NUO -ï-u?E H.M.MB/ID REPUBLIQUE DU SENEGAL ...
NUO
-ï-u?E
H.M.MB/ID
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
PREMIERS RESULTATS CHIFFRES DE
L'UNITE MOTORISEE DE THYSSE-KAYMOR-SONKORONG
.
Par
Hyacinthe Modou Mbengue
AoQt 1979
Centre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)
BREVE HISTORIQUE DE L‘UNITE MOTORISEE DE T.K.S.
L'introduction de la culture attelec et, en particulier,
l'utilisation do l'unit6 moyenne (Ariane) ou de llunit6 lourde (poly-
cultcur B grand rendement) a permis de lever las goulots d'etranglcmcnt
traditionnels qui se situaient au moment des semis et des sarclages
(nécessita de semer rapidement des las premières pluies utiles et d t 61i.-
miner
des la levéo les adventices).
Cependant,
l'augmentation de la production dtune part et les
nécessités de l'amélioration fonciùra dtautro
part creent de nouvelles
contraintes de travail que seul0 la motorisation peut lcvcr complétemcnt :
il s'agit principalement du traitement des rbcoltes et du labour de début
ou de fin de cycle avec ou sans enfouissement de pailles. C'est ainsi que,
en accord meme avec le Pro
jet UnitOs ExpCrimcntaJ’os, c’est-à-dire “Promou-
v o i r ,
en vraies grandours et conditions, des
syst?>nes intonsif s de produc-
tion, tenant compte : des potentialités naturellas
(donc de la nature),
dos conditions Qconomiquas, des rentes de situation, des possibilités
dos
e x p l o i t a t i o n s , à partir des références
techniques et économiques obtcnuas
en champs d'oxperiences et, ainsi, prouver leur valeur
dans le milieu
d'application .,. Ces systèmes intensifs do production feront appel h des
productions ou facteurs
de production novateurs, inconnus de ltonsemblo
des producteurs traditionnels.
Exemple : labour de
fin do cycle,, ,."
il a été cr86
en 1975 l'unit6 Expérimentalo motorisée
do Thyssé-Kaymor-
Sonkorong
avec utilisation de deux tractours ?I roues
do puissance moyen-
ne (62 et 47
CV) et d'un moteur
diesel lent b
poste fixa.
Les objcctiFs
de l'action menéc sont :
- "socio-6conomique
: évaluer les réactions
des paysans et ides
differcnts membres
du carré
face aux possibilités de la moto-
r i s a t i o n ;
- technico-économique : determiner l e s collts d ’ o p p o r t u n i t é d e s
d i f f é r e n t s t r a v a u x suscoptiblcs
d*@tro m o t o r i s e s ;
- s t r u c t u r e 1 :
"définir 10s structures
capables ds servir da
s u p p o r t à c e t t e motorisa%ion”.
La responsabilitd technique do 1'UE Moto est Confi&e à la
Division du Machinisme agricole et Génie Rural du CNRA do Bambey alors
que l’équipa
de suivi do l'operation depond directomont
du Chef do l'Unite
Expérimentale do T.K.S. Cette Oquipo comprenait :
- d e u x v o l o n t a i r e s d u progres (K’~i.
RAMBAUD et VAN RHIN) qui
dcvaiont stoccupcr des tracteurs,
du moteur à poste fixe ut
do tout le materie restant.
Ils devaiont aussi assurer la
formation
technique des deux chauffeurs
et d'un artisan
du
BIT. En outre, ils avaient la tache do remplir les documents
de suivi et de faire les rapports concernant
chaque niveau de
motorisation ;
- deux conducteurs de tracteur (MN, Diop et Ndiayo) ;
- LJI-I é c r i v a i n - o b s e r v a t e u r & t e m p s p a r t i e l
(SR/TECHNO), pr8sent
durant la
pbriode de traitomont
des recoltes et do stockage.
M. Sara Hane suporvisait l'opération et rassemblait 10s rap-
ports élaborEs par 10s volontaires du progrés, faisant ainsi la liaison
avec Kaolack et Dambcy, Los ddparts survenus par la suite ont ou des r6-
percussions
négatives sur 10 d6roulemont merno do l'action antroprise au
niveau do 1JlJE Moto. !Y, RAMEIAUD a bt12 déplacé LiussitBt aprés 10 d6but dc
lJop0ration pour des raisons internes. ?I.
Sara liano a quitté après six
mois. Quant au dornior volontaire
du progrés,
Pl. VAf\\l RHIN, il est parti
apr8s
deux ans ; personne des deux n’a r3tB remplace
cffectivsmcnt. Lo
Chef d'Unité, H. Saliou
Niang, 6tant parti en stage do formation
CII Indo,
a 6tB relaye
par Pq. Madoumbé Guèyo qui devait par la suita s'en aller
lui
aussi pour des raisons dJ6tudos. C Jost ainsi
quo M. Uatar
Diono, d6tachu
spécialement du MGR du CNRA do ßambcy pour sJoccupor de lJUE Moto dcwint
aussi responsable
de l'unit& Expérimentale aprbs
seulcmcnt quelques mois
d'activité au soin du lJUE Moto. Depuis, il cumule les doux fonctions.
Cctto brèvo historiquo pourra illuminer
sur les difficultds
roncontrbas p o u r m e t t r e onsomblc l u s danndos rocuoillies
s u r
lJUE Flot3
a f i n dJJJcn t i r e r d e s onscigncmcnt s valabios pour
dJautros opérations de
c o gcnrc”,
En effet, 10s fréquents dsparts et arriveos qui ont caracté-
ris6
lJUE Moto ati lJUE TKS dans son ZnscmblE ont toujours CU pour con-
s6quoncos lJarr8t
plus ou moins prolonge
du flux dos donndcs sur toutos
ou partie dos opérations.
Pour
ne citer qu'un exomplo, nous nc disposons d'aucuno donnéc:
s u r lJ!JE Moto d e
janvier 77 à scptcmbro de la mdmc année, ce qui
omp@c;nr!
d’avoir
une id6c merno approximative do lJactivit6 des machines durant
t o u t e cotte periodo.
rd0us n o u s s o m m e s i c i ocçup15s
uniquement do la motorisation
basde s u r l ’ u t i l i s a t i o n des d o u x t r a c t o u r s c t d o s m a c h i n e s c t o u t i l s
ontraings par
c!ux afin d'en connaftro 10s donnr5os caractoristiqucs
pro-
pros ?t chaque operation ot
dans lo s conditions
du milieu.
A travers ces
donnees caractlristiqucs (tomps do travaux, consommations spscif iquos,
p r i x de r c v i o n t , otc,,.),
nous pourrons ainsi juger
de la viabilitQ Gcono-
miquo dc l’operation, do SOII acccptatior; ou non par lc miliou paysan, et
p a r l a mt?me o c c a s i o n , envisager des ameliorations et dos solutions aux
pr
obl&mos qui s e poscraicnt p o u r t e l l e o u tcllo a u t r e o p é r a t i o n . Il est
évident
que n3us no pourrons pas tiror des conclusions dgfinitives sur
1’
UE Iloto dans son ensemble, d ’ a u t a n t p l u s q u e 1s s u i v i d c lJopération,
jusqu'ici, nIa pas Qtt? sans failles et
que, par voie
do consaqucnce, il
manque dos 616monts importants d’appréciation
tant du point de VUL! tcch-
niquo ~JC socio-Cconomiquo. Ccpcndant, 1Janalysc des donneos snrogistr6os
p o u r r a n o u s i n d i q u e r c e r t a i n o s tendances e t mbmo c o r t a i n o s ‘Jappropriations”
par le milieu (cas du battags du mil) quo 10 suivi ultérieur do iJacli.on
devra confirmer ou infirmer.
Dans les pages qui suivont, nous adopterons
10 schgma ci-après :
- Calcul du prix de revient dos prestations des tractours
- Calcul du prix de roviont de l’heure des charrues
11
1)
d e l a b a t t e u s e A mil
II
tt
d o 1Jéoranausc
_.
à maPs
II
Il
d e l a rcmorquo
It
I?
d e l ’ h e c t a r e labourdo
II
II
du kilogramme de mil battu
II
El
du kilogrammo
de mars ogreno
- Consommations spécifiques
- Considorations finalos
- C a l c u l d u coOt p r é v i s i o n n e l d e l a b a t t e u s e à arachide.
1 - CALCUL DU PRIX ,DE REVIENT DES PRESTATIJNS DES TRACTEURS
TRACTEUR FORD 3000
Puissance au moteur = 47 CV
Prix
hors taxes =
1,657.ZOU F CFA
Montant des taxes =
215.400
Prix paye r‘d l'achat =
1.872.600
Valeur de revente estimée (25 $) = 468.150
Amortissement du capital enqae :
La charge moyenne annuelle d'amortissement du tracteur, comme
d'ailleurs de tout autre
matériel, est donnée en fonction du prix
total
&Payé B l'achat, et du nombre d'annees N choisi pour amortir. La somme
& amortir, c'est-à-dire celle qu'il
faudrait mettre
de cdte afin d'ache-
ter un tracteur ayant les memes caractéristiques
techniques et d'un prix
Qgal (en temps de stabilité monétaire) quand le Présent tracteur sera hors
d'usage, est !-I-R, Fi étant la valeur de reventc du tracteur
considéré. La
durée Economique du tracteur
est estimée à 6 ans après lesquels il ne sc-
rait
plus convenable de l'utiliser notamment à cause des colts de manu-
tention qui seraient alor:;
trop onéreux. Il est supposé que durant ces
6 années, le tracteur travaillera à plein régime.
= 1.872..600 . 468,150 = 233.900
F
6
arat
du capital enqagé :
Pour simplifier les calculs, nous adoptons ici une methode de
calcul des charges d*intér&t qui aboutit
% un montant annuel constant
pendant touM.la dur& d@amortissemcnt
du tracteur.
Effectivement, il aurait
fallu choisir chaque annee une annuité correspondant
au capital moyen
restant de fait engagé au cours dc l'annee d'exercice ; drautre part, le
taux d1i.ntér8t (coOt de l.'argent) n'est géneraiemont pas lu m6mo d'uns
année à l’autre. La charge annuelle dtintGr0t n'est donc pratiquement pas
constante et varie en fonction du capital effectivement engagé et du
taux d'intér#?t de
l'année, L'annuit constante dlintér@t sera donc ca&-
culé à partir du capital moyen engage pendant toute la vie
du tractour
ot qui est la moyenna arythmétiquc ontrc le capital A et lc capital R.
Le taux moyen drintér&t est pris éga à 73 $.
La charge
annuelle constante
d'interet ast ainsi donnée par :
F2 =A+R
x i = 1.872.600 + 468.150 x 0,13 = 152.15CF
2
2
Primes d'assurances = 5 $ :
F3 = A x 0,05 = 1.872,600 x 0,05 = 93.63!l F
Frais de remisaqc (abr,i-qarsqo) :
F 4 =
= 30.000 F
Total des coàts fixes ou frais do possession = F,, Ç F2 + F3 c F4 D
=509.680 Francs
(I
-1
ANNEE 1975
P
.I)
Le tracteur Ford 3000 a travaillé pendant 660 heuros, Nous
avons ainsi :
Moyenne horaire des collts constants = 509 GRO F =
772 i/H
660 h
Frais de carburant :
Pour un calcul da prix do rcvicnt affectif et non pr6visionnol
il faut nécossairament prendre 10s chiffras rolevos sur le terrain. Il
se trouve quo, dans notre cas, nous nlavons aucun chiffre sérieux qui
puisse nous guider
dans nos calculs comme il serait pr6férable. La con-
sommation do carburant
a donc été calculée suivant la moyenne gérdralc-
ment enrogistréo sur dGs tracteurs de cotte puissance.
F5 = Tl/H x 73,40 F/l
=
367 F/H
Frais do lubrifiants :
41 litres drhuile 1330 ont 6té consommés durant la mémo pQriode :
FL
= 411 x 400 u -
25 F/H
Frais de graissa= :
Il y a ou 6 graissagos à la moyonno do 0,5 kg par opération :
F7 = 6 x 0,5 kq x 460 F/& = 2 F/H
660 H
Frais d'cntrotion :
Il y a CU ylobalomont 3 heurcn dlcntrotien effectué par le
chauffeur mécanicien qui perçoit 180 F/H avec 25 7: de chargea,
soient
225 F/H au total (c'est lc salairo d'un conducteur
da la catégorie D,
sous-cat6gorie b, 3o écholon). Cela fait :
F8 =
3 H x 225 F/H
1
F/H
PiOces do rochanso :
Trois filtras à huila et un filtre à gas-oil :
= 3 x 3350F ç 1820F
FY
-:
18 F/H
660 H
Travail ds conduite :
=
2 2 5 F/H
Total ca@ horaire :
F
= FI+ F2+ F3+ F4+ Fg+ Fg" f7.t FB+ F9+ FjO =
660 H
P
(i
6 ANNEE 1976 x
Nombre d"heures = 533
heures
Moyenne horaire
des coûts fixes = 509680 F =
956,25 F/H
533
H
Frais de carburant
Y=.
367
Frais de lubrifiants = 14700 F
=
27,35
-?Z??H
Graissage = 5 x 0,5 x 460/533
=
2,15
Pièces de rechange = (3 x 3350 + 1820)/533 =
22,lO
Entretien
= 2 x 2251533
=
0,85
Conduite
=
22s
TOTAL COUT HORAIRE
ZC
1 600
F/H
i ANNEE 1977 dII
Nombre d'heures au compteur = 240 heures
Moyenne horaire cot?ts fixes = 509680/240
=
2 124
F/H
Carburant
=
367
Lubrifiants
= (16
X 400 + 6
X 3ao)/24@
=
34,16
Graissage = 3 x 0,5 x 460/240
=
2,87
PiBces de rechange = 2 (3350 + 1820)/240
=
43,08
Entretien = 3,5 x 225/240
=
3,28
Conduite
=
225
TOTAL COUT HORAIRE
?
2
800 F/H
; ANNEE 1978 1
Nombre d'heures au
compteur = 410 heures
Moyenne horaire des cotits fixes = 509680/410 =
1 243 F/H
Carburant
zz
3 67
Lubrifiants = 33 x 400/410
=
32,2C!
Graissage = 4 x i3,5 x 460/410
=
2,24
Pièces de rechange = 3 (3350 + 1820)/4îO
=
40,26
Entretien = 5
x 225/410
=
2,74
Conduite
=
225
TOTAL C0U.T HORAIRE
=
.l 913 F/H
MOYENNE DES QUATRE ANNEES POUR LE FORD 3CtCO
=
1 930 F/!I
0
TRACTEUR FORD 4000 P Puissance au moteur = 62,3 CV
P
P
Prix hors taxea =
1963800 F CFA
Prix tous taxes = 2219000
Valeur de revente = 490950
Amortissement = A-R = 2219000 - 490950
=
288 000 F
N
6
IntérBt =
A+R x i = 2219000 + 490950 x 0,13=
176 150
-Y--
2
Assurances
=
94 800
Remisage
=
30 000
TOTAL COUTS FIXES
=
589 000 F
ANNEE
1975 (I
1)
Le tracteur
a fonctionné pendant 850 h, dont une benne Partie
à Bambey.
Moyenne des colts fixes = 589000 F/850H
=
693 F/H
Carburant
=
367
Lubrifiants = (5i3,51 x 400
F/l + 371 x 300 fy850H =
40,50
Graissage = 10 x 0,5 x 460/850
ZZZ
2,70
Piéces de rechange =
(6 x 3350 + 1820)/850 =
25,78
Entretien = 5 x 225/1350
z
"1 3 2
,
Conduite
=
225
TOTAL COUT HORAIRE
=
1 355 F/H
P ANNEE 1976 II
n
1)
Nombre d'heures au
compteur = 630 heures
Moyenne coQt de possession
=
935 F/H
Carburant
=
367
Lubrifiants =
(471 x /+OO F/l + 391 x 300F/1)/630 H =
4 8 ,4 1
Graissage =
6 x 0,s x 460/630
=
2,13
Pièces de rechange = (3 x 3350 + 3 x 1820 + 100)/630 =
24,78
Entretien = G x 225/630
=
2,14
Conduite
z
225
TOTAL CQiJT
HORAIRE
z
1 604 f/H
0 ANNEE 1977 ;
Nombre dtheures au compteur = 450 hcuros
fioycnnc coûts de possossiun = 5D9UOO/~i5;0
=
1 309 F/H
Carburant
ZZ
367
Lubrifiants = (321 X 400 f 4 X 300)/450
=
31,ll
Graissage
= 4 x 0,5 x 460/450
=
2,04 F/H
Pi&>ccs du rechange = 3 (33513 t lU20)/4SO
=
34,36
Entretien
= 3,5 x 225/450
=
1 ,Y5
Conduite
z
225
TOTAL COUT HORAIRE
=
1 970 F/I-l
n
il A$IMEE 1 9 7 8
Nnmbrc drhouros au compteur = 700 H
Ployenne des collts coniptants = 509Oc10 F/700H =
642 F/H
Carburant
=
367
Lubrifiants = (47 x 400 t 4 x 300)/700
=
25,71
Graissaqu = 6 x 0,5 x 460/700
=
1,97
PiBccs
de rochango =
(4 x 3350 e'5 x 1820 t 20000)/7Oi3 =
60,71
E n t r e t i e n = 8,5 x 225/700
=
2,73
Conduite
2
225
TOTAL COUT HORAIf?c
=
1 525 F/H
PlOYENNE DES QUATRE ANNEES POUR LE FORD 4000 = '1 613 F/H
L’amortissement
dos tracteurs a Bté calcul6 sur
une p&riodo
de 6 années, avec uno
utilisation globale de 5000 heures, sait environ
800 h/an.
Avec UOU heures L'annBe, les prix
do rcviont
des prestations
des Ford 3000 et 4003 serait
respectivomcnt 1300 F/H et 1400 F/H, CO qui
n ’ e s t généralomont p a s 10 c a s
s a u f oour 12 4000 qui a travail18 350 haurcs
on 1975 (y compris les prestations
faitos à Banbcy). En moyenne, le 3'300
et le 4000 ont fonctionn6 461 H et 657 II par an avsc dos prix
de revient
moyens de l’ordre respectivement de 1930
F/I-I 3t 1613 F/H.
Il est bion sQr
possible do calculer ltamortisscmant h partir
dc ces donn8es cn considdrant
una via économique dos tracteurs
plus lon-
gue moyonnant un owcoliant entretien,
comme c'est dtaillsurs le cas pour
LItJE ?lETC. Yais peut-on justement diro
que, dans 10s conditions actucllcs
il serait
aussi possible d’effectuer ui: tel entrotion on transférnnt l’rn-
treprisc
en milieu paysan ? C’est
tout un problbmo de structures et
d'in-
frastructures qui se posa ot qu’il faudrait
rosoudre si on cnvisagcait
cette solutiorl. En attendant, n-us no pouvons quo prgconiser
une intcn-
sification et
une diversification dos activites dus tractours
pour
une
augmcntatiun globale dos heures
dL travail afin do diminuer les prix
do
revient et les rendre accoptablos pour 10s partios
on jeu. Une analyse
s o m m a i r e
d o s pr6cédontcs donnEus m o n t r e ( s i besoin o n é t a i t encore) la
c o r r é l a t i o n q u i nxisto entre
augmentation des heures de prostation
d'un tracteur ct la
diminution du prix
de revient El l’heure.
II - CALCUL DES PRIX DE REWIEI\\IT DES CHARRUES
I[
CHARRUE TRIDISQUE #
0
-.
II
Valeur hors taxas
= 65U.OOOFCF;:
p r i x t o u s t a x e s
= 734JOO
Valeur
dc rccupération
=
50.000
Amor~kissam~nt
= p?- = 73~,000 4. 5o.oou x a,13
=
85 .56SF
.
r:i
8
IntBr@t d u c a p i t a l = IcR x i = 734.OGU + 5 0 . 0 0 0 xi),l3= SI ‘)‘O
2
2
Assurances (3 ;Z)
22
22.OOLi
Remisage
=
lO.UOO
Entretien
=
lU,OUO
TOTAL FRAIS ANNUELS
= 178,565F
Nambro d'heures de labour - 135 I-l
CoQt horaire de la charrue -: 173565 F
=
1,32JF/lH
135 fi
iJombrc dfhcurcs dc labour = 217 ti
CoOt horaire - 178565 F/217 I-1
z
823 F/H
(I
CHARRUE BIDISQUE II
P
?
Prix hors taxcç
= 500 000 F
Prix tous taxes
= 565 000
Va1w.r de r8cupGration
=
45 000
flnortissemont
=
(A-R)/N = 565 ODG - 45.000/83
=
65 00;: F
Intérbt = (A + R)/2 x i = 61c3 ooa/2 x 0,13
=
39 650
Assurances (3 $)
z
1:7 ociû
Romisago
=
10 000
Entrct ion
=
1 0 0 0 0
TOTAL FRAIS ANNl!ELS
= 141 65G F
a
0 ANME 1975 1
r\\ionbrc
d'hcurcs dl, labour = 110 IH 45
coat horaire = 141 650 F/I20 H 45
I I - - - - -
0 ANNEE 1976 .B
!!ombro
d'heures do labour = 197 H 45
CoQt horaire
= 141 650 F/l97 H 45
=
717 F/I-l
II 1
P r i x totai paya i l ’ a c h a t = 1 5UO 000 F
Valeur dc rocupération
=
100 003
Amortissement sur 6 ans = (A.&)/6 = 1 400 OOU/
=
233 350
F
IntQrN = (A+I~)/2 x i = 800 000 x 0,13
=
ICI4 Cl00
Assurances
z
50 ouu
G arago
2
20 000
Entretien
=
60 GO0
TOTAL COUTS FIXES
= 467 450
F
I-lourcs de battage = 245 H
CoQt h o r a i r e
batteuse = 467 350 F/245 i-1
=
1 907,5SF,h
M a i n - d ’ o e u v r e spécialisde ( t r o i s o u v r i e r s ) =
709,49 x 2 + 140,40
=
3 41
,3 8Fh.i
TOTAL COUT HORAIRE
w
2 250 F/il
11 ANNEE 1977-78 ;1
Ir
Hourras
d o battage = 1 9 3 H
Coot horaire
batteuse = 467 350 F/I93 I-I
=
2 42 1,5 RF/H
klain-dtoauvrc spbcialisoo
ZG
34
1,3dF/H
TOTAL COUT HORAIRE
z
2 763
F/H
IV ”
CALCUL DU PRIX DE REVIENT DE L'EGRENEUSE A Ml\\YI'S
Prix hors taxes = 380 000
F
Prix total tous taxes : 430 000
Valeur de récupération : 5O.UOO
Amortissement : A-R = 380 000/6
z
63 350
T-
IntBrdt = A+R x i
=
450 000 x 0,13/2
=
31 200
-T
Assurances
=
20 000
Garage
=
10 000
Entretien
?
? ?
? ? ?
TOTAL COUTS FIXES
ZZ
145 000 F
Heures
dl Pgrenago
= 105 heures
Coot horaire éqreneuso = 145 OCJO/
=
1 380,95 F/H
ANNEES 76-7'7 a
t
II
Heuros d’6grenage = 66 heuros
COQ~ horaire :
1 4 5 000/105
z
1 686 F/H
a
a
a ANNEES 77-78 11
Heures dtdgronsuso = 57
H 42
CoOt. horaira
- 145 000/57 H 42
=
2 300 F/H
V - CALCUL DU PRIX DE ffEVIENT HORAIRE DE LA REMORQUE
Valeur à l'achat : 500 000
Valeur do r6cupSration : 53 000
Amortissement sur 10 ans : (50 000 - 50.000)/10 =
45 000
IntérCJt annuel = (500 000 + 50 ooo)/z x 0,13
=
35 750
Garage
=
1 0 000
Entretien
=
10 000
TOTAL COUTS FIXES.
= 100750F
ANNEE 1975 IIn
Nombre dlheures = 433 H 30
CoOt horaire
= 100 750 F/433 H 30
z
232,41F/H
31
7
ANPJEE 1976
a
It
Nombre
d'heures = 345 heures
Colt horaire = 100 750/345
=
292 F/H
a ANNEE 1970 aa
Nombre
d'heures = 112 heuros
VI -
PRIX DE REVIENT DE L'HECTARE LABOURE
Nous partons du coQt global
horaire des labours pour arriver
au coat
dc l’hectare
a travers
le calcul des randcmonts (H/Ha). Le COQ~
horaire du labour est la somma : coQt tracteur + coQt charrue, GBnBra-
lement,
la charrue tridisque est tirée par le Ford 4000
(sauf en 1976)
et celle bidisque par 1s 3000. Nous ferons
donc les calculs par systhmes
tracteur/charruo.
SYSTEME FORD 4000/CHARRUE TRIDISQUE
Prix
de revient
des labours = Prix de revient tracteur +
Prix
de revient charrus.
ANNEE 1776 n(1
Prix horaire labour =
1 6010
F/H + 1 323 F/H
=
2 927
F/H
Prix
do revient
de l'hectare 1abourGe.
Des 135 heures cie labour avec la charrue tridisque, 3t-l 40 ont
QtB eff'octuces Par lus deux tracteurs et les superficies
labaurées pour
chaque tracteur
n'ont pas Qté relevhes,
Pour la rnoycnne des heures h
f'h~okarE?, rlouS uvono dai.IL: pris ce-qui ~1 été e~~fc:~:~ivom~~it;Icr~lr~v~ t tamps
di: t r a v a i l o t supcrfim.ic c o r r e s p o n d a n t e 2 6 H a 80 o n t é t é labouri-s
o n
131 l-l 20, ~J~US avons
d o n c :
131 1.1 20/2G
Ha 80
5 H/Ha
Connaissant le prix
ds l’heure
de labour, le prix h
lliiectero
est : Prix
de revient de l’hectare
labouré = 2927:" H x 511 Ha = 14 635 F Ha
a-
ANNEE 1376 a
P
Ii
Prix horaire labour = 1525 F/!I’ c 823 F/H =
2 348 F/H
43,35 Ha ont dté labourés en 213 I-l 14, ce qui donns la moyenne
ci-apr&s : 2 1 3 H 14/43,35 Ha =
5H/Ha
d'où :
prix de revient
du l’hoctare~ labouré = 23487 H x 5H Ha = 1174OF
Ha
/'SYSTEME FOW 3OOO/tHARRIJE
ElIDIS~JuE,/
I
I
n N N E E
1975 II
ii
n
Prix horaire
labour = 1 410 F/H + 1200 F/H = 2 690 F/ti
3,60
Ha ont étQ Labour&s on 37 H
10 (en 7375, beaucoup de
surfaaes o n t rjt,rZ travaill6es
d e p a i r a v e c l e 403C et l e s p a r f o r m a n c o s
individuelles des tracteurs
n'ont pas été relevEcs..Sa
moyenne :i l’hoctaro
est : 37
H 10/3,60 lia = 10 Ii
20/Ha
Prix
de revient cls
l'hectare labour& = 2690
F/H x 10H ZO/Ha =
27 766 F/Hai
a ANREE 1976
a
Prix de revient du labour = 1600 F/H -I- 717 F/H = 2317 F/H
10,14 lia ont QtG labourés e n 180 i-i 20, soit environ 10 H/Ha
CoQt de l'hectare labouré = 2317 F/H x 10 H/Ha = 23 179 F/Ha
Les prix de
revient des labours varient entre 11 740
F/Ha et
14 635 F/Ha pour 10 Ford 4000,
et 23 170 F/Ha et 27 766 F/Ha pour le Ford
3000, ce qui s'éloigne beaucoup de la somme payée par les paysans qui Est
de 8000 F/Ha. Plusieurs Facteurs
grkvent sur ces prix
de revient. D’abord,
il y a le nombre limité
de paysans qui font appel au labour motorisé,
réduisant ainsi le nombre d'heures trawaillGcs par le tracteur et la
charrue et, par voit
do conséquence, augmentant le coQt horaire
du labour :
les donnéos quo nous avons rassomblges lc montrent
amplement. Lu tempe
employ8 pour labourer un hectare
est trop Elevb
et il semble quo la potitc
d i m e n s i o n d e s s u r f a c e s lahour8os en s o i t l a c a u s e ; e n efi%t, e l l e s s e
situent entre U,20 et 0,50
Ha généralement.
En agissant sur ces
deux fac-
teurs principaux
du prix
de revient, il
est possible d *
en diminuer l’en-
t i t é . I l s o r a i t i n t é r e s s a n t
d e r e l e v e r les
t e m p s a c c e s s a i r c s et 10s t e m p s
morts sur les chantïors
de labour et
d'en déterminer les pourcentages L
& p a r t i r du temps de présence sur le lice
de travail, conformémont
aux
normas CIUSTA (Comito Intornatianal pour l’Organisation
Scientifique du
Travail
en Agriculture).
Ainsi, la connaissance du temps offcctif de
t r a v a i l , d o s temps acccissoiros ( o n t c r r a g e ç e t déterragcs de l a c h a r r u e :
virages
on fin dc ligne), des temps de repos
et des tomps morts en font-
tion du temps de pr8sonco sur 10 c h a n t i e r ( i l f a u d r a i t a i n s i camptor 10s
tumps de préparation sur lo liuu
do travail),
peuvent aider à trouver 10s
points faibles du labour
(cn cc? qui concornc
l'aspect tochniquc tamps)
et donc à vair quollos solutions adoptur pour anéliarar las pcrfermancss
a c t u e l l u s .
E n effet, il n'est pas do douta quo do bas pourcentages du
t e m p s dc t r a v a i l o f f o c t i f o n t u n e incidence né-jative s u r l a co0t h o r a i r e
complexif qui en résulte ainsi inajord.
VII - PRIX DE REVIENT DLI KILOGRAMME DE MIL
BATTU f-T ENSACHE
Pour le
calcul du rondoment horaire moyon, noue avons pris on
considération uniquomont les cas où figurent lo
temps réel do
battago et
la quantité battuo.
a ANNEES 1975-76
a
f
?uûntité battuc
=
159 392
kg
Nonbrc d’heures do
battage = 183 I-l 45
Rendement do la batteuse = 159 992 kg/'183 H 45 = 870,lO kg/H
CoQt battousc
=
2 250
F/E1
CoQt tracteur
=
1 604
CoQt
romorquo =
292
Total battûgo
=
4 146 F/H
CoQt du kibqrammo dc mil
battu et onsaché = 4 146 F/H
= 4,76F/kg
870,16kg/H
Quantitu battue = 167 468 kg
Nombre dlheurcs d e battage : 1 2 6 11 08
F?cndomonC h o r a i r e
=
1 327,70
kg/H
CoQC batteuse
= 2 763
F/H
CoOt t r û c t o u r
=
1 525
F-/H
CoQt rcmorquo
=
9 0 0 F/H
T o t a l bûttago
= 5 188
F/H
Lo d8bit horaire de la
batteuse ost
un des facteurs
qui influent
le
plus 10 prix
de rcviont
du battage. De 870 kg/hourc on 1975-76,
OI-I est
passé Q plus de 1303 kg/heurc
e n 1977-73,
réduisant
ainsi le prix de re-
vient de 4,76 kg & 3,913
F/kg malgré
un prix de revient horaire
qui ost pas-
sé de 4 146 F t 5 108 Frs, Cotte augmontation du rendement due ossentiel-
lcmcnt à la bonne tochnicit8 acquiso par les préposGs SA l’alimentation
réguligre
de la
batteuse (ca
sont les rr18mes ouvriers
depuis le ddb& de
l’opération)
et à la bonne organisation
des chantiers de battage facilitéo
par
lXacceptation spontanoo des recommandations par les
paysans qui ont
ainsi contribub 21 la
bonne réussite do
l'opération battage. Il est mdmc
possible d’augmenter ultérieurement
lu débit do la batteuse mais il Fau-
d r a i t a l o r s i n c l u r e l e s r i s q u e s
de c~e~uro dce p r i n c i p a u x orgdncs 9 savoir:
1 : b!Q$t;,uz .:v 1:: co!~$r~-b,tt~:ur.
rhd
zoviondrons plus loin sur In ques-
tion.
VIII
. COUT DE L'EGREtiAGE DU KILOGRAMME DE MAIS
ANNEES 75-76 #0
Il y tl ou 95.834 kilogrammes de mars égrené on 63 1-i 75
Le débit moyen ost donc :
95834
=
1 515,162 kg/H
1 515 kg/H
63Hl5
CoOt Qgranouse
=
1 380,95 F/H
CoOt tractour 3000 =
1 000
F/H
Total égrenage
=
2 980,35 F/!-l
Coat de ltéarcnaqc du kq de
mars = 2 900,95 F/H/l 515,162 kq/H =
2 F/kq /
ANNEES 76-77 PII
113.400 kg ont été Qgroné
en 84 H 50, soit '1 336,?9 kg/heure
CoClt Ogrcnouse
=
1
636 F/H
CoQt tracteur
3000=
2 800
”
Total égrenage
=
4 486 F/H
CoQt do lldqrcnaqa
du kq do mars
= 4406 F/H /4336,79 kq/H =
3,36 F/kq
(I
'a
il ANNEES 77-78 #
75,968 kg 6gren6
en 57 H 42, soit 1 316,,60 kg/t{
Coflt &jrencusc
= 2 5ùU F/H
CoQt t r a c t e u r 3000=
1 913 F/tl
T o t a l égronago = 4 413 F/tl
Colt de l'éqrcnoqe du kg dc! mafs = 3-35
F/kq
Les dobits moyens horaires de l’égrcncuso
ont diminué
au cours
dos années et il scmblc? que ce soit db aux potitce quantitos apport8os par
les paysans, d'autant plus qu'il n'y a
pas à proprement parler
do chantiers
organisés comme dans le cas do la battouso h mil, l'égrencusc allant dc
village en village à la dumandc des paysans, A cela, s'est ajoutGr: une
légdro
diminution des quantitgs globaecs Q-)rcnBos dans 1'lJnitB. Tout ceci
a porté le coQt de revirent de 1’Qgrcnage de 2 Frs
en 75-76 à 3,35 F/kilo-
gramme
en 76-77, Ct anfin 3,35
F/kg on 77-78. Il s’agit
donc d’amener les
machines à tourner
c3 un r6gimr-r; economiquc optimal qui ne pourra ec tra-
duire
dans notrs cas quo par
une meilleure
organisation des chantiers ct
donc par une augmentation das rendements horaires.
IX - CONSOMMATIONS SPECIFIQUES
CO sont collos do 1970, car elles sont las soulcs complétes
ot susccptiblcs dc donner dos indications plus précises sur las consammn-
tiens de cnrbijrant. Dans l(: rclrv8 des donnbcs, no:ls avons procuda jour
par jour, en prenant la consommation journalierc sur lw lieu du travail
et la quantitb corrospondantc i>n produit
quand il sfLst agi do l'&gronago
ou du battage. Afin de faciliter ci: gcnrc de travail, il Faudra
que les
fiches élabor8es B cet effet soient mieux rEmplies à L’avenir cIi
tous les
points, ceci
aussi pour avoir
une idoo cxacta do l'tintité düs consommations.
Oc toute façon dans l'hypothksc d'uno continuation de llopGration,
le suivi
devra
en k!?tro plus ayst8matiqua afin quo soit confirmée
ou infirmés l’i.dt?c
que nous pouvons zn avoir à travers la locturc
dos donnees qui suivunt.
fl la prise de force,
la 4000 développe une puissance maximum
dc 52,6 CV tandis qu'a la barre d'attalago, nous en ~VO:~S 4ï,8.
BATTAGE MIL :
Nombra.dlheures
=
133 H 30
Dlbit horaire
= 1 328 kg/hourc
Consommation gas-oil =
762 ,% litres
Consommations sp6cifiques :
762,5 1
= 5,711 l/H
133 tl 30
5,711 l/H
= 0,100 l/CV/H
52,6 CV
-
ZZ
0,3043 l/kg
:LABO$
Rombrc d’houros
=
19& t-l
Consommation
=
1 017 litres
da gas-oil
Consommations spocifiquos :
1037 1
= 5,100 l/H
196 H
5,108 1lH
= 0,108 l/CV/H
47,G cv
a FORD 3000 il
II
It
Ce tracteur d6veloppe 39,2 CV au maximum à la prise do force
et 36 CV sur la barre d'attelage.
EGRENAGE :
Nombre d'heures
= 79 h 54
3uantité QgrenBe
= 91.271
kg
Consommation gasoil
= 283,8
litres
Consommation spdcifiques :
280,C 1
= 2,76
l/H
79 h 54
2,76
l/H = 0,07 l/CV/H
39,2 CV
230,8
1 =
0,00%4
l/kg
91271
kg
BATTAGE :
Nombre d'heures = 55 H 45
4uantitB battue = 76.065 kg
Consommation gas-oil = 314 litre,.
Consommation spQcifiques :
314 1
= 5,632 l/H
55 H 45
5,632
l/H = 0,143 l/CV/H
39,2 CU
314 1
= 0,004'i l/kq
76.065
kg
LABOUR :
Nombre d’heures = 3. H 45
Quantité consommée = 14 1
Consommations spécifiques :
14 1
= 4,09yl&
3 H 45
4,098 l/H = 0,174 l/CV/H
36 cv
TRANSPORT :
Nombre d’heures = 37 H 15
Quantité consomm8e = 120,9 litres
120,9 1
= 3,248
l/H
37
H 15
3,248
l/H = 0,OY l/CV/H
36 cv
x -
CONSIDERATIONS FINALES
mous avons rencontre beaucoup de dif6iicultes dans le dépouil-
lement des données qui nous sJnt parvenues de J.*!JE Hoto de T.K.S. Le suivi
de 1JopGration nIa pas toujours BtB regulior o t , d e c c f a i t , o n
n e p e u t
pas en tirer tous les enseignements necessaires, ne serait-ce que pour
des types d'acticns semblables. Nous insistons partiwliGrement sur cela
car
c'est la condition sine qua non pour déterminer
avec @xactitude les
temps de travaux, les pertes de temps, les jours disponibles, les blocs
de travaux et les prix
de revient
des opérations, mais aussi les motiva-
tions des paysans
et les colts dJopportunit6 5 appliquer. C’est pourquoi,
il faudra remplir convenablement et en toutes luurs
parties, les cahiers
de fiches journalieres
des trotteurs, 12s cahiers do bordereaux
de travail,
les fiches d’entretien
et de réparation concernant chaque matériel et
chaque
tracteur,
et le tableau d’entretien
qui pernettradB
faire le point
à tout moment des v i d a n g e s e t d e s g r a i s s a g e s . P o u r faciliter l e s u i v i d e
1JopÉrationJ
nous
pensons aussi qu?il-s&& bando monter sur les truçtuurs dos
compteurs
2. gas-oil afin d'en connaitre les consommations pour chaque
genre d'opération. Il s’agira
bien sQr de relever apres
chaque opération r&
jour aprl:s jour les consommations et le nombre d’heures correspondant :
air#si,
on pourra
calculer avec procisiori les diverses
consommations spé-
cifiques qui
nous interesserit.
Nous attirons enfin l'attention sur le
fait que le Chef de lJUE Moto ne peut pas sbccuper convenablement de son
travail s'il est aussi le chef de l*UE. On ne peut pas avoir à l'oeil
tous les problùrnes
de 1JUE dans son ensemble et suivre dans ces moindres
ddtails 1JUE Moto. Cette situation explique d'ailleurs les tJoublis"
fréquents que l’on rencontre sur les
fiches; Il n'est pas i;lutile de
rappeler
en passant que les machines modernes,
justement à cause de leur
complexité, roquibront
des op8rateurs a g r i c o l e s ( e t c e l a CA
t o u s l e s n i -
veaux) une meilleure préparation
technique et un niveau mental plus
élevd.
Rious nJinsisterons pas davantage sur la -1ecessit6 d'un responsable
JJsrGparéJf de
1JUE Ploto,
Pour ce qui
est du fonctionnemont normal
et continu da tout le
m a t é r i e l ot d e s t r a c t e u r s ,
il faudrait disposer
d'un petit stock de pieces
detachécs capable do servir aussitot en cas do panne, ceci pour ne pas
prejugor
de la
bonne marcho des opérations durant les pariodes d’activites,
Nous pensons particulierornent 2 la batteuse et 4 l’égreneuse
qui no doi-
vent en aucun cas s’immobiliser
durnnt
les périodes
de pointe. L'unit6
motorisée
de TKS dispose d'un hangar-atelier
assaz. bien Equipé ot nous
pensons que les responsables pourraient gérer
d'une Fagon convenabie un
stock de pieces detachées du genre susmentionno,
D'une façon générale,les
raschines utilisées dans 1JUE Moto de
TKS sont sous-employées quand on sonsidére
la pdriodc! dJammortissement
prévue qui est de 6 ans pour les tracteurs, l a b a t t e u s e o t lJ8grcneuse,
0 ans pour 10s charrues et 10 ans pour la remorque,
Toutes conditions
égales, le tracteur,
comme du reste
toutes les machines, a un coQt unitai-
re d’exoruicc
qui dirninue avec 1Jaugmcnt ation de ses heures de travail,
Il
faut donc augmenter
1JutilisaCion annuelle des tracteurs
et des machi-
nes operatricos
afin de diminuer les colts unitaires
des diverses presta-
tions do service et en particulier
du labour, ou bian alors, dans la m@s:e
optique, allonger les temps d’amortissement du parc matériel en
tenant
compta des moyonnes annuellos d'utilisation onregistrocs. Nous penchons
plut8t vers la première
solution car
les machines sont loin dJbpuiser
leurs
potentialités en travail et, surtout, l e s c o n t r a i n t e s d u i;liliou
ne s o n t p a s completsment
b3VlOt3 : il
faut pocrsuivro lJac&ion onga~goo et
ciller junqu' ûu iJOUt d a n s 13 rochorchodu eulutio;?s
toujpuïr-plua &aptSas.
L'égrenago du maïs et 10 battage du mil sont bien accueillis
p a r le m i l i e u e t d e c e c6t0,
il s'agit p1utBt de procéder B une meilleuro
organisation des chantiers de travail, surtout en ce qui concerne l’ogre-
nage qui s’effectua e n c o r e d e p o r t e à p o r t e e t p o u r l e q u e l i l n’est p a s
exigd de tonnage minimum, ce qui augmonto les ,,ertcs de temps dus aux
déplacements innombrables et diminue le
debit h o r a i r e , é1Bment e s s e n t i e l
d u coQt d e ltop4ration.
I l s*ost oper6
un véritable processus d’appropria-
tion de la machine par les paysans, ce qui signifie qu'on a répondu b un
besoin réel
du milieu. Il semble cependant qu'il y ait une sorte
do frei-
nage au niveau UE :-loto en ce sens que liop4ration est arr@tée g0néralcaent
alors
que ites paysans veulent toujours se faire battre, leur produit.
Quelquefois aussi, les tracteurs
ou les machines sont réquisitionnés hors
de 1EUE en pleine campagne et la
nature de l’operation vient à en étre
faussee davantage. P e u t - é t r e f a u d r a i t - i l d’ores et dejj. e n v i s a g e r l a
g e s t i o n d e c e s machines par les paysans
eux-mémos (groupement de produc-
teurs) pour
aboutir à la creation do véritables CUPIA. C’est un problhme
.3 a n a l y s e r d e p l u s pres.
Le labour, quant a lui, ne passe pas : les paysans qui y
fOCt
appel sont encore peu nombreux et il s'effectue gbnéralement sur céréale,
la repense étant plus nette. Les motivations des paysans nc sont pas de-
t ermin4cs
avec précision.
M@mo lc labour avec la paire do boeufs régrosso.
Copcndant, nous pcnsons qud le coùt du labour
actucllomont pratique soit
un frein a sa diffusion,
on effet, le Ford
4000 a labouré plus dz 43 hccta*L
res on ‘1778 pour un total dc 217 heures,
soit lc total moyen laboure ml
annuollemcnt par 10s doux tractours, mais 10 prix d o l’hectare etait Fix5
3. 2000 Frs
au lieu dos 8000 Frs
habituels; Il convient donc dc so conco:-
ter
plus amplomont avec les paysans pour analyser les causes d’une tollu
rdticenco
et trouver les justos solutions du prcbleme; NC serait-il
pourtant pas
bon dtossayor
de nouvollos tcchniqucs culturalcs, par cxcmpie
le travail
h la dent ? Mous pensons qu'il ns faudrait pas se cantonner &
une sou10 solution tcchniquo
d'un problomu quar& il
e n e x i s t a d ’ a u t r e s
solutions qui pourraiont trés
bien @tro .B#we essayées ot servir on cas
de ntSccssit6
urgent 0.
Cotte proposition va dans le sens qu'il faut mettre
& l a dispositian d e l’agriculteur plusicuro s o l u t i o n s t e c h n i q u e s d’un rnémo
probletuc
qu'il pourra utiliser
sclon les circonstances.
Los tomes de labour
sont oxcossivomcnt élowés (5 h/Ha avec tri-
disque tractéo par la 4000 et 10 h/ha avec la bidisque tiree par la 3009),
la
cause principale
en etant la pctito dimension des parcelles qui varie
entre U,ZO et 0,50 h a .
Les temps do déplacements s!élBvent 3 plus do 13 ,?:
du temps pa ss6 sur lc torrain.
Il faut donc quo 1~s champs soisnt relati-
vement grands et bien regroupés, ce qui pose le problerua
du choix des
paysans qui font appel au labour.
Los temps de préparation sur lu terrain
et les tomps accessoires peuvont @tro
lir:lii;Bs avec l*expur.ienco du cunduc-
tcur ,
Le tracteur
etant par définition uno centrale mobile de force,
il
faut onvisagcr la divcrsification de sos activités
au sein do l'I!E
Moto.
- Extension du transport motorise
aux paysans qui ne posskdcnt
p3s d e charrette,
celle-ci demandant un investissement initial 61ev6 et
son amortisscrnent étant difficile, d'autant plus qu*elle ne contribue pas
diroctomont
a l*augmcntation des rendements des cultures ç llintériour
druno oxploitation agricole, L’agri.culteur
étant avant tout un transpor-
t e u r ,
il faut l’aider
quand il n'en a pas 1;s moyens durant les poriodos
de
pointe t transport
des produits aprl-?s recoltc, transport vers les lieux
de commercialisation, transport do paille et fumi.or, etc...
La gamme 
dos
transporte
on milieu paysan est vasto ot nCJU:; pensons qu’il faudrait
l e s e x p l o r e r ot l e s e x p l o i t o r f
- Introduction
du battage mocanique de Ilarachide erj milieu
paysan, Des demonstrations ont 6t6 faites 3 la dwande des paysans eux-
memes mais quand la batteuso est arriwce,
aucun n'y a fait appel parce
que lc prix
du battage propose par l*UE Moto est supérieur au
pr2.x actuel
pratiqu6 par les Firdous.
En cffot, le prix
du baiztage mécanique tourne
autour
do '7 F/kg avec 3CC heures do fonctionnemcn; annuel et un amortis-
sement &a16 sur 5 ûhs, alors
que le battage rnanuol rovient S 4-5
F/kg.
En réalité I
lc prix $Au battage manuel n'est pas F.ixo ot varie en fonction
du pouvoir do tractation
des deux parties qui est surtout lie a
l'abon-
danec ou non do nain-d'oeuvre. Dans la m0mo zona
: !Y cl F!I K u fi iL N i; )
Il 0 u s a v 0 n s
pu recenser les tarifs
suivants : 20.500
Frs pour 47
@ntis, 2U.0130 Frs
pour 20 anes, 18,OOC Frs
pour PEI Bncs ut 8.000 Frs ;~our 30 Snes, nloïs
quo lo prix normalerncrit admis est celui de 400
F/!Sno {un ane = 2 s:1cs =
100 - 120 kg:. En mat ierc
de mecanisation,
ut encore plus de motorisation,
ltaspcct Qcunomiquc rcvf3t
un caract%ro trbs important, sinon le plus im-
portant. Cependant, il Faut tenir
en compte dtautros facteurs qui, quel-
quefois, priment sur
le cflte purornent rJcunomique du l’upération, encore
qu'en fin do compte ils y portent inevitablemcnt, Pour ce qui est
de l'ir,-
trod,uction de la
batteuse a arachide, il
n'est pao de douta qu'elle coQ.te
plus cher mais la rapidite de l’opération, la
qua:t.ité du produit (choses
tres importantos
en cas dtadvoreitbs climatiques et dans la lutte contre
les prbdatcurs) ct la raréfaction do
plus en plus marquée de
la main-
dlu<?uvre
militent en sa faveur. C’est dlaillcurs
une reolité
quo les
firdous doviennent
de plus on plus raros
depuis la vulgarisatiori des
souluvcusos ot
dans le mBmo temps, ils orit augmenté le prix de leurs
prestations
de service. Ils
s'adonnent dc plus en plus au ramassage et
ri la vont a du bois,
C lest pourquoi, il ne faudrait pas s’arr@tor au
fait que le
battage
m6caniquo coato plus cher
quo celui manuel. pour écarter
touto
id60 de son introduction
on miliou paysan. I l f a u d r a i t c o n s i d é r e r t o u s
las avantages immediats t:t B long terme
quo puut procurer son introduc-
t i o n
: c'est cela aussi mecûniscr
une agriculture.
Les insectes et les
îongcurs
prélevant Chaque annoc une dfmo assez :SI.eveo sur 10s recoltes,
ce qui annule o n p a r t i e 10s awantagos
du bottago manuel qui est évidom-
ment plus lent
(donc l’action
des predatcurs va s'accentuant au fil dzs
semaines, voiro des mois),
sans compter quo les pertes duos au battage
manuel sont supéricuros
a celles cnrcgistreos
durant lu battage mecaniquc.
Une goneralisation du battage mdcaniqua
induit une: diminution du prix
de
r s v i o n t j cn
off&, n o u s avons cs,lculS 4u1ûvac uni3 utilisation annuelle
de 450 hcurcs ;
10 coQt
du battage meccniquo t0mbGI.à 1;,26
F/kg lorsque 1::
dobit horaire ûttoirit
1000 kg
(cf. calcul provisionnel
on annuxo). C'est
en considération de tous
ces élgmonts quo nous pr&conisons l'introduction
de la battcuso à arachide
en milieu paysan.
- Dfautscs possibilités du divarsification des activit6.e dc 1'UE
Moto pour
raient s ’ o f f r i r a v e c l’arrivez d’un3 faucheuse et d’un0 prosse 3m-
mculonneusc qui interesscraient
peut-Btro les Pays;ans, Copcndant, il con-
vient de faire les
choses avec circonspection
pour
ne pas courir
dos risquas
trop évidents dr&chcc.
Ltexperienco ontrepriso a
L!UE Moto est tros probante et
nous
pansons
qu'elle est à continuer ot ti olargir
en d’autres
lieux, Koumbidia
par
oxemplews besoins semblables existent ot CU il y a un encadrement
' qui 8 fait ses preuves.
Dans la mesure où une expérience
n'est pas unr: fin
on soit mais
veut atteindra
dos objectifs dojà fixes, il sorait
bon dès
maintenant
di:
s’interroger sur le devenir dc
1rUII iioto do
TKS, surtout en
ce qui ccncorne lo battage du mil ct du maîs qui sont des thémes bien assi-
milés par le milieu paysan. Cctto demarchr? aboutirait normalement à la
formation do C LJi?iA, un dos objectifs qui SG trocvtint B la base du r)ro jot
Unitds
Expérimentales.
A
N N E
X E-I
CALCUL du COUT PREVISIONNEL DLI BATTAGE î\\lECANIT'JE DE L'ARACHIDE
i’rix
battouso (4)
=
3 759
000 Frs
Valeur dc r6cupQration
(R)=
3no oci.:
Ainortissemr3nt = A
= - 13
575 iii10
6
Interfit =
A t R x i
=
263 259
2
Assurances (3 ;Z)
=
112 500
G arago
=
23 000
Cntrctiuri
=
100 000
-
-
Total frais annuels
=
1 k-170 7 5 0 Frs
Nornbro d’heurus
d'utilisation =
300 ;1
Coùt
horaire;
batteuse
=
3 569,16
F/H
Codt horaiio t r a c t e u r =
1 GOC
Î4ai.n d'ocuvrê speci.alis&c! (2 ouvriers) = 200,RU
Total battage
=
5 450
F/ H
En corisidérant les débits suivants nous aurons :
- pour 8üü kg/H
5450
- = LUI F/ks
800
- pour 1000 kg/H
5450 =
5,45
F/kg
m
-
Si par contre
la batteuse fonctionne 3 mois dans l'annc5-u û
raison de 6 huuros
par jour disponible (il y an a environ 25 dans 1~ mais),
nous aurons 3 x 25 x 6 = 450
hcurcs.
Los valeurs
précadantea dovicnnont alors :
CoQt horaire
batteuse
=
1 a70 750/450
= 2 373
F/H
CoQt tractwr
= 1 000
Main d 1 oeuvr I?
=
2E10,00
Total battage
= 4 2
60 F/i-1
- p o u r 909
kg/H
4260
,_ _ = 5,32
[-/kg
800
-
-
- p o u r IOGO
kg/H
4 2 6 0 =
4,20
F/kg
m -
-
A N N E X E - 1 1
DIAGRRi4MES D'UTILISATION DES TRACTEURS
3 f-Ii3 c
ot
4 3 110
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