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*.

VARIATION QUANTITATIVES ET QUALITATIVE3 DU ZOOPLANC'D3N
,
DANS LA REGION DU CAP VERT DE SE~~11970 A AOUT %9=
.
-.
D. TOUX3
Agent Teohnique do 1~Oc¨¦anographio
ot dos P?chx Ikritimes au FYojot
YlNudo et mise en Valeur des
rossourcos on poissons p¨¦lagiquos~~.
*
.

De septetilbre 17'70 2 ao?t 1971 quinze oadp?gnes de collecte
de plancton ont 6t¨¦ effectuoes dans la region du Cap Vert. L'objectif
principal. de ces car,lpagncs ¨¦tait I-'¨¦tude des la 'ves de poissons.
Cependant une ¨¦tude sonnairc du zooplancton a egalement et6 co!idui-le.
La position des radiales et des stations, le mtCrie1 et la
n¨¦thode de rQolte, sont dafinis dam un rapport sur la disk-ibution ct
l'abondance des l,arves de sardinellcs dans la rogion du Cap Vwt (CONAND
et cFG;:oux 1972).
Les variations saisonnibres du voluSle total de plancton
ont ¨¦t¨¦ analys¨¦es pour toute l'aire prospect¨¦e, alors que les variations
quantitatives des principaux groupes taxonomiques ¨¦taient ¨¦tudioes SUT
une radiale situ¨¦e au large de X'Bour.
.
CONDI!MONS HY2~OLOCIQU3S
B.XZ?RIT (1952) dans son Etude des conditions .hydrologiques du platoau
continental du Cap Vert ¨¤4a Gambie, mt en ¨¦vidence l'existen+e de trois
saisons marines en se basant sur les observations de temp¨¦rature et de
salinit¨¦. Nos observations concordent exactcnlent avec celles de cot¡®auteur
et nous avons aussi not¨¦ l'existence de trois saisons :
- une saison d'eauxfroides sal¨¦es de janvier ¨¤ avril
- une saison d'eaux chaudes sal¨¦es en juin et juillet
- une saison d'eaux chaudes dessal¨¦es d'aoQt ¨¤ octobre
'Il &t cependant intkressant de souliger l'existence de deux
.
saisons de transition. La premi¨¨re, la plus longue, SC situe au dhbut de
l*upwelling en nove~brekt&o,~brc. La seconde, au mois' do mai, narque la fin
,de la @riode des eaux froides sal¨¦es.
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Fig. I - ~&R~ATIONS ANNu;GLL;Es DE I,!L TBfl'Z?Am l3.f DE 12~ SALINITE AUX QUATRE STATXONS
DE Xii RADIALE3E HyBOUR.

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Pour os-timr lc volut~o du plancton, on a utilis¨¦ la a¨¦thodc
1
.
du volume d¨¦plac¨¦ : apr?s filtrittion sur Tillipore, le plancton est ensuite
. 1
plac¨¦ dans une ¨¦prouvcttc gr du¨¦e avec un volune determin¨¦ d'eau. Lc volme
du plancton est alors donn6 pnr 1 a diffkence entre le volume total du
contenu do lt6prouvettc ct lc volume c:¡®caU ajout¨¦.
!
A certaines saisons, l'abondance du phytoplancton 'rend trks
l
difficile la filtration sur :.illiporc. Ces nlguos ,flicroscopiqucs sont
1
i c.
partic~l3i¨¨re~wirt abondantes en saison-froido dans les oaux c?ti\\res et
&ncnt parfois la collecte du plancton par suito du colnatngc rapido des
filets.
L1analysc de ces voluc~~cs sera pr6scntk sous doti aspects :
dans un prcnicr teilps, la cartographie dos r¨¦sultats par,>ettra d'avoir
une VU~ d*ensckablc des saisons c-t aires d'abondance du plancton, d'uutrc
part des courbc~ de variations pornettont dc mieux observer le ph6nom¨¨no
au niveau de chaque station.
On a exprime le volume de plancton en centimetro cuba par
n¨¦tre cuba d'eau filtr¨¦. Cc nombre oscille entre les extrirmes de 0,04 czJ/m3
en saison chaude ¨¤ une station c?ti¨¨re,& 5,99 om3/m3 en pOriods drupwal-
ling ¨¤ une station du largo.
On a cartogrcphi¨¦ les r¨¦sultats afin d'avoir une vue dlcnszmble
des donneos,
La pr¨¦sence de certainos zones riohos dans dos airos relativo-
ment pauvres et inverselx?nt demeure inexpliqu¨¦e, mais si lion gonsid&e
la rdgion dans son ensemble on distingue trois #ri-odes que no¡¯& analy-
serons successivenent.
1, De septembre ¨¤ d&embre
( fig.@ a,b,c,d,a )
Les cinq camp-es effeotudes au cours de cette pbriode~
mettent en ¨¦vidence la pauvret8 du plancton qui ~o!incide avec la fin de
/
la saison chaude dessal¨¦e et aveo la saison de trwsition du d¨¦but de
1
l'upwelling.

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4
La misi-: ci pl,X;: dv r¡®,:i,i, 1, ~.$1 ¡®Ilrnrcl lin ~)rrlvr)~;~i, L i !i::ll iri-
tion dc; la faune dlc~~u;c C~:U.UGZ, ,~ti:: 1 Ii:;~! i(:hi:;s~:!~n~i; $Jn sclc !,~il~~?rzLr:
.-
Ct 10 d6vcloppcncnt int<:I:st (!II ~llytOpli)JlCt,O~l son1 trop r¨¦C(Xts pour que
les brou-tcuro et les prtirintcurs dcz c:'uh froides woicnt d6j¨¤ abondnnto. C"e&
sans doute Einsi qu'il fzut cv,pliqudr In .ra.ndc pauvrot6 des ~XUX au cours
du mois do d,:c~l:ibrc.
.
II. Dc 2anvicr ¨¤ mai (
fi:;. 2 f,g,h,i,j,k,l )
On obsorvc pcnclznt toute ctittc~ pc,riodc uni: rich?ssc considernble
UCS otll~; Si1 plailcton. L<s sept c¡®~il~p~:.~l~s ef.l¡®u~t~&~s d(> janvier ,Z mni no
so~blcnt pas indiquer unz zone prcicisc dc: conccntrntion des orgsnisncs c1G.S
Une c7u~:~.;ntation en qu2ntit6 2.VcC 1Q tei.lp:. jusqu'au Mi.6 (1 'avril o¨´ l'on il
vnrzgistr¨¦ 5,99 cm3/m3 zu
< lL?rgc dc la radiale: dc Joa1 (fig. 2 j >. Ccttc
richesse des taux cn plancton est du2 2 llupwelling.
III.De ;juin ¨¤ ao?% ( fig. 2 m,n,o )
Les trois campnpos cffoctuiles nendant cette periodc montrent
un appauvrissenent dos oaux en plancton, C,:s sorties, s6parEcs pclr un intu-
vallc d'un mois ont permis di: constntcr que Ic plancton diminuait ,Trogrcs-
sivc2mcnt avec le tcnps.
On rCJmrqUC copcndant cn ao?; 121~ concentration importanto
,
-
dc plancton dans la baie de GorCe qui pcui peut ¨ºtre s¡¯expliq<or par la
configurstion dc la c?te ct Ic r?le dc piiigc dc la baie.
11 semble donc que 12 distribution saisonni¨¨re du plancton
est caractu¡®is¨¦o par deux grandes saisons : une saison consid¨¦rzblcncnt riche
li¨¦e ¨¤ l'upwclling dc janvier ¨¤ mai ct une scrconde saison o¨´ SC developpcnt
des orgzaismas curythcrnes tit qui va di: juin ¨¤ d&cmbre.
Vf;~I.?~TION PA2 STATION
.-
( fige 3 a,b,c,d,c )
Les graphiques montrent de fa?on ¨¦vidente la complexit¨¦ du
ph&nom¨¨nc dc variation du plancton au niva:iu des Stad;iOns.
Pendant la szioon froide, on observe un c!nrichisWiilcnt 9cri22acnt
nu centre des zones d'upwclling, alors qu~~G.ll~urs, vers le lnr,.c OU a 2proxi-
clit¨¦ des c?tes, 1~s pc.ri.odas ri.cllzn c-t pouvrcs alternent sCpnr6cs p:!.r qu,>lq~~~
scmaincs, Ces fluctuations psuvont amcnur dc tr¨¨s grosses conccntrationa
/
d¡®orc;anismcs : 4,15 cn3/1n3 SUT les fonds do 10 111 CLU :L,?rgc C~C :.'BoLu 211 ;~:Z.YW
l
_.
1971> c-t 5,99 .cm3/m3 sur les fonds dc 500 m au l,crrgc do Jocal. en avril 19'71.
Au cours de la saison chaude las ~~2u.x sont prcquc uniform&3cnt
pauvres.

14'00
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SS
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.R@.2,s,b,o,de-
,
Dirrtribution et abondan~ra du volume de planoton

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C!d.1 l-2
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%!d '\\;'O'N'O'J.F'M'A.M'J'J.A'
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Fig. 3a - Variations a,mwKks du volume de plancton aux etations
duAla radiale A - IrC"55'B

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O¡¯N¡¯D-J¡¯F¡¯M¡¯A¡¯M¡¯J ¡®J¡®A
E?go 3b .- Variations axmucllcs du velums de pkncton aux statione
de la radiale B - 14¡ã40'1

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F¡¯ig. 3d - Variations annuelles du volmc de platMon aux stations
de la radiale D - 14*10%

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Fig. 3e - Variations armuelles du vclwtx de plancton aux stations
,
de la radiale E - 13*55*X

ZOOFLANCTDN D: !,A RXXALZ
- DZ
- ;!'EOUTZ
On a fait uni: itudc soi.I~xiro du xoo,pl,ancton dc ccttc zonr3 afin
d'avoir tmc VUO d'cnscl;lbli: dl,! la vx-i&& ?:t :;u.rtout d¨´ In quantitE des Or-
'
:ganismcs qui pcuplcnt ces ~~?LUC. Les principuuh groupsc ti'organisncs pl?anc%oni-
qucs qui ont fait l'objet dc l"Ztudc sont : 3.os cop¨¦podL!s, les cFactogn~:thL's,
les cuphausiaok ct 1~s luci?ctr. Cc0 groupas ont G-t¨¦ choisis pnrccqu'ils
constituent ?n prssquc totalitC du plnncton (3/4 du VOIWC ot 90 $ des orp-
nismcs), Chaquo groupe est ;x~ckcntB nvzc 11.~: nonbrc d'individus par ktrc OUIE.
Pour les c!l¨´ctogl-Sthus 1~s diff¡®kxnttis csp¨¨ccs oat &tL
dktormin¨¦cs.
Les resultats sont aussi pr&3cutEs, sous dkux aspxts : cl 'une
part pour chaque ca~pa~~no lui; ;;roupcs sont comp,nrds cn fonction dos stations
(fig. 4 ); dtautrb part UIX vue d'ri-~sembIc des variations dc ces groupes
pcrncttra dc comparer lot qu::trc stations dc ccttc radinlc.
COPZCDIE
-
-
216 ,%/a
Pr¨¦ocnt tout Ic long dc lla.nnBc, ce grmupe constitue 1'6l&Wnt
prkpond¨¦rant du xooplancton. Son volume augfircnte dc 3.a c?te vers lc! lar@
o¨´ I'on est parvenu ¨¤ d&o;?brcr 1635 individus au m&rc cube d'eau (fig.,5 d).
Dans la zcni: c?ti¨¨re on observe doux maxima saisonniers :
l'un au moment dc l'upwclling et lc? second pendant la periodc dc rcchnuffemcnt
des taux (fig.5 a >.
Au large, lc seul max.hum d'abondance correspond ¨¤ la saizon
des upxcllings,
.

- 15 -
CH.A~mGI~AT:~~S
15,54/m3
Par leur nombre les chacto~~uthcu
constituent 1.2 dcuxi?mc ~c-iu:x
important du plancton. On les rencontra pcn:!o,~lt toute l';u~Cc~ Une &tudc!
c!etaill& a 6tB rCalisCc cticz ces orgeni.s.*es. Los diffdrxltcs ccoi.:cvs oi:i,
2tcj sdpnr¨¦es; leur pourccnixgc rel;rtif et Ier-r nol:ibrc par &tro cube se trou-
vent prCsent& dans le tableau ci-dessous.
:
ESPYXS
.I-
:
610
: Individus / rn3
:
- ------*..-.- --
: Sngitta bipunctata
:
0,38
:
0 ,w
:
: Sagitta enflata
:
58,62
:
9,03
:
: Sagitta fridop?ci
:
1,23
:
O,lY
:
: Sagitta hispida *
:
22,22
:
3,42
:
: Sagitta macroccphala
:
0,07
:
0,Ol
:
: Sagitta minima
:
0 ro7
:
0,Ol
:
: Sagitta soratodentata atlanticn
:
6,oo
:
o,g2 I
:
: Sagitta seratodentata tesmanica
:
0,70
:
0,lO
:
: JWcronia fowleri
:
0,03
:
0,005
:
: Ptcrosagitta draco
:
1,52
:
0,23
:
: Indetermin¨¦s
:
9,12
:
lr@
:
:
:
:
:
1_-
On a group6 sous le non d'ind&termin& les juvenilcs sur lcsquclc
nc sont pas encore apparus les caract¨¨res distinctifs et les adultes. abim&
par les hydromkluses ou lc? manipulations.
La distribution des chnetognnthes est sensiblement la a?nc que
celle des cop¨¦podos. Et co..~ac ces derniers ils rcstont lids ¨¤ l'upwelling.
Le plus grand nombre (14,208) a et6 cnrcgistr¨¦ on mars 1971 ¨¤ une station du
large. A la m¨ºme pzriode on a dkombr¨¦, ¨¤ la sktion c?tiere SS individus,
le plus petit nombre de chaetognathcs rencontr¨¦ dru~o un trait de plancton.
l
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.--.. _- ._.. .- ..__ - .,._,._-_
-_I_ -m.-.-s-~

EUPHAUSIACES
2,6:T/m3
.
Les cuphausioc¨¦s ne sont pas rencontr¨¦s toute l'tlnn8e, gxiis
nbondont quelqucfoiu dons Los rocoltcs, Absents dans les eaux c?ti¨¨res,
il apparzisscnt vors li? lorco surtout iwndant In saison dos upwcllin:;s.
La distribution do ces organlsi!Es n'est roguli¨¨rc qu'¨¤ la ;;Ix*
tion du l?rgc o¨´ ori ~CE rencontre toute lt¡®ann¨¦e. Aux stations C2 et C3,
1os saisons semblent SC succodcr avec un in.torva:Llc de trois scnainos
environ,
LUCIF3R
4,05 /m3
Ce &x-wo app¡®articnt aux Lgroupo~ des dkpodcs ct m¨¨ne uno vie
p¨¦lagique. Contrairement aux euphausiac¨¦s,
1,~s lucifcr abondent ¨¤ pnxi-
mit¨¦ des c?tes pour diminuer vers lc l,orge o¨´ ils deviennent de plus en ,
'
plus rares. A la station c?ti¨¨re cc groupe attcind on octobre 1970 et
juillet 1971 dcO- valeurs importantes qui ddpassent quelquefois celles
des chactognathes.
Ces organismes semblant ¨¦vi.tcr la zone dlupwclling,



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90
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Variations quantitatives des principaux groupes du eoopImcton
¨¤ la station Cl

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Fig. -Ya.- Variations quantitatives des principaur groupes du zooplancton
3 la station C2

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Variations quantitatives des principaux
du zoophncton
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groupes
B la station C3
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¡®o¡¯N¡¯¡°¡®J¡¯F¡¯M¡¯A¡¯M
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du zoopllancton
Variations qyusntitatives¡®des principaux groupes
¨¤ la station Cq

¡®- 23 -
CONCLU.SION
R¨¦alis¨¦e parall&lement ¨¤. celle des Parves de poissons qui constituait
11~bJsotif pri&ipal des quinze campagnes de collecte de plancton effectu¨¦es
de septembre 1970 ¨¤ sObt 1971, 1'6tude du zooplancton a ¨¦t¨¦ sommaire dans son
ensemble, les chaetognathes faisant toutefois l'objet d'?m examen plus d¨¦taille.
Les r¨¦sultats de ces observations nous renseignent sur la biologie du
plancton des eaux de la r¨¦gion du Cap Vert mais demeurent incomplets. CO~I 'est
dfi, d'une part ¨¤ l'espacement des sorties qui devait Etre dc quinze jours,
mais n'a PU btre tenu, d'autre part aux priorit¨¦s du programme d'ic:htynplanoton
qui n'ont pas permis de consacrer au zooplancton le temps n¨¦cessaire ¨¤ une ¨¦tude
d¨¦taill6e.
Les trois saisons hydrologiqucs ont pu btre caract¨¦ris¨¦es
- saison froide et sal¨¦o qui correspond ¨¤ la p¨¦riode des upwellings de
janvier ¨¤ avril.
- saison chaude et sa3.60 en juin et juillet
- saison chaude e+ dessaP¨¦e d'aodt ¨¤ octobre.
La cartographie des volumes de planoton des diff6rentes oampsgnes a
permis la mise en ¨¦vidence de deux saisons principales pour le plancton t une
saison d'atindance Ii& aux upwellings de janvier B avril et une saison rela-
tivement pauvre de juin & d¨¦cembre.
LIBtude du aooplanoton a Btt5 surtout limit¨¦e aux quatre grands groupes
qui constituent la presque totalit6 de la biomasse planotonique o cop¨¦podes,
ouphausiac¨¦s , luoifer et chaetognathes. Les cuphausiac¨¦s, caract¨¦ristiques des
eaux du large, sont remplac¨¦s ¨¤ la &e par les luoifer.
La densit¨¦ des chaetognathes et des euphausiaces crort de la c8te au
rebord du platoau continental puis diminue vers le large. Colle des cop¨¦podes
oro de la c8te jusqu'¨¤ la station situ6e en dehors du plateau continental.
. . ./ . . .

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119-I¡±¡°---XI^.-I-----,,i-.
-
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LCS chaetognathes ont fait l'objet d'une ¨¦tude plus d¨¦taill¨¦e. Les pr?n-
cipales csp¨¨ccs ont ¨¦t¨¦ d¨¦termin¨¦es ¨¤ l'¨¦tat adulte. Cos cjrganismcs abondent au
d¨¦but et ¨¤ la fin de l'upwelling.
Nos observations sur la biologie des esp¨¨ces do cc groupe concordent
avec celles que FURNESTIN (1966) a faites sur la distribution des esp¨¨ces afri-
caines.
. . . ..I ./.
,
.a.-
. . . .
<.y.,.*,:.&
.
.._
Avant de terminer 00 travail, je tiens ¨¤ adresser mes ~oroieaietite-'& l
IL CHA&GNAT, directeur du C.R.O.D.T. qui a re:Lu et corrig6 le t&nusorit et &
M. CONAXD qui a guid¨¦ l'ex¨¦cution du trava$l,
.

- BI ELIO ~!lWIiI~~ -
- 25 -
- COT!ti!D (Fe) ot cRx01Jx (J.L.) 1 9 7 2 -. Distribution 2-k :zbm~!;~~c~ ,._
l~.rvcs dc Sardincllus dms 1~. r~.~icm 14~1. C? r !i:.r
de scptcrnbrc 1970 ¨¤ noGt 1971
.
CROD-Dakar-Thiaroyc.
- FUWXYYIld ( M+L.) 1966 - Chactognathes des maux africaines &tlz.ntidc
Report N3 9 ppo 105-135.
- SEGLTI'N ( G,) 1966 - Contribution B 1'6tudc dc 1~ biologie du p14mcton
de surface dc la baie de D¡®akar (S&n&gzl). Etude
qumtitativc, qualitative ct observations &olo-
giquco au cours d'un cycle cannucl. Bull. IFAN 28
s¨¦r. A. (1) pp.l+O.