REPUBLIQUE DU SENEGAL :;.LII!JISTEXE DU ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
:;.LII!JISTEXE DU DEVELOX¡¯EMENT RURAL
C 2?7TXLS TECHNI2UE FOXESTIER TROPICAL
ETUDE
DES
POSSIBILITES
d e
REBOISEQEMT
dans
Te D E L T A
SYNTHESE DES
RXX?ERCI4ES
E¡±FZCTUEES
d e
1965
B
1 9 6 9
2, L GIFFARD
Conservateur des Eaux & For&s
. .

L
P r e m i ¨¨ r e P a r t i e _
==c? - . _.._ _
GOPJNAISSAI\\TSZ
D U
i% 1 J-4 1 z u
__-
-____ _- - -- -.. _.__ - ._._ --
Chapitre Fremier - El¨¦ments de Bioclimatologie Foresti¨¨re
1
-
5
¡±
9
2
-
10
- 17
3 ¡±
18
¡®- 22
4 -
2 3
- 29
5 -
30
- 31
6 -
32
- 33
7 -
34
- 35
II
r, ¡±
34
- 37
9 -
38
- 40
L
Chapitre Second -
Etude de la v&g¨¦tation forestiGre
44
m
44 -
45
45
45 ¡±
fgJ
-
.
4(j ¡±
44
48
Seconde Partie
-- ..-,m¡±.- --~__II
---w-.-.-,- -_-. -.-
Chapitre Premier
Le placeau d¡¯i&roduction de 1965,. s
5 1 -
54
Chapitre Second
La parcelle de 1966.. D.. . . . . . . . . . .
55 -
65
Chapitre Troisikme
La parcelle de 1967
66 -
77
OI*..*
, . . . l . . . .
Chapitre C+&.atrikme
Les essais de 1966
7u -
es
l . . . . . . ..t.**...
Chapitre Cinqui¨¨me
La parcelle de 1969,. , . . . . . . . . . . . . D
89 -
97
Chapitre Six%-me
Remi¨¨res
__
conclusion6 . . . * . . . * . . . * .
98 -
99
¡± :- :¡°:¡°~¡°:¡°:¡°~¡°:-:¡°;¡°;¡°:¡±
¡°:¡± :¡°:¡°:¡°:¡°:-:¡°:-:-
-.l -:-:-;-:-:-
- ¡®*
~-.-.---_._

d?:-
--
. . *
~ .--. ---._.
.+.-

L¡¯ensemble ggographique constituant le pseudo-delta du
S$n&gal s¡¯¨¦tend sur les deux rives du fleuve depuis l¡¯embouchure jusqu¡¯a
la hauteur de Richard-Tell, Sa largeur est d¡¯environ 60 km. La partie
s¨¦n¨¦galaise, rive gauche, dite I¡¯ Delta !¡®, offre l¡¯aspect d¡¯un triangle
dont deux c?t¨¦s seraient represent¨¦s par le fleuve et le troisi&me par la
route allant de Saint-Louis ¨¤ Xosso. Cette zone est comprise entre 16¡± et
16¡±34¡¯ de latitude Nord, 15¡±, 50 et 16¡±, 30¡¯ de longitude Ouest.
Nous avons exposg dans le r1 Rapport Pr¨¦liminaire na 1 Ii
r¨¦dig¨¦ en 1967 l¡¯int¨¦r&t ¨¦conomique des plantations forestikres qui ont &¨¦
retenues dans le programme d¡¯amgnagement du Delta et les raisons qui ont
motiv¨¦¡¯es les ¨¦tudes sylvicoles actuellement men¨¦es par le Centre Technique
Forestier Tropical. Le prhsent document fait la synthkses des recherches
effectu¨¦es depuis 1965, Il nous a paru toutefois utile de regrouper dans une
premikre partie les connaissances que nous avons pu acqu¨¦rir sur le milieu,
en particulier sur la bioclimatologie et sur la v¨¦g¨¦tation forestikre.
Les experts de la FAO ach¨¨vent actuellement une ktude pkdologique
et hydrologique d&aiWe de la rbgion dans le cadre d¡¯un projet Pi. N, U. D
1
d¡¯am¨¦nagement hydroagricole du bassin du ffeuve S¨¦n¨¦gal, Les documents et
les cartes qui seront disponibles en 1971 permettront alors de pr¨¦ciser le
milieu forestier du Delta.
L
-
TI
-_--
-

-3
-
CHAPITRE
PREMIER

-4-
~JO~B aborderons dans ce chapitre les principaux param¨¨tre6
du climat qui sont susceptibles d¡¯avoir une influence sur le d¨¦veloppement
dee reboisements et Bur l¡¯¨¦levage des plante en pxpini¨¨re.
NOUEZ serons fr¨¦quemment amen¨¦s 3 &ablir des comparaisons
avec des &ations africaine s Situ&es sur une latitude ¨¦quivalente, En effet, le
Delta b¨¦nxficie de conditions climatiqueu particuli¨¨res, en g¨¦n¨¦ral favora-
bles & la sylviculture, en raison de la proximit¨¦ de l¡¯oc¨¦an,

Station
Latitude N
Longitude !V
Altitude
St-Louis
16601¡¯
16¡¯30¡¯
2m
Rosso
16¡±30¡¯
15O49¡¯
5 m
Richard-roll
16O27¡¯
15¡±42¡¯
3 m
Podor
16¡¯30¡¯
14¡¯56¡¯
6 m
Nema
16¡¯37¡¯
07O16
269 m
Gao
16¡±16¡¯
OOOO3¡¯
252 m
Les renseignements que nous avons utilistSs provienmnt des
annales des Services M¨¦t¨¦orologique de la F. 0. M et du E&&gal, deo rapports
de 1¡¯1. R. A. T, , de la S.A.E.D. Nous avons tent¨¦ une approche de la con-

naissance de la temp¨¦rature et de l¡¯humidit¨¦ relative ¨¤ Ross-B¨¦thio,localit8
o¨´ aont inetall¨¦s no8 essaiB,

en utilisant un thermo hygrographe enregistreur,

-5-
Le Delta est situ¨¦ dans la ticne de, Halkcement de la limite
5ud des aliz¨¦s du Nord-Es%. Toutefois le contact de la manse continentale
-
et de la masce atlantique entra%e une .mod:$cation dans lc r62ime de
circulation des vents en crkawk alternativement des bSses de terre et de
mer.
Nous avons ind.iqu¨¦ sur le tabl.eau no1 la direction des vents
dominants ¨¤ SAIW? -%131[JJS et ¨¤ E¡¯DD0R, On constate que :
- les secteurs N - N. E n¡¯ir9.poseE.t ,dans les deux stations de
novembre ¨¤ janvier, l'ans 1s prem3re cepend.a:lt le vent passe
preque tc~~~jx~rs au NY en fin d¡±aprka midi ;
- eyrtre f¨¦vrier et mai, alors qu¡¯¨¤ l¡¯intr5rieur le vent continue ¨¤
souffler du NE, il s¡¯oriente en permarlence au 11557 sur le
littoral ;
- en juin et en juillet, les vents sont au S?Y ¨¤ SAINT-LOUIS
et au NW ¨¤ .PCDO.R ;
- les deux stations sont dans le secteur ?Y entre ac& et octobre
aves toute$ois quelques pascaGes ¨¤ 1¡¯12 - 35 quand on st61cigne
de l¡¯oc¨¦an ;
- les p¨¦riodes de calme sont tr¨¨s rares sur la c&e, sauf entre
septembre et novembre, le matin et ¨¤ midi. Par contre, ¨¤
PODCEt, les accalmiea, peu fr¨¦quentes ¨¤ 12 heures, sont tr¨¨s
nombreuses le matin etile soir, l¡¯ann¨¦e durant.
Bien que nous ne posssdions pas¡¯ de renseignement sur le
rkgime des vents ¨¤ 1¡±int¨¦rieur du Delta, il semble que l¡¯influence oc¨¦anique
S¡¯esto&mpe rapidement quand on nl¨¦loiene du littoral. A ROX--BETlIXO, par
exemple, les secteur N et E dominent pendant la saison s¨¨che.
12, REl?ARTITIOM ,SALC;OPJFTIERE DES VENTS
Les alizks soufflent de novembre & mai.S¡¯¨¦coulant ¨¤ travers
le continent, ils s¡¯khauffent progressivement. Le contraste entre les
temp¨¦ratures de l¡¯oc¨¦an et du sol augmentant avec le r¨¦chauffement du
continent, l¡¯intensitg des brises quotidiennes croL¡±t: avec la saison. Pendant
toute la p¨¦riode, la vitesse du vent est maxima durant la journ¨¦e car la
brise de terre s¡¯ajoute B l¡¯aliz¨¦,

La zone est plus ou moine engag&e dans le r¨¦gime de mousson
¨¤ partir de mai. D¨¨s que le FIT approche la temp¨¦rature et l¡¯humidit¨¦
progressent, la vitesse du vent diminue. Les deux brises s¡¯¨¦quilibrant, des
accalmies se produisent dans la journ¨¦e sur le littoral mais les vents nocturnes¡¯

tendent ¨¤ augmenter de vitesse. L¡¯avance du FIT n¡¯est toutefois pas continue ;
des replis sont fr¨¦quents aussi, d¡¯un jour ¨¤ l¡¯autre, on passe d¡¯une masse
d¡¯air sec ¨¤ une masse d¡¯air humide,
En juillet et aoC&, le Delta est entr¨¦ dans la masse de mousson,
Les brises sfannulent.Les vents des secteurs W-SW dominent,
L¡¯harmattan qui caractgrise la zone sah¨¦lienne ne se manifeste
que rarement sur la cote.11 profite de l¡¯inetabilitk des p&riodes transitcires
pour s¡¯infiltrer entre les deux grandes masses d¡¯air, surtout en novelmbre et
d¨¦cembre ou au d&but de la saison des pluies. Toutefois, en n¡¯importe quelle
p¨¦riode il peut souffler quelque s heures au milieu de la journe¡¯e.

Le r¨¦gime des vents entrar%e des conditions climatiques sp¨¦ciales,
Nous verrons qu¡¯¨¤ latitude ¨¦gale, la tempSrature et l¡¯humidit¨¦ atmosph¨¦rique
sont favorablement influenc¨¦es, le d&ficit de saturation est moindre, les ph¨¦no-

m¨¨nes de ros¨¦e sont plus abondants, Le Delta se situe en effet dans la partie
septentrionale de la zone il sah¨¦lo-c8Ee sen¨¦galaisc ¡± qui, dlapres AURXEVILLE
(1949) se diff¨¦rencie du climat I1 sah&o-skn¨¦galais ¡± par une temp¨¦rature, un

d¨¦ficit de saturation et un indice pluviom¨¦trique moins ¨¦SevSa ( tableau n02),
( tableau no2 )
D¡¯apr¨¨s A. AUBXWILLE
C L I M A T
Yah¨¦lo-s¨¦n¨¦-
Sah¨¦lo-C&e s¨¦n¨¦ga-
galais
la?se
Temp¨¦rature
moyenne annuelle
24*,7 ¨¤ 28@,3
23¡±,7 ¨¤ 25¡¯
mensuelle minima
23*
¨¤ 23¡±,C
20¡±
,¨¤Zl¡±,Q
mensuelle maxima
29*,3 ¨¤ 32¡±
28¡±,4
DBficit de saturation
Moyen annuel
9 ¨¤ 12 mn1
5,3 87 m m
Variation annuelle
8,5 ¨¤ 12,2 m m
3,7 m m
Indice pluviom¨¦trique
500 ¨¤ 900 mm
400 % 500 mm

( Tableau no 1 ) SECTEURS DOMINANTS DU VENT Zi St-LOUIS et PODOT
-
.
-
,
-
I
t
*
-
:
-
.
-
Novembre

I
13. VITESSE DU VENT
II
&a vitesse du Gent varie au ckrs dei saisons et d¡¯une ¨¤nn&
:¨¤ l¡¯autre. Nous avons¡¯ port6 au tableau no3 les frgquences de vitesse 2.1~ vent
ienregistr¨¦es en 1956 ¨¤ SAIFTT~LDUE et ¨¤ P~DOR, Qn con?%ate que : i
>
les p¨¦riodes de calme sont rares ¨¤ SAIkT-LOk5, surtout dans
l¡¯aps¡¯sr, ~3.d
* 1 i alo& qu¡¯¨¤ P0DOR elles repr¨¦sentent 16 ¨¤ 41% des
C
ob3ervations ;
les vent3 de 7 2114 m/seconde, ¨¤asez peu frkquents sur 16
littoral, constituent une exception ¨¤ l¡¯int¨¦rieur ;
L
le maximum de fr¨¦quence est atteint dais le3 deux ctatiork avec
des vent3 de 2 ¨¤ 4 m/scconde et de 5 ¨¤ 6 rn/seconde,les seconds
¨¦tant plus abondants sur la c$¨¦e ;
114
en avrE1 et mai, ¨¦poque de3 cemi3 et des repiquages dan3 le3
.
p+ni%reo, la vitc33e du veut est sup¨¦rieure ¨¤ la moyenne
annuclie.
Sauf en bordure de l¡¯oc¨¦an o¨´ elle se conjuge avec l¡¯apport
d¡¯embruns et le bombardement des particule3 oilicieuse3, la vitesse du vent
n¡¯est janmis anse z iz~partante dan3 le wDclta pour nuire au d&eloppernent de3
arbres, Elle d0i.t toutefoi.s retenir llattentirn deo forentier lors de l¡¯¨¦tablis-
s ernent decj p¨¦pini%rcs car, d¨¨s quIil d6pa3se 2 r.&rer; par secor-de,le v e n t
acc¨¦l¨¨re la transpiration v¨¦g&ale ¨¤ un degr¨¦ tel que le3 3tomates 3e ferment,
limitant l¡¯as3irnilation chlorophyllienne xe¡±:zxe lorsque le ravitsillerxmnt en
I
eau de l¡¯ensemble de la feuille est satisfaisant. (l?, BIX@T - 1965 )*
E¡¯Qleva.ze des plants s¡¯effectuant entre avril et septembre, les
$pinikres devront Etre prot¨¦g¨¦es contre les vents dominatit3, Sur la &te, il
faudra orienter les claie3 perpendic~~laire~a¨¦nl
aux secteurs SW-YY-PJ~Y ; ¨¤
l¡¯int¨¦rieur, tel eot le ca.3 de ROSS-BETHIO,~
on les ld¨¦fendsa contre les vents
des secteurs N-NE-SS,¡¯ comme en z0n.e sah6lienne.

-9-
( Tableau ao 3 ) VITESSE DU VENT EN 1956 ¨¤ SASNT-LOUI~et PQDOR ( ¡®$ )
d¡¯aprks le SERVICE h4ETEOROLOGIQUE de la F. 0, M.
-. _. .

- IO -
A latitude Ggale, la temp&ature moyenne annuelle est sup¨¦rieure
& l¡¯int¨¦rieur du continent ¨¤ celle enregistr¨¦e dans le Delta. Le tableau n¡±4
met en ¨¦vidence cette progression qui est tr¨¨s sensible d¡¯es qu¡¯on s¡¯¨¦loigne
de llinfluence oc¨¦anique . A

RICI-EA?.D-TELL, distant de 70 Km de la mer,
la moyenne de ltann¨¦e est c!a 3¡ãC plus ¨¦lev.6e qu¡¯¨¤ SAINT -LOUIS.
-
( tableau no 4 ) TEZFE~ZATURE MOYENNE ANNUELLIZ
Ctation
Podor
Ne-ma
@a0
C
(1)
(1)
0)
Latitude
I
N
16,Oi
lb,27
16,30
16,38
j 16,37
T¡± moy.
annuelle
24,7
27,4
27,4
(1) - Service h46t¨¦orologique de la F. 0, X,
(2) - I.X.A.T.
-
Il ressort du tableau no5 qu¡¯alors que les temp¨¦ratures moyennes
mensuelles d¨¦pap p
..*ent 32 ¡°C pendant 2 ¨¤ 4 m.ois par an en zone saMlienne,
elles ne sont jamais sup¨¦rieures ¨¤ 28,3 ¡°C ¨¤ SAINT-LOUIS, ¨¤ 3O,;P,¡°G au
-
Nord-Est du Delta.
( tableau no 5 ) TEMPE~XATURE MZYENNX MENSUELLE
Station
St-Louis (1)
23,2
R.Toll (2)
22,3
Rossa (1)
Z3,l
I
Podor (1)
23,6
Mema (1)
24,6
Ca0 (1)
23,7
-. .
0) - -mrvice M¨¦t¨¦orologique de la F, 0.M.
(2) - 1.R.A.T.
I
-.-.---

- II .
TEMPERATURE MENSUELLE MOYENNE
36
.-@.-.y
35
u
./
¡®\\ NEMA
34 i *¡¯
./
L
3 3 I-5
27
26
25 !

20 ¡¯- . . . . . . . . . .. ,..
¡¯
- 1 .¡°..-¡¯
. . . . . I _._......._... J .,......., . . . ...1..- -.-.-: .
. . . . . . . II . . . . . . ~...--t-------J.....-..-.-
J

F
M
A
M J
J A
L; 0 N D
( graphique no 1 )
¡ìaint-Louis
1926-1954
Rossa
1942-1954
TEMPER.ATURES IMAXI&A.ALES ET MINIMALES MOYENNES
40
38
36
34
32
30

28
26
24

22
20
18
16
14
12

i
c_#

. . . . . . . I . ..._........,..
2 . . . . . . . .. . . . . . I . . ..-. r-...--+-..~-.,.-¡°&..,¡°~.-y-Lr . . . .¡°.-,..A . . . . . . .._. --1-.¡°.-.¡°-.-. A¡¯.
M
A
J
%F
M
J J A S 0 N D
( graphique no 2 ) d¡¯aprks Service Mkt¨¦orologique de la FOM.

- 12 -
¡ìi on divise en trois p¨¦riode s l¡¯ann¨¦e thermique calcul&e
pour six stations sah6lienaes comparables en latitude ( tableau n06
et
graphique no 1 ), on remarque que le Celta b¨¦n¨¦ficie d¡¯une si.tuation privi-
l ¨¦ g i ¨¦ e :
- en novembre et f&rier,
saison frakhe, les ¨¦carts entre les temp¨¦ra-
tures moyennes ne sont guBre marqugs d¡¯ouest en est ;
- entre juillet et octobre, saison des pluies, la diff8rence n¡¯est que d¡¯un
¨¤ deux degr¨¦s, cette ¨¦poque ktant la plus chaude de l¡¯ann¨¦e pr¨¨s de la
I
ca% ;
- entre mars et juin, saison sBche et chaude, les variations sont consid¨¦-
rables, la temp¨¦rature moyenne est alors de 5 ¨¤ 7¡ãC plus basse dans
le Delta.
( tableau no 6 ) TEMPERATURES MOYENNES
P ¨¦ r i o d e
N,D. J.F.
Saint-Louis (I)
23,2
23,3
27,
Richard-Tell (2)
24,4
23,5
29,
.xooso (1)
23,9
28,9
29,
Podor (1)
24,4
30,2
30,
N¨¦ma (1)
25, z
33,2
31,
Gae (1)
?4,7
32,4
31,
(1) Service hGt6orologique de la FOX - (2) RAT.
J, P,
NICOLAS (I959) a &ndi¨¦ la variation annuelle de la temp¨¦-
rature au dessus de l¡¯atlantique B l¡¯approche de la c?te. Il m.ontre que les
courbes isothermiques se d¨¦forment 2 l¡¯est de l¡¯oc¨¦an et que, chaque fois que
le vent souffle des sectev.r s N ¨¤ SW, on est en pr¨¦sence d¡¯une masse d¡¯air
marin ayant une temp¨¦rature anormalement bac-
3,e par rapport ¨¤ la latitude et
par rapport aux longitudes occidentales.
La r¨¦gion s¨¦n¨¦galo-guin¨¦enne et mauritanienne est le si¨¨ge de
faisceaux de lignes accusant ¨¤ la foi.s l¡¯influence du courant des Canaries, des
aliz¨¦s et de la masse d¡¯air de mousson alors que la r¨¦gion marocaine est
affect¨¦e par un faible gradient par suite du rebroussement des isothermes
vers le sud, parall&lement Ei la c?te :
-
--

- 13 -
TEMPE-RATURES MAXIMALES ET MINIiMALES
MOYENNES
A SAINT?LQUIS, ROSS-BETHIC, RICHARD-TOLL et PODOR
EN 1 9 6 7
44 .r
i..
42
.a...----
Saint-Louis
- Ross-B¨¦thio
40
38
36
34
32
30
28
26
24
-
22
20
18
16
14
12
10
-.- . . . .* . .._........... 4.- ._.._....~.~! _._I -.-L-----f
I
I
*
4
.
1
J
E
M A
1116 J J A S 0
N D
(graphique no 3 )

- ei novembre, le grad.ient constant de 15¡¯ ¨¤ 27 ¡°C, s ¡®Etale
des C&~G du Portugal ¨¤ la Z¡¯resqulIle du Cap-Vert ;
- en dkcembre, un noeud de lignes apparait ¨¤ la hauteur de
Dakar. Les isothermes slin~kchissent a:~ IF? - SEl pr¨¨s de la
terre et le gradient devient tr¨¨s accus6 entre 21 et 25¡±~ ;

- en janvier, le noeud se d&lace vers le sud, entre %l et 27¡ãC.
Il y demeure jusqu¡¯en avril et le Delta se trouve dans une zone
de stabilit¨¦ ;
- en mai, le mouvement de remont¨¦e des isothermes s¡¯aAmorce
avec desserre:ment du faisc,eau sud et constitution d¡¯une tr¨¨s
grande zone isotherme entre Saint-Louis et le Xaroc ;

- celle-ci se r¨¦dvuit en juin et le Delta Fasse ¨¤. 1tBquateur thermique,
au centre du renverse:ment des temp6ratures en latitude, sitJ,ation
qui persiste jusqu¡¯en octobre, ¨¦poque o-ci 1¡¯6quaieur thermique
redescend vers le sud,

Nous avons port¨¦ sur le graphique n¡±2 les temp&atures moyennes
mensuelles mitimales et maximales de SAINT-LOUIS ( X926-$54 ) et de
JXCXSO (I942-54). On remarque que :

- il existe une concordance entre les courbes des tempgratwes
minim.ales avec un d¨¦calage d¡¯environ I¡¯C vers le haut pour
celle de ¡ìAINT-LOIJIS. Les accroissements sont rcj.guliers de
fkvrier ¨¤ juillet, lkg¨¨rement plu 9 accus¨¦s ¨¤ RCGSO,Les mcis
de juillet ¨¤ octobre marquent un palier, La d¨¦croissance inter-
vient, rapide , de novembre ¨¤ janvier ;

- aucune comparaison n¡¯est possible pour les temp¨¦ratures
maximales. La courbe de ROSSO demeure constamment large-
ment au-dessus de celle de SAINT-LOUIS.En mai, aI.ors que

la temp¨¦rature maximale est la plus faible sur le littoral, el?e
est la plus ¨¦lev¨¦e ¨¤ l¡¯int¨¦rieur.En ao?t, le ph¨¦nom¨¦ne inverse
s e pr oduit .

Ll&tude des temp¨¦ratures maximales et minimales moyennes B
SAINT -LOUIS, RQSS - BETHIO, RICHARD - TOLL et FODOR pendant
l¡¯ann¨¦e 1967 ( tableau no 7 et graphique no 3 ) met en ¨¦vidence :
- une concordance entre les temp¨¦ratures minimales des quatre
.
ataticn.s.Toutefohs, de mars ¨¤ juin, les minima sont Xg¨¨rement
plus accus¨¦s dans le Delta qu¡¯¨¤ PODOR ;


f
I
-..

-P -43
.

.
1
.

1
.
I
t
x
I
1
I

- 17 -
I.Tow avcms nd an tableau no C la r¨¦partition horaire des
temp¨¦ratures maxiizalen B ~CGS-BS-THIC au CO~C~O des nmk d* 2.-;e& ?nai et
juin 1967, En avril, ¨¦psque des semis, les ~j~axB:~~a 6tant group¨¦s entre 11 et
-
l? heurerL>, il sera indispensable d*orpni.ser le travail du personnel de fapn
¨¤ ce que les germcir.s soient constamment humidifi¨¦s par aspersion au milieu

de la jour&e.En r_r_ai, moment des repiquages, les r.3axima inTervenant entre
_
10 et 16 heures, les manoeuvres ne pourront transplanter que t8t le rmtin cm.
tardivement dans la soirke.


-
I
- 18 -
3.
L¡¯ HUMI?DITE RELA.TIVE
T-a%
1
-
3 1. HUI,QDITI: RELATIVE iXQYEi;TNE ANNUELLE
I
Lfhumidit6 relative moyenne annuelle diminue rapidement quand on
slkloigne de la c8te atlantique. Letableau noY qui donne les humidit&s relatives
calculkes sur des p&riodes de 3 B 5 ans, fnontre qu¡¯*? RICHARD-TELL elle
n¡¯atteint plus que bd, a¡±$ de la valeur de SAINT-LOUIS.
( tableau no 9 ) HUMDITE .RE.LhTIVE MOYENNE ANNUELLE
C
(1) Service M&Sorologique de la F0.M
(2) - 1.R.A.T.
32. HU>BIDITE RXLATNE MOYENNE MENSUELLE
L¡¯humiditC relative moyenne mensuelle qui demeure l¡¯ann¨¦e durant
au- dessus
de 58% ¨¤ SAIDTT-L23UIS ddpasse 00% entre mai et septe&mbre,Le
maximum se situe en mai et juin, donc avant l¡¯apparition des pluies, lorsque
le FIT approche. A RICHARD-TOLL,

elle n¡¯est sup6rieure ¨¤ 60% que
pendant la p¨¦riode pluvieuse, Toutefois, le tableau no 10 met en ¨¦vidence une
nette augmentation de l¡¯humidit¨¦ relative en mai et juin dans le nord-est du
Delta alors quc,danc la zone sah¨¦lienne, celle-ci demeure peu sensible
jusqu¡¯¨¤ l¡¯¨¦tablissement des pluies.

( tableau n¡¯ 10 ) HUMIDITE RELATIVE MQPENNE MENSUELLE
(1) Service Z&t¨¦orologique de la FOM
(Z} - I.R,A,T.

RQSS - 3ETHIO e t RIGHARD-TOLL
HUMDITE RELA.TIVE M O Y E N N E EN I967
¨¤. 7 - 12 et 1 8 H E U R E S
90
fiIL. : 7H
/; .¡®i\\
,..¡± .
.
\\\\
-
80
-
70
i
60
-
50
40
30
-
20
10
L . . . . . .._ f _..._____.. .! ._......... !¡± _.__........
.! . . . . . . . . . . . . .! . . . . . . . . . . . . -.!- -... . .. . . ..r.--..--...3 ;
J F
3.d A
FS
J
J A
S
0
N--%
( graphique no 4 )
._
._-

- 20 -
Bien que les renseignements fournis par le thermohygrographe
de RC!%-BETHIB ne constituent qu¡¯une approximation, il a paru int¨¦ressant de
comparer l¡¯humiditgIcI relakive moyenne mensuelle de la Station en 1967 ¨¤ celles
de SAINT-LOUIS et de RICHARD-TOLL ( tableau no 11 )*
( tableau no 11 ) HUlMIDITE RELATIVE
E N 1 9 6 7
I S t a t i o n - 1
N
D
Ann¨¦e
St-Louis(I) 4 1
55 l-
65
6 3 7 2
75 79 82
- ~ - -
&32
67,5
49
43
54 62 4530-76
I074 68 53
81
c_
-._
68
6 1
5 2
60,6
31,Q 3J4 37,O 43 52,2 45,O 69,5 ?a,9
-..v - - 63,8 473 345
48,8
.
(1) ASECNA
(2) CTFT
(3) IR-AT
Il apparait qu¡¯au cours de la p¨¦riode de rgfkrence l¡¯humiditg
relative moyenne a ¨¦t¨¦ anormalement basse B SAINT-LC?UIS mais qu!¨¤
RICI-I4RD-TOLL elle peut ¨ºtre consid¨¦r¨¦e comme normale,Le graphique no5
montre que la courbe de ROSS-BETX.10
se situe e ntre celle de SAIPJT-LOUIS
et celle de RICHARD-TOLL, sensiblement plus proche de la premi¨¨re que de la
seconde, en particulier entre avril et septembre, Le ph¨¦nomkne ne peut qu¡¯¨ºtre
b¨¦n¨¦fique ¨¤ la production et a l¡¯¨¦levage des plants en p&pini¨¨res.
Nous avon6 port¨¦ au tableau no 12 llhumidit ¨¦ relative moyenne
mensuelle calcul¨¦e ¨¤ 7 heures, ¨¤ 12 heures et ¡®a 18 heures en 1967 ¨¤ ROSS-BETHIO
et ¨¤ RICHARD-TOLL.
( tableau no12 ) HUlMIDITE RELATIVE M0YENNE ¨¤ 7-12 et 18 KEURES
-
-
ROBS- 7
B¨¦thio 12
1947
18
Rd-
7
Toll 12
1967
18
Le graphique no6 met en ¨¦vidence l¡¯influence de la bri: e maritime
qui, ¨¤ 40 Km de 1 ocean, est sensible dans la soir¨¦e et pendant la nuit. Par rapport
¨¤ RICHARD-TOLL, on constate ¨¤ ROSS-BETHIO :
- une humidit¨¦ relative moyenne l¨¦g¨¨rement sup¨¦rieure ¨¤ 7 heures
pendant toute l¡¯ann¨¦e, sauf en janvier ;
- une humiditg relative moyenne consid¨¦rablement plus ¨¦lev¨¦e
¨¤ 12 heures en toutes saisons, particuli¨¨rement entre mai et ao?t ;

- 21 -
-
EN 1967
SAINT-LOUI¡ì : ROSS-BETHIO f,RI?VABJD-T8LL
100
90
-
80
70
-
40
-
50
40
-
30
20
10
-
( Graphique no5 )
-
-

- 22 -
- des humidit¨¦s relatives moyennes comparables
;¨¤
12 heures,l¨¦g¨¨rement plus basses d¡¯octobre ¨¤ mars,un
peu plus Elev¨¦es d¡¯avril ¨¤ septembre.

Ces deux derniers ¨¦l¨¦ments constituent des facteurs favorables
pour l¡¯¨¦levage des plants en p¨¦pini¡¯ere d¡¯avril ¨¤ ao&,Il n¡¯en demeure pas
moins vrai que le tr¨¨s faible pourcentage d¡¯humidit¨¦ relative moyenne au
milieu de la journ¨¦e ¨¤ l¡¯¨¦poque des semis et des repiquages impose des
pr¨¦cautions contre la d¨¦shydration.

Le tableau no 13 sur lequel est port¨¦ l¡¯humidit¨¦ relative mini-
male absolue enregistr¨¦e Li RICHARD-TOLL et ¨¤ SAINT-LOUIS montre que,
m¨ºme en bordure de l¡¯oc¨¦an, les pourcentages peuvent ¨ºtre tr¨¨s faibles et
que le fl¨¦trissement des plants est toujours 3 craindre.

( tableau no 13 ) HUMIDITE RELATIVE IMINIMALE ABSOLUE
Station J F
IM A
PA
J
J A S
8
I¡¯J
D
c ¡®t-bouis ¡°¡¯ \\ 10 12 4 8
1951-55
18
7
41
51
35
15
13
8
Rd-To11
1962-67 @)
2
3
4
3
8
4
12
38
28
9
II
II
(1) Service 1M¨¦t¨¦orologique
de la FOM ( 2) IRAT.

-_
--
- 23 -
-rr
On peut ¨¦valuer ¨¤ 350 m/m. la hauteur moyenne des pr¨¦cipitations
annuelles dans le Delta. Sur une longue p¨¦riode, les moyennas sont comparables -
( tableau no 14 ) eiltre SAINT-LOUE et DAGAPTA avec cependant un ceriain
dVcalage dans la saison : les pluies pr¨¦coces, en provenance du SE, atteignent
plus rapidement la partie orientale que la bande ~?S+i$re ; la mousson, plus
tardive, est plus abondante dans la zone occidental?,
Alors qu¡¯ AUBREVLLLE
( 1349 ) attribue au cliimat eahglo-
c&e s¨¦n¨¦galaise un indice pluviomktrique plus faible qu¡¯zu climat sah¨¦lo-s&G-
gala% ( tableau no 2 ), il n¡¯appara,it pas que dans le Deila, situ¨¦ tout ¨¤ fait au
nord de l¡¯aire, les prkipitations sci?nt kf¨¦rieur-pcI0 ¨¤ celles enregistr¨¦es dans
la zone sah¨¦lienne continentale ¨¤ latitud-&, &cY~?
.eGG,..e-e.2 El;.es sont beaucoup plus
tardives mais la mousson, en se prolongeant compense le d&cit du d¨¦but de
saison.
( t a b l e a u no 1 4 ) PLUVIQMETRIE
I¡¯\\/!EITZXJF-.T,?,¡®;f ¨¤ DRGANA et
ST -LCJUlS
St-Louis
1,4 I,2 0
0,3
0,¡°o
03
Dapati
0,Q ;0,5 0,I 0,l
2,9
CI)
(T) Service M¨¦t4orologique de la F0M.
On enregistre des variations cowis;lQra.bles d¡¯une annke ¨¤ l*autre .
A SAINT-LOUIS o& on dispose de donn¨¦es depuis IG60, les minima attei.gnent
150 mm alors que les maxima d&passent 656 rcm, Des p¨¦riodirit&s de 6 ¨¤
P, ans semblent fr¨¦quentes : 1862-1869 ; 1906-S912 ; 13T2-I?I8 ; X313-1926 ;
1935-1943 ; 1943-1951 et J.P NICOLAS (1959) fait remarquer que la tendance
de la courbe pluviom¨¦trique serait ¨¤ l¡¯amortissement et ¨¤ la diminution
progressive.
¡ìitu¨¦ au NW du S&n¨¦gal, le Delta constitue une zone o?x la saison
pluvieuse s¡¯instaure en g&&al en dernier lieu, l¡¯envahissement progressif
du pays par le FIT s¡¯effectuant ¨¤ partir du SE. Par contre le rogime de
mousson qui s!Qtablit en ao?t subsiste plus longtemps car les isohy¨¨tes
ritrogradent vers le sud plus lentement ¨¤ proximit¨¦ de llockan.
Les pluies peuvent se manSester ¨¤ partir de juin,Ce sont
d¡¯abord de brkves averses mouillant peu, accompagn¨¦es de dkcharges ¨¦lectri-
ques annonciatri.caa
de pluies plus importantes.Les prLcipitations ne sont donc
pas en concordance de phase avec ce que nous avons vu des tempgratures, de
lIhumidit& et des vents. Tout se passe, &ri,t J.P NICOLAS, comme si l¡¯on

H
H
cr\\
w
w

H 40 ul
I

0
%
¡±
.

C
L
L
C
L

-
- 27 -
( Tableau no .c )
I??,UVIQMETRIE
1969
.,...
Juin
Juillet
A&t
Qc¨¦ohr?
*-me-
---
St-
St-
St..
r
Im1i.s
L oui s
;c;uis
-...--
ML,.*-
_u_-*
1
49,4
23
14,4
4
13,2
16,O
5
13,5
6
17,o
OP4
7
l,?
9,o
¡®4,3
3
2;1
3,5
9
6.5
32,8
10
16,O
887
11
0,3
34,4
12
Il,5
4,5
13
14
15
16

15,o
17
QS2
13
1
9
f3,3
7,o
20
082
22 ,¡®o
21
21,4
585
3, 0
22
3,3
15,o
55,4
23
24
9,9
2,5
25
1,Q
13,4
3,6
26
1;7
27
029
28
7,4
29
30
31
2, 0
44,9
47,o
<_
-
-
-
-
1t.
SI),9
36,O
97,5
3695
ic, G
db, jou:
6
-Y---
7
7
WI.
-

- 28 -
avait une phase pr¨¦paratoire , v¨¦i¡¯ritable mise eLrl place du r+$ne pluvim¨¦trique ,
pVriode interm6diaire au cours de laquelle llatmosph¨¨re se sature et s¡¯agence
pour lai?ser place ¨¤ l¡¯&tat n¨¦cessaire au d¨¦veloppement des ddpressions
rnigratives. g¨¦n¨¦ratrices des pluies.
Xkduite ¨¤ quatre mois au maximum, la saison susceptible de
recevoir des pluie 5 est en outre marqu¨¦e par lfirr¨¦guiarit6 des pr¨¦cipitations.
Les averse5 de juin et de juillet sont toujours 5uivies d¡¯une longue sGchere55e
si bien quIelle ne prksentent un int¨¦r¨¦¡¯t dan5 une op¨¦ration de reboisement que
oi les forestiers parviennent ¨¤ stocker le liquide dan5 le sol par un travail
appropri¨¦ du terrain. En effet, sur le5 argiles, l¡¯eau 5¡¯¨¦vapore en quelques
heure5 ; 5ur les sols Giliceux, m¨ºme lorsque les horizons superficiels sont
fortement humidifixs, son action ne persiste gu¨¨re plu5 de quelquec jours, la
p&iode ¨¦tant celle ohlm te-mp¨¦ra.tures moyennes S;OC& les plus ¨¦lev¨¦es de l¡¯ann¨¦e.
Quelques pluie5 peuvent intervenir en saison s¨¨che, Elle5 n¡¯ont
toutefois d¡¯autre influence sur la v¨¦g&ation que celle provoq-de ?ar le type de
temps dont elles sozxt la r¨¦nultante,Elle5 se produisent entre novembre et f¨¦vrier
GO~ forme d¡¯un crachin pouvant att eindre 10 mm. ou en avril-mai sou5 l¡¯aspect
d¡¯une fine averse matinale qui ne labse aucune tra ca
. .tee Gons&quence d¡¯me d¨¦pres-
sion septentrionale sur %*Atlantique nord?oriental, la premikre est particulikre
¨¤ la c?te s6n¨¦galaise ; elle rafraichit l¡¯atmosgh2re et s¡¯av¡¯zre b&GiLque darw le
bilan hydrique des ve¡¯@aux. La neconde,par contre,corxxmz.e &II zoue sahU&mx
et d¨¦nomm¨¦e pluie des Xanguca n¡¯exerce aucune action, pas m&me sur la
tempr¡¯rature qui est d6j¨¤ en voie de progression,
La pluvim¨¦trie en.registr¨¦e dans le Delta entre 1766 et 1969 fait
l¡¯objet des tableaux no 1.5 ¨¤ 18, Cm constate ( tableau no 19 ) :
- de5 diff¨¦rence5 consid¨¦rables drune ann&e ?A l¡¯autre ;
- une diminution snnsible du sud au nord qui n¡¯apparaissait pas sur
sur les moyennes d¨¦cadaires du tableau n¡±I4 ;
- la m.e/diocrit& des pr¨¦cipitations de juin et de juillet qui sont suivie5
le plus souvent d¡¯une longue p&iode de s¨¦cheresse.
( tableau no 19 )
PLUVIOME¡¯I¡¯XIZ
1966-1969
?+ation 1,
l
X966
1
1967
1963
1767
Saint-Louis
437,o
415,4
224,8
531,o
Ross -B&thio
351,s
lm3,2
36C,4
Boundoum Nord
305,o
456,l
Kassac
441,4
Richard-Tell
310,2
340,9
147,0

- 29 ¡±
L*ex&prience des cinq ambes de plantation CL RCES-BETHIO
a prouv¨¦ qu¡¯il Qtait prv¡¯f¨¦rable d¡¯stte>dre pour reboiser une p&riode pluvieuse
de fin ao& ou -a?:=ae de dCbut septembre parce que les risques de s¨¦cheresse

6 ont moindre a, parce que les plants profite& d¡¯une hur~SW& relative Y;noyenne
plus forte r¨¦sultant d¡¯une augmentation des mi-,ima, parce que la v+¨¦tation

b¨¦nkfhcie d¡¯une temp&rature minimale plus klev¨¦e et d¡¯une ¨¦vapotranspiration
encore r&duite, ¨¦l¨¦m.entEi qui sont tous pro-ices ¨¤ la reprise.
L1apprt des pre-mi¨¨reo :pluie s est cependant loin d¡¯¨ºtre nkgligea-
ble lor ?qu¡¯on parvhent ¨¤ stocker l¡¯eau, E\\Tortc en avons eu cmfirmation en 1968
o¨´, avec ICO, 2 xn2 de pr kcipi.¡®tatio-ns dont seulement 46, 5 mn, apr¨¨+s la complan-
tation, les arbres r¨¦ussirent b survivre puis ¨¤ se dgvelopper dans les parcelles
03. le sol avait ¨¦t¨¦ travaill¨¦ en profondeur alors que la totali$& des plazks
disparut d¨¨s novembre sur les terrains :non pr¨¦pards.
Les pluies sont de deux sortes.Les unes, peu intenses et de
durie variable, sont Pi&es ¨¤ la mousson donc de style sub~quatoria.1
¨ªilais de
bordure. Les autres, plus violentes et plus brkves,
de type tropical, constituent
de v¨¦ritables cyclones voyageant habituellezent d*est en ouest, 9n a recensk
¨¤ RIGIARD-T¡¯OLL au cours de la p&riode 1962-1967 :3,3 % de pluies SU~CS-
rieures ¨¤ 50 n-z-a et seulement 6% &$a ssant 3@ nz22, Toutefois, dar,s unecontr¨¦e

au relief aussi peu accus6
que le Delta, des averses de 10 mm suffisent ¨¤
transformer le paysage en un v¨¦ritable #a,--1 d¡¯eau interdisant toute circula-
tion pendant plusieuz s jours , surtout datls les zones argile-lin~oneuses, Il faut

en tenir compte et transporter les. plant.,c sur les chantiers de reboisement en
dehors des p¨¦riodes pluvieuses ce qui pose ensuite d.es probl?mes pour l¡¯ar-
rasage des plants stock¨¦s.

J

- 30 -
5,
LA ROSEE
.I-----P
Nous ne disposons dtsncune donnBe sur l¡¯intensit¨¦ de la rosee dans
le Delta, Elle est certainement trPls i:mporta:nte car, ¨¤ certaines p6riodes, elle
est susceptible d¡¯in&&encer le pluviom¨¨tre et, en f&rier, presque chaque nuit,
les objets faiss6s ¨¤ l¡¯air libre s¡¯imprEgnent d¡¯eau ou se recouvrent d¡¯une
pellicule de gouttelettes assez grosses pour ruisseler,

Impliquant des phlnoms¡¯enes atmosph¨¦riques inverser; de ceux qui
111
interviennent dans l¡¯¨¦vaporation, la production de roske r&sulte de l¡¯augmentation
de l¡¯¨¦tat hygro~~~~¡®-

,-,,,.rique sous l¡¯influence dkn abaissement C!!ES temp¨¦rature
provoqu¨¦ easentiellemcnt par le rayonnemeut des corps.Elle ce produit surtout
pendant les nuits claires, fraiches et humides. J, P NIGg3LA.S (I959) mentionne
45 jours de ros¨¦e ¨¤ SAai¡®i¡¯I¡¯-LOUIS en X952/53 et 52 jours en 1953/54, la fr¨¦quence
-
mensuelle allant en croissant d¡¯octobre 3. mai pour devenir nulle de juin 5
septembre ( tabkau FI¡¯

septembre ( tableau
FI¡¯ 20

20 ).

L*origine de l¡¯eau est double : ros¨¦e ascendante provenant de la
vapeur ¨¦mise par le sol, les plans d¡¯eau ou le feuillage ; ros¨¦e descendante
issue de la condensation de la vapeur d¡¯eau atmosph¨¦rique,% g&Gral, ce n¡¯est
que dans le dera;Lier cas quiun gain est r&aE.s¨¦ au profit du syst¨¨me sol-v¨¦g¨¦tation

dans les rBgions arides rmis danOe le Delta o¨´ il subsiste en saison skche de
nombreuses zones submerg¨¦es,

il est vraisemblable que la qua&itB de ros¨¦e
dont b¨¦n¨¦ficient les plant s est sup¨¦rieure ¨¤ la rosUe descendante.
Tar des calculs bas¨¦s sur le rayonnement ¨¦mis par unit6 de surface
de projection horizontale de la surface consid¨¦ree, sur la temporature, sur
l¡¯hu-midit¨¦, sur la chaleur propag¨¦e ¨¤ travers le sol, DEACON, EXIESTLEY
et SWIPTBAPTK
( 1958 ) assignent au d¨¦gagement de ros¨¦e une valeur comprise eu-
t¡¯Le 0~5 et IXTU-B par nuit, Ces principes ne sont toutefois peut-&re pas applicables
¨¤ des arbres plus ou moins isol& au milieu d¡¯une ¨¦tendue de sol d¨¦nud6 ou
couvert d¡¯une vkg&tation de faible taille parce que le flux de rayonnement n¡¯est
pas de forme unidimentionnelle.Les plantations forestieres dans le Delta

pourraient constituer des II pi¨¨ges ¨¤. ros&e II qui, offrant une diffusivitB ther-
mique moindre et se refroidissant davantage que le milieu, attireraient ¨¤ eux
la ros¨¦e sans n;iiodifier la quantit¨¦ globale ¨¦r-Zse dans la zone.


- 31 -
?\\L6?TQD ( 1952 ) estime que dans les pays arides & la ros&e
est trbs fr¨¦queilte, on peut ¨¤ juste titre lui supposer une irr.portance ¨¦cologique,
Son action sur les veg8taux est certaine au lever du soleil car eLl,e s¡¯oppose
¨¤ la transpiration jusqu¡¯au moment o¨´ elle a disparu, Son influence est probable
dans l¡¯alimentation en eau des arbres B systk~e racinai-ic tr*apzt 1orscp~ell.e
est abondante et rru¡¯clle iL;lprPpe les hsrizons supmficiels,T¡¯ar contre, la
p¨¦n6tration de la km6e dans l.es plantes qui ne disposent pas d¡¯organes sp¨¦ciaux
destin6.s B absorber l[eau demeure discut4e 4 Certains phyciologiates affirment
que le liquide eot abeorb& ¨¤ traver s 1s membra.m-3 cekl,u!.aise avec une vitesse
variable selm l¡¯espkce, S¡¯2ge du mjet, la p6riode de s¨¦cheresse cpi a prec¨¦d¨¦
puiscru¡¯il descend des feuillzs vers les racinen par 1-m ~~wz~~t d¡¯inversion,
Emsc ( 1325 ) kvzd,nc: ¨¤ 6, 5 le rapport de la vitesse racine-feuille ¨¤ la Stes?e
feuiU.e-racine et adixet que ce rapport est suffisant si la lAente ne transpire
Pas,ZM.on cet autw.r, le ros¨¦e serait ~iL7an pr¨¦ci2utl~e qu¡¯u--le mtka3 qumtit¨¦
de pluie toxmbznt durant le jour,

&!Toi s
J
F
M.
A
2!:
- D¨¦ficit de 14, Qc 19,lL 21,25 23,84,?,0,%8
8 aturation
- Humidit¨¦
relative
37,4
33,0
31 6 36,4 a,3
-L
moyenne
- L--

- 33 -
DEFICIT ¡®DE
SATU-RATION
d)
HUMIDITE
RELATIVE
MOYENNE
5
g;
;s
Gal-3
wR
21
20
40
1?
10u
50
17
40
14
15
30
14
13
20
12
1 1
10
10
9
b¡±
.¡®A
J
J A
5
0
d ¡¯ a p r ¨¨ s IXAT.
( Graphique no 7 )

- 34 -
7. L¡¯ INSOLATION
11-
L¡¯altitude du soleil ¨¤ Sa%-Louis varie de 81 ¡°N le 22 juin k 52¡±s
le 12 d¨¦cembre, au midi vrai. La durxe du jour le plus long est de 13 heures 01
minite et celle du jour le plus court de 11 heures I/¡¯ minutes. Le total annuel
des heurec d¡¯insolation possible sl&Yve ¨¤ 4.43U avec une diffgrence de 47 heures
26 minutes entre mai,zxSs le plus ensoltJi116 , et d¨¦cembre, mois le moins

¨¦ clair Q .
Nous indiquozw au tableau no 22 les heures d¡¯insolation possible dans
le DeLta, les moyexea enrezietr4es & Saint-Louis au cours de la pGriode f95Qp59
et les qva:~titks do:ln¨¦es en I967 par ¡®_!lGlisgra+~
f3AWXQELL ST@CKE? d e
Xichard -¡®ToP.l. Les .tavx d¡¯insolatixk sont msxi~~a en mr.a, avril et rflai et on
constate que le teml>s d¡¯insolation annuel esL le.z&re-ment sup&rieur 2. Richard-Tell,
les dfffcrences positives ?yaut lieu en juillet, a.dt et d¨ºcembre.
LI
Fosoib1.e
.a?oy, 54 /59
Fourcentage
R. T3LL (2)
(1) Service M¨¦t¨¦orologique du S¨¦n¨¦gal
( 2 ) IX4T 196¡¯1
3, P, P?ICOLAS (1959) a calculs B partir des tables de 1.a
?MTHSOJ!JI.AN INGTITUrSIDN que la quantit¨¦ de chaleur rec,ue ¨¤ Saint-Louis
dans llannge au sommet de l¡¯atmosph¨¨re repr¨¦sentait 301. 880 calories par
centimktre carr¨¦. Il ¨¦value les perte s d¡¯¨¦ner&? ¨¤ 22 % soit 3% en saison s&che
B cause de la brume et de la brume s¡¯eche et 30% en p¨¦riode pluvieuse en raison
du couvert nuageux et de la brume. La r¨¦pa.rtition des 235.000 calories par
Centim&e carr¨¦ arrivant au sol serait de 33¡±$ entre janvier et rx~rs, de 22%
entre avril et juin, de 25% exxtre juillet et septembre, de 29% entre octo¡¯bre
et d&cembre,


A Richzrd-roll ( tableau no23 >, les jours dtinss?.alio:~ codinue
sont tr¨¨s nombreux d.? mars ¨¤ zai et les jowm$os mngi -;ole-iS cpi co2eUituent
u.ne exceptio;z se cieumt erdre clt$cembre
et f&rier OU en ao+%. ie cid dzmeure
couvert en d6cembre ; le reste de ltwm6e, la r~¨¦bu.losi~t& ect iG¡¯??li: sav.2 ¡®a 7 h
entre mai et octcbre,

A
nulle
p
1
1
5
continue
117
5
13
/
129
f
f
140
221

195
20
4
1 3

Ch0
Svaporation
1.5v5
2.656 i 3#245 3.363
4.347
annuelle
Coefficient IOO =
la¡¯
SC-Louis
100
2.15
223
282

--
- 37 -
800
390

- 3G -
9.
Lt ET~APOTRANSPIRATIQN
91, EVAP0TRANSPIRAT10N
POTENTIELLE
L¡¯¨¦vaporation potentielle ( E. T. P, ) repr¨¦sente la somme
des quantit¨¦s d¡¯eau qui sont susceptibles d¡¯&re ¨¦vaporkes par le sol et
transpixkes par les v¨¦gktaux qui couvrent le terrain quand le liquide ne fait
pas dgfaut dans le sol . *C¡¯est donc un facteur climatique correspondant Ct
l¡¯¨¦nergie disponible pour la vaporation qui dgpend du rayonnement net, du
d¨¦ficit de saturation, de la temp¨¦rature, du vent.
SCHOCH ( 1965 ) 1¡¯ a calcul¨¦e pour la p¨¦riode 1962-1964 ¨¤
RICHAW-TOLL d¡¯apr¨¨s les formules de THQRNTHWAITE et de PRESCOTT,
DANCETTE, l¡¯a &Valu¨¦e en 1966 dans la Station de 1¡¯IRAT avec des ¨¦vaporo-
m¨¨tres,(tableau n¡±26).Le premier estime que la formule de PRESCOTT rend
mieux compte de la situation g¨¦ographique que celle de THORNTHWAITE

qui n¡¯est fond¨¦e que sur la temp¨¦rature moyenne.Le second, jugeant l¡¯instal-
lation et l¡¯exploitation du dispositif exp¨¦rimental insuffisantes, demande une
confirmation des r¨¦sultats.Nous ne poss¨¦dons donc pour l¡¯instant que des
renseignements indicatifs sur 1¡±¨¦vapotranspiration dans le Delta,

( tableau no 26 ) EVAPOTMNSPIXATION
PQTENTIELLE ¨¤ IZICI%ARD-TOLL
.nNr¡±-.O*.i-¡°.¡°¡°-..--m-
h¡±-----¡°--¡°----¡®...¡°-e
\\L)
TH0RNTHQJAITE
PRES COTT
1 DIRECTE
Janvier
90
177
136
F¨¦vrier
106
190
134
h$ars
147
210
146
Avril
152
183
192
LMai
174
189
201
Juin
164
166
195
Juillet
181
94
198
Ao?t
167
107
180
Septembre
159
140
90
Octobre
157
155
133
Novembre
138
146
153
D¨¦cembre
65
180
166
T O T A L
1.720
1.923
(1) SCHOCH = 1962/64
(2) DAN.CETTE = 1966

I-3, GATJ,$XGEN traduit les biockimats en dingrammes en suivant,
au moyen d¡¯une repr¨¦sentation graphique ¨¤
6chd.k ap;-roprir¡¯e des
temp&ratures moyennes et de 13, pluvk~Atrie r~eu3ucl1.3~~ ia vmiation
entre La lame d'eau tomb¨¦e et cc*le cpi disparait par k-J.-1.~otranspirzlion,
Lorsqu¡¯eUe s se ccmpent, ies deux courbes ?6lizmitent une surface qui
constitue la ¡± poche d¡¯aridit¨¦ l1 de la station.
L¡¯Evapotranspiration r6e3.e ( T, T. X, > ne suit pas 3-, T, IP* sino:3,
surtout en zone aride, on arriverait ¨¤ un desc&cheme+--¡°&a absdu du sol et ¨¤ nnc:
impossibilit6 de trouver une v6g¨¦tation -@renne0 Deux ¨¦L¨¦me2ts interviennent
dans la rkduction de I!X, T, P. : le frein& de 1¡¯u¡¯vaporation dans Les
horizons sous-jacezts du sol qui r¨¦s&te d e l¡¯¨¦cran forr,& en surface par perte
d¡¯humidit 4 ; la ferrxx%ure des stomatcs des feuilles qui restreint la. diffusion
de la vapeur d¡¯eau. 7¡¯: en r$sulte toutefois une diminution de 1¡¯activit6 photo-O
synth¨¦tique qui limite Pa croissance des v5gbtaux.
Y, BIYLOT (1969) a fixis 02 &idence en Haute-Volta que les
r¨¦serves en eau du sol dans un peupl rxraerz¡¯c dtEucaiyptu,Jc crebra ? 1 ¨¦puisaient
rapidement au cours des r..ois qui succ¨¨dent ¨¤ la saison des pluies. LFarriv¨¦e
de l¡¯air humide pr&kdant la mowson provoquant un ,abaissement du dOficit
de satura.tion et la reprise de la vkg&akion, la transpiration s¡¯acc<lkre
brutalement.Si le terrain n¡¯est pas afirzent6 en eau dans les semaines qui
suivent, les arbres dz¡¯p&rissent ou n&rne peuvent mourir. Le r8le du sylvi-
culteur consistera donc ¨¤ rendre le plus faible possible SGcart entre F..T,J?.
et E. T, R. 11 peut difficiLement agir sur l. e climat aussi devra-t-il slefforcer
d¡¯influencer les pararnhres qui commandent %a quailtit¨¦ de liquide Y--ise ¨¤ la
disposition des arbres. .i a r un travail d.u sol en profondeur, il augmentera 1~:s
r¨¦serves d¡¯eau et favorisera le d¨¦veloppement du syst¨¨me radiculaire;pr de.6
d¨¦sherbages, il &minera la concurence herbac¨¦e parasite.

PQDUR
i4E iv&L
t
L
GAU
ROEBOURNE

- 4 1 -¡¯
A. AUBREVILLE
¡± Climats, for¨ºts et d6scrtification de l¡¯Afrique tropicale ¡±
Socikt6 d¡¯b-¡®ditions g¨¦ographiques, maritimes et coloniales -
PA.%JS - 194%
P. BIROT
¡± Les formations v¨¦g¨¦tales du globe ¡±
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J . C . H . BOSC
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Le climat d.u S¨¦n¨¦gal. Don&es statistiques
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Minist¨¨re des Travaux :Fublics,des Transports et des Mines.
DAKAR - 1960.
H. WALTER
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H. LIETH
Gustav Fischer Verlag
IENA - 1960,

L.-
_--
-
--.

CHAPITRE SECOND
ETUDE DE LA VEGETATfQN FORESTIERE

-

43
-
P


On rencontre daims les cuvettes une steppe ctadre ¨¤ Acacia scorploid%s
-
dont 13 vari¨¦t6 astringent ( Neb-neb ) p!.us :x~5ra$1ile occupe Pa frawe ext¨¦rieure
u
alors que 1a vari¨¦t¨¦ pubescens ( Gonaki.6 ) qG rcSr3iste bien & la subic-erslan et ¨¤
l¡¯aephixie s¡¯avance jusqu¡¯au centre. La stra.te herbarke, bien four%,

L
est
¡®>
compcske
en ri2ajoritk par Panicum laetwn ou par Echino&loa co!.on~rn,
d

.._-_


- ..,.*
.
_
_
*, . . . .
.,
._..
---

-
-


L E FLACEAU D¡¯ Ii4TXODUUTIQN D E 1965
-I.I--_
-
-
I_-
-.-
--*- .-.-~--
.-¡°---l--L..--
Les plantati~ons devant fournir du combustible et ¨ºere ex¨¦cut6es
au co?t le ~SUS bas possible, seul le rendement en m-at¨¦riau bo!,s devsit ?tre
pris en con?id¨¦rat ion, Bien qu¡¯elle s aient fait nlt6rieurement appel ¨¤ diverses
essences, les recherches sylvicol.es clans le Delta fllrn-nt orf2nt¨¦es de Iriference
ver 6 les %ucalyptus, exotiques +-r?s5ctdant en g¨¦nErr,i ~1x2 c-P3ii1~~212c~e rap522 et
rejetant bien de souche, avec l¡¯espoir que parmi 1,~s 6i.C c;&ccs, so:Js-capeces,
2.
vari¨¦t¨¦s et hybrides, il serait possible d!en trouver un qui s¡¯adaptcruit a¡¯;~_
conditions

._
climatiques et ¨¦daphiquec de la zone.
1.
FRQTOCOLE
-.--- 1-
Le milieu retenu fut une plaine basse ¨¤ proximit6 de Etoss-B&thio,
3 droite de la dieue menant ¨¤ Boundoum. Le terrain argi?.o-limoneux compact
semblait ¨¤ priori plus fertile et plus propice aux Eucalyptus que les sols ocres

des pentes de,,c dunec, cantinentalec et de s ni¨¦monts qu¡¯on tro~we dans le secteur
.L
et qui sont Egalement susceptibles d¡¯Ctre reboi?ds sans que se posent des
probl¨¨mes foncier?.Rucrrne analyse du sol n¡¯avait ¨¦tQ faite mai,s, d¡¯apr¨¨s le
pers.onnel de la 5,A.E.D.)

la teneur en chlorures de la zone n¡¯z¡¯tait pas excessive,
Une parcelle de 2 ha, prot¨¦g¨¦e par une cl&ure URSUS sur piquets
-
m¨¦talliques,
fut labwr¨¦e en juillet ¨¤ l¡¯aide d¡¯une charrue ¨¤. disques de la S,A. E,D,
Piquet6e ¨¤ I x 2 m et trou¨¦ ¨¤ 30 cm de profondeur en aoi?t, elle fut complant¨¦e en
septembre avec 10.000 arbre s ¨¦ley4s dans les p¨¦pini¨¨res de SANAR et de HANN.

L
L¡¯¨¦cartement peut sembler aberrant.Il ne constituait pa s un facteur n¨¦gatif puisque
le but de l¡¯introduction consistait seulement ¨¤ se rendre compte si iea plants
r6sistaient sans arrosage B la pretni¡®ere saison S¨¨che.

-

i
L
52 -
-
Les .Eucalyptus exp¨¦riment¨¦ s ¨¦taient des espkces existant
d¨¦j¨¤ dans la Presqu¡¯fie d.u Cap-Vert dont le,c ¡®graines avaient ¨¦t¨¦ r¨¦colt¨¦es dans
-
l e Fart de Hann ( E. alba, camald¨¹lensis,, citriodora, paniculata, robusta,
saligna et tereticornis ) ainsi que E, hybride dc Kyoore ncn encore introduit au
S¨¦n6gal et Rlelaleuca loucadendron ( Niaouli ) qui avait donn¨¦ d¡¯excellents
-
r¨¦sultats sur sols sal6s ¨¤ X73so et ¨¤ Tamna.
Le (3, T,F.T. n¡¯ayant commenc¨¦ son action au S¨¦n¨¦gal que da,ns
le second semestre de 1965, les ~t~svaux furent ex¨¦cut¨¦s par l¡¯irapection du
Fleuve et financQs sur la rubrique ¡± Recherches ¡®I de la Direction des Z-aux et
FO%CtS.
-
La pluviom@trie de l¡¯ann¨¦e 1965 fut normale dans le Delta :
ao% fut assez sec, septembre exc6dentaire,
A Xchard - ¡°~11, la derni&re pluie
importante tomba le 20 septembre et octobre ne recut que (i,6 mm. Les plants
ayant ¨¦t¨¦ mis en piace e-ntre le I5 septem.bre et le IO octohrnp certains de ceux .~li.
venaient de Daka.r ne recurent aucun apport d¡¯eau apr87 1% c o~mplantation, Farmi
eux, .E. hybride de Pi1ysore ri::;~:rit ¨¤ $47; i;t cc zaintierzt apr¡®2r~ 4 ans ¨¤ 25 s,
22,
IPJJ?LU?DJCE DJJ LAROUZ?.
v------s
-
Le labour rira vra~isemblablement ou aucune utilit6. L#e sol tr¨¨s
argileux s¡¯est tranaform¨¦ en une masse boueuse d¨¨s la premi¨¨re averse puis, en
-
s¨¦chant, il redevkt aussi compact qu¡¯auparavant, peut-¨ºtre m2¡±me davantage.
En aoilt > chaque man.oeuvre ne parvenait gu¨¨re ¨¤ forer par jour plus dfwle
trentaine de trous de 20 x 20 x 30 c-m,Sur ce type de terrain, il semble pr¨¦f¨¦ra¡¯ble
-
de Fr¨¦parer les potets pendant la saison s¨¨che lorsque les horizons superficiels
sont dkshydrat¨¦ s et moins bien agglom¨¦r¨¦s, DC ,toutes fa$ons, la trouaison ¨¤ la
pioche repr¨¦sente une op¨¦ration longue et onereuse mais le travail avec une
-
tari¨¨re m¨¦canique apparait difficilement concevable en raison de 3.a duret¨¦ du sol.
Les appareils puissant,= dont les mod¨¨les rsont d6crits dans la Note A. I7.5¡¯9 de la
FAO sur l¡¯¨¦quipement forestier sont Peut-Stre les se uls actuellement valables,
23.
CONSE!-?UENCE D¡¯ U N E ILANTATIZ3ItS MAL E X E C U T E E
--*
--. _II
-¡¯
Le personnel charg¨¦ de ltex&cution de la. plantation qui avait ¡®6t¨¦
recrut¨¦ sur place n¡¯avait aucune exp¨¦rience des reboisements. Le Pr¨¦pos¨¦ forestier
qui dirigeait le chantier ¨¦tait fr¨¦quemment absent. NCXS av& constat6 que beaucoup-
drEucalyptus avaient ¨¦t¨¦ complante¡®s sans que les gaines de poly¨¦thyl¨¨ne soient
enlev¨¦es ou m$me d¨¦chir¨¦es au fond. Certains d¡¯entre eux arriv¨¨rent ¨¤ survivre
pendant un an et demi.
-

- 5 3 -
24. REPRSE D E S PLAI¡®TTS
-
Le comptage ex4cut¨¦ le 3I d¨¦cembre 1965 ( tableau no 27 )
ne fournit qu!un aper?u tr¨¨s inexact sur les possibilit¨¦s dc re+se des Eucalyptus
car u.ne grande partie du placeau, notamment la zone plantGe au dgbut de septembre
avec E. camaldulensis, fut submerg¨¦e pendant plus d¡¯une semaine par les eaux
de pluie.
(tableau no 27 ) ILOTS-BETHIO - 1945
Yourcentage de Plants vivants
E.rp&e
] 31.12.651
25. 02. 6 6
9.02.67
_l_- ..-.-_- -_-
E, tereticornie
6 2
6 1
50
E, hyb, de Mysore
3 4
72
/
25
-z . citricdora
22
20
1 0
E . alba
39
19
3
F&. camaldulensio
22
14
6
E. pankulata
61
5 1
0
E . robuzta
17
2
0
E. sal¡¯gna
23
0
0
Mclaleuca
^. .¡°..
lencadendron
!
1 0
3
2
-Deux autres comptages r~alisdr; en f&rier X966 et en
f¨¦vrier 1967 donnent des rens~e!gne.m.ents sur l:inadaptaS~n de certaine; ccp¨¨ces
au terrain : E. panl7ulsta, ¡®2, rab uta, E, saligna et Melaleuca leucadendron,
25.
SALINITE I¡®U SOI.,
--WI
L¡¯analyse de pr¨¦l¨¨vements efiectu¨¦s en novembre 1966,
l¡¯un au pied d¡¯un E, tercticornio mesuran t 3 m de haut, l¡¯autre danc: une zone o&
aucu-~ plant n¡¯avait surv¨¦cu montre que le sol est tr%s h¨¦t¨¦rog¨¨ne quant ¨¤ la teneur
en Ma Cl dans les horizons oup¨¦rivurs ( tableau no
0
20 ), Le taux de chlore varie
de 1 3 10 en surface bien que le placeau soit de superficie r¨¦duite ; il sembZ,c par
contre constant ¨¤ un m¨¨tre de profondeur.
( tableau no 2U ) XBSS-BETHIO - 1965
Teneur du sol en chlore
H o r i z o n
Eucalyptus = 3 m
I Eucalyptus morts
015
3,4 o/oo
4 0 O/OQ
30/40
3,2 o/oo
1 1 o/oo
75/85
4,8 o/oo
90/100
3,7 o/oo
3,9 O/QO
1

- 54 *

que ceux qui ¨¦taient exp¨¦rimentes ¨¤ FJambey et ¨¤ LinguZre, c¡¯est-&-dire E, 12 ABL,
alba, bicolor, camaldulensio,

crebra, hybride de Mysore, gomphocephala, occiden.-
talis, sideroxylon et tereticornis. Les graines provenaient soit du CTFT soit des
Etablissements Versepuy.I?our des raisons qui seront expos¨¦es plus loin, seul
E. camaldulensis ( l/iaroc ) put ¨ºtre employ¨¦.

.

be terrain fut pr¨¦par¨¦ (en mai par la S. 9. .?L<[ de Richard-ToI.1
moyennant 42.800 franc0c CFA l¡¯hectare ¨¤ l¡¯aide d¡¯un tracteur CD-C-BULL muni
d¡¯un rooter 5 trois dents et d¡¯un grader RKXIEX-N-350. Apros le passage des
.
engins, la parcelle qui avait la forme d¡¯un rectangle de 350 x 310 m comportait
62 bourrelets de 2 m de largeur ¨¤ la base et d¡¯environ 0, 60 m de hauteur. Aucune
des entreprises de Travaux Publics bas¨¦e dan,0 le Delta pour la conotruction¡¯des

Rien que les texte s cr&nt la 5,A.E.D, pr&oient que l.a nomadisa-
tien est interdite dszs 1~ De!ta, les snimzux domest: Lpes ?o-nt ilorrlbreux d3as :.a
zone apr¨¨s 1s r¨¦co?.te du rSz,.LeUr pr6sence ¨¦tait rr&me officisliske en ?s-65 lJ&r las
au$ozoit¨¦s adzGnistrativzc de 3agana qui lan+ent des appel s 8. la radio pour entoura-
L
ger les kleveur s ¨¤ veni.r transhumer. Ii nous ap.parut don c ind 15pensakle d¡¯&tab?i.r
un syst¨¨me de protection autour de la parcei.lz.
L
Une cIBure ¨¦lectrique,du type CLC?TSEUL, actionn& par 11ne
batterie de 13 volts fut installie en novembre a Elle comrrenati deux flln ¨¦lectrifils
¨¤ 0,540 m et B O,60 m du sel, ff:rEs ¨¤ des isolateurs CZ¡¯CE attach&s sur d2s piquets
c
de Filao dictants de 5 m, et un fil neutre ¨¤ 0,20 m, clou¨¦ aux poteaux par¡¯ des
cavaliers et reli¨¦ tous les 100 m au 501 par une tige de ier enr¡±onc¨¦e d(l m 8ans la
terre.L¡¯animal ¨¤ arrster devant recevoir la d¨¦charge au niveau de l!¨¦paulc,-ie fij.
plac¨¦ ¨¤ 0,9 O &?ait destin¨¦ aux bovin5 et aux U^nes, celui ¨¤ O,6O aux moutons et aux
ch¨¨vre5. Four assurer le retour dl-. courant, on avait employ¨¦ un neutre, estimant
qu¡¯en-saison s¨¨che. la ponssi¡®ure qui recouvre le terrain et les .sabot? d.es b&es

- 58 -
constituerait un Golan%. Dans son cheminement, l¡¯animal atteignait le fil
sup¨¦rieur puis, une jambe entrant en contact avec le neutre, le cou.rant s¡¯¨¦tablis-5
Sait,

provoquant la d¨¦charge.
100
1,j.z
a, 21
6,5
1,2
/
Q,53
0,13 i
12,3
9,2 ¡¯
13,77
1,W
25,30
z,c,z 1
O,GC
1,OG
G 3 2 !
>
i
(M,4:3)
(?.4,73)
5,9s 1
Il,5
19,3
~$6
5,4
d c)
I
-> c.2
4,9
s, 52;
15,?7
1,56
14,03
26,30
2,57
1,51
Q, 37
a, 24
La plnviom&rie fut normale dazs le Delta cil 1966, suirsibleme~;zt
plus 6lev6e ¨¤ Ross -3Cthio ql?.l ¨¤ 3oufldoum ou ¨¤ ?.ick1ard-ToY. ( tablearz ::z* 15 ).
Les pluies int&ressaJbes po-zr les plazitations foreh?res ne commex¨¨re:1I: qY.e
le 21 20% ; elles se term,i&rext le 14 octobre, la dcr&re phiode 6¨¦ant :~eSo-
ment exc¨¦dentaire par rapport ¨¤ la moyen-n e. Les arbres resurent 217 r:zzl aprbs
leur mise en place.

iL.-..

- 59 *
2 3 , REFWSE DES P L A N T S
Un mois apr¨¨s la plantation, les Eucalyptus semblaient
avoir repris en presque totalit¨¦. Les premiers sujets s¨¦ch¨¨rent dkbut octobre, le
ph&om¨¨ne s¡¯acc¨¦l6ra rapidement puis diminua fin novem.bre. Un comptage pied par
pied, rang¨¦e par rang¨¦e, effectuk le I2 janvier 1967 ( tableau. no 32 ) donne alors
39% de plants vivants mais tr¨¨s in¨¦p;alement r¨¦partis sur le terrain,Cette op¨¦ration
permit de tracer un croquis de la parcelle ( graphique no 9 ) sur lequel on voit une
grande tache bois¨¦e do& la densit¨¦ des plants atteint 60 ¨¤ 100 $J avec deux clairi¨¨res
en forme de lentille pti
1 s ckq taches moins irn?ortantes ayant 30 ¨¤ 60% d¡¯Eucalyptus
et une absence totale de reprise sur le reste du terrain,Dans la premi¨¨re position,
les arbres paraissent en bon ¨¦tat ; danr; la seconde, ils pr¨¦sentent un aspect souvent
mal sain.
La reprise de s Eucalyptus est fonction du dee;rG de salinit¨¦
du sol,Dans les zones oti la terre pr¨¦lev6e sur les bourrelets fut analys6e par
1¡¯0XSTOM ( tableau no 31 ), aucun piant nIa sapportB la forte teneur en bTa Cl des
horizons cu?¨¦rieurs. Il apgarait ¨¦gaiement
sur le tableau n¡± 33 donnant la teneur
e:l chlorure df6chantillons recueillis en novembre 1766 que le sol est tr¨¨s h¨¦t6rog¨¨ne
sur un m¨¨tre de profondeuT,Au del¨¤ de ¨º,5 o/oo de Cl dans 30 pre.miera centim¡¯ktres,
il semble que les arbres aient de la peine ¨¤ survivre.
25,
INFLU.XNCE D U BOUR.RI-3LET
,-¡®.--¡°.w-
L¡¯analyse des pr¨¦l¨¨vements de 1366 ( tableau n¡± 33 )
laissait supposer que le ruissellement des eaux de pluies ¨¤ la surface des bourrelets
entrainait une partie du sol contenue dans les horkonc superficiels du sommet et
l¡¯accumulait dans les trous de plantation, Les diff¨¦rents dosages auxquels nous avons
proc¨¦d¨¦ depuis, en particulier ceux d¡¯avril 1770 ( tableau no 34 ) confirment llhypo-
th¨¨se.Les couches superficielles du terrain ¨¦tad 12s plus chlorur¨¦es, le d¨¦capage
effectu¨¦ par le profileur puis la mise en tas de ce sol sous forme de bourrelets
¨¦quivalent ¨¤ la cr¨¦ation de butte de terre ¨¤ forte teneur en T\\Ta Cl, ?lus le sol est salk,
plus il est friable, plus l¡¯entracnement de limon sera important et le d¨¦p?t de
chlorures ¨¦lev¨¦ dans le trou de plantatio:n.

-6O-
*
u
ROSS ti BETHIO : PARCELLE 1966
-
- -
-
( tableau no 32 )
RESULTAT DES COMPTAGES
Plant3 vivants au t
Fz?T
Tr
r
17
9c.ox, 1,Io,
Plants vivarzts au t
;,oq,
:2.&
cgeo1,
j.04:
68
68
IL!L.-
.-!iz.L y--- 68
I!L,
1
83
73
66
50
91
61
47
41
23
2
17
17
17
95
5 5
41
37
26
3
Y
46
6: :9
65
35
29
28
22
4
¡®78
70
46
;2 41 30 28 20
5
zj
26
41
27
26
26
21
18
15
85
2
39
25
i
3 3
22
-16
82
56
38
8
39
3 5
29
87
4;
47
5:
9
4:
48
46
:¡°o
yo 45 33 31 20
10
27
25
24
15
14
8
11
$7
70 60
7 2
25
1 2
II
5
12
;f
7¡±:
57
'56
37
26
26
17
13
71
65
50
50
34
28
28
21
14
37
:o
4.3
25
25
24
17
15
77
if
2s
17
2
16
109
105
58
18
i
2
?
T
17
91
ay :3r
1 6
2
2
-18
93
46
20
36 18
6=
19
120
73
4:
40 23 17 17
20
38
64
:5 41
21
15
14
2
1
102
62
37
:o 18 15 13
22
56
4:
19
1 7
15
23
6¡±9
49
:1¡¯
33
13
1 0
10
24
73
49 33
41
12
II
II
94
5:
30
31
39 14
4
265
111
68
57
34
If 73 G¡¯ 3 1
27
10s
69
61
34
2 21 14 33 2
116
59
37
Il
8
8
22;
98
56
48
29
21
8
:
3.0
14
100
30 ,. 23
5
6
5
L
31
:t
35
27
22
i l
II
II
32T. '
¡±
997
40
37
25
II
2
2
2
23
104
5 3
$6
20
6
2
1
F
I
-
-

L
L
L
I
C
L
a
'8) ¡®2
$ CJ s a m
I-l
I0
Al
I
1
.
I
c-
1

H o r i z o n
C l o/oo
@/5
17,714
20/25
lC,224
55/6O
5,751
75/vo
3,195
l@O/l?5
3,4oc
O/5
ct, 165
20/25
4,953
55/60
3,063
3,621
1,917
1,775
1,029

2
0,710
,
0/5
11,360
QI5
1,065
20/225
1,704
x
55/63
1, S-46
3
75/8?
1,605
?00/105
2,130
Q/5
0,710
2OpL5
0,639
55/60
0,721
4
0/5
I
25,460I
I
I
l
I
i
1
1.
1
1
I
1
I
I
I
I
1
I
1

- 63-
En avril I970, donc aprks trois saisons des pluies, la terre
des bilions demeure plus sal6e que le sol en place entre les horizons 0 et 60,
quelle q,ue ocit la situation, Ceci ressort nettemeilt des anal-yses du tableau no 35.
CC:~ diff&rences tr¨¨s sensibles permettent de conclure que sur ce type de terrain
la plantation su.r bourrelet est certainement pr¨¦judicia?>l.e B la reprise et au
C
d¨¦veloppeme& des arbres, Il est m¨ºme possible que, dans la yarcelle, certaines
zones oh la reprise fut nulle auraie;lt pu supporter des Eucaly-gtun si le sol avait
¨¦t¨¦ travail16 ?L plat ou simplement trou&, Le seul avantage qu!ait prgsent¨¦ l¡¯appli-
L
cation de la m¨¦thode steppique fut de rendre la trouaison plus facile que l¡¯annke
prgc@dente.
( tableau no 35 ) Fr¨¦l¨¨vemento d¡¯avril 1970 - Teneur en Cl ( o/oo )
- --.. - _.___ --__-- .- _.___.-. -_.... .-- _..-
l Position
l
Entre les
H o r i z o n
Trou de
pli3.3taJ;iOn
bourrelets
1
0/5
17,7?.4
8,165
t 216
20/25
2ri/25
10,224
4,952
t 207
5 3S /!i 0
5,751
3, G63
t 187
1
/
.
ois
0/?5
3,621
0,745
t 486
2
20/25
1,917
1,270
t 150
L
55/6Q
1,775
1,313
t 133
!
0/5
1,065
c,7io
t 150
I
3
20/25
1,704
0,639
t 2se
55/40
1,846
0,721
t 236
Y
26, ACTION DE LA CLOTURE
c
-
-
La cl&ure ¨¦lectrique fut efficace. Dans le secteur, les bovi,n.s et
les %nes sont nombreux, les ch¨¨vre 6 et moutons sont rare?.Les troupeaux de boeufs
en se rendant quotidiennement au Lamp?ar avaient pris l¡¯habitude de suivre la limite
ouest sans jamais tenter de la franchir.La batterie ¨¦tait chang¨¦e tous les 20 jours
I
environ et les piquet0 e de Filao dont la partie kpoint¨¦e enfonc¨¦e en terre avait seule
¨¦t¨¦ badigeonn¨¦e au Carbonyl r¨¦sist¨¨rent pendant deux ans et demi.Deux incidents
ont ¨¦t¨¦ signal¨¦ s durant cette p¨¦riode, le premier d? ¨¤ un phacochkre qui arracha le
fil m¨¦dian et le tra?na sur une cinquantaine de m¨¨tres, l¡¯autre provoqud par une
vieille vache qui se r¨¦fugia dan s la pI.antation pour y mourir. La protection fut enlevde
en mai 1969 sans dommage pour les arbres bien que le s animaux aient immkdiate-
ment occup& la parcelle,
C

---¡°-
U.¡°... <-.v.
-j..^-_...
¡°-.-,,
..,*-.m UI..-
l-3
--. -¡°-
9.10.1968
¡¯ ( graph?qlw no 9 )

* 65 *
27. EVQLUTIQN DU PEUPLEMENT
Taes comptages effectu¨¦s pied par pied les 19 mai 1967,
19 janvier 1968, 9 octobre 1968 et 6 avril 1979 ( tableaux n3 32 et 36 ) permettent
de suivre l¡¯&olution du peuplement ( graphique no 9 ). On constate que le taux
de boisement est tornbk en trois ans ¨¤ X4,2% et que lep3 zones portant des Eucalyptus
qui repr¨¦sentaient 60% au d&but de la premibre saison skrhe se sont r¨¦duites
¨¤ 4G70*
La mortalit¨¦ a ¨¦tG trBs forte au cours de la premi¨¨re ann¨¦e
puis en 1969 ¨¤ 1.3 suite d!un hivernage con?i.d¨¦rablement d¨¦fkitaire, Deux des taches
cti nous avions constnt¨¦ en 1967 ll&at mal sain des arbres disparurent en 1968. Les
autres se sont -ktr¨¦ciCs
B chacun des comptages tandis que liimportaxe des
clairiBres augmentait dan f la zone la mieux venant 0
( tableau n¡± 3 6 ) EfXS-BETHIQ - 1966
.- Eucalyptus vivants
-
-
V omptage
P l a n t s
viva-lt s
I
Nombrej¡¯
yi-
¡¯
25. oc. 1366
10,438
100
12.01.19G7
4,208
40,3
19.05.1967
2,053
27,4
19,01,1968
2.391
22,9
9,10,1968
2,149
20,6
7,04.1970
1.420
14,2
1

L A PAl¡¯XCELIJ3 DF: 1 9 6 7
w-w-- -.
1-
L¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦ des terrains argileux des pl.aines basses laissan%
peu d¡¯espoir de trouver des zones d¡¯un seul tenant convenables pour des p¨¦rimk-
tres de reboisem.ent d¡¯une certaine importance, il fut d&id& de diriger les
recherches sur les cola ocres, le second milieu accessible aux fcrestiers dans
le Delta.La parcelle fu.t choisie ¨¤ proGmit6 de Rocn-B¨¦thio, ¨¤ l¡¯est de la route
allant de %iolt-J~oui:; ¨¤,Rosso, au dkbut de la ZOserve ForestiSre du MIDIAEL,
11 s¡¯a.& d!une zone de T$~KAo-P-I b et de bas de pente de dune contincntsl.e,
LtopQration a ¨¦*6 financ¨¦e ea l%rtie par le Service Forestier tlui
avait obtenu une dctation de 2 ;.z-&lions ¨ºP¡¯A sur le bud,get &luipement, en partie
par le CTFT sur son fonctionnement,
Quinze esphces d¡¯Eucalyptus devaient Etre test6es et un essai
d¡¯introduction fait avec Acacia laeta et Prosopis ju?ifJ.ora [ tableau no 37 )., Les
&r&lC?G avaient ¨¦t¨¦ r¨¦colt¨¦es par le CTX?T ou conzzandie3 aux yta.¡®alj. 8 2 ¡®>pbJT~;+;5
VeCSETUY, .Preaque touilet3 ce-3 e~f.zence~ ¨¦taient ¨¦gGy
?lemm% exp¨¦rimcnt&es c?zne
les Pointa dtEssai de Mann, Deni Youssouf, Bambey et Zing&re.
( tabl eau no 3 7 ) XOL;J-BETHIO Iv$¡®?.- Esp¨¨cers utili~ke~
Especes
1
O r i g i n e
i F o u r n i s s e u r
E, 12 ABL
Congo Brazza
C T F T
E, camaldulensis
S¨¦n¨¦gal ( Hann )
CTFT
E. cladocalyx
kustrslie
Veraepuy
E . c r e b r s
Auatrslie
Versepuy
E, fruticetorum
Australie
Versepuy
E. flocktoniae
Australie
Ver 5 epuy
E, gomphocephala
Australie
Versepuy
E. hybride de Xysore
Inde
Versepuy
E. melliodora
Australie
Versepuy
E. microcarpa
Australie
Versepuy
E, occidentalis
Australie
Versepuy
E . s almonophloia
Australie
Vcrsepuy
E. salubris
Ausfya¡¯jie. II , . .
Versepuy
E. sideroxylon ,
Ausgq-&e . ;.: . .
Vers epuy
E, t ereticornis .
S¨¦n¨¦gal (Hann),
C T F T
A c a c i a l a e t a ,
Tchad.
<.vI .
.s
..r
EF/Tchad
Prosopis juliflora
S¨¦n¨¦gal ( Rd-TO11 )
C T F T

ann¨¦e3 pr¨¦c¨¦dentes,
Les
les plants avaient ¨¦t¨¦ ¨¦lev¨¦s
& Sanar et ¨¤ Hann ou pr&Le~¨¦ 3 dans une pGpiC=2:e de igkxpec.Lion de ThGs¡¯ puis
reJ-iqu¨¦s dans le De1P.a. Il fut d¨¦cidk de les produire en totalitb sur place, La
p¨¦pini8re fut inatsll¨¦c B Zoss -B¨¦thio sur un tsrrain cozwz¨¦dk aux Eau.~ et For&s,
en bcrdurc du Lsmpsar, sur lit majeur aband.onn6, non inond¨¦, argile-sableux,
non chlorur6. Le Lampcar servant d.e rEservoir d¡¯eau pour la. Vi!le de Saint-Louis,
aucun probl¨¨me ne se posait pour l¡¯arrosage des plants,
-Les premiers semi E; dlEucalyptus ct:rent lieu le 27 mars.
Ils dC?rent ¨ºtre recommenc¨¦I .S Iv 7 avril, la cezdre 6.c b0is izcorpor6e aux grzi~es
pour faciliter l¡¯,Zpandagc et la fixation sur le sel ay&2t coizstituX ?ne crc%e ¨¤ la
surface demu germoirs qui rcnda~,¡®t 1s germinntion i:rr6guii>ru, Le mt?me $lknOmOnV
s ¡¯ &tant ?3roduit ¨¤ Hann au cours cl¡¯:~ne &riod;~ o;ii. l%u~~i?-!it¨¦ 3ic95tive &ait az-iorma-
A
lermtnt &.sse au milieu de la journ.&e, lu ccndru fut remplac2e pm du sable
tamis¨¦, Les semis, instal? ¡¯
es 30~3 ombri¨¨re ¨¤ 1,75 m de hat!t~eTdr et protGgSs par
des nattes co:Ttre les veilts domiaa::ts,
¨¦taient arrosas avec un pulv¨¦risateur
tov.tcc les demi-hcurer; entre S et :I8 hcurcs.Lea graines d¡¯Acacia laota et de
Frosopis juliilora furent sem¨¦es directcme~t dans des gaines de po?y&hZ~lCnc de
30 cm de hauteur et de 8 cm de diam¨¨tre.
Les repiquage E: des Eucalyptu, c com&men?¨¨rent
au bout de
4 semaines pour lecL) es$ces croissant le pi.c~s vite ( X, I?, AEL, camaJd.u.ienCs,
hybride d.e >!ty3ore e t tereticornis ), aprks 7 ¨¤ 6 cemzii~2es pour Les autres, Le
m&ngc adopt¨¦, aprh s exa:x.en de la compacitX de #diffis 2: $2 i?¡®iI (3 S cr?ribbnai~~ 02.3 , pour
le re~-$.is~age des gazne 3 en polyC&yl¨¨ne d.e 25 CPS. de h@.uSCtlr Ct de TS cm de
diamotre comprenait up1 tiers de sol pr¨¦Lev4 sw pl.acc da.ns !es hesizonc O/ZO
et deux tiers de cabl,-3 !.crsu d!une cxrri¨¨re,Lf¡¯er.nploi d¡¯nmbri>rcs ¨¤ 1, 75 ~7n et
d¡¯kcrans perpend.iculaire 3 aux vents dominar_t 3 c¡¯av6ra indicguzaable. Lec manoeu-
vres ne pouvaient r ;
c-ziqucr que de 7 ¨¤ 3 heures puis de 17 ¨¤ I9 heures et, penda.:ct
la premi3re se.maine, ils devaient arroser frgquemment les plante avec un
pulv&risateur, Quinze j?urs apr¨¨s la mise er, pl.ace, l¡¯ombrc¡®ge vertical fut BLiminQ
progressivement. Par coi?tre l¡¯abri lat¨¦ral fut maintenu jusqu¡¯en juillet.
13,
PRE??A~%kTION D U SOL
La parcelle retenue mesure 22 hectares,Ellk a la forme
d¡¯un rectangle de 730 x 300 m . ?;uatre modes de prgparation du¡¯ sol devaie:& Ctre,
exp¨¦rimentds :
B m¨¦thode *¡¯ steppique ¡± *...a . . . . . . . .
10 ha.
. .
- rootage B 60 c m.*..** . . . . . . . . . ..*
JO ha.
- m¨¦thode I¡¯ tausini¨¨re ¡± * ..,..... *.*
1 ha.
- grands potets A
. . . . . . . . . ..~.C.......
1 ha.
-.-

Le travail fut ex¨¦cut¨¦ par la S. 0, M, de Richard-ToU au
prix de 30.475 francs CFA l¡¯hectare pour le rootage et de 54.875 francs CFA
:
pour le rootage suivi de la mise en forme des bourrelets.
L¡¯int¨¦r¨ºt de la m¨¦thode ¡± taupini¨¨re *¡¯ a ¨¦t& expos¨¦ par
2.;. KCLAR, R. KARSCHOM et J. YZAPLAN au Sixi¨¨me Congr¨¨s forestier mondial
qui s¡¯est tenu B Madrid en juin 1966.Le principe a &¨¦ ¨¦labor¨¦ en IaraBl en 1961
par TELED pour re:m@cer la mgthode classique des potetc et procurer certains
der avanta. es de la m&hode steppique dans les r¨¦gions montagneuses ou lorsqu¡¯on
ne dispos ¨¦ii@engins pour prBparer le sol. *¡¯ Au lieu de creuser des potetn, on
ameublit une surface de 00 cm de largeur et de 25 cm de profondeur du c?t¨¦ haut
de la pente pour recueillir le s eaux d¡¯¨¦coulement,La terre de cette tranch¨¦e est
ajout¨¦e au sol ameubli pour faire un monticule ¨¤ d:o s plat ( taupini¨¨re ) de 60 x 60cm
de largeur et de 30 cm de hauteur, La profondeur totale du sol ameubli est d¡¯environ
50 cm et la plantation est effectu¨¦e a.csez profond¨¦ment au centre du monticule ¡°.
Dlaprks les auteurs le taux de reprise est sup¨¦rieur et la croissance initiale des
plants nettement am¨¦lior¨¦e,
La m¨¦thode des I1 grands potets l1 consiste ¨¤ creuser un
trou de 40 x 40 x 40 cm ou mieux de 60 x 60 x 60 cm en saison s¨¨che, ¨¤ le
reboucher avant les premi¨¨res pr¨¦cipitations importantes et ¨¤ planter quand le
r¨¦gime des pluies est bien ¨¦tabli.Le plant profite de l¡¯eau qui a ¨¦t¨¦ Stock&e dans
la terre ameublie au fond du trou.
1 4 . ELANTATION
La pr¨¦paration m&anique du sol aya& ¨¦t¨¦ effectuge en
juin, le piquetage et la trouaison commenc¨¨rent aussit?t, les ¨¦cartements retenus
¨¦taient de 2 x 5 pour la zen e trait¨¦e selon la m¨¦thode steppique, de 3 x 3 sur
rootage, de 4 x 4 pour les taupinikres et les grands potets.Lors de son passage
& Ross-B¨¦thio le 22 juin, le Directeur des Recherches Foresti¨¨res fit porter
l¡¯¨¦cartement ¨¤ 3 x 4 dans une partie de la zone sur rootage.Sur les 20 ha travaill¨¦s
¨¤ la machine, bien que les trous ouverts & la b¨¨che n¡¯aient eu que 30 cm de profon-
deur, leur confection fut mal ais¨¦e car les billons avaient teildance CL s¡¯effondrer
et, sur rootage, le sol prksentait un profil cahotique avec de grosses mottes de
terre en surface.
La mise en place fut r¨¦alis¨¦e entre le 21 et le 27 ao?t aprks
une forte averse tomb¨¦e le 12 et deux ond¨¦es de quelques millim¨¨tres les 19 et 20.
Nous ne connaissons pas la pluviom&rie de Ross-B&hio pour 1967 mais. Li
Xassack-Nord, on enregistra 4O,5 - 3,s et 2;2 mm au cours de ces trois journ¨¦es.
_-_-_ -_.-.--- _-~-__ ~- -.-
..- -.-I_-
--- -.--- ---.-..- .- -_

2
ROSS - BETHIO
P L A N T A T I O N - 1 9 6 7
I-----.---¡°FI=
( tableau no 39 )
.s
POURCENTAGE d¡¯ EUCALYPTUS VIVANTS
w... --- .--- .._ ._. .___ _ _._ __ - _,_
. -. -_ .___ -
-
Comptage du :
5,12.1967
r
ILII.IS68
1
15,04.1970
I
Travail du sol
3 illon
Rootage
l
Billon
i
Rootage
Billon
I
i Rootage

E. 12 ABL
55,7
67,2
409 6
53,9
29,o
41,5
E. hyb, de Xynore
61,2
74,2
47,6
6 2 , 0
4 6 , 0
57,9
E. fruticetorum
53,G
83,9
29,o
G O , 0
%Cl, 5
66,5
E, cladocalyx
12,9
47,3
2, 5
13,8
0
6,5
E, crebra
34,9
5096
19,l
43,4
11,6
30,o
E. tereticornis
42,3
64,5
35,G
5686
26,?
4?,5
E. sideroxylon
35,l
12,8
i
14,4
7,o
782
i
10,o
E . occidcntz:?s
34,5
x2,1
26,5
¡®3 5
lt;,!
¡¯
7,l
E, camaldulencis
27,o
x3,7
Ai:!?
7,?
I
3, 6
E, micrncsrpa
443 5
I
19,c
30,5
!%,O
22,o
i
I
( tabl ezu ?-i* 40 )
C~D?vU=~~.RA.ISON
ENTRE LE RCXCC¡¯ACE ET LE
R.GC?TAGE
- BBURREbET
1
RootaReen d/*
l
II, IX, I968
I
,

I5,04,1970
Billon
i
5 o 1%. 1967
l
E. 12 ABL
+ 11,5
t 13-3
t 12,5
E . hyb,de Xysore
t 13,o
t 14,4
+ 11,9
E. fruticetorum
t 30,l
t 51,o
t 40,o
E. cladocalyx
t 34,4
t 11,3
t
6,5
E. crebra
t 15,7
t 24,3
t 18,4
E, tereticornis
t 22,2
t 21,o
-4 20,3
E. sideroxylon
- 23,3
-
780
t 2,s
E. occidentaiis
I
- 22,4
- 16,O
-
3,o
E, camaldulensis
t
7,8
t 6,E
f 0,9
E , microcarpa
t 4 , 0
t 10,7
t 10,o
1
---l
=;

- 69 -
=4
Les transports eurent lieu avec le Breack ID et la Land
Xover du CTFT et pendant denx jours avec le camion Hanomag de J.¡®Inc;pection
-
fores?i¨¨re du Fleuve, Il avait 6th imposm;
J-ble d¡¯obtenir au dernier moment le
camion promis par la S,A, -7. D, Une partie de la qiete menant de la $pini*ere
I
I
¨¤ la rout*?r goudronn¨¦e Gtant situ¨¦e en contre bas et susreptible de submersion
si une p¨¦riode p¡¯luvi.eune s¡¯instaurait, les Eucalyptus furent acheminEs le plus
rapidement possible et mis en jauge sur la parcelle.

-
( tableau no 33 > RGGS-B@THTO
- PtTorizbre d~Euca.Iyptus plant¨¦a
r Esp¨¨ce
E. 12 A9L
1,332
-Z. camaldulensis
4.497
625
%, clsdccalyx
273
E. crebra
146
E, fruticetorum
413
E. hyb.de I&ysore
691
E, microcarpa
101
E, 0ccidantali.s
749
v
sidero>,ylon
166
I *
E: tereticornis
1.430
1
-B
T O T A L
9.809
C¡±475
625
625
1
3
l
Le d¨¦sherbage de la parcelle commenqa fin septembre et dura
jusqu¡¯en novembre,Le tapis herbac¨¦ Gtait tr¨¨s fourni , m8me dans la zone trait¨¦e
-
selon la m¨¦thode steppique ois le sol avait ¨¦t¨¦ dbcape, Ex¨¦cute¡¯ ¨¤ I¡¯hilaire, l*op¨¦ra-
tion est longue et fastidieuse.
I
-----
_--
-
--
.---_~

- 70 -
16.
P R O T E C T I O N
-
-
-
La cle^twre & 0
.i,ctrique utilisr¡¯e pour protgger la parcelle
de 1964 s¡¯¨¦tant r¨¦vM¨¦e efficace: on enkoura la plantation d:une do?lble rang¨¦e de fils
¨¦lectrifi¨¦s et d!un neutre fix¨¦s su.~ piquets de i?il.ao, La s~ystEme fut mis en place
en novembre.
2 . 0BSJZRVA.TI0NS
zzr-------
21.
ELlTtT.hCE DE% PLA>~TS
20,000 Eucalyptus furent sortis de la pkpini&re et 19,534
complantEs ( tableau nG 38 ), Cinq espkes, E, flocktoniae, gomphgc+ala,
melliodora¡¯ salmonophloia et sal.uSris qui avaient eu une trkn faible germination
ou un coefficient de reprise rgduit au moment du. repiquage furent klimin¨¦es. Parmi
les autres, les taux de dkchet furent de :
105 pour E, camaldulensis,
12 ABL et hybride de Mysore
-.
15% pour E, tereticornis
20% pour E, microcarpa
25% pour E, occddentali s
4OT& pour E. c1a.d ocalyx et sideroxylon
50% pour E. fruticetorum
60% pour E. crebra.
La p¨¦pini¨¨re avait ¨¦galement produit 290 Acacia laeta et
280 Prosopis jnliflora.
22,
FSTJ-KI0METRI.E
-.-
.-
L¡¯hivernage X967 a ¨¦t6 caract¨¦ris¨¦ au L;¨¦&gal par des pluies
abondantes et bien r¨¦parties.11 commeng;a fin juillet dans le Delta et si ao& fut assez
sec jus*u¡¯au 26, exception failte d¡¯une averse importante le 12, le mois de septembre
et le d¨¦but d¡¯octobre furent largement excgdentaires ( tableau no 16 )o
2 3 . REFRISE D E S P L A N T S
Un comptage effectu¨¦ pied par pied, rang¨¦e par rang¨¦e,le
5 d¨¦cembre montre que le pourcentage de reprise est superieur dans la parcelle sur
rootage que dans celle trait¨¦e selon la m¨¦thode steppique ( tableau no 39 ),Dans la
premi¨¨re position le pourcentage de plants vivants est correct avec E. fruticetorum
et hybride de Mysore, moyen avec E, 12 ABL, tereticornis, crebra, cladocalyx et
microcarpa , -m¨¦diocre avec E, sideroxylon et occidentalis. On constate ¨¦galement que
les Eucalyptus mis en place au cours des derniers jours, les camaldulensis,accusent
une forte mortalitg quelque soit le travail du sol, d¨¦chet que nous pensons pouvoir
attribuer au stockage sans arrosage, la terre des gaines ayant ¨¦t¨¦ plus ou moins
remu¨¦e pendant le transport.Avec Acacia laeta et Frosopis juliflora, la reprise
d¨¦passa 90 %.

ROSS - B E T H I O
P L A N T A T I O N - 1 9 6 7
-l----c--m
( tableau no 39 )
POURCENTAGE d¡¯ EUCALYPTUS VIVANTS
I__-. .-.---- _ ._ . ..___ _.. _ _
.- -. -_ _--~-
Comptage du :
5.X.1967
r__
.- IX, II. IS68
.!
15.04.1970
T rayai1 du sol
3 illon
1 Rootage
B i l l o n 1 R o o t a g e
Billon
f Rootage
E . I2 A B L
55,7
67,2
4096
53,9
I
29,O
41,5
E. hyb, de Xyr;ore
61,2
74,2
47,6
62,O
46,O
57,9
E. fruticetorum
53,o
83,9
29,o
30,o I
28,5
68, 5
E. cladocaiyx
12,9
47,3
2,5
13,8
0
625
E, crebra
34,9
50, 6
19,1
43,4
/
11,6
30,o
E, tereticornia
42,3
64,5
3E-J1 4
5626
26,?
47,5
E. sideroxylon
35,l
14,4
7,o
10,o
E . occidcntzl,is
34,5
26,5
I¡¯ r,
c¡¯ , -.
i
,7:p
i
Y,1
E, camaldulensis
20, 0
13,7
. .
PY,
/,A 4 > 5
I
7,?
I
3, 6
E. micrwzrpa
40,5
19,6
SO, 5
12,o
l
i 22,o
( tableau i-i.¡± 40 )
COM?~~.R.A.ISON ENTRE LE XCKZACE ET LE
RCX3TACiE
- B0URRELET
-.
- -I-e..
---I_
RootafG en y0
5,x, 1947
II, II. 1968
1
15. 04,1$70
Billon
-
1
I

E, 12 ABL
i 11,5
t 13,3
t 12,5
E . hyb,de lkiysore
t 13,0
t 14,4
+ 11,9
E. fruticetorum
t 30,l
t 51,0
t40,o
E. cladocalyx
t 34,4
t 11,3
t 6,s
E. crebra
t 15,7
t 24,3
-!- ltlr,4
E, tereticornis
t 22,2
t 21,o
t 20,s
E. sider oxylon
- 23,3
-
7 , 0
f 2,8
E, occidentalis
- 22,4
- 16,O
- 3,0
E. camaldulensis
t 7,8
t 4,E
t 0,9
E . microcarpa
t 4 , 0
+ 10,7
t 10,o
..-
_

-12 -
24. COXPARAIS@N EMTRE ROOTAGE ET ROOTAGE - BOURRELET
Il est possible de suivre 1 IXvotution du peuplement gr$ce aux
comptages du II novembre 1968 et du 15 a.vril 1970 ( table?,-. il¡± 39
- graphiques
2¡¯ 10 et II ) - On e:.lrogistrc, quelle que soit l¡¯ocp¨¨ce, qd.31 que soit le travail du
SOL, u.ne importante diiminution du nombre des Eucalyptus, Cortains m¨ºm.e oomme
E. cladocalyx et sideroxylon ont pra¨¦iquem.ent disparu. L¡¯¨¦cart qui existait au
d+art entre les pourcentages de plants ayant repri 6 sur rootage et sur rootage-
bourrelet s¡¯ est rnaii~tenu ( tableau no 40 )* l.Jn sondage effectug en novembre 1968

sur E, 12 ABL donne une l¨¦gkre sup¨¦rioritz D au d¨¦veloppement des ar¡¯bres plant¨¦s
sur billon avec une hauteur moyenne d.e 156 cm contre 143 cm ¨¤ ceux install¨¦s
sur raie de rootsge, iJltdrisursment, le peuplement deviol.¡®:

tellement h¨¦t¨¦rog¨¨ne
qu¡¯il ?ut impossible d¡¯apprkirr si l¡¯une ou l¡¯autre m¨¦thode favoris2 la croiosance.
L*application de la m¨¦thod-+ +
,ceppique sur sol ocre :llapparait pas
devoir donner les rgsultats qu¡¯on escomptait. ¡®SI, BIROT ( 1969 ) constate la meme
chose en T<aute-Volta

dans une plantation d¡®Eucalyptus dont il analyse les profils
h3ydriques en r¨¦gime de dees hchemen.t en fonction de la pr¨¦paration du sol. Le
bourrelet associ& au rootsge n¡¯a apport& la premiEre ann8e qu¡¯une l,&g¨¨re am¨¦lio-

ratio;1 sur la reprise mais il semble qu¡¯il augmente l¡¯ass¨¦chement du sol.Xn
deuxi¨¨me a.nn$e, rootage et rootage-bourrclei: ne sont plus distincts au point de

vue de la reprise, le d~p~rigscment est plots ¨¦lev6 et l¡¯accroisseme11¡¯; demeu.re
moindre dans la seconde poeii;ion,I!. conclut, et cet avis semble valable pour le
Delta oiz la pluviom¨¦tri e es& nettement iniirieure 3 cel7.e de Ouagadougou, 1¡¯ bien
c,ue l¡¯essai ne soit erlcore qnr¨¤ sa deuxi¨¨me an:.;&e, il semble que le bourrelet, tel

CJ*U¡¯:l a ¨¦t¨¦ r¨¦alisg, doive @tre abandonn¨¦ puisqw, Far ailleurs, il doubis les
dbpenses du travail du sol II.

25. METHODES TAUPINIERE ET GRANDS POTETS
Les taupinikres qui avaient 60 cm de cl5t& % la base et environ
50 cm de hauteur s¡¯¨¦taient compl¨¨tement affaiss¨¦es a l¡¯issue de la saiso:: des
pluies. Lorsque les Eucalyptus avaient repris, le syst¨¨me racinsire .tra.ga.nt
a.pparaissait et les plants demeuraient suspendus, le m¨¦lange utilisb DOUT le
rempliso age des gaines, plus compact que le sol, ne s¡¯¨¦tant pas d¨¦s&reg¨¦ ¨¤ la

m¨ºme vitesse. En mai, tous les arbres de la parcelle ¨¦taient secs, La m¨¦thode
qui peut donner d¡¯excellents r¨¦sultats en r¨¦gion montagneuse ou sur des terrains

caillouteux est 3 proscrire au S¨¦n¨¦gal. Nous l¡¯avions d¨¦j¨¤ constat¨¦ en 1966 dans le
point d¡¯essai de LINGUERE o¨´ les buttes avaient du^ &re rechauss&es apr¨¨s chaque
pluie importante.

Le taux de reprise dans les ¡± grands poteto lt ne fut que de 80%
et beaucoup de plants disparurent dans les mois suivants. Nous ne pensons pas
toutefois qu¡¯il faille incriminer la m¨¦thode mais plut& rechercher les causes de
l¡¯¨¦chec dans une mauvaise ex¨¦cution du travail.D¡¯une part la parcelle fut complan-

t&e le dernier jour avec des Eucalyptus qui avaient souffert en jauge, d¡¯autre part
les trous ne furent rebouch¨¦s que quelques heures avant la mise en place ne b¨¦n¨¦-
ficiant pas des apports des pluies importantes du 26 juillet et du I2 ao?t.


.
,...
..,.
1 .
. .,.
.¡± ^, . . .
AY?-
(.Gropkkp.x nn 10 )
1
I
i

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C
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I
5
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c
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.
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c 1
1E
-;
E
. ._ <.
t
1
!
c ;
.i.
I
!
1

Des analyses -montre:?t que la salinit¨¦ du oo1 n¡¯est pas 8
l¡¯origine de la disparition des arbres car le terrain est peu sa16 dam itexaerxble
et la conductivit¨¦ de la partie haute est la p¡¯lue faible.

( tableau 11¡¯ 41 ) ROS?-BETIIIO - 1967 - Comparaison des zones basses et hautm

Par contre, l¡¯eau utile du sol Btant tr\\Cs r6duite dans la zone
L
¨¦lev¨¦e, il est probable que, la nappe phrkatique btant plus profonde, les plants
n¡¯ont pas le temps de forAmer un pivot assez dbvelopp¨¦ avant l¡¯ass¨¨chement
des horizons oqdrieurs.
C
L¡¯implantation du dispositif ayant consacr6 une plus grande
.
surface du profil dunaire ¨¤ la m&hode steppique qu¡¯au rootage, il est possible
C
:
que le bourrelet qui, dlaprks Y. BIROT ,augmente 1¡¯6vaporation de l¡¯eau du sol
ait accru la mortalit¨¦ et que le ph¨¦nom¨¨ne ait kt¨¦ ¨¦galement intensifi¨¦ par la
concurrence de Cenchrus biflorus sans doute plus forte que celle d¡¯Eragrostis
-
dans les semaines qui pr¨¦c¨¦d¨¨rent le ddsherbsge.
II
29. ACTI0N DE DELsMERBAGE
La concurrence du tapis herbac¨¦ dans les semaines qui suivent
llarr& des @.tioo est prgjudic?able au d6veloppemnnt et m¨ºme b la survie des
Eucalyptus. On constale que dans le s zones d¨¦sherbges en dernier lieu le pour-
centage de plants morts est beaucoup plus important, quelle que soit la prbpara-
tion du terrain, Il serait donc souhaitable de pouvoir effectuer le travail mkanique-
ment, avec un pulv¨¦riseur ¨¤ disque E: par exemple, pour qu¡¯il soit r6alis¨¦ dans le
L
temps le plus bref possible. La pr¨¦sence des bourrelets constituant ui?e g¨¨ne pour
les engins et rendant tirpossible un pasgage crois¨¦, la m¨¦thode steppique offre
l¨¤ encore un iixc?nV~nient,
2 10, DIAGNOGTIC FOLIAIKE
..-w
Des pr¨¦l¨¨vements de feuilles ont Btd effectu&s en novembre
1968 par F¡¯. BRUl;IGI( sur E, 12 ABL plant¨¦s sur bourrelets ( hauteur moyenne
156 cm ) et sur rootage ( hauteur moyenne f34 cm)_ ainsi que sur E. camaldulensis
LI de la parcelle sur rootage, v;n sujet exceptionnel de ?,20 de haut et des arbres moyens
mesurant en CToyenne 96 cm, Les analyses r¨¦alis¨¦es par le Laboratoire de
Phytochimia de 1¡¯ IRAI ¨¤ Nogent mettent en ¨¦vidence ( tableau no 42 )*
w=
- pour 165 12 ABL des teneurs un peu faibles en azote et en
potaaDe, des taux corrects BY calcium et en magnksium, une nette
carence enphosphore et des teneur3 enbbre Qledes raais non
encore toxiques,La diff¨¦rence de croissance entre bourrelets et
rootage se retrouve dans¡¯lec L> teneurs en azote et en potasse qui
sont un peu plu3 fortes dans la premikre position ;
- pour les camaldulensis la diff¨¦rence est trEs nette entre
c
le sujet exceptionnel et les arbres moyena,Dans le premier caslla
composition est normaIe sauf pour le magn¨¦sium. ; dans le second,
il y a carence en phosphore et des teneurs assez faibles eti azote
et en potasse.

U:-l engrais complet du type 5-10-5 pourrait convmi~. Il aamble
qv.e le 10,IO. 20 soit trop riche en potasse et surtout en azote, ce qui ponrrait
eaz@chzr l¡¯assi~~.ilatioi~ du &osphors. Il fard d¡¯autre part kviter ~1 s:mzdement
_
¨¤ base dc chlorl!.re dans un iol qui est cl623 ssl$,
--I
-
Esp¨¨ce Fosition
-
-
-
4.
r
boa-relet
1,3z 0,072
_-.
l 1 2 RBL
E. 12 ARL
roo¨¦a~e
r,*
a. camaldulenic ,?oota$e

exceptionrzel
E . cZuYkd.dule;r~is roota.ge
r.20 vils
~Jclm 3vons port& au tableau rio 43 les taux; 8¡¯Xccalyptus
d
e

196¡¯7 -
qv.i survivaie~&c fin ~:ars 1970 dans digixre;i$es stat~c~:,.~,~ f:ciat252es es$ces coiriz;.
@, cladocalyx et E. sideroxyion sen,,blent i:ladapt&ps p;3ztout, Il e::. est de m¨ºi<le
d¡¯E. salubris, salz~onophloia, flocktoniae, me?Xod~ra et ~omphocep~mla que nous -
avions ¨¦Xmi,.~6s de la plan%ation de Ross-a&ihic et qui, e-~nGki~<~ei?l:¨¦s

4. i
% IZsEbey
e.t ¨¤ L,ing&re,
ont dis;paru au cours de la p~emi2re ou de la se?o;>de ~na6e,
EL fruticetorum a un taux de survie bzawoup plt~s ¨¦lev6 C~C?-x le Delta, rmIheure~~~e--
ment il sfagit d¡¯un arbuste buisoonnant,V En co~~lu,sim,
il. appc3?.t q72e,p2rmi ter,
e?pkcec ,le? essais doivent ¨ºtre p9ursuivi0F dans le Delta cor~.~~ dans 120 autres
stations aLyc?z
certaines proyenanccs ou hybrides de teretirosnis ou de camaldu-
-
. lensis, pev,t-&re de crebra.
( tableau no 43 ) Survie des Eucalyptus 1947 dai:s diffnUrmtes stations
-
$ de Flants
/ vivant0 2.u 30.03.7 / lxootage
Rootage
t billon
I
;
E . I2 ABL

29
41
17
53
i
E . camaldulensis
7
13
31
f
0
0
l
E. cladocalyx
0
5
L-
~
E . c r c b r a
11
30
26
43
1
i
E, fruticetoruz~

28
68
20
16
1
i

E. hyb, de Xysore
46
58
15
68
i-
E . microcarpa
12
22
34
53
!
i


I E . sideroxylon

7
10
7
19
!
E. tereticornis
26
4
51
I-.
.i

.
.
.
.
- 78 -
CXAFITXE h;lUATXIEME
-
-
F
LES
ESSAIS D
E
1368
---11
-
-
-
I - , - u - -
I
. -
- - -
-
Le dispositif comparatif retenu portait sur 25 esp¨¨ces avec
3 r ¨¦pdtitions, Il ¨¦tait irmlant¨¦ en lattices carr¨¦s equilibr¨¦s selon le plan 12-3 de
COCXZ~XLLN et COX, chaque bloc corx-ipreilant 25 arbres.

II
TJoiia avim.6 re?u de XXESTXX and TIMGEX BUREk¡¯~U de
Camberra, Australie, vingt provenances d¡¯Eucalyptus susceptibles de s~acc12mater
C
en zone s¨¨che. Certains lots ne germ¨¨rent pas, d¡¯autres fourni*ent un nombre
de plants rEduit ou de mauvaise tenue si bien que 15 esp¨¨ces seulement purent &re

exp¨¦riment¨¦es, &es renseignements que nou-a poss¨¦dons sur leur origine sont
r¡±
consign¨¦s au tableau no 44,
c

-
0
Y.4 *

1
- 80 -
C
Afin de completer le dispositif nous avions pr¨¦vu :
E, 12 ABL np 56.8 ( CTFT - Brazzaville )
E, camaldulensis no 66.228 ( Ariana, Tunisie )
E, hybride de Mysore ( Inde - VER¡ìEPUY )
E, camaldulensis Hann ( CTFT - S6n¨¦gal )
E. t$rkticornis Hann ( GTFT - S¨¦n¨¦gal )
A la suite de l¡¯¨¦limination des cinq provenances australiennes,
on d?t ajouter :
Acacia ?corpioides v. astringens ( CTFT-S&n¨¦gal )
Casuarina decaioneana ( FTB - Camberra )
Dalbergia siosoo ( ClEtA - Bambey )
Melaleuca leucadendron ( CTFT-S¨¦n¨¦gal )
Frosopis juliflora ( CTFT - 66nBgal )
13. PREPARATI0N DU SOL
Comme il btait exclu de pouvoir faire d¨¦placer des engins pour
la pr&paration de 3 ha, la parcelle destin¨¦e ¨¤ recevoir l¡¯essai comparatif fut trou¨¦e
¨¤ la main, aprks dessouchage de la,maigre strate arbustive.Les potets de 60x60~40
cm, dispos¨¦s ¨¤ l¡¯bcartement de 4 x.4 m, furent rebouch¨¦s fin juillet.Dans les
clairikres de la plantation 196¡¯7, les trous furent seulement r¨¦ouverts B 30 cm de
profondeur.
14.
FLANTATION
Les plants, amen& de la pkpinikre entre le 20 et le 23 aodt
par un cation de la S.A,E, D , ne purent &Te utilis60 avant le 3 septembre, 3a
l
phiode dtant ebche. I%le furent placds en jauge !i proximit(5 de la parcelle et arros6r
quotidiennement. La plantation commen?a le 3 septembre aprks deux pluies de
33,6 et 1!3,3 mm. Elle Btait achev¨¦e le 7, Il fut utilis¨¦ 1.875 plants pour le dispositif
et 8,000 Eucalyptus, 300 Acacia laeta, 550 Prosopis juliflora pour garnir les
clairikres de la parcelle 1967, Un apport de 10 gr de Dieldrex ??4 fut fait dans les
trous,
IOO E. microtheca dont les graines, en provenzncc du
PaJcfetan occidental, ¨¦taient parvmues ¨¤ Dakar en juin furent complantks en dkcemg
bre autour de la p8pinikre.Ils dCirent ¨ºtre arros¨¦s pendant deux semaines.
15, ENTRETIEN
La pluviom6trie ayant ¨¦tk minime, le tapis de gramindes ktait
beaucoup moins dense que lrann&e prkc¨¦dente. Un dksherbage fut r¨¦alis en octobre
sur la totalitk du nouveau placeau mais, dans la parcelle.1967, aucun des plants

mis e:% place les semaiaeo pr¨¦ckdentes n¡¯ayant repris, on nettoya seulement les
lignes sur 1 m de largeur. Un traitement de rappel avec Dieldrex P4 fut effectub
autour des arbres de l¡¯essai comparatif.

La cf&ure ¨¦lectrique s¡¯¨¦tant r¨¦vkl& inefficace contre les ch¨¨vres
nombreuses dans le secteur, l¡¯essai de provenance fut e&our¨¦ d¡¯un grillage URSTJS
sur piquets mgtallique
5 . On en profita pour incorporer la parcelle 1957 dass la
-
zone prot¨¦g¨¦e.
Le m6lange utilis6 pour 1.z rem$iseage des gaines comprend 1/3
de sol superficiel pr&lev¨¦ sur place et 2/3 de oable.Une analyse effectu¨¦e au CEA.
-
de Bantbey donna la composition suivante :
¡®
conductim¨¦trie
192 230s *06/ml
. . * . * . . . * . . * v . . . . . . l
pH ¨¤ l¡¯eau **,......***...*...*....
7,l
pH Kcl .~*.~.*..,..~~~O.D4.~.~~...
6,6
Carbone total
16,? o/oo
-. . . l * , l * . . . a>
. 0 . . a
. . . .
1,z O/QO
hz ote t o t a l.* . . . . * * . . * . . . * * . . . * * . . *
c /PT
*...~*.9*,...t..*..~.*
. . . . .
13,9
Humus total. ..a..** . . . . . *.**...*~.t.*.
2,6 o/oo
Humus soluble ..**..*...** . . . . *.*a¡±*
1,8 o/oo
Humus pr¨¦cipitable., . . *,. , , . , . . . . . .
l
0,8 o/oo
@205 assimilable
132 ppm.
l .** .,...........
-1..
Nous avons proc¨¦di ¨¤ I-ian~ ¨¤ lr61&agc de 40 E. csmalihlcnsis
.-
dans des gaine s cmpliea avec le melange de 20~s -B¨¦thio auquel on avait incorpor¨¦
O-1-2 ou 3 gr d¡¯engrais complexe 10-10-20 par sac, Les mensurations et pes&ec
effectubec 3 mois et 10 j~ur? plus tard ( tableau n o 45 ) mettent en ¨¦vidence llaction
trks nette des apports Z et 3 gr sur le ddveloppement de la pnrtie a¨¦ri.enne,L;euls
le pivot et les racines tra?ante s contenus dans les gaines ayant ¨¦t¨¦ pes¨¦s, les indi-
cations relatives au syst¨¨me racinaire n¡¯ont aucune signification car, chez tous ~CE
sujets ayant re?u un amendement, le pivot avait crev¨¦ le fond du pot, L¡¯exp¨¦rimen-
tation montre que si le m¨¦lange employ¨¦ est correct pour l¡¯¨¦levage des Eucalyptus
en trois mois et demi, un apport d¡¯engral,
¡®C s.erait utile si on ¨¦tait arnen¨¦ ¨¤ retarder
l¡¯gpoque des repiquages d¡¯une dizaine de jours,
.

Hauteur moy, ( Sx.)
Poids :moyen des
II
I
L
L
-
Deux moi6 apr¨¦s la plantation, la totalit¨¦ des Eucalyptus mis en
compl¨¦ment dans la parcelle 1957 avait disparu. Par contre, dans le dispositif 1953, ,
complant¨¦ sur grands -otees, le taux de reprise atteignait de 6I B 04% selon les
blocs fin octobre ( tableaux no 46 et 4C ), Dans le premier cas, l¡¯utilisation de
potets de 30 cm de profondeur n¡¯avait pc rmit aucune accumulation d¡¯eau dans les

horizons o?a devait se dbvelopper le systkrLle racinaire.Dans le second cas, il est
vraisemblable qu¡¯une bonne partie des
75, c m.m totio¨¦s en ao@ et surtout des
51,U mm survenus dans les 4U heures qui prQcBd¨¨rent la mise en place furent
-
stockCs dans la terre ameublie a~ fond des trous.

.

.
.
a..
-
-
-
-
-

25,
HETE?OGENEITE D U SQL
La parcelle btait plate et le sol semblait, % priori, homogkne,
Le tableau no 46 ayant mis en ¨¦vidence une disparitB entre les powcentages de
reprise avec les me¡±mes esp¨¨ces selon les blocs, nous avons procbd¨¦ entre
le 8 octobre I96U et le 2@ juin 1969 B des mesures d¡¯humidit¨¦ sur des pr&vementa
effectu¨¦s dane la terre d¡¯un potet et ¨¤ un z&tre de celui-ci dans deux zones, l¡¯une
05 touo lea Eucaly-uo avaient repris, l¡¯autre o¨´ ils ¨¦taient morts ( tableau n¡±47).
On enregistre dea diffdrences importantes d¡¯huzxidit¨¦ entre cen deux point6,
surtout aux horizons 60 et CO cm. -La d :¡®---*
Lwkf rzination dec points de fl¨¦tricsement
¨¤. 4# 2 et % 2,5 donne 2,4 et 5,2 dans la premikre position ; 1,5 et d, 3 dans la
seconde,L¡¯hAtkrogQ~~it¨¦ du sol provient donc deG sa structure physique, beaucoup
plus siliceuse, avec une capacit¨¦ en eau tr¨¨s reduite aux endroits o¨´ la reprise
est moindre,Il semble qu!en cet: points on soit en pr¨¦sence de poches de sable
st&ile,
( tableau no 47 ) ROSS-BETHIO - 1968
- Mesure d¡¯Humidit¨¦ ( $J )
E u c a lyptlu vivant au U, 10.62:
-
-
Eucalvptus mort a u
Position
mn- 2 r a n d potet ¨¤ 1 m du potet sur grazxd pote. ¨¤ Im du : otet
Horizon
3cI
60
30
60
e. 10.68
1,16
1,43 0,72 3,66
12.11.66
f
0,73 0,92 2,06
LS.02.69
1,lo t 1,61: 2,61
8.04.69
0,3r
0,60 0,59 1,60
l
20.05.69
0,9c
6,76 0,3C
2,29
20,06,69
0,75
'7,89 1,07
1,38
I
Xalgrb la faiblesse de la pluviom¨¦trie de l¡¯hivernage X968,
73 b 82% des plants qui avaient repris se sont maintenua au cours de la premikre
saison s¨¨che, On remarque au tableau n¡¯ 48 que le taux de mortalit¨¦ est plus elev¨¦
dans les blocs o¨´ la reprise avait &¨¦ zoindre au dCpart.Ves observations laissent
supposer que, parmi les diverses fa?ons culturales applique¡¯es jusqu¡¯ici sur sol
ocre, la m&hode dea grands poteto serait la mieux adapt¨¦e B la station et 3 la
pluviom¨¦trie,

- 85 -
(tableau n¡¯ 48 ) ROSS-BETHIO
- Fourcentage de Pla:lts vivants
B l o c
I
1
l
2
1
3
I
29.10.196~
I 34,64
69,44
63,96
i
-/
20.03.1969
74,72
58,72
20.06.1969
69,bC
55,36
30.10.1969
X9.10.68 av. 20,06.69
Le tableau ilo 49 dor;naat la hauteas des arbres lors des diffareilts
comptages montre que la. croissance varie selon les zo:le9 et q.u¡¯il existe use relation L
entre ha~tcw et nombre de plan-Is c-arvivants da~~.s chacun des blocs,Il r¨¦sulte par
contre de la tr¨¨s fzrte h¨¦r;6rog¨¦&it~ du terrain qu¡¯ ancixe iL1t9rpr6¨¦atioi1 ?tahtique
ne peut Z?krc faite ¨¤ ~3art2r de ces dc3ni¨¦es eC ,ye210n 3c peut
.¡®,.
corqparer valablement les -
esp¨¨ces p,ur JE plan de ii?. reyise et do 1.2 croiscancc. Tcm.~ef~io si on 6limine les
blocs ~3 le tavx de repzhe a ~$6 anormalement ba? k raison de la structure du sol,
on peut se faire une id¨¦e BCS l*acclimation des enp¨¨ccs ¨¤ la station ( tableau no 50 ).
-
( tablvzu no 50 )
~0s~RETHIO 1963 . Gitvztion des arbres au 28, OZ;, 70
Esp¨¨ces
E.
a1lz-i
G151
!
bloc 1
fl
3256
J. 57
¡®blocs S et 2
11
837C
7 37
bloc 2
-2. L r,-r
E . I2 AEL 56,8
128
blocs I-2 -3
E, bigalerita 8394
t
153
l blocs 1 bloc et 21
E, brevifolia 6719
6
1. 1
E, camaldulensiu
8290
2;rjz
II
C396
,&-$g
Il
$390
203
bloc0 2 et 3
II
0399
247
11
3409
262
bloc 1
1t
p411
345
bloc 1
.I
f
..*,
66221
251
bloc 1
II
FIann
254
bloc I
E, hybride de Xyeore
221
bloc 1
E. micr otheca
8036
198
blocs 1 et 3
11
854.2
157
bloc 1
E. tereticorizis
2136
241
bloc 1
II
8305
215
bloc 2
II
Hann
250
bloc 1
Acacia scorpioidec
87
blocs 2 et 3
Caauarina decaismcaiia
44
bloc 2
Dalbergia Sissoo
96
bloc 2
Melaleuca leucadendron
214
blocs I-2-3
Prosopis juliflo?a
39
blocs I et 2
-

N-7
00
P
C U
M
N
a2
w
H
P
I
M

- 87 -
Un cl¨¤ssement des EuCQptus selon le pourcentage de survie
donne 11 espbcec ;re¡¯aentes ¨¤ T$US de 7O¡±IJ ; un classement CD fcxlion 3~: la
croissance moz2tre que les I2 prer&res places sont occup¨¦es ;-ar les 12 vari¨¦t6:;
. .
de camaldul~:1cic
-- L> ,a>- tereticornis ou hybr-icic de Xysose ( taklra:: ao 51 )o La ccmb:i-
naison des deux facteurs met en &ridence une nette aup¨¦ric~it6 des camaldu.lens?s
-
1-O
- 8298, 8i:ll e t 8409, r?ari=-.i les autres ecsemes, on enre$+
Q~rc -LX:~ box coefficilegt
de reprise rxGc un taux de croissarxe tr¨¨s MXrieur ¨¤ celui des Skcelyptua PC~:!:~
Pros~+~ julifl.ora, DalSea$a Sioaoo et Acacia ucorpioides des rendements
sn¨¦diocres avec Casuarina decaisncax, uzt Echec total avec i.!elateuca leucadendroz,
( tableau no 51 ) RT/SS-BETEIO - I96G
Classemex:.t des Zxalyptus
1
c&maldalensis
2
11
3
11
4
hyb-ide d.e i.lYysor e
5
z-Gcr.oth.ncs.
8036
6
biga:crita
0394
7
br evifolia
6719
3
camaldalensis
8396
9
Il
82 99
1 0
alba
2151
1 1
1:
8378
1 2
camaldule::ais
I%22c
1 3
micr otheca
c542
1 4
tereticorni?
839.5
1 5
12 AB,L
56.3
16
camaldalensis
Hanil
1 7
II
8390
1 8
tereticomzis
Cl96
19
11
Hann
20
alba
C256
Il senxble int¨¦ressant de comparer les r6sultats obterws avec les
iverses provmances de camaldulemis i;zt:roduites en I9GC Z Zoa?-S&hio et sur
d¡¯autres stations ( tableau n* 52 ). Fartout le d&fizit pluviom$rique fut important
et les pl.a&s 1163 bS&fici¨¨rent que de trkc peu d¡¯eau aprks la -?ise en place,Ap+s
IU mois, il ap2arai-i: dam toutes les positlom qu,e le coeffkient de survie est plus
faible avec les oi-igines Ariana et &~-,n qu ravec les provenances suotr~lienneo.
Parmi r&eo-ci le 11¡± 8293 est en t&e B Z¡¯oss-$&:hio, ¨¤ IX'3ao et ¨¤ Bambey. 9a:r
contre,
¨¤ J.&:g&~e, le no 8411 qui arrive &Salement en 1mexGre position ¨¤ rtoss-
Bkthio donne l¡¯impression de s¡¯adapter @us facilemeut,
. : .
..<_
,.
. .
.
<.,
3
i
-
_._
_ -II-.

( tableau no 52 > Situation des CAMALDULEPWS dans 4 Stations
4
S TAT IDN
X3?S-BETHI3
iL¡¯BA0
LIPTGUEXE
BAXBEY
_.. . -.. - - _.. _ _
-
_ -
.
. .
i
¡®rypc de sol
ocre
lablo Izumifkrk
dior
dock
Travail du sol
gd, potets
:/solage +
gd. potets
&olage 9
labour
labour
Fluviomhrie 62
245,2
268,3
357,3
D¨¦ficit CG~ normal
3%
238
267
z¡¯lui2 apr¨¨s Flanta
-Ilo¨¬t
Date de pla:ltaticn
J2.09
I 2,09
7.09
a u 28.03,1970
E, camald; $ 2 9 8
II
8336
80
243
96
303
84
217
11
839s
62
202
94
353
94
245
j
11 8399
CO
247
?4
292
75
215
1t
ct4Gc?
g2
a62
96
389
87
195
t1 8411
96
345
C6
419
77
233
I
11
66222
40
a 5 1
24 /
326
41
210
:
!I
¡®Hann
64
254
863
382
57
239
Les graines dtE, microthecs du Pakistan- occideo&al oxt 6t6
r¨¦coltkes c1 DD% I?XMZL KHA?J sur des arbres de 60 ans que le Professeur
BRYOR consid¨¨re comme ¨¦tant les plus beaux sp¨¦cimens qu¡¯il lui ait ¨¦tk donn¨¦
de rencontrer 2; travers le monde, L¡¯esp¨¨ce qui est r¨¦sistante ¨¤ l?arid?tte du
climat pr¨¦sentti- l¡¯inconv¨¦nient d¡¯avoir une forze et un port dgfectueux d¡¯o¨´
l¡¯int¨¦r8t de cette provenance . Les serrsences ¨¦tant parvenues ¨¤ Dakar fin juin
1968 apr¨¨s avoir voyag¨¦ dans de mauvaise s conditions ne pPGrent ¨ºtre conserv6ea

jusqu¡¯¨¤ l¡¯ann¨¦e suivaxxte. Une centaine de @if;8 fut utilis¨¦e hors saison pour
cr6er un verger grainier ¨¤ Ross- B¨¦thio, les arltres &tant im$axh%z B Hann et ¨¤
K¡¯Bao pour per--&

-*ettre ¨¦ventuellement des greffages ou des bouturages,*!is en
place en d&embre autour de la pkphi¨¨re,
sur lit majeur abandonn¨¦ du Lampsar,
¨¤ 1 km environ de tout autre Eucalyistus
, ils furent arros¨¦s pendant deux semaines:
puis surv¨¦curexxt tr& s bien jusqu¡¯¨¤ la saison dea pluies. Apr¨¨s I4 mois leur
taille moyenne est de 35G cm et 50% d¡¯entre eux ont une belle for-me,


-z
C
Les essais portkrent sur 10,s ha situ¨¦s ¨¤ la suite du dispositti
comparatif de I96¡±u et. sur un compl¨¦ment de plantation avec Frosopis juli&gora,
Casuarina equisetifolla et Zelaieuca dans celui-ci, Le financement fut assur¨¦ par
le CT,FT sur le bu.dzet de fonctionnement du Contre et cur subvention report&,

--
Y---.----
:T-;.lalre es^kcetg 5euleAmPnt .fLLreilt utilin¨¦e~u : En camaldulensia
( les 6 provenance 6 2.i?tralienn3S et l*ori$ne I-km ), E, 12 A13Lt ( Brazzaville ),
73a?bergia Sissoo ( T~JLxLE?~ > et PYO3Opib JcWiOra ( Zoaa-%&hiO jO Lea 8. QSQ
pknts .nCceosairen furent produits dans la l&+-&re de Ros3-I3&thio.
La parceUe qui pr&eente la for?-~e d¡¯un rectangk de 330 3~ 300 an
fut root¨¦e ¨¤ 70 cm et labouGe avec une charrue 5 disques, PU~S, un Fiquetage a*rant
¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ ¨¤ l¡¯¨¦cartement de 3 x 4 m, on ouvrit de grands potets 6 60 x 60 :: 60 )
qui furent rebouchBs d¨¦but ac&, une par¨¦ie dos trous ¨¦tant nxhtcztue B I:X niveau
inf¨¦rieur B celui du sol en place selon la ¡± mothodc sah¨¦lkeme ¡°, d¨¦finie par le
CTF¡¯I¡¯ du Niger dozt le bct est de prot¨¦ger 1e coEet de l¡¯action directe du g~~.eiJ, et
de mettre le ? yst%ze racinaire pJ 3

-7 5 rapidemeixl en contact avec la nappe ghr&tique.
Un apport de 150 gr d¡¯engrais complexe 10. IO, 20 fuit fait Bur 200
Zrosopi,s juliflora,
2CO Dalbergia Gissoo e¡±L 200 E. camaldulenois ( I-Iann ) implantr¡¯?
de fa?on ¨¤ pouvoir &re test¨¦s avec un nombre identique de sujets tGmoinsD
La gla?kation fut r¨¦alioke entre le 19 et le 22 ao& alora qu¡¯il ¨¦tait
tomb¨¦ i? 11,9 mm depuis le dGbut de l¡¯hivernase dont 73 mm en aoat. Les arbres qui
avaient ¨¦t¨¦ transport¨¦s la semaine pr&¨¦dcnte avec un camion de la S.A,Z.D,

et mis en jauge ¨¤ c&¨¦ de la parcelle furent arrooxs avec de l¡¯eau du Lampsar
pendant le stoclage.Iln re?urent d&s la raise e:n place trois averses totalisant
31 rm-n,


J

-y1
-
( tableau no 52 ) ROSS - BEY310 1969
- Essai compara-tif d¡¯engrais
( Metwurations
du 10, 02 J3:¡®9 )
E s p ¨¨ c e
1
Dalbergin sissoo
Tamoin
2
11
II
II
II
il
Enqm.is
II
l!
II
i
Prosopis juliflora
Timoin
6
tr
Il
II
7
II
II
Engrais
11
II
l!
;
E, camaldulensis
T¨¦moin
10
Il
Il
11,
11
11
Il
Engrais
1 2
II
11
!!
13
11
II
T¨¦mo?.n
14
II
If
II
15
II
Il
Engrt-xLs
15
!l
II
II.
17
II
If.
Thoin
13
Il
Il
!!
19
II
1 1
Engx,is
20
11
t1
i l


.-
t
L
..V.
i
I
i¡®Y
L
L

Un c ompl¨¦mei?L
de plazkation fut r$alis¨¦ d.sm ?.e d$.spmitif
comparatif de I$%S afin de SQUC~IX les vided
- et de rz.ainteGr une concrrrrence
dam X*:.
_
13OUS-¡°¡±~01 sur l!enr;zrzble de la parcelle *Trois espkces fv.re2t t2tilisEec : ;3roso;3!s
juliflora, CaCjuaTi;la equisetifolia, iklaleuca leucadendron n Les r¨¦sultats de z2en6ma-
tions cffectuGeo le 23 r;za¡¯rs 1978 ?ont
CQTlG?~iiu,.4
XQ au tableau 11¡¯ -i¡¯?* ¡®3:~ cosstate une fois
_
encore que Xe1 alcaca leucadendron ntea.k
pan adapt¨¦ ¨¤ la zone.
( tableau 11¡¯ 57 )
XQSS-BETHIO 1969 - Comph¨¦r-rient dans Flace?ux 69
Mensurations au
603.03.1970
Z?rooopio juliflora
495
92%
76
Casuarina equiaetifolia
200
82$
127
Xelaleuca leucadendron
55
L?7yO
96

548.750
60,000
22 0,003
36.OCO
Le CO& 2 X¡¯hectare. qui repyEs.ente 24,475 francs. CT&. se-ait
certainement r¨¦duit dans une plantatiw~ q~.vraLe grandeur car il E3erait ponsible
de faire baisser fortement le poste It Roota~e et labour ¡®!.
¡®
i

2c/5.
P,Otf?CtiO:l
----
- 1 &cGrqficateur
-¡± .
..*¡°a....
20,000
l i . . D
ateurs 12 GV
30,000
- 2 accumul
*Y&*.**.
- 2 Km C%!?M~
.Y tormd.~.¡®B.. t. t . *. . .
20,, 000
- 1 Km SI1 ,~al.vscis¨¦ *..*...**...
5,000
- 400 inolateurr..~,.e..**..*...*.*
5,060
20,033
- 200 pin,uets
Filno.
l . , , l , , . l . . . .
- divcra.. . . . . . . * . . . . . . . * . . - . . . .
5,030
- transport
25, OO?
*.**.*
. . . . . . . . . . . . . . l
10.003
- pose . . l . . . . . * . l l . L . . * . . L . * 0 * .
140, o-30
--

- 97 -
- Le kilom&¡°Lre de cl?ture URSUS sur piquets m¨¦talliques
revient ewiron 2~ :
- 2 0 3 piquets m.Q$aPliqve 6 ,*...,*....e,*
1 oc, oeo
- 1.000 m grillage UEWIJS **.e . . . . . . . . s
200.000
- Barbel¨¦ et fil souple n..*..........*.
10.000
- transports . . ..*1.......*.....*....~.
25. ogo
- pose l .*.*,.,..*....*,.......*.3....~
10,000
345.000

^
C
¡± 90 -
L
CHAF¡¯ITRE SIXIEME
c
Deux milieux, les plaines basses et les dunes continentales,
I
dont la vocation agricole est nulle ou trk s limit¨¦e sont disponibles pour des reboise-
ments dans le Delta.
Dans l¡¯un et l¡¯autre, des plantations foresti¨¨res sont rdalisables
sans apport d¡¯eau au cours de la premi¨¨re ann¨¦e, a condition de mettre les arbres
en place dans les derniers jours d¡¯ao?t ou au d¨¦but de septembre.
Les conditions ¨¦daphiques limitent toutefois les possibilit6s
d~afforestation des plaines basses , L¡¯hkt¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦ du sol dans les 80 premiers
LI
centim¨¨tres, en particulier la teneur en Na Cl qui varie de 1 ¨¤ 10 dans les horizons
de surface ¨¤ quelques m&tree de distance, imposera des analyses pbdologiques
avant toute plantation car il semble qu¡¯au del¨¤ de 2,5 o/oo de Cl dans le sol le
LI
t d¨¦veloppement des arbres soit impossible.
Bien qu¡¯¨¦galement het¨¦rog¨¨nes quant ¨¤ leur structure physique,
les pentes des dunes continentales et les pi¨¦monts s¡¯av¨¨rent plus propices aux
reboisements et il doit ¨ºtre possible, dans la plupart des cas, de rem6dier au
d¨¦ficit hydrique par un travail appropri¨¦ du sol.
c
Les conditions climatiques, rigoureuses certes, sont l¨¦gkre-
ment plus favorables ¨¤ la sylviculture qu¡¯a l¡¯int¨¦rieur du continent, % latitude
¨¦gale .Si le ddficit pluviom¨¦trique est aussi accus¨¦, l¡¯humidit¨¦ relative demeure
plus importante, llQvapotranspiration est r¨¦duite, la temp¨¦rature est moins
excessive.
-
Les plants de toutes les espkes que nous avons exp¨¦rimenthes
peuvent &re produits en quatre mois .Les p¨¦pinikres doivent &re installbes CL
-
proximit¨¦ de points d¡¯eau douce permanents et le plus pr¨¨a possible des parcelles
B reboiser car la circulation est tr¨¨s difficile dans le Delta ¨¤ l¡¯¨¦pwlue de la plan-
tation.
L
La m&hode l1 steppique ¡®* est d¨¦conseillke pour les plaines
I
basses car elle augmente le taux de salinitd dans la zone parcourue par le syst(ome
racinaire au cours de la premibre ann¨¦e.Son application sur les dunes continentales
et sur les piBmonts ne semble pas justifier l¡¯augmentation sensible du co?t de
plantation qu¡¯ elle entr afne.
-

d
- 99 -
I
La m¨¦thode ¡± taupini&e It est ¨¤ prohiber sur sol ocre ou
lithocrome car les buttes se d¨¦sagregent sous l¡¯action des pluies, mettant ¨¤ nu
les racines tra?antes,
I
Le rootage n¡¯apparait pa.s significatif sur sol argileux compact
mais il est certainement int¨¦resaazt pour leo sols plus l¨¦gers.
La m¨¦thode ¡®* des grands potets ¡®l donne l¡¯impression d¡¯¨ºtre la
mieux adapt¨¦e au climat. Il est indispensable toutefois que les trous soient rebou-
-
chks avant le d¨¦but de l¡¯hivernage pour permettre un stockage en profondeur des
eaux de pluie et ¨¦ventuellement de ruissellement.
i
II. est encore trop t& pour se rendre compte si la m¨¦thode
I¡¯ sah¨¦lienne II es: sup¨¦rieure 21 la m¨¦thode It des grands potets ti*
TJn apport d!arnend::~~~er& minEral dans l,e trou de plai?eation
en%raPcc un offet starter au moment de la reprise des plants, que& que soit
l¡¯esp¨¨ce. Ltes~ai t::Ze --Sr2;.$; ne pesx-net pzn de savoir s!il. en r¨¦sulte un taux de
survie plus ¨¦lev¨¦ en fin de saison ceche,
,CejlPtaines esp3ces exn¨¦rix7ent¨¦es s9nt ¨¤ BIEiminer s u r sols
. .
argileux et ocres- Le son.t en particulier iZ~:.calyptus c1adocr¡¯lyx, occidental.is,
Fa Aculata, r obwta , aaligna, sid.ersxyl.on et 12ei.aleuca leucade?idron ( origine
Hann )* Parmi les autres, ii semble que ?rosopis juWJ.ora et certains Eucalyptus
camald~~lensis,
en narticulier les prove?zwces australiennes no Ml1 - 3298 et
,
8409, ont le plus de chance de s¡¯acclimater. Tour les Eucalyptus, il est toutefois
n¨¦cessaire d¡¯atteindre encore 2 ou 3 ans avant de conclure car il est possib7.e
que lorsque le syst¨¨me racinaire viezldra en contact a.vec fa nappe phr¨¦atique,
il se produise des r¨¦actions toxiques eiztraZhant un d¨¦p¨¦rissemer& de l¡¯arbre ou
un arr¨ºt de croissance.
_ .
La cl?ture ¨¦lectrique constitue une protection efficace et peu
on¨¦reuse dans les Ldoncc 61 les ch¨¨vres soIzt rare.

Y . BI.XCT
Economie de l¡¯eau et travail du sol dans les -$antations
J, GALABERT
foresti¨¦res de zom s¨¨che : application ¨¤ la zone
sah¨¦lo- soudanaise -
Bois et For&s des Tropiques no 127-128-129
1969 - 1970
F.A. 0.
Appareil pour prkparer leo trous de pla~~$?¨¦io~~
en zone aride.
Note sur 1¡¯6quipement forestier A. 17,59
Juin 1959,
.b?., I~OLA3 - ix. ICAE-,SGEON
Techni,xue de Xeboiseme:lt pom stations
J, :KAFLAN
dXficiles : zones arides
6¡± Congr¡¯¨¦s Forestier Mondial
¡®>.!.:a& i.ii - Juin 1966,
--
_I_ _-.
__.._. __.-.. ..l_-
_~-~---.--

..

I
.
.e
-_,
.
¡®..
1
F
R¨¦thode I¡¯ g r a n d s potets ¡®?
M¨¦thode
If t a u p i n i ¨¨ r e If
E*
samaldulensis da LO!I m a i s
E. c a m a l d u l e n s i s a p r ¨¨ s 8 m o i s
M¨¦thode
¡± S t e p p i q u e 1f Parcelle 1966
E , c a m a l d u l e n s i s d e 3 m o i s

MBthode " Steppique '
Rootage
ParceUe 1 9 6 7 o s o l o c r e
Eucalyptus 12 A.B.L. de 2 * ans
C
I
C
Parcelle 1966 t Sol arqileux sal¨¦
P l a n t a t i o n
dcEucalyptus
c a m a l d u l e n s i s
sur II M¨¦thode Steppique t~ apr¨¨s 3 3 ans

Reg¨¦n¨¦ration de Pro?opis juliflora
c
Placeau d'Introduction de 1965
E, cama1duJensi.s d e 1 8 m o i s
sur les bords du LAMPSAR
P
C
C
Parcelle 1969 pr¨¦par¨¦e avec Rootage
.Y=