;JO DOC ::;A - 87- 1 : ISSN 0850-80'36 ...
;JO DOC ::;A - 87- 1 :
ISSN 0850-80'36
KLEmNTS DE METHODOLOGIE ET D'ANALYSE
WUK LES ENQtJJTES SU-R LE MATERIEL DE
CULTURE ATTELEE :
L'EXPERIENCE DE LA BASSE-CASAMANCE
Par
AliO~U.TX
J?ALL, Agro-machinisti:
DIRE:CTION DE RECHERCHES SUR LES SYSTEMES AGRAIRES
CENTRE DE RECHERCHES AGRONOMIQUES DE DJIBELOR
REFERENCE :
-
-
FALL ( Aliour,e!.- Elements de méthodologie et d"analyse pour
les enquêtes sur le matériel de culture attelée : l'expérience
de la Basse - Casamance/Alioune FALL.- DAKAR : Directi~,în de
Recherches sur les Systèmes agraires de 1' ISRA, Oct. 2.987.-
30 P. ( Document de travail 87 - 5).

P a g e
1 .
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . ..~.......~.......+.....~~..
2.
METHüDOLOGIE . .._..~.........................,...~~..
2.1. Base de sondage ................................
.2.2. Enquête exploratoire ...........................
2.3. Enquête formelle ...............................
2.4. Collecte des données ...........................
h.
3.
VARIABLES
1 0
...........................................
3.1. Outils manuels .................................
3.2. MathrieZ de traction animal.e ....................
3-3. Environnement du matérie agricoie
.............
3.4. Recensement des besoins ........................
.!* 5.
Activit6.s des forgeroils
........................
4. !NALYSES ~................>...................,...~..
4.1. Diffusions d(l matkriel agr.icole . - . . . . . . . . . . . "..
4.2. Parc de mathriels agrico.ltts en service . . ...* -..
4.3. Parc de mat6riel.s agricoles "réformables" ..-....
3.4. Taux d'&qu-ipemenk cies r-xplnitat. ions agrico.ies . .
4. 5. Aspects Pconomiques . - . . . . . . . . . ., . . . . . . . . . . . . . . .
5,
CONCI.,USIONS . . . . . . . . . . , . . . . , . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . , . a,. .
BIBLIOGKAI'H1.F1 .., . . . . . . . . . . . ..e..........*...... *.*. . .

.
1
-
1 .
IN'I'RC)DUC'.L'ION
L'Equipe de Recherche sur les Systèmes de Production
(RSP) de Djib610rGh“ a mis en place, jusqu'en 1984, différentes
fiches d'enquêtes et de suivi pour étudier et mieux comprendre
tes évolutions des systèmes identifiés en Basse Casamance. Pour
faire ressortir l'importance d.e certains aspects de La t.raction
animale dans la région, la plupart des enquêtes centrkes .aur ce
th&me ont été reprises et améliorées.
L'objectif de ce document est double :
- PremièFement
: présenter la méthodologie utiliske dans
l'inventaire du parc de matériel.s agricoles "" (culture manuel.I.e
et attelle) et discuter la pertinenoe des différentes variables
utilisées pour les analyses ultérieures ;
- Deuxièmement : fournir aux services de développement
surtout,
un outil de travail simple pour le recensement et
l'estimation des besoins des paysans en matériels agricoles G
partir d'un échantillon bien identifié. D'après L,EMOIGNE (1985).
,une
J lidée d'un questionnaire léger sur/ zone homogène avec une faible>
variation entre les villages, montre: après un cal.cul. i-hti0rique,
qu'un échantillonnage sur 15 à 20 villages, de 10 unitGsjv:illage.
permettrait d'évaluer les matériels à 10 p.100 près.
Le présent document s'articule autour des points
.suivants :
- prksentation de la mkthodologie Utilis&e par L'Equipe
Systkme de Djibélor ;
- discussions autour des variables utilisées dans Ja
démarche ;
- guides pratiques pour des analyses simples et immkdiates :$
- conclusion et recommandations sur J.'échanti.llonnage et J.c:s
variables à utiliser.
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- .____
- ___- --------
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<$
Equi.pe de recherche composée de deux économistes, de deux
agronomcls et d'un sociologue. Elle s'est agrandie à partir
do 1984 ave('. 1 'arrivée d'un zootechnicien et d 'un agrao-m~ach.ini~t f'.
"" La note, mét~ll<)doJ.ogique ~III' lc cheptel de trait (:st. 1.n cours
par M. L. SONKO, zootechnicien.

2. I .
B a s e d e scr~daze

Par contre,
1-e chef du vil 1 age, à qui i-1 faut-
expliquer très clairement les raisons et le but de la vi.sit,e
-
-
sur les lieux, doit être la principale source d'informat~ions
au sujet des exploitations agricoles du village. Gknéralement,
le chef du village informé de la rencontre, convoque tous les
chefs de quartier. La communauté rurale ne possède pas une lis-te
reactualisée en permanence de toutes les exploitations d I un
village. En effet, les, taxes rurales se paient par tê-t.e et
non par unité de résidence, par concession, par ménage ou par
exploitation agricole qui est notre unité d'observation. r :i
existe souvent dans les villages, surtout dans ceux de la
Masse Casamance, des mouvements d'autonomie de m4nage.c; au sein
il**.
des grandes concessions et de création même de nouvelles
tlnités de résidence comptabilisées, non pas au niveau du chef
de la communauté rurale mais plutôt au niveau du chef du
village. D'autre part, il est possible d'avoir, toujours 5
c t: niveau? la situation du nombre et de l'équipement des
exploitations agricoles (équipées ou non équipées) pour un
choix raisonné de la base de sondage (évaluation du taux
d'Équipement et suivi éventuel des exploitations).
2.2. Enquête exploratoire
Le zonage de la Basse Casamance en situation agricole
(voir carte page 4 11,
n mis en évidence deux zones (IV et V)
avec une forte pénétration de la traction animale. Sur le plan
géographique ,.-elles sont localisées dans la partie septentrio-
nale de la région, faisant frontière au Nord avec la Gambie et
à l'Est avec la Moyenne Casamance. L,'enquête exploratoire nous
a permis de découvrir ces deux zones et de mener des investiga-
t;ions pour mieux cerner les différents caractéristiques du
mil icu. Menée d'une manière ouverte et sans quest-i.onna:ire: elle
&Lait axée sur différents points notamment :
- types de matériels agricol.es existants effective-
ment dans les villages et ses environs :
- types de traction utilisés ;
- sources d'approvisionnement en materi e1.s agta.i.co 1 es
et en animaux de trait ;

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M A U R I T A N I E
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KARTIACK -‘.
7’ 13 N II 1 ii’1 A N Ij

- marchés locaux pour le matériel agricole
(fabrication artisanale, etc. . . j et pour
les animaux de trai-t réformés ;
- importance des forgerons dans les villages
(maintenance et réparation) et les relations
forgerons-paysans ;
- organisation de La production, systèmes de
cultures et calendrier cultural ;
- importance relative des cultures et place de
l'élevage dans les activités agricoles.
L'enquête a été effectuée bien avant la péri'ode de
'<
mise en place des cultures (mois d'Avril), période morte propice
aux déplacements des paysans hors des villages. A. cause de la
légèreté de l'enquête exploratoire (genéralités surtout?, la
pério,de :La .plus indiquée semble être la campagne agricole pour
d'une part rencontrer le plus grand nombre de paysans et d'autre
part noter les conditions du matériel sur les parcelles (effica-
cité dans le travail, gestion, etc...). En effet, les I-éSu.lltat,S
de l'enquête exploratoire doivent permettre le démarrage de la
phase des enquêtes formelles avec la mise au point d'une fiche
d'enquête.
2.3. Enquête formelle
Elle est menée avec un questionnaire (fiche d'enquêtej
centré sur ie sujet d'etude.
Par rapport à la pha.se exploratoire,
le questionnaire a l'avantage de permettre une collecte de don-.
r1 é e $5 limitées et précises (quantité et qualité). :Dans ces condi-
t i o n s ,
outre les acquis de l'enquête exploratoire,, il -faut
nécessairement tenir compte les données suivantes avant de metb.re
la fiche sous sa forme définitive :
- quantité et nature des informations dejà disponibles
au sujet des groupes cibles par le biais des autori-
tés administratives, des services de développement
et des struc-tures de recherche ;
- ressources et moyens disponibles pour La collecte
des donnkrs ;

Si la période de coL.lect,e des clonn~es doi.t. coïncider,
avec la campagne agricole, une bonne connai.ssance au pr&alablc
411 cnlendr.i.er cultural des paysans est; ~1 lors fondamenta~.~? .
r -1
t‘aut surtout situer le jour de repos i,vendred-i dans I.es ~~I:FS
islamisées par exemple), avant 1-e déma.rrage des actions. On
essayera le plus que possible d'éviter les périodes de pointe
! pr&parati on du sol par exernpltz) pendan-t
lesquelles les paysans
i;ont t,rop occupés pour répondre avec ra.a.ctit:.ude à toutes 1 es
questions posées. Il se pose, A partir de cet instant., un
problème de fiabilité des donncies col lectées. i,es ~~pi!rat ions
culturales couvrent facilement toute 1~3 journée, soit une
moyenne de 7 à 8 heures par jour, de ~:PI Le ,-;orte qutb
1 a fatigue
contribue 2 biaiser, en quelque Sorte,
certains types de r6ponse
tommes les da-tes d'acquis iti.on et. .Les 13rix pour lin mat-,<ir-ie 1
don n 6 .
Les villages de Médieg et Bor;iandor dans la Zone
IV,
de SuelLe et Randjikaki dans Ia Zone 'v' i voir carte) ont servi de
s.-i t,e:i pour les enquêtes formelles i 11 i a (.:c~s quatre vi..1 lages ~ su i. v i. s
par 1 ' équipe systèmes de Dji.1~~1 or : sol-14
assez repr6sentüt.i fs des
siCuations agricoles du Nord de la Basse Casamance. Chaque village
possi?d'e un enquêteur rtSsidant cilui a sei*vi d ta guide trt cl' interpr'+to
pendant. toute la durée des activites.
En fonction ~II t;emps dispo-
rI i b 1 e ,
le nombre de-concessions enyuei 6es ;i LargemcAnt, vari d ' :in~
zone à I 'autre. Toutes I.es concession?, de Il&dieg et Houiandor ont
C:t.tl: prat.iqllement. cnquêtées 1.79 et (?2 p. l@O respectivement,) con-
;.raire.ment. 5 Suelle et Bandjikaki oi~
1 ' enquête n 1 a ,iurti>ui, port.6
qut iiiir les concessions suivies par 1 'Gquipe systitmes (21. et
44. p II 100 respecti vement j ) pour der; ra E sons de contraintes de temps
~1 de disponibi1.i.té des paysans. Pin c,I‘f'f-t. 1 I enquête a commencé
pi'. I' l
a Zone TV pendant La p&riode des labours et. a tlur6 deux mois
po'ur'
.+e terminer par la Zone V i)endant
la p&ri ode des r4c:o~It.e~.
CPS <I<>~X p&riodes sont de pointe et po I ;tr i,~nnt
<an gtinf5ral 1.0~1 c'
i ;I m;~in-tl'o~uvre disponible.

L' unité de base est 1 'exploitation agricole et. dans
quelques cas I 'unité de travail, En eFfet,
L 'nutonom.ie sur 1 e
plan résidentiel (disposition spatiale de l'habitat) n'est pas
t,oujours synonymes d'alutonomie sur le plan de la production.
D'ailleurs certains chefs de ménage ne veulent pas se prononcer
sans la présence ou l'avis du chef de concession qui en fait est
resté le centre de décision. La connaissance de l.'organisa-tion
de l'habitat d'une part, et de la production d'autre part, est
une donnee importante pour minimiser .Les erreurs et :Les pertes
de temps. L'enquête " porte à porte I' risque de gonfler les don-
- - m - . - -
nées collectées à cause du double emploi occasionné par le
recensement des mêmes matériels dans différentes unités de
-
-
-
-
résidence. L'interlocuteur de prkférence pour ce type d'enquête
est le chef de concession ou le chef d'exploitation. Deux cas
peuvent se présenter : le chef d'exploitation enquêté exerce
toujours des activités agricoles ou il s'occupe plutôt d'acti-
vités non a'gricoles (gestion du troupeau par exemple). Dans le
cas oli il n'exerce plus d'activités agricoles, la prgssence du
chef des travaux qui connait mieux les conditions d'utilisa-
t;.ion du matériel devient nécessaire. Il est très impor-tant! à'
ce niveau, d'expliquer clairement les objectifs visks par
1 'enquête avant de commencer toute collecte de donnke. En effel;,
t.out malentendu au départ, risquerait de fausser une bonne partie
des informations. Les paysans sont généralement demandeurs de
matériels agricoles dans la conjoncture actuelle caracT,érisée
par un renouvellement à " neuf " du matériel existant rendu
quasiment impossible par le bas revenu des paysans et :1 'inexis-
tence de système de crédit adéquat. Les conséquences sont. Les
VL
suivantes
: totalité du matériel pas recensée OL~ besoins en
matériels surestimés.
L'enquêteur, pour sa part, doit avoir une tr&s bonne
connaissance des matériels et équipements existants dans 4a
zone d ' étude, pour bien mener les enquêtes. IL existe sur lt:
t.erraj-n une large gamme de matériels agricoles que l'enquêteur
doit pouvoir identifier et décrire. Au cours des discussions.
il doit orienter les investigations pour toucher des point,s
pr'6cis ne figurant pas sur le questionnaire notamment les
conditions et kechniqiles d ' utilisation des éqllipements.

-.
4
2.4. Collecte des
-
<fonntSes
-.-
Les inf0rmation.s SO~I-t col I.ect çies par 1 ' intet.mkdiaire
de fiches d'enqLtête !Voir (:an annexe).
Pour une collecte rapide
~::t; un dépouillement u1.-téri eur informat i sé , il faut mettre au
point t1.n *;yst&me de code a:tiSe!Z cohérent pour ident.ifier les
di.fférentes rubriques sur lia fiche.
Le système de cocii Ti<:ai,ion
proposé par John Dixon x (agro-.éconclrnistf?) o-L'fre beaucoup de
.flexibilitG avec l'uti1isat:ion de codes classés en trois
groupes : 700-R (AP) pour I!es animaux de trait., 700-B (MP) po~ll-a
I?s matériels tractés rl., 700-O (E) ~~III' les hquipements. Les
diffkr*ent.s type,s de matkrilt~ls sont ‘2 1 0 .t'.S s é r i és de la manière
5Ilivante :
5000 -- 7099 et
5400 "- 5499 : animaux de trait,
h800- 6899
:
mat;i?r.iel de t,ransport
7000 - 7999
:
matériel de cr1.l turc attelée
3000 - 8909 :
outils manue 1 s,
Chaque matériel est recense individuellement et une
at.tention particulière est donnée a1.1~t mat.éri.els dits muI.t,icul--
t, cif r s .
En effet, ces mat.ériels sont. cak"act.t?rj s6s par i. ' existence
de diverses pikces travail lanl!;es po11r d ifférentes 0pGrations
cu 1 C, u r a I e F; . II faudrait alors év.it.els dt-+ recenser le matériel en
fonct-.ion de son mode d'rlt,iIisation.
On peut diviser 1 e questionnai rc' en qltatI'c> grandes
jjarties :
- Inventaire du mat&riel de 1 "exoluitation : cette
!)art, ic2 concerne Les ou-ti 1 ,z manue Li; .
16. matériel de cultcire
;rt.t~? 1 ée . les kqi~ipements oii pièces t.ravili II 1 an-Les et 1 e matériel
de t, ransport . Le statllt de chaque mat,tiri-e.i
(accqu-i s i t, ion e t geci-
1: ion! doi-t. être clairement indiq,ué C;~I' la fiche.

- Etat dU mi3tériel : c'est la partie La plus d6I.icat.e
C:L la plus importante de l'enquête, du point de vue de .La qua-
lit,6 des données à co.Llecter.
Elle revêt que1que.foi.s un carac-
tère très subjectif. En effet, l'état. du matériel est évalué par
simple observation. E:lle demande alors, une bonne connaiss,ance
de pièces d'usure et des coûts de réparation pour classer le
matériel observé dans une catégorie donnée : uti.Lisab.le ou
" réformable ".
L'intérêt de cette évaluation réside dans la caract&-
risation du parc de matériels agricoles d'une manière génkrale
et dans l'estimation du taux de renouvellement des équipements
vétustes et du niveau de technicité des forgerons villageois,
pour la maintenance et l'entretien du matériel. encore utilisé.
- Environnement du matériel agricole : les probl'èmes
d'encadrement et de formation des paysans, d'approvisionnement
en matériels agricoles ou en pièces détachées, de maintenance,
de renouvellement du parc de matbriels existants sont posés :
.
Pourquoi les paysans utilisent-ils le mattSrie1.
jusqu'à ILsure totale ?
. Qu'en est--il vraiment des relations forgerons-
paysans ?
.
Pourquoi la demande en nouveaux materiels est;--elle
croissante ?
Autant de questions qui nous permettent de comprendre
a,.
1 es stratégies d'utilisation et de gestion des différents mate-
riels agricoles aussi bien au niveau des parcelles que de
l'exploitation agricole. L'étude et la connaissance de cet
environnement vont expliquer, d'une manière précise, l'étal: du
parc de matériels agricol.es.
- Activités du forgeron% : La place du forgeron dans
le milieu est mise en exergue, en explicitant au,ssi bien ses
_ _-__
I_ -__
____
---.-----
__------
_______
---------_---I-
-_-------.--_-__-
..________ ---_------
% Les forgerons villageois doivent. servir de matière polir. II~I~
4tude plus complète sur les circuits de maintertancc? des dif-
ferenta types de matériels agrico.l.es. I:l faut p011r ce1 ;I Imener
ilne enquête et un inventaire p.l us complète cent,rt:s s1.11' les
ilctivitFu's clt:
la forge.

.
Forge-t-il à plein temps ?
.
Dispose-t-il de moyens adéquats pour assurer I.a
main-kenance du parc ?
I Quel
est son niveau de formation ?
.
Comment s 'approvisionne-t-,i 1 en mati iires premieres
de bonne qualit 7
Les réponses à toutes ces question cernent avec préci-
sions i;es capacitks de maintenance et d I entretien du parc de
makér-it:sls agricoles, son niveau ue technicité et la demande en
Formation complémentaire pour alwSliorr~,r 1 a qua.Lité des .serviccs
rc+nrius aux paysans .
j .
VAKIABLE:L?
--,--
J,l.
Outils manuels
IJn accent est mis sur 3 'aspect quantit.atif pour chaque
r)lit.j. 1 wanlrel recensé. Cet aspect doit, faire ressortir très net-
t.<2merlf .
Le rôle que jouent I.es outils marauds dans la conduite
de:% opciratj ans ctllt.ural es polur déboucher sur .la caractérisation
411 modch de production .
Le sc:xe de 1 'uti.Iisatcrur et 1 a dur& de vie de la lame
t pi&-CG> trnvai 1 .I ant.e ! sont deux variab.? f-h.-; ohuri rF?tw;eignent ,sui- .Le
t.aux et. 1 a f'rtkquerlce d'uti lisation de chaque olIt. i.l- manuel.
.i . 2.
Matt'sriel de Traction Animale
.-,-
Tj.2.1.
Type de matériel et d'&quipements
______
----_----.._--.,-------------.--__-

- il
I’f‘S.SOIII’Cf3S.
Le type de pièces trava i.H.ant,es qwi f.!c111 ipes un mat&--
rie: donne (cas des polyc~lLteursjF do.it perrnettrr la ~aractéri--
sation de tous l-es types de travaux mticanisés effectu&s :iur Jes
parcelles. C'est a.insi qu'un billonnage effectue à l.a charrue(lJCf;
par exemple) se distingue de celui réalisé au bu.t,teur-bi11onnellt'.
En effet #si le résultat obtenu avec la charrue est une raie
(technique courante), le butteur-billonneur par contre t-x&:Ete
un ados parfait. La différence des techniques se note au niveau
de la consistance du billon i.e de la qualiti: du travail efr de
La distance interbillon, donc de la densité de semis (plants/ha)
pour I.lne même spéculation.
3.2.2. Mode de traction
----------------
En général, les differents matériels travail LarIt
dans les mêmes conditions (iitat physique du milieu) ne detr:andent
pas les memes efforts de traction. L'utilisation d "une paix-e de
boeufs pour tracter une houe occidentale par exemple? n"est pas
un choix judicieux du point de vue de la capacit6 de trac-t:i.on
des animaux. En ce qui concerne aussi le matériel de transport
comme les charrettes, la conception du matériel meme E:st, orien-
tée vers un certain mode de traction. C ' est ainsi qlt' .i 1 ex:i.st.e
des charrettes d'attelages (timon, harnais, jougs, et.c...).
IJn
i.nven+aire
Y
des animaux de trait hv compléterait l'analyse de
1. 'adéquat.ion matériel-animaux de trait, pour la constitI.lt.i.on
d'attelages performants.
~2131
<.
Origine du matériel
--------------------
Par origine, l'accent est mis sur la diversité des
sources d'approvisionnement et sur la qualité en mati&re de
fabrication des différents types de matériels recensés dans la
zone.
Le matériel provient pour une grande part de fabricants
indust,rieJs locaux (SISCOMA/SISMAR) ou de l'ext&rieilr
1: Gambie i y
C'est ainsi qu'il faudra lier la percée du Buttel.lr-Ri1.IonnF:ur-
Gambien suivant 1 'axe Brikama (Gambie)-Suel-Sindian cl 'une: part, 9
-- .-_,. _ .- -_. -. . - .---... - -_--- - __________.__ ---------------------------
__.,____._____I___ _ ..__ --.--.- ..____
+' Cet inventaire est indispensable pour compli-ter celui. menP
sur le cheptel morL. En Basse-Casamance, 1 'enquê-tc~ a 4t6
me n 6 !>ars 1 ca Loc&echnicien de 1 ' Équipe de Iic~c~herr:ht~s -;llr i t'.s
Syst.i~mes. clrl Prodrlct.ion du CRA de DjibG 1or.

- 12
a La 5uppr65sion du Programme Agricole (PA) et d'a11t;re part ~ a
La qualit. et aux performansces
techn i.q~~es du mati?r>i FA 1 appréc i-6
par les paysans concernes.
3.2.4.
Acquisition du matériel
-___ -------------------.-
Dans cette rubrique, on essaie de cerner les diffé-
rents flux de matérie1.s au niveau de,s exploitations agricoles
ainsi que toute La dynamique de l'adoption de La technol.ogie.
A partir des dates et mode d'acquisition des differents maté-
riels.. on pourra facilement connaître Le nombre d'années
d'experience de l'exploitant en traction animale et ses sources
d'approvisionnement (achat., héritage, don, etc...).
3 .2 .5. Vente de materiels
_l--_-------------
Les paysans deviennent très vite Liés à leurs matérieLs
de cu3ture attelée 'pour Les nombreux avantages procurés et s'en
départissent souvent tres difficiLement.
Le taux de matériel
vendu pourrait correspondre dans :III~ certaine mesure au taux de
renouveLlement du parc de matériel existant: mais 1 ' inexistence
de marchés rend quasiment nul le flux de materiels entre Les
exploitations.
3.2.6.
Gestion du P<arc de matériels
__-----.---.---------.--- -.-.--- I
kc-1 mode d' acquisit.ion est très+ déterminant, dans Le
mode de gestion du parc de matériels. La comprehension de la
structure de 1 'exploitation agricoLe, explique dans une grande
mesu r.6: ,
les problèmes de gestion et Les contraintes liées à
l'uti lisat.ion du matériel sur les parceLLes. Le matériel agri-
col.~ connait, un mode de gestion diffé,rent de celui des outils
manue 1 s . Si ces derniers sont ,acquis et entretenus individuel-
lement par les membres de l'exploitation ou concession), le
matérj.el
;ig;rico 1-e par contre est géré par un membre de L'exploi-
'
tation,
considért? comme le responsable des travaux.
El décide
de 1 'Organisation des operations sIrivant, le calendrier cultural.
Il eX iStÇ- SOL1 VPIlt , notamment- dans 1 es exploit;aLions ?I plusieurs
m4nagci.s 011 dans les unit~és de kravail , des reIat.ions tres pro-
c' h t ' s
I I i ~>II:; d*, parent4 1 r>ntre 1 es tliff1:ri-bnt 5 11 t.i I i ial.eurs. Cet t.t\\

.sittlat,ion rend complex~ey
à un certain niveau, 1 a gest.ion et
L +affect,at.-ion du mat6rie.l ii telle ou telle parcelle ou exploi-
tation dans 1-e cas des unit,its de travail dispersées par l'orga
nisation de l'habitat dans le village.
3.2.7. Etat des matériels
----l--.~-_----l-_-
Pour mieux appréhender l'état du parc, cette rubrique
est divisée en trois sections qui permettent de cerner avec
prkcision chaque élément de ce parc.
.
Le matériel fonctionnel et utilisé, en bon état ou
t:n état moyen 2 médiocre, permet de caractériser .Le parc de
matériels qui est réellement en service.
.
Le matériel fonctionnel et non utilis4 met en
exergue les différentes contraintes, surtout technique:, 1.iées à
I 'adoption de cette technologie notamment 1.'adéquation du maté-
riel aux moyens de trac:tion ou aux techni.ques culturalc?s par-
f-hxemple.
.
Le matériei non fonctionnel parce que réformé ou
cjimplement en panne met en évidence l.a carence des divers cir-
cuits de maintenance s'ils existent (inexistence de pidi:ces de
ILechange; niveau de technicité trop bas des forgerons, et,c.. .).
3.3. Environnement du matériel agricole
Par environnement du matériel, on comprend le niveau
de connaissance des utilisateurs (formes ou non), les circuits
de maintenance des divers matériels (rliseaux forgerons) et
ct'approvisionnement
en pi&ces détachée.s (pièces d'usure), C'est
surtout unf: évaluation des actions e-t efforts de développement
dans la r6gion (vulgarisation, information, formation, etc. <I .)
et de B 'impact des structures institutionnelles mises en place
dans l.e cadre de politique agricole (système de crédit,
sources
d'approvisionnement en facteurs de production, etc...).
7.4.
L,
Recensement des besoins
-
-
L.a demande forrnu16e par 1 es psy-sans eux-mêrws cbn
mat i Gr 6: de mat,6 18 i P 1 s agr ico 1 es es t 1.1 n
indi.cateur cert a.i.0 poi~r

ci ' Un(
p a I' t 15~aluer 1 'impact mr:t le nivfsau d'adopt;.ion ift~ de diffu-
si on t-it? la technologie et, d ' autre part d'est-imera les ci.iff.icult;é:s
rencontr&es par Ies paysans pour I'acquis.it.ion de noiiveaux maté-
riels ou de renouvellement du parc existant.
Les chiffres obtenus avec ce recensement sont toutefois
a manier avec prudence. En effet, une mauvaise c:omprt:hension de,5
objectifs de 1 'enquête par les paysans peuvent gonfltlr considé-
rablement la demande.
3.5., Activités des forgerons
,-
Les forgerons reprksentent une piece maîtresse dans
les dif'férents circuits de maintenance du matériel agSr*icoLe.
Leur niveau de technicité explique dans une .Large mesure l'état
du parc actuel. Dans le processus de -transfert de technologie,
les forgerons doivent jouer un {grand rôle dans la stabilité de
la technologie dans ie milieu, >;i elle venait & Êitre adoptke.
On doit alors faire ressortir- 6Lairement la place qu' i 1.s occupent,
dans ie village. Pour cela il faut cerner ses activittJs (relation
agr,i.culteur-.forger~on,
forge ,!t plein temps ou non, etc... ) f son
.
niveau de formation dans les centres, ses prob.1 emes tl i approvision-
nement, en matiGres premières pour les riiparations et .se.s outils
de travai 1 (Invent>aire complet, de son Équipement).
4. ANALYSE
4.1.
Diffusions du matériel agricole
Deux types de diffusion se (ingagent : chron(!log:i.que et.
fréographique
n
.
La diffusion chronologique (rétrospection) permet de
dC= 1 imiter po'ur une zone donnke,
les periodes d'introduction,
d 'adoption et d'implantati.on de la technologie dans le milieu.
La représen-tation graphique t courbe cumul ke ) montre t,oute
I '(i;volution et. toute la dynamique du t ransfert de technologie
;III niveau des exploitations, en ut i .l i ,sa nt, les dates d ' acquisi-
t,.ion des diffkrents types de mat.krie1 s c‘omrne vari ah1 es pr,.i nci-
pa I cl,c, C Voir cn annthxe) ~

- r;
La diffusion geographique
fait souvent:. ressort. ir
1 'existence de zones homogènes sur la base de cri.t.6re.s comme
la pièce travaillante et La technique culturale pratiquée.
C'est d'ailleurs à ce niveau que 1 'analyse du mode de gestion
et d'utilisation du matériel sur les parcelles, devient .trè,s
pertinente. Elle fait ressortir les ensembles de contraintes
techniques (pannes, pièces d'usure, etc...) relatives à un
type de matériel donné et les problèmes de maintenance les,
plus frequents pour .La remise en état du parc.
4.2. Parc de matériels agricoles en service
L'analyse de l'introduction et de la diffusïon a
permis, dans un premier temps, de quantifier les types de
matériels mis en place dans la région après un certain IlOIil0I?e
d'années. Par contre, la connaissance et l'explication de
l'état du parc donnent un aperçu sur la fiabilité de certains
équipements,
l'inadaptabilité des autres et la préférence des
paysans dans .Le choix du matériel pour son mode d'utilisati.on.
Le parc en service au niveau de la concession, se compose de
matériels fonctionnels et non fonctionnels mais réparables. Le
taux de matériels S- en service implique l'analyse de différentes
situations concernant l'environnement et L'utilisation de ces
matériels.
Le parc de matériels utilisés concerne tous les maté-
riels qui sont fonctionnels et réellement utilisées. Le)s maté-
riels en bon état mais non utilisés pour une raison quelconque,
ne sont pas comptabilisés. Ce procéde permet de mieux cerner
les problemes de préférence des paysans pour l'utilisation
d'un type de matériel donné, sinon de maintenance pour Le maté-
riel en panne, etc... . Ces matériels utilisés peuvent $t-,re
--- ---- ----” .._- ------ _--.- - __--__-__----
_---- - --------
-1---------- ------- ----_.- ___.. - ___. - ____
% Pour le calcul des différents taux, il faudra tenir compte de
l'importance du mouvement des différents matériels surtout, dans
les cas OIY' il existe des marchés d'occasion de matériels agri-
coles. Si .1.'3c<nsuête fait ressortir des cas de vente importants
pendant le dépouillement des donnees coLlectées, un czorrectif
devra êt re apporte sur les différentes formules utiIisées :: a il
1 ieu de pLacement c"mul.6 jusqu 'à L ' année N (Mc) : prendr(? plutiit.
m ;I t C r i e 1 s prckent s a 1. ' année N ( Mp ) .

c L a:ises en trois catégories d:i.st.,incts : bon: moyen el- mauvais
(Si; a % . 1~1~ ratérie réformable encore util isé rc:ntre dans la
c,ategorie
II mauvais état ". En genéral, c'est du matériel dont
le bâti de base est atteint soit par l'usure, soit cassé en
des endroits trop coûteux a reparer (voir annexe).
Le taux d'utilisation réel d'un type de matériei a
1 'année N, peut être ca1cul.é de La manière suivante :
Tut (%> = f -gJ-jNX ‘100
Tut .= taux d'utilisation
Mut = nombre de matiriels ut.ilisés a l'annee N
Mc
= placement c:umuLé du type de matériel jusqu'à
l'année N.
4 - 3 . Parc de matériels aecoles "réformabl.es"
-
-
-
On peut déterminer ce parc de deux manières diffférentes :
dénombrement des matériels en mauvais état et des matérie1.s
effectivement, réformés ou par estimation de la durée de vie
moyenne des matériels.
Dans le dénombrement, il faut; comptabiliser aussi bien
les materiels en mauvais état que Les matF-;lriels en panne irrépa-
rables ou trop coûteux pour être répares. Cette méthode donne le
taux de ré-forme suivant, à l'année N :
'TIRF‘ ($1
MME + M I R E
.--
x 100
Mc
N
.
'I'RF' = taux de réflorme
ivfMK = materieis en mauvais ek.aC
MLRR = matérie1.s i:rréparables
MC
= placement cumulé du type de materiel jusqu'à
l'année N.
L'autre methode consiste a estimer La durée de vie
moyenne des diff&rents types de matérie.Ls dans Les conditions
r.itc‘11.e~
d'utilisation. Les dates d'acquisit.ion et de sortie du
rnal:.(!r-i el Yont. a lors necessa ires pour suivre 1 'evolut,i.on dyna-
rniqt~c* de 1 'ut ilisation dutlit-. matéricl au ni V~;III de 1 'expLoita-
t ion agricole ( voir nnnexc ) ~ En E'a Lt: .
1 c.5 dikr*c: f‘.-i (-1~‘ vie porten!.

SUI- du matériel acquks ii neuf cat rléc I 1 ement- réforme par l a su4t<,.
Contrairement à la première, cette mPthodc procède par une esti-
mation par defallt,.
I?RE: (Y$> =
MN - DV )
x 100
Mc
b
‘rRF<
TL
taux de réforme
'QJ - DV=nombre de ma-tériels placés jusqu'à J'annee N-DV
(DV = durée de vie)
YC
-: placement, cumulé du type de matériel jusqu'à
l'année N.
La qualité des différents circuits de maintenance et le
niveau de technicité des artisans-forgerons expliquent dans une
large mesure I 'état du parc et le taux de matériels reformabïes
determiné par la méthode d'estimation par défaut. Le recensement
des forgerons doit déboucher sur la loca!isation (cartographie)
:'et le clas.sement de ces derniers en différents niveau de mainte-
nance pour la realisation
d'un ti.ssu artisanal opérationnel.
4.4. Taux d'Équipement des exploitations agricoles
Deux coefficients sont importants en matière d'équipe-
ment : le nombre d'un type de matéri.el donné par exploitation et
le nombre par unité de surface. Le premier taux met en evidence
une certaine typologie des exploitations en fonction du niveau
d'équipement..
C'est ainsi que deux groupes de paysans émergent
souvent dans cette stratification : le groupe des paysans é:quipes
-e-t les paysans non équipés+<
Par paysans non équipés. il f‘aut
comprendre paysans en culture manuelle. En général., cette clas-
sification explique la différence de comportement et surtout de
stratégies de travail entre les paysans d'un même système de
production ou d'un même système de culture. En plus du t..aux
ld 'équipement., le niveau d'équipement des exploitations Gq~lipiJes
"' Le suivi des travaux mécanises au niveau de deux vil.lages, en
!3asse Casamance, a montré que 80 à c)O p.100 CieS Superfic:ies
cil 1 tivees sur le piateau?
ont. été .labourées mécaniquemenl
dans
dtli; mi 1 ir>rlx où 1~~. !,atrx d'équipement des ~xploit,at iori ~‘.s;;t d e
5 0 H 5 0 p . 1 0 (1 *

i t,c:nd;-rnce vers la constitution de chaintas de m;lt.kriels) imp.1 iqrrent
de5 analyses très pertinentes notamment des ann 1 yses de corréllation
(:III: I-e
le niveau d'équipement et le nombre d'act;ifs iT d'une part et
lt~tij superficies cultivées d'autre part.
Le deuxième coefficient, i-e
le nombre de matériels par
Ilnité de surface, doit nécessairement 6tre comparé avec: les normes
d ' 4qu iepement
(si elles existent,) de la zone d'étude. Cette compa-
raison permet en effet, de mieux comprendre le taux d'utilisation
du materie donc son état et d'estimer avec plus de précision les
besoins des paysans en matériels divers.
4 .;.
Aspect économique
Le taux de matériels réformables (durée de vie du matériel
dans IIe milieu) et le recensement des besoins des paysans doivent
i: t; 1‘ 6' .l.o point de départ de toute analyse économique visant ;a dégager-
~~nr:* masse de crédit ou d'investissement pour la maintenance ou le
renouvellement du parc actuel.. Dans la rubrique de 1 'évaluation des
i.nt.rant;s et des facteurs qui expliquent Les différences de perfor-
mance au niveau de l'unité de production, 1 !anal.yse economique de
! !-inve.stissement
en matériel agricole doit occuper une place de
chc.bix,
11 faudra cerner pour cela les avan-tages e-t les inconvénients
proc:urt+s par la culture attelée en analysant un certain nombre de
C ZI Ci II tranchets II (LEMOIGNE, lCl85 - DIAME, 1!186) :
.
exploitation de culture attelée prospere (Equipements
importants; main-d'oeuvre ! ;
.
exploitation limitk dans ses moyens de production ;
.
exploitation en culture manueLle.
En plus de ces aspects de 1 'adoption de la technologie,
la connaissance des normes d'équ.ipement.,
même sur modèles mathéma-
t, i ques (comparaison du nécessaire (.st
du disponib.Le à te7 ou tel
I
seuil de surfacesj: pourrait
a f :IF in er
I 'Cval~~ation des besoins en
j.nvest.issement.

Sur un autre plan, 1 a discussion serait incompIi--:l;r:
sans l'analyse de la fiJière maintenance (artisan-Porgeroon ) -
approvisionnement en matériel agricole. La compréhension d11
fonctionnement du réseau devrait permettre d'kvaluer les
moyens complémentaires nécessaires pour transformer les circuits
traditionnels en un réseau artisanal opérationnel.
5. CONCLUSIONS
-
-
-
-
Le sondage d'opinior?, 1. 'utilisation dle fiches d'enquêtes
sont des outils méthodologiques très puissants, pour comprendre
Le fonctionnement du monde rural et pour recenser avec pri:c ision
les besoins de paysans en intrants agricoles. Le principe de
base est que l'approche utilisée soit centrée sur l'étude, tout
en étant concise et précise.
L'enquête sur le matériel agricole doit être perçue
comme un moyen de compréhension et de caractérisation de l'état
du parc et de son fonctionnement pour mieux réorienter, par La
su it e , toute politique de crédit portant: sur ce type cl'intrant.
La démarche preconisée prend pour point de départ la
définition de la base de sondage. Les communautés rurales reprk-
sentent des lieux priviligiés pour le choix des villages 3. enyuê-
ter alors que le choix des unités d'observation (concession,
exploitation) se fait mieux au niveau du village même:
avec La.
collaboration du chef de villages et éventuellement e.n présence
des différent?:3 chefs de quartiers composant le village. C'e><t
d'ailleurs 1 'occasion et le lieu d'expliquer exactement. la
raison de l'enquête pour une bonne sensibilisation des chef'::;
d'exploital;:ion et une collecte de données assez fiables. k-t
fonction de l'enquête exploratoire, le choix de l'échantillon
doi.6 se faire soit au hasard ou après stratification des espI-o i-
t,ations selon des crit&res ayant trait à 1. 'équipement.
l,'inventaire de tolls les matériels présents clans
1 lécharltil ion doit déboucher sllr/~~~*ltif~icat.ion pr&cise et trncs
4 tude rétrospective dynami que du parc . La col.Lecte des donnc;ei;
1 t:Iles que les dates d'acqui.sit.ion (mat.iiriels neufsi et dçx

-; 0 rt. .i <A (matériel reformé j permet de d<;ter~mi ntsr la durée de vie
(.I'url materie ou équipement donne,
Ilt,i. Lis6 dan.s le milieu. Ce
facteur est très importan-t pour I'évaluat.ion du parc en service
et du parc II réformable ".
La connaissance de ces élemen-ks est. fondamentale pour
estimer correctement, le vo1um.e de financement A injecter dans
le milieu pour d'une part équiper les paysans em matériels
adaptés à leurs besoins e-t d'autre part,, renouveler le parc
actuel.
Les modes de gestion et d'~~t.ilisation des différents
matériels <au niveau de l'exploitation expl.iquenk 1 'ktat actuel
du parc : matériels en bon 'ou mauvais état, Un :suiv.i des pra-
tiques paysannes sur un échantillon beaucoup plus réduit (2 à
3 exploitations) pourra mettre en exergue les différences de
comportement des paysans dans I.'exk~ution des opérations cultu-
ral.es a La différence de straté,gie des exploitations en culture
manuelle et de celles en cu.lturc atteL& devrait nettement
faire ressortir le rôle que jo,ue le matkriel agricole d'une
P<art sur le p.lan social et d'autre part dans le processus de
production, Ce suivi demande um dispos.it:if plus lourd (suivi
des it.inéraires techniques au miveau des parc4 les) sur une
période plus longue (deux ans ,au moins 1 polir arriver à cerner
tous les aspects de l'utiI!isat.ion du mat.4rieI agricole par les
pi3ysans.
.
I;n somme, développer un outil
rapide et efficace de
.;

;
diagnostic, a le double but de préserver* temps et moyens.

1.
DIAME F >
lg86 - Aspects economiques de I'utilisat;on de
la traction bovine et sa promotion par Ic: Biais
du Credit Sp&ial PIDAC pour le matériel agricole.
ISRA,
Spartement de Recherches sur les Systèmes
Agraires et 1'Economie Agricole, mgmoire de
titularisation, Juin a 986.
2.
F‘ AL L A "
1oss - Situation actuelle de '1 'environnement et
clé l 'utilisation du parc de mat&riei de cuiture
at;te1.&e en Basse-Casamance.
ISRA,
Departement de Recherches sur I.es Systèmes
de Production, mkmoire de titularisation, Mai I~Xj.
3.
F~~IL A., et al, 1(]86 .- Recherche sur les Sys,tkmes de Production erg
Basse Casamance. Rapport annuel d'act.i\\-itFs n'> 4.
Campagne agricole 198.5/186.
CR.4-DjibGlor,
Mai 1986 - 82 p.
4 .
LE MOIGYE M. <
1984 - Mission d' Appui au programme machini.srne
en Casamance Snégal - CEEMAT, 1084.
5.
LE MOIGNE M.. 1085 -- Mission d ' Appui au progI~~~nmle rcachini smr-
en Casamance S&négal - 12 au 22 mai 1SS.s.
C.E EMAT ( Juin 1985.
.
-

L - Diffusion :
mat,érif?-fs mis en place
17: - Parc C:n service
III - Parc de matériels lit il.i.~ktz :: cas de Médieg

Nombre
Programme Agricole
FIr,URz NO 1
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!-f Crédits PIDAC
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- et Autres
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Source :
FA&& A. 19B5
CharrPt+e bovine

FIGURE Ns :
MATERIELS MIS EN PLACE (COURBE CUI.lI4ULEE)
2” periode
Charrette bovine
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Charrue UCF
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1' période
Source : FALL A, 1985

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. .._.e..-..- Mathriels plac6~ par' IP P.A.
Fig
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V I L L A G E DE I.;EL>I-EG :
TAUX U'UTILISATIOl4
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Ih'VENTAIRE MATERIELS DE CULTURE ATTELEE
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NO?1 :
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Exploitation: / ; ,;
Date : ,
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NOMBRE ACTIFS : ;,'
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06 - Etat du mat"riel.
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:
I*SsK.A.
~.X.A./Yjibéior
VILLAGE: :
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EQI'TPE SYSTEME
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j-NYENTAIKE,
OUTILS MANUELS
NOM :
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N o m b r e A c t i f s , /’
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11 - Gestion
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12 - Travaux effectués
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/ 1 ; - Durée d'utilisation ) 17 i
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14 - coût
/ 18 I
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I
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1
i
I
Gbservation : (Activités du forgeron - approvisionnement en matières premières).

CODIFICAT'ION DU MATERIEL AGRICOLE
(FARMAP)
A .
Materiel.de transport
6810
Charrettes bovine
0820
Charrette équine
6830
Charrette asine
13 .
Matériel de culture attelée
EQUIPEMENT
7010
Charrue UCF
1. CHarrue
7020
Butteur-billonneur
Gambien
2. Butteur-Bil:Lonneur
7030
Bâti ARARA
3. Canadien 3 dents
7040
Bâti SINE
4” Souleveuse
7050
Chassis HOUE, OCCIENTALE
5. Canadien .5 dents
7060
Bâti ARIANA
7070
Polyculteur
7080
Charrue REVERSIBLE
7110
Herse %
7120
Herse ROTARY
La combinaison materiel tracté et équipement se
fera de la manière suivante (valable pour les bâti, chassis
et polyculteuri :
ex : 7043 HOUE SINE avec 3 dents Canadien
7032
Bâti ARARA équipé d'un bukteur-Hi.1 lonneur%
7051
Chassis HOUE OCCIDEN'I'ALE c:quipé d'une
charrue.
7210
Semoir SUPER-ECO
DISQUES
Nbre de RANGS
-
-
-
7220 Semoir à riz
1. 4 a 1 v é 0 1 es 1.1. Roanne o
Exemple de combi-
2. 8 alvéo
1-t-s 2.
L! rangs
naic-on
3 . 1 0 a 1 v é 0 1. es .3 . ,'1 rangs
7214
Supt‘r Eco avec
4. 2 4 A~V&~~PS !l . -1 r;1 t1gs
disql~e 2J- trous
5. :io il.1 vtLd e.5
5.:; T’a <.
IlC1’Y
7224
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Ou:;ils manuels
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8010
Cayendo
8020
Fanting
HO:?0
Donketong
8040
Koubadour
8120
Binette
8 14.0
Coupe-Coupe
8210
Konkudu
8220
Baton
8310
Couteau
832.0
Creusoir d'arachide
8410
Hache .
8420
Hachett;e
-.
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