Cette canmunicatian, présentée % l'occaaian ...

Cette canmunicatian, présentée % l'occaaian des JOURNEES TEX=EBBIQUl!8 devent pré-
céder la lO$ne RBJNICB D@ CONSBIL DE3 MINISTRES DU C1.E.H. (CCMITE NTEiRAFRICAIN D~ECTJDES
HYDRMJLIQUES) a trait au% acauis et orientation actuelles des recherches au SENIWL en
matière de drainage et techniques de mise en valeur des sols salés (essentiellement DELTA
DU FLHïvh: SBWXL et DE CAS-CE). Les acquis se rapportent principalement à :
- la ocmpréheension du mécanisme de salinisation et l'identification des facteurs
essentiels dans l'évolution dans le tsn s et l'espaoe de la salinit4 du sol,
de la nappe @réatique (nappe alluvialeP , de la nappe superficielle (eau de
submersion dss suites de la crue, des pluies ou de l~irrigaticm). Les études
entreprises par Gora BEYE d'une part dans la Cuvette de BOUNDOUM-OUEST dans le
Delta du I!l ve SENlW& (1967-1968) et dt autre part dans les polders deMEXiINA
et DIEBA 8n%,assmsnoe ont Bté une oontribution inestirnahle à la ocxapréhmsica
du phénan&nedans les conditions de sols hslasorphes et de r&ime hydrique prc-
pres Bu SQ+.
- la mise au point de techniques de dessalenent et mise en valeuradapt&s aux
aonditicans p~ysiographiques et pedoclimatiques et qui cwtpournous t
. lessibage des sels et évacuation des-débits de lessivage par édilfica-
- ,_
tion idkn réseau de fossés profonds (drains à ciel ouvert] reliiée par
des rkgoles (en guise d*smélioration de la circulation de lFeauj.
. drain@ge par drains enterrés peu profonds et collecteur ouvert
( fw*e @jmpl e>
.d '
e par drains fflterr& profonds et collecteur ouvert (syst&ne
T
simpl/e 4
. drainage par drains enterrés profands et collecteur fermé (systkme
canp+xe)r
. maintien du dessalanent naturel par l'eau de pluie des sols parasulfa-
tés a$ides par la technique du paillage.
L'ensgnhle de ces techniques de dessalansnt et de mise en valeur des sols hal~orphes au
SWEGAL font l'objet de'plusieurs rapports dont les plus actuels sont :
T D5 TEEiRES SALEZ5 DU DELTADUFLElJVES~~fi -BIL$N DE
'EXJ?ERIblENTATIcxNS (1970-73) Ed? PEEBPJZTIVES -JUIN 1973 -
et J. VZ? DmVElrDm.
2 -CQTROLEijELANAPPESALEE~S LECASIEREXPERIMENTAL DES12OHBXARZ3
TRAN MINH DUC (Agronanie Trcpicale Volume XXVIII
3 - UNEMJ3fHOljE SIbXPLE DE DZ%AL&lENT DS SOLS DE TANNEDE CAS-CE : LE
PAILLAGE * par Gora BEYE (Agrcnanie Tropicale Volume ZVIII no5 MAI 1913).
Stagisssnt des Orientations actuelles des recherches en matière de mise en valeur des sols
salés au Sdn&al, elles'sfarticulent autour du contrble des nappes salées et de lpeffioa-
cité des techniques d'eskénagenent général. et interne des rizières en fonction des régimes
* hydsoilwques (aarrsg+l~e~).

1.
A--
I - SCLS SALB$DEDXLTA DUFLZUVES~FXW :
C~epourtcute zone deltaque, le facteur essentiel ayant 4$x a
prdsider la fopmaticn des unit& géanorphologiques du delta du fleuve S&egal
cet la pr&@e de sels d'origine marine renfermant du chlorure de sodia et
surtout des sulfates et du soufre organique qxi, par transformations bioohi-
miques ont do& à la plupart des sols leurs caract6risti
e8 physico-chimiques
aotuelles. Fo&é essentiellen~t de zones basses
et de zones hautes
(levées fluvi&elta~ques), le delta du fleuve S&&#. couvre une superficie to-
tale brute de 570 000 ha ainsi rdpartis t
- 145 000~ha cbté Mauritanie sur lesquels 25 000 ha sent constitués
psr le8 cuvettes dont 500 ha sm&a&s (actuel oasier risioole de
l@PouriB) et pr&s de j OC0 ha rkup&ables moyaant recours a ':
d@ teohniques de dessalenent appropri&s.
225 000 ha au Sdn4gsJ. avec 60 000 ha de cuvettes dont 12 000 ha
aotuellanent par la SAED pour la riaiculture et p$s &
réoupéraàles par dessalenent,
Les sols sel& de cuvettes du dalta sont pour la plupart des sols salin8 à
structure non dégradde (classification de 1'ORSTCU) et en se basant 8ur la dy-
namique des di/fférentes fonnes du soufre des sols sulfatQs acides ou ncn acides
I
THICBIC FLUVISOLS). Morphologiquenent,
ces sols présentent une couohe a@ilecse
40 B 60 36 d)ekgile) a dessous de laquelle on trouve dans 50 % des cas une ccu-
che sableuse & sabla-limoneuse à faible profcmdeur (moins d'un mètre) souvmt li-
tée et mumdant une couche vaseuse de liman plus ou moins argileux. Du point
de yue physico-ohimique et hydrologique, ces 801s se caract&isant par :
une 8alinitévariantdans
- $0 000 micrunhos (conduotivitd de l'extrait
+ant ohlorur6esurleplen anicnique et sodiqueàsodioo9++
sienne 8ur le plen cationique.
la préeeanoe à faible profandeur (1 m à le50 m) d'une nappe allu-
" diale tr&s chargée (1,5 à 2 fois plu8 concatr4e que l'eaude mer),
&alinistite et dont le régime est oonditionnd par la subwersion,
les pluies et l'évaporation.
De tout oe qu$ précède, il ressort que le8 oontraintes demise en valeur de oes
sol8 sont esecptiellement dues aux deux facteurs : salinité du sol et ur&eance
fitune nanue nhréatioue hvDerchlorur6e 8hdhi8~tQo
i
/
II -
La.Casemance est sens nul doute la r@ion du Sén~ ayant 14 voca-
tion la plus dvidente pour la rixioulture aquatique (rioiculture douce et salée)
moyennant certains eménagenents et technique8 culturales approprides. Les "uni-
tés naturel.1~ d'équipasent" vouées à la riziculture dans cette r6gion sont :
-les bas-fonds non sal&
- les plaines alluviale8 à sols plu8 ou moins salés acides

2.
- le danaine fluvio-marin à sols sulfatés aoides consacrés à bonne
&ée pluvieuse à la pratique de la rizioulture traditionnelle.
L'ensenble "pl$nes alluviales et danaine fluvio-rnarinrV couvrant dans cettte
région une Sup!erficie de 52 000 ha pose pour sa mise en valeur des problkmes
de dessalenent' et drainage par suite des oaractéristiques physico-chimiques
des sols ccxwt~tutifs. Subissant annuellement des phases de dessalenent super-
ficiel (a saison des pluies) et de resalinisation soit par évaporation en
saison sèche 8as des sols des plaines alluviales soit par c&smination de
l'eau de mer Ibas de sols du dcmaine fluvio-marin 1 les sols de cet ensemble
pri$esntea?t les caractéristiques physioo-chimiques communes suivantes :
- salinité plus ou moins forte (Na, 01'~ SOA") pouvant atteindre
15 000 micranhos (extrait 1/5)
- forte aoidité (pH pouvant atteindre 2 à. 3 notemmmt quand ces
skis sont eqos& à l'oxydation)
-p ésenoe de toxines diverses de métaux lourds (aluminium, fer
Bit', OI*
Si clans le oas des sols salés du delta du fleuve Sénégal les deux contraintes
principales demise en valeur scmt la salinitd du sol et de la présence D'une
nappe alluviale hyperchlorurée et alcalinisante, dans le cas des sols salés de
Casemance une troisièsre contrainte s'ajoute : l'acidité et la présence de toxi-
nes*
Cet aperçu sur les sols salés du Delta du fleuve Sénégal et de Casamance nous
montre un énoxpe potentiel de terres (près de 75 000 ha au total) dont lamise
Bp1' valeur rationnelle devrait contribuer egl partie à la résorption du déficit
vivrier (riz) tant aux niveaux régionaux que national. Pour ce faire, des teohni-
qws approprides permettant de lever les contraintes inhérentes à des sols se
doivent d'8tre mises au point par la recherche agronanique. Ce qui justifie les
opérations de recherche entreprises à ce jour et axées d'une part sur la eanpré-
hensicn des mkanismes d*évolution de la salinité des sols et d'autre part sur
les techni+es de dessalanent et drainaere les plus éoonaniques et les plbs adap-
tées aux conditias du milieu -@doclimatique. Nous nous oontenterons dans tout
ce qui. va Sui+e de faire la synthèse des résultats des differentes exp&imen-
tations conduites au Sérié@. a la matière.
B-
HZRCHE SUR L'EVOLUTION DE LA SALINITE
Nous nous limiterans dans ce paragraphe aux résultats de l'étude
entreprise par Gora BEYE sur la cuvette de BOUNDOUM-OUE3T &re 1966 et 1968
et publiés sous le titre : WLAN DE DEXJX ANME# D'ETUDE DE L~EVOLUTXQ? DE
LA SAL,INITEI@S LA BWEM'EDEBOUNDOUM-OUEST DANS LEDEGTADUZ!@JVESE&ML"
La cuvette ayant Sait l'objet de l'étude couvre une superficie de 1 600 ha à
daninsnoe de sols salés sulfatés et sulfatés acides, présentent des napp'es al-
luviales salées et aloalinisentes (teneur a sodium et taux d'absorption du
sodium élevés)!.
Le dispositif retenu pour les besoins de l'étude est constitué par 5 carrds
latins divisés ohacune en 64 carrés éldinentaires pour les pre?èvenents de sol
et canportant 'chacun un piézcmètre enfoncé à 150 m dans le sol pour le suivi
,

3.
de 1~6voluticm de la nappe alluviale. La périodicité des px$l&venenta de 801
est mensuelle $*Aofit à Janvier et d'Avril St Juillet (saisan S&&e) durwt les
deux aunks d'&tude et des prdlèvenents de l'eau de surfaae sont effeotu& le
cas Boh&nt à I'int&isur des carrés latins. Sur les éahantillons de sol et
d'eau scat sffe&uks les mesure8 de oonductivité &l.ectrique, pH et extrait
ml'*
Le bilan des r sultats des deux année8 d'étude fait ressortir les cmnclu$i~s
weemtîel1w EIL'va&88 t
1 -la saUnit du sol Qvolue fortenent au oour8 de l'aw&e, gvec
une baisse trh nette durant toute la phiode d~incmdati~
(Septembre B Jawier) : 33 % cn moyenne de baisse de la s&li&-
té du sol par mp or4 B oe qu'elle était avant ltazriv& le la
mue (mois d'AoQt f c Le desselenent du profil de sol se fa$t de
haut 8n bas, l'horizon O-10 QI~ Btant g6n&al~entleplu&deasaP,
lé. Sans oe proaegsus de dessala& l'eau d%xigation j@ue un
rblepr6pomdlirant B oonditicrn QuSel.lepui.sse airouler,
2 dlteau delanappe alluviale, quotque 8e diluszA hi saisan,dee
pluies a uneaction de ealiniaatScn du sol surtoutpendarhla
aaieun 8hhe due au fait c$ae oette nappe tout 81 &a& 8ipu6e
ai profondeur (1 B 1,50 m) maintisnt le profil de sol hu$de
et sous l'aaticm de lt&aporation intense les sel.8 diffusent
v8zp le8 horiaons superfiaials par oapillarit&
3- ledessalenent des horizons de 8urfaoe obtenupandantl'ih-
daid.œi est annulé par l*aatim Saliniaante de la nappe a$h~via-
le em saison s&he de sorte que la saUnit globale rester qua-
ffimeat uœlstante.
4 *l~arn&Lioratian de8 sols sal& du delta d4peaid esssntiell@sat
du bilan au profit du lessivage par la r8gu2atim ef 11dai8-
sanent de la nappe.
11 -8orh de oes wnalueicms d'étude d'évolution de la saUnit que les techi-
quw de mise @ valeur des 801"Q WI& doivwt toutes tendre vers lfam&l&orati~
du l@ssivage des sd.8 et de la airaulation de l'eau d'irrigation, le d,zSimge &
le oontr8le d$ la nappe alluviale. C'est dans cette optique que de8 &udes de
desaaleaent, +mtrble de la nappe alluviale, mafntiai du desa&.eaent l btenu par
les wax de pluie ont ét6 entreprise8 dan8 le delta et in Cassmanoe. IWs nous
proposaas dana ce qui va suivre d'en faire la synthbse des r&iLtata,
bh 1969, la BAXO a eu à am&ager un oasier expkimental de 100 ha pour 1'6tude
du deasalenent dans la ouvette très saMe de Boundoun-Ouest. L'&ude oonfi6e au
Projet
e de la FAO avait pour but de tester le8 possfbilit& de des-
salencn
e profcmd dans des zones aù la couche argileuse de surface
n@ex&de pas 1 mètre. Une superfioie de 80 ha a 8tB oon8aor6e B l~exp&întwta-
ticm. Les diff6rmts écartaastIt8 et profondeur8 de draine enterr& et owwrts
tWt& 6Ultl@8 8uiWUIts t

4.
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t P~elles IVde 9 à 11
f
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1
1
Des emendewnts à base de gypse (0, 4, 8, 12, 16, 20, 25 et 40 t~~/ha)
de ehaux (Gtmee/~) et de ooquillages broyés ont été testés dsns le but
de llam&lioration de la perméabilité du sol et par conséquent du lessiva-
ge des sels,
Le labour profond, suivi ou nan d'un passage au chisel, l'enfouissene& de
ohc.me de ria, le drainage par charrue-taqe et la technique du billonnage
(en vue du lessiwe superficiel des sels) ont été introduits dans le sché-
ma d~expérimextation. Par ailleurs, un grand nanbre de mesures qualitatives
et gaantitatives ont été faites sur l'eau dlirrigation et de drainage ainsi
(E38 sur le sol.
Le bilan des trois années d'expérimantati~ a permis de tirer les conclusions
oi--deseouo t
a) une perwlation de 400 mm sans interruption de plus de 50 jours abou-
tit B G dessalgnent de 90 9/j par rapport à la salinité initiale (40 B
50 millhhos t dans l'extrait de pate sature ) dans l'argile de surfa-
ce et 80 $ sur tout le profil jusqu'a 1 m;ètre de profondeur. Avec une
percolation de 600 mm, un dessalemat de 91 à 95 % est obtenu.
b) pour maintenir la balance du sel dans l'&at où elle a été re&ue
après 3 saisons d'irrigation, un minima de percolation est requis
e) la vitesse de resalinisatim du profil de sol par la nappe phr&tique
ee fait à raison de 1 % de resalenent de la couche de surfaoe (O,$O à
0,40 m&re) en 10 jours HA saison sèche. Des techniques aulturales tel-
les qw le mülohing: ou l'offset permettenit de diminuerltimportan6e de
l*évapo@tiw~, dcmo le reesaJ.anmt.
d) l'aotion du gypse sur la percolation est manifeste et ea relation avec
l'importanoe de la dose. San enploi est subordonné B un planning de mi-
se in valeur et de àiversification des cultures. Pour une double wlture
annuelle de ris, l'application du gypse n'est pas strict~eat n@ssaire
.ps$:oà$re"pour unë seule oulture par an, une dose de 4 B 5-*/ha est re-
-camnand$e pour sm&liorer 1Qnfiltration et accélérer le dessalene)nt et
éviter Je ressalenent pendant la saison s&che. La chaux ne parait pas
Wre uu smaidanent adapté aux sols argileux lourds du Delta.
e) dans les ocmditions de sol du delta la technique du drainage profcaid
est la seule efficace pour le dessalenent des sols. %(intensiW de
drairqe est dépmdante d'une part des caractéristiques physiques du

sol et d’autre part du-type-deoulture. àeppliquer. La profondeur
des drains est dékrminéc d’un côté par la stratification de la
couche entre 1 et 2 mètres et d’autre part par les exigences des
végétaux. Dans les conditions de BOUNDO&+Ouest, la profondeur de
1,60 m est le plus efficient aussi bien pour la riaiculture que
pour les cultures de diversificaticn. S’agissant de l’équidistanoe
des drains, un éoartanent de 75 à, 200 mètres est suffisent pour des-
saler et ensuite maintenir l’équilibre du sel dans le sol dans les
conditions de la cuvette de Boundoum-Ouest où la transmissivité VB-
rie entre 0,5 et 1,5 m2/j et la perméabilité entre 0,5 et 2 m/j.
Le système de drainage avec drains enterrés s’écoulant par un puits
de regard et un collecteur fermé dans un bassin d’où l’eau de drai-
nage est panpée dans un réseau de vidange peu profond est le mieu$t
adapté aux consitions du delta.
f) du point de vue mise en culture, le processus de dessalenent implique
une submersion continue inccmpatible avec une autre culture que lme
riz. C’est ainsi que pour la première campagne et jusqu*à obtenti?
d’un dessalenent sur 50 à 60 cm, une variété de riz rustique est reoan-
mandée (D52-37, SR26B). Une fois le dessalement est acquis sur 1 mé-
tre, des oultures de diversification avec irrigation intennittent~e
peuvent être introduites.
g) s’agissant des aspects éconaniques de ltsménagenent avec draina@,
la caqaraison des frais d’investissenent requis pour les différents
systèmes (drains ouverts, drains enterrés avec knissaire ouvert ou
oolleoteur ferme) montre que :
- un emén~enent avec drains ouverts revient plus cher qu’un
emdmgenent avec drains enter& dans le cas d’un sol salé: impo-
sent un drainnage immédiat (respectivement 460 000 F CFA,&a
et 350 000 F CFA/ha dont respectivanent environ 200 000 et
100 000 F CFA/ha pour le drainage).
- les différences de prix entre système de drains enterr& avec
émissaire ouvert et collecteur fermé sont négligeables
- si un réseau de drainage est surajouté à un réseau d’irri-
gation existant dans lequel il a 6té tenu canpte de ltinst~al-
lation future de ce réseau, le drainage avec col1 eot eur f enné
est de loin le plus avantageux.
- les frais annuels d’un eménagenent avec drainage pour une ré-
colte par an sant fixés à 15 000 F CFA/ha. Les dépenses pour
la rizioulture s’élèvent par récolte à 40 000 F CFA/ha,
- le taux de rendement interne d’un systèane de drainage inst(sJ.-
lé dès le départ est de 10 $6 et le revenu par hectare de
21 700 F CFA.
2 - CONTROLE DE LA NAH?E SALEE DARS LE CASIER lGQ?WmTAL DES 120 H-EDUB@
A W~U
Les études préliminaires (pédologie et drainabilité) entreprises sur le oasier
rizicole de Richard-T011 avant sa reconversion en casier sucrier avaient mis
en évidace les dangers de resalinisation des sols suite à une remontée du
sel present dans les horizons sous-jacents de racontée de la nappe salée pré-
sente à 2 métre de profondeur environ sur l’ensenble du périmètre. Des teoh-
niques de contr 8 l e de la nappe avaient 6té préconisées par les auteurs de ces
études pr6liminaires et il convenait de v&ri.fier en vaie grandeur 1 eur effioa-
cité. Pour ce faire un oasier de 120 ha a Gte sm&agé et subdivise en trois

6.
grandes zones à système:d~irrigation diffdrent (aspersion, seni-suhnersion,
irrigation à la &e). Les études menées par une équipe de l*IRAT (Tran A¶inh
DUC avec la collaboratiou de C. DANCETTE, GILLEl, BARAD et PIDDEk?S) entre
1968 et 1970 cansistaient à comparer pour chaque systhne d'irrigation les
deuzsystkws dedrainage:
- fossés ouverts de rofondeurs 1.80 m ou 2,50 m
draina plastic(ues "IP.V.C.) enterrés à i,30 m ou 1~80 m de pro-
- fondeur et espaoés de 50 ou 100 m.
Le dispositif d'étude ccmprenait :
. un énissaire principal Evacuant les eaux des divers systàmes de
drains et colatures vers une station d'exhaure
, une staticn de jaugeage constituée d'un déversoir RBBOCK d'une
échelle limnimétrique et d'un limnigraphe enregistreur pour le #cou-
tr8l.e des volumes d'eau export6s.
des tubes piézauétriques (tubes fn P.V.C. de 3 m de lktn&ueur,
l 5 an de dism&tre acmportant des orépines de 1 m à 1,20 m de lau-
t!iP@Ud
La salinité des eaux d'irrigation, de drainage et de la nappe étaient mesurées
hebdanadaireneat o~mensu&.lenentsuivantl~époque
del'enn6a.
Le Bilan des deux ann&s d'étude s?établit canme suit t
a) Du point de vue salinité de la nappe, après deux ccampwes de cul-
tur@ un dessalement de la surface de la nappe a été observé.
b) pour le oontr81e de la nappe, les drains enterrés sont peu et m&
me ncm efficaces.
o) les drains ouverts profonds espacés de 250 m à 400 m ccmtr8lerit
efficacement la ranontee de la nappe salée. Ceci ne dispense pas
de suivre périodiqualent sa profwdeur en des endroits défav+&.les
et d'assainir la surface de oertains secteurs par le crawm&t de
rigoles e33pêchsnf toute accumulation prolcngee de l'eau, Cette der-
nière opération faisant partie des techniques oulturales est une
des contraintes que l'exploitant doit supporter.
d> si la faiblesse de la percolatim permet un espacement import4nt des
drains pour le Cont&e de la nappe salée, elle constitue un fac-
téur défavorable au dessalenent des sols ou du cantrble de leur sa-
lure. Une sm6lioration de la perméabilité du sol (smendanents, ap-
porte d'eau ohargée de oaloium, sous-fsolage), une irrigation ten-
dant vers la suhnersian prolongée, cqnbinées à un resserrement des
drains pour évacuer le débit de lessivage sant les mesures appro-
priSes pour obtenir un dessalanent effectif.
c~-B~~~)EDEDEWWME~~TWD~SS-CE
Nous nous limiterans à l'étude de dessalenent atreprise par G. l3EZl3 sur le
polder deMédina pendant c@ze ans (19'70 à 1973) axée surlamise au point
de techniqes s&nples de msintigl du dessalanent des sols saJAs subissant un
dessalement par l'eau de pluie et des marées.
Sur un sol de tanne parasulfaté aaide excessivanentsàlé subissent un des~sale-
ment naturel. par les eaux de pluie et de marée, les aations,du paillage, :du
muloh par un labour superficiel sur le dessalanent,le pH et le développement
du ria ad été ~suivies.

7.
Le bilan de cette étude se P&ente ocmme suit :
ti) les pluies d’hivernage lessivent fortanent les sels
b) le ptillage maintient le dessalanent et réduit la salinité ini-
tiale des horizons superficiels de 50 s' en quatre sns malgré des
années peu pluvieuses ; oe dessalenent a été suffisant pour per
mettre une oulture de riz en année normale. Le paillage relbve
&almat 1epH.
a) le mulch du sol par un labour léger provoque une accumulation de
sel w surface en saisan sèche se traduisent par une perte du g.sîn
de lessivage d'hivernage.
d) les techniques c-e le labour ou le billonnage en fin d'hivernage
ne p'euvat aboutir à un dessalement.
Les résultats de ces différentes études de dessalenent et dreinage montrent
qye les techniques demise (31 valeur des sols sal4s sont diverses et leur ef-
ficacité dépend des caractéristiques morphologiques du sol et des contnxintes
pédoolimatiques du milieu. Les techniques requiérant le minimum d'investisse-
msnt sont sens doute celles vers lesquelles il convient de s'orienter à l'ave-
nir.
D c OFUBNTATIL[NS,ACTUELLES DZ EI'UD&S EN%ATIEREDE DESS&LB,$ENT
BPXIWBAGE
Avec lamise ~p1 eau des barrages de Diama et de ManantaU., la pratique de la
culture irriguée intense deviendra une réalité dans la région du Fleuve. Cette
culture irriguée intense sous-entend l'application au sol de grosses quantités
d'eau qui aurant des répercussions sur le sens dl&olution des nappes phréati-
ques ; c'est dire que pour le bassin des études à. moytrn
etlongtexxne se de-
vraient d'dtre entreprises pour le suivi de l'évolution des différentes nappes
phréati@es dans l'optique de la culture irriguée intensive. Ces études à vo-
catian régianale (intéressant les trois pays de l'O.M.V.S.) se doivent d'être
ori.entBes vers l'évolution des nappes phréatiques en fonction des sménagenents
hydrauliques et hydroagricoles.
S'agissant de la Cassmsnce, les études sfarticülent autour de l'efficacité des
techniques d'amen
anent général et interne des rizières en fonction des &gi-
mes hydrol.ogîqw$s
barrages-écluses).
Un progrsmme de recherche interw&i.cain fan matière de dessalaent et drainage
des sols est à notre avis souhaitable pour gagner du taps en concentrant les
efforts de recherche.