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1
4..
!y) ]
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
REPUBLIQUE DU SENEGAL
/i ,,j ( ¡® ,:bj
DEPARTEMENT
MINISTERE DE LA RECHERCHE .
.;
DES RECHERCHES FORESTIERES
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
;;; p ,('
:I ' : '-
ET HYDROBIOLOGIQUEC
COMPORTEMENT DE QUELQUES PROVENANCES
D'EUCALYPTUS CAMALDULENSIS DEHN, SUR DIFFERENTS
TYPES DE SOL ET ZONES CLIMATIQUES DU SENEGAL
par
Syaka SADIO
Docteur-Ing¨¦nieur P¨¦doPogue
MEMOIRE DE CONFIRMATION - CHERCHEUR A L'ISRA
Avril 1984
CENTRE NATIONAL DE RECHER#CHES FORESTIERES
D A K A R
--.

¡°Jugms c¡¯ ch avant tout, c~~mpfte.~dh~~~'
Raymond ARON
"la &/rCt nsen.t Vu UVZQ dincLp.-LLne de L1enpti, ni
une .techique de naahe &.mpa, ma/in C~CC& bien ptti
que ca : we dhci.pLine de JZU vie.
. . a Que natte pkfagogie asti une p&iugagLe de la
6oGt ti qu¡¯une c.ivU&n nouvelle w nahae :
va-Lt& noahe pt¨¦ve pawr kk.4 gci5haAhn.4 &LWL~ e.-t
e ¡¯ humani;t¨¦ &3ut eti¨¨/te¡±,
Henri MENDRAS
(Voylge au pays de l'utopie rustique)
1978

AVANT-PROPOS
Qu'il me soit donn¨¦ 1 'agrement d'exprimer, ici, toute ma yratrtude
a tous ceux qui, de loin ou de pr¨¨s, ont .fac:il.it¨¦ Is r¨¦alisatio7 de ce travail,
C'¨¦tait, pour Monsieur 0, HAMEL, Directeur du D¨¦partement des Recher-
ches foresti¨¨res et hydrobiologiques (D/FORESTO) de 1 sISRA, ¨¤ l'¨¦poque, l'occa-
sion tant attendue de me confier ?I; Cei Lia;;&! 22s :.:x .e.nga.-2ment

d-
22 1 'ISRA /
CNRF, comme chercheur d l'essai, suivant la tradition de cet organisme. Il
ne sous-estimait pas l'ampleur et 1 'abn¨¦gation qu'aurait demand¨¦es ce travail.
Qu'il trouve ici toute ma reconnaissance et l'admiration que je lui porte pour

son devouement ¨¤ la cause de nos recherches foresti¨¨res,
dont les retomb¨¦es sont,
aujourd'hui, indeniables.
Je remercie egalement Monsieur J.Y. LOYER, Ma?tre principal de
recherches ¨¤ I'ORSTOM, Chef du Laboratoire de pedologie (Hann-Dakar), qui a bien
voulu patronner ce travailmalgr¨¦ ses nombreuses pr¨¦occupations et pour ?passis-
tance d¨¦sint¨¦ress¨¦e qu'il a toujours port¨¦e ¨¤ mon ¨¦gard.

Mes remerciements vont ¨¦galement ¨¤ MM. C. BAILLY, Directeur du D¨¦par-
tement FORESTQ/ISRA et A.I. NIANG, Directeur du CNRF/ISRA, qui ont d la fois
apport¨¦ leur contribution scientifique et mat¨¦riel respective.
Housmane
COVLIBALY, Agent Technique des &ux & For¨ºts et Biblio-
th¨¦caire du CNRF/ISRA a toujours ¨¦te ¨¤ mes c?t¨¦s au cours des nombreux d¨¦place-
ments sur le terrain auxquels m'a conduit ce travail,
Je lui dois toute ma recon-
naissance et mes vifs remerciements.
Mes remerciements vont aussi a Amadou NDIAYE, Chef du Laboratoire
d'Analysea du CNRA de Bambey et d tout son personnel pour les analyses dont ils
ont voulu bien se charger.
Ceci est le t¨¦moignage d"une ¨¦troite collaboration
entre les diff¨¦rents services de I'ISRA.
Je ne terminerais pas sans adresser mes remerciements a Issa DIOP,
Secr¨¦taire au CNRF qui a eu l'amabilit¨¦ de se consacrer ¨¤ l'impression de ce
document et ¨¤ Saliou
FALL, pour la realisation des graphiques.

-
----
1 S 0 PI M A 1 R E
!--
.--_
pages
AVANT - PROPOS
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : MATERIEL ET METHODES D'ETUDE
1 - Mat¨¦riel d'etude
4
1 - Choix de l'essence
4
2 - Choix des provenances
4
3 - Choix des stations
7
I I - M¨¦thodes d'¨¦tude
7
1 - Protocoles exp¨¦rimentaux
7
a.- Dispositif en carr¨¦s latins
7
b.- Blocs randomis¨¦s
8
l0 - MBAO - Parcelle 1968
8
2O - BANDIA - Parcelle 1978
8
30 - BAMBEY - Parcelle 1972
8
4O - KEUR-MACTAR - Parcelle 1973
8
50 - BAYOTTES - Parcelle 1977
8
c.- Dispositif de "'Nelder"'
8
2 - Donn¨¦es climatiques
9
3 _- Donn¨¦es dendrom¨¦triques
10
4 - Etudes du syst¨¨me racinaires
1 0
5- Etudes p¨¦dologiques
1 0
a.- Prospections sur le terrain
1 0
b.- Analyses au laboratoire
11
CHAPITRE 2 : ETUDE DU MILIEU
1 - Le climat
13
1 - G¨¦n¨¦ralites
63
a.- le climat sah¨¦lo-sen¨¦galais
14
b.- le climat sah¨¦lo-c?te sen¨¦galaise
14
c.- le climat guineen-basse casamance
15
./.

2 - Caract¨¦risation dec; points d'essai et dec .sites de
recherches
17
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOlJL
1 7
b.- Point d'essai de TEUG-ND0GU.P (K¨¦b¨¦mer)
1 7
c. - Point d'essai de MBAO
1 8
d .- Station de BANDIA
1 8
e.- Station de BAMBEY
1 9
f .- Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
20
g-- Papem de DAROU
2 1
h .- Papem de KEUR-SAMBA
2 2
1.- Station des BAYOTTES (Casamance)
2 3
3- Conclusion
2 3
II - Les sols
3 1
1 - Caractkristiques morphologiques et physico-chimiques
3 1
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOlJL
3 1
b.- Point d'essai de TEUG-NDOGUI (K¨¦b¨¦mer)
32
c. - Point d'essai de MBAO
33
d .- Station de BANDIA
3 4
e.- Station de BAMBEY
36
f.- Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
36
.- Papem de DAROU
3 9
h. - Papem de KEUR-SAMBA
40
1.- Station des BAYOTTES (Casamance)
4 1
2- Etudea compar¨¦ea analytiqued
42
a.- Caracteristiques morphologiques et physiques
42
l0 - Epaisseur des profils
42
2O - La couleur
43
3O - Differenciation des horizons
44
C.- Caract¨¨res chimiques
48
l0 - PH
48
.z¡± - Capacites d'¨¦change (T) - Bases ¨¦changeables (¡®)
48
Taux de saturation (S/T)
.3O - Fertilit¨¦ chimique : carbone et azote - Phosphore 51
4O
- Fer total et Fer libre
54
.5O - R¨¦serves en eau utile
55
3 - Conclusion
CHAPITRE 3 : ETUDE COMPAREE DE LA CROISSANCE DES PROVENANCES
1 - La croissance intra-stationnelle
62
1 - Point d'essai de BOLOR/LOMPOlJL (K¨¦b¨¦mer)
62
a.- Description du peuplement
62
b.- La croissance en hauteur
63
C.- La croissance en circonf¨¦rence
6 3
./.

2 - Point d'essai de Teug-Ndogui
63
a.- Description du peuplement
64
b .- La croissance en hauteur
64
c. - la croissance en circonf¨¦rence
64
3- Point d'essai de MBAO
65
a.- Parcelle 1968
65
1" - Description du peuplement
65
2O - La croissance en hauteur
66
3" - La croissance en circonf¨¦rence
66
b.- Parcelle 1970
67
1¡° - Description du peuplement
67
2" - La croissance en hauteur
67
3O - La croissance en circonf¨¦rence
68
4 - Station de BANDIA
68
a.- Description du peuplement
68
b.- La croissance en hauteur
69
c.- La croissance en circonf¨¦rence
69
5 - Station de BAMBEY ENCR
70
a.- La croissance en hauteur
70
b.- La croissance en circonf¨¦ren'ce
70
6 - Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
71
a.- La croissance en hauteur
72
b.- La croissance en circonf¨¦rence
72
7 - Station des BAYOTTES
73
a.- La croissance en hauteur
74
b .- La croissance en circonfkrence
74
8- Conclusion
II - Etude compar¨¦e de la croissance en fonction des sols
75
l- Provenance E. camaldutenh HANN (1941)
76
2- Provenance E. camakZdu&m~
6948/FTB
78
3- Provenance E. car&duRetiA 8038/FTB
79
4- Provenance E. camaLdu&nh 8039/FTB
81
5- Provenance E. cawntdut~nA 8298/FTB
83
6- Provenance E. camalduLen& 8396/FTB
85
7- Provenance E. camatdutenh 8398/FTB
86
8- Provenance E. cama.tduten& 8411/FTB
88
9 - Conclusion
89

CHAPITRE 4 : INFLUENCE: DE L'ECARTEMENT SUR LA CROISSANCE
I- Les ¨¦cartements classiques
94
1 - Station de BANDIA
94
2 -, Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
96
a.- La croissance en hauteur
96
b.- La croissance en circonf¨¦rence
98
3 - Station des BAYOTTES (Casamance)
98
a.- La croissance en hauteur
99
b.-- La croissance en circonf¨¦rence
99
II - L'¨¦cartement type Js "Nelder"
101
1 - Station de BANDIA
101
2 - Papem de DAROU
103
III - Conclusion
105
CHAPITRE 5 : ETUDE MORPHOLOGIQUE DU SYSTEME RACINAIRE
I- G¨¦n¨¦ralit¨¦s
107
II - Morphologie du syst¨¨me racinaire
109
1 - Sur sols sableux profonds
109
2 - Sur sols sablo-limoneux
110
3- Sur sols argilo-sableux hydromorphes compacts
111
4 - Influence des techniques de pepini¨¨re
111
III - Conclusion
112
e-H/-+p~-~j& (j
.
CONCLUSION GENERALE
I- Influence des facteurs climatiques
119
II - Influence du facteur p¨¦dologique
122
CHAPITRE 7 : RECOMMANDATIONS ET PROPOSITION DE RECHERCHES
I- Recommandations
126
1 - Milieux d'introduction et provenances ¨¤ utiliser
126
a.- Milieux arides c&iers
126
b.- Milieux continentaux : central et sud
126
1" - Zone centrale
126
2O - Zone sud
127
2- Choix du terrain ¨¤ reboiser
128

3 .- Su3.vl des parce.l..les exp¨¦rimentales
II - Proposition de programme de recherches
229
7 - Sylviculture des EUC&Y~~M
229
a.- Incidence de l'¨¦claircie sur l'accroissement
en circonfdrence
.l 30
b.- Phriode d'exploitation
130
c.- Hauteur de coupe
131
d.- Nombre de rejets par c¨¦p¨¦e
131
e.- Nombre de r¨¦volutions
131
2 - Etude du syst¨¨me racinaire
132
3 - Evolution du sol sous plantation d"f%~tiy@ti?
4- Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique

634
5 -. Tol¨¦rance aux sels de l'h.~~.&qp~ti camtdulen&
135
a.- But de l'exphrience
135
b.- Protocole
135
1" - Solutions d'arrosage
135
2O - Doses d'arrosage
136
3O - Mensurations
136
4O - Substratum B utiliser
136
50 - Nombre de plants
136
6O - Observations cytologiques
136
?O - Description de l'exp¨¦rience
137
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

I
-
-1
j
INTRODUCTION 1
~.~Eucc&gp;tti carm.lduRenah DEHN, OU E. m~Rmka SCHELECHT, est
l'une des nombreuses esp¨¨ces que compte le genre dont l'utilisation a le
plus conquis le monde et fait l'unanimit¨¦ de tous les forestiers. Jamais
essence foresti¨¨re n'a ¨¦t¨¦ tant utilis¨¦e dans le reboisement. C'est l'es-
p¨¨ce dont l'aire de r¨¦partition est la plus large en Australie o¨´ on la
trouve sous toutes les latitudes,
¨¤ 1 'exception de la Tasmanie (A. METRO,
1949)"
La comparaison de sa croissance entre stations, dans son aire
naturelle en Australie, montre qu'il est possible de la faire pousser sur
n'importe quel type de sol, d'ou son caract¨¨re d'esp¨¨ce tr¨¨s plastique (J.C.

DELWAVLLE, 1979c).
Sa pr¨¦sence, hors du territoire australien, a et¨¦ signal¨¦e vers
1803 pr¨¨s de Naples (Italie) o¨´ le Comte de Camaldoli l'a fait pousser
dans le jardin Camaldules d'o¨´ il tire son nom. Mais les premi¨¨res planta-
tions ne remontent que vers 1870 (A. METRO, 194.9 ; FAO,1982).
Les nombreux r¨¦sultats obtenus a travers 30 monde ont montr¨¦ que
sa croissance est meilleure lorsqu'elle est utilis¨¦e comme exotique ( K-G.
ELDRIDGE, 1975). Sa croissance,
extr&mement rapide, qui donne des r¨¦sultats
satisfaisants en trPs peu de temps, lorsque les conditions du milieu lui
sont favorables,

fait d'elle "la championne de la biomasse foresti¨¨re".
Son introduction au S¨¦n¨¦gal date de 1863 dans la r¨¦gion du Cap-Vert
(J.G. ADAM, 1956). Mais on ignore son origine.
Depuis, elle s'y est accli-
mat¨¦e avec une descendance qui se maintient assez bien dans le parc forestier
de Hann. Il a fallu attendre les ann¨¦es 1960 pour que le Service des Eaux &
For&ts. sensibilis¨¦ par la demande grandissante de besoins en bois d'¨¦nergie,
soit tourn¨¦ vers cette esp¨¨ce. Depuis lors,,

une mission CTFT (aujourd'hui
CNRF/ISRA) a entrepris des essais d'introductions et de provenances a travers
les diff¨¦rentes r¨¦gions, ¨¤ l'exception de la. Casamance o¨´ le Service des Eaux
& For¨ºts a jug¨¦ inutile de mener de telles actions (P.L. GIFFARD, 1975).

. /.

- 2 -
L'Euc.C&&~5 cat&d&enniA est devenu aujourd'hui la premi¨¨re es-
sence de reboisement dans notre pays et le princi.pal mat¨¦rie. d'htudes du
Centre National de Recherches Foresti¨¨res (CNRF/ISRA). Sa place est tellement
importante qu'il a fait l'objet d'une communication en Conseil de Ministres
(A.K. CISSOKHO, 1983).
L'utilisation d'une esp&ce aussi variable de par sa r¨¦partition
dans sa zone naturelle, ne n¨¦cess.ite-t-elle pas des connaissances pr¨¦alables
sur sa capacite d'adaptation aux conditions du milieu d'introduction et sur
:'.s contraintes pouvant limiter sa croissance,
En effet, les r¨¦sultats de nombreuses recherches (R. KARSCHON, 1974,
1971a, 1971b, 1968, 1967, 1960 ; R. KARSCHON et L. PINCHAS, 1971, 1969 ;
J.F. LACAZE, 1977, 1970 ; L.D. PRYOR, 1964 r" J-N. TURNBULL, 1973), relatives
¨¤ son adaptabilit¨¦ ¨¤ diffkrentes conditions du milieu, ont montr¨¦ des sensi-

bilit¨¦s diff¨¦rentes qui ont mis en ¨¦vidence un effet provenance dont l,'¨¦co-
type est souvent consid¨¦rable,
Il s'impose donc de mener des essais provenances afin de pouvoir
dkerminer, sous nos conditions climatiques et ¨¦daphiques, celle. dont la
croissance est la plus performante.
C'est ainsi que des parcelles exp¨¦rimen-
tales ont ¨¦t¨¦ install¨¦es,. entre 1968 et .1978, h .travers rieuf,stations ou
points'd'essai. Celles-ci ont fait l'objet de suivis assez r¨¦guliers durant
toute la p&iode de croissance du peuplement sur pied.
Dans le cadre de ce memoire,
nous n'tjtudions que quelques prove-
nances parmi le lot fourni par le Forestry Timber Bureau (FTB) de Canberra
(Australie)

CHAPITRE 1
-MATERIEL ET METHODES D'ETUDES
--

,1 .
I,- FlAT?RIEL D'?TUDE
~._~- _--_. ----
l.- CHOIX DE L'ESSENCE
II_---__-~- -.
Notre ¨¦tude porte SUI ! 'kU.Cq/JtcG
iCMCkh~~Q.l;l.cS i.5 DEHNH qui est
I 'une des esp¨¨ces les p.ius r¨¦pandue.5 d'Australie. Le r:hoix
port¨¦
::UT C.ettr.
rsp¨¨c~!
se justifie par
sa croissance ass~~z rapide, ses aptitudes & pros--
p¨¦rer et ¨¤ fournir une production appr¨¦ciable sur des sols relativement
pauvres,
¨¤ supporter une grande s¨¦cheresse,
¨¤ tol¨¦rer un engorgement perio-
diques du milieu et, suxtout,
¨¤ rejeter vigoureusement des souches dont
l'int¨¦r¨ºt est ind¨¦niable en mati¨¨re de sylviculture, surtout en zone tropi-
cale s¨¨che, Cette esp¨¨ce constitue, aujourd'hui,
1'un(-> de nos principales
voies de recherches et clle est ~~gaIemcnt 13 premi¨¨re essence uti.lis& dans
le reboisement.
.L'EucalqyJtuh CUtn&d&Qnhti se pr¨¦sente dans son aire d'origine
(Australie)
comme un arbre atteignant 25 - 50 m de haut et 1 m de diam¨¨tre,
¨¤ cime peu fournie. L'¨¦corce, de type .Ud cjum, est lisse et se d¨¦bite en
plaques.
Les feuilles de jeunesse sont ovales ¨¤ lanc¨¦ol¨¦es Larges, p¨¦tiol¨¦es
avec des tiges carr¨¦es,
tandis que les feui.1le.s adultes sont p¨¦tiolees,
lanc¨¦ol¨¦es, minces et pendantes (FAO, 1982).
La tr¨¨s large distribution de cet arbre ¨¤ travers Le continent
australien fait appara?tre de nombreux ¨¦cotypes li¨¦s aux situations g¨¦ogra-
phiques.
2.- CHOIX DES PROVENANCES
EucaLqpXuh capulduRwhL5 est, sans doute, de toutes les esp¨¨ces
d'U.uXk$@L4, celle qui montre la plus grande variabilit¨¦ en fonction de la
provenance.
On le trouve dans
tous les Etats, ¨¤ l'exception de la
Tasmanie,
depuis la zone temp¨¦r¨¦e (forme m¨¦ridionale) jusqu'¨¤ la zone tro-
picale (FAO, 1982). 11 n'¨¦tend, en Latitude, entre 15"30' et 38O5 et, en
altitude,
entre .30 et 600 m. La pluviometrie varie entre 250 et 625 mm, avec
des precipitations en hiver et en ¨¦t¨¦, Les temp¨¦ratures moyennes maximaies
du mois Le plus chaud varient entre 29O et l!T0(7 et Zc?s moyennes minimales

du mois Le plus .froid entre Il" c>t ~O*C.:.

De nombreuses ¨¦tudes ont mis en ¨¦vidence- des diff¨¦rences signifi-
-,dtives entre les provenances
En ¨¦tudian- les viriat.ions ecotypiques des
provenances d ¡®Eucak~pRuh camakfui?6!n6i,4 ,KARSCHO"3 (1965) a trouv¨¦ que toutes
les provenances du Nord (nord du 32" Latitude sud) pr¨¦sentaient des lhgMO-
.h~b&¡®rA avec un feuillage glauque et une grande densite de glandes ¨¤ essence,
tandis que celles du Sud (sud du 32" Latitude sud) n'en avai.ent pas, ou tr¨¨s
peu,et pr¨¦sentasent
un ,feuiliage vert-jaune-vert ei ;-(ne .faible densit¨¦ de
glandes ¨¤ essence. La pr¨¦sence
ou .l'absence des glandes ¨¤ essence dans
les deux ¨¦cotypes a ¨¦t¨¦ confirm¨¦e par BURLEY et &. (.1971)..
ANDREW {1973), en examinant les variations morphologiques de jeunes
feuilles de 16 populations ~¡®~YL@~XLL~ camaLduLen&a, a montr¨¦ que les pro-
venances se diff¨¦renciaient ,wr ;a surface des feuilles, leur longueur et

relative petitesse. Il distingue quatre ¨¦cotypes, parmi les provenances du
Nord, dont les differences sont carrel¨¦es

aux variations g¨¦oclimatiques des
stations d'origine. Il observe aussi des variations
clinales
parmi les
il provenances du bassin de Murray River du sud-est austr¨¹i:1rn,
AWE (1973) et KARSCHON(1973), en ¨¦tudiant. la germination des graines
d¡¯E~c@pk.h camaldulenah en conditions conts&¨¦es, ont trouv¨¦ que les pro-
venances du Sud germaient rapidement,
alors que celles du Nord ne germa&&
que tr¨¨s peu, ou pas du tout. 11 appara?t aussi des diff¨¦rences sur le
photop¨¦riodisme. Ces Provenanc?es m,anifestent ¨¦galement des comportements
diff¨¦rents ¨¤ la r¨¦sistance aux conditions climatiques. AWE et SHEPHER (1975)
ont montr¨¦ que les provenances du Sud r¨¦sistaient mieux aux gel¨¦es que celles
du Nord.

Il est donc capital ~lt-' blen tenir comLnte de l'origine des graines
t-n mati¨¨re d 'introduction de i. ¡®Euca.@pb5 cam&hJ?U?Ain.

- 6 -
1968 et 1975, ?! ;~rovc:ri,ir)cc~i:.just.rd 1 ic?nr~c.s o n t ¨¦tP t-f~stc5e.z ai.2
.ml¨¦gal ,
dont 46 r¨¦colt¨¦es
dans le North ()tl;?c>ric;l;in/l, 5 dans lc- Northcrn
Territory et 40 dans le Western Australia {P.i.. 7lFF'AHD, 197.5). Aujourd'hui,
Le nombre de provenances introduites atteint 120..
Dans le cadre de cette otude, nous nous sommes int¨¦resses seulement
A 8 provenances, dont 7 ont ¨¦t¨¦ -Fournit-s ~?a P¡® ,*QRESTRE' 'rTP.BER RU??EA.rJ fl?lT )
de Cambera (Australie) et une originaire du Parc Forestier de Hann. Le
tableau 1 r¨¦sume les coordonn¨¦es et les caract¨¦ristiques ¨¦cologiques des
milieux de r¨¦colte. Les autres provenances feront 1 "objet d'¨¦tudes ult¨¦rieures.
TABLEAU 1 : Caract¨¦ristiques ¨¦cologiques des zones des
provenances (GIFFARD, 1975)
I
PROVENANCES
LONG.
LAT.
ALT.
SOLS
(mm)
-
3UEENSLAND
6948/FTB
144O48'
20"49 8
150 m
463,3 mm
alluvions sur
8298/FTB
142"SO'
18'15'
240 m
722,l mm
granites
25'3
-
- -
-
VESTERN
AUSTRALIA
8038/FTB
124O40'
17*20'
120 m
518,9 mm
31 luvions
8039/FTB
125'20'
17010'
argileuses
608,6 mm
27'6
8396/FTB
129OO4 '
17OO7'
240 m
- II-
483,8 mm
26O7
8398/FTB
123¡°35'
17040'
6 m
- 'Iv.
608,6 mm
27*6
8411/FTB
123O59'
17'18'
12 m
alluvions
608,6 mm
27O6
--~-
-
-
-
-
YNEGAL : HANN
1941
17"26 N
14'43 N
4 m
sableux
560,9 mm
24O3
I-.---.-
.~. .- --.- --,-- -,-- ..__ -_- -
-
- -
. / .

- 7 -
3.-
CHOIX DES STATIONS
--~-----.
Des essais d¨º provenances ont 4t 6 mc?n¨¨e.s ii t r,:ivc-'1's !es princ:ipales
stations et les point.- d'essai.5 du CENTRIJ VAT.710NA.l DI7 RECHERCHES FORESTIERES
et dan.5 certains PAPEM*des recherches agricoles dt. 1 'ISRA, de mani¨¨re ¨¤
couvrir lc maximum de zones climatiques et les plus ?rari¨¦es possible. Les
sites d'introduction appartiennent ¨¤ diff¨¦rentes zor~t:s ciimatiq-ues d¨¹ nord
au sud, en passant par Le centre-ouest el- le centre-sud.
Le principal facteur pris en consid¨¦ration, dans l'installation des
parcelles exp¨¦rimenta.les, est le climat.
Cela tient au fait y¨¹e 1'Zti<&Lg&kt
camalduleti~ se pr&sente comme une esp¨¨ce peu exigeantze en mati¨¨re de sol.
Ii serait
tr¨¨s int¨¦ressant que la distribution spatiale, au sein d'une m¨ºme
station,
tienne compte du sol car, sous la m¨ºme zone climatique, la nature
du sol peut jouer unta influence SU.~¡® la croissanw des arbres. Celle-ci
sera d'autant plus grande que le climat est sec, car les arbres doivent
alors s'alimenter en eau sur les r¨¦serves du sol pendant les p¨¦riodes s¨¨ches.
La disponibilit¨¦ en eau facilement utilisable, la nutrition min¨¦rale et
l'environnement biologique sont des facteurs de croissance qui d¨¦pendent
¨¦troitement des caract¨¦ristiques physico-chimiques du sol.
Des compa.raisons
entre les r¨¦sul.tats obtenus sur les diff¨¦rentes
stations permettront de mettre en ¨¦vidence .Z'influence du climat et du sol
sur la croissance de ~'Eucc@&ti camaldukna~.
II,- M?THODES D%TUDE
_
l.- PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
Trois types de dispositif exp¨¦rimental ont 6t¨¦ retenus, ¨¤ savoir :
le carr¨¦ latin, le:; blocs randomis¨¦s et l'¨¦cartement type "Nelder".
a.- Dispositif en carr¨¦s latins
Ce dispositif concerne Les points d#essai de BOLOR, avec 5 prove-
nances introduites par carr¨¦ de 7 x 7 arbrc+s ¨¤ 3,5 m x 3,5 m et, TEUG-NDOGUI,
avec 4 provenances .s,.*iirant
le m$me nombre-- (inarbres par carr¨¦ et le m¨ºme
¨¦cartement.
--
-.-
-/
0
* PAPEM = Point -i '?J,/?ijI CAUX
Dtoyrammc:~: ~:xJ~"P ;mentaux Mult-iIc3caux.

b.- Blocs randomis¨¦s
-..
7 -~ MUA0 -. Parcelle 1968 : Essdii
~-.-. --_-- -~
_.-- _ -
-- 8 provenances, tlonr h au.5tra.l i.flnnf>.c;,
? ..:¨¦n¨¦yaiaiss (Hanni
et 1 tunisienne (66.228/.IRT) ;
.- blocs de 7 x 7 arbres, ,ave. ? r¨¦petit ions par provenances.
2" - BANDIA -1 Parcelle 1978 :
-
-
Essai n" 9J(CNRF/ISRA,, i378)
._-----
- 20 provenances
_ blocs de 5 x 5 arbres
vec 4 r¨¦p¨¦titions par' provenance
- ¨¦cartement 4 m x4m
3" - BAMBEY - Parcelle 1972 : Essai n"3;: (CTFT, 1972)
__ _- -~--
- 12 provenances
- blocs de 7 x 7 arbres avec 3 r¨¦p¨¦titions par provenance
- ¨¦cartement 3 m x .3 m
4" - KEUR-MACTAR - Parcelle 1973 : Essai no 52 (CTFT, 19739
- 12 provenances
-. blocs de 7 x 7 arbres avec 3 r¨¦p¨¦titions par provenance
- ¨¦cartement 3 m x 3 m
!T¡± - BAYOTTES - Parcelle 1977 :
Essai no 88 (CNRF/ISRA, 19779.
- 23 provenances
- blocs de 7 x 7 arbres avec 3 r¨¦p¨¦titions par provenance
- ¨¦cartement 3 m x 3 m.
C.-
Dispositif type "NELDER"
Ce disp0siti.f concerne les stations de BANDIA et DAROU install¨¦es
en 1976. Il permet de tester ¨¤ la fois plusieurs ¨¦cartements, Les arbres
sont dispos¨¦s sur des cercles concentriques dont les rayons forment une
progression g¨¦om¨¦trique rn = d rM 1 (n = nombre d'¨¦cartements), ¨¤ chaque
intersection avec les rayons
bquidistan¨¦s d'un angle e(dispositif en carr¨¦),
ou ¨¤ une intersection sur deux (dispositif en triangle), Pour qu'un plant

soit 2 peu pr¨¨s ¡®: Pquidistanci' de ses voisins, ori zmpose, dai¡®s .li cas du
dispostif en carrP,

la rclat.ion 0 =
~
L<:I param¨¨tres d ) iq et RC'
F-& *
sont les caract¨¦ristiques de ce type de dispositif et doivent, par zonsequent,
¨ºtre calcul¨¦s avant .La mise f?n place (J.C. DELWAULLE, 1979b).

Nous avons adopt¨¦ un dispositif en 1/2 cercle, en triangie, avec
ies caract¨¦ristiques suivantes : r! = 6",d = 1,19859 et RC - 6,407.
Les
¨¦cartements
test¨¦s sont 1,5 m ; 2.0 m ; 2,5 m ; 3,0 m ; 3,s m ; 4,0 m i 4,s m,
soit 7 ¨¦cartements auxquels il faut rajouter les ¨¦cartements extr¨ºmes, ¨¤
51:~ir I + 0 T: et 5 ¡® C: 2
.Te nombre de plants ;:ar 1/% cercle est de 135, soit
270 plants par cercle complet.
REMARQUE : La parcelle 1970 de MBAO a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e en lignes altern¨¦es entre
l e s d i f f ¨¦ r e n t e s p r o v e n a n c e s d¡¯Ewa&@~ti catrmtdukn~~ e t d ¡¯ a u t r e s Euca&pU
sp. Dans les autres parcelles, les dispositifs sont fonction du but recherch¨¦
et ne concernent qu¡¯une seule provenance.
La pr¨¦paration du terrain a consist¨¦ 3 un d¨¦frichement, sous-solage
et ¨¤ la confection de potets de plantation de 60 cm x 60 cm x 60 cm.
2.-
DONNEES CLIMATIOUES
Les donnkes climatiques ont ¨¦t¨¦ recueillies aupr¨¨s du service de
bioclimatologfe de 1 'ISRA pour ce qui concerne les principales stations et
PAPEM de 1'ISRA. Les autres proviennent, soit
des
services r¨¦gionaux de
I'ASECNA, soit des stat?ons m¨¦t¨¦orologiques de certains services du d¨¦veloppe-
ment situ¨¦s pr¨¨s des sites d'essais.
Les donn¨¦es concernent, principalement,
les pluviom¨¦tries mensuelles
annuelles des diff¨¦rentes stations et, lorsqu'elles sont disponibles, les
temp¨¦ratures moyennes mensuelles, maximales et minimales, l'humidit¨¦ et
l'¨¦vaporation.
En zone tropicale s¨¦che ou en climat aride de mani¨¨re g¨¦n¨¦rale,
les pr¨¦cipitations jouent
le plus d'influente sur la croissance et la r¨¦parti-
tion spatiale de la &@tation, compte tenu des faibles variations annuelles
des autres facteurs climatiques (AUBREVII,LE, 1950 - KOZLOWSKI, 1982).
¡± / .

- 10 -
3.=
DOIjNEES DENDROMETRIQUES
Les mensurations sont effectu¨¦es sur la hauteur et la circonf¨¦rence
2 i,30 m, en moyenne deux fois par an, sur tous les arbres de la parcelle
durant toute la vie du peuplement, Elles font, chaque ann¨¦e,, l'objet de
d¨¦pouillements qui sont report¨¦s dans les rapports d'activit¨¦s du CENTRE
NATIONAL DE RECHERCHES FORESTIERES,
Nous nous int¨¦ressons seUlet?Ient aux avaleurs moyennes des diff¨¦rentes
provenances au niveau de chaque parcelle.
Ces valeurs constituent les donn¨¦es
essentielles de notre ¨¦tude, car elles sont le reflet des conditions ¨¦dapho-
climatiques du milieu de croissance.
4.-
ETUDE DU SYSTEME RACINAIRE
Au sein de chaque station, nous avons dessouch¨¦ en moyenne 5 arbres
par parcelle. Nous nous sommes limit¨¦s seulement ¨¤ des observations morpho-
logiques du syst¨¨me .racinaire et ¨¤ l'¨¦valuation de la profondeur de sol
exploit¨¦e.
5.-
ETUDES PEDOLOGIQUES
a.- Prospections sur le terrain
Au niveau de chaque site exp¨¦rimental,
nous avons effectu¨¦ des
prospections p¨¦dologiques ¨¤ travers les diff¨¦rents essais ¨¦tudi&. Le nombre
de profils par essai
varie avec la superficie et .l'h¨¦t&roq¨¦n¨¨it¨¦ du sol.
Il a ¨¦tk effectu¨¦, en moyenne, 3 profils par essai.
Nous n'avons retenu, dans le cadre de ce m¨¦moire, que les profils
des sols les plus repr¨¦sentatifs de chaque station.
Des sondages ¨¤ la tari¨¨re
p¨¦dologique suivis de pr¨¦levements, ont ¨¦t¨¦ effectues afin de d¨¦terminer la
r¨¦partition des sols et leur homog¨¦n¨¨it¨¦,
Une description compl¨¨te morpholo-,
gique est faite au niveau de chaque profil (Annexe II-), suivie d'un pr¨¦l¨¨ve-
ment d'¨¦chantillons qui seront analys¨¦s en laboratoire.

- 11 -
b.- .4halyses au laboratoire
-_---~
Les ¨¦chantillons de ,201 sont s¨¦ch¨¦s ¨¤ l'air libre, puis broy¨¦s
et tamis¨¦s ¨¤ 2 mm. Sur ces ¨¦chantillons, les analyses, ci-apr¨¨s, ont ¨¦t¨¦
effectu¨¦es :
- pH : eati et Kcl N (:/2,5) sur tous les ¨¦chantillons,
- Granulom¨¦trie : par tamissage et s¨¦dimentation, puis pr¨¦l¨¨vement
¨¤ la pipette ROBINSON sur 20 g de sol additionn¨¦s
¨¤ 600 ml (C. PAYCHENG, 1980). Cette analyse
row'erne tous les ¨¦chanti1Zon.s.

- Carbone et Azote (KJELDAHL) : seuls les deux premiers horizons, de
de chaque profil, ont ¨¦t¨¦ analys¨¦s.
- Bases ¨¦changeables (S) et Capacit¨¦ d'¨¦change (T) : les analyses
concernent tous les echantillons. Les bases ¨¦chan-
geables sont d¨¦plac¨¦es ¨¤ l'aide d'une solution
d'ac¨¦tate d'ammonium ¨¤ pH 7,0, puis dos¨¦es par
specttom¨¦trie en absorption atomique. La capacit¨¦
d'¨¦change est ¨¦valu¨¦e ¨¤ l'aide de calcium

(C. PAYCHENG, 1980),
- Phosphore : le phosphore total est dos¨¦ par calorim¨¦trie automatique
du phosphomolybdate r¨¦duit par l'acide ascorbique apr¨¨s
attaque ¨¤ l'acide nitrique concentr¨¦ et ajout de l'acide
sulfurique normal, tandis que le phosphore assimilable
est dos¨¦ par la m¨¦thode OLSEN modifiee (C. PAYCHENG, 1980),

- Fer total et Fer libre : le Fer total a ¨¦t¨¦ extrait par attaque ¨¤
l'acide chloridrique (Hcl) et le Fer libre par le r¨¦actif
Dithionite de sodium. Les analyses sont effectu¨¦es sur
tous les ¨¦chantillons.
- Humidites : diff¨¦rentes humidit¨¦s ont ¨¦t¨¦ mesur¨¦es d des pF 2,5 ; 3,0
et 4,2. Les r¨¦serves actuelles en eau du sol sont ¨¦valu¨¦es
pond¨¦ralement ¨¤ partir des ¨¦chantillons pr¨¦lev¨¦s ¨¤ la
tari¨¦re. On mesure le poids de l'¨¦chantillon frais (Pf) et
le poid

sec (PS) apr¨¨s $chage ¨¤ 105¡ãC. Le rapport de la
diff¨¦rence (Pf - PS) sur le poids sec x 100 donne l'humi-
dit¨¦ pond¨¦rale en %.


CHAPITRE II
~.-----

- 13 -
1 -LE CLIMAT
l.- GENERALITES
D'apr¨¨s M. LEROUX (1980), le climat s¨¦n¨¦galais peut se caract¨¦riser
par l'alternance, sur le pays, de trois masses d'air principales dont les
d¨¦placements sont facilit¨¦s par la platitude du relief. Tl s'agit des vents
de :
- 1 'a&z¨¦ issu de l'anticyclone des A?ores.
C'est un vent de direction nord
2 nord-ouest, humidr, frais voire froid de d¨¦cembre ¨¤ mars, marqu¨¦ par une
faible amplitude thermique diurne,
11 souffle le long de la grande c?te.
Il ne p¨¦n¨¨tre pas profond¨¦ment dans l'int¨¦rieur du pays, de sorte que le
climat ne se fait sentir que dans une ¨¦traite bande c?ti¨¨re du littoral.
Son domaine diminue au sud avec la remont¨¦e de la mousson. Il se mai.ntient
pendant presque toute l'ann¨¦e au nord du Cap-Vert.
Vers 1 'int¨¦rieur du pays,
il s'ass¨¨che rapidement en acqu¨¦rant des caract¨¨res proches de ceux de
l'harmattan ;
- l'ku&mdkllM, de direction dominante, se caract¨¦rise par sa grande s¨¦cheresse
¨¤ grand pouvoir ¨¦vaporant li¨¦
¨¤ son long parcours continental et par des
amplitudes thermiques tr¨¨s accusees. Frais ¨¤ froid la nuit, il est chaud ¨¤
torride le jour. Son passage occasionne des nuages de poussi¨¨re, surtout
dans la partie nord du pays,d'o¨´ un v¨¦ritable vecteur d'¨¦rosion ¨¦olienne,
A l'approche du littoral, l'harmattan s'¨¦l¨¨ve au-dessus de la courbe d'air
humide de l'aliz¨¦ maritime et, en renfor?ant la s¨¦cheresse sup¨¦rieure, il
contribue ¨¤ emp&cher la pr¨¦cipitation de l'humidit¨¦ atlantique ;
- la mouMon, provenant de l'aliz¨¦ maritime issu de .l 'anticycloneGainte-
H¨¦l¨¨ne dans l'Atlantique sud,
est un vent de direction sud-ouest. Son
long parcours maritime le rend principalement humide, mais il s'ass¨¨che
relativement en fonction de sa p¨¦n¨¦tration vers l'int¨¦rieur. Il se carac-
t¨¦rise par une faible amplitude thermique et des temp¨¦ratures g¨¦n¨¦ralement
plus ¨¦lev¨¦es que celles de l'aliz¨¦ maritime.
Il p¨¦n¨¨tre sur le territoire
en avril et s'etend progressivement jusqu'en juillet-aoik osi le littoral
septentrional demeure alternativement soumis ¨¤ l'aliz¨¦ maritime et a la
mousson.
Il apporte des pr¨¦cipitations qui sont surtout abondantes au sud
o¨´ son influence est plus marqu¨¦e.

- 16 -
L.-------
,
\\

- 14 -
D'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, en adoptant la
iclassification climatique
(de AUBREVILLE (1950) et en se limitant aux r¨¦gions qui nous int¨¦ressent, on
distingue trois grandes zones climatiques qui sont le climat sah¨¦lo-s¨¦n¨¦-
qalais, le climat guin¨¦en-basse casamance et le climat sah¨¦lo-c?te s¨¦n¨¦qa-
laise. L!es deux premiers, d'apr¨¨s AUBREVILLE (19.50), peuvent ¨ºtre consid¨¦r¨¦s
fr*omme des variantes du climat sah¨¦lo-soudanais.
a .- le climat sah¨¦lo-s¨¦n¨¦galais
C'est un climat de transition entre ie climat de l'aliz¨¦
maritime de la c?te s¨¦n¨¦galaise et le climat continental sah¨¦lo-soudanais.
L'influence de l'aliz¨¦ le rend moins chaud et moins sec que le climat sah¨¦lo-
soudanais dont il constitue une variante. Mais, cependant, il est plus chaud
vers l'int¨¦rieur du pays que sur la c?te o¨´ il fait frais de mars ¨¤ mai.
Il couvre la plus grande partie du pays, sur toute la partie
centrale du secteur continental.
Il reste domin¨¦ par l'harmattan et se carac-
t¨¦rise par des temp¨¦ratures :
- moyennes annuelles de 26O7 ¨¤ 28"3
- minimales "
de 23O
¨¤ 23O8
- maximales "
de 29'3 ¨¤ 32"
Les amplitudes thermiques varient de 6 ¨¤ 8O6. La tension de vapeur d'eau
moyenne annuelle varie entre 15,s et 17 mm, tandis que le d¨¦ficit de satu-
ration moyen annuel est de 9 ¨¤ 12 mm.
L'indice pluviom¨¦trique est compris
entre 500 et 900 mm. La saison des pluies est assez courte avec des pr¨¦cipi-
tations surtout localis¨¦es entre juillet et septembre.
b.- le climat sahelo-c?te s¨¦n6galaise
Ce climat est appel¨¦, par certains auteurs tels que M. LEROUX (1980),
le CeunaA: de .&c ghande c?& d&mZgalhAe. c'est un climat azonal soumis ¨¤ une
grande influence de I'aliz& de l'Atlantique nord durant la majeure partie de
l'ann¨¦e et pendant une courte saison des pluies sous l'influence de la mous-
son [A. AIJENWILLE, 1950). D'aprhs M. LEROUX (1980), ceci entra?ne des temp¨¦-
ratures assez fra?ches et des amplitudes thermiques faibles.
./.

- 15 -
il se caract¨¦rise par des temp¨¦ratures :
_- moyennes annuCIics de .23 "7 Li 22"~'
- minimales II
de 20"
¨¤ 21 "if
- maximales "
de 28 "4 ¨¤ 10 l:
L'amplitude thermique est forte et varie entre 6'8 et 8"3. La tension de
vapeur moyenne annuelle est de 16,3 mm, tandis que le d¨¦ficit de saturation
moyen annuel varie entre 5,3 ¨¤ Z7 mm. L'indice pluviom¨¦trique est compris
entre 400 ¨¤ 550 mm. Les pluies, dans la majorit¨¦ des cas, sont faibles et
tardives avac une fin prkoce {,.a <ai.son pluvieuse est trhs courte (3 sois!
avec le maximum en ao?t.
b.- le climat guin¨¦en-basse casamance
C'est un climat propre ¨¤ la partie ouest de la Gambie et de la
Casamance. Il constitue une variante maritime du climat sah¨¦lo-soudanais
duquel il diff¨¨re par l'influence des vents humides de la mousson. L'influ-
ence de I'harmattan ne se fait sentir que sur la frange orientale de la
r¨¦gion (M, LEROUX, 1980).
11 se caracterise par des temp¨¦ratures :
- moyennes annuelles de 25'>2 B 26"3
- minimales "
de 23O2 A 24'6
- maximales "
de 26O5 ¨¤ 27O8
L'amplitude thermique est faible et se situe entre 3O2 et 4O. La tension de
vapeur d'eau moyenne annuelle est de 17,2 ¨¤ 18,8 mm, tandis que le d¨¦ficit
de saturation est de 6,5 ¨¤ 7 mm. L'indice pluviom¨¦trique est de 1200 ¨¤ 1750
mm/an. La dur¨¦e de la saison pluvieuse varie entre 5 et 6 mois avec des
pr¨¦cipitations surtout localis¨¦es entre juillet et ao?t. Il y a un brusque
passage de la saison des pluies ¨¤ la saison s¨¨che (et inversement).
D ,¡¯ .

_ 17 -
2.- CARACTERISATION DES POINTS D'ESSAI ET DES STATIONS
DE RECHERCHE
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOUL
Situ¨¦ ¨¤ 5 km de la mer, dans la zone des Niayes, ce point d'essai
fait partie du c&mat ~ah6b-c:?&? ~~6Vkjab&5~.
Sur la carte des isohy¨¨tcs (figure l), ce site se trouve encadr¨¦
au nord par l'isohy¨¨te 400 mm et su sud par l'isohy¨¨te 500 mm. Les pr¨¦cipi-
tations oscillent entre 620 et 440 mm tandis que la moyenne calcul¨¦e sur la
p¨¦riode de 1975 ¨¤ 1983 (tableau 2) est de 259,5 mm. Elle se situe donc en
dehors des deux fsahy¨¨tes qui 1 'entourent.
On constate qu'au cours de la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e, les pr¨¦cipitations
ont ¨¦t¨¦ sujettes ¨¤ de nombreuses fluctuations,
De 1975 ¨¤ 1978, les ann¨¦es
pluvieuses alternent avec les ann¨¦es d¨¦ficitaires. Mais, ¨¤ partir de 1979
jusqu'en 1983, on a enregistr¨¦ que des pluviom¨¦tries tr¨¨s d¨¦ficitaires avec
le maximum en 1983 (I- 133,5 mm).
La figure 2 montre que les pr¨¦cipitations sont g¨¦n¨¦ralement localis¨¦es
entre les mois de juillet et de septembre avec le maximum en ao?t. On peut
donc dire que la p¨¦riode pratiquement s¨¨che est de 9 mois, malgr¨¦ les quel-
ques pr¨¦cipitations enregistr¨¦es pendant ces mois.
b.- Point d'essai de TEUG-NDOGUI (K¨¦bemer)
Le climat est du type &&~0-6&K$@?&&. Il appartient ¨¤ la m¨ºme
frange pluviom¨¦trique que BOLOR/LOMPOUL (figure 11, mais il est situ¨¦ plus ¨¤
l'int¨¦rieur du pays que celui-ci..
La pluviom¨¦trie varie, de 1976 ¨¤ 1982, entre 177 et 433 mm par an,
tandis que la moyenne annuelle de la p¨¦riode est de 264,2 mm. Les karts ¨¤
la moyenne (tableau 2) montrent de caractere d¨¦pressif des pr¨¦cipitations
enregistr¨¦es. Cependant, on enregistre une ann¨¦e tr¨¨s pluvieuse en 1978 avec
un exc¨¦dent pluviom¨¦trique de f68,4 mm.

./.

,..
L*w Point d'essai de MBAO

.- --..- ~--.--
Ce point J'cssai appartient au ckirnut !jUlz¨¦~i;-Gtc) E,¨¦rl¨¦ijalki,ilC.
1.7
se caract¨¦rise par une pluviom¨¦trie comprise entre 500 et 600 mm (figure i ).
Les pr¨¦cipitations enregistr¨¦es pai .le serviw de 1'ASECNA de PIBAO-
THIAROYE, de 1968 2 1974, varient entre 160 et 704 mm/an. La moyenne annuelle
de la p¨¦riode est de 324,9 mm. De 1968 ¨¤ 1972, ies karts ¨¤ ia moyenne mon-
trent que l'on a un an sur deux d¨¦ficitaire. Durant
toute la p¨¦riode, le
nombre d'ann¨¦es pluvieuses est inf¨¦rieur ¨¤ celui des ann¨¦es d¨¦ficitaires.
L'exc¨¦dent a ¨¦t¨¦ plus significatif en 1969,
tandis que ies d¨¦ficits enregis-
tr¨¦s en 1968, 1970 et 1972 sont tr¨¨s importants. Comme dans l-es cas pr¨¦c¨¦-
dents, la moyenne enregistr¨¦eest nettement inf¨¦rieure ¨¤ celle des isohy¨¨tes
qui l'encadrent. Les pr¨¦cipitations ont lieu entre les mois de juin et
octobre avec le maximum en ao?t mais seulement trois mois (juillet, ao?t,
septembre) peuvent ¨ºtre consid¨¦r¨¦s comme pluvieux (figure 4.).
d.- Station de BANDIA
Le climat g¨¦n¨¦ral est du type bUh¨¦~0-b~~¨¦gU&.&S. La station se
trouve encadr¨¦e par les isohy¨¨tes 600 mm au nord et 700 mm au sud. Les temp¨¦-
ratures moyennes mensuelles varient entre 26O et 30", tandis que les maxima
et les minima varient respectivement de 32" ¨¤ 37" et de 16" <i 25¡ãC'.

Les pr¨¦cipitations enregi.str¨¦es de 1976 ¨¤ 1983 montrent des diff¨¦-
rences assez significatives d'une ann¨¦e ci l'autre, avec des ¨¦carts rjui
oscillent entre -. 3 mm et f 216 mm (tableau 2). La moyenne annuel.le de la
p¨¦riode Concern&e est de 406,l mm. ~ps p-7 uvion~!t; i,cs montrtlnt: tic nombreuses
fluctuations d 'llnr: ?nlir;cx Z3 1 'al1t.rc. Le ri¡®c,?rfJ du d<:f-ic ii, ~:~ill~,~i~)~i,:tl-~~llc~ ,¡®st
h3ttu en 19s 3 (,- IP!:, - mm) .

- 19 -
Les pr¨¦cipitations ont. lieu de juin a octobre avec un maximum de
155,4 mm situ¨¦ en ao?t (figure 51, La figure5 montre un d¨¦ficit hydrique
quasi-permanent au niveau de la station.
C'est seulement au mois d'ao?t
que l'evaporation piche est an'f¨¦rieure 9
la pluviom¨¦trie. Les arbres
doivent s'alimenter sur les r¨¦serves hydriques du soJ pendant la majeure
partie de l'ann¨¦e.
e.- Station de BAMBEY
Comme la station de BANDIA, celle de BAMBFv fait partlie &r c46,mfl?
sah6La-atin¨¦gaXaA, mais celle-ci est plus continentale car situ¨¦e beaucoup
plus a 1 'int¨¦rieur du pays., Elle est encadr¨¦e par les m¨ºmes isohy¨¨tes 600 mm
au nord et 700 mm au sud,
La moyenne des pr¨¦cipitations
calcul¨¦e sur une p¨¦riode de 13 ans
(1971 ¨¤ 1983) est de 467,6 mm. La temp¨¦rature moyenne de la p¨¦riode est de
27O6, Les temp¨¦ratures moyennes annuelles varient de 26'8 ¨¤ 28O2, tandis que
les maxima et les minima varient, respectivement, de 34'3 ¨¤ 35'9 et de 18'7
¨¤ 21¡ã3. L'humidit¨¦ moyenne oscille entre 50 et 68 %
Les karts ¨¤ la moyenne de la p¨¦riode (tableau2) montrent une
grande variabilit¨¦ des precipitations d'une ann¨¦e ¨¤ l'autre. On constate que*
pendant 7 ans sur 13, les pr¨¦cipitations ont ¨¦t¨¦ .in$¨¦rieures 9 la moyenne.
Les d¨¦ficits les plus importants sont obtenus en 1972 avec f10,3 mm de moins
et
en 1973 avec 126,4 mm de moins. De 1972 ¨¤ 1979, on enregistre alterna-
tivement deux ans de pluies d¨¦ficitaires et deux ans de pluies excedentaires.
A partir de 1980, un an sur deux est d¨¦ficitaire.
Les pr¨¦cipitations sont localis¨¦es entre les mois de juin et octobre
avec le maximum enregistre au mois d'aoik. La saison s¨¨che varie entre 7 et
8 mois. En appliquant les coefficients donn¨¦s par DANCETTE (1976), nous avons

pu estimer l'¨¦vapotranspiration
potentielle (ETP) ¨¤ partir des valeurs de
lf¨¦vaporation BAC de classe A. La formule est la suivante :
E T P = K. EV BAC
ETP : exprim¨¦e en mm par mois
K : coefficient variant suivant la saison :

il est ¨¦gal. ¨¤ 0,65 pendant la
saison s¨¨che et OR78 pendant l'hivernage.

- 20 -
L;j figure i,ij i//Oll t !¡®f
><
~;t~211(;(
f( II :?;i :.1, .i).¡®,.:, :)Ii.,, f:? :17,hr¡¯e¡®:-
marqu¨¦es par Ir renversement- JC::-, c:ourbes ;~CL p.iuv?wr,c%"i~. e-1" Je I 'ETF dti
passage de la .sa.ison s¨¨che ¨¤ ? 'hivernage. La p¨¦riode Flu!rl.id~J est ..3 'environ
deux mois, ao?t et septembre, 311 ia pluv.iom¨¦tri(L t?st sup¨¦rieure ¨¤ 1 ¡®ETP.
Comme on ie voit, Le dra?nagtz c.Zimatiquc est assez faible. Fendant tout le
reste de I'ann¨¦e,
c'est-¨¤-dire du mois d'octobre 4 ~uiilet, le bilan hydrique
est tr¨¨s d¨¦ficitaire, la courbt dc! I'ETP ¨¦tant nettemeni. sup¨¦rienre ¨¤ celle
de la pluviom¨¦trie. ~~3s arbres doivent dor~c: c '0.1 irnclrcte?* :-:u>¡® ~C:G r¨¦serves
hydriques du sol.

f.- Station de KEUR-MACTAR (Kaolack)
-
-
Les donn¨¦es climatiques utilis¨¦es sont du Service r¨¦gional de
1'ASECNA de Kaolack. Le climat fai.t partie du domaine kXh~.k-b~Vlk!g~&.
Il se caract¨¦rise, ¨¤ Kaolack, par des pr¨¦cipitations annuelles situ¨¦es
entre les isohy¨¨tes 700 mm au nord et 800 mm au sud (figure 1 ), mais les
valeurs enregistr¨¦es de 1973 ¨¤ 298.3 varient entre 300 et 660 mm.
Les pr¨¦cipitations se r¨¦partissent entre les mois de juin et
octobre avec le maximum en ao?t.
I,a p¨¦riode pluvieuse se situe entre juillet
et septembre (figure 7a). Les temp¨¦ratures moyennes annuelles varient entre
23'8 et 31¡ã6, tandis que l'¨¦vaporation (Piche) mensuelle varie entre 50 et
350 mm. Les ¨¦carts ¨¤ la moyenne de la p¨¦riode (tableau 2) montrent des fluc-
tuations assez importantes des pr¨¦cipitai-ions.
DE 1974 ¨¤ 1979, les p¨¦riodes
d¨¦ficitaires alternent avec les p¨¦riodes exc¨¦dentaires ¨¤ raison de deux ans
sur quatre de mani¨¨re successive.
La figure 7b montre une inversion des courbes des pr¨¦cipitations
moyennes mensuelles et de l'¨¦vaporation Piche moyenne mensuelle entre les
mois de juillet-septembre o¨´ les quantit¨¦s d'eau ¨¦vapor¨¦e restent inf¨¦rieures
aux pr¨¦cipitations. Le pouvoir ¨¦vaporant de l'air est tr¨¨s ¨¦lev¨¦ entre
d¨¦cembre et avril.
./.

- 21 _
cl-- Papem de DAROU
Le Papem de DAROU se situe dans un Cfim& ~dd.h--bbl¨¦gcdah conti-
nental, encadr¨¦ par les isohy¨¨tes 800 et 900 mm. Le .fait qu'il soit plus
arros¨¦ que les autres stations et points d'essai prhc¨¦dents s'explique par
une influence plus grande de la mousson.
Les ¨¦carts ¨¤ la moyenne (tableau 2) montrent les fluctuations
autour de la moyenne. Les pr¨¦cipitations ont ¨¦t¨¦ d¨¦ficitaires pendant les
deux premi¨¨res ann¨¦es de plantation.
C'est surtout pendant la premi¨¨re ann¨¦e
et l'ann¨¦e 1983 que le d¨¦ficit a ¨¦t¨¦ plus *important. De 19782 1982., les
pluies ont ¨¦t¨¦ exc¨¦dentaires avec le maximum en 1978 et 1979. Les pr¨¦cipi-
tations sont localis¨¦es entre les mois de juin et octobre avec le maximum
en ao?t. La p¨¦riode nettement pluvieuse est de 3 mois (juillet, ao?t et
septembre).
La saison s¨¨che varie entre 7 et 8 mois (figure 8 ).
h.- Papem de KEUR-SAHBA
Situe au centre-est du pays, beaucoup plus ¨¤ l'int¨¦rieur que les
autres stations, le Papem de KEUR-SAMBA fait partie du c&t& continental
ha@&-h¨¦n&#&&. Il est encadr¨¦ par les isohy¨¨tes 800 mm au nord et 900 mm
au sud. L'influence de la mousson, qui souffle du sud, est tr¨¨s importante.
Les r¨¦sultats du tableau 2 montrent les fluctuations des pluviom¨¦tries
recueillies au niveau de la station de 1971 d 1981. On remarque que les
¨¦carts a la moyenne de la p¨¦riode sont trhs variables.
Durant quatre ans sur sept, la pluviom¨¦trie a ¨¦t¨¦ d¨¦ficitaire. Les
plus importants d¨¦ficits ont ¨¦t¨¦ enregistr¨¦s en 1972 (- 227,l mm), et en
1977 (- 312 mm). Les exc¨¦dents pluviom¨¦triques les plus importants ont ¨¦t¨¦
enregistr¨¦s en 1974 ('c 184,9 mm), en 1975 (+ 276,2 mm) et en 1979 (+ 131,6 mm).
La r¨¦partition des pr¨¦cipitations, donn¨¦e par la figure 9 , montre quIelles
sont localis¨¦es entre juin et octobre avec le maximum en aoik. La p¨¦riode
s¨¨che varie entre 7 et 8 mois.
./.


- 23 --
i.- Station des BAYOTTES (Casamance)
---_
Les donn¨¦es climatiques
sont
de 1 "ISRA Djib¨¦lor et de 1'ASECNA
de Ziguinchor. Elles ne refl¨¨tent pas les conditions r¨¦elles de la Station,
mais peuvent donner une appr¨¦ciation utile sur le climat g¨¦n¨¦ral.
Les pr¨¦cipitations cumul¨¦es annuelles de 1976 ¨¤ 1983 varient entre
1580 et 730 mm. Les temp¨¦ratures moyennes annuelles sont comprises entre 23O
et 30¡ãC, tandis que les maxima se situent entre 30 et 36'C et les minima
entre 14O et 25OC. L'¨¦vaporation Piche moyenne mensuelle, au cours de la
p¨¦riode,
est de 176 mm et l'¨¦vaporation Bac (A) de 147,8 mm.
Les r¨¦sultats du tableau 2 et la figure 10a montrent une ¨¦volution
assez fluctuante des pr¨¦cipitations. D'une ann¨¦e ¨¤ l'autre, les variations
sont tr¨¨s importantes, Tous les exc¨¦dents sont sup¨¦rieurs ¨¤ 100 mm. C'est
l'ann¨¦e 1978 qui est la plus pluv.ieuse avec un exc¨¦dent de 429,4 mm, Les
ann¨¦es les plus d¨¦ficitaires sont. 1977 (- .Z60,8 mm), 1980 (-,231,2 mm) et
1983 (- 331,f mm).
Les pr¨¦cipitations se r¨¦partissent entre les mois de mai et novembre
avec le maximum en ao?t. La saison s¨¨che varie entre 6 et 7 mois, Les
courbes du bilan hydrique (figurelob) montrent une p¨¦riode pluvieuse entre
juin et septembre. .Le dra?nage climatique varie entre 78,0 mm et 228,3 mm.
De novembre ¨¤ mai, les arbres doivent s'alimenter sur les r¨¦serves hydriquss
du sol, compte tenu du d¨¦ficit d0 ¨¤ une ETP sup¨¦rieure, aux pr¨¦cipitations.
3 - CONCLUSION
Cette ¨¦tude fait apparaftre le caract¨¨re tres alhatoire des pr¨¦cipi-
tations enregistr¨¦es d'une ann¨¦e ¨¤ l'autre au sein d'une m¨ºme station. C'est
dire que le climat n¡®est pas quelque chose de stable, il fluctue consid¨¦ra-
blement au fil des temps. Il est, ¨¤ cet ¨¦gard, l'un des facteurs d¨¦terminants
de la croissance des arbres qui peuvent s¨¦rieusement en ressentir les effets
n¨¦fastes ou b¨¦nkfiques.
En comparant les moyennes des diff¨¦rentes p¨¦riodes ¨¤ celles de la
carte des isohyktes (figure 1 j, d'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, on constate une
./.

- 24 .-
latitude, de la c?te vers l'interieur.
Il est ¨¤ constater lCd yrande influence dtJs trots masses d'air sur
.ies pr¨¦cipitations. Les zonps, .soumises 2 l'alize maritlmc, reFoi.vent les
plus faibles pr¨¦cipitations, -kandi.s que le sud, domine par la mousson,
re?oit les plus fortes pr¨¦cipitations. La partie, sotimise a l 'harmattan et
assez influenc¨¦e par- la mousu;on
re?oit des pr¨¦cipitations moyennes. Mais,
qutjl Ie tJl.iL' Soit 13 .bt¨¹LiOli OU 12 z*>,:e .?7 .in?t i,q!:.c :~rn,!~~.;.j¨¦r& r' le.5 rn@.+.~ les
plus pluvieux sont : jui.llet, ao?t et septembre, avec le maximum des pluies
en ao?t. La r¨¦partition des pluies et leurs hauteurs diff¨¦rencient consi-
d¨¦rablement les stations.
En consid¨¦rant la valeur approximative de la reconstitution des
r¨¦serves en eau du sol ¨¦gale ¨¤ 1OC mm (R. SOLTNER, 198.lb),on constate que,
dans la plupart des stations,
les arbres ne s'alimentent que sur les r¨¦serves
hydriques du sol, les ¨¦vaporations etantsouvent superieures aux pr¨¦cipitations.
Il s'en suivra une croissance diff¨¦rentielle des arbres d'une station ¨¤
l'autre.

- 25 -
HISTOGRAMMES PLUVIOMETRIQUES ET BILAN HYDRIQUE
DES STATIONS D'ETUDE
(Figures 2 ¨¤ 10)
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,19.!5-193!!
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-

- 31 -
II,- LES SOLS
Comme le climat, le sol est un facteur d¨¦terminant dans .le d¨¦ve-
loppement des plantes. Dans certaines conditions de station, l'influence
du sol sur la croissance des plantes peut ¨ºtre beaucoup ,plus .importante
que celle du climat.

Le sol sert de support a la plante, .il doit donc ¨ºtre stable et
profond pour permettre un bon encrage,
Il est aussi pourvoyeur des besoins
alimentaires et physiologiques de la plante, Dans ce cas, il doit permettre
une bonne infiltration de l'eau en la conservant le plus longtemps possible
et pouvoir la mettre ¨¤ la disposition des plantes, &tre perm¨¦able ¨¤ l'air
et a la chaleur, et dispoer d'un
bon potentiel nutritionnel en ¨¦l¨¦ments
min¨¦raux et organiques.
Une mauvaise structure du sol peut ¨ºtre une contrainte majeure a
la bonne croissance des v¨¦getaux. Lorsqu'elle est particulaire, l'absence
des collo?des peut entra-iner une faible r¨¦tention en eau et une mauvaise
dynamique des ¨¦l¨¦ments min¨¦raux,, Les structures compactes sont nuisibles

par leur manque de perm¨¦abilit¨¦ ¨¤ l'air et. ¨¤ l'eau. Le sol devient asphy-.
xiant en pr¨¦sence d'un exc¨¨s d'eau et defavorable ¨¤ l'activit¨¦ des v¨¦g¨¦taux,
Elles opposent, surtout, une grande r¨¦sistance ¨¤ la p¨¦n¨¦tration des racines.

Dans ce qui. suit, nous pr¨¦sentons les caract¨¦ristiques des sols
¨¦tudi¨¦s au niveau des sites exp¨¦rimentaux.
Les descriptions compl¨¦tes des
profils et les r¨¦sultats analytiques figurent 2 l'annexe II.
l.- CARACTERISTIQUES MORPHOLOGIQUES ET PHYSICO-CHIMIQUES
a.- Point d'essai de BOLOR/LOMPOUL
PROFIL No S-BO.2 : sol min¨¦ral brut non climatique d'apport SUI
sables d'origine ¨¦olienne des dunes vives,
s¨¦rie sur dune rouge ogolienne

Le profil est peu differencie,
¨¤ structure particulaire. Les hori-
zons se diff¨¦rencient par la couleur qui est plus foncee dans les horizons
sup¨¦rieurs et assez claire en profondeur.

Le passage d'un horizon ¨¤ l'autre

- 32 -
se fait progressivement.
Il est assez hotnoy¨¨ne sur toute sa profondeur.
C'est un sol tr&s profond, avec une ¨¦paisseur de sable sup¨¦rieure a 2,50 m
et tr¨¨s perm¨¦able.

Le profil granulometrique (Ann. II, Fig. 1) montre un mat¨¦riau tr¨¨s
sableux. Les proportions de sables fins sont plus elev¨¦es que celies des sables
grossiers. Les rapports sables fins sur sables qro.s.sie.rs restent sensiblement
identiques ¨¤ travers tous les horizons.
Les teneurs en argile sont faibles
et inf¨¦rieures ¨¤ 3 %. Les teneurs en carbone et azote, dans les deux premiers
.>or.izons * sont :.&s Fail,.'es. Le rapport C/N, @?Le a 9, indique une bonne
d¨¦composition de la mati¨¨re organique.
En raison de sa texture grossier-e et sa pauvret¨¦ en mati¨¨res orga-
niques, ce sol poss¨¨de de faibles teneurs en bases ¨¦changeables, phosphorer
et r¨¦serves en eau utile. Le complexe absorbant est plus satur¨¦; en surface
qu'en profondeur.
Except¨¦ l'horizon de surface, les pH sont tr¨¨s acides (4,2 ¨¤ 4.6).
b.- Point d'essai de TEUG-NDOGUI (K¨¦b¨¦mer)
PROFIL No S.TND1 : sol ferrugineux tropical non lessiv¨¦, sur
mat¨¦riauxsableux "sol dior" :
Les horizons se distinguent par la couleur qui est brun-jaunatre
fonc¨¦ en surface .' orcre-=jaune en profondeur. Le profil est assez homog¨¨ne
et tr¨¨s profond avec une ¨¦paisseur de sable sup¨¦rieure ii 2 m.
La figure 2 (Annexe II)met en ¨¦vidence la pauvret¨¦ en argile (< 3 %) de.3
mat¨¦riaux qui sont
essentiellement
sableux.
Les sables fins sont plus ¨¦lev¨¦s
que les sables grossiers. Les rapports sables fins sur sables grossiers
montrent une brusque diminution en profondeur due ¨¤ &a pr¨¦sence d'une grande
proportion de sables grossiers plus ¨¦lev¨¦e que dans les deux horizons sus-
jacents. Ceci indiquerait que les mat¨¦riaux originels se sont d¨¦pos¨¦s ¨¤ des
p¨¦riodes diff¨¦rentes (R. BERTRAND, 1972).
Comme dans le cas pr¨¦c¨¦dent, les teneurs en matieres organiques,
bases ¨¦changeables et phosphore sont tr¨¦s faibles. Le complexe d'¨¦change est
./.

- 33 ..
tr¨¨s fortement d¨¦sature avec un taux de saturation de 18 ¨¤ 40 %. Les
teneurs en fer libre et fer total varient tr¨¨s peu. Les reserves en eau
utile sont tr¨¨s faibles (i 1 %).

c.- Point d'essai de MBAO
P r o f i l N¡° S.MB1 : sol hydromorphe ¨¤ pseudogley, 2 redistri-
bution et encro?tement calcaire, sur
colluvions sablo-argileuses,
Ce sol se caract¨¦rise par :
- un horizon tr¨¨s humif¨¨re de surface, environ 10 cm d'¨¦paisseur, ¨¤ humus de
type moder ¨¤ structure fibreuse d feuillet¨¦e, de couleur brun-noir txes
fonc¨¦ ;
- un horizon sous-jacent riche en mati¨¨res organiques tres humifiees, de
couleux brun fonc¨¦ plus clair ;
- un horizon A encroikement calcaire vers f m de profondeur, d'environ 20 cm
d'¨¦paisseur de couleur blanc-jaunatre.
c'est un sol assez profond. La texture est sableuse leg¨¨rement axgilo-
limoneuse (Annexe XI~ Fig.3). On note une dominante des sables fins par rapport
aux sables grossiers (Annexe II,
tableau 12). Les rapports sables fins sur
sables grossiers montrent de grandes variations d'un horizon ¨¤ l#autre, sur-
tout en profondeur, La dominante des sables fins et la texture plus gros-
si¨¦re en profondeur mettent en ¨¦vidence que les mat¨¦riaux sont d'origine
¨¦olienne et se sont depos¨¦s ¨¤ des periodes diff¨¦rentes (R. BERTRAND, 1972).

Les teneurs en mati¨¨res organiques sont assez ¨¦lev¨¦es. Par contre,
celles en phosphore sont tr¨¨s faibles.
Les teneurs en bases ¨¦changeables et
la capacit¨¦ d'¨¦change sont tr¨¦s variables d'un horizon Ca l'autre. C'est dans
les deux premiers horizons qu'elles sont plus elev¨¦es. Le complexe absorbant
est sursatur¨¦, quel que soit 1 'horizon consid¨¦r¨¦.
Le pH eau est alca.Un, tandis que le pH KclN est neutre. La variation
de 1 a 2,J unit¨¦s pH montre que le milieu est mal tamponne. Les r¨¦serves en
eau facilement utilisables sont bonnes (3,8 ¨¤ 11,8 %).

./.

- 34 -
P r o f i l S . MB2 : sol. min&-.31 brut d ¡®origine non cl. imati.que
d ¡¯ a p p o r t , sur sables d¡¯origine ¨¦olienne des
dunes vives silicieuses, serie sur dunes
blanches nouakchottiennes.
Ce 50.7 se caract¨¦rise par un profil peu diff¨¦renc?¨¦. Les horizons
se reconnaissent par la couleur p.?us fonc¨¦e en surface. La structure est
particulaire.
L'¨¦paisseur du sable est sup¨¦rieure ¨¤ 2,5O m.
70 nrr>fj,'
~~ra~1:1nm~~r*icrne (Ann. 12, Fi!,. 4 ) rdv¨¨le Le caract¨¨re tr¨¨s
sableux des mat¨¦riaux. LCS teneurs en agrile sont inferieures ¨¤ 3 %. La dominancE
des sables fins et ,des proportions en sables grossiers des horizons profonds
montrent qu'il s'agit bien de mat¨¦riaux ¨¦oliens d¨¦pos¨¦s ¨¤ des phases diff¨¦-
rentes. On note une richesse en mati¨¨res organiques. Cela semble un artefact
d'analyse car on n'observe pas de pr¨¦sence assez importante de mati¨¨res
organiques sur l'horizon de surface de ce sol.
Les teneurs en bases ¨¦changeables et Zes capacit¨¦s d'¨¦change sont
tr&s faibles. Cependant, le complexe absorbant est bien satur¨¦, surtout dans
1 'hGri.ZGn sup¨¦rieur. Le milieu est acide avec des pH variables de3,7¨¤ 5,9.
Les valeurs tr¨¨s faibles d'arqileindiquent des teneurs en eau utile faibles.
d.- Station de BANDIA
PROFIL N" S.BAN2 : sol ferrugineux tropical hydromorphe ¨¤
pseudogley appauvri, ¨¤ taches et concr¨¦-
tions ferrugineuses, sur mat¨¦riaux gr¨¨seux
sablo-argileux.
Le profil est assez homoghne, peu structur¨¦. Les horizons se diffd-
rencient surtout par la couleur qui est plus fonc¨¦e dans l'horizon sup¨¦rieur
et claire en profondeur. L'incorporation de la mati¨¨re organique ne d¨¦passe
pas 50 cm. La structure est plus compacte en profondeur. Le sol est moyenne-
ment profond (1,50 m).
Le profil granulom¨¦trlque montre un mat¨¦riau relativement plus riche
en argile qui augmente avec !.c' profondeur
_
iknn 1 TI, Fig. 5.).La granulbm¨¦trie
-/.

_I 35 -
est domin¨¦e par les sables fine (Annexe Il, tableau14). Les rapports sables
fins sur sables grossiers varient peu d'un horizon ¨¤ L'autre, De m¨ºme, Les
teneurs en limon sont peu variables,
d'o¨´ le caract¨¨re assez homog¨¨ne du
profil.
Les teneurs en carbone et. azote sont assez faibles avec un rapport
C/'& ¨¦gale ¨¤ 10. Quant aux teneurs en phosphore, elles sont relativement
¨¦lev¨¦es. Il en est de m¨ºme pour les teneurs en bases &Changeables et la
capacit¨¦ d'¨¦change, On note une bonne saturation du complexe absorbant.
Le fer total augmente avec la profoirdear, alors que le fer libre
¨¦volue tr¨¨s peu, La dynamique du fer semble ¨ºtre intimement li¨¦e ¨¤ celle de
1 'argile. Les r¨¦serves utiles en eau sont assez bonnes (8 ¨¤ 11 %)- Le pH
eau est neutre, tandis que le pH Kcl est acide.
PROFIL N" S.BAN3 t sol ferrugineux tropical. hydromorphe ¨¤
pseudogley appauvri, 2 taches et concr¨¦tions
ferrugineuses, sur mat¨¦riaux gr¨¨seux sablo-
argileux.
Morphologiquement,
ce profil diff¨¨re de S.BAN2 par sa couleur plus
ocre-rouge en profondeur, la structure poly¨¦drique avec des faces luisantes,
l'abondance
des concr¨¦tions ferrugineuses en abondance et un durcissement
plus ¨¦lev¨¦ dfi ¨¤ la cimentation par le fer et lsargile. La profondeur varie
entre 1,50 m et 2,0 m.
La teneur en argile (Ann.II, Fig. 6 3 augmente avec: la profondeur jus-
qu'¨¤ environ 1,lO m, puis devient presque constante, Cette augmentation se fait
au d¨¦triment des sables. Les rapports sables fins sur sables grossiers varient
peu et semblent illustrer l'homog¨¦n¨¨it¨¦ du mat¨¦riau originel., Les teneurs
en carbone et azote sont faibles, alors que celles en phosphore sont bonnes.
Il en est de m&me pour les teneurs en bases ¨¦changeables et la capacit¨¦

d'¨¦change. Le complexe absorbant est bien satur¨¦.
Comme pr¨¦c¨¦demment, le fer augmente avec la profondeur. Le pH eau
est neutre et le pH Kcl est acide.
Le A pH montre un milieu peu tamponn¨¦.
Les rbserves en eau utile sont bonnes.

- 36.-
e.- Station de BAMBEY
-.
PROFIL N¡± S.BAMI
: sol ferrugineux tropical faiblement lessiv¨¦,
sur mat¨¦riau gr¨¨seux sabl.o-argil.eux.
Les horizons sont des horizons de couleur avec un passage progressif
d'un horizon ¨¤ l'autre. La couleur est nettement influenc¨¦e dans l'horizon
sup¨¦rieur par l'incorporation de mati¨¨res organiques qui lui conf¨¨rent une

teinte plus fonc¨¦e. Elle devient plus cl.aire en profondeur. Le profil est
assez homog¨¨ne.
Le profil granulom¨¦trique (A.nn..iii, Fig. 7 ) ,montre un mat¨¦riau tr¨¨s
sableux, pauvre en argile (6 ¨¤ 8 %). Les teneurs en sables fins sont plus ¨¦lev¨¦s
que celles en sab.les grossiers. I,es teneurs en limon diminuent avec la profon-
deur.
Les teneurs en mati¨¨res organiques et en bases ¨¦changeables sont
assez
faibles. Les teneurs en phosphore sont peu significatives. Quant aux r¨¦serves
en eau utile, elles sont de m¨ºme faibles. Le fer est faiblement mobilis¨¦ au
niveau de l'horizon interm¨¦diaire,
d'o¨´ le caract¨¨re faiblement lixivi¨¦ du
sol. Le milieu est acide et bien tamponn¨¦.
f.- Station de KEUR-FIACTAR
PR& 1L N¡¯ ? .KU ; sol ferrugineux tropical lessive¡¯, ¨¤ taches et
concr¨¦tions ferrugineuses, sur mat¨¦riaux
d¡¯¨¦pandage complexe sabla-argileux.
Le profil est peu structur¨¦ et se caract¨¦rise par des horizons de
couleur. L'horizon sup¨¦rieur, des couleur brun-jaun?tre, est bien impreign¨¦
de mati¨¨res organiques due au travail m¨¦canique du sol. On distingue, vers
65 cm de profondeur, un horizon de couleur ocre-rouge, tr¨¨s tache rouge,
illuvi¨¦ en oxyde de fer, et un horizon indur¨¦ ¨¤ partir de 1 m de profondeur
d? ¨¤ une cimentation par le fer et l'argile. La profondeur du sol varie
entre 1,50 m et 1,80 m.
./.

triment des sables dont les proportions
var.it?nt entre 4.2 et 74 'f.
Les rapports sables fins sur sables grossiers augmentent jusqu'riI
65 cm de profondeur puis diminuent brusquement. Les teneurs en limons
indiquent une grande variabilit¨¦ d'un horizon ¨¤ l'autre. Elles sont ~12s

faibles dans les deux horizons interm¨¦diaires.
On note ¨¦galement plus de
sables grossiers dans l'horizon inf¨¦rieur, Tout ceci conduit ¨¤ penser 2
un remaniement des mat¨¦riaux orFgtne1.s.
Les teneurs en mati¨¨res organiques et azote, dans les deux pre-
miers horizons, sont tr¨¨s faibles, Le rapport C/N, assez bas, indique une
bonne d¨¦composition.

Les teneurs en bases ¨¦changeables et la capacit¨¦
d'¨¦change sont tr¨¨s faibles et diminuent progressivement de la surface
jusqu'¨¤ 1 m de profondeur, puis augmentent brusquement. Cn note une bonne
saturation du complexe absorbant des trois horizons sup¨¦rieurs, tandis
que

montre une tr¨¨s forte d¨¦saturation. Les teneurs
en phosphore sont faibles.
Les valeurs de pH KclN, assez basses (4,7 a 3,5), indiquent un
milieu tr¨¨s acide. Le a pH varie entre 0,2 et 1,l unit¨¦s pH et montre un
milieu bien tamponn¨¦. Le fer total et le fer libre augmentent progressive-
ment jusqu'¨¤ 1 m et brusquement dans l'horizon de profondeur. Les r¨¦serves

.-C'
en eau utile sont plus ¨¦lev¨¦es dans l'horizon de surface et de profondeur.
Elles sont tr¨¦s faibles dans les deux horizons interm¨¦diaires.

P r o f i l No S.KM4 : sol ferrugineux tropical lessiv¨¦, ¨¤ taches et
concr¨¦tions ferrugineuses, SUK mat¨¦riaux.
complexes d¡¯¨¦pandage sableux..
Les horizons se diff¨¦rencient par la couleur. Le prori? est peu
structur¨¦, Il diff¨¦re de S-KM2 par sa grande profondeur, le caract¨¨re peu
marqu¨¦ de l'horizon illuvi¨¦ en oxydes de fer qui prend, dans ce cas, une
couleur ocre-beige alors que, dans S.KM2, elle ¨¦tait ocre-rouge. Il n'y a
pas d'horizon durci.
./.

- 38 -
Le profil qranulom¨¦trique (Ann.IT, !'iu. .) ) indiqrre :II! matc'riau tr¨¨s
sableux, pauvre en argile dont les teneurs sont plus faibles en profondeur.
Les sables fins sont sup¨¦rieurs aux sables grossiers qui ¨¦voluent inverse-
ment de la surface vers la profondeur.
Les rapports sables fins sur sables
grossiers diminuent proqressiveme.nt de la surface vers la profondeur. Tout
ceci met en ¨¦vidence qu'il y a eu remaniement au ,'ours ,d~ diffr:rentes phases
de d¨¦p?t. des mat¨¦riaux.
Les teneurs en carbone et azote sont plus ¨¦lev¨¦es que dans S.KM2.
?,es cerltur5 ~7~1 $ospiiore sont sensiblement Identiques. Les teneurs en bas.:.--
¨¦changeables sont plus faibles et restent identiques ¨¤ partir de 15 cm de
profondeur jusqu'¨¤ l'horizon inf¨¦rieur.
Il en est de mGme pour la capacit¨¦
d'¨¦change. Cependant, on note une forte d¨¦saturation du complexe d'¨¦change
avec un taux de saturation c 40 % ¨¤ partir de 15 cm de profondeur.
LeSpH eau et Kcl sont tr¨¨s acides&3,8 ¨¤ 4,7/. Les npHI assez bas,
indiquent que le milieu est bien tamponn¨¦. Les teneurs en fer total et en
fer libre varient d'un horizon ¨¤ l'autre.
Comme dans le cas pr¨¦c¨¦dent, les
r¨¦serves en eau utile sont faibles.
P r o f i l No S.KM6 : sol ferrugineux tropical hydromorphe ¨¤
pseudogley appauvri, ¨¤ taches et concr¨¦tions
ferrugineuses , sur mat¨¦riaux sablo-argileux.
Les horizons sont assez structures,
mais se distinguent plut?t
par la couleur et l'abondance des taches.
La compacit¨¦ augmente avec la
profondeur. A 1 '¨¦tat sec, le profil pr¨¦sente desfentes de retrait verticales
(1 ¨¤ 2 cm @) et horizontales. la couleur passe du brun fonc¨¦ en surface ¨¤
gris en profondeur. Le passage d'un horizon h l'autre se fait progressivement.
Entre 40 et 70 cm, on observe un horizon caract¨¦rise par l'abondance de
taches rouge?tres (50 %).
Le profil granulom¨¦trique (Ann.II, Fig.10) montre une augmentation
progressive de teneurs en argile de la surface en profondeur. La texture est
sablo-argileuse ¨¤ arqilo-sableuse. Les sables fins sont plus ¨¦lev¨¦s que les
sables grossiers. Les variations d'un horizon ¨¤ l'autre sont faibles. Les
rapports sables fins sur sables grossiers sont plus ¨¦lev¨¦s vers 70 cm de
./.

- 39 -
profondeur.
Ils restent presqucz inchang¨¦s jusqu'¨¤ f1i? cm de profondeur, 2
partir de laquelle ils augmentent brusquement. L'augmentation des nrgiLes
se fait au d¨¦triment des sables.
Les teneurs en limonsvarient de mani¨¨re peu sensible. ToL,~ rel.3
indique un appauvrissement en argile des horizons sup¨¦rieurs. 11 s'agit
d'un lessivage oblique li¨¦ ¨¤ 1.a topographie du terrain (l¨¦g¨¨re pente).
Les teneurs en mati¨¨res organiques et azote sont plus importantes
que dansS.KM2 et S.K/44, Il en est de m¨ºme pour le phosphore, les teneurs en
bases &hangeabl.es et la capacit¨¦ d'¨¦change qui variznt neu d'un hc.vizon a
l'autre. Le complexe d'¨¦change est bien satur¨¦. Les r¨¦serves en eau utile
sont plus ¨¦lev¨¦es et varient de 7 ¨¤ 11 %. Il en est de m¨ºme pour les teneurs
en fer libre et en fer total. Le pH est tr¨¨s acide (3.6 ¨¤ 4,8) et montre un
milieu bien tamponn¨¦.
go- Papem de DAROU
PROFIL No S.DAR1 z sol ferrugineux tropical hydromorphe ¨¤
pseudogley appauvri, ¨¤ taches et concr¨¦tions
ferrugineuses,
sur mat¨¦riaux colluvionnaires
sablo-argileux
Les profil est peu structur¨¦. Les horizons se distinguent par la
couleur. L'horizon de surface est tres humifere,
caract¨¦ris¨¦ par une ac~¨´k
lation de liti¨¦re de feuilles d'EUCU@p.&@ et une couleur plus fonc¨¦e. Il
devient plus compact en profondeur due ¨¤ .la cimentation par le fer et l'argile.
La texture indique un mat¨¦riau domine par lessables fins dont les
proportions varient peu jusqu'¨¤ 50 cm de profondeur, puis augmentent brusquement.
Les teneurs en argile sont faibles (< 1 %) jusqu'¨¤ 50 cm et ¨¦lev¨¦es (24,2 %)
en profondeur. L'augmentation des argiles se fait au d¨¦triment des sables.
Les rapports sables fins sur sables grossiers augmentent progressivement de
la surface jusqu'¨¤ 50 cm et d¨¦cro?t progressivement. Quant au rapport argile
sur sables fins, il reste constant ,jusqu'¨¤
50 cm et puis augmente brusquement.
Cela met en ¨¦vidence la superposition de mat¨¦riaux d¨¦pos¨¦s ¨¤ des phases diff¨¦-
rentes. La pr¨¦sence de sols polyphas¨¦s a #&@ ¨¦t¨¦ signal¨¦e dans la zone par
R. BERTRAND (1972).
./.

-
I_,y-_____
~..
- 40 -
Les teneurs [ari mati&rc\\s ..lr~ganiquC5 ;-ont relativement ¨¦lev¨¦es.
~p rapport c/'N, de 14 d 15 dar,? 1~::: deux pr.emiers horizons, .montre une?
d¨¦composition
noycnne. Les teneurs en phosphore sont .Eaib.les, IUSSI
bien que celles des bases echan~eablcs et la capacit¨¦ .d'kchanqe. Ue complexe
d 'uc!:anqe est bien sature. L.er PH i<'cl sont acides ct le h pH faible (0,7)
montre un milieu bien tamponn¨¦.
Le fer libre 1st partout .lc m¨ºme, tandis que
le fer total augmente dans .l'hor:rzon inf¨¦rieur, Les r¨¦serves en eau utile
sont moyennes (5 ¨¤ 10 %).
h.- Papem de KEUR-SAMBA
PROFIL No S.KSl
: sol ferrugineux tropical appauvri modal, sur
-_
mat¨¦riaux sabla-argileux, s¨¦rie rouge.
Le profil est peu diff¨¦renci¨¦. Les horizons sont de couleur fonc¨¦e
en surface et plus claire en profondeur.
.L'horizon sup¨¦rieur pr¨¦sente une
bonne incorporation de mati¨¨res organiques due au travail du sol. L'horizon
inf¨¦rieur est tr¨¨s color¨¦ en rouge sombre par les oxydes de fer qui, li¨¦s ¨¤
l'argile, lui conf¨¨rent un aspect durci.
La structure est de type massif
peu net.
Il pAsente une grande activit¨¦ biologique.
La profondeur est inf¨¦rieure ¨¤ 2 m,
mais la zone exploit¨¦e par les
racines de5 arbres ne d¨¦passe pas I m. Le profil granulom¨¦trique (Ann-II, Fiq.12)
montre une augmentation tr¨¨s importante des argilns de 1.3 wrface vers la
profondeur. Le mat¨¦riau est sableux et domin¨¦ par les sables fins dont les
teneurs diminuent avec la profondeur au profit des argiles. Les sables
grossiers dominent en profondeur.
Les rapports argiles sur sables fins
augmentent avec la profondeur,
tandis que ceux dessables fins sur sables
grossiers diminuent. Ceci implique un appauvrissement des horizons de sur-
face en argile et un remaniement des mat¨¦riaux li¨¦ ¨¤ diff¨¦rentes phases de
d¨¦p&.
Les teneurs en mati¨¨res organiques sont moyennes avec un rapport C/N
bas. Les teneurs en bases kchanyeables et la capacit¨¦ d'¨¦change
sont faibles
et varient peu d'un horizon ¨¤ 1 'autre. Cependant, on note une bonne saturation
du complexe absorbant.

- 41 ..
Le fer libre t?t le fer, t-atal auqmentent consid¨¦rablement dve,: la
profondeur, Les pH sont l¨¦g¨¨rement. acides, Le
A pH est faible (< i unit¨¦
PH) . Les r¨¦serves en eau utile sont moyennes (4 ¨¤ 7 %).
i,- Station des BAYOTTES
PROFIL N" S.BAY.l
: sol f:~i~,Ipme.I~t- ferraltitique modal, sur
mat¨¦riauxgr¨¨seux sablo-argileux, s¨¦rie
beige-jaun?tre,
Le profii est peu structur¨¦, grumeleux en surface,* Il acquiert une
structure fondue en profondeur ¨¤ pseudo-sable.
L'horizon .sup¨¦rieur pr¨¦sente
une bonne incorporation de mati¨¨res organiques due au travail du sol, Il
est surmont¨¦ d'une couche de liti¨¨re par endroits assez importante. Il est
tr¨¨s profond (> 2,5U m) et tr¨¨s homog¨¨ne.
Les teneurs en argile augmentent de la surface vers la profondeur
au d¨¦triment des sables (Ann-II, Fig.l3),
t:andis que celles en Ifma9ssont
presque identiques d'un horizon ¨¤ l'autre.
La texture est domin¨¦e par les sables fins (41 ¨¤ 59 %). Les rapports
sables fins sur sables grossiers et argiles sur sables fins montrent une
¨¦volution divergente de la surface vers la profondeur : le premier diminue
tandis que le second augmente.
Cela montre un appauvrissement des horizons
sup¨¦rieurs.
Les teneurs en mati¨¨res organiques sont bonnes, tandis que le
phosphore montre des valeurs assez faibles,
Les teneurs en bases ¨¦changeables
sont tr¨¨s faibles. Le complexe d'echange est tr¨¨s d¨¦satur¨¦ avec des taux de
18 d 39 %. Le milieu est bien tamponn¨¦ et montre des valeurs de pH acides
(5,O et 4,O).
Les teneurs en fer total augmentent avec la profondeur, alors que
celles du fer libre restent constantes.
L+es r¨¦serves en eau utile sont peu
¨¦lev¨¦es (4 ¨¤ 6 %).

- 42 -
Sol ¨¤ profil assez homogene, peu structure. 11 diff¨¨re I?E S.BAYl
par sa couleur rouge. La structure est ¨¤ tendance fondut? poly¨¦drique fine
¨¤ pseudo-sable. L'horizon sup¨¦rieur pr¨¦sente une bonne rnco.rporation de
mati¨¨res organiques due au travail m¨¦canique du sol. Il pr¨¦sente une forte
activit¨¦ biologique (yaleries et nids d'insectes).
Le mat¨¦riau est plus riche en argile que dans S.BAYl (figures 13et
14 ). Les sables diminuent avec la profondeur, alors que les limons varient
tr¨¨s peu. Les rapports argiles sur sables fins et sables fins sur sables
grossiers indiquent ¨¦galement une ¨¦volution divergente. Il y a donc eu
appauvrissement des horizons sup¨¦rieurs.
Il est plus riche en bases ¨¦chan-
geables et en matieres organiques. Le complexe d'¨¦change est plus satur¨¦
avec des taux de 3.3 ¨¤ 80 %.
Les pH sont acides et oscillent entre 4¡®3 et .5,8. Les teneurs en
fer total et en fer libre augmentent avec la profondeur. Ces r¨¦slrltats sont
assez comparables ¨¤ ceux obtenus par R. FAUCK (1972) dans la m¨ºme for¨ºt des
Bayottes.
Ce sol ne semble pas presenter, a priori, des contraintes au bon
d¨¦veloppement des arbres mais, cependant,
les faibles capacit¨¦ d'¨¦change et
les faibles teneurs en bases ¨¦changeables peuvent ¨ºtre ¨¤ l'origine d'une mau-
vaise nutrition min¨¦rale.
2. - ETUDE COMPAREE ANALYTIQUE
a.- Caract¨¨res morphologiques et physiques
1") - Epaisseur des profils
Dans tous les cas, 3 'epaisseur du profil, au-dessus du mat¨¦riau
originel,
est superieure ¨¤ i,50 m. Dans le cas des sols sableux ¨¤ min¨¦raux
bruts et solsfexr;~l.?itiques, elle est sup¨¦rieure ¨¤ 2,50 m. En effet, R. FAUCK
(1972) a trouv¨¦ que les sols fcrrallitiquesdes Bayottes avaient parfois une
./.

- 43 -
profondeur sup¨¦rieurt: A 5 m. 1 ? imsiste bet?ucoup sur I '¨¦paisseur ,Ie 1 'hori-
zon B rubefi¨¦ dans le cas des sols rouges.
Certains profils pr¨¦sentent une forte compacit¨¦ a partir de .50 cm
de profondeur, de telle sorte qu"il ne nous a pas ¨¦tk possible de d¨¦passer
1 m de profondeur d'observatron. La profondeur utile, c'est-¨¤-dire celle
prospect¨¦e par les racines des arbres, est tr¨¨s variable,
Dans les sols sableux ¨¤ min¨¦raux bruts ou .ferrugineux trOpiCaUX,
la profondeur utile atteint 1,SO m, tandis que, dans les sols marqu¨¦s d'une
hydromorphie de profondeur, Pn770-.:L
.Ic... .&.<
atteln2 rarement .!,20 m, du fait de
leur structure tr¨¨s compacte,
C'est dans les sols ferrallitiques (Bayottes)
que cette profondeur utile est plus importante, Elle d¨¦passe m¨ºme 2 m de
profondeur.
2¡±) - Les couleurs
La gamme de couleurs est assez ¨¦tal¨¦e. Elle varie de 2,5 Y ¨¤ JO??
(code MUNSELL). La couleur va du gris au rouge, en passant par plusieurs
interm¨¦diaires : beige, brun-jaun?tre, etc. Elles sont, dans une certaine
mesure, la signification du mat¨¦riau originel et du type de p¨¦dog¨¦n¨¨se. En
prenant, par exemple, les sols min¨¦raux bruts d'apport, on voit que 1"origine
du mat¨¦riau peut jouer une grande influence sur la couleur, car, 2, p¨¦dog¨¦nese
semblable, l'un situ¨¦ sur dunes vives de formation ogolienne est de couleur
rouge (S.B02), tandis que l'autrep
situ¨¦ sur dunes sableuses nouakchottiennes,
est de couleur beige d blanche. Il en est de m&me des sols ferrugineux tro-
picaux non lessiv¨¦s o¨´ les couleurs varient: du beige (K¨¦b¨¦mer) au rouge
(Keur-Samba).
La couleur varie ¨¦galement dans un m&me profil. Les teintes passent
progressivement de la surface vers la profondeur des plus sombres auxplus
claires. Cette diff?renciation est surtout due ¨¤ l'incorporation de mati¨¨res
organiques par un processus de"steppisation"rendu
possible par le travail du
sol.
./.

- 44 -
3") - Diff¨¦renciation des horizons
..---
La succession des horizons,
au niveau des prof.iis, peut ¨ºtre
sch¨¦matis¨¦e de mani¨¨re suivante :
- un horizon humif¨¨re de surfac<+ caract¨¦ris¨¦, soit par .l'accumulation de
mati¨¨res organiques fragmenthes,
soit par l'incorporation de mati¨¦res
organiques tr¨¨s humifi¨¦es. Il I?st surmont¨¦ d'une couche de liti¨¨re de
feuilles d'EucC@&ti et de plantes herbac¨¦es dont l'importance varie
avec le climat et, surtout, le type de sol.
L'¨¦paisseur de l'horizon ne
d¨¦passe pas 30 cm. Cet horizon, dans certains cas, esi assez perturb¨¦
par le travail m¨¦canique ;
- un ou plusieurs horizons de couleur plus claire, moins organiques, assez
homog¨¨nes.
La structure est g¨¦n¨¦ralement peu d¨¦velopp¨¦e. A ce niveau, on
constate une abondante pr¨¦sence de racines vivantes d'EuU&/@G et de
gramin¨¦es.
Dans certains cas,
il est souvent GluviG ;
- un horizon ¨¤ taches et/ou concr¨¦tions ferrugineuses dans le cas des sols
ferrugineux tropicaux lessiv¨¦s ou hydromorphes)ou ¨¤ encro?tement dans le
cas de sol hydromorphe calcaire. Il est souvent caract¨¦ris¨¦ par une
induration due, soit ¨¤ la cimentation par le fer et .?'argile, soit par les
d¨¦p?ts calcaires ;
- un horizon de profondeur qui se rapproche du materiau m originel.
Cet horizon, dans la plupart des cas,
lorsque le sol est form¨¦ sur un
_ mat¨¦riau sablo-argileux, est plus riche en ¨¦l¨¦ments fins (argiles).
Dans le cas des sols hydromorphes,
il se caract¨¦rise par la pr¨¦sence de
nombreuses taches de pseudogley.
Il est souvent plus ¨¦pais que les autres.
b.- Granulomktrie
La granulom¨¦trie est g¨¦n¨¦ralement sableuse, souvent domin¨¦e par les
sables fins (SF). Les proportions des sables (sa.bles fins t sables grossiers)
varient entre 50 et 96 %. L'analyse statistique, au seuil de 5 %, montre des
diff¨¦rences hautement significatives entre les diffdrents sols et met en
dvidence l'h¨¦t¨¦rog&t?it¨¦ des mat¨¦riaux originels. Cependant, les ¨¦carts-types
(tableau 3 ) r¨¦v¨¨lent l'h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¨it¨¦ de la texture entre les horizons d'un
./.

- 45 -
m¨ºme profil. Qn peut remarquer 1'zmportanc.e des karts-types dan?: !es
profils S.KM2, S.DARl; S,KSl, S.BAYl et S,BAY2.
TABLEAU -i' : Variation des teneurs des sables entre
les horizons dans les diff?rents profils.
Moyennes et ¨¦carts-types
Les rapports SF/SG sont tr¨¨s variables d'un sol ¨¤ l'autre et au
sein d'un m¨ºme profil p¨¦doloqique,
Ils mettent en ¨¦vidence deux types de
matdriaux :
- mat¨¦riaux homog¨¨nes : SF/SG restent presque constants ou varient l¨¦g¨¨re-
ment de la surface vers la profondeur. Il s'agit de : S.BOl, S.BAN2,
S.BAN3, S.KM6 ;
- mat¨¦riaux remani¨¦s : SF/SG varient consid¨¦rablement de la surface vers la
profondeur. Il s'agit des profils S.MBl, S.ME2, S,TNDl, S.BAMl, S.KM2,
S.KM4, S.DARl, S.KSl, S.BAYl et S.BAY2. Mais ce remaniement semble ¨ºtre
plus important, surtout dans les profils S.MErl. S.KM2, S.KM4, S.DARl. Ce
sont des sols d'¨¦pandage complexes.
L'&volution de ces sols est soumise ¨¤ un polyphasage dQ ¨¤ une sur-
impogition de mat¨¦riaux polyg¨¦niques. Dans certaines zones, comme KEUR-MACTAR
et DAROU, le polyphasage est souvent li¨¦ ¨¤ des positions topographiques basses
¨¤ proximit¨¦ des cuvettes qui soulignent les vall¨¦es mortes des cours d'eau
et dans les zones colluvionnaires (R. BERTRAND, 1972), Les mat¨¦riaux originels
sont, dans l'ensemble, pauvres en argile,

avec des teneurs inf¨¦rieures ¨¤ 35 %.

~a comparaison entre la t.eneur en argile et la teneur efi sables
fait appara?tre une regression lin¨¦aire d'equai-ion :
r--I -- ~_- -,_.--_- --.
argile = 63,74 - 0,66 sables
avec un coefficient de corr¨¦lation de O,91
La figure 21 montre la r¨¦partitlon des diff¨¦rents sols. C'est,
dans les sols caract¨¦ris¨¦s par me hydromorphie de profondeur et les sols
faiblement ferrallitiques
que les teneurs sont .Les p?us ¨¦lev¨¦es. En consi-
d¨¦rant 1 'horizon Le plus argileux (Al11.i?xe ii;, dn dJ;si.;~-~guc. 2~~1s yroupes :
- sols o¨´ les teneurs en argile sont inf¨¦rieurs ¨¤ 10 % : 11 s'agit de :
S.BO2, S.TNDl, S.MB2, S.BAMl et S.KMl. On note tr¨¨s peu de variations au
sein du m&me profil, d un horizon ¨¤ l'autre ;
- sols ¨¤ teneurs en argile comprises entre 20 et 20 %, il s'agit de : S.MBl
et S.KM2 ;
- sols ¨¤ teneurs en argile sup¨¦rieures ¨¤ 20 % : ce sont les profils : S.BAN2,
S.BAN3, S.KMO, S.DARl, S.KSl, S.BAY2 et S.BAYl.
Dans les deux derniers groupes, les teneurs en argile augmentent
avec la profondeur. On ne remarque pas d'accumulation d'argile qui pourrait
traduire un lessivage important.
Les rapports limon/argile sont en relation ¨¦troite avec la r¨¦parti-
tion des teneurs en sablesdans les profils. Ils .-,IJ,?t :,.:71;1: .A7?v¨¦s dans les
horizons de surface, que.1 que sc.it le profil. Mais le fait le plus marquant
est que, c'est dans les sols les plus sableux que ces rapports sont plus
¨¦lev¨¦s.
confirmant ainsi le caract¨¨re grossier des mat¨¦riaux originels. Dans
1~s sols min¨¦raux bruts et l'es sols ferrugineux tropicaux sur mat¨¦riaux sableux,.
ces rapports varient de 0.3 ¨¤ 6.7.
tandis que dans les sols hydromorphes et
ferrallitiques surmat¨¦riaux sablo- argileux,ils restent inf¨¦rieurs ou ¨¦gaux
¨¤ 1. C'est donc un caractkre int¨¦ressant qui apporte des renseignements sur
les mat¨¦riaux orisinels,
mais ne peut ¨ºtre retenu Comm> crit¨¨re fondamental
de diff¨¦renciation de ces sols.
./.

ARGILE (¡®!-4)
Figure. 11: Droite de r¨¦gression et distribution des diff¨¦rents sols.
60
0 S o l s mineraux b r u t s
l Sols ferrugineux tropicaux non ou lessiv¨¦s
A Sols ferrugineux
tropicaux hydromorphes
n Sols hydromorphe calcaire
I
Sols faiblement ferrallitique
NB.Les chiffres d¨¦.sIgnent le.5 profiJi
- icf. Annexe ITi
Les iettrrs d, b . . . d¨¦signeni Yt~5 hor:zc~n:
20
4il
fi0
100
S A B L E 1%

I - - -
- 48 -
C.-
Caract¨¨res chimiques
pp--._-----
1¡±) - pH
Les valeurs de pH (Annexe II} montrent que i 'on d affaire, d'une
part, ¨¤ des sols neutres ¨¤ alcalins et, d'autre: partr 2 des SOLS acides qui
sont plus nombreux.

Dans le premier cas, qui. n'est representi? que par Le profil S.MBl,
les pH eau varient entre 8,4 et 8.8, tandis que Les pH KclN sont compris
entre 6,; el 7.5. ;, ¡®CiCiiiit¨¦ potentielle, r~~pr¨¦sentd- PR?
1 c: .A pli
(pH eau - pH KclN) est assez ¨¦lev¨¦e, variant. entre 1 et 2,3 unit¨¦s pH. Il
s'agit d'un milieu assez mal. tamponne.
Dans le second cas, repr¨¦sentant la presque totalit¨¦ des sols,
l'horizon sup¨¦rieur except¨¦,
les p.H eau varient entre 3¡®7 et 6,5, tandis que
les pH Kcl sont inf¨¦rieurs ¨¤ 5.
Les ApH sont g¨¦n¨¦ralement inf¨¦rieurs ¨¤ une
unit¨¦ pH. Ce sont donc des milieux bien tamponn¨¦s d¨¦veloppant une faible
acidit¨¦ potentielle.
En surface, les pH sont tr¨¨s influenc¨¦s par la richesse en bases
¨¦changeables apport¨¦es, en majorit¨¦, par la mati¨¨re organique des feuilles
d ¡®h&X.&#tM.
Ceux-ci oscillent
g¨¦n¨¦ralement entre 5 et 7,6. Tout se passe
comme si cette mati¨¨re organique avait un effet neutralisant sur le milieu.
Il est ¨¤ remarquer la tr¨¨s forte acidite des sols ferrugineux
tropicaux (S.KM2, S.KM4 et S.KMG) de KEUR-MACXAR o¨´ les pH Kcl SO~~C, ¨¤ pcirti?
du deuxi¨¦me horizon, g¨¦n¨¦ralement inf¨¦rieurs ou ¨¦gaux ¨¤ 4. Dans ces sols,
l'influence des bases ¨¦changeables se fait tres peu sentir. Il en est de m¨ºme
pour les sols des BAYOTTES (S.BAYl et S.BAYL),
2¡±) - Capacit¨¦ d'¨¦change (T) - Bases ¨¦changeables (S) - Taux de
saturation (S/T)
- Capacitt dfWange (T)
Les capacit¨¦s d'¨¦change sont, dans .b "ensemble, tr¨¨s faibles et
refl¨¨tent la nature de la composition texturale. des sol. Elles sont aussi
li¨¦es ¨¤ la nature de la composition min¨¦ralogique 3 base de Kaolinites

- 49 .-
h¨¦rit¨¦esd 'une p¨¦dog¨¦n¨¨se 2 alteration trc!s accontuee ~U~~.~/~~~J~(,UR,
197¡®7j ~
Sur l'ensemble des sols ¨¦tudi¨¦s,
deux seulement (S..BANL et S,BAN3)
ont des capacit¨¦s d'¨¦change qui sont superieures ¨¤ 10 me/100 g de sol. La
majeure partie des sols ont des capacit¨¦s d'¨¦change inf¨¦rieures ¨¤ 5 me/l?Og..
Pour ce qui est des sols ferrugineux ,tropicaux et: des sols ferral:I-.
tiques, la faible capacit¨¦ d'¨¦change cationique est lpune des principales
caract¨¦ristiques (FAUCK, 1972 ; DABIN et Ut., !967). Mais .Ies premiers cri¨¦
toujours des capacit¨¦s d'¨¦change sup¨¦rieures ¨¤ celles des seconds !J.i.,.
DrHOC'UiS, 1964).
Dans la plupart des cas, la capacit¨¦ d'¨¦change est plus ¨¦levee dans
les horizons de sur.face,
Cela pourrait s'expliquer par .la pr¨¦sence de matikes
organiques qui interviennent
gr?ce ¨¤ une forte capacit¨¦ d'¨¦change cationiqw
due aux groupes carboxyles li¨¦s ¨¤ diff¨¦rents compos¨¦s organiques qui, en se
dissociant,
lib¨¨rent des protons (H') ¨¤ des pH acides, et aux hydroxyles 1.iO.s
¨¤ des compos¨¦s organiques pouvant se dissocier ¨¤ des pH souvent sup¨¦rieurs ¨¤
6 (A. RUELLAN et J, DELETANG, 1967), D'apr¨¨s A. RVELLAN et J. D LETANG (1967j
et CHAUSSIDON (1979), la capacit¨¦ d'¨¦change de la mati¨¨re organique est, de
mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, plus ¨¦lev¨¦e que celle des argiles et peut atteindre
500 meq/lOO g.
En r¨¦gie gen¨¦rale, la capacit¨¦ d"&hange cationique (CEC) d'un sol
est plut?t li¨¦e ¨¤ la nature des argiles qui com,posent la fraction fine, Ainsi,
d teneurs en argile ¨¦gales,
un sol ¨¤ min¨¦raux goixflants aura une c?pwit¨¦
d'¨¦change cationique sup¨¦rieure a celle du sol contenant des min¨¦raux non
expansibles,
Le fait qu'¨¤ teneurs en argile sensiblement ¨¦gales, les sols
ferrugineux tropicaux hydromorphes pr¨¦sentent des capacit¨¦s d'¨¦change catio-
niques sup¨¦rieures ¨¤ celles des sols ferrallitiwesIpeut s'expliquer par la
pr¨¦sence probable, dans ces sols,
de min¨¦raux argileux plus expansibles &e..
type /J : 1.
D'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, comme nous l'avons d¨¦j¨¤ constat¨¦ en ce qui
concerne la capacit¨¦ d'¨¦change,
A 1 Pexception du sol hydromorphe calclaire
(S,MBl), tous les sols sont assez pauvres en bases ¨¦changeables. La majorit¨¦

- 50 -
des sols ont des valeurs du S .infhrieures A Jo mc~~/'!?Og. Si ? 'on compare
les valt~urs de s ci ce.1 1. es de T, on remarf7ue qu'il existe (ine &troite relation
entre le.5 deux, les sols ¨¤ T klev¨¦s ayant des vajeUr.7 dc S plus ¨¦lev¨¦es.

Parmi toutes :Les bases, c'est lfz calcium (Ca2+ ) qu3 occupe la pre-
mi¨¨re place. Dans c:ert.ains cas, comme le soi hydromoxphe calcaire (S.MRl),
la teneur en calcium, ¨¤ elle seule, d¨¦passe la valeu? I?'.
C'est 1 'cl¨¦ment le
plus abondant dans 1 'horizon sup¨¦rieur, quel que soit le type de sol. Cela
conduit ¨¤ penser ¨¤ une restitution possible de cet ¨¦l¨¦ment par les feuilles
cl~Eu.cal!p~~:.

En effet, .les analyses foliaires montrent que, pour la plupart des
essences, les besoins en calcium sont Poin d'¨ºtre n¨¦gligeables, plus particu-
li¨¨rement chez les feuilles qui contiennent
cet ¨¦l¨¦ment dans les organes
d'assimilation.
Il joue un r?le important dans la physiologie du v¨¦g¨¦tal,
comme r¨¦gulateur sur Le yonflement des colloldes cellulaires (H. BAVLE et
C. FRICKER, 1969).
Le calcium ralentit l'absorption de l'eau et accro?t la transpiration,
il a donc un effet antagoniste ¨¤ celui du potassium. Il a, ¨¦galement, une
fonction de r¨¦gulateur de croissance freinant L'¨¦longation des organes. Il
est aussi important pour le d¨¦veloppement des racines des plantes. Il est
rarement en d¨¦faut dans le sol,
compte tenu de son abondance, mais son exc¨¨s
dans le sol peut provoquer des effets n¨¦fastes sur la mobilit¨¦ du fer et faire
appara?tre des signes de chlorose.
Son r61e est important dans les sols o¨´
il est majoritaire, car il joue un effet neutralisant sur le pH,
Le magn¨¦sium (My'$)est, apr¨¨s le calcium, le deuxi¨¨me ¨¦l¨¦ment qui
domine sur le complexe d'¨¦change. Dans le sol, il existe une relation ¨¦troite
entre ces deux ¨¦l¨¦ments, Sous sa forme ¨¦changeable, l'ion Mg"' est associd ¨¤
Ca': mais en moindre proportion (D. SOLTNER, 1981~a).
Les valeurs, assez faibles du potassium ¨¦changeable (K+',
tiennent
au fait que cet ¨¦l¨¦ment est maintenu dans le sol sous diverses formes non
¨¦changeables qui constituent des r¨¦serves (D. SOLTNER, 1981a). La forme
¨¦changeable,
c'est-¨¤-dire facilement accessible aux racines des plantes, est
toujours en infime proportion.
Il joue un r61e indeniable sur la vie des
plantes en augmentant La pression osmotique,
favorisant l'absorption de

- 51 -
I'eau, prot¨¦geant ainsi le v¨¦g¨¦tal contre le fl¨¦trissement. Une bonne
nutrition potassique permet aux arbres de se d¨¦fendre contre certains facteurs
adverses (par exemple parasites, vents, *. .), de se d¨¦velopper vigoureuse-
ment et conf¨¨re aux
tissus une grande solidit¨¦ (H. BAULE et C. FRICKER, 1969).
Quant au sodium (Na'), ses valeurs sont tr¨¨s faibles pour ¨ºtre
prises en compte de fa?on significative,
Elles sont presque n¨¦gligeables.
Les valeurs S/T sont tr¨¨s variables d8un sol ¨¤ l'autre et meme au
sein d'un m&ne type p¨¦dog¨¦n¨¦tique.
Les sols ferrugineux tropicaux (S.TNDl et S.KM4) etferraliitiques
(S.BAYl) pr¨¦sentent une forte d¨¦saturation avec des valeurs de S/T < 40 %.
Le solferrallitique (S.BAYl) en est la parfaite illustration. Doailleurs,
les sols ferrallitiques ont pour caract¨¦ritiques principales une forte
d¨¦saturation li¨¦e ¨¤ leur caract&re acide (J.L. D'HOORE, 1964 ; R. FAUX, 1972).
Ce sont les sols ferrugineux tropicaux hydromorphes (S.BAN2, S.BAN3, S-KM6
et S.DARl), le sol ferrugineux tropical appauvri (S.KSl) qui sont les plus
satur¨¦s avec des valeurs de S/T de 55 a 98 %. Les autres sols (S.BO2, S.MB2,
S.BAMl et S,BAY.L) occupent des positions interm¨¦diaires.

3¡±) - FERTILITE CHIMIQUE : Carbone et azote - Phosphore
- Cahbane c-t azote
Les teneurs en carbone et azote sont, dans l'ensemble, tr¨¨s faibles.
N¨¦anmoins, on note des differences significatives entre les sols.
Rappelons que le carbone et lPazote nl'ont ¨¦t¨¦ dos¨¦s que dans les
deux premiers horizons de chaque profil.
Ce sont les sols min¨¦raux bruts
(S-BO2 et S.MB2) et les sols ferrugineux tropicaux (S.KM2 et S.KM4), ddve-
lopp¨¦s sur des mat¨¦riaux sableux, qui en sont les moins pourvus.
Les r¨¦sultats concordent bien avec Ceu!x de F. BERNHARD-REVERSAT
(1982) qui, en comparant l'¨¦volution de la mati¨¦re organique dans diff¨¦renb
sols de BANDIA et de KEUR-MACTAR, a trouve des valeurs plus ¨¦lev¨¦es dans le

- 52 -
sol argileux de BANDIA que dans 1~ sol sab??,ux dc KE'?JR-~-MA(.TA1~J. ?, 'apport
annuel de mati¨¨res organiques SP chiffre, 2 BANDIA, :'I !fj my C/W
de feuilles
et 7OOg/hectare dont une partic: seulement fera hydrosoluble. Le:; cloef-
ficients de d¨¦composition de La liti¨¨re d'h cUk!jp&k4 serai&&e !I 17 d BANDIA
et 0,35 ¨¤ KEVR-MACTAR (F. BERNHARD-REVERSAT, 1981).
Ce dernier coefficient est prOc*h~ de3 Zr!?UX i??'GUV¨¦S par d 'dUtL"eS
auteurs dans les for¨ºts naturelles australiennes,
te.15 qut HANNON !¡®1958) *
K = 0,37 et ASHTON (1975) K = 0,36. Ces coefficients semblent traduire une
.
.¡®. / :l,-r1.-.
*I ._ decomnosition de ,.<: l.i4.iPre. contrairement. 2 c+7ui de BAND:.G.
Au cours de notre ¨¦tude, la tendance ¨¤ l'accumulation de la liti¨¨re
de feuilles d'6u.ca.@@h a ¨¦t¨¦ tr¨¦s souvent
constat¨¦e dans des milieux
plus ou moins hydromorphes. Le bilan de 8 jours d'incubation a permis ¨¤
F. BERNHARD-REVERSAT (1981) de montrer que seulement 25 % du carbone ¨¦taient
min¨¦ralis¨¦s dans le sol ferrugineux tropical. hydromorphe de BANDIA contre
34 % dans le sol ferrugineux tropical lessiv¨¦ (S.KM.2) de KEUR-MACTAR. D'apr¨¨s
cet auteur, la diff¨¦rence de min¨¦ralisation du carbone ainsi constat¨¦e dans
les deux sols serait due au fait que, dans le sol de BANDIA, la mati¨¨re
organique contracte des liaisons avec l'argile qui lui assure une protection
partielle.
En effet, cette protection n'est pas le fait de l'argile, mais
plut?t due ¨¤ la pr¨¦sence de calcium (Ca 2+) qui occupe 'une place importante
dans le complexe d'¨¦change de ce sol.
Il en est de m¨ºme pour le sol hydro-
morphe calcaire
(S.MBl) o¨´ une bonne partie de la mat.i¨¨re organique s'accu-
mule ¨¤ la surface du sol dont les teneurs en carbone et en azote sont les
plus ¨¦lev¨¦es.
L'action du calcium (Ca2+), vis-¨¤-vis de la mati¨¨re organique, se
traduit par un blocage ¨¤ un stade pr¨¦coce de l'humification biologique. Il
joue alors un r61e de frein ¨¤ Z"humificat.ion directe en enrobant d'une fine
pellicule la mati¨¨re organique fra?che qui la prot&ge contre toute biod¨¦-
gradation ult¨¦rieure (TOUTAIN, 1974 ; CHOULIARAS, f975), Il en r&ulte ainSi
une grande part d'humine h¨¦rit¨¦e (DuCHAUFOUR, 1977 ; TOUTAIN (1982).
* cit¨¦ par F. BERNHARD-REVERSAT, 1981.
./.

La coloration tr¨¨s noire'
observ¨¦e dans l'horizon organo-min¨¦ral
du sol hydromorphe calcaire (S.MBl)
serait due ¨¤ la pr¨¦sence de compos¨¦s
chimiques polycondens¨¦s de type) polyph¨¦nol. La richesse en polyph¨¦nol
de la mati¨¨re organique d
'Euc&yp,&-lA a et¨¦ mise en ¨¦v.idence par ELLIS (1971)
DEL MORAL et U,k?. (1970) et HILLIS (1967).
Ces produits, contenus dans les lessivats de liti¨¨res, jouent un
r61e tr¨¨s important dans la mobilisation du fer qui est entra?n¨¦ ¨¤ travers
le profil sous forme de complexes sels ou de ch¨¦lates r¨¦sultant ¨¤ un processus
de podzolisation (TOIJTAIN., 1974 : DUCHAUFOUR, 1977), ELLIS (1971) et ENRTGHT
(1978) ont mis en ¨¦vidence l'activit¨¦ mobilisatrice du fer des extraits
aqueux de liti¨¨res a'& Ca@p& d et que ces esp¨¨ces ¨¦taient associ¨¦es ¨¤ des
sols podzoliques. Mais les pH, assez ¨¦lev¨¦s,
enregistr¨¦s dans le sol S.MBl,
semblent ¨¦carter toute hypoth¨¨se de podzolisati$on. Le ph¨¦nom¨¨ne majeur dans
ce sol serait l'insolubilisation des lessivats ,de liti¨¨re au contact des
divers ¨¦l¨¦ments min¨¦raux et la formation de com.plexes argilo-humiques.
Les sols ferrugineux tropicaux non lessiv¨¦s (S.TNDl et S.BdMl),
ferrugineux tropical appauvri [S.KSl) etferralilitiques rouges (S.BdY2) et
beige-jaun?tre (S.BdYl) ont des teneurs moyennes en carbone et azote. Dans
tous les cas, le rapport C/N est Inf¨¦rieur ou ¨¦gale ¨¤ 15 et traduit ainsi
une bonne biod¨¦gradation de la mati¨¨re organique,

En effet, dans un climat chaud et humide, le kUwl-0vti de la mati¨¨re
organique est tr¨¨s rapide (DUCHAUFOLJR. 1977) et se traduit par une d¨¦compo-
sition assez rapide de la liti¨¦re.

Les valeurs de phosphore sont, dans l'ensemble, tr¨¨s faibles et peu
diffkrentes d'un sol ¨¤ l'autre. Elles sont comprises entre 0,02 "/,, et 1,3O/,,.
La Faiblesse du phosphore assimilable peut s'expliquer par le fait
que dans le sol, le phosphore a tendance ¨¤ former des composes difficilement
solubles avec les cations divalents ou trivalents. Il se trouve dans le sol
sous forme d'anions (PO' p P04HZ-.

4
P04H;) soit adsorb¨¦s sur le collo?des

- 54 -
¨¦lectro-positif (hydrates de fi>r et d'aluminium), soit :: i,,:
; I ! : t, L7 1 .ic)l>ic:?c.
61 c-t-r-o-nciya t:.rf:;
(argile) par- l'interm¨¦diaire de cations khdnqeables,
notammrnt Ca2fet Al-'+ (M. BONNEAU, 1976), SOJ:~ $ La ma.tiGre organique lors-
que le sol en est pourvu.
Dans le cas du sol S.MBi de MBAO o¨´ on note des quantit¨¦s impor-
tante de calcium, 1.1 pourrait Sf.rc insol ubil ici .s~~uc: fo.rrnr, r'f phcc;phat<: tri-
ca.lcique.tZud'hydroxyapat.ite, tandis que, . .
dans
7eu /-1utr-e:; ksois acJdes il
I
sera fix¨¦ soit par le fer ou l'aluminium,
soit par les hydroxydes actifs
(goethites et h¨¦n:~;?ites).
Malgrk la faiblesse des diff¨¦rentes teneurs en phosphore total, on
note une pr¨¦sence relativement plus ¨¦lev¨¦e dans les sols ferrugineux tropi-
caux hydromorphes de BANDIA (S.BAN2 et.S.BAN.3), KEUR-MACTAR (S.K/46) et DAROU
(S.DARl). D'apr¨¨s DABXN (1961), les besoins en phosphore d'un sol semblent
lies ¨¤ la teneur en azote. Plus le sol est riche en azote, pius ses besoins
en P 0

sont ¨¦le.v¨¦s.
2 5
Le rapport N/P montre une carence presque g¨¦n¨¦ralis¨¦e
des sols en nutrition phosphorique.
Le phosphore, sous sa forme d'acide phosphorique au niveau de la
plante, joue un r61e d¨¦terminant au cours des processus de synth¨¨se et
d¨¦composition des diverses substances m¨¦taboliques. La photosynth¨¨se n'est
possible sans l'intervention de l'acide phosphorique dans les r¨¦actions de
base chimique, telles que la phosphorylation (H. BAVLE et C. FRICKER, 1969).
4¡±) - FER TOTAL et FER LIBRE
Les teneurs en fer total varient entre 2 et 33 "/,,. C'est dans les
sols dont l'¨¦volution est influenc¨¦e par des conditions d'hydromorphie que
les teneurs sont plus ¨¦lev¨¦es.
Cela s'explique par la dynamique qui se tra-
duit par d'importantes variations de Eh liees ¨¤ des conditions d'a¨¦ration
et d'asphyxie alternantes au niveau de ces sols.
Les sols ferrugineux tropicaux non lessiv¨¦s (S.TNDl et S.BAMl) et
les sols minkaux bruts (S.BO2 et s.MB2) en sont les moins pourvus. Les
teneurs varient entre 4 et 9 "/ ooen restant presque constantes au sein d'un
m¨ºme profil, de la surface vers la profondeur.
./.

- 55 -
Dans les autres cas et les sols ferrugineux hydromorphes, la
tendance g¨¦n¨¦rale est ¨¤ I'augmentation de la surface vers la profondeur,
aussi bien pour le fer total que pour le fer libre. Cette tendance a ¨¦t¨¦
constamment observ¨¦e dans les sol.~ ferrugineux tropicaux (R, FAUCK, 1963).
Les rapports fer libre/fer total sont tr¨¨s variables d'un soi A
l'autre, mais ¨¦voluent peu au sein dfun m¨ºme profil.
5¡±) - RESERVES EN EAU UTILE
En raison de l'importance que rev¨ºt l'eau dans .le d¨¦veloppement des
veg¨¦taux,
il nous para?t utile de rappeler les diff¨¦rentes formes sous les-
quelles elle peut ¨ºtre retenue dans le sol.
Dans le cycle de l'eau, le sol joue un r?le de premier plan da ¨¤
sa position d'interface entre l'atmosph¨¨re,
la ,plante et l'assise g¨¦ologique
sous-jacente (MERIAUX, 1974). Le sol recueille les pluies non intercept¨¦es et
consomm¨¦es directement par Les plantes et commande le partage entre le mis-,
sellement et l'infiltration.
Il constitue un Lieu de stockage pour l'eau, en
d¨¦terminant ainsi la production vegetale.
L'eau, infiltr¨¦e dans un sol, peut se trouver sous deux formes
principales :
- eau gravitaire ou de saturation de la macroporosit¨¦
c elle s'¨¦coule
rapidement sous l'effet de la pesanteur, puis lentement jusqu'¨¤ un stade
d'equilibre entre la partie liquide et les particules solides du sol, A ce
stade, le sol se trouve ¨¤ une humidit¨¦ qui correspond ¨¤ la capa&¨¦ atl
chp OU humidit¨¦ Equivalente (He). Cette eau d¨¦finit le ~o~ULZ%~~~W~~
correspondant g¨¦n¨¦ralement d un pF de 2,7 ;
- eau de r¨¦tention ou de saturation de la microporosit¨¦ : cette eau se trouve
retenue dans le sol
sous forme de films autour des particules solides,
Suivant l'¨¦nergie de liaison avec ces particules solides, on distingue :
l'a3 ca)&%%& retenue ¨¤ l'int¨¦rieur des pores de diametre th¨¦orique
compris entre 0,2 P et 8 P, et 1 ¡®Q.UU .4X¨¦e qui est tr¨¨s fortement retenue
dans les micropores de diam¨¨tre compris entre O,O6 ~1 et 0,2 P (ARANYOSSY,
1978 ; HILLEL, 1974).


- 56 -
Dans It- sol,
? '(au ~:.;t su-jette 2 pl~ls.7.eur~S:7~~uverwn t.s ascendants,
descendants et de diffus-ion. l:.'~au capil.lair- zircult-t, pour ¨¹ne partie, dans
la microporosit¨¦ sous 1. 'action principalement des "for::es XXap!illa.ire.s".
Elle
d¨¦finit ainsi le Pu~@?t&~ capi@u~hC Ou JNLtKk~d!. VII~? pdrtif? de cette eau
peut. ¨ºtre retroc¨¦d¨¦e ¨¤ l'atmosphere par ¨¦vaporation directe, gr?ce ¨¤ des
remont¨¦es capillaires, c-t l'autre partie mise ¨¤ !a disposition des plantes.
Au fur et ¨¤ m8sure que L'eau est pr¨¦levee par les plantes, 1 'humi-
dit¨¦ du sol diminue jusqu'¨¤ atteindre un taux constant dont l'¨¦nergie de
, .
L-L:-~,ni~ri&r; CTf- ~tiFLL'icti~.t
¨¤ 16 '-'o?c; 2s succic:i d¨ºs racines, La plante attei!!t
un point de fanaison connue sous le nom de pUiM/t dP ~-&%A?.Aaement jLX?..WUnQti
qui correspond ¨¤ une pression de 16 atmosph¨¨res (16 bU&S) ou pF 4,2. Mais
les ¨¦tudes de MAERTENS et Ut. (1974) font appara?tre, pour certaines esp¨¨ces
v¨¦g¨¦tales,
une exploitation de 1.a r¨¦serve du sol jusqu'A hune humidit¨¦ inf¨¦rieure
¨¤ pF 4,2.
BIROT (1972) aboutit au m¨ºme r¨¦sultat avec 1 'EWURg]?Ati.
L'humidit¨¦ au point de fl¨¦trissement varie avec la texture du sol
(HENIN, 1977). Les diff¨¦rentes formes de l'eau dans le soi se caract¨¦risent
par le potentiel capillaire ou pF qui mesure les forces de succion de l'eau
par les particules solides du sol.
Cette force peut s'exprimer en g/cm2 ou
en atmosphere (1 at = 1,033 g/cm2). On l'exprime plus couramment par le
logarithme d¨¦cimal de cette pression appel¨¦e pF.
Plus le sol est humide, moins la force de succion est ¨¦lev¨¦e, donc
rnoir-.. 1 'cr3i.z est retenue dans le sol. A 1 'oppos¨¦, plus le sol se dess¨¨che,
plus cette force de succion augmente.
L'appr¨¦ciation de l'alimentation des v¨¦g¨¦taux a conduit certains
chercheurs tels que FEODOROFF et BETRIMIEUX (1964), HALLAIRE (1963) ¨¤ intro-
duire des notions qui renseignent sur la disponibilitk de Ifeau dans le sol :
r¨¦serves utiles (RU), r¨¦serves facilement utilisables(RfU), potentiel efficace.
- l a r ¨¦ s e r v e u t i l e t o t a l e (RUT) 1 diff¨¦rence entre l'humidit¨¦~¨¤ la capacit¨¦ au
champ (pF 2,7) et l'humidit¨¦ au point de fl¨¦trissement permanent (pF 4,2) ;
- la r¨¦serve facilement utilisable (RFI./) I cette notion rev&t une grande
importance car elle constitue, principalement,
1 "alimentation hydrique des
plantes.
Elle correspond ¨¤ la quantite d'eau accessible aux racines des
plantes.
Elle ¨¦qui.vaut ¨¤ environ 113 de i'humidit¨¦ ¨¦quivalente.
/
., .

- 57 -
Pour une tranche de soi de profondeur (P) et de dens%t& apparente
('Du), la RFU peut se calculer ¨¤ partir des r¨¦sultats d"humidit¨¦ pond¨¦rale
mesur¨¦s au laboratoire ¨¤ l'aide de presse ¨¤ membrane (ou plaque poreuse) ou
obtenus par mesures directes in cltilk ¨¤ la sonde ¨¤ neutrons (humidit¨¦ volu-

mique), en appliquant la relation :
RFU = exprim¨¦e en mm d'eau
fia = densit¨¦ apparente (masse volumique g.cm')
P
= profondeur concern¨¦e en d¨¦cim¨¨tres
ud = humidit¨¦ ¨¤ pF 4,2
Dans le tableau 4 y nous avons exprim¨¦ les differentes valeurs de
RFU en mm d'eau, en prenant /-/G? egale ¨¤ l'humidit¨¦ pond¨¦rale ¨¦valu¨¦e ¨¤ pF 2,59
cause de la texture grossi¨¨re des sols (HENIN, 1977 ; HALLAIRE 1963).
Les r¨¦sultats montrent des diff&ences tr¨¨s significatives entre
les sols et au sein d'un m¨ºme profil. Le fait le plus marquant que livrent
ces resultats
est la faiblesse de la RFU, Toutes les valeurs, sans exception
aucune, sont infcirieures ¨¤ 100 mm, valeur que nous avions consid¨¦r¨¦e comme
¨¦tant celle que la pluie devait fournir au sol pour la reconstitution des
r¨¦serves.

La RFU semble li¨¦e d .2a texture du soi. Plus Ie sol est sableux,
plus faible est la RFU. Ainsi, les sols min¨¦raux bruts sur sables (S.BO2 et
S.MB2) et ferrugineux tropicaux (S.TNDl, S-KM2 et S.KM4) poss¨¨dent les plus
faibles r¨¦serves qui sont inf¨¦rieures d 10 mm d'eau. Dans ces sols, la
r¨¦serve est tr¨¨s variable d'un horizon ¨¤ l'autre, suivant la teneur en argile.

Les sols S.MBl, S.BAMl, S-DAR1 et S.KSl occupent une position
interm¨¦diaire. Dans tous les cas¡® sauf pour S.MBl,
on note une grande flruc-
tuation des r¨¦serves qui augmentent progressivement de l'horizon de surface
vers la profondeur,

On peut, toutefois,
remarquer que ce sont les sols ferrugineux
tropicaux hydromorphes et les sols ferrallitiquesqui poss¨¨dent les meilleures
r¨¦serves. Ces sols se distinguaient d¨¦j¨¤ des autres par leur relative richesse
./.

- 58 -
Toutes ces constatations viennc;nt ,-.orroboror
!.es remarque::, que nous
avons faites concernant la var.iat.Lon texturaltr de ces s0i.S. Une fois encore,
nous pouvons dire que la croissance difGrentrei!e cles Irhres sera nettement
affect¨¦e par ces .r¨¨sultats puisque no¨¹s ai/Jri: ¨¤&jA eu ! 'occasion de remarquer
que, dans la majeure .partie des cas, les pr&ipitations, assez faibies et
¨¦ratiques,
contribuaient tr¨¨s peu dans S"alimentation directe en eau des
3 rhres ?t rrlll? c(~llX-ri
?C.,VFl ipi-)i
-In puiser cconstamment '-)LIT Zcs reserves du
sol.
Les r¨¦serves actuelles (Ra), mesur¨¦es apr¨¨s s¨¦chage ¨¤ 105¡ãC ¨¤ partir
des pr¨¦l¨¨vements d'echantillons
effectu¨¦s ¨¤ la fin des pluies, confirment la
faiblesse des r¨¦serves des sols.
Elles repr¨¦sentent. les stocks d'eau dispo-
nibles dans le sol sur lesquels les arbres doivent s'alimenter durant toute
la p¨¦riode critique.
Les diff¨¦rences constat¨¦es entre .La r¨¦serve actuelle et la RFU dans
certains horizons I peuvent s'exp.Liquer par des erreurs d'analyses dues ¨¤ des
difficult¨¦s rencontr¨¦es au cours des manipulations au laboratoire. Cela
explique les valeurs tr¨¨s faibles rencontr¨¦es dans certains sols. Leur inter-
pr¨¦tation doit se faire avec beaucoup de prudence, mais nous consid¨¦rons
valables toutes les valeurs des r¨¦serves actuelles. Les r¨¦serves actuelles
apportent des confirmattons sur Zes diff¨¦rences manifest¨¦es entre les sols.
Elles varient dans le m¨ºme sens que la RFU et permettent autant de diff¨¦rencier
nos sols.
TABLEAU 4 : R¨¦serves en eau facilement utilisables (RFU) et
r¨¦serves actuelles des horizons des diff¨¦rents profils de sol
Les profondeurs des diff¨¦rents horizons sont donn¨¦es dans les tableaux 10
¨¤ 23.

- 59 -
3 - CONCLUSION
Cette ¨¦tude nous permet, au regard des diff¨¦rences manifest¨¦es par
les sQZS, tant au niveau morphologique, mat¨¦xiaux originels et physico-chimie,
de d¨¦gager les points suivants :
la -
du Nord au S%d et de 1 'Ouest vers L'Est, on passe progressivement des
sols min¨¦raux bruts situ¨¦s dans la zone climatique de la grande c?te ¨¤

des sols ferrugineux tropicaux sOUmiS .i!i r?!.mat L~,;,b$ ?sq-L;'nB, 3 7
-J<.A.&..%;-J ' c-. . .
continental et, enfin, aux sols faiblement ferrallit.iques du c1ima.t
guin¨¦en

Basse-Casamance,
LDinfluence du climat sur ?a p¨¦dog¨¦n¨¨se est assez nette. Plus le
climat est arros¨¦, plus les sols ont tendance .a ¨ºtre profonds. Cela est du
¨¤ l'importance du dra?nage qui joue un r?le de premier ordre dans l'entrai-
nement des mati¨¦res a travers le profil et contribue ? l'approfondissement
du sol. La grande profondeur des sols faiblement ferrallitiques s"explique,
d'apr¨¨s R. FAUCK (19721, par Z 'importance du dra?nage S

2O - Les diff¨¦rences, surtout morphologiques et de structure >, not¨¦es entre
les sols ferrugineux tropicaux lessiv¨¦s ou peu et les sols hydromorphes,
sont.¨¦tsoitement .Li¨¦es ¨¤ des facteurs. stationnels comme la topographie
et ¨¤ la nature des mat¨¦riaux originels.
En terrain l¨¦gerement ondule, les sols situ¨¦s dans des yosltions
basses sont marques par une certaine hydromorphie, Les sols situ¨¦s dans des
zones d'¨¦pandage sont soumis d une p¨¦doturbation.
3O - La nature des mat¨¦riaux joue beaucoup sur la quarite des sols.
Les sols sableux pr¨¦sentent une mauvaise structure qui ne permet pas
au sol d'emmagasiner suffisamment d'eau.
Leur t:endance filtrante fait que le
milieu connait, en permanencep un d¨¦ficit hydrique. La presque totalit¨¦ de
l'eau des pluies intercept¨¦es au niveau du sol est perdue par percolation
profonde. Elle consiste essentiellement d alimenter les nappes souterraines
dont, malheureusement, l'influence ne peut se faire sentir au niveau de la

zone prospect¨¦e par Les racines ¨¤ cause de I"¨¦paisseur tr¨¨s grande du sable.

- 60 -
i, "une des contraintt3.c
maJeures des SO& marqu¨¦s par une hydromorphie
Jr; profondeur est leur StrUCti.lr¡¯P
compacte qui ne permet pas un bon ,d¨¦veloppe-
rnen1~ du syst¨¨me rac.i,,aire.
E.11~ limite ainsi la prof'ondeur du sol exploit¨¦e
par Les racines. Ces sols sont mal a¨¦rPs et leur mauvc~.isc~ perm¨¦abilite contri-
bue ¨¤ ia perte de l'eau des pluies par un ruisselLement Ijssez important.
N6onmc.in.s; ces sols pr¨¦sentent ie mc-.ill~~ures
Tont7it ir,r 'Y ?'alimentat:on hudrique
et rnin¨¦r4l.e.
Lessolsfaiblement ferr¨´llftiques:~gB.AYOTTES
.;e montrent, ¨¤ tous les
.7i7?.3:.Iy3 notertie?.lemeyt 25)s p?ns a.pLes ¨¤ perrnettrc.z
:ln bai, d¨¦veloppement des
arbres
gr?ce ¨¤ Leur grande profondeur, leur bon dra?nage et leur bonne
nutrition hydrique et min¨¦rale.
Tous les facteurs ainsi analys¨¦s trouveront :Leur importance dans
la croissance des arbres qui peut ¨ºtre, en ce sens, consid¨¦r¨¦e comme le
reflet de leur influence.

CHAPITRE III
I ETUDE COMPAREE DE IA CROISSANCE DES PROl42NKES
J
Il

L- 62 -
Apr¨¨s avoir analys¨¦ ?es diff¨¦rents facteurs de croissance, ¨¤ savoir
le climat et les sols, nous allons tenter, cette fois-ci, d'¨¦tudier la crois-
sance des diverses provenances, dans un premier temps au sein de chaque sta-
tion et, dans un second temps, en fonction des types de sol.

Cette ¨¦tude se sert de La hauteur et de La circonf¨¦rence moyennes
comme param¨¨tres de croissance,
Les diff¨¦rentes valeurs,, consigndes dans les
tableaux 5 ¨¤ 12 I repr¨¦sentent, pour chaque provenance, .Za moyenne de la
parcelle calcul¨¦e a partir des r¨¦sultats de mensurations r¨¦alis¨¦es au cours
des anndes de croissance des plantations.
I,- LA CROISSANCE INTRA STATIONNELLE
La comparaison entre provenances au sein d'un m¨ºme site exp¨¦rimental
permettra de choisir la meilleure provenance, c'est-¨¤-dire, celle qui donne
la meilleure croissance en hauteur et en circonfkence et le meilleur pour-
centage de vivants. Les accroissements moyens annuels ne sont valables que

pour la periode consid¨¦r¨¦e.
L'¨¦tude ne tient pas compte des dispositifs exp¨¦rimentaux. ElPe s'in-,
t¨¦resse seulement ¨¤ la croissan.ce des provenances I chaque parcelle ¨¦tudi¨¦e
porte le num¨¦ro de l'essai.
Une description plus d¨¦taill¨¦e des diff¨¦rents es-
sais est donn¨¦e dans les rapports d'activit¨¦ du CTFT et du CNRF (1968
- 1.983).
l.- POINT D¡¯ESSAI DE BOLQRJLOf$F!@JL : Pzrce?le 1976
Les provenances, qui ont &t¨¦ test¨¦es dans ce point dsessai, figurent
sur le tableau5.
a.- Description du peuplement
Bien que le peuplement soit ¨¦quienne,
on observe une grande h¨¦t¨¦rog¨¦-
n¨¨it¨¦ des tiges, tant sur la hauteur que sur la grosseur. Il pr¨¦sente de nom-
breuses trou¨¦es dues cd une grande mortalitk. Certains arbres pr¨¦sentent un
dess¨¦chement en cime, On trouve ¨¦galement des morts sur pied. Rappelons que
la plantation a ?jt¨¦ effectu¨¦e avec un ¨¦cartement de 3,5 m x 3,5 m, ce qui fait
une densit¨¦ de 816 plants ¨¤ l'hectare.

---
-
- 63 -
TABLEAU 5 : Hauteur et. c*irconf¨¦rrznce moyennes des diff¨¦rentes
provenances (mensurations de novembre 1983!.--
-
PROVENANCES
Lompoul
Hauteur
352,9
moyenne (cm)
Circonf¨¦rence
11,5
moyenne (cm)
~----
76,4/-
h.- la croissance en hauteur
.~
~---
Les r¨¦sultats du tableau 5 donnent la meil.leure croissance ¨¤ la
provenance
HANN avec une hauteur moyenne de 403 cm. Elle est suivie de
pr¨¨s par l'hybride (8411 x 8298) et- la provenance
LOUMPOUL. Les provenan-
ces 6948/FTB et 8039/FTB pr¨¦sentent les plus mauvaises croissances.
La hauteur moyenne du peuplement est ¨¦gale ¨¤ 361,14 cm.
C.- la croissance en circonference
Les circonferences sont, dans l'ensemble, tres faibles. Toutefois,
c'est la provenance
HANN qui se distingue des autres avec une circonf¨¦rence
moyenne de 13,7 cm. Les autres provenances ont des circonfkrences peu diff¨¦-
rentes.
p.f?f.bA bLt¨¦htQn&ZtiC de &a zone. La phovenance LUMPOUL pti &e ke&n.ue comme
le cfeuxCme &~LX.
Les valeurs tr¨¨s faibles obtenues au bout de huit annhes de crois-
sance r¨¦v¨¦lent l'influence de certaines contraintes du milieu sur le d¨¦velop-
pement des arbres.
2.- POINT D'ESSAI DE TEUG-NDOGUI : Parcelle 1975
Les quatre provenances testkes dans ce point d'essai, figurent sur
le tableau 6 .
./.

- 64 -
a.- Description du peuplement
Le peuplement est tr¨¨s ir.r¨¦gulier et clairi¨¨re. Il a ¨¦t¨¦ durement
affect¨¦ par les diff¨¦rentes phases de s¨¦cheresse qui ont entra?n¨¦ une grande
mortalit¨¦ des arbres. Certains placeaux ont ¨¦t¨¦ Litteralement ¨¦limin¨¦s, oc-
casionnant ainsi des trou¨¦es dans Le peuplement.
On constate un dess¨¨chement
en cime des arbres. L'intervent~ion de l'homme a ¨¦t¨¦ de beaucoup sur la dis-
parituon des arbres sous forme de coupes illicites.
Comme pr¨¦c¨¦demment, la densit¨¦ de la plantation est de 816 plants ¨¤
1"hectare.
TABLEAU 6 : Hauteurs et circonf¨¦rences moyennes des diff¨¦rentes
provenances (mensurations de novembre 1983)
b.- ,%a croiss¨¤nce en hauteur
Les r¨¦sultats du tableau 6 montrent la superiorit¨¦ des provenances
HANN et 6948/FTB par rapport aux provenances 8039/FTB et hybride 8411 x 8298,
La hauteur moyenne estp dans l'ensemble, tr¨¨s faible, comprise entre 3,50 m
et 3,73 m, La moyenne du peuplement est ¨¦gale ¨¤ 361,35 cm.

c.. - la croissance en circonf¨¦rence
C'est la provenance 6948/FTB qui pr¨¦sente la meilleure croissance
avec une circonf¨¦rence moyenne de 10,7 cm, Les autres provenances ont des
circonf?rences semblables, qui varient entre 9,d et 9,7.

En car&.ddhant, d¡¯une patt, .tu crLoi&anec) en hau-tewt et, d¡¯au-W
paht, Le &~LX de mhvie, c¡¯at kk p/tavena~ce de ttANN qui 6e ph6hetie comme
R.a m&we de la n;tcekion. lgacchoi.bbemen.T moyen annu& buh &X hauakw~ e&'z
de 46,63
cm et, bUh .k?.a cihcon~tihence de I ,2 cm.
La pfzovenance 694b/FTl3, r??dgh@ ba bonne ctrO~bCMX en hau.tewt eA: en
oihcOV#h0l~Q, n¡¯a p¨´ &%e cav&.dth&~ comme. meiL&uhe phowenance ¨¤ cube de
/ aon inadaptatian au milku mani~QsXx!e pah un &.~a: d e . buhvio tit?b (aib.@ iZS %) o
./.

- 65 -
3.- POINT D'ESSAI DE MBAO
~ -_-_ -.--..- -. -- -.
P a r m i .L.s &Jd provenances gue comporte ? ¡®e,t;.s~;fi,. L.inq seulement ont
¨¦t¨¦ pri.Tes cri compte dans l e varjr..~ d e c e t t e ¨¦ t u d e ftab¨ªeau i¡¯ ).
a . -' Description du peuplement
_-.-. _.-- - ---- - -_-.---
Le peuplement est bien venant et tr¨¨s homog¨¨ne. Qn ne constate pas
f-?rJ c ?' -776-r. (iQ
--- - -2.
Tfh-&.-7 ,ssement.
Le sol c..:t enti¨¨rement couvert d'une importante
couche de liti¨¨re de feuilles d'EuCdeY@ib. La plantation a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e ¨¤
l'¨¦cartement 3 m x 3 m, soit une densitd de 1111 plants ¨¤ L'hectare.
TABLEAU 7 : Hauteurs et circonf?rences moyenrIes et accroissements
des diff¨¦rences provenances (Parc:elle 1968 - MBAO)
Hm = Hauteur moyenne
Cm = Circonf¨¦rence moyenne
Acc = Accroissement

- 66 -
b.- la croissance en hauteur
Les r¨¦sultats du tableau 7 permettent de classer les provenances
dans l'ordre d¨¦croissant suivant : 8298,
8411, 8398, HANN et 8396. La
hauteur moyenne du peuplement,
apr¨¨s cinq ans de croissance, est ¨¦gale ¨¤
11,16 m. Avec une hauteur moyenne de 11,40 m, la provenance 8398 semble
refl¨¦ter les conditions moyennes de Za station, De part et d'autre de cette
moyenne, se situent les provenances 8298 et 8411 avec une hauteur moyenne
superieure et respective de 12,90 m et .12,40 m et les provenances HANN et
8396 avec une hauteur moyenne inf¨¦rieure et respective de f0,40 m et 8¡®70 m.

Les accroissements moyens annuels varient entre 250 et 166 cm et se
classent dans le m¨ºme ordre que les hauteurs moyennes. Les accroissements
courants annuels sont variables. Faibles au cours de la premi¨¨re ann¨¦e, ils
deviennent tres forts entre la deuxi¨¦me et la quatri¨¨me ann¨¦e, ¨¤ partir de

.laquelle ils chi?tent progressivement. Le maximum est atteint au cours de la
troisi¨¨me ann¨¦e.

ci;- la croissance en circonference
Au bout de 16 ans de croissance, c'est la provenance 8396/F!TB qui
montre la plus faible circonf¨¦rence (60,O cm). Les autres provenances 8411,
8298 et HANN pr¨¦sentent la meilleure croissance en circonf¨¦rence qui varie
entre 68,s cm et 66,7 cm. La provenance 8398,
avec une circonf¨¦rence moyenne
de 65,3 cm, repr¨¦sente les conditions moyennes dY neupleaent
.,
dont la circon-
f¨¦rence moyenne est de 65,6 cm.
Les accroissements moyens annuels sont peu variables entre les pro-
venances et sont compris entre 2,6 et 3,0 cm. Quant aux accroissements cou-
rants annuels, ils fluctuent consid¨¦rablement d'une ann¨¦e a l'autre. Quelle
que soit la provenance consid¨¦r¨¦e, le meilleur accroissement courant annuel

: ¡®
est obtenu ¨¤ la dixieme ann¨¦e. Ce sont les provenances HANN et 8396 qui pr¨¦-
sentent les accroissements les plus soutenus. Dans certains
cas, tels que
les provenances 8298, 8398 et 8411, les accroissements courants connaissent

de nombreuses fluctuations et approchent parfois des valeurs inf¨¦rieures ¨¤
1 cm.

,-P-¡°-_---
- 67 -
Parmi les drff¨¦rentes provenances introduites dans cette parcelle,
nous .ne nous sommes int¨¦ress¨¦s qu'¨¤ celles figurant dans le tableau 8 .
c e t t e pianratiori
d
titi5 et.~eC¡¯tti&
>imgn? pdr¡¯ ligne 2 CieS &artc?:ents
de
3,5 m x 3,5 m, soit une densit¨¦ de plantation de 816 plants ¨¤ l'hectare.
a.- Description du peuplement
-- -
Le peuplement est bien venant et assez homog¨¨ne. Les tiges sont
assez faibles ¨¤ tendance branchues.
Le sol est recouvert de .liti¨¨re de
feuilles d'Euc&@Un et de gramin¨¦es moins importante que dans la parcelle
1968.
TABLEAU 8 : Hauteurs et circonf¨¦rences moyennes et accroissements des
diff¨¦rentes provenances (Parcelle 1970 .- MBAO)
- -----.__
-i--- _ _ _. L
b.- la croissance en hauteur
La meilleure hauteur moyenne est obtenue avec .La provenance 8038
(580 cm). Elle est suivie par les provenances
8411 et 8298 avec des hauteurs
moyennes respectives de 550 cm et 545 cm.
Ce sont les deux autres provenances
qui poss¨¨dent les plus faibles croissances.

- 68 -
Les accroissements moyens annuels,
,variant entre 63 et 90 cm, se
classent dans le m¨ºme sens que la hauteur.
Les accroissements courants annuels
augmentent progressivement jusqu'¨¤ la quatri¨¨me ann¨¦e a partir de laquelle ils
accusent une¡®diminution plus ou moins importante.
C.- la croissance en circonf¨¦rence
La circonf¨¦rence est, dans l'ensemble, faible et comprise entre 14,9 et
21,9 cm. C'est ?a provenance 8038 qui donne la circonf¨¦rence la plus ¨¦leveee Le
<,lassement suit le m¨ºme ordre que celui des hauteurs.
Les accroissements courants
annuels sont tr¨¨s variables d'une ann¨¦e ¨¤ .l'autre pour une m¨ºme provenance et
entre les provenances, C'est la provenance 8411 qui donne l'accroissement moyen
annuel le plus ¨¦lev¨¦. La provenance 8038 d¨¦tient le plus faible accroissement
moyen annuel (0,93 cm).
AVCX un ta,ux de UILV~C~ de l¡¯arrdhe de 90 % eX une w~G...Umc) cmiuance
:
en hcutem e,$ dmn~¨¦hence, l?u phovenance b03b 6e pdude comme. kk phOVtZnaVEe
,
de phemiut chu&, ativie pm Lu pkovenancen 6477 et 8298.
4.- STATION DE EIANDIA : Parcelle 1978 - Essai no 99
Nous n'¨¦tudions, ici, que six provenances parmi les vingt que comporte
-l'essai. La description d¨¦taill¨¦e de l'essai figure dans le rapport du CNRF (1978).
a .-. Description du peuplement
Le peuplement est assez homog¨¦ne. On constate beaucoup d'arbres dess¨¦-
ch¨¦s en cime. Le sol est recouvert de liti¨¨re de feuilles d'Euc&!ypRun et de
gramin¨¦es. Les tiges sont de grosseur faible d moyenne. La densite de plantation
est ¨¦gale ¨¤ 625 plants d l'hectare.


,--- -_--,.-------
- 69 ¡®-
,
,
,
I
-+-
b.- la croissance en hauteur
._---- ._--.- -
La comparaison des r¨¦sultats du tableau
9 montre que ce sont les
provenances 8038, 8298, 8411 et 6948 qui ont la meilleure croissance. La
hauteur moyenne demeure faible et varie entre 710 et 680 cm. Les deux autres
provenances ont une croissance plus faible avec une hauteur moyenne ¨¦gale ¨¤
630 cm. La moyenne du peuplement est ¨¦gale ¨¤ 67.3,3 cm. C'est donc la prove-
nance 6948 qui semble repr¨¦senter les conditions moyennes de la station.
Les accroissements moyens annuels varient entre 98 et 112 cm, avec
le maximum obtenu par la provenance 8038.
Les accroissements courants annuels
sont tr¨¨s variables et sont plus importants au cours des deux premi¨¨res ann¨¦es.
C.-
la croissance en circhfirence
-
Les circonf¨¦rences moyennes sont peu diff?rentes d'une provenance ¨¤
l'autre et varient entre 20,4 et 24,l cm. C'est la provenance 6948 qui pr¨¦sente
la meilleure circonf¨¦rence.
Toutes les autres provenances se valent.
Avec une me.ilLeutLe cnoXnaance Qn hauteuh, une c.ihcond&trence moyenne. ti
Le. deuxi¨¨me. faux de IULV~Q (fi2 %), lu ptavenance. 8038 ne ph¨¦aente comme la ph~~
pe,t6o4mante
de. La aXu;tion.
EUe en.t btivie de. ptt¨¨d pan h4 phWQnUnCQn 8039 189 %)
e.t h94ti (77 %).

5.- STATION DE BAMBEY ENCK : Parcel1.e 4972 .- Essai t-i" 38
Parmi les douze provenances que comporte l'essai, sept seulement
sont prises en compte dans cette ¨¦tude et dont les r¨¦sultats figurent dans
le tableau 10 ci-dessous, Les autres provenances sont 7791/FTB ; 8035/FTB ;
830i/FTB r' 7615/FTB et 708O/FTB.
TABLEAU 10 e Hauteurs et cireonferences moyennes et accroissements
des diff¨¦rences provenances (Parcelle 1972 - BAMBEY ENCR)
i ..-_..-. -_.
/

I
ANNEES IHm
[Cm
182(1.7[
( 7911.81
(kV(1.91
I7+.9/
/ 77j4
1¡ã) - LA CRQISSANCE EN HAUTEUR
Les r¨¦sultats du tableau 10 montrent peti de diff¨¦rence entre les
provenances. Les trois provenances:
8298, 8038 et 8396 se placent en t&te
avec une hauteur moyenne comprise entre 870 et 850 cm, tandis que les autres
ont une hauteur moyenne comprise entre 830 et 790 cm.

Les accroissements courants annuels montrent de grandes fluctuations
d'une ann¨¦e B l'autre. Quant aux accroissements moyens annuels, ils sont peu
diff¨¦rents
et se classent dans le m¨ºme ordre que les hauteurs moyennes.
ZO) - LA CROISSANCE EN CIRCONFERENCE
Comme pour les hauteurs moyennes, les circonf¨¦rences moyennes discri-
minent peu Les provenances. N¨¦anmoins,
la provenance 6948 pr¨¦sente la circon-
f¨¦rence la plus ¨¦levke (23,4 cm). Elle est su.ivie de pres par les provenances

'- 72 -
ent.rc il et 22 cm.
Les accroissements courants annuels sont tr¨¨s uariabl.es d'une ann¨¦e
¨¤ 1 'autre. Ils sont tr¨¨s faibles dans l'ensemble, parfois m¨ºme nuls. Quelle
que soit la provenance,
le meilleur accro,.issemeni. est obtenu au cours de la
cinqui¨¨me ann¨¦e de croissance avec des valeurs
comprises entre 4 et 6,2 cm.
Quant aux accroissements annuels,
ilssont peu diff¨¦rents d'une provenance ¨¤
1 cL<Ct 7-c
L.L I_ et ~.~a.~i.~r-? cntrn i,.6 et 2.:: CT.
Compte ;ttnu de cla pk?ti grande h&ati&nce ¨¤ A?L bkkehtinae avw un taux
d e buhvie 6guRe ¨¤ 88 %, d¡¯une* meillkhe chubaawe. QM. hati~~~¡®t m&gh¨¦ 46 Qaible
ciw7n~~hence, &a phovenanw 8038 a. e phtaenfe cumme lu meik%zWre de La &aLiun.
La phavenance 8396 occupe. kZa deuxihme pLace gh?ce ¨¤ cla bonne? hatieuh, une
meil.lwe &hcan~~hencg. ti & de.uxi.Cme tiux de sutvie. (80 %). L~A ~hovwancQ?5
ti29ti ti 8411 ~hti~&ticV& atiai un ghand k&<hti, ma.& n'oti pan ¨¦X¨¦ he&nuQIS
pahmi C~A mctiL&uhen ¨¤ cause, poun la phemidhe, de aa muuvtie hbibkance ¨¤ la
b¨¦cGz~ti~e et, puutr .CA bcconde, ¨¤ ceaune de Aa @ib.te chtaLuance Qn hauteur eA
cih2an&hence e
Remarque : le classement effectu¨¦ en 1980 sur l¡¯ensemble des provenances tes-
t¨¦es au niveau de la slr.ation 9 place la provenance 8038 au deuxi¨¨me rang apr¨¨s
la provenance 7791/FTB (CNRF, 1980).
6.- STATION DE KEUR-MACTAR : Parcelle 1973 - Essai nc 52
Six des douze provenances test¨¦es dans la parcelle sont ¨¦tudi¨¦es dans
le cadre de ce travai? (tableau 11). Les autres provenances sont 8035/FTB ;
10517/FTB ; 10543/FTB ; 10556/FTB ;' 10571/FTB et 10 574/FTB.

- 72 -
TABLEAU 11 : Hauteurs et ci.rconf¨¦rences moyennes et accroissements
-
-
des diff¨¦rentes provenances
(Parcelle 1973 - KEUR-MACTAR)
a.- la croissance en hauteur
Les r¨¦sultats (tableau Il) r¨¦v¨¨lent la sup¨¦riorit¨¦ de la provenance
8298 avec une hauteur moyenne de 13,30 m, Les autres provenances se classent
dans l'ordre d¨¦croissant : 8411, 6948, 8396, 8039, 8398. La hauteur mo-
yenne varie entre 13,30 m et 10,60 m.
Les accroissements courants annuels diff¨¦rencient les provenances
et fluctuent consid¨¦rablement d'une ann¨¦e 21 l'autre. La tendance g¨¦nerale
est que l'accroissement, apr¨¦s avoir atteint un maximum au cours de LZa deu-
xieme ann¨¦e, diminue progressivement au fur et ¨¤ mesure que le peuplement

grandit, jusqu'¨¤ atteindre des valeurs tr¨¦s faibles. Les accroissements mo-
yens annuels varient entre 128 et 161 cm et se classent dans le m¨ºme ordre
que les hauteurs moyennes.

b,- 'la croissance en circonf@rence
Ce sont les provenances 8298 et 6948 qui pr¨¦sentent la meilleure
circonf¨¦rence avec
respectivement 32,s cm et 32,2 cm. Elles sont suivies
de pr¨¨s par la provenance 8411 (30,8 cm) et la provenance 8396 (30,3 cm).
Les provenances 8398 et 8039 donnent les plus faibles circonf¨¦rences.

- 73 -
L,GS accroissements courants sont piuu ¨¦lev¨¦s IL! L¡®o[!rs, de la qua-
tri¨¨me ann¨¦e et diffi¡®rent d'une provenance .S I 'autr(¡®. :-Jr, remarque une dimi-
nution progressive jusqu'¨¤ des va~eur¡®s trP.s faibles. Les accroissements
moyens annuels sont assez variables et compris entre i,8 cm et 2,9cm. Ce
sont les provenances 8298, 6948 ef 8396 yiii donnent. ICE meilleurs accrois-
sements (2,7 ¨¤ 2,9 cm).
peui ¨¦Xhe h&onnuQ comme phOV&mnCe de chcicx ¨¤ came de. 6a ,pand~ bwnibm¨¦:
¨¤ la a6chemme, avec .k p.twJ &~ibP.e kaux de ~umie. (65 % 1.
Remarque :
-
les pourcentages de vivants, donn¨¦s ci-dessus, repr¨¦sentent le
taux de survie apr¨¨s ¨¦claircie au 115 effectu¨¦e en 1976.
7.- STATION DES BAYOTTES : Parcelle 1977 - Essai n3 88
Cet essai comporte vingt trois ('23) provenances parmi lesquelles
nous n'¨¦tudions que cinq (5). Les r¨¦sultats dendom¨¦triques sont consign¨¦s
dans le tableau 12.
TABLEAU 12 : Hauteurs et circoni¡®¨¦renoes moyennes et accroissements des
diff¨¦rentes provenances (Parcelle 1977 - BAYOTTES)
I

JO78
5 6 0 l e . 3 3 7 0
-
--.
197¡±
t
-
910 2 7 . 1 3 5 0
1

IStlLI
1210 33.0 300
&--
j 3 1981
3
.
7
,_
l

- 74 -
a.- la crlJissance en hauteur
Les r¨¦sultats montrent que c'est la provenance 8298 qui pr¨¦sente la
meilleure croissance en hauteur, avec une moyenne de 13,0 m, Elle est suivie
de pr¨¨s par la provenance 6948 avec une hauteur moyenne ¨¦gale ¨¤ 12,90 m. Les
autres provenances se classent dans 1 'ordre d¨¦croissant : HANN (12,fOm),
8411 (12,0 m) et 8039 (11,O m).

Les accroissements courants annuels sont assez variables entre les
CJ
'/ provenances,W d'une ann¨¦e ¨¤ l'autre. Le maximum est atteint entre la deuxi¨¨-
me et troisi¨¦me ann¨¦e et varie entre 360 et 420 m. Les accroissements moyens
annuels varient entre 265 cm et 315 cm et suivent le m¨ºme classement que les
hauteurs.
b.- la croissance en circonf¨¦rence-
Les provenances
HAIo?v et 6948 montrent la meilleure croissance
avec des circonf¨¦rences moyennes respectives de 39,7 cm et 38,6 cm. Les autres
provenances se classent dans l'ordre decroissant : 8298 (36,4 cm), 8411 (34,4
cm) et 8039 (31,lO cm).
Les accroissements courants annuels sont variables avec la provenance
et l'?ge. Dans tous les cas, la tendance gen¨¦rale est la diminution des accrois-
sements au fur et ¨¤ mesure que les arbres grandissent.

Les accroissements moyens
annuels sont variables et compris entre 3,8 et 5,4 cm. Ils se classent dans le
m&me ordre que les circonf&ences moyennes.
Ces h¨¦aukXa& condu&& ¨¤ con~.idi!hm &A pkov~c~ 6948 ti 6298
comme mG.UeuPtU phovenanc~, gki?ce ¨¤ &euh meLUeuxe orro.iAaance en haukewr et
cimon&Zhence e i Ceut bon akux de ALULV.~E h~pec;tcd de 96,7 % et 99 %. &&%A
dont ALLLVL~ de p& pare -ta pmvenance ti411 gtice ¨¤ ha bonne crto.ihance ti bon
kaux de. &hvie (95,3 %). LU phavwuzncen 8039 et ffANN ne peuvenX ¨º.the he;tenues
powt k phti¨¨he, m&TghrCr aon kaux de aumie de 95,3 8, ¨¤ cause de ba &Cb&e
ckobaance en hauiewr ti &hcon@hence. ti, peuh k deu.xSme, ¨¤ cuve de 4on
mauvaA Xaux de auwie de ?9,7 %.
Remarque : le classement, effectu¨¦ SUP l'ensemble des provenances, place les
provenances 6948 en quatri¨¨me position apr¨¨s E. dWu?di~oti 684-88, E.PFI
Congo, E. cutr&duA!en& KATHERTNE, et le 8298 ¨¤ la sixi¨¨me place apr¨¨s la pro-
venance HANN. Mais ce classement ne tient compte que de la hauteur et circon-
f¨¦rence moyennes (CNRF, 1980).

-. 75 -
8.- CONCLUSION
Aussi minimes que soient
ies diff~renc.res Jbserv¨¦ec .entre les prove-
nances,
ii ressort
dE -es comparaisons
que' c-elles-ci mani.festent des compor-
tements jiff¨¦rents
aux conditions- du milieu. Ces comportements sont plus re-
marquabics
sur la hauteur moyenne et le taux de survie.
La s¨¦riation ¨¦tablie entre Zes provenances montre que leur perfor-
mance varie seJ.er! lcssitesd'introduction
et que la sup¨¦riorit¨¦ relative d'une
provenance ne peu': ¨ºtre que stat;?nnelle. Ainsi, dans les sites de BOLOR et
, TEUG-NDOGUI, sur sols sableux, la provenance HANN donne de meilleurs r¨¦sultats,
alors que dans la partie su¨¤ du pays, sous climat plus humide, elle se trouve
i
rel¨¦gu¨¦e ¨¤ la derni¨¨re place par rapport aux autres.
Mais sa performance sur la
grande c?te ne semble pas se confirmer ¨¤ MBAO o¨´ elle se trouve rel¨¦gu¨¦e a la
derni¨¨re place sur le sol. hydromorphe calcaire et le sol min¨¦ral brut.
La partie centrale du pays, plus pr¨¦cis¨¦ment BANDIA et BAMBEY, peut
¨ºtre consider¨¦e comme le domaine de la provenance 8038 qui donne les r¨¦sultats
globaux les plus satisfaisants.
La provenance 829% donne son meilleur d¨¦velop-
pement dans les sites de MBAO et KEUR-MACTAR.
Son comportement s'est r¨¦v¨¦l¨¦
tr¨¨s bon dans tous les sites o¨´ elle occupe souvent la deuxi¨¨me ou troisi¨¨me
place. Sa voisine la plus proche est la provenance 8411 qui, ¨¤ aucun moment, ne
s'est r¨¦v¨¦l¨¦e la plus int¨¦ressante,
contrairement aux rkultats trouv¨¦s par
P.L. GIFFARD (1975).
Dans la stat.ion des BAYOTTES, la premi¨¨re place est octroy¨¦e a la
provenance 694%. Elle est suivie de pr¨¨s par la provenance 8298. Dans tous
les sites, elle semble pr¨¦senter la meilleure croissance en circonf¨¦rence.
Notre ¨¦tude s¨¦lective aurait pu &tre plus concluante si les m¨ºmes
provenances avaient et¨¦ introduites dans les m¨ºmes sites.
I I , - ETUDE COMPAREE DE IA CROISSANCE EN FONCTION DES SOLS
On se propose d'¨¦tudier, en fonction des sols supportant les dif-
f¨¦rents essais, la croissance diff¨¦rentielle des provenances. Comme pr¨¦c¨¦dem-
ment, nous nous servons de la hauteur et de la circonf¨¦rence moyennes comme
param¨¨tres d'¨¦tude. Leurs accroissements respectifs sexont pris en compte.
./.

I 76 -
Cette etude a pour but de mettre en relief l'influence du .fs~cteur
¨¦daphique sur la croissance des arbres, Les va%eurs moyenrres de Ia hauteur
et de la circonf¨¦rence sont donnees dans les tableaux 5 ¨¤ 12 pr¨¦c¨¦dents.
l.- PROVENANCE E. CAMALDULEWS HANN (1941)
Nous avons vu que cette provenance se comportait diff¨¦remment dans
les sites o¨´ elle a ¨¦te introduite. Elle s'est r¨¦v¨¦leje la plus int¨¦ressante
dans les sites de BOLOR et TEX-NDOGUI avec respectivement des hauteurs et
circoci¨¨rences moyennes de 403 c:~ et 13,? cm, et 37.3 cm et 9,4 cm, I,c taux
de survie est

¨¤ BOLOR de 79 % et 64 % ¨¤ TEUG-NDOGUI. L'adaptation relative
de cette provenance le long de la grande c?te s¨¦n¨¦galaise, surtout dans le
Cap-Vert, a d&j¨¤ ¨¦t¨¦ signal¨¦e par J.C. ADAM (1956).

Les courbes de la figure 12 montrent que la croissance en hauteur
est plus ¨¦lev¨¦e sur le sol faiblementferrallitique (S.BAY2) des Bayottes,
Dans l'ensemble, elles illustrent une croissance normale. Celle&-ci est
continue dans le cas des BAYOTTES, alors qu'a MBAO, sur sol hydromorphe cal-
caire, on constate une chute de croissance a la cinqui¨¨me ann¨¦e. Sur le sol
min¨¦ral brut, la croissance est plus faible et culmine assez t& vers l'dge
de 5-6 ans. La hauteur moyenne est de 12,lO m aux BAYOTTES pour une circon-
f¨¦rence de 33,O cm ¨¤ l'?ge de 4 ans. Apr¨¨s 6 ans de croissance, la circon-
f¨¦rence moyenne passe ¨¤ 39,7 cm.~

Sur le sol hydromorphea calcaire (S.MBl) de MBAO, la hauteur moyenne,
apr¨¨s 4 ans, est ¨¦gale ¨¤ 10,lO m et la circonf¨¦rence moyenne ¨¦gale ¨¤ 33 cm,
A la cinqui¨¨me ann¨¦e, elles passent respectivement ¨¤ 10,40 m et 39,0 cm. La
circonf¨¦rence moyenne est ¨¦gale a 66,7 cm apr¨¨s 16 ans de croissance. Sur le
sol sableux min¨¦ral brut (S.MBL) de MBAO, la hauteur moyenne, d 6 ans, est
¨¦gale a 421 cm et la circonf¨¦rence moyenne ¨¦gale ¨¤ 14,9 cm,

_ C&e comp&on montte que Le 401 @Lblement ~$*ue'dti
BAYUJTES Javoti&kti-t, pa?. nappoti au 6ol hg&omohphe de MBAO, La cRo.ti6ance.
en bzauteuh, Xandi.6 que la cAhcon@!hence, au bout de 4 anh, a&%ni, duti LU
deux kten, la m3me valeut. Su% ~TU autten 6Ltti 9 La cnohaance esA ;t/t¨¨s
@&le ~9 peu
dC~&Zhc?tie d¡¯w aai? ¨¤ %qau;Dte,

77
\\\\
S
0
aJ
v

2.- PROVENANCE E. CAMAlDUlEMSlS 6948/FTB
Y - - - -
Cette provenance s'est r¨¦v¨¦l¨¦e plus int¨¦ressante que les autres par
sa croissance en circonf¨¦rence dans les diff¨¦rentes stations o¨´ elle a ¨¦t¨¦
introduite.

Les courbes de la figure 13 montrent des diff¨¦rences tr¨¨s signifi-
catives entre les milieux.
Pendant les deux premi¨¨res ann¨¦es, A l'exception
de celle enregistr¨¦e sur le sol ferrugineux tropi.cal de BAMBEY, toutes les
ccurbes se rapprochent et pr¨¦sentenic la m¨ºme allure. La croissance est peu
diff¨¦rente d'une station ¨¤ l'autre.
C'est ¨¤ partir de la troisi¨¨me ann¨¦e
qu'apparaissent des diff¨¦rences assez importantes entre les diff¨¦rents sols.
La croissance est nettement meilleure sur le sol ferrallitique des
'.,
BAYOTTES.. La courbe montre l'allure d'une croissance normale et continue. La
;
hauteur moyenne est de 12,90 m pour une circonf¨¦rence moyenne de 33,3 cm qui
atteint 38,6 cm au bout de 6 ans. Cette provenance s'est r¨¦v¨¦l¨¦e la plus in-
t¨¦ressante de la station.

Sur le sol ferrugineux tropical hydromorphe de DAROU¡® (S.DARl), la
__: .'
courbe montre une croissance ¨¤ peu pr¨¨s semblable ¨¤ celle des BAYOTTES pen-
dant les premi¨¨res ann¨¦es. Elle sDen ¨¦carte au fur et ¨¤ mesure que le peuple-

ment grandit, La hauteur et la circonf¨¦rence moyenne sont respectivement
'a
¨¦gales ¨¤ 989 cm et 29,2 cm au bolut de 6 ans de croissance,
Dans la station de KEUR-MACTAR, sur sol ferrugineux tropical lessiv¨¦,
la croissance continue progressivement jusqu'¨¤ la septi¨¨me ann¨¦e
¨¤ partir de
laquelle il semble appara?tre un plafonnement,
La hauteur et la circonf¨¦rence
moyenne, A 4 ansI sont respectivement de 780 cm et 23,0 cm. Au bout de la
huiti¨¦me ann¨¦e, elles atteignent respectivement 1110 cm et 26,8 cm.

Dans la station de BANDIA, sur sol ferrugineux tropical hydromorphe
(S.BAN2), la croissance est tr¨¦s forte au cours des deux premi¨¦res ann¨¦es avec
une courbe qui ¨¦paule etroitement celle de DAROU, puis diminue brusquement en
s'¨¦tal@nt jusqu'h la sixi¨¦me ann¨¦e. Sur sol ferrugineux tropical hydromorphe

(S.BAN3), plus profond, la croissance se montre plus faible pendant la premi¨¨re
ann¨¦e, mais augmente progressivement jusqu'¨¤ atteindre un palier ¨¤ partir de
la quatri¨¨me annee. La courbe montre une croissance normale, alors que sur

./.

- 79 -
i ¡® a u t r e sol
la croissance f?i.~t ~dppara?tm (17¨º5 fIucLu¨¹tLoris. Les hauteurs
moyennes sont respectivement dc 680 ,cnl et. '798 :x,
tandis qut" les circ-onf¨¦-
rentes sont identiques et dc %4,1 cm.
La courbe de croissance enregistr¨¦e ¨¤ BAMBEY sut sol ferruqineux
tropical peu lessiv¨¦
montre un rythme de croissance par va.gur?s successives
d'une ann¨¦e ¨¤ i 'autre. Les ann&s de bonne cro.Lssance r?:ternent avec ?es
mauvaises. La croissance est tr¨¨s Forte entre la qudtriemr et cinqui¨¨me
ann¨¦e. La hauteur moyenne obtenue ,1 5 ans est egale a 610 zrn pour une cir-
-.o~f&rer?ca mcyenn? d- J5 .I0 ¡°,?,
El j#> passesn 21 10 ans, 3 82C cm pc)uI une
circonf¨¦rence de 23,4 cm. Lk? gain sur la hauteur
au bout de 5. ans
n'est
que de 210 cm.
3.- PROVENBN.GE E. CAMALVULEWS 8038/FTB
Cette provenance s'est montrbe la plus int¨¦ressante par rapport aux
autres dans tous les sites o¨´ elle a ¨¦t¨¦ test¨¦e.
Les courbes de croissance (figure 14) montrent que pendant les qua-
tre premi¨¨res annees la croissance demeure nettement meilleure ¨¤ BANDIA, sur
sol ferrugineux tropical hydromorpbe (S.BANZ) I qu'¨¤ MBAO et BAMBEY oii la
hauteur cro?t de la m&me fa?on. Mais ¨¤ partir de la cinquihme ann¨¦e, on obtient
la m&me hauteur ¨¤ BANDIA que sur le sol ferrugineux tropical peu lessive de
BAMBEY.
./.

-

\\
i
\\
80

¡±

- 81 -
moyenne ¨¦gale ¨¤ 710 cm pour une' :+..;roonference de 22.1. wi.
Dans la stat.ion de BAMBEV, !a croissance 9 lieu pctr valyuehc .jucces-
sives. Apr¨¨s 10 ans de croi.ssarlr*c+,
la haut:eur n'est que de 86C ,m, &ors que
la circonf¨¦rence est egale ¨¤ 21,i c?n.
Dans le soi min¨¦ral brut sur sable de MBAO (S.MB2), ;.a c*ro.iss,clnce
est plus faible et atteint assez vite son maximum au bout de Ja cinqui¨¨me
ann¨¦e. La hauteur moyenne est de -80 cm e-t 21,s :JIli <JC; L'>y 1 i'i¡®,") f¨¦y;3iT z <-
4.- PROVENANCE E. CAMALDULENSIS 8039/FTB
-
Cette provenance occupe une place peu importante dans les stations
o¨´ elle a ¨¦t¨¦ introduite. N¨¦anmoins,,
elle se place en troisi¨¨me position
dans les sites de BOLOR et TEUG-N.DOGlJI. La hauteur moyenne est de 341 cm ¨¤
BOLOR et 350 cm ¨¤ TEUG-NDOGUI. Les circonferences sont, respectivement, de
11,5 cm et 9,i cm.
Dans les trois stations BAYOTTES, KEUR-MACTAR et BANDIA (figure 151,
la croissance d¨¦marre ¨¤ peu pr¨¨s partout identique. Au fur et ¨¤ mesure que
les peuplements grandissent,
leurscourbesde croissance s'¨¦loignent consid¨¦-
rablement les unes des autres.
La station des BAYOTTES montre la meilleure croissance avec une
hauteur moyenne, apres 4 ans, egale ¨¤ 11,O m et une circonf¨¦rence moyenne
de 28,0 cm qui atteint jt,lO cn' au bout de Ci ans.
Dans la station de KEUR-MACTAR, sur sol ferrugineux tropical leSSiV6,
la croissance d¨¦marre assez faible puis augmente progressivement jusqu'¨¤ la
./.

quatri¨¨me ann¨¦e ¨¤ partir de la~gu~?llt? on remarque un 1,¨¦ge.r int'l¨¦ch.;ssement
et un ¨¦talement jusqu'3 la huitihme ann¨¦e. La hauteur et La circonf¨¦rence
moyennes sont respectivement de f?,lG m et 26,8 em au bout de la huiti¨¨me
ann¨¦e.
A BANDIA, .aur 30.; ferru!?ineux tropicai hydromorphe (S.BAN2), la
croissance est tr¨¨s forte au cours de la deuxieme annee, puis se ralentit
progressivement jusqu'¨¤ la sixi¨¨me ann¨¦e.
La courbe montre que la crois-
sance s'estompe assez rapidement. Pendant les deux premi¨¨res ann¨¦es, la
croissance est sup¨¦rieure ¨¤ celle obtenue ¨¤ KEUR-MACTAR, mais elle devient.
tr¨¨s Inf¨¦rieure 2 celle-ci d¨¨s la troisi¨¨me ann¨¦e. La hauteur moyenne, ¨¤
6 ans, est de 630 cm et la circonference ¨¦gale d 21,3 cm.
Sur le sol ferrugineux tropical peu .lessiv¨¦ de BAMBEY (S.BAMl),
la courbe montre un .rythme de croissance par vagues successives. La crois--
sance semble se faire par impul.sions dont les bonnes alternent avec les
mauvaises d'une ann¨¦e ¨¤ l'autre, Le d¨¦marrage demeure le plus faible des
stations.
C'est ¨¤ partir de la cinqui¨¦me annke que l'on enregistre la meii-
leure croissance qui devient m¨ºme superieure a celle enregistr¨¦e a BANDIA,
La hauteur et la circonf¨¦rence moyennes sont, respectivement, ¨¦gales d
830 cm et 21,s cm apr¨¦s 10 ans de croissance.
EL& phbnte we choihhance. moyenne, duh Ce a08 ~~ugineux tipicat
bmiv¨¦ (S.KMZ) de KEUR-MACTAR air. iLa h.uu;teuh moywne demum hup¨¦tieum ¨¤
c&es ob&w.tti bu4 4okZ &wugineux Rhopical hydhomohphe (S.BANZ) de BANVTA
eA: aut ao1 @r,tug&eu.x R/ropLcd. peu .hhiv¨¦ (S.BAMIl de BAMBEY. 1~ cimon-
@henca moyennti 4on-t peu di~@hetieb &nXhe c&ti de BANVIA e-t de KEUR-
MACTAR. C'wt ¨¤ BANVTA qu'e.Ue pahc?t la ph &.LbCe. LU acctrohemen& huh
la ~Con~¨¦henccL aont phenyu4 nemblablu 2i tiav&hA &C?cl kh& h&&kYn$.

- 83 -
5.- PROVENANCE E. CAMALDULENSIS 8298/FTB
--_ -- -
Cette provenance s'est: revciil¨¦e tr¨¦s interessante dan:? les St:ations
o¨´ elle a ¨¦t¨¦ testee. Dans Les sites des BAYOTTES, MBA3 jS.MBl), KElJR-?%ACTAR,
elle pr¨¦sente la meilleure croissance de toutes Les provenances. Dans les'
stations de MBAQ (S.MBZ), BANDIA et BAMBEY, elle C;e place ? la troisi¨¨me posi-
tion apr¨¨s la provenance 80381FTB.

Les courbes de la figure 16montrent que .la croissance est ¨¤ peu pr¨¨s
¨¦gale dans toutec les stations, ¨¤ 1 'exception de BAMBEY o¨´ elle demeure tr¨¨s
faible pendant les deux premi¨¨res ann¨¦es.
C'est. ¨¤ partir de la troisi¨¨me
ann¨¦e que l'on observe des diff¨¦rences assez notables, La croissance se mon-
tre plus importante dans les stations des BAYOTTES,MBAO (S.MBl) et KEUR-MACTAR.
Dans la station des BAYOTTES, on obtient une hauteur moyenne plus
¨¦lev¨¦e sur le solferrallitique'(S.BAY2)
rouge (13,O m) que sur sol ferralli-
tique beige-jaun?tre S.BAYl - 12,lO m). Les circonf¨¦rences sont identiques
et ¨¦gales ¨¤ 32 cm. Sur sol ferrallitiquerouge,
La circonference atteint 36,4
cm au bout de six ans de croissance.
Sur le sol hydromoxphe calcaire de MBAO (S.MBl), la croissance d¨¦marre
timidement, puis continue progressivement jusqu'¨¤ la quatrieme ann¨¦e. La
hauteur moyenne devient sup¨¦rieure ,i celle obtenue sur le sol ferrallitique
beige-jaun?tre des BAYOTTES.
Elle atteint Il,60 m pour une circonf¨¦rence de
36,.lO cm d l'?ge de 4 ans et 12,90 m pour une circonference 41,7 cm au bout
de 5 ans. A 16 ans, elle passe ¨¤ 67¡®7 cm.
Dans la station de KEUR-MACTAR, la croissance ne discrimine les
trois sols qu'¨¤ partir de la troisieme ann¨¦e. Elle demeure plus importante
sur le sol ferrugineux tropical lessiv¨¦ (S.KM2) avec une hauteur et circonf¨¦-
rence moyennes respectives ¨¦gales ¨¤ 13,30 m et 32,5 cm au bout de 8 ans.
Sur le sol S.KM4, la hauteur et la circonference moyennes sont de 10,70 m
et 27,0 cm ¨¤ l'?ge de 7 ans, tandis que
sur sol ferrugineux tropical hydro-
morphe (S.KMG), elles paraissent plus faibles et ¨¦gales ¨¤ 890 cm et 22,5 cm
apr¨¨s 7 ans de croissance.
La croissance est tr¨¨s forte pendant les deux premi¨¨res ann¨¦es sur
le sol ferrugineux tropical hydromorphe (S.BAN2) de BANDIA, puis se ralentit
progressivement jusqu'¨¤ la sixi¨¦me ann¨¦e. La hauteur moyenne est de 700 cm
./.


- 85 -
pour une circonf¨¦rence, moyenne de 22,O cm.
Les courbes #de croissance enregistr¨¦e:, pur 1~ soi ferruqinerix
tropicai peu lessiv¨¦ de BAMBEY ct sur le soi kr;¨¦r& brut sableux sde MBAO
(S.MB2) ¨¦voluent de mani¨¨re identique pendant le.7 quatre premi¨¨res ann¨¦es.
Mais celie de BAMBEY accuse
unt .Forte auqmentation ati cours de ?a cin-
qui¨¨me unnge jusqu'¨¤ coqnarrf=nr-c?r ce1 1 e
obtenue
ar! m¨ºme ?ge ¨¤ BANDIA,
tandis que celle de ?JBAO (S.MB:!I montre un inf?&hissement. La hauteur
moyenne ¨¤ BAMBEY est de 870 cm pour 22,7 cm au bout de 1C ans. A MBAC
fS.MB?), 1a hauteur moyenne Est:, d 6 ans, de .454 #cm pour we circonfgrence
de 18,8 cm.
$L~X que 6oit le. -type de AUR, LeA h¨¦a uRlta;ts motiheti que c ¡¯ eAnt aux
BAYOTTES que &a choi.bnance .de hL?Uh& la pk?ti &X.¨¦hunaanXe, du/ttouA en hau-
AWL, auivie de lu ataLion de MBAO (S.MB7 ) 0 Cependa~;t, l¡¯a cproihaance en
cihconi$¨¦hence sembRe. E-the, meAXeun.e. ¨¤ MBA0 (S. MB7 ) . Le...6 acchoiMe.mQn&J en
hauteuh boti pk% impo?tlavLtJ aux BAYOTTES ti i? MGA0 (S.MBI) > 6uiviin de KEUR
MACTAR.
L~A no.& de BANVTA est de BAMBEY Obdheti &A rnifrnti iaux de buhvie
de l¡¯ohdhe de 70 %. LU contions (de cho~nance 6oti d¡¯autant m&il?.kkuhU
¨¤ MBAO eX au BAYOTTES que Le hxux (de awwie. ehk plh Lev¨¦ (90 ¨¤ 99 %).
Ma&@! Leeuh &Gb.te
cfwb6ance,
on ne cotika-te pas de. motia,Li.&! aun. le bol
aabkxt de MBAci (S.MBZ).
6.- PROVENANCE E. CAMALIXJLENSZS 8396/FTB
Cette provenance montre une importance assez variable d'une station
¨¤ l'autre. Dans les stations de BAMBEY et KEUR-MACTAR, elle occupe respec-
tivement
la deuxi¨¨me et troisi¨¨me place, alors que dans les autres, elle
para?t sans int¨¦r¨ºt.
Les courbes de croissance (figure 17) font appara?tre peu de diffk-
rentes pendant les deux premi¨¨res ann&es
¨¤ l'exception de la station de
BAMBEY ob la croissance demeure nettement inf¨¦rieure. Le d¨¦marrage est pres-
que identique dans les stations
3 L'exception de KEUR-MACTAR o¨´ il est plus
faible. Au fur et ¨¤ mesure que les peuplements grandissent, les courbes
r¨¦v¨¨lent des diff¨¦rences assez notables entre Les sites, La croissance Se
montre normale et continue ¨¤ KEUR-MACTAR de la premi¨¨re ¨¤ la hUiti&ine ann¨¦e.
./-

- 86 ~
La hauteur moyenne est, ¨¤ 8 ans, -2.5 11,.8G m pOL1.r une circonf¨¦rance
de 3G,3 cm. Sur le sol. hydromorphe calcairr de MBAO ;S.MBl),
la hauteur
moyenne est ¨¦gale ¨¤ 870 cm et la circonf¨¦renc:e tigale
3 35,l cm apr¨¨s 5 ans
de croissance. Elle atteint 60 cm ¨¤ l'?ge de 16 ans.
Sur le soi7 ferrugineux tropical hydromorphe (S.BANZ) de BAJDIA, la
croissance est tr¨¨s forte les deux premi¨¨res ann¨¦es, puis C;hute proyress.ive--
ment jusqu'¨¤ la sixikme ann¨¦e <o¨´ la hauteur moyenne n'est que de 630 cm pour
une circonf?rence moyenne de 20,4 cm. Par contre, ¨¤ BAMBEY, la croissance se
fait par vagues successives depuis .La premi¨¨re: jusqu'a la derni¨¨re ann¨¦e, La
hauteur moyenne, ¨¤ 10 ans,, est egale ¨¤
850 cm pour une circonference de
22,9 cm*
7.- PROVENANCE E. CAMALQULENSTS 8398/FTB
Parmi les stations o¨´ elle a ¨¦t¨¦ introduite, c'est seulement ¨¤ MBAO
(S.MBl) qu'elle a donn¨¦ des r¨¦sultats satisfaisants ,par rapport aux autres
provenances.
Elle se place en troisi¨¨me position.
Les courbes de la figure fgmontrent que la croissance d¨¦marre ¨¤ peu
pr¨¨s de la m&me fa?on au cours de la premi¨¨re ann¨¦e. Au fur et ¨¤ mesure que
les peuplements grandissent, les courbes s'dcaxtent les unes des autres et
diff¨¦rencient consid¨¦rablement les sols,
La meilleure croissance est obtenue SUI le sol hydromorphe calcaire
de MBAO (S,MBI) avec une hauteur moyenne ¨¦gale ¨¤ .l1,4C m pour une circwnf&
rente de 35,2 cm au bout de 5 ans. La circonf¨¦rence atteint 65,3 cm ¨¤ l'?ge
de 16 ans. Elle est suivie de pr¨¨s pax celle obtenue sur sol ferrugineux
tropical lessiv¨¦ de KEUR-MACTAR (S.KM2). La hauteur moyenne est de 10,60 m
pour une circonfkence ¨¦gale d 27,8 cm.
Le rythme de croissance a BAMBEY, sur sol ferrugineux tropical peu
lessiv¨¦, se fait par vagues successives dont on enregistre la plus forte
amplitude au cours de la cinquieme ann&e. La .hauteur et la circonf¨¦rence
moyennes sont, ¨¤ 10 ansy respectivement ¨¦gales Cr 7.90 cm et 21,3 cm.
C'est dans .La station de hBA0 (S.MBZ), sur sol sableux minkal
brut que la croissance est plus faYble, La hauteur moyenne est ¨¦gaie ¨¤

.L
r.
\\
-

87

-
t
I
I
-u

- 88 -
476 cm pour une circonf¨¦rence moyenne de 18,l cm avec des accroissements ::~urants
respectifs de 72,2 cm et 1,30 cm..
8.- PROVENANCE E, CAMALDULENSZS 84ll/FTB
Son importance varie avec les sites d'introduction, Elle se situe
souvent ¨¤ la deuxi¨¨me place dans la plupart des stations. Elle pr¨¦sente peu
d'int¨¦r¨ºt dans les stations de BAMBEY et des BAYOTTES o¨´ elle se trouve
rel¨¦gu¨¦e ¨¤ la quatri¨¨me position0
b"/
Les courbes de la figure 18 montrent que la croissance demeure
sensiblement identique dans les sites des BAYOTTES, MBAO (S.MBl), KEUR-SAMBA,
KEUR-MACTAR et BANDIA pendant les deux premi¨¨res ann¨¦es. Mais le d¨¦marrage
est plus faible ¨¤ MBAO (S.MBl et S.MB2). Ce n"est qu'¨¤ partir de la troisi¨¨me
ann¨¦e que la croissance fait apparaftre des diff¨¦rences notables entre le:: sols,
Les courbes obtenues au niveau de MBAO (S.MB2) et BAMBEY restent nettement inf¨¦-
rieures aux autres.
On remarque la sup¨¦rioritt? de la croissance sur le sol ferrallitique
des,BAYOTTES avec une hauteur moyenne ¨¦gale ¨¤ 12,O m pour une circonf¨¦rence
.._"__
moyenne de 30,8 cm au bout de 4 ans.
Apr¨¨s 6 ans de croissance, la circon-,
f&ence atteint 34,4 cm.
1. .
Sur le sol hydromorphe calcaire de MBAO (S.MBI), la hauteur moyenne
est ¨¦gale ¨¤ 12,40 m pour une circonf¨¦rence moyenne de 44,? cm ¨¤ 5 ans. ~a
circonf¨¦rence atteintw, ¨¤ l'~Ige de 16 ansp 68,5 CV. C'est d'aill~s~-~ la
meilleure circonf&ence enregistrde au niveau de ce site,
..&a..croissance demeure assez forte pendant les trois premi¨¨res ann¨¦es
¨¤ KEUR-SAMBA, sur sol ferrugineux tropical appauvri. Elle accuse une chute
entre la quatri¨¨me et sixi¨¨me annke. La hauteur moyenne est ¨¦gale a 13¡®60 m
pour une circonf¨¦rence de 38,3 cm ¨¤ I'dge de 7 ans.
Sur le sol ferrugineux tropical lessiv¨¦ de KEUR-MACTAR (S.KMZ), La
courbe montre un d¨¦marrage assez moyen pendant la premi¨¨re ann¨¦e, situ¨¦ entre
BANDIA et mA0 (S.MBI) puis s'en ¨¦carte progressivement au fur et ¨¤ mesure que 1s
peuplement grandit. Elle demeure inf¨¦rieure a celles des stations des BAYOTTES,
MBAO et KEUR-SAMBA. La hauteur moyenne est de 12,20 m et La circonf¨¦rence
¨¦gale 2 30,8 cm apres 3 ans de croissance.

- 89 -
Sur le sol fcrrllgincux t:t-opical peu lessi.v& de BAMBEY- J.S.BAMl),
Ia croissance mcntrc- mt, courbt~- -bn dents de scie. La hauteur moyt?nne, ¨¤
10 ans, est ¨¦gale -3
,910 cm pour une circonference de 2!,3 cm, avt~ des
accroissements respe(.:tifs de ?7 cm et 1,8 cm.
La croissance est beaucoup plus faible si11 1~ .sol silbleur mi,n¨¦-
rai brut de MB.40 (S.MB?) aver; :jnr> hauteur moyenne de 55C.j cris et :InF' circon-
f¨¦rence de 20,8 cm apr¨¨s 6 ans de croissance.
Si L
a

hauteuh. twyerzne e.5 t
pLub ¨¦Lw6e ~3ibv.. 30-i? (ettrruLL.tiiuue ci63
BAY?TTES; ta metitetie cihcon~ittence moyenne e& ob;tenue ~UJL te ,~ol hydna-
matphe caXc.aite de MBA0,, bu.i.vi du sd dewzugineux tmpicd appauvti de
KEUR-SAMBA.
La c.m.&dawe .m citcan~@nence Q~R plus @ilsle dann Lti &taXia~ti
de BANVIA, BAMBEY e,t MBA0to¨´ .&x cticon&!nence moyenne e& comptie evuke
22,5 ti 20,8 cm, l'acc&a,&emenf rnuycn annuel! ent meilleur aux BAYOTTES ti
¨´ KEUR-SAMBA. Le bu!+. hy&omo.tph.c c&ctie. de MBA0 (S.MBI) eX 6ekwgCneux
Xkopkal &en&v¨¦ de KEUR-MACTAR (S.KM2) a~Q~en.t ¨¤ peu phC?d le m¨ºme acckoi,5-
bernent (2,6 cm ti 2,3 cm).

9. - CONCLUSION
La diff¨¦rence de comportement observ¨¦e au niveau des provenances
sur les diff¨¦rents types de sol
met en ¨¦vidence l'influence plus ou moins
importante du facteur ¨¦daphique sur la croissance des arbres.
Les provenances ne differencient g¨¦n¨¦ralement les sols qu'd partir
de la troisi¨¨me ann¨¦e de croissance.
Le demarrage de la croissance est ¨¤ peu
pr¨¨s partout identique pendant les deux ¨¤ trois premi¨¨res anndes. N¨¦anmoins,
il demeure plus ¨¦lev¨¦ aux BAYOTTES et ¨¤ BANDIA et, plus faible, ,?i KEUR-MACTAR
et MBAO.

- 90 -
Quelle que soit la provenance, la meilleure croissance est obtenue
sur Les sols faiblement ferrallitiques des BAYOTTES. Ceux-ci se distinguent
par leur grande fertilit¨¦ comme en t¨¦moigrlent Les courbes de la hauteur domi-
nante (figure 19) qui atteint 16,70 m apres 4 ans de croissance sur le sol
faiblement ferrallitique rouge

( S.BAY2) et 15,20 m sur Ze sol beige-jaun?tre
(S.BAY~) ¨¤ l'?ge de 5 ans. Les faibl.es capacit¨¦s d'¨¦change cationiques et
r¨¦serves
en ¨¦l¨¦ments nutritifs permettent de supposer que les facteurs qur
favorisent la croissance des arbres sont principalement de nature physique
(profondeur, perm¨¦abilitz zt scruct¨´re; et hgdziqus. EL? affet, la bonne struc.
ture du sol permet aux arbres ld'envoyer plus profond¨¦ment leurs radicules et
d'exploiter celui-ci sur une ¨¦paisseur de 2 m profitant ainsi de

1 'eau
profonde.
Comme on pourrait s'y attendre,
la richesse potentielle du miiieu
se confirme ici par le bon d¨¦veloppement des arbres.
Ceux-ci se voient leurs
besoins en eau trt5.s .souvent sa,tisfaits gr?ce B une bonne RFU et, ¨¤ un moindre
degr¨¦, en ¨¦l¨¦ments nutritifs ¨¤ cause de la faiblesse de ces derniers. La diffe-
rente de fertilit¨¦ entre les deux sols, illustr¨¦e par la hauteur moyenne (13,0 m
et l2,10 m) atteinte¡®par la provenance 8298, serait due d"une part, ¨¤ la
RFU
relativement plus ¨¦lev¨¦e dans Ie sol.S:BAY2 que dans S.BdYl et d'autre part, a Za
forte d¨¦saturation du sol S.BAYl qui indique une mauvaise nutrition en bases
¨¦changeables.

On remarque une similitude des courbes de croissance sur 9es sols
hydromorphe calcaire
de MBAC (S.MBl) rt fer.r~~~i~eu~ tropical appauvri de
KEUR-SAMBA. Nais, sur ces deux sols la vitesse de croissance semble d¨¦cliner
assez vite vers l'?ge de quatre ans,

alors que sur les sols des BAYOTTES, elle
est assez soutenue avec une courbe plus ou moins droite.
Dans le sol hydromorphe calcaire de MBAO (S.MBl), les arbres trou-
vent des conditions assez favorables d'alimentation en eau qrdce h l'importance
de la
RFU et une tr¨¨s bonne nutrition min¨¦rale. En effet, ce sol parait le plus
pourvu en bases ¨¦changeables domin¨¦es par le calcium ¨¦changeable qui neutralise
le milieu et sursature Le complexe absorbant.
La meilleure croissance en circon-
f¨¦rence remarqu¨¦e sur ce sol peut s'expliquer par la relative abondance des
¨¦l¨¦ments nutritifs dont l'absorption par les plantes favorise une meilleure
formation des tissus v¨¦g&aux (H. BAULE et C. FRTCKER, 1969).

- 91 -
Le ph¨¦nom¨¨ne majeu inf.!uen?ant f'avor&-hems?nt la ~:*rois,~;ancr? des arbres
sur le sol ferruy.ineux appauvri dti KBD,R-SAMBA i;r.Ta.it essentiellement d 'ordre
hydrique et, ¨¤ moindre degr¨¦, physique (struct,1rc, perm¨¦able aux racines jusqu'¨¤
1 m de profondeur),
Les sols hydromorphes ferrugineux tropicaux !S.BAN.?, S.BAN.! et S.DARl)
permettent un bon d¨¦marrage de la croi.sance des plants pendant les premi¨¨res
ann¨¦es, gr?ce ¨¤ une bonne ali.menkation hydrique et min¨¦rale dans les horizons
superficiels.
Mais La diminutior! assez rapide qui rntervient d¨¨s la troisi¨¨me
ann¨¦e, surtout manifeste ¨¤ BANDIA, montre qu'au fur et ¨¤ mesure que les arbres
grandissent,
leurs besoins en l'au augmentent :?i- ne peuvent plus ¨ºtre satisfaits
par le sol dont les eaux sont sujettes ¨¤ des ph¨¦nomenes de d¨¦perditions par
¨¦vaporation directe ou par ruissell.ement au cours de .La saison pluvieuse.
La mauvaise a¨¦ration de ce sol entra?ne des
condit.ions d'anoxie dont les cons¨¦-
quences seraient une necrose partielle ou "'m¨¦tacutinisation" des racines dont
le pouvoir absorbant en eau diminue (G. LEMEE,lg78)- Ces sols ont une mauvaise
fertilit¨¦ physique due ¨¤ .Zeur zaract¨¦re compact et asphyxiant inh¨¦rent ¨¤ un
engorgement de profondeur qui Limite l'¨¦paisseur du volume de sol exploitable
par les racines, comme le d¨¦montrent les plus faibles hauteurs dominantes
(figure 19) qui sont ¨¦gales ¨¤ 9,50 m sur le sol peu profond ferrugineux tropica.!
de BANDIA (S.BAN2) et 10,70 m sur le sol S.KMG de KEUR-MACTAR.
La faible croissance enregistr¨¦e SUI les sables profonds de BOLOR
(S.B02), TEUG-NDOGUI (S.TNDl) et MBAO (S.MB2) serait due ¨¤ la pauvret¨¦ de ceux-
ci en argile qui ne permet pas .de retenir suffisamment d'eau et, en ¨¦l¨¦ments
nutritifs. En effet, les ¨¦tudes men¨¦es dans la for& de Mamora au Maroc ont
permis ¨¤ G.DE BEAUCORPS (~1957) de constater que, lorsque la profondeur des
sables d¨¦passait 2 m, l~~UCCL&pkti c~du&n& se d¨¦veloppait tr¨¦s mal ou
peu, faute d'eau. D'apr¨¨s cet auteur la vitesse de croissance de l'E~.&&ypXti
¨¦tait en relation inverse de l'¨¦paisseur du sable et, a partir d'une ter- .
taine profondeur (3 a 4 m)
la croissance etait pratiquement nulle. Les arbres
se trouvent SOUS l'effet conjugue d¨¦favorable d'une alimentation d¨¦ficitaire
en eau assez marqu¨¦e due au caract¨¨re filtrant du sol et, des faibles r¨¦serves
en ¨¦l.6ments nutritifs.

La comparaison des .r&!~ltats obtenus sux ces sols avec reu;r de RAMBEY
et de KEUR-MACTA.R
(s. ~1112)
montrent: que, lorsque ie sable repose SUI
un horizon riche en argile peFJ pro;?orr.d,
~'E'W&/@ti peut facilement ,se d&e-.
lopper. Ces constatations concordent parfaitement avec les observations de
Kq~sCHoff et VAN PRAAC il954.? qui, 4 partir d'une ¨¦tude effectu¨¦e en irsra?],
ont
montr¨¦ que ia vitesse de croi:7.saiir.?t=~ maximum ¨¦tait assur¨¦e lorsque P ¡®&pais?eur-
de sable ¨¦tait comprise entre 1 m et 1,s m au-dessus de la couche aryileuse.
Cet horizon sert de lieu de stot?ka<;e des eaux de pluie infiltr¨¦es dans ie sol
et qui sont ensuite mses ¨¤ 1~1 disposition des arbres.
Les hauteurs dominantes obtenues sur le sol S-KM2 (13,80 m) et sur le.
sol S.KM4 (15,30 m) apres 7 ans de croissance, expliquent bien l'influence
favorable d'un tel horizon sur la croissance des arbres. Ainsi, .les racines*

apr¨¨s avoir traverse une zone assez sableuse pauvre en eau, se trouvent dans
un horizon qui leur assure de meilleures conditions hydriques.
Figure 19 I Courbes de croissance de la hauteur dominante
des diff¨¦rentes parcelles en fonction de l'?ge
Hdom
lI
1700
I
1600
!
1500.1
i 0AYd9?! KM'977,
.c-
.,'
1300.
1200
t -.
.-
.-
_ -. ----c..
I--"---C-.
-..
-c---------c
1
2
3
L
5
6
7
R
9
10 11
AnnLtz

CHAPITRE I\\r
INFLUENCE DE L¡¯ECARTEPEM SUR 1A CmIWCE 1I
*

" 94 -
La production d 'une plantation forci-st.ic:~r? d&pend, non seulement..
des conditions ¨¦dapho-ciimatiques ?u milieu, mais aussi des techniques syl-
vicoles; Ces techniques peuvent ¨ºtre orient¨¦es vers les diff¨¦rents types de
pr¨¦paratron de sol, les ¨¦cartements ou ia L*onduite du peuplement sur pied,
Nous nous propons d'¨¦tudier, ¨¤ partir des exp¨¦riences men¨¦es sur
queiques sites experimentaux,
i 'effet de 1 "~cartemeni sur la croissaric<z d~,s
arbres, Le but vis¨¦ par cette &tude :.est de d¨¦terminer 1 '¨¦cartement qui. permet.
c
de maxim&)e la production. Si la hauteur n'est pas tr¨¨s li¨¦e ¨¤ l'¨¦carte-
ment? 0" peut ,supposer, ;* pr.ior.i _. Tue !r. pir-on ft-!renre en depend dans un*:
large mesure,
1 P- LES ?CARTEMENTS wmmuEs
-
-
Nous d¨¦signons, sous .Le nom de classique, les &artements dont 1,
mise en place ne fait pas appel ¨¤ des dispositifs particuliers, Ils concernent,
les stations de BANDIA, KEUR-MACTAR et BAYOTTES.
l.- STATION DE BANDIA o Parcelle 1978 - Essai nL' 97
L'essai comporte trois ¨¦cartement : 3 m x 3 m ; 3 m x 6 m et 6 m x 6 m,
11 a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ par blocs de 5 x 5 arbres en 3 r¨¦p¨¦titions, sur un sol ferru-
gineux tropical hydromorphe e L'essai concerne seulement la provenance 84ff#TB.
Les valeurs moyennes de la hauteur et de la
circonf¨¦rence sont donn¨¦es dans le
tableau 13.
TABLEAU 13 : Hauteurs et circonf¨¦rences moyennes et accroissements
de la provenance 841f en fonction des ¨¦cartements
-
1 3mx3m
1
3mx6m
I
6mx6m
Ann¨¦es
1
I
I
Acc
Acc
t
t
Acc

- 95 -
Les courbes dcj la fiyll.rF 2f.'llC' rPv+I en t pas 3~ ri'.! ff&rences notables
entre les ¨¦cartement:
ciu cours de la premiPr(~ ~ul¨¦c- ~ ,,'c ri '6. st qu '¨¤ partir &
la deuxi¨¨me ann¨¦e que. i 'effet ecartement- :ommencc> ,> st .fairc- sentir et auy-
mente avec l'?ge. Quel que soit i'ecartement., on c.on.statt :+t" la hauteur
amorce son .maxi.mum a partir de i '?ge de
trois 3~s. ::CL IF-cri est, -4 4 ans,
de 550 cm pour 1 '¨¦cart.ement EU; 6iC cm pour Eh ot '2c; r:m pour Ec. Les cour-
bes des accroissements courants tw font appara?tre des dif.ferences siqnifi-
catives qu'¨¤ la deuxi¨¨me ann¨¦e.
Les circonffirences sonl r'n progression .-:en5ib.l;- .de EU 2 EC, avec
des valeurs respectives ¨¦gales 2 17,,0 cm, 21,2 cm ei %4?'7 Scm. Le gain sur
l'¨¦cartement Ec par rapport aux Pcartements Eu et Eb, exprime en &
I
i?kra&? , montre que l'on yayne, z,espectivement. sur !a hauteur 30,9 % et 18,3 %
et, sur la circonf¨¦rence, 44,11% et 15,57 %. Par rapport 3 l'¨¦cartement Ea,
on gagne 10,91 % sur la hauteur et 24,71 % sur la circonfkrence avec l'¨¦carte-
ment Eb. On remarque que la diff¨¦rence est plus yrdnde entre Ea et Ec %T+-m=-
&VWWYY lorsque l'on consid¨¨re Id circonference
C'est dire donc que l'effet ¨¦cartement a eu plus d'influente sur la
circonf¨¦rence.
Les ecarts entre Eb et Ec sont plus Eaib.les. On peut donc dire
qu'¨¤ partir de 3 m x 6 m, l'¨¦cartement joue peu d'effet sur la croissance.
Neanmoins,
l'ecartement EC demeure i!e plus int¨¦ressant. Le gain sur la cir-
conf¨¦rence entre Ec St Ehest plus &evk qu'entre Eb et Ec
FIGURE 20 : Courbes de croissance de la hauteur et des accroissements
courants annuels sur la hauteur en fonction -Ye !':?ca.rtement et de
l'?ge -
ikmb&~Xti cdddQnb~h 84 ll/FTB
Ea = ¨¦cartement 3x3 m - Eb = ¨¦cartement 3x6 m - EC = ¨¦cartement 6x6m.
A
BANDIA 1978
:?Y
800..
Hauteur moyenne annuelle
MO.
_ - -- El.
:
600..
Eh
P c c
(Cm)
5 0 0
Accrotssements courants annuels
L-. .--- -.-e -L
L ._c
-+-----a
12 3
1
hnn¨¦er
1
7
3
4 An&es

- 96 -
2.- STATION DE KEUR-MACTAR : Parcelle 1977 - Essai r-1 78
Cet essai cherche ¨¤ tester deux ¨¦cartements (3
m x .? m et .5 m x -) !n)
sur deux types de SO.~ : sol sableux ferrugineux tropical .IessLv¨¦ (S.KM4) pro--
fond et sol ferrugineux tropical hydromorphe (S.KM6) compact. et peu profond.
lLes valeurs moyennes figurent dans le tableau 14,
TABLEAU 14 : Hauteurs et zlrCOnf&enCes moyennes t-?. acczoissements
de la provenance 8298 en fonction des ¨¦ca.rtements et
sur diff¨¦rents sols
sur sol ferrugineux tropical Lessiv¨¦
~'13 sol ferrugineux troplcai
(S.KM4)
hydromorphe JS.KM6)
-__--
_.. -.
.-
5mx:m
a.- la croissance en hauteur
L'examen des courbes de croissance ('fiqure 21) met en evidence des
diff¨¦rences entre Xes Ecartements ¨¤ partir de la cinqui¨¨me ann¨¦e. Le fait
marquant est que, quel que soit l'¨¦cartement,
la hauteur moyenne reste plus
¨¦levee sur le sol ferrugineux tropical lessiv¨¦ (S.KiY4). Cependant, sur les
deux sols, la croissance d¨¦marre sensiblement ¨¦gale pendant les trois pre-
mier-es annees. L'allure des courbes montrent que le rythme de croissance est
identique sur les deux sols. Sur le sol
S,KM4, la hauteur moyenne
est de
IO,~O m pour l'¨¦cartement Ea et if,70 m pour ~.'¨¦cartement Eb et, sur le UOI
S.KM6, elle est respectivement de 8,YO m et 9,80 m.

- 97 -
Figure 21
-
-
- : Courbes de croissance de la hauteur, et circonf¨¦rence
moyennes et des accroissements en fonction de l'¨¦cartement
et de l'?ge.
3: ecartement 3 m x 3177
b = ¨¦ c a r t e m e n t 5m x 5m
1 z sur sol ferrugineux tropical Iessivk (~KM~)

2: sur sol ferrugineux tropical hydtomorphe -
IS K t46l
A
Acc
!c m)
b) Accrolssemenh c o u r a n t s a n n u e l s
300,.
f- ¡®\\\\
.l¡¯
200..
/
/A\\
¡¯ ,.i
\\
.\\ -.-
100
Y
l
lT r-¡°2¡®.- y.- ($-- ¡®i.-J
A n n ¨¦ e s
c) C¡¯irconf¨¦rence m o y e n n e annuelif*
Eb,
A c c r o i s s e m e n t s c o u r a n t s a n n u e l s
12.
Eb2
Est

10
- Fa2
8..
6..
1.
2..
+....- -)
L. ., -. -....--.+---+- -+b.-e
¡¯ Ann¨¦es
1
?
?
L
q
6
7 A n n ¨¦ e s

- 98
Les accrcl isscments cc?dxar~t.s soni
OYES ?P~I iable.5 d ¡®une ann¨¦e ¨¤
.I 'autre. Avec les etrartements ??bj) Eu? et E-b2. Zt maximum est atteint ¨¤ i¨¹
troisi¨¨me ann¨¦e, alors. quer pour i-af,
i_l .sppara?t ¨¤ la deuxi¨¨me ann¨¦e.
b.- la croissance en clrconft2rence
-
-
--_-.-----
Les courbes des circonf¨¦rences (figure 21 ) montrent que c'est i'¨¦car-
tement Eb qui donnent les meilleurs r¨¦sultats. Mais cette fois-ci, on cons-
tate que les ¨¦cartements Eaf et Eb2 donnent, pratiquement, les m¨ºmes r¨¦sultats,
L-7 :;,oissance est rs;er fOrte zrttre la deUX?¨¨!i!!Z et la troisi¨¨me .X=X?. C 'O.:ar-
tement Eb2 se distingue nettement des autres- Les valeurs moyennes (tableau 14 j
classent les ¨¦cartements dans .! 'ordre d¨¦croissant suivant :
Les accro.zssements courants annuels montrent des fluctuations au
cours des ann¨¦es et diff¨¦rencient les ecartements ¨¤ partir de la cinquieme
ann¨¦e. Ils dkcroissent brutalement au cours dz la quatri¨¦me annke. Exprim¨¦ en
I le gain sur la hauteur et la circonf?rence obtenu sur luecar-
tement Eb par rapport ¨¤ Eu est.$ respectivement, de 9,35 90 et 35,19 % sur le
sol ferrugineux tropical Lessive (S,KM4) et de 10,lf % et 28,O % sur le sol
hydromorphe (S.KMG),
La diff¨¦rence entre Les deux ¨¦cartements est
plus manifeste sur I;i
circonference que sur la hauteur-. L'¨¦cartement semble avoir eu plus d'effet
sur le sol sableux profond ferrugineux tropical lessiv¨¦ (S.KM4),

3.- STATION DES BAYOTTES, - Parcelle 1979 - Essai nu 131
L'essai comporte trois ¨¦cartements .: 2,s m x 2,5 ; 2,5 m x 5 m et
5 m x 5 m. Il a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ sur un sol faiblement ferrallitique (S.BAYl) par
blocs de 7 x 7 arbres avec 3 riip&itions.
Les diff&en&sAsont donnees dans
le tableau 15,
Jti

-,----
-
- 99 -
> - 1s. croissance en hauteur
Les courbes de la figure 22 r¨¦v¨¨lent des diffdrences assez minimes
entre les ¨¦cartements qui ne sont perceptibles qu'd la cinqui¨¦me ann¨¦e. La
hauteur moyenne est de Il,30 m pour I'¨¦cartement Eu, 12,lO m pour Eb et
12,20 m pour Ec.
Les accroissements courants atteignent leur maximum ¨¤ la deuxi¨¨me
ann¨¦e, puis d¨¦croissent progressivement jusqu'a la cinqui¨¨me ann¨¦e.
b.- la croissance en circonf¨¦rence
Les diff¨¦rences manifest¨¦es entre ?es ¨¦cartements sont beaucoup plus
nettes que pour les hauteurs.
La circonf&ence augmente avec l'¨¦cartement.
Elle est ¨¦gale ¨¤ 27,5 cm pour %a, 32,l cm pour Eb et 37,5 cm pour Ec.
./.

a) -(au' PJI
b) Acc rolssements courants anquek
c) C¡¯irconf¨¦rence moyenne annuek
_x fc
*¡¯
/
ACC
d) .-
Acrrolssements
c o u r a n t s a n n u e l s
(cm1 ¡¯
,/,...-
Eb
i ,
. ,
12
Ec \\
;;, ¡®,//y. -- - Ea
10
q/*
8
6
c..
2.
w-L--
L--- :
.
1 2
3 1 5 Ann¨¦es
1
2
3
L
5
Ann¨¦es
Figure 22 : Courbes de croissance de la hauteur et circonference
moyennes en fonction de l'¨¦cartement et de l'?ge

- 101 -
1.. ¡®cic.c~.(~l.-.~i-¡®rneil
t est mdximum ¨¤ la troi Si&mci dnn?e et Y&l inr progres-
sivement jusqu'¨¤ iu ':inqui¨¨me anr-f¨¦e. Les ¨¦car.temer)%s Etj et Ec pro,surent, par
rapport 2 l'kartement Ea un gaj1.t ;respectif de 7,Od % et '7,9ii % sur la hau-

teur. 12 est respectivement ¨¦gal.# ,i 16,73 7; et S&36 % sux la circonf¨¦rence.
Par rapport ¨¤ ES, on obtient sur la hauteur 0,8? 7: et sur la ,:irconf¨¦rence
16,82 Y de pius avec l'¨¦cartement EC.
Ces r¨¦sultats montrent que l'¨¦cartement joue beaucoup plus d'influ-
ence sur la croissance en circonf¨¦rence que sur la hauteur. Le gain, entre
-7?1z ¨¦carteme- ;.r 93n~Pruti fs, diminue propre.ssIvement I.orsqu 'on ,passe :Ii' p.7uS
petit au plus grand ¨¦cartement. Il aurait ¨¦te plus indicatif de tester des
¨¦cartements progressifs jusqu'¨¤ un seuil o¨´ les diff¨¦rences deviennent peu
significatives. Dans le cas pr¨¦sent,
le meilleur ¨¦cartement semble ¨ºtre
5mx?m.
I I , - ECARTEMENTS TYPE "fIELDE\\"
Cet essai a ¨¦te r¨¦alise avec la provenance 6948/FTB dans la station
de BANDIA et dans le Papem de DAROU sur sols ferrugineux tropicaux hydromor-
phes. On cherche a tester 7 ¨¦cartements afin de d¨¦terminer celui qui donne
la meilleure croissance. La description compl¨¨te du dispositif est donn¨¦e
dans le premier chapitre.
l.- STATION de BANDIA : Parcelle 1976 - Essai no 69
Le tableau 16 donne les valeurs moyennes aux differents ¨¦cartements.
Nous avons represent¨¦, sur le tableau, l'¨¦cartement par le rayon du cercle
correspondant. En plus des 7 ¨¦cartements ktudi¨¦s, nous y avons ajout¨¦ les
deux extr¨ºmes.
Les r¨¦sultats du tableau 16, exprim¨¦s sur la figure 23a, montrent
qu'il n'y a pas de relation Etroite entre la hauteur moyenne et l'¨¦cartement.
Celle.-ci augmente progressivement jusqu'au troisi¨¨me ¨¦cartement
ER3, puis
d¨¦croft brutalement pour ensuite remonter jusqu'¨¤ un maximum ¨¤ l'¨¦cartement
ER7. La hauteur et la circonf¨¦rence moyennes sont plus ¨¦lev¨¦es pour l'¨¦carte-
ment Eu7 avec des valeurs respectives de 798 cm et 24,l cm. C'est ¨¦galement
cet ¨¦cartement qui donne l'accroissement maximum moyen annuel (152 cm).
. /.

- lO%-
Hauteurs et circonf¨¦rences moyennes et accroissements annuels
en fonction de l'¨¦cartement "type Nelder" et de l'?ge
Tableau 16a : Hauteurs et circonf¨¦rences moyennes - BANDIA
._ _.-.- -
Tableau I 16 b : Accroissements sur la hauteur et circonf¨¦rence - BANDIA
3,0
116
2,6
-
-
TABLEAU 17a : Hauteurs et circonf¨¦rences moyennes - DAROU
L
1
Ro
;
I
R6
Ri
l
R1
R2
I
H m
cm
I
¡¯
Hm 1 cm
ht&
-
t
1976
7 1 7 6
2
j--
8 9 8
A--
26,7
7 909
-L-.-
Tableau 17b : ACCROISSENENT S U R LA H?AJTEUR E T CIRCQHZ¡¯ERENCE f#OYENN~(en an) - DAROU
¡®I
1
lim
!
--t
I
L
I 1978
j 218 /
1 178 j
j 20.9
j

l
2,s
-
4,2

¡± ioa-
formule 0
La courbe: !b.! de ?a f.igurc~ 2.3 mwntre que la section cro?t tr¨¨s
.
sensiblement jusqu'aa ER.7 ¨¤ partir duquel on remarque pei~ d,e diff¨¦rences
avec 5 "¨¦cartement ERb,
?y? p@yt &y,c dire /-yic 72 i~.2nrli:~rencr ne joue plus d'influente
notable sur Pe bon d¨¦veloppement des arbres & partir d'une surface ¨¦l¨¦men-
taire de fg,76 m2 correspondant B un ¨¦cartement de 4,5 m x 4,5 m. La con-
currence est tr¨¨s forte avec Les
faibles &artements et jliminue en sens
inverse de 1 @¨¦cartement.
Des taux de survie varient entre 33 et. 50 % avec des trois premiers
¨¦cartements etudi¨¦s, tandis qu'ils sont de 8.3 % dans l'¨¦cartement ERT.,
2.- PApEM de DAROU .z Parcelle 1976 =, Essai no 69
&omme precedemment,
ia courbe des hauteurs moyennes montre une
absence de r&ation etroite avec 1'¨¦cartement, On remarque deux ¨¦tats d¨¦pres-
sifs entre Lt. premier et le troisi&me ¨¦cartement et entre le troisi¨¨me et
le septieme ¨¦cartement. C'est ERir qui donne les mei.1leur.s r¨¦sultats avec une
hauteur moyenne de 959 cm et une c.irrzxfX,-tn,z + 29,2 cm. Celle-ci xestep
par contre* influencee par 1 '¨¦cartement jusqu'¨¤ R6 a partir duquel .i4, appa-

ra?t des f.luctuations,
La courbe (b) de Pa figure 23 montre, comme dans le cas pr¨¦c¨¦dent,
que la concurrence joue jusqu"¨¤ un seul1 correspondant ¨¤ ER? a partir duquel
l'effet ¨¦cartement joue une influence peu significative, Mais, contrairement
¨¤ ce que 1 'on observe d BANDIA. .La concurrence ne se traduit pas icj par une

mortalit¨¦ importante car les taux de survie sont peu diff¨¦rents d'un ¨¦carte-
ment d l'autre et varie entre 91, iJ-Slf# 9

La d¨¦croissance obtenue sur .le cercle Rb pourrait, dans les deux
cas, s'expliquer par un effet de bordure qui jouerait une influence n¨¦faste
sur la croissance des arbres,


¡®-- 104 -
Figure 23a : Courbes de croissance de la hauteur moyenne
en fonction des ¨¦cartements
*
Hmoy
itructure d u peupicment d%apr¨¦s l a hauteu; *noyenrr
(cm1
1000.
700
Y00
1
100¡¯
1
sou 1
Lao.
300
200
l
lOO{
i
Lid-.iJJ-iii--,
Ro RI RI R3 Iy.1 Rg Rg RT R8 Ecartemenu
im
70
65
60
55
SQ
L5
LC
3s
30
¡®?5
20
15
10
5
Figure 23b
Courbes de la section moyenne en fonction
des Ecartements


- 105 _I
I I I , - C ONCLUSION
Cette ¨¦tude, aussi limit¨¦e qu'elle- soit, montre qucf 1 Pf>ffeI hcarte-
ment SU.~ la croissance des arbres varie avec: .!t¡®c fdctt?clrs i1u rn); ir u, notam-
ment la nature du sol. On ne peut donc se fixer, ii pi iori, un 6cL+rtement
donn¨¦ avant d'avoir men¨¦ des exp¨¦riences.
1,'influence de 1 '¨¦cartement, comme <~sli T/ouva; I . '$4 ,??:r ¨º?iJr t', fout?
l)lus ~17 'effet sur la croissance en circonf¨¦rence qu 'en hauteur. Quei que soit
le site ou le type de sol supportant l'essai, c 'est le plus grand ¨¦cartement
qui donne la meilleure croissance en circonf¨¦rence.
Les diff¨¦rences manifest¨¦es entre les ¨¦cartements sur la CroiSSanCe
en hauteur dans la station de BANDIA montrent que l'¨¦cartement peut jouer une
grande influence qui peut se faire sentir jusqu'au plus grand, lorsque les
conditions du milieu se r¨¦v¨¨lent d¨¦favorables au d¨¦veloppement des arbres. Si
la croissance se fait dans des conditions assez favorables, cette influence
s'estompe assez vite. Ainsi, aux BAYOTTES, on remarque peu de diff¨¦rences entre
le deuxieme (2,5 m x 5 m) et le troisi¨¨me (5 m x 5 m) ¨¦cartement.
Sur sol tres compact, l'influence de l'¨¦cartement sur la croissance
en circonf¨¦rence , para?t moins importante.
C'est ce que montrent les r¨¦sultats
de KEUR-HACTAR sur sol ferrugineux tropical hydromorphe (S.KM6).
Nous pourrons donc retenir pour BANDIA, sur sol ferrugineux tro-
pical hydromorphtie peu profond, un ¨¦cartement de 6 m x 6 m et, sur sol plus
profond,
un +artement de 4,5 m x 4,5 m. Dans les stations de KEUR-MACTAR et
des BAYOTTES, on peut pr¨¦f¨¦rer l'¨¦cartement 5 m x 5 m, Dans le site de DAROU,
sur sol ferrugineux tropical hydromorphe, c'est l'¨¦cartement 4,5 m x 4,5 m
qui retient notre attention.

CHAPITRE V
------.
RUDE: MWHOLCGIQuE DU SYSTEJ¡±E FVUN4IFE /
1
-
I

108 ¡®-
f s --
G?N?RALIT?S
Dans la via de la plantt:, ?.>s racines tiennent une place d¨¦termk-
r?dnt~? I E.Zles assureni- ¨¤ la plant<. tint alimentation hydromin¨¦rale, une fixat.loa
lu-i permettant de r¨¦sister aux verni-s violents et participent activement aux
diverses synth¨¨ses m¨¦taboliques.
lr?.r .racint.?s peuvent exploiter le sol dans
LOUS les sens : horizontal, obliqlrt et vertical.
La direction de croissance
es-t un des facteurs importzants dc la morphoqen¨¨se.
Elle conditionne notamment
1 'exploration du soi et- la solidjtt: de l'ancrage de la plante.
Dans la grande chalne de m¨¦tabolismer
les racines peuvent &tre assi-
milees ¨¤ des usines de fabrication primaire et de finition. Elles participent
activement d l'¨¦laboration de certaines Subst:ances ou produits tels que les
photohormones, les cytokinines ou qibberellines (TORREY, 1976 ; LE THAM et
&., 1978)¡® indispensables ¨¤ la croissance du v¨¦g¨¦tal. Elles assurent ¨¦qale-
ment leur transport.
Leurs activit¨¦s peuvent &tre tr¨¨s modifiees par certaines contraintes
physiques,. m¨¦caniques ou biochimiques du milieu de croissance., Ces contraintes
ont des manifestations diff¨¦rentes sur .la physiologie de la plante. Ainsi, on
peut constater, avec CHAMEL (l-97.3), que .l"augmentation du potentiel osmotique
du milieu baignant les racines, peut provoquer la diminution de la p¨¦n¨¦tration
et migration du potassium #@K. KURSANOV (1960) a montre quben pr¨¦sence dIrane
bonne alimentation azot¨¦e, les assimilats synth¨¦tis¨¦s au niveau des feuilles
migrant sous forme de saccharose,
¨¦taient rapidement transform¨¦s en produits
plus raffin¨¦s qui sont vite r¨¦export¨¦s sous forme d'acides organiques ou d'acides
amin¨¦s vers les parties a¨¦riennes, Mais,
1orsque cette alimentation ¨¦tait mau-
vaise, les diff¨¦rents flux de m¨¦tabolisme sont perturb¨¦s en affectant la trans-,
formation des produits,
Les conditions d'anoxie prolonq&es,
c'est-a-dire manque d'oxyg¨¨ne,
peuvent s¨¦rieusement affecter le r¨¦gime m¨¦tabolique de la plante (G. LEVY, 1981 ;
J. LANGLOIS, 1971). En rondition de s¨¦cheresse tr¨¨s accentu¨¦e entrainant un
effet d¨¦favorable hydrique,
les racines peuvent jouer le r61e d'emmagasinage
des ¨¦l¨¦ments nutritifs (S. AL HA.YANl et N, VARTANIAN, 1979).
./-

- 109 -
Notre ¨¦tude n 'aborde .lf> probl¨¨me .:( u iement
Il"- :<i)lr:< ur3 7IKI!r
<e La
morphologie du systhme iacinaire a travers /C~C. d2ft~@rerl,kk .50 i:;. l,i-; c~t-ude.5-,
plus pouss¨¦es, relatives aux rythme:; et contraint:>L ,1t: .I o;s:;ancr
<Jt Les
cons¨¦quences inh¨¦rentes sur le metabo?isme ghn¨¦r.~i 0 pc>iit.r'oni
f-di r; 2 ¡° o b j e t
d'exp¨¦riences ult¨¦rieures.
II.- MORPHOLOGIE DU SYST?ME RACINAIRE
-__--._-
l.- SUR SOLS SABLEUX PROFONDS
- -
Les photos ! ¨¤ 3 illustrent quelques cd.'= Ji- fiyurer rencontres stir
des sols sableux profonds ¨¤ travers les differerts sites.
Le syst¨¨me racinaire appara?t, dans L'ensemble, tres ramifi¨¦ et tra-
?ant. On remarque l'absence d'un pivot principal bien developp¨¦. Sa taille
diminue au fur et a mesure qu'il s'enfonce dans le sol, Dans le SO.~ ferrugi-
neux tropical lessiv¨¦ de KEUR-MACTAR (phote 2), le pivot devient tr¨¨s fassi-
cul¨¦ vers 1 m de profondeur, tandis que sur le sol de TRUC-NDODUI, il se
ramifie vers 30 cm de profondeur.
La photo d est l'illustration parfaite d'un syst¨¨me racinaire d¨¦ve-
lopp¨¦ dans des conditions arides.
Le syst¨¨me racinaire est tr¨¨s superficiel
et tra?ant avec une profondeur de p¨¦n¨¦tration du pivot qui ne d¨¦passe pas 1 m.
Les racines se trouvent concentr¨¦s principalement dans les quarante premiers
centim¨¨tres du sol, C'est dans cette zone que tous les besoins en ¨¦l¨¦ments
min¨¦raux doivent ¨ºtre satisfaits,
tandis que l'eau de profondeur est esseri-
tiellement apport¨¦e par le pivot.
Lors du dessouchage des arbres,
il ¨¦tait fr¨¦quent de rencontrer des
racines tr¨¨s longues. Ainsi, sur la photo .l, on peut remarquer une tr¨¨s lon-
gure racine (7 m) enroul¨¦e ¨¤ la base de la souche. Ceci montre que l'Eu.Ca-
Qptti cat?wkfdena~ r dans des conditions d'aridit¨¦ accentu¨¦e, peut superfi-
ciellement exploiter le sol jusqu'¨¤ un rayon de 7 m et peut-¨ºtre m¨ºme plus.

Ces r¨¦sultats concordent bien avec les observations effectukes iM clihi par
des auteurs tels que AWE et c&. (1976), MORTON et HVLLE (1973) et OPPENHEIMER
(1961) sur des esp¨¨ces diverses adapt¨¦es d des conditions de xerophytisme
accentu¨¦es.
./.

- 110 -
su 7 !i~ photc :¡®, 91; r¨ºii~.~rq~~~ un important deveioppemenl- de petites
racines. La densite de racines est tr¨¨s forte a la partie qui juxte le collei
et partent dans toutes les directions,
Certaines racines se trouvent devi¨¦es
vers la verticale apr¨¨s une direction primLt.ive oblique. Ce coude ¨¤ grand
angle pourrait signifier que la racine, apr¨¨s avoir contourn¨¦ un obstacle
dans le sol, retrouve son comportement g¨¦otrope (A. RIEDACKER, 1978).
La photo 3, SUI un SO; sableux ferrugineux tropical lessi,&, montre
une charpente tout ¨¤ fait diff¨¦rente des autres. Or: constate, de part et
d'autre du pivot principal, des racines qui s"&alent horizontalement et a
10 cm au dessous du collet, il appara?t de g.rosses racines qui pointent
obliquement vers le bas.
Un tel syst¨¨me permet d'exploiter le maximum de
volume de sol et une solidit¨¦ de fixation de l'arbre. Le pivot et la racine
lat¨¦rale, ¨¤ peu pr¨¨s ¨¦quivalente, se coudent au contact d'un horizon indure
vers 1,20 m de profondeur. A ce niveau,
le p.ivot perd sa signification et se
trouve rkduit ¨¤ de petites racines,,
2.- SUR SOLS SABLO-LIMONEUX
La photo 4 met en ¨¦vidence une tres forte densit6 de .racines qui
partent principalement du collet,
Blles sont tra?antes et localis¨¦es essen-
tiellement dans la partie superf.icielle. Le pivot principal d¨¦passe ci peine
60 cm de profondeur, A ce niveau,
il est r&d'uit ¨¤ de petites fassicules,
L'importante masse de racines que l'on observe pourrait &re li¨¦e sd
des conditions de s¨¦cheresse accentu¨¦es du milieu de croissance.
Bn effet,
nous avons constat¨¦, ¨¤ BAMBEY, que le rythme de croissance des arbres se
faisait par vagues successives dPune ann¨¦e d l'autre. Lorsque la s¨¦cheresse
s'installe de mani¨¨re assez rude et alternante, la plante,pour s'adapter,
emet de nouvelles racines (KOZLOWSKY, 1981 ; VARTANIAN, 1977 ; AWB et &.,.S976).
On peut constater sur la photo 5 le rayonnement horizontal-,des
racines tra?antes autour de la souche qui offrent une solide installation
¨¤ l'arbre.

-. 111 -
3.- SUR SOLS ARGILO-SABLEUX HYDROMORPHES COMPACTS
..- ..-
-.-____ -..--.-.
Les photos 6 el 7 montrent, comme dan:, Zc .:ac pjr-&¨¦dent, dnc densit¨¦
de racines tra?antes sur la partre qui juxte le coJlt?t
%n k rd iremc>nt .A ce
que 1 'on constatai.t, cette fois-ci ies racine5 *jnt- ,j pt:au pr&s 11 m4me tai.!le
que le pivot pr.incipal que l'on voit pointer ver?..j c¡®2.1 emcnt vers I P bas (photo 8) .
la zone exploit¨¦e par les racine.5 .4 une profondeur d "e.r!vixxi

Y m. A ce niveau,
le pivot est r¨¦duit ¨¤ une petite racine.
Des f.j<¨¹(jE; meri~¡®~u i)¨¹i kys.L. ~2,~~.<w~ ?!q¡± ,z!?t peer.v 7 Ci ..7 i?.
RTElMCKEK et
s. SADIO (1982) de montrer qu'en conditions d'anoxie prolong¨¦e due ¨¤ la pr¨¦sence
d'une nappe d'eau, il appara?t des racines lat¨¦rales dont la grosseur ¨¦quivaut
¨¤ celle du pivot principal, alors que le t¨¦moin d¨¦veloppe un pivot assez puis-

sant. Ceci. n'est qu'une cons¨¦quence induite au syst¨¨me racinaire par l'arr¨ºt
d'¨¦longation du pivot.
Sur la photo 6, on constate ¨¦galeme.nt que les racines sont localis¨¦es
essentiellement ¨¤ la partie superficielle du sol.
Le pivot se montre bien indi-
vidualis¨¦ jusqu'¨¤ une profondeur d'environ 90 cm o¨´ il se divise en racines de
taille equivalente.
4.- INFLUENCE DES TECHNIQUES DE PEPINIERE
Les photos 8 et 9 illustrent l'¨¦tat d'un syst¨¨me racinaire affect¨¦ par
les techniques d'¨¦levage en >eplni¨¦re. Sur la photo 8, on constate deux niveaux
de ramification :
- dans la zone situ¨¦e juste au-dessousdu collet, on voit partir des
racines lat¨¦rales ¨¤ orientation honrizontale ;
- le deuxi¨¨me niveau de ramification fait appara?tre des racines
coud¨¦es ¨¤ angle arrondi vers 1 m de profondeur.
Ces d¨¦viations sont dues ¨¤ la presence d'un horizon ciment¨¦, assez
compact, qui emp¨ºche .la p¨¦n¨¦tration verticale des racines. Entre les deux ni-
veaux, se situe une zone depourvue de rac.ines.
Tout se passe comme si l'arbre
avait deux sources d'alimentation dont la premi¨¨re apporte essentiellement
des ¨¦lements min¨¦raux et la deuxi¨¨me assure l'alimentation hydrique. Mais le
. i.

112 -
¡®-
fait le plus marquanr -St .la ramification du pivot 2 partir de ?D cm au-
dessous du collci. 11 se pr¨¦sent-c: sous forme de racine fassicul¨¦e dont Les
1
parties ¨¦l¨¦mentaires restent soud¨¦es les unes contre les autres.
La photo 9 est d'illustration parfaite d'un syst¨¨me racinaire dont
La morphologie reste tr¨¨s affect& par .L"¨¦levaqe en p¨¦pini¨¨re. On observe
un ensemble de racines de taille 4 peu pr¨¨s
sembLab1.e et plus ou moins anas-
tomos¨¦es.
Certaines montrent une spiralisation en profondeur.
La morphologie du syst¨¨me racinaire,, pr¨¦sent¨¦e par les photos 8 et 9,
serait 5ssecticliement la cause d"u.1 Slevaqe p~~.!cnqk 21 ,&irJ'Orek 3 ~~ff:ct.:
la technique d'¨¦levage des plants en p¨¦pini¨¨re utilisant les sachets de
poly-
¨¦thyl¨¨ne ou des contenaurs¨¤ fonds courts, entra?ne la spiralisation du pivot
et des rac.ines lat¨¦rales. Ceci est d'autant plus fr¨¦quent que l'esp¨¨ce a une
croissance rapide et un syst¨¦me racinaire assez puissant. L'~u.&7kjp~~ cama,t-
duRetiti, pr¨¦sentant ces caract¨¦ristiques, on peut logiquement croire qu'¨¤
partir d'une certaine dur¨¦e de skjour (4-5 mois) en pepini¨¨re, le pivot bute
au fond du sachet entra?nant ainsi l'apparition de nouvelles racines lat¨¦rales.
Ce caract¨¨re h¨¦rit¨¦ affecte la plante durant toute sa vie.
5.- CONCLUSION
Cette ¨¦tude tr¨¨s sommaire apporte des renseignements assez importants
¨¤ plusieurs titres sur la morphologie du systeme racinaire de l'Eu~a&p&.&5
camalduletih.
Il est difficile de se faire, ¨¤ partir de cette ¨¦tude, un sch¨¦ma fixe
du syst¨¨me racinaixe dans la mesure o¨´, comme nous venons de le voir, celui-ci
d¨¦pend des facteurs (climat et SO%) du milieu et d'un h¨¦ritage des techniques
d'elevage en p¨¦pini¨¨re. Il est surtout tra?ant et superficiel.
La charpente des racines principales comporte, outre le pivot q¨¦n¨¦rale-
ment fassicul¨¦, un grand nombre de racines la,t¨¦rales qui, par un trajet horizon-
tal ou oblique, parcourent Les horizons super.ficiels du sol. Dans certaines
situations (photos 2 et 31, ces racines se coudent en angle arrondi ¨¤ une dis-
tance plus ou moins &oign&e de leur d¨¦part et p¨¦n¨¨trent verticalement en
profondeur.

¡®- 113 -
L 'exploitation du soi semble SF faire 21 deux niveaux :
-. superficiel, qui apporte zssr-?nt. iel Zement 1 es e1¨¦ment.s min¨¦raux nutritifs
- profond, prospecte par 16~ pivot. qui pr¨¦l¨¨ve i 'eau des horizons profonds.
La morphologie tibse.rv&. :ians les sols sabZi.ux .et .:ab?o--limoneux
montre que, dans des conditi.ons d¨¦favorables hydriques, .?e syst¨¨me rarinaire
peut prendre un d¨¦veloppement
consid¨¦rable en se limitant essentiellement ¨¤
la partie superficielle du sol. Ces observations concordent avec celles de
G. Df BEAUCORPS (1957) qui a co.nstat¨¦. au MAROC, sur des sables ¨¦pais, que les
racines lat¨¦rales se situaient essentiellement dans les 5 ¨¤ 20 premiers
centim¨¨tres et que seul le pivot, d'ailleurs peu marque, prospectait les hori-
zons profonds. Cet auteur constate
que les racines lat¨¦rales ne d¨¦marrent
qu'¨¤ partir de 10 ¨¤ 20 cm au-dessus du collet.
Dans notre cas, on a pu constater frdquemment des ramifications ¨¤ 5 cm
du collet et nous pensons que cela soit li¨¦ a des conditions d'enfoncement du
plant lors de la plantation, comme l'illustre la photo 2. Le syst¨¨me racinaire
peut, dans certaines conditions, d¨¦velopper des chevelus racinaires qui se con-
centrent dans la p¨¦riph¨¦rie imm¨¦diate de la souche. Ces chevelus pourraient
r¨¦sulter d'une remontee vers la surface des racines laterales (A. METRO et
CH. SAUVAGE, 1957) ou d'une adaptation ¨¤ des conditions d¨¦favorables hydriques
(H.R. OPPENHEIMER, 1961 ; S. AL HAYANI et N. VERTANIAN, 1979) ou d'anoxie
(A. RIEDACKER et S. SADIO, 1982).
Le foisonnement de racines dans certaines conditions de croissance
(photos 2 et 4) indique que tout se passe comme si,
au fur et ¨¤ mesure que les
besoins en eau et ¨¦l¨¦ments min&aux de l'arbre augmentent, en raison de l'?ge,
le pivot est progressivement remplac¨¦ par des racines successives qui permettent
d'exploiter davantage de volume du sol. D'apr&s A. M.ETRO et CH. SAUlrAGE (1957),
ce comportement serait inh&ent ¨¤ un processus de vieillissement de l'arbre.
La morphologie assez diverse, pr¨¦sent¨¦e par les diff¨¦rentes souches
¨¦tudi¨¦es, semble &re en grande partie tributaire des conditions ¨¦daphiques du
milieu comme le tkmoignent les photos 1,3,6,7. L'extension lat¨¦rale du syst¨¨me
racinaire I Conjugu&e ¨¤ des p¨¦riodes de secheresse accent&e#, expliquerait la
tendance marqu¨¦e de 1'Eucalyptus d mener une grande concurrence entre des arbres
voisins sur un rayon assez important.
D'o¨´ la mortalit¨¦ tant observ¨¦e dans les
sites de TEUG-NDOGUI. BOLOR et BANDIA.
./.

- 114 -
MORPHOLOGIE DU SYSTEME RACINAIRE DE L'EUCALYPTUS CAMA2XiLEMSi-S
SUR DIFFERENTS TYPES DE SOLS
Photo 1 : syst¨¨me racinaire superficiel developp¨¦ sur .sol sableux tr¨¨s profond
en zone aride (TEuG-NDOGUI). On constate une concentration de racines
¨¤ la partie sup¨¦rieure et un faible pivot.
Photo 2 : syst¨¨me racinaire sur sol sableux :tr¨¨s profond (KEUR-MACTAR '- S.KM4)
en zone moyennement humide. On observe de nombreux chevelus racinaires
et des racines courb¨¦s vers le bas en angle arrondi. Le pivot principal
devient tres ramifi¨¦ ¨¤ sa partie infkrieure.
Photo 3 : syst¨¨me racinaire tra?ant d ¡®Euc~QpXti car?u,&-fdetid sur sol sableux
profond. De part et d'autre du pivot,
s'¨¦tendent des racines de tailles
assez importantes. Certaines se coudent au contact d'un horizon durci ou le
pivot devient tr¨¨s r¨¦duit.
Une telle charpente permet un solide encrage
de l'arbre.
Photo 4 : syst¨¨me racinaire tr¨¨s dens¨¦ment developp¨¦ ci la partie superficielle du
sol. On observe une forte densit¨¦ de racines et un pivot assez court et
ramifi¨¦.
Photo 5 : Exploitation horizontale du sol par les racines.
Photo 6 : syst¨¨me racinaire d'un arbre d¨¦velopp¨¦ sur sol compact ¨¤ engorgement
temporaire de profondeur (BANDIA - S.BAN2). On observe une forte densit¨¦
de racines ¨¤ la partie superficielle du sol et un pivot qui se divise
¨¤ sa partie inf¨¦rieure.
Photo 7 : syst¨¨me racinaire d'un arbre d¨¦veloppe sur un sol tr¨¨s compact argmlo-
sableux ¨¤ hydromorphie de Profonde;ur (KEUR-MACTAR - S.KJf6). Le c;$s.i-&.me
para?t tres faible avec des racines ¨¤ orientation oblique. Le pivot
s'amincit au fur et ¨¤ mesure qu'il p¨¦n¨¦tre le sol.
Photo 8 : syst¨¦me racinaire affect& par un ¨¦levage prolong¨¦ en p¨¦pini¨¦re. On
distingue deux niveaux d'exploitation du soletunpivot tr¨¨s fassicul¨¦.
Les racines se coudent ¨¤ la rencontre d'un obstacle (horizon cimente)
(KEUR-MACTAR - S.KM2).
Photo 9 : syst¨¨me racinaire h&it¨¦ d'un ¨¦levage prolong¨¦ en p¨¦piniere. On constate
une absence de pivot principal. Il appara?t, vers 20 cm au-dessous du
collet, de nombreuses racines anastomos¨¦es dont certaines montrent une
spiralisation.

- 115 -
Photo ?
Photo 2
Photo 3

Phot? !I
,¡¯
Photo 6
Photo 7

- 117 -
Photo a
. ,0
Photo 3

CHAPITRE VI
._
CONCLUSION GENERALE
/
I
-.-

Cette etude a permis de montrer quu Z'adaptation de ~'~MY&L#&&~
cam.Xd&kn& DEHN ¨¤ un milieu d'introduction est ¨¤ la fois climatique et eda-
phique. Ces deux facteurs peuvent. intervenix s¨¦par¨¦ment ou de mani¨¨re concom-
mittente. Il peut arriver qu"un des facteurs 1 'emporte sur l'autre, mais il
s'av¨¨re parfois tr¨¨s difficile de saisir

avec exactitude lequel intervient
de fa?on pr¨¦pond¨¦rante, vu les nombreuses interactions qui caract¨¦risent le
milieu naturel, Les arbres au cours des diff¨¦rentes p¨¦riodes qui jalonnent
leur cycle v¨¦getatif peuvent en ressentir les effets b¨¦n¨¦fiques ou nefastes.
x,- INFLUENCE DES FACTEURS LLIMAIIQUEZ~
Il d¨¦coule de cette ¨¦tude que le principal facteur climatique limi-
tant la croissance de I¡¯EucuQ~X~A camatdutena~ dans les diverses zones d'in-
troduction, semble &tre la quantite d"eau apport¨¦e par les pr¨¦cipitations.

Lorsque le climat est tres sec, marqu¨¦ par un d¨¦ficit pluviomktrique
quasi-persistant,
comme c'est le cas dans les sites de BOLOR, TEUG-NDOGUI, BAN-
DIA et BAMBEY, 1 ¡®EucdypXti camaldutetih, parvient n¨¦anmoins ¨¤ s'adapter, .mais sa
croissance se montre tr¨¨s faible, Ceci est d'autant plus spectaculaire que

la
saison s¨¨che est plus prolong¨¦e et le sol ina.pte ¨¤ emmagasiner le peu d'eau
infiltr¨¦e.

Csest la r¨¦partition des precipitations qui semble affecter beauceup
plus la croissance des arbres que .la quantit¨¦ d'eau en elle-m&me. Ceci rejoint
les observations de J.C, DELKWLLE (1978) et P.L. GIFFARD (1975) d'apr¨¦s les-
quels I la longueur de la saison s¨¦che et la r¨¦partition des pr¨¦cipitations

pendant la saison pluvieuse sont .les param¨¨tres d¨¦terminant l'adaptation de
1 ¡®Eucdypti cama.tduR~rzr\\b dans la zone tropicale seche, Selon FAO (19829,
l'utilisation de cette esp¨¦ce dans les zones caractkris¨¦es par des pluies dO¨¦t¨¦,
comme c'est le cas sous nos latitudes,

serait sans int¨¦r¨ºt ¨¦conomique en dessous
de l'isohy¨¨te 700 mm.
L'impact de la s¨¦cheresse s'est traduite sur les arbres par une faible
croissance en hauteur et circonf¨¦rence et un dess¨¦chement en cime, puis par une
mortalit¨¦. A cet Egard, les provenances montrent une sensibilit¨¦ assez variable*
d'un site ¨¤ l'autre. C'est dans les sites de .BOLOR et de TEWG-NDOGUI que la mor-

talit¨¦ a ¨¦t¨¦ plus importante. Les deux provenances du Nord Queensland se sont

- 120 _
r¨¦v¨¦l¨¦es
tr¨¨s sensibles ¨¤ la s¨¦cheresse. An p: c~vendzwt- 6948 fai i preuvt- d 'une
plus grande sensi.bilit¨¦ qui serait, peut-¨ºtre, i l¨¦t? ,i !a faib.lrc;ce 3ec ternp¨¦-
ratrires moyennes de son milieu d'origine. Cependar,tr,J on reinarqutz une plus
grande r¨¦sistance des provenances de l'ouesr austr~i~en.
Les r¨¦sultats obtenus par CONTARDI 'lYS.41, 4 partir- des tests de
r¨¦sistance ¨¤ la sechercssc mcn¨¦r, dans la ~.LY~~~XCC -i; San Juan on Arg.entine,
font penser que la diff¨¦rence de sensibilite fr ia .&cheresse des provenances
d'EI4Cc&/ptiL5 cUrKi~d&!W&5 serait li¨¦e ¨¤ des vd.r.Lab.ilit¨¦s gen¨¦tiques.
¡¯
L/ ¡®3; tei¡¯i~a~i<,~+ des p?r iode;; pluvietises <$.- .Jt4Tici tci; 3~ gL& >;.-J~;;g&,
qui ont ponctu¨¦ .Za croissance des arbres tout ie iong 13e leur cycle v¨¦g¨¦tatif,
s'est sans doute traduite par un comportement de xeromorphose entra?nant des
perturbations dans les divers p.rncessus de m¨¦taboZi.sme (synth¨¨se et transport
des aliments) et physiologique (transpiration
et photosynthese: (QURAISHI et C&.
1970 ; N. VARTANIAN, 1977 ; G. LEMEE, 1978) qu? orlt. eu pour signification Ia
diminution de la croi.ssance de partie a¨¦rienne et le d¨¦veloppement d'un syst¨¨me
racinaire assez puissant.
Lorsque la dessication se prolonge,
1 ¡®EucdypXti caw&duknA r¨¦siste
en diminuant sa transpiration (3, KAPLAN,, 1971 ; 1974) par r¨¦gulation intuitive
de l'ouverture des stomates et la r¨¦duction de la surface foliaire. Ainsi, ¨¤
BANDIA, P.N, SALL (1984) a montr¨¦, ¨¤ partir des r¨¦sultats de deux ans de mesures
k?. ntiU, qu'en ann¨¦e de mauvaise pluviom¨¦trie, l'E~ak?ypXti camaLdu&~h r¨¦dui-
sait sa consommation en eau. Lorsque la quantit¨¦ de l'eau disponible est assez
abondante, l~~~&&p~Un c&I.&W~~ accro?t sa transpiration
qui peut m¨ºme
ddpasser les pr¨¦cipitations annuelles cumul8es. R.KARSCHON et D. HETH (1967).
en comparant les bilans hydriques de parcelles exp¨¦rimentales en Isra?l, ont
trouve que la moyenne annuelle de l'¨¦vapotranspiration
sous plantation d'EUCa-
&jp&lh dkpassait de trks loin celle de la parcelle d¨¦couverte. Les r¨¦sultats
trouv& par P.N. SALL (1984) dans la for& de BANDIA montrent que I'ETR, sous
une plantation d'~uccfkjp~u6 ccw?ulduRen~h $?g& de 2 ans et demi, ¨¦tait presque
¨¦quivalente aux prkipitations cumul¨¦es annuelles. Ainsi, pour une pluviom&rie
¨¦gale ¨¤ 246,6 mm X'ETR est de 244,8 mm.
Les zones Sit&es ¨¤ proximit¨¦ de la mer (BQLOR et MBAO) b¨¦n¨¦ficient
d'un ¨¦tat hygrom¨¦trique tr¨¨s ¨¦lev¨¦ qui permet aux arbres de prospbrer m&me dans
des milieux o¨´ les rkserves hydriques du sol trks faibles. Cependant, les effets
./.

- 121 -
induits par La s¨¦cheresse se trouvent aggrav¨¦s avec la continentalit¨¦, surtout
lorsque la zone est soumise a Z"influence de5 vents chauds et ass¨¦chants de
L'harmattan.

Dans ces zones, l'effet: conjugu¨¦ des temp¨¦ratures tr¨¨s elev¨¦es et du
d¨¦ficit pluviom¨¦trique active %a mortalit¨¦ des arbres. La provenance ? den;eurc
d'dutant plus sensible qu'elle est originai.re d'une station relativement .mo.irs
chaude, comme c'est le cas avec ia provenance 6948. Les temp¨¦ratures tr¨¦s
¨¦lev¨¦es accentuent la dessication.
Le s ¨¦tudes de R.KARSCXONet L. PINCHAS (.l97!!,
Sl1.F
une plantation c~'~~v.cal.~ptti cramaLduten.h~ en Zsra?l, ont montre que les
provenances r¨¦sistaient jusqu'¨¤ des temp¨¦ratures de 47V. Ils notent peu de
variabilith de r¨¦sistance entre les provenances, mais toutesales feuilles des
diverses provenances avaient une temp¨¦rature l¨¦thale ¨¦gale ¨¤ 51'C. La grande
r¨¦sistance de ~¡®EucdegpXti camatdutemh ¨¤ la chaleur, d'apr¨¨s ces m&mes auteurs
(1969), peut s'expliquer par saq-Laucosit¨¦.. Ce critere pourrait ¨ºtre saisi pour
servir a la selection des provenances pouvant s'adapter dans les zones semi-
arides.
>\\,
Le gradient pluviom¨¦trique x¨¦v¨¦l¨¦ par les rksultats du tableau 2 est
en relation plus ou moins ¨¦troite avec la croissance des arbres, dont 1 'impor-
tance cro?t lorsqu'on passe des zones s¨¨ches (BOLOR) ¨¤ la zone plus humide
(BAYOTTES). On peut donc dire que, plus la ,pluviom¨¦trie est ¨¦lev¨¦e, plus ?a
production est importante d'o¨´, en toute logique, pour maximii$WmM la produc-
tion, il faudrait assurer ¨¤ 1¡¯EucdypXti une plus grande consommation en eau
soutenue en permanence.
Comme toute autre esp¨¨ce, 1¡¯ Ecicatyptti carnc&duLe~ti~ ,
plant¨¦ a la limite de sa zone ¨¦cologique, se developpera tr¨¨s mal ¨¤ condi'tion#
que le substratum p¨¦dologique' soit capable de mettre d sa disposition suffisam-,
ment d'eau.
Les resultats obtenus dans les Sit:es o¨´ les pr¨¦cipitations sont inf¨¦-
rieures ¨¤ celles des milieux d'origine montrent,
en r&gle g¨¦n¨¦rale, que .7 'intro-
duction de L ¡®Eucc@ptti camatdutenc~
dans ur& climat plus @ii% que ce1uI. auque.i
il est habitu¨¦ aura probablement des cons¨¦quences physiologique.~ directes se
traduisant par une forte mortalite et une diminution de .].a croissance. Son

introduction vers un climat p2us h?m.ide (yax rxempl e BRYCATESj .?e trc^dulx-i: gc
unt bonne. cro.i.ssancet :qu~ peut donne.?: des -.,
r+rrlf~-s ,?np.&aC&T Y<.7 J:'c.q +i; f ..,Y..¡®
*
¡®_._ .-..
'2 3 :.
de temps.
,

. 122,
I I , - INFLUENCE DU FACTEUR P?DOLOGPQUE
L'¨¦tude aura montr¨¦ que,
ma%g.+ son caractkre d'esp¨¨rye tr¨¨s ,plasi:ique,
la r¨¦ponse de i'Eucc&@~ti cumak&~kt&& 0 la fert?lit¨¦ p¨¦dologique dti mi.!ieu
est tr¨¨s variable avec -Les types de sol c Si I 'esp&:e parvient ¨¤ s'adapter S~I.-
divers types de 90.1~ sa rapidit¨¦ de croissance et, par l¨¤, sa product zen peluve.?t
¨ºtre affect¨¦es par les propri¨¦t¨¦s physiques et chimiques du sol.

L'EucUkjp~lti Ctrdd¡¯dQn~~~~ r¨¦pond favorablement a des sols tr¨¨s pro-
cy.3iIus,
- :-:;,r'..> 2;; ?'?.m.entn (~o.lloTdaux i:.armettant de lui assurer une bonne alimer-
tation hydrique. Dans ces sols
il donne le meil.le:ir de sa croissance
COILUE
c'est le cas dans son aire d'or,igine en Australie, sur des sols d"a?luvions
argileuses et des sols sabla -limoneux pr¨¦sentant un horizon riche en argile
situ¨¦ vers 60 2 %QQ cm de profondeur (J.C. ADAM, 1956 et E. BEGUE, 1963).

La structure compacte des sols ma.1 dra?n¨¦ s et la profondeur tr¨¨s grande
des sols sableux tr¨¨s pauvres en argile paraissent ¨ºtre des contraintes majeures
limitant la croissance de l'&.lCc&lJyJkti. Dans .le premier cas, les arbres souffrent
d'asphyxie due ¨¤ un manque d'oxyg¨¨ne et d'une difficulte des raci.nes a p¨¦n¨¦trer

le sol, tandis que dans le second cas, la texture du sol. impose aux arbres un
d¨¦ficit hydrique permanent, Lorsqule la texture 3ti sol permet de mettre ¨¤ Za dis-
position des arbres le maximum dbeau pendant Les p¨¦riodes les plus critiques,
la croissance de .l'EwU.@pkti est telle que m&me avec une pluviom¨¦trie tr¨¨s
faible, comme celle de MBAO, on obtient des r¨¦sultats tr¨¨s encourageants qui
peuvent concurrencer ceux des zones plus humides (BAYOTTES),
L'une des contraintes majeures r¨¦v&lt4es par de nombreux travaux (LACAZE,,
fg63 ; 1970 ; 1977 - PRYOR, 1964 - BROWN et RALE, 1968 - FAO, 1982,- F, LAPEYRIE
et G. BRUCHET, 1982) limitant
l'introduction des EU.U&.jp~ub, surtout CU.#&-
duhn&, sur des sols d pH alcalin, semble &tre la pr¨¦sence de calcaire actif.
en abondance, Lorsque le PH est sup¨¦rieur: ¨¤ 7,6, il appara?t des ph&om&nes
de chlorose sur les arbres.

Mais la sensibilit¨¦ de l~gE~~~~Xti ~&du&ik
au calcaire varie avec les pays et zones d'introduction, Ainsi, dans le bassin
m¨¦diterran¨¦en o¨´ il est r¨¦pute ¨ºtre trks calcifuge, d'apr&s LACAZE (x970?, sur
sol tr¨¦s calcaire de Condoleo-Catanzaro rItalle), on remarque une bonne
r¨¦sistance de la provenance 6975/79 Port Lincoln qui se ddveloppe naturellement
en South Australia sur rendzine (pH 8) et la provenance 7046 Wiluna de Western

- 123 _
Malgr¨¦ La teneur en ca.;cair? actif et le pH ¨¦leve ; 7,6 que pr¨¦sente
le sol hydromorphe calcaire de MBAO, on ne remarque aucun sympt?me de chlorose.
Il. est peut-¨ºtre tr¨¨s t?t pour pr¨¦sa:Te.r un tel phenom¨¨ne, compte tenu du fait
que i.a chlorose peut. se dkclarer
; un "JC :~*vanc¨¦ du peuplement. En effet,
i'¨¦tude de PRYOR (1964), en Libye,, i mis rw kidence .L'apparition de chlorose
sur un peuplement d ¡¯ EUCCL~!&~A
cutn&duRwa L ? sur sol sableux calcaire apr¨¨s
::j!? 7n-y tif> 77-n Issance. Il note Pgalemr?nt !a r¨¦sistance ¨¤ la chlorose de l'hybride
Euc&ypXti camc&du&un~ x Euc~&ypRti tr.uti~ qui donne d'ailleurs la meilleure
croissance. Ceci voudrait peut-&trt? dire que l'hybridation de l'El~C@~~ti
camalduihn~~ avec une esp¨¨ce calcicole donnerait beaucoup plus de chance ¨¤
la recolonisation foresti¨¨re des sols a.1cal.in.s calcaires.

~a r¨¦sistance de l'Euc?rk).y]&rti ¨¤ la chlorose peut &tre accentu¨¦e par
des pratiques microbiologiques (PRYOR, 1956 ,: LE TACON, 1978). L'.int¨¦r¨ºt
kconomique et industriel pr¨¦sent¨¦ par l'f&ClJ?Jjp;tti Ck.&g&eti& a conduit
F. LAPEYRIE et G. BRIICHET (1982) ¨¤ entreprendre des expkriences d'inoculation
de champignons ectomycorhiziens sur des ,jeunes plants afin de suivre leur
comportement en milieu calcaire.
Il ressort de cette exp¨¦rience que cette
espece calcifuge stricte se comportait tr¨¨s bien. Cela est d$ au r61e jou¨¦
par les champignons qui ont la particularit¨¦ de pouvoir fixer l'exc¨¨s d'ion
Ca2+ dans les myc¨¦liums. Ces souches doivent prot¨¦ger L'E~CU.&@&~ vis-¨¤-vis
du calcaire en limitant I'accumulation du ca.lcium dans les plants, Mais
l'activit¨¦ calcifuge ou calcicole de cea souches semble ¨ºtre d¨¦termin¨¦e par
la pr¨¦sence d'ions hydrog¨¦nocarbonates danc le substrat utili.s¨¦, car ces ions
peuvent,
en retour, exercer un effet propre distinct de celui du pH sur leur
developpement.
Comme pour le calcaire,
1 ¡®EucLC~)Y~AIU! catmlduh&~ montre des tol¨¦-
rances aux sels tr¨¨s variables avec le climat et les pays d'introduction, Il
serait donc int¨¦ressant que des recherches soient men&&: dans ce sens afin de
mieux saisir -FI~ ccmpnrtemen-: df:
"( 11 t ¡®Z .y;>(:: ~ i ¡®-;U< I<,s .<gJ<: :;a>&,5
et a1 ca.7 iris
flanc nos <:.?Ili? 1 i 2 ans climatiques,

- 124 -
/,E dhs¨¦qu i libre ionique, dia aux differsntes teneurs en Gl¨¦ments
min¨¦raux du sol, peut engendrer des carences tr¨¨s d¨¦favorables a fa crois-
sance de i ¡®Eu~i~dYpb5 I Les resultats d @analyses foliairec, offec-7tu¨¦es sur
une plantation d'~~KY&@~Un 12 AB?, au Conyo (J.C, DELWAULLE,, f97W) a prrm;o
de mettre en evidence une carence en bore et phocpl-o.re. d"all.1eur.s dej¨¤
connue et courante dans 7a quasi-totalit¨¦ des sois tropicaux. La carence
en bore a pour consequence d'activer le dess¨¨chement des c:lmes et la mort
des bourgeo,7s
terminaux par un defic.it hydrique au ni.veau de la plante.
Lorsque le sol est sujet ? un d¨¦ficit hydriqu¨¦ irnpclrtant. pendant la saison
s¨¨che, le bore se trouve bioqu¨¦
sous forme msv1 ubie,
L'int&&t: majeur que pr¨¦sente cette ¨¦tude est qu'elle semble ouvrir
.la iToie ¨¤ de nouvelles recherches relatives aux ~ornpori:cmcnt~ ?cophysiolo--
gique et p&ologique,
d Z'am¨¦iioration g&¨¦tique et ,i L+ ZL,I r;iculture de
a'Eucaey@L4 ccb&,ck1&e.tihn. dl. semble touts de m¨ºme opportun, au vu de ceb
r¨¦sultats, de formuler certaines recommandations qui s'adressent ¨¤ la fois
aux chercheurs et aux forestiers praticiens qui sont. en contact avec le
d¨¦veloppement.

CHAPITRE VIT
" .._ - ..-.--.-- -._.--..
r---
--
1
lWXW4NDATImJS ET PROPOSITIONS DE RECHERCHES 1I
I-
----.--
-!

I? R ECOMMANDATIONS
- - -
Au terme de cette etude, 12 nous para?t indispensable de formuler
des recommandations dont 3'int¨¦r¨ºt pratique sera d'une grande utilit¨¦ au
sylvlculteur. Celles-ci n'atteindront leur but &gue si elles sont sucrupu-
leusement observ¨¦es,
l.- MILIEUX D'INTRODUCTION ET PROVENANCES A UTILISER
-
-
.:s
-
t n
Yilieux arides c?tier-s
Comme nous venons de le constater,
l'utilisation de 1 ¡®Eucu.@~,~LLA
caw&duRena.& est sans int¨¦ret economique et m¨ºme ?co.logique sur des sols
sableux de la grande c?te, Son introduction doit donc y Btre proscrite.
Mais toutefois, on pourrait 1 'introduire dans des endroits plus humides,
comme les d¨¦pressions (Niayes), dans le cadre de bois de village, o¨´ il
prosp¨¦re bien aux environs de Lompoul.
La plantation peut alors se faire
avec un ¨¦cartement variable entre 3 et 4 m. Les r¨¦sultats obtenus sur le
sol hydromorphe calcaire de MBAO peuvent servir de r¨¦f¨¦rence4 avec les
provenances HANN, 8398 et 8298,
Les actions de reboisement,
essentiellement d but de protection,
devront privil¨¦giex des essences plus r¨¦sistantes ¨¤ la s¨¦cheresse, ¨¤ houppies
plus large, telles que les kack Ap. Le CaA&na. hp se r¨¦v¨¨le, le long de
la c?te, Ci& &p.& ¡®3 fixer les dunes mari.tirws (Projet FAO/PNVD). Cela n'est
pas une nouveaut¨¦ puisqu'il y est d¨¦ja largement utilise. Tout simplement,
nous voulons attirer 1 'attention du reboiseur qui serait tenteS d'orienter
son choix vers 1 ¡®&Lcdyptti.
b.- Milieux continentaux : central et sud
-
1" - Zone centrale :
-' dans le secteur de BANDIA, quoique 1~ production y demeure tr¨¨s faible
Iinferieure ¨¤ 2 m3/ha/an),
1 ¡®f%cdyp~ti c.amaldu&mh peut donner de bons
r¨¦sultats avec 7; provenance 8038 sur des. sols profonds et peu compacts.
La densit¨¦ de plantat.ion peut var-ier entre 25¨´ et 625 piants,!ha, soient
des ¨¦cartements variant entre 4 et. C m, t,.?i d?g?at-lat~cw~ ,!u #rilliell doi,t

-¡¯ 1 2 7 -¡¯
Les acLions
L7~?nse:3 .L J eYe.5 seroj~¨¦ dt? ;ypc: i'GiXJ i.xxxxiri,..2 ,C , _ ti _ _. .2.-
v i l l a g e ¡± ,
La provenance 8038 semble ¨ºtre la mieux indiquee avec des
kartements de 4 m x 4 m, Sa production y est estim¨¦e ¨¤ 2,5 m"/ha/'an
(plantation de 10 ans) ;
~ dans 'les secteurs de KAOLACK, DAROU et KEUR-SAMBA, .z'Euc&rXyp~ti carnaldu-
&DA~ peut donner de tr¨¨s bons r¨¦sultats et fournir du bois de qualit¨¦
(perches) et d"u,sages divers (charbon, bois de feu, etc) s'il est intro-
duit sur des sols sabla-,aryil.eux ou limoneux profonds,Il peut ¨ºtre intro-
duit sur soi. argileux d tendance compacte si cela est n¨¦cessaire, mais
SOR int¨¦r¨ºt ne pourrait ¨ºtre que limit¨¦ au niveau &erg¨¦tsque (charbon,
bois de feu).
La provenance 8298 peut &re conseill¨¦e avec une densit¨¦ de planta-
tion pouvant varier entre 1110 et 400 plants,/ha, c'est-~A-d?se avec: un
¨¦cartement de 3 m ¨¤ r, m. La production veut d¨¦passer S L ,,":~./a: c:'. 7~
peuplement est bien trait¨¦.
Les sols superficiels cuirass¨¦s doivent ¨ºtre exclus de toute tenta-
tive d'introduction, ca.r l'~u~&j~~ti ne peut 9 donner aucun rksultat satis-
faisant A cause de leur faible profondeur qui limite la pen¨¦tration des
racines et, surtout, du d¨¦fi.ci,t hydrique qui caract¨¦rise ces sols
2¡± -; Zone sud :
Pour les secteurs humides, ?;omme .!a Basse et Moyenne Casamance, 1 "EU-
caeypxiti peut &ta.e
introduit sur ?ne. tres :!arge gamme de sols, compte tenu
du fa!t. que .I "eali n'y constjr:ue pa.5' up7 fcictsur limitant de la croissance de.s
arbres, Mai.? les sols tr¨¨s r~0mp.ict.s
et sune:rficiels seront ¨¤ ¨¦viter. Les
pz¡®oi7eilances KATH.E?I.?U? et 6Qd8 ~v?uvmI &tv prof,-rentiellemel?t Jtllis¨¦es.

- 128 -
Comme nous l'avons d¨¦j¨¤ signal¨¦,
1 ¡®hCd?ij@Lb
tehQJ%cthll~ 684-88
et E, PFl Congo donnent de meilleurs r¨¦sultats dans cette zone. 11 est
¨¦vident que d'autres provenances ou esp¨¨ces d'EW&ypXUn pourront effacer
celles que nous recommandons a I'heure act:uelle. De toute fa?on, toutes
les actions de reboisement,
utilisant les E~&.jptti, doivent ¨ºtre tourn¨¦es
vers des productions industrielles, Pour cela,
la recherche se devra
d'exp¨¦rimenter des esp¨¨ces plus aptes ¨¤ donner des produits de qualit¨¦
qui trouveront leur utilisation dans l'¨¦b¨¦nisterie,
menuiserie et papeterie.
La plantation peut ¨ºtre intensive avec des densit¨¦s de l'ordre de 1600
plants/ha (2,s m x 2¡®5 m) pr¨¦voyant des ¨¦claircies ¨¤ diff¨¦rents ?ges.
Dans le contexte actuel
des forets de cette zone, l'introduction
d rE~~d!yp-tti ¨¤ but uniquement ¨¦nerg¨¦tique
doit ¨ºtre une hypoth¨¨se ¨¤ ¨¦carter
du fait qu'elles peuv?nt en'core Sat:isfaire les besoins des populations Bocales.
Toutes nos recommandations n'auront d'effets b¨¦n¨¦fiques en matiere
de reboisement que lorsque les plantations
sont
entretenues ¨¤ temps
opportun.
Lorsque les plantations ne sont pas entretenues, .leur croissance
est soumise ¨¤ une grande concurrence herbac¨¦e et de la v¨¦g¨¦tation adventice.
Le peuplement est alors
condamn¨¦ ¨¤ dispara?tre. Les exemples sont nombreux
et assez tristes dans nos for¨ºts. Les r¨¦sultats obtenus aux Bayottes mon-
trent, comme dans la plupart des pays d'Afrique tropicale (3.C. DELWAULLE,
1978), que deux entretiens par an sont indispensables pendant les deux
premi¨¨res anndes de plantation. Le premier doit se faire pendant la saison
des pluies, avant la mont¨¦e en graines des gramin¨¦es, au cours de la premi¨¨re
quinzaine du mois d'ao?t et, le second, d¨¨s la fin des pluies, avant fin
octobre. Ces entretiens, pendant les premi¨¨res ann¨¦es sont une n¨¦cessit¨¦
vitale pour la plantation. Il convient donc de r¨¦unir tous les moyens tech-
niques et ¨¦conomiques avant d'engager toute tentative de reboisement
a base
d'Euca&'~.&&
2.- CHOIX DU TERRAIN A REBOISER
Pour donner plus de chance ¨¤ l'Euc~.@p.U de prosp¨¦rer dans son milieu
d'introduction,
l'¨¦tude pedologique s'impose comme un pr¨¦alable ¨¤ toute action.
Elle permet de d¨¦terminer les stations les plus aptes ¨¤ donner une bonne crois-
sance ou, en d'autres termes, ¨¤ ¨¦liminer tout terrain qui semble, a priori,
pr¨¦senter des contraintes.

- 129 -
Plus le mi lieu est sec, P;~US les exigences de 1 'EUC.C&@~ti se-
ront importantes car Les arbres devront survivre au cours des longues pe-
riodes s¨¨ches sur Les r¨¦serves en eau du sol, Ll doit donc ¨ºtre susceptible

de retenir suffisamment d'humidite au cours de la saison des pluies pour
permettre une bonne alimentation en eau pendant la p-¨¦riode critique.
L'attention doit toujours ¨ºtre portee sur La profondeur, la texture et la

structure du sod.
Les sols superficiels et squelettiques, avec une veg¨¦tation degradee,
st. presentent d'embl& ¨¦cart¨¦s de trnut reboisemel!c
Il t.ct vrai qu'il para?t
difficile de pr¨¦voir, ¨¤ L'avance, comment une essence, introduite ¨¤ tel ou
tel milieu, se comportera ¨¤ ses differents ?ges ; mais on peut, d¨¨s le d¨¦part,
chercher d minimiser %'?nfiLuence de certains facteurs limitants.
Aussi bien le developpeur que le chercheur, il ne doit pas se laisser
guider par la plasticit¨¦ de l'esp¨¨ce pour Z'introduire tous azimuts. Une
telle pratique ne permet pas d'obtenir (sauf coup de chance) les r¨¦sultats
escompt¨¦s et peut, dans danc+ la plupart des cas, se solder par un Pchec total.
Lorsqu'il s'agit de parcelles exp¨¦rimentales, la dimension de celles-
ci doit tenir compte de 1 'het¨¦rog¨¦n¨¨ite du sol. Les dimensions des placeaux
¨¦l¨¦mentaires doivent ¨ºtre adapt¨¦es ¨¤ la variabilit¨¦ de la nature du sol, car
la meconnaissance de celle-ci peut s¨¦rieusement biaiser les r¨¦sultats qui
deviennent alors tres difficiles ?a interpr¨¦ter. ~'analyse chimique permettra

de deceler les diff¨¦rentes carences probables c:: 1Cterminera les possibilit¨¦s
d'intervention.

3.- SUIVI DES PARCELLES EXPERIMENTALES
Cette recommandation s'adresse,
essentiellement, aux chercheurs.
La fr¨¦quence actuelle (deux fois par an) des mensurations pratiqu¨¦es d travers
les diff¨¦rentes parcelles nous para?t tres espac¨¦e et ne permet pas de suivre,
avec une plus grande rigueur,

la croissance des arbres in &i&.L.
Nous demeurons conscients du fait que de tels travaux requi¨¨rent
beaucoup de temps et d'efficacit¨¦ mais# si nous voulons cerner la croissance
des arbres et les p¨¦riodes favorables
et critiques de v¨¦g¨¦tation, il s'avke
indispensable de mu.LtipLier Les series d'observations. Celles-ci doivent se

- 130 -
faire tous les mois de mani¨¨re ¨¤ saisir l'influence des variations des facteurs
bioclimatiques (temp¨¦ratures, hudimit¨¦ relative, pr¨¦cipitations, ETP, etc) et
des r¨¦serves hydriques du sol sur la croissance des arbres. Cela aura poux con-
s¨¦quence la limitation du nombre et de la dimension des essais car, ¨¤ notre
avis, il ne sert ¨¤ rien de multiplier les exp¨¦riences si des suivis r¨¦guliers
et -iysez rapproch¨¦s sont impossibles ¨¤ pratiquer.
Le bien-fond¨¦ de nos recherches doit ¨ºtre le contr?le et la compr¨¦hen-
sion des m¨¦canismes de croissance des arbres forestiers sous les diff¨¦rentes
zones d'¨¦volution , en degageant les facteurs favorables et les contraintes.
Le manque de suivi de certaines parcelles,
au cours des ann¨¦es de croissance,
a rendu difficile l'interpr¨¦tation de nos r¨¦sultats.
Il se pose ¨¦galement un probl¨¨me qui est celui de la r¨¦alisation des
mensurations et du remplacement des manquants au sein des parcelles. Les r¨¦sul-
tats de mensurations des diff¨¦rentes parcelles ont montr¨¦ de grandes variations
souvent en baisse d'une ann¨¦e d l'autre et pour un m¨ºme essai. Nous pensons que
cela est d? ¨¤ un manque de rigueur dans la pratique des mensurations par les
diff¨¦rents op¨¦rateurs. Ces variations apparaissent tr¨¦s souvent lorsque les
mensurations ne sont pas toujours effectu¨¦es par la m&me personne ou faites ¨¤
des p¨¦riodes inad¨¦quates, comme en temps assez vent¨¦s ozi la cime des arbres se
courbe.
et entra?ne
des erreurs d'estimation de la hauteur. La m¨¦thode utili-
sant la perche est l'une des plus grandes sources d'erreurs des mesures de la
hauteur, surtout lorsque les arbres deviennent tr¨¨s grands. Il convient donc
que les op¨¦rations soient conduites par la m&me personne au niveau d'une m¨ºme
station suivant des consignes assez strictes et uniformis¨¦es ¨¤ travers toutes
les parcelles et pendant les p¨¦riodes non vent¨¦es. Sur un peuplement assez
grand o¨´ l'utilisation de la perche devient de l'approximation, il faudra faire
un ¨¦chantillonnage sur quelques arbres ¨¤ l'aide d'instruments plus perfectionn¨¦s
tels que BLUMLEISS ou le tiELASCOPE DE BITTERLICH. Lorsquedesremplacements ont
¨¦t¨¦ effectu¨¦s, il convient de bien r¨¦p¨¦rer les arbres et de ne pas les inclure
dans le calcul des moyennes
compte tenu de leur ¨¦tat domin¨¦ , et au m¨ºme titre
que les trafnards, car leur prise en compte a pour cons¨¦quence de minimiser les
valeurs.
La baisse de certains r¨¦sultats constat¨¦e d'une ann¨¦e ¨¤ l'autre, pour-
rait aussi ¨ºtre due ¨¤ une
mortalit¨¦ qui enleverait les grands arbres, mais
nous pensons que l'intervention de ce facteur est minime par rapport aux erreurs
de mensurations.
./*

- 131 --
II ,-- PROPOSITION DE PROGRAMME DE RECHERCHES
-
l.- SYLVICULTURE DES EUCALYPTUS
NOS connaissances en mati¨¨re d'adaptation de l'Eu~a.k$r~U, sous nos
clim;rts,
sont assez suffisantes pour que l'on puisse s'orienter vers des tech-
niques sylvicoles permettant une meilleure conduite du peuplement.
?r$ce ¨¤ sa particularite de pouvoir rejeter des souches,
.I 'Euca-Qp~ti camaPrir.&enn.b se traite tres bien en taillis avec une r¨¦volu-
tion de 5 2 10 ans. En nous appuyant sur le document FAO (19821, les,~echerches
ci-apr¨¨s
pourront ¨ºtre menees sur de nouvelles. parcelles o¨´ dej¨¤ existantes.
a.- Incidence de l'klaircie sur l'accroissement en cirkonf¨¦rence
Cela necessitera la mise en place d'essais avec des parcelles ayant
une densit¨¦ initiale tr¨¨s forte (1600 plts/ha 1. On ¨¦tudiera le type et
l'intensit¨¦ de l'&laircie, Elle peut &re alors D
- sanitaire, c'est-¨¤-dire enlevant seulement les sujets tra?nards
et/ou mourants i
- syst¨¦matique, enlevant un arbre sur deux
- ou timide,avee un faible taux de pr¨¦levement.
l'intervalle des interventions sera fixe en fonction de la nature
des ijrocuitsrecnerch¨¦s et de. la duree de la premi¨¨re r¨¦volution. Les
'.*
souches recepees seront coupees rez-terre ouisi nkessaixe, d&ita-
lisees pour emp&her les rejets de souches non d¨¦sirables dans ce cas.
En effet, d'apres LARSON (19701
et FAR*JER (19.751,
la section de la
tige, l¨¦gerement en dessous du collet, emp¨ºche .la naissance des rejets
de souches due a un arr¨ºt du d¨¦veloppement des racines.
b.- Periode d'exploitation
La premi¨¨re coupe intervient g¨¦neralement entre 7 et 10 ans. D'aprb
FAO (19821, la periode la mieux indiqu¨¦e dans les zones s¨¨ches est le
d¨¦but de
la saison des pluies. Lorsque la coupe intervient au cwrs de
la saison s¨¨cheE celle-ci peut accro?tre la mortalitk des souches-m¨¨res.

- 137 -
IL faudra installer des parcelles qui, plus tard, seront exploitdes
¨¤ des p4riode.s diff¨¦rentes, rall¨¦es sur le cycle de v¨¦getation, de ma-
ni¨¨re ¨¤ voir surtout quelle est l'epoque qui permet de maintenir le plus
grand nombre de souches en activit4, ie nombre de rejets par souche
et
lerir vi tesse de croissance.
C.- Hauteur de coupe
~a hauteur de coupe recommandee par la FAO (1982) se situe entre
10 - 12 cm au-dessus de la terre. La section doit ¨ºtre aussi nette que
possible et Inclin¨¦e de manier-e ¨¤ 4v.iter une stagnation de l'eau sur la
souche qui favoriserait le pourrissement par l'attaque de champignons
sd
la coupe intervient au debut de la saison pluvieuse.
Nous proposons de pratiquer des coupes d des niveaux variables pour
etudier 1 "incidence de la hauteur de coupe sur le nombre et la vitesse
de croissance des rejets, L'¨¦tude peut aussi &tre ax¨¦e au syst¨¨me raci-
naire en ce qui concerne sa r¨¦action morphol,ogique et merne physiologique.

d.- Nombre de rejets par c¨¦p¨¦e
Apr&i le comptage des rejets, on proc¨¨dera ¨¤ des coupes de certains
B&&U pour laisser ainsi un nombre fixe & sa$@#& par souche,,,&bW&
i3ikkce ne doit pas exc¨¦der 3. On pourra tlgalement dtudier
la relation
entre la vigueur de la souche,

.la vitesse deCroissance et le nombre ae
rejets.
Le diam¨¨tre peut avoir une grande influence sur la mortalit8 des
souches. Ainsi, une ¨¦tude faite au Natal, en Afrique du Sud (FAO, 1982),
sur une premi¨¨re coupe ¨¤ 7 ans d'E. g&UIdia, a mont& que la mortalit¨¦
des
souches ¨¦tait maximale dans les catbgories de diam¨¨tres bas et &ev&.
Les petites souches (3 ¨¤ 10 cm) et les grosses (20 ¨¤ 38 cm) accusaient
une forte mortalit¨¦. Plus la plantation est uniforme et la gamme de dia-
m¨¨tres de souche r¨¦duite, meilleure est %a sui-vie des SQuches et plus
&Zev¨¦ le rendement en volume du taillis. Le ,nombre final de tiges ¨¤
l'hectare ne doit pas &tre inf¨¦rieur ¨¤ la dekit initiale.

- 133 -
e.- Nombre de r¨¦volutions
-
-
Ce sont 1'Pvolution de la production annuelle et la fertilite de la
station qui d¨¦termineront le nombre de r¨¦volutions qu'offrira la souche.
La rt!volution peut varier entre 5 et 10 ans. xl faudra donc, d¨¨s lors,
entreprendre des mesures sur les accroissements courants et moyens an-
nuels de mani¨¨re ¨¤ d¨¦terminer, en fonction des stations, I'Jge auquel
CU~-*
mine ia croissance et qui sera celui de la revolution. Il a et& souvent cons--
tat& unzbalsse de production B partir
de la troisieme coupe (RIEDACKER,
!9733, ce qui correspond 9.rossa modo 2 un vieillissement de.5 souches.
Le dessouchage
complet interviendra au moment 03 l'on aura
pr¨¦sum4 le vieillissement de la souche.
2.- ETUDE DU SYSTEME RACINAIRE
_
L'etude de la morphog¨¦n¨¨se du syst¨¨me racinaire trouve
son intk
r¨ºt pratique dans la sylviculture. Elle permet dlavoir des connaissances as-
sez pr¨¦cises sur le comportement de 1 'essence vis-¨¤-vis des contraintes du
milieu et oriente, par cons¨¦quent, le choix des sites d'introduction.

La tendance sylvicole de l'Euc~.&p~tw camzLdu&n&, visant ¨¤ con-
duite les peuplements sous le r¨¦gime de taillis, doit se baser sur l'&olution
du syst¨¨me racinaire, En effet, des ¨¦tudes de A. RIEDACKER (1973) ont montr¨¦

que le r¨¦c¨¦page n'entraine pas le rajeunissement de la souche par apparition
de racines adventices et n'arr¨ºte pas, non plus, .l'allongement des racines,
Il constate, cependant, un arr¨ºt temporaire de la croissance radiale des
racines. Mais le fait marquant est que le vieillissement des racines entra?ne
en leur sein la prksence d'un manchon d'aubier de plus en plus fin qui freine
alors les ¨¦changes racines-feuilles dont la r&percussion est la variation de
la croissance cons¨¦cutive au r¨¦ctlpage.

Ceci pose alors le probl¨¨me fondamental
qui est de savoir, jusqu'¨¤ quel Sge une souche peut-elle supporter le r¨¦c¨¦page.
Toutes les souches ne vieillissent pas ¨¤. la m&me vitesse. Certaines
supportent mal le r&c¨¦page,
tandis que d'autres s'en accomodent parfaitement.
Tout d¨¦clin physiologique de la souche entrafne une diminution de la production,
suite ¨¤ une sous-exploitation du terrain par le syst¨¨me racinaire.

134 -
Il convient donc de mener les recherches ci-apres :
- Ehde rnmphlog.ique du ayh;t¨¨me kacinaihe : comparer des souches d¡¯$ges
d i f f ¨¦ r e n t s recep¨¦es e t n o n rec¨¦pees.
- Obae,tvatioti antiamiques et Cy;toCogiquti : coupes transversak au niveau
des racines et de la souche, et Observat:ions ¨¤ 1 ¡®aide de microscope ¨¦lectro-
nique ou par auto-photographie.
- E&L& Qcophyko.logique au labotioim :
+ corr¨¦lations entre .I¡¯alLongement du systeme racinaire et la croissance de
la partie aerienne,
en fonction des contraintes hydriques et nutrition
min¨¦rale.
+ mesure du potentiel de s¨¨ve ¨¤ travers Ya plante ¨¤ 1 ¡°aide d¡¯une bombe ¨¤
pression 1 Ceci a pour int¨¦r¨ºt de saisir le mecanisme de transport des
¨¦l¨¦ments au niveau de la plante lorsque celle-ci est soumise ¨¤ un d¨¦fi-
cit hydrique ;
- Etude de .t'in&umx de d.ivw ~actteum 4t.u~ la moqhoghthae mc.in&e :
elle se fait sur des plantes en vase de veg¨¦tati,on :
t milieu compact et filtrant, car ils peuvent limiter le d¨¦veloppement des

racines et conditionner, en grande partie, la prospection souterraine du
sol ;
t couleur du sachet D .la spiralisation assez fr¨¦quente des racines dans les
sachets blancs de polyethyl¨¨ne pourrait &tre ¨¦vit¨¦e par 1 ¡®utilisation de
sachets noirs dont l¡¯influence sur le photoperiodisme est assez importante.
Cette exp¨¦rience sera men¨¦e en pepiniere.
+ Age du plant en pepini¨¨re : il convient de mettre en place de nouvelles
parcelles 21 partir de plants complant¨¦s¡¯¨¤ differents ?ges de mani¨¨re ¨¤
voir les cons¨¦quences inh¨¦rentes A la durde de s¨¦jour des plants en p¨¦pi-
ni¨¦re sur la morphologie racinaire et ses consequences sylvicoles.
3.- EVOLUTION OU SOL SOUS PLANTATION D'EUCALYPTUS
Des recherches sur la dynamique des processus d¡¯humification SQUS
reboisement d¡¯Euca@@ti seront entreprises ¨¤ travers les sites exp¨¦rimentaux
afin de saisir 1 ¡®incidence de P ¡®introduction de 1 ¡®~CL@~&@ sur 1¡¯6volution

du sol, sur la microflore et la microfaune du sol.

- 135 ¡®-
Le probleme pos¨¦ est de savoir si, a long terme, la culture continue
de 1 ¡®fL<CCL@ptUh n ¡®aura pas des r¨¦percussions desastreuses sur la fertilite du
sol ou si celui-ci pourra assurer la perennit¨¦ des rendements escompt¨¦s. En
effet I 'influence des arbres sur le milieu est complexe. Ils agissent souvent

par leur syst¨¨me racinaire qui, s¡¯il est bien dr!velopp¨¦, contribue d mobil?ser
des bl¨¦ments minhraux pris en pro.fondeur et qui apr8s passage dans l¡¯arbre,
retournent au sol par le biais de la litiere. Chez les
hxt..&~~A mallais
iE. xZhutic.otinevLtaRin, E. ~a&&~, E. okaha, etc.) dans la r¨¦gion
d ¡® A d e l a i d e , MARIEN et CALVIN (198;?) o n t o b s e r v ¨¦ s u r ?¡¯EfydiS I~~JO~IS r o u g e s
d¨¦calcifi¨¦s la formation d¡¯une dalle due pr¨¦cis¨¦ment d 1 ¡®accumulation du cal-
cium pris de profondeur par les racines et fix& en surface sous forme de
carbonate apres restitution par la liti¨¨re. Ce serait un ph¨¦nom¨¨ne quasi-

constant dans cette zone o¨´ la pluviometrie varie entre 200 et 400 mm par an.
Le budget nutritionnel d¡¯un peuplement forestier est soumis d des
variations saisonni¨¨res et ce n¡±est que lorsque celui-ci est positif que la
croissance peut y demeurer soutenue et r¨¦guli¨¨re.
Il faudra donc Etudier par des pr¨¦l¨¨vements et analyses pkriodigues:
- d¨¦composition de la mati¨¨re organique et processus d ¡®humificat?on mis en jeu ;
- efficacite des cycles bio-g¨¦ochimiques.
Ce sujet a dej¨¤ ¨¦td abord6 par F, BERBHARB-REVERSAT (1981 - 198.3)
dans le cadre du programme PARFOB (Projet Autonome de reboisement des for&ts
d e BANBIA).

4. - AMELIORATION GENETIQUE
Maintenant qu¡¯il faut s¡¯orienter vers d¡¯autres voies de recherche
dans les zones o¨´ 1 'Euca.Qp.bh prbsente des int¨¦r&,ts konomiques, il nous paraft
opportun d¡¯entreprendre des actions d
'am&.ioration g¨¦n¨¦tique qui auront
pour
signification la recherche d ¡®especes plus performantes produisant du bois d¡¯OeU-
vre (menuiserie et dbhisterie) et d¡¯industrie tel¡¯les que E. dtieg&ti&, E.
wuphqUa, E. alba, E. Magna, E. ghmd.d.


- 136 -
l'utilisation de clones hybrides pourra permettre d¡¯obtenir une meil-
leure production 0 Nous reportons ici le cheminement propose par J.C. DELWAULLE
et l3. MARTIN (1983) ^ Le bouturage industriel mis au point au Congo a permis
1
'utilisation d ¡®hybrides interspecifiques (3 haut niveau d ¡®hdterosis. Les plans
de croisements utilisent des g¨¦niteurs selectionn¨¦s sur la base de criteres
performants et nobles dans les meilleures .familles des meilleures provenances,
Les tests de descendances qui suivent constituent des populations de selection
dans lesquelles on choisit un ortet. Les
ortets sont ensuite boutur¨¦s, ce qui
permet d¡¯¨¦tablir dans un premier temps des tests clonaux primaires et des
parcs a clones puis, dans un secgnd temps, des tests clonaux secondaires et
des parcs multiplicateurs pour les meilleurs clones avant 1 ¡®entree en p¨¦pini¨¨re
puis en plantation industrielle.
La s¨¦lection pourra se faire ¨¤ partir des, sujets rep¨¦res sur des par-
c e l l e s r¨¦cep¨¦es. Les souches qui se seront distingu¨¦es au cours de diffkentes
rotations par la vigueur et la vitesse de croissance des rejets, pourront Btre
retenues comme des g¨¦niteurs ou fournisseurs de graines, Celles-ci devront
&tre soigneusement reper¨¦es et tr¨¨s r¨¦gulierement suivies. Il serait de m&me
tr¨¨s interessant que des hybridations soient tent¨¦es entre les provenances
r¨¦sistant ¨¤ la secheresse et celles qui donnent une.meilleure croissance dans
les zones humides.
5.- TOLERANCE AUX SELS DE L'EUCALYPTUS CAMALVULENSlS
L ¡®Eucak.jpaU catr&ciu.&~.& a donne des r&ultats de tol¨¦rance aux
sels tr¨¨s variables selon les regions climatiques et les pays, Les kudes de
HART (1972)¡± indiquent que 1 ¡®kXl&p&U peut supporter des teneurs en sodium
de 1 ¡®ordre de 1,47 % (exprimees en Nacl) O D ¡®apr¨¨s .¡®tiYNn>N (1971) , 4 ¡®EUX&~&
catnaldukktiti a fait preuve d¡¯une tol¨¦rance marquee aux sols sa&% en Afrique
du Sud : la provenance LAC ALBACATYA serait reputde. supporter beaucoup les
milieux sal¨¦s. Il en est de m¨ºme pour 1 ¡®Euc&@uA. tiU&heCa dans le bassin
m¨¦diterran¨¦en (PRYOR, 1964 1 e

Il convient donc de mener des exp¨¦riences &FI bau afin de d¨¦terminer
les possibilit¨¦s de reboisement des sols salds dont la superficie devient de
plus en plus importante dans notre pays. Awan t d ¡®entreprendre ces exp¨¦rimen-
tations,
il s¡¯avere indispensable de proceder $ des exp¨¦riences preliminaires
au laboratoire (exp¨¦riences en vase de v¨¦g¨¦tation)..
* : cith par FAO (1982)
./.

- 137 -
a.- But de l'exp¨¦rience
.Y
L¡¯objectif vise est de d,-Xterminer jusqu'¨¤ quelle teneur en Sels
1 ¡®EuccLeyp~ti carmLdul!eti& peut-i.1 survivre afin de mieux comprendre son com-
portement lorsqu¡¯il est introduit sur des sais sal¨¦s. Pour ce faire, des plant:;
¨¦leves en p¨¦pini¨¨re vont &tre repiqu¨¦s dans des seaux en plastique et arros8savec
de l'eau sal¨¦ea differentes concentrations. on suivra la croissance de chaque
plant en fonction des concentrations et des doses apport¨¦es.

b.- Protocole
l0 - Solutions d¡¯arrosage
on prendra des eaux de concentrations graduelles en Sels en Se raF-
prochant le plus possible de celle rencontr¨¦es dans les milieux naturels Salt%
avec les traitements suivants I
conductivit¨¦ Electrique = 0 mmhoS/cm
(T¨¦moin)
II
II
= 5
- ¡°M
<I
il
= 10
- ¡°e
,I
t,
= 20
- ¡°_
,I
0,
= 40
- "_
Ces differentes concentrations pourront &t.re obtenues B partir de
dilutions d"eau de mer- Ce sera donc une eau d coyposjtion natureLle, sens&
comporter tous les ionS majeurs.
2O - Doses d¡¯arrosage
On se propose de prendre trois doses croisSantes d¨¦termin¨¦es a par-
tir d'exp¨¦riences pr¨¦liminaires par percolation d!eau ¨¤ travers les seaux.
3¡± - Mensurations-
Les mensurations se feront sur la hauteur et la circonference une
fois par semaine, du d¨¦but jusqu'a la fin de'l'experience qui sera d¨¦terminee
en fonction des r¨¦sultats obtenus.

4" - Substratum ¨¤ utiliser
Compte tenu du fait que les manifestations de salure different sui-
vant la nature du sol, nous nous proposons d'utiliser un so9 argileux et un
sol sableux ou sahlo-iimoneux.

5¡± ^
Nombre de plants
Un prendra 5 plants par traitement , soit 25 plants par dose d ¡®ou
un total de 75 plants par type de sol. Il .faudra alors,. pour les deux types
de sol 8 un nombre total de 150 plants. En mettant un plant par seau, il nous
faudra donc 150 seaux, Le nombre de plants (5) par traitement para?t faible,

mais il est ¨¤ noter qu¡¯il s¡¯agit tout simplement d¡¯une exp¨¦rience preliminaire.
6¡± - Observations cytologiques
Des observations microscopiques seront effectu¨¦es a partir des coupes
transversales sur la tige, les racines et ¨¦ventuellement les feuilles afin de
dbterminer le niveau de concentration des sels.
7O - Description de Z¡¯expkrience
Les seaux seront perc¨¦s d¡¯un trou ¨¤ la base et pos¨¦s sur des planc,ies
en bois sur¨¦lev¨¦& de mani¨¨re A collecter les eaux qui percollent apr¨¨s chaque
arrosage par 1 ¡®interm¨¦diaire de tuyaux ¨¦l¨¦mentaires branchbs sur les diff¨¦rents
seaux. Les seaux seront plac¨¦s c?te¨¤ c?te par groupes de 5 afin de pouvoir

collecter les eaux d¡¯un m¨ºme traitement dans un m&me r¨¦cipient. Il faudra donc
75 recipients pour 1 ¡®ensemble de 1 ¡®exp¨¦rience.
Sur les eaux collect¨¦es, on mesurera apr¨¨s chaque arrosage le pif et
la conductivit¨¦. Il sera effectu¨¦ p¨¦riodiquement des dosages d¡¯¨¦l¨¦ments min¨¦raux
majeurs . t *iil~i*Odd~jc.
des plants se fera deux A trois fois par semaine selon la
capacite de r¨¦tention en eau du sol utilis¨¦.

--___ .__-----.- ._.- -.. .,
,
I
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ANNEXE 1
DONNEES CLIMATIQUES
DES STATIONS ET POINTS D'ESSAIS
I
---
-1

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1
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TABLEAU 2 D Pluviom¨¦tries mensuelles (1976 - 1983 - KEBEMEX)
1
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F¨¦v.
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I
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I
1983
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I
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I
i
i
I
1
I

TABLEAU 3 : Pluviom¨¦tries mensuelles (1968 - 1978 - MBAO)
1968
1 i 1969
1970
1971
93,7
193,o
70,.5
14,l
371,3
1972
5,3
64,5
I
69,8
1973
!
f
5,1
52,3
138,2
97,3
292,9
j
,
1974
5,1
42,9
162,4
148,2
19,5
378,l
j
A
i
1975
212,9
245,9
19¡®1
477,9
1
i
'
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0,5
+
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9,4
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131,3
I
/
1978
74,5
149,o
59,3
48,5
23,0
3,8
' 358,l
'
I
1979
"
1980
1981

f- 1982
1983
Moyennes '
0;04
1.1.5
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2,9
1,3
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1
1
1

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7-

TABLEAU 5a : Pluviom¨¦tries mensuelles (1971 - 1983 - BAMBEY)
I
I
I
I
Janv.
F¨¦v.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Ao?t
Sept.
i oct. / Nov. / D¨¦c. TOTAUX
/

!

/
,
L
1968
!
1969
l
I

1
I
,
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1
l
1970
I
/
r
l
/
I
1971
i
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183,2
155,7
183,3
/

4,1
!
!

570,9
i
I
1972
i

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64¡®2
22,2
101,8
+
137,9
] 51,l
/

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;
1973
tr.
1,5
82,7
225,2
90,4
/

j
2,3
!
tr.
/

I
I
1974
0,5
1,6
104,o
283,2
L.
62,3
j

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i

470,6
I ;
I

/

1
1975
tr.
tr.
122,l
105,5
159,3
i
I

7,3
/
!
494,2
i
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t
!
1976
l
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I
1
!
/
3
/
78,6
i
i
1
/
0,2
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8
1977
/
1
/
;

/
/

/

/
!
;
/
3,5
i 8,5
63,8
138,4
-
I
i 120,7
46,3
i
2,2
383,4
;

j
/

i
1978
I
9,1
84,4
244,7
! 297,8
¡¯

27,7 /
25,l
I

/
688,8J
I
\\
I
,
- -
1,7
120,3
98,7
157,l
123,3
i 26,5
0,2
,
558,O
i
I
!
: 1979
1980
/
j
30,2
0,7
8,9
2 4 4 , 1
!
/ u;,; 1
;:,; O
1
j
402,7
;

1
i
1981
!
l,l
2 5 , 0
101,3
¡¯ 153,7
j
,
/

I
l

/

504,9
1
I
1982
i
or2
169,l
176,B
i 91,7 /
14,6
452,4
i
*.- _--
, ,
/

I
1983
O,l
7 5 , 0
75,5
116,l
117,3
4
/
21,2
1
1,g
407,l
/

1
Moyennes !
2,3
O,l
0.,05
0,2
.
032
26,9
91,8
176,9
145,5 i 23,9
2,o
i
0,4
j
470,2

I
I
~--
1
l

TABLEAU 5b : Temp¨¦ratures moyennes, maximales et minimales mensuelles C971 - 1976 - EAMBEY)

TABLEAU 5~ : Temp¨¦ratures moyennes, maximales et minimales mensuelles (1977 - 1982 - BAMBEY)
1978
1979
I
l
Max.
Min. Moy. Max. Min
Moy. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min.
;
Janvier 1 2403 133-4

3 3 . 1
18.1
2 4 . 2
3 1 . 4
1 6 . 9
2 4 . 3 133.0 1 1 5 . 6 125.3 132.7 117.8 1 2 4 . 3 133.1 !Ii.? /
1
i-evrier
126.8 137.0
3 5 . 7
1 6 . 3
2 7 . 3
3 7 . 1
1 7 . 5
2 6 . 7 ( 3 5 . 2 1 1 8 . 3 125.4 134.1 116.8 1 2 4 . 6 i32.9 116.2 1
w
1 Mars
3 7 . 3
1 7 . 5
¡® 2 7 . 8
3 6 . 4
19.1
2 7 . 4
3 6 . 6
1 8 . 2
28.9
3 8 . 7
19.1
2 6 . 4
3 5 . 5
1 7 . 2
1 Avril
) 2 8 . 4 1 3 7 . 7
1 9 . 1 2 7 . 8
2 9 . 5
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19.7
29.4
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19.6
2 7 . 8
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I
I
Mai

1
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I
2 8 . 6 I38.0
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2 9 . 2 138.4 1 1 9 . 7 1 2 9 . 8 1 3 8 . 5 121.1 128.1 137.2 ( 1 9 . 1 1
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I
I
I
l
02
1 Juin
/ 29.8 l 36.7
36.9
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29.5 _- .
2 9 . 5
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2 2 . 3
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2 2 . 1
1
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1
I
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I
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2 9 . 1 1 3 6 . 3 1 2 1 . 9 1 2 9 . 4 1 3 6 . 7 1 2 2 . 1 12?.0 j 3 6 . 1 ( 2 1 . 9 i
Novembre
2 7 . 0
3 6 . 6
3 4 . 4
1 8 . 9 2 8 . 3 3 6 . 3 20,2
2 7 . 1
3 5 . 7
1 8 . 5
2 8 . 6
3 7 . 1
¡®20-C
2 7 . 0
135.?
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D¨¦cembre
2 6 . 1
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3 2 . 5
1 7 . 3 2 6 . 0 3 4 . 4 1 7 . 5
2 5 . 3
3 2 . 3
1 6 . 2
2 5 . 6
3 4 . 6
1 6 . 5
2 4 . 1
3 1 . 3
1 6 . 9
1
1 Moyennes
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.
.
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--
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TABLEAU !?f ': Humidit¨¦$ relatives mqybnnes et &aporations. menSUelleS (.197? - 1982 -- BAMBEY)

TABLEAU 59 : ~Humidit~s~relatives.moyennes
et ¨¦vaporations mensuelles (1983 - BAMBEY)
l
1
I
1
l
I
I
Humid.: Evaporat.
Mois
Humid Evaporat. fjumid
.umid. .EvaPorat-
Humid Evaporat.
*
Evaporat.
(%) ¡®Pi&e, Rat C%l.
.-.. - ---
(%) . Pirhe
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--- 1 (%) !P;,-~Q
I

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, ,Pjche\\
-..- Bac
-..-
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2600 319.3 310.0
i i¨¦vrier
32.6 285.6 299.61,,.. _. ..-.. I....
. .
Mars
39.9 310.0 362.7;
/
I
t
I
I
Avril
53.0
216.0.318.0
I
Mai
46.0
249.2 334.8
l-4
Juin
.63.3
168.0 255.0
I
Jui!let
,67.2
1155.0 25i.i 1
I
I
I
I
I
1
I
l
I
I
I
l
l
1 Ao?t
173.8 jlO8.5)217.0 1
1 Septembre ]77,3 1 84:O)-J92~0.)
1
l-
1 Octobre
166.0 j145.71220.1 1
I
I
I
I
I
1
1
I
I
1¡¯
Novembre
45.6
222.0 258.0.
D¨¦cembre
26.5
285.2 275.9
Moyennes
I

TABLEAUSe : Humidit¨¦s relativesmoyennes et ¨¦vaporations mensuelles (197: - 1976 - BAMBEY)
I
I
n
r
dumid
I
Evaphrat.
umid.
Evaporat. Humid.: Evaporat.
Mois
(Xl "Pic/~& Fjac
d-
J Bac
Janvier
34.6
286.3 251.1
43.9 236.7
254.2 27.1
323.2.300.:
26.2 329.1
144-l
I
46.9 281.1
-
-
k¨¦vri er
41.8
258.1 252.0
42.8 262.0
271.6 38.9
253.9 282.1
37.9 288.9
155.6
44.7 244.5
I
. .
<.
_.
. -.
. .
-
Mars
51.4
274.8 275.9' 41.9 296.9
328.6 40-g
278.8 331.:
50.0 264.7 r96.8
56.7 228.3
350.3) 58-O 1268.3
Avril
55.6
254.1.291.0
50.8 224-O
297.0 40.7
291-O 336.1
50.7 230.2
r84.0
384.01 60.0 1253.9
1
I
Mai
56.0
277.1 319.3
52.6 244.5
300.7 57.3
185.0 266-t
55.0 212.7 168.9
390.6 1 66.0 1244.9
1
Juin
63-O 1176.81273.0) 63-91156.0 I291.0~61.0 1170.91255.f
67.5 150.0 ?88.0
J¡±i 1 !et
77.9 1 86.4 1 ,,,.5 3nf ] 65.8
lW7
Id&."h i¡¯y24j.81 7¡¯2.1 1110,;1244,i
75.4
99.7 F35.6
-L
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84.5
47.8 93.0' 75.7. 93.0
195.3 81.9
49.0 170.1
82.1
53.1
'89.1
176.71 85.0 1 94.5
Septembre
82:O
. 58.0'162:O -77.3. 73.:6'
180.0 -7527 78';T
186;(
7'9,7
57.4'
i77.0
159.01 84.0 1 72.5
C
Octobre
65.9
146.3 207.7: 67.2 131.9
198.4 62.4
180.9 241.1
66.5 129.1
?32.5
198.4 1 80.0 1103.2
Novembre
58.9
170.7 17110. 44.8.224.2
201.0 46.7
227.5.261.~
55.8 180.4
?34-0
Okembre
46.6
229.6 226.3
40.5 245.6
248.0 36.1
248.3 294.1
47.5 219.6 ?38.7
'26.3
I
Moyennes
-9
163.3 23G.9
55.6 195.0
250.5
53-4
1911.3 164.1
57-g
131.5 237.0
1

TABLEAU @ : Plux>iom¨¦tries mensuelles (1970 - 1983 - KA0LAc.K:
I
I
Janv.
F¨¦v *
Mars
1 Juin
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1 Sept, i Oct, r Nov.
l
/ Avril
i Mai
1
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I
I
L..-
1968
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I
I
1 9 6 9
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I
I
i
1970
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98,7.
24.6,.2.
58,l
41,2
i
1,s
1
I
477,l
\\
228,6
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,
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I 81,8
15,7
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1
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i
I
165,6
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1
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125,8
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116,7
1
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j
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223,3
127,3
187,7
14,3
I
1
j
553,7
I
I
I
1
I---~
-2
1976
1 1,6
35,6
1 17,1
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1
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1 tr.
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1
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1

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1
19,6
1982
I
1983
I
i
Moyennes
0,09 i
0,2
0,2
-
493
I 19,8
i
1

TABLEAU 6b : Temp¨¦ratures moyennes, maximales et minimales mensuelles (1971-1976 - KAOLACK)
!-.
1973
1974
1975
1976
-MO~. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy.
Max. Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min.
!

Mois
Janvier
] 25.6
36.0 1971
15.1
-26.3
36.0 1972 15.2
25-g
36.5
16.3
24.8
33.8
15.8
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16.8
23.t?
32.3
15.5 '
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¡¯
/ F¨¦vrier
/ 37.4 / 26.8 / 16.2 / 26.3 138.5 116.3 127.4
36.6
18.2
26.5
36.0
16.9
26.8
37.5
16.2
26.3
35.4
17.2
. .
.
. .
.
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Mars
1'27.7) 27.0/17.9128.i 138.9 (18.7 129.0.
39.1
18.9
27.5
36.3
18.6
27.9
38.5
18.5
28.3
37.4
19.2
Avril
29.9
39.5
20.3
28.6
30.0
18.4
30.5
40.8
20.2
28.7
38.8
18.5
29.6
39.2
20.1
30.1
29.8
20.4
1 Mai
.30.4
40.2
25.5
30.2
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20.5
30.2
37.8
22.6
30.0
39.4
20.7
30.1
39.9
20.4
29.4
39.0
19.7
I
38.0
25.3
30.1
37.6
22.6
30.4
37.7
23.2
29.9
36.8
23.0
2
1
33.9
24.2
28.9
33.9
24.3
28.2
32.8
23.5
29.2
34.7
23.7
32.7
23.8
28.4
33.4
23.4
28.9
33.4
24.2
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I
l
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23.3
29.0
36.4
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29.6, 35.6
23.5
2p.i) : 34.0 122¡ãF 1
l
t
i
Novembre
27.7
35.9
19.4
28.2
35.9
19.5
28.9
37.8
20.1
27.6
37.0
18.1
26.9
36.0
17.5
28-L 36.2
20.2 j
I
j D¨¦cembre
15.8
35.5
25.7
25.8
35.6
17.6
25.1
34.0
16.1
27.6
34.1
17.1
26.1
35.6
16.6
25.4
33.5
17.4
!
Moyennes

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i 28.1.1 34.41 21.1 ( 28.4 136.2
1 18.3 128.7
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35.5
20.4
28.1
33.9
20.3i 25.9 1 34.9 / :?.5
i
I
I
I
I
I

TABLEAU 6c : Temp¨¦ratures moyennes, maximales et minimales mensue.Ies il972 .- 1982 - UOi./lC,Y!
1 9 8 0
Max. Min: Moy. Max. Min.
-.
34.9 16.5 125.9
1 113.6
18.2
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L
I
1
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I

TABLEAU 6d : Evaporations mensuelles (1977 - 1981 - KAOLACK!
L
i
1977
1 1978
1
1979
1980
1
1981
I
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I
1
I
1
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1 Piche -Bac
Piche Bac
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1
1
1
1
1
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l
l r - - - - t - - - - - i ? - - ? - - ?
F¨¦vrier
312.7
199.3
299.6
1
1
Mars
329.1
287.3
274.7
275.8
296.3
i
Avril
262.1
1- 123.1
274.9 1
268.0
249.5
I
I
I
1
l
1
1
I
1
I
1
I
1
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I
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1 62.8 1
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I
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I
1
1
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1
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1
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129.7
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Novembre
1
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1
180.0
163.9
1
I
D¨¦cembre
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1
253.8
242.2
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1
1
1
197.9
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TABLEAU 7 : pJultiom&ries mensuelles 'X975 - 2983 - D.WOl'.j
l
197%
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1
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I
2973
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/ 153,2
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I
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I
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1
232
52,2 1 158,O
i
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1
1
.

TABLEAU 8 : Pluviom¨¦tries mensuelles (1971 - 1981 - KEUR-SAMBA)
l
1
I
1
Janv.
F¨¦v.
Mars
Avril
Mai
Juin
Juil.
Ao?t
Sept. j Oct.
Nov.
j
D¨¦c 1/

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1968
!
I
I

1969
I
(
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I
I
1970
-1971
22,5
178,O
282,5
186,O
13,o
1
!
496,0
/
1972
40,l
69,4
137,8
130,8
76,0
454,l
1
! -
-
1973
1
67,7
144,5
293,7
187,5
I
I
693,4
!
I
1
1974
33,5
214,5
407,o
149,2
62,0
I
866,2
1 M
1975
231,0
25,0
614,5
j
'
f
22,5
336,0
343,0
l
/
1
/
1976
0,6
1
40,O
1 171,l
1
98,9
i 234,3
1 68,6
1
/
613,5
j
I
b

1977
i
1
38,0
58,3
118,9
145,4
8,O
1
/
368,6
/
I
1978
119,2
101,5
245,6
180,O
g,g
51,5
l
707,7-;I
=y979
,
3,O
248,5
225,0
195,7
56,0
84,7
/
812,9
)
/
1980
138,5
244,5
35,5
I
606,4
'
i
7,2
180,7
1
/
1981
9,5
20,9
245,4
233,5
172,6
50,l
/
732,O
;
l
1982
1
1983
/
i
Moyennes
132
60,O
161,5
235,8
178,6
39,3
4,6
/
/
681,O
>I

TABLEAU Ya : Pluviom¨¦tries mensuelles 11973 - 1953 - DJIE'ELOR)
--._-
l
1
I
I
I
I
F¨¦v. 1 Mars 1 Avril [ Mai : Juin
i
1 Juil. [ Ao?t I Sept.~ Nov, i D¨¦c.
I
I
l
1
I
1
I
1 ---.. /--Jp-+ ._, .-_
i
-. _
I
I
,
I

I
j¡®-..-.+ -- --~. - __
--i-
/
I
I
!
!

.~---...-~~p- ~ _.-
L
1970
1
I
J---j------+ . .
..-_ -+-
1
1971
1
4
b
l
I
l
/
i
-;---.+----c-.-I----- -
i __l+..-- -.-___ - -..--.--:
! 286;C

TABLEAU 9b : Temp¨¦ratures moyennes, maximales et minimales mensueL.les (1973 - 1J7Q - ;XT9E:r?f?
1
1973
1975
l
1
l
Mois
1978
1979
-MO~. Max. Min. Moy. Max. Min. Moy.
Min. Moy. Max. Min. Moy. Max. Min.'
t-
I
I
!
I
; Janvier
24.1
35.3
13.0
24.1
32.4
15.7
23.3
30.6
16.0
24.9
31.7
j ¡¯
, Fhrier
26.3
36.3
16.3
25.4
35.9
14.8
25.5
33.7
17.2
25.6
35.3
t
.
.
1 Mars
27.5 137.9
17.1
26.3
36.1
16.4
27.0
35.5
18.5
27.5
36.3
35.5
19.9
28.3
36.4 20.2 ] 27.2 1 34.; j 19.7 j r'Y.3 :
7". 7.S"
:
*
-.
1
l
I
l
--.-Le --A
I
29.2
23.4
27.2
30"1
Septembre
27.4
31.8
23.1
26.0
29.1
22.9
26.8
29.2
23.9
27.3
30.6
I
I
I
1
I
l
-+--4
i Octobre
28.3
33.3
23.2
27.6
31.4 ~23.7
27.3
30.6
24.0
28.0
31.9
---+.-q---+--&--J- .---.- 4. ..- --A
Novembre
27.0
34.2
19.9
25.6 131.7 119.4
26.5
3f.2
21.0
26.6
33.5
I
D¨¦cembre
23.6
32.6
14.6
24.9
31.9
17.8
23.9
29.6
18.2
24.9
32.4 17.3 123.71 30.2 127.1 125.1 132.5 117.7 i
-.
Moyennes
27.1
34.3
20.4
25.3
32.8
19.8
25.3
31.8
20.3
27.0
33.0 , 25.5
20.9
i 32.2 j 20.8 125.8 132.8 ;jl.l,/
L

TABLEAU 9c : Temp¨¦ratures moyennes, maximales et minimales mensudles (198C> - 198.3 - DJIBEL<C)E!
-

TABLEAU 9d t Evaporations mensuelles (1973 - 1981 - DJIBELOR)
1
, 'F¨¦vrier
1 17.2
l
*
Mars
l 15.1
1 Mai
i- 12.6
/ 1 Juin
8.9
1 Juillet 1 6.1
1 Ao?t

Septembre 3.7
Octobre
4.4
N o v e m b r e 7 . 6
D¨¦cembre
11.9
1 Moyennes lC,!l
J
NB :
-
L'¨¦vaporatidn bac est donn¨¦e ici en mm/jour.

ANNEXES II
i--
---
DESCRIPTION DES PROFILS PEDOLOGIBUES
ET RESULTATS ANALYTIQUES

- 24 .-
POINT D ¡¯ E S S A I D E BOLOR
-
-
PROFIL No S.BO.2 : Sol min¨¦ral brut, d'origine non climatique
d'apport, sur sables d'origine ¨¦olienne des dunes vives, s¨¦rie
sur dunes rouges ogoliennes.

Morpholoqie : topographie d'ensemble accident¨¦e ; dunes sableuses
ogoliennes et nouakchottiennes et des interdunes
(Niayes).
Veg¨¦tation
: naturelle : AccetiaLb~da, AeaciaXohtLb, Gu.im..a
b enegcA3d.h ;
plantation : Eucdyp~ti camaldutetih
0 -
7 cm : horizon frais brun-beige (10 YR 8/4), sable d'apport ¨¦olien,
structure particulaire. Porosit¨¦ bonne, Pr¨¦sence de racines
de gramin¨¦es et d'herbac¨¦es sur tout l'hprizon. Limite

ondul¨¦e, transition nette ;
7 - 25 cm : horizon.humide,brun (7,s YR 51~4). Texture sableuse grossi¨¦re.
Structure massive coh¨¦rente, Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de
petites racines de gramin¨¦es et de racines tracantes et pivo-
tantes d ¡®~UCLL&p~ti (1 - .3 cm Q) jusqu'¨¤ la partie inf?rieure
de l'horizon. Limite l¨¦gerement ondul¨¦e, transition nette.
25 - 75 cm : horizon humide,rouge-jaun?tre (5 YR 5/8). Texture sableuse.
Structure massive. Porosit¨¦ bonne. Exploit¨¦ par des racines
d'~uCU&pti sur tout l'horizon. Limite et transition nettes.

75 - 145 cm
horizon sec*brun jaunatxe (5 YR 6/4). Texture sableuse.
Structure massive ¨¤ tendance faiblement indur¨¦e par la pr¨¦-
sence de fer individualis¨¦ et d'argile. Porosit¨¦ moyenne.
Pr¨¦sence de racines vivantes d'&~X@p~un ¨¤ otitian WC-

ti@e.
./.

PROFONDEUR (an)
1
o-7
1
7-25
25-75
c
i
Densitb apparente
1.6
1.6
1.6
PF 2,s
!%)
1.5
1.7
1.1
PF 3,O
(%)
1 . 0
1.1
0.8
PF 4,2
(%)
0. 9
0.8
0.7
Eau -utile
pP 2,5-pF'4,2 (%)
0.6
0.9
0.4
.- ~-.._
A.c;ile 0-2.1~ (%)
1.8
2.1
1.9
Limon fin 2-20~ (%)
0.5
0.6
0.3
Limon grossier 20-50~ (%)
3.1
1.8
0.5
Sable fin 50-200~ (%)
46.0
43.8
43.8
48.0
51.6
52.5
I_-
2.7
0.3
9
- - -
0,07
0.05
0.01
0.01
0.5
0.2
0.2
Mg ¨¦changeable (me/100 g)
0.2
0.2
0.1
K
¨¦changeable (me/100 g)
0.04
0.04
0.04
Na ¨¦changeable (me/100 ,g)
0.03
0.04
s
(me/100 9)
0.8
0.5
T = C E C (me/100 g)
1.4
0.9
S/T (%)
57.1
55.6
6.1
4.8 ~
pH Kcl (1/2,5)
4.6
2.0
Fer total ("/,,)
6.0
Fer L / Fer T ("/, )
33.3
- - -

- 26 -
POINT¡¯ D¡¯ESSAI DE TEUG-XlOGUI (K?B?MER)
PROFIL No S.TND1 : Sol ferrugineux tropical non lessiv¨¦, sur
mat¨¦riaux sableux !'sol dior".
Morphologie : terrain plat
V¨¦g¨¦tation : naturelle 2 Aeazch akb.Lda, Acack.a ;~cJJcXLLLJ, GU&JLU
hwegaeennd
plantation : Eu~alqp.2~ ctidLLemb
0 - 15 cm : horizon humide,brun-beige (10 YR 7/3). Texture sableuse (sable
fin). Structure particulaire. Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de ra-
cines de gramin¨¦es.. Limite l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, transition
diffuse.

15 -
75 cm : horizon humide,brun jaun?tre (10 YR 5/6). Texture limono-
sableuse.
Structure massive ¨¤ tendance faiblement poly¨¦drique
fine. Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de fines racines vivantes de
gramin¨¦es et d'~UCa.&&Jti (0,s ¨¤ 2 cm @). Limite ondul¨¦e et
transition nette.

75 - 110 cm : horizon sec sur tout l'horizon, jaune-ocre (JO YR 7/4).
Texture sableuse (sable fin). Structure massive ¨¤ ¨¦clats ¨¤
tendance peu ciment¨¦e par la pr¨¦sence de fer individualis¨¦ li¨¦

¨¤ l'argile. Quelques graines de quartz d¨¦lav¨¦s. Porosit¨¦ bonne.
Pr¨¦sence de racines d¡¯hc&qp&.U. TranSitim waduelko

110 - 125 cm : horizon sec,brun tr¨¨s p?le (10 YR 8/4). Texture sableuse (sable
fin). Structure massive A ¨¦clats fins, fragiles moins indures.
Porosit¨¦ bonne.


---
----~_
PROFONDEUR (cm)
75-l i
-.-------
-
-
Densit¨¦ apparente
1.6
1.6
1.6
pF 2,5
(%)
1.7
1.4
1.1
pF 3,0 (%)
1.2
1.2
0. 9
PF 4,2
C%l
1.0
il. 0
0.7
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
O*c/
0 . 5
0.4
.-
- -
-
-
Argi.ie 0-2~ (SO)
1.9
2.5
2.c
Limon fin 2-2Op (%)
l"9
1.1
0.6
Limon grossier 20-5011 (%)
2.7
5.3
3.9
Sable fin SO-200~ (%)
65.2
65.4
64.5
Sable grossier 200-2000~ (%)
28.0
26.3
29.3
-
- - -
Carbone
(V,,)
1.7
Azote
("/,,)
0.2
C/N
9
P20.5 total
("/,,)
0.05
P205 assimilable
("/,,)
0.01
Ca ¨¦changeable (me/%00 g)
0.4
0.1
Mg ¨¦changeable (me/.?00 8)
0.2
0.04
K
&Changeable (me/;'00 g)
0.1
0.03
Va &Changeable (me,/100 g)
0.02
0.02
s
(me/100 9)
0.7
0.2
r =

C

E C

(me/100 g7)
0.9
1.1
S/T (%)
77.8
18.2
?H eau (1/2,5)
6.5
?H Kcl (1/2,5)
5.2
4.2
per libre ("/,,)
'er total ("/,,)
'er L / Fer T ("/, 1

-28 -
POINT D'ESSAI DE MBA?
PROFIL S.MBl : sol hydromorphe ¨¤ pseudogley ¨¤ redistribution
et encro?tement calcaires, sur colluvions sablo-argileuses.

Morphologie z terrain bossel¨¦, parsem¨¦ de petites dunes
sableuses et de d¨¦pressions (Niayes)
V¨¦q¨¦tation
-
: naturelle : Acati. 4cnqakZ, Acacia &bLda
Plantation D Eucdeypti camaXdLLe~ti~,
0 -
10 cm : horizon frais, couche humif¨¨re (moder) ¨¤ structure fibreuse,
avec des grains de @uartz dklav¨¦s, surmont¨¦e d'un¨¨ couche de
liti&re d¡¯EUCCdy@Uh sur 5 clii ~:7'6?Aisseur. Brun noir (10 YR 4/2)
Texture limono-sableuse,
/ l¨¦g¨¨rement argileuse. Struc-
ture feuillet¨¦e ¨¤ tendance faiblement fribreuse vers la partie
inf¨¦rieure de l'horizon, cassante. Limite et transition nettes.
10 -
47 cm : horizon frais,
orqano-min¨¦ral, gris-brun fonc¨¦ (10 YR 3/2)
¨¤ taches gris-clair, ocres et rouilles et concr¨¦tions noires
ferromanqaniques friables. Texture limono-sableuse.
Structure massive ¨¤ tendance grumeleuse, cohesion moyenne, fria-
bilite nette. Porosit¨¦ bonne. PrBsence de grosses racines (5 A 7

cm @) vivantes d'?%&.&jp&.4 et de fines racines sur tout l'hori-
zon. Limite l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, transition nette.
47 -
60 cm : horizon frais, qrisstre (2,5 YR 6/2) ¨¤ taches ocres. Texture
sablo-limoneuse m
Structure massive ¨¤ eclats fins et fra-
giles. Porosit¨¦ moyenne. Pr¨¦sence de racines vivantes obliques
et verticales (3 ¨¤ 5 cm 8). Transition progressive.

60 -
75 cm : Horizon tr¨¦s frais, brun-gris?tre (10 YR 5/2) d taches ocres et
rouge- ocre
et quelques concr¨¦tions noires ferromanqaniques
friables. Texture sableuse (sables fins). Structure massive A
¨¦clats poly¨¦driques fins. Porosit¨¦ moyenne. Pr¨¦sence de racines
d¡¯hCcd~p&~b (1 ¨¤ 2 cm g)= Transition progressive.

-29 -
75 -
95 cm : horizon humide, gris-jaun?tre (10 YR 7/8) ¨¤ taches jaune
ocre -rouille . Texture
sahlo-limoneuse,
l¨¦g¨¨rement
plus riche en argile que l'horizon sus-jacent. Structure
massive ¨¤ ¨¦clats poly¨¦driques fins, ¨¤ tendance ciment¨¦e
par la pr¨¦sence de fer individualis¨¦ li¨¦ ¨¤ l'argile. Pr¨¦-
sence d'oxydes de fer. Porosit¨¦ moyenne ¨¤ tendance tubu-
laire, macroporosit¨¦ biologique, Pr¨¦sence de racines vi-
vantes et mortes d'Euc&!y@.l~ (3 cm QI) ¨¤ orientation ver-
tica.le. Limite ondul¨¦e et transition progressive.
95 - 116 cm : horizon humide, jaun?tre (10 YR 7/8).
r¨¦sence de nombreuses
taches (20 %) blanches (10 YR 8/4) de CaCo3 sur tout .l'hori-
zen (effervescence ¨¤ Hcl).Texture
limona-sableuse ¨¤
argilo-sableuse. Structure massive, encroikement calcaire.
Transition nette.
116 - 135 cm : horizon humide, jaun?tre (10 YR 7/8/ ¨¤ taches gris-cIair et
rouges. Texture sabla-limoneuse.
Structure massive ¨¤
tendance ciment¨¦e par la pr¨¦sence de fer li¨¦ ¨¤ l'argile.
Porosit¨¦ faible. Pr¨¦sence de quelques racines d ¡®h&@Ub.

- 30 -
TABLEAU 12 : R ¨¦ s u l t : a t s analntiques ( P r o f - i l n ¡± .S.?fBl)
60-7.
75-g:
95-116
-
-
Densit¨¦ apparente
1.8
1.8
1.8
PF 2,s
I%)
7*7
8.0
16.5
PF 3,O
(%)
5.7
5.9
11.8
PF 4,2
(%)
3.5
3.9
4.7
4.2
4.1
11.8
Argile 0-2~ (%)
8.6
1 0 . 0
14.5
Limon fin 2-20~ (%)
2.5
2.6
11.7
Limon grossier 20-50~ (%)
4.1
4.8
2.4
Sable fin 50-200~ (%)
51.6
49.6
37-4
31.7
31.8
33.8
C/N
6*9
9 . 8
37.6
Mg khanqeable (me/100 g)
0.3
0.2
0.3
K
¨¦changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na ¨¦changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.2
S
(me/100 sl
7.4
10.2
T= C E C (me/100 g)
5.7
4.2
pH eau (1/2,5)
8.4
6.3
4.0
12.0
12.0
24.0
33.3
75.0

-31 -
POINT D'ESSAI DE MB,10
___- _- .-. -~--..---
PROFIL NC s.~32 : sol min6ral
brut d'origine non climatique
-
-
d'apport, sur sables d'origine ¨¦olienne des dunes vives, s¨¦rie
sur dunes blanches nouakchottiennes.
Morphologie : terrain l¨¦g¨¨rement bossel¨¦
veg¨¦tation : naturelle : Acacia et Combmtaceae.
plantation : EuccLeyptia cat7mldulenbh
0 -
5 cm : horizon sec, humif¨¨re, surmonte de liti¨¨re de feuille et de
rameaux d'&CdRijpti6 ;
5 -
85 cm : horizon sec,brun beige fonc¨¦ (7,5 YR 7/2), organo-min¨¦ral.
Texture sableuse. Structure grumeleuse fine ¨¤ tendance pul-
verulente. Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de racines grosses et

moyennes vivantes (3 ¨¤ 6 cm @) d'?%C&$j&uA et de nombreux
chevelus racinaires formant un feutrage important ¨¤ la partie
sup¨¦rieure de 1 'horizon. Limite nette et transition diffuse.

a5 - 1sQ cm : horizon frais¡®beige-clair (7,s YR 8/2). Texture sableuse.
Structure particulaire. Porosit¨¦ faible. Pr¨¦sence de petites
racines d'&Xkj@u~ et du pivot (3 cm Q) principal.


- 32 --
TABLEAU 13 : R¨¦sul tats .-ina
-
_.
ldt ques (Profil no S.MB2)
-
PROFONDEUR (cm)
-
Densit¨¦ apparente
PF 2,5
(%)
PF 3,O
(%)
PF 4,2
(%)
Eau
utile.
pF .?,5-pF'4,L (4
Argile 0-2,~ (%)
2.6
1.6
Limon fin 2-2Oj~ (%)
2.2 )
12
.
Limon grossier 20-50~ (L)
3.8 '
1.1
Sable fin 50-200~ (9)
43.8
63.0
Sable grossier 200-2000~ (%)
46.5
32.8
Carbone
W,,)
41.1
2.4
Azote
("/,,)
2.4
0.2
C/N
17.0
12.0
P205 total
("/,,I
0.46
0.04
P205 assimilable
W,,)
0.02
0.01
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
6.9
0.1
0.04
Mg ¨¦changeable (me/100 g)
1.8
0.1
0.1
K
¨¦changeable (me/100 g)
0.3
0.1
0.1
Na ¨¦changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.04
S
(me/100 9)
9.1
0.4
0.3
T = C E C (me/100 g)
10.3
1.2
0.5
S/T (%I
88.3
33.3
60.0
pH eau (1/2,5)
6.6
4.1
4.9
pH Kcl (1/2,5)
5.9
3.7
4.1
Fer libre ("/,,)
2.0
1.0
1.0
Fer total ("/,,)
6.0
3.0
2.0
Fer L / Fer T ("/, )
33.3
33.3
50.0

STATION DE CANDIA
PROFIL S. BAN2 : sol ferrugineux tropical hydromorphe ¨¤ pseudo-
gley appauvri, ¨¤ taches et concr¨¦tions ferrugineuses, sur mat¨¦-

riaux gr¨¨seux sablo-argileux.
Morphologie : terrain l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, pr¨¦sence de termiti¨¨res*
Veg¨¦tation : naturelle
: Acacia, Comb&eAaceue. et baobabs,
plantation : Eucdypm camaikh&ti~ *
0 -
35 cm : horizon sec organo-min¨¦ral, gris-brun (10 YR 5/2). Texture
sableuse ¨¤ sablo-argileuse. Structure granuleuse grossitsre.
friable. Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de racines tra?antes et
obliques vivantes (1 ¨¤ 3 cm @) d'?!ucUkj@U. Fentes de re-

trait (1 ¨¤ 2 mm) verticales jusqu'¨¤ la partie inf¨¦rieure,
Transition progressive.

35 -
70 cm : horizon. frais, brun jaun?tre (10 YR 5/4) ¨¤ taches rouges-
ocres et gris clair. Texture sablo-argileuse. Structure poly-
¨¦drique moyenne fragile. Pr¨¦sence de grains de quartz enrob¨¦s
de fines pellicules ocres. Porosit¨¦ bonne ¨¤ moyenne, une
microporosit¨¦ biologique importante. Pr¨¦sence de racines vi-

vantes et mortes d'~u~~y~ti ¨¤ la partie sup¨¦rieure de
l'horizon.
Transition progressive. Fentes de retrait sur tout
l'horizon.
70 - 102 cm : horizon frais, gris-brun clair (2,5 Y 6/2) ¨¤ taches ocres et
rouilles avec de petites concr¨¦tions noires ferromanganiques
et ferrugineuses friables. Texture sablo-argileuse. Structure

massive ¨¤ ¨¦clats poly¨¦driques moyens peu friables. Cimentation
par le fer individualis¨¦ li¨¦ ¨¤ l'argile. Pr¨¦sence d'inclusions
sableuses le long des fentes de retrait verticales. Des qrains
de quartz enrob¨¦s de fines pellicules rouqes ocres. Porosit¨¦
fa.ible ¨¤ nulle.
./.

- 34 -
TABLEAU 14 : Resultats analytiques lProf.ii 11'. S.BAN2)
-- --
PROFONDEUR (cm)
O-35
35-70 70-102
Densitd apparente
1.6
1.7
2.1
PF 2,5
(%)
15.4
18.5
20.7
PF 3,O
(%)
11.3
12.5
14.2
PF 4,2
(%)
7.1
9.0
10.1
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2
('SO)
8.3
9.5
10.6
Argile 0-2~ (%)
20.8
25.3
28.6
Limon fin 2-20,U (%)
7.0
5.8
6.8
Limon grossier 20-50~ (%)
10.4
10.6
9.5
Sable fin 50-200~ (%)
34.1
30.8
28.8
Sable grossier 200-2000~ (%)
24.4
23.2
20.9
Carbone
(Vo,)
6.1
3.0
Azote
("/,J
0.6
0.3
C/N
10.0
10.0
P205 total
(¡°/,,)
1.5
P205 assimilable
( VOJ
0.01
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
9.8
11.4
13.3
Mg &Changeable (me/100 g)
2.1
1.7
1.6
K
&Changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na ¨¦changeable (me/100 g)
~ 0.09 ' 0.06
0.1
S
(me/100 9)
12.1
13.3
15.1
T c C E C (me/100 g)
1,12.4
13.5
15.7
S/T (%)
I 97.6
98.5
96.2
pH eau (1/2,5)
/
6.1
6.5
6.1
pH Kcl (1/2,5)
4.9
4.6
Fer libre ("/,,)
11.0
12.0
10.0
Fer total ("/,,)
26.0
29.0
32.0
Fer L / Fer T ("/, )
42.3
41.4
31.3

- 35 -
STATION DE !3AN!lIA
PROFIL S.BAN3 : sol ferrugineux tropical hydromorphe ¨¤ pseudo-
gley appauvri, ¨¤ taches et concr¨¦tions ferrugineuses, sur
mat¨¦riaux sablo-argileux,
Morphologie : terrain l¨¦g¨¨rement ondul¨¦, zone de termiti¨¨res,
---_
0 - 30 cm : horizon sec,organo-min¨¦ral, brun-jaun?tre fonc¨¦ (10 YR 5/4).
Texture sableuse l¨¦g¨¨rement limono-argileuse. Structure gru-
meleuse grossi¨¨re a tendance motteuse tr¨¨s coh¨¦rente. Poro-
sit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de racines vivantes et mortes d ¡®Eutcdyp-
tia (2 ¨¤ 5 cm $3) et racines de gramin¨¦es ¨¤ la partie sup¨¦-
rieure de l'horizon. Limite ondul¨¦e, transition progressive.
30 -
80 cm : horizon frais, brun-jaun?tre clair ('10 YU 5/6). Texture sablo-
argileuse. Structure poly¨¦drique fine ¨¤ tendance nuciforme.
Cimentation par la pr¨¦sence de fer individualis¨¦ li¨¦ ¨¤ l'argile,
tr¨¨s dur
¨¤ l'¨¦tat sec. Porosit¨¦ moyenne tubulaire avec une
macroporosite biologique importante. Pr¨¦sence de racines mortes
et vivantes d 'Euc~~&&tih.
Transition progressive.
80 - 114 cm : horizon frais brun (Y',5 YR 4/4), d taches et concr¨¦tions ferru-
gineuses.
Pr¨¦sence de grains de quartz rev¨ºtus de fines pelli-
cules ocres . Texture sablo-argileuse. Structure massive ¨¤ ten-
dance poly¨¦drique fine, tr¨¨s compacte, cimentation par la pr¨¦-
sence de fer li¨¦ ¨¤ l'argile qui lui conf¨¨re un aspect tr¨¨s durci
¨¤ l'¨¦tat sec. Porosit¨¦ faible. Pr¨¦sence de racines mortes ¨¤ la
partie sup¨¦rieure. Transition progressive.
114 - 142 cm : horizon tr¨¨s frais ¨¤ humide, brun jaun?tre (10 YR 5/6) tr¨¨s tach¨¦
ocre ; taches rouilles (2,5 YR 3/4) environ 40 % et nombreuses
concr¨¦tions ferrugineuses (1 ¨¤ 2 mm 9) peu friables. Texture

- 36 -
:? L¡®cij i 5) -SA 1 C¡¯LlSC:
¨¤
i.5.moneuse.
Structure poly¨¦drique
grossi¨¨re pr¨¦sentant quelques faces de glissement vers la
partie inf¨¦rieure, compacte et tr¨¨s dure ¨¤ l'¨¦tat sec dii ¨¤
une cimentation par le fer et l'argile. Porosot¨¦ faible ¨¤
nulle.
TABLEAU 15 : R¨¦sultats analytjques
(Profil no S.BAN3)
PROFONDEUR (cm)
O-30
30-8G
jO-lld
14-14
-
Densit¨¦ apparente
1.8
1.7
1.8
1.8
PF 2,5
(%)
13.4
12.8
16.8
1 i-1
PF 3,O
(%)
10.5
9.6
12.4
13.4
PF 4,2
(5)
5.9
5.9
8.3
8.6
Eau Wile
pF 2,5-pF'4,2 (St;
7.5
6.9
8.5
8.5
Argile 0-2,~ (%)
15.1
17.9
24.8
24.8
Limon fin 2-2Op (%)
5.4
5.6
5.6
6.3
Limon grossier 20-50~ (%)
10.6
7.4
5.6
7.5
Sable fin SO-200~ (%)
36.0
37.6
33.0
31.0
Sable grossier 200-2000~ (%)
30.0
28.3
27.0
26.1
Carbone
(Vo,)
10.2
4.6
Azote
("/,,)
1.1
0.4
C/N
9.0
12.0
-
P205 total
("/,,)
1.26
0.57
P205 assimilable
('/,J
0.02
0.01
-
Ca
¨¦changeable (me/100 g)
9.3
6.9
9 . 8
10.1
Mg ¨¦changeable (me/100 g)
2.1
1.6
1.4
1.3
K
echangeable (me/100 g)
0.2
0.1
0.1
0.1
Na ¨¦changeable (me/100 g)
0.07
0.07
0.09
0.09
S
(me/100 9)
11.7
8.7
11.4
11.6
T = C E C (me/100 g!
11.4
9.9
12.4
12.3
S/T (%)
87.9
91.9
94.3
-
pH eau (1/2,5)
6.6
5.6
5.7
5.7
pH Kcl (1/2,5)
5.6
4.5
4.4
4.5
-
Fer libre ("/,,)
11.0
14.0
16.0
17.0
Fer total ("/,,)
24.0
27.0
32.0
33.0
Fer L / Fer T ("/, )
45.
51.9
50.0
51.5

-37 -
STATIO!: DE BAMBEY (EU?>
PROFIL S. BAMl : sol ferrugineux tropical faiblement lessiv¨¦
en fer, sur mathiaux sablo-argileux remani¨¦s,
Morphologie : l¨¦g¨¨rement bossel¨¦e. Pr¨¦sence de termiti¨¨res.
v¨¦ g¨¦ ta t .Y. .rJn - naturelle : AcacLa. Gu&.ha henqaJ?enk? QR
CombtLeLaceae.
Plantation . Euctiuptia carru?Qhlen6d
0 -
21 cm : horizon organo-min¨¦ral, humide jusqu'¨¤ la base, brun l¨¦g¨¨rement
fonc¨¦ (10 YR 5/3). Texture sablo-limoneuse. Structure faiblement
grumeleuse en surface et agr¨¦gats vers La base. Porosit¨¦ bonne
¨¤ tendance tubulaire. Pr¨¦sence de nombreuses petites racines
de gramin¨¦es et de grosses et moyennes racines d'Eu&@ip&LQ.
Peu coh¨¦rent et fragile.
Limite l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, transition
nette.
21 -
70 cm : hor.izon frais h sec, brun-jaune clair (10 YR 5/8). Texture la-
mono-sableuse. Structure se d¨¦bitant en grosses mottes, fxagiles.
Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de racines d ¡®6.LCdYpti jusqu'd Id base
de l'horizon. Limite et: transition diffuses. Faiblement enrichi
en fer.
70 - 105 cm : horizon sec, brun-jaun?tre (10 YR 7/4). 5 - 10 % de taches ocres
(10 YR 6/8). Texture limono-sableuse ¨¤ limono-argileuse.
Structure massive ¨¤ ¨¦clats fins. Porosit¨¦ moyenne.
r¨¦sence de
racines d 'Euc&fptih. Tr¨¨s coh¨¦rent.
./.

I.
38
-
.ii(
,:
¡®.
f
¡®:I
¡¯
,:
:> 1 - 7i,
7O-IL)5
_. _.. --.--
_ .--_-
~_-._
Densit¨¦ apparente
j-
1:¡¯
.! . _c
1.6
PF 2,5
(%i
j . :,¡¯
4.7
5.1
pF 3,,0 (%j
I
i. Y
1.4
3.7
1
PF 4¡®2 (%i
!
.!.4
2.4
1.4
,
Eau
ilt- i ic:
pF ,I,5-pF' 4,; (5; )¡¯
j-4
2 . i
2 .7
__._ ~-_-__--
-_-
.~-
Argile 0-2~ (%)
-!- 6.3 7.3 7.7
Limon fin 2-2OD i%I
2.6
3.1
2.0
Limon grossier 20-50~ (%i
6.1
4.9
4.8
Sable fin 50-200~ (%)
58.1
61.3
63.0
Sable grossier 2OU-2000~ (%)
25.6
22.2
21.4
--~--
-
-
Carbone
("/,*l
5.2
2.0
Azote
c "/o,i
0.6
0.2
C/N
9
1.0
II-.-
-~
-_s
P205 total
i "/o,4!
0.27
0.15
P2.05 assimilable
i"/,,)
0.03
0.01
~---
.~
ca ¨¦changeable (me/100 g)
3.4
1.2
1.3
Mg khangeable (me/100 g)
0.8
0.4
0.3
K
¨¦changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na t-changeable (me/100 g)
0.04
0.04
0.02
s
(me/100 9)
4.3
1.7
1.1
T = C E C (me/100 g)
4.1
3.0
2.3
S/T i%)
56.7
4 7 . 8 I
pH eau (1/2,5)
7.4
5.0
4.7
pH Kcl (1/2,5)
5.9
4.2
4.1
--
Fer libre ta/,,)
4.0
5.0
4.0
Fer total
i"/,,j
8.0
9.0
8.0
Fer L / Fer T ("/, !
50.0
55.6
50.0
-~-

-39 -
STATION DE KEUR-NACTAR
-~-
-.--
PROFIL No S.KM2 : sol ferrugineux tropical lessiv¨¦, a taches et
concr¨¦tions ferrugineuses, sur mat¨¦r?aux d"¨¦pandage complexes
sablo-argileux.

Morphologie : terrain faiblement ondul¨¦
V¨¦g¨¦tation : naturelle : Acacia (nczgal et a emgal )
plantation : Eucdyptih cairba.lticmh
0 -
30 cm : horizon sec,brun-jaundtre fonc¨¦, oryano-min¨¦ral. Texture sableuse
(sable fin). Structure faiblement grumeleuse. Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦-
sence de grosses racines d'Eucu&ptiA (2 - 4 cm $8) sur tout l'ho-
rizon, racines de gramin¨¦es ¨¤ la partie sup¨¦rieure de 1 'horizon,
Limite l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, transition nette.
30 -
65 cm : horizon frais, brun jaun?tre clair ¨¤ taches rouges-ocres et rou-
ge?tres,
Texture liemono-sableuse.
Structure massive ¨¤ ¨¦clats
fins, fragiles. Porosit¨¦ moyenne,
tubulaire avec une macroporosit¨¦
biologique importante.
Pr&e,nce de grosses racines vivantes (3 -
5 cm @) obliques et verticales d'&X7.&@A sur tout l'horizon.
Limite l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, transition nette.
65 - 109 Ctll : horizon frais,ocre-rouge. Texture limono-sableuse. Structure '
massive ¨¤ ¨¦clats fragiles. Consistance dure vers la partie inf¨¦rieure
de l'horizon. Porosit¨¦ moyenne. Pr¨¦sence de racines vivantes d ¡®EU-
cU.Q&VU, pivot (4 cm 9). Pr¨¦sence de petites concr¨¦tions ferrugi-
neuses durcies et de grains de quartz enrob¨¦s de fines pellicules
de couleur ocre-rouge. Limite peu ondul¨¦e, transition nette,
109 - 120 cm : horizon frais, gris clair ¨¤ taches jaunes-ocres et rouge?tres.
Texture sablo-argileuse. Structure massive, compacte. Cimentation
par le fer et l'argile conf¨¦rant ¨¤ l'horizon un aspect durci ¨¤
l'¨¦tat sec. Porosit¨¦ faible. Pr¨¦sence de racines (2 cm 9).
. /.

--
---
PROFONDEUR (cm)
O-30
30-6f
-
--I
Densit¨¦ apparente
1.6
1.6
pF 2,5
/%)
3.0
1.8
pF 3,0
(%)
1.9
1.2
PF 4,2
C%l
1.4
1.1
Eau ui.ile
pF 2,5-.pF'4,2 (%)
1.6
0.1
.-
Argile O-21.1 (%)
.3 . 6
3.1
Limon fin 2-2Op (%)
1.6
0.1
Limon grossier 20-5Op (%)
5.3
4.0
Sable fin 50-200~ (%)
68.1
73.6
Sable grossier 200-2000~ (%)
21.6
18.4
Carbone
W,,)
.3 . 1
1.1
Azote
("/,,)
0.3
0.1
C/N
10.0
11.0
P205 total
("/,,)
0.09
0.07
P205 assimilable
("/,,)
0.02
0.02
4
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
1.2
0.4
0.2 0.3
Mg ¨¦changeable (me/100 g)
0.2
0.1
0.1 0.1
K
&Changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1 0.1
Na &Changeable (me/100 g)
0.02
0.02
0.04
O-06
S
(me/100 8)
1.5
0.6
0.4 0.6
T = C E C (me/100 g)
2.2
1.0
0.8 4.3
S/T C%l
68.2
60.0
50.6
pH eau (1/2,5)
4.4 3.7
pH Kcl (1/2,5)
4.2 3.5
4.0
7.0
12.0
6.0
8.0
17.0
66.7

- 41 -
STATION DE KEUR-MACTAR
PROFIL No S.KM4 : sol ferrugineux tropical lessiv¨¦ a taches et
concr¨¦tions ferrugineuses sur mat¨¦riaux d'¨¦pandage complexes
sableux ¨¤ sablo-argileux.

Morphologie : terrain l¨¦g¨¨rement bossel¨¦, petites cuvettes.
f> -
15 cm : hori23.r frais,. organe-min¨¦ral,
surmont¨¦ d'une couche de liti¨¨re
d'EUC&yptih. Brun-jaun?tre fonce. Texture sableuse (sables fins).
Structure faiblement grumeleuse ¨¤ tendance pulverulente. Porosit¨¦
tr¨¨s bonne. Pr¨¦sences de racines vivantes (1 t 5 ¨¤ 3 cm @) d ¡®Euca-
&@X&.h et de nombreux 'chevelus racinaires de gramin¨¦es. Transition
progressive.
15 -
60 cm : horizon frais, jaune-ocre ¨¤ taches ocres et rouilles et oxydes de
fer ¨¤ la partie inf¨¦rieure.
Texture sableuse (sables fins), l¨¦g¨¨-
rement argil-oilimoneuse, Structure grumeleuse f.ine ¨¤ tendance mas-
sive peu coh¨¦rente. Porosit¨¦ tr¨¨s bonne, tubulaire et. macroporo-
sit¨¦ biologique importante. Pr¨¦sence de satines mortes de gramin¨¦es
et d ' Euca&ptid I et de racines vivantes. Transition progressive.
60 -
90 cm : horizon .frais, ocre-beige, accumulation d'oxydes de fer et de con-
cr¨¦tions ferrugineuses de couleur rouge-ocre sur tout l'¨¦paisseur
de l'horizon, plus clairevers la partie inf¨¦rieure. Texture sa-
bleuse (sables fins). Structure particulaire. Porosit¨¦ bonne ¨¤
moyenne.
Pr¨¦sence de racines vivantes d'i!%&Z@ptih. Limite l¨¦g¨¨-
rement ondul¨¦e, transi,tion progressive.
90 - 110 cm : horizon frais, gris-beige fonc¨¦ ¨¤ taches rouges-ocres. Texture
sableuse (sables fins). Structure massive 22 ¨¦clats fragiles. Poro-
sit¨¦ moyenne, Transition progressive.
110 - 138 cm : horizon frais, beige d taches ocres et concr¨¦tions ferrugineuses,
fer individualis¨¦. Texture sableuse (sables grossiers). Structure
particulaire.
Porosit¨¦ faible. Pr¨¦sence de racines vivantes
d'Euc&@Uh verticales (pivot ramifi¨¦). Limite et transition
nettes.

./.

-42 -
138 - 160 cm : horizon frais, jaune-ocre ¨¤ taches ocres et rouilles, sans
concr¨¦tions ferrugineuses.
Texture sableuse (sables grossiers).
Structure particulaire, Porosit¨¦ faible. Pr¨¦sence de racines
vivantes d'hC&?ptih,
TABLl?AU 18 : R¨¦sultats analytiques il'rofil n" S.KM4)
-
---7-
PROFONDEUR (cm)
o-15
15-60
9 0 - l lr
?8-160
-
-
Densite apparente
1 s 5
1 ¡± 5
1 .s
1.8
1 . 8
.- -:
PF 2,5
(%)
4,7
) . r<
2.1
1.4
J . 2
PF 3,O
f%)
3 . 1
3 . 4
2 . 6
0.8
0.6
i
PF 4,2
IX)
2 . 0
2 . 2
1 . 2
0-b
0 . 4
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
2 . 7
-3. c3
0.9
0 . 8
1.0
_-
ArgiJe 6-2~ (%)
.3 . 6
6 . 6
3 . 6
3 . 9
2 . 0
-4
1 . 4
Limon fin 2-20~ (%)
2 . 6
1 . 6
0 . 5
0 . 9
0¡± 3
0 . 4
Limon grossier 20-50~ (%)
6. 3
6 . 7
3 . 0
3 . 4
2.9
1 . 2
Sable fin 50-200~ (4;)
62.9
5 8 . 6
5 6 . 2
5 3 . 5
25,s
24,O
Sable grossier 200-2000~ (%)
2 5 . 5
2 6 . 5
3 6 1 . 4
3 7 . 2
6 7 . 9
7 3 . 0
-
Carbone
("/,,!
7 . 4
Azote
("/,,!
0 . 7
C/h'
11.0
-
P2OS total
l"/,,)
0.11
0 . 0 6
0 . 0 6
0 ¡® 0 4
P205 assimilable
('/,,J
0.03
0 . 0 1
0.01
0. Of
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
1 . 4
0 . 2
0.1
0.1
0.1
0.1
Ug ¨¦changeable (me/100 g)
0 . 4
0 . 1
0.1
O-1
0.1
0.1
K
&Changeable (me/100 g)
0 . 2
0 . 1
0.1
0.1
0.1
0.1
Ma &Changeable (me/100 g)
0 . 0 2
0 . 0 3
0 . 0 2
0 . 0 2
0 . 0 . 3
0,03
s
(me/100 9)
2 . 0
0 . 4
0 . 3
0 . 3
0 . 3
0. 3
T'= C E C (me/100 g)
3 . 4
2 . 0
i-1
1.1
0.8
0 . 9
S(T (%)
5 8 . 8
20.0
2 7 . 3
2 7 . 3
3 7 . 5
3 3 . 3
pH eau (1/2,5)
5 . 6
4 . 7
4 . 2
4 . 1
4 . 2
4 . 1
QH Kcl (1/2,5)
4 . 5
4 . 0
3 . 9
3 . 8
4 . 0
4 . 0
- - - m - e - - -.
Fer libre ("/,,)
4 . 0
8 . 0
7 . 0
5 . 0
2 . 0
Fer total
t "/,,)
7¡± 0
11.0
3 * 0
7 . 0
3 . 0
Fer L i Fer T roi, I
5 7 . 1
¡® 7 2 . 7
7 7 . 8
7 1 . 4
6 6 . 7
-_--- .-c_- _..~

-43 -
STATION BE KEUR-MACT,4R
PROFIL No S-KM6 : sol ferrugineux tropical, hydromorphe ¨¤ pseudo-
gley appauvri, ¨¤ taches et concr¨¦tions ferrugineuses, sur mat¨¦-

riaux sablo-argileux.
Morphologie : terrain peu bossel¨¦.
0 - :=Tr
LU cm : il 0 i i z c¡®i; se < I oryanc -min¨¦ral, gris,-brun fonc¨¦, Texture sablo-
limoneuse (sables fins), Structure grumeleuse moyenne fragile.
Porosit¨¦ bonne, Pr¨¦sence de racines vivantes (0,5 ¨¤ 2 cm @)
d'&.U@@un. Transition graduelle.
20 -
40 cm : horizon sec ¨¤ fra.is, brun jaun?tre ¨¤ taches ocres. Texture
sablo-argileuse.
Structure massive ¨¤ tendance poly¨¦drique fine.
Porosit¨¦ bonne. Pr¨¦sence de petites racines vivantes d 'Eucdyp-
&LA, Transition progressive.
40 - 70 cm : horizon frais, gris brun ¨¤ taches jaunes-ocres et rouge?tres.
Texture sablo-argileuse. Structure poly¨¦drique gross.i&re, com-
pacte, durcie ¨¤ l'¨¦tat sec. Porosit¨¦ moyenne. Pr¨¦sence de racines
d'Euc&ypti (1 cm 8). Transition progressive.
70 m 110 cm : horizon tr¨¨s frais, gris tr¨¨s tach¨¦, marbr¨¦, taches jaunes-ocres,
nombreuses taches rouge?tres (50 %). Texture arqilo-sableuse,
Structure poly¨¦drique grossi¨¨re, friable, compacte. Porosit¨¦
moyenne.. Transition progressive.
110 - 138 cm : horizon humide, gris tr¨¨s tach¨¦ jaune ocre (20 - 30 51;). Quelques
taches rouges, concretions ferrugineuses. Texture argilo-sableuse
l¨¦g¨¨rement plus argileuse. Structure poly¨¦drique moyenne ¨¤ angles
¨¦mouss¨¦s,
nombreuses fentes verticales et horizontales ¨¤ l'¨¦tat
peu friable, tr¨¨s compacte. Porosit¨¦ faible.
./.

---.-
_-- --
PROFONDEUR (cm)
O-20
20-4
~-
-~
Densitk apparente
1.;
1.8
pF 2,5
(%)
14.1
15.8
PF 3,O
I%)
10.1:
11.9
PF 4,2
(%)
3.5
7, 1
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
10-i
3 . 7
-
-
Argile C;-Zp (90)
10..
23.7
24.9
21.3
25.3
Limon fin 2-20~ (%j
7.r
5 * 3
4.8
6.4
5.8
Limon grossier 20-50~ (%)
13.
9.5
10.0
11.0
10.7
Sable fin 50-200~ (%)
41..
35.5
37.1
35.4
33.0
Sable grossier 200-2OOOci (%)
27.d
24.0
21.2
24.1
22.7
-
-
-
-
Carbone
("/,,I
10.'
3.8
Azote
("/,,)
0.1
0 . ..3
C//i
12.1
13.0
-
-
P205 total
I Q/OO)
0 . <
0.1
P205 assimilable
("/,,)
0.0;
0.02
-
-
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
2.6
1.2
0 :8
0.7
0.7
Mg ¨¦changeable (me/100 g)
1.5
1.5
1.2
1.0
1.2
K
Echangeable (me/100 g)
0.2
0.1
0.1
0.1
0.2
Na ¨¦changeable (me/100 g)
0.1
0.3
0.6
0.9
1.5
S (me/100 g)
4.4
3.1
2.7
2.7
3.6
T = C E C (me/100 g)
6.1
6.0
5.6
5.3
6.4
S(T (%)
i72.1
51.7
48.2
50.9
56.3
-
-
-
?H eau'(1/2,5)
5.6
4.5
4.2
?H Kcl (1/2,5)
4.8
3.9
3.7
3.6
3.6
- - -
?er libre (O/,,)
6.0
12.0
6.0
Fer total ("/,,)
.!2.0
25.0
16.0
18¡®0
Fer L / Fer T ("/, j
50.0
48.0~
37.5
3 8 . 9
-
-
-A
-

- 45 -
PAPEM D E DAROU
PROFIL NO S-DAR1 : sol ferrugineux tropical,hydromorphe ¨¤
pseudogley appauvri, ¨¤ taches et concr¨¦tions ferrugineuses
en profondeur, sur mat¨¦riaux colluvions sablo-argileuses.
Morphologie : plateau, zone de termiti¨¨res,
V¨¦g¨¦tation : naturelle : Ca/tdyla phnncuta, Acacia .sheb&una,
Acacia Aeyal, Acacia benegd, Cam-
btre.tuce.ae, gtamineae,
plantation D Eucdt-yptub cama.UuktiA
0 -
5 cm : horizon sec, humif¨¨re surmont¨¦ d'une couche de liti¨¨re de
feuilles d'EucuQ@u6. Brun fonc¨¦. Texture sableuse, Struc-
ture particulaire. Limite nette.
5- 20 cm : horizon sec, organo-min¨¦ral, brun fonc¨¦. Texture sablo -
limoneuse . Structure grumeleuse srossi¨¨re frasile. Poro-
sit¨¦ tr¨¨s bonne. Pr¨¦sence de racines (1 ¨¤ .5 cm 9) vivantes,
tra?antes d'Euc@@ua et de petites racines vivantes et mor-

tes de gramin¨¦es et d'herbac¨¦es.
Transit5on progressive.
20 - 50 cm : horizon frais, brun-clair ¨¤ gris bris-brun. Texture sablo-
limoneuse 2 Sable-arg.ileu?e,StruCtUre
massive d &latS fragiles.
Porosit¨¦ tr¨¨s bonne tubulaire. Pr¨¦sence de racines vivantes
(0,s ¨¤ 2 cm 9). Limite ondul¨¦e, transition progressive.
50 - 70 cm : horizon tr¨¨s frais, brun-jaun?tre fonc¨¦ ¨¤ taches gris-clair.
Texture sablo-argileuse. Structure massive ¨¤ ¨¦clats poly¨¦dri-
ques fins, compacte due A une cimentation par le fer et li¨¦ ¨¤
l'argile. Porosit¨¦ moyenne,
Pr¨¦sence de racines vivantes d'Eu-
c&ypkuS (2,s cm 9). Prksence de nids de termites.
./.

-46 -
PROFONDEUR (cm)
Densit¨¦ apparente
PF 2,s
!%)
PF 3,O
(%J
PF 4,2 (%j
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
Argile G-21.1 (%!
Limon fin 2-20~ (%)
Limon grossier 20-SOC( (%)
Sable fin SO-200~ (%)
Sable grossier 200-2000~ (%)
C a r b o n e W,,!
12.2
5.9
Azote
ta/,,)
0.9
0.4
C/N
14.0
15.0
P205
total
(¡°/,,)
0.16
0.10
-
0.11
P205 assimilable ('/,,)
0.02
0,02
-
0.0.
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
5.3
1.9
1.4
3.3
Mg Echangeable (me/100 qj
1.0
0.6
0.4
1.3
K dchangeable (me/100 gj
0.2
0.1
0.1
0.1
Va &Changeable (me/100 g)
"
0.04
0.02
0.02
0.04
s (me/100 9)
6.5
2.6
1 . 9
4 . 7
f= C E C (me/100 g)
5.9
3.6
2.9
6.3
S(T (%)
72.2
65.5
74.6
9H eau (1/2,5)
7-O
6.0
5.6
5.7
>H Xc1 (1/2,5)
6.0
5.3
4.4
4.4
?er libre (0/g0)
3.0
3.0
3.0
4.0
Ter total ("/,,j
8.0
7.0
8.0
13.0
?er L i Fer T ("/, )
27.5
42.9
37.5
30.8
-

--.---
-47 -
PAPEM DE KEUR-SAMBA
PROFIL No S.K.5'1 : Sol ferrugineux tropical appauvri! sur
mat¨¦riaux sablo-argileux, s¨¦rie rouge,

Morphologie : plateau, terrain plat.
V¨¦g¨¦tation : naturelle :
Plantation : Eucatyptia cainat&lev?sL5
.-
0 - 15 cm D horizon sec,organo-min¨¦ral, surmont¨¦ d'une couche de liti¨¨re
de feuilles d¡¯Eucc&ypXuh et tiges s¨¨ches de gramin¨¦es. Brun
fonc¨¦ (7,5 YR 5/2). Texture sableuse, l¨¦g¨¨rement limoneuse.
Structure grumeleuse moyenne, peu fragile. Porosit¨¦ tr¨¨s bonne
¨¤ tendance tubulaire. Pr¨¦sence de fines racines de gramin¨¦es
mortes et vivantes, et de petites racines tra?antes d'i%C&jp-
&Lb. Limite l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, transition nette.
15 -
35 cm : horizon sec ¨¤ frais, rouge-ocre clair (5 YR 5/6). Texture
sableuse ¨¤
sablo - argileuse. Structure massive d &clats fra-
giles. Porosit¨¦ bonne tubulaire, macroporosit¨¦ biologique impor-
tante. Pr¨¦sence de racines tra?antes, obliques et verticales
2 ¨¤ 3 cm g) d'EucU&ptih, surtout localis3es ¨¤ :X partie sup¨¦-
rieure. Trace de racines mortes de gramin¨¦es. Transition pro-
gressive.
35 -
90 cm : horizon frais, rouge-ocre
(5 YR 5/8) tr¨¨s color¨¦ par des oxy-
des de fer de couleur rouge-sombre (2,5 YR 4/6). Pr¨¦sence de
grains de quartz enrob¨¦s de fines pellicules ocres. Texture
sablo-argileuse. Structure massive ¨¤ ¨¦clats poly¨¦driques fins
¨¤ tendance cimentee par le fer et l'argile. Porosite bonne tu-
bulaire,
macroporosit¨¦ biologique importante.

.
--
PROFONDEUR (cm)
u - 1 5
1 S-31
1
35-90
-
DensitP apparente
1 . 6
1.6
1 . 6
pF 2,s
C%l
9 . 5
8.6
1 3 . 3
pF 3,0
(4;)
6.0
5.8
1 0 . 1
PF 4,2
(%)
2.6
4.0
7:8
Eau utile
PF 2,5-pF¡¯ 4,2 (S
6.9
4.6
5.5
-
Arg1Jp c,-2p (%?
6.4
14.3
27.5
L'imon fin 2-20~ [%)
6.4
4.8
4,8
Limon grossier 20-50~ (%)
5.3
3.1
3.8
Sable fin 50-200~ I%)
44.4
43.9
Sqble grossier 200-2000~ (%)
37.2
33.7
Carbone
i"/,,)
7.5
Azote
("/,,i
0.7
CJN
11.0
P205 total
(o/,,)
0.06
P205 assimilable
('/,,)
0.02
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
2.3
1 . 0
1 . 9
Mg &Changeable (me/100 g)
0.7
0.3
0.4
K.
&Changeable (me/100 g)
0.1
0.1
0 .'.l
Va ¨¦changeable (me/100 g)
0 . 1
0.02
0.1
s
@e/lOO g)
3.2
1.4
2.5
P'= C E C (me/100 g)
3.6
2.5
3.3
S(T (%)
38.9
56.0
75.'8
pH eau (1/2,5)
6 * 6
5.5
r '>
J . . .
PH -cl (I/I,51
5.7
4.6
5.0
Fer libre ("/,,)
5.0
8.0
14.0
Fer total (¡°/,,)
10-o
14.0
22:o
Fer L i Fer T ("/, )
50.0
57.1
63.6

STATION DES BAYCITTES
P R O F I L N¡± S. BAYI : SO¡®! fa.\\blement feryallitique modal, sur
materiaux gr¨¨seux sabla-argileux, s¨¦rie beige-jaun?tre.
Morphologie : terrain plat, pr¨¦sence de termiti¨¨res,
v¨¦g¨¦tation : naturelle : EtyA~aphR~um, Pc.h~&, Combketac~ac.
---.
plantation .: Euc&@ti~ camakduha~
-
-
-
0 -
20 cm : horizon frais organo-min¨¦ral, surmont¨¦ d'une couche de liti¨¨re
de feuilles d 'Euc~J!.ypXu~, brun fonc¨¦ (10 YR 5/3). Texture
sabla-Umoneuse,
Structure grumeleuse moyenne, fragile,
Poros.it¨¦ tr¨¨s bonne avec une microporosit¨¦ tubulaire, Pr¨¦sence
de petites racines vivantes de gramin¨¦es et d'herbac¨¦es et de
racines vivantes d 'Euc:&ptia (f cm de 9). Limite ondul¨¦e,
transition diffuse,.
20 -
50 cm D horizon frais a humide, brun jaun?tre (10 YR 5/6), Texture
sablo _, argileuse,
Structure grumeleuse fine, fragile,
peu coh¨¦rente, Porosit¨¦ tres bonne avec une macroporosit¨¦ bio-
logique importante. Pr¨¦sence de racines vivantes d 'Euca&pW
13 ¨¤ 4 cm @). Transition progressive,
50 - 175 cm : Horizon humide, beige-jaun?tre (10 YR 8/4). Texture argi-lo-
sableuse ¨¤ argilo-limoneuse D
Structure fondue ¨¤ tendance
poly¨¦drique fine, fragile peu coh¨¦rente. Pr¨¦sence de pseudo-
sable de taille variable. Porosite tr¨¨s bonne. Pr¨¦sence de ra-
cines vivantes d 'Eucalvqptih (2 ¨¤ 3 cm 9) jusqu'd la partie
inf¨¦rieure de I'horizon.
./¡®

- 50 -
TABLEAU 22 : R~$c,ulta~-:r ana/yt iques (Profi. n¡± S.BAYl)
.
--
PROFONDEUR (cm)
O-20
20-5C
50-175:
- -
:
Densitk apparente
1.4
1.5
1.4
PF 2,5
(%j
7.6
1 3 . 3
13.9
PF 3,O
(%)
5.3
1 0 . 3
10.<7
PF 4,2
(4;)
3.5
7.5
8.?
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
4.1
S-8
5.2
Argile G-2~ (%)
8.4
22.0
26.9
L'imon fin 2-201.1 (%)
3.1
3.0
4.0
L?mon grossier 20-50~ (%)
3.4
2.1
3.9
Sable fin SO-2OOp (%)
58.8
44.7
41.4
Sable grossier 200-2000~ (%)
24.9
26.5
22:4
Ckbone
l"/,,)
5.8
4.2
Azote
("/,,)
0.7
0.4
CD
13.0
11.0
P205 total
("/,,j
0.07
P205 assimilable
(Vo,)
0.02
Ca ¨¦changeable (me/100 g)
0.8
0.3
0.2
Ug ¨¦changeable (me/100 g)
0.4
0.1
0.2
K
khangeable (me/100 g)
0.1
0.1
0.1
Na &Changeable (me/100 g)
0.09
0.05
0.04
S
(me/100 sl
1.4
0.6
0.5
T'= C E C (me/100 g)
3.6
3.3
2.6
..
S[T (%)
38.9
18.2
19.2
-
?H edu'(1/2.,5)
5.0
4.6
4.9
?H.Kcl (1/2,5)
4.2
4.2
4.3
-
Fer libre ("/e,,)
4.0
9.0
Fer total ("/,,I
7.0
16.0
Fer L ,/ Fer T ("/, i
57.1
56.J

-51 -
STATION DES BAYOTTES
PROFIL No S, BAY2 J sol faiblement ferrallitique modal, su¡°
mat¨¦riaux gr¨¨seux sablo-argileux, s¨¦rie rouge,

Morphologie : terrain plat dans l'ensemble. Pr¨¦sence de
-
-
-
termiti¨¨res
0 - 30 cm : horizon frais organo-mintlral tr¨¨s remani¨¦, brun fonc¨¦ (7,5
VR 5/2). Texture l imono-sabl.euse D 0 Structure grumeleuse
bien d¨¦velopp¨¦e, friable. Porosit¨¦ tr¨¨s bonne, macroporosit¨¦
biologique tr¨¨s importante (nids de termites). Pr¨¦sence de
racines vivantes de graminees et d'~uc@j)%k~ (2 ¨¤ 3 cm @)-
Limite l¨¦g¨¨rement ondul¨¦e, transition progressive.
30 - 60 cm : horizon tr¨¨s frais, rouge brun (5 YR 5/4). Texture limono-
sableuse ¨¤ argil.euse,>
Structure grumeleuse fine ¨¤ tendance
nuciforme,
coh¨¦sion faible, devant fondue vers la partie inf¨¦-
rieure de l'horizon. Porosit¨¦ tr¨¨s bonneY macroporosite bio-
logique (nids de termites) importante. Presence de racines
mortes et vivantes d'EUCU&#ua et gramin¨¦es ¨¤ la partie sup¨¦-
rieure de 1 ';i?~riZOA.
Transition progressive,
60 - 100 cm : horizon humide, rouge (2,s YR 4/8). Texture argilo-sableuse,
Structure fondue ¨¤ tendance polykdrique fine, coh¨¦sion faible
¨¤ moyenne, friable. .Pr¨¦sence de pseudo-sable. Porosit¨¦ tr¨¨s
bonne et macroporosite biologique importante. Pr¨¦sence de nom-
breux. trous de termites et des petites et moyennes racines
vivantes d'Euc&j@u.6.
Transition progressive.
100 - 130 cm : horizon humide, rouge brique (10 R 4/8). Textureargilo-limo-
neuse I peu structur¨¦e fondue ¨¤ tendance poly¨¦drique fine,
Pr¨¦sence de pseudo-sable ¨¤ taille variable. Porosit¨¦ tubulaire
toujours ¨¦lev¨¦e et macroporosit¨¦ faible. Quel.ques petites
racines d'Euc&@ud.

-52 -
T A B L E A U 2 3 I R&?u.lta
-_l__-_-
t
s
ana.Irjt LqueF (Profi no S.BAY2)
.
PROFONDEUR (cm)
O-30
30-00
60-l 0
Densit¨¦ apparente
1 . 7
1 . 7
1 . 6
PF 2,s
(%)
9 . 8
1 0 . 8
17.3
PF 3,O
(4;)
6 . 5
7 . 9
1 2 . 6
PF 4,2
(%)
4 . 9
6 . 1
1 1 . 2
Eau utile
pF 2,5-pF'4,2 (%
4 . 9
4 . 7
6 . 1
Argile c-2~ (%)
1 2 . 4
1 8 . 7
.34.6
3 3 . 0
Limon fin 2-20~ (%)
4 . 2
2 . 4
3;s
3 . 8
Limon grossier 20-50~ (%)
4 . 2
2 . 7
3 . 4
1 . 3
Sable fin SO-200~ (%)
5 0 . 9
4 6 . 8
3 3 . 6
3 8 . 3
Sable grossier 200-2000~ (%)
2 7 . 2
2 7 . 7
23.. 6
2 1 . 9
Carbone
W,,)
9 8 . 9
3 9 . 8
Azote
(¡°/,,)
0 . 7
0 . 4
C/N
1 3 . 0
1 0 . 0
P205 total
(¡°/,,)
0 . 0 8
0 . 0 6
0 . 0 2
1
P205 assimilable
( Voo)
0 . 0 2
0 . 0 2
0 . 0 2
Ca dchangeable (me/100 g)
1 . 6
0 . 5
1.0
1 . 5
Ug &Changeable (me/100 g)
0 . 5
0 . 4
0 . 7
0 . 7
k*
khangeable (me/100 g)
0.1
0 . 1
0.1
0 . 1
Na ¨¦changeable (me/100 g)
0 . 0 5
0 . 0 5
0.1
0 . 0 6
S
(me/100 9)
2 . 3
1.1
1.9
2 . 4
T'= C E C (me/100 g)
4 . 6
3 . 3
3 . 7
3 . 0
S[T (%)
5 0 . 0
3 3 . 3
5 1 . 4
8 0 . 0
.
-
-
?H eau (1/2.,5)
5 . 8
5 . 2
5 . 0
5 . 2
>H Kcl (1/2,5)
4 . 7
4 . 3
4¡¯.4
4 . 8
-
-
Yer libre ("/,,)
7 . 0
8 . 0
1 4 . 0
1 5 . 0
Fer total ( ¡°/,,)
1 1 . 0
1 4 . 0
2 1 . 0
2 1 . 0
Fer L / Fer T ("/, )
6 3 . 6
5 7 . 1
66.,7
7 1 . 4
-
-

-53 -
Profils granulml¨¦triqucs des 01s ¨¦tudi¨¦s
figures 1 ¨¤ 14
60
80
100
120
L-..---. .-_. - -¡°-__
STND!
14C
SBO?
Figure 1
Figure 2
0
20
40 60
BO
60
, .
80
100
120
WI
SMB,
SMB?
Figure 3
Figure 4
0
20 40 60
80
WI%
20 40
60 BO
m%
60
5. BAN 2
Figure 5
Figure 6

-54 -
20
CO 60 80
no"/ r
20
20
40
40
60
60
80
80
100
SM61
120
L-.--..
4¡¯
S.KM2
Figure 7
Figure 8
0
60
80 100",
- - - - -
3 ,
n
1
CO
60
80
s j
100
,/
120
140.
i
Figure 9
Figure 10
0
20 CO 60
80
loo%'
0
20
40
60
80
WO%
20
'
20
40
'
60
60
. .
E:
80
S.DARl
S KS1
Figure 11
Figure 12

- 55 -
1 1
xl
LU
60
60
100%
----.-
0
20
40
60 80
100x
60
160
S BAYI
S BAYq
Figure 13
Figure 14

- 56 -
TRIANGLES DE TEXTURE
(Type
i n t e r n a t i o n a l )
a r g i l e
l i m o n a r g i l e u x
imon argile sableu
l i m o n s a b l e u x
F i g u r e - 15 :
l Sol min¨¦ral brut sur sables (5802)
0 501 m i n ¨¦ r a l b r u t s u r sabtes
WB2 1

a r g i l e
l i m o n a r g i l e u x
rmon X, argile sableu
l i m o n sableux
Fiqure 16 l SOI ferruqineux tropical non l¨¦ssiv¨¦
(SlND1)
CI S o l f e r r u g i n e u x t r o p i c a l p e u Iksivc (SBAMl)
A 501 f e r r u g i n e u x t r o p i c a l lksiv¨¦
(SKM2)
0 S o l f e r r u g i n e u x tropmi I¨¦SsiV¨¦
(SKM
Y Sot f e r r u g i n e u x t r o p i c a l a p p a u v r i
(¡®%SI)

- 58 -
a r g i l e
l i m o n s a b l e u x
Figure. 18 :
0 Soi f a i b l e m e n t fcrralIitique ( SBAYj)
0 S o l f a i b l e m e n t fcrrallitique (SBAY2)

9
.59 -
/
\\0Q
Da
d
Y rr,
\\ limon
/
l i n
_.
\\
Figure Y 7 : l Sol ferrugineux tropical hydromorphe ISBANZ)
ci S o l ferrugineux t r o p i c a l h y d r o m o r p h e (SBAN3)
A Sol ferrugineux tropical hydromorphe ( SKM~)
o Sol ferruqineux tropical hydromorphc (~DAR~)
x
Sol hydromorphe calcaire
(SM811