République du Sénégal Ministère de...
République du Sénégal
Ministère de I’Enseignement Supérieur et de la
Ministère de l’Agriculture et de I’Elevage
Recherche Scientifique
Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
(M.E.S.R.S)
(1.S.R.A)
-m-w-
-m-e-
---w-
-w---
Ecole Nationale des Cadres Ruraux de
Centre National de la Recherche
Bambey
Agronomiques
(E.N.C.R)
(C.N.R.A)
--m-m
---mm
---mm
mm.---
Mémoire de Fin d’Etudes
Pour l’obtention du Diplôme d’ingénieur des Travaux Agricoles
I
Thème : La traction animale
face au désengagement de l’Eta
: Pratiques et stratégies
Présenté et Soutenu par :
MAGANGA-MOUITY
MOïSE
35ème Promotion
ctitio4618
Maîtres de Stage
Mr Cheikh Mbackè MBOUP
Dr Alioune FALL
Ingénieur Agronome
Chercheur Agro-machiniste
Professeur à 1’E.N.C.R de Bambey (Sénégal)
Chef de Centre de I’ISRA de Saint-Louis
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--,
--

DEDICACES
%.i ::l ~pousc: bien aimk, OLGA BOUROBOU-IBING.4. qui ~1 i)l.l suppor-ter lllOl1 ZlbSCIlCC ]XlldWt 4 a35
Ii’Audcs ri I’Ecolc Nntionalc des Cadres Ruraux de Bnmbc? (S&K~~I).
1‘0~s nxs enfants garçons ct Gllcs qui m’ont manquC dc hucoup dans In rtiussitc: 5 h-s études
!)rimaires. secondaires ct supérieures.
Ma grand-mérc chérie, ISSANGA-DITSANGA, qui mc verra rcntrcr au Gabon muni d’un Diplôme
~J‘Ing&kur des Travaux Agricoles, aprks plusieurs annCes dc skparation, que notrç SEIGNEUR JESUS
~III accorde encore une longue vie et une parfaite snntC.
I‘outcs mes mamans de la famille MTTSIMBA.
Tous mes frères, soeurs et ami et à tous mes parents qui m’ont vu naître.

MS rcnwcicmcnts vont également à I’cndroit dc Mr Kf-L4LIL- NDIAYE. mon interpr& qui. mnigr2
quclqr;cx dif%icultSs à rendre possiblç mon dinlcy::
;~\\XC Ics pa!snns.
JC ~G~IICI’CIC: aussi tous Ics habitants dc YCri-Ciac!,c. p111s l)articuli~rcrnclIt id chef de village ct 1~s chefs
tl‘csploications qui ont fait preuve de compr&cnsion cn m’accordant Ic temps nÊcessairc pour réaliser
les cncpihx.
Mes af‘fèctucus remerciements à Mr. BASSrROU-GUEYE(BASSE) et toute sa famille de leur
hospitalité? et g&nérosité, pour m’avoir hébergE pendant toute la durée des enquêtes.
L’Etat Gabonais qui a bien voulu financer m;t formation durant 4 ans environ
M~nc.Juliennc MBAZOGHE, Directrice de In formation au( M A E D R ) qui s’est beaucoup investie
afin que ce stage ait lieu.

A 131EIJ LE ‘I‘OIJT PIJISSAN’I‘.

TABLES DES MA’I’IEKES
I I t KEVUE BII3L,IOGRAP~~I!~i~I~
I i 2. .ETuQUETE E:~~I.,(~RA’I‘O~IIII
II. -3. :ENQUETE FORME:LLE
II, .î. 1. Choix des exploitations agricoles
1 I .?, :2. Organisation du questicmnairc
il -1 4WALYSE DES DONNtXS
Ill. RESULTATS ET DISCEJSSION
II i 1. C:ARACTERISATION DES tXI’L,OITATIONS
II J. 1. 1. Installation des exploitations agricoles
111. 1. 2. Aspects démographiques
II J. 1. 3. Aspects organisationnels et culturels
III. 2. FONCIER ET STATUT DES TERRES
III, 3. HISTORIQUE DE LA TRACTION ANIMALE A YERI GUEYE
IIE, 3. 1. Processus d’adoption de la traction bovine
III. 3. 2. Processus d.‘adoption de la traction équine
III. 3. 3. Processus d’adoption de la traction asine
----

111. 3 3.. Premiers contacts avec la traction animale
111. 3 1. AC:TIVITES AGRICOLES
111. .4 1, I,‘lXEVAGE : les Ruminants et la volaille
Iii. -1. 1: I,IIS ANIMAIJX DE TRAIT
II 1. 4. II. 1. Caractéristiqws
Il i. 4. 1’. ? Carrière
11.1. 3 . 1’. .i Mode de conduite
] 1 f :, : ! ~&+Jlj;~~~~c:
111. 4 : j Mise Cil p l a c e s dês ~~llltur’ci;
Il!
-1
r
I ‘I‘r-avaus SUI’ les par.xllcs dc culture
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;$i)~)l’(:\\/isii)llr~~t~l~t~~
t:n inrrants ct traitement des cu!tu~ C.I
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.’ ;‘~~~I:\\‘I‘~~t~Il~i. E-l’ EQI!iPEMENI‘ AGRICOLE

Période d’adoption du matériel
fi, 2. Situation actuelle du parc
0. ‘l‘ypolosies des exploitations de Yéri Gueye
‘7. Itcvenus des exploitations
8, ,?t.renres des chefs d’exploitation
8 I iks changements
8. 2 Les attentes
CIONC:I,IISION ET KLKOIM MANDATIONS
6 !
0 3
ANKEXES
64

i)
T’r<~~,~enall~r: et mode d’acquisition des chevaux de trait
1 : Causes de remplacement des animaux
2. I~estinatinns des animaux de trait vendus
3
i<Qlm!~titiciz
cies poil;inages ~Ail1 iW salson5
4: Répartition de la ma.in d’c-uvre selon les chefs d’exploitation
5: Prix des différents matériels agricoles
I 6 : Importance relative des pannes du matériel agricole
7 : ldentitica~ion des ditErentes pannes selon les pièces
8 : Variabilité des coûts de réparation du matériel agricole
Tableau 19
Besoins en matériels agricoles des chefs d’exploitation
Tableau 20 Criteres de choix selon la demande
Tableau 2 1 Analyse des Valeur$ de la matrice de covariance
Tableau 22 Coefficients des 5 premières composantes de I’ACP
Tableau 23 Répartition des revenus selon les types de cultures
Tableau 24 Différentes dépenses selon les priorités des exploitations

LISTE DES FIGIJRES
j’igljrfL: 1: C:;i;-tc (je 1; .:, :l.: .i‘:Li~i~i~
Figure 2: Année tl’ir\\staila!iorl cfcs exploitations de Yéri Gueye
Figure 3 : Pyramirirb tic’:; .i:.;c~ dt’~ chefs d’exploitation de Yéri ( h.ti.:!,t:
Figure 4: Nombre ci iiomnw pei nianents par exploitation
Fi;lirC 5: Nonibr~ ri:: t~ll!!?l:~i j~Wnanerites par exploitath
Figure 15: Nombre tic p: i;<3li.; [~Ci~lllCiIlf3ltS par exploitation
Figure 7: Nombre de liflc~ pc-‘l-l~lanentes
par exploitation
Figure 8: Dynamiqtic: dards ic processus d’adoption de la trahon bovine
Figure 9: Dynamique dans le pi-ocessus d’adoption de la traction équiw
Figure 10: Dynamique dans le processus d’adoption de la traction asine
Fiji-c:- 1 j : !~~.p(>’ zL:::.e:Z.’ :-v!;;:ix,‘z Cw~.~~ ailii;iaiiT; .$ Y&rj Gücyi:
Figure 12: Proces.ws ti’ndoption du matériel à Yéri Gueye
Figure 13: Importances des valeurs propres des composantes principales
Figure 14: Contrihu;ic.~n tics variables à la constitution des axes
Figure 15: Typol(>j$t‘ %!CS csploitations de Yéri Gueye

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
Centre Nord Bassin Arachidiel-
(‘conseil Nalional de Concertation c:t :ir3 ct)i!+ xit il.)l? avec les rlir~~us
C*entre National de Recherches ~Z~I-OLI,)II;~~~:I~:S
(‘entre Rkgional pour l’Assistance au i);:\\,.~lnl-‘p”Tnelit
Communauté Rurale
( l,.,,tr-‘l T
. .
_ _,.l. _ ,gry!‘gaQ^f?jJ POL!’ !p& 2 m-l-lf~r,-i.! ’ > ./.., .,,i#, n,i,.r- i, l\\,-nr~i,i.~,~i,...;...,
.i”c.t”*
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,G L,“Y~LI(.I~~~‘“III~11<1
Dklaration de Politique de Développcnwr~; ,%gricole
Ecole Nationale des Cadres Ruraux
Fcwd Agricultural Organization
Groupement d’intérêt économique
In:;titut Sénégalais de Recherches A-[ ic’o!ch
Nouvelle Politique Agricole
Nouvelle Arachide du Sénégal
Office National de Coopération et d’Assistance au Développement
Office National de Commercialisation de 1’ Arachide
Ol‘fice National de Commercialisation Agricole et de Distribution
Organisation Non Gouvernementale
Organisation Paysanne
Opérateurs privés des semences
Programme Agricole
Programme d’Ajustement du Secteur Agricole
. ------
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RESJME
Mots - clés : Matériel agricole, équidés, traction animale, Bassin arachidier sénégalais
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v-m-
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1:“‘t:-;t !c cas du Sénégal, dans :,,‘< ~i.)iw :i ir,iction aninialc conlnw Ii: Bassin Arrichidier où 9S”,0
<.I.I Inoins des exploitations agricoles sont Gyuipés en animaux de trait. Campbell (1990) et
I’atrick (1993) ont montré dars un certain nombre d’études de cas que la combinaison des
rkergies animale et humaine co liribuait de manikre significative ;i la mise en place de systèmes
(1~ pwduction durables dans la plupart des pays d’imérique latine, d‘/Isie et d’Afrique.
‘<::;;.t scnégalars a, dC:s; SOii :iic;epcliUd;i;~, cL)n5criti Ill ~1~s eKwi5 jwur la promotion de ia
culture attelée, ceci à travers Ic Programme Agricole (P.A.). Cette culture attelée a connu un
(Jrand développement avec toutefois des différences d’une région à une autre, du fait de
3
Inultiples facteurs parmi lesquels la prbpondérance ou non des cultures de rente (arachide,
~.:oton:~, la diversité des sols, les habitudes locales et l’intensité de l‘encadrement. La suspension
(du P.i\\ en 1979 s’est traduite par un fort ralentissement de mise en place de matériels agricoles.
Des enquêtes menées au sud Sine-Saloum par HAVARD (1986) ont montré la vétuste du
matériel bien que les artisans-forgerons, aient aidé les paysans dans le maintien.
I.,a mise en place de la Nouvelle Politique Agricole (N.P.A.) avec la création de la Caisse
Nationale de Crédit Agricole du Sénégal (C.N.C.A.S.) en 1984 permet d’envisager à court
terme de nouvelles possibilités d’équipement pour les paysans.
1.1. CONTEXTE GENERAL
Le Bassin Arachidier représente 30 % du territoire national et regroupe 4 régions ou parties de
régions administratives : Kaolack, Fatick, Diourbel, Louga et Thiès. Il est compris entre les
isohyétes 300 à 400 mm au Nord et les isohyètes 800 - 900 mm plus au Sud. L’économie de la

D’une ,manière gcncrale, la péjoration du climat pendant ces trente dernières années, marq:~~~.::;
par la baisse et ! ‘iw.~+Iarité de !a pluviométrie (cycle de sécheres.w!) a rendu fia-ilc !::s
systèmes de prdid i~jn Evoluant dans cette zone agro-écologique.
Ru niveau des swt&lle:s de culture, il a été constaté la forte diminution de l’utilisation dc
l’engrais, la perf~: (31 grade des semences certifiées vulgarisées depuis quelques années, le
manque de renoilvellelnent et l’utilisation de plus en plus raisonnée du matériel agricole au
niveau des exploitations agricoles. Pour les cultures proprement dites, l’avènement de la
N.P.A. marqué par I‘arr~t de l’approvisionnement en semences par les coopératives rurales a
entra’ink une diminution significative des superficies emblavées (KELLY et nf. 1987 cités par
Fall et Diouf 2000).
En effet, sous l’ajustement structurel, le crédit est plus destiné aux producteurs de semences
(contractuels) qu’aux paysans qui se voient ainsi obligés de garder leur propre semence. Sur ce
plan, les diflérentes analyses ont montré que ie PASA a eu un etTet dépressif sur la production
arachidière.

II est important de no2er qut.: Ii :i&~c!c)ppement de ce secteur a été ti;tcorisC par l ‘existence J’un
rt5sea.u routier et des pirites de production qui ont facilité le transport et le dtknclavernent des
z:xxa ru:a!es.
Depuis la fin du PA, les paysans n’ont jamais eu à acheter du matériel neuf de fabrication
industrielle. Cette situation a ctC causée par l’application des prix Gels <suppression de la
subvention étatique) et I’intlation I .‘instauration brusque d’une politiq\\.ie de verité des pris est
diffkilement envisageahic mhe avec un système de crédit.
A partir de 1958, le champ d’investigation sera élargi à de nouveaux acteurs auxquels
s’intéresse la NPA. II s’agit des forgerons (le volet artisanal du matériel agricole), les services
d’entretien et les orga!:i~atiw~ rwuannes.
. ,
1.2. HISTORIQUE DE LA TRACTION ANIMALE
1. 2. 1. Période avant 1960
Pour la culture attelée, c’est une époque pionnière soutenue plus ou moins par 1’Etat. Les
matériels pour la plupart d’origine française sont fabriqués spécialement pour 1’ Afiique. Les
actions de développement sont timides, elies sont mises en oeuvre par les anciens services de
I’Agrkulture. Les résultats ne sont pas très convaincants. Cette période est reconnue, a

Après l’indépendance, !i: (-;ou~~r;ter~~elIt procède à la réorganis:nion ti:~ l’elivirclnnenient de la
ri~.\\~;, ,,.i ;,k.7 .Li;vt & .-f-.it ~k,,,br- i..,
.,..,. . . . . ^t<q?.-+
p.' \\..*..u . . . . . . LI L...
1,'~l!L!cl,~C
I"‘"‘J-. .-. ‘ _ .,..‘%A.- c()ntre Iv:; trni::::i:r:
1 . . I ~:.:I‘;,,‘i";:;:,';'.;
'~~.r:IIIII.dL<~bI*t
:i
voir le jour. Elles constituent des points de commercialisation lies rkoltes (arachide) et de
distribution des intrants. .ei ces organisations paysannes, s‘ajoutent d’autres services techniques
ktaticlues tels que :
* Le service de 1’ Animation Rurale (A.R.) dont le rijle était d’organiser, de mobiliser et de
conscientiser les communautés rurales pour les tâches de cié~cl~~ppcrl~et~t
;
?? Les Centres cl’ltlxpansion Rurale (C.E.R.) équipe polyvalente d’agents techniques devant
concourir au cléveloppement économique et social de l’arrondissernetlt ;
?
Les Centres Régionaux pour l’Assistance au Développement (CRAD), chargés de la gestion
des semences, des engrais et de l’équipement, en application du programme agricole ;
?
I’Ofice de Commercialisation de I’Arachide (OCA)
?? la Banque Nationale de Développement du SénégaJ (BNDS) pour le financement du
programme agricole.
0 L,‘Offke National de Coopération et d’Assistance au Développement (ONCAD) assurait le
contrôle de toutes les transactions commerciales liées à l’arachide. II était aussi chargé de la
mise en oeuvre du PA.

3
Dnns les années 60, les activitks agricoles du PR étaient pratiqucmc~~t COllC~lltrtk:; dans lc
Bassin Arachidier avec l’accroissement dt: la production ar-achidièrx Iitl plus tivs services
techniq~ics, la Recherche agronomique a a,ussi renforcé l’option faite sur le ~:lé~clo~~l,~-~nenr
dc
I’arachidc imise au point de v;triCt&s, d’itinéraires techniqws adailt6s. c’tc. 1. C”es i.,tt;,i.ts <>nt
perlais ;B I;l pr~~duction arachidikc d‘atteindre plus de 1, 1 million dc t<)ilncs par ;in :III rnilie\\l dc
la dtkcnnk
Ill I9b7. ,~CIIS cvt\\nements importants auront des efj’et:, signitkatifs siut’ 113 (iV~,~L’ii)lZl)c’ll,cl!t de ]a
ctilture a:tJCe l‘arrêt de la subvention française et ‘na dégradation des cours I~l<~lrdiaus. de
I‘amchitlc. I .c Gouvernement tid&;ida de rgduire le prix au pt-oducteur ; ce :];.ii r’~l!! aitla une
tiiminutic~li [JC l’utilisation des intrants et par conséquent une baisse de la l)roduction
.i\\.lsqu’ci~ i :)‘d’!7
date de I’arrCt du PA, les producteurs du iiassin :h’achidicr \\~l~~! CU des
opportunités de s’équiper en matkiels agricoles, et de tirer profit des itinéraires techlk~ues mis
au point Ii;i: 12 Recherche. Le Ilivcau d’&l~~ipenlent des agriculteurs du Bassin :II ;i<hidier a
atleini ClC!i niveau.Y de suréquipemcnt.
En culture attelée, les outils les plus utilisés sont par ordre décroissant : les multic~~lteurs. les
charrues t’t les semoirs monograines de précision (Havard, 1996), tOUS fabriqués localement
par la SIS(:OMA. La charrue constitue l’outil de base pour les systèmes bénéfi~kmt d’une
bonne pluviométrie (plus de 800 mm par an) car la durée du cycle pennet le labour IA la lutte
contre I’enherbement l’exige. Les semoirs et les multiculteurs sont à la base de l’équipement en
zone à déficit pluviométrique (moins de 800 mm) car le grattage superficiel rapide, voire un
semis direct sont nécessaires pour réaliser des semis rapides. ‘LAS multiculteurs, selon les zones,
sont utilisés pour le sarcla-binage et le soulevage de I’arachidv (Bassin Arachidier Sénégalais).

i-3. E,E: t’:ADRE DE L’ETUDE
;\\!I.,I: c’n !I!i-iqut: occidentale entre les latitudes I2”.3!) !u’ord et 16”3C! Ouest. le Scnégal est
irtnittl au nord par la république de Guinée et la Guinée Bissait, à l’est par la république du Mali
~1 a l’ouest par l’océan atlantique. Sa superficie est d’environ 197 000 km” ct sa population
estin’& en 1998 à. environ 7 tnillions d’habitants avec un taux de croissanc,e de 2.7% (MCA,
I 090)
I>ans le cadre de notre étude, les investigations ont été: faites dans le bassin arachidier
s&~é~galais. Nous présenterons brièvement quelques informations générales pour avoir un
aperc;u du cadre de l’étude.
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...~--

1. 3. 1. lx Bassin arachidier
D’wc mani&-c ghk-de, le climat du Bassin wcG .zhidier st- manifeste par une alrernarice d’une
.<aison SWIW de novembre à juin et d’une saison ;Jiu;.iciise de juillt.% à octobre. Ii est caractérise
;.)ar rini: Cdihlc pluviosité et une forte
I .a 1tl<)yeillle annuelle au
éVZil)Ot.dF.it j:t
COU~S des I h
dernic?k:.- ;:nnCrs irarie de 450 à 550 mn: ! ..Y. i:. ~;!;hh!ur~ru Inqtxincs Inensudes s o n t t:Ii
@néraI elcvees avec des pics de loin supérieurs 1 .l-1°C au cours des mois d’avril, mai et juin,
lAes principaux vents sont : l’alizé qui souille du nord-test pendant la saison fraîche, l’harmattan
qui snu~lle du nord ou de I”est pendant la saison ::hade et la III~IISS~I~ en hivernage,
0n rencontre plusieurs types de sols dans le centre Nord du Bassin Arachidier (Bonfils et
Faure, 1950 cités par Badiane, 1993):
les sols ferrugineux peu lessivés (uk), les sols hydromorphes (JC&) et les sols de transition
icltxk
~fiw), Les sols ferrugineux peu lessivés sont généralement sableux et sable-argileux ; ils
sont pauvres en matière organique et phosphore. Représentent 80 % des terres de la zone, ils
sont aptes à la culture de l’arachide, du mil, du niébé, de la pastèque et du bissap.
Les sols bruns hydromorphes quant à eux sont riches en matières organiques et en argile. Ils se
rencontrent dans les zones de dépression. Ces sols sont propices à la culture du sorghc, le
maraîchage et l’arboriculture fruitière.
Les sols ferrugineux tropicaux rouges ou lithosols sont argileux et lourds. Ils peuvent être
utilisés pour la culture du sorgho. du maïs; le maraîchage et les agrumes.
Rencontrés au pla.teau de Thiès, les sols latéritiques sont squelettiques, peu profonds. Ils
occupent 4 % de la. zone et ils ont une vocation pastorale et forestière.
------m-m
---.

s

I ,e sous système c:ntre nord n’a pas de Tours d ‘eau et les eaux de surfaces se rCdui:znt .i ,i,>
mare:~ temporaires qui s’assèchent pendant la saison st;che. Les eaux souterrain;~~
<i‘:‘!’
ivcaiisées dans des nappes de profondeur ~V.ariable.
Selon le recensement de 198X, le CNBA comptait 17263 19 habitants soit 24, 9 ‘5 dc la
population totale du pays. La densit? moy::nnc était de 1 10 habitants au kilomètre C-;;ITC
ifllp.
est très variable it l’intérieur de la zone. Le taux d’urbanisation est de 32 ‘3’0 (ISKA, I 945 I
Activités agricoles
Les deux princi,pales activités agricoles sont I’agricultur8e
et l’élevage. L’agriculture 151
dominée par la culture pluviale intégrée à l’élevage et/ou à la foresterie. Les principales
spéculations agricoles sont le mil, l’arachide, le niébé, le sorgho, le manioc la pastèque lvt le
bissap. Le mil est de loin la céréale la plus cultivée car il constitue la base alimentaire des
populations, L)‘arachide est la culture qui a le plus bénéficié d’innovations de la recherche
(équipements, techniques culturales, commercialisation circuits d’approvisionnement). Elle est
aussi celle qui a !le plus évolué par rapport à l’agriculture traditionnelle (Diouf, 1997). Le niébé
quant à lui est utilisé comme substitut au mil et à l’arachide pendant les hivernages à haut
risque.

i .‘esode ~,ut-ai Vii[ ~l!nicr est observé en saison sèche surl~‘:.!i ;ilcx ir3:4 jeunes I,e chef du village
,‘l 1” Imani w::t lis personne:; ies plus influentes du viiia::e , ik zonsti:zcnt ainsi, le centre de
décision de toutes les activités du village (ISRA, 1 WC,).
Lie-milieu physique
?
La végétation ligneuse du village de Yéri-Guèye est de t?‘pe sahélien. C’est une steppe arborée
principalement dominée par les Combrétacées et les Mimosacées. La diversité floristique est
plus importante au niveau des bas-fonds où les espèces ligneuses dominantes sont
essentiellement : l)iospyro.s mespliformis (alom), Miftxtgytrcr irwrmis (hoss) et Guiera
seuegcrlerlsis (nguer). Sur le plateau et dans le reste du village, la végétation est principalement
composée de Bauhinia r14fescem (randa), Clombretum ~l~ctrtw.wm (rat) Balanites aegptiaca
($2 mp), Acc~ia rddiatta (XII& Azadirack i?lU>cLl \\’ ::ceiii) quelques rares Faidherbia
nlhida (cad) et de Il’amarindus irldica (dakhar) sont rencontrés.
_-.__-_-^_l --
~-
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- --
-~.-

I.‘agricuiture : les principale:, spkulations s o n t I’aracliid~. 12 [Ilil, i,, sorglicr, itt nitibi:, le
:naiiiw ~2 l a pastèque I,e nwaichage est inexistant. Pou~- la m~kanisation des cultures,
,... :.__- i...
.
.
1 _ _ . . .

: Ctlt+l’_Pt<: c~~sttilcttc~ t;Si iillii.<c!t! i ,L’,< Z&;‘b.iîCS aC$llXl~a ~C>I~L 6;;~ ;,i,‘,/i~ii;rL
~‘,.‘~~t,l~i;.. iI*i ::
_,
“, Cl , i A f,’ I
(Uztobr-e - décembre) l,a main-d’teuvre pour l’exécution des travaus agricoles est mixte.
Durant Ici ~/~ior~~~zc~, après le débroussaillage et l’épandage du fumier- d’étable, les producteurs
fi)nt les semis a sec du mil souna. L’arachide, le sorgho et Itt nièbé sont semés en humide
pendant le r~rwct Cjuillct- seplembre), dès la première pluie litilc
t ,‘cntrèl icn iti: riif‘férenïes
spéculations se fait à la m&ne période (ISRA, 1996).
/2 coté des grandes cultures, il existe quelques plantations de manioc dont les clones sont
également plantés en début de Nawet. Les récoltes, le battage, le vannage et la
col7llnercialisatioln ont lieu pendant le I,oly. Durant cette période, les femmes ei les enfants font
le ramassage des gousses d’arachide restées en terre après le soulevage.
L’utilisation des intrants pour la fertilisation des sols n’est pa,s courante du fait de leur cherté.
C:oncernant le foncier, l’importance des superficies cultivées n’a pas été déterminée (aucun
recensement allant dans ce sens n’a été réalisé).

L’approvisionnement et la vente des animaux se font dans les lama (marchés hebdonladaires)
Les principaux poirits -1..
7~; w-tories. sont Ndindy ( I Skm), Diourbel (25 km), Keur lhra ” ‘xinl: i ‘:
km), et Ndoulo ( l(! km)
L’agroforesterie : à Y&-i-Gutiye,
l’arbre joue un rôle important car il produit dii bois dc
service (chauffe, constr-llLtionj, des revenus (fruits, fèuille:l et participe à I’alinit:ntatior. I&I
bétail. En eflfèt, le bois de chauffe est essentiellement tiré de la végétation des bas - tonds et des
rejets (principaiellierll
c ;uicw .s~r~e~~/~rrsis). Les feuilles et les gousses d’Acacia et de
Combrétacées sont utilisées dans l’alimentation animale.
Les fruits de SOI~T~~~ sont consommés et/ou triturés pour la production d’huile qui est une
spécialité du village. Les feuilles, écorces, et racines de diverses espèces sont utilisées dans la
pharmacopée traditionnelle.
D’importantes activités de plantation (individuelle et collective) d’espèces à usages multiples,
de r.égénération naturelle et de formation aux techniques de pépinières, sont menées en
collaboration avec le projet agroforestier de Diourbel (fmancé par le FIDA).
.._... - _I___-__m__I_
----
- ------
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I---msp_I-

__ _ --- ._.---- __... -_---
-
-
Semis à sec du mil
Entrctial cultures
cases. Activith
- - - .-- - - -~ ----_-- -
Transport ct stockagc
produits divers
Petit commcrcc
Ramassage de bois de Travaux domcstiqucs
~.-
~---
Travnu Y domestiques
Décorticage arachide
-~-_-
Travaux domestiques
.-.. -------
.--s-w
-es-
--

C‘est dans ce contexte macro-économique général, marqué par des réformes institutionnelles
t:;~ ix)i:rs depuis II~I~ vingtaine d’années que les exploitatiolw .iL;ricoles év~~luant au Sénégal,
daw. le Hassin bxhidier en particulier, continuent d’&rc ci~nfrontées à de:; contraintes de
pr~\\ductic>n moiti-\\-ari&
Eiies réussissent tant bien que iili-11 ii .t wrcr la puxlxtivitI de Ici:!-s
s~sthes respectifs, en mettant en œuvre des stratégies et des pratiques en accord avec les
opportunités offertes par le milieu.
Ce désengagement de [‘Etat du Sénégal et la réorganisatinr! du secteur agricole sont effectifs
depuis IWW, date marquant la fin du Programme Agricole (PA). Avec le retrait progressif des
sociétés de développement, les producteurs ont vu disparaitre la presque totalité des thèmes de
vulgarisation relatifs à la mécanisation agricole, plus particulièrement ceux portant sur la
traction animale Dans ce nouveau contexte, les producteurs éprouvent de sérieuses difficultés
dans la gestion et la rentabilisation du parc de matériels existants. C’est ainsi que de nouvelles
pratiques et stratégies de sortie de crise ont fait leur apparition en milieu rural sénégalais, dans
le bassin arachidier en particulier : diversification de systèmes de culture, abandon partiel de

/1
.,<
3 gc4iion des a n i m a u x de t r a i t p o s e e n g é n é r a l e p l u s dc j~i~iddznw~ q u e iii ditfiksion de-;
Equipements tractés. l,es services d’élevage nationaux ont un r!ile important à jouer dans la
r~rc~nl~.~tion dc la IractiL)n animale. Ils doivent encourager ta :;c~.:ilta~i~ation,
pr:mul\\~oir C~/OU
z.)rgatli:<cl les marcks des prohits de l’élevage bovin (viande. produits laitiers et fhier).
I ,e succès des efforts visant à l’intégration des animaux de trait à l’exploitation agricole, s’il est
lié à I’évolution diilïcilement contrôlable des systèmes agraires dépend aussi de la réforme des
droits fonciers. Ce dernier aspect ne peut être négligé dans toute stratégie visant à promouvoir
la traction animale.
L’agriculteur po,ssède sa propre stratégie de développement. C’est lui qui en dernier lieu,
choisit d’investir ou de ne pas investir et décide de la source d’énergie et du type de matériel
qui lui rendront le meilleur service. Les éléments du choix pour une telle décision sont si
nombreux et variables d’une localité à l’autre qu’il est illusoire de croire que cette décision
puisse être prise :Par une personne autre que l’agriculteur.
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/>OUI. cette pré.sente étude, il s’agit essentiellemétU.
de caractériser ies producteurs dans leur envirc~t~t~wren! dtl ;wwluctiort ;
d’idcntifkr la tienlande en équipement et animau.\\ dc ‘.rait. en pctitanl des pratiques cl
stratégies paysanw5 ;
de trouver les mécanismes pour faire émerger cette demartde dans le nouveau contexte de la
traction animale ;
d’identifier les principaux acteurs intervenant auprès des exploitants agricoles.
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17
m Sitrliitiotl gkographique et démographie
i .;I !L:I:J ~1~s pwsonnes imposables disponible au niveau C~:I.< autoril*.% (du t;iIlagc a permis
tl’ic!entilièr les chefs d’exploitation et les personnes vivanl dans les carrés.
* Importance de la production agricole
Que représente actuellement l’agriculture (importance des superficies cultivées) dans les
activités menées dans le village, en rapport avec l’utilisation des terres ? Quelles sont les
cultures mises en place et leur niveau d’importance’? Quelle est la situation de l’utilisation
des intrants (semences, engrais, etc.) ?
Services d’encadrement ou d’appui
?
Comment les paysans gèrent-ils la dissolution de la SODEVA qui était la société
d’encadrement étatique?
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*
lnfrastructrrres
i)~~~llt:s sont les infrastructures (puirs, t;.>i agk::;. ii)yc:I- dc jwrws ) qui existent dans 1~:
maillage et leur mode de gestion’?
*
Activités extra-agricoles
Comment l’espace économique de Y&i Gukye est-il géré, en rapport avec les activités
(Jénératrices
3
de revenus, autres que l’agriculture.
1~s résultats obtenus de cette phase exploratoire ont aidé au démarrage des activités de
terrain : I’enqukte formelle des exploitations agricoles et l’étude des pratiques et stratégies
paysannes.
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-~~~-mwm”------I_-x

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II est important ldans la mise en oeuvre de I’enquète de bien identifier le chef d’exploitation
(indépendant) qui doit être l’interlocuteur privilégié. Son identitication nécessite quSelquefois,
une discussion d’orientation avec le chef de carré pour être fixé sur le statut du chef
d’exploitation (indépendant ou dépendant).
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---
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Il. 3. 2. Organisation du questioonairc
= Traction animale
Le sujet est abordé du. point tk vue animal et matériel agricole. Dans cette partir
les espèces animales utilisiks pour la traction et 1~:; types de matériel set-on!
. ” I
identltles. E n caractkisni;: ic.< ditErentes pratiques, I’rtccent sera mis sur l,i
conduite des animaux. de trait (alimentation, la santé, la durée de carrière), la
gestion du parc de matériel (la maintenance et les possibilités de renouvellement).
Aussi, les relations entre les producteurs, les artisans-forgerons et les fournisseurs
d’intrants seront étudiées.
?
Mise en place des cultures
La parcelle agricole représente le lieu d’interaction entre les animaux de trait et le
matériel agricole. Les attelages ainsi constitués sont utilisés pour l’exécution des
travaux agricoles. L’accent sera mis sur les stratégies des chefs d’exploitation)
pour l’affectation des attelages sur les différentes parcelles en rapport avec
i’importancc des cuitures.

Après le clépouill~~nlt~r~t ct la validation, les données sont saisies A l’ai& ~fe Vicrr.c~soti ~~Ac~e~s
97 (Copyright @ l ‘.JS9- 19%~ Mica-osoft C:orporation).
Pour les analyses, qui seront surtout de type descriptif, un deuxième logiciel plus complet, du
poini de
,.+,.r:...: ,...,. eIj; ;;;;A;:;~; . . . .
;‘;ic .,C<II.L.ïIIC!LICI.
,.,. .., ^ _ : ‘
tirc;;r: profit dc la bcLl,abttc iI’c:ipi()r tarit!!1 ifc Pk4i,i-r,sc,ii
Access vers d’autres bases de données. Il s’agit du logiciel MINIl’.AH @‘) ti)r Windows Kel
1 1.21 (Copyright ci3 IO% Minitab Inc.). II a été aussi utilisé pour la realisation des graphes, des
analyses de composantes principales (ACF’) afin d’esquisser une typologie ci::< exploitations
agricoles de Yéri C;ucye
Cette typolo$e structurelle est un préliminaire 1 i’an3iyse des
stratégies paysannes.
Les analyses ont concernés
?
La place et l’importance de la traction animale au niveau des exploitations ,
* L’hisiui.;;;u;, I,, ;. ajL.k>ire et l’évolution des exploitations agricoles ;
?
L’identification et la caractérisation des processus de décision ;
?
L’évolution des pratiques en traction animale ;
?
Le fonctionnement et les stratégies des exploitations en traction animale ;
?
L’évaluation de la nature de la demande ;
?
L’identification des acteurs et les partenaires du développement.

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1945
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1985
1995
2005
Année d’lnstallatiwn
Figure 2: Année d’installation des exploitations de Yéri (Gueye
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Age CE
Figure 3: Pyramide des âges des chefs d’exploitation de Yéri Gueye
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ciiisritu6 dz i2i expioitations agic~9it:~ ~:~~tll!l!e t’!1\\‘!1(9n II~ tmi de 274 1nembr~5
E,cs résultats de l’analyse montrent que la taille d‘lint* tàmille est très petite ; elle est cn
inoyenne de 5 personnes par exploitation agricole 1 .CS habitants ont tendance à quitter le
~;illagc 5 cause dc l’appauvrissement et la dégradat;,:jn I!.c:, a\\~;-tn~-w ~1~~3s sols qui ne donnent pIu:;
de rendements I r-k satisfàisants. Une direction ~~G\\:ilé!$ee pour !‘émigration est le sud ci11
Bassin Arachidiei
D’une maniére gknérale, les hommes sont présents dans It: village. Tous les chefs d’exploitation
sont des hommes. l,eur répartition par exploitation est Prése:nté à la figure 4. IJne exploitation
compte à elle seule 9 hommes permanents.
L,e constat générai est une certaine tendance au désintéressement des activités agricoles, car
non seulement les sols sont dans un état de dégradation très avancée (manque d’engrais...) mais
aussi ils sont confrontés au problème d’accès au crédit pour leur permettre d’acquérir du
matériel agricole: neuf, d’acheter des animaux jeunes, etc.
Les hommes, de plus en plus confrontés à des dificultés., sont obligés de s’adonner à des
activités non agricoles et/ou pratiquer des activités dites secondaires : commerce (59X),
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II filut signaler aussi les cas d’abandon du village pc~ur l’aventwe dans les grands celit. ‘...
urbains tels que Diourhel, Kaolack, Tuuba, Dakar, voire la Gambie, à la recherche de travail
Ainsi, les exploitations se voient vider de leurs efFectil> de garçons et de filles permanents ;I!.
f’aveur des grandes villes. Une partie de cette main d’oeuvre :ievient purement saisonnière.

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i
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5 6 7 8 9 10 11
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8
9
10
Filles permanentes
Garccns permanents
Figure 6 : Nombre de garçons permancnts/ExpI.
Figure 7 : Nbre de filles permancntd Expl
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I.e niveau d’instruction en iknçak des chefs d’exploitation est très bas, (X$,.3 i 9:) ~r,n:
I.:onsidérés comme des analpha’ii:tt:s car ils n’ont suivi aucun cycle officiel (primaire. :wcorzdair~~
<Iii ~.~périeilt.j.i:~pcrirla~it \\;Ii(: :;;i;;:;;-iiti a été aiphabétisée en langue naii;,nale (28,<:;‘,) i ii ir11i
toutefois signaler que la ma,jorité des chefs d’exploitation ont suivi une formation en arabe
(83,33%).
Beaucoup de chefs d’~sl:l,,ir;llic.>li mit impliqués dans dc.-c; activités sociales et:CII politicc,-
kconomiques et ils assument des responsabilités. En etlkt, plus de 23% des cuploitants
enquêtés ont eu à jouer dcs r-Glcs importants à Yéri Guèye. Par exemple, le nombre important
de conseillers ruraux parmi Ier wploitants responsabilisés (35,74 %) montrent l’importance de
la participation du village dany la vie active de la communauté rurale (Tableau 3).
Le village étant constitué à lc>O% de musulmans, certains chefs d’exploitations participent à
l’organisation religieuse de la A&. Les autres responsabilités importantes pour la vie socio-
économique du village sont la présidence de la section villageoise (coopérative), les
correspondants
de la Sonagraine (2 chefs d’exploitation), et le chef de village.
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(%)
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Association cntraidc: ct C~L’ solidnritti pour 44
89,80 Prkdcnt
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I’Gducation islamiqtrc
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Sation villagcoisc.: (cqk-~~;i\\c)
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Ci.1.E
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Vice président
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A.S.C
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2,04
ScctxStairc générxl
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Les chefs d’exploitation sont presque tous impliqués dans des, actions d‘entraide et de solidarité
‘Pycr !‘5ducation islamique (89,80°/O).
III. 2. FONCIER ET STATUT DES TERRES
D’une manière gknérale, les terres appartiennent aux exploitations agricoles. En effet, il ressort
de I’,enquête que les 59 chefs d’exploitation sur les 60 enquêtés (98 %), possèdent des terres en
appartenance, av’ec des superficies allant de 0 ha à 38,9 ha pour le maximum, donnant une
moyenne de 19,4 ha. Toutefois, ii ChiSte des transaciwns sur lies terfe disponibles au niveau de
la communauté villageoise : les emprunts, les prêts, et la location. Par exemple, certains chefs
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‘G&es de la mise en jachère
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Non xc& au ç:r~diI scmcnccs
C:herté des scmcnces
lin cflèt. ce prc+llime majeur a i:rC souligné par 39 chefs d’espioit,l!i,)n ~0;: (1-: “j$) &a
I’échantilloii Le wours à la jac;hére constituait une pratique couranlc qui iaissait la rerre au
repos afin qu’elle s’enrichisse en divers éléments fertilisants. Seuls l-1 chefs d’esploitation
(X3,33 ‘?/o) ont donné cette explication pour la jachère. Apparemment. certains exploitants ne
cultivent presque plus certaines terres à cause de l’appauvrissement en éléments fertilisants
(6,7%)
II arrive que des propriétaires de terres en jachère les louent pendant l’hivernage à des
exploitants moyennant une somme d’argent ou le partage de la production. .4insi, les terres
louées peuvent passer à un niveau maximum de 17 ha pour les exploitations ayant recours à
cette pratique.

III. 3. HISTORIQUE DE LA TRACTION ANIMALE A YERI-GIJEYE
L'
I
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I
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1970
1972
1975
1977
1980
1982
1985
Date
Figure 8 : Dynan~iyue dans le processus d’adoption de la traction bovine
De 1975 à 1 c)S<). ‘la traction bovine avait totalement disparu, Elle a éte abandonnee par les
paysans qui ne pourraient plus acquerir une paire de bœufs et les matériels lourds, suite ii l’arrêt
du PA. De plus avec l’installation de la sécheresse des années ‘70, les itinéraires techniques ont
été simplifiés
De 1982 à 1985, ;avec le démarrage de la NPA, la traction bovine a repris de manière très
timide, En effèt, quelques rares paysans avaient encore besoin d’une paire de boeufs pour
exécuter leurs activités agricoles. Quelques années plus tard, les paysans ont abandonné de
nouveau la traction bovine pour s’intéresser à la traction équine et/ou asine adaptée à

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l’utilisation des matériels agricoles légers (tels que le semoir, les houe sine et occi.ientalc)
compte tenu du type de sol (,sablo-argileux).
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1980 1990
‘3 a t :?
Figure 9 : Dynamique dans le processus d’adoption de I;l tr-action équine
i 11: 1020 a 1930, I,a traction animale avait commenc6 ,i cr~ri Or progressivement dans l’habitutl~:
Lit:s exploitarions agricoles du Nord Bassin Arachidicr r\\ cetr:e période, les populations de I<i
zone ne connaissaient les chevaux qu’à travers la cavalerie. Ii faut rappeler que la traction
bovine a été testée pour la première fois au Sénégal dans les années 30.
Après la 2ème guerre mondiale surtout durant la période 1950 à 1959, la traction équine a
commencé à prendre de l’importance. Ceci était marquée par l’extension de la culture
arachidière, avec notamment, la vulgarisation des thèmes légers. Les paysans qui avaient
commencé par la traction bovine, l’ont abandonné en faveur de la traction équine II faut
rappeler que le premier programme agricole marquant l’engagement de I’Etat dans le
développement de la traction animale a démarré en 1958. L’aide de I’Etat, dont un volet était
sous forme de crédit, a permis aux. exploitants de la zone d’accéder à la traction animale a
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XII. 3. 3. Processus d’adoption de la traction asine
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1940
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Figure 10: Dynamique dans le processus d’adoptiorr de la traction asine
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A pal?ii. ilc I ONO. la traction asirie a Iégfkement baissée, cela pourrait ~9 i-t‘ dG 3:; ~.~ki~lrw3~ien:
des anim:~u~. ou a la mortalité causée par un mauvais suivi sanitaire. 11 t\\~ut souiigncr les deux
(“T.;indC.~
.7’
1.Griodt~s de sécheresse des années 72-73 et 82-83ont étk I~~ar(l~~&i p.?r ! nc i;>rtt*
r::or:aiite ~1~s ~n11n3us Durant cette ptwode,
les paysans étaient confrotlit”,~ ;L ci‘érwrmes
problèmes tl nancicrs.
Illi 1 OO(I
:
‘.lcioption de la traction asine était inexistante voire nulle, tzar les pa:~ano; étaien!.
laissés 3 ;‘ii’,i-llltZlllt?S. Ils ne trouvaient pas une issue à la situation salli‘ iiatrs I’i:nii~r;:ti,w des
jeunes t:t ~I:S moins vieux, en direction de cités religieuses comme I’r~ba (pour ics rnoin:;
vieux) ou vers l’extérieur pour les jeunes,
Ein l’an 2OW), avec la relance de l’agriculture à travers la LDPA par le Gouvernement.
l’adoption de la traction animale connaît un regain car les paysans commencent à acquérir des
animaux de trait.
III. 3. 4. Premiers contacts avec la traction animale
Les exploitations agricoles sont entrées dans l’utilisation de la traction de manière diverse.
L’analyse de la dynamique de l’adoption des tractions équine et asine est très révélatrice.
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PolIf I;l ;ractinns asine. 56 chefs d’exploitation sur 60 (‘!3,3.3?0) ont eu à ‘espCrimenter
f‘:~l-w~~!:~~!t 1111 1wtit nombre chefs d’exploitation (4) :L f?+ intéressé ;xxr 1’2dnpter Lxs
:.Ic<~ilsli )Il'\\ q iii ont favorisé ce contact sont préi;erit&3
dan:; le ‘rabh~ 7. Parmi Izs chefs
c~‘es~~l(~itatiori
l:jui utilisent encore ‘la traction asine, seuls 23 soit 76% ont côtoyé la traction
il.<illc <i:i II~~Y;IU de Icur exploitation même. Le reste a proti;é d’occasions ~:fiverse~.
III. 4. AC’IWI’L’ES AGRICOLES
L’étude s’est focalisée sur les deux principales activités que sont l’agriculture et l’élevage.
Considérant l’importance de la traction dans cette présente é:tude, les animaux de trait seront
présentés dans une section différente des autres animaux de l’exploitation.

If 1. 4. f . I,es ruminants et la volaille
I
---
capr’ms
V o l a i l l e s
Type d’anis ~II%
i m p o r t a n c e r e l a t i v e des snrmaux d ’ é l e v a g e
Figure f 1 : Importance relative des animaux à Péri Gueye
i li)rmiS qt:~lilii~~z rares exploitations agricoles, la taiil c Ju troupeau familial est très rkduite. F:;I
iilfkt, scule~ ; wploitations ont au moins 20 C~~~IIIX
Parmi ces exploitations, l’une d’elle
possède 20 moutons et 20 chèvres. La distribution est la suivante
i)
3 animaux pour 33 cas (22 00) .
ii)
2 animaux pour 19 cas ( 13 Oie) ,
iii)
5 animaux pour 14 cas (10 %) ,
iv)
4 et 10 animaux pour 13 cas chacun soit 9% dans les deux cas ;
VI
6 animaux pour Il cas (7%).
Ces faibles effectifs pourraient être expliqués par : la vente fréquente d’,animaux pour
compenser une mauvaise récolte, l’absence de revenus pour l’achat d’animaux jeunes de
remplacement et le manque de suivi sanitaire qui peut occasionner des pertes.
--
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- - . - - - 1 - - 1 -
- I _

Mode de conduite des animaux
_-~ l_l-
1 .:’ pu.)prii*tairc dt:s animux joue le:; I?YIA~k ~,r.lj\\;;.;rj::: !?a Will3 quotidiens aux animwx, iv.,
riécisions ~III I’acht t‘t iii sente, la gzstion des rr.wlr~:~ j-24 icfs des aniinaus. II ptrut aussi rr;3is.
des :OI~S ~d«ubles del propriétair-e e t d e 3 .
~‘estlonn~ilr:
‘..t: ijr-o;Gtaire peut aussi directemen:
prendre une déci,Gc)n et intervenir sur le choix du ~t+.tio~~n:~~rt‘
C:c: dernier intervient dans tou:,
les domaines
soins, chois, achat, vente, etc. Aussi, ii s’c~~upc: ainsi en toute saison de la
conduite et de I’esploitation des animaux dans I’exploitatinll.
I :.s\\. i-t!& tl’(:yr$~.ijf -.j!fvi!! y~!-icoj~ de ‘r’&-i +&;,t: cc :i:.:::::;:iy<:! ;,::y je!!rr ufyima:i= en con;fiagc, :;
i’exception de quelques uns (15 %). En eftèt, des cas ont Gtk notés pendant les années 1980.
Le phénomène a commencé à prendre de l’ampleur à partir de 1990 jusqu’à 1999 (1 1% des
cas). En cas de confiage, les animaux sont donnés aux bergers (77,78 OA) ou aux voisins
(22,22°/O) I,CS berj;ers sont reconnus comme étant de bons gW:i~.lilfMireS d’animaux.
Le confiagc test rénuméré par tête de bétail dans 44,44% des cas. Cet-tains font travailler les
animaux cionnés (en conflage (33,33 %). ; ils bénéticient des sous-produits des animaux
(22,22%)
Deux avantages importants ont éti: signalé pour ce système : le propriétaire n’aura plus a
s’occuper du gardiennage (55,6 OA) et de l’alimentation des animaux (44,44 OA). Cependant, les
exploitants sont unanimes sur les inconvénients majeures du confiage qui sont : le manque de
soins des animaux et le mauvais suivi sanitaire.
Pour 91 cas soit 62% de l’échantillon, le lait, la viande et la wnte d’animaux sur pied sont les
principaux avantages de l’élevage. Cependant, les œufs, la viande et la vente de volaille quant à
eux sont prioritaires pour 64 cas soit 37%.

Le faible niveau d’intégration entre l’agriculture et l’élevage Elit que le fLlmier est encore trk
sous utilisk. En effet, il n’est presque pas valorisé et le parcagc des parcelles n’est pas pratiqu;.
I es taurc-alix en~hoc~chér sow destinés :I la vente pour 1~:; i):~zoins r.:w&taires de l’exploitation
1 .a durée de i’en:,bo~lche lit plus fréqucl\\te ezt dt: 12 s:.x~mi:w: (70 %). Ii y a d autreo. dur-c:.
telles que 6, 16, ct 48 semaines, chacun pour i 0 70 des 1:;~
1,~s animaux. à l’embouche sont essentiellement tlourris U~us iànes d’arachide (50 ‘l.0). I.c:,
exploitations qui associent pour la ration journaliér-e i;i fke d’arachide au son de Inil
représentent 30 ?/o 1,e tourteau d’arachide issu de la trituration artisanale est utilisé dans 57 “,!
des cas, l’aliment de bétail industriel ,W,qr dans il.3 “,(h des cas, ies grains mil et de sorghci
respectivement OO % et 14 % des exploitations etièçtuant i’cnli>C)uche
I,es fourrages d’embouche principalement constitués de tiges de mil (86%), et de: l’herbe sècht:
( 14 %). Les tiges de sorgho sont utilisées en moindre quantité I: 10 %).
ILes animaux JÏnis sont régulièrement vendus au marché (50 % des cas) dans les marché<
hebdomadaires (?F%), et les voisins (25%). Les recettes moyennes de l’embouche sont de
100.000 bancs CFTA, avec un minimum de 75.000 francs (?F:A, et un maximum de 150.00(~
francs CFA.
III. 4. 2. Les animaux de trait
Les équidés sont les seuls animaux de trait dans ce village. Concernant les équins, les mâles
représentant 55 % de l’effectif des animaux de trait et les femelles 20%. Chez asins, mâles et
femelles constituent chacun 20 % de l’effectif.
L’étude se focalisera plus sur les chevaux vue leur l’importance numérique.
. ..~ -.------

3x
III. 4,. 2. 1. Caractéristiques des animaux de trait
{:i r-itères de choix
---.
I
,cn chefs d’exploitation utihsem III~ c.t:rtain nombre de critk-ca pour le clic,is des ,~nitnla~lx ~1~.
t mit. Ces critères c.lassés par ordic d’importance ont permis de classer les expioitations en tmi:,
y-oupes :
G*
Le premier groupe : la race (;)J. ‘,JiI), I‘age ( 15 %), la contornration (5 %), le dressage (5 O,O 1
et le sexe (3%). Ce dernier critère est a mettre en relation avec des objectifs de naissage et
l’utilisation mixte des maies.
(0
Le deuxième groupe le sexr (4.: ” 0). l’age (3 1%) la contormation i I O?/Oj, l:t les aplomhc
( 7 Yo)
*
Le troisième groupe le dressage (4H%), la conformation (‘25%) le sexe (7%), les aplomb:;
(15 %) et la conformation du dos (5 (?,o).
-Acquisition d’animaux
Les années d’acquisition des chevaux les plus significatives sont 1998 et 1999, comptant
respectivement 17 chevaux soit 1 S,89 % et 32 chevaux, soit 29,9 1 %. La période de pointe
pour l’acquisition des chevaux est la saison sèche (39 OA), suivie de celle d’avant l’hivernage
(30%) (tableau 8). Les animaux coûtent moins chers à cette période contrairement en
hivernage.
- _ - _ _ . . _
_ _ .

. ~ ~
. . - - . 1 _ 1 -

Tableau 8 : Périodes d’acquisition des chevaux à Yéri Cueye
r-------
.
-
-
- - - . - - -
i’iriodes
Effectif
POU WeUtiIgtt
1
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-
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flvrlnt I “ili\\,crnngc
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30
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30
Saison !SiXdlC
A-------------------
.$2
.-- :
39
1
r) 1 an avec un nombre de 18 ch!::\\,i:l.i‘i :;,?it ZO,45?41 ;
0 3 ani; avec un effectif de 12 chevaux aoit ! -3,64% ;
* 3 ans avec un nombre de 27 chevaux soir 30,67%.
l‘ableau 9 : Répartition des effectifs des auirnaux de trait selon l’âge
,
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-
-
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Age (ans)
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5
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1
1 0
1 2
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...“.l
1
15
2
2,27
1
La grande majorité des équins provient des voisins avec un effectif de 41 soit 38,68 %, des
huma (32,08 %) et de l’exploitation (18,87%) (Tableau 10).
-- ..----.--.“--
m---m
------

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..-P ---

4 0
Tableau 10 : Provenance et mode d’acquisition des chevaux de trait
Dans la majorité des cas les équins sont achetés comptant (71. de l’effectif total soit 7 1,72%).
Le naissage représente 20,20 % Les autres modalités ‘d’acquisition ne sont Ilas tres
significatives, Pour les chevaux, les prix de vente varient de 27.000 à 160.000 tiancs cfa avec
un prix moyen de 80.050 francs cfa et un prix médian de 75.000 francs cfa. Concernant les
ânes, le prix moyen est 15.187 francs cfa ; avec un prix maximum de 22.500 francs cfa et un
prix médian de 15.000 francs cfa.
Sortie d’animaux
Les chefs d’exploitation n’ont pas donné d’informations précises sur 5 1% des sorties
d’animaux d.e l’exploitation. Pour les remplacements connus (Tableau 1 l), les années 1998 et
1999 ont enregistré respectivement des mouvements de 14 chevaux soit 12,84 % et de 12
chevaux soit. 11,01 %. Le nombre d’animaux remplacés en ces deux dates est important.
Les âges de remplacement des animaux varient entre 6 et 7 ans. Les causes de remplacement
des équins sont multiples. Les plus importantes sont: la mortalité (34 %), le besoin monétaire
(22 % ) et la vieillesse (22 %).
Tableau 11: Causes de remplacement des animaux
Effectif
Pourcentage
__-__------
__ ._-.- -
.--

1 .es destinati!>ns des animaux vendus peuvent être diverses cependant, 11::; \\.~~isins. les amis et
ic:; l0liJJkr sont privilégiés (Tableau 12).
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Destiriaticrri
Effectif
YOurCe~ltirgL;c
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Esploitntioi~ roisi:w
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t.i~unla
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17
-47
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~-- . .._ --.-..- _. . .
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Habitat
Selon les i>k~-i~~d<~<, !u< animaux de trait peuvent avoir des habitats difKrcnfs. :\\irlsi, 3 type:.
d’habitats ~,w~ C[C“ 11; )tés pour les équins : sous hangar (68%) et sous un arbre ou en plein air
(32OA). Les asins scint livrés à eux-mczmes, ils ne bénéficient d’aucune attention particulikre.
Quand il existe, l’habitat est fait à 100% de tiges de mil, de fil de fer et de piquets. La majorité
des chefs d’exploiiations ne paie pas pour la confection des abris. Pour les autres (29%), le
coût de la construction est compris entre 5 500 et 6 500 F CFA. Selon les chefs d’exploitation,
il n’existe de frais annuels d’entretien.Les abris sont généralement utilisés en toute saison.
Toutefois, en saison sèche les équins peuvent être attachés sous un arbre. Les asins, en règle
générale, sont toujours en plein air.
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___._
--.--.-.

Alimentation
*
En saison des pluies
I A: privilèrge alimentaire de l’étalon demeure bien que la femelle reç.oive plus de mil durant cette
.:rison que pendant la saison sèche Ceci illustri: le wuci du producteur pour l’amélioration dt
i Ainwntauon des animaux de trait pendant les clpérations culeurales. 1,‘herbe verle SC sllbstituc
;! la f’ane d’arachide et la paille de brousse au ~II et à mesure que l’hivernage s’installe.
I.es chevaux reçoivent la fane d’arachide (89%) et le son de mil (1 1%). L’alimentation des
animaux est assurée soit par le fils de cas penclant l’hivernage (59%), ou par le chef
d’exploitation lui même (4 1 OA).
?? En saison sèche
Les exploitants disposent de réserves fourragères (paille de brousse, tiges (de mil, fanes
d’arachide), destinés aux mâles. Il faut indiquer que du fait de leur utilisation mixte, les étalons
reçoivent plus de fanes d’arachide que les juments.
__......._ -
.-_--“-.
.----.-.-m---m
Y-

--w

L,e grain de mil, te tourteau industriel (disponible sur te marché) sont utilisés en moindre
quantité. L+es animaux appr&zicnt aussi la paille de brousse.
0
Abreuvement
; ‘I~~hreuvcmcnt des animaux en kwri k:ht: :;e fait d;iris tes divers points OU l’eau est acsessih!:.
i i’i~r;~ge, puitj). is transport dc 1’~ai: VC: > I’exploiiatiu:: (66 ‘:,k & 1’échantillonj ,se kit à i’rldc
<te bassines et de seaux.). Pendant l‘hiver-nage l’abreuvement des animaux se fait au niveau de.;
mares (94%) et des puits (6%).
:l A::; chefs d’ exploitation du village k’éri-Guèyc S~:U wnti-ontés a diverses co tltraintcs pou:
l
abreuvement des anima.ux de trait. Lea plus importantes sont t’exhaure manueite, te maw,ai.;
Gquipement, te transport de l’eau vers tes exploitations.
Santé
Les principales af’fections dont les animaux de trait sont souvent victimes sont par ordre
d’importance décroissante : ta fatisuc physique, ta diarrhée, ta colique et tes af‘fections
pulmonaires.
..- I- ..-.. ~_-___ -n.---
- - - -
.--___ --.- .-__

I.:t reprodnction
Périodes
-
--
-
Périodç inconnue
Avant. I’hivcrnnge
Hivernage
Après recolte
Saison sèche
Utilisations
Sans distinction de sexe, les chevaux et les anes sont utilisés pour les travaux champêtres en
hivernage (semis, sarcla-binages, transport des produits de récolte).
Les mâles de préférence les étalons sont utilisés pour d’autres tâches de l’exploitation tel le
transport lucratif (vers Ndoulo et les différents huma. Les, juments et ânesses ne sont pas
_ _ _ ^ - - - - - - .---
-
-
m
-
-
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-

i’lusieurs raisons pouiwnt IrI*i C~A,!% d‘l:sploitation 5 wulolr des animaux de Irai1
!‘i :-.;\\i .;.;:i;;:,
la force de travail (la culture atteke et le transport), la production de lait.
I,a principale difkulté qui limite l’acquisition d’animaux de tra.it est l’inexistence de syitèrnc do
crédit et les diffkiles conditions ;i!in:,entaires en saison si‘chc.
III. 4. 3. L’agriculture
III. 4. 3. 1. Mise en place des cultures
Dans la pfioritisation des cultures, le mil arrive en tête avec 92 % des avis des chefs
d’exploitation, suivi de l’arachide (7 %). Toutes les autres cultures viennent par la suite dans le
désordre. L’alimentation de la famille vers une autosuffkance (57 %) et la génération de
ressources financières sont les raisons de ce classement.
L’arachide représentait la culture principale. Ce changement de priorité de culture a été
expliqué par la suppression des cr&dits semences: la mauvaise qualité des semences, le coût

4 6
t:leve des semences amejiorees, la baisse des superficies culti\\;ees et Ic f>!ible pouvoir d’achat
des paysans
Les exploitants agriC.t)/e< ont eu beaucoup de problèmes pour indiquer IC nombre d’heures de
li-;ivaii :jUr ic:s F?;l.Yi.'!.fi;:‘;:
.:i :ir-achicie c; t)ar oper aiion CUiil.lÏZle. iiar Contre i:: ;icb:::li’s;‘c
ii'~lC;;llllf! _
jour est resume dans le tahleau 14. Dans l’ensemble, les chefs d’exploitation ut lisent ia main-
d’oeuvre familiale. les combinaisons familiale - entraide et entraide - salariée sont peu utilisées
pour les tra\\‘aux <l.ir ;Jr-ac.:hidc
‘Tableau 14 : Répartition de 1s main-d’cleuvre selon les chefs d’exploitatitrrt
__-. --- . _-.- ._... - - - -
Main-d’wl\\w
Effectif
Pourcentage
F
Familiale _____
-.---..
3 3 1
94.30
-_-__.-
Familiale -t snlariCc
4
1 ) I z
- - - - - -
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2
0.57
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- - -
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7
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-~
1
0.28
-w-.-1
-II-
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-
.-.--Y_I--

Pour l a cm1pagne,
Ic salaire moyen payé sur la campagne à la main d’ocu~~c est d!: 3.5CKl
li-atlas CF,l avec; un ininitnittti enregislré de 1.000 fi-ancs CFA et un maxirnutn dt~ i 4 .i)!)i I ii~nc~
(‘F!I.
E,es difkultk tl’a~~~~.ovisionnen~ent en w?iences ont été clairement ~O&S ! .:.‘y W.X; sont
multiples, l’accent a kté mis sur l’accessibilité, la quantité et la qualité des wm~:n~:-:;
l.‘utilisation d’engrais rninéraus n’est pas courante à Yéri Guèye, seiiie~ 5 cxpioitation~
represc,,L.Lt,,,
nfr
nt < XI>
yu/ C!C l', -1-q. t;jl
I bCll<lrlr. I\\>ii iâ jj~~i:iq~i~iit, Lâ il-,âj(jrit& d,$s c,ticfs il'i,~~j;l~.;;t;r;;.;;;
< (-\\F<jcj(;*,s
l’accès difficile au linancement. i ,a iènilisation organique concerne principaienwelt Ics parcelles
de mil (77,78%). L’arachide pour 22,22O/, n’est pas en reste. Les exploitations ne pratiquent
pas le pal-cage de manier-e systématiqluc Toutefois, 3 1,67% d,es exploitation< uiilise Ic: peu dt>
timlier produit au niveau de la c;onwA~~n
ILa grande majoritk des exploitations agricoles (SS%) ne traitent pas les cultures Seuls 9 chefs
d’exploitations (i 5%) pratiquent cette opération avec l’utilisation de fongicides.
La plupart des produits de traitement utilisés proviennent de lieux de vente différents ; les
commerçants ambulants sont les principaux fournisseurs (55,56%). Bien que les produits soient
achetés au comptant, les chefs d’exploitation évoquent leur cherté.

II 1. 5. 1 .l;. MATERIEL ET EQWlPEMEN’1’ AGRICOLE
3 0 1--i20
10 -+0’ 98”
1980
1992
date d’acquisition
Période d’adoption du rmtériel à traction animale
Figure 12 : Processus d’adoption du matériel agricole à Yéri Guèye

11 ~:ICI~ sigilaier- que toutes les souleveuses recensées sont équipées de iames artisanales.
1 .a plupart des matériels agricoles sont de fabrication industrielle (64%). Le reste provient
essentiellement des artisans (36%).
i .r’s mat&riels sont attelés dans 79’/ des cas aux équins qui est l’espèce la plus utilisée dans la
majorité des exploitations.
1 ,e mode d’acquisition le plus fréquent pour le matériel agricole est l’achat au comptant (66%),
.I cotk des dons (12%), l’achat à crédit (1 l%), l’héritage (5%) et autres (3%) Les matériels
recensés sont souvent acquis en occasion (41%) auprk c-! ‘nn-bic / voikw et famille. Toutefois,
un nombre non négligeable est acheté au niveau des marchés (29%), auprès de la coopérative
( 1 O%), chez les forgerons itinérants et le forgeron du village, pour respectivement 9% et 6%.
Les prix des outils à l’acquisition des matériels sont présentés dans le tableau 15.

Tableau 15 : Pris des différents matériels agricoles
Érrr~~ortarr~ce
et fréquence des paunec
-
-
d-
‘Fableau 16 : Importance relative des pannes du matériel agricole
Outillage
HTec tif
Pourcentage
i-----
-
-
-
- - - .- ..--.-_-.--
1Scmolr Super Eco
I 0x
-i
72
---l-
IH eue :
51ne
I
1 0
I
19
I
1,‘importance et la fréquence élevée des pannes sont essentiellement dues au fait que la plupart
des matériels agricoles utilisés actuellement sont totalemeilt amortis. Les pièces à changer et les
diverses réparations ont été répertoriées dans le tableau 17.

Tableau 17 : Identification de différentes pannes selon les pièces
Les pannes relatives au pignon 8 denls sont /cs ;IlllS elevtks (25 SI). Cette pike qui ti4ils 1.:
plupart des cas est en bronze (fabrication artisanale) s’use très vite et a besoin d’être ru~~pla.e&~
I fois par saison. tes autres pannes identifiées sont le soc semeur (23 %), l’usure cies Ian\\(~.~
( 10 OA), la. rasette (1 S%), l’axe de roue !9 %) et les autres pièces (1 Oh). Pour toutes les piL;ct:~:
t’ll [IaIliiC: ii5 Ïi~CKl4C.S Ci 1.3

C]iiZlitC:
~.j’iirig,i;ii: v)lj; <je I)i;i5 Ch1 plkiS difiicijes à ii’irtiit I ~.II* t
marché, de plus elles coùtent plus ciièrcs.
Dans toutes les exploitations agricoles, ic chefd’tJx~loitatic,n est le responsable de E’enirt:i ien et:
;lt:s réparations du matériel agricole sauf pour quelclues rares cas (6%) où le fils joue c‘~: : 111
i.:i pEupart des réparations se font chez le forgeron de la ville avec 105 cas (7O’YA j. X+I~~:
l’artisan du village et le forgeron itinérant avec 20 cas chacun et 13% dans les deux cas
Les prix de réparations se chiffrent sont présentés dans le tableau 18.
Tableau 18 : Variabilité des coûts de réparation par type de matériel
r --
Matériel
Prix (F CFA)
1
- T - - - -
--<-m--1-
- - -
---

- .
- -

[,a majo:;‘ite des chefs i.f’~:ipli.,iiation (90?&) entr-cticnncnt des relations avec 11;s :II t: ;:;:!.G i ::
plupart des relations est basée .<ur ‘I’affrnité. I,es relations de parenté comme oncle. i~:a;~-tit?l:
ct neveu rie rvpre~c~~lts~~. c!uv 1”’ 1, I .es torgel ans ~.:aris iwr garlde majoritt sont <a~‘:*. q
I3ien qu’ils acceptent de taire des prestations de service à crédit, les forgerons sont wu\\‘ent
exigeants SI.~ les echeaices tisees (rtC)?/o) Quelque fois, ils sollicitent le paiement :i~*; :rcdit i
avant les dates fixées (.;39,0), ce qui peut cl-éer jes difficultés à certains chefs d‘evj;:c)riatio!:
Ces derniers pensent d’ailleurs que le rnatéricl fabriqué artisanalement n’est pas !~VIL solide
(18%). Quelques problèmes sont notés dans les relations : parfois l’artisan n’:t pas ,ie temps
disponible (,9%) ou bien les rendez-vous ne sont jamais respectés (4%). Ceci pose le problème
du respect des délais dans l’exécution des commandes bien qu’une minorite !JT’?,OI new:nt que
les artisans les respectent.
D’une manière g$nérale, il n’y a pas de location de matériels agricoles des forgerons vers les
exploitations agricoles. Lin seul cas’ a été mentionné.
-II.-
m
m
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-
-
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Besoins en matériels IlOll\\‘CilllX
Houe Sine
Souleveusc
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Ariana
-
-
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A
Les exploitants sont dans !elir grande majorité confrontés à un certain nombre de cwltraintes
qui leur empêchent d’acquérir ces matériels, II s’agit de : l’inaccessibilité au crédit, les moyens
financiers limités, la cherté du matériel agricole disponible.
Dans l’attente d’une nouvelle acquisition, un certain nombre de chefs d’exploitation sont
contraints de louer du matériel +TU, ,ti:-,duirC; i bien les activités agricoles. 1.1s utilisent un
certain nombre de critères dans le choix des matériels et équipements agricoles en location
(tableau 20). Ces critères sont basés essentiellement sur: le type de sol, l’activité agricole et
l’âge du matériel

‘Tableau 20 I Crithcs de choix du matériel agricole en location
--.----_- ---.-.
Types de Critères
-_..- -- __ ..~
-- .-... ----.-..
5 i
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_.. --_- .___
-; 1 _ .__ _,_ _._,.
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6
8
Numéro Composante
Figure 13 : Importance des valeurs propres des composantes principales (variauce)
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‘i’~~t>leau 21 : Analyse des valeurs de la matrice de covariauce
0.38
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0.0
0 . 1
0.2
c.3
0.4
P rern ier axe
Figure l-6 : Contribution dps v:ari;~t)les à la constitution des ;wcs
I,a typologir: des exploitations a été abordée du point de vue strucrurelle (,tïgure 15 et ta.bleau
22). II existe 4 groupes d’exploitations ayant des stratégies de f’~,l,tic.)lrnennellt différentes a
l’intérieur d’un même groupe. Par exemple, dans les strattkjes mises en oeuvre, les
exploitations qui élèvent des montons s’opposent à celles qrri &J.vent des c:hèvrec; dans le même
groupe. Les types identifiés sont les suivants :
?? Type I : il est constitué par les exploitations “ très équipées ” du village. II s’agit d’un
nombre assez limité d’exploitations : 6, 7, 25 et 45 soit 7 (76 des exploitations de Yéri
Guèye ;
?? Type II
ce groupe représente les exploitations “ équipées “, soit 15% de l’échantillon (2,
3, 4, 8, 10, 17, 22, 41 et 43) :

- 3
- 2
-1
0
1
2
3
4
5
Première Coniposante
Figure 15 : Typologie des exploitations de t’bri Guèye
it faut signaler que parmi les exploitations du groupe IV, quarre d‘entre elles (28, 34, 35 et 51)
ne possèdent pas de matériels agricoles (annexe 2). Les exploitations de type II sont celles qui
pratiquent, le plus l’élevage.
i,‘analyse des stratégies mises en oeuvre par les différents groupes fera l’objet d’une autre
Aude plus approfondie.

- ---.---.
<Y3
CP-E
CPS
----.-
_-^--.-- - .
-0.l40
0. 100
- j.042
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-0.3 10
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0. 145
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-i).(l27
0.25x
0.075
-:,.422
l-
I ci, sources de revenus non agricoles proviennent de diverses activités. Les activités les plus
priitiquéess
sont : le commerce avec 27 cas (soit 61,.36%), l’embouche avec 12 cas (soit
!7 -‘7O/o)
-- la maçonnerie avec 2 cas (soit
,
4,55%).
i ,:I pi:rior.ie tàvorable pour exercer le commerce est la saison sèche I:OL~~ 7jl.9 1’/0 des cas
itientifiés L’activité est annuelle que pour un nombre faible d’exploitant
1 .es montants des recettes en provenance du commerce sont en moyenne de 143.571 francs cfa,
:tvec un minimum 55.000 francs cfa et un maximum 1 SO.000 francs cfa !.e bénéfice de
1’ embouche est de 15.000 francs dans les 3 cas recensés.
Concernant les revenus agricoles, les recettes de l’arachide sont supérieures à celles des autres
spéculations tek le manioc, le niébé et le sorgho (tableau 23). Elles peuvent atteindre la somme
de 870.000 F CFA, toutefois les quantités de manioc vendues sont supérieures à celles de
l’arachide
v-1111
m--
--
---
---

‘i’able;lu 23: Répartition des revenus selon les types de cultures
i.
j
Quantité totale (kg)
..- _..
I. --_ -.- .__.. -..-
-...-..--..--
~--
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/
Quanti tés vcnduçs
~.~.. _ - _. --.-_
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Prix
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I
/
Montant
-.---
-------.-
-.--. ----_-
--.-
Quantité totale (kg)
I
lai ,fCnen:w; prioritaires peuvent être cktssée~ en (i qoupes selon le type de d’exploitation :
* I~L ((WG), !e mil (2%) et la santé (2%) ,
* mil (98%) et riz (2%) ;
* santé fa.miliale (9804) et achat de matériels (2%) ;
s acquisition matériel agricole (86%) santé animale (1 Ooh) et l’éducation (4%) ;
e santé a,nirnale (90%) éducation (8%) et achat matériel (2%) ;
éducation (100%).
??
Dans le même ordre d’idée, les principales dépenses peuvent être classées sdon les types
d’exploitation comme suit : éducation (lOO%), mil (98%) santé familiale (98%), riz (96%)
santé animale (90%), achat matériel (86%) (Tableau 24).

Tableau 24 : DifEreute~ dépenses selon les priorités des exploitations
--_-~ _-.-_--~
I
T-.-~----- ---__.- _ _,. ,
Minimum
1 ILlaxiif~bl~k~
/
(1: (X.4)
_____-_- __---..~ --..----
~!*Y;;- :z J
_ _
..-.
-.-..-_.-
Dépenses 1: ,e 2
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Mil
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7
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R i z __.___.
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Dépenses t
5
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S;intk anin?nlc
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<ducat ion
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-
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Achat matériel
-~- ~--
~-
---. -~__.
j-ET7
7.500
1
1

~-
115.000
-
- - - - -
.-._-_-.
---..
La majorité des exploitants (98%) pensent que des changements significatifs sont intel ~.~nu.~
dans leur environnement socio - économique.
Pour le type: de matériel, il a été n’oté 35 cas (ST%) de matériel trop âgé, 17 cas (?F~I) tic
tnatériel neuf et 7 cas (12%) où le matériel neuf est difficile à trouver.
Concernant ‘l’approvisionnement et maintenance du matériel, les observations ont été faites par
les exploitants:
?
le manque de crédits tnatériel, principal frein pour l’acquisition du matériel agricole neuf,
?
le changement du programme agricole (1980) ;
?
le manque des pièces neuves de rechange ;
?? le vieillissement du matériel ;
?? le coût élevé du matériel.

Les exploitants ~ci;J!~it~nt avoir iJn matéJ.iel plus rigide et durable, une aide iinarrciere dc l’I,t;ii
pour achat du nlatCrir1 neul’pour remplacer l’équipement agricole devenu vétuste
La majorité des chefs d’l-xploitation enquêtés sont à l’attente de conseils de la part des servic~*s
de vulzwisation, de Irj recherche et (des services de développement. Les souhait< \\iiivnnt :tn: $:;‘.
formulés la formation en conservation et stockage des semences, un meilleur suivi sanitaire
des animaux, le retour des services id’encadrement pour les producteurs.
L’acquisition de crédit aurait permis l’achat d’animaux, des semences améliorées de bonne
qualité et en quantité sufissante, le renouvellement du parc agricole de fabrication industrielle.

61
C’ONC,XIJSION ET RECOMMANDATIONS
Cette étude a l’i~~ila;. d:s précCdentes montre que les agriculteurs sénegalais d’une maniera
générale, et wu’i <il: J’ér-! Gueye en particulier, bien qu’ayant développe des pratiques <r
stratégies pour S’ :::::i!~tcr au contexte actuel, n’ont pas les moyens nticessaires pour /e~~~cr ioutc~
les contraintes dont ils sont confrontés. II est donc plus que nécessaire de développer des
stratégies en definissarlt de nouvelles orientations sans lesquelles le développement de
l’agriculture n’es! pas aisé. Ainsi, une Nouvelle Politique Agricole (NP.4), répondant
parfaitement aus aspiratioi;;; ,; k,. Lvctrpations des paysans devrait faire l’objet de réflexion
dans un c:out-t terme pour pallier à la situation actuelle.
Il est certain qu’aujourd’hui, le développement du secteur de l’agriculture au Sénégal passe
nécessairement par le developpement de la culture attelée. Dans cette perspective, rééquiper le
monde agricole en matériel neuf de qualité est une nécessité. Aussi, l’actes des ruraux au crédit
est incontournable pour l’approvisionnement en intrants de qualité.


f )I;i. id’ ; 1,’
1.~1 : Potentialités et contraintes de l‘él~vit,~~ lx)~.~~ la diversifcation des revenus et dc
i<; ,<,t:Siit,>i: I.!C:S ressources naturelles CII zoni (‘L::;~IV-l%t ,.~II Bassin arachidier. Mémoire dts
!iluIarisaiion. l>KSPA/ISRA/Sénégal, 7’7 p.
t‘)I!)I:i:. FL1 Td 1997 : La traction éyuine et asine tinn:: le Nord f3assin Arachiclier : situation
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I<:\\I ,i ., :% 3000 Traction animale au Sénégal CI ct(~1s Ic: Bac;s;111 Arachidier. Document tic
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dans le Bassin arachidier : le cas du département de Nioro du Rip. Mémoire de tit~~larisation
I~RS~‘I~/ISRA, Sénégal.


--
E
FI[CHE EXPLOITANT --
-
-
-
_-____ - -..--..
..-..- ..__..~ ._.. - -_._
j
1. Identification de l’exploitation el du chcfde ménage
.-.-. -.--_----_ - .-
.-

. . .._~
---.-.-_-. -__.--- _._.
Scolarisation
-.- 7
huez-vws été scolarisé? ,’
1 CI[‘1 2. NON
S i Ol,I. niwatt :jCOlaitC
/
1 y primaire; 2== secondaire; .Y= stqkrtcttr -i :\\LIuL s et
Précise7
:
Si NOS, ave~-vo~~s suivi une formation d’alphabétisation? /
(/ 1 01’1 .! NOS
_~...._
avez WIIS sLttvt uttc’ formation en arabe? ’
i l=OUI 2=NON
Assurncx-vous
des Kesponsabilités dans le village : l
/ l=OUI, 2:~ NON
Si
OIiI,
précisez
ces
responsabilttés
Etes-vous \\lembre d’associations, organisations villageoises: i-_--,’ 1 z= OIJI, 2~ YVON
Si OUI, précisez l’organisation :
et les fonctions (prkidvttt, menlbre, etc.)

. ____..__. -- .___. - -..-... ..-..
__-_- --.-_-..- .-. _ ___ -. ._ -- - -.----.._l____-. ----_
C’ompositioo du mhq;e
1
.-..-
_....
i
i.
Sombw d’wfants scolarisés?
Garçons : l
l
f,‘tilcs :
-.----_-.----
~-- -..
.
--
- .-..-..
Activités dans le ménage
- -
- - . . . - . _. - ..- . . -.
_.il

l-------’
FICHE ANIMAUX ,’ CHEPTEL DE RENTE
I
()~CI GSI ILL ribic du gcstionrtaire des animaux‘~
1= .Soins quotidien 27 GLticiimnagi:; .: ~'~lii:;,tilt~.ill~~~l : -i
Abreuvement; 5- Gestion des naissances: 0 iI .lltcb; 7 == fkision
achat et vente; 8= Gestion des 1.rcette-; des arlinm~x ;9= ;Yutres
(Prtkisez) ~.--.
Observation:
Donnez-vous des animaux en confiage, y compris les animaux de trait?
l=: f-lu1 2 ::
NON
Si OUI, depuis quand donnez-vous des animaux en confiage? i
!
A qui les confiez-vous ?
Quels sont les avantages du confïage?
Quels sont les inconvénients du confiage?

--.-
FICHE TRACTION ANIMALE
-
-
-
__._._ ---- -.- ~.- ..-.... --_- _... _.-- -..-....--
Si abandon. ann.:i :
<I
c‘t IalscItl
6. Table ‘1’AE :CarriCres des animaux de traits des attelages
/
N Espè Race /: --..-..., -. --. ...-.i-.T._- Acquisition
Précédent (Pour le remplacement des ani
-
// - c e i * * / S~A. ! htm / I’enode~-~ëq
Prove- / Mode 1 S i 4 %’ hqr S i 1 Desh 1

? -;\\llil-t.< ( /)rt’cisez) :
Dressage et conduite des animaux de trait
I‘ahleau ‘SAA: Conduite et dressage des animaux de trait
_ -- .--- .-- __-
__.. --._~._--.. .-... --.-_ -----. -.--- --
I
Expliquez le drt?jSagc
--------+__
_._~_ ..-.~--~_~ ----- -------
I

i--T- -_..__ --rp-I--7..-..-- _..---..
I_. --..
, ktalon
/
__._----.---_-------_I_
-.--.- ---
Jument
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. ..__._ ~__-_- - .-.._ - ^-.--

----- -te.. ...-----.- +---. .--- -. .
/
i- --__iL -----.-.- l...- -- -.~--... -.- ------.--l-..--
l--- -..-.. .-.-
( 1) Destination: 1. Famillf!voisins 7
Commeryants
4. Marchmzttoir 6. :Iutrrs
Précisez
)Alin?entation
-- Il
Y compris fourrages \\ cl-t-;, fourrage5 w,:s. tourteaux, sous-produits industriels, compl&~entst
on.
minéraux
Tableau TA6: Alimentation des animaux en kg./joul
9
10
Saison hivernale 99
S a i s o n séGi)ij
Y‘. r.. ^
,
. .‘L _‘.-* ...*

Q;vtltc~ ;
par jour
---y-
~ _.--
-.--_.-.~.-
Boeufs de trait
.~ ----7----.
Vaches de trait
_~ ___~_ -.-.-~- ---- ___._
Etalon
~--
Jument
_ _ . ~ ~
A n e -
~-
- - - - - - -
-
~
-
-

Qwls sont les principaux problèmes relatit’s i ”! ay>pl~ovislonnetll~llt
c’ll eau’?:
-,--<
-
-
-
-..--,-
-
---.._1
Quelics saut les maladies/blessures lev plus courantes pour les animaux de trait ?
Types de maladies/blessurcs
(1. )
‘l‘raitements (2)
!‘ar
Qui? (3 )
(1) Malad[es: 1. Tiques 2. Boiterie 3. Parasites 4. Plaie de dressage 5. Diarrhée 6. Abcès 7.
Trypanosomiase 8. Dermatophilose
9. Fièvre aphteuse 10. Pasteurellose 11. Charbon
symptomatique 12. Botulisme 13. Goumle 14. Autres. Précisez-.--
(2) Précisez le traitement
(3) A qui faites-vous appel: 1. Agent public 2. vétérinaire privé 3. Tmdipatricien 4. Lui-mt3me traite
5. Conseil amis/villageois 6. Autres. Précisez

Si 0111. pt Ecisez pour quelles cspfkes’. :
IA--
13 Activik des animaux de trait
Type d’activités
_---_~_ _- - -.- i (culture, kransport, etz..)
.--...
lkufs dc trait
_~-- ~__... .-
Vaches de trait
Etalon
__ ------
Jument
A n e
,...-----~--- ---
Anesse
l

! .~. -..------

FICHE MATERIEL,DE T
--.----._.-_
j$,,
^
~~~~~~~~~~,~~~~:hiiue;,charrue, charrette,,joug, souleuveuse;Arara, cor@ butteur, ensemble sarcle-binage, pulvérisateur, décortiqueur, cultivateur, etc,
------._.
._
Type
Caractér
statut
Fabrication
1
Type dt! TI.;lctloIl
j
Mode
Aupres tic
Si location,
I
d’outillage
k-tique
l= propr
( 1 =industriel.
1
d’accpi
qui?
Modalité de la location
h’b de
(1)
(2)
2= co-pr
2= artisanal)
/
sition
(lienl
(cofit, en naureo etc.)
jours
3- Autre
(4,
(précisez) ,
j
r
----t-
(1) Type d’outillage: 1. Semoir 2. Houe ;ine 2. Souieveuse
4. îrian:r 5. Butteur 6. Cl~mcttc i. ;\\II~I-< kkisez
(2) Caractéristiques: Nombre de dents; Pr&iser- matérieux f bois, acier, etc.)
(3) Mode d’acquisition: 1. Achat compt mt 2. Achat subventionné 3. Achat à crédrr 4. -4chat en copropriété 5. don 6. !wation T. I+: tcmpora:r~ 8. ;2Cllai üVcL avances 9.
Autres. Preciser
(4) Auprès de qui?: 1. Artisan 2. Forgerons du village 3. Amis!voisinsitàmille 4. Marché 5. Cooperative
6. Forgerons itinérants 7. ,\\urrcs. Precise/
Qui est le responsable du matériel agricole ? Quel est son rôle ‘! :

I 11iinii37 1~3 matériels concernés :
-\\~CL-\\»US des matériels NON utilisés sur volrc csploitation ‘I i
: l-= Olil 2 NOS
SI ()I ‘1. quels snnt ces matériels ‘? (Tableau EQ? )
Ag#e
Provenanie du matériel
Raisons pourquoi il n’est pas ut:lisé
-_-_-.--.--
._ _-
:
17. Maintenance et Entretien du matériel agricole

FICHE PRATIQUE / SYSTEME DE CULTURE
--I-
-
-
-3
19: Pour les Terres culrl\\~c~s
~_.------
~-__-- -_____. - ___ -.--, - .-. -
II Ilurcs
Surf.
Clodc de faire valoir (en hectares)
;
‘totcs
(ha)
..-- ----_
_ -7---. - ~.--

;
Surface
1
Surface en
Surlacc
I?II propriétti
1
location
l:mpnllli~es
-
-.-
~. -
.
..___
i -._----
t-achide
---
_~-
i-111 -- --.A
Y a-t-il une prioritt! dans la mise t:n place des cultures ? / / 1 = O U I 2= N O N

SI ()I:I. Itcmplir le tableau en respectant l’ordre de priorité (Tableau C2) :
( hi1 !‘ ---1--
/
/
lispliquc,< pourquoi il y a eu changement?

.-.-.-.
ré-
---.--- -- ,-.-.=;-- ~~.-~~
Activité
Cultures 1 Freq.
TA utilisée
j Matériel /l‘yr~~~~%.O.
1
Si salarw.. _____--
/
----=~ - - --. -
/
(1)
1
bovin
j
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/
Asn;
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utilik
/
1 --l*LlIlil L;llt2 2-- saiiii iC
i
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I
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i 3= entraIde
i
1111lIx
A . . - . - -
Nettoyage
Arachide 1
/
I
/
I
/
/
des
parcelles
Travail du
sol
(labour)
Semis
(+ riidou)
--~
Sarclo-
Binage
Buttage
-_-
Post-
Arachide
récolte
(battage)
i-
/
,
/
---.----+-- - -.-..
--
+-. -
mil
I
,
/
I
/
/

Quels sont les pr~>hlCrli~:.~ & f’crtihsation d’une manière ghérale’! (disponibilité en cngais CI ~.II~IICI-.
source de rina11cë11:~~11!.
c C. )‘! Avw-vous
observé des changements ? Si OIJI, depuis quand ‘I ksquels ‘.’
Utilisez-vous des produits de traitements (pesticides, insecticides, herbicides, etc.)?
/
l 1 -.
-...- __-.
OUI 2-z NON
(y compris produit dc ~cxlscrvation des semences)
--
Ch+ine des ptxiuits :
Modalités d’acquisition :

i,~; ..li!. iii .it: IIIAISOI~, location de terre, immigration, C~C.)
-
-
-
-
-
‘\\s.li\\.L[.‘x
.\\
L
‘flevenus générés par l’activité
PériodicitC
(par jour. mois, saison, an)
1
t. i...
-...-...-i.--
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26. QU~*~I~!~ sont les Dépenses de l’exploitation (par odrc de priorité) (Tableau 1130)

27. Attentes
Qu’est-w qui a réellement changé sur votre esploitation durant ces 20-30 deruiks ann6es?
(supcrtïcie, animaux, matériel. cttlttxr~s. ttt:titl-ct*cEuvrc, utilisation tic I;i lractiotr artfnialc) dept..ia
‘rotrc inslallation?
Recevez-vous des conseils techniques pour la conduife des systèmes de culture 011 d’élevage? T)e
la part de gui? (associations, OriG. projets. tslc.)
Iïcx-voos i,lcs attentes en terles de couseit L’I4 ’I#v i dg;irisation dc la part de Is rcchrctw fbu des
services de développement?
Quelles sont vos attentes en termes de crédit ?

Annexe 2 : Ihtatioit strnctnrelle des exploitations agricoles de Yéri Gnèye
60
0
I
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