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Osbc’Q
//’
1
AF/'&
INSTITUT SENEGALAIS OE RWHERCHES AGRICOLES
-~..=-=-=-=-=-
3EPARTEMENT SYSTEMES DE PPODUCTION ET
TRANSFERT DE TECliNOLOGIEi3 EN MILIEU RURAL
.
C L É M E N T S D ’ A N A L Y S E D z ’ L A S I T U A T I O N A C T U E L L E D E L A C U L T U R E
A T T E L É E A U S É N É G A L : P E R S P E C T I V E S D’ETUDES E T D E R E C H E R C H E S
11. tiAVAR0, I n g é n i e u r d e r e c h e r c h e C I R A C (xl
détaché B I'ISRA
ri. FAYE
, Zootechnicien, TSRA (xx)
Oécembre 1965
..-<-
--
m-e-
--
..- _______L----_-_----------
--------
----
--------
_mD.--..
-..----------L
(xl - CIRACI : Centre de Coopération International en Recherche Agronomique
33.ir le Développement - Paris.
(xx1 - ISRA : Tn:;titut Sénégalais de Recherches Agricoles - Dakar.

SIGLES ET ABREVIATIONS UTILISES
- ---------------------- ------.--
1 - CFOT
Compagnie Française de'lléveloppement des Textiles - Paris
2 - CGOT
ICompagnie Générale des Oléagineux Tropicaux - Paris
3 - DSA
Direction des Services Agricoles - Dakar
4 - DSPA
Direction de Santé et des Produc:tions Animales
5 - ONCAO
Office National de Commercialisation et d'Assistance au
Développement - Dakar
6 - PIDAC
Projet Intégré de Développement Agricole de la Casamance
7 - PRS
Projet Rizicole de Sédhiou, puis Projet Rural de Sédhiou
.
6 - SATEC
Société d'Assistance Technique et de Coopération - Paris
9 - SEMA
Secteur Expérimental de Modernisation Agricole - Boule1
10 - SISCOMA
Société Industrielle Sénégalaise de Constructions
Mécaniques et de Matériels Agric:oles
11 - SISMAR
Société Industrielle Sahéllenne de Mécanique, de Materlels
Agricoles et de Représentations
12 - SODAICA
Societé de Développement Agrico:le et Industriel de la
Casamance
13 - SOOEFITEX :
Société de Développement des Fibres Textiles
14 - SODEVA
:
Société de Développement et de Vulgarisation Agricoles
15 - SOMIVAC
:
Société de Mise en Valeur de la Casamance
16 - SONAR
Société Nationale d'Apprcvisionnement
Rural

IYCTS CLES : [:[II YI..li:C ATTELEE, MATERIELS AGRICOLES, TRACT:IONS ANIMALES,
_-------m
;jTi-i.lJSTOlV, REPARTITION, PROGRAMME AGRICOLE, ETUDES, RECHERCHES.
‘ R É S U M É
- - - - - - - - - - -
Le développement de la culture attelée, t r è s i m p o r t a n t l o r s d u p r o
gramme agricole est arrété depuis 5 ans. Ce blocage est dû a l’arret du cré-
dit, provoque par les dettes des coopératives (31 Milliards FCFA en 19611. Le
parc de matériels comprendrait aujourd’hui 200.000 houes, 150.000 super-&Go,
100.000 charrettes, 70,000 souleveuses et 50.000 charrues. Le cheptel de trait
se répartirait en quelque 400.000 équides (chevaux et dnesl et près de 60 à
. .
70.000 paires de bovins.
On peut distinguer 6 zones de répartition de la culture attelée sur
le pays : 5 zones au-dessus de la Gambie où dominent les materiels 16gers
(houes’sine et super-éco) et la traction équine (les zones du bassin arachidier
représentent les plus fortes densités de matériels) et 3 zones au Sud de la
Gambie où dominent les matériels de travail du sol (charrues, butteursl e,t la
traction bovine tolérante a la trypanosomiase. Les charrettes sont présentes
sur l’ensemble du pays.
De c e t t e a n a l y s e , i l r e s s o r t q u ’ i l f a u t c o n d u i r e e n priorite d e s
études détaillées de connaissance du parc matériel et du cheptel pour affiner
l e z o n a g e e x i s t a n t . Parallélement,il faut conduire en amont une analyse
détaillée sur les filières de distribution du matériel et en aval des études
sur les oossibilités d’adaptation du réseau de maintenance au volume actuel
du parc. Les recherches sur la traction doivent viser en premier lieu l’amé-
lioration de l’alimentation et de la couverture sanitaire du cheptel de trait,
puïs l’amélioration des performances de la traction équine (zones 2, 3, 4 et 5
et de la traction bovine (zones 4, 6 et 71. Les recherches sur le mat6riel
doivent être régionalisées et surtout axees sur la Casarrbsnce et le Sénégal

1 N T R 0 Il U C T 1 0 N
0
Le développement de l’agriculture sénégalaise entre 1945 et 1980 a
été étroitement lié aux efforts et aux resultats obtenu5 sur l’accroissement
de la production ar(achidière.
Cette culture de rente a ainsi favorisé l’intro-
duction et la diffusion de la culture attelée et une plus grande utilisation
des semences ?électionn6es et des engrais.
L’ influence du Coton, culture de rente assez récente (19671 concerne des
superficies limitées principalement localisees
au Sénégal Oriental et en Haute
Casamance.
4 part, ir *de 1960, la suspension du Programme Agricole (P.A), qui
avait pour ç?rinainales caract&ristiques
le crédit ~!Ç,les subventions, a
entrainé l’arr$t. des distributions de matériels de culture et la chute de la
consommation d’ engr.ais minéral.
Aujourd’hui, les nouvelles orientations en matière de politique
agricole accordent une attention particulière au developpement des cér6ales
et à la conservation du patrimoine foncier.
Cette note présente, en premier lieu, les principales étapes et les
conditions qui ont favorisé le développement de la culture attelle. Elle donne
ensuite, une tentative de zonage 81 l’échelle nationale sur la base des diffé-
rents matériels
ot modes de traction utilisés. El1.e termine par une ouverture
sur les besoins actuels de connaissances et les nouvelles voles de recherche 21
entreprendre en matière de culture attelée.

1
1 - LES PRINCIPALES ~TAPES ET LES CONDITIONS DU
DÉVELOPPEMENT .DE LA CULTURE ATTELÉE
Cette étude s’appuie sur les donnkes chiffrées des mises en place
annuelles pour chaque catégorie de materiels (Tableau 31.
La prise en compte des animaux de trait s’est heurtée a des difficultés liees
au caractbre ponctuel et fragmentaire des informations existantes ainsi qu’a
l e u r f i a b i l i t é .
A partir des courbes de distribution des mises en place cumulées de
matériels,
il a été distingue trois grandes périodes (fig. II.
1.1 - La période de vulgarisation du semis mécanique
- - - - - - - - - - - - - - - - - ---------------_---_----~ - -
(avant 1958 1

Les tentatives de lancer la traction bovine sont antérieures à la
deuxième guerre mondi,ale. Cependant elles ont enregistres de nombreux échecs
alors que se développaient les tractions équlnes et asfnes.
En effet à cette époque les conditions favorables a I’adoption de la traction
bovine n’étaient pas réunies.
La figure 1 montre que jusqu’en 1958 le parc matériel se composait
essentiellement de semoirs (semoirs super-ko d’Ulysse-Fabre) et quelques
rares houes légères type houe occidentale du méme constructeur. Le semis de
i’arachide ktail: pratiquement la seule opération dont la mécanisation se
trouvait en pleine expansion dans les exploitations agricoles paysannes,
Par ailleurs, alors que l’usage traditionnel du cheval et de l’ane
pOlJr if? tran5!3Or?.
(fl!C~ntUre,
bat1 rendait leur adaptation aux travaux agricoles
plus facile, il n’ en etait pas autant pour les bovins.

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.

.
.

Tableau 3 - Mises en place annuelles de matêriel.s
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1962
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1.400 !
570 !
!
3.151 !
!
!
1
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; 24.906 ; 12.335
1.542
!
!
1.600 ;
1.467
I
I
2 . 0 2 6 j
!
!
1964
! 19.629 !
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2.523 I
892 !
746 !
!
1.311 !
!
!
!
!
!
I
1965
; 16.650 !
9 .ooo
3.515
1.792 ,
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!
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I
I
1966
! :4.127 ! 21.500
6.997 !
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1.006 !
!
104 !
!
i
!
; 17.315 ;
!
1967
28.121
8.582
!
9.421 ;
905
!
I
!
!
72 ;
I
1966
! 12.975 ! 19.292
7.433 !
4.465 !
2.216 l
22 !
159 !
1
0
!
!
1969
7.670 f 16.706
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2.065 ;
1.995
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116 ;
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1970
! 2.836 !
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3.674 I
2.797 !
1.704 !
247 1
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i
I
!
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!
3.OR6
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I
6.971 ;
1.849 ;
2.977
157 f
61
!
!
!
!
1972
! 12.484 ! 26.327
10.147 !
6.677 !
4.004 !
162 !
180
!
0
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1973
i 11.461 , 22.902
!
0.566 ;
4.912 1
3.271
!
570 ;
262
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!
!
!
1974
! 16.478 ! 26.140
4.129 !
4.750 ! 12.170 1
1.514 I
15
1
i
!
!
1975
; 17.490
31.922
!
4.302 i
6.220
5.063
765 ;
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!
!
!
1976
! 23.913
33.397
16.817 i 14.433
!
6.693 !
1.556 !
92
i
l
!
!
!
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!
1977
2O.s.82
24.746
13.693 i
12.202
1.861 ,
221
l
!
!
5.232 !
!
!
197E
! ‘2 .Y66 ! 17.642 ! 18.693 !
6.673 !
6,284 !
1.522 !
550
!
1
l
!
!
1979
: i,.252 !
4.606 !
8.489 ;
2.556 ;
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400 !,
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Total
!
c!L'7::.r!77 !339.764 !138.659 ! 88.460 ! 63.353 !
9.115 !
9.587 !
!1958 à 196-l,
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I Total
!31I,d77
!342.914 !143.259 ! 88.460 ! 64.453 !
9.115 !
9.507 !
i Général
!
!
I
I
I
!
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-T-----------------“----------------------------------~--------------------
I?l - 2 périodes de d!istrlbution des U.C.A [Unités de culture dttel6e)
, .3vant 1950 - chaines de matériels (houes + semoir + souleveuse)
. aprEs l?% -
matériel de traction bovine lourde (ariana, polyculteurj.
sources : Rapports annuels des services de l’Agriculture 1.
_-w-m--
1 HAVARO M. 1965
'Irohivcs ONCAO

2
‘02 - ----
L a _p ------.------
é r i o d e d u Programe Agricole (1956-196131
- - - - - - - - - - - - -
Cette période se caractérise par un vaste processus de transfert de
technologies vers le monde rural. Le programme agricole (P.AJ a été l’un des
instruments qui ont 3112 plus soùtenu et favorisé cette option marquant profon-
dkment 1 ’ évolutz.r>n de l ’ a g r i c u l t u r e e n g é n é r a l e t d e l a c u l t u r e a t t e l é e e n
particulier.
Son slaboration, sa gestion et son contrble ont entrain6 la mise en
place de diverses structures :
- de tabrication locale des matériels ~SISCOMAI,
- d’aoprovisionnement des paysans en facteurs de production et de
commercialisation des arachides (ONCAO EL~ Coopératives],
- de formation et vulgarisation (SATEC puis SDDEVA, CFDT puis
SOOEFITEX, SOMIVAC, etc...).
Quelques projets de Recherche-Développement ont été également mis
en oeuvre (Unités Expérimentales du Sine Saloum, SEMA de Boulel, CGOT puis
SODAICA et PAS c3n Casamance, etc...).
L’ensemble a été orchestré par un crédit (4 court terme (1 an1 sur
les engrais et les semences et a moyen terme (5 ans1 sur le matgriel de
c u l t u r e a t t e l é e e t l a t r a c t i o n bOVine. A certains moments des subventions ont
été accordkes
sur des chaines de matgrisl.
Dans son essence, le Programme Agricole était 1’ instrument privilé-
gié pour l’accroissement de la production arachidière et celle des céréales.
Cette.option s’ e s t r a d i c a l i s é e a v e c l e ” Progra,mme de développement acc$léré
d3 l a product.i\\.*it,” d ’ a r a c h i d e e t d e m i l d a n s l e b a s s i n a r a c h i d l e r ” c o n f i é b
la SATEC entre ;3c4 et 1968.
Ce prljl:rarnme concernait les actuelles rég,ions de Diourbel, Fatick,
Kaolack, Lou~a :rt ThI&s, c’est 3 dire la zone qui fournissait 80 p.100 du la
production nrachidikre a cette époque d’où le termE.1 b a s s i n erachidier p o u r
désigner cet en*;cmble.
le but visé était d’atténuer le choc économique résultant de la
suppression (Accord de Yaoundé1 des tarifs prdférentiels du marché français
de l’arachide à partir de la récolte de 1967.
.
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ec

FIG 1: COURBES MISES EN PLACE CIJMULEE S DES
-
-
MATERIELS LES PLUS UTILISES
., -.- d o n n é e s t? A .
h o u e s
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.A--- --.--,--.-..-..
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semoirs
_ 300.0 00
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. 200.000
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f o n c t i o n n e m e n t P . A .
-
source: HAVARD M . 1 9 8 5 a
FIG 2 : J O U G S D E N U Q U E
1.20 m
= L =larqeur m e s u r é e = 1 . 0 0 m
L
- i
t y p e boulet

i’ ( :
._
IC.%B lorsque le programme s’est achevé, le monde rural du bassin
arachidier Ztait assez profondément sensibilisé aux techniques proposées. Nais
jusque là, avec la vulgarisation de techniques légères recommandées par la
recherche agronomique, c’est le matériel léger (houes occidentales, houes sine
et semoirs super-écoI qui s’est’ fortement accru. La puissance de traction
provenait encor? pour l’essentiel de l’exploitation du cheval et de l’ane. .La
SATEC évouue r;u’a la fin du programme le cheptel équin et asin existant était
saturé en semoirs et houes.
lje son côté la recherche agricole avait travaillé sur la mise au
point :
- ,dt: chaines de matériels polyvalents adaptés a la traction bovine
IhoLJe s i n e e t s i n e gréco, ariana, arara e t polyculteurl. C e s
recherches ont été menées en étroite collaboration avec des cons-
t r u c t e u r s l o c a u x (SISCOMA) e t é t r a n g e r s (ARARA, NOLLE, ULYSSE-
FABRE, etc,..I ;
- de techniques d’exploitation du cheptel bovin national par la
traction [types d’animaux, capacités de travail, conditions d’ali-
mentation, amélioration génetique en vue de la résistance a lia
tryoanosomiase et d’accroissement du gabarit 9 ;
- de jougs adaptés aux conditions de culture du pays [fig. 2. type
Bambey e t Eoulel).
Ainsi
il apparaissait possible et Indispensable de développer la
trac tien novinn. !.e ” Projet de développement de la traction bovine au S8négal”
vit donc le jet:: .‘JI-I 1971 avec une durée de cinq ans. Son objectif était
d’insérer la traction bovine dans l’exploitation paysanne préparant par C:ette
voie l’intégration agriculture-élevage,
A:I &but de ce projet, la situation de la traction bovine dans les
régions conccrné&s était la suivante :
. /. ,.

Tableau ‘1 - so[nbrti de paires de boeufs placés
--------^
--_---- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
iSource CISA citée par SOOEVA, 1971)
------_.
-----.
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, Sénégal ;
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- - - -
!
- - - -_-_---_
$achant qu’à cette époque le placement était la seule source signi-
ficative de oavlns de trait, il apparait que l’utilisation de cette forme de
traction était marginale pour l’ensemble des six regions. La Casamance se
d i s t i n g u a i t dhj4 avec: plus de la moitié des paires placees ce qui s’explique
par la non adaptation des chevaux dans cette région et la nature des terres.
Le resultat de toute cette politique est que plus de 80 p.100 d e s
mises en placa oes matériels ont été effectuées pendant le programme agricole
et principalement dans le bassin arachidier (90 p.100 des mises en place du
pays sauf pour les charrues et les butteursl.
La traction bovine a été introduite dans de nombreuses exploitations
sans aucune concurrence avec la traction légère, équine en particulier. La
mécanisation de la quasi-totalité des opérations culturales était réalisée
dans certaines zones [bassin arachidierl corrélativement a l’accroissement et
a l a diversiiic;?tion
des matériels et des unités de traction.
L” importance du cheptel de trait dans les principales regions d ’ e x -
tension <je !r! cn.!lturcz attelée pendant le programme agricole est présentée au
tableau ,:.
.
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.a

Ïabletia rio L -
Situation du cheptel de trait à l'arrat du Programme
""""--"""_-_
"""" """"""""~"""""~""""~""""""""""""""~"~"""~"
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r\\cricole (19801
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l
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!
!
I
!
Wj
!
! Sovins [nomore rlo paires1 !, 7.032 ; 3.446 ; 2.184 ; 1.068 ;26.610 ; 4.472 , 44.809 ;
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! Chevaux '
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:Xi
.< ~1 r . ,:;:tonnière (Départements de Tambacounda et celui de Kédougou, hors
Bandafassi)
SOURCE OES KlI\\JNES DE BASE : Rapports OSPA ; SOOEVA ; SOOEFITEX.
""_"_"___""_""""""""~""""

1 . 3 - L’aprGs Programme Agricole (1960 à nos jours1
--------w-w - - - - - - - -----_
La SlJ5fx2nSiOn du programme agricole a éte provoquée par l’endette-
ment cumulé des cooperatives (31 milliards de FCFA en 19811, De mauvaises
r é c o l t e s d ’ a r a c h i d e dûes à l a s é c h e r e s s e e t l e b l o c a g e d e s p r i x o n t é t é l e s
principales causes de l’incapacité des paysans de rembourser leurs dettes.
La suspension du crédit a entrainé l’arrot des distributions de
matériels agricoles et la chute de la consommation d’engrais minéral. Les
structures fortement dépendantes du programme~agrirole dont on a parle précé-
demment ne lui &?nt pas survécu : la SISCOMA dépose son bilan fin 1980 et
1’ONCAO est dissoute la meme année.
Ponoan:. cette période, seuls des projets ponctuels comme le PIOAC
et-1 basse Casornan~:e,
la SODEFITEX au Sénégal Oriental et en Haute Casamance
ont pu distribuer des mat6rielS de Culture attelée et en nombre limité
(quelques milliers d’exemplaires sur 5 ans).
Aujourd’ hui, en dépit de la mise en placi,= de nouvelles structures
[la SISMAR créee en 1982 en remplacement de la SISCOMA, la SONAR créée en
1980 en remplacement de 1’ONCAD et dissoute en 1984) et la prise en charge de
la corwnercialisatialn de l’arachide par les huilierms on peut considérer que la
situation des mises en place est identique 3 1980.
Pour les animaux de trait, l e s équins e t l e s a s i n s s e m b l e n t s’etre
stabilisés autour de 200.000 pour chaque espece (EPA, 1982). Concernant les
bovins de trait, l’es aspects élevage pour les femelles et embouche pour les
m3les l e u r c o n f è r e n t u n intéret p a r t i c u l i e r e t j u s t i f i e n t l e u r é v o l u t i o n a u
cours de ccttt ~derrrière période dans certaines zones. On estime leur effectif
à quelque 70.0!1(1 paires essentiellement localisées au Sud du bassin arachldier,
en Casamanc2 _: 3!J Sénégal Oriental.

I I - LA RÉPARTITION DES MATÉRIELS ET DES MOYENS
^------T------------_______l__________l_--
DE TRACTION
- - - - - - - - - - -
r,es statistiques régionales précises n'existant pas dans ce domaine,
nous ~VO!IS dow nrocédé à un certain nombre d'estimations a partir des chiffres
régionaux de mi ses en place et des données ponctuelles fournies par les
.
Sociétés de c.levoloppement et les Services agricoles.
2.'1 - EstIrwtion du parc de matériels et de la
--_--------m-w -------------_-----------
t;-i:ction utilisées
- - - - - - - - - - - - - - - - - -
5Ui
1st; chi,ffres de mises en place (Tableau 31, nous appliquons I.a
formule suivante et pour chaque catégorie de matériels :
PS (NI = PC (NI - PC IN - 151
PS ‘(NI représente le parc en service l'annee N,
et PC (NI et PC [N - 151, les placements cumulés des années N et N-15 (xl
En 1903, cette formule nous donne 145.000 semoirs, 230.000 houes,,
lOO.OOCl charret;cs, 7'O.OOO souleveuses, 52.000 charrues et 8.200 butteurs,
Ceci représente entre 45 et 75 p.100 des mises en place suivant les catégories
de matériels. cette mgme formule nous montre que le maximum d’utilisation
aurait était atteint en 1979 avec 230.000 semoirs, 3’10.000 houes, 130.000
rharrettzs,
45. ,.#.i’3 souleveuses, 58.000 charrues et 9 ,,OOO butteur.
il semble que la chute dans l'utilisation des matériels
ne soit .,,_‘.,~II1:ilm~ortante,
car les paysans , avec Il'aide des artisans locaux,
ont tout mis cv oeuvre pour maintenir leurs materlels agricoles en Otat de
fonctionnement. Ainsi, sur l’Unité Expérimentale de Thyssé Kaymor (HAVARO, M.
1985, b! lc,~ r~!r,ultats enregistrés montrent, meme, que le niveau d' utilisation
*. /
. .
Ix) - Nous considérons, un ZIge moyen de réforme de 1!5 ans, qui lntégre les données
enregistrées par la SOOEVA (10 ans pour les houes et 17 ans pour les semoirs).
Cotte e'stimation nous semble très raisonnable.

I
du parc de mnci‘:.iels de culture attelée s’est stabili!jé depuis 1979-1980, mais
avec des diff icul tÉs croissantes de maintenance.
Lrr données disponibles pour les animaux de trait sont très incom-
plètos .~t n+l. o:.eciseu,.
En fonction du taux d’utilisation du matériel agricole
at 36 q1~21 r2i.~c:, rlonneee, des Sociétés de développement (SODEVA et SOOEFITEXI, la
COmpOSitirJfl ::u c:heptel. d e t r a i t p o u r r a i t etre l a s u i v a n t e : 2 0 0 . 0 0 0 é q u i n s ,
200.000 asins et 60 a 70.000 oaires de bovins,
2.2 - Les principaies caractéristiques des différentes
_ -_----- _--.----------------
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
zones de culture attelée
.“--_--_---..------------
Î~ous avons représenté schématiquement (Cartel, 8 grandes zones
‘ d ’ u t i l i s a t i o n d e l a c u l t u r e attelee.
L a d i s t i n c t i o n e n t r e c e s z o n e s e s t l i é e
aux matériels et aux modes de traction dominants, ce qui n’exclue
absolument
pas la pr C;crctl
.!‘autres matériels et modes. de traction, mais ?J un échelon
moindre. Les charrettes, très utilisées dans toutes les zones et m8me dans les
villes ne sc,r,t nas considérées comme un critère de zonage. Cette repartition
n”est p a s f i g é e , e l l e p o u r r a &re, revue et detaillee si l e b e s o i n s ’ e n f a i t
sentir..
- La zone 1 : Il n’y a pratiquement pas de cultures pluviales. Elle!
- -- - - - - - -
comprend le bassin du Fleuve Sénégal jusqu’& Bakel environ, et la r6gfon de
Dakar où la traction animale (équine et asine) est utilisée au transport
(charrettesl, et le Fsrlo (zone Sylva-pastorale1
où le transport est effectué
a dos d’animaux Ldnesl et rarement avec des charrettes.
- L e s zones-~,-3-~t-4 : Elles correspondent au bassin arachidier oi~
- -- ___---
la densltC ‘de m:!?.Ériels de culture attelée et d’animaux de trait est supérieure
au reste du cayn. La zone 2 correspond approximativement aux régions de Louga,
T h i è s e t Oinu*-‘)‘>l
. .
, où le travail du sol est inéxistant. On y rencontre les
*- _-_-..- -.. - - - -___-___ ‘. .- .- ”
semoirs, ley .,O<,?“
Ioccidentales s u r t o u t , mais aussi des houes sine1 et les
souleveu:~.~? jsw iY% i arara. Les tractions dominantes sont les chevaux et les
*,- “- .---
3nes (en *911L, * :r Diourbel, la SOOEVA annonce 75 p:lOO de chevaux, 23 p.100
-
-
d’anes c’. 2 (;.li.!J de paires de bovins). La zone 3 est une zone transitoire
entre la ,? et la 4, Elle s’étend de Fatick à Koungheul, de part et d’autre

Afl
rfS DIFFERENTES ZONES DE CULTURE ATTELEE EN
FONCTION DES TYPES DE TRACTION ET 'DES
MATERIELS AGRICOLES LES PLUS UTILISES
-
\\ MAURi'TANiE
BAN
P
100km ’
1 0 transport - équîns et asins
2 ~TA superéco-houe occidentale-soulevcuse arara - équins et asins
3 [ml super ko-houes occidentales et sine-soulevcuses arara et firdou-6quins
6 h-1 super éco-houe sine-soukveusc firdou - équins et bovins
5 1-4 super éco- houe sine- buiteur arara -&yins et bovins
6 (-4 c h a r r u e u c f - butteurs arara et qambien - bovins
7 [m] charrue ucf- houe sine et chaine arara - bovins
8 1-J pas d utilisation de la. traction an;ma[e
REM4RQUE: la charrc t te non spécifique à une zone fait partie des
mat i>i-;::1:,
les plus utilisés

,’
,
de ~aolac~ sur Line bande de 60 km de large environ. On y rencontre beaucoup
de semoirs et de houes (occidentales et sine à égalité1 ; les souleveuses se
repartissent, entre les firdou et les arara. Les équins sont légtsrement plus
nombreux we dans la zone 2, et les asins diminuent au profit des bovins. La
zone 4, ,:o:-ruscond au Sud Sine Saloum, elle est surtout caractérisée par un
fort de\\r~lc::r:w~ent de la traction bovine (paires de boeufs et de vaches),mais
le nombre :;e ;?aires est encore inférieur au nombre de chevaux. On y renc:ontre
ht?WC.Clcr~.i il1
’ ,:moirs. de houes sine, de souleveuses flrdou et quelques soule-
veuses artlwnales.
Le travail du sol, avant semis, demeure très limite
i / (gratrcee tin !:ec et en humide) ; le labour, maigre 1 ‘existence de charrues,
est presol!!: irlexistant. La forte densité d’ariana enregistrée sur les Unités
Expérimentales
est une exception.
- Les zones 5 et 7
---------------1
: On peut les assimiler au Sénégal Oriental et à
la Haute Casnmance, C’est à dire à la zone d’emprise de la SOOEFITEX. Le1 den-
sité en rnst~riols
est très inferieure à celle des zones 2, 3 et 4. La distinc-
tion entre la zone 5 et la zone 7 provient des techniques culturales et des
modes de traction differents (la zone 7, pour des raisons sanitaires, est
pratiquement réservee aux bovins). Ainsi, en zone 5, le travail du sol est
limité, et on y trouve des semoirs super-éco (les tentatives d’ Introduction
du ‘semoir à coton ‘I’ Tamba” ont échoué car la SOOEFITEX trouve que les densités
semées sont trop faibles), des arara (canadiens et butteursl car le butteur
arara etait le materie vulgarisé par la CFDT dans les années 60-70, et main-
tenant des houes sine, sur lesquelles on peut aussi monter un corps butteur.
Les tracticns équines et asines dominent largement la traction bovine. L.a zone
7 , pl\\JS hmnida, est equipée en UCF pour les labours de début de cycle destinés
a enfcui: Y’::-rbe, en butteurs arara, et maintenant en houes sine f les semoirs
existent 2 ;:;Si, m.ais en nombre réduit. Les bovins sont largement domlnants,mais
la Sécher!:~; ;.‘. a amené quelques équins et asins pour le transpqrt.
- -d
Lune 6 : Elle s’étend sur la Basse et la Moyenne Casamance. Pour
_..-------
des raisonyi Sanitaires, la traction bovine est largement dominante, mais avec
la se .fwro:;sc les Ichevaux et surtout les anes apparaissent au Nord de cette
zone. 7n )’ nrntiaue le travail du sol avant ‘semis (labour d’enfouissement
cl’ herbes] (5 olat ou en billons, mais la culture sur bilions condamne l’emploi
d”un super-sco. Les matériels diffusés sont la charrue UCF, les butteurs arara
*. /. .

et Gambien ice dernier est surtout répandue près de la frontièrel(FALL
A.
19851. Ce semoir super-éco existe surtout au Nord, et il est quelquefois uti-
lisé pour s%!mei. le riz. La traction bovine est très peu utilisée dans la
rizicuiture de bas-fond.
LA zone t3
--------.e
: Pratiquement, c'est le Département de Oussouye, ois l'on
fait ore::quc exclusivement de la riziculture. La ,traction animale est prati-
quement inr>.istante, meme au transport, effectué B pied ou à bicyclette.

I I J - LES ÉTUDE:S ET RECHERCHES A METTRE Er4 PLACE
---- -----.-- --------- ---------------_------
Les deux paragraphes précédents montrent. :
- qu'un effort considérable a été mené en culture attelée pour satis-
faire, dans un premier temps, l'objectif d'accroissement de la production
arachidièra. Pour ce faire, la mise en place du programme agricole s’est tra-
duite par une très large diffusion de materiels et un developpement de la
traction anixle en général (bovine en particulier);
- OIJE dans l'ensemble la traction animale s’est considérablement
i n s é r é e on. milieu rural avec d'impOrtantS effectifs d'animaux J
- ous !a situation actuelle de blocage (5 ans) entraine une
i
dégrada-
tien $12 :IL:~:; -..7tériel, peu sensible aujourd'hui car les artisans arrivent,
\\\\
tant :!;ET YLI:-' mal, à maintenir ce parc en service, mais avec les moyens dont
ils disons-n: aujourd'hui, ils ne pourront pas le faire encore très longtemps.
On volt ~O:IL uu’ en matière d’équipement agricole, le SénBgal est confronté A
'\\'\\ d' énorr:lPs problèmes de logistiques (maintenance, approvisionnement, etc...)
/ dont IF..: 5ol!.:tions se traduiront par des coùts très importants!
1
- CW~; les caractéristiques de la culture attelée ne sont pas identiques
dans toutes les régions du pays. Dans l'ensemble, on constate un très net
engouwrent oour les, matériels légers (noues, sine) et. 1.a tract~_o_nn_~quine,malgré
_ -.._
-.
,. /. .

ICl
l e s effor~+.c.
cr)rsr;idérables effectués par la recherche et le développement pour
faire aasscr la traction bovine.
:.e!à !znnclusions nous amènent à formuler quelques idées et recomnan-
dations sur les iitudes et recherches à mettre en oeuvre en matière de cultiure
attelée.
3.1 - L e s tiLudes
--.w-..-----
:Je5 +tudes en vue d’acquérir des connaissances précises sur le parc
matériels et SCII’ le cheptel, nous semblent les actions les plus urgentes a
conduire. L?.S résultats obtenus contribueront ,dans le cadre des analyses sys-
t é m i q u e s . 2 1~ révision et à la
- ..-
précision du zonaga Rtabli, au recensement
--_
- ---------. _.-
des contraires:-
-..

.‘-- _.I--
pt; des opportunités spécifiques a chaque zone en matière de
culturf. atte:*?e.
Il sera ainsi plus facile d’orienter .effic$acement le crédit
agricole dont les interventions seront d6sormals régionalisées.
Il e s t , en plus, indispensable de travailler parallelement sur
l’amélioration des circuits de distribution de matériels et de pièces et sur
-
_l_--__ - - - --__
---.. ‘\\-- _-
l’analyse du r’r
eJeau de maintenance existant en vue de son adaptation au volume
- - - - -. -.
--.-
-. ^.. ___
.- . . .
et caractéristiques du parc en service.
3.2 - Les recherches
------_-_---.--
dl Sur la traction
---------B------
:_‘al:rP;?ntat,ion correcte du cheptel de trait a depuis longtemps ét,é
(TOURTE, 19611 et reste encore un des principaux facteurs limltants l’exploi-
tation optima!o de la traction animale.
I-es m?e!es de gestion des sous-produits de rc5colte d’une part,celles
des anin~alJ.X
I::: ?,tdit d’autre part ne permettent pas, dans la plupart des cas
d’assurer’ 1~ ,:o;.varture des besoins alimentaires de ces animaux notamment au
moment oe la mir,o en place des cultures. En effet, seule une partie des résidus
de récolte de l’exploitation revient au cheptel de trait pour deux raisons
e s s e n t i e l l e s ;

1 1
p*,hd
- 1~. ramassage des sous-produits est encore e+ew+Al I dans la grande
w jori té des cas, il se limite aux fanes de légumineuses arachide
:~~lt.,immont
;
- CLJ:” c e t t e mBme fane d ’ a r a c h i d e , seules les productions du gestion-
naire des animaux’de trait peuvent 8tre systknatlquement
destinées
A ieur alimentation si elles ne sont pas vendues,
!-~s recommandations de la recherche et du développement pour la
constitutioi
‘le stocks fourragers incluant du foin de brousse sont en général
peu suivies. En outre, aujourd’ hui la tendance, conforme a la politiques
d’auto-suffisance alimentaire, de reduire les superficies arachidières entrai-
nera une baisse des disponibilités de fanes qui seront de plus en plus deman-
dees par les olevages peri-urbains
et urbains en augmentation.
Il s’avere ainsi indispensable de mettre,.au point .des systèmes four-
ragers et de gestion des ressources fourragères qui puissent riisoudre le pro-
\\ \\ blème posé tout en restant applicables ‘par les agro-pasteurs.
Sur les animaux, un travail important mérite d’Btre effectué sur la
traction equine dont la diffusion en justifie l’inter&. La connaissance des
capacités productives (reproduction, croissance, etc.. .) et des particularités
alimentaires et nutritionnelles de nos chevaux est un préalable qu’on ne peut
1 pas continuer à ignorer.
Dans l’ensemble, l’aspect alimentation-nutrition de nos animaux de
travail reste un problème essgtiel dont les conséquences sur leur producti-
vité
nE
57;1’
22s
c:ernées.
Beaucoup de paysans voient leurs chevaux mourir de
sous-alimon; *:t ion et d’epuisement a la fin de la saison sèche ou au cours des
premiers
travaux d’ hivernage ( semis 1. Les répercutions sur les chantiers de
travail ne sont pas négligeables.
;I
.
La recherche d’harnachements permettant de mieux utiliser la
puissance dl..! animaux est à entreprendre.
0. /.
.

c
12
Sur le plan sanitaire, l’absence d’une assistance à la dimension
des besoins relsve davantage du développement que de la recherche. En effet
le talrr: dr mise en place d’agents de santé et leurs moyens de ,travail ne ?
permettent T;zs de répondre a la demande de service des détenteurs d’animaux,
L’orientation des services vétérinaires traditionnels vers une prophylaxie
collective [vaccinations de masse localisées dans le temps) doit etre revue
\\i
*
et élargie vers des interventions plus individualisees en rapport avec I.e
caract&re actljnl dle l a demande,des eleveurs e n s e r v i c e s e t m&jicaments,
b) Sur l e matkiel
-.---.-.m---------
A partir de ce premier zonage, nous voyons très aisément que ce
v o l e t d o i t t t r e t r a i t é regionalement.
Ainsi, les recherches conduites jusqu’a
mainter,ant visaient le bassin arachidier I d’ailleurs, nous nous rendons
aisément compte que les résultats sont tres concluants. Par contre les tenta-
tives de diffusion de ces materiels dans’ d’autres régions ne semblent pas
entièrement satisfaisantes.
La majeure partie des travaux sont a menIer en Casamance et sur la
zone SOOEFITEX (zones 6, 7, 8 - Cartel. Il s’agit de tester des matériels
pour les techniques culturales sur bilions, pour les labours a plat d’enfouis-
sement d’herbes en début de cycle, l e travail du sol et le semis en rizieres.
Sur le bassin arachidier (zones 2, 3, 4 .- Carte), Pes problèmes de
récolte et de post-récolte semblent prioritaires, rnais pas forcément avec des
solutions Lcr-3 culture attelée.
Y,UI. le Fleuve [zone 1 - Carte),
la culture attelée a très peu de
chance de s’ implanter, en dehors de la zone Matem-Oakel, si on exclue le
transport.

B I B L I O G R A P H I E
_------------------------
1 - FALL A. 1985 :
- Situation actuelle de l'environnement et de l'utilisation du
parc de matériels de culture attelee en Basse Casamance.
*
ISRA/Oépartement Systèmes - Mémoire de confirmaticn - 145 p,
2 - 'HAVARD ,I.") 1985 :
- 3) Principales caractéristiques et contraintes de gestion du
parc de matériels de culture attelle au Sénégal - 89 p,
ISRA/Oépartement Systèmes - Doc:ument de travail no2 .. 1985.
3 - HAVARD Il, 1985 :
- bl Les caractéristiques, la gestion et la maintenance des
outils manuels et de culture attelée sur l'Unité Expérimen-
tale de Thyssé Kaymor - Résultats de l'enquate effectué en
1984 - 73 p.
ISRA/Département Systtimes - (A paraitrel
a - ~OOEVA - 1979 :
- Propositions pour le développement des exploitations agricoles
ou Sine Saloum - Tome II - Situation actuelle et axes de
dtrveloppement.
5 - SODEVA - 1971 :
- Projet de développement de la traction bovine au Sénégal.
6- TOURTE R. IÇÔI :
- Le bétail de trait et son alimentation - Un tel élevage est
rentable dans les conditions écologiques de Bambey - In
Bulletin Agronomique no 20 - 7 p.
IX1
- Le document est une revue bibliographlque qui comprend 32 références,
que nous ne pouvons reprendre ici.