ISSN 0850 - 8036
LES CARACTERISTIQUES, LA GESTION ET‘LA MAIN-
TENANCE DES OUTILS MANUELS ET DE CULTURE ATTE,-
LEE SUR L'UNITE EXPERIMENTALE DE THYSSE-KAYE-
MOR
----
Rbsultats de l'enquête effectuée en 1984
Par
Michel HAVARD
Ingénieur IRAT détaché à 1'ISRA
Document de travail* 86 -6
ISRA
DEPARTEMENT SYSTEMES ET TRANSFERT
C:ENTRE DE RECHERCHES AGRONOMIQUES DE BAMBEY
RECHERCHE D'APPUI AU SINE SALOUM
REFERENCE
: HAVARD (Michel).- Les Caractéristiques, la gestion et la
maintenance des outils manuels et de culture attelée sur
l'unité expérimentale de THYSSE-KAYEMOR.-
Dakar : Département Systèmes et Transfert, 1986
(Manuscrit déposé en MAI 1985)
*les op inions exprimées dans les Documents de travai.1 n'engagent
que leurs auteurs.

---

S O M M A I R E
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
INTRODUCTION
- PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE L’ENQUETE
I- Justifications
II - Objectifs
III - Méthodologie
3-l. Le dispositif
3-2. Le contenu de l'enquête
3-3. La réalisation de l'enquête
- DEUXIEME PARTIE : RESULTATS
I- Les outils manuels
l-l. Les outils répandus
1-2. Les autres outils
1-3. Estimations du marché potentiel des artisans forgerons en
outils manuels
II - Les jouqs
2-l. Les caractéristiques des jougs
2-2. L'utilisation des jougs
111 - Le parc de matériels de culture attelée et les services en machi-
nisme agricole accessibles aux paysans de l'unité Expérimentale
3-l. Les principales caractéristiques du parc de l'échantillon
3-2. Les services disponibles en machinisme agricole
- JROISIEME PARTIE : CONCLUSIONS
I- La méthodologie de l'enquête
l-l. La réalisation pratique de l'enquête
l-2. Le contenu en fonction des cibles et des objectifs de
travail
II - Les résultats
2-l. Sur l'Unité Expérimentale de Thyssé Kayemor
2-2. Comparaison avec les données recueillies par l'équipe
Système de Kaolack sur la Communauté rurale de Kayemor
2-3. Extrapolation des données
- BIBLIOGRAPHIE
-

---

MOTS CLES
Enquête, méthodologie, matériels de culture attelée, outils
manuels, artisans - forgerons, UNité Expérjmentale de Thyssé Kayemor.
R E S U M E
Cette enquête sur le matériel agricole et son environnement
sur l'Unité Expérimentale de Thyssé Kayemor a abouti à la mise au point
d'un outil d'analyse de la mécanisation dans les exploitations et d'un
outil d'inventaire du matériel de culture attelée.
Enfin, elle montre que l'utilisation des matériels n'a pas
chuté avec l'arrêt du P.A, ils sont entretenus tant bien que mal par
les artisans. La spécificité du 1'U.E. quant à l'utilisation de la
traction bovine ne permet pas d'extrapoler les résultats.

---

- A V A N T - P R O P O S -
Dans notre échantillon, la cible est nommée "exploitation".
Quelle notion represente ce terme ?
Nous nous sommes intéressés à tout lermatériel des unités d'habi-
tation, mais sans entrer dans le détail de l'ap,partenance réelle (vu les
objectifs de notre enquête, il n'était pas utile de descendre jusqu'à ce
niveau).
En recoupant nos données avec celles recueillies par l'équipe
Système de Kaolack sur la communauté ruralede Kayemor, nous constatons
que nos "exploitations" se composent en général d'un carré, quelquefois
deux. A l'échelle de l'Unité Expérimentale, les données diffèrent de
moins de 5 p.100 pour les matériels les plus utilisés.
D'un point de vue pratique, l'enquête a été réalisée par
Abdou DIAGNE, enquêteur affecté à Kayemor. Ce dernier a été aidé, de
temps en temps, par Magatte DIEYE, enquêteur basé au CNRA de Bambey.

---

-l-
I N T R O D U C T I O N
Depuis son apparition vers 1930, la culture attelée s'est consi-
dérablement développée autour de l'objectif suivant : "Accroissement de la
production arachidière par une meilleure productivité des paysans". Ce
développement a été favorisé par la présence d'un important cheptel de
trait peu utilisé aux travaux agricoles, par l'extension possible des
superficies cultivées et par l'importance de la population agricole.
Un important parc de matériel de culture attelée a donc été mis
en place sur le pays, surtout dans le bassin arachidier. Pour les équi-
pements les plus vulgarisés, les chiffres sont les suivants : 311.000
semoirs super-éco, 343.000 houes Occidentales et SIne 9 surtout, 145.000
charrettes équines, bovines et asines, 88.000 souleveuses réparties équi-
tablement entre Arara et Firdou, 65.000 charrues (UCF en majorité).
Cette forte injection de matériels agricoles en milieu rural,
a fait apparaître de nouvelles activités commerciales (ventes de pièces
et de matériels) et artisanales (réparations et entretien du matériel),
qui se sont plus ou moins bien calquées sur les activités commerciales
et artisanales traditionnelles.
En considérant ce parc de matériels agricoles comme un échantil-
lon à analyser dans le temps et l'espace, les études à mettre en place
doivent viser la connaissance précise à un instant donné :
1) de la situation du matériel aussi bien au niveau des
exploitations que des régions.
2) des réseaux de maintenance (entretien et distribution
de pièces et & matériels.
Dans ce rapport, la première partie, consacrée à la méthodologie
d'enquête, est volontairement développée ; car il s'agit autant de tester
la méthode de travail retenue que d'en tirer des résultats probants. La
seconde partie porte sur l'analyse des résultats ; nous avons distingué
les outils manuels, les jougs et le matériel de culture attelée. La der-
nière partie, nous permet de tirer des conclusions en rapport avec la
,taille de l'échantillon retenu, mais surtout de proposer des question-
naires simplifiés en vue de l'extension de ce type d'enquête.

---

- PREMIERE PARTIE -
PRESENTATION DE L'ENQUETE
1 - JUSTIFICATIONS
Une analyse détaillée des mises en place des matériels agri-
coles montre que plus de 90 p.100 ont été distribués lors du fonction-
nement du P.A. {Programme Agricole) de 1958 à 1980. Son arrêt a été
provoqué par les dettes des coopératives qui s'élevaient à 30 milliards
de F CFA en 1981.
Aujourd'hui,
nous ne disposons pas de statistiques fiables
sur les caractéristiques du parc en service, même à l'échelle des grandes
régions. Seule une étude thkwique (M. HAVARD - 1985). basée sur un âge
de réforme moyen compris entre 10 et 15 ans montre que :
- le parc utilisable en 1983 est compris entre 45 p.100 et
65 p.:lOCl des mises en place. Le blocage du P.A. aurait,
par conséquent, entraîné une baisse du parc en service
de 25 p.100 depuis 1979.
- le sous-équipement est général à l'échelle des grandes
régions.
- le renouvellement annuel, sur la base des mises en place
de 1958 à 1980 coûterait 4 milliards de F CFA en 1981.
Pour la mise en place de structures de maintenance (magasins
ateliers, etc...), il n'y a eu ni organisation, ni aide (crédit) pré-
vues à l'échelle du pays. Seules des actions ponctuelles (SODEVA,
SODEFITEX, SOMIVAC) (1) ont permis l'implantation et la formation
d'artisans-réparateurs aptes à entretenir le matériel de culture
attelée.
Or, pour raisonner une politique d'équipement, à court et
à moyen terme, il faut connaître la situation précise à un instant
donné et surtout avoir les moyens de suivre son évolution périodique-
ment.
-
(1) SODEVA - Societé de Développement et de Vulgarisation Agricole
SODEFITEX - Société de Développement des Fibres Textiles
SOMIVAC
- Société de MIse en Valeur de la Casamance.

---

- 3 ._
Ainsi, les données sur les inventaires et/ou recensements des
outils agricoles, sur les réseaux de maintenance et de distribution tant
des pièces que des matériels sont indispensables aux décideurs et à la
CNCAS (Caisse Nationale de Crédit Agricole Sénégalaise) créée en 1984.
Cette dernière pourra alors budgétiser correctement ses diverses lignes
de crédit.
II - OBJECTIFS
Cette enquête embrasse des objectifs multiples, dont certains
ne pourront être abordés que très partiellement. Les plus importants
peuvent se résumer de la manière suivante :
- Déterminer les critères essentiels à prendre en compte pour
mettre au point des questionnaires de recensement/inventaire,
utilisables par les Sociétés de Développement et la CNCAS ;
ceci, afin de disposer de statistiques fiables.
- Confirmer ou infirmer le résultat de l'étude théorique sur
l'échantillon réduit retenu.
- Déterminer et hiérarchiser les contraintes à la gestion des
matériels agricoles au sein des exploitations agricoles.
Dans ce cas, une interprétation fine des résultats n'est
possible qu'avec un suivi de l'utilisation des matériels
sur l'exploitation.
- Evaluer les possibilités réelles de maintenance des équipe-
ments agricoles en milieu rural.
III - METHODOLOGIE
1 - Le dispositif
A l'origine, il était prévu de mener ce travail en relation avec
la SODEVA sur une partie du Sine-Saloum, et ce, dans le cadre du programme
XSRA du Département Système de Production et Transferts de Technologie,
basé à Kaolack et intitulé : "Recherche d'Appui à l'équipe Syst+me".
Ainsi, certaines parties de l'enquête pouvaient s'insérer dans
le dispositif de suivi permanent des exploitations mis en place par la
SODEVA en 1979, et compléter le volet machinisme agricole existant. les
parties les plus spécialisées auraient été conduites par 1'ESRA sur un
Arhanti 1 Inn r&rllli t

---

-4-
c
.
Pour diverses raiso I; (réductions des activités de la SDDEVA en
vue de sa restructuration, malque de moyens de déplacement et contraintes
administratives de fonctionnerlent des programmes ISRA, concentration des
activités de l'équipe Système:; sur la communauté rurale de Kayemor), nous
avons décidé de nous recentrer sur l'ex-Unité Expérimentale de Thyssé
Kayemor.
Cette année a donc it4 mise à profit pour tester les différents
gestionnaires afin de mettre en évidence leurs faiblesses, mais surtout
Min de connaître les capacités des enquêteurs pour réaliser ce trvail.
2 - Le contenu de
ont été rédigés, ils se
dhtinguent par les
2-1. L'exploitation
----------_---
!A ce niveau, nous avons prévu
2-l-l. - Une étude d
age manuel : type d'outils,
utilisateurs, types de
ée de vie, coûts de fabri-
rtout pour objet de cerner
née des outils manuels et de
voir ce que sont devenus les
il y a à peine 20 ans.
des divers modèles de jougs : type,
,
e de vie, coût de fabrication
iel de culture at-
la partie centrale de cette enquête.
suivantes sont analysées : types de
'équipements, origine, mode et état
, causes de réforme, gestion et état
: formation, maintenance

---

2-2. L'artisan - forgeron
En fonction du développement de cette activité dans les régions
concernées, cette enquête sera ou ne sera pas exhaustive. Le questionnaire
aborde les points suivants : activité principale, historique de la forge,
type de formation reçue, nature des travaux effectués, types d'outillages
disponibles, possibilités d'approvisionnement en matières premières.
3 - La réalisation de l'enquête
Devant l'impossibilité de sortir de l'unité Expérimentale, nous
avons décidé d'enquêter presque toutes les exploitations pour le matériel
de culture attelée, un nombre limité pour les volets outils manuels, jougs,
services, car pour ces points, la diversité est trop peu importante. L'en-
quête est résumée dans le tableau 1.

---

-6-
TABLEAU 1 :
REPARTITION D
ENQUETES EFFECTUEES AU 15,'02/85
I
!
8
i
I
, Keur Dianko
)
21
1
4
/
5
/
l6
1
g
i
-
I
I
I
I
I
,t Keur Diombo
1
30
1
16
j
0
/
0
/
o
;
1
I
I
,‘---?--- 1
I
i
, Keur Haussa
- - - -
._-.
1
j
..-
1
16
1
C
)
/
l6
'
0
'
1
f Maayène
0
1
.--_- _.._-- -.
l
t
-1-- -1-‘ l
/
LWL?
j
14
[
-70
/
0
114
I
0
l;
,
1
I
I
1
!
_- -.^~ -.
t12] 03. = tWdt%Bs manuels - MAT. = t?o,tériels de culture attelee
@] U-E.. := &!%i%!! Expérimentale de TflJ,ssé Mayemor/Sonkorong.
PR Iia lumière de ce tableau/ nous voyons que l'analyse du volume du parc
&s divero;
ils et jougs devra ten'r' compte du rapport entre exploitations to-
bles et m#loitations enquêtées pour* effectuer es comparaisons avec les données
& 197O~etH.77 déjà disponibles (M.'Qenoit Catt n)1977).
IIm affectera nos r&ultats'des coeffic i ents 4.85 et 1.21 respectivement
pur les Wü3s aMnue1s et le matérit de culture attelée.

---

-7-
DEUXIEME PARTIE
RESULTATS
1 - LES OUTILS MANUELS (FI6.1)
Sur l'Unité de Thyssé Kayemor, nous nous sommes aperçus très
rapidement de la similitude entre les exploitations quant-aux outils
manuels utilisés. Nous nous sommes donc volontairement limités dans le
nombre d'exploitations à enquêter ; l'échantillon retenu concerne 49
cas, soit environ 20 p.100 de l'ensemble des exploitations de l'Unité
Expérimentale.
L'analyse des résultats nous permet de distinguer 2 catégo-
ries.
l-l. Les outils répandus
Dans ce paragraphe, nous avons regroupé les outils qui exis-
tent, au moins à 1 exemplaire par exploitation (cf tableau II).
2-l-l. Les principaux types
-w.-s --m-s -s---- --
A partir des nombres moyens calculés par exploitation, on peut
aisément établir une hiérarchisation dans les besoins par outils. Ensuite,
I_
il est facile de mettre en évidence la liaison avec la mécanisation des
opérations culturales concernées.
@
. .
i - Au moins 3 exemplaires par exploitation
.~.. ..:
On trouve le Sokh-Sokh, le NGoss NGoss et le NGobou. Les 2
premjers sont des outils de sarclage utilisés surtout pour l'entretien
des cultures sur la, ligne de semis : le Sokh-Sokh est l'outil des hom-
mes et le NGoss-NGoss, celui des femmes. Le NGobou est utilisé pour la
récolte des épis de mil.
Aujourd'hui, ces 2 Opérations constituent réellement les gou-
lots d'étranglement en main-d'oeuvre. Des solutions existent partielle-
ment (herbicides, mioissonneuses-batteuses), mais elles ne se justifient
pas économiquement.

---

hache
ioupe-coupe
daba*
Y..:‘(-,!
: :..
<.,. .c
,pit ks mêmes formes;Ia d a b a
plus
épaisse )
:‘. :*.,
NUEL S

---

I
nI
TABLEAU II : LES OUTILS MANUELS LES PLUS REPANDUS
N o m b r e d’exuloitations
e n a u ê t é e s : 4 9
I
I
I
' NGossNGoss 1 N;obou /
I
Qwpe-Coupe! kteau
1 Sokh-Sokh I (Binette) ,
[Bba
,/
1 43
' 59
'
.l.
I
161
;
167
1
52
)
Nombre
1 Moyen/exploitation i
2.3 ' 0.9 '
i.2
!
/ 3.8
/ 4.1
/ 3.4 , 1.2 /
/ Forgerons
Origine
, Marché
, Magasins
1 Hommes
, Utilisateurs
, Femmes
, Enfants
I
, Travaux
i Premier
l effectués (1)
, Second
, Troisième
!
l
I
i
Durée devie en années (2)
. ~
IND
IND 1
IND
12<3<512<3<6:
IND
f 5 < 10<20 /
I
I
I
I
200 P.M /
150 P.M '
100 P.U 1
100 P.U 1
25 à 35 1
200 P.U /
,
Coût de fabrication en F CFA
i
(3)
500 M.M
150 G.M ,,
450 M.M
150 B
150B
600 G.M 1
,
,
:
,
-
,
-
I
i
1
(1) D = Débroussaillage ; C = Coupe du bois ; H = Hache paille ; N = Nettoyage parcelles et enclos
E = Entretien des cultures ; R = Récolte ; CR = Creuser les trous de palissade
(2) IND = Indéterminé, soit au moins 10 ans.
(3) P.U = Pièce d'usure ; B = Manche en bois ; P.M. = Petit modèle ; M.M. = Moyen modèle
G.M = Grand modèle.

---

- 10 -
ii - Entre 1 et 2 exemplaii 35
-. par exploitation
--
On doit d'abord signe I,er les bâches et les coupe-coupe utilisés
pour la coupe du bois et le dét ;oussaillage des parcelles. Devant les pro-
blèmes de déforestation rencont -6s aujourd'hui, il n'est pas question de
mécaniser ces opérations.
Viennent ensuite, le *$teau et la daba, nécessaires pour le net-
toyage cles parcelles avant la IT Fe en culture et l'entretien des enclos.
A ce stade, il est intéressant l'approfondir la question de nettoyage des
parce?ks (pailles, débris végé ;PU~), pour déterminer si cette contrainte
est r&f?e chez les paysans. Au IlJe cas, on peut tester des rateaux sim-
pifes L;U--~ se fixent sur les bâti ) de la houe sine et de l'ariana. D'ail-
. . .
leurs, il en existe déjà quelqu 16 exemplaires au Sine Saloum.
*%?Si
::t;:::.
:.: ::$
_- .
Sur la moitié des exp oitations enquêtées, on relève que le
cape-i:orppe est aussi employé c tmrne un bâche paille. A ce sujet et avant
de vol~%~àr introduire des bâche
pailles, il faut déterminer les besoins
p&c<:, &s paysans en leur fais nt bien savoir que c'est une opération
dlilBfkc?ïlk à réaliser quand elle n'est pas motorisée.
1-l-2.Leurs principal
------ ----- mm s; caractéristigues
y'-"""'-"- WV-
ha plupart des outils :;Ont confectionnés par les artisans locaux
à é3e(6 cctias moyens compris entr 100 F CFA et 1500 F CFA suivant les mo-
&k?%
PI part les outils de
qirclage qui ont une durée de vie moyenne
& L 2 3 ans, on peut facilemen.
espérer garder les outils 10 ans.
11-Z Les autres outils ( ableau III)
.- ._: ~
ITJans cette catégorie, cn place 1es outils qui ti'e$iStent-pas:.
&s fo&.es les exploitations.
_ __ -.
On remarque qu'il y a environ 1 faucille pour 2 exploitations,
la iFituciee de l'herbe est donc t ès peu répandue. Ensui te vient le cou-
tewu, qllla est utilisé en complél ent au NGobou pour la récolte des céréales.
Les autres outils ne ont signalés que pour mémoire, car on en
trawrre à Fine 1 pour 3 exploit( tions :DAABA, ILER, PELLE, PIOCHE, FOURCHE,
DMA, I?ls sont en ggnéral ache, és sur les marchés et/ou fabriqués par les
forge- (DAABA, ILER, DIALA),
ou encore achetés dans les boutiques(PELLE,
PI~, 4TJlJRCHE).

---

TABLEAU III : LES AUTRES OUTILS IUIANUELS
Nombre d’exploitations : 49
I
I
I
I
I
Caractéristiques
, Faucille , Couteaux ,
Daaba
i
Iler
i
Pelle
Pioche
Fourche
Diala
1 Total
33
Nombre
7
1,
.,17.1
7
I
l
I
l
1 Moyen/Exploitation /
0.67
i
0.40
f 0.2
1
0.14
1 Forgerons
, Marché
Origine
, Magasins
I PAPEM
1 Hommes
Utilisateurs
1 Femmes
, Enfants
I
I
I
I
I
I
I
I
Travaux effectués
' Premier
I
I
33 F
20 P
10 D
1
7 NP /
17 D 1
7 D
(1) 1 Second
,
I
-
l_
I
7EI
-
I
-
DUREE DE VIE (2)
I
IND
;
IND
;
IND
1
IND
1
IND
1
IND
1
IND
/
IND
1
C o û t d'acquisition en
moyen
1
150 P.M i
200 P.M 1
300 P.M '
100 P.U ;
600 P.U 1
100 P.U 1
600 P.U 1
300 B
1
F CFA (3)
,
750 M.M ,
400 M.M ,
500 M.M 1
, 1000 G.M ,
600 G.M , 1000 G.M ,
1
I
(1) F = Fauche herbes ; R = Récolte épis ; D = Débroussaillage ; CR = Creuser trous
E = Entretien des cultures ; NP : Nettoyage parcelles ; N = Nettoyage parcelles et enclos
(2) IND = Indéterminée pour plus de 10 ans
(3) P.M. = Petit modèle ; M.M = Moyen modèle ; G.M. = Grand modèle
P.U. = Pièces d'usure en fer ; B = manche en bois.

---

I
- 12 -
Les prix moyens suiv .nt les types, varient entre 100 et 1000 FCFA.
Etant donné que leur utilisati. In est réduite dans l'année, leur durée de vie
dépasse souvent 10 ans.
I-3, Estimation du marché eotentiel des artisans forgerons en outils
- Le sous-échantillon ( nquêté est considéré comme un sous-ensemb1::
homog&e et représentatif de 1 ensemble de l'unité Expérimentale. AInsi
pour obtenir le marché potentic 1 annuel en nombre d'outils et en coûts
correspondants, nous utilisons les formules suivantes :
NIR = Renouvellemeni
annuel = Nombre sur l'échantillon x COS'
‘
.a
DUREE DE VIE MOYENNE = C,
i:.+.
::::..:
o.:.:.
.:. .,:
C = Coût moyen du I
e.
eflouvellement = NR x Prix moyen des outi ,:.
La totalité des calct 1's est résumée dans le tableau IV, duqk *
tirws krs renseignements ci-dc: S!SOUS :
- Le nombre total d'c u;tils tous types confondus, sur l'unit6
ExpfSrimentale attei nt le chiffre de 4 198 pour 238 exploit:-
Gons soit 17 outil s par exploitation.
- Le renouvellement a nnuel porte sur 810 outils environ pour
0~~1 montant de 245 C 30 F CFA, soit entre 3 et 4 outils par
2.. ‘.
exploitation pour L
..,:--
7 montant de 1.000 F CFA.
:.:
- khant %Y? les out i'is les plus répandus sont confection+:.
Fr les artisans fc rqjerons, le marché annuel potentiel ~OS:-
ïles 3 Forgerons de l'unité s'élève à environ 210.000 F CFA.
Çe chiffre est cert i*nement un maximum qui n'est jamais
&.teint.
&S données des 44 ex Iloitations enquêtées, utilisant toute 16
trxtiom tiwine, ne peuvent êtr ! ramenées à l'ensemble de l'unité Expéri-
mltale, uzw la traction bovine rIl'existe pas dans toutes les exploitations.
'kes résultats regroup is dans le tableau V, nous amènent à distin-
g:
,:..<
5
guer dew vrpl!ets :

---

-13-
’
TABLEAU IV :
ESTIMATION MARCHE POTENTIEL OUTILS ,MANUELS
SUR L’UNITE DE THYSSE KAYEHOR
/
I
/ Nombre total (1) '
Renouvellement annuel
/
TYPES
1 Durée de 1 Coût moyen :
-1
D'OUTILS
vie = D 1 = P
Nombre
T coût
-i
I
I
NE/D = NR
I NR XP = C-
:l‘
t
I
T
Hâches
/
113
548
i 10 ans i
8 0 0
54.8
43.840
coupe-coupe
1
’
4 3
2 0 8
Il
10
”
1
5 0 0
20.8
10.400
Rateau
1
59
286
28.6
14.300
Soi+Sokh
7 8 0
3
”
I
’
2 5 0
2 6 0
I
l-61
65.000
NGoss-NGoss
I
175
8 4 9
3
”
I
’
2 5 0
2 8 3
70.750
NGobou
167
8 1 0
5 0
8 1
4.050
Daba
2 5 2
5.040
I
!
!
1
1
L
TOTAl 1
3733
I
-
I
-
753.4
213.380 )
i
I
I
-i
Faucille
:
16
1*4
I
33
160 1 10 ans 1
7 5 0
I
I
1
I
12*ooo I
l Coûteaux
2 0
I
97
I
10 ”
I
4 0 0
9.7
i
i
i
3*880 I
Daa-ba
I
l0
48
I
l0
"
/
5 0 0
9.8
2 . 4 0 0 ’l
;. 2
Iler
1
7i
34
t
l0
"
'
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3.4
34,o lI
Pelle
I
17 l
82
l0 ” I
6 0 0
8.2
4 . 9 2 0 I
1
I
i
l
Pioche
1
71
34
/
l0
"
1
1000
3.4
3 . 4 0 0 1
Fourche
6 0 0
5
I
lI
5 I l0 " I
i
3.000 I
Diala
5
1
l0
"
3 0 0
5
1.500
I
I-
~OTALII
I
-
I
465
’
-
I
55.5
31.440
I
Il
I
I
I
I
’ 4
198
1
-
1
-
1
808.9
/ ToTAL *+II I
I
I
I
I 244*820 _
..’
(1) = NE = NS x 4.85 (cf 1 - 3)

---

- 14 -
2-l. Les caractéristiques tels jougs
c
Au total 78 jougs de nulque ont été recensés, soit 1,8 jougs par
expdoitation ; il est vraisemblab'le que tous ne sont pas utilisés mais nous
n"aws pu recueillir précisément ces renseignements. En théorie, on peut
aro;a%miler ces jougs aux types Bambey et Boule1 (Fig. 2) avec une dominante
W&S srette de la seconde catégorie.
On admet généralement qpe ces types de jougs ont des largeurs
cw@ses centre 1.05 m et 1.40 IF (Largeur = 1, Fig.2). Nos mesures ont été
wymup~%~ par c?asse (tranche ce 5 centimètres) ; les plus courantes sont:
a '~j~ à-l5 IX?, 1.2û m, 1.30 R, l.dO m (Fig.3a). Seuls 8 jougs n'ont pu être
WEWR% Ç~IP ils rze se trouvaient pas dans les carrés lors du passage dc
P”smp&t?ur. Les 70 restants ont ;une largeur moyenne de 1.30 m et 47 (soit
i@ ;p..HK!] se trouvent dans la gaqme des largeurs couramment admises (1.05m
5 B..Mra].. tes extrêmes ont des 1,argeurs respectives de 0.80 m et 2.30 m,
lk peaierr est vraiment très étroit et son utilisation ne doit être possible
q.dhmz dz jeunes paires.
Pratiqwwnt ~IX: les .$wgs sont fabriqués par les artisans lo-
p-100), pour un prix mcyen de 1500 F CFA sans les fers et 2000 F CC7
Bitos fers. La durée de vie no:yenne est difficile à estimer, car elle est
Rf liée i: l'utiliiatior.
AInsi, pour les jwgs employés dans la
wz&wii%E &s trapuux, la d*Arée cs vie est comprise e::tre 1 et 5 ans (35 p.1::;
recensés) ; pour le reste on peut facilement compter sur une dur&
3 à 10 ans.
. Le type de bois que nous n'avons pas relevé joue ainsi sl;r la du!
i@E*..
%2-l. Les différents types d'utilisation
-------------,.A- ----------------
En partant des donnéect du tableau V, l'analyse des largeurs en re'%.
%'t?&sree les types d'utilisation nous fournit les chiffres ci-dessous (ta-
Lt!&rw YI&

---

TABLEAU VI : IMPORTANCE RELATIVE DES DIVERS TYPES D’UTILISATION DES JOUGS
I
I
I
Opération 1 Prépa- i
I
Sarclage
1
I
I
I
I
ration , Semis ,
I
I
I
.+
, Buttage , Récolte ,
I, ransporti Puisage i
, Jougs
, du sol ,
IArachidelCéréalesl
1
I
. I
I
/[
i,
i
i
13
i
I
39 i I
441i
2 --i
I
I
I
I
I
Il
!
-1
-
1 p.100 du total 1 6 /
7 3
I
181
1
18
1 56 I
631 1
3
1 Maxi 1
230
11.
I
I
180
I1
230 ;
130 -
1 Largeur 1 Moy. f
123
1
123
1
126 1
122
i
Mini
'
120
'
30
I
loo
100 1
115
l
/
I
I
I
/
1
-
Les besoins importants concernent les opérations suivantes :
- le semis, le sarclage de l'arachide, la récolte et le
transport.
Les autres utilisations sont plus accessoires : sarclage des céréales,
buttage, préparation du sol, puisage.
Les moyennes des largeurs se concentrent autour de 2 pôles : 1.25 m
et 1.80 m.
Z-2-2. Les largeurs des jougs, en fonction du matériel utilisé
------- ------------ ----------------------------------
et des opérations effectuées.
----------------------------
Pour les opérations de préparation des sols (sauf labour), semis,
transport et puisage, il n'y a pas à proprement parler de limites dans la
largeur des jougs utilisables. Ainsi, 1 'ensemble des jougs recensés peuvent
être utilisés.
Au contraire, avec les opérations de sarclage, buttage et récolte,
il faut tenir compte des interlignes de semis de la culture en place et du
matériel utilisé pour choisir le joug approprié.
2-2-2-l. Hypothèses de calcul
Pour calculer ces différentes largeurs de jougs, nous prenons les
hypothèses suivantes :
.

---

FIG 2 : JOUGS
.
- 16 -
1
I
type qambey
largeur mesurée
Boule!’
F I G 3a:REPARTITION D E 1 JOUGS PAR CLASSES
(1 classe = 5 cr I
classe
moyer
. *-In
-..-. -.
‘80
100
140

---

-
17
-

Iœ
E 52 m
5; iz m
Fi
% E VI
z
0 3 - c-l - -- 0 -- s -- 0 u-i -- w g -- c-l =t -- El 0 FG ul t; 0
E
& 0
s 0
0; u-l
E 0
z u-l
0” 0-l
2 0
E 0
--
--
--
--
--
--
--
--
--
--
--
--
-- c-’
--
-l- ‘2
ç-l
3 .
I
-_-_
1
I
Tu
I

-- .

w

w

l-il
P




po
w

Il-Ic1
Iululr
IOOP
Iy.gl
I
i-U3
It-WI
Il-l
IfvPl
INWI
1-1
Ii-VI
INt-
l-.1
I
I
I
I
I

I
I
I
I
FI-UWO
w
I
l
l
rrwwrn
----_
--
--_--___-
---
-----
-----
-me--
p-e--
-A---
-----
-----
w
I
I
w
N
1
I
1
I
I







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I

Iulw
ao
a
w
-w
PU
i

I

Iv
G-l-
w
F
w
w
vo
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---.
---.
---.
---_
---_
---_
----
----
--__
--_.
---_
----
---_
----
---_
----
---_

---

- 18 -
i - Inter-1 igne de semis
m arachide : 0.50 m et 0.60 m
- céréales (majs, mil, sorgho) : 0.90 m et 1 m.
ii - Tdërance sur la 1 argewl,des jougs = t
??%a- ce terme, nous enxndons la différence en valeur absolue
entw la kqeur mesurée et la argeur appropriée calcu?ée. Cette dif-
$%rence n*awr~ que peu d'effets] sur l'utilisation des jougs tant
qu'elle a~&wa dans les limite:; que nous fixons de la manière suivante
wi fwct-4w1 &s interlignes ret;?rts : 10 cm pour 0.50 m, 15 cm pour
0-W ii19, 25 an ,pour 0.90 m et 1 !:. k~ delà de ces valeurs limites, il
y ,a &ES S-%XQSES de détérioratien cas cultures en place par les animaux
de ta-aie..
“-a
%1-a -
ke aartériel disponible
.Sw ces 44 exploitations,
a répartition en matériels de culture
at%eB& ;wpnend :
*. 32 houes sine dont 16 sont utilisées par les bovins
n
. .
J% ariana, 2 arara ut 3 polyculteurs.
S? &wdra tenir compte de la position des matériels par rapport
~~C$IL I?~@IE& GI& semis pour ?es opirations culturales concernées.
&
,z .,
:a,.
y:. :
waft&rie?s travaillant (ain un interligne
--------^------------------------- --
- kn houe sine et l'arara pour le sarclage de l'arachide
et le buttage du maïs. Le sarclage des céréales est
&lisab?e avec l'arala, mais n'est possible qu‘avec
%a houe sine 5 dents ,:zn traction bovine.
w. L"ariana pour le buttgge du mals et le sarclage des
Gréales si l'interligne de semis est supérieur à 0.80 m.
tir l'entraxe entre ,?es 2 roues est d'environ 0.70 m.
. L'ariana et le polycujteur pour les sarclages de l'ara-
chide et des céréales:
. . ka houe sine, l'arara, l'ariana et le polyculteur pour
Pe soulevage de l'arachide.

---

- 19 -
2-2-2-2. Le calcul proprement dit
-,--------- mm --------y-
Suivant la position des matériefs par rapport à la ligne de semis,
I
nous avons 3 formulers différentes :
- Les matériels Zravaillant dans l'interligne
-------------_<-----________________c___-
mm
La largeur du joug doit être égale à deux fois
l'interligne de semis.
- Les matériels travaillant à cheval sur la ligne de semis
--------------~-----------------------------
-----------
On distingue 2 cas :
. La largeur du joug est égale 6 3 fois l'interligne de semis
pour l'arachide ;
. La largeur du joug est égale a 1 fois l'interligne de semis
pour les céréales semées à plus de 0.80 m d'interligne.
2-2-2-3. La gamne des largeurs de jougs appropriées
-.-- -----------_ ----------- --- -- -----
(voir Fig. 3b)
1 Houe sine Arara
I 1.
1 1.2 1 1.8 1 2
I
I
I
1
I
SARCLAGE
i
, Ariana
/
1.5
1
1.8
1
0.9
1
1
/
1
-
)
-
1
1.8
i
2.
1
I
1
BUTTAGE i Houe sine - Arara - Ariana ( - 1 -
I
I
I
I ls8 I 2.
SOULEVAGE 1 Houe sine - Arara - Ariana I 1.5 I 1.8 1 - I -
1
I
I
I
2-2-2-4. Comparaisons entre les largeurs calculées et les
WI- ---------------------- c--------------------
largeurs réellement utilisées pour les Jougs
--- ------------------__------
-------- -- -
Dans la représentation graphique (Fig.3b) nous avons distingué :
i - Les sarclages
Avec la to'lérance (t) et les interlignes choisis, seules les classes
1.40 m et 2.30 m semblent excentrées.

---

ji’.’
FIG 3h: RELATIONS JOUGS -MAT%1 1IELS -TECHNIQUES CULTURALES
- 20 -
-,
P
a
-l
1 ARACHIDE
I-&---I 0.9m*
CEREALES
a
I
6
I lm*
A
4
ecarf=-
30
i 12 SARCLAGE ARACH ID E :moy=l28 cm
[?j SARCLAGE CEREALES: !!!!~y=18lcm
ecart=
11
n
BUTTAGE M A I S
GI. 9 m*
t--
5 -- !!!!!Y = -
176 cm
. . .
. . .
ecart- type = 3 3
. . .
-
. . .
- . .
-..
. . .
f . .
. . .
.e.
180
0 s.fn*
a éviter
-- 4
+----- !y .j------q
t - - - -
a
_
0.6m4
ar
-----A a éviter
k-----:-tp.-
- - - - - -
Si
n
1
1
!
--*
SOULEVAGE
. . .
.-.
_ . .
. -.
A R A C H I D E
. . .
-..
5
. . .
. . .
moy=123 cm
. . .
. . .
--.
. .*
_ . .
ecart-typs
= 17.4
* . .
.*.
,...
-..
y*
--.
:. ,
. . .
t
. -.
__.
1. .

1 .I,l.l.l,l.l.l,l,l,].
--. --. .*. -.. . . . -.. --.
. .
. . . , .
hl
120
KO
180
*
interiignes de semis
a=arlarkl
ar- ara ra
si= sine
si 5= sine Sdents
L .

---

- 21 -
L'analyse plus précise des matériels utilisés pour le sarclage de
l'arachide (tableau V), montre que l'emploi de l'ariana avec des jougs dont
la largeur varie entre 1 m et 1.40 m est très fréquent, ce qui est incompa-
tible avec nos calculs.
Il se peut alors que l'arachide soit semée à moins de 50 cm d'in-
terligne ou encore que les paysans travaillent quand même en laissant les
boeufs marcher sur les lignes. Ce point mérite d'être approfondi dans un
suivi détaillé d'exploitations.
ii - le buttage!
la culture du mals étant peu répandue, on rencontre donc peu de
jougs utilisés pour cette opération. Pourtant, 4 classes sont com$lètement
exc-entrées : 1.15 m, 1.30 m, 1.40 m et 2.30 m. Sur les exploitatiqns consi-
dérées, cette opération est réalis& avec l'ariana.
iii - Le soulevage
Dans ce cas, pratiquement la totalité des jougs utilisés se trou-
vent en dehors des largeurs calculées. Bien que pour ce point particulier
la largeur des jougs ait une importance moindre, il n'en demeure pas moins
que les boeufs piétinent certainement les lignes lors du soulevage.
2-2-2-5. Combinaisons de jougs sur les exploitations
------------------- ------------ ----------
Le paragraphe précédent a mis en évidence une série de jougs
standards nécessaires sur une exploitation : 1 m, 1.2 m, 1.5 m, 1.8 m
surtout. Or, très souvent les exploitants ne peuvent et/ou n'estiment
pas indispensables d'investir dans plusieurs jougs. Nous avons donc
essayé de voir commeint les jougs se regroupent sur les exploitations
et quelles stratégies, les paysans emploient pour éviter d'acquérir
plusieurs jougs ?
Etant donnes aussi que les artisans n'attachent pas une grande
importance à la précision sur les largeurs de jougs, nous pouvons re-
grouper plusieurs classes autour des jougs de 1 m, 1.2 m, 1.5 m, 1.8 m.
Ainsi, le regroupement de types de jougs peut s'effectuer de la manière
suivante :

---

l
- 22 -
--_ ---.-
-: .---.
-T;r;-- /
-,à1.3/ 1.4à1.6;I 1.6à2 I
clasres~l
35
1
14
1
8
/ 4
1
I
-,
I
I
P.100 total-toi
13
50
I 20
l 11
I 6
-i
I
I
-
I
/
14
; 6
1 1
/ 0
/
-
I
1 P.100 = B/N I
11
I
140
1 43
1 ’
12
1
0
l
I-
1
I
* B = Nombre de cas où cette categorie est seule sur les exploitations. Au
total, ces 70 jougs appartiennent à 38 exploitations.
Ce tableau nous montre que 22 exploitations (soit 58 p.100) n'ont des
jougs que dans une seule catégori y3 de préférence entre 1.1 et 1.3 m. En ana-
lysant de plus près la répartition au niveau des exploitations, nous consta-
tons que seules 3 exploitations ($Oit 8 p.100) ne possèdent pas de jougs
entre 1.10 et 1.60 m.
Les combinaisons entre le
différentes catégories au niveau des ex-
ploitations portent sur des nombty réduits :
:
I
I
I
1
Catégories
1 l.l- 13 . :11 - 1.3
(
0.9 - 1.05 I
1.1 - 1.3 I
I
combinées
/et 0.9 - 105 jiet i.4 - 1.6 iet 1.6 - 2.00/et 1.6 - 2.001
l
I
I
1
Nombre
d'exploitations
i
5
:I
3
I
I
3
1
3
j
I
I
I
I

---

- 23 -
III - LE PARC DE MATERIELS DE CULTURE ATTELEE ET LES SERVICES EN
MKHINISME AGRICOLE ACCESSIBLES AUX PAYSANS DE L'UNITE
EXPERIMENTALE,
3-1. Les principales caractéristiques du parc de l'échantillon
L'analyse porte sur 196 exploitations, mais elle n'entre pas dans
le détail de la gestion du matériel agricole au sein même de ces exploita-
tions. l'ensemble des données recueillies est présenté dans un tableau
récapitulatif (tabl,eau VII). Pour les différentes rubriques abordées, il
est nécessaire de fournir quelques explications pour éclairer la situa-
tion présente :
3-1-l. Les origines et les mises en place de chague tye
----mm- --------------------- ----------- W-B-
de matériel
-----------
Par origine, nous entendons le nom du fabriquant. Avant 1963,
les mises en place portaient principalement sur les semoirs super-éco
et les houes occidentales d'ULYSSE FABRE, accessoirement, sur le poly-
culteur de NQLLE. A partir de 1963, la SISCOMA a fabriqué, sous licence,
pratiquement l'ensemble des matériels acquis par le P.A. (Programme Agri-
cole) ; il s'agit de la HOUE SINE, de l'ARIANA, de l'ARARA, du semoir
SUPER-EM, du POLYCULTEUR,
de la HOUE OCCIDENTALE et de la HOUE SINE GRECO
avec l'ensemble de leurs équipements : corps de charrue, corps butteur,
lame souleveuse et dents de sarcla-binage. Seules, les charrettes sont
de provenances diverses car les appels d'offre de 1'ONCAO ont permis de
retenir plusieurs fournisseurs locaux.
La majori,tG des mises en place a eu lieu entre 1970 et 1980
(tableaux XVI à XXIII en Annexe 1). En basant notre classification s'ur
les équipements des différents bâtis disponibles, on trouve par ordre
d'importance quantitative, la répartition suivante :
- 2.3 houes par exploitation . Dans chaque cas, un bâti est placé
avec un équipement de sarcla-binage (Fig. 5). Pratiquement la distinction
entre les houes provient des bâtis ; on a 60 p.100 de houes SINE, 32 p.100
d'ARIANA, 8 p.100 de houes OCCIDENTALE, POLYCULTEURS ET ARARA. Les 3 der-
nièrs bâtis ne progressent plus depuis 1968, et même régressent telles
les houes occidentales (régression de la traction asine sur l'Unité Expé-
rimentale).

---

- 24 -
TABLEAU VII : RECAPITUIATYF' DES PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
D E L‘EQUIPE flNT DE MATERIEL DE CULTURE ATTELEE
tE L ’ ECHANTILLON ANALYSE
I
196 exploitations
Semoirs 1
Houes 1 Butteurs ) Soulev. ICharr&es
I
I
330 1
447 1
46 I 111-r 193 /
I
1.7 ;
2.3 1
0.2 ; 0.56 i 0.98 ;
229 j
330 j
34 j 98 ; 76 /
71.6 ;
73.8 1
74 1 88.4 ; 40.5 /
l6
I
I
O
II
01 6
132
/
5;
0;
015.31 17.6 '
<
75
I
117 1
12 1 7 / 74 !
23.4 i
26.2 /
26 1 6.3 / 40.1 :/
256
367 1
43 1 104 1 147 /
77.8 I
82 ;
93 1 94 1 80 /
1.3 1
1.87 1
0.22 / 0.53 j 0.75 /
253 ;
336 )
35 ; 103 / 104 !
1.29 ;
1.71 1
0.18 1 0.52 ; 0.53 ;
77 j
75 j
76 1 93 1 54 jI/
gg
I
91.5 1
81 1 99 1 70 ;
253 )
350 /
42 I 104 1 109 !
I
1.29 j
1.78 j
0.21 j 0.53 j 0.55 j
99 1
95 1
98 1 100 ; 74 /
Remarques : Pour ramener les nombres de matériels à l'ensemble de
l'unité, soit 238 exploitations, il faut utiliser le
coefficient Iiultiplicateur 1.21.
LdkJ%&?:
(*) Rapport
en p.100.

---

- 25 -
L'équipement des bâtis en houes se compose de 3 à 10 dents avec
étançons souples et socs patte d'oie (*), plus rarement des socs canadiens
réversibles.
- 1.7 semoirs SUPER-ECO par exploitation.On recense quelques
exceptions
: 9 polyculteurs et 1 semoir à coton "TAMBA". Les principaux
disques utilises sont le 30 crans pour l'arachide (on trouve quelques 24
trous), le 8 trous pour sorgho et mil (4 trous avec cache), quelques 4
cuillers pour le mil et le 16 trous pour le maïs.
- 0.98 charrette par exploitation. Elles se divisent en 47 p.100
de charrettes équines, 47 p.iUO de charrettes bovines et 6 p.100 de char-
rettes asines.
- 0.56 souleveuse par exploitation, en majorité des souleveuses
FIRDOU, quelques souleveuses ARARA (**), et de plus en plus de souleveuses
artisanales (étançons en fer rond ou carré). Aujourd'hui la plupart des
socs SISCOMA (200-350 et 500 mm) ont été remplacés après usure par des
SQCS de fabrication artisanale couramment appelés "DIALA". Ils sont de
forme triangulaire, le bord d'attaque est constitue par la base du trian-
gle, sa largeur varie entre 200 et 300 mm.
- 0.4 charrue par exploitation, soit 92 p.100 de corps adapta-
bles à la houe SINE, l'ARIANA ou le POLYCULTEUR et 8 P.100 à 1'ARARA. Il
n'existe aucun modele de charrue classique monovalente type U.C.F, EBRA,
BAJAC etc... . Ces corps de charrues ont des versoirs universels et des
socs de Xl pouces. En fait ces 2 types de corps de charrue ne diffèrent
que par liaison au bâti. Les pièces d'usure (socs, versoirs, talons et
seps) sont transposables d'un modèle à l'autre et même à 1'UCF de la
SISCOMA très répandue en Casamance.
- 0.2 butteur par exploitation, soit 87 p.100 de corps butteur
adaptables à la HOUE SINE, l'ARIANA ou le PDLYCULTEUR et 13 p.100 à
(*)
On ne trouve g#énéralement que des socs entiers, et de plus en plus,
ils sont de fabrication artisanale. On a ainsi une gamme très variée
de dimensions #de socs entre 120 et 300 mm de largeur de travail.
(**) Ces 2 modèles {ont les mêmes étançons et les mêmes socs. On a simple-
ment en plus uine chape d'attelage et un crochet pour la chaîne de
traction sur le modèle FIRDOU.
En fait, le recensement des souleveuses entièrement artisanales n'a
pas ét& complet, les chiffres présentés sont donc inférieurs à la
réalité.

---

1'ARARA. En fait, ces 2 modèlt!s ont les mêmes pièces travaillantes : une
l
pointe (soc réversible) et 2 ililes réglables (versûirs).
3-l-2. Les différerts modes d'acguisition : Fig. 4
------------------------- --------
Plus de 75 p.100 des différentes catégories de matériels (*)
ont été acquises par l'intemediaire des coopératives dans le cadt-e du
P.A. (Programme Agricole). En plus, les matériels d'occasion sont aussi
SISCOMA, ils ont donc été achetés à d'autres paysans et/ou commerçants
qui les awaient obtenus par le ,canal du P.A. En regroupant le matériel
d'occasion et celui du P.A., on obtient les quantités totales provenant
réellement du P.A. (le paysan et/ou commerçant qui achète puis revend
est considéré comme un intermédiiaire). Ceci nous donne les pourcentages
suivants d'acquisition par le P,A. : 95 p.100 de charrues, semoirs et
souleveuses, 100 p.100 de houes et butteurs, et 83 p.100 de charrettes.
Conformément à notre 4tude théorique, il n'y a pas de nouvel-
les mises en place depuis 1980 (excepté quelques charrettes (*)), mais
seulement des transactions sur qrn volume constant de machines.
3-l-3. Les sorties rk matériels
---------- --.. T.----------
C'est-à-dire 1'enseml)le des matériels acquis par les exploi-
tations, qui n'existent plus aujourd'hui au niveau de ces exploitations.
On remarque qu'il y a très peu de réformes vraies (matériel impropre à
servir).
Ces réformes vraies r
touchent que les matériels peu utilisés,
qui en général,
Les raisons suivantes sont avan-
cées : régression de la tractic
our la houe Occidentale, absence
de traction bovine pour 1'ARIA
ilisation à d'autres fins de socs
de charrues (fabrication de SO
eveuses ou autres pièces d'usure),
etc... . Par rapport aux chiff
es en place, les taux enregistrés
sont très variables :
houes Occidentales, 33 p.100 pour
les Polyculteurs,
13 p.100 pour les corps de
charrue, 10 p.100
.lOO pour les corps butteurs.
(*) Sauf pour les charrettes ( (1 p.lOO), mais 1'U. Expérimentale est une
exception,
car les paysans pnt acheté, entre 1980 et 1983, des char-
rettes neuves sur d'ancien
stocks de 1'ONCAD disponibles à Nioro.
(*) Ce n'est pas la seule rais n de réforme des ARIANA, celles-ci sont
aussi touchées par les ven
our des besoins immédiats de tréso-
rerie. Les paysans de l'un
xpérimentale, contrairement au reste
du SINE SALOUM, sont deman

---

I
H
ml lu3

1:: .a. . . .
;i{:{ . .,*a 1:‘:: ..:.. . . . . . . . ., .*,,. .;;ic;ij . . . . . ,* . . a):; l-7


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g
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<.tl-**-.-.
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---

l
- 27
La faiblesse des tau,c pour les charrues et les lutteurs s'explique
par BYabsence de demande pour ~:E##S matériels, qui restent au niveau des ex-
ploitations ou ils ne sont pas,utilisés
(Cf. paragraphe 3-l-5-b).
les sorties des maté1 iels très utilisés et nombreux (houe SINE,
seaoia SUPER-KO et CHARRETTE) sont dûes à des ventes pour des besoins
inankdiats de $r&orerie (ces mi chines étant encore fonctionnelles). Ces
vemtes alhemteeat un marché de l'occasion qui s'est considérablement
dëwelqpé aveL: l'arrêt du P.A. (Cf Fig.4). Ainsi, en début d'hivernage,
la $haande PQcdty ces différents matériels est importante. On peut consi-
d&rw, que gar rapport aux chii,fres des mises en place, 22 2.100 des
swim et des marrettes et 18 p.100 des houes SINE ont 6tZ touchés par
324, Les matériel! présents sur les exploitatinns en 1984
------------s.- ------------------ ------------------
l
CE s-2 le-: xtériel:, disponibles a(; niveau des eip:oitêtions,
ils tpqJ!#+smëbE!.t le niveau d'écuipement. Pratiquement, on uffeitue :a
CG~ ~MU~- les chiffres ces mises en place et des Sort?es. A ce
I”aa&y;cr a ét2 effectuie à deux niveaux :
1/-n lilwzau de l'Unité Eapérimentale (Fig. 5-5-7)
& mr;rpare des chiffres moyens ; ceux-ci montrent k,'ie forte éleva-
%nn & a%w ,z'équipement entre 1970 et 1980, qui depi.is <c;':wre stable.
&$$ij#j&
Irrtation du nombre de charrettes est une exception, spécifique
à 8'
GQ@ràmentole (Cf. parggraphe 3-l-2.). A nsi, le ?i~eau moyen
&'@q;i~ fi+fEP e xp 13 itation et. par type de matér els est 72 suivant
@.&&a~ WI) L‘ 1.9 houes, 1.3 jsf-moirs, 0.75 charrette, 0.53 souleveuse,
&JBWrww, 4.22 butteur (*).
Wio ~Gwau des exploitatzions
-
-
a &&die la distributjon réelle des matériel s entre les diverses
QGWs autour des chiffre5 moyens du paragraphe précédent. (L'ana-
P~bMhU VIII, nous perriet de tirer les remarque s ci-dessous, en
F~-wF "ceaofoi tations) : '
,ont
- Eb ~.lUWun ou deux Fernoirs, 16 p.100 n'en ont pas
: ,:i::.,
..,: ‘Y
l-.
@?a* Ba w&wtition détaill$ entre les différents bâtis, il faut se
b
G%f&wr PU Tableau XV en anbf?xe I.

---

- 28 -
- 88 p.lOO/%z!t ou deux houes (bâtis SINE ou ARIANA),
8 p.100 n'en ont pas.
- 61 p.100 ont une seule charrette (tous types confondus)
36 p.100 n'en ont pas.
- 51 p.100 n'ont pas de souleveuses.
- 3.5 p.100 n'ont aucun matériel de culture attelée.

---

FJG 5 : BATIS - HOUES
N-l
NE
M I S E S E N P L A C E
MATERIELS PRÉSENTS
NT
1.
.A’
/
houe sine ./-/’
h o u e sine
./“--
242
?OC
242
0
.Y
./
/
.
/
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a riana
I
-0, /a--
/
- -
*.R
,
ï
ax iana
-
.- .--SC-.
. - - -
/
. /
121
00
l
.
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.
121
/
./
/
.

/
w
/
/
.
0
6C
50
l
/
0
.
60
l
.
/
/
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/
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/
./
.0*---’
J’
houe occidentale
/
/
/
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polyculteur x
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1 ,
6B
74 . 78
84
68 -74
70
04
NE = t o t a l sur cchant illon
NTYtotaI
sur UE TKS
0
= recww+ment~UE TKS ‘1977 et 1970
. .
::+
*
*
,
. I

---

FIG 6
FIG 7
SEMOIRS CHARRETTES
EQUIPEMENTS TOUS BATISc
.--
/
N‘
NE
.
mi ses en place cumutées j’
MISt-3 EN PLACE
souleveuscs
363
x matefiels p r é s e n t s fg’
.-.-.4.
.C’
121
CUMULÉES
/
SUPER ECO ’
./
charrues
/
/‘%Jr
5
.
‘“‘\\,e/I
/
.
/
s
60
*-.,.-. 0----‘--’
/
I
“
butteurs
/y
/;;.y
i42
/
./*--y
: /
,s-- ./’
;=:l
.-m.m.,.,.-
années
I
.
.
.
.
.
.
,-
,
_
_
60
74
78
04
li
EQUIPEMENTS
soulevcu ses
I
PRESENTS
-4 *-*-*-*-*
/
121
-C
60 < jO--
/
/;=Il-.
--0
’ .-,+-
.I
:~:,.-*-*z.#-‘O
années
9-
* .5 - + : : :. : .; ‘: : .:. !. .’ .L i
68
74
78
84
années
NE = total sur échantiII6n
e
N T = t o t a l s u r U E T K S
68
7 4
78
84
0
= r e c e n s e m e n t s UE T K S 1977d3370

---

31 -
TABLEAU VIII : DISTRIBUTION ES
MATERIELS ENTRE LES EXPLOITATIONS
---’
~.
DE L’UNITE
b
ECHANTILLON :
196 Exploi tat iqns
1 matériels
I
100
f
46
1 2
t
7 b)l
5 6
j
6
1
0
)
0
63
1
4
1
0
1
0
(c) 71 exploitations n'ont aucune charrette
:Remarque
7 exploitations n'flnt pas de matériels de culture attelée.

---

- 32 -
.
On sait, pourtant, que toutes les exploitations uti lisent la CU I-
ture attelée, ce qui veut dire que le matériel est l'objet de tractations
diverses entre les paysans (prêts, gages etc...) pendant la campagne agri-
cole.
Ce n'est pas une découverte, mais l'enquête effectuée ne permet
pas d'entrer dans les détails. Pour cela il faut mettre en place un suivi
détaillé d'exploitation.
3-l-5. L'état du parc et son utilisation
---------- ----------------------
Dans le questionnaire, la rubrique prévue à,cet effet nous per-
met d'estimer l'état général du parc de façon Simplifi&e (est-il, oui ou
non, en état de fonctionner ?), et aussi de déterminer s'il est réellement
utilisé (ce critère représente la force de travail effectivement mise en
oeuvre).
a/- Les matériels fonctionnels en 1984
Les critères retenues n'étaient pas suffisamment explicites et
ils étaient mal orient&., car les résultats ont montré que presque tous
les matériels présen,ts étaient en état de fonctionner, mais sans préciser
leur état. L'analyse du tableau VII, nous donne les pourcentages de maté-
riels fonctionnels par rapport aux matiriels présents : 100 p.100 de sou-
leveuses, 99 p.100 de semoirs, 98 p.iOO de butteurs, 97 p.100 de charrues,
95 p.100 de houes et 74 p.100 de charrettes. Ces pourcentages ne veulent
absolument pas dire que le parc est en bon état ; nous savons, pour les
avoir vus, que les matériels sont très souvent incomplets (il manque des
boulons, voire même des pieces travaillantes : coûtre et rasette sur le
semoir super-éco), et que l'état de certains organes (roue, distributeur
du semoir) et pièces d'usure (socs) laisse beaucoup à désirer. Les pannes
de 26 p.HXl de charrettes sont dûes aux pneumatiques et aux roulements de
roue.
b/- Les matériels effectivement utilisés
.En partant des données du tableau VII, nous trouvons les pourcen-
tages suivants d'utilisation par rapport aux matériels fonctionnels :
100 p.loO pour les houes, 95 p.100 pour les charrettes, 83 p.100 pour les
butteurs et 44 p.100 pour les charrues. Ces données nécessitent quelques
commentaires :

---

;* <
- 33 -
- une très forte util sation des semoirs, charrettes, houes et
souleveuses, mais que l'on ne p ,&. pas apprécier quantitativement (c'est-
à-dire en nombre d'hectares de vavail annuel). Par conséquent, contrai-
rement à l'étude théorique (M.
AVARD - 1985)8, on voit que l'utilisa-
tion du parc de culture attelée Fur l'unité Expérimentale ne diminue pas,
mais se stabilise depuis 4 ans. Pour l'instant, il ne nous est pas possible
de généraliser cette constatati n à une échelle régionale :
- une sous-utilisation des possibilités réelles offertes par le
parc de charrues et de butteurs. Aussi, l'absence de certains travaux du
sol sur les céréales (labour et buttage surtout) malgré les recommanda-
tions de la Recherche Agricole at les efforts du Développement Rural, ne
peut être mise sur le compte du manque de matériel adapté. D'ailleurs,
certaines charrues acquises par les paysans n'ont jamais servi. De plus,
certaines réponses positives de; paysans quant à l'utilisation de ces deux
catégories de machines, n'ont prts forcément trait à l'année considérée,
mais aux années antérieures. Le; pourcentages obtenus sont des maxima qui
n'ont pas été atteints en 1984.
3-l-6. La gestion du parc au sein de l'Unité Expérimentale
m-m --------~.~-------------------------
----------
Notre étude se limite, pour les matériels présents, à leur ap-
partenance et à leur liaison avec les divers types de traction rencontrés.
A partir des chiffres du tableai XV en annexe 1, nous formulons les remar-
ques suivantes :
- Pratiquement tous lc
paysans sont propriétaires des matériels
présents chez eux (entre 93 p.l(
et 100 p.100 suivant les types). Les
gages et les prêts de longue dur e sont donc très peu nombreux. Mais, la
méthodologie retenue ne nous pet et pas de prendre en compte les prêts à
durée limitée qui sont très fréc ents en cours de campagne agricole. Seul
un suivi détaillé au sein de que ques exploitations ou encore à l'intérieur
d'un village permettra d'appréhe der les modalités précises de ce phénomène.
- Pour les matériels les plus répandus, l'utilisation de la trac-
tion équine domine à cause de la brapidité d'exécution qu'elle autorise
(65 p.100 avec les semoirs, et 68 p.100 avec les houes SINE). Très souvent,
les paysans de l'UNité Expérimentale possèdent les deux types de traction,
ils nous ont alors signalé qu'ils peuvent utiliser la traction bovine et/ou
fi Cette étude montre une chute
parc en service de 25 p.100 entre 1979
.
et 1983.

---

- 34 -
la traction équine au semis, mais avec une très nette préférence pour.les
équins. Les matériels qui demandent des efforts assez importants sont ré-
servés à la traction bovine (ARIANA, POLYCULTEUR, BUTTEUR, CHARRUE). Le
soulevage est une exception car 21 p.100 des paysans ont signalé avoir re-
cours .à la traction équine pour cette opération ; il serait intéressant
de savoir dans quelles conditions particulières (sols surtout).
3-2. Les services disponibles en machinisme aqricole
3-2-1. La maintenance
--------------
a/- Les différentes réparations et leurs coûts
Pour chaque type de matériels recensés, nous avons noté tous les
types de pannes et entretiens nécessaires, les fréquences de ces diverses
interventions et leurs coûts. Nous ne prenons en compte que les fabrica-
tions et reparations artisanales (les résultats seraient différents avec
des pièces d'origine plus résistants et plus chères, mais actuellement,
elles sont pratiquement introuvables).
L'ensemble des données et des estimations est regroupé dans le
tableau IX ; elles appellent les commentaires suivants :
- la diversité des pannes est limitée : pièces
d'usure, boulonnerie, soudures, crevaison et
roulements ;
- les pikes travaillantes, ont une durée de vie
moyenne d'une campagne agricole, quelquefois
moins pour les fortes utilisations.
Les durées de vie de 5 ans pour les socs des butteurs et des
charrues sont des exceptions car ces matériels sont très peu utilisés
chaque hivernage.
- Pour chaque type de matériel, le coût annuel des réparations
est estimé à 830 F CFA pour le super-éco, 2.350 F CFA pour les bâtis
équipés de houes, 800 F CFA pour les souleveuses, 70 F CFA pour les but-
teurs, 400 F CFA pour les charrues, 2.600 F CFA pour les charrettes.
- Le marché potentiel en pièces détachées et réparations de
l'ensemble du parc de l'unité Expérimentale est estimé à 1.652.220 F CFA,
soit environ 7.000 F CFA par exploitation.

---

I
2
I
TABLEAU IX :
FREQUENCE ET COUTS DES REPARATIONS ARTISANALES SUR LE MATERIEL
DE CULTURE ATTELEE DE L’UNITE EXPERIMENTALE
I
MARCHE REPARATIONS EN
CARACTERISTIQUES REPARATIONS
ARTISANALES
I
COUTS EN F CFA
;
F CFA
---_
1 MATERIELS
I
i Frequences I Unitaire I Moyen
I Matériels I Coûts tota
i
I
Types
I
L i s t e
en années I =U
fAnnue = CIutilise?)= NIT=CxN
1 Pièces d'usure 1 - 1 soc rasette avec 2 vis
I
lan
1
450
1
450
1
I
137.700
I
I - 1 soc semeur
I
2 ans
f
400
’
200
’
306
I
61.200
- 1 axe de roues plombeuses
I
3 ans
l
500
l
100
I
I
30.600
-
-
i Semoirs
I
l
, Casses, pannes ) - ergots du distributeur,boulons'
10 ans
]
300
1
3o I
306
)
9.180
bâti (soudure), étriers
I
I -
j
10 ans 1
500
’
50
I
I
15.300
I
I
I
1
1 Pièces d'usure '1 - 3 socs pattes d'oie avec6 vis 1
lan
i
600
;
1.800
;
I
730.000
1 B â t i s e t Houq
1 - axe de roue
3 ans I
500
I
100
I
406
40.600
/ (Sine, Arianaf , Casses, pannes / - soudure étançons (une)
3ans
1
900
1
300
j
I
121.800
I
etc...)
I
I - soudure bâti,boulons,étriers
1
10 ans
1
1.500
1
150
f
406
,
60.900
.
. .
.-
._
.-
.-
I
1
1
._
1
!
i
I
I
I
1 Souleveuses
Pièces d'usure
- 1 soc avec 2 vis
I
1 an
800
1
800
1
125
1
1oo.oa0
I
t
i
i
I
i Charrues
l Pièces d'usure I - 1 soc, 1 taloq 1 sea et 5vis /
5 ans 1
2.000
I
400
3 4
/
13,600
/ Butteurs
1 Pièces d'usure 1 - 1 soc avec 2 vis
I
5 ans
i
350
i
4 2
/
2.940
I
I
I
1 Pneumatiques
1 - crevaisons
I
4an 1
200
j
400
1
50.400
l
l Charrettes I
! - 2 pneus et chambre a air occasl
5 ans 1
3.000
’ 1.200
’
126
,
151.200
1 (tous types) i Autres
' - soudures diverses (timon etc,,,);
7 ans 1
700
1
100
;
12,606
I
I
- 2 roulements de roues
I
7 ans f
3.150
1
900
1
126
113.400
(1) N = nbr. matériels utilisés sur l’échantillon x 1.21 (coefficient correcteur)
ESTIMATION TOTALE
/
MARCHE REPARATIONS
/ 1.652.220
’ .x.

---

- 36 -
b/- La capacité des artisans-forgerons à entretenir les matériels
Pour chaque type de matériel , nous avons mis en parallèle les dif-
férentes réparations et.3 classes d'artisans-forgerons suivant les équipe-
ments disponibles dans leur forge.
Des résultats consignés dans le tableau X, nous tirons les infor-
mations ci-dessous :
- les forgerons traditionnels (classe 1), peuvent réaliser une
grande partie des réparations (remplacement des pièces d'usure). Il leur
faut en plus de leur outillage traditionnel :
‘_‘.
l”- les gabarits et la matière première ;
IL
fi@
i:
2"- les boulons (vis) de fixation des socs
sur les étançons.
- les forgerons de niveau légèrement supérieur (classe II), c'est-
à-dire qui, en plus de l'équipement traditionnel, ont une boîte de tarauds
et filières, quelques clés plates et tournevis et un outillage minimum de
réparations des pneumatiques fi. Ils peuvent en plus des pièces d'usure,
prendre en charge les réparations suivantes : réalisation de boulons divers
(ergots, boulons des bâtis, etc... ) et crevaisons des charrettes.
- les forgerons de classe III, que l'on peut appeler des artisans-
réparateurs, poss&dent, en plus des 2 classes précédentes, un poste de sou-
dure. ils peuvent donc réaliser toutes les soudures (étayons, bâtis, timons)
et même confectionner des matériels.
Il reste quelques réparations que les artisans-réparateurs ne peu-
vent effectuer {exemple : la remise en état des pignons du distributeur sur
le super-éco pq.
c/- Les structures de maintenance sur l'Unité Expérimentale
Elles sont extrêmement réduites : le magasin de pièces détachées
mis en place par le projet Unité Expérimentale n‘est plus fonctionnel,
fl Cet équipement supplémentaire coûterait environ 150.000 F CFA.
fl C'est une panne très rare, qui ne survient qu'après 20 ans d'utilisation,
sauf défaut de fabrication ou manque d'entretien. Actuellement, comme
ces pignons n'existent pas sur le marché, cette panne condamne le maié-
rie1 à la réforme. S'il n'y a pas de renouvellement du matériel dans les
années à venir. ce tvne de oanne se développera.

---

.:
i2?
- 37 -
TABLEAU X :
L’ENTRETIEN DES MATERIELS 4E CULTURE ATTELEE PAR LES ARTISANS-FORGERONS
I
I
CLASSES FORGERONS
IMATERIELS I
!
I
1
I
III
,.,.-- -------------------1 -------------------T
I
1
ISemoir
/ Pièces d'usur ! l Pièces d'usure,
l Pièces d'usure, I
, ergots, boulons
l casses, pannes
I
I
I Bâtis et leurs
I
Pièces d'usure,
1 Pièces d'usure,
, équipements
1 Pièces d'usur ' j boulons
, casses, pannes
I
, Pneumatiques
I
-~~ I
, Crevaisons, sou-
l
1 Charrettes
I
-
, (crevaisons)
, dures et divers ,
I
I
Léqendes : Classe 1 - Forgeron t haditionnel (gabarits des pièces à fabriquer)
Classe II - Forgeron t bilditionnel + 150.000 F CFA d’équipement
Classe III - Artisan - bdparateur.
TABLEAU XI : LES SERVICES EN MACHIN1 ;&ACCESSIBLES AUX PAYSANS DE L’UNITE
EXPERIMENTALE
SERVICES CONTACTES
56 paysans enquêtés
0 u 1
1
N O N
I
FORGERONS 1
/ MAGASINS [
I
’ II et III1
j
I
a
I!
‘
I
l Nombre total
I 2 1 33 I 11 I 41 I
I
I
I APPROVISIONNEMENTi-
i
i
I
I
-
1
i E
/ -
N PIECES DETA- /
/ Maxi
l
;y
l CHEES
Distance ,
I
Moy.
i
:
;
/ 3737 ; 29 1I Lt 1
I
1 en km
l Mini
I
-
-
l ’
28
28
l ’
2 2
!’
781
I Nombre total
7 !
_
I1
-
f 1 12
1
f 50
1
1
I
< I
-
I
-
I
QI
5o
f
I
I Satisfaits
Oui
1
-
1
-
1 8
1
41-I
I
1
Non
I
:
I
- -
I
“4
1
“9
1
1
-
1-14191
l REPARATIONS l
-,
I
/ Maxi
1
-
1
3
1
80-i
l
Distince en
l MO~.
I
-
I
2.4
,
24
1
I km
i
-
[-
Ill
7c9 (
I
- ’
I
fi Marché important, où des forger 1~s viennent avec un poste de soudure
portat if.

---

- 3 8 -
l'artisan-réparateur (classe III) installé par le projet en 1974 a déménagé :
vers la ville. Aujourd'hui, i 1 n'existe que 3 forgerons traditionnels (clas- i
se 1), qui sont en même temps paysans. Leur équipement est limité (enclume, i
i
marteaux, pinces de forge, quelques clés, forge traditionnelle, etc...),
et ils n'ont pas d'abri. Leursin-terventionssur le matériel de culture at-
telée se limitent aux entretiens à effectuer en cours d'hivernage (change-
ment de pièces d'usure surtout).
Les prix pratiqués (tableau IX) se ticomposent ainsi : 300 F CFA
le soc semeur du super-éco (montage compris), 400 F CFA le soc patte d'oie
(montage compris sans les vis), 250 F CFA le soc de rasette et 100 F CFA
le vis.
d/- L'accessibilité des services machinisme aux paysans de
l'Unité Expérimentale
Les résultats consignés dans le tableau XI, montrent que :
- les paysans font rarement appel aux forgerons de l'Unité,même
pour les réparations de leur compétence. Ainsi, seulement 13 p.100 des pay-
sans semblent s'approvisionner en pièces détachées (socs surtout) sur
l'unité, et 20 p.100 y effectuent quelques réparations.
- l'approvisionnement en pièces détachées s'effectuent dans les
marches et les villes (Ndiba, Nioro, Kaolack). La distance moyenne à par-
courir est de 30 kms.
- les entretiens et réparations sont aussi réalisés dans les mar-
chés, mais surtout dans les villes (Nioro et Kaolack). Ainsi, les ruptures
d'étançons sur les houes nécessitent de se déplacer à Nioro ou Kaolack, ce
qui peut stopper le sarclage mécanique 2 ou 3 jours dans une période ou les
besoins d'utilisation sont importants.
3-2-2. L'approvisionnement en matériel
--- --------------------------
Depuis 5 ans, l'approvisionnement en matériel neuf est inexistant.
Les données du tableau XII, montrent que les paysans demandent encore en
priorité le matériel de sarclage et les semoirs. Ces besoins exprimés visent
le renouvellement du matériel existant et les acquisitions nouvelles des
quelques paysans qui ne sont pas encore équipés.
3-2-3. La formation
------------
Depuis quelques années, elle est extrêmement ralentie, les dif-

---

- 39 -
ne sont pas étrangères à cette ré-
te tableau XIII mont
que 63 p.100 des exploitants actuels ont
reçu une formation à l'utilisa !on du matériel agricole, soit par la SODEVA,
soit par I'IRAT ou 1'ISRA. Mai
aujourd'hui, on constate que les principaux
utilisateurs des machines sont es enfants et les navétanes. Seule une moi-
tié de ces utilisateurs reconn
It avoir reçu une légère formation, très sou-
vent par l'exploitant.
Ceci se traduit par
mauvais réglages des appareils pendant le
trava'il ; le semoir y est très
nsible car l'incidence est directe sur la
levêe. On a pu relever les an0
ies suivantes : profondeur de semis super-
ficjelle (1 cm), mauvais calag
u disque car l'écrou molleté et le ressort
ne sont pas montés, non utilis
o n de l'ejecteur avec l'arachide et le
.

---

- 40 -
TABLEAU XII : BESOINS EN MATERIELS
:-
I
I
I
I
I
I
I
~’
'1 LABOUR 1 SEMIS /SARCLAGE! RECOLTE 1 ;;y;- 1 A;:;ES /
I
1
I
I
I
l
I
.:’
i
I
I
OI
0 II
I
I
I CAUSES NON
Introuvable
I
0
I
0
l
2
I
0
I
1
I
1 1
i
I
I
I
I
I
I
I
; ACQUISITION’
Pas d'argent 1
16 1
I
I
(*) Polyculteurs (9), paires de boeufs (2), citerne à eau (l), motoculteur et
tracteur.
TABLEAU XIII :
LA FORMATION A L’UTILISATION DU MTERIEL
lp
I
1
I
i
FORMATION RECUE
I
SUR 56 EXPLOITATfONS
>&,y.:r:
1
I
1
I
I
1 N O N 1
0 u 1
/
SODEVA
j
ISRA/IRAT
/ EXPLOITANT ,
/
; ORGANISNE FORMATEUR
I
1 Nbre 1
Nbre I p.100 1 Nbre 1 p. 100 I Nbre 1
I
1
I-
l
I
i I p.1001 1
1 I
1 1
1 i
1
I
lp.100 I /
1 Exploitant
22
39.2
15 26.7
19 34.1 1
-
-
1
1 Bénéficiaire , 1
1
1 i / I
1
1
1
I
/
I
I
1
I
1
) Utilisateur 1
26 1 46.4 1
6 1 I 10.7 1I 10 1 I 17.8 1 14 1 25.1 /
I
I
I
I
1
1 --/UE
Lieux
I *-
1
-I I - I
2o I -
I
2g I -
I
- I - l
/ formation 1 NDimb TABA
-
-
1
-
-
-
1
-
-
/
I
i
1
)
i
I
)
1
I
1
1
-
-
;::;
&#-”
z-t
(1) U.E. = tJnité Expérimentale de Thyssé Kayemor.

---

.
- 41 -
TROIS tJME PARTIE
(jLUSIONS
I- LA METHODOLOGIE DE L'ENQUETE
Bien que dès le départ le choix de l'échantillon retenu ait été
biaisé, pour les raisons citées i I paragraphe III de ?a Ière partie, le
travail effectué nous permet de 1 wmuler des observations sur :
l-l. La réalisation pratique !fz l'enquête
a/- Le volet "artisans- $parateur" doit être séparé des autres
volets car les cibles visées son1 distinctes ;
b/- Les volets "jougs", "outils manuels" et "services" sont satis-
faisants dans leur forme actuelle
Il faut simplement ajouter la nature du
bois qui sert à fabriquer les jot 'â ;
c/- Le volet "matériel
e culture attelée", demande environ une
,heure d'entretien par paysan et r cessite des enquêteurs spécialisés en
machinisme agricole pour apprécie
l'état du matériel. Les données recueil-
lies semblent fiables car les réc iupement sont possibles, à environ 10 p.100
près par défaut fi, avec les résu ltats de 1970 et 1977 (M. BENOIT CATTIN 1977).
Mais il semble difficile dans une ;zone où la culture attelée est développée
et où les échanges de matériel SO it fréquents, de remonter de façon précise,
plus de dix ans en arrière (y. 1
faut ajouter une rubrique sur la composi-
tion du cheptel de trait et modif er celle sur l'état du matériel. Cette
modification doit nous permettre 'a mettre en évidence trois classes :
(*) Ce qui veut dire que les pays ns ont oublié de parler de certains maté-
riels qu'ilsont réformés, il ~ a plusieurs années. Cette différence est
représentée schématiquement s r les fig. 5 - 6 et 7.
fi Dans cette enquête, nous somn e s allés jusqu'à 16 ans, car nous dispo-
sions de données sur les mise en place de 1972 à 1979, au niveau de
chaque exploitation de l'unit l-e (Archives de la Coopérative de.Thyssé-
Sonkorong).

---

- 42 -
1 - le matériel en bon état.
2 - le matériel à réparer pour estimer le marché des
pièces détachées et de l'entretien.
3 - le matériel à réformer pour déterminer le parc de
renouvellement.
1-2. Le contenu en fonction des cibles et des objectifs de
travail
a/- Les structures de maintenance
Les résultats encourageants enregistrés quant à l'entretien du
matiriel de culture attelée, mettent en évidence l'existence de structures
de maintenance dynamiques qui se sont bien développées avec l'arrêt du
P.A. Il nous paraît très important de décrire ces structures, en particu-
lier les filières d'approvisionnement (pièces détachées, matière d'oeuvre,
etc...) et les réseaux d'artisans locaux. Mais, l'analyse des filières
sort de nos compétences, elle est plutôt du ressort des macro-économistes.
Par contre, nous p,ouvons participer activement à la description des ré-
seaux d'artisans forgerons, en proposant sur des zones limitées (Départe-
ment par exemple), un inventaire exhaustif des artisans qui travaillent
effectivement sur le matériel de culture attelée. Le questionnaire utili-
sé comprendra les rubriques suivantes : activités, historique de l'instal-
lation et formation, liaison avec les autres forgerons, approvisionnement
en matière d'oeuvre, type et équipements de la forge ou de l'atelier fi.
(Cf. exemple de fiche en Annexe III).
b/- Les exploitations
A ce niveau, notre méthode et nos outils de travail seront dif-
férents suivant que l'on s'int&resse à :
- La monographie des exploitations dans le cadre des études pluri-
disciplinaires des 6quipes Systèmes. On travaille alors, en appui à ces
équipes, sur leur échantillon ou un sous-échantillon représentatif. On uti-
lise le questionnaire de cette année (annexeI1) qui comporte 4 volets :
outils manuels, jougs, services en machinisme et matériel de culture attelée.
Ce questionnaire permet de retracer assez précisément l'historique de l'in-
traduction de la culture attelée, sur les exploitations concernées.
fi Il est bien certain, que nous utiliserons les données déjà disponibles
- _
..- I ,
Cl.

---

- 43 -
- La mise en place d'un dispositif statistique sur le parc de
-
matériel de culture attelée. Il s'agit en réalité de recueillir périodique-
ment les éléments indispensables à la mise en oeuvre d'une politique cohé-
rente en matière de crédit pour l'équipement. On travaille alors par son-
dage au niveau de zones qui suivent le découpage administratif (Arrondisse-
ment, Département ou Région en fionction de l'homogénéité du parc quant à
sa composition. fi ) Ce découpage nous permet de disposer de données démo-
graphiques pour ramener les résu'ltats obtenus sur l'échantillon à la zone
considérée. Le questionnaire ne 5'intéresse qu'aux matériels présents dans
les exploitations qu'ils appartiennent ou non à l'exploitant, il se compose
des rubriques suivantes : composition du cheptel de trait, types de maté-
riels et d'équipements, origine , mode, date et état d'acquisition, cause
de non utilisation et enfin état du matériel utilisé en 3 classes : bon
état, à réparer, à réformer (cf. fiche en Annexe III).
fi Les données sur les mises en
au niveau des coopératives peuvent
nous permettre d'avoir une
sur le zonage de départ. Ces
chiffres existent pour la
totalité des coopératives du Sine-
Saloum à 1'Inspection
Coopération de Kaolack, pour
lesannées 1972 à 1979.

---

- 44 -
II - LES RESULTATS
2-1. Sur l'Unité Expérimentale de Thyssé Kayemcw
Sur cet échantillon où la culture attelé est très développée,
cette enquête nous a permis de faire ressortir quelques points :
- l'utilisation des outils manuels est encore importante, surtout
pour les sarclages sur la ligne (,plus de 3 sokh-sokh et 3 Ngoss-ngoss par
exploitation) et la récolte des céréales (plus de 3 ngobous par exploita-
tion), qui sont les opérations, dont on ne peut envisager la mécanisation
dans les conditions actuelles de culture.
- les exploitations en traction bovine utilisent des jougs de
dimensions variées. On retrouve les 2 pôles de largeurs vulgarisées, soit
1.2 m et 1.8 m (J.F. RICHARD - 1982). On recense de plus en plus de jougs
de 1.40 m, qui pourtant sont incompatibles avec les interlignes vulgarisés
pour l'arachide (0.60 m) et les céréales (0.9 m). Il est nécessaire d’étu-
dier plus en détail à l'échelle de l'exploitation, la relation largeurs de
joug - interlignes de semis.
- une augmentation importante du parc de matériels de culture
attelée entre 1968 et 1980 (coefficient multiplicateur de 5 pour les houes
et les semoirs). Pendant la même période, on enregistre des augmentations
sensibles de la de'mographie et des superficies cultivées. La population
passe de 36 à 69 habitants au km2 (RICHARD J. F. 1982), et la superficie
cultivée de 1300 hectares en 1969-1970 à 2056 hectares en 1977,.soit 1.6
fois plus (BENOIT CATTIN M. 1977).
- le maintien du parc de matériels en service depuis l'arrêt du
P.A. en 1980. Mais son état se dégrade et les pannes en cours d'hivernage
se multiplient. Il est urgent de prendre des mesures pour assurer le renou-
vellement d'une partie de ce parc.
- une exploitation moyenne utilise les matériels suivants : 1.7
houes (SINE et ARIANA surtout), 1.3 semoirs SUPER-ECO, 0.53 charrette
(bovines et équines), 0.52 souleveuse p), 0.18 butteur et 0.14 charrue.
En prenant en compte la superficie totale cultivée sur l'Unité, soit
2056 hectares (ce chiffre datant de 1977 doit être considéré comme un
minimum car de nouveaux défrichements ont eu lieu depuis), on trouve
6.7 ha par semoir et 5 ha par houe. Pour cette région, les normes de
culture attelée donnent (PIROT R. - TCHAKERIAN - 1979) en traction équine

---

- 45 -
pure 6 ha par semoir et 3.5 à 4 ha par houe et en traction bovine pure (2
semoirs et 1 ariana) 9 à 10 ha
semis et 6 à 8 ha de sarclage. Les résul-
tats obtenus provenant de la CO
inaison des tractions équine et bovine,
sont par conséquent très proche
es normes de la recherche.
- L'importance des tr
sactions (achats, ventes, prêts, etc...)
qui portent sur le mate'riel.
s rendent difficile la distinction entre
les exploitations de niveaux
uipement différents. Seul, un suivi des
itinéraires techniques sur qu
s exploitations permettra d'appréhender
le problème.
- L'existence d'un
u de maintenance (pièces, réparations),
organise autour des artisans
x, des marches ("lumas", NIoro et Kaolack).
Actuellement ce réseau permet
aintenir le parc en service, mais pour
combien de temps
ces détachées et en réparations artisa-
nales pour les outils manuels e.
le matériel de culture attelée est estimé
à 1.900.000 F CFA.
- Nous n'avons pas pr s en compte le recensement des animaux de
trait, et nous av
de réponses de paysans se plaignant
d'un manque de mo
En 1983 les données recueillies sur la
communauté rurale
nt pour l'unité 286 chevaux, 174 paires
de boeufs, 28 pai
ânes (Equipe Systèmes Kaolack - 1985).
Déjà en 1982, PH.
Les exploitations sont suréquipées en
force de traction
Il ne semble pas y avoir de contrain-
tes majeurs quant
oyens de traction.
2-2. Comparaison avec les
Systèmes de Kaolack
Nous avons mis en parallèle les données recueillies par l'enquête
générale de l'équipe Systèmes et ,celles, sur les matériels présents, recueil-
lies par l'enquête machinisme sur l'unité Expérimentale (Tableau XIV). Nous
constatons que :
- le recoupement est s tisfaisant (moins de 10 p.100 d'écart) entre
les 2 sources de données pour le matériels les plus utilisés en l'occurence,
les houes SINE, les ARIANAS et 1
semoirs SUPER-ECO.
Ceci veut dire, que po ,r l'estimation du parc en service pour ces
matériels, la méthodologie de 1' quipe Systèmes est satisfaisante. 'On peut
donc connaître très rapidement 1 ,Jtilisation en volume de ces matériels 2
l'échelle régionale.
t

---

46 -
TABLEAU XIV :
COMPARAISON ENTRE LES DONNEES DE L’EQUIPE
SYSTEMES ET CELLES DE L’ENQUETE MACHINISME
ENQUETE SYSTEME (1)
ENQUETE MACHINISME
i
i
I
, (Matériels présents),
MATERIECS
I NDiba 1
Sonko- 1 Thyssé
) TOTAL _- s 1 Echantil-i Unité
E
, Kayemor I
rong
, Kayemor I
, lon
I
1
.19
j
170
1
7 2
1
2 6 1
j
5
j
i45
I
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-
I
-
1
-
1
-
[Arara
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-
1
-
1
I
3
I
3
1
I
1
1
i Polyculteur , l I : I. I I
5 I
2
l
1
8
1
10 1
I-
1
1
) Semoirs SuperGcol .22 I I
203
/
112
1
I
337
i
I
256 1 I
310
i
l-O8 1
1
-7
II Butteurs
l
I
16
/
18
1
35
1I
43
j
I
1
I
1
1
J Souleveuses
104
J
!
1
I
l
-1
/ CHAR- J I Bovines j 3 i
53
1
39
I
9 5
I
82
)
loo
Oag5 I
, RETTES,
Equines
i 7
I
54
I
29
1
90
j
59
I
71
i
I
1.26 1
1
I
(2)
1 Asines 1
-
/
1
/
1
j
2
/
6
)
( 1) Sources : Equipe Système Kaolack 1985
(2) Sur le total des charrettes, le rapport f = 1.05, mais si on remplace
les charrettes présentes par les charrettes fonctionnelles, le rapport
s = 1.41
M

---

- 47 -
op importantes pour les autres matériels
En conséquence, les données précises
ecueillies que par des enquêtes spécia-
aire en Annexe III).
xtrapoler les résultats obtenus hors
est différente entre l'Unité
.
mor. Sur les 3 villages de
ommunauté), on recense 64 p.100
tincte entre l'Unité
et 1980 l'effectif
l'Unité on enregistre
n du nombre d'ânes.
a traction bovine :
telage sur le reste

---

-48-
BIBLIOGRAPHIE CITEE
l-
BENOIT CATTIN M. 1977 - La mécanisation des exploitations agricoles
au Sénégal.
Le cas des Unités Expérimentales du Sine-Saloum
ISRA/CNRA Bambey - 12 p. + annexes.
.
"Note préparée à l'occasion du premier selon de
l'Agriculture et de 1'Hydraulique".
2-
EQUWE SYSTEMES KAOLACK 1985 - (L. NIANG, D. SARR, A. FAYE)
Monographie de la Communauté rurale de Kayemor
ISRA/Département SysGmes et Transfert.
3-
HAVARD M. 1985 - Principales caractéristiques et contraintes de
gestion du parc de matériels de culture attelée
au Sénégal. 30 p. + annexes.
ISRA/Département Systèmes et Transfert - Document
de travail no 2 1985:
4-
LHOSTE PH. - 1982 - l‘évolution de la culture attelée au Sine-Saloum
(1970 - 1981).
10 p.ISRA/Laboratoire National de 1'ELevage et de
Recherches Vétérinaires.
"Communication présentée au séminaire Economie
Rurale du GERDAT à Montpellier (13-27 Septembre 1982").
5-
PIROT R. - TCHAKERIAN 1979 - Note relative aux normes d'équipement en
matériel agricole - 5 p.
ISRA/CNf?A Bambey.
6-
RICHARD 3. F. - 1982 - Quinze années de diffusion de la traction bo-
vine. Le cas des Unités Expérimentales - 1966 -
1980 MAT no 77 (*) - Janvier - Mars 1982.
;+i
; :.t:
,-a
-,
(*) MAT = Machinisme Agricole Tropical, revue du CEEMAT.

---

- 49 -
A N
IEXE 1
Tableaux détaillés sur l'évc qrtion du parc de matériels de culture
attelée sur l'Unité Expérinw $ale de THyssé Kayemor
- Tableau XV
: Situatior parc matériel agricole en 1985 sur l'UE/TKS
- Tableau XVI
: Evolutior parc HOUE SINE (Bâtis et Equipements de
sarcla-bi age 1
- Tableau XVII : Evolution parc ARIANA (bâtis et Equipements de
sarcla-bi age)
Tableau XVIII
: Evolution parc SEMOIRS
Tableau XIX
: Evolution parc CHARRETTES
Tableau XX
: Evolution parc SOULEVEUSES
Tableau XXI
: Evolution Parc HOUE OCCIDENTALE - POLYCULTEUR -
ARARA (Bâ is et Equipements de sarcla-binage)
Tableau XXII
: Evolution parc BUTTEURS
Tableau XXIII
: Evolution parc CHARRUES.
.

---

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g
- 51 -
TABLEAU XVI :
EVOLUTION PARC HOUE!; SINE (BATIS ET EQUIPEMENTS SARCLO-BINAGE)
-,-
Nombre d'exploitations : 196
1 MATERIEL/
Cumu- ;PRESENT I
lées ,
I
- - T - - - - l
1Avant lgfj8
21 i O / 3 / 24 i
I
l
24
I
O
I
1968
g
I
2g
/
O
l
1969
Y 35 I l
I
1970
1 I1 36 / l
1971
1 /
I
I
1972
l4 I 51 I O
2 I 4g
3 0 I
8 1
1
0
I
I
2 I 7g
1 9 7 4
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102 I 1
I
I
3 I gg
1975
4
I
137
3g l
141 i l
I
1976
2 5 1
166
I
2
i
i
6
,
1 6 0
I
1977
15
1 172
21 I
187
/
g
l
1978
i 23 1 210 1 7 22 1 188
1979
I 22 I 232 I 5 27 I 205
1 9 8 0
l 8 1 240 I 3 3o I 210
1981
I l1 I 251 I 4 34 I 217
1982
I l2 I 263 I 2 36 i 227
1983
I
-4 lI
266
1 5
41 i 225
1 9 8 4
4 5
I
2 2 5
I
I
41
270
I
4
T
-1 -
I
T O T A L
r----
192 1 5 , 73
-,- L 270 )
-
I
45
Remarques :
2 houes SINE vendues et 1 volée non comptabilisées dans les
réformes car les dgtes ne sont pas connues.
(1) P.A = Programme Agricole ; N = Neuf ; 0 = Occasion.

---

- 52 -
TABLEAU XVII : EVOLUTION PARC ARIANA (BATIS ET EQUIPEMEWTS
SARCLO-BINAGE) :
ECHANTILLON :
196 Exploitations
1 Mode dT;fuisition i Mises en place 1 Réformes 1
I
IMATERIELS
i-
Cumu- !PRESENTS
I
1 P . A . / N . 1 0 . ~~~:uel! C u m u l é e s if::'{ lées I
I
I
I
I
I
I
r-1
I
I
I Avant lga3
8
I 0
I
I 510131
1
81
I
1968
I
9
l 0
1
l/“!ol
v
I
1969
1 1
I
0
1
2(0101
I
21
I
/
1970
14
I
0
1
310101
I
31
I
i
1971
17
I
0
1
310101
I
31
1
I
1972
1
1 9
1 1
I
I
llollI
1
Y
I
I
1973
1
11 l 0 I 0
I 1 1 1
I
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(1) N = Neuf (achat comptant) ; 0 = Occasion ; P.A = Programme Agricole.

---

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1-1.-
-
53 -
TABLEAU XVI II
EVOLUTION PARC SEMOIRS
Echantillon enquêté :
5 exploitations
TYPES SEMOIRS
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-
'AUTRES (2)
E C 0 (1)
1 SEMOIRS
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Observations : A rajouter 3 sup +éco réformés (dates nan connues)
(1) P.A = Progr Ilve Agricole ; N = Neuf ; 0 = Occasion
T = Total ;
= Matériel présent sur l'échantillon
l'année con
!Grée
(2) P.L. AN = P vement annuel (9 polyculteurs et
1
qmoir cotonj.

---

- 54 -
TABLEAU XIV : EVOLUTION PARC CHARRETTES
ECtMNTILLON :
196 Exploitations
Modes d'acquisition (1)
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Equine
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Remarques :
A rajouter 9 charrettes (plateaux de polyculteurs)
4;
:: .
en service en 1984.
(1) PA = Programme Agricole ; 0 = Occasion ; N = Neuf (achat comptant)

---

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: 196 Exploitations
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Réformes
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I
I

---

- 56 -
TABLEAU XXI :
EVOLUTION PARC HOUE OCCIDENTALE - POLYCULTEUR - ARARA
(BATIS ET EQUIPEMENTS SARCLO-BINAGE)
-
ECHANTILLON :
196 Exploitations
H)UE OCCIDENTALE 1
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POLYCULTEUR
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- 57 -
TABLEAU XXII :
UVOLUTION PARC BUTTEURS
ECHANTILLON :
16 Exploitations
MISES EN PLA
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1
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I
I-

---

- 58 -
TABLEAU XXIII : EVOL&TION PARC CHARRUES
ECHANTILLON :
196 Exploitations
[[MISES EN PLACE
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REFORMES
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I
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: 6 / 73 I 7g l - 1 1 ; 9 Il0 / - I - -1
1
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I
I
I
-1

---

- 59 -
-
A
N ‘ I E
X
E
II-
Détail d~.qiuestionnaire utili ;Ci pour l'enquête.
- &~te d'inbrwkction et guide z~plicatif.
- M&e "InwMkire cheptel mor :' divisé en trois parties : le matériel
$e culture attelée, les outil Lmanuels et les jougs.
- Fiche "an?s, services fournis e I machinisme agricole". E Ile s'intéresse
5 Iii formaU&~. à l'entretien et à l'approvisionnement en pièces déta-
4tzhées et 4s wtériel.
- %Ae T)ue&kwnaire forgeron ". Elle comprend 4 parties : activités,
&tisf;oriqw @Ii formation, appri lvisionnement et équipements.
*
*

---

.*,:‘.’
:.::.; ,.
- 60 -
‘4
NOTE D'INTRODUCTION AU QUESTIONNAIRE MACHINISME AGRICOLE
Cette enquête comporte 3 volets t
1- Un inventaire au niveau des exploitations et/ou carré:matériels
agricoles (motorisés; de culture attelée, divers), outils manuels
et jougs.
2- Un questïonnaire sur'l'environnement machinisme agricole de
l'exploitation : Formation, entretien des matériels,
approvisionnements en pièces détachées, etc...
3- Un questionnaire forgeron permettant de cerner les capacités
locales d'entretien des matériels.
. Guide pour le questionnaire sur les inventaires :
Pour le cheptel mort, prendre en compte tous les matériels qui ont
appartenu et appartiennent à l'exploitation. Par contre pour les outils ma-
nuels et les jougs ne tenir compte que des matériels actuels.
Pour le remplissage, on se référera aux instructions ci-dessous :
* Rubrique 02 : Types de matériels
4 - Autres à préciser . . . . . . . .
1 - houe occidentale (h.o.)
* Rubrique 05 : Acquisition
2 - houe sine 9
3 - houe sine gréco
tx
.s.
Mode : 1 - Achat comptant
4 - arara
2 - Achat. crédit P.A (Nom
5 - ariana
coopérative : . ..a... >
6 - super-éco
3 - Don
7 - super-éco jumelés
4 - Echange
8 - polyculteur
5 - héritage
9- tropisem
6 - autre à préciser
10 - charrette équine
Etat : 1 - neuf
11 - charrette bovine
2 - occasion
12 - charrette asine
13 - charrue UCF
* Rubrique 06 : Matériel sorti
14 - autres : préciser . . . . . . . . .
Causes : 1 - inutilisé
* Rubrique 03 : Types d'équipements
2- usé/réformé
3 - besoin d'argent
1 - corps de charrue (largeur)
4 - autres : . . . . . . .
2 - dents ,canadiens (indiquez nbre)
3 - dents sarclages coeurs (nbre)
* Rubrique 07 : Gestion
4 - lames plates avec étançons
rigides {nombre)
07-l Mode : 1 - propriétaire util .-
5 - lames souleveuses (largeur et
sateur
nombre)
2 - propriétaire conf é
6 - corps butteur
le matériel
7 - disques semoir : arachide
3- non propriétaire
. \\
(30 crans, 24 trous, 14 trous
(emprunte)
8 - disque semoir z maïs (16 trous)
4- copropriétaire
9 - disque semoir :: mil-sorgho
5 - autres : . . . . . . . . .
(8 trous avec cache)
10 - autres : préciser :...........
1 * Rubrique 08 : Tractions utilisés
I
* Rubrique 04 : Origine
1 krbovine
2 - équine
1 - SISCOMA - SISMAR
l
3 - asine
2 - artisanale
l
4 - autres
3- Gambie

---

- 61 -
* Rubrique 09 : Etat général
* Rubrique 104 : Utilisateurs
l
09-I - En état de fonctionner
Ii = homme
1 - Utilisé et en bon état
F = femme
2 - Utilisé et en mauvais état
E = enfant
3 - Non utilisé et en bon état
I
4 - Non utilisé et en mauvais titat
I * Rubrique 105 : Travaux effectués
Cause de non utilisation :
1 - préparation du sol
2 - semis
1 - pas de moyen de traction
3 - désherbage - sarclage
2 - inadapté aux techniques
4- récolte
culturales
5 - défrichement
3 - ne sait pas s'en servir
6 - autres . . .
4 - autres
' * Rubrique 108 : Type de jougs
09-2 0 Me fonctionne pas
I
1 - joug de tête
I
i - sent réparables
2 - joug de garrot
I
2 - rae sont pas réparables
3 - autres . . .
I
-
1 * Rubrique 110 : Origine
w
I&on état = pièces d'usure
f
l- P.A (programme agricole)
bonnes et matériel
2 - marchés locaux
complet
I
3 - artisans
c&at moyen à médiocre = pièces
1
4 - autres : . . .
d'usure à changer et/ou matériel
Qwmplet
I
I * Rubrique 111 : Largeur
smt ré arables = pièces d'usure à 1
-.iL+7-
az nger et ou matériel à conipléter 1
. Donner la largeur en cm entre
les milieux de la fixation
w sont pas réparables = matl5riel 1
aux 2 animaux.
casse, deforme, trop coûteux à
tiparer.
i * Rubrique 113 : Travaux effectués
* Ru&+$- 101 : Outils manuels
I
1 - préparation du sol
P = b-taches
2 - semis
2 - M&ires
3 - entretien - sarclage
S - mikh-sokh
4 - récolte
4 - w-coupe
5 - transport
S - wteaux
6 - autres : . . .
4 - $M&es : préciser
*Ruibrpii
s : Origine
1- gramme agricole
2 T- mwchés locaux
3 - f$wgerons
4 - mwsins ville
39% ahttres . . .

---

I
CU
W
1 ISRA
INVENTAIRE
CHEPTEL
MORT (Matériels et outils agricol&
Village . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Carré : . . . ..*.............
Exploitation : . . . . . . ...*.....
Date : . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
M
I
I
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l- Numéro matériel
1 I- I
I
l
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I I
I I
2 - Type de matériel
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I
I
I
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1, I
I I
1
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3 - Types d'équipements
31
I
I
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I ,I
I I
I I
4- Origine
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I
I
I
I I
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l I
5 - Acquisition
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I
I
I
- modè
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5
- état
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- prix
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6- Pour le matériel sorti
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I
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- cause
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- date
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I
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- si vente, prix
I- l
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i Pour le matériel présent
I
0 i 07-I : mode; : -
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T-
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5 1 07-Z : si prêt et/ou emprunt
s I
- durée
I
I -
- coût
l - I
; / 07-3 : si copropri&té
I -
-
I
- nombre copropriét.
_ I
- nature copropriét.
I
08- Tractionsutilisées : 1
l-
T1
I-
I
2 '1
- Cause de non utilisation
09-2- Pas en état de fonction. 4+ 1,
OBSERVATIONS : tïoter‘la ou'lëS FuE GiüëFconcernees.
. j

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t 1. a a.
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---

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- 64 -
LES SERVICES FOURNIS EN MACHINISME AGRICOLE
Village : ....................
Carré : ...................
Exploitation : ...............
Date : ....................
Mettre une croix dans les cases correspondantes
FORMATION
l- Avez-vous suivi des stages ou des démonstrations sur l'utilisation
et/ou les réglages des matériels ?
l- Oui (-)
0- Non (1)
Z- Si oui - où ? . . . . . . .."...................
- combien de temps ? . . . . . . . . . . . . . .
- organisme formateur :
1 - SODEVA
CI)
2 - SOOEFITEX
(1)
3 - Autres : . . . . . . . . . . . . . . .
(1)
3 - Celui qui effectue les travaux en culture attelée, a-t-il reçu
une formation ?
l- Oui (11) 0 : Non (1)
4 - Si oui, par qui ?
l- le chef d'exploitation
CI)
2- la SODEVA
(1)
3- la SODEFITEX
(1)
4- Autres : . . . . . . . . . . . . .
CI)
.::
ENTRETIEN DU MATERIEL - APPROVISIONNEM-ENT EN PIECES DETACHEES
i
. .2“
l- Trouves-vous des pièces (dents, socs, roues, etc...) pour vos
I
matériels ?
I
0 : non (1)
1 : oui (1)
2- Si oui,
i- chez le forgeron du village
(1)
I
2- dans un magasin du village
(1)
I
3- dans un autre village : Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . .
(1)
1
distance en km : . . . . . . . . . . . . . . . .
où (marche, forgeron, magasin) : . . . . . . . . .
3- Qui répare votre matériel ?
l- le forgeron du village
(1)
I
2- le forgeron d'un autre village
(1)
I
Nom du village : . . . . . . . . . . . . . . . distance en km : . . . . . . I
4- Etes-vous satisfait du travail des forgerons
I
0 : non (1)
1 : oui (1)
I
5- Si non, pourquoi ?
/
I I I - APPROVISIONNEMENT EN MATERIEL
I

---

- 65 -
(1)
(3
(1)
(7)
(1)
>
. . .
? mat&iel ?
-
(1,
argent (1)
. . . . . . Ci
-
.*

---

I.S.R.A. :
QUESTIONNAIRE FORGERONS
Village : . ..s......f................
Communauté rurale : . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nom du forgeron : ..i................
Date : . . . . . . . . . . . .
Arrondissement : . . . . . .
Mettre une croix dans les cases correspondantes
1 - ACTIVITES :
.j
1- Exercez-vous l'activité de forgeron à plein temps ?
(l : non (1)
1 : oui (1) si oui, nbre d'ouvriers .
I
. . . . . . .
2- Si non, quelle activité pratiquerez-vous ?
i
l- paysan
(5)
l
2- commerçant
(1)
1
3- autres : . . . . . . . . .
(1)
I
3- Réparez-vous beaucoup de matériels agricoles de culture attelée ?
/
0 : non {I)
1 : oui (1)
4- Si non, quel s travaux effectuez-vous ?
l- confection d'outils manue 1s
(1)
2- réparation seau, marmite etc...
(1)
3- confection lit, porte, serrure etc...
(1)
4- autres : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
{Il
Ci- Si oui, quel s types de réparations effectuez-vous sur 'les matérie
9u;
agricoles ?
l- confection de dents, socs, etc...
2- riparation axes de roues
3- soudures diverses
f>
:.
4- autres : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II - HISTORIQUE ET FQRMTION
i- Comment vous êtes-vous installés dans votre forge ?
l- héritage
(1)
2- achat à crkdit
CI)
3- achat au comptant
(1)
4- autres : . . . . . . . .
(1)
2- Avez-vous suivi une formation complémenta ire ?
0 : non (1) 1 : oui (1)
3- Si oui :
- où ? .*......................
- combien de temps ? . . . . . . . . . .
. . . . . . .
I
- qu'avez-vous appris ?
- qui donnait la format i on :
l- BIT
(Z>
I
2- SODEVA
(1)
3- Autres : . . . . . (-)
-

---

- 67 -
I I I - APPROVISIONNEMENT
1 - Où trouvez-vous la matière P!remière pour effectuer les réparations ?
Nom du village : . . ..*.......... distance en km :............
2 - Que trouvez-vous ?
l- tôles
2- lames ressort sus3ension voitures et camions
3- autres : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 - Etes-vous satisfait de la q alité de cette matière première ?
0 : non 1 : oui
i
4 - Si non, que demandez-vous ?
l
4 . . . . . . . . . . . . . . . s....... . . . . . . . . . . . . . . . . 11
N- spfHW'lEN~ BISPO#IBLES ET EN ETAT DE MARCHE
1
L - Types de marteaux : . . . ...* . . . . . . . . . nombre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
. . . . . . . *. . . . . . . . . nombre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /
. . . . . . . I... . . . . . . nombre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
/
l
2 - Pifas de forge : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nombre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . /
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . nombre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 - SwfTlet de forge : - traditifonnels (-) nombre : . . . . ..-............
-
i
- manuel (manivelle) (-) nombre : . . . . . . . . . . . . . . j
4 - Enclames : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nombre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . j
/
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . nombre : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . tI
5 - Bwirs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
nombre : .....................
6- Percetrses manuelles : ...............
nombre : .....................
1- hisses à outils : . . . . . . . . .. , . . . . . . .
- cP& tirgwssribles : . . . . . . . * . . ,, . . . . . . .
. . . . . . . . . *a . . . . . . .
8 - Aver-vous l'électricité : 1 oui (1) 0 : non (-)
-
9 - Si wi. avez-vous ?
- 'ila soudure à l'arc 1 : oui (1) 0 : non
(7)
- cles perceuses :
1 : oui (1) 0 : non
(Il
nombre : ..<...................
- wte tronçonneuse :
1 : oui
(1) 0 : non
t-J
ISB- ABUIFZZ.-WXW~ Ea soudure oxyacétjllIénique ?
1 : Oui (1) 0 : nor (1)

---

- 68 -
ll- avez-vous la soudure au carbure ?
l-
oui (1) 0 : non (1)
12- autres équipements : . . . . . . . . . . . .
(1)
- REMARQUES GENERALES :
-

---

~
. - - . - - -
- - - - - - - - - -
^ , . - _
I ^
X I - . - - - - - - .
- , -
-69 -
- A N N E X E
III -
QUESTIONNAIRES R'ROPOSES EN CONCLUSION
_.-
-- tFi&e 5qfgi&e f "Recensement et i,Liits du s:;,!..Griels de culture attelee".
- E-fi* &+rGiSl~ - Réparateur (FAR) : Département de Nioro.
*
*
*

---

I.S.R.A,‘1985
- 70 -
FICHE ENQUETEE
RECENSEMENT ET ETATS MATERIELS DE CULTURE ATTELEE
. Instructions pour le remplissage de la fiche
. . Au niveau des carrés et/ou exploitations retenus, il ne faut pren-
dre en compte que les matériels présents, qu'ils appartiennent ou non au chef
de carré etmême s'ils sont utilisés exclusivement en dehors de l'exploita-
tion.
.;Pour le remplissage de la fiche ci-jointe, il faut noter les ré-
ponses en toutes lettres en se référant aux instructions suivantes :
Rubriques 02 : Type de matériels
Rubrique 06 : Tractions utilisées
1 - semoir super-k0
1 - bovine
2 - houe sine 9
2 - équine
3 - houe occidentale
3 - asine
4 - charrette bovine
Rubrique 07 : Non utilisation
5 _ charrette asine
6 - charrette équine
l- pas d'animaux
2 - inadaptés
7 - autres : Préciser i.............
3- autres
Rubrique 03': Types d'équipements
1 - disques : 30 CR - 24, TR - 14 TR
Rubrique 08 : Utilisation réelle
16 TR -
8 TR . . . . . . .
.l - bon état
2 - dents : étanr;ons souples et socs
2 - à réparer si pièces usées ou
pattes d'oie 160 mm
matériel incomplet
(NOMBRE : . . . . . . . . . . . . . >
3 - à réformer : trop de répara-
l
tions, matériel trop coûteux
3 -' souleveuses : lames : FIRDOU -
I
ARARA -
à réparer.
socs : zoo-:Q
350 - 500 - ARTISANA t
4 - charrues (SINE - ARARA, etc...)
I- Pour le matériel à réparer, noter les
réparations a effectuer et/ou les
5 - autres : P,RECISER : . . . . . . . . . . .
$-%%%%EI
Rubrique 04 : Origine
1 - SISCût3A/S ESMR
Semoir
1 Bâtis :
2 1 ARTISANAL
. soc semeur
axe de roue
3 - AUTRES : PRECISER : . . . . . . . . . . .
I-
. rasette (soc)
1 - étançons
Rubrique 05 - Acquisition
. brides rasettes
1 - mancherons
Mode : 1 - crédit : PA, Coopérative
. axe roue plombeuse 1 - etc...
* ergot du distribu- 1
2 - achat comptant
1 Dents et lames :
teur
l - brides fixation
3 i autres
. écrou molleté et
I
ressort
- étançons
Etat : 1 - neuf
. cloison
- socs
. mancherons, etc...
- etc...
2 - occasion
Charrettes - crevai-
son - pneus, chambre

---

Iiz I.S.R.A/1985
FICHE RECENSEMENT ET ETAT DU MATERIEL DE CULTURE ATTELEE / M A C
1
Enquêteurs : .............................
Date : 1 1 1 1 1 1 I
DEPARTEMENT : NIORO
Communauté rurale : ......................
1 1 I Village : ........................................
I-I-1
Carré : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Nombre d'animaux de traits : - bovins en unités
Lu
équins
I
I
asins 1 1
-
-
I
I
I
I
RUBRIQUES
I
ICodel
LISTE DES MATERIELS ET EQUIPEMENTS DE L'EXPLOITATION
I
II
I
]Code1
ICodel
ICode I
]Code1
I I
I
1
I
I
I
I
I
1
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1 Ol- Numero du matériel
I-L I
I-I
I - I
I_I
/ 02- Type de matériel
i-1
I- I- 1
1-1
I-i
I
I
-1
1 03- Type d'équipement
I- I- I
l - l
I-lI
/ 04- Origine
I
I
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I-I
1-lI
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1_
I
I
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I - I
I - I
l - l
i, 05- Acquisition
I
I
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I
I
I
I
I
- mode
I
1
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- date
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- état
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I
I
l
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1-1
1-i
1-I
I-l
1 06- Tractions
lère
I
I
I
I
I
I- I- I
I - I
l - l
l - l
l - l
2ème
I_ j_ /
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I
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I-I
1-I
I-I
1-i
I 07- CAUSE NON UTILISATION
I
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1
II
I
I
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I
I
I
i 08~ UTILISATION RELLE
1 08- bis - Si matGrie1
ler
I
I
à REPARER -
2ème I- L
I=I
LISTE DES
p; II ;II
REPARATIONS
l - l
5ème
O b s e r v a t i ans : (Notez la ou les rubriques concernées) ...........................................................
............ ..S'L0~0*; ...........................................................................
..................................................................................................
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I.S.R.A/1985
- 72 -
FICHE ARTISAN - REPARATEUR (FAR) DEPARTEMENT DE ~10~0
Enquêteurs : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Date:1
1 1 I
: 1 Ne pas remplir
Communauté rurale :
I
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..y.
Il I Il2
Village :
7
. . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.............................. --
13 l Il4
Nom du forgeron : . . . . . . . . . . . . . . . . .
Ethnie : . . . . . . Age : . . .
--.
1
1 - ACTIVITES
i
I
l- Etes-vous forgerons à plein temps ? 1 : oui
Z- Si non, que faïtes-vous ?
2 : non
l- Paysan (1) 2- autre : . . . . . . . . CI)
3 - Nombre d'ouvriers : . . . . . . . Nombre d'apprentis : . . . . . 1 I-1 7 1-18
4 - Réparez-vous le matériel de culture attelée ?
I
: . . .
g:
1 : oui (1)
I
j I-1
2 : non (1)
I
5- Si non, quels
travaux faites-vous ?
I
1. outils manuels . . . . . . . . . . . . . . . . (1)
/ I-I 10
2. seau, marmites, etc............ (1)
I I 111
3. autres : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (1)
1 III 12
:. 0
I
6- Si oui, quelles reparations faites-vous ?
I
1. socs (rasettes, socs semeurs, pattes d'oies) (1) 1 1 1 13
2. réparatiofl axes de roues . . . . . . (1)
] I_l 14
3. réparations crevaisons . . . . . . . . (1)
II I 15
4. soudures : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (1)
1 I_i 16
5. autres : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (1)
I
I
7- Travaillez-vous en permanence ici ? 1 : oui....... (1) I I 1 17
I -
2 : non....... (1) I
8- Si non, où travaillez-vous ? l- autre village :
(1, 1 I-1 18
2- marchés(lesquels)
CI) 1 I-I 19
II - INSTALLATION - FORMATION
1i
l- Depuis quand êtes-vous dans votre forge ? . . . . . . . . . .
l 21 l - I I 22
-
Z- Comment vous êtes-vous installés ?
tr> ;
1. héritage
1-3 I
2. achat
t-3 I
3. autres
(3 i
:r
3- Avez-vous suivi une formation ?
1. oui . . . . . . . . . (-)
2. non . . . . . . . . . (1) 1
4. Si oui, 1. Apprenti chez un autre forgeron
CI) 1
2. dans un centre spécialisé (BIT,
SODEVA) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
-.,,C<rrN.~
$Il !

---

- 73 -
5- Avez-vous un successeur ? (fils ou autre) : 1. oui (1) 1
I-1 25 Ne pas
I
remplir
2. non (1) 1
I
6- Si oui, quel âge a-t-il ? . . . . . . . . . . . ..*................ l 26 1 - 1 1 27
-
i
III - LIAISON AVEC AUTRES FORGERONS
f
l- Travaillez-vous avec d'autres forgerons ?
1. oui (_) 1
I-1 28
2. non c, I
2. SI oui, pour quel type de tr
1. approvisionnement pièces,
2. réalisation de pièces que
pas faire
3. autres : préciser
3- Faites-vous partie d'
Si oui, laquelle ?
IV - ,APPROVISIONNEMENT
: FER-CHARBON-
l- D'où vient la ferrai
Nom de la ville :...
2- Comment la transportez-vous ?
1. charrette :
2. taxi-brouss
3. autres : . .
3- Prix de la ferraille au kg :
,..................a..
4- Que trouvez-vous ?
. . . . . . . .
. . . . . . . .
. . . . . . . .
5- Etes-vous satisfait
6- Si non, que voulez-vous ? . . ..I......................
I
.
. .
. .
. .
. .
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. .
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. .
. .
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I
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..a I, . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
I
V - DESCRIPTION DE LA FORGE
f
i
1. Construction : 1. paillotte . . e.....................
['{ ;
I-I
I-I 37
2. bâtiment en 1
2. bâtiment en ur
.-.
3. sous un arbn
111 1
I-1-- I
I
4. autres
i

---

- 74-
2- Stocks de matières d'oeuvre : il. rien . . . . . . . . . . . . . . . . . (1, 1
I-1
38
:2. peut fabriquer quel-
(I) (
ques socs
3. peut fabriquer maté-
I
.
riels complets
(3 I
3- Equipements : (Indiquez le nombre dans les cases)
I I 39 I I 40
. Enclume
(1) . masse
(7)
I-1 41 1-j 4 2
. Etau
(1) * scies à métaux
(1)
IZI 43 1-1
- 4 4
. perceuses (1) . meuleuses
(1)
. 1 imes
<Il * soudure : oxygèneacétyl. à l'arc (1)
I-I 45 I
- I 45
. soufflet (-)
. .>
. clés
(il
. pinces
I l 47 i 1 43
!@
CI)
. .
. gabarits
.tI, * marteaux
(1)
1-1 49 1-1 50
III 51 l-l
- 52
Observations et remarques générales : (Noter le chapitre et le numéro de
la question).

---