9
F ?*
E
!C
/
,.
.

.
.

.
.,
. .
.r.
-.
-.

l-
Q
t-
-*
w.
-.
-*
--
I.
I.
-.
-*
-.
Q
a
a:
*

4:
E
N KS
z
T- ul ?
m
3
Y d
i?
v- 3
C;I
-,

z
2

Y-=.
.
-,
w
cn N
ln

ul VI
a
CO
N
ca ccl

c
.
¡°.
.
u N
;a

.
.
-
.
-
.
-
.
-
.
-
.
-
.
-
.
-
-
.
*

* 1962 ii t965
t
1966
1967 Y 1968
i
1969
1 1971 19m - i972
1973
i
1974
t
19 ¡®5
10 ¡®6
L197"If?8
E
¡°..2.-.
-
LF
ma68
-7 knnas
01IM8
e \\
S&u
-
r962
16
lznS* b -7z
Yi-
I>
91
1963
e
2703¡¯ 64
1148'
203
2
39
194
0
2044¡¯ 60
10194
411
3
St
1945
9
3291¡¯ 50
14119
1057
6
06
196d
16
4247
46
21pB
9!J?
6
86
r96?
lb
4237
50
1170
959
10
446
T9s8
XI
?Oai
30
179s
2oYB
12
@le
c969
t7
96n0
53
4779
13&
7
4
33?
1970
?9
93?9
49
4259
1793
10
4
r371
Il
9442
66
w3e
,654
11
4
ri
t972
t5
f7245
69
4468
9t12
4
3
297
r973
$7
17593
46
8613
19s9
6
2
1445
1974
E,
Y 7792
53
!Hz
1294
4
2
a47
197s
:,
<
Y2432
41
949s
521
2
1
6iBn
t976
l?
14800
48
71929
337
1
L!
1492
7977
:3
73146
SO
WY
eo4
3
1
543
- -
- -
- C
-
ia6s
l 5
>rger e,

t¡¯
. 4,
:
:
:
:
v,
:
a,
:e;
:<
: .a
,*
l*
/>
¡®,
:
:
:
:
:
--.-
t:
;
:
:
:
:
:
t : j
:
:
3
i : :
:
:
:
i 1
:
:
:
: 1
:
:
:
: :
:
:
;
: :
:
:
:
:
:
:
.
3.9 ;34,5 i 4-6.
:
0.7 :2fis :
8,
r
017 f 3.6 f
1.
t
i:
::
t
f?u
::
,.:d
\\8

t--
W
Ii
j
¡¯
Il..!
C.)
->-..
..---
E
v-
p-
W- 3
24g
F ci*
.


E
0
ci4
c
w
-- F CU
*


-..-

-.
0
E
0
F m 4
3-¡¯. t
.-
.--
--.-
.----..--
.-
--
PI+-
W¡±

--.
0
?!
m z
2i C-J d:

¡°..
-..-.-P.--v.-
-----_---
d 63
N CO
ti a
d ul
d 0
M lx2
& M

0
0
00
0
0
0
0





^___
0
0
Lo
c:
r:
0
Q

--

-.
.
,

.
.
.
.
.
.

_.
.

-.
-.
.
-.

:
-,
¡°I
UI
.

L
n
-.
7
Ti 12
D
E
L.
L?
*C-i ¡®0
-. E

D
cl..

-.
¡®0¡±
G
-.
.
3
a¡± T! 15 L. G
-. -.
-.
-.

Y--
_
y.




-v
-.

l
-,
2.

-.
_.

.



I

-.
.
-.
I ti.
. .
-.


-.
-
-.



-.
-.
-.

_.
.
-.
-.
e.

.

I.
rk 0 G,F

y--
r-.
G
Y-¡¯
u-l
m
-.
.
i.

-Y m
GOO
ca
.-

0
.
0
T- N
?~O¡¯
N

-.

-.
*


?

-.

-.

-.
-.t
.
-.
-.



.


-.

-.

-.
Y--

.

-.

u-ml
0
u-l -.
0
^.
$j
-,
w
-.
0
-.

0
-. l? CO
-. Y-
a)
-.
.

.



-.
-.
WV
-.
0



N

-.
-,
..¡°.

-.
-.
-.
-.

-.
-.

.



0

-.
0

0
0

0¡¯
m

.
-.

-,
.1
_.
-,
-.
_.
-,
-
_
-
,
._
.
I
-.
-.
-.
-.
-.
-.
-.
-.
-.
-*
I.
-.
-.
II

-.


T- Y- 2
C.
-.

w
m t
-.
.
,
-,
P 0 u:

-,



$ N -.
7 7
-,
e.
0
-.
-.
tfl CG
-.
-.
N :
-,
r, N
m G;
-.
-.
-.
-.
-.
-.
WI
-.
-.
-.
-.
-*
-.
+.
-.
-.
~ar~~ar:~*r
-


$







-.

-.
-.
e.
L,
-.

-<
e
-
-
-
-
a
-
I
-.
-.
.

.
,.
. .


T- rN UT m 1-
R3 d- -. 2 CD -.

. z
-. T- Y-
-

.
.
-
. w -.

5
_.
-. -1 ai m -.
a
-.
B
-.
T- h
-.
D
~
-








.
-
-.


-.¡®-*
-.
-.
-.

.
--
w.-.

I
.
¡±
-

.


.
-.
-.
-.
-..
.
I


¡®-*
-.

pq-;-¡®-¡®~
-.
-.
i-*

(n
ri 0 E T !n
E .-. 5 -.




z -7 C. N
-.
T- N
-.
m¡¯ 0 -*
R
-.
!i
La
-.
7
-.
.
?
-7
-. ?
0
ln m
I.

-,
i<
-





-
-.
M:m.
_.¡®_,-.



-.
-.
-.
.

.
-.



-
-
1

I

¡®_. I:l
-*
-.
,y
.

-4
.





f.
:
+.
:N
im
iN
I ;_*;-*
;x
:N
:d- :N im
i
;:
:g


-.
-.
-.
-.-.,
-.





-
-
_.,

. .
w.
-.
-.

,
Cabl. KXVI t Rendements jar secteur des aardiniern dakarois ~OI.$ r l a p(tche dcft~
Clupsid6s e4 1977 (exprimb en quintaux de cnpture~ par di saina

1
I
l
/
8
f
I
/
i :!
l--l---l
Tabl, ~XXVII : Rendemen 5 par secteur des sardiniers dakarois Pour la ~Qc?w
des chin hards et des pristipcmes (Pomrrdasys) ep 'lpy'j'
(exprim6
en quintaux de captura pas diminc ~¡®!?CIIPC de ptaahe
d'un sar4:..jhier type9
.,.

a.000
lrr.ax,
3 e6OC¡¯
$0.600
G*QOO
20*ooo
3,500
iI1.500
9.m
2Q,ooo
3.900
p2.900
lO*tm
16*ooo
3.900
l9,903
12*m
18JXX3
4,100
84,100
15.000
27.WCI
3,100
45.100
.
15.000
25,QIx)
4,scm
44.soo
16 .ooo
26 +ooo
2.900
i+4.900
23.CXX.I
3o*om
2.500
bsm
25.000
31.000
4,100
63,100
JS,ocIQ
33.m
b700
i72.700
lro*m
28,001,
4.?OO
72 .icm
45,ooo
33 *ooQ
5.100
is3.100
45.m
34.m
5ao
iBt.mI
c

.JOAL
Requins et raies = 9%
Fig. y : Comg~~ition dos ~/qb.xr~ das f i l e t s malllants dormants C/L~ fsnd
en divers points ~ed¨¦barqwment de la Petite Cf~te.
.j
-

. . _ < . . _ . . . -

- - - -

l l . .

. - l T y L . ~

.+$& Z?ncs d e peche
1
coupei
Pagetlus
te hg d
u

phteaucc
Mnentaf
SBn¨¦gambicn
Abondance moyenne
Abondailcc taiblo
!
,
8iSQ
1
1
< .
il
/
11
i
l

0
.Fig. 11 : PQcha dknersa 9 industrielle : t?volution de l¡¯effori de pbche
et de la pris1
-.... -
-

_.
. . .¡°... _ ..*.-----,.. _- totale de 1969 ii 1977 dans le sectew ¡° P e t i t e cbtell
e.
¡± ~ ,.,¡°_, . .._...- I , .^,.,I, l_l_ . ,^ ,r,nt.
,¡¯

-0 ??dqusnorr de tailla db quolqu~s eapf~aee dans
InttP des chxlntiars en provenance du n@vtour
(Pageot 1976, autres sapeoes 1978). ;
-. -..--.--.4. . ^/_ _.<¡± --,... . ..,¡± -..A . - - <I ._¡°_l/--_ ..¡°J..I . -...-.¡°.-, $6-+. --.<* . . ..^.

Distribution de fr¨¦quence de taille de quelcpo esp?kas dam
I?i&.
13
:
t
lers ddbqmn$~t~ des,chalutiers an provenance du sebteur
¡°Petite C8ts¡± j( 1978).
&..¡®W...^ ~
/
----;-.l*
-_._ &&.,.&.-
_..-^¡°¡°__,
,.
,..
..,
.
.
-.-..L
.-.---..i!.

,,.,
/
i

l
<
t t t
I

250
Fig. 15 : Evolution des prises par unit¨¦ d'effort moyennes menmeflee
(kg/Jp) en 1977 dans le secteur "Petite cbter'.
.
.-
i
,
,.-. .* - . .._
t ,_ . _._ ____ __- __ .._ . _ _ _
."..*r_. .,-,.
I

NEE

EPPQRt en ?02swtirs
fwr L prtltrfi malilrs (p.m)
,
-i
I ¡® C¡±. I ,
c
TEiWS
P.U.E
en tOnn**/~ortis
0B
7
,
I
,:
.
,
)c
TEMPS
P*U*E
,ml toflner/sertir
L-me-4 SardinelIa maderentlr
Ethmeloba
fimbriatu

0A
Sardinalla eurita: &,5%
Ethmalosa fiinbriata : 8,136
Sardinslla madorensk :
Arius gamtqiensts
0,8%
78,796
Divers : 0,SW
F I L E T S
~AILLANT~
ENCERCLANTS
0B
thmalosrr flm&iata I 5,894
Csranx rhonchbs t 1,3 %
Pomadasys
¡¯ .P f,& 96
Arius grmbi r¡±p
tnris 0,5%
Satd IndIa aut Ita t
Divers : 5,7 #
545%
Ssrdinella madbransis :
20,4# ¡¯
SEYNES TOURNANTES
pYg.&- Praportioae dee principales esp8oes pour chaoun dem gqands typesr
d e p8ohs au filetj b LBbour l
B - Sennes~ tournantes 6n 1 9 7 7 .
62

4
,
a
0A
. 2
1
P.U.E
en tenns*/rortio
!5*
lplg.&- Evoluticn pas qtinaai~r dea offarts et dea diff6rentee p.u,e paur la plajhs
arPtaanals 4 1st atmne~ toWnant8 B @mur bn 1937.
A - Virietfcnej Fe l ¡¯ e f f o r t .
B - Variotiansjde lr p.u.4 globale.
c - vRriat,ion+e lr p.u.e pour hi prinoipales esph?o.

\\
t
\\
\\
\\
I
\\
I
h I- c-,
¡¯
:
\\: I¡¯
I 1
\\¡¯\\IC
Fig. 19 bis : t:
zlution des efforts et des p.u.e. des
enne
-Irnantes ¨¤ Joal en 1977.

d
h w- D
Q
0 CD
L-J

R E N D E M E N T S ( -
e n kg/sort ie

0A
400
::::::::
300
:
::::::
200 ',
::
1J
F
M
1
M J J
A.$
0
N
Sordinelle maderensir rj4SX
C A P T U R E S
0B
en tonnes
Sardlnolk
autitr - 4 W
m Ethmrlos8
Cirrnr
! i% fimbrlrt!-
. .
50
rhonchur
113%
¡®3
40
I
Divsrr
-4%
116%
r u j i t u r

-
30
20
0C
SardinelIa rnad&nsis -
Sardinatla ourit
#te.*.**
Ethmelosa fimbiirta +-ti
10
Caranx rhcnchic
C-r*
I%x. 2$--t .Evolution m nsuelle des efforts, des rendements!et des captures
de la p¨ºche au filet dormant de surface ¨¤ Mbour jon 1917.
A - Var ,ations des e?forta et des rendement$.
IOBition annuelle des capturcrr.
;

COTES du SENEC%
I
L
C@I au R.CUl
SENEGAL
d-opri¨¦r la corte.n¡¯S 847dc
Momw Natronc
:ASAhaCbNCE
63

1 M
1 A
1 J
J
1 A
9
ifiLoun
8
2
11
25.
50
75.
a
¨¤
ri
10%
24%
49%
74%
40%
Fig. 23 R¨¦partition de rqeffort de p&he de
dak/arois en 1977.
Symboles : y de l'effort total mensuel r6pajl
chiffres t
.LI
I /effort de p¨ºche total mensuel en;
a .
- _
_. -

-
fEWPERhtURE
8n ¡®C
2%
. _ -
. ._
26
:::
22
:
22
m
SA1St.W
w
CHAUOE
18
SAISON CHAUDE
Ta¡¯
, ¡°.. . $6'
.
.
_
-
- ..¡±
¡± ._.... _I. -__ .__- .--_
",

7

4
. .

EXPERIMENTALES
3

l

D
O
N
N
E
E
S
3.1. ORIGINE DE$ DONNEES
3.1.1. Missions/ g¨¦n¨¦rales du navire de rechercha oc¨¦a@ographiques
¡°Laurent Amaro¡±i.
7
Le navire oc¨¦anographique ¡°Laurent Ar$aro¡± a C¡¯FF~ctu<
des mrssions, de 1969 ¨¤ 1978, entrant dans le cadre d¡¯une qtude g¨¦n¨¦rale du
plateau continental b¨¦negambien. Certaines de ces campagnes ont et¨¦ effect,u<cs
pour des ¨¦tudes pr¨¦cises sur certaines esp¨¨ces (sompatt,ti&em, rouget, pageot,
sole, etc...).
I
-3.1 .2. Mission $alaum du ¡°Laurent ILTLaro¡±. Au cours de cette campagne
effectu¨¦e en d6cembre 1978, 53=¡®- de -chalut de 30 minutjes ont ¨¦t¨¦
r¨¦partis sur tout le :Plateau continental de la zone allant de la fronti¨¨re
gambienne ¨¤ la latitido de Joal (voir rapport en annexe). ;
3.1.3. Missiong des chalutiers ¨¦trangers. Les chalutiers ¡°Bielogarsk¡±¡¯ ~?n
avril 1975 et
h
"GUIJI
en aout 1975 ont effectu¨¦ des missions de prospection
chaluti¨¨re dans la r gion ainsi que les chalutiers ¡°Bandiala¡± entre 1973 et
1975, et ¡°Tambacound
en mars, avril, mai 1972.
3.2. RESULTATS /OBTENUS
3.2.1.
E sp&ze~s d¨¦mersalcs
I
L.2z1. 1. I)srneth des
E
de travail. Les campagnes de prospection au chalut
ont n¨¦cessi%$-lTeflp~op Fe-dz< Gc?$ques :
- T,a technique des badialcs avec des points de chalutage locnlis~s :
chaque radiale est rebr¨¦sentative d¡¯une certaine surface doit elle constitue
la med iane .
- La technique des Farr¨¦s statistiques avec s¨¦lection au $asard d¡¯un
certain nombre des cabres dans lesquels on effectue des traits de chaluts.
3.2.1.2. Analyseides r¨¦sultats. Les r¨¦sultats permettent de r¨¦partir
les esp~ceSd¨¦mersa~e~¨¨¡¯Tl-f~~~~o~de
la bathym¨¦trie et des :Conditions hy-
drologiques :
- Esp¨¨ces c?ti¨¨res. :Certaines sont surtout nr¨¦sentes en saison froide
Sepia¡¯ , . ..) d¡¯autres en saison chau de
oide et chaude (Pomadasvs jubelini,
-
- Esp¨¨ces interm¨¦di$ireo. Certaines sont surtout abondantei en saison
froide (Pseudupenaus, @gellus coupei, Epine,phelus aeneus, J>iagramma)
c
ti¡¯mtres en saison chqude (Balistes forcipatus) ou nendant l!a saison de
transition froid-chaud (Pagrus chrenbergi)
L
- Esp¨¨ces profondes 4 Deux esp¨¨ces sont bien repr¨¦sc
- ent¨¦es pbndant l a
saison froide ; DenteH macrophtalmus et Boops boops. On note: aussi une ramoniit
de Brotula, Merlucciud et Zeusfaber.
3.2.2. Les esp¨¨cqs p¨¦lagiques c?ti¨¨res :
j I
3.2.2.1. Descript\\ion de la methode de travail et campagps effectu¨¦es
I - - - - - - - - +- --* ---------------*c - I- W-L -
Toutes les camyegbes de prospection acoustique ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es
avec le N/O CAPRICORNE:. Le mat¨¦riel utilis¨¦,. enti¨¨rement de marque SIMRAD
ou fourni par cette firme, se compose :
1

- D¡¯un sondcur EK ;38 (38 kHz),
- D¡¯un int¨¦grateuri d¡¯¨¦chos MK QM II et de son enregisteur,
- D¡¯un oscilloscope et de divers appareils de contr?le et d¡¯&ta,l~nn:~gc
d¡¯un sonar SB 3.
Lie sch¨¦ma suivant a ¨¦tf &optcJ pour toutes lus cruopag~@s rlcpuis oc Lob r-6:
1974 : la navire effectue un parcours consistant en radiale est-ouest
cspacCcs de 10 millek nautiques. Un enregis Irement continu lest assurC dc
jour et de nuit. Penbant le parcours de jour le sonar est utilis¨¦ en position
horizontale fixe ¨¤ 90 ¡¯ du cap du navire afin d¡¯¨¦valuer la jbiomasse d¡¯apr¨¨s
le nombre de bancs. i
Les valeurs rel)tives de densit¨¦ sont transform¨¦es en valeurs absolues
en utilisant une con$tante d¨¦termin¨¦e par des int¨¦grations directes de
r¨¦ponses acoustiques Ifournies par des poissons plac¨¦s dans une cage en filet
et par comparaison avec des p¨ºches au chalut effectu¨¦es sit&ltan¨¦ment.
Chaque radiale est consid¨¦r¨¦e comme representative d¡¯une binde ou strate
de 10 milles de larg$ dont elle constitue la m¨¦diane. Les rj¨¦sultats de
biomasse obtenus pou< chaque strate sont ensuite somm¨¦s pour obtenir
l¡¯ensemble de la bio
d¡¯une r¨¦gion,
Le tableau
regroupe les campagnes analys¨¦es ici (fig. 27 A)
/
!
!
:
!EXTENSION GEOGRAPHIQUE !
! CAMPAGNES
!
[DATES
f (entre 12¡± 2O¡¯Net16¡¯05¡¯N!
!-
!
j,
!
---T
!CAP 7308
! mers 73
! SU11 SCtlG~~d 1, GilllIbi C C L
!
!
;
!Guin$e
!
IICAP 7401
! jbnviar 74 f sud Si?nsgal et Gambie
!
!CAP 7407
I opte 74
!Sud Sbn&gal et Gambie
!
!CAP.7503
!
a+. 75
!Sud S¨¦n¨¦gal et Gambie
!
!CAP 7605
!
avr. 76
!Sud et nord S¨¦n¨¦gal -
!
!
!
;
!
Gambie
!
! E CHOPROC
!
atr. 77
!Sud et nord S¨¦n¨¦gal -
!
!
!
I
!
Gambie
!
! ECHOLE S
!
s$p. 77
!Sud et nord S¨¦n¨¦gal -
!
!
!
!
Gambie
!
!
!
!
a
!
3.2.2.2. Analyse jdes r¨¦sultats pour le sud du S¨¦n¨¦gal et la Gambie.
- - w-w --c--m- - w..-u---..----c.. -a- +-.-.e-.-
/
a, Saisor froide !
Les densit¨¦s moy$nnes trouvees pour l¡¯ensemble du platek ont ¨¦t¨¦
les suivantes.- Avril Ii975 : 142 tonnes nu mi.lle cnrro,
I
- Avril 1!976 : 124 tonnes au mi Ile carre,
>
- Avril 11977 : 121 tonnes au mi Ile carr¨¦,
Les sch¨¦mas de 14 r¨¦partition de la biomasse et des ban& lors des
diff¨¦rentes campagnes bnt ¨¦t¨¦ regroup¨¦s dans les figures 27 b 34 ; i l s
proviennent d¡¯extraita de diverses publications .Ces valeurs F;ont proches
les unes des autres. i
Au point de vue rFpzirtition, on remarque au cours des trois ann¨¦es une
tr¨¨s importante concenpration de poisson entre la Gambie et le cap Roxo,
sur des fonds de 10 ? $0 m¨¨tres environ.
Toutes les p¨ºches! d¡¯identification ef fectuks au chalut pclagiaue ont
montr¨¦ gar ¡®une grande paktie de cette canoentrotign tastrair: ?oni tl tuils ¡®du
Pomadasyidae Brachydeuberus auritus et dans une moindre mesuqe du Carangidae
Traehurus trecae .
L
Cependant dsns presque tous les traits de chalut, des traces
de sardinelles rondes [SardinelIa aurita) etaient rc7.cv&s ; .quand on
conna?t l¡¯aptitude de cette esp¨¦ce Ei%%ter le chalut, on peujt supposer
qu¡¯elle repr?sentait u#e part non n&gligeable de cette conceqtration.
$
l
73

Aucune p¨ºche commcqcialc de poissons pclagiquos n¡¯ctant r,¨¦nli.s& S cette
¨¦poque dans cette d¨¦gion sud du S¨¦n¨¦gal, il nous est don4 quasiment impos-
sible de pouvoir fi/xer de fa?on pr¨¦cise la part respectivk de chaque esp@ce
au niveau de cette iconcentration.
Une autre conc/entrati.on a ¨¦t6 rctrouv6e chnquc aru-&; clle s e cituc
entre le village de p¨ºcheurs de Mbour et l¡¯embouzhure du: Saloum sur des
fonds inf¨¦rieurs ¨¤ /20 m¨¨tres. Elles est consti tu¨¦pen grange partie de
sardinelles (d ¡®apr&r diverses donnees de p¨ºche).
Les condition4 hydrologiques rencontr¨¦es au cours de, ces trois
campagnes montrent ique, 1 ¡®on ¨¦tait en gin de saison froide:.
b. Saison cha ¡¯ e
UFi
Les densit¨¦s qyennes observ¨¦es ont ¨¦t¨¦ les suivantes.
- Octobre 1974 : 104 tonnes au miI.fc carr¨¦,
- Septbmbre 1977 : 47 tonnes au mille carr¨¦.;
Si la valeur d!¡®oc;+brc 1974 n¡¯est que legi?remcnt inffrieure ¨¤ celles
de saison froide, par contre la densit¨¦ de septembre 1977¡¯ t¨¦moigne d¡¯une
reelle diminution dk la biomasse.
En fait les cobditions hydrologiaues ¨¦taient tr¨¨s diff¨¦rentes, ce qui
n¡¯a rien de sutpren~nt ¨¤ cette p¨¦riode de transition de l! ann¨¦e et vtr
l¡¯¨¦cart d¡¯un mois ekistant entre les dates des deux campagnes. En
octobre 1974 on notbit la presence d¡¯un upwclling blcn marqu¨¦ au sud de
Dakar ; B 20 m¨¨treside profondeur, la temp¨¦rature ¨¦tait d+ 17¡¯ C du
sud de la presqu¡¯?le du Cap-Vert ¨¤ la Gambie. En septembrq 1977 par
contre il n¡¯y avait: pas trace d¡¯upwelling et la temp¨¦rature 5 20 metres
¨¦tait toujours sup¨¦rieure ¨¤ 25¡± C.
Si 1 ¡®on compare la r¨¦partition du poisson au cours de ces deux ci~mp¨¹gr~s,
on constate une diff¨¦rence essentielle : alors qu¡¯une bio$asse tres importante
avait Ct¨¦ dCtect?e lu dessus de la partie profonilc du plaecnu c.ontinental.
cn 1974, ci le 6tai t > compl~tcmcznt abscntc en 1977, ri 1 ¡®exception tl ¡®une len,ti Ile
au niveau de 14 ¡¯ N 1 Par contre 1 ¡®importan¡±,A biomz.sse c?t3¨¨re rcncontrGe
en 1977 semble larg#nent sup¨¦rieure ¨¤ celle de 1974. Cependant la prospec-
tion de 1974 n*avaif pas ¨¦t¨¦ pou?s6e aussi prfs de la L5tr$,
ce qui a pu
entra?ner une imporiante soupes timation de cette biomasse,;
/
L
3.2.2.3. Bioma se et p¨ºche.
Lww--w-I g WC..- I*
La p¨ºche des sdrdiniers dakarois se pratique Uniqueme;nt dans un secteur
limit¨¦ allant de Datiar ¨¤ l¡¯embouchure du Saloum. On peut (outefois considCrer
que cette p¨ºche s¡¯e fectuera dans les trois mois suivants sur une grande
i
partie de la biomasge de poissons p¨¦lagiques migrateurs d¨¦jtect¨¦e en avril
plus au sud.
Les variations jinter-annuelles des captures et des pr$.ses par ui1.i¡¯ :
d¡¯effort (p.u.e.) des senneurs dakaroi? pour les mois d¡¯avvil, mai. c¡®:
juin sont indiqu¨¦es idans le tableau suivant o¨´ l¡¯on a ¨¦galbment port.<: ;,;
biomasse moyenne ¨¦vdlu¨¦e par ¨¦cho-int¨¦gration en saison frpide (suc!
S¨¦n¨¦gal et Gambie : ;Superficie de 6000 milles carre).
¡¯
/
1976
; !
!
I f
9088
i
!
17,2
i 750 000
1
!
1977
! ;
7954
i .
!
20,3
;7250+0
;
.
II
!
i !
!
!
!

Prises et Prise$ par unit6 d¡¯effort ont.peu diminu¨¦ a+ cours ces
quatre ann¨¦es. 11 $a une bonne concordance entre les rcsugtats d¡¯¨¦cho-
int¨¦grat?on et ceux de la p¨ºche.
Les comparaison: sont moins fs.cilcs 3 ctablir ~III cc! qgi coiw~rnc:
l¡¯evolurion intra-anbuelle, en particulier du fait des migjations. Si
l¡¯on consid¨¨re le moks d¡¯avril, c¡¯est un des mois qui a fo@-ni de faibles
rendements au cours pes quatre derni¨¨res ann¨¦es (1974 ¨¤ 1917). La r¨¦parti-
tion des concentrati@s sugg¨¨re une certaine inadfquntion entre lieux
de p¨ºche et cox?iiratibn, celles-ci se situant au sud de la Gambie et
de la Casamance. Le kaible rayon d¡¯action de ces sardinier4 est responsable
de cette inadaptation de la p¨ºche. Le mois de septembre pr@ente un second
. l
I
mlnrmum, pratIquement semblable ¨¤ celui d¡¯avril. Po~rr cette p¨¦riode il
s¡¯agirait d¡¯une rar¨¦kaction r¨¦elle des poissons surtout le :Plateau continentzl,
avec cependant une p$asibilitG de p¨ºche non n¨¦gligeable enire Joal et le
nord de la Casamance i
I .
3.2.2.4. ConcluTlon
.-.--a.--w --Y- -
Les ¨¦valuations ide biomasse de poisson faites sur le plateau col!: I .:*.:¡®I :
du S¨¦n¨¦gal durant le4 m¨ºmes p¨¦riodes et depuis plusieurs ann¨¦es ont: J;?,.s.::,.
de mettre en ¨¦vidcnc& la stnbilit9 de cette biomnssc, qui c;orriispond
:, : ,..I ii
¨¤ celle de la p¨ºche . iPar contre cette biomassc para?t fluc&cr ;:ssc;:
consid¨¦rablement au ciours de 1 ¡®ann¨¦e, ce qui confirme 1¡¯ importance titi!.;
migrations des populz/tions de poissons sur le plateau conti!nental s¨¨n~~,yl:¡®~i.a <
L
35

e - Mars i973,p
I_._ -- _-._ _ _
Fig. 27 :
art-pagne CAPRICORNE
CAP
7346
:
-. . . _ .
- --
,
.-w~¡°r
!

-------¡°--
c** 10,
6WITE DC FUISSONS
--..__
0.125 +wt¡¯
C ¡¯ - FOv$er 1974.
9,. - Isothermes dc si ¡®act!, jnnvicr46vrier 1!174.
,-.<-...
.__.
J
l
Fig 2% : Cbnpagne (ZAPRZCORNE
CAP
74c
/
__..< , .
4. -
.^
<.A"_..~... ~
,.,e.
-._ - 1. ,_,.. ,.., <¡± -... .;
- .'
--- .-_. -.-_-- ---- _~-.-.-- .,
<..-.. -x._---- . -.-.._.
---.-. _-.-__ _. .-, - - _ . _ ..w_
¡®*
--T----- -'-

A !- Octobre 1974. I
0 - Qctobrc 1974 ;
!
Fig. 29 : Campagne jCAPRICORNE
CAP
7407
j
8
--
. I.
- -- -_.
--_. .__-
--_. - - --.&-.- -..-- -.-.-.- ¡°.._ -.-.--. ._--
-
.__.
-
_. _.i .,_-_,__.. ..i __-__
:iLt::.. .J!$ .-___ ,.~..
¡® ¡®.
/

,
/
/
[
!

-_-_y;-.- .. - __
II
1975.
- - - - - - -- l
l
C
- Aw
---.. --. -_
1975.
b ;-
..--
Fig. 30 : Campai le CAPRICORNE
CAP
7503
-.,..
.- _
----_ ..-_ -.- .__ ---...,.-. ..<-_
<¡°.
..¡±

.



.
R¨¦partition des bancs
observk au sonar ( jour)
.
.
--.¡°...w-

1
,
Ca1mpagndl EGHOPROC
16 avril - 10 mal 1977
Iii0 bmasse
poisson
nuit

D E S
f¡¯ R 1 N C f P A L 3 S !Z S P :? C ? S
4.1, RZPARFITION D3S FSPECZ3 DZTFZEALPS
Los aires de r¨¦partition des principnlos esp¨¨o~s
rluotaur qui nous intbrcnr;a ont Et6 aoh~matin~os 13ur 1 fl
et 37. D¡¯une fabon simplifi6e on peut distinguer, en 4
bathym¨¦trie et 1 *¨¦loignement de la cbte, 3 groupes d¡¯ ¡±
on, (capitaine): cette esp¨¨ce se rr~con*ro dans ~1x5
bz&de trks o?ti$w souvent situ& ¨¤ l¡¯intdrieur de la /iizite ~O@C ~5.c~
6 n,illos# Les cancentraticna les plus importantes sont: localio&w nw 1.~~3
fonds inf¨¦riourd ¨¤ 20 m pendant la saison froide, Cet+ cap&oo afSrctt~?
I
un bref passage /dans la baie de Cor& en juillet-w?& 1 Jflc se rcncontrs
tr0s & la cefte, jde la Pointo de Sanll;omar ¨¤ la GuinEc-3ksxu.z. Les jeunes
sont surtout pr4&ents devanf les estuaires (Saloum, GGbir:).
/
Arius Rnr:ckette eaykco eot pr¡®&eWto toute 1 ¡®LInn¨¦e j dc 0 % 60 m nais
-
-
est surtout abonbante dans la zone comprise entre 0 et:25 m.
(Taleoides dkoadactglus (ti¨¦kkm ):cette esp¨¨ce se pmcontro dans la
/
zone dos 0 % 40 Iin mais est plus abondante sur les trksifaiblcz profandcuru
Iinf Qrieuras a 15 .mi)$ surtout en mars, avril et mai. Sa Ir6rartition nnt la
I
m?me que celle dc I Pseudotolithus*
m g* (solos ): G_,vnotrlossus canariensis $3 renoontrs
e--=-m-
entre 10 et 40 m ,a prwfondeur depuis la pointe de Z3arq~ciar juaqu% la
Guin&+Biaaaur E: e est surtout abondante dans la liaije des 6 :nilloa.
Cynog&nsus
¡®oreensin:on trouve cette aspbce devant 10 Salop f;u4*
des fonds de 0 ¨¤ 5 m, aveo un maximum dVabondance sur /les fonda de 10 m
en saison bide,
¡®arita (raie):¡®son aire de &artition $*&end jusqu%
-50 me Las conw: rations les plus importantes se rencoptrent sur la3
fonds de - 20 n, :urtout en saison froide. Pendant wtt- saison, d9a~utrca
capidces de raies isont abondantes sur les memes fonds (Phrrirrntera, -2,
~eronylaeus)

I
(
f
a
Dreonne
u
x
agricana
S
t
. Pierre} *Cette esp&ce; est prQsento sur
1~s fonds de 0 I)I 30 m, IIes ooncentrations importantos; sont obaervbes
entre 10 ot 20 /m vers les~mois de mars et avril,
¡¯
T&&raenn b (barracuda). Ce genre est rdpirirti &r les fo~dr; dr: 0
2t 50 m. De fort+3 ooncentrations sont obnorv&3s an ¨¦t/? sur les f0rd.a 40
20 m.
j
/
&bim SS& (Yet >. Ce mollusque gast¨¦ropode es*i pr4sent t5ute
l¡¯ann¨¦e sur de$ fonds de fi & 20 m, de Dakar au Saloum; Cette cs;:¨¦co est
trbs abondante pu niveau de Mbour et do l%mbouchurs $u S&um,
I
1
A ces enp&bee,il faudra ajouter d¡¯autre s moins ibportn:lt ca rcncc~:itrk3
dans la fsarqe \\6Ci¨¨re : ce sont les requixts (T.++oh$rias,
1
Xlap,ocaphalus et1 EpbiPPiOgl"
4.1.2, Gro¡¯upe intorn6diaiso
entre;20 ot 70 m e
/
a PrlzgcnniE: (rouget). LGB adultes 04 @chant entre 25
ve les jeunes individus jtrsq~.% la &3te, 11s sont r¨¦-
d
partis entre Gob¨¦e et ljON mais l.eur abondnncs diminue nettement vers 3.63
/
sud ¨¤ partir de/ 1s Gambie* 11s sont p&sents toute l¡¯~nn40 mais il y a
des coupures dans la p¨¦che en hivernags (sabon ohau@)*
fl¨ºpelluu C&
dans C% grou;ie. 3on aire de r¨¦partition est trhs larg4 (entre 10 ut 10Om >@
pratiquement la !In15Me que celle du rouget. La zone d*abonda::oe araxia&cnt :
situee entre 20
75 m (fig. 10). Le?s coupures de la jp¨ºche obsorvbes
3-t
en hivernase sel aient dues & un 6loigncment passager cI/u poisson par rai>port
au fond+
t
!&plm& lber& (pagre ou dorade rose). Cette eapkce est plus
cdti&ro que les ?r¨¦cedentss* On la trouve de 5
80 m environ. U11.e vit
%
en bancs et est abondante toute 1 lann¨¦o I surtout en mars-avril. On obc~rv¨¹
un passage ,Z la :t:bte en mai-juin i K¡¯bour; In pQche pr$sente dos coupures
1
en hivernage,
m#5mnla 9 sditerraneum (dorado grise) e Cette espkce est rclativoxont
cbti¨¨re comme Xc pagre; elle a la m¨ºme repartition en Fatitude que le
1
pageot (antre 2f et¡¯ 75 m) m Les oonoentrationo les plus; abondantes ont, 3iou :
/
en saison fsaidr , sur les fonds de 20 ¨¤ 40 m.

w
R *
m (thiof). L¡¯airo de r:yartitio$ dc cattc ecnkaa
est comprise enbre 5 et 100 m (les jeunes individus s+nt c&iers!,
Les variations baisonnikes semblent faibles,
I
I
Balistes f¡¯ roi atui (baliste), Cette csp¨¨oc se rencontra ontri; 5 c?t
- .+ti
60 m. Ws oonce~trations maximales CO trouvent sur la4 fonds entre 20 at
;
/
/
40 m pendant lai saison chaude.
!
,
4.1.3. m (aux accores du plxtoau ) i
distribution en; latitude que le pageot, nais 80 renco$tre ? des profon-
,
deurs oomprisesi entre 70 ct 2cjo ml
~erbXius~polli (nmrluchon)r Cotte esp¨¨ce est p@h&e tout le long
du plateau cent nental en particulier de novembre ¨¤, m+*
Brotula &/at~
;
(brotule). Catta esrt-ice e?t pr¨¦sdntc dCd 70 03 aux
aooores du plat+au continental.
/
SC rencontre au lange sur 1cR fonds
d*extonsfon dst 60 rn,
p a r t i .
Ccdto esp&ce a une aira do r&$wtition nllnnt
jusqu% 75 m+ L+B plus fortes concentrations ont lieu ientrc jnnvler ot
mai sur les fonds de ?s ¨¤ 45 m du cap de Elaso & la Ga.+io* Une autre
!
espbce de petit@ taille se renconbe plut@t aux awore$ du plateau E+CT ,. S¡¯
i
W3'fands ¨¤ meriucfion.
Loligo sp. ;(en/ornet blanc), De gros passages sobt renoont au
sud du Cap-Vert4 La saison n¡¯a pas pu 8tre pr6cisBs. ;
/
,
4.2, LOCALI/SATION ES RESSOURCES F+LAGIQ1~3r; C?TX~s
I
Les prinoi+&38 esp&oes commerciales effectuent dp3 ni:grat.ions de
grande amplitudcf. Nous envisagerons la r6part?tion g¨¦o/tTaphiquc par
,
ospboa*
I
1
Le cy~l% dei vie d e
aurita dans la r&gj,in s<,Q,;l+
!c
mauritanienne priesente les caract¨¦ristiques suivantes 1
Les jwAnil¡±s se d¨¦veloppent trbs p&s de la cdtuS Ils UV re;ruuyra:i t
lkztrc dans la ¡¯ @ion du banc d¡¯Arguin ot du cap Timifio, Les jounes
¡±
restent dans lesi nurseries jusqu% une taille ccmgrise~entre 20 et 25 oLrI+
I
l
86
/
,

T3.s se reproduire& une r;remi&re f%is puis rejoignent i la anrtio ndufta
d e l a populatio/?r Au S¨¦n~,,a
¡°~1 deux dGpar%s principaux qnt lieu, le
premier en juinbjuillet,
le deuxi¨¨me en d&xmbre-janv#cr.
!
I
Los adultes de sardinsllcs (longueur su$riour 8!25 cm ) vivent
I
plus au large sur le s fonds de 40 ¨¤ 100 m, Slles ae d/placont , reoheri-
1
chant pr6ferent~ellcaent les zones de conver~enoe, situ4os aux b o r d a
ext¨¦ri.eurs d e s upwellings, Dans leur majorite elles s~ivsct le cycle
mi~toire Suiv/ant : en fin de saison chaude et d¨¦butide refroidi-
sement d e s eau$ (octobre ¨¤ janvier), phase de dispersion au TJargc d u
nord de la ?fkmr~tanie ; phase de descente ray ide vers ! le cuc$ en f¨¦vrier; ¡¯/
phase de conce&ration de pr¨¦ponte en marwavril
dans; la gMAo sud de
:
l a r¨¦gion (Sud-)¨¦n&nl ctt Cuin6c43issau > g ph?ce de mont&e vers 1s nord
I
jusqu¡¯¨¤ Z+Z?~ON~ avec ponte, de mai ¨¤ septembre (fig*/b)#
Les sardinglles
de la rkgion sEn¨¦C;alo-mauritanie&e conatitucnt
j¡¯
donc une populaftion unique, Les adultes acooz$iisssnt ;un cycle do FI+
,
gration nnnucll~ de 7 1 B 25% Ils se roproduiscnt prtncipaloces?t pen-
I,
dant laur trajejt vara le nord, tout lu loni: Cie la c8t+ Los Inrvcs
issues de l e u r bonte alioentont
IA recrutement de de& nurnar~os nitu¨¦es,
/
l*une a u S¨¦ni:,~\\, lTautre e n Fauritanie. Les juvCnile+ s e d6valo~~~ont
d a n s c e s nurseries, sIy reproduisent uno Premiere foi1 et rejoi,pent
ensuite la fYao#ion adulte de la population,
Les jeunes/ eardinellas
se d¨¦veloppent dans la nuisery ,juT*:i: ¡± : !¡¯
t a i l l e d e 2 0 ¡°2$ omI c¡¯est-¨¤-dire jusqu¡¯¨¤ un Qc un peu E~~~CA-~.?!:,~~~ Y i ;:
l
Zn grandissant, j elles s¡¯¨¦loignent un peu do la c?te, tivsn? hi, ?:*::¡°:Y:. ¡°.
d a n s les profondeurs d e 2 0 m. YlIes cffwtuont an& {es r.ig;:1¡¯ir,*, :: ¡®P ~-
t f c a l e s nyoth¨¦mbrales ( f i g . 39).
Cette popufation de juv¨¦niles est la bosnl au S6i.¡®{:zZ, ;1:1 7 ¡®*..::. ¡®b ;,* \\ ¡®, ¡®-,
tion des sard.infers de Dakar et de la pi?cbz pPro~uiCx+ c~r:i:,c¡¯.~. .:.I : .! ¡®; i
o?te sud. La composition en tailla des dkbsrquex+nts ;;jr,?,tx*c ! p, 1¡±. ,
tout au long de jl ¡®ann¨¦e d¡¯un mode situ¨¦ aux environs Ge 2.) cmr 3 .:¡±
1
/
/
que pendant le d>remicr semestre que des sardinelles di tail1.c ~~~~*5,.*i.-.: li.,
j
¨¤ 25 cm sont caltur¨¦es,
Nous avons ~YU que 1 ¡®analyse des pri/S~?E: aiznuelle~
des nnr4 ini :¡°*Y
dakarois montre ¡®deux maximums d ¡®abondance, 1.e preaior jen avril-:zni-:jih,:
. t
,
le deuxi¨¨me cn &tobrew.ovembre, a¨¦par6s par des minidums biun rnxx~~r ¡°I.+
L e minimum.de j&M.er B mars9 m o i n s aocentue s i lfon oionsidbro la:;
1
d.¨¦barqusments totaux, est t r ¨¨ s marqub s i l¡¯on n e reti+t -y~:: lr:n -i;.f:, .a¡¯~
poissons. La ch
d e s rendements est tr¨¨, rapide dan4 Ion (~CV;~ c:.¡¯ C
1
aa

no peut n'oxr~llquer quo yfr urio migration don jwnoa ~swli~~~11 ,.7 i...; -i;p
de la zone, Il/y aurait donc deux p¨¦riodes de depart be la hk?::<:r ,,
/
- Premier id¨¦part , - Si on se &f¨¨re 53. la prise pbr u3it6 4'::;';'~r-r
l
des sardiniers idakarois, on constate que la migration;hore de la ~AU~;L~:X+~
!
(3ommenoe en Jan, reste mod¨¦ree jusque vers la mi-jui/llct, est ensuite
l
massive dans 14 dauxikma quinzaine. A cette date, la poche d'eau
I
/
riches qui persistait sous la presqu'r"le du Cap-Vert et qui avait contri-
bue au maintien des jeunes sardinolles dans la zone9 ~sparait, &es eaux
tropicales ohaubes et pauvres envahissent tout le plateau continental
jusqu'au oap T&ris. IZ est dona probable quo la majiritt5 des sardlnol-
/
les remonte ver;8 le nord o¨´ les conditions sont plus fsvorablc-s. L$¨¦tada
/
des mouvomwta kea flottoa de p8oha n'apporte ~1taaune $nformatian sur oe
!
d¨¦placement oari elles suivent la migration des adulte+, 16gkement plus
i
I
pr&oae. Dtautrb part, elles ne restent pas en surface mais s*enfonoant~
311es peuvent alors dtre pkhees &u ohalut de fond ju$qu'& des prufomtoum
de &3+% m toutj le long de la c8te pendant la saison dhaude,
I
Cette migration affecte principalensnt las sardine?les r&s de ln
I
/
ponte prinoipale de l'annds pr&edente venmt de se reproduira pour La
premik-a fois dans la nursery~
/
I
/
Deuxi¨¨me depart.- Il reste dans la nursery pcndaqt la saison ohaude
l
les poissons issue de la ponte d¡¯octobre-novembre, uni petite fraction
,,:
des jeunes de la ponte d'avril ¨¤ juin de l?ann¨¦e pr¨¦cddente et, bien &$r,
len juv&ilea ries pendant le r¨¦sto de l'ann¨¦a. Ils sodt aussi ~ouvont plus I
,te et plus profonds. Vers le dEbut d*jotobre, d'impor
tantes concentri ;ions se forment au large de la Gambii qui remontent
'
/
progressfvement jFrers le nord. Cette apparition dans le; sud du S&U$&,
suivie d'un dBp3 icement vers le nord, avait fait envisbger dans un premier
temps 1%3xistenc ) possible d'une population guin¨¦o-n6&&~laise mipant
avw les eaux go .ndennes, Apr¨¨s la ponte, ces sardineljos se dispersent
et pendant les I; lis de janvier-f¨¦vrier nuivcat les adu#.toe dans leur
I
migration vers 1I;oI sud. ¡®~11~s se retrouvent alors dans /les prisas des
senneurb oommerc .aux effectuhs au large do In GuinBe-~issaut m6lan&as
aux grandes sarC nelles. Des sardfnelles plus jeunes ()5 ¨¤ 20 cm)
i
migmnt aussi pc tdant cette p¨¦riode.

&2,2, Sardinella madarensis
f)cux: nur32~ios oxintcnt aux rn~mof3 ontlroits quo po/r 5 ?,r d 3. r: 0 11 ir
--M*I. h!fr¡±it~
mais ioi les grands individus ne sont captur¨¦s qu¡¯a pa$ir da la $ru~qu9le
du Cap-Vert, V~I/S le nord, et en quantit¨¦ be8ucoup moibs i:ipx$snt~~ qu
pour l*esp&ce p&cAdente. On connait !zal les liaisons existant entre nur-
neries et entre /les nurseries et les grands individus kfig. 40).
I
A 1Yntbrie:ur de la nurserie du S6n4g1.1 des migration3 de f~iolc
amplitude existck : en saison chsude les jeunes repro/luct-urs nenter;t
vers la baie de rode qu¡¯ils envahissent en juin tandie qu¡¯en cnioon froide
ils redescendentj vers le sud. Cette particularit¨¦ fsit~qw, pour las
¡¯
sardiniers dakarbis qui op¨¨rent pr&s de la presqu*Zle $u &?*Vert, fa,
sardinelle plate1 est une esp¨¨ce typiquement ¡°de saison ~chauck?~. Au Co*r--
traire plus au s$d, pour la pQohe artisanale. au filet iaillant cncwol,nwil
I
ou au filet maillant de uurface, qui tous deux sont spfcialisfn dan3 la
/
pacha de cette esyke, les rendements les meilleurs so$t on saison froide
/
comme nous l¡¯avons vu,
/
-Les bhinchards
8
Le chfnehara jaune ,m Thonchus, et le chinchadd TE~churur: -32
prdsentent des cbcles do vie compar~blco (fig. 41 et M), Les nur3criw
sont situQes dans les zones c?ti¨¨res du S&%?gal et de {a JIauritartis ~:t les .,
adultca effectuent des migrations de grnnrle amplitude, Ils RO trouvent
dans la moiti¨¦ si du Sknb~al en saison froide, de d6oimbrc B avril, o¨´
:
l
les sardiniers d*arois les aapturent. Contrairement a~@ sardinellas les
jeunes reproduct6urs sont peu abondants dans loa prise4 ; du fait de leur
r¨¦partition bath#m¨¦trique (fig.39)) ils sont plus accessibles au chalut
de fond ou au c4! lut semi-p¨¦lagique.
/
Le chinchartj noir, Trnchurus trwhurua , p r ¨¦ s e n t e junc zona d%bondance i
dccal¨¦e vers le nord par rapport aux deux autres espkds du fait qu¡¯il
s¡¯agit d¡¯une ssp 4 ce d¡¯eaux tomp&kes, Ceci explique le4 faibles ronc?cmontc
abserv%e dans la Qnoiti¨¦ sud du S¨¦nQal. Le cycle migratioire est voisin des s
/
\\
deux autres esp¨¦<les (fig,43),
p.4. &
Scoti 0r anonicus.
Le cycle de /vie de cette espbce n¡¯est pas tr¨¨s biab connu, Gn ~;ait
:
i
qu¡¯elfe est pr¨¦sente. de la Cuir&e-Bissau au nord de la $auritanie ot qu¡¯elle,
effectue vraisem~leblement des mi,~ations d e ;grando amp/I.itude dans cette
zone* Les juv¨¦ni4es sont pr¨¦sents pr&s des &-tes sEn¨¦ga$aiscs en avril*-
mai maie leur Bad!ndance n%st pas tr?w importante, Les bdultoo na so
::
rencontrent qu¡¯en saison froide suo la Petite CO-te du S~4~lal ; en
¡¯ mraon
l
chaude ils sont c+apt&s au nord de la ~~auLitanie(fi~.4~). Ces adultoa
sont capturables l¨¤ la serine tournante ou au chalut p&&ique ou semf-pb-

La&que maie ih3 sont g¨¦n¨¦ralement pr¨¦ssnti3 au niv+u des fonde SU+-
rieurs h 3 0 m, ¡®P, CQ fait ils sont moins ncceasible~ qua Iso autrw
eapbes B une $rploit?tion,astisaxale ou asmk-artiis~nals o?tSBre,
I
1
Cette esp¨¨qe est abondante du Cap Roxo ¨¤ la prebqu¡¯5le du CapVsrt,
de la a?te & 3q m de profondeur mais surtout sur le! fonda de 18 - 20 m
I
(fig.45). Les jeunes individus sont abondants devant lo Saloum oi; la
!
i
Gambie, Las ad$tes sont Egalement prchents nur la gr?ts nord du S¨¦m$gal,
6
ils effectuent ke13 migrations de moyenne amplitude,~On les rencontra efl
ddbut de saiso? ohaude dans la bcdie de Dor¨¦e pu$s iis descendent mm la.
aud o¨´ on les clpture jusqu¡¯en janvier au niveau du,Saloum.
fI
loaa fimbriata
Ls maximum f¡¯abondance de cette esp&oe est ronc+tr& dansr fa zone
I
Gambie-Saloum. L¡¯ethmalose est une enp&oe tr&a &ti?jrrP et aetuarlripd
Elle
remonte l e s fleuves e t , en Oaabie, on la trouve 8 l$t¨¦rieur des Serre&
jusqu¡¯k 200 km he distance de l¡¯embouchure danrp les ;ewx de 3,5 6, de
aalinit6, Les j(w6niies nont abondants en rivi¨¨re eq en zona eatuarine.
Les adultes et las jeunes effectuent des migrations \\vers l¡¯iatkieur des
terres en saison froide (janvier Q. juin); avuo le dBput des pluiea ils
!
descendent vers !la mer o¨´ ilrs demeurent en saison c+ude, dans la frange
/
oware (fig*46/ *
On renoontre/ oinq espkw prinoipales da mulets p S¨¦n¨¦gal. Leur
biologie n¡¯a paq bt¨¦ Etudi¨¦e car il s¡¯agit de stockai d¡¯imporfanca seoon-
daim. Lea mule+ sont p¨ºch6s tout au long de la PetCte C?te dana 16
:
Saloum st l u Qtrmbita. Laur r6partition &+pxtphlquo QUI/
l e f a i t qu¡¯il S¡¯(agit d¡¯espkea t r ¨¨ s c?tikes, prt5sen f
l e s petfta fondd.

30¡¯
17'
30¡¯
1
l
I
1
¡¯
!
l
i
I
I
1i
8
asphr xi dhmarsales ou sud $J Cap-Vert

3 a
s
E
N
E
G
A
L
:
!
i
,
/
i
L
i
I
i
i
f
,¡¯1¡¯
.
*
,
Rbportitio
des ssphces dfimorsalos su sud du Cap+/es?
c

f
I
30
:!
s
E
N
E
14
?
A
L
30¡¯
/
¡¯ :1.
/j
/
¡¯
I
i
f3'

t1
t
t
L

,
-
Peu de donn4es dis
nibles .
Dea jeunes sont tr v6.a S~T les ,
/
petits fonds, les
ultes sont
p8ch6+ plus loin d
cstz?s l
FQ.~Q- Rtlpartitian bat~&triqua das principales esp?hccs de poi
I p6h&qucs c?tiers jde la- zone s$n&alo-mauritanienne

R4partition oboe:
poiaaann de tall:
EmpBrioure a 24 1
serion de

r
¡±
/
1._ .
.y...-e.--.---m
i
f
i
.
,
c
fades d e ponte, nurseries e t localimtf@on d e s
tiens it¡±ti!KkUes d e Cas?nx rhonchus dm$ l a z o n e
-
-

C

,
.
/
,8/
27
MAtJRITANIE
AS¡¯
,
~ig,44-86placements probab: 3s de principales zones de ooncentrati~n et de
reprwhction de SCQ~
- z japonicus dans la zona s¨¦n&&o-mapitanienne
;ion observ& des adultes (3040 cm)
.lea c3bncrv¨¦o c7 - 15 cm)
4e
IlGE

L
L

Fig. 46 !: R¨¦partition ggographique
:
sud S¨¦n&gal.

!
mi Zones d'obondanco
I

s
Des enquiS#es rkenteo (fin 1978) montrent que :
NB. -
- Le~f moten~s de 8 ch remplacent progressivement ljes 6 ch, ils sont
VPndua 135 f3x f piacc,
- Le prix dbtm picose de pi4che %I la ligne attei&t environ 150 000 F
- Le prix d i:Cv19 piro<yu,c d e pBche 3 l a aenne taurnainte est d¡¯environ
a
G¡®jO 000 h TOC¡¯ f$3 F .
Lots frr.Z.3 d8i~ioitati0n annu r!1 a qui ont ¨¦tff3 c4mll¨¦EJ y3ur chacun des
l
engins pt3uwr.t qe r+3wer simplement en 3 ou 4 rubriqu& t consa3antion
d e car;burant, ~$V%S) potiten r6,garations e t app&t ~OU~ l a p8che & l a
lime.
b
Le montant dds investissements a pu Btre calcul¨¦ fapilement dtapr6s lac
prix du ,rat6ric! en vigueur en 1977. En revanche, la d@¨¦fa d*amortfssemant
du mat¨¦riel est /plus dGlica% B estimer, Pour les file;ts et les pirogues,
il 08% difficily de fixer 3.e tempe au bout duquel ils peuvont &re oorrai-
1
r
1
I
4@Z

d6r¨¦s comme inut Slisables J en effet, dEs qu*unr nappe ¡®do filet ou WC
partio do la pircgue wt an3onunag&, elle ont re!npl.acEc. X1 arriva nitlsi
1
qu¡¯au bout d¡¯un +ertain temps, lr force de r6pnrntions par romplaocnc~t
de nappes, le filet soit pratiquement remis ¨¤ neuf.
/
l
ayant p~ch6 en rn? de fagon intennivo doit Btre remplac$?, r;u?w :¡®t i _ !.
maillant dormant :a une duree de vie moyenne da 2 afis, y~~alle c::t t:..~
3 ans pour une s+n* tournante et de 4 ans pour un file& zni3lz~tt. c:::o.:~:-
clant. Les moteuz/s,tr&s aollioit&, ont une dur¨¦e d texiic;tonci> o<,ii,:,.?.* F
,
I
entraltnant un remplaoement au bout de 2 ans en moyer-21~.; Lots pir0,:~ <.:;
I
emplcydes pour Id p8cho dans le Saloun ont une dur& d*oxiKtwoc g,:Li:
longw3 (plus do lb ans).
Le carburants est vendu hors-tasce 65 f 10 litra,
:
Frai~ annuels mo$ns d¡¯exploitation pour chnquo engin d$ p%o30.
5
I
¡¯ Donn¨¦es moyennas
:
t Nombre de joursi de
:
:
:
:
.
: piicho par mois
:
a
:
23
:
24
:
23
!
* Conwnmation jo/krna- ¡¯
:
:
t
¡¯ 1i&re d e cnrbur@t
¡¯
3 6
:
30
:
168
:
:n
:
:¡¯
(litre@)
i
:
:
:
:
:
-
-
-
: Prix des vivres/ pour
:
:
:150x4= 600 j~5oxdp 600 j,~ox2p=3oooo~~y~ 600
: une sortie
;
:
g¡¯ Prix. menauola d q a
f
32 000
:
5 000
:
10 000
:
5 WO
:
: pet i-tes tiparat tons
:*
5om) :
:
:
t
t Prix de 1 ¡®app?? 1 pour
:
:
:
:
t
: .une sortie
I
-_
/- :
375
$
-
:
-i .
-
:
---m-c
l a s . * . - - - .
-
I Frais d%xploitition
t annuels calcul¨¦k/
: 980 go0
: 763 800
¡¯ 3 r;60 iJO0 : 763 800
¡¯
:
:
:
L¡±*-r~.~ :
1
t
~.1.2. Cornw&iaLisnt ion et Otwk
111)11klO &I?L¡¯7 $0 fQssionno:~:-,,
-<w. __ -.-¡± ,... -.e-.? .C,.
Les produits [de la pluche sont vendus frais pour la gcxmomrmtion
locala, pour la t d Iansformation artisanale et, depuis 1 touverture de :Qgne
de DjifEre, uiIe p$rtic de s ddbarqucments de la Petite Cbje est tjyaitG<!
par ltusinc. Dans ka r&$.on du Saloua en 19¡±@, la prcductpn to%xle a, t?t4
ainsi rdpartie : 2¡¯2,5 5 pour la consommation looale ; 63$ f pour la
transformation industrielle et 14,3 $4 pour lu transformix~ion artin::,n*:le
( sollro%
!
103
4

c-ty-4.
c.-
-
ci. _
-7
----
SardinefIe plate
Sardinetle ronde
Ethmatose

Silure
t
I
Chinchard
t
1
Brochet
r
I
Courbine
Sole
_,__-__ I __ ^ xI -_._ -- ..-. --- --..-¡°,
__-_. _-I._-.. __.. ¡°__l __. _--^¡°. ..- _-_. _.- __ __ ¡°..l __
Yet
Pagre
0
Seiche
M ¨¦ r o u
Otolithe
Raffil
Raies - requins
Tassetgal
1
I
i
Pageot
I
I
4
. . .
_ _
_--..
_
.-
Limites de variation des prix des principales esphes d¨¦barqukea
__l----."l.
-cl~. _X__, I,., .".. ."_". .- -.* _.._." . .I .
_"I.I.I^
" . . .._ I.._.
_ . "I .,--. .__ -
-. _ . - _.
~,...
_..I- .I
JZfFTes Z?X¡¯ffsiG?%-a¡¯~ &<ii.%~ de pecbe artisanale sur la Petite: C8te
i du S&xBgal .

Connniosant; menouollw~ont 1~s p r i x moywn de c)T~rlq~o cf:pW :,t Itou
I
quantit¨¦s moyenr+s d?barqu0 es par une pirogue, nous avons pu sntimor
I
#
pour une ann¨¦e lb produit brut moyen d¡¯une pirogue prajiqunnt I%n des
I
quatre grands types de p&zhe artisanale d6j& d¨¦crits. ¡¯
1
/
:
:
/
i
ris-rc
---
r Produit brut
1: % 018 CO0
: 2 a@ cml
53 474 poo : 1 514 000 : 1
; no la p?cho j :
t
:
:
:
annuel1 e
0
i t
* : . ..-
:
:
-m.-.-..-
-r--p :
I
A partir de /oes donnaes de base, deux oyst8ncq de ~alcu3, de rdparc
I
tition des Profit)a peuvent ¨ºtre ¨¦tudiEs :
/
Le premier, /effect& h partir du syat¨¨mo de rdmuno~ntion
!
0 la pwt!
tel qu¡¯il existe ~aatuellomw?t au S6n ¡®,~nl, A 1 ¡®avrintngo $3 d~¡®¨¹ri,ra In r4-Q
partition r6ell.e Ides profits entra les p%hours et lt~~ar~~~ntour~~~ E,pr&~
fa marbe, les *alis occ?sior~¨¦c, par la sortie sont d¨¦dpits du produit
de la vente. fye r: stant est
le
divis6 en autant de pwta : : une pour la pire-
p..te, una pour le boteur, une pour 10 filet CL un0 pour @crue p?cheur.
,
1
Yontanf des parts! revenant au pkhour et ¨¤ 1 ¡®armateur &ur les quatre
prlriclipaux types /le plieho artls&nale naritif;l& pratiquQe i au Sf2n¨¦gal. (Les
rdmiitats sont ex/n%ds en francs CFA : 1 fmnc CFA
1
= 2 jcentimos fran?ais).
!
: Ligm bCIbbC****)
:
4
:6
: 173 004
:
34,s 000
:
1,
: Filet maillantI .ji :
4
:
7
: 107 oocj
:
322 QOO
:
dormant
:
.b¡®.b.b.i. I :
:
:
:
:
t Filet maillant 1
:
:
:
.
: encerclant+....i
:
7
:
10
: 100 o&
; 300 000
;
5
a
: Serine tournante !
.:
20
: 240)
: 278 000:
:38~oooo
t
I
l
t
f
(1) Rappelons que ce type de p8che ndaeosito une piyo,aue et ~1
moteur suppl&ent$ire pour le transport du poisson,
!/
l
I
t
l
w5
/
,
/

port ha ohnc!uo fngin de p&z.he en parallblo VAX 10 noinbrs do pWw,rr~~
qu¡¯il utilise. Y.je rapport net d@ chaque engin est cale@6 en soustrayant
las frais d?exp$it3tion du produit brut dc Za pFche (~s&X¡¯XIA ).
a
Il ressort k?e oette Btudc que 1 %xploitation d¡¯un? sonne tourn;u?te
est de loin la phus int¨¦re esante pour 1 W~~~tsw (3 nillima dts ftww
I
par an) : ceci ebplique les investissemonts importantsidacn ce type de
p&che depuis qua! b ques annfies. Toutofois 1~s diff¨¦rences avec les autres
types de @ch? s: nt
b
moins crandos quand on oonniil¨¨re la r)roductian natte
par pkheur. En h978, ces amms tournantes ont %ravai\\lG plus rGguXfi?ro-
ment sur la o6tei sud car lt¨¦coulement du produit est facilite par 2. Vunine
8
de I),jifbra qui aotuellement achato oortnins r;oir;r:ons pql.n?iques 3 de?
prix fixes,
1
5.2. u &$E ~NDUWRIELLE
1
Une btuiio e$mantivo don invcntimmentn, co&t dQ$qAoitation at
rentabilit0 dannioe secteur n¡¯a pas Et6 cntreprino : la; mErno soh&;la -1. G-tu&
peut Btre recondjit pour 1.~ chaluti&a et cnrG.niars. Fr;3 rionneoa t.1.1. -
nomiques sont pl+ faciI.ement obtenus que pour les piro$ues.
/
r2.1, La P¨º(che dt5maraale
u?vant re~rbaente, p o u r lco asp&ces pr~fic;:.aJ.:::+, ¡®i.
prix d¡¯achat rwy& du kilogramme par les usines d.e DakaF XIX ci;+ 1::. 1: 1~1¡¯ :
pour l%nn¨¦e 1974, Ce prix moyen est calcul¨¦ siw i¨¹?e a.+~%, en .$-Q ¡°6.Q .!. i. J :
$
de la taille des lindividua effoctivomant d¨¦bnrqui;n,
1
j
t Seiche (b3mc ) i
: 350
:Sole lnngue
; 225
:
j¡¯
: Rouet
f 150 ¨¤ 325
: Gwangid¨¦s
:i 43 a,50
:
/
- -
I--s-.* .-CC
:
: Domde gise ;
z 65
:Capitaine
:; 60 2-L $C
:

Lot damxna :
oon%mant la ventr
en caisses de 60 1
varient dans I¡¯nltl
t a i l l e des indivi< ICI L 1
t S a r d i n e l l e plate
: Sqrdinelle ronde
:
*
P
: Chinuhard
: Carangue hirondc
: Sompatt
: safia?
t
t
*
: Lagna lagna
:
b.
<*
t Ravi1
t
t lwlJnaluse
L
-4
:
: Otolitho
.
-,
: CqM3ine
t Brochet
: Chinehard n o i r
:
:
-.
-.m

.
-...,-¡°.#---,,A-..,.-.
:
:
. . . . . ..-...-.....-..*.
:
.- -...V. ¡°...-¡®wd...l.~ -.......___.
*.-. .l_
._- I... -_.~
TIC?!
;:¡®:T¡¯P¡¯$ ?.,¡®,Y{ ¡± :Co¡¯i(;;¡®l
f
-.¡°-LL-..e..-
c-.-mI_-y
-....
--_--_.--_ - ..1* ---, .,C... .<_<. <_.. ,-_.
. . _-
:
:
:
:
7
20 ;
¡®!.
4
:
:
:
t
v.<. . .
- _... , -_ . . .,
..,w.F..
.
. l - . .

6,
!3iVALUAT¡¯J:O D U P O T E N T I E L
Toute tentat(e d ¡®kvaluation des stocks du plateau kontinental S&I&-
galo-mauritanien .en g&Gral et de la Petite GOte en particulier, B partir
des seules stat is+iques dont nous disposons SQ heurte & ¡®plusieurs diffil-
I
oul.tt?s :
/
- Les Ql¨¦ments .$grateurs de ces stocks se d¨¦placent & la Cuin¨¦e-Sisaau
b la Irlauritnnie s;Q bien que le potentiel pour une Agion, prociao dGpund
¡¯
de 0% qui est cap+& dans les r6gions voisinea et du temps de s¨¦jour du
l
poisson dans la zdne consid¨¦r8e.
!
t
- - Une importante/ exploitation par des flottilles ¨¦trang¨¨res est r4allsrGe
au S&&a1 et hori des eaux s¨¦n&alaioes sur le3 stocks communs & la
r6gfon, et les atakiatiques de pkhe correspondantes ne sont pas toujours
/
disponibles.
SS
:
- Les m¨¦tamorpho~em suocesaivas des pljcheries a&6gala~soa et leur divor-
sificadien prograa/sivs rtloente entrn&nt des glisoamonts~do 1 teffort de
ptieho d¡¯un groupe klespbces cibles ¨¤ dtautraa, mod,ifiantiainni fortmont
j
lns indices de con~ntration et par cons6quent 1~s ooefffoients du oaptu-
i
rabilfte spkifiquk. Dans ces oonditiona len tendances A !Long terme des
prisas par unit6 dreffort (P*U.$~ oonnidbr6so oomma indioo d¡¯abondance, sont
difficiles B interpr&er,
/
- Pour la p$che frtisanale s¨¦n¨¦galaise, on ne dispose qas toujourn ds
donn¨¦es Pr&ises et les statistiques historiques font dkf/aut.
- Pour la pQche kmersalo , les poisaons de balle qu%liti:6 6tant abondanto, j¡¯
les rejets par les 1 chalutiers sont considbrablee. Ils coqcermont awmi bisn
/
les adultes d%sp¨¦$es totalement n&-$.ig6es com:fie 10s pelons &whydeiltorus ¡®,
m) q u e d e s !uv¨¦niles d ¡®espbces exploitges (Fay*ellga, B ., . s%c)~ j
Ces rejets repr&e+tent parfois plusieurs tonnes par jour at par bntoau
¡®*
et ne peuvent ¨ºtre~oomptabilis4s faute de donn&s pr+%itx@. La ~~rta~tSt5 dm !
poissons rejet¨¦s eit difficile ¨¤ tivaluer.
i¡¯
6 . 2 . POTEETI , DFS ¡®EJ-?C?S DEWEI\\LZS
y
La seule s¨¦rid chronolo,Lique de donn¨ºes do prises etj d%ffort dont
,.lI
nous disposons con&mia Ta p&zh¨¦ industrielle dakaroise. i
6.2.1. Prise dsr unit¨¦ d¡¯effort &obcrfe de lascho $.nc-turtris
!
dEmarsale.
La figure 4¡¯7 montre 1 ¡®¨¦volution comporbe de 1 ¡®effort: total et de la
,
/¡¯
p¡®u.8. moyenne annu/elle de 19'71 ¨¤ 19'71 pour le secteur ¡°Petite C6te¡¯~.
<:
!

proportionnellement & 1 ¡®effort. Cela semblerait indiquer: que l¡¯on est on
dessous des limite1 th¨¦oriques d¡¯exploitation mnio il es+ probable que ,
cette augmentationi de la pg u,e. apparente est due en gran@ ppnrtia & une
diminution des rejpts en mer,
/
6,2,2. Pzgeo-tL
l
Pour cette esb¨¨ce,
,
les rejets reprdsentent 30 ¨¤ 4.0 fi de fa prise
suivant la periode! de 1 ¡®annde, La prise par uni-G d*effo$t des rougettiers
peut 8tre utilis¨¦e ! comme indice d ¡®abondenoe. L¡¯unit+5 d¡¯effort utiii&a
/
est la mar¨¦e (2 ¨¤ j;j ours d¡¯absence au port ef 25 ¨¤ 30 h$ures de p&ahe
effective (d¡¯un baieau de 150 B 250 oh).
Les rehdsments obt$nus dans
5
le 6ccteu~ ¡°Petite C9te¡¯sont Iles suivants :
-eV+
W-I
fAllIld13
:
1971
2
1373
d
1974 *
~fgyj 2
1976 s
1
~p.u.0.
f
f384,
¡¯
812
¡¯
749 f : 535 :
5?TC .:
2(kpJmnr4e)
'
j
'
:
:
/
:
t ',
:
:
t
:
:
:
I
I.
p-e.9
<;.j,
Dans la mesure + 10 rayon d¡¯aotion et la dur& dao mabf!aa sont stfiblon
1,
de I$I¡¯/2 B 7976, la bhuto des rendements indique une dk!.nu~ion de 1 *abon-
¡¯
dance de l¡¯ordre de j35 $ dsns les derni&reo snn&s correspondant trbn vrai-
secMablement ¨¤, lVadriv60 des unit& de gros tonnage en 1974. 1b.w ponaons
/
donc que les possib$.it& d¡¯expansion de cette pkherie sont actuellement
,,
limit¨¦es.
c
I

6r2rji RourFsts ;
L *&olution des grises , efforts et i). u4e. sur la ¡°Petit4 C8 teVr est ?a
8uiva;nte t
!
1
: P r i s e
. ?Zffort *
: Ann¨¦e j
:
l
:
i (nb mw5en )
:
2971;
!
32t
:
505 i :
:
t
19721
:
201
:
424
:
:474
:
2
1973; :
424
:
305
2
$38
:
2
19741 :
386 :
424
:
i9io
:
:
19751 ,:
648 :
623
:
:
1976 j :
741
:
806
c
131i
;9&"
:
+ L¡¯effort a Qti! calcul6 on divisant la prise tjot?lo y~ar
la p. u, 4. de rougettiers types.

l
,
,
La p?che de D&ar s¡¯est largement d¨¦velopp& depuisla premiijre nnr&
d%x.gloitation puiac[ue les de%arquements ont plus que doubl¨¦ pour un
effort ayant au@ept0 de moiti¨¦. Les ptu , e, ont augment¨¦ idana de notables
propartions, Cet a+croisscment des ¡®rendements a Frobablemont Qoux uaww t
- Une meilleure dronnaissance de la p$ohe et des lieux i
- L¡¯ar~%!t de la i¨ºche italienne qui s¡¯est exorca¡¯a de 1471 ¨¤ 1974* Dnns
I
1¡¯6tat aotuol des donn6es disponibleo et de non conn@issqncon sur oatta
I
esp&e, il n%st pas possible d ¡®evaluer le potentiel du &XX~,
l
Le taux d¡¯explqitation optimum no pouvent Gtre d&terqin¨¦, les pers-
pectives de la p¨ºoverie ne peuvent ¨ºtre d¨¦finies. L t6volution de 10. p.u,e.
annuelle fait cependant penser qu%.no augmentation mode&/e de l¡¯effort de
1
pa0ha oat possible{
,,*#
I!L&&.
Les prises de [¨¨s eip&ces (c~nf&$O66US
*t+mat
c. a) 8ont fal/bleo dans le secteur de la tlPetite C8t$Qt par rapport
B oalles effeotu¨¦e~ par les cravettiers au sud rie la,Gamb+
b
Uns xvaluation ¡®du potentiel faite pour l¡¯ansemble du +took situb BU S~A du
Cap,Vort indique je prise maxhale Equilibrds de 1 800 t@nnea par un
corsespondant r3. un (effort de 2 120 jours de p?che. C6mptec tenu do 1 ¡®E::¡®.:¡®J . f
exoro¨¦ sur l¡¯ensemble du stock, celui-ci serait ¨¤ 34 $ en deasoun ~1:
¡®!Il<
1
niV8au d%xploitati/on critique. F!ais la part de 1 ¡®aocrois@mcnt ~?c::: i:.!~,
de 1 ¡®effort revenqt & la ¡°Petite C8te¡± est trrls faible :I de 1 ¡®orilse i:c¡¯ ¡®1: ::a
:
k
6.2.5. Toutes &pkces confondues
I4
Une &Valuation faite par DOXAIN (1978) pour 1 ¡®ensemble de la ,li~il-:i.;.~
COPACE - CAP-VERT Fime le potentiel annuel moyen ¨¤ 1 86j kdknC/aa*
Une correoti.on $eut Btro apport& & cette ostimriitian fsow 3 ¡®Ril.%::t?:¡±
nu saotour de la¡¯P&ite C8teC En effet lc ron-?oment moyen! dcz ch il!.li.¡¯ < -;~:
!
oommerciaux dans c+te rtigion est 1,75 fois sup¨¦rieur 5 celui qui <? <? 4 L
observ6 sur lgensembls du S¨¦n&al, Nous obtenons dono le ohiffrc de J XT
I
kEt/ka/an.
;
f
La surface chalbtable comprise entre les isobathes 10 !ot 200 m ent
de 1 ¡®ordre de 5 5001 km2. Fous obtenons donc un potentiel @nue1 moyen &J
-
-
T.-----I.
Lt OOCJ tonnes-) La pjrisr? annuelle effc?tuEe en 1977 &ant 3e 11 jr>0 kOl?fl+?<ir
-_... -_Ix<-
/
un uertain aooroissbment ost envisageable,
Les seules s&?i~s chronologiques de donn¨¦es de prises]& d¡¯effort &i-
,
lisables dont On di~pcse sont¡¯cellcs d e Ia p&?he
/
et oallas de

/
oertaines flottes 6tran&rea[ Prlo~gr~e~ Roumanie, RulgwA.~:, t:-yn,) t-:,yj+:::*:: f¡¯¡°;, <ii*
la pijcho des ohincbards et dos maquereaux, Concernant lad-~ mrh:i?*?:: :Yr!
cluptftid¨¦s par les klo¡¯ttes ¨¦trang¨¨res, la plus ,arznde incirtitads:r ri;--- t
aui les proportionis de sardinellos et de sardines dans la zwr:e r(!>,!yf¡¯i ,t.: ,; ¡®:ry g
les donn6es fourniba par l*TJRSS ¨¤ ce sujet sont contradittoiros,
!
6.3.1. Analy& des tendnnceer dans la p23che oardink¨¦re dakxroi?cJi
!
8
~TOUS 8vom 4 pr¨¦cedemmsnt que l e m e i l l e u r iadioe; d18boodanoa 6t::it
obtenu en utllisjnt des donnhes de prises et dg effort¡¯ de la saison &a
/
pbohs correspond+t B chaque espZma. Lss dsmbss d¡¯sf+m par ss,czimn I
d e 1366 & 1977 sc/nt pr6aent4es (tabl. X.XXb.
c
8
/
&~.l.~.lS~r$-e~l~
~qi~aLa$ut;tp
&~US ~VO~S v'( que les sdultsrr de oette esptam ¡®eff¡¯/mtuent des mi-
grations ; de oe /fait oaux-ui ne sont disponibles auri la Petite Cats
qu¡± en saison frojde, et durant deux pkiodes ils sont: plus abondants t
0n janvier -
¡¯
fev4ier lors de.la descente du stock vw$ le sud et en
avril-maj. lors d{ sa remontee vers le nord (fig. 37) ,: Les dates de Zeur
arriv¨¦e et de ledr d6part dans la p¨ºoherie sont variables d¡¯une ann$e
,
I
B l¡¯autre et ellds dopendent essentiellement des oondbtions hydre-
crlimatiqura dan8 bute la r6gion.
I
A
Afin dpobtetiir~ un indice d¡¯abondance aussi rapr&ent&if que possible
*i
etkos*ous-eatin¨¦ par¡¯les p¨¦riodes o;i le poimon n*est pas disponible dans la
p¨ºcherie, nous n*akns utilis6 dans nos oalouls de p,u,e. que les efforts
des mois durant 1ebquel.s ces grands individus ont 64x5 d6barc,u6s, Dcn
fl.uctuntiona annw~les oxistont maia 03 peut obcorver uny tendance i¡±t la
/
baisse des rendomefts dcpuis 1968 (fig.4 ). On peut att+bucr cet to tez+
dance ¨¤ 1 taugmentafion de 1 *Ftffort de p$che dCplnyQ 8u.r c+tto espbce aus&
bien par les p¨ºche/ s¨¦n¨¦galaises que par 10s p6ches ¨¦trar@Zmur
6.3.1.2. Sard?j$la auritaAindividus jeunes.
*11-1aDm- ¡°¡°C)L- - - m - - 1 - -
Ces individus /%a& captur6s toute 1 tann¨¦o, l¡¯effort itotal annu~!I. a &X
1,
utilis¨¦ pour le ca~oul des p.u.e. 3
I
la tendance @nExale Idepuis 1¡¯$66 est
.*
Q la baisse des refdementa, toutefois on constate des va&.ationn intw-
annuelles de forte/ amplitude correspondant A 1 wa&.?rnanca ¡®dtann~es1%3.we?o¡±
,
(lg66-6¡¯7 ; 7971-723 et d¡¯ann¨¦es V*mauvaisesll (19691rfO), C~ES fluctmtions
¡¯
1;
sont attrl¡¯hub~s au# variations du roarutsmont li6aa bux c@ditlane hydh
¡¯¡®i
climatiques dans lb r¨¦gion. Cette grade vari~bIlit4 du kxzutonent est
i
souvent de r¨¨gle olez Les petits p&e&quos o?tieru et rend difficile
/
l¡¯¨¦laboration de fdeles de produotionc
1

Contrairement; B 1 ¡®espbe pr¨¦oddenta, pour CUEI demi@es ~uv~&M, ~CC?,
pendezents sont fjb tr¨¨s natte auppentation bien que l¡¯a%fort s¡¯aCWfoisw3
I
rap$.&ment;, On ab~erve ¡®g¨¦n¨¦ralement ce ph4nom¨¨ne lors de 1 ¡®inntallation
d *une p¨ºcherie, ob qui n¡¯est plus le cas ici, Xl r&3ultr3raif:plu%jt de
1
-,.¡±
1 %xistence¡±d7interactions entre pbhcries et esp¨¦ces. qn particulier
1
la dimintxbba 1 de4 rendements des sardinelles rondes cntjaiine un re-wrt
!
d¡¯effort vers ft?s jsardinelles plates que l¡¯*on peut diffiPilo:>ent quant&
¡¯
1
fier.
L
/,
De fa?on g¨¦r&x@e on note que las rdndexents piminuant jusqu¡¯en 19¡±f2
:
(aveo une aru-& trb* mauvaise en 1971) et se atabjiiaont enwita. Pour cette
esp¨¦ce la part des! oaptures repr&entee par les sardinia~/~ dakarois est
n0glfgaable vis ¨¤ bis de celle de la p8aha &xw@re.
]
<i
<:
:,tF¡±
$~.~~~+p~d~p~ j$x$pl;
i;!a,+
C¡¯est pour aethe espbce que la chuta des ronciemente lat la plus spec-
i:
1
taculaire, ils dbn#tent une sur-e;cnlaitntion certaine du &ck. Lfsxplai-
il
tation de cette es@ce est effectude ¨¤ la fois par les pqchF?s ~6lagiques
i
crt p a r les pI3ohos &mersnXcn, SunquVB ces dornibres annf+3 loa pramibrsa
¨¦tafent pr¨¦pond¨¦r/es et l¡¯on avait ¨¦valu & pr¨¨ra de 1 7W 4annes la
oa~tre optimale p ¡¯ les sardiniers dakarois,
Y
L¡¯effort optim& a 6% largement d¨¦pass¨¦ et les eaptuies totales ont
/
brutalamnt diminuq en quelques ann¨¦es (jusqu % 337 en 19fi6 ). Lu stock
est donc menao et :L¡¯on doit contr8lor Utroitemont SQIR ex@oitationl
.¡¯
6,3,1 A, Autre ¡± esp¨¨cen
14-111-111 4 w-r¡±
La pBohe des sardiniers dakarois sur les autres eqspbc&s ne peut Gtre
oonsid&& somme inbiaatrice de tendance du fait des faib$s qmntit8a
txqItUr6eS et des iI+e&%wtions avec $3 esp&co~; prinoipalo~,
u Analyse bas tendances dans le~¨ºcheries ¨¦tran&g
Les donn&s son: trop impr¨¦cises
i
(ta& Xm et XDCUI$ pour pouvoir
,r
analyser les tendanbes.(confusion avec la sardine, pas de idistribtztion
,:.i¡¯
antre 10s deux espb&w de sardinsllasl effort de la pIbhssul,mal connu,
eta,.,).
/
!
if
-6e3.2.2r Chinchbds
.¡®i¡®?
--------!-
,
i
La quasi totalit6 des prises de chinchards dans la zanp w&¨¦galo-mauri-
:
z
tantanne est effeot&b par las flottes heuturi8rer,quiI dspbis l(j¡¯73, op¨¦rant
_.-.
..+.+
)
L-A
3
,

i
1% plus so~~ent ,&re q7*N et 26*N, Ici aussi les statisiiquw sont tlfl-
.i
pr&igea (ta& g&IV >. ,4u contraire des aardinollcs, lis chinoh$s sont
acceggibles aussi tien B la serine qu¡¯au chalut et, das V&¡®!, leur PBch@
est impwtante, d¨¦bassrznt 100 000 tonres. Ltarriv¨¦s d e s @ottcs de W~~~WR
a.;
.:¡¯
se traduit par une/augmentation tr5s rapide des cnptuses itotaleo qui se
stabilisent en 197b autour de fio0 000 tonnes, En 1975 et ,1976, elles
i¡¯
d¨¦oroissent 16gk-3+3nt. :
;I
I
Oa dispose dl4 certain nombre de s¨¦ries statistiques de prises et
.,,:
d¡¯efforta de pflcheipar pays entre 1965 et 1976. On a effqclu¨¦ plusieurs
;,-i:
¨¦valuafions de l¡¯effort & partir de oes statistiques, !Po~t d¡¯abord, un
i/
/
effort exprim¨¦ en +nitk-chalutlor a 6te aaPcul.6 b parti? des rendements
d¡¯une des flottes &vi¨¦ti~ues, 1 ¡®U.R .S,b. re&aontagt pljus tia l a moiti6
:.
des captures total& de chinehards . ¡®Znruitn, deux indioes d¡¯effart total
:
i
ont ¨¦t¨¦ obtenus d taprbs deux index de p.u*e*
~alcul8;s ¨¤ ;artir de la
p, u.e4 de plueieurd autres flottes consid&-6es comme rop$santotiven.
\\
Il n¡¯est pas pc(ssible, d*aprilo les informations dont nous disposons,
de d6termliner si 1 ¡®jindioe d¡¯abondance 10 p?uu roprcisunto t&f aat celui fousni
par Los rendements /sovi¨¦tiques ou celui fourni par 130 auiren flattss,
Aussi trois mod¨¨les! de produotion ont ils &b oalcul?s sn. utilisant 5.$.,z
donn¨¦es tm provenanbe des flot¡±Yss sovi¨¦tiques uniqusqent [fig.@), i¡®::i (3
celles des trois aukres flottes et enfin aelles de la totiQfi.tb der; i1iii¡¯!;:!..¡¯
6
retenues. Compte t&u de la rgpartition des points, la valeur da m 8~
cours de l*ex¨¦cutiofa du prograwe FROlPIT a toujours ¨¦t¨¦ $mpow?c,
D::li:? la:;
trois oas, deux typks d¡¯ajustement ont Qt6 effectu¨¦s, l¡¯¨¤+ es* fiXCL;?t II.< $.:
1 (t:me mod;¨¨le d e 3$X, 1970), 1 tautre avec m u 2(typo mod~2,e rlc y;~;;~;-~ :;y t
1975). C fest dans ~4 dernier cas que 1 ¡®ajustement p?ratt Xe w~i'l!.62cAx
(tabl,
XXXV)~
¡¯
?alg@ les diffkoncos observ¨¦es dann Jas trois tutJe:; f! ?¡®*Y>~,
lution de l¡¯effort total, las estimatlons de la grise ~axiza.lc &.i;~i.l.iY~~+~".b!
!
L
s*
sont tr¨¨s voisines. iCeoi tient en grs,nde partie 3i robuste ides aodGIS~n
globaux. Tout en radpelant l¡¯insuffisance des atatistkquecj ¨¤ notre ~%:I~:L.::I-
tien, on retient leichiffre de 500 000 tonnes annuelles cqmme ortie de
I
grandeur de la production mwisale ¨¦quil?br& et .6n o&sid@e que 1 tqjf.:::-¡®t
optimum est voisin de celui qui a &C ddplaye vers les any&s 1972 ~4
1973 (MSY e t FRZXX/, ?*979>*
L¡¯un des re?rwches que l¡¯on peut faire ¨¤ ces Qvaluatiopn
cd dr: t¡¯.3I?Cf? ¡®Pi..;: 3
trois esp¨¨ces de ohdnchardn. Toutefois, en note que dqux d:¡®or-,,tre erl~::,
I
TrnChuroz traohuFulg ¡®et TI-p:h-_Fi tw oonupent dea niahpa koli+-i~;~+..:;
tr¨¨s voisines et reg@kentenf pri3s de 80 5 des chinchards ~?pturEar 11
semble que la pr¨¦do$nnnce de Tr;lchurus trnchuruo se soit encore accrurs
ces dernikes ann&$ B la suite de la nouvelle ¡®&part&tion, geographiquo de
1 ¡®effort de p¨ºohe, 1
ifd
¡¯
/

bien au chalut q+¡®B la serine , n9int6resse que la graide p¨ºche. L-ri
prises sont passhes par un maximum, puis ont d&cru ensuite ( t::Z¡¯: *
mf ) . Les rendiments diminuant, c e r t a i n e s f l o t t e s oint preff3rO
s ¡¯ i n t ¨¦ r e s s e r B dfautrea esp¨¦ces , en particulier aux c~hinciia~a?: I;, t >jl.
I
la sardine. On d4spose de donn¨¦es statistiques plua p/rSci,ses g¡±ruy ;:
maquereau du faij qu¡¯il n¡¯est g&&alement paf3 canfcn~u avec (2¡¯2~ +.: :_,.
I
espbcee
,
l
t
i
Au oours du droupe de travail COPACE tenu en Juin: 1976 h 3ttk;-i~9
(
plusieurs reiatic/ns entre l¡¯indice d¡¯abondance et l¡¯e$fort ont ,:.!;,y
(Itudides en empldyant comme indice d¡¯abondance soit lb peueeI d¡±c:i,t.
des flottes de cqalutiers sovi&iques, soit un index le ptueea . (:EQ
dernier a et;8 cbdenu de la m&ne fagan que pour les chinchardo B j,rrp ii ;.
des donn¨¦es des hottes bulgares, polonaises r roumaines et scvl6 tl.gar~. a e
Dans tous les aas~, on observe une nette tendance & la idtmir~utio~~ <ii)
l¡¯indice d¡¯abcndabce alors que l¡¯effort de p¨ºche cro$$. Dea rdQQrY.09
toutefois ont bt4¡¯ Bmiaes en raison de la qualit des +onn&ea et dVu::~:
probable sous-estkmaticn des p,u4er
de ces derni&res : annhs 1 con,~cb
outive.,aux report! d¡¯effort de p¨ºche, De plus, cette $sp&ce ssrr:f i.
stijette ¨¤ d e fort 8 variations d¡¯abondance.
1,
Malgr¨¦ ce5 rBi berves9 il a paru int8ressant d(wtilg6er ces r&u?-
tata pour dtablirjun mod¨¤le de production dont cngaura qu¡¯il scus1-
estime dans une certaine mesure la prise maximale BquilibrBe et l¡¯ef-
fort maximal 6quivibr6. L¡¯index de p*u,e . obtenu plus ,haut est retenu
comme valeur annuelle de la p.u*e* et iici aussi on 0cnsid?tre que la
p¨ºche s¡¯effectue fssentiellement au ddtriment de deux ;Classes d*$ges
(XK 1 2 dans le ptogrammo PRODFIT). La valeur du ccefqicient m d&=
termintie par le proe;ramme PRODFZT est de 1~76 mais en ,plus o n a effec-
l
tu6 des ajustements en fixant m L 2 et m f 1 comme pr&&icmment pour
5
l e s chinchards. i
Les divers r8jultats
(tabl.XXVII) s o n t ccmparabl,es et indiquent quo
le stock est sure ploite depuis 1972.
4
L¡¯indice dtefl/ort optimal correspond & peu pr¨¤s B Ff effort de p&&a
r6sllement d6plcrd sur le maquereau en 1971-1972 (fig.,f>O). Lorsqu'on
n¡¯utilise pas les (donn¨¦es de prise et d¡¯effort post¨¦ri+res a 1.972
afin de supprimer ,lee biais doa aux changements Latarv(snw dans ia pQcGe
Q partir de cette idate, o n obtient des valeurs un peu Plus elevQes, ceci
traduit, dans une jcertaine mesure, la sous-estimation qu¡¯introduisent
1

113s vaiiiUi% d e ptucee do ces dornikres anmhs, Lt ¨¦va$aation¡¯ dl~~~ER~~~$~ ,j
et al. (1977) doinait uns prisa maxhale QquilibrBe de 170 0 0 0 tonnss
d e m a q u e r e a u .
D¡¯un autxw cIte, 1¡¯8valuation acoustique de MARCBbL et BCELI (1911)
donne une biomasde de maquereau de 120 000 tonnes en potobre-novembre
1974 du cap Roxo iau uap Barbas. Cette biomasse, ¨¦quivalent% B la ?rise
totale de maquer#/au e n 1974 et inf¨¦rieure aux prises maximGle$ QquilibrBar
calcul¨¦es, est t$3s certainement sous-estArn&+. On sail cependant que
l¡¯exploitation a$ pas QtB effectu¨¦e au mownt o¨´ les, concentrationa
ds maquereau sond les plus Importantes et aussi que l! aire ds rEtp?l ru.l.i-+
tien de uette es#~.~ n¡¯a &A que partiellement exlploz$e. Encore p¡¯l:i
que 1~s chinchary , on connait mal les limites nord¡¯ +A stocrk 8 i ¡®i: .; +; :: I :1 * -
mauritanien de mabuereau et il est probable que celuiici se ~v.J..Yx~~~~
4x3 zane maroc\\aine/*
6.3.3. Conclubion pour les stocks p¨¦l.a~iques c?tilro,
j
/
L¡¯exploitatiob des stocks de poissons p&lagiques q?tinrs c::t i! ~.-
/
portante dans la j¨¦gion s6n¨¦galo-mauritanien%~ mais du fait rn&~ AG 1::
m¨¦diocrit8 des dobnhs statistiques disponiblos9 fl rqst~ trh dic¡¯t¡¯: ;i.j.f
d¡¯&aluer l e potebtiel d e c e s rwsources pblagiques* ql n e fnu2. Git-:
oublier aussi que! cette psohsrie est pfuriap6cifique it qw :¡®a]: j,;:1 L ;
l a rbpartition rBb lie des asp4~~~~ C' 0Eit p4UrqUOi 10s ;tSvZ.IlUat?QGs .fi:i. i, i. Z
doivent plut?t ¨ºtre considGrB%s corme des premi¨¦rtbs a-proximntion:t* Z!
n¡¯a pas BtB possi$l% ohez les sardinelles dI%tudier l¡¯$mpaat du d&ve-
loppement de la p:ohe
1
sur l¡¯abondance du stock* On rapbelle toutafoi~
ltBvaluation de 610 000 tonnes pour la prise maximale $quiliLrUL- f~i.iu.;.r
p a r ELHERTOW$IQ[ % 83. e n 1972. C h e z l e s ohinchards, di¡¯apr&a iee e:alw*:j
4
qui pr&¨¦dent , la Iprise maximale BquilibrBe est de l¡¯o)dra da TU? GCO
tonnes et chez las maquereaux de 200 000 tonnes, soit bn total dtS
I
1 300 000 tonnes *ur les six esp%ces. La oomparaison $e ces cLi:¡®f,*w3
aveo les oapturea [totales annuelles de oes dernil¨¦res a?n¨¦es montru que
la p¨ºohs des poisdons p¨¦lagiques c?tiers dans la r¨¦giop parart proehn
de son d&eloppem$nt marimum et il ne faut pas escompt@ une augmentation
I
spectaculaire des loaptures totales comme au d8but de obtte d8cenniu.
En plus, d%s traniferts tr¨¨s rapides d¡¯effort peuvent fecilemant nvofr
lieu entre les sar/Wies, les chinchards et Les sardinej.les, Bans ce
dernier oas, l¡¯eloitation hauturiBr% peut atteindre tr¨¨s vite son
maximum,
!
j :1 I
&wisid%roas nsa~atanant 1% 688 particulier de la r6$ion du Saloutn 16t
i
dt lr Prtits C?te pu S¨¦nBgal. L1 Qtude des migrations a !montr¨¦ que Isa

potentiels per esp&e dhpendaient de l¡¯exploitation dans les autrha
r¨¦gions et du temps de s6jour dans la r¨¦gion consid¨¦rde. Le premier
point d¨¦pend de r$glementations et de choix politique! des paya riva*
ruins et des pays; exploitants ; ne pouvant traiter de be au jat an 1¡¯ I: s
raisonner en consz/,d&ant 1¡¯8tat actuel en sachant bien qu¡¯une dl,:..! -
nution de l¡¯effort de pQohe dans lea autres r¨¦gions aerait bih&i¡¯i.c~l.?? SI.
la p&he sur la Pftite C&e. Le deuxieme point (temps !de ~&Jour tis!-: c :--
p8ces) permet d¡¯apporter des Pr&isions sur la part dda stoc%rJ ~AE:w::*~~~
f
siblee B partir db la rdgion du Salowh L¡¯ Etude de la :r¨¦partitrcc y:;i¡¯:,~-
graphique et dea Rigrations des chinoharde montre que iss chin:I.?~;~~:::
noirs sont inaccebeiblera dane cette region du fait quti T.~~c~us.IR ~d~zA~i~ ¡®Ii :I.
b
: ----.,+..*I . . . . . ..> *..? ¡®ii&>
1¡¯ esp&ce dominant9 dans 1¡¯ ensemble de la zone, 88 sitGe surtout au :WP;
j
de la presqu¡¯$le p Cap-Vert. De plus, pour l¡¯autre eqp$ca (¡®I!r!~~**liir~~~,:ii~
LIWW, i 1 .> j..> ¡®I..
trecaa) les adultfe ne restent que quelques mois en at$.son Pr~i?s G*.,~ i
la rdgion et les ~w¨¦niles ne sont pas aocessibles B $a p¨ºcha p611zjtS.+?
I
du fait qu¡¯ils vivent pr¨¨s du fond. Leur exploitation :par une flot20
ohaluti¨¦re est pofsible mais elle doit 8tre mod¨¦rPje pour ne pas nuire i.
a
1¡¯8quilibre de l¡¯~naembls du stook. En tout ¨¦tat de c+so cette oxp3 crsi-
tation serait difficilement rentable en raioon du rspdort stiatant tic-
tuellement entre $0 prix de vente de oette eup¨¨ca et l/e co?t dw op&
rations de p¨ºche ihalutiare. Pour la troisi6me esp&ce :de chinehura
(Caranx rhonchus$ les adultes ne sont pr6senta qu¡¯en aiaiaon ~TO~.BCL i¡¯!; I¡±
t
,
l a P e t i t e C ? t e . E6 19¡¯77, s e p t B h u i t ohalutiers polona+e $e 60 h i!C m
en ont captur8 4@0 tonnes @ur l¡¯ensemble des eaux se&galuieeo. $9
!
/
l¡¯on eatfme.8.2 m#if# la pbriode de p&ohe optimale des :adultes sur 18
Pati%e Cote e t B 100 0 0 0 tonne6 l e p o t e n t i e l de l¡¯eneqmble da l a r&$,on
sBnBgcllo-mauritanionne, on coqoit que les pri¨¦es tot+es puissant 6tra
!
augmenthe s i lloi deploie w.effort d e pftcrha plw grajnd Xors d u pasoage
des mfgrations, si f a i t oetts atra;t8gie p o s e r a i t l e ptiobleme d o l¡¯uti-
limtion b plein temps des bateaux et de oe fait elle iaemble peu r&li-
/.
sribie *
1
Les maquereau+ sont peu acoessibles¨¤ une p8che c8itiBre B partir
h
du Saloum du fait ide la faible dur¨¦e de leur temps de @jour en saison
froide et de leurjrt5partition ver8 le large. De plus¡¯l~ stock eot ac-
I
tuellement surexpdoit$. Toutefois certaines annbu, en; raison d¡¯un rw?
i
crutement lmportar/t, ils peuvent fournir des agports nbn n&lik;eablea
;
(3000 tonnes en 1415 pour les sardiniers dakaroia),
¡¯
:¡¯
fiant l e p l u s d e ~oesibtlitbd¡¯exploitation
dan8 l a rebion oonsid&¨¦er
$
1
I
l
197
,I.
;
1
I
¡®t

Si 10s adultes de i
on trouve les jew
:i.
reproducteurs de cette es~¨¤ce et de &incTI.a
¡®)
&
rcnnis
tout au lor
de l*ann&3 entre In presquTh-3 du CaLvert et Xa
1
,<
Gambie. Ce3 jeunes eprodw% (sur s sont fwilar0ent capturabios 5 la serxe
¡®<;
/¡¯
tournante et assurE t actuellement l¡¯ossentie des cnptur~a w%~&aLsisos,
En 1937 la p&ahe ar isanale en a d¨¦barqu6 57 000 tannes, .~rincipaJement
3 ?tbour, Joal ot Dj f¨¨re, la p8che sardini¨¨re dakuroise, a2 OC0 to~~~ea,
capturEes entre &ik r et Kbour eacentiellcment tandis quo :lcn chalutiers
.
(r¨¦lagiquos) : polor: fs ont p¨ºch¨¦ 5 000 tonnes entre Ksyar !et la Gambie,
mit un total de 84 x10 tonnes pour la zone. Il faut soul&n@? q u e Il?3
chnftltiers polonais au cours de la m8me annee ont aussi (taptur6 26 CW
tonnes de sardine11 3 au sud de la Gambie dont la majoritd devait et:-2
Cen::t itudede jeunes :eproducteurs appartenant <3, la marna n#xoriet <ID:
ceux p&2hfSs plus au lord, B i e n qu¡¯il soit tras dblicat dQ&ncer IX
chiffre pr¨¦cis, div xes consid¨¦rations permettent de penger que XFYO o :L -
turfs actuelles sur la fraction jeune du fiteck de osrdine\\I.f3 2.2 r:t-lj x:.,!I¡¯.
pas ¨¦tre augment¨¦es ms danger pour l¡¯ensemble de In pop(la.tion, :,0
bnnes de prises tot:iles pour l*onnnn~b$n C?P I:i f¡±i. ;,i::.
t une oapture &lXii;l~lB raiaonnrlblc: 5~ c!owIL¡±f, :012 (lit :¡®i¡¯:
pas intensifier les captures au sud de la Gambie, Los ind~~i:lcr:; :?{:;II ,.: .
constitueraient un : rtential de capture au moins ¨¦quivaleyt ~xxir: ?.c: :.Y:~.-.
blhmo serait, comme Iour les chincherds et les maquereaux,, de $&p¡±s~:~i
durant un court lap de temps d¡¯une ffot<e puissante, rel&ivesent mvbLla
et travaillant plus si l a r g e .
Les autres espal 8 ne constituent pas don Etocks aussi: imparlnl:ttc: z-: a5.4:
leur o@loitation
Ible pouvoir &tre d¨¦velopp¨¦e. 11 stagi$ de CI,!==
co;nbrun m,
5s grands carangidhs, de Vwtiers-8.pi-y,ia et s!:.~~:ou¡±i
de Brachybeuterus 2 5tus qui pourrait conntitu er une sourf2e $2 pcsi~f:i.
h farine. Enfin Zes fr6dateurs des petits p0lagiTug3 (&%ik tu:;:,
$&t&plu_hynn¡ì a+tf?E& !* -02 m, Psoudotolithus 8¡¯3.
-IJ¡®, sar Iv; TI¡¯rl If>>
w.... -- I/ ¡°11
conntituent toujour une faible frnotion dcra cny:tuizes dan T>bcll~~i~s pf?j.:~r
giquos mais leur M: !ur marchande est plus ¨¦lev6o dans la &surc 06 1¡¯0~1
trouve une destinat. #n ad¨¦quate au produit.

Tableau XX'TAX - Eve ution de la prise totale, de l¡¯effort Itotal
et de la p.u.e moq me annuelle de 1971 ¨¤ 1977 pour le s$cteur
"Petite c?te¡±. P¨º ie dbmcrsale indtistrielle.
1
r
!
!
!
!
!
!
! F i?e totale
! Efort total
! P.U.E. Irmyenn¡¯
!
Ann¨¦e
!
$1
!
IJ.P.1
!
kg/Jf!¡¯
e!
!
!
!
!
!
!
1971
!
!
789
!
1 541
!
!
!
!-
!
!
!
!
1972
!
167
!
I
150
, *
!
1 llql
!
!
!
!-
!
I
1973
!
1 351
745
!
1 81!$
!
!
!
!-
!
!
1974
!
3 265
!
1 383
!
2 364
!
!
!
!-
!
!
1975
!
6 394
!
1 989
!
3 214
!
!
!
!
!
!
!-
!
!
!
!
!
1976
!
7 180
2 244
!
3 199
!
!
I
!
!
I.
1
1
!
!
!
!
1977
!
11 274
!
2 575
!
4 376
!

m.
Aider
Effort
Aal
Elffort d e saison
Effiort da stlison
(4
afmh
4
froide
¡® chaude
d6c, (n-l) a mai(n)
ju3fi (23) b nov* (n)
-
1966
¡®328
155
171
1961
271
144.
129
1968
57%
260
WN
1969
1024
442
592
1970
7125
536
584
1971
827
452
366
1972
1064
477
520
1973
1679
629
923
1974
1813"
1112F
814*
1975
1808
941"
823*
1976
1899*
1o18+
843"
1917
lTosq
849¡±
730+
( ) 4wu.m Lon
* effort de p@cha staadaxdis0
Tabl. xxxb Evolution le l¡¯effort ds pUo)ta des #awdiaiers da;lruroie,
-..
.-
eqrisn6 ; dizainers d¡¯heorrr de p8ohe d¡¯on batea$z type,
de 1966 li

i
<
Tableau XX%I~~ Prises a&?elles en t&es db satdin+l¨¦s
j dans la z&p. s¨¦n¨¦galo-maG&anienne.
¡¯
,.r
I
/
,
¡®Prise
hn¨¦es
indus-
!tota le
triellek
--1
arti-
Mauritanie
s a n a l e s 0
!
¡±
6
1964
649b
4063
22900
3000
: 36454
1965
572jl
4702
23300
3900
37623
1966
885
6445
22600
5400
: 43298
1967
712
5217
20800
5610
; 38751
A
1968
34108
8857
21100
6510
: 70578
1969
43o+
14477
17500
7800
: 82841
1970
31039
13643
26400
13200
i363637
1971
25312%
11480
30300
17361
i312470
1972
316675
21722
31300
* 8895
;378593
1973
257001
26206
32800
7173
i323181
1974
14573/t
27774
40200
7770
?21576
1975
228829
2 1927
46100
p96855
1976
132711
26729
51300
plO742
q--.--
Tableau XX)c\\\\)Grande p&he. Comparaison entre les a/nciennes
/ et les nouvelles estimations de prise! de sar-
.
1 dinelles pour 1¡¯U.R.S.S..
1
Chiffres pr¨¦$dents (1)
Noweeiux chiffres (2)
/
/
U . R . S . S . /
Tata 1 p¨ºche
U.R.&LS. j
Tata 1 pkhe
Ann¨¦es
hautu ri¨¨ re
hauturi¨¨re
Sardine Iles
Sard nes
1
Sardinelles
Sati$ne!5
-
1964
3700
6491
3700
6492
1965
1100
5721
1100
¡±
5721
1966
5m
8853
5000
CI>
8853
1907
. 6400
7196
6400
, 7124
1968
22000
29076
27000
34108
1969
110100
123060
30000
8p1;oo
43064
1970
123700
'416476
35000
8$7OO
310394
2971
147200
366808
40000
12b600
253129
1972
122400
394987
45000
9!looo
316675
1973
184300
387832
5ouoo
isb800
257002
1974
308000
34;coo
449822
55ooo
28!7200
145731
1975
59388
29b795
228828
1976
51245
5lf+978
132713
.
(1) BOELY (1978)
1
(2) F.A.6. ($78)
8

-
-
!
¡± 973
I
1974
,--eL-II_
9 2 3 8 l
7318
!
7155
¡®t6 216
2 6 4 9
5483
a¡±10
6726
._I ._.. ¡°@+&&.-
I POLDGNE
62 55
789U
__.¡°.. . -- -. .._.
_ .._._. _.-
__- -_ _ ___..
t PCRTUGAL
7 0 5
45c
RC!ti?lANI=_
/
) GRECE
647
i
l
I_--
---..-
--
24%
1241
II
l
i_
473c
524
2356
-J,
329600
3 3 2 3 0 0
3 4 4 1 3 2
3 6 5 06,¡®: 1
BERMUDES ¡®l
34000
1 34000
NURVEG E
I
f 36T.05
R.S.A. f,)
3100 t 4500
f

I
Tableaj,yyGhinchards : v a l e u r s d ¡¯ ¨¦ q u i l i b r e :
calcul¨¦es par le programme PRODFLT.
chalutiers
Effort bptimum (24hchalutier sovi¨¦tique)
(indice/ d¡¯ erreur)
Prise m#ximale Equilibr¨¦e (tonnes)
(indice! d¡¯erreur)
.

i
i---i----
I t
v Y-4
I

.¡¯
Tableau XX%V¡¯.:; Maqueqeau. Valeurs d¡¯¨¦quilibre calcul¨¦es pai le programme
,
l --~-¡°PRODFI~ avec diffGrentes.hypoth¨¨ses.
/
0
\\
!
f
I
Ann¨¦es utilis¨¦$s
1965 ¨¤ 1976
1965 ¨¤ 1973
2
1
P r i s e max-le
175324
228785
8%
20 x
2208
2132
2 6 1 9
5 %
17 %
28 %
8 8
82
8 7
i n d i c e d*erreur i
10 %
9 %
15 x
12 %

0
Fig. 47 : Evolu
on de l'effort total et de la p.u.e. moyenne
annue:
3 de 1971 ¨¤ 1977 pour le secteur "Petite C?te"
.^_. _
_ . , - - . -. .-.-. -+--. . ."
,.
. .
.I. ._ . .

EFFORT
an lE)¡®hwrrr
t
un tannrrr/ 10 hwrsr
runq rhonchur
71
72 73
74 76 76 7-7
TEiWS

.
.d .
.
..¡±
_
.¡°I.
._. ,¡°_l..¡±
.
_
.
. ._.¡±
¡°_
-._ ._
.¡°¡°.
I
..¡±
_.
..¡±
.I
_
I ¡°I
_I
.
___._-
:
/ ..
Ffgure 49 - Chinchards : relation apparente entre la prise totale et l'effort de p&he total estb& d'apr&s ia p.~~e~
-.-. L. .__ d'une flotte chaluti¨¨re sovi¨¦tique g relation entre l'effort total et cette p.u,¨¦. (droites d'¨¦quilibre
aJust&es par le programme PEXXSTT).

.
_.--
.
I
¡®.
I
¡®.

,::.
:
YY
_

7¡¯.e C 0 N
B Q U E N C E S PRATlQUEq;
sur 1 ¡®enson!bl
de noa r¨¦sultats, nous constatons qua :In xono 4tu4i6n
pr&ente beaucoup
tintBr¨¤t dans la masure o¨´ elle renferme d¡±impotiantea
Noun avons es
y6 df6valucr un potentiel de capture pour l¡¯enoe~ble
da iia zone : la a
aration en d¨¦nersaux et p¨¦lagiques pa$%t Evidente at
s*appuis sur deux
incipaux types d¡¯oxploitationl Selon nos conclua~ons,
le potentiel de c turc des es$cos dbmersalos 80 chiffre1 tS. environ,
18 000 t#llZ¡¯E8, Ce
f des p¨¦lagiques B environ 100 000 to$nes, Actuella-
ment (chiffres 77
les captures totales pour la son8 se montent &
11 500 tbnnes d e
mersaux et environ 85 000 tonnes de p$la&uen.
IJt uat pr¨¦vu
ur 1¡¯6quipemont du port dc Dzjifbro, 1 ¡®~nstallat ion
d ¡®unit& semi -ar
sanales (10 B 12 m) arn6es pour la p%GbO fraltche
et pouvant faire
oourtee mardes ( 1 & 7 jours) I il y gursit des
li&newn (au oord ra) et des ohaIutiers pour ltoxploitat$on des espbcos
d&nersales, et au i des senneurs pour les esp¨¨ces pblagi~uos.
7.1. PECES A
Les pirogues p~tiquant la pbohe & la ligne capturent, les esp¨¦cos
pr¨¦sentes entre 0 e/t 100 m environ. D¡¯apr¨¨s 10s r¨¦sultats,obtenus CL Joal,
on peut penser que yes rendements, de 1 ¡®ordre de 25 ¨¤, 30 kg par paoheur
et par jour, varieq peu, avec cependant un pic au rwis di janvier. Ce
pic est surtout da bux m6rous dont les oaptures sont abon+antos entre
janvier et mai, Un aeuxiiime pic, moins important, dd au t~ascrgal CG~
ersegistr6 an juil++aobt. !.&s captures de seiches, effe;tu&w par des
pirogues 0p¨¦cialene)h Qquipees (lignes ¨¤ turluttes) ont f$eu au cours dea
mois de fhrier B.
i.
On doit noter ¡°1
q ¡®au niveau de 1 ¡®embouchure du Snloum, Iles captures
de Lutjanus (Carpe Rouge) peuvent &tro importantes, mafs Z?OU~ ne connais-
80218 ni les rendemetts ni leur variations. Nous avons cep+dant notC le
dobarquement d¡¯indifidus de tros grande taille.
Xn ce qui GOYIGB~@ les cordiers (navires de 10 m p¨¦ohqnt ¨¤ la litho),
10 probli$me est plus difficile. En effet, les cordiors bas& h D¡®&an pte-
chent g&bralement en Casamance et au largo des Bissagos +z niveau des
accores du plateau tontinental. Les z!¡®endemente globaux dan+ CBB aanes
(de l¡¯ordre de 60 B i 70 kg/jour/pQohour) semblent ralative&wt stables
au cours de l¡¯ann¨¦e¡¯ et 1 ¡®on peut penser qu¡¯il en serait qe mdme dans la
1
*toue qui nous concerne, Les deux esy:Boes principales sont .dans l¡¯ordre x
!
/
8
/
cf30

&n-tcsx filosus e t &pinepheluy CR~~~US. Suof qu¡¯il en 80i.t;~ pour 0-3 typa de
navire, il n¡¯est p8s illogique de penser que m¨º!ce ¨¦tant ~aa&z A DJifka
il descendent peoschk~ en Casamance, et m&e aux Bissagos 11Juieque oeux
bas& B Dakar l e f@t.
L*analyse des tariations mensuellos des rendements a.permis de dressar
une car+% des saidns de p¨ºche et de l¡¯abondance moyenne jdes principa2eo
/
espQcea*
I
Pageot
Dorade rose
Seiche
R # U &
Dorade @%3%
Courbine
Thiof
Sole lans%
Carangfd¨¦s
Capltains
!
rendements: impr!ant&
+
-A-m
rendement 9 mogana
e-m.-.
rendements faibles
¡®m.
Du point de vue 36 la prise par unit4 d¡¯effort totalc¡±mrnr;ui:7:i..a,
1¡±amplitude des var stions par rapport B la moyenne attoikt 22 $ en
dQficit (f&rT%r) e 12 $ en 0x0& (riovembra) . Kais, en dghors de CM
doux extr@m%s, l a p tse par unit6 dWYort totnle monsuolJ% oEt roXl~G.~~~~-~-
ment stable d¡¯un mo 3 Q l¡¯autre, 3310 eat estim¨¦e ¨¤ 14.00 IgpJjour ds p?i:ix
pour un chalutier dlb IOO-150 ch.
De13 ¨¦tudea ant¨¦: Leures sur la p&chr! chnlutike nous o?t ~w~i:; I;;I:
trouver une relatio:
intkea~ante e n t r e Iris rendo3onts anqwXr; KoyC*i:, ,A
la pufssance des ch, luticrs. Sur I*cnsernble d¡¯une ann¨¦e, +,es rnn,:,ci::>>t-,
annuels moyens suiv; lts peuvent $tr% osp¨¦r6s pour un ohalytier de iCii
B ?50 o h dquiptj d¡¯a1 seul. ohalut d¡¯environ 12 m de corde +I dc~i nt p&4-wt-
par l¡¯arri¨¦rer

I
t
t
,
¡°zt. un total ae ?465 kg/ jour ai3 p¨ºche l
--*
..--
/
_..¡±
. _
Lc ba;teau envisa& pourrait donc , si sa rentabilft6 ME&ncmiqGr:¡¯ oc%
assur¨¦e dans ces
nditicns, se ccn3aorer ¨¤ plein temps & la p&4ro
Y
au chalut de fond dans qu¡¯un autre typs de pache co:Ql6me~taire doivent
I
Qtro
enviaag¨¦~
;
. 3.7, Choix d
Dans le cadre 4~. la p%he artisanale, 1 ¡®¨¦tude des dif@rents types
de pbcho pQl%iqub (~ID la rdgicn montre la aup&icritb t@s nette daa
sennes tournantes siur lea autres en.gins aussi bien en oe &i ccnoorne les
ronde:,lents moyens pbr sertie (de 3 Et 10 tonnea pour les p$rogucs) qu¡¯on
ce qui concerne la pentnbilitd, On rappellera toutefois q+ lco ,7,utrre
typoa dfengine oxia/kwt dane la rG&on de D$ffBre (sonne BO pl~~:;rt r:t
filet maillant fixai dan3 lrestuaire et filets claillants e~carolnnta en scr\\>
1
et qutils aswrent bes d¨¦barquements import&t3. De plus oes types d¡¯ez+
¡±
I
ploitations correspondent B un mode do vie et ZS un type df6ocnomio tra-
ditionnels o¨´ le3 qtions dfinvestis?ements et de rentabilit¨¦ ne mnt pas
per?ue de la @&e fa?on que dans les ¡®syot8mes occidentaux{ Avant de boule-
/
verser enti¨¨rement oes structures il serait bon d¡¯en mesurer les cons&
quences et il pnraek aouhaitnble d¡¯envisager une reccnverqion progressive
i
des paoheurs et de:.teurs activitds,
/
I
/
b.
Cotte reccnvers#cn a d¨¦j¨¤ lieu d%lle-mke sou3 1 ¡®effet des imp6ratifu
:
¨¦ccnomiques das ¨¤ 14 mise en place de l¡¯usine de DjifEre, ¡®Dans un >ramier
1
1
temps en 1977 les p$rcySues utilisent les filets mailfants encerl311tL3
(juoqul¨¤ 70 unit¨¦s j alimentaient 1 Qmino pour un9 part i@3ortnnto. Ptlr l:i
r¡¯
suite un nombre croissant de p&cheurs ont acquis des Benne3 tcurrxmtes
/
gufils utilisent sd la mke pirogue, maio rapidement 1¡¯ut;ili:Taticn de cet
.¡°
engin a montr¨¦ que Ies.captures ¨¦taient bien supcirieu&z ¨¤ la copacitC
Ii
dtembarquement. Aus& tr¨¨s vite des pirogues porteuses ont: ht4 utilis¨¦es :
¡®/,
/
il s*agit soit d¡¯aut/res pirogues de pache au filet maillanY, soit d¡¯6ncrmes
1.
pirogues de 15 & 20 /tonnes de capacitb destinEes au, transppti d¡¯arachi¨¤es
1
en &gbie et qui peqvent aocoster au warf de Djif¨¨ro (par ocsGro leur
tirant d¡¯eau importbf interdit leur utilisation b Joal et; & $fbow ofi
1/1,
132

i:
il.
,.
¡°¡¯
encerolants nfassu&nt plus qu¡¯une part n¨¦gligeable des &%srquefl~cnts
a lQ~3ine, mais un4 trentaine de serines tournantes sont e!n activitt.
j
Pour et~&amioo~ oncoro 1:t p?uh9 8. 3.Q wrti1o t0urn:irito ¡®II J~:~P~~Pt nr~tl-
haitable d¡¯utiliser des embarcations de taille plus impolt?nte. LFutilia::-
i
tion de petits senipeurs de 14 - 16 m¨¨tres, ¨¤ faible tirant d¡¯eau (qv5 m )
;:
et ayant jusqu% 14 tonnes de oapaci$$ d¡¯embarquement en ¡®eau rcfrili;b&s
1
¡®i
serait indiqude. D+~IS cotte optique, la D.O.P.1:. (Directqon de 1 FOc&io-
I
graphie et des I%~$F~S writimes ) a mis en place un proj+t d¡¯atude effeotud
¡¯2.
par la F.40 qui dep#is f&rier 197'7 d.iapoos d¡¯un senneur de 13 m dont les
/
r¨¦sultats semblent iencourageants. On peut toutefois pans+ quo ce typa
de bateau serait mieux adaptE ci les oapacithn de stooka$ et do oon%*
¡±
wtion ,du poisson ftaient am¨¦liork.
1¡®;i&,$¡¯
8
,y¡±
7.3.2. Rdndemehts attendus avec un petit nennour de-3
/
¡¯
I ;¡®r.¡±
?Tn no basant s+r les rCnuXtot8 ob-Iionur: ,D;Ix* Ian ~1f~wC/&0, o
n

!)Wt ~*i~~~t:;;~~it
¡®>;
qu¡¯un tel senneur #oit pouvoir assurer des rendements mo$ens journaXiore
I,!jf
de 5 Zt 6 tonnes s& L Fann¨¦e en travaillant dans la m?me dona du pl?ahn yue
las pirogues et du&ant la m¨ºme pMode (en moyenne de 6 4 ¨¤ 17 h). Sur
¡®*IF
aes lieux de pdchoi situ¨¦n A 8 millo n de p¡¯trt ot d¡¯outre :dr! 1 tembauchure
¡®j,
du Saloum sur les tonds de 12 h 15 m, les captures sbnt cjomtftu&s mwm-
;/:
::
tielfement de jeunes repro$uctours de sardinella ronde (60 $) et plat2
!>
(30 5¡¯ ) et dFethmalise (10 ¡®$1. La z; rarai¨¨re es&x est abo4danto d e :¡®~r*ra B
.,
novembre, la deuxiime se rencontra toute 1 ¡®annho RVOCI de imuillcuro rends-
,¡®!
I
1,
ments en saison ch+ude, la troisi&me espbce est abondante en d¨¦but et en
fin de saison chat&
I
Las rcndomonte¡¯totaux seront donc maximums on eaiwn $.&udo mA.o
nocuooront une baisse trba importanto en d6but do nnfnon ¡®froida (drfca;.r¡®l,i,,,;¡°.g
!
janvier surtout )*!Cette baisse des rendements des pirogues entraPn:: 3::.
telle chute des deoarquements @~lb.~ contraint 1 ¡®usine de Djifh ?I 1-3
fermeture durant c+tte p¨¦riode, la rentabilit6 des op¨¦rations dc -E,j*.7:i ¡°as
1
formation en farinf de poisson nFQtant plus assurke, Ce coiut e;t, ~,I:ET: :, ¡¯
impor%nt ¨¤ considlrer et des solutions, meilleures quo la foPrictur<> 21:
lbine, doivent ¨º+re envisag¨¦es.
/
L¡¯dtuda de la Tiologie des principales esp&oes montre qu*j cott.:
p&iode les adulte/3 mi@wteurs des esg&oes de saison f.¡®roXde
,
3.:,:=l1, > .*- . . . . . .
_ .i _1%, i¡¯;t;
dans la r&ion, C ¡®bst en particdiep le cas de la sardinellg~ ronds: $1)
25 & 30 om(oommundment d¨¦nommda ¡°4 ml¡±) et secondairement :du c?:i.nch:tr-2
jaune (20 & 35 cm)1 Du fait que ces adultes se trouvent $&n¨¦r;.ttcrnent ;)9.:.::,
au large (fonds dei25 Q 150 m) que les jeunes reproducteurs, fis s.Jli.fr
!
133
1
1

moins accessibles
la pQche artisanale. Des petits senn~urn ajtant un8
autonomie de 24 ht res de fonotionnament 5t de 15 heures¡¯ environ de con-=
servation du poisr n en eau r&frig&¨¦e (noter qu¡¯il s)agkt de la s?&son
froide > seraient
ptes 8 exploiter ces fractions de sto&.
7.3.3. pJelq ement de la ,o@oherie et potentiel de &x&use
Les rendementr indfqu6o ci-dessus supposent un maint!an 40 l~&at
actuel d¡¯¨¦quilib2x
apparent du stock, Il est certain que¡¯ plus on augzwn-
tara l¡¯effort de I ohe plus les rondementa dimfnueront comme dans toute
p@chorie bien insl li¨¦e. Ce ph¨¦nom&ne sera d¡¯au-Mt plus: marquant dans
la r6gion de 1 ¡®omI uohure du Saloum que le faible rayon aIaction des ba-
taaux ot 10s cont2 intee d %orafre de diSbarqUc:ment izpos~es par l¡¯unine
cntrahreront ur concentration de 1 ¡®offort sur une zone limitRel sictu&-
lement on peut ¨¦v: uer & 160 milles carr¨¦s 13 surfaae de! la =rono do pTx&c
fr4quentbe au cou2
d¡¯une ann¨¦e par les piroguoa d¨¦barqudznt h Z tunins
mais l¡¯on s a i t qu! K cour8 dfuna m¨¦me ,x+emaino elles restent regroup6on SU~
une iaurfaoe baauoc p plus r6duititt dbt ltonire 25 mCLlor Lrrba~ Darna aae
oonditions 1 teffel de concurrenoe directe entre engins de pQohe peut
devenir rapidemeni une cause de baisse des rondementa, Si I ¡®on vau? au$.
mentez- l¡¯effort C
p¨ºche actuellement d6ploy8 sans trop, affecter les
rendements, dans 1
r¨¦gion du Saloum,iZ est donc imp¨¦ratif d ¡®augcentcr
la zone de p$ohe E ssi bien vers le large que parall.¨¨lem@xt & la c?te,
Dans ceswxdi ions le probl&ne
majeur est de savoir jur;quV~ quel
point on peut auge nter les unitgs de capture sans risquir, ni de SU.FOX-
pIoiter le stock,
1 de voir la baisse des rendements atieindre le aauil
critique de la nor: rentabilit8 de la pache. Nous avons V$ que l¡¯¨¦valuation
des potentiels pou
1 ¡®ensemble de la zone sOnriEalo-mauri)anienne Otait
dif fioile et qu¡¯il $tait encore plus d¨¦licat d¡¯avancer ui chiffre pour la
zone de la Petite
Ste s¨¦n¨¦galaise, On a retenu cependant comme ordre de
grandeur le chiffr
de 100 000 tonnes on supponnnt la s-tabilitk des oayp
turcs actuelles &
¡®ext&ieur de la Petite C?te. Ga potentiel e rrt prati-
quement d ¨¦ j ¨¤ a t t e It par les diff¨¦rentes flottes en actjvitb dans la zone
(p¨ºchas artisanale , p¨ºche industrielle dakaroise, p&he!chaluti&re p¨¦la-
gique des Polonais e Il semble dono &lun d6vcloppoment des apporta A.
DjifBre ne peut 2-s sonablement S¡¯effectuer que par un procescuo dc trans-
fert des oaptures
a de 1 ¡®effort actuels (r6oricntation dea d6barqUQmsnta
de la p&he indu& Le110 ou artisanale , remplacement de& grosses unitXs

,
p3r dos un?tEs sem
-artisanales ), Cc processus soulcv0r~it do nombraux
pro¨´lbmon soua-dco ,miquoa 1tk¡¯il appnrticnrirn ilu~ :rt~~orit;~rr tl0 *r(::,;l nr
on fonction des ob zctifs proprca.
Toutefois une ¨¦tude 4s rwtabilLtC
coqm¨¦o ¡®tiras appr kmdie doit Btre entreprise pour d¨¦tez$imr si des
pstfta 8enneuraI a m toutw les contraintes tochniquro ek GOC~Q~~CO:~O:;~~QC~G
qu¡¯ils ioipossnt, 8 Font plus rentables quo 1~ p?ohe artienmlo modemiak
/
telle qu%lle~ exis ! actuellement (pirogue de 14 m avec
aa3oci&3 tr un0 pir :ua portousa do 15 CL 20 ton~~cn >, Le
D.0J.X~ - I.A.O.
tvrait &tye en mesure de fournir les
pansea tras int6rs 3ants B 043 sujet.

,XBLIOGRAPHIE
DOXAIN F, (1976),1 Les fonds de pQche du plotcnu contin@tal ouoot-afri-
Gain entre 17¡¯ et 120 x'* I-i.- Wtt, Rrjch* &X%&V R+?*
.--Iva"e-..-.. c.&L*2 wL.
6
-6 ?JJ,,' 3, .fi&$?-Gnrtaa 11.2%
D#?AIN F. (1g77)w
Deacrirtion de la sadimantation fineiet des formationn
roohellses du : lateau continental ouest-africain de {7"N $ l2OltJ+
Aos.&&- i. QtMernr Afui Lia@r;on,M~
.-fi&
DOI4AIN F, (1g78)..
I
g:%lbien ¨¦tendu
Notice exr.lici
XASSk: 'J.P. (1968)~
plsttertu contil
s¨¦dimentation
&J3* multi~
'MIWL PI (1g73).-
gbmarphalogi(
WpjlOCrrj
REBERT J.P. et PR1
continental 84
- mar8 1974. Cer
TOYCZAK Jr. s'", (1
WC! et afrik3ai d-
tischen expedj ~i0r-P 1937. Yeteor forschungergabnis Reihe A heftl.

LHOM3 F. (1975);- La p%chr-! chaluti¨¨re ¨¤ Dakar en 1972/
A r c h i v e Ce& Rech,.~sr-Thiamyo
no 234
I
WiO!XlE F, (1975) i- LR pacha chalutii¡®ra & Dakm on 19731;
A r c h i v e Cmt_i! Rech, OI~S.@. Dakar-Thiargye
i
I
I,HOMKS F, (197T);- La peche chalutikre ¨¤ Dafccrr en 1974;
Archive CentbG&.,, p$anogr.
- c_ -. .._ D&ar-Thiaroye
. __ . __. _.
nQ2,
- --..
i
Arohiva Cent, Rgch, Ocaar~o~~ Dakns-Thiam noy0,
,


des Canariesl!comm. no 93i avril 197 L,m Fnlmaa, Gmn Cana~%~ Eapa~%e.
PIEON P., STEQUERj' B., CHABQ?NE J, 3% BO%Y T, tt978 b).!- Les peieno:lo
t
pBlagiques cdtiers au S&I.~& : recueil des statist&ucn de la plche
artisanale au+ filets mnillant~ nncercl~n!x 5 Xbour ~(1972-1973),
SC-S W.J. (lj73).-
Etude de Ethmalosa
" fimbria& (%wdich) da.x 1~
r¨¦gi+on s&+a+bicnne 2Qme note : la p8chc et le star$ des ot::zinlc;:.r:~
dans le fleuvd S&+a1 et la r¨¦gion de Saint-Louis, kcntre Razhr
OoQanogr, Dak&-Thiaroye) D.S.P. ri+ 45 : 21 p* multi~r.
!
Addenda
CHABABEE J, et ELFERTOWSEI 51 (1$373).- Cartea des renqeiaents do la p$che
des poissons $Blagiques su2 le plateau continental nord-euest
afrioain de 1b@ ¨¤ 26O N,
I
DOC. 3ci. Canbra Reoh. Oo¨¦anopb Dakar-Thiaroye, 49.
GERLOTTO F ., AXA,,, E. et STEQUEBT B, (fg?8 li- Le$ re~sol;rce8 en gaiaoon
du plateau coptinental senegambien ¨¦valuees par eohofntogration,
&. CourantiCanarieo : upwellinR Re86. Vivantes :comm.i ; JC p.
/
i
I
GERf;OTTO P. SztE~U+ZT B. LE PKX,IPPE V, et F~EO~ P, s- iRdp?rtmn St
aboadanoe des!poiasoas pelngiq¨¹es c?tiers du plateau corttinaz~4al
eBn&ambien &faluGes par Boho-intdgration en +vri.l;-mai 1976 :c,am=
pagne (ly¡±7605$. DocISoIentL Centre Reoh. Oc¨¦arqogr, Dakar-ThfnraE
fi3- 20 -ns
i

Liste relat:
~OEL~ T, et FRE-
c?tes ouest
presse FAO)
F&O. t978.m RI )Port du groupa de travail n4 hoc ouy loa p~ixxma ;,5-
lagiquee c?* ers ouest-africain de 18 Mauritanie,au LLbwiz (21;V Er.
S"B). COPACI f PACF SBrie 78/10 (Fr).
FREOH P. et STE; ERT 8. 1978.- (voir lists pr¨¦c¨¦dent&
FREOP3 P, STEQUEJ
B. et SOW 1. Reoeuil de statistiqugs de la pi%cha ¨¤aa
sardinisre t karois en 1977. Centre Rech. Oadanogr, Dakar-?hiar% 5
Archive noSI
32 po multigr.
FREON l?;:STE$JE1
B et BOELY Ta *- Le8 p¨ºcha8 s¨¦n6ga3aism 4 Xmcriytion
et analyaia d 8 capture8 at de8 rendement8 de8 prjnciaplss %np8cus
pdlagiques C tierea.
Rapport du ?3 oupe de travail ad,hoo SUP 188 poimjons p&agiqu@a
c?tiers ou88 -afrioains de la Haurftenie au Libefia (26QrJ A 543)
Ii
COPACE / PAC S¨¦ris 78/10 (Fr).
r

CENTRE DE
XHERCIiES ClCEANrGRAPHIfJl!ES Or: DAKAR-;THIAf?KlYF
MISSION LA 78-22
du 22/12/78 au 28/12/78
RAPPQRT DE MISSION
1
- OBJET
,..m---
Prospection de la r6gion marine du S!ne-Saloum
II -
PERS01
"*Ne-.
E L
SCIENTIFIQUE :
c----I--..----_."-
- S. DHAOUI
Chef ide mission
- A. SYLLA
Techr)icien
- sa SYLLA
Techoicion
YENT :
---
D¨¦par> le 22/12/78 ¨¤ 22 h.
Retour le 28/12/78 ¨¤ 23 h.
VI
- OBSERV
-----.. TIONS EFFECTUEES
-s¡®------"-----__
4.1.
Partie biologique
a'nalyse pondkale et ¡®num¨¦rique des pr?wt, pour
chaque espke
frgquence de taille des dii'fkcntes L!C
tous les traits ont ¨¦t6 oSfoctu63 aw
de 24 m et une poche int¨¦rieure en mc
10 mm de c?t¨¦.


s
3
fi
I
¡ì
4
; 9
: 5
14' 08' 5 N'
IOh 44
i 30
16" 59' 5 w
8 :
¡ì
12
.
!i
4
/
-5
8
j
s"
14' 05' 5 N
8
Ilh54
s;
,30
$
13
16" 59' 5 w
¡ì
4
:
¡ì

¡ì
¡ì
4
¡ì
:
5
%?" du Carrejau ¡ì
0
0
¡ì
Sheure d¨¦ lut: 3 D&&e (mn)
5 Sonde (II:
R
,
a
5
5
¡ì
5
j
E;
cj 13' 48' 5 N
si
16h 10
.s
30
5
9
16' 50' 5'W 5
¡ì
¡ì
5
ij
1
¡ì
r
is 16
72
:
5 13' 51' 5 N
5
17 h 20
¡ì
: 30
9
6
¡ì
l
5 16" 48' w 5
¡ì
¡ì
l 1
s; 17
s 59
i i 13" 54' 5 N i 18 h 15 i ! 30
i
6
9
¡ì
b
¡ì 16" 48' 5 W 5
¡ì
¡ì
9
:
9
s 13" 53' 5 N 7 h 30 : 30
fj 14
(3 17O 00'
w
s
J
- -
--I-_:g
fj 13" 50' 5 N
¡ì
8h35
5
30 :
5 15
¡ì 1
16"5g'5w
i
¡ì
1
i
5
¡ì
1
I
*
13' 47' 5 N
¡ì
9h40
8 30
)

fi 14
i
16" 56' 5 W ' ¡ì
¡ì
15
j
i 13' 44' 5 N
¡ì
10h 45
i
!
30
s
13
1
¡ì 16' 53' 5 W
5
¡ì
;
5
1
5
¡ì
o-p--"..-.+-..W~ '
9
;
5
-5
i
5 13" 42'
1
IIh50
¡ì 130
5 12
1
5 17" 50' 5 w
5
0
;
s
fi
I u
x
fi-
i
>
¡ì 13" 39'
N
5
I3hOO
5
j30
g 14
i ; lf.s" 53' '5 w
5
!
5
:
I
l
I
-
g
¡ì
11 l
5 24
9:
147
j
9 13' 36' 5 N
9
14 h 08
fi
i30
¡ì 13
j 5 16" 50' 5 W
----L-n
I & - - - - - A - -
A
¡ì 25
9: 145
j $ 13" 36' 5 N
¡ì 15h 48
j30
¡ì
;
5 16" 44' 5 W 0
4
5
e+
8
9
9
9
i
'
-¡ì
9
i
is 26
0 115
: ¡ì 13' 42' 5 N
5 17h08 ¡ì
b0
9
j Ei16¡ã45"5W ¡ì.
¡ì
E:
R
------A
-E;
5 27
5 116
/ 5 13" 44' 5 N
¡ì 18.h 10 5
$0
¡ì
¡ì
1 ; 16" 47' 5 W
5
¡ì
si
¡ì
5
B
i I
¡ì
¡ì'
i
i2/78 o 28
$ 120
[ $ 13" 44' 5 N
7h33
9
10
5
B
! o 16'59'5w
5
1
t
¡ì
¡ì
29
1 $
5
¡ì
I
5
0
0
134
i g 13" 41' 5 N
9
8 h 41
5
TO
,$ 16
¡ì
5.
: s 16' 56' 7 W
5
¡ì
I
-
L
j
.--...^.-*.

I
¡ìNa Cardeau ¡ì
¡ì
ig
¡ì
; No
¡ì (pmg. jSurvey)¡ì
¡ì
:Si
8
9 Position
gheure d'¨º ht <$Dur¨¦e (mn) i Sonde (
5
¡ì
¡ì
1st
¡ì
r,
13' 38' 5 N
9 h 43
16" 59' 5 WA
13' 36' 5 N
¡ì
II h 13
I7O 05' 5 w
3
- - -
¡ì
D
¡ì
E;
32
0 138 ;
5
13" 39' 5 N (s
12h 25 30
!¡ì

¡ì
30
5
;
¡ì
17O 08' 5 w 5
4
5
i
g
------¡ì
-----i¡ìP
$
i
(I
¡ì
jJi
¡ì
;
124 \\
s1
j'
;
13" 42' 5 N
¡ì
17¡± 11' 8 W
o
13 h 35
S
30
5
34
0
;
g
5
II
5
¡ì
108 ;
-0¡ì
13" 45' 5 N
sB
14h 44
y
30
'
-
17" 08' 5 w
8
32
Fj
g
¡ì
¡ì
1
r
0
110 ;
5
9
13" 45' 50 N
si
9
16 h 14
g
30
17O 14' 5 w
I
¡ì
:
j
5
9:
$¡ì
9
I
¡ì
¡ì
i
9
5
Il
5 36
9:
95 !
¡ì
13* 48' 5 N
¡ì
17 h 09
4
30
¡ì
46
¡ì
¡ì
i
5 17" 15' 5 w ¡ì
SF
¡ì
13" 51 ' 5 N
18 h 10
q
30
17O 17' 5 w-5
ii
¡ì
¡ì
$!
8
141 j si 13' 41' 5 N ¡ì
¡ì
60
5 17" 17' 2 w ¡ì
fi
-Ij---
158 1 0 13' 36' 5 N
5
¡ì
85
- - - - + - A - - 3
- 17' 23' 5 W ---¡ì-------------Si! 3 -4 0
142 i. 9 13" 39' 5 N
5
Eii
10 h 40
30
5
74
fi
;, si 17". 20' 5 w 5
Si
5
O-s-54
---R
127
5
13' 42' 5 N
'j
il
h 45
oi
20
fJ
74
5
;
5
17O 20' 5 w 5
II
¡ì
Pb
.a
R
-4
*+-"-----
4
-
I 42
0 128
j
si
13' 42' 5 N
5
12 h 55
8
30
80
¡ì
5
E;
4dfi
17" 23' 7 W
si
8:
&----&+----.-..-
¡ì
Il
; 43
¡ì
5
5
5:
5
97
;
* z 13' 48' 5 N
Ej
14h35
$.
30
;
7.3
¡ì
5
$
17" 20' 5 w
0
5:
I
¡ì
¡ì
I
---
5
¡ì
/

5 No Carbeau ¡ì
¡ì
i$
5
Je
ii
No
¡ì (pr og . burvey ) ¡ì
Position
¡ìheure d¨¦ ht
d Dur¨¦e (mn) 5 Sonde
5
5
13' 51' 5 N ¡ìsi
15 h 35
fi
17O 20' 5 w ~0
¡ì
¡ì
0
13' 54' 5 N ¡ì
16h 43
@
30
¡ì
80
5
17O 23' 7 W ¡ì
)s
¡ì
¡ì
II
ii 46
¡ì
41
14" OI '
N 'j
18h 07 30
90
--4P
17O 26' 5 w 5
1.
i
k
--f;-
'
jl 2./78 si ¡ì 47
13' 17"51' 08' 7 9 w N 5 fi
7 h
------r-- 35
$ 30
;
32
g
I
48
¡ì
67;
13" 5;' 5 N F,
8 h 50
r? sj()
5
¡ì
35
v-v-
P
P
17"11'2WJ
i
;
rrr)
,
J
51
5
9j
¡ì
¡ì
;'
0
,
14' 06' 5 N
13 h 10
30
42
17O 14' 5 w ;
5
i
[
i
¡ì]
,¡ì
¡ì!
-
5
I
--~---
i
52
5
12;
5
14" 06' 5 N 5
15 h 10
5'
30
i
84
I
5
17' 23' 5 W 5
/
¡ì
P
B
.I
fi
14' 08' 5 N 4ii
16h 30
5:
I7@
5:
3o
26' 5 W
;
90
¡ì ,
5
5
5:
-¡®w
5
9:
14' 05' 5 N 9
171150
5
30
5
140
¡ì
17O 29' 3 w ¡ì
9:
¡ì
5
¡ì
¡ì :
i
_,¡®

i !
/ i t i l i i
t

4.2. -
'artie physique :
zemp¨¦rature, salinit¨¦ et oxyg¨¨ne ont ? ¨¦ mesur¨¦es
iur le fond ¨¤ chaque trait de chalut.
v, - RESUL
-s-v-
L'ensemble des rhultats de la proq ztion est
dispc
.ble au CROIT.
VI. - INCIC
m--w-I ii\\
-j
I
NQant.
I
I
!
LE CHEF DE MISSION
S.DHAOUI