7.1 D/r’jS :?CFUULIQUE DU SENEGAL ...
7.1 D/r’jS
:?CFUULIQUE DU SENEGAL
3ELEG:qTIOp,! GENEHALE
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIEtJTIFI4LJE ET TECiib:IQUE
ler SALOK AFRICAIN SUR L'AGRICULTURE ET L'HYDRAULIQIJE
COLLO4IJE SUR L'AGRICULTURE ET L'HYDRAULI3UE
EM AFRIQUE 1 -. 7 DECEMBRE 1977
IRRIGATIOI‘J A PARTIR DES EAUX SOLJTESRAIMES :
CRITERES DE CH,OIX DU i?10DE D'IRRI::ATI2;~'
Par
Tran Minh DUC
---m.-------
Centre National de Recherches Agronomiques
de EjfiMEEY
----A
Iij:3TITlJT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
! 1. 5'. R. A. )
IRRIGATION A PARTIR DES EAUX SOUTERRAINES :
CRITERES DE CHOIX DU MODE D'IRRIGATION
L'irrigation à partir
des eaux souterraines est relative-
ment P~LI pratiquée,
donc peu Etudiée, dans le monde. Deux causes
sont probables :
.ll&
L
- l'eau ainsi extraite est plus cobteuse que l'eau de
surface
- la prospection
des nappes souterraines et l’étude
”
de leur réapprovisionnement
sobt toujours
longues et difficiles.
Au Sénegal, les études relatives
à l'utilisation ration-
nelle des eaux souterraines à des fins agricoles ont commençe en
1973 et avaient pour
base de départ
un trés important
document de
synthèse, rédigé par
les Services
Techniques Nationaux et intitulé
"Eléments pour
une politique de l'eau après
dix ans d'indépendance".
I -
RESSOURCES EN EAUX SOUTERRAINES
D'une manière
générale, les résultats
des Qtudes
hydro-
geologiques réalisées sous le contrBlc
d e l a D i r e c t i o n GQnerale de
L’Hydraulique et
de 1'Equipement Rural
(D.G.H.E.R.) montrent que
l ' e a u d ’ i r r i g a t i o n d ’ o r i g i n e s o u t e r r a i n e e s t relativemefit r a r e e t
coateuse.
Les disponibilités annuelles évaluées en
1975 par la
D.G.H.E,,R. selon des criteres
bien définie:.(profondeur
et débit
"tSconomiquesl', qualit 6, réalimentation... ) furent de l’ordre
de
700 millions
de m3 par
an. Bien entendu, cette estimation ne tenait
pas compte de la disponibilité des eaux sadiques de la nappe du
Maestrichtien
ni de celle
des aquiferes encore inconnus
ou mal
connus (nappes alluviales des fleuves du Sénégal de la Casamance...).
En se basant sur les besoins
en eau des cultures
déterminés a la
Ferme Expérimentale du Centre
National de Recherches Agronomiques
(C.N.R.~) de BAMBEY,
de telles disponibilités permettraient d’irri-
g u e r :
c
soit 470.000 hectares de cultures d’hivernage
rr
soit 60.000 hectares de cultures
de long cycle en
saison sèche
II
"
soit 150.000 hectares de cultures mixtes du type Ferme
Expérimentale
du C.N.R.A.
.
Dans l'ensemble, les aquifères retenus fournissent
une
eau d’irrigation
d'excellente qualité (cllatisee Cl51
selon les normes
américaines)
qui a, sur
l'eau de surface,
l'avantage de cont.enir
très peu
de suspensions solides (limon, algue...).
Le COQ~ de revient du
m3 d'eau de forage varie
beaucoup
en fonction du type de l’ouvrage
de captage
(puits, forage, profon-
deur)
du mode d’exhaure (pompe & moteur thermique, électropompe,
groupe Blectrogène,
électricité
du réseau
EDS...) du débit et du
refoulernent
de l'eau. La D.G.H.E.R. a estimé en 1975 (cf tableau de
la page suivante) que le prix de revient
1975 du m3 d'eau livré sans
pression au sol variait entre
5 FCFA et 15 FCFA en fonction de la
localisation et de la nature
des nappes. La mise sous pression du m3
d'eau revenait entre 1 F et 3 F pour 1 kg/cm3 de pression et son
transport etait evalue à 1,5 F - 3,5 F le kilometre. Pour
la nappe
du Lutétien à Bambey, le coQt du m3 d'eau (19,97
F en fin 1975 et
23,53 F en 1977
pour 3
kg/cm2 correspond parfaitement $I ces normes.
Compte tenu d’une inflation de 12 $ par an, le m3 d’eau de forage
livré sans pression coûterait actuellement entre 6,5 F et 19,4 F.
En zone Centre-Nord,
l'irrigation d'un hectare
de culture de contre
saison revient actuellement & 300.000 F (toutes charges comprises
mais gas
oil detaxé), sans compter les autres
dépenses culturales :
engrais,
semences...
.
Ces chiffres montrent que l’irrigation à partir
des forages
est coUt,euse et qu'il convient de rechercher des techniques d’irri-
I
gation et
de cultures permettant une Bconomie d’eau
et une rentabili-
sation assuree
du réseau
de distribution.
II -
RAPPEL DE QUELQUES DEFINITIONS
21 - Sesoins en eau
des cultures irriquées
Les besoins en eau des cultures irriguées
peuvent être
Bvalués par ces 2 formules :
Besoins nets t3 en eau d'une culture :
Kl x ETP = K2xEv(i)
où Kl et K2 désignent des coefficients de culture
qui
dépendant de l'espèce cultivée et
qui varient
avec les stades de
végétation ETP designant 1’Evapotranspiration
Potentielle durant la
- -. .: - -‘
- - _‘_
,y’.. - -2
_- _. -_
-période
--..-
choisie
EV désignant l'evaporation de l'eau du bac normalisé
classe A
8,
ETP et
EV s’expriment
en mm d'eau pour la période
considéree.
Consommation en eau d'une parcelle C =A
x 10 (2)
ob C designe la consummation brute :..n eau exprimee
en
m3/ha
désigne l'efficience de l’irrigation
qui peut atteindre
ou dépasser 1,O pour l’irrigation au goutte à
goutte.
Les valears
des besoins en eau B peuvent Qtre déterminées
*
aisément a partir
des valeurs de K adoptees dans les regions d’ecologie
v o i s i n e ,
La connaissance plus précise des valeurs de B ne permettrait
qu'une 16conomie d'eau de 10 à 15 $ superieura.
*
Par contre,
en pratique,
si l'on choisit un mode d’irriga-
tion adSquat et pratique correctement, les apports
d'eau, on pour-
rait réduire considérablement les pertes
d'eau et améliorer substan-
tiellement l'efficience de l’irrigation.
En effet, une irri,gation
mal conduite entraîne facilement des pertes
dépassant 100 $ des
besoins nets.
22 -
Mode d’irriqation
On distingue 3
modes d’irrigation
(cf fig 1):
- irrii.ation-
r a v i t a i r e où
l'eau transportée et
dis-
M.I --mm
tribée par gravit8”au
EoYîi? i?
?$üF vers le
point bas : irrigation à
l a r a i e , par submersion, calant...
‘.
<*
.
*
PRIX DE'REVIENT MOYEN DU METRE CUBE D'EAU DE FORAGE* *
:!
1
'CaractGristiques
Prix de revierrt du m3 au sol en FCFA/m3 (base : 1975) f
!
!
du foraqei
-IrM--#..--,--,,,&-
----3---L---------------------------
!
T-11"--...-*
7 -~--...--..#-11------..w
Localisation et nature
!Profon- !Débit
;RC?f*kUl:O-T
!
,Pompe à axe vertifElectropompe
+
iElectropompe +
!
!
de l'aquifère
jdeur m jm3/H
.
jmcwt
m ;Cal. + moteur
,groupe électrogène;électricité du
!
!
!
;Diesel(diésel 0i.J);
!
(diésel oil)
I
.
.
;réseau.
1
I
.--,-,--,,,,-,,,,,,--,,,,,,I -----w-m 1~-.,,,-,,!--,-,,,,r *-m-.-------------I *.m...------II---..-LMœ., I -------.w"--M----..-
!
NIAYES-CAP-VERT
!
!
!
!
!
!
i. . (sabl es quaternaires) ! 40 ! 50 ! i0 ! .
6.97
!
8.22
!
7.40
t
t.----------------3---------. l -m-----e I
1
*m--9.-"--* -m-111-- I.------v---------- 1 -----I---------"-- 1 --m---------11---- !
!
LITTORAL NORD
!
!
!
!
!
i
!
!
(sables quaternaires et !
!
!
!
!
!
!
continental terminal) !
100 !
100 ! 40 !
7.95
!
9.99
!
9.75
I
!
I
.--------------------------*--------. l m.--L---- 9.
I
"-..l...m.--...~ ---------I--m----
l
.-----------w-----w 1* ------------------ I
!
BAMBEY - LOUGA
?
!
!
!
!
!
t
.i
(Lutotien)
!
80 !
100 ! 35 !
5.97
!
6.91
!
7.48
._--_---_--------_---------. i m-1--11- 9
9
. --------. w------m 9. ..----1-1m.œ.--...----
I
. .mn------a..-"-LI"--l-.
1 - - - - e - - - m - - - - - - - - -
i
!
FATICK - THIAOIAYE
!
!
!
!
!
!
!
i ( P a l é o c è n e )
!
!
!
!
!
!
!
.
Niveau 1 ! 50 !
IOC !
20
!
4.64
!
5.35
!
5.16
1
!
!
Niveau 2 ,
100
;
100
;
25
;
5.32
!
'!
!
6.04
!
6.19
I
.
!
t
t. .
Niveau 3 !
150
i
100
i 25
i
5.74
!
6.46
!
6.61
!
!
!
!
!
!
!
--__-_---------_I---_I____
-------m.
!
!
!--------1-------1l-----------------,------------------,------------------l
!
!
CASAMANCE - SINE -W'WEf
i
i
I
;,
(Cohtinental
terminaL-) ! 5C
i 20
t 25
i
16.30
!
17.25
!
14.29
1
.--------------------------!--------!--------!--------I
*----------.w------* 1 -.---1-.mm-----m..3-- 9. c--q----m---------. f
1
!
I
!
!
.!
150 !
100 !
35
!
7.93
!
8.87
!
8.81
I
m.B------ I*M,...--.w.m.œv.* ! ---m.-m.-- 9.--..e-----Im,.M------* I .s----.w------------
r*.-.-----m.--w.--------,
r
!
!
!
!
!
t
350 !
100 ! 40 !
10.17
!
12.21
11.49
i
:l
!
1
I
!
!
c
(Extrait de la
note MDRH/CT.$ !gobservations sur ia tarification de l'eau" juillet 19753
?
?
?
4.
- i r r i q a t i o n eayaseersion
o ù l’eau e s t transportee
sous pression
dans-aWZ?iaüiFee Termees
--“---et distribuées
ensuite aux
cultures sous forme
de pluie : aspersion, machine d’arrosage :
- i r r i g a t i o n a u
outte_$-goutte où l'eau est transpor-
tee sous faible p~ëz%zi"ë~-ai~ i!
Ef6i38e
au-;??? de chaque plante avec
un debit très
faible et une frequenrke Qlevée : goutte à goutte,
i r r i g a t i o n l o c a l i s é e , s o u t e r r a i n e . . .
Il convient de signaler l’irrigation
manuelle (arrosoir,
arrosage
au jet.. . >
q u i p e u t &tre r a t t a c h é e à l ’ i r r i g a t i o n g r a v i t a i r e
L
o u à l ’ a s p e r s i o n . C’est
u n m o d e d ’ i r r i g a t i o n , trbs p r a t i q u é d a n s l e s
potagers
familiaux et les petites surfaces maraîchkres
qui 'a l'avan-
tage d'exiger très
peu d'investissements.
m ^
Toutefois,
si l'on tient compte de la main-d’oeuvre, le
in3
d'eau irrigue à l’arrosoir
peut revenir trBs cher
: une étude du
Centre de
developpement horticole (CDH) de deccmbre 1976 a montre
que le co0t du m3 d'eau rendu la culture revient 51 :
87,74 F pour un système de ceane + arrosoir
21,52 F pour
un systeme de puits + motopompe + aspor-
seurs s u r t r a i n s a u x
18,88 F pour
un système de forage + motopompe '+
conduites fosses + asperseurs
mobiles 'et a
48,76
F pour
un système de forage + goutte 21 goutte.
23 - Parametre d’irriqation
Le
choix du mode d’irrigation
suppose que soient bien dé-
termines l e s paramètres d ’ i r r i g a t i o n :
L”mllll---
- pentes et longueur
des raies,
débit de remplissage
de la parcelle,
vidange...
- t y p e d e 1’ aspurseur’
m a i l l e I:l a r r o s a g e ,
pluviometria
horaire ,, . .
pour l'aspersion
- debit
et cspacoment des gouttours.,. pour l’irriga-
t i o n a u g o u t t e a g o u t t e .
I I I -
-ITERES DE IIHOIX DU MODE D'IRRIGATION (fig 1)
Les criteres
conditionnant le choix du mode d’irrigation
sont nombreuses :
31 - Efficiencc d'irriqation
L'effiuienco est le rapport
de la quantité d'eau reçue
réellement par
la plan& à celle debitée à la source, en t@te de la
canalisation primaire.
Les pertes
se produisent au cours
du trans-
p o r t ( f u i t e d e s c a n a u x , i n f i l t r a t i o n , é v a p o r a t i o n ) e t d e l a d i s t r i -
b u t i o n (3. l a p a r c e l l e (Evaporation du sol mouillé, des gouttelettes
d’ eau, percolation profondo, vidange.. . )
Dans ltirrigatio~,9~aui4a~~~,
fes p e r t e s s o n t t o u j o u r s
tres impor~a~~~~“ë~“Ss”Ies
perTes aans le transport
peuvent atre r6-
duites par le revetement des canaux, les pertes par percolation
profonde., p ar vidange sont inévitables.
Dans un casier bien aménage, une
irrigation gravitaire
bien conduite peut avoir une cfficiencc
moyenne dc 0,6 - 0,7 c'est-
à-dire des pertes do 40 a 70 F de La dose nette d’irrigation,
Avec l'aspersion,
-œ-œ"..
si las pertes dans le transport sont
négligables-e~-cë~fos par percolation profonde facilament contr8leas,
les pertes par
èvaporation et entrainement des gouttelettes pouvcnt
étre trÈs Qlevées, surtout lorsqu’on irrigue en pbriode ventée ou
de chaleur.
En effet les mesures
que nous avons réalisées tant au
Miger qc’ au
Sénégal, ont montré que, p OUI’
un asperseur
de busas
9/32 x 7/64
fonctionnant à 3
kg/cm2 par
exemple, l'efficiencc ont
les valeurs
Suivantes (cf fig 2) :
!
Vitesse du vent mesurée !
!
!
!
!
I/
!
El 2
m
! 0,2
m/s ! 1'6 m/s ! 4'0 m/s ! 8'6 m/s !
*"-..-œIœ...-..--
I
-œœ- --11-œ"--* 1 -a..- ---œ-*-œ...-..--
I
-a~~-
1
1œ1-1- a I~.wœœI-œœ--,1
A
!
!
!
!
!
!
?
! Efficicnce
! 0,87
! 0,75
! 0,67
! 0,57
!
!
I
!
!
!
!
Pour le
m8ms asporseur,
la valeur
moyenne de l'efficience
est de l'ordre de 0'65 si l'asperseur fonctionne entre 9 h et 17
h,
elle s'eleve à
0’80 si l’asperseur
fonctionne la nuit entre 20 h
et 8hOO du matin,
D'une mani&re
genérale, l’arrosage
de nuit ou il y a moins
de vent et une Evapotranspiration
Potentielle plus faible, permet
d'améliorer l'efficience qui est alors de 0,80 environ. 'Enfin, il
faut noter
qu'en cas de vent, l’aspersion à basse pression a
souvent
une meilleure
efficionco que la haute pression.
Irrigation
au goutte & goutte
œ-œ- 11œœœœ.œ11 a-œ-œ--a*-----
Le schéma de la figure 1 montre
bien l'excellent principe
cla CB
mode d'irrigation
qui doit pcrmcttro
une Bconomio d'eau con-
sid6rabl.e :
- pertes dans le transport nulles
- Qvaporation
du sol nu..plus fL iblc car touto la
surface du soi n'est pas mouiLi&a
- le volume de terre
humidifié (bulbe) et la perco-
lation sont faibles.
Le caract&ra localis8 do ce
mode d'irrigation
entraîne uno
.
cfficience
très dlcvée
, pouvant depasser 1'0 car la
dose nette
d’irrigation est calculée pour une surface entierement arros&o. Sur
sol
Dior à Bambey, l'efficionco du goutte à goutte atteint 1'1 y
bien entendu, ceci suppose que la percolation profonde soit
bien
contr81ee en
adoptant des goutteurs
dont 10 débit soit compotiblo
abec la pormeabilité du sol. Par
exiemple,, sur sol Dior de
Bambey,
le goutteur
NETAFIM de 2 l/h (fig 3) donne une bulbe très correct
c
le goutteur
BAS-RHONE/LANGUEDOC do 12 l/h, remplit
bien la raie
cloisonnec (fig 4) et le volume de sol humidifie est acceptable,
par contre
sur la fig 5 avec
un autre
goutteur fournissant inten-
tionnellement une dose forte
(marne dose que l'aspersion),
on observo
des bulbes jointifs en profondeur et
une perzolation très importantz,
les Perl:es par évaporation restant tres faibles.
Ainsi, comme pour l’aspersion,
il importe que le projcteur
estime ou détermine
au préalable la vitesse d'infiltration du sol
des parcelles
qu'il doit Qquiper.
Habituellement, une officience dz
1,O peut Btre
adoptée pour un systéme au goutte & goutte.
--- --
32
- qualit do la distribution
Uno irrigation correcte
doit rGpartir
uniformément la meme
hauteur d'eau sur
toute 13. surface cultivbe.
Irriqation.g?aaitaira _ 1.:.
--ma -1-e...- .---.*-II--
Dans les casiers do subma f 2 i G f-1 r F % F c 17 1. ,": A faj b.'r sijp~rlrflci~
0-k 21 pente nulle,
il est tr&s facile d'avoir une bonne r6pa:ctition
do lleau. Par contre, sn irrigation & la raie, on observo tr$s souvont
rrn gradient de v6g6tation r6sultant d'une yjist;ibation d’e31-:
irré.-
*
gulière : 10 tiers central de la rai& roçoit toujours moins
Q'Bau
que les tiors amont 3t aval qui bénéficiant dEs infiltrations prove-
a
nant dea arroseurs et
des CO~~~C?U~S~
.
kpursion
-m.-I--
Rappuloi-is qu'en aspersion, la qualits de la distribution
est caractérisoe par le coefficient d'uniformit6
(C.V.) qui
paut
Gtro celculé habituelltiment par les formulus
do F
CI-IRISTIANSEN
L IJ =
où h JBsignc la
diffsrcncs en valaur absolue antre 13
pluviométrie
moyenne hm et la hauteur d'aalg rùcutiilli~z
par chaqus
pluviomatre
hm
ddsigno la pluviom&trie moyenne
n
dtisigno le nombre total dz pluviométrus,
CREGR
- - -
(Centra de Rocharche ot d'Expérimentation dti Génie
Rural)
c u
= 100 (g-4+
avec ho = hauteur pluviomgtriquti minisala on mm relcvja
dans l’airo mouillée
1
= portion do surface an ;n2 dz l'ai~i-! r~oui1lGG
qui reçoit au moins 80 $ et au plus IL0 5 tir:
la pluviom4tri.a moyenne
S' = surface totale
du l'aire mouill6s sn $72
lin C.U. du CRISTIRNSEî4 supérieur h 75 7: et un C.U. du CREBR sup6;-i~ur
3 50 $ signifient une distribution correcto
de l'eau.
L'inFlucnco du vent sur la rtipartition Pluviométri~-/ua SS*
importants et Souvi?nt, il est conseillé de réduira la maiLl! rl'arr'~-
sage :
vont InfGriour & 1 m/s.,.. Piaille carréo d'areta ;a izvcc
3. z2
R 2, R 5tall.k. la
Port&e du jet
li m/s
vent
3 m/s
. . . * . . 1laillc ructangulüiru E
L = 8
i 1 z 2/3r,
lu cBtO 1 Btant perpzndicLlcirk?
B la direction du vent
3 m/s
vont
5 m/s....... Maille
Vent
5
m/s . . . . . . . ArrBt
provisoire
d'arrosage.
7 .
Il convient de signalor qu'an cas de vont, la mai:Lla trian-
guiairc et la maille rectangulaire donnent dos repartitions pluvio-
metriques d'!!nc homogénéité a peu pres semblable.
Goutte à qoutto
"ill--..b"- -I--s.
Pour avoir une végatation homogène, il importe que lc
débit des gOl;.ttCijrl; & l’intérieur do lo parco1J-c s~j-t, r@g~~J.ier malyr6
lasl,dÉnivollations topographiques o-t les purtas de charge dans les
rampes. Do plus, il faut que ces debits no varient pas trop dans le
,'c~mpS par des obstructions partielle3 ou dos bouchages totaux. Par
uxomplu la figure 6 indiquo 10s faiblas variations de débit d'un
tt/pe du goutteur le long do 2 rampes porte-goutteurs de 30 m (60 gout-
*
tuurs p2.r rampe) et leurs petites variations au cours do 3 !jaugcages
*
zdalisés tous les 2 mois : on peut considérer quo cotte distribution
est acceptable.
Par contra, sur la figure 7, un autre ,tyoe de gouttour
donne des débits tr8s irreguliurs & la fois dans liespacc et dans
10 temps, on observe morne 12 bouchages totaux an 3 jaugeages : la
distribution y est donc pou satisfaisante.
Ii est à noter égafcmont quo lo ddbit varie avec ln temp6-
rature rioht 10s dcarts Jntrainont une dilatation ou une retraction
do l'orifice de passage d'uno part ot une Var:iation du regime C'~COU-
Iement de l'eau d'autre part.
L'homogBneitr4 de la distribution de l'uzu depend dus con-
ditions d'instailation du resoau et do son fonctionnement (obstruc-
.l- .
Lions.., 1.
L a qualité d'un réseau est dé finie par son co effkcicn t
d'uniformite J. KELLER ut D. KARMELI (" Triukla Irrigati on dssig n"
u :j , Rai I: . Bird) distinguont 10 cooffici ont d!uniPormité
t IY
uni f o rmi tE a.bsol IJ EVa
i Emission Uniformity) du coafficicnt d'
iAbsoluto omission unirormity) qui se calculent soit au niveau du
projet soit au niveau rju champ.
Pnr eXC3i.i?plE,
au nivoau du projet, ils propostint :
Eua = ,iOO (1 - L.~$I V> 4 (?$AL! +
?jn
9 max >
n
oh c = nombre ilw gouttours par plant
.
w = ceofficient do variation technologique du gouttour
donne par le fabricant
‘
9 min= d4bit minimal dos ooutteurs
.J
d'sprbs la charge minimal
*
du réseau
9 max= débit maximal d~~gouttours
.
63
'4n
= debit noyzn de 1' ansemblti dus goutteurs.
Pour que 10 réseau conçu soit acccptablg, il faut quo
EVa.23 94 $. Los r8scaux calcul&s avec une valzur de EVn comprise
ontro 90 et 94 $ axigont do frbquents contrblas d'abstantion.
10 débouchage dgs qoutteurs
obstruas peut su faire soit
h la main (gouttours débouchablcs OU demontabll;s, type IDIS, DRIPEZE,
IRRIFRANCE, pincomcnt evcc une pince, tapotom;:,nt avec un bout de
a
.
0015.. . L Soit t?n injectant dans lc r&soau dus produits chimiques
(0'Imanin,
acidas chlorhydrique., nitrique, sulfurique dilués..,),
33
- Pratiqua da,l'irriqation
.-
- Irrig~$&2~-qravitaire
m-m...
-.-11-“.œ--
*
A l'exczptictn du la submersion, l’irrigation gravitairc
.
demanda unG bonne technicité et une! survcillancs constante tiu lr:
part d e l ’ i r r i g a t e u r . Lu tache du projoteur
qui doit t?vaiucr les
parametres d’ i r r i g a t i o n e s t delicate. Le t r a v a i l
do l’irrigateur
est souvent pdnible.
- fb3~er;ion
em---.-
L'aspersion n’oxiqe
pas une bonne .tac:hnici.té mais une
3urveillanco fr8quontc ds: la part de llirrigotcur.
Pour 10s rosaaux
scmi-mobilas, le déplacemon t dBs tuyaux ot asperseurs est parfois
une servi tude,
- Goutte B goutte
m-33--1-e --m-w
Dans un reseau
d'irrigation bi.:zn conçu par lc projc;teur,
10 t r a v a i l d o l’irrigatour e s t tres facils ( c l a n s l e s resoawx a u t o -
matiqws, il n'y a mOm70 pas do travail du tout 0) ilconviEnt ci2 vk-,
rificr periodiquemont ( t o u s 10s 1 5 j o u r s
par axanpla) 10
b o n fohc-
tionnemont ~~3.~3 goutteurs ot
de d&boucher 10:: gouttours obstruds.
3 4
- Consomma$ions d’enqrais,
da pcsticidzs
Cos consommations soi7t iiéas au vol~,me 60 sol humidifis,
c ’ e s t - à - d i r e & l a Corisommotion d*oau. C o n s In litterature (C,R. Cc:l(;rBs
international
da SAPI DIEGO -
USA - sur l’irrigation goutte % gouktc. i9
1e ‘ i r r i g a t i o n
zu gouttB h goutte consomm2 moins du produits quo l)os-
F:rsion qui ulle mQmc ost plus intarossanto qua l'irrigetion g::avi-
tei rr.2 ;
dc Plus lu fractionnemalt
des apporta d'engrais SS? t:-BS
96n6fiquu. Ru CNRA, l'éconnmio des herbicides est observee,
pcr
con-i;ru 1 'avantage du goutto 2 goutte sur
l'asparsion
dans l'ut.Si-
sation des insecticides n'z pas ét6
mis Cri 6vicfznco, il scmblo T>U
c3ntrairü qu: 12 lûvagc des Fcuilias par 1'Cspcrsion soit
!2Un6fiquc c
"
diminu;ion 6.2 risque de brûlure;
certains Produits sont Plus autifs
lorsqu’ils
sant plus diluas, bien dissous dans l'eau.
3 5 - P r o d u s t i o n s culturales
La nature dos Productions eu1 turales
condi tionnE; pour
b-aucoup le
choix du modn d’irrigation D ainsi 3c m e i l l e u r
mod2 d'irri-
gûtion pour lc riz est la submersion ;
pour l'oignon à Faible S~ûr-
Lumcrnt
ot pour
10s sySt&mc~~ dc cultures h Scnrtomants variablos, 3-o
goutte à goutte zst 51 d&conseiller,
9,
F?u point de vue des rendements culturaux, on abserve que
3e fractionnement des doses d'irrigation contribue Ct a;nélio:r&r la
production en quantité et en qualité car l'alimentation hydrique,
d'où minérale , est plus régulière. Aussi, l'irrigation au goutte c!
goutte qui peut se pratiquer tous les jours Lionne souvent des ren-
dsments supérieurs aux 2 autre?; modes d'i,rrigation (exception faite
PTI’JIT les machinoc d' arrosage ). A Bambeyt saur cuT!~turtl de C,omate, le
goutte B goutte donne des rendements de 10 h 20 $ superieurs à l'as-
persion qui a souvent 11inconv6nient de produira des r&coltes de
m3yenne qualit (pourriture}.
36 - CoQt de rovient
I
Vu I'cxtrßme diversite de materSe de pompage et d'irri-
gation qui existe sur Xe march6 et vu les conditions économiques
tres changeantes depuis la crise qui entrailnent des variations do prix
tres rapides, il est difficils de chiffrer avec precision les coOts
d'6quipement de l'hectare irrigue et de son fonctionnement.
D'une manière très générale, au Senégal, ilhectare equipe
revient approximativeinsnt à :
1 200 000 - 1
500 000 f
pour l'irrigation oravitaira (les
--..m--"ny."
grosses In~~a~F~üC~ü~ëënb"G~~~ïage~
gros endiguemant... exclues}
500 000 - 1 000 000 f
our l'as
-w--<-"c" $_rzl~; en fonction du taux
% e couver % ure uu rbseau
1 000 000 -
3 000 000 f
tylc* outte B goutte en fonction
ou Eaux 3
ë-;~;~ë~~ü$ë-;t du ‘typ" da
goutteurs,
Les charges variables (consommation d'anrrgie...) dgpcn-
dont en grande 9arti.e de la pression de service :
sans pression pour l'irrigation gravitaire
o-2 -
1,5 kg/cm2 pour la goutte À goutte
195 - 7,O kg/cm2 pour iiaspersion et les mach:inr>s
d"arrosago.
En tablant sur un coat de revient de 2 f par m3 et par
I:g/cn2 de pcossion,
on voit imrn80iatciTlent
que l'aspersion et surtoiii;
les machines d'arrosage entraînent des dépenses de fcnctionnr-,rnent
considérables.
37 - Autres criteres
.
Il est d'autres crit8res plus ou moins liés B ceux cites
yr6cédemment dont il Paut tenir compte. Cc sont les criteres carat-
q;li!ric;agt. .Le milieu :
-
les
sols
.w-m----.e
Les sols sableux très pcrm6ablcs, les sols tres hcZterog?nos
na conviennent pas à l'irrigation gravitaire. De m&me que sur las 301%
battant ou sales, il est déconseillé d'adopter l'aspersion.
‘1 0 *
Les eaux salees et sodioues no conviennent pas & lrasper-
sion; les eaux limoneuses ne permettent pas d'utiliser le goutte B
goutte.
Il n'est pas recommandé d'opter pour l'irrigation gravitaire
quand l'eau ost rare et coOteuser
*- !-~-J~zll~~reh&$
Certaine sites (aval de barrages, cuvettes alluviales..,)
conviennent trbs bien h l'irrigation gravitairc,
1 \\J . MODE D'IRRIGATION ADAPTE AUX CAL# SOUTERRAINES
w-p,...", .-.- -II_--- -.- -
.IUI.I--.-l _-
L
On a vu au Ier paragraphe les caracterisliques des ezux
.e
souterraines au fsUnBga1 : disponibilites limitees, coût de revient
~~~\\OV~, eaux peu Charg&es en él6ments solides. Les r6gions O~J Sont
localisrjes 123s nappes ayuifères ont souvent das sols sableux, per-
mGables, B retention hydrique assez/faiblc.
Aussi, sauf rares exceptions (sols peu pcrm&ablas do
Sebikotanc, des valiGes ~IJ Sine Saloum, de la Casamance ; cultures
tr3s riches), lfi.rfig~a~ion qravitaire qui consomme de grandes yuan-
.-
cités d'eau est & d6consoiller.
Le çout,ke 0 goutte, caracterisb par un equipement cotlteux
et par une=anrjc i-:cono,mie d'eau3 convient bien -aux vzrgz: et $$IX-
plantations d'arbras. Ceux..L-i. ont l'avantage d'avoir une densite
de pieds B l'hectare tr$s faible (d'où un3 economie de tuyaux et de
gouttours) et une occupation du terrain de plus iongu3 dur8e (d'oi!
1~ fixitg du raseau qui sera installe pour de nombreusas annees),
Li-! QOUtt2 Cl CJGUttE? est Bgûlamcnt i.ntSrcSSant pour 163s ~U~tU~~~~S Sk4ChLrS
-p---_I
.-
Tk qui demandent boaucoUp de soin (cultures marafchères, florales,
plasti-cultures,..) ; en effet, les revenus importants de cas cuitu-
rus rentabilisent aisémont lc coQt de 1'3au et de plus, ce mode
d'irrigation demandant peu de surveillance permet CI l'agricu?teur da
S.3 ConSET3Tiil
à d'autres travaux* Ainsi, dans 1~ region des Niayos,
.y .,
-.
F y t, pn,ry--: hl i ,. I ' -; :., r. c s.7 , 1 / .: ',,
_ .- _-
.-' _ _ /
, 14 l, i. L _,_ 1e ,_ ,-j '3 r-3 '-> ." .l, <
.a , i, . * ,-. -: 1 ! r, .: .A c'. C> ,j r 7, “ 3: c r, "C'J m
._I on c_outte
2~
LI goutte (ou en aspersion basse pression) qui libhre 79 maraîcher do
i. a corvér, ci? eau .
Pour un bon fonctionnement d3 lrirrigation, il convient
;-':inSister
L..
sur le So::n que le projetaU* doit apporter à l'iristalla-
tien du reseau ; en particulier, le choix du type-de ooutteur, do-
-7
ti:~,n debit et du .zyst&me de filtration doit Gtre bien 3tuoi&
-----II_
I_I.
L
- adopter des aspurscurs à basse oil moyenne pression av3c
deux busos ;
‘1 1 ,.
- adoptm dL3s resoaux & couverture szmi tatala : cotiduitvs
Fixes ,9 asperseuss mobiles ;
- pratiquer l'irrigation de nuit,
v - CON,CLUS ION
De ce qui prGc&de, on observe qus chaque systbme drirriga-
tien a se3 avantages, ses inconv8ni3nts2 ses sorwitudcs. Il n'est
pas possible du dire, a priori, qu'un syst8mo est mcilieur qu'un
autre, d'autant glus quu, dopuis quelques annges, ii y a une pzoli-
n
fcjrdtion împo rt~nte do nouveaux modeles dTasperseurs et surtout du
c
gcluttcurs,
*
Commv les syst&mcs de cultures irrigu6es mettent er! jeu
des moyens financiars considirablos, il imporkc dv choisir avec
soin lc syst&mo d'irrigation qui va Oquipur Los parcelles dc cul-
tllres.
.
Pour c,hayua cas particulier, llutilisateur ou le snr!~icz or-
Gnnisateur pourva cxûminer et classer l-03 critères citBs pii.IJ.5 haut,
un fonction des conditions Gcologiques at socio-Gconomiques locales,
E;lfin, un sffort important pourra @tro port6 sur 10 contrôla dc: la
r5alisation dos prcjcts,
notamment pour lzinstallation du r6çoau ds
goutte 21 gautte.
-
-
-
-
?urtrrs 4t’eru ’
fi’& ImPwlfajbles .
vidange .
Jt faut afacile .
Bonne
diqte mais risque
d’ of&mthns .
Grande con faible consonmuthm
.
s
î
Equipmmt
Tkés coûte~oùteax .
,
r
Emr4rie
Jrés faible coasoll)lfldfiOn .
t
,
/
A corsuilfu s i :
- Sols non $O(S ; sols salés pmhW8s .
/
- Eaux ~~~~ssafées , rares et ctères .
i.
- Jop$w~je accide&e ,
titérog&e .
i
- CUltlîlW Vir&&e i a~tiwes mafakhéres industr#e&tes -.
&tin - d’œu d’ œuvre rare et chère .
-IM?UENCE DU VENT SUR LA GllALITE
-ET L ’ EFFlCiZJNCE DE L ’ ASPERSlON,v,w
_- .--._._ ~---
7
Y
f2m 1 = 0.2m/b
V (2m) = 1,6m/s
I
S M z 1575m2
SM s U76m2
-~
-----..-
t
. -
-
-
I
V (2m I = Lm/s
Y (2m I= 8,6m/s
,
SM = 1008m2
p r3 dmm/h
Es 67%
SNI 693m2
-
-
-
L
_-.-
.I
ç
P
f
1
I
I N
,.
J
3
?
*,
_
_._..
r
;
I
a4
t
,..’
BD/MN
1,S.R.A.
Bambey, le
3 Octobr>e
197’7
C!NXA/BARIBBY
VISITE DU DIRECTEUR GENERAL DE L'ISRA
DABS LE SECTEUR CENTRE - 7r8 Sept. 77
Programme- t
Mercredi 7.9.77
mmmmmImm--m----
8 h-10 h : Visite bureaux et laboratoires Recherc:he coton-.
niére
11 h-12 h
30 : Visite Station Nioro
15 h-16 h : C!ontinuation visite station Rioro
16 h
30 - 17 h : Visite Station Darou
Jeudi 8.9.77
mm-m-m-mm---
9h: Visite essais Recherche cotonnière en Milieu paysan
Darou Salam
Touba Saloum
I Hédina Parka
12 h : Thyssé-Kaymor: Visite PAPES et Unité motorisée
15 h-16 h : Visite champs paysans
16 h-17 h : Synthèse de la visite
HAOLACK
La visite a commencé & 8h
30 par le laboratoire de Resherche
cotonnière. Bournier et Ravail sont les deux chercheurs de la Section.
BOURNIER présente dans le detail le laboratoire, le personnel et
surtout l'élevage de Trichogramma brasiliensis, entomophage désigné
pour la lutte biologique contre Heliothis armigera. L'hate intermé-
diaire de Trichogramma est Anagasta kuelimielle.
z
Il s'agit pour cette action de recherche, de produire des
o e u f s d'bnagasta, de multiplier Trichogramma et d'effectuer des lâ-
chers massifs de Trichogramma aux champs de cotonniers.
Au laboratoire, outre la salle
clima.tisée, on trouve le
matériel suivant :
. des boîtes de polystyrène pour élevage d'bnagasta dans le
fond desquelles une couche de semoule de blé dur, et par
dessus, le blé un bloc de carton ondulé
?
des éclosoirs en contreplaqué
avec couvercles
. des pondoirs pour Anagasta
. des bo4tes d'infestation des oeufs d'Anagasta
Les lachers aux champs se font au moyen de gobelets protec-
teurs des cartes porteuses d'oeufs parasites.
-7
.,t. / . . . .
2
RAVAIL, en ce qui le concerne, nous fait visiter 'une
petite parcelle, non loin du laboratoire, où il fait des essais
varidtaux :
Coker
'711
x F
280
SR7 F4
xBJA
IRCO 5028
xBJA
Obdectifs : obtenir de nouvelles variétés à caractéristiques meil-
-'B-B."
Ieurs que le BJA.
.
l?IO,BO f
Serigne Mer BDIAYE, chef d'exploitation de la Station
accueille le DG/ISRA et la délégation qui l'accompagne. Mamadou IJkRA,
responsable de l'UREM/Sine Saloum , présente le programme de la visite
t
sur la atation :
.
. les soles àlexpérimentation - 80 ha
. les améliorations foncières
. la structure d'exploitation
. l'annexe B.1.T.
Les exposés sont faits tour à
tour sur :
- essais herbicides sur arachide par HERNANDES
L essais A.P. avec rotation quadriennale et avec
association travail et fertilisation
- comparaison enfouissement de paille sur maZs et
enfouissement de compost par GANRY - Technique
dfobtention du compost
- essais cotonniers. pour obtenir des nouvelles popu-
lations par BAVAIS
.. essais sélection mars sans buttage de CAMARA
- essais arachide de bouche - varidtés Comparable# à
la GH 119 par GARET
- structure d'exploitation par Moussa FALL
La structure d'exploitation est une intégration agricole
d’une superficie de 15 ha : 10 ha en rotation et 5 ha en prairie pour
l'alimentation des animaux, Au début et pendant quelques années les
binames pratiqués étaient : mil + maïs ; arachide f coton j: sorghb
T arachide
actuellement : mil + mals
arachide + arachide (car coton supprimé pour arachide)
sorgho + sanio fourrager
Les animaux : 8 vaches, 1 paire de boeufs, 1 taureau.
B.I.T.
(C t
en re de formation et de perfectionnement agricole),
Ce sont l& des champs de démonstration pour permettre aux
stagiaires de pratiquer sur le terrain. Les critères de sélection
des stagiaires sont :
. adultes de 25-40 ans
. marié de préférence
. membre d'l coopérative
. être très.influent
Le centre a une vocation régionale. 4 ha de coton sont
partagés en 2 ha pour la vulgarisation et 2 ha pour la recherche,
Dualité entre les travaux et les operations sur le terrain et lea
cours en classe.
3
Dans la parcelle de la recherche, on note des conditions climatiques
défavorables. Toute la sole v& &tre utilisée pour les essais insec-
ticides,, Le premier traitement va seulement se faire la semainc
prochaine, alors qu'on devrait en être ou 3Q. Les deux dernières
années le parasitisme est faible, aussi le traitement insecticide
n'est-il. pas tros marquant.
Au B.I.T. -
4 ha de maïs
4 ha d'arachide 28-206
1 ha d'arachide de bouche
1 ha de niébé
1 parcelle d'essai de lutte biologique coton
abandonné.
11cndements :
Campagne
1976
----------
Coton :
1792, 3 kg/ha
. -._,
SODEFITEX: 108C kg,'&2
Nais
3289
kdha
ArachiAc 28-206 :
1905 kg/ha
Ar.de bouche
: 1180 rl
Sorgho:
1240
Riz - semis tardif, pas de récolte
Cultures mara4chéres pour la promotion et pour.lu vente
Cultures fruitières: problémes budgétaires
Reboisement timide, mais aide du PAPEM de TK/S
Cheptel: 4 paires de boeufs
1 ane
petit élevage en projet
Le fonctionnement du B.I.T. est sur budget national,
Résultats de la formation:
---_---c-----------------
18 stagiaires en 74-75
24
l?
en 75-76
22
il
en
76-77
20
Il
en 77-78 sont en formation.
DAROU : Exposé de GARET sur la sélection arachide avec pour objectifs
de trouver d'une part des variétés d'arachide d'huilerie meilleures
que la 28-206, d'autre part des variétés de bouche meilleures quo la
GH
119. Ce programme est propre à Darou et les hybridations sont
faites à, Darou. Il tend B. lta11i81ioration des rendements B qualité
de
gousse égale.
CHAéIOUX expose sur l'essai aflatoxine.
Sur la
route de TK/S on s'arrete & Darou Thyssé, Touba Saloua
et Nédina Parka pour visiter les parcelles de coton de Ravail. Co~~de
dans les cas précédents les champs ne sont pas satisfaisants du fait
de la mauvaise pluviomètrie de la saison.
Exposé de J. FAYE en salle de conference.
Un tableau récapitulatif de la pluviométrie des anniies
75,
76 et 77 montre qu'il y a eu une meilleure répartition des pluies en
AoQt 76 qu'en Aoat 77.
. . . / . . .
4
Concernant les semis et les resemis, il y a eu, nous dit
J. PAYE, beaucoup de problèmes avec le coton, B
cause du manque de
satisfaction en semences de la part de la SODEE‘ITEX. Les paysans
ont donc fait essentiellement des c$reales (maïs) et beaucoup de
jachère . En champ: champ de maïs
?
- labour de début de cycle motorisé
. épandage
10-18-27
. démariage + ler Epandage ur8e
1
. 29 Bpandage urée
I
- parcelle avec travail de préparation simple,
sans labour
champ B.F.
- Ière exploitation: L.D.C. traction motoriske -
Il s'est posé des problèmes de levée et la
reprise a été faite en traction bovine avec
des dents
- 20 exploitation : L.2.C. en 75 + enfouisse-
ment de paille - pas de labour de prhpara-
tion en
77 : effets résiduels,
Visite ds deux champs de maïs qui ont m@me date de semis.
Ltua est sans labour et pas d'herbicide, l'autre dst avec labour
et traotion motorisée.
Visite des champs de mbx
en U.E.
Toutes les cultures, sauf le coton, ont en général seinri.
avec les dernières pluies des trois dernières semaines dans ce sec-
teur-centre.
S-YNTHESE DE LA VISITE :
I!d . SAUGRR trouve qu'en général la visite a éte très intéres-
sante. Il pose cependant quelques questions et ouvre par la !&me
occasion des débats fort intéressants.
l- DG/'ISRA (inquiétudes face à la sécheresse et à ses probl&mes) -
Avons-nous actuellement les moyens de proposer des
SOlUtiCXtlS
de. re-
change face aux conditions de pluviometrie déficiantes ?
Quelles
pourraient &tre ces solutions de rechange ?
J. FAYZ! - Nécessité d'btudier les stratégies des paysans en cas
de sécheresse et de développer les cultures fourragères pour
l'ali-
mentation du betail.
Le petit marafchage peut Etre envisagé comme une solu-
tion de rechange. De même que l'embouche animale pour vente des ani-
maux à des prix corrects.
J. Z'AYE conclut sur ce point que les meilleurs payswis
sont incontestablement ceux qui sont toujours prêts pour semer dés
la première pluie: ils font tous les travaux de préparation nkces-
saires en saison seche.
. . /
. . . .
On dispose de résultats a la recherche qui permettent
d'amoindrir quelques problèmes posés par la sécheresse.
Comme solution de rechange, il faudrait peut-étre rehabi-
liter l'équipe Niébé.
Sur ce point le DG/ISRA conclut que les champs visités ont
montré que l'A.F. était bien un atout pour
une stratégie de rechange.
L
2 - DG/ISRA . Faut-il continuer le labour ou passer à la motorisation ?
M. SAUGER trouve qu'il faut expérimenter la
motorisation
.
i
(démarche-système) en milieu paysan contrôle. 11 souligne que le
Ddveloppement est prQt à le faire et que, par conséquent, la Recher-.
che doit btre pr&te à donner les réponses aux questions qui seront
v
posées.
J. PAYE trouve qu$B part le battage rien n'est vukgarisa&
ble pour l'instant en motorisationl De plus, dit-il, les paysans
n'ont plus d'argent au moment du labour. La mécanisation dw battage
de l'arachide n'est pas nécessaire & T!K/S car le probleme de nain-
d'oeuvre disponible se pose et celui du cofkt du moteur.
D/CNRA evoquant une des B.O. sur les agro-systemes insiste
sur la nécessité de proceder par étapes, à savoir étudier la motori-
sation l;r&s sérieusement avant d'aller chez le paysan. Propose la
démarche-système comme méthode d'approche.
Quant à la motorisation du battage, i.I. BEYE dit que la
réponse est certes à Bambey où DELAFOND récolte et bat avec mecanisn-
tion
depuis 2 ans-
Moussa FALL demande à ce qu'on étudie les conditions de
relais par la SODEVA.
M. RTARA
suggkre de comparer les résultats obtenus par
la
coop6rative avec
ceux obtenus en Station.
3- DGfXSRA : sur la collaboration interdisciplinaire des chercheurs
sur les U.E. et l'opportunité de créer une autonomie du Secteur-
Centre.
3. FAYE trouve que du point de vue de l'interdisciplina4...
I
rité rien ne va pour l'instant. La partie technique est presque
inexistan&e car il n'y a pas de répondan* du côté de Bambey sur le
,
probléme labour. Quant aux cultures de diversification il y a le
mafs et le coton. Il faut faire quelque chose eur les cultures ma-
raPchéres. La zootechnie traine : une seule operation : opbration
coq.
J. FAYE propose l'organisation d'une journde d'étude à
Bambey pour que sokent posés les problémes des-stations.
D/CNRA fait une mise au point sur les précédents cultu-
raux et pose le problème de l'introduction du soja sur les U.E.
comme culture de diversification.
6
DG/ISRA: nécessité de faire un programme d'intervention des cher-
cheurs sur les U.E.
La réunion se fera B la DG/ISBB.mais J.BAYE pourra la préparer avec
le D/CKRA.
? ? ??
SAUGER bvoquc le rapport de mission de GAUD et CHAVANCY et leur
&
proposition de rattacher les U.E. & la DG/ISRA ou à la DGRST.
D/CMRA est contre le rattachement des U.E. a la DGRST.
,
5. I'AYE trouve qu'avant toute modification il est d’abord nécessaire
de renforcer l'équipe de recherche. Il faut d'abord chercher l'cffica-
*
aité, estime-t-il.
c
L'examen dc la question posée montre :
- qu'a Darou il faut installer un chef d'exploitation pour mettre
en place les programmes
- qu'il nIy a pas nécessité d'avoir une station importante h Xioro
et B Darou.
- qu.e le secteur-centre devrait
être autonome du point de vue éco-
nomique.
D/CBRA fait savoir que le salaire est réglé depuis ce mois-ci et
pro'pose que les services administratifs et la comptabilité au niveau
du Sine Saloum soient groupks pour plus d'efficacit6, auquel cas
Bambey n'aurait qu'un seul interlocuteur.
Ik!. BEYE souligne oependant le danger d'un isolement du secteur,
le danger de rupture des rapports scientifiques entre les chercheurs
comme c’est le cas dans certains secteurs autonomes déjà cr8és.
DG/ISRA de conclure: Toutes les operations sur lesquelles vous tra-
vaillez sont sur des conventions à terme. Alors comment creer une
structure autonome qui n'a pas de financement continu ? Il est néces-
saire de doter le secteur-centre de moyens nouveaux. Besoin de Îaire
une étude plus précise des avantages et des conditions à créer un
sicteur-centre autonome.