AD/MS REPUBLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT...
AD/MS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIMATURE
A LA'*RECHEHCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
ESBAIS D'ASLJSTEMENT DU MOULIN JACOBSON ET PARAMETRES
DE BASE POUR LE DECORTICAGE
Par Aliou Diop
Avril 19EiO
Centre Natio91 de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S, R. A. )
1 - INTRODUCTION
fi
C e s d e r n i è r e s annt:es, un bon nombre
de machines permettant
la transformation
mécanique des cereales
ont eté introduites et
commercialisées au Seneyal.
Parmi colles-ci, on note principalement
differents types de moulins ù marteaux au
niveau de presque
toutes
les communautés rurales.
11 est vrai que cela &Pondait au
besoin
le plus pressant exprimé par
les paysans lors de l'snouête sur la
technologie post-recolte
(Yaciuk, 1977).
En 1979, une vingtaine de décortiqueuses F.A.O. (Fonderies
des Ateliers
de l'Ouest) ont été vendues par
NGSOCO, HATFORCE, pour
la plupart
dans la région de Diourbel,
De m@me, plusieurs autres
moulins ont été commercialisés à travers
tout le pays.
Deux postes de transformation des céréales ont et6 instal-
lés en 1977 par le service de technologie post-recolte du
CNRR de
Bambey; 1 'un au village de Ndiamsil comprend un moulin à marteaux
SKSOLD et une dQcortiqueuse
FAO ;l ‘ a u t r e à S o n k o r o n y e s t constituB
d'un moulin à marteaux
JACOBSON et d'une décortiqueuse
HILL.
Aucune de ces machines n'a subi de veritables tests preala-
bles sur les ceréales locales
(Souna III, maïs BDS ou Sorgho
CE 90
par exemple), Dans bien des cas, elles ont Qté conçues et fabriquQes
en fonction d’autres varietes de céreales.
Le but de cette action de recherche consiste à effectuer
les essais d'ajustement du moulin JACOBSON et de la dbcortiqueuse
HILL actuellement à Sonkorony, afin de determiner leurs
conditions
optimales d'utilisation sur
le Souna III et le
maïs Bi)s, en vue de
leur
integration ultérieure
dans un système de décorticage-mouture
destine 6 une petite ville.
En attendant d’avoir les resultats d’analyses chimiques
de grains
de cortiquées
mecaniquement qui doivent etre
effectuées
p a r
l'I,T.A,, ce rapport
ne présente
que les r&sultnts du suivi du
décorticage
manuel fait sur
un groupe
de 10 femmes, de même que
les essais d’ajustement
du moulin JACOBSON.
si
II - QUELQUES GENERALITES SUR LA MOUTURE AU MOULIN A MARTEAUX
iOI
La mouture au moulin à marteaux fait intervenir surtout
des actions d’impacts entre les grains, les marteaux et les parois
internes
de la chambre de mouture, De ces impacts resulte l a
pul-
vérisation
du grain
en particules
plus fines.
A i n s i , le rendement
d'un moulin à marteaux
depend de plu-
sieurs
facteurs qui sont principalement : l a v i t e s s e cie r o t a t i o n
des marteaux,
la quantité de grains & l’interiwr, la surface du
tamis et du diamétre de ses ouvertures, 1 ‘espacement entre les tamis
et les marteaux et l’etat de ces derniers.
2
Pour apprécier la
qualite de la mouture, on se réfère sou-
vent à la finesse du produit moulu,
C'est ainsi que dans bon nombre
i
de publications, les termes "particules grossières”,
"moyennes" et
"fines"
sont souvent rencontres. Mais ces termes
ne donnent en
verité qu'une appreciation subjective de la grosseur
des particules
c
obtenues à la fin de l’opération de mouture.
L'ASRE (American
Society of Agricultural Engineers) a Gtahli le standard S-319
permettant de determirler expérimentalement la grosseur moyenne de
particules,
donc la finesse de mouture (voir
annexe 1).
Apres l’appreciation
de la qualite
du produit, il est
parfois necessaire
de connaître
lfefficecite meme du moulin. Elle
se mesure à partir
d'une combinaison de plusieurs paramètres oui
sont : l'indice de mouture, la
consommation specifique de carburant,
le rendement
(en quantité moulue par heure) et le taux d’extrac-
tion.
L'indice de mouture est donne par le rapport :
i = Sf
si
avec :
i
= indice de mouture
Si
= Surface totale
initiale du produit (avant mouture)
Sf
= Surface totale finale du produit (après la mouture),
L'analyse granulometrigue par le standard
S-319 permet
de
trouver le
diametre géométrique moyen
des particules,
donc de cal-
culer les valeurs de
Sf et Si (voir
Annexe 2).
La consommation spécifique est la quantité d’energie con-
sornmee par
unité de surface
nouvellement formée.
Dans certaines
industries de transformation
des ceréales, elle est parfois expri-
mée par la quantité d’énergie nécessaire pour transformer
une
tonne de grains,
Dans cette étude, e1J.e
est calculoa à partir
du
rapport
de la quantité de carburant
consommée et de 10 surface
,
nouvellement formée :
e
=4Q
-
Ch$
A5
-
SF - Si
III - MATERIELS ET M'ETI-IODES
3 1
- Deco rti
caqe manuel
Afin dtobtenir
des échantillons permettant la comparaison
a v e c l e d é c o r t i c a g e
mecanique, i l a et6 decidé d e s u i v r e l e s
o p é -
rations traditionnelles de décorticage du lmi.1 et du maïs telles
qu'elles sont faites
chaque jour
par les paysannes. Le suivi de
ces operations manuelles permettent
également de determiner quel-
ques paramétres importants
afin de mieux connaître le décorticage,
Deux de ces paramètres sont le taux
de dbcorticage et le rendement
ho rai re ,
3
Le taux de décorticage mesure la proportion du grain
qui est enlevée (en $ base sèche), ou en d'autres termes le Son.
C!uant au rendement
horaire, c'est la quantite de grain décortiouee
par unité de temps.
Il permet d’apprecier le rythme
moyen de tra-
vail des femmes compte tenu de toutes les op6rations unitaires
(pilage, vannage, ressuyage.,.).
Un groupe de 10 femmes a bte choisi au hasard dans le
village
de Sonkorong et reparti en 2 équipes afin d’effectuer le
décorticage ti'échantillons de 4 kg de grain ati mortier. La gros-
seur
de l'echantillon de grain a ét6 fixee à ;I kg compte tenu du
fait que c'est la quantite transformée
chaque jour par une famille
moyenne (Yaciuk, 1977).
Ces essais ont
porte aussi
bien sur
du mil (Souna III)
que sur du ma3s
(BDS) de la récolte de 11ann6c 137E& Ils ont été
suivis par
une équipe de 2 observateurs
munis d’une balance et
d’un chronomGtre p o u r r e l e v e r l e s dor,nees s u i v a n t e s :
- la quantité d'eau Utilis&e
- l a d u r é e t o t a l e d e X.‘opera-tion ( i n c l u a n t t o u t e s
les ope r a t i o n s u n i t a i r e s )
- le poids du grain avant et après le vannage
- le poids du son.
De plus, à la fin de chaque opération,
un 6chantillon
de son et Cie grains decortiqué s est preleve
pour des fins d'ana-
lyse chimique (cellulose, protéine, gras,
cendre),
Les paramètres oui ont étB déterminés
sont ainsi : La
teneur en eau des grains décortiqués, le taux de decorticage et le
rendement horaire.
32 - Mouture me
c3niCIue
flctuellement,
l’opdration d e m o u t u r e d e s cereales est,
dans u n e l a r g e m e s u r e , mecanisec. En effet, dans le plus petit
v i l l a g e , i l e s t m a i n t e n a n t a s s e z frequent d e t r o u v e r u n p e t i t
moulin.
L’opération de decorticaga étant encore
manuelle (donc
s'effectuant par
la voie humide), les grains
qui sont amenés dans
tous les postes de mouture ont une forte teneur en eau (environ
28 p,
base humide), tandis que le grain sec avant decorticage a
une teneur en eau d’environ 11 5 (B.Y.). Il nous parut donc néces-
saire
de voir l’effet
de ce fort taux dthumiditG des grains sur
l'ajustemont du moulin, de meme que sur son rendement et sur la
qualité du produit final. C'est ainsi que le dispositif exporime+
tal, d o n t la description suit, a et6 f a i t a u s s i b i e n s u r d u g r a i n
sec (11 $ B.H.) que sur du grain
humicie (20 ;i;: B.H.).
Le dispositif utilisC
est une analyse factorielle de
3 facteurs oui sont : la vitesse de rotation des martuaux,
l e debit
d'sdmission du grain dans la chambre de mouture cit la grosseur des
mailles
du tamis utilise, Il a été possible de Taire varier le
d8bi.t d'admission en agissant sur la hauteur de l'ouverture d'admis-
sion des grains, C e t t e o u v e r t u r e e s t ruglable 21 l’aida d ’ u n e
,- ,.. -r< .!- .L Y, ^Z J- , .A - 3. , ,.! -Ah-‘-..- -.l- 7 - J- .: ’ -
4
Au départ, il était prbvu
3 niveaux pour chacun des
3 facteurs. Mais par la suite,
il a éte impossible d'obtenir le
tamis dont la grosseur
des msailles est de 0,7 mm. C'est ainsi qu'il
y eut 3 niveaux pour le facteur
vitesse : 2.712 tours/minutes,
.
2.348
tpm et 1.918 tpm ; 2 types de tamis ont été utilisés :
tamis 3 mailles de 1 mm et 2 mailles de 1,5 mm ; et enfin la hau-
m
teur
d'admission comportait
3 niveaux : 7 mm, 12 mm et 18 mm dans
le cas du mil et 12
mm, 18
mm et 23
mm pour
le maïs. Chaque
traitement cofflportait 2 répétitions, excepte dans le cas du maïs
humide où il y eut 3 rép!Stitions.
La séquence des différents trai-
tements répétés s’est faite
de façon compl~temcnt aléatoire.
La quantité de grain transform6e
par traitement dans le
cas de la mouture humide a varie
d e 6 à 11 kg dependamment du poids de
de coréale decortioué par une 8ouipe
de 5 femmes, Cette quantite
transforrnee a et6
de 10 kg pour la mouture a sec.
POU~.
chaque traitement, le rendement
horaire, l'indice
de mouture
et la consommation spécifique de carburant
ont Qté
dé terminés. Pour obtenir
la consommation de carburant,
un tube de CDCJ1
coulée gradué
a été installe sur le moteur
LISTER '?6/2 de 16 che-
vaux & 850 tpm. Ce montage permettait de lire
directement la con-
sommation de carburant 2;1 partir
des variations
du niveau de liquide
dans le tube.
IV - WESULPWTS ET D%SCUSS%ON
41 -
De CO rti caqe
manuel
Le suivi des opérations de décorticage
manuel a donné
les resultats
presentes dans
les tableaux 41 pour fe souna et
42 pour le
maïs. Toutes les valeurs
sont des moyennes de 5 rBpéti-
tions.
A partir
de chacun de ces tableaux, la moyenne et l’écart-
type sont calculés pour
chacune des G variables suivantes : le
poids d’eau
ajoutée, la durée de l’opération, la teneur
en eau des
grains (D.H.), leur diamètre
g6ométrioue moyen, le taux de décorti-
cage
(en $
base sèche) et le rendement horaire,
De plus, un inter-
valle de confiance a été calculé pour chacune de ces variables,
aussi bien pour
le Souna que
pour le fqaïs (tableau 43.).
?
Les resultats les plus intéressants qu'on peut dej& noter
montrent que pour
la population etudiée ( c ’ e s t - à - d i r e l e v i l l a g e
de Sonkorong), le taux
de décorticage
manuel se situe entre 20,9 $
et 24,7 $ avec une moyenne de 22,8 7; pour
le Souna et entre 17,7 $
et 21,7 $ avec une rnoyenne de 19,7 $.dans le cas du maïs.
De meme, les rendements au iecorticage
manuel se situent
entre
7,l kg/lh et 8,9 kg/h avec une moyenne de 8,O kg/h pour 1s
mil souna
et entre 6,7 et 8,3 kg/h avec une moyenne de 7,T kg/h pour
le maïs, Il y a lieu de rappeler que les rendements portent sur
4 kg
de grains transformés ;
et qu'une augmentation de la fournec
de grain doit certainement s’accompagner
d'une diminution de rende-
ment.
5
A ce niveau, il devient intéressant de voir les diffe-
rcnces gui
peuvent exister entre le
maïs et le souna, Il 8 et6
possible
de voir (tableau 44.) que le taux de decorticage
moyen
pour
le souna (22,f3 Y$) est significativement différent de celui du
maïs (19,7 $)
2u seuil
de Cl,05 $. En d’autre:, termes cela
signi-
fierait qu’une plus g~a~itie pioportioll du
grain est enlevge dans
le cas
d u souna.
Par contre les
rendements obtenus pour les 2 types de
céréales n e p r é s e n t e n t p a s d e d i f f é r e n c e s i g n i f i c a t i v e au meme
seuil
de O,fl5 $, Donc ces 2 affirmations precédentcs tendont 5
confirmer le fait que le maïs soit plus difficile ù decortiquer
que le souna ; ce qui est souvent soutenu par les
paysannes.
42 - Mouture
mecanique
Les tableaux 45. e 48. présentent
les résultats du dis-
positif factoriel vitesse x tamis x hauteur
d'admission (3 x 2 x 3).
Il y apparaft
de jà Esse nettement que plus la hauteur d’admission
est grande ,
plus les rendements sont éleves et moins est la consom-
mation
spocifique d'énergie.
Autroment dit, à prime abord, il
semble preferable de
fonctionner 2 la hauteur
d'admission la plus elevée. Pour
une meil-
l e u r e i n t e r p r é t a t i o n , les resultats d e s t a b l e a u x 4 5 , à 48, sont
portes en graphiques (figures
41. à 44.) et analyses statistiC/uement,
L'analyse nranulométrioue
de 10 echantillons de farine
et de semoule a donne des grosseurs
moyennes de particules de
CI,35 mm (avec un coefficient de variation
de 13 $) et de Cl,70 mm
(avec C.V. = 1 5) pour
la farine et la
semoule respectivement.
Compte tenu de
ces données de base, les figures 41, et 44. ne con-
cernent
que le tamis
de 1,5 mm qui peut @tre destiné à faire
de
13 semoule. Les mailles du tami's nO1 sont pa; contre trop grosses
p o u r l a f a r i n e ,
Les figures
montrent que dans tous les cas la 2e et la
3e vitesses (2.348 et 2.712 tpm) semblent donner
les consommations
d’énergie les
plus faibles aux rendements
les plus éleves. Quant
*
à la premiere vitesse
(1.918 tpm), elle est definitivement à
écarter, car elle
donne les resultats les moins bons tant du point
de vue rendement
que consommation d’énergie.
Les figures
41 b et 43 b montrent
que pour
le grain sec
(maïs ou souna),
les rendements
ont tendance à augmenter lorsque
l’on passe de la 2e hauteur
d'admission (reglage
débit) à la 3e.
Pour
du grain
humide par contre, les rendements
n'augmentent que
très légèrement ou meme tenûent a décroître surtout & faible
vitesse (figures 42
b et 44 b).
Quant SI la consommation spécifique de carburant, elle
demeure pratiquement
constante entre la 2e et la 3e hauteur d’admis-
sion (figures 41 a 5 44 a).
Pour mieux confirmer toutes les affirmations prscédentes
il importe de procéder .$. l’analyse statistique
du dispositif fac-
toriel.
L'analyse de variante des
trois facteurs, de meme que
leurs inta ractions a et6 faite. Pour les facteurs
dont les niveaux
présentent des differences significatives,
or- a procGd6 à 1 ‘CV~-
luation de ce? differencos par intervalles
de confiance avec la
mgthode de Tukey, Le seuil de signification pour
toute cette
analyse est de 5 $.
Les principaux résultats
sont condenses dans
les tableaux 49. et 4.10,
42 1
- Mouture du maïs
42 11 - E f f e t d e l a v i t e s s e
-...-...-----.“------3--
Du point de vue rendement et consommation spccifique dz
c a r b u r a n t , i l
n'y a pas de différence sicrnificative entre la 2~:; ot
la 3e vitesse
(tableau 4.9). Par contre ies rsndcments obtenus
a v e c c e s 2 v i t e s s e s s o n t s i g n i f i c a t i v e s s u p é r i e u r s 5 C E U X
o b t e n u s
avec la le vitesse r; tandis que les consommations spkcifiqutis
a v e c l a 2 e e t l a 3 e vitesse sont inferieures k c e l l e a v e c 1s le.
Ainsi, pour du maïs sec, la 2e et la 31s vitesses dorment
des rendements rcspectivcment superieurs
de 51,3 à 109,5 kg/h et
do 57,6 à 109,8 à ceux obtenus avec la le vitesse,
Pour
du maïs humide, les différences diminuent presque
de moitié.
La 2e vitesse
donne des rendements superieurs à
ceux
de la 'le vitesse de 26,7 û 59,3 kg/h ; tandis ou’avuc l a 3 c v i t e s s e
les rendements sont superieurs
de 22,2 a 54,9 kg/h. Du tableau 4.7
d e v o i r l e s i n t e r v a l l e s
do confiance des differences entre les
moyennes
de consommation specifique.
4% 12 - Effet de la hauteur
d'admission
---------I------------II---I_--
Comme on l’avait prGc6dsmment
rema;.gue en observant les
figures
4.2bet 4.3 b, les 3 hauteurs
d'admission diffèrent
signi-
ficativement 9
la 3e donnant les rendements les
plus eleves. G!ua.nt
à la consommation specifiquc, il n'y a pas de diffij rente
significa-
tive entre la 2e (1 2
mm) et 1.~ 3e hauteur
d'admission (23 mm). Ces
2 dernières
donnent toutefois une consommation spécifique infkjricure
B la le hauteur
(12 mm), aussi bien dans le cas du maïs sec que
dans le cas du maïs humide,
42 13 - Effet du tamis
-----1--..-1---
En $neral le tamis
no2 (mailles de 1,5 mm) donne des
rendements significativement aupérieurs 5 ceux obtenus avec le
tamis no1
(mailles de 1,O mm) de 7cjgi7; kg/h à 115,O kg/h dans le
CES du maïs sec et 22,2 B 40,7 kg/h dans le cas du maïs humida.
Mais la consommation specifique est infericure dans le ca8
du tamis
no2 avec du maïs sec ; alors qu'elle n'est tout juste pas siyni-
ficative avec le m$s humide.
CE?S rosultats
no sont nullement surprenants compte tenu
d u f a i t q u ’ a v e c l e t a m i s n”l, les particules
obtenues sont plus
fines qu'avec le tamis n02,
7
4 2 2 - Mouture
du souna
422 1 - E f f e t d e l a v i t e s s e
m . - - “ - - - - I - - - - - - - - - -
de rondement
Pour du scuna sec, les différences,!entre les moyennes
des 3 niveaux de vitesse ne sont pas significatives ; tandis que
la consommation spécifique est moins élevée dans le cas de la
2e vitesse. Pour
du grain
humide, la 2~3 et la 3c vi.tesses gui ne
prosentent pas de difference
significative donneraient de meilleurs
resultats
quant aux rendements.
En definitive, l'effet de la vitesse n'est vraiment net
que pour la consommationsspecifique dans le cas du souna sec, ou
la 2e vitesse demande des consommations inférieures de 0,20 &
0,36
cm3/m2 à celles de la le et de Cl,03 3 O,'i7 cm3/m2 S; celles~de
la 3e vitesse.
4222
- Effet de la hauteur
d'admission
11-------11-------1--"--"--"---
Pour
du sauna sec, la 3e hauteur
(18 mm) donne le plus
fort rendement,
à la consommation spécifique la plus faible, Avec
cette hauteur
de 18 mm9 les rendements sont superieurs a ceux
de
la le hauteur (7
mm) de 182 ,2 à 284,8
ka/h et de 35,4 +? 138,O kg/h
de la 2e hauteur
d'admission.
'
-'
A la 3e hauteur (18 mm), la consommation specifique est
inférieure de 0,25 à 0,42 cm3/m2
que celle & la le et de 0,132 à
0,16 cm3/m2 que celle à la 2e hauteur d'admission.
Toutefois pour
du souna humide, il conviendrait de réduire cette h a u t e u r B ‘12
m m
{la 2e) pour éviter les risques
de bourrages
dus b l'humidité du
grain,
même s'il y a aucune différence
significative entre la 2e
et la 3e hauteur.
432 3
- Effet du tamis
----1---1-----
Comme on l’a
dQjà remarqué dans le cas du maïs, le tanlis
no2 (mailles
do 1,5 mm) donne les rendements les plus 61evés avec
la consommation
spécifique la plus faible.
En principe,
le choix de l'un ou l’autre
des deux types
de tamis ne sern
guidé que Far 1.a granulomGtrie recherchée 0 le
tamis no2 donnant un sous-produit qu’on peut assimiler & do’la
semoule et le tamis n”l,
un sous-produit dont la grosseur
des par-
ticules se situe entre celle de la farine et celle
de la semoule,
423
- Conclusion
Compte
tenu de tout ce
qui précede, les meilleurs ajus-
tements quant à la vitesse, au type de tamis et SI la hauteur
d'admission (qui rBgle
le dcbit) sont les suivants D
8
!
!
!
!
! blaïs
Maïs
Souna
Souna
!
!
! sec
humide
sec
humide
!
!
!
__------I------------"I-_-------------II----.---I-----_I---------
!
!
!
!
!
Vitesse
!
3e
-2>e
20
3e
!
!
!
!
!
Typé de tarnis !
2e
2 e
2 C?
20
!
!
!
!
!
Hauteur a
!
!
!
l ' a d m i s s i o n !
3e
3e
3c
2 e
!
!
!
!
!
!
I
--*
Une vitesse de rota-kioil
plus grande (3X0 tpm par
exemple) pourrait être testée, exceptb dans lc cas du souna sec,
afin de woi 1: si cela ne contribuerait
pas ;J ausmer-!ter 1
'efficacitd
KIU moulin du point de vue rendement et consommation de carburant.
Cela nécessiLerait ccrtos
le changement de la poulie du
moulin (diambtre
nominal de 130 nm) et du typa de transmission
(courroie plate au lieu c.ic courroie trapézoIc:ale). En effet, la
poulie du moulin est dejà trop
petite et colla du moteur, qui
donne la vitesse de 2712 tpm, a
un diametro
nominal de 410 mm, ce
qui est déjà gros
pouz une poulie B gorge.
Pour obtenir
une vitesse supérieure ü 2712 tpm (soit
3500 tpm), la meilleure
solution consisterait donc à utiliser le
volant du moteur Lister avec une transmission
par courroie
plate,
Enfin pour 1~ hauteur d’admission, le
tableau prGc$dent
montre
qu'il est pius efficace d’utiliser la 3c (23 et 18 mm,) pour 1~
maïs et pour
le souna sec. Pour le souna humide
il conviendrait
de rgduire cette
hauteur 2 12 mm (la 2e hautt‘urj
pour :Switer les
risques de bourrages dus k lV,umi.dit~
du grain,
même si dans ce
cas il n'y a pas de différence
significative entra !.a 2e et 1~
3e hauteurs, D’autre part là o ù l a 3 e h a u t o u r e s t l a
p l u s eificace
( maïs et souna sec), on ne peut tester
des hzutours d'w~mi ssion
plus grandes au risque de créer des bourrages Cons la chambre ht!
mouture entrainant des blocages
du mouiin
et 1'~touffement du
moteur.
9
En rualisant ces essais, un des objectifs principaux
était d'etablir une methodologic d'ajustement de machines impor-
tées qui puisse Stre adoptbc r:t appliqu6e syst6mati.C~ uem ent aux
materiels de transformation des céreales avant leur introduction
.
en milieu paysan,
il est entendu que pour être pleinement efficace,
une telle methodologie doit s'appuyer sur la connaissance des
produits et des methodes traditionnelles de transformation des
céréales
et nous amener à doceler toutes les contraintes lises aux
prÉf6rences des utilisateurs,
aux produits et
aux machines.
En effet, l’erreur
fréquemment commise consiste & vouloir
appliquer systernatiquement dans un pays, les résultats d'etudes
acquis ailleurs,
S i c e l a e s t f a i s a b l e d a n s c e r t a i n s
d o m a i n e s ,
.
dans le cas de la transformation des céreales, il en est
tout au-
trement ; car
on ne peut ignorer l'importance des habitudes ali-
mentaires.
A ce titre,
l'étude du décorticage
manuel trouve bien
sa raison d’être.
Elle a par
exemple permis de rnontr;+r
que le taux
de decorticage
moyen est de 22,Ei
$ (base sache) pour le suuna et
19,7 $ (E3.S.) p o u r l e
m a ï s . La connaissance de ces niveaux tic;- dti-
corticage est primordiale sl l ’ o n
v e u t utiliser les d6corliLjueuses
de façon efficace tout en produisant du grain aux goûts dos uti-
li sateurs.
De mBme il irnporEc
do connaître les
quantites trans-
formées quotidiannenen t et les rendements obtenus par les
methodes
manuelles si l'on veut realiser ulterieurement la conception de
matériels
adaptes 8uR milieux paysans.
Il s’agira
ensuite d’ajuster
les machines aux besoins
des utilisateurs
et non essayer de faire l'ir,verse.
Enfin,
quant ?i la troisième contrainte qui est le pro-
duit lui-même, la connaissance de ses différentes propriétes
physico-chimiques est aussi parfois neglic$c. Paurtant c'est l'ap-
titude technologique du produit quï determine
l'efficacité .tant
quantitative que qualitative de sfi transformation en farine après
de CO rti cage ; et qui fait
que le produit final est
accepte ou non.
Ces caract6ristiqees
sont très importantes surtout pour le dgcor-
ticage. Ainsi, il est h recommander de mener
une [‘tude comparative
s u r l e s caracteristiques
physico-chir,liques liges à lraptitudo
technologique de diff6rentes wari6tBs
de cbreales actuellement
uulgari sees,
afin de voir
lesquelles se prêtent le mieux au
ducor-
ticage et à la mouture.
T a b l e a u 4 . 1 .
: Décorticage manuel du sauna
”
1
( P o i d s i n i t i a l ‘de 4 k g - v a l e u r s inoyennes D e 5 f&pStitions)
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!
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28,4
!
27,5 ! !
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1,34
!
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Tableau 4.3. : Diffurentes
stûtistiques sur le d,;bcorticage manuel du souna ~;t du mals
a/ - Souna
!
!
,Poids de l'eau
! Dur&e tic
!
, Teneur en eau
! Taux de
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!
!
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!
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!
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.
13
Tableau 4.5.
: Plouture mécanique du sauna humide (moyenne de 2 répétitions)
!
!
,Ouvertures duj Hauteur
!
, Indice de
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1 i!iamBtre géarn~
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Vitesse
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R e n d e m e n t
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; moyjmm;inal i
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T a b l e a u 4 . 1 0 ,
: Comparaison des moyennes
de rendement et de consommation spécifique
pour les niveaux des 3 facteurs (vitesse, tamis, hauteur), au seuil de 5%.
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MIL SOUNA SEC
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M I L SûUF\\Ji: H U M I D E
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de rendement
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N. 0. : Les moyennes reliées par le même trait ne sont pas significativement differentes.
-E
TOUS les intervalles de confiance au seuil de 5 $.
A N N E X E 1
ASAE STANDARD S-319
Ce standard définit la m8thodologie cxp6rimentale pour
déterminer la Grosseur
dos par-kicules de dirf6rentes farines ou
semoules.
1 - MATEHIEL REQUIS
Il faut tout d ’ abord tine SU rie
de tamis de 203 mm de
diametre,
un vibrateur
de tamis (Ho-tap siovcs shaker) et une
balance précise
au dixième de gramme. La série
fixée sur
le wibra-
teur doit être constituge des tamis suivants :
!
Nurné ro du
1 Ouverture
!
!
tamis
!
!
, nominale (mm) ,
---,,,,,,,,,,=,,--,,,,,,,,,,,'
!
!
!
4
*
4,7G
!!
6
3,36
!
8
!
2,38
!
!
!
12
1,6t3
!
1 73
!
0:041
!
t
I
I
I
!
30
?
0,595
!
40
!
0,420
!
50
!
0,297
!
70
!
0,210
!
!
100
!
0,149
!
140
!
U,l~ri
!
200
!
0 s 0 7 <I[
!
I
!
270
!
0,053
!
!
Rat d e Gception
!
z
1
II -
METHODE DE
TAMISAGE
Placer un échantillon d'environ 100 grammes
de farine
(ou de semoule) sur
le tamis supdrieur et secouer avec le wibrateur
jusqu'à ce que l'équilibre
en poids soit atteint dans lt, tamis aux
mailles les plus fines et contenant du produit. Flans nos essais,
c e t é q u i l i b r e e s t
e n génÉrâ1 atteint au bout de 3 minutes. Ensuite,
l'échantillon de farine
{ou semoule) dans chaque tamis est recueilli
et pesé.
III
- ANALYSE DES DONNEES
L'analyse de la distribution de poids est basée sur
l'hypoth&se
selon laquelle de telles distributions suivent la loi
log-no rmale .
~~ grosseUr des particulees e s t rlonnéc e n t e r m e s de diamk-
tro moyen :
a v e c :
di
Y=
diamètre des ouvertures du ta1nis.i
di -l- I = diamktrs des ouvertures du tamis juste aU dessus
du tamis i
d9
= diametre g6ométrique
m o y e n .
C.‘I' .- <.., ~..e w ‘ _ A. I "*
di
=
?.idi x di + 1
Wi
= poids de la fraction retenue
sur le tamis i.
A N N E X E 2
DETER1:INATïON DE LA SURFACE TOTALE DES PARTICULES
Pour calculer la surface
totale des particules avant et
après la mouture et par
consequent la surface nouvellement formée,
il faut tout d'abord connaître le nombre total de particules oui
est donné par :
G
n= -
d3p
avec
ri -
nombre total
de particules
G =
poids total des particules (CJ)
d
=
grosseur
moyenne des particules (cm)
P
z2
poids spécifique de l'echantillon (g/cm3).
par
approximation, on peut assimiler
chaque particule à un cube de
côté d, donc de surface équivalente B 6 d2 (Kcrprits, 1965).
Pour les
n particules
de l'echantillon, l a s u r f a c e t o t a l e s e r a
d o n c :
S = n x 6d* soit S = -%-
dP*
Si avant la mouture
un échantillon de poids 21 est constitué de nl
particules de grosseur
dl et de
poids spécifique
pl, aprhs l’opéra-
tion , ces memes parambtres
deviennent respectivement G2, n2,
d2 et
P*
La surface
nouvellement formee est donc :
?
P
3 = s* - SI
avec G2
1
GI,
S=6G
( c!2;2
-
dlpl
- >
La grosseur d
des particules est déterminée & partir
de l'analyse
granulométrique
(Annexe 7) et le poids specifioue est mesuré
selon une méthode simple ne necessitant qu'un entonnoir et
un tube
gradué de 500
cm3.
J
REFERENCES BIBLIOGRRpHI4UES
-~"1-1----"-1-1---1-"-----"
?
.
- KUPRITS, Y.PJ. (19GT) - Technology of grain and provender milling -
U.S. Department of Commerce, Springfield, Va. 22151 -
- YACIUK, G. et YACIUK, A.D. (1977) - Discussions des résultats do
lIenqu&te sur la technologie post-r6colte en rniJ.ieu
paysan au
Sénégal - ISRA, CNRA Bambey.
- ASAE Yearbook, 1979-80 - The American Society of Ayricultural
Engineers.
I--------r----“--I-----
.
Ont collaboré & la rèalisatioz L;es essais
pour le
suivi
sur le
terrain :
- Mali cl:
Ybodj, Observateur
- Mbaye
Faye , Observateur
- Amsata
Ndiaye,i'l6canicien
Pour les essais granulométriques au laboratoire :
- Moctar
Kounta,
Observateur
- Samba
Seck
, Observateur,
--w--------m-m----