SYSTEMES TECHNIQUES DE PRODUCTION BASES '- ...
SYSTEMES TECHNIQUES DE PRODUCTION BASES
'-
SUR LA MOTORISATION IMTERMEDIAIRE
- TRACTEUR TE BOUYER
-. ELEMENTS D'ANALYSE .
8. PIROT
- E . TCHAKEFIIAI1]
MAI 1980
CENTRE NATiO;dAL DE AECHERCHES AGRONOMIQUES
(C.f'd.R.A.)
INSTITUT SE:JEGALA?S DE RECkERCHES AGilICQLES

P L A N
INTRODUCTION
1 -LA STRUCTURE D'EXPLOITATION
I-1 Le cadre physique
"e--a..II---.e-e-.e-
I-11 Le climat
I-12 Les sols

I-13 Les cultures pratiquées dans la région
I-2 Assolements et techniques culturalcs
-----~"------"--"II""-"-"-"-"----~~
I-3 Equipement
--"em..----
II -NORMES TECHNIQUE5
II-1 F o u r n i t u r e s aux cultures
--I--.-------I-----"-"-"-
II-2 Temps de travaux, Calendriers culturaux. Consommations
--""~.------"-~--11-*---1--1---"------"-----"---"-"--------
III-3 Rendements
--aI-..m---
III -APPR,OCHE ECONOMIQUE
III-1
Prix des productions
-----.-111--------1--
III-2 Prix des matériels TTC Sén6qal
--"--."--11-~-""111~------"- m-
III-3 Estimation du collt horaire d'utilisation du matériel
--"--*----l-LI-----------"--*----,"-----~*------------
III-4 Bilan économique
"-l".".m--ae-L- --
I\\l - COM~'lEWTAIRES E:T DISCUSSIONS
CONCLLJSIOîJ
AFJMEXES
--v-w--

L’année Passée a et-5 publie 9 tructure d’exploitation
motorisee de Nioro du Rip. Premiers résultats avec le tracteur
TE BOUYER” . 1’Btude était en grande partie basée sur l’expérience
en culture attelée, surtout Pour les calendriers culturaux, A la
lumière des résulta,ts 19’79, il nous est permis de modifier nos
propositions et de les faire coller de plus p:rDs à la réalite.
Dans le document qui suit on trouvera certaines données permettant
une analyse technique et économique d’une exploitation intégrant
les techniques d’intensification et la petite motorisation (ici
TE EIOUYER).

Y
INTRODLKTION
L'introduction de la motorisation dans les systemes de pro-
duction actuels, au Séndgal, en majorite base:: sur la traction ani-
male, poso 2 la fols des orobli~~~ee d’ordre :
- Technique : choix de la cellule motrice, de son équipement,
des façons culturales. Infrastructure de maintenance . . . Formation
et suivi des utilisateurs.
- Bconomique : essentiellement coQt de la motorisation et
conditions de sa rentabilitg au stade des producteurs (nous n'abor-
derons pas ici les questions 6conomiques soulevées au niveati de l'Etut
ou de l’organisme "introducteur", q uestions qui n'en sont pas moins
primordiales}.
- social : influences sur
et la structuration
sociales ; effets directs et indirects
qualitatifset quantitatifs)
sur le facteur travail...
Notre ambition n'est gu&re de chercher à traiter de facon
exhaustive l'ensembfle de ces aspects, nous n'en avons d'ailleurs pas
les moyens, mais simplement de mettre l'accent sur les points qu'il
nous a semblé nécessaire (et possible) d’analyser de facon précise.
Nous n'insisterons pas sur les motiv:ltions diverses relatives
à l’introduction de la motorisation dans le milieu rural : elles
peuvent Btre multiples (tout comme les formes de motorisation) et de-
pendent étroitement des caractéristiques du milieu et en particulier
des blocages quIelle est appelle à lever ou des potentialités qu'elle
est susceptible de faire apparaftre. Rappelons schématiquement que la
motorisation doit permettre :

de realiser plus rapidement ce lqu’il etait d6ja possibles
d'executer grace à la culture attelle, et de faire sauter certains
goulots d’etranglement dQs à la lenteur des façons precédentes : d’oh
possibilité soit d’effectuer des op%rations plus nombreuses ou dans
de meilleurs délais sur une méme superficie, soit de maftriser une
superficie superieure (solutions non exclusiws ltune de l’autre).
- des pratiques culturales de qualiCE superieure a celle
obtenue avec la traction aninaI.3 (profondeur et nature des préparations
des sols par exemple).
- des travaux difficilement concevables voire kmpessibics
dans le cadre de la culture attelle : certains travaux en sec, broyago
des résidus de recolte, batbage et autres operations post-récolte
(utilisation de la prise de force) etc. .,
Le choix du type de motorisation et de ses modes d'emploi
(individuel, 3. l’entreprise, coopératif) doit enfin et surtout auto-
riser la rentabilisation optimale d'un investissement qui est fcrt
lourd, Les deux principaux types de motorisation rencontrés 21 l’heure
actuelle en agriculture pluviale illustrent assez bien ces questions :

Petite ,motorisatic~n individuelle (Ex : Tracteur BOUYER TE)
+ objectifs : faire plus et mieux que la traction animale au
niveau de l’exploitation. Augmenter la produc tivité du travail (iqarge
Mette/unité Travailleur) L
+ Moyens : intensification x extension des superficies cultivees
(tendre vers la combinaison optimale)
Equipement polyvalent.
??
f Problones : disponibilité de la terre, seuils Qconomiques.
+ Possibilites annexes : Travaux a llentreprisc soit durant les
périodes creuses et pour des opérations differables dans le temps
(transparts, p est-récolte) mais limitations dues h la “faibles’ puis-
sance du tracteur ;; soit pendant les périodes saturées {labours début
de cycle, semis) mais concurrence avec les op&rations 9 effectuer sur
l’exploitation du propriétaire,
Grosse motorisatit=
-k O b j e c t i f s : r é a l i s e r ce qui n’est pas envisageable avec la
seule energie animale ou effectuer rapidement les travaux qui créent
des blocages en Cu:lture attelle.
+ Moyens : Travaux a l’entreprise avec un équipement limite qui
doit “tourner” le plus possible (labours en soc, préparation des terres:
broyage des residus de récolte, battage, . ..). Cette forme de motorisa-
tion vient donc en complément de la traction animale.
+ ProblCmes : Demande du milieu : Seuils économiques.
Nous n’aborderont ici que le premier type de motorisation,
I- LA STRUCTU.RE D ’ EXPLOI TATI GN
Parallelement à la miss en place du Tracteur BOUYER TE dans
une dizaine d’exploitations agricoles au SénGgal-OrTontal .ek en Haute-
Casanance, ou les conditions du milieu reel, ses contraintes tecbniqties
et socio-economiqucs propres FIermettent de corner certains aspects de
l’intégration de la motorisation dans les syst6mes de production, ii
nous a paru utile de conduire, en station de rechercha, sur un dispo-
sitif dit “structure dtexploitation”, une expérimentation basée égale-
ment sur l’utilisation du 00lJYER TE,expérimentation qui vise B :
- testOr divers types de matériels (adaptables tracteur),
en vraie qrandcur let en milieu contr814, llensemble des facteurs et
moyens de production étant maîtrisd.
- dégager des normes dq temps de Urawaux par maturiel,
operation et culture et préciser les calendriers do travaux de diverses
productions.
~0 déterminer les consommations (oarburant lubrifiants) et
les dépenses d’entretien.
. procéder à une approche technico-bconomique
Le systkme technique de production élaborés autour de cette cellule
motrice e,t définir les re,lations équipement/nain d’oeuvre/producti.on /
suparficias,

Il est évi.dent que cette experimentation demeure partielle
et limitée, Elle ne nous semble pas mains constituer un complément
indispensable au suivi des exploitations motorisées dans le milieu
rural et. susoeptible de fournir des Qléments de référence (et de
réflexion) nécessaires à des études dfévaluatien, de factibilits, de
modélisation.,.
larégion considérée est le Sine&a;Loum Sud et Est. La plu-
viométrie annuelle moyenne y est çomprise enivre 850 et 950 mm, Fortes
vguiatiwts, suivant les années, de la pluviométrie totale et de la
repartition mensuelle des .pr$cipitations.
On peut supposer que la dur9
-.,.durée moyenne de la.saj.,aan des pluies est dlen.ui.ron 110.120 jour6 :
premières pluies (permettant semis et labours .de dabut de cycle) et
derniéres pluies respectivement vers.& 75-20 juin et le 15 octobre
(le plus souvent, impossi,bilitQ.de. paursuivre les labours de fin
de cycle au del& du 25 octobre,)
Température moyenne en hivernage t 1!8OC :
Minimum 23*C,
Maximum 33OC. Durée dlinsolation mensuelle de‘l%rdre de 200 heures.
1. 1.2 Les sols
Sols ferrugineux tropicaux sur gres du continental terminal,
Les ~~cultivables se rencontrent essentiellement sur les sols
beiges (terrasses awiennes).
g Les sols rouges ou jaune-rouges (terrasses colluvio-
alluviales)
Teneur en argile de 5 à 15s dans les 20 premiers centimètres,
Diverses experimentations agronomiques ont demontro' :
- l'effet favorable du travail profond du sol sur.la
structure,
'.. lreffiça&,t6 de la fumure -minerale
- l*importance des restitutions organiques
pour maintenir voire relever le taux originellement faible de matière
organique.
pratiquees dans la rBqio_n_
"‘ Mil -
Le mi] t.aot:cdif (Sanio) a laissé la place au mil hatif (Souna)
d'une longueur de cycle d'environ VO jours. Semis précoce fortement
recammand8, Possibilité de semis en sec vers le 5 -10 juin. Le semis
manuel en paquet (VO x VO cm) conseillé par la recherche agronomique,
est assez peu.repandu, Le semis mécanique réouit les temps de semis
mais accroit les besoins en main-d'oeuvre pour l'entretien de la cul-
ture (ImpossibilitB de procéder c3 des sarcle-binages mécaniques croisés)
Effet moyen du lahnur peu spectaculaire (+ 1.5 à 20 7:).

Rendement “Semis precoce x pas de labour”
Rendement “semis
retard8 x labour”.
+ Arachide -
La vari&tG d’aruchid- communémcnk cultivae est la 28-200.
(cycle semis-maturito de 120 jours).
Une variét5 semi-tardive, la 73-33, de 105-1”O jours, est en voie de
vulgarisation dans le nord de la zone. La pr<Scccité des semis (sur
la Ière pluie utile si possible) est une condition nacessairs B l’oh-
tention de hauts rendements . Le ldbour nfi:::l!i:-‘:
pas de surplus 32.
rendements incitatifs.
S o r g h o .
Les varietés cultivéos actuellement (51-69, Congossane)
ont des longueurs de cycle éievses (plus de ‘135 jours) et les scnis
tardifs affectent les rendements. Des essais ont montr8 la valeur do
c e r t a i n s cultivars “hatifss’ o u “se$.&hatifsfl ( c y c l e en%re “105 e t 120
jours) qui répondent bien & un semis retardé (vers le 10-15 juillet)
procédé d’un labour et qui sont susceptibles de réduire les besoins
en main d’oeuvre (pas de damariage, r8colte facilitQe par la rgduction
de taille des plants...)
L’introduction du ma$s d:l,lu les systèmes de production
*
Maïs

w
a connu un vif succGs et cette culture voit ses superficies croftre
dans le Sine-Saloum Sud at Est.
Le cultivar proposé ast l’hybride BDS (blanche de Séfa),
de 90 jours ; réponse très Favorabje au labour (I- 50%). Tolkre un
semis 18g&rement retardé (2 ou 30 pluie utile), mais les rendements
sont assez fortement minor8s si l’ïmplantation a :iiSCr aprbs le 10
juillet.
+ Coton -
La vulgarisation comme culture !-ndustrielle a débuté
il y a quelques annees mais les objectifs de superficies et de produc-
tion n’ont pas et& atteints dans la région qui r:~>.V’13::1~.:~-dVrc! ltn:? zone
limite pour sa culture (conditions climatiques et socio-économique), Il
est & noter que dans le SénGgal-Oriental et la Haute Casamancc, en
revanche, cette culture rencontre un succés relatif. Les rendements
que nous présentons plus loin sont probablement à réviser en hausse
pour ces 2 régions (environ 7 800 kg/ha).
La variété est la ZJA 592 - Cycle de 130 à 150 jours.
Réponse au labour moyenne (+ ~CI$)
Les graines non dglijtges se pretent mal à un semis
mécanique. Préfgrence sera donc accordée au s.emis manuel qui exige
neanmoins un volume de main d’oeuvre assez important.
:[ .2. Assq1emen.t et TechniqLies culturales
Notre exporimentation a porté sur 20 ha avec une rotatim
quadriennale du type :
Mi 1
+ Mai”s /Arachide+Coton /’ Naïs + Sorgho / Arachide
Souna I I I BDS
28-206
BJA
BD5
28-206 et 73-33
1 ha
+ Doha / 4ha
+ Iha / 2ha t 3ha
/ 2ha + 3ha

‘P
PJOUS avons
rotenu des superficies reduites en Mil et Coton
en egard a leur faible "taux" de mecanisation. Le maïs qui a les ren-
dements potentiels présentement les' plus elev?s en culture intensive
occupe 6 ha.
Nous avons intégré la 73-33 (1/3 de la superficie en arachide)
pour :
.. étaler les operations de soulevage sur 2 periodcs.
- permettre la rbalisation éventuelle de labours de fin
de cycle (LFC) dés mise en meules, ce qui rodui-t d'autant les super-
ficies à labourer en début de cycle, (LDC) avant ceséales. Il faut noter
qu'avec un semis aux alentours du 20 juin, l’arrachage de la 73-33
survient vers le ICI octobre, Qpoque OCI les risques de pluies ne sont
pas négligeables. C:ette variété est certe ,dormnnte (peu de germination
en terri,) mais il est necessaire de prendre soin, sinon de proteoer
les meules des pluies, du moins d’intervenir rapidement pour assurer
leur bonne conservation en cas d'humectation de leur périphérie.
Techniques culturales
(cf tableau)
- Semis du mil en sec, de toute l’arachide sur la !ère
pluie utile, du mars sur la 2e pluie et du sorgho sur la 3a pluie.
Le coton est mis en place sur la Ière ou 2e pluie ou “on sec” vers le
Ier juillet,
- Maïs, (en partie), sorgho, mil et coton sont installés
sur labour, LDC ou LFC pratiques sur le pr6chjent cultural (mil, r,iafs,
73-33).
- LFC avec enfouissement de pailles sur mil et une partie
du maïs et apport de 5 & 7 tonnes de fumierTha auan,t; une partie du
maïs et du sorgho.
- Fumure minerale “forte” apportee avan-k semis pour les
engrais ternaires (toutes cultures), et durant le cycle végetatif pour
l!urQe (cérdales et coton),
N.E : L'assolement retenu n 'est nullement 21 considérer comme un "modele"
E.okaolodans le milieu rural mais uniquement comme un outil d'ana-
lyse,
1. 3,Lquipcment
Contrairement à ce qui est pratiqué actuellement dans les
exploitations motorisées s~iiuicspar la SODEFITEX, au sein desquelles
la traction animale et notamment bouine, est c:hargQe de certaines OP&
rations culturales, nous nlavons pris en compte comme source d16nergic
que le tracteur (avec le main-d'oeuvre) d'ou l'adoption d'une gamme
étendue de nathriels de culture afin de mécaniser pratiquement toutes
les opérations techniquement mBcanisablos.
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+ cf AtitiEXE

t Charrue monosoc 12 I pouces S crztzru1s-k
F', ->,-.
, I
sd .,.. Li !.: 3 K j. I: p y
Profondeur moyenne de travail î7*18 cm
Larqour moyenne de travail 35 cm
Cette charrue permet un enfouissement correct de paillus
ou du fumier.
t Porte-outils & 2 barres
Marque CPIC
équipée de 9 dents queux de cochon double spires,
9 s:*cs canadiens, 3 lames cileurs de 300, 3 dcmizs la;xs
coeurs droites et 3 demicsl~rnes coeurs gauches.
-Pour travail du sol supecficiel
t3 dents distantesdo 25 cm soit 2 m cie laz!z PJZ de bravait
-Sarclage Maïs-coton-mil-sorqha (90 cr.: d'6cartcmonts entre
liqnc)
6 dents : l/ZG-- IE - '7/28 - Î/2[3 .-.'3E - 'i/ilD
-Sarclage arachide (25-00-25)
Seul l'intorliqne de 80 ast sarcla-bin6.
Dubut culture : 6 dents, 1/2G - 'lE - 1/2D - 1/2G - IE - 1/2
1/2D
En cours de culture : 2 dents entikresau milieu des inter-
lignes de 90,
t Semoirs, Fabrication locale à 0 é16ments 313ZQ?:CCil (POLYECO)
antrainenenk par roues plombeuses. Fixésscrr ~111“ b~ïx~'dc 40 x 4C
par des brides de 60 x 40.
-Pour l'arachide la semis se fait en ,:L rangs jumelés (25-~CI-
25) (ceci permet le soulevaqe simultané
de 2 lignes). IL
est alors nécessaire de d8caler un semoir sur deux.
-Pour sorgho-mfiïs
Semis avec 3 Qléments distants de 20 cm
+ Sauloveuse-secoueuse d'arachide.
Prototype rdalisd au CNRA sur le modklc de souloveuse do grosse
motorisation (ex. LTI.:.ISTfy'). Il soul<,ve 2 lignes jumeldes
(environ 70 cm r-Je j.F\\~(:]e!.~r
de travail), L ‘arachide est alors
priso Far un tapis secoueur et enfin torzbe & l’arri&re de la
machina. Il n’est pas n&cessaire dc la mettre en moyettes (OF)F~:-
ration qui E?tait 1iGe au sccouagc manuel) apr&s i;:;~)lqG:: ,
(4 à 2 jours) on peut le rassembler directement en meule.-
+ ~;~a~rutk SISCOMA
grand plateau métallique 240 x 150 avec possibilit6 de mettre
des ridelles sur tous les c8t6s.
+ Broyeur à fléau
Manque GARRCIY ,!ZUXJBX:
Largeur de travail 90 cm.
‘3ptions
-i- herse ’
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Hersa caisson typo M.FERGUSON 3 2 6léments. Utilis6e pour
la préparation du lit de semence du sorgho.
+ Caver-trop
Adaption de caver-trop LAVRALE
Train avant 7 disques crct-ii~1,SSr do 460
Train arriére 7 disques liss$s de 460.
Utilisé oour l'entretinn.

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II - NORMES TECHNIQUES
11.1 - Fournitures aux culi;urec;
I l s?Q;; i::-:,~-:ntiolli;l;l-:~~ I (42:; 3ei>~[JC~S, engrais, herbicides *
Pour ie maïs nous avons considér6 qu'il fallait un cri.fz de sochago des
Q-Jis : 15.000 F/ha sur 5 ans sûit 3 000 f par ha et par an. Aucune
fourniture n'est prise on compte pour le coton, engrais, semences L)u
.-, .y.
produits phytosanitaires tstant fournis “gratuitement” (l'ensGir.iblo des
C!lûLy3S
e s t rf2percuLfSe
sur le prix d'achat du coton graine aux produc-
teurs).
P r i x Ges e n g r a i s : 25 f/kg
Semences arachides : 45 + 25 ;A soit 56 f/kq arachide coque
Sonenccs maLs ot sorgho : 100 f/kg
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:.’ Herbicide arachi;ie
<'?; Herbicide maïs (7 000 F/ha) + crib
4.2. Temps d e t r a v a u x , calendriars
culturaux et consommation do carburants
H n o t e r q u e l e s l a b o u r s offcctués s u r l a structurk2 dr oxploita,tion
eh 1979 o n t étB rGalis6s a v e c uni3 charruz zonosoc 12 pouccs (profondeur du
Travail de 18 cm en moyenno). En 1'378 onu bisoc 10 pouces
( p r 1-1 fondeur de 1 ;I c ri; j
avait btti u%ilisCe. Les différences do temps de travaux s or-r.; 21 c; s e i notablsu :
12 if 13 h/ha avec: la rnonosoc
7 h/ha avec la bisoc
Pour 1~s labours de pr6paratian on debut dc cycle la bisoc somblo suffisanto.
Le diagramme "volurno de Main-d’oeuvre et tic! Traction" et le calen-
drier dos interventions isuI.l;r_rralos corrospo~~dent & c e u x dc l a structure cl’~?x-
???? ? ?? ??????
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TEFIPS
DE TRAVAUX lY7Y
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fPrGparati:ln on humide Canadien I; DC 2 RiRedt. 2 h/ha f
5. h/ha
!C/!lC
4 l/ha !,
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2 l.h ;
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i Covof Crop. 2 R
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4 h/ha !
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iiabour DC ?lonosoc 12' prof 18 3 R
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2,5 h/ha
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;Smis90-90-90 I R
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; ‘Temps main-d t oeuvre i Temps tracteur/ha !
RatiL

.
1
I-

!
/ha
!
!
!
!
!
!
!
.-
I Mil Souna
356
!
16
!
22,25 i
;Sans labour
!
!
!
!
1
!
!
'avec labour(apr&s arachi i
,
:

!
307
!

!
13,t;
!
de)
!
!
!
I- Arachide
!
!
!
!
!
!
!
! sans labour
!
147,5
!
17,5
!
!
!
!
!
avec labour(aprDs maïs) !
!
158,5
!
28,s
!
I
!
!
‘ilvf.3~ labour et enfouisseai
!
!
x7,5
!
37,5
!
ment
!
!
!
!
!
!
!
!
! - Maïs
!
!
!
!avec labour de début de I
!
!
1
cycia
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ZIG
!
21,5
!
Y , c
!
!
!
!
.-
I Sorgho
!
!
!
!
!
!
!
!avec labour de d6but da !
2 78
!
21
!
13,2
!
cycle
!
!
!
I
!
!
!
- cotol-1
!
!
!
!
I
!avoc labour(aprhs mil CIU !
!
!
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raï s
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843
!
23,5
!
37,i
!
!
!
!
!
:
!avec Labour et enfouisse !
!
r
!
!
m c 1-i t
!
32,5
!
!
26,4
!
!
i
,
.
!
!
:
!
i
.
!
!
.

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FI CH E PA A C CIL T IJ RE
vi1 L
s cl tiiilk
en h/ha
.!
!
! PERIODES!
OPERATIONS
?
!
T
; l-5/06
Epandage cngraïs
!
5
<
/ l-5/06
Enfouissement engrais -t
!
!
?
reprise
2
!
2
I
!
?
I
! 5-lO/OG
Rayonnage crois6 30 x 30
4
!
4
!
!
.
!
1
!ICI-15/DG !Semis (en sec)
!
:
15
\\
.

0
!
!
i
.

!
!25-30/06 !DBmariage sarc7age manuel
!
!
IOG
!
!
!
0
!
!
!Epandage urea
!
‘1 cl
I
!
!
!ler sarcla-binage mécanique croisé
0
5
!
5
!
!
!
!
!
E.
! 10-I 5-07 ! 2e sarcla-binage mécanique crois6
!
5
!
5
I
!
!
!
!
! S-10/08 !2e épandage urSe
!
!
!
!
!
!
!15-10/39 !RGcolte manuelle
!
1
!
!+ Mise en bottes
!
!
200
!
1
!
! l/lfl
!Transport r6coltz
(5)
!
!
!
!
I
! 20/09
! Sroyage
11
!
11
1
!
!
!
!
!
I/l0
!Labour
13
!
13
!
!
!
!
i
I

F I C H E P A R C U L T U R E
$ER~ODE i
0 P E R A T.1 0 IA S
.
i TRACTEUR~MATN-D'OEUVRE ;
i
:
:
! 1 -L
lO/b!Epandage engrais
!
1
:
5
!
I
!
!
!
1
!
!PrBparation en sec
E3t onfouisse!
!
0
!
1
ou Reprise
2
. I
ment
i
!
2
.
!
E
!
!
!20-25/06
!
5
i
I
I
.
!
t
e
i
,!lO-15/07
!
!
1
!
@,5)
i20-25/07 jSarclagc sur la ligne
!
I
I
30
I
!
!
!
I
,Sarclo-binage mécanique
!
295
!F
:5-lO/OB ;Sarcla-binage mdcanique
!
1

295
!
!
!lO-15/10 fSoulewacj0

!
1
.
!
1 Il
!
!
110-20/10

:Mise en meules
!
E
!
35
!
:
/'i5/10
:Labour de fin de cycle
!
.
.
*
!
II
I
foiill
;-battage
I
!
(45)
I
1
iO'l/ll
;Transport
~ousscs
!
!
.
I
P-1 1
!
jOl/ll
!Transport
f'anes
!
!
.
!
(30)
!
1
I

F I C H E P A R C U L T U R E
!
; PERIODE ;
OPERATIONS
TEMPS
i
TEI'IPS
i
.
~TRACTEUR ;~lAI~J-D'OElJilRt ;
!
!
.
.
!'
!
!
1
--;
i l-10-06 !Epandage engrais
!
5
ï
!
0
!
!
!
!Préparation en .scc ) et enfouissement
I
!
1
2
!
!
! ou Reprise
1
!
!
!
I
!
i
;20-25/06
jSeziis m6canique 4 rangs
!
5
.
.
!
!
E
!
!
!
0
!
!HerbiciCage
!
!
!
!
3
,lO-15/07 i(s arclo-binage mficanique
> :.
(W
!
1
!
+?O-25/07
;Sarclage sur la f.i gnc
!
!
!
!
130
i
!
!
!
!
!
!Szrclo-binage rn6c:anique
!
!
295
!
!
!
! 5-lO/GS
,Sarclo-binage mécanique
!
.
!
!
2,5
I
!!20-25/10 jSoulevage
!
!
!
.
!
!
10
:
!
i
!
,20-30/li! ~Mise en moules
.
35
!
i
!
;Os/1 1
; f3attqe
!
!
!
.
.
!
!
(45)
!
iC5/11 /Transport gousses'
!
!
!
!
!
(21)
1
;05/11
; Transport fanas
!
!
!
(30)
I
!
i
.
!
1
I
.
1
!

F I C H E P A R C U L T U R E
MAIS
I-
!
I
TEMPS
!
TEMPS -i
! PERIODE !
OPEF,.iTI 01%
!TRACTE:!R ilVAIN-=D"OEUY?E !
i
!
!
!
!
I-M
r-
!
!
!
!
; OI/E !
Préparation on sec
!
10 !
10
I
!
!
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,

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Engrais
!
!
5
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!
!
! 20/06 !
Repriso en humide
!
2 !
2
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!
!
!
1
!
LUI
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!
I
!
i
!20/05-Il/&!
(Epandage fumier)
I
10 !
40
I
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I
. .
!
!
!
i 10/'05- ZOb!
Engrais
!
!
5
I
!
!
E
?25/06- l,O;c
Labour in humide
!
12 I
12
i
I
! 1 /o 7- 10/07i

0
!
!
!
Sfzmis
!
2 !
4
i
!
!
!1/07- 10/07!
9
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5
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!
!
! 10/07-2yo7 i
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!
I
20
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5
I
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:20,07-z-/o-i!
Epandage urée
!
!
5
I
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!25/07-ûl/l3;
<>arcla-binage
I
!
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2,s
2
!
!
I
! 0 5/oa- 10/03!
Epandage ur6e
!
5
:
!
:
!
!Ol/lC
i
Récolte
5
!
!
!
Mise er, crib:; - -rransp&
!
I
!
io5/10
!
Broyage des tiges
!
I
!Ofi/lO
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!
!
!
Egrenage
!
!
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!
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I
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FICHE P A R CULÏ=Rt
-
-
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!
TEHPS
!
TEHPS
I
0
PERIODE !
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! TRACTEUR !MAIN-D'OEUViXI
!
(Epandaga fumier)
Il3
!
!
Epandage engrais
;
!
I
Labour Or dBSut dt; cycle
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13
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!
!
2
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2 !
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I
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i' 15/0 &.20/g!
Sarcla-bimga mécanique
i
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i
2,5 0
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!
i
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t
; 15/06-20/$;
Sarclage !xnuel
I
!
4.0
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I
I
! 1/09
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!
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5
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! 05/11
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R6col~to
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140
I
!
!
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1 CG/11
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iransport rt2coite
!
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!
24
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i
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1
!
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!
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F I CtlE P A R SULT'.LlRE
COTON
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TEMPS
!
TEMPS :
i PERIODE !
OPERATIUhlS
I TRACTEUR !MALÎd-D'OEUVRE!
!
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I
-
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Engrais
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i lO/OG45/6!
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I
295
!
2 , 5
!
!
!
!
Rayonnage
!
2
!
2
i
!
Semis manuel
!
I
i
00
!
!
Ier sarcle-binage mécanique
!
2,5
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2, !3
i.
!
!
Déma-iagc - %',:.::cr -If,-: -,zUJuC1
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ÎOG
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!
!
Ier traitement
!
!
5
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Apport urde I- (buttage)
i
5 4-
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2k traitement
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5
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3b trait.-,:cnt
0
5
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4; trai temcnt
0
5
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5è traitcri:ant
i
!
5
I
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I
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.
!
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0
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5
1
!
Rj,~z~lte -+ transport
!
In
!
600
!
!
Sroyage des tiges
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^


i ii
L e s periodes d e p o i n t e s d e t r a v a u x s o n t :
b p o u r 2.e t r a c t e u r : 12 pGriodo s’étendant dc la premizre
pluie utile au semis du maïs
- p o u r la m a i n d’neuvro
: c e l l e q u i d é b u t e a v e c l a rdcoitc:
du maïs et so tarmine a v e c l e labeur s u r a r a c h i d e scml-tardive.
A condition de faire appel à de la main-d’oeuvre temporaire
p o u r l e s recoltes, 5 acti fs”permanonts!’
pouvent maitriser l’ensemble
des opérations culturalcs, c e q u i f o u r n i t u n ratio
d e 4 ha/actiÎ,.
Il f a u t rerlarquar q u e l a q u a n t i t é d e s j o u r s :‘disponibles”
p o u r l e t r a v a i l d u 3WYER e n h i v e r n a g e nfest guere différento de oeil.~
obtenue avec la traction bovine.
- les dé1ai.s d ’ a t t e n t e a v a n t e n t r é e d a n s 3.0s champs apr-:s
une grosse pluie sont h p e i n e sup6rieurs avec l e t r a c t e u r
- les seuils d’humectation d e s s o l s a u t o r i s a n t l e l a b o u r sot-et
similaires (légerornent i n f é r i e u r s a v e c l e Bouyor >,
J a u r s d i s p o n i b l e s .: ‘70 B 8 0 $ des jours calendaires
L e s d i f f é r e n t s r a t i o s temps d e Main-d’oeuvro/Temps
d e trnc-
t o u r p o u r l e s d i v e r s e s c u l t u r e s c o n f i r m e n t l e t a u x r e l a t i v e m e n t faible
d 0
mecanisation des productions et deg t e c h n i q u e s actuelles,
mais et
surtout arachide ( a v e c iierbicide) oreSentant le:?-r a t i o s l e s p l u s faibles
La coton, par le volume des interventions stricrement manuelle qu’il
nQcessite,
p r o c u r e l e r a t i o lo p l u s é l e v é ,
II .3. Rendements
-
-
Nous utiliserons pour rdfbrences les rendements obtenus sur
la s t r u c t u r e dlexploitation l deplAis
13 a n s p o u r l ’ a r a c h i d e e t le sortJilog
10 a n s p o u r l e m a ï s e t l e c o t o n , ?O a n s p o u r l e m a ï s o t 12 coton, !+ a n s
p o u r l e m i l Souna,
!
i A r a c h i d e ,
Maïs
!
1
Sargho
i
Mil
i
Coton
!
.
1
*
.
.
! Rendement
!
!
!
!
!
!
iz?inimum
.
(J;g/ha)
i.
1 400
i
i .500
1 480
I
900
.
i
;
.
I
;
! Rendement
!
!
z
1
1
!
! maximum (kglha) ?
3.3GO
!
4 330
!
3 26C
!
! 2.000
!
!
i
!
!
!
!
!
! Renderasn t
!
!
0
I
!
1
i moyen (kg/ha)
f
2100
f
.
2 500
;
.
2 300
i
2 300
1 000
.
;
;
P
8
:
.
I.
l
.
I
.
t
.
!
1 Rendemer&
!
!
!
!
!
!
! 1979 (kg/ha)
!
2 080
!
2 290
!
1 488
!
2 460
!
930
i
!
!
!
!
!.
!
I
1a
Conduite en traction bovine ( e n i n t e n s i f ) jusqulen lS77.

3 3
A notre avis, dans les conditions présentes, les rendements
2 attendre en culture motorisee intensive ne peuvent gubre différer
de ceux obtenus en culture attelée intensive, si les superficies mises
en culture sont conformes aux capacit.és respectives des équipements.
III - APPROCHE ECOrJOMIQtJE
A partir des normes techniques précédemment exposoes, peut
&tre établi le bilan économique prévisionnel de la structure d’exploi-
tation.
III 1 - Prix des productions (Prix officiels 79-80)
Il est supposé que toutes les céraales ont la possibilite
d’être commercialisées.
Arachide
4 5 f/kg
Pîaïs
3 7 f/kg
Sorgho mil
4 0 f/kg
Coton
5 3 f/kg
III-2 Prix des matdriels TTC, Sénéqal
Il s'agit du coût actuel d'achat au SBnégal, toutes taxes
comprises et sans subvention.
TRACTEUR TE
l.OOD.OUO F CFA
CHARRIJE
238.000
s o c
19.000
BARRE PORTE OUTIL =t Roues
296 .oou
+ Socs sarcleurs
46.000
+ Socs canadiens
13.000
-b Dents
Gti ,DOD
(Cûwx CROP)
(205.000)
SLPlOIR 4 RANGS
130 .ooo
f Oarre
60.000
UROYEUR
350 .OOG
Couteaux 1 jeu
100,00CI
Cardan de prise de force
62 , 000

HERSE
100.000*
CHARRETTE
100,000
SOULE'JEIJSE
700,000-x
CAISSE A OUTILS
8ti.000
++Prix estimes
III-3 Estimation du coût horaire d'utilisation du matarie
Hypothùses de durée d'amortissement :
Tracteur
6 ans
(45013 heures)
Charrue
10 a n s
Semoirs
6 ans
Barre porte outil
10 ans
Charrette
10 ans
Souleveuse
10 ans
Broyeur
10 ans
Les matériels sont supposés ne pas avoir de valeur rksiduellc
une fois amortis (prix de reve,lte = 0)
Pour le calcul des charges d'intGr6t du capital, nous avons
retenu un taux de 8$ appliqua à la moiti6 du prix d'achat comptant dea
hquipements.

TRACTEUR
1.60û.000 F TTC, en 5 ans 650 h,/an
+ 15;; déplace
Frais fixes :
ment
750 h.
Frais passession
207.000 F/an
IntEsr@t du capital
64.000 F
Assurances
4G.000 F
Semisa(3e
10.000 F
Outillage divers
16,200 F
397.200 F soit 530 F/haurc
Frais variables
Carburant 2 litres/h.t
220 F/h
(moyenne)
Lubrifiants
45 F/h
Pneumatique
50 F/h
(2 jeux pour 4500 h)
Réparations
400 F/h
715 F/h
Coût total h l'heure
1.215 F/houre,

2 6
CHARRUE
10 ans
100 h/an
F r a i s f i x e s (FF) 23.800 amortissement (A)
9.500 interfit d u capital (1)
33.300
s o i t
330 F/h
Fr.ais variables (FL’)
1,100 F/an
190.000 F
soit
190 F/h
(soc)
Coût global (CG) = 520 F/h
SEMOIR
5 ans
40 h an
F r a i s f i x e s
31,,700 amortissemont
7,,600 intëret
39,,300 soit 980 F/h
Frais variables
CG F/h
. -
Coût global
1,,040 F/h
BARRE PORTE OUTIL ICI ans
200 h/an_
Frais fixes
42.000 (A)
lh.tiUO ( 1 )
II-
58.8CO s o i t 2 9 5 F/h
F r a i s vaciabies
4 jeu de lames/an
150 F/I1
CG =
445 F/h
CHARRETTE
13 ans
150
h/an
F r a i s f i x e s
10.000 (A)
4.000 (1)
14,OGO F soit 95 F/h
*Frais variables
5 F/h
CG =
100 F/h

2 7
SOULEVELISE
ARACHIDE
700.000 F 10 ans
50 !3/an
Frais fixes
70.000 (A)
28.000
(1)
98.000
soit
1.960
F/h
Frais variables
1 jeu dt: lame
* ro!1J.ement/ûn 250 F/h
CG
=
2.44.0 F/h
GROYEUR
350.000 F 12 ans
50 h/an
Frais fixes
35.000
(A>
1 4 . 0 0 0 (1)
4 9 . 0 0 0 sûit 9 8 0 F/heure
Frais variables
1 jeu de coutcûux/an 2 . 0 0 0 F/h
CG =
2.980 F/h

III
Arachide
Maïs
-111
Sorqho
Ni .L
-
-
Coton
-I_
Rendement kq/ha : 2,100
2.500
2.300
2,300
1,600
Produit brut CFAz94.500
92,500
92,UOO
92 .ooo
34.800
Total Produit brut :
1.850.300 F
Charqcs fournitures c u l t u r e Y/ha
Arachide
I"laï s
-
-
s 0 1 LJI1 0
Ni
- .L-
Cotoll
-
-
Engrais
3.750
10.000
7.500
6,250
P M
Semances
7,300
2.000
1 .ooo
PI1
PM
Herbicides
4.500
7.200
Autres
3.000
!3attûge à .
II; .OGG
7.500
1
__ ‘cntrepriso
TO-ï-AL CFA F/ha:31.550
29.500
0,500
6A60
PIil
TeriipS d o
t r a v a i l ü. l*ha
-
Tracteur
31,5
37,5
23,5
4 15
19,5
Labour
12
12
,; 3
5 eïilis
295
2
2
II
S ÛlXlEi~E
7
9,5
i; 3%
lis
975
Sroyage
4
1 '1
Transport
17
5
8
5
10
s ouleveuso
5
.*
Chazqos
mat6risls/ha.
Tracteur
3?.04c1
46.475
35.310
5 5 . 7 7 0
24.1'70
Labour
6.240
G.240
6.76@
S e xi s
2.600
2.030
2 .oeo
Sarclûye
3.115
4,430
2.890
7.120
4.230
Broyage
11.920
32.400
Transport
1 .?Oti
500
800
500
1,000
Souloveuse
12.200
Total charqss matGrials/ha
53 .65 5
71.645
4fi.550
98,930
29,500

29
Arachide
Ilaïs
Sorqho
Mi. 1
cotori
-
--w-m
Charges totales/ha
90.205
101.145
55.050
105,180
29,4ce
Charges totales
811.845
606.870
165.150
135.180
29 .~cOO
p0lJr
l a s t r u c t u r e
T O T A L CI-ikRGES :
1.718.445 F
S O L D E =
:.858.300 -
1.718.445
zi
139.855 F
Coefficient de risque
= Chargc,s g 0 Y2
P r o d u i t b r u t 9
En supposant qut3 les Pailles dz mil et de maïs no sont pas
broyées avant enfouissement :
Arachide
f+Jï s
m-
Sorgho
Mi 1
w-
Coton
- -
- - -
Charges materie F/ha F 90.205
84.245
55.050
58.705
29.402
C h a r g s s kotales :
1.590.570 F
Solde
= 'I.85.E.300 - 1.590.570 = 287.730 F
-
En faisant l'hypothuse que la motorisation induit u;le ,tyro;v-
sance des ~L:nci<inr;nts moyens
Arachide
Maïs
v-
Sorgho
Pli 1
Cotan
-
-
-
-
Rendement I:g/ha
2.400
3.000
2.700
2.700
1.300
Produit ~PULL
= 2.153.400
S o l d e =
2.153.430
- 1.718,445 =
434,355 F
Coeffiuior;t de risqtto
= 0,80

IV -COMMENTAI8ES ET DISCUSSIOI'J.S
1. Epandages d'engrais et d'herbicidr-: : vu les temps de
travaux ndcossaires ;-'oCI* ci::: 2 opGrations, leur m$canisûtion ne
parait pas indis~:~cnsabic si elle doit entraîner un équipement sup-
plementaira coi"lteux. Des solutions techniques d bas prix ne sont
ccpcndant pas k exclure ,

2. Taux de mécanisation des culturws : le coton est preson-
temont la CiJltilFf? qui se prAte le moins h la motorisation (semis,
traitGfliE?ntS ot rbcolte manuels). Le probl6ri;a do cette culture est

evidemmont tout autre s'il existe sur l'exploilation une main-d’oeuvre
abondante dent l'objectif prioritaire n'est pas l'obtention d'une
forte rénumération (dependants des chefs d'eX;JlsltatiOn, enfants, etc.,).
Dans ce cas, étant donne que ~E:S fournitures do ce t te c u 1 tu r t-: ne fo n t
piS
l'objct~ d'un romt~oursomei~t
direct, le coton peut ce revkler ii:terus-
sant, la motorisation visant ici à lever certains blocagas occasionnos
p a r l a l e n t e u r d e t r a v a i l . d o s baeufs ( l a b o u r , sarcla-binages., ), ï~,is
tJne ‘notorisation qui ne cherche pas des économies de mainid' oeu;.Irc
substantielles
et une crcissance de la procluctilJite du travai.i G-t-elle
un avenir 6 moyen twrme ? Do plus, si*ln main-d'oeuvre n'es-t pas ci n
facteur contraignant, l'adoption
de plusieurs li'lités
.
de cultures
attelecs n'a-t-elle pas dc cnances
d’@tre une s.Jlution économiquerrlent
plus judicieuse ? (on sait qu'au Sénegal les paires de boeufs bien
entretenues voient leur valeur marchande croître acres quelques cam-
pagnes).

3 . Souïevagc : compte tenu des temps de soulevage, (1,s ha/joJr;
il semble difficile de pouvoir effectuer cette opé:ration sur des sur-
faces
trPs etendues : imperatif dos semis precoces et groupes de
l ’ a r a c h i d e , reprise en masse des sols s’opposan.; a l’arrachaye, risquo;
de germination., . . L'introducti~~n de 2 variZtÉ<: d’arachide & lonyueurs
d e c y c l e diff6re;‘ts per~.~t L::T partin d’étendre :!a pGriodo d o s o u l e v a y c .
La souleveuso utilisée, avec tapis
secoueur, supprime l’opération de
12 miso e n moyuttessoit une Bconomie de 30-35 heures de main-dowuvre/
ha.
Avec nos hypotheses de prix et du cok horaire, le soulevage
d'un ha revient, p o u r le matériel, 2 1 8 . 4 2 5 F, c e q u i est prohibitif.
Avec uno souloveuse simplifieo ot sans tapis secoluour (prix estimé
15U,O@O F) lr soulevago d'un ha coûterait aux a:-ontours de O.OClO F
soit uno économie de 10.425 F pour 35 heures de !,lain-d’oeuvre supplé-
mentaires,
S ’ i l est possible d'employer la soulcveuse avec tapis ÎDOh//an
pendant 10 ans, le soulovaye ravient à Environ ‘12.500 F/ha mais 20 ha
d ’ a r a c h i d e souJcvés
- a
par an nar;i$t un maximum.
4, broyage des pailles : les charges 1 es plus importantes
proviennent du remplacement an::uel du jeu de couteaux dont lo durec
d'utilisation ne peut
yubre excéder 50 heures a~‘ec las pnillss de
maïs
et mil o I; las tiges do cotonniers. Un aboutit sinsi h un coût
d'emploi du matdriel de 34.0OOF/ha de pailles do mals broyées. ‘Coût
la aussi prohibitif. !S’il se vérifie que le broyage des pail:!cs incite
5 l'enfouissement des résidus d e rdcolte e t d o n c : f a v o r i s e l a c;jnserva-
tion du capital fonci#er natiunal, de larges
subventions
de v r c I i t 19 t c7 i? c
accordées 3 ce type d.e matériel.

-<
5. Bilans Bconomiques
: l e s rgsultats prÉsent*Ss prC&ciem-
ment informent de la faiblesse des marges permises avec l’assolement
et les teckiniques culturales ccasidérées. Dans la mesure où il parait
difficile U'auLj~~cntn: ?!:;p ~:r~r'::.'~t~
;;:y~!* r,/hLi ($1~ façon con&quente, il
semble rkcessaire pour ztteindro des soldes supérieurs.
- d’augmenter la superficie cultivée
- et/ou d e rdduire l e s charges (materiel)/ha
Pour tenter de préciser cet aspect de la question nous
avons élaboré un assolemsmt différent, fondé sur les 2 rotations
suivantes :
la quinquennale
Jachère/maïs/arachide/sorgho/arachide
l a t r i e n n a l e
A rachide/co ton/mil
Seuls sont labouros annuellement Les soles de jachere (en
fin de cycle et avant maïs) et de sorgho (en debut de cycle).
Soit x ha :La superficie de chacune des soles de la quinguen-
nale e t x h a c e l l e d e chaque sole de la triennale
2
Le calcul de la superficie totale se fera ti partir du bloc
L]e travaux de début de cycle, bloc le plus chargé de la campagne [pour
le tracteur.
E n t r e l e ZO/O6 e t l e 20/07 l e t r a c t e u r d o i t e f f e c t u e r :
Temps de travail en heures
- Sarcla-binage mil
x x 10
5 x
. . .
?-
- Reprise maïs humide
X
x 2
2 x
- Semis maïs
X
x 2
2 ::
- Semis arachide
(2x -t x) x 2,5
6,25 x
2
- Labour sorgho
X
X
12
12 x
- Reprise sorgho
X
X
2
2 x
- Semis sorgho
x x 2
2 x
- P r é p a r a t i o n + Rayonnage coton x x 5
2,5 x
2
- S a r c l a g e c o t o n
X
3
-.
1,5 x
2”
37?25 x = 28j x
7h/j = 196 h
x=5,2ha zt- 5ha

Soit une superficie totale de 11 x = 27,5 + 5 ha jachère.
2
La jachère réintroduite dans la rotation sera labourée en fin de cycle,
Labour : 5 ha (derrigre jachère) + 5 ha (avant sorgho) = 'l0 ha labouras
/ha *
Hypothèse ,de rendements :
Arachide
Maïs
SO rg ho
P:i 1
CO ton
Kg/ha
2 . 0 0 0
2,500
2.300
2 .ooo
1 * 400
Frodui t brut/ha
90,aoo
92,TLIO
92 .floo
S0.COC.I 72,OOi3
Total produit brut
1.125.000
462.500
460.000
200.000 '18C!,OOO
=
2 .420.000 1
C h a r g e s c u l t u r e s
394.375
147.500
42 .500
15,625
PK
= 600.000
Temps de travail du Imatgriel,
Arachide M a ï s
Sorgho
K i. 1
Coton
Jachére
Tracteur
31,5
Il,5
20,5
2 5
23,5
12
Labour
12
1 11
Sern i s
295
2
2
Sarclage
7
4 9 5
695
13,5
-
Transport
17
5
8
10
Souleveuse
5
T o t a l tractsur : 7 7 5 h e u r e s d e t r a v a u x culturi-lx
C o û t s h o r a i r e s
--II-. -.--
Tracteur amorti en 5 ans à 775 h/an (t deplaccmen,t : 9Oij h/an)
1,215 F/h
Charrue
120 h/an
47iI F/h
Sernoi r
50 h/an
845 F/h
Barre
240 h/an
395 F/il
C h a r r e t t e
idem
100 F/h
Souleveuse
65 h/an
1.750
F/h
CHARGES MATERIELS
"-
Charges/ha
Tracteur
38.26Cl
13.965
34.620
30.365
28.545
14-578
Labour
5.690
5..69iZ
Semis
2.110
1.690
1.690
Sarclage
2,765
1.780
2.5713
7.900
5.330
Transport
1.760
500
800
500
1 .ooo
Souleweuse
8.750

33
Total charge matériel :
669.a15
177.D75
198.400
96.915
177.190
IC!I ,075
l,271.270
t Cl-lerges cultures
600.000
To ta1 charges
l.Ej71.270
Rarge
zz
550.000 F
Le passage de 20 ha à 27,5 ha cultivBs procure un surplus
de marge important ; il n'en demeure pas moins que le coefficient
dc r i s q u e d e m e u r e é l e v é : 0,77.
De p l u s l e s r e s t i t u t i o n s o r g a n i q u e s le sont Sali&es q u e
par l'enfouissement de la jachÈre. Il convienCuait, par -apport de
fumier,
notamment dans la triennale, de veiller à un non appauvris-
sement des sols.

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3 5
CONCLUSION
L'introduction de la motorisation individuelle ne peut se
faire sans motivation réelle;génEralement elle coTncido avec un pro-
blomo de manqua en main-d'oeuvre, nécessitant la iaQcani.sation de cer-
taines 0pErations. Elle peut correspondre ailssri a la ndcassité do
rSduire la durée de
certaines p6riodes d e t r a v a i l ( e x e m p l e : prepa-
rations des sols en début de cycle) ; il faut Id ce moment faire un
reprochement avec les coQts de l’énergie jusqu'alors utilisee. (ex :
un tracteur + charrue t 1 chauffeur équivaut à
13 paires de boeufs
+ sharrues mais +
8 b o u v i e r s ) .
D'autre p a r t l e p a r c e l l a i r e d e 1’ exploitation ne peut étre
&rcellé c023e traditian&LXc cnt.-
* Il est indispensable de disposer de
parcelles assez grandes 9t minimum 1 ha) et proches ies unos des autres
ainsi que de la ferme ; ceci afin de limiter les deplacements nuisant
h l a rentabilitg d u t r a c t e u r . De toutes façons l'acquisition d'un
engin motorise doit entrainor generalement une augmentation des sur-
faces cultivees (productivite plus grande) ; si actuellement dans
ccrrtaines regi ons il reste des terres disponibles, ce n'est pas le
cas partout : il est alors nécessaire d’intensifier sur les surfaces
exploitables et surtout d'utiliser des techniques permettant un main-
tj. 8 t-j
(sinon une amélioration) de la fertilité des sols.
Ces techniques, m a l p r a t i c a b l e s e n c u l t u r e attelle peuvont
Qtre mises en oeuvre gr14ce B la motorisation (EZX : broyage de résidus
do récolte,cnfouissement). Mais 5 quel prix ! kous avons vu, dans
cc) q u i précede , que :Le coût d'utilisation d'un broyeur fe rendait
prohibitif
; il est actuellement difficile de faire investir un paysan
dans le maintien do la fertilité des sols. Si la motorisation
devenait
une option politique il serait alors indispensabïc de la subventionner
uu d’Qxon6rer le matBrie et 10 carburant afin de lui donner un sem-
blant de rentabilité,.
L'apport de matiCro orgunique, s i l e c o û t d u b r o y a g e es’.;
trop t$levé, p e u t s’effectuer d’autrn faFon, et, par exemple, par la
confection et 116pandage de fumier. Le systbrne à d’ailleurs un autre
avantage qui est de valoriser les sous produits de récolte : fanas
CIarachide, feuilios de c&rGales, SO.E.B .,.)
( v o i r annexe 2)
Pas
une _
petite embouche, qui, si elle est bien conduite peut
amener un certain apport
au niveau de l'exploitation.
Une autre voie pour améliorer la rentabilité d'une telle motorisation
est le travail Q facon, a l’extérieur de l'exploitation. Si l'on con-
sidore quo 10 tracteur est utilisQ
& plein temps pendant la p8riode
des cultures,
il ne reste de temps disponible q-le pour le traitemcnl
des rgcoltes
et les travaux de ferme.
Ceci suooose une demande reelle
de la part do l'environnement et surtout une position de quasi mono-
pole du proprietaire du tracteur qui lui permet de pouvoir rsntabiliser
son matériel. Il y a lieu de prevoir le seuil de rantabilite 6conorniquc
d'une telle o;28ration afin de ne pas s'y engager é la lés$ra,

36
La petite motorisation individuelle sc justifie mal actuoi-
lement si ~110 vient juste en ren,placement de la traction bovine y
elle doit s'aceompaaner de nouvelles techniques jusqu'alors impra-
ticables (c,u difficilement) en traction animale, ct principalement
des teçhniquus de conservation et d'amélioration du patrimoine foncier,
Devant le co0t de ces techniques, il coi, alors indisponsaUles qu'une
nide financi&ra soit mise en place a,Atant au n.ive:au investissement
qulon niveau utilisation du matériel, Il ne faut Gvidemnent pas clublior

.i.e c6t6 formation du paysannat et le "service aprks venta" (appui
technique en
brnusso) qui sont aussi des conditions si ne qua non pour
osp&rer la reussite d'une opération dc motorisation individuelle.

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37

3 8
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# ANNEXE 2 0
n

n
PossibiiitC! d'cmbouchû et da proûuctisn do lumier :
Le Systbm 20 ha
Y ha d'arachide -------y? 18 tonnes scie fanes
3 ha sorgho,
--+ 11 tonnes C!C-! pailles consommables
-
-
-
2 t:a maïs
Rations pour les an.i.riau:< à l'embouche : 5 kg de fanes
t 4 kilos de paille ([bovins 250-300 kg)
Soit 10 bovins entretenus pendant 1 an.
S.i~l',on obtient 3 ~onncs dt3 fu.mier/bovin/~
. _
.
.
.
ce Id nous donne 33 tonncts de fumier; à 7 tonnes à l’halsoit 4 ha yv
::~ys-t(:me 32, 5 I'lc
i.
12,5 ha arachide -4: 25 tonnes fant;i-,
10 ha
SCïCJhO

t Iaaïs,-j30 tonnes paiLles consommables
Soit 74 bo;:ins
enLret;enus/an soit 42 tonnes dn furniar/an
/soit 5 ho. fumCs/an/
~5y:;LLtime traction bovi,Te (10 ha)
4 ha arachide
.-..EI tonnes fanes
3 t~û céréales
sr 9 tonnes pailles
Soit 4 bovins (2 paires b o e u f s ) entretenus/an soit 12 t o n n e s :rje furnie?

- Structure traction bovine 10 ha - 6 Actifs (1*7 Actif/ha)
.c Equipement :
7! paires de boeufs
I polyculteur à grand rendement
1 charrue
Assolement :
4 ha d’arachide
1 ha coton
2 ha maïs
2 ha sorgho
‘i ha mil
Labour de fin de cycle sur 1 ha maïs - 1 ha mi.1 . 1 ha arachide
(si possible)
+: Frais d'investissement
P.G.;1 :
400.000 F
Charrue :
23.800 F
425.000 F amorti sur 5 a n s s o i t 85,00O/an
(programme agricole )
+ Fournitures cultures-. (Herbicides sur arachide et maïs)
Arachide
31 550 x 4 I[
Maïs
23 5 0 0 x 2 1il
Sorgho
8.500 x 2 1
=
208.450 F
Mi 1
6.2S'D x 1
i[
Entretien boeufs pendant travaux 4!jO kg c8real.es =
14.8OCl F
Aucun amortissement n’est prévu pour le. paire de boeuf car allo
E:st généralement revendue plus chsre qu'elle a et6 achetée ; on
peut presque
cor;sidéror ltopération comme une embouche déguisee.
+ Produit brut
4 ha Arachide
2100 kg/ha ------ 3'1.800 F
2 h a Maïs
2500 kg/ha ----- 185.000 F
2 h a Sorgho
2300 kg/ha ----- 104,000 F
1 I-I a Ni 1
2300 i:g/ha ----- 92.000 F
1 ha Coton
1600 kg/ha - - - - - 3 4 . 8 0 0 F
923.900 F
::- ?-large n e t t e :
614.750
^^.

Cx~mplss de prix TTC de pièces détachdes pour BOUYER/TE équipt$ dl~::l
moteur ST2 LISTER
- PJ e a .i 1 i 1; j 2 c; ,L (: c! 1'
10,200 F
- Piston
36.500 F
- Pochette joints complbte
22.000 F
- Filtre GO (éléments)
2.500 F
- Filtre GO compl6tairc
(complot) - 3O.OOU F
- Tuyau retour GO
2 4 . 0 0 0 F
- Palier arbrz Pris#e de force :
14.500 F
- Prise de force
95.000 F
- Roulement moyeu AV : 7 000 F
- Soc charrue 12'
19.000 F
- ContrGle injection - mise au point : '15 0013 F
- Courroie de transmission toi16 5.300 F
- Courroie de transmission pompe hydraulique 2.400 F
- 3eu de couteaux pour broyeur&sroy Giraudon : lOO,OOO F
- Prise daf-r::, pour bruye!Jr : 62.000 F

F

DE] TRAVAIL ET
TEÜPS D E TR#VAUX.,
i
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