L E S CONDIT ONS ET LES METHODES D’APPLICATION DE...
L E S CONDIT ONS ET LES METHODES D’APPLICATION
DE LA FUMURE MINERALE AU SENEGAL
PAR
MICHEL HAVARD
Ingénieur de Recherche TRAT détaché auprés de 1’ ISRA
Document de Travail 86-l
SRA
IEPARTEMENT S Y S T E M E E T T R A N S F E R T
;ENTRE DE BAMBEY
ZEFERENCE : HAVARD Michel
Les Conditions et les Méthodes d’application de la Fumure minérale
au Sénégal.
1 SRA, Diipartement Systèmes et Transfert, Document de Travail 1986-1
Dakar, Avril 1986

MOTS CLES
---------
Fumure minérale, cultures pluviales, épandeurs d'engrais,
ManueJ,
culture attelée.
RESUME
------
De 1958 à 1980,
Je Programme AgricoJe a favorisé J 'utiJisa-
tion des intrants,
la Recherche et les Services Agrico!es ont
mis au point les conditions d'application de Ja fumure minérale
et testé J 'épandage mécanique.
Malgré Je manque de fiabilité des épandeurs avec des engrais
à ~JUS de 1 p.100 d'humidité,
Je modèle IRHO a été vulgar isé en
1963 surtout, puis iJ a été progressivement abandonné.
Aujourd'hui,
la fumure minérale étant pratiquement inexistante,
J'empJoi d'épandeurs n'est pas justifié.

//-- 0 I~I M A 1 R E
--
-----------w-
PAGE
INTRODUCTION . . . . . . . . . . . ..a ..a.. ..,,. ,.,,...,....,<,<,.,
1
WV----------
1 - CONDITIONS D'APPLICATION DE LA FUMURE MINERALE......
2
-------------.-------_______L____________------
II - LES PRINCIPAUX TYPES D'EPANDEURS D'ENGRAIS ETUDIES. <
4
_--------_---_----_-___________I________----------
2.1.
La région du fleuve Sénégal.. . . . , . . . .,,. . . . . . .
2.2.
Les autres régions............................
III - LES CONTRAINTES A LA DIFFUSION DES EPANDEURS LOCALI-
6
_-_--L---_---.-_------------------------------------
SATEURS.... <a,. . . . . . . . . . . . . . . . .,<.. . . . ...<....<.,,,.
-------
3.1.
La diffusion de l'épandeur IRHO...,........,..
3.2.
Les contraintes à l'utilisation des épandeurs
et de la fumure...........,.......,....,......
IV - CONCLUSION <.,..,.,,,..,....,,.,..,,..,<....<.<.,,.<
10
----------
- BIBLIOGRAPHIE.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . < <.. . . . . < .,,.,
----------m--
12
- ANNEXES :
- Le semoir SAFIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
-------
13
- Le semoir distributeur ULYSSE FABRE....
16
- L'épandeur localisateur IRHO, . . . . . ,...,
18
- L'épandeur localisateur MOUZON-NOLLE...
21
- L'épandeur localisateur FABRE (Version
poly-éco)...,..........................
23
- L'épandeur d'engrais SISCOMA.,.........
26

SIGLE:S ET ABREVIATIONS UTILISES
----_-----------_--_______I____
CEEMAT
_ Centre d'Etudes et d'Expérimentation du Machinisme
Agricole Tropical. Parc de TOURVOIE 92160-ANTONY-FRANCE.
CIRAD
- Centre de Coopération Internationale en Recherche Agro-
nomique pour le Développement - PARIS.
FIDES
- Fond d'investissement pour le Développement Economique
et Social.
TRHO
- Institut de Recherches sur les Huiles et Oléagineux Tro-
picaux - PARIS
ISRA
- Institut Sénégalais de Recherches Agricoles - DAKAR -
SENEGAL.
MDR
- Minist$re du Développement Rural - DAKAR.
ONCAD
- Office National de Commercialisation et d'assistance
au Développement - DAKAR - Dissoute en 1980.
SAED
- Société d'Aménagemen t et d' Exp loitation du DeJta - Saint-
Louis.
SISCOMA
- Société Industrielle Sénégalaise de Constructions Mecani-
ques et de Matériels Agricoles .- DAKAR - Dissciute en 1980,
SISMAR
- Société Industrielle Sahélienne de Mécanique, (je Matériels
Agricoles et de Représentations - DAKAR - Crée en 1982.
SODEVA
- Société de Développement et de Vulgarisation Agricole -
DAKAR.

-l-
INTRODUCTION
---m--------
La mise sur pied d'une politique agricole favorable (1)
au développement des populations rurales, dès 1945, a permis
une rapide augmentation de la production arachidière commercia-
lisée.
Celle-ci passe de 450.000 tonnes en 1948 à 750.000 tonnes
en 1957 - 1958. La recherche, pendant cette période , a amélioré
ses connaissances sur le milieu et a$ mis au point un certain
nombre de techniques agronomiques (assolements, variétés, fumure
minérale, densités, etc...).
A partir de 1958, une politique agricole encore plus fa-
vorable est élaborée.
Il s'agit du P.A. (Programme Agricole), dont
l'objectif principal est l'accroissement de la production arachi-
dière par l'intensification, Il permet en outre aux coopératives
d'avoir accès au crédit pour les intrants (engrais, semences,
matériels agricoles) et aux subventions pour certains matériels
de culture attelée et quelques formules d'engrais. Le P.A. devait
donc favoriser l'application des techniques agronomiques d'inten-
sification élaborées par la recherche. Ce P.A.
a réellement fonc-
tionné de 1958 à 1980,
Dans ce document, sont analysés, succintement, Les travaux
de recherche conduits dans le domaine de la fumure minérale. La
première partie présente les recommandations et les propositions
de la recherche pour la vulgarisation, quant'aux conditions
d'application des formules retenues. Ensuite, 2 partir de ces
conditions et des techniques de culture en vigueur, un certain
nombre de cahiers des charges pour la mise au point d'épandeurs
d'engrais ont été élaborés ; ils ont permis la réalisation de
quelques prototypes, effectivement testés au Sénégal. La der-
nière partie, beaucoup plus concrète, est un récapitulatif des
diverses tentatives d'introduction d'épandeurs d'engrais en
milieu rural
(1) Les principales caractéristiques de cette politique agricole
étaient : subventions JEgères,
très
bon
encadrement,
investissements FIDES importants, un prix intéressant
pour l'arachide

-2-
1 - CONDITIONS D'APPLICATION DE LA FUMURE MINERALE
-----------------'-------""'---"-----------------~--
Le CNRA (Centre National de la Recherche Agronomique
de Bambey), afin de satisfaire aux objectifs assignés par la
politique agricole, tout en tenant compte des caractéristiques
spécifiques à l'agriculture du pays : types et niveaux de fer-
tilité des sols, nature des spéculations, etc..., a étudié puis
proposé à la vulgarisation des formules d'engrais.minéraux adap-
tées (1) (Tableau 1). Parallèlement, le CNRA a analysé très pré-
cisément les conditions d'application afin d'optimiser l'ef-
ficacité de la fumure sur le développement des cultures et
afin de limiter les pertes par lessivage, qui peuvent être très
importantes dans les conditions de culture du pays.
Ces recherches ont abouti à la formulation des recommandations
suivantes :
1.
Pour une meilleure valorisation de la fumure, cette
dernière doit être enfouie, même à faible profondeur,
et de préférence localisée près des lignes de semis.
2.
La fumure NPK doit être épandue, soit avant ou pen-
dant les travaux du sol, soit au semis.
3.
La fumure azotée complémentaire sur céréales doit
être fractionnée au cours du cycle végétatif de la
plante,
en tenant compte des spécificités de chaque
type de spéculation. (Pour le détail, se référer au
tableau 1).
4. Pour satisfaire les différents niveaux de technicités
et d'intensification des exploitations paysannes, deux
types de formules sont proposées : une fumure vulga-
risée et une fumure forte (2).
------
(1)
Ce terme est à nuancer, car pour une même culture, les
disparités régionales n'ont pas été prises en compte.
Ainsi,
pour une culture donnée, la même formule est
recommandée sur l'ensemble du pays.
(2) La fumure vulgarisée n'a pratiquement jamais été appliquée
en milieu rural, car les quantités distribuées ont toujours
été très faibles.
A partir de 1979-1980, la fumure forte a été divisée en fu-
mure semi-intensive et fumure intensive.
.
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11

-4-
II - LES PRINCIPAUX TYPES D'EPANDEURS D'ENGRAIS ETUDIES
u-------e--_--------------------------------------
Dès le début de ses travaux sur la fumure minérale,
la recherche agricole s'est intéressée aux techniques e,t matériels
à mettre en oeuvre pour mécaniser l'épandage d'engrais dans l'op-
tique d'un développement important de l'utilisation de cette fumure.
Les définitions précises des cahiers des charges des maté-
riels à mettre au point
ont pris comme base la traction animale
Ainsi, 2 zones distinctes ont été mises en évidence :
2.1. La région du fleuve Sénégal,
_____-____--__-------------
où la traction animale,est
utilisée pour !es transport,s mais pas dans la conduite au riz irrigué.
Dans les périmètres (SAED surtout), la motorisation est largement
répandue, ainsi l'épandage de NPK en sec avant semis, ne pose aucun
problème ; par contre, l'épandage d'urée en cours de culture
n'est
possible que manuellement à la volée à cause de la présence perma-
nente de la nappe d'eau. Cette
technique peut être légèrement
améliorée en utilisant un appareil manuel porté ventralement, mais
SOUS certaines conditions (WANDERS A A , 1972). Il s'agit du SAFIL,
appareil conçu pour le semis à la volée, mais qui peut épandre les
engrais minéraux (Annexe I), si les quantités à distribuer par hec-
tare sont peu importantes (200 à 300 kg maximum).
2.2.
Les autres régions,
----.--------------
où la traction animale (équine
et asine surtout) est couramment utilisée pour la mise en culture.
Les cultures pluviales dominent dans ces régions, en particulier,
l'arachide et le mil. Dans un premier temps, les services agricoles
et la recherche ne voyaient que le bassin arachidier comme marché
potentiel pour les épandeurs d'engrais. La raison de ce choix
était que seules :Les cultures de rente (arachide, coton) permet-
taient aux paysans le financement de l'engrais et de l'épandeur,
Ainsi donc, les cahiers des charges soumis à la recherche
et aux constructeurs s'appuyaient sur les données suivantes :
. . ./ . . .

-5-
- Conditions d'application : localisation de l'engrais(l)
______--__------__---------
au semis et/ou au sarclage, faibles doses à épandre,
léger enfouissement.
- Cultures pratiquées : arachide et mi.L surtout, un peu
___----------- -----
maïs et sorgho.
- Techniques culturales du bassin arachidier : La prépa-
______________--_--_------------------
----
ration des sols est réduite (grattage à la houe sine),
voire inexistante. Le semis s'effectue à plat et en li-
gnes avec le semoir super-éco monorang ; les interlignes
varient de 50cm pour l'arachide à lm pour le maïs et le
sorgho.
Le sarclage mécanique est réalisé dans les inter-
lignes avec la houe sine ou la houe occidentale.
Tractions utilisées : En majorité des chevaux et des ânes
--_---_------------
de petits gabarits dont les efforts de traction varient
entre 25 kgf pour les ânes à 35-40 kgf pour les chevaux.
Vers 1958, la traction bovine était peu développée (moins
de 3000 paires), alors qu'en 1984, on en recense environ
70.000 paires sur le pays. De nouvel.Les études sur les
épandeurs d'engrais devront tenir compte de ce facteur.
Les travaux entrepris ont abouti aux m.ises au point ci-dessous
1. Semoir-distributeur d'engrais ULYSSE FABRE
____----------------____ ---~~-----~-----_
Cet appareil a été présenté, dès 1958, par ULYSSE FABRE.
Il peut simultanément
ou séparément, semer les graines une par une
et distribuer l'engrais en quantité appropriée sur une seule ligne.
Cet appareil polyvalent, qui utilise une bande transporteuse sou-
ple en caoutchouc n'a pas dépassé le stade prototype (Annexe II).
2. Epandeurs d'engrais adaptables sur les matériels
-___---~------ ------------------_--------------
existants
---------
Plusieurs modèles, ayant des spécificités particulières,
ont été proposés et/ou testés au CNRA de Bambey.
(1) 11 faut noter à ce stade, que cette donnée pourrait être
remise en cause, si nous étions amenés à prendre en compte
les épandages de chaux ou d'autres engrais, qui nécessitent
des doses importantes à l'hectare. Dans ces cas précis, l'é-
pandage sur l'ensemble de la surface du sol est recommandé.
. . . / . . .

-6-
a) Le modèle IRHO, réalisé par ULYSSE FABRE et fabriqué
par la SISCOMA,
s'adapte sur le semoir super-éco et la houe oc-
cidentale (Annexe III). On peut donc épandre l'engrais au semis
et/ou au sarclage en localisé et satisfaire ainsi les conditions
précitées. Les essais et modifications diverses ont eu lieu entre
1958 et 1966.
b) Le fertiliseur EBRA, adaptable sur :Le semoir monorang
de la même marque couramment appelé "LE CHAMPION". Quelques se-
moirs de cette marque ont été vulgarisés avant 1960, mais à la
suite du choix des services agricoles et de la recherche vers la
diffusion des semoirs, super-éco, Je fertiliseur EBRA a été aban-
donné. 11 n'a donc pas fait 1 'objet d'études détaillées au CNRA.
c) Le modèle MOUZON-NOLIE, adaptable à la houe sine. Cet
appareil permet l'épandage d'engrais, en localisé, au moment des
sarclages. Il a été testé à Bambey, mais n'a pas dépassé le stade
prototype (Annexe IV).
d) Le modèle FABRE, adaptable sur le semoir poly-éco. Cet
appareil permet d'épandre l'engrais en localisé au semis. Son in-
térêt est lié au système de
ditribution retenu (volumétrique) et
au dosage constant quelque soit la vitesse entre 1 et 5 km/h. Le
poly-éco n'a jamais été diffusé, ainsi cet appareil est resté au
stade prototype après les essais effectués au CNRA (Annexe V).
3. L'épandeur d'engrais SISCOMA
----_-.--------- ------------
C'est un appareil poussé à main, très simple et très léger.
Il reprend le principe du distributeur FABRE IRHO. C'est une solu-
tion intermédiaire qui ne peut résoudre l'épandage sur de grandes
superficies. D'ailleurs, après les essais effectués, à Bambey,
il n'a été donné aucune suite à cet appareil (Annexe VI).
III - LES CONTRAINTES A LA DIFFUSION DES EPANDEURS - LOCACISATEURS
-----------.~------------------------------------------------
D'ENGRAIS
---------
Les essais effectués en station (IRAT SENEGAL - 1966) ont
montré la très grande sensibilité des distributeurs aux faibles
. . . / . . .

-7-
variations d'humidité des engrais (1) ; pratiquement, l'utili-
sation des épandeurs est impossible avec des engrais mal con-
ditionnés (mauvaise granulation, prise en masse) et légèrement
humides que l'on trouve souvent en milieu rural en début d'hi-
vernage.
3.1.
La diffusion de l'épandeur localisateur IRHO sur
_____-----_-------------------------------------
semoir super-éco
__-,-_- ----------
C'est le seul appareil qui a été mis en place chez les pay-
sans (tableau II). L'analyse des chiffres de mises en place suscite
les commentaires suivants :
- "Ces appareils n'ont pratiquement diffusé qu'en 1963, en
raison des difficultés d'utiisation, dûes aux bourrages
des engrais pulvérulents ; quelques centaines d'appareils
seraient encore en service" (MDR - 1977).
- La majorité de ces appareils n'a jamais été utilisée ;
très souvent, les paysans les ont démontés, car ils es-
timaient que le semoir avec l'épandeur IRHO devenait trop
lourd pour leurs animaux (chevaux et ânes),
- Le mauvais fonctionnement des épandeurs avec l'engrais
mal conditionné et humide, a découragé de nombreux paysans.
- Pourtant, la faible diffusion ne provient pas du prix de
l'épandeur. Ce dernier a toujours été d'un prix très abor-
dable ; de 4550 FCFA en 1966, il est passé à 7541 FCFA en
1972 et 10.880 FCFA en 1977, ce qui fait environ 40 p.100
du prix du super-éco. Il coûterait environ 20.000 FCFA
aujourd'hui.
Pour Conc:lure, il ne reste, à notre avis, que quelques
rares unités en service en 1985.
-----
(1)
Au-desus de 31 p.100 d'humidité (pourcentage par rapport à la
matière sèche) le dosage hectare chute brutalement pour devenir
quasi nul à 4 p.100. Une attention toute particulière doit être
apportée au conditionnement (sacs étanches) et aux manutentions
diverses des engrais pour empêcher leur humidification. Dans
les conditions actuelles de distribution, il faudrait trier les
sacs qui peuvent satisfaire aux conditions de l'épandage méca-
nique.
#,../...

-a-
3.2.
4e~---__-_--__---_-_____________________-----
contraintes à l'utilisation des épandeurs
et de la fumure
-_____---_-----
L'échec de cette opération
très faible
utilisation de l'engrais, malgré un ensemble de mesures favorables
jusqu'en 1984 (111, concernant le prix de ces engrais (tableau III).
Ainsi,
la consommation d'engrais, n'a pas augmenté comme on aurait
pu le croire ; bien que, de moins de 3000 tonnes avant 1962, la
consommation soit passée de 20.000 tonnes en 1962 à 130.000 tonnes
en 1980, elle est redescendue à 20.000 tonnes en 1984 (2). Grosso
modo, la moyenne annuelle se situe entre 30.000 et 45.000 tonnes.
La majorité de cet engrais étant destinée à l'arachide, soit
1.000.000 d'hectares, on obtient, en supposant que tous les champs
d'arachides sont fumés, une dose moyenne de 30 à 45 kg/ha (3).
Le prix de ces engrais minéraux est resté très acceptable
pendant toute la durée du P.A (1958 à 1980). Ainsi, entre 1973 et
1983, les subventions ont permis de maintenir entre 1.5 et 2.8,
le rapport du prix du kg d'arachide versé au producteur
sur le
prix du kg d'engrais. La suppression des subventions amène ce
rapport à 0,5, ce qui se traduit par un prix très défavorable
pour le paysan qui va encore limiter sa consommation. (Tableau IV).
----
(1) Il faut nuancer ceci par le fait que toutes les demandes n'ont
jamais pu être satisfaites car le tonnage annuel des importations
d'engrais minéraux a toujours été plafonné.
(2) L'augmentationn'est pas constante entre 1962 et 1980. Ces deux
chiffres représentent le minimum et le maximum pour la période
considérée. Entre ces deux dates, la consommation a évolué en
dents de scie.
(3) Ce chiffre doit être seulement comme un indicateur, car iJ est
certain que I'épandeur n'intéressera que les paysans, qui épan-
dent au minimum la fumure vuJgarisée.

-9-
TABLEAU II :
MISES EN PLACE EPANDEUR IRHO
----------.
----------------------------
------------=----.--
=====-- ---_------_-_-_-_-_-----------------
_---___----_---_-_-_-----------------
1964 ) 1965 1 1966 / 1968 ) 1972 ) 1976
/ ---_----- f _____ -+--+~~---$ ----- --'i ---_-- +--- ---- j-------
1
Nombre 1
4715 1 142 (
I
l
l
I
i 8oo
====================================================~==============
Sources : 1963
MARIE SAINTE Y - 1963
-------
. autres années
ONCAD 1977
TABLEAU III :
-----------
EVOLUTION PRIX ET SUBVENTIONS ENGRAIS MINERAL
--_------------------------------------------
------------------- ================ [ ==========-===== _-------_
-_--_----
1977
1983
1984 (1)
PRIX EN F CFA/KG
l --------T-------L------- ----<----
P.R.
'P.R.(*) Ï
P . c .
P.R.(*)
----------------.---
---------------- ------- ----_-___
f
I p.c. t
t
6-20-10 (Arachide ) l
48,27 1
45
118,82
14-7-7 (Mill
I 48,24
25 l lo6
j 25
113
‘1 5
127
8-18-27
48,24 1
52
144,6
Urée (Céréales)
/
53,98 '
25 I 135v28
35
96
4 5
115
Sulfate NH4 (Riz)
30,34 ) 25 ) -
-_
115
---------.--_-_-_I_-
-----.----_-___-_-_- =
I
I
======================== -----.-_-
-----.-__ ----_---_
Légende : P.R.
-------
= prix de revient. P.C. = prix de cession aux
paysans
Mont;3nt de la subvention = P.R. - P.C. + F.M.
F.M. = Frais de mise en place (estimation de 25 F CFA/kg
en 1983)
(“1
= Ne sont pas pris en compte les frais de mise en
place.
(1)
= Suppression des subventions en 1984, P.C=P.R+F.M
TABLEAU IV :
-_--------
COMPARAISON PRIX DU KG D'ARACHIDE AU PRODUCTEUR ETPRIXDU'
_____-__--__----__----------------------------------------
KG D'ENGRAIS
-_-----------
RAPPORT = Prix kg Arachide
----em- ------- ---------
("1 1984 : suppression des subventions
Prix kg engrais
SOURCES
1.973 à 1980 - RICHARD J.F.
-------
1982
1981 à 1984 - Calcul à partir des prix pratiqués.
. . ./ . . .

-lO-
IV - CONCLUSION
_-------A-
Dans ce domaine de la fumure minérale, de gros efforts
ont été fournis par :
- Le gouvernement entre 1958 et 1980 ; il a mis en place
une politique de crédits et subventions pour favoriser
l'utilisation des intrants (semences, engrais, matériels
agricoles) afin d'accroître la production arachidière
par l'intensification.
- La recherche,qui a mis au point les formules d'engrais
et précisé leurs conditions d'application. Cette dernière,
Gn relation très étroite avec les constructeurs de matériels
agricoles, a participé à la mise au point d'épandeurs loca-
lisateurs d'engrais.
- Le développement, qui par l'intermédiaire d'un encadrement
très dense a permis le passage de nombreux thèmes techni-
ques.
Il a effectué quelques tentatives avec les épandeurs
d'engrais, seul l'épandeur IRHO a été introduit en milieu
rural.
En 1985, on constate que l'objectif d'intensification n'a pu
être a tteint pour di verses raisons, parmi lesquelles ont peut si-
gnaler
- L'utilisation du matériel agricole pour étendre les su-
perficies cultivées.
- La faible utilisation de la fumure minérale qui n'a pas
rermis
la diffusion des épandeurs localisateurs d'engrais
( les quantités reçues par les paysans ont toujours été
faciles & épandre manuellement).
- La réduction de la pluviométrie, qui devient dans la zone
Nord le principal facteur limitant de la production agricole.
Dans le contexte actuel (crédits et subventions inexistants),
il n'est pas possible d'envisager une amélioration dans l'utilisa-
tion de la fumure minérale. Par conséquent,
les épandeurs localisa-
teurs d'engrais ne sont pas justifiés, l'épandage manuel ,en localisé,
près des .tignes de semis ou avant un sarclage ne pose pas de pro-
b l è m e
particulier .
A ce stade,
il est certain que de nouvelles
. . . / . . .

-11-
a lternatives ne seront possib les qu'en prenant conscience des
réalités suivantes :
- L'utilisation de la fumure minérale est indispensable
pour maintenir des niveaux de production satisfaisants
dans les conditions de culture du pays ou plus de la
moitié des superficies est destinée aux cultures de rente.
- Les conditions climatiques et édaphiques ne permettent pas
d'assimiler le pays à une zone homogène, en conséquence,
les propositions de la recherche doivent être beaucoup plus
régionalisées. (F ormules et conditions d'application dif-
férentes).

-12-
- BIBLIOGRAPHIE -
---e----w----
1 - DEMOULIN J.R.-1960 : . Compte-rendu d'essais de Machines Agricoles
. Semoir BILLY-ALLIPS
. Semoir FABRE
. Distributeur d'engrais en houe "Sine" MOUZON-
NOLLE
Ecole Supérieure d'Application d'Agriculture Tropi-
cale.
2- GAURY-1966 :
Compte-rendu d'essai normalisé d'épandeur d'engrais
Marque : ULYSSE FABRE. Modèle : FABRE - IRHO
------
------
CEEMAT - Rapport confidentiel - 12 pages.
3 - IRAT SENEGAL-1966 :
Rapport d'activités 1965 de la Division du
:Machinisme Agricole et Génie Rural - p. 23 à !50
:République du Sénégal - CRA - Bambey.
4- ISRA-1976 :
Fiches techniques établies en vue de la réalisation
de l'expérimentation agronomique.
Rapport dactylographié CNRA Bambey - 30 pages.
5 - MARIE SAINTE Y. - 1963 :
La culture attelée au Sénégal - 7'7pages
Institut des Sciences Economiques et Commerciales
<Appliquées à l'Afrique Noire.
6 - MDR-1977 :
Equipement du monde rural - Mécanisation et motori-
sation intermédiaire - 18 pages.
Communication présentée au salon de l'hydraulique -
Dakar 1977.
7 - ONCAD-1966 à 1980 :
Archives.
.8 - RICHARD J.F.-1982 :
Quinze années de diffusion de la traction
bovine au Sénégal. Le cas des Unités Expérimentales
du Sine-Saloum 1966 - 1980.
MAT no 77 - Janvier - Mars 1982 p. 22 à 39.
9 - SODEVA-1983 : Programme d'activités - Bilan de la campagne
1982/1983.
Programmation campagne
1983/1984.
l@ - WANDERS A.A. - :L972 :
Essai de semoir manuel portatif pour semis
à. la volée : semoir SAFIL - 25 pages.
IRAT/FAO - Projet International et coordonné de
recherche sur la mécanisation de la riziculture.

-14-
11 - ESSAIS ET RESULTATS OBTENUS
___________-_-__-----------
Nous ne prenons en compte que l'épandage d'engrais. Le
perlurée (g rains ronds de 1 à 5 mm) et le phosphate d'ammoniaque
(g rains
irréguliers de 3 à 7 mm = 16-48-O) ont été testés.
2 1
Vitesse d'avancement : largeur de travail
________ -_- ____ ------
---------______---
. 0,6 m/s pour l'épandage dans la boue (largeur de travail
= 6m) avec le rythme d'un tour de manivelle par pas de 60cm.
. lm/s pour l'épandage sur sol sec (largeur de travail
7m)
1 avec le rythme d'un tour de manivelle par pas de 70 cm.
2 2
Vitesse de rotation de la manivelle
___________-__---------------------
A partir de 55 tours/minute,
le débit n'est que peu
dépendant de la vitesse de la manivelle. Il faut éviter les vitesses
de rotation inférieures à 55 tours/minute (bourrage donc débit ir-
régulier) et supérieures à 85 tours/minute (risque de détérioration
du matériel).
L'augmentation de la vitesse de rotation entraine par contre
un épandage plus Large (on passe de 5m pour 50 tours/minute à 8m
pour 90 tours/minute), et un déplacement de l'épandage vers le côté
gauche (très légère irrégularité de distribution).
2 3
Distribution et débit
_______._ -------------
On conseille une vitesse de rotation de la manivelle entre
55 et 85 tours/minute pour obtenir une bonne régularité de la dis-
tribution.
Le débit :Peut être réglé de façon assez précise entre 20 et
400 kg/ha.
2 4
Possibilités du semoir - temps de travaux
__________-------_-----------------------
La trémie peut contenir 13 kg d'engrais, elle se vide en
2 minutes sur 70m (perlurée à 200 kg/ha), en 3mn 30s sur 140m
(phosphate d'ammoniaque à 150 kg/ha) ou tout autre temps suivant
les doses à épandre par ha,
. . /. *..

-15-
Le temps effect if d'épandage se s i-tue entre 0,4 et 0,8
heures/ha.
Avec les remplissages, on peut situer le temps de
travail entre lh et lh30mn/ha.
111 - REGLAGE”,_ENLRETIEN”,_REPARATloN,_FABRIC~~~~~
Le système de réglage est satisfaisant, mais il existe des
différences entre les semoirs du même modèle. (Pour une même gra-
duation,
la distribution est légèrment différente).
C'est un matériel léger, simple (facile à réparer) et bon
marché. Pour une grande partie, il peut être réalisé par les artisans
locaux ; seuls les pignons à denture en bronze peuvent poser un pro-
blème de fabrication.
Actuellement,
les engrenages sont fragiles et présentent
une usure importante après 10 h d'utilisation.
IV - REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
--____-_-------_---_-----
. WANDERS A.A
1972
-----------'L-----

I engrenage remirorcé (denture alliage et bronze) l
...sC#8ii SÈME BIEN
.j/.
. ..sc#Fiil SÈME MIEUX
L ,,,Sa#üi SÈME PLUS VITE
Largeur de semis rdglable par limiteur de projection de 1 m20 à 4 m.
SEMOIRS PORTATIFS
. ..tous grains
-
H
. ..engrais
f
. ..et graines
M A R Q U E DkPOSkE
Peut semer 1 hectare à l’heure.
Aboutit à un travail sypérieur.
Débit régulier, répartition uniforme.
Économie de graines.
D’un prixtgeu élevé, SaCïl es’t un outil sérieux.
Réputé pour sa solidité ét son bon fonctionnement
il est garanti 1 an.
Remplace le semeur de jadis.
Adressez-vou#s à :

-16-
ANNEXE II : SEMOI:R - DISTRIBUTION D'ENGRAIS ULYSSE FABRE
-v--v----
-*--__-1--_*-----_1_1__1_1______________----
I- DESCRIPTION :
(Voir schéma ci-joint)
-----------
. Marque : ULYSSE FABRE - FRANCE
------
. Modèle : Prototype de semoir-distributeur d'engrais
monorang
------
à traction animale.
. Polyvalente
: Semis du maïs, de l'arachide, des pois chiches
-----------
etc...
et simultanément au semis, épandage d'engrais localisé
près ou dans le sillon de semis.
.
Spécifications :
--------------
. Bâti
---- : Il se compose d'un chassis supporté à l'avant par
deux roues porteuses et une roue plombeuse à l'arrière.
La trémie est compartimentée, d'un côté les graines, de
l'autre l'engrais.
.
Transmission :
___---------
L'essieu des roues porteuses est rendu solidaire d'un
tambour,
muni de chaque côté d'une rangée de tétons,
destinés à entrer dans les perforations de la bande trans-
porteuse, afin de l'entrainer dans un mouvement continu
vers l'avant.
.
Distribution *
__---------- *
Elle est réalrsée par une bande transporteuse souple al-
véolée,
ayant d'une part, une rangée d'alvéoles pouvant
contenir de l'engrais et d'autre part, une rangée d'al-
véoles pour les grains. Les produits tombent par gravité
de la trémie sur la bande et un balai en pinceau assure
la régularité. La déformation des alvéoles, passant sur
le tambour en épousant sa courbure, libère les produits
dans une goulotte.
.
Recouvrement :
-_------.----
Une ou plusieurs rasettes réglables recouvrent la terre
les produits déposés et la roue plombeuse tasse le tout.
. . /. .*.

\\
UC. 2
F~G. 3
--. -.-, . -
\\I
l-
- -‘&a
4
1
SEMOIR DISTRIBUTEUR ULYSSE FABRE

-18-
ANNEXE III : IJ'EPANDEUR LOCALISATEUR FABRE IRHO
I---------
Y---------------------*-----------
1 - DESCRIPTION :
(cf schémas et prospectus joints)
__---------
. Marque : ULYSSE FABRE - FRANCE
------
. Modèle :
------
Elément épandeur localisateur d'engrais,
adap-
table sur semoir super-éco monorang et houe
occidentale de meme marque.
.
Polyvalente :
__---------
Il permet l'épandage d'engrais localisé en surface
au semis et/ou au sarclage en traction animale.
.
Spécifications techniques :
_-----------_~-----------
. Caractéristiques :
----------------
Capacité de la trémie : 13,80kg (engrais
e-20-10)
- Longueur avec semoir : 1,47m largeur : 0,54m
- Poids à vide avec semoir = 41 kg.
Transmission
------------
: Une roue porteuse du semoir est reliée par
pignons et chaînes à l'arbre distributeur dans unrapport l/2.
.
Distribution :
___---------
Elle n'est pas débrayable et est effectuée par gravité. Deux
roues à palettes (une pour chaque bande distributrice) c,alées
sur l'arbre
balayent l'engrais dans deux orifices situes
dans la base semi-cylindrique de la trémie. On réalise ainsi
un épandage en 2 bandes à IOcm de chaque côté de la ligne de
semis.
Le diamètre maximal des orifices est de 10 mm.
. Recouvrement :
------------
Il est réalisé par les équipements du semoir ; rase-ttes (et
roues plombeuses.
. Trémie I
------
C'est une boîte parallélipédique , inclinée
vers
l'arrière avec un couvercle couvrant vers l'avant. Cette
dernière est située derrière l'élément semoir et se fixe
sur les longerons du chassis par deux pattes-tendeur à .J.is.
. . / . . .

-19-
II - ESSAIS ET RESULTATS OBTENUS
---- _______ -__-_-_-- -______-
2.1. Essais avec engrais sec (moins de 1% d'humidité)
______ -.__----- _____-__-_____-__-__--~----------
Ils ont été réalisés au CNRA de Bambey au banc et au
champ sur un sol sableux.
A 3 kg/ha,
des débits assez semblab les ont été obtenus
avec les diverses formules :
------===x==
=E,a,;;=t==-_==== ,==-t:
____==
===---.-
=---------.-------====
__-----
====
T----
T--‘-
Débits
T==
Sulfate
Iinterligne/ 6 - 2 0 - 1 0 1
1 4 - 7 - 7 1
P e r l u r é e 1
en kg/ha
__________ -- ----...---..-.-.---
/
-----_---- / -----__--- I----____--
!
Arachide
l
0,6Om
1
110
/
__________
I
--i-----------------
Mil
1,OOm
1

-
I
120 /
l 0 0
1
100
l=--_====== l=======:=== ‘- ==_.=_ ,===1====:=======
_____-_ - -___--- ----.--.-.------
De plus on a constaté que :
- Le débit décroît avec la vitesse, mais :se stabiliseàpartir
de 4km/h.Les doses obtenues aux vitesses de la traction bovine
(2,5 à Cikm/h) sontacceptab!es (120 à :130kg/hapour 0,60cmd'inter-
ligne), excessives pour 2km/houmoins etinsuffissantes avec les
vitesses des tractions équines etasines (un peupJus de 3km/h).
- Les principaux inconvénients de cet épandeur sont :
l'ab-
sence de débrayage, l'impossibilité de vidanger la tremie
sans la demonter,
les pertes par écoulement lors des arrêts,
la sensibilité de la distribution par roues à palettes à
l'état du sol, à la vitesse et à l'état de l'engrais.
- En fond de trémie, le dosage s'élève, puis diminue très
vite.
On a intérêt à remplir l'épandeur dès que l"on voit
le fond onduler.
2.2. Influence de l'humidité de i'engrais
________---------__-----------------
En injectant de la vapeur d'eau sur l'engrais pour simuler
les conditions d'épandage de début d'hivernage, il a ete remarqué
qu'une faible variation du taux u'humidité entraine une chute
brutale des quantités épandues et une grande variabilité des
/
. . . i . . .

LE VOICI MONTÉ SUR SEMOIR
èces d’usure son
\\
ion, mais par le’diamètre
/
sont percés dans u
ent démontable.
au m è t r e , iusq
..Y::?::::::,::::
:---CL---

- 1 7 -
II - REMARQUES
----v-m--
Ce prototype est présenté pour mémoire, car il n'a pas été
testé afin de J 'adapter aux conditions du Sénégaf. A sa sortie
en 1958. La quasi inexistante de la fumure minérale ne justi-
fiait pas J'acquisition d'un semoir-épandeur. En ~JUS, Ja recher-
che et Jes services agricoJes se sont orientés vers un semoir
monorang polyvalent (Je super-éco) à proposer à la vuJgarisation
(il
faJJait à tout prix éviter Ja profusion de modèJes, si bien
que tous Jes autres types ont été écartés). Mais il est bien cer-
tain, que dans des conditions particulières, ce système de distri-
bution peut présenter un intérêt.
III - REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
____--__---___---__------
- Service de la propriété industrielJe - 1959 - Brevet
_________-.-_------------------------
d'invention no 1.180.554 dans la cJassification interna-
tionaJe concernant un semoir distributeur d'engrais par
bande souple aJvéoJée,
présentée par les EtabJissements
ULYSSE FAB:RE.
Publié Je '5 juin 1959 - Ministère de J 'Industrie et du
Commerce.

BREVETÉ S.G.D.G.
d’engrais et d’insecticide
LICENCE “IRHO”
Spécialement conçu pour être monté sur nos
semoirs
ta trémie, reliée”à I’auge~par
papillons, permet de retirer le rotor dur la vidange et tous
nettoyages.
3c f-2
i. !h4 a
Télégr. : WA-VAISON
- Téléph. 2 et 0.79 - C. C. P. Marseille No890
NOTICE No 905

L ’ é p a n d e u r d ’ e n g r a i s -
{ Licence Fabre - 1. R. H. 0. )
La coupe éclatée figurant sur cette page permet de repérer
les pièces à remplacer. Celles-ci sont caractérisées par leur
numéro de référence qui doit obligatoirement être repris
sur la commande de pièces, afin d’éviter toute confusion
et tout retard dans la livraison.

2 3
1 5 7 2
Rivet TR 5 x 36
2 4
1 0 2 2
Goupille V 2
x
1~
2 5
1 5 6 8
V i s e œil
9
1 5 8 0
Roue a aubes (1)
2 6
1 5 7 5
Ecrou B oreilles 0 6
\\ b
A r b r e m o n t e
2 7
1 0 1 9
R o n d e l l e M N 5
\\
10
1 5 7 7
2 8
1 5 7 0
Plaque Interchangeable
Q0
11
1 5 8 1
Goupille
mécanindus 4 x 30
$\\
1 2
1 5 8 5
R o u e d e n t é e 1 8 d e n t s
2 9
1 5 7 1
Goujon (tige filetee Qr 6)
1 3
1 0 7 9
Vis QP 10
x 20 .
3 0
1 5 8 8
Support complet d’épandeur
1 4
1 5 8 6
Pignon 9 dents
. . . . .
3 1
1 5 6 9
Plaquette de bridage
1
1 5 6 2
Robe de Trémie . . . . . . . . . . . . . .
1 5
2 3 2 5
R o n d e l l e d ’ é p a i s s e u r ( 2 )
3 2
1 5 7 4
Vis H 8 x 20
2
1 5 6 3
C o u v e r c l e d e trkmie c o m p l e t
1 6
1 5 9 2
T i r a n t d e t e n d e u r .
3 3
1 0 9 2
Vis à barrette complet,?
3
1 5 6 5
Axe de charnière
. . . . . . . . . . . .
1 7
1 5 9 3
Tendeur a lanterne . . . . . . . . .
3 4
1 0 9 9
Bride mobile/ compléte
4
1019
Goupille 0 2 X 15 . . . . . . . . . .
1 8
1 5 6 7
Dessus d’auge . .
3 5
1 5 8 7
Chaine
4
5

&illons
5 2439
Rondelle M 16 . . . . . . . . . . . . . . . .
1 9
1 2 7 2
Boulon poëlier TR 5 X 10 . . .
(1) P r é c i s e r dmte ou
souche (10 r o u e C, ou
si t,
6
1 2 4 1
Goupille V 4 X 40 . . . . . . . . . . . .
2 0
1 0 1 6
Ecrou Q 5
. . . . . . . . . . . . . . . . .
Qouche est celle située prés de la choiw!
7
1 5 8 3
Graisseur Stauffer . . . . . . . . . . . .
2 1
1 5 6 6
Auge . . . . .
($1 P o u r l e s a n c i e n s m o d è l e s , sputet 2 ronit&
r<
8
M 16 0 la rondelle d’épaisseur d’cwiqine
1582
P a l i e r h e x a g o n a l . . . . . . . . . . . . . .
i 2
1 5 7 3
VisH8x15

Conseils pratiques de montage.. .
Comment utiliser l’épandeur d’engrais ?
1) Trémie ;. elle, est inclinée vers l’arriére pour que le
- chaque jour, serrer le bouchon du graisseur (1 tour
cultivateur puis@ ;surveill’er l’écoulement des graines que
par jour) de façon a faciliter la rotation de l’ensemble mli-
donne le distributeur adapté sur le semoir. Le couvercle
langeur-distrrbuteur.
de trémie s’ouvre lui aussi vers l’arrière.
2) Chaine : celle-ci doit se trouver à gauche lorsqu’on
regarde le sens de la marche. Elle doit ftre exactement
alignee sur les deux pignons ; s’il n’en est pas ainsi les ron-
delles d’épaisseur no 5 et 15 ( de la coupe éclatée) man-
quent ou sont mal placées. Cette chaine ne doit pas être
trop tendue.
Son montage est illustré par un croquis ; les maillons sont
tous montés dans le même sens (un coup d”cail au croquis
1 reste la meilleure explication) ‘et interchangeables. Un
maillon cassé ou trop ouvert est ainsi remplacé en quel-
ques secondes,
Croquis 1 : Montage de la chuline
c:rtquis & : Les palettes de la mue ci aubes poussent
l’engrais vers les troue d’écoulement.
3) Roues à aubes : elles servent à pousser l’engrais vers
les orifices d’écoulement. Les palettes doivent donc être
6) Après l’épandage :
orientées dans le bon sens pour remplir leur rôle et non
- démonter I’épandeur fixe sur le semoir ;
piocher dans l’engrais pour l’empêcher de s’écouler. C’est
- l’ouvrir ‘en faisant pivoter la trémie sur le carter après
ce que montre le dessin ci-contre : croquis 2.
avoir débloqué les vis à oreilles (nO 26 de la coup’e écla-
tée) ,
4) Avant le semis :
- nettoyer tout l’intérieur a grande eau avec un chiffon,
- s’assurer que les graisseurs sont pleins de graisse ,
de façon à éliminer les morceaux d’engrais qui pourraient
- verifier que tous les montages ont été bien effectués
attaquer le métal de la trémie ;
et que I’épandeur est bien fixé sur le semoir
- démonter la chaine de transmtssion ; bien la laver au
pétrole. Cette chaine ne doit jamais être graissée.
5) Pendant les semis et l’épandage d’engrais :
- l’engrais ne doit pas être humide sou:3 peine de ne
Nota : Le débit de l’appareil est conditlonné
par des pla-
pas etre distribué correctement, Ce problème doit Btre ré-
ques interchangeables fixées sous le carter. Au Sénégal
solu en 1967 puisque l’engrais sera fourni dans des sacs
l’appareil est livré avec une plaque assurant un épandage
plastiques étanches qui le conditionneront de façon parfaite
de 150 kgs/ha pour un semis effectué à 55-60 cm d’ecarte-
jusqu’à l’ouverture du sac sur le terrain :
ment entre les lignes.
FABRIQUÉ ET DISTRIBUÉ PAR
B U R E A U X : 2 4 . B O U L E V A R D PINET L A P R A D E - D A K A R
U S I N E A P O U T

B O I T E P O S T A L E No 3 2 1 4 D A K A R
SISCOMA
T É L É P H O N E 2 2 3 - 7 5 E T 2 2 3 - 7 6
A D R . TEL. @ SISCOMA - D A K A R m

-2o-
mesures. Ains 1, entre une humidité de 1% (sec) et 1,9% les doses
passent de 87 k,g/ha a 40 kg/ha avec le 6-20-10 ; à 4% d'humidité,
on n'épand plus que 8kg/ha.
En conclusion, on peut dire que pour un engrais donné, et
dans des conditions déterminées (faible hygrométrie, engrais sec
et bien conditionné, vitesse de travail constante), l'épandage
est
correct des points
de vue
régularité du
débit et
fidélité d?A dosage. De plus, liappareil est particuliérement
sensible au taux d'humidité de l'engrais, à la vitesse d'avance-
ment, à la nature de l'engrais, aux conditions du terrain et au
remplissage de la trémie.
III - REGLAGES - ENTRETIENS - REPARATIONS - FABRICATION
_________-_--_-----------------------------------
Voire noticeintitulée 'Conseils pratiques de montage...
Comment utiliser l'épandeur d'engrais ?"
Cet épandeur a été fabriqué localement par la SISCOMA,
et il pourrait encore l'être par la SISMAR, si de nouveaux besoins
étaient recensés.
V - REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
______-_----_--------------
- GAURY - 1966
- IRAT SENEGAL - 1966.

-21-
ANNEXE IV :
L'EPANDEUR D'ENGRAIS MOUZON - NOLLE
---1-w--*
----~------------------T-l------------
1 - DESCRIPTION : Voir schéma ci-joint
_--_-------
. Marque : MOUZON - NOLLE - FRANCE
--- --
. Modèle : Elément distributeur d'engrais adaptable sur houe
__---_
sine.
.
Polxvalence : Il permet l'épandage d'engrais au moment des
--- -------
travaux de préparation du sol ou au sarclage en
traction animale.
.
Spécifications techniques :
__-_------_--------------
. Trémie :
------
Elle se fixe sur le bâti de la houe sine, sa contenance
est d'environ 10 kg d'engrais type 6-20-10.
.
Transmission :
_---_-.------
Sur la roue porteuse, est fixée une bielle qui entraine
le système de distribution.
_ Distribution :
-------------
Elle n'est pas débrayable et s'effectue par gravité
au travers d'un orifice d'environ 10 mm de diamètre (1).
L'agitateur situé à l'intérieur de la trémie permet de
régulariser le débit. On effectue ainsi un épandage
localisé, juste à la verticale du bâti de la houe sine.
Une vanne permet de stopper l'écoulement en bout de
ligne.
.
Recouvrement :
---------m--s
Il est réalisé, à très faible profondeur, par les dents
montées sur la houe.
II -
ESSAIS ET RESULTATS OBTENUS
-___----_--,----------------
Ils ont été réalisés au CNRA de Bambey en 1960, avec le
phosphate bicalcique, le sulfate d'ammoniaque et le 6-20-10.
-----_
(1) Cet orifice a été remplacé très rapidement par 2 trous de dia-
mètre maximal de 15 mm. L'obturation plus ou moins importante
est réalisée par une vanne coulissante.
. . / . . .

-22-
Ces essais ont conduit aux remarques suivantes, :
- La trémie manque d'étanchéité, la roue avant patine,
la fixation de la bielle est à revoir, l'appareil
est instable.
- La distribution est quantitativement satisfaisante
pour le 6-20-10 (entre 120 et 150 kg/ha). Elle est
très faible pour le phosphate bicalcique (30 kg/ha).
Elle est très irrégulière avec le sulfate d'am,,oniaque,
en conséquence le distributeur ne convient pas avec
cette formule.
- La localisation et l'enfouissement ne sont pas satis-
faisants. La localisation doit être faite à environ
1Ocm des lignes de semis et non au milieu des inter-
lignes comme c'est le cas actuellement.
En résumé, c'est un appareil très simple, qui a besoin
d'être amélioré.
Par Ja suite aucune étude n'a été
conduite sur cet appareil.
III - REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
__-------__---------------
.
Demouliin J. R. - 1960 : Compte-re,,du d'essais de machines
agricoles.
- Semoir BILLY ALLIPS
- Semoir FABRE
- Distributeur d'engrais en houe
sine MOUZON NOLLE.
Ecole Supérieure d'Application d'Agriculture Tropicale.

-23-
ANNEXE V
-w-w---- : L'EPANDEUR LOCALISATEUR FABRE (VERSION POLY-ECO)
--_----_-I-------_-----------------------------
I- DESCRIPTION
--------m-m
. Marque : U:LYSSE FABRE - FRANCE
_-----
. Modèle
-----a
: Elément épandeur d'engrais adaptable sur semoir
poly-éco monorang.
.
Polyvalente
--- -------- : Il permet l'épandage d'engrais en surface au
semis en traction bovine. La largeur d'épandage est
d'environ 9 cm au-dessus du sillon de semis.
.
Spécifications techniques
_-__________-__------- ---
. Trémie
------ : Elle se place à l'avant du bâti, à la verticale
des 2 roues porteuses. C'est un caisson plastique dont
l'ouverture à la base est masquée par un disque vertical
épais. Elle a une capacité d'environ 15 kg.
. Transmission :
-------------
Elle est réalisée à partir des roues plombeuses par un jeu
de pignons et chaînes.
. Distribution :
--__---------
Elle est volumétrique et réalisée par un disque plastique
vertical percé de cuvettes successives qui se remplissent
d'engrais au passage dans la trémie. La variation du do- .
sage
est obtenue par Je
changement de
pignonnerie
sur le chassis du poly-éco. Un agitateur prenant appui sur
les
cuvettes,
complète l'ensemble.
.
Recouvrement :
---------.---
Il est rgalisé par les rasettes et les roues plombeuses
du poly-éco.
II - ESSAIS ET RESULTATS OBTENUS
------------.---------------
2.1. Avec engrais secs (moins de 1% d'humidité)
-------, ___------------------------------
Ils ont été effectués à trois vitesses d'avancement (lkm/h,
3 km/h, 5 km/h) avec les engrais suivants : 6-20-10, 14-7-7, per-
lurée.
/
. . . . . ,

-24-
Trois pignons sont utilisés (14, 16 et 20 dents) dans
les combinaisons suivantes : A 14 - B 14, A 14 - B 20, A 20 - B 14,
A 16 - B 20 , A 20 - B16.
A 16 signifie que le pignon de 16 dents est sur la roue plombeuse
B 20 signifie que le pignon de 20 dents est sur l'axe de l'épandeur.
Pour une vitesse moyenne de 3 km/h (traction animale),
les résultats obtenus nous amènent aux conclusions suivantes :
- En 14-7-7, deux combinaisons (A16 - B20 et Al4 - B14)
se rapprochent de la fumure vulgarisée (150 kg/ha).
Elles donnent respectivement 143 kg/ha et 173 kg/ha.
- En 6-20-10, les jeux de pignons ne conviennent pas
(les dosages sont trop élevés). Il faudrait les combi-
naisons suivantes : A10 - B20.
- En perlurée, la combinaison Al4 - B14 donne environ
150 kg/ha.
- L'agitateur semble efficace, mais son frottement sur le
disque de matière plastique l'use. Plus tard, on a testé
un disque en téflon résistant à la corrosion et à l'usure.
- La régularité du débit global est excellente.
2.2. Avec engrais
_------
légèrement humidifié
---__--- -----------------
Les essais sur piste effectué avec le 6-20-10 et la com-
binaison A20 - B1.6 donnent les dosages suivants par hectare :
422 kg à 1% d'humidité, 260kg à 1,6% d'humidité et 8kg à 8,8%
d'humidité. Donc une faible variation du taux d'humidité entraine
une chute brutale des quantités épandues.
En conclusion, pour un engrais donné et dans des conditions
déterminées (faible hygrométrie, engrais sec et bien conditionné),
l'épandage d'engrais est correct du point de vue de IareguJarité du
débit et de la fidélité du dosage. Mais l'appareil est particuliè-
rement sensible au taux d'humidité de l'engrais et à sa nature.
. . . / . . .

-26-
ANN:EXE VI : L'EPANDEUR D'ENGRAIS SISCOMA
-m-,w-m-w-
--___----I_---__--_-__II____
I- DESCRIPTION
-----------
* Marque : SISCOMA - Sénégal
------
. Modèle
------ : Epandeur d'engrais poussé à main
. Polxvalence :
--- -------
Il permet l'épandage d'engrais en surface
avant semis ou dans les interlignes de semis. L'épandage
s'effectue sur une largeur de 16cm grâce à 4 petits orifices.
.
Spécifications techniques
____L_----_--------------
. Poids à vide = 9,1kg
I-------.----
. Trémie :
------
Elle repose sur 2 roues ; elle est en tôle et est percée
de 4 petits trous (diamètre 5mm) à sa base. Sa contenance
est d'environ 5 kg.
.
Transmission :
-------------
Elle est directe entre les 2 roues et l'axe qui porte 4
petits disques analogues à ceux de la roue à palettes
du FABRE.
. Distribution :
-__------~---
Elle s'effectue par gravité. Les disques balayent l'engrais
vers les orifices de la trémie. On réalise ainsi un épan-
dage uniforme sur la largeur de la trémie de l'épandeur.
. Recouvrement : nul
---------.---
II - ESSAIS ET RESULTATS OBTENUS
_--------_-_---------------
Les essais ont été réalisés sur piste au CNRA de Bambey,
avec quatre formules d'engrais (6-20-10, 14-7-7, sulfate d'ammo-
niaque et perlurée) à 5km/h (marche d'un homme).
On obtient dans les conditions de l'essais (engrais très
sec, piste sableuse, vitesse pratiquement constante) des dosages
de 145 kg/ha pour le b-20-10 et de 120 kg/ha pour le 14-7-7. On
peut en conclure que l'appareil est fidèle et que la répartition
sur 4 orifices garantit une bonne homgéneité de l'engrais épandu.
/
. ../...

-27-
"Mais cet appareil fait appel au même principe que le
FABRE IRHO. Il est bien évident que sans agita-teur et avec des
or.ifices plus étroits, il sera plus sensible que le FABRE aux
taux d'humidité. On ne peut donc pas considérer cet appareil comme
une solution réelle au problème de l'épandage. En très bonnes condi-
tions d'utilisation il peut prendre le relais de l'épandage normal.
sans plus". (IRAT - Sénégal - 1966).
Ce prototype a ensuite été abandonné.
III - REGLAGES
ENTRETIEN
REPARATIONS
FABRICATION
______--1--~-------'------------1---____-.----
Il n'y a aucun réglage et les entretiens et réparations
sont insignifiants. Il faut veiller au nettoyage de l'appareil après
chaque utilisation pour éviter la corrosion rapide de la tôle.
La fabrication est très simple et est réalisée par l'indus-
trie locale (SISCOMA).
Les artisans performants qui fabriquent ues
moulins au Sénégal pourraient facilement s'en charger aussi.
V - REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE
-------------_-----------
- IRAT - SENEGAL - 1966.

.

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