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INFLUENCE DE Faidherbia albid? SUR LES RENDEMENTS AGRICOLES
Nouvelle contribution
Dominique LOUPPE
Inyenieur de recherche au CIRAD-CTFT
mis ¨¤ la dis: osition de la DRPF/ISRA
Communication pr¨¦sent¨¦e au
Coiloque national:
FORET, ENVIRONNEMENT
et DEVELOPPEMENT
Institut des Sciences de 1'Environnemsnt
DAKAR, 22 - 26 mai 1989.
DIRECTION DES RECHERCHFS SUR l,li7S PRODUCTIONS FQmTIERF;S
Route des Peres Maristes - Parc Forestier de Hann
Si' 2312 - Tel 32.32.19. - DAKAR
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INFLUENCE DE Fiidherbia albida SUR LES RENDEMENTS AGRICOLES
Nouvelle contribution
Dominique LOUPPE
In enieur de recherche au CIRAD-CTFT
mi:; ¨¤ la dispos'tion de la DRPF/ISRA
Communication pr¨¦sent¨¦e au
Colloque national:
FORET, ENVIRONNEMENT
et DEVELOPPEMENT
Institut des Sciences de l'Environnement
DAKAR, 22 - 26 mai 1989.
DIRECTION DE: ,RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES
Route tics Yxes Maristes - Parc Forestier de Hann
F ' 2312 - Tel 32.32.19. - DAKAR
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RESUME
Le Faidherbia albida (Del.) A.Chev.
(synonyme Acacia albida Del.) est
l'arbre le mieux represent¨¦ dans les terrains de culture du bassin arachidier
sen¨¦galais.
Son influence sur les rendements agricoles est reconnue et a fait
l'objet de plusieurs ¨¦tudes ¨¤ la fin des annees 60.
Malgr¨¦ cet avantage, cet arbre n'est pas aussi respecte par les
populations paysannes que l'on a tendance a le croire et est en r¨¦gression
m¨ºme dans les terroirs Ser&res.
De plus il est actuellement tr¨¨s fortement
¨¦monde pour fournir du fourrage de contre-saison, des branchages pour la
construction des haies-mortes et du bois de feu.
Cet Emondage "abusif" pourrait avoir des consequences non negligeables en
modifiant divers facteurs environnementaux influant sur les revenus des
agriculteurs et ¨¤, fortiori, sur l'economie nationale. Citons entre autres
facteurs: le microclimat, les caracteristiques p¨¦dologiques, l'alimentation du
b¨¦tail et la productivite agricole.
Dans un premier temps,
afin d'¨¦tudier l'effet global de l'emondage sur
les rendements agricoles,
il nous falait mettre au point un protocole de
r¨¦colte de donnees susceptible de mettre en ¨¦vidence cet effet.
Les Etudes,
pour tester cette m¨¦thodologie,
ont port¨¦ sur 21 arbres dont 10 en parcelles
cultiv¨¦es en arachide et 11 en culture de mil.
Tous les arbres ¨¦taient
emond¨¦s.
Pour le mil on a observe,
dans le cas de parcelles de "bonne"
productivit¨¦ (645 kg de grain par ha),
des augmentations significatives des
rendement ¨¦pis (+49%) et grains (+48%) dans un rayon de 6,3m autour du tronc,
Dans cette m¨ºme zone le poids moyen d'un ¨¦pi augmente de 34% . L'augmentation
de la densit¨¦ des plants au moment de la r¨¦colte et du nombre d'¨¦pis par m¨¦tre
carr¨¦ n'est significative que dans un rayon de 4 m¨¨tres. Dans les parcelles de
faible productivit¨¦ (213 kg de grains par ha) l'augmentation de rendement dans
les 6 premiers m¨¨tres est de 60%, mais non significative. Dans les deux cas la
production decro?t progressivement ¨¤ partir du tronc pour se stabiliser au
niveau de celle du temoin ¨¤ partir de 8 m¨¨tres.
Pour l'arachide on observe un effet depressif significatif sur le
rendement gousses dans les 3 premiers m¨¨tres autour du tronc, puis une
augmentation du rendement qui reste cependant l¨¦g¨¦rement inferieur au t¨¦moin,
et & nouveau une baisse de production significative entre 8 et 10 metres.
Cette zone peu productive se trouve en dehors des limites du houppier. La
production de fanes par rapport aux gousses
est fortement favorisee par
l'arbre ainsi que par le parquage des animaux.

RODUCT IOlj
Le Faidherbia albida (Del.) A.Chev. (synonyme Acacia albida Del,) est une
esp¨¨ce ligneuse de premier-e importance dans les terres agricoles du S¨¦negal et
plus particulierement dans le Bassin Arachidier. Son influence b4n¨¦fique sur
les rendements c&-ealiers a 4th constat¨¦e de longue date si bien que d8.s 1952
(GIFFARD,
1974) on tentait d'introduire ou de multiplier cet arbre dans le
departement de Louga,
sur les sols Apuises par la culture de l'arachide.
Son role fourrager est ¨¦galement bien connu. PELISSIER (1966) Ecrit: "le parc
a f?i$herbia albid? recule les limites d'une surcharge pastorale qui aurait
depuis longtemps provoque des desastres si les b¨ºtes n'avaient que la
v¨¦getation herbac¨¦e B leur disposition". Dans les ann¨¦es 60, les bergers, pour
l'obtention du fourrage aerien, ¨¦mondaient les arbres, "mais avec suffisamment
de discretion pour Eviter de les mutiler" (PELISSIER, 1966).
Depuis,
la situation a Evolue! LERICOLLAIS (1988) signale une r¨¦gression
inqui¨¦tante (-34% en nombre) du parc ¨¤ Faidherbiq albida du village de Sob
entre 1965 et 1985.
Et l'emondage si discret est devenu tel qu'il ne laisse
parfois plus que le f?t et quelques branches ma?tresses.
De nombreuses Qtudes sur l'influence du Faidherbia albida avaient ¨¦t¨¦
entreprises dans les ann¨¦es soixantes (CHARREAU - VIDAL, DANCETTE, DANCETTE -
POULAIN, JUNG,... ) pour chiffrer l'influence de l'arbre sur les rendements
agricoles.
Cette influence,
aujourd'hui, en
raison de l'augmentation
importante de l'¨¦mondage est-elle toujours la meme? Si non, comment a-t'elle
Qv01 u¨¦?
Quelles sont les consequences exactes de l'¨¦mondage du Faidherbia albida
sur l'environnement:
la vitesse des vents, l'¨¦rosion ¨¦olienne, l'infiltration
et le ruissellement des eaux de pluies,
l'¨¦vapotranspiration de l'arbre et des
cultures,
le bilan hyd Que repr¨¦sente l'apport fourrager obtenu par un
emondage "fort"
par rapport & la r¨¦duction de production fruiti¨¨re qu'il
induit?
Y a-t'il perte de fertilite des sols par manque de retomb¨¦es foliaire
ou cela est-il compense par les d¨¦jections animales?
Y a-t'il en fin
diminution des rendements agricoles?
Tous ces facteurs qui peuvent avoir un
impact
important sur les revenus des agriculteurs et ¨¦leveurs,
et ¨¤ fortiori
sur l'¨¦conomie nationale, m¨¦ritent d'¨ºtre Etudi¨¦s et quantifi¨¦s.
Nous ne nous proposons pas de le faire ici.
Nous avons simplement cherche
¨¤ mettre au point une methodologie de collecte de donn¨¦es susceptible de
mettre en ¨¦vidence un effet eventuel de l'¨¦mondage sur
les rendements
agricoles. Les r¨¦sultats de.cette premi¨¨re phase de l'¨¦tude sont pr¨¦sent¨¦s ici
car

ils viennent compl¨¦ter et Bclairer certains
r¨¦sultats des ¨¦tudes
anterieures.
QJSPOSITIF FXPERIMENTAI.
L'¨¦tude a ete menee dans le terroir du village de SOB. Village S¨¦r¨¨re du
Sine,
r¨¦gion de Fatick, Sen¨¦gal.
Ce village est etudi¨¦ depuis de nombreuses
annees par une ¨¦quipe multidisciplinaire de 1'ORSTOM et par 1'Equipe Syst¨¨me
de I'ISRA de Kaolack dont la presence nous a facilit¨¦ l'approche de terrain,
Nous tenons 21 remercier ici MM GARIN (DRSAEA), NDOUR et SAMBA (DRPF) de 1'ISRA
pour leur aide dans la realisation de cette etude.
3

CHOIX DES ARBRES
La population echantillon ¨¦tait composee de 21 arbres dont 10 dans des
cultures d'arachide et 11 dans des champs de mil. La selection des sujets a
et¨¦ effectuee en debut de saison des pluies peu apres le semis de l'arachide.
Le choix des arbres khantillons a ¨¦tt! subordonnee a cinq crit¨¦res:
- la parcelle de culture dans laquelle se trouve l'arbre ne doit se
situer ni dans un bas-fond,
ni sur une ¨¦l¨¦vation afin d'¨¦viter de trop.
grandes diff¨¦rences de fertilite.
Ces deux situations topographiques
extremes donnent en effet des rendements agricoles tr¨¦s diff¨¦rents des
autres localisations. (GARIN, 1988)
- l'arbre doit se situer a 20 m¨¦tres minimum de son plus proche voisin.
- il doit ¨ºtre a 10 m¨¨tres minimum de la limite la plus proche de la
parcelle de culture.
- il doit avoir un houppier bien Equilibre.
- il ne doit pas ¨ºtre ¨¦monde.
Si le respect des quatre premiers crit¨¨res n'a pas pose trop de
probl¨¨mes, il nous a ¨¦te tout a fait impossible de trouver, tout en respectant
ces criteres, un seul arbre non Emond¨¦.
Dans la zone de Sob, en effet,
les arbres sont tres fortement ¨¦mond¨¦s:
LERICOLLAIS (1988) signale qu'en 1965 la projection des houppiers du
Faidherbia albida couvraient 20% environ des parcelles de cultures alors
qu'aujourd'hui,
suite a la r¨¦duction des effectifs (-34%) et ¨¤ un ¨¦mondage
excessif, elle n'atteint m¨ºme pas 5% .
Caracteristiques du houppier des arbres Atudies.
Nous avons voulu comparer la taille du houppier des arbres sous lesquels
nous
avons
fait notre Etude ¨¤ celle de sujets non ¨¦mond¨¦s. Les .Faldherbia
albida non ¨¦mond¨¦s de r¨¦f¨¦rence ne p?rent ¨ºtre trouv¨¦s dans la r¨¦gion de Sob.
42 arbres dont 24 non ¨¦mondes et 18 portant des traces d'¨¦mondage ancien et
faible furent mesur¨¦s dans les regions de Thi¨¦naba et Bambey. La surface de la
projection du houppier a tst¨¦ calcul¨¦e a partir de la mesure des diam¨¨tres
nord-sud, est-ouest, NE-SO et NO-SE.
Nous avons etabli la regression suivante donnant la surface de la
projection du houppier (y - en m2> a partir de la surface de la section du
tronc ¨¤ 1,30 m (g - en m2).
.-
y - 65.11 + 449.17 g
La comparaison ¨¤ cette regression a montr¨¦ que la population ¨¦tudiee a
des cimes dont la surface varie de 13 a 66 % de leur valeur theorique avec une
moyenne de 38% . Le couvert moyen des arbres etudies est de 75 mz.

La r¨¦duction des effectifs de 34% associ¨¦e a un emondage de 68% donne une
r¨¦duction de la couverture des houppiers de 75% - confirmant ainsi les donn¨¦es
avancees par LERICOLLAIS en 1988.
Il n'est pas douteux que de tels taux d'¨¦mondage (62% en moyenne avec des
valeurs extremes de 32 et 87%) aient des influences certaines sur les facteurs
4

de la production agr icole sous le Faidherbia albi&, influences que nous ne
pourrons pas chiffrer ici faute de temoins non emondes.
MESURE DES RENDEMENTS AGRICOLES
Afin de mesurer avec precision les differences de rendement agricole que
peut induire
un Emondage plus ou moins important il nous fallait mettre au
point une m¨¦thodologie fine de recolte des donnbes.
Celle-ci doit r¨¦pondre aux normes suivantes:
- Int¨¦grer les influences
"parasites" telles l'effet du vent sur la
dispersion
des retombees foliaires ou sur la
r¨¦partition
des
prec-ipitations sous l'arbre,..., afin de pouvoir ne pas en tenir compte
dans l'analyse des observations.
- Permettre de mettre en ¨¦vidence une variation du rendement agricole sur
de faibles distances: supposons un arbre dont la cime couvre 200 m¨¨tres
carres. Le rayon moyen du houppier est de 798 cm. Un taux d'emondage de
30% ram¨¨ne ce rayon ¨¤ 668 cm et un taux de 60% a 505 cm. Le protocole
de r¨¦colte des donn¨¦es doit donc permettre de mettre en ¨¦vidence des
diff¨¦rences de rendement pour des variations de rayon de houppier de
l'ordre de 1 m¨¨tre ¨¤ 1,50 metre.
- Avoir
des placeaux
d'une taille minimale suffisante pour
&re
representatifs. Cette taille minimale a ¨¦te fixee a 25 mhtres carr¨¦s en
raison de la densite des cultures de mil (un pied par metre carre en
moyenne).
Pour satisfaire a ces trois cr?traintes nous avons d¨¦cid¨¦ d'adopter un
dispositif avec placettes circulaires centrees sur le tronc de l'arbre. Six
placettes circulaires sont installees au moment de la recolte conformement au
sh¨¦ma n' 1.
Les placettes en partant du centre ont une surface de 25,
25, 25, 50, 75
et 100tres carr¨¦s correspondant ¨¤ des anneaux dont la largeur respective
est de 282, 117, 90, 142, 167 et 179 centimetres. L'ensemble du dispositif de
mesure couvre ainsi 300 m¨¨tres carr¨¦s.
Pour d¨¦limiter les placeaux annulaires,
une corde dont la longueur utile
est d¨¦termin¨¦e par
le rayon de la parcelle et le diam&re de l'arbre est
pass¨¦e autour du tronc (Figure 2).
Les deux extr¨¦mit¨¦s sont jointes. Le point
de jonction
donne la distance exacte par rapport au centre du tronc. En
tournant autour de l'arbre on d¨¦termine alors un cercle (Figure 3). On d¨¦bute
w-

le cercle central que
l'on rkolte enti¨¦rement,
puis on
passe
successivement aux parcelles de plus en plus BloignBes en faisant varier la
longueur utile de la corde. Les tiges de mil sont couchees pendant la rotation
et les ¨¦pis sont r¨¦coltes avant de passer a l'anneau suivant. Pour l'arachide,
le soulevage est effectu¨¦ puis la r¨¦colte se fait anneau par anneau au fur et
¨¤ mesure de leur mat¨¦rialisation.
Pr-es de chaque arbre, deux parcelles tomoins ont Bte mat¨¦rialis¨¦es sur le
terrain en d¨¦but de la saison de culture (afin d'¨¦viter tout choix subjectif
au moment de la r¨¦colte) ¨¤ une distance minimale de 20 m¨¦tres de tout arbre.
Ces temoins devaient obligatoirement se situer dans la m¨ºme parcelle de
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culture que l'arbre et supporter la meme variete cultivee par le m¨ºme paysan
avec le meme itineraire technique.
Les placeaux t¨¦moins sont constitues de 5
lignes de 10 metres de long, ce qui represente une surface de l'ordre de 25 m2
h
pour l'arachide et 50 m2 pour le mil.
CONDITIONS mIMFNTA&
PEDOLOGIE
Les parcelles retenues sont sur faibles pentes donc peu susceptibles ¨¤
l'¨¦rosion.
Les sols y sont de type "DIOR" ¨¤ texture tres sableuse presentant
un horizon sablo-argileux de 1 m&tre d'¨¦paisseur environ entre 1,5 et 3 metres
de profondeur (CHARREAU, 1970).
PLWIOMETRIE
Les conditions pluviometriques ont ete tr¨¨s defavorables au d¨¦but de
l'hivernage
au niveau du poste met¨¦orologique de SOB (on a observe n¨¦anmoins
de tr¨¦s fortes variations sur de tres faibles distances si bien que ce qui
suit doit ¨ºtre consid¨¦r¨¦ avec prudence).
La Premiere pluie du 24 juin (35mm) a Bt¨¦ suivie par un arr¨ºt des
precipitations de 35 jours. Ensuite sont tomb¨¦s 15mm le 29 juillet, 9 et 11 mm
les 3 et 9 ao?t.
La saison des pluies n'a r¨¦ellement d¨¦bute que le 16 ao?t
avec
une pluviom¨¨trie de 218 mm au cours de la seconde quinzaine du mois et
268.5mm en septembre.
Les cultures ont donc subbi un stress tres important entre la lev¨¦e et la
pluie du 29 juillet.
ITINERAIRES TECHNIQUES UTILISES PAR LES PAYSANS
Arachide
Quatre arbres (no 1, 4, 5 et 6) sont situ¨¦s sur des parcelles qui ne sont
jamais fumees ni parquees.
Le parquage, qui consiste B garder les animaux sur
une parcelle pour b¨¦n¨¦ficier de la fumure de leurs dejections, est effectue en
moyenne 1 an sur 4 dans les autres parcelles.
Cependant, aucun parquage n'est
intervenu les deux derni¨¨res ann¨¦es.
Pour l'analyse des donn une diff¨¦rence sera faite entre les parcelles
r¨¦guli¨¨rement parqu¨¦es et celles qui ne le sont jamais.
Aucune preparation'du sol n'a Bte effectuee.
Pour 7 arbres (n'l a 6 t 8) le semis s'est effectu¨¦ le 25 juin apres une
pluie de 32 mm survenue la veille. Pour les arbres 9 et 10 le semis a Bte fait
le 26 juin et pour l'arbre 7 le 27 juin.
Sauf pour l'arbre n"9,
la vari¨¦t¨¦ utilisee Btait la 55.437 a cycle court
dont les semences,
conservees depuis la campagne precedante,
n'ont pas ¨¦te
traitees avec un fongicide contre les fontes de semis. Sous l'arbre n-9, qui a
donc et& ¨¦limine des analyses statistiques,
la vari¨¦t¨¦ mise en place Btait la
73.30 dont les graines traitees ont et¨¦ achetees a la cooperative.
6

Le premier sarclage mecanique a commence 10 jours apr¨¨s le semis (5
juillet) et s'est Btal¨¦ jusqu'au 15 juillet.
Ce sont les parcelles non
parquees (sans fertilisation organique) qui ont Bte sarcl¨¦es les dernier-es.
Le second sarclage m¨¦canique s'est ¨¦tale, pour les parcelles parqu¨¦es, du
26 juillet au 14 ao?t suivi entre le 7 et .le 16 ao?t d'un sarclage manuel. Les
parcelles non parquees quant a elles ont ¨¦te sarcl¨¦es manuellement les 20/7 et
6/8 et mecaniquement les 13 et 21/8. Les differences constatees tant au niveau
du parquage que du sarclage sont le reflet du statut social des agriculteurs:
les chefs de carre s'approprient les meilleurs sols et utilisent les
meilleures techniques agricoles au d¨¦triment des m¨¦nages dependants (GARIN,
1988).
La r¨¦colte des placeaux exp¨¦rimentaux s'est effectu¨¦e du 21 au 27
octobre. La pesee apr¨¨s sechage a eu lieu le 18 novembre.
Mil:
A l'exception de l'arbre ne4 qui est dans une parcelle irr¨¦guli¨¨rement
parqu¨¦e,
tous les autres sont dans des parcelles qui n'ont pas ¨¦te fum¨¦es
depuis plus de 10 ans.
L'ensemble des semis a Bte r-Balise en sec le 30 mai. (Premiere pluie le
24 juin).
Aucun champ n'a ¨¦t¨¦ trait¨¦.
En moyenne,
le demarriage intervient 15 jours apres la lev¨¦e laissant 5
plants par poquet.
Le premier sarLlage m¨¦canique se fait ¨¤ peu pr¨¨s aux memes
dates. (GARIN-THIAM, 1989).
La recolte a ¨¦t¨¦ effectuee entre les 7 et 11 octobre. Le battage a 4th
effectu¨¦ de manier-e traditionnelle par les femmes du village.
ATS OBTFNUS
SUR CULTURES DE MIL
Le graphique n' 4 pr¨¦sente, arbre par arbre,
les rendements en grains
(rapport+
¨¤ l'hectare) obtenus en fonction de la distance au tronc du
ldherblq albid?. Sur le m¨ºme graphique nous avons repport¨¦ le rayon moyen du
houppier de chaque arbre.
Nous constatons que, pour les t¨¦moins,
nous avons deux groupes de
rendement:
un groupe de 8 parcelles avec un rendement moyen en grains de 645
kg (¨¦cart-type de 153 kg) et un groupe de 3 parcelles avec un rendement de 213
kg (ecart-type de 54 kg). Ces deux groupes seront Etudies separement.
7

Parcelles de bonne productMt6
Le tableau 1 presente les principaux rksultats obtenus:
Tableau 1:
Evolution des param&tres agronomlques d'une culture de mil en
fonction de la distance au tronc de Faidherbia albid?,
cas des 8 meilleures
parcelles
Facteurs etudios:
DENS : densit¨¦ des pieds de mil - nombre de poquets a l'hectare
EP:M2 : nombre d'epis par metre carr¨¦
EP:PO : nombre d'¨¦pis par poquet
PEPI
: poids moyen d'un cpi
RDBAT : rendement au battage
GR:EP : poids de grains par ¨¦pi
RDEPI : rendement epis
DRGRA : rendement grains
1000G : poids de 1000 graines
DIST
: distance moyenne quadratique par rapport au tronc
_________----_-------------
____^---------^--_-_____I_______________----------
DIST
DENS
EP/M"
EP/PO
PEPI
RDBAT
GR/EP
RDEPI
RDGRA
1 OOOG
(cm) (x100)
(9)
(%>
(9)
@/ha
kg/ha
C.019)
____--___-------------------
___--------------___-----------------------------
199
117*
3,85*
3,48
44,0*
67,6
29,9*
1673*
1115*
881
345
142*
4,08*
2,99
41,3*
64,9
26,9*
16231:
1055*
881
446
132
3,59
2,87
41,9x
66,7
28,0*
14501:
963*
856
564
117
3,25
2,95
41,0*
67,0
27,3*
1228X
815*
854
719
100
2,55*
2,63*
37,5
66,4
24,7
1021
679
871
892
a7
3,09
3,51
32,6
65,3
21,4
964
629
865
TEMOIN
97
3,13
3,31
31,2
66,9
20,8
966
645
855
_______-_______I____---------------------------------------------------------
(Les ast¨¦risques indiquent
les valeurs significativement diff¨¦rentes du
t¨¦moin au seuil 5%)
L'ensemble de ces donn¨¦es est egalement repr¨¦sent¨¦ dans les graphiques 5
& 11 dans lesquels
les traits verticaux correspondent a l'intervalle de
confiance de la moyenne au seuil 95% .
Pour les rendements ¨¦pis et grains nous observons un accroissement tr¨¨s
net de la production sous la cime de l'arbre:
laquelle est en moyenne maximale
au niveau du tronc et d¨¦cro?t relativement peu jusque 4 metres puis beaucoup
plus rapidement pour .se stabiliser au niveau du t¨¦moin vers 6,3 m¨¨tres.
L'effet b¨¦nefique cesse d'ailleurs d'¨ºtre statistiquement significatif a ce
niveau.
Cette distance est bien sup¨¦rieure au rayon moyen des houppiers qui
est de 4,90 m&tres,
distance correspondant exactement au rayon externe du
troisieme anneau (4,89 m).
L'¨¦tude des differentes composantes du rendement nous montre
que
Faidherbia albida a une influence significative sur le poids des ¨¦pis ainsi
que
sur le poids de grains par ¨¦pi.
Les valeurs
constat¨¦es
sont
significativement diff¨¦rentes du t¨¦moin dans un rayon de 6,3 metres. Par
contre,
l'arbre n'a aucune influence significative sur le poids des grains ni
sur le rendement du battage.

Des diff¨¦rences positives significatives avec le temoin apparaissent
¨¦galement au niveau de la densit¨¦ (nombre de poquets ¨¤ l'hectare) et du nombre
d'¨¦pis par m¨¨tre carr¨¦ dans un rayon de quatre m¨¦tres autour du tronc. Nous
observons de plus une diminution significative du nombre d'¨¦pis par poquet et
par m¨¦tre carre a la limite du houppier.
Cherchant a conna?tre
l'accroissement r¨¦el du rendement apporte par
Faidherbia albida, nous avons calcul¨¦ le rendement moyen observ¨¦ & l'int¨¦rieur
des diff¨¦rents cercles de mesure:
Tableau 2:
Evolution des rendements de mil/grains (en kg/ha), parcelle par
parcelle et cumul&, en fonction de la distance au tronc de Faidherbia albid3
---------------------------------------------------------------------------
Rayon (cm)
Rendements
en % du
Surface
Rendements
en % du
exterieur
mjl/grains
t¨¦moin
cumulee
mil/grains
tf?moin
du placeau
par placeau
p a r placeau (m')
cumules
(cumul¨¦s)
(hOa)
(kg/ha)
---------------------------------------------------------------------------
282
1115
173
25
1115
73
399
1055
164
50
1082
68
489
963
149
75
1043
62
631
815
126
125
952
48
798
679
105
200
849
32
977
629
98
300
776
20
_________--_-----__--------------------------------------------------------
L'accroissement moyen du rendement en grains du mil est maximum au pied
de l'arbre et diminue d¨¦s que l'on r'en ¨¦loigne mais moins rapidement que le
rendement entre anneau.
Ainsi, si le dernier anneau sous le houppier (dont le
rayon moyen est de 4,9 m) ne pr¨¦sente qu'une augmentation de rendement de 49%,
cette augmentation est de 62% pour l'ensemble du couvert soit
75 m2. Cette
augmentation
est de 48% pour les 125 m2 o¨´ le rendement est significativement
sup¨¦rieur au t¨¦moin.
Sur l'ensemble des 300 mz r¨¦coltes,
l'augmentation de
rendement est encore de 20% ce qui n'est pas n¨¦gligeable.
Ceci
nous permet
d'avancer qu'une augmentation globale de 20% des rendements du mil
serait
obtenue,
dans les conditions de cette ¨¦tude,
par un parc a Faidherbia albida
de 33 arbres ¨¤ l'hectare ou un taux de couverture des houppiers de 25%
(projection au
sol de la surface du houppier).
17 arbres/ha ou un taux de
couverture de 13% apporteraient un accroissement de la r¨¦colte de 10% et les
densit¨¦s actuelles constat¨¦es de 5 arbres/ha n'am¨¦liorent la production
globale en mil que de 3% ,
Parcelles de faible productivite
Le tableau 3 ci-apr¨¨s r¨¦sume les principaux r¨¦sultats obtenus:

Tableau 3:
Evolution des pararrktres agronomiques d'une culture de mil en
fonction de la distance au tronc de Faidherbia albida,
cas des 3 mauvaises
parcelles
----_______-_______----------------------------------------------------------
DIST
DENS
EP/M=
EP/PO
PEPI
RDBAT
GR/EP
RDEPI
RDGRA
1000G
(cm>
(x10)
(9)
(%>
(9)
kgha
Wha (. Olg)
--------------_--------------------------------------------------------------
199
760
2,39
3,02
34,1x:
61,7
21,1*
887 547
1007
345
997
2,35
2,30
27,9*
66,3X
18,4*
680 440
960
446
880
2,13
2,35
28,6*
59,4
17,1*
620 373
970
564
693*
2,Ol
2,86
27,3
62,6
16,9
570 347
970
719
600*
1,62
2,75
25,2
58,8
14,9
427 253
963
892
5901:
1,44
2,72
26,9
55,1
14,9
385 213
969
>1500
958
1,94
2,12
21,0
56,9
11,9
375 213
972
___-_______-______-----------------------------------------------------------
Le faible nombre de r¨¦p¨¦titions (3) limite le nombre de valeurs
significatives:
ainsi
une augmentation
de rendement en grains de 157%
n'appara?t pas comme significative en raison de l'importance de la variabilite
des valeurs observees.
Notons toutefois que l'arbre n' 10 qui poss¨¨de un des
houppiers les moins ¨¦mond¨¦s n'a montre aucune influence sur les rendements,
l'effet "cultivateur" etant certainement prepond¨¦rant.
Dans l'ensemble,
les r¨¦sultats confirment ceux obtenus sur les bonnes
parcelles:
augmentation significative du poids des ¨¦pis (+44% contre +36% dans
,
les bonnes parcelles) et du poids de grain par cpi (+59% contre +36%) dans les
75 m¨¨tres carres centraux.
L'accroissement du rendement dans les 3 premiers anneaux est de 113%
(N.S.) (contre +62% dans les bonnes parcelles) et de t43% sur l'ensemble des
300 m2 r¨¦coltes (contre +20%).
L'effet de Faidherbia albida serait donc plus
important en valeurs relatives dans les mauvaises parcelles que dans les
autres.
Notons toutefois que les am¨¦liorations constatees dans les mauvaises
parcelles ne font que ramener les valeurs des diff¨¦rents param¨¨tres observ¨¦s a
un niveau comparable de celui du t¨¦moin dans les "bonnes¡° parcelles.
Au niveau de la densit¨¦ des poquets de mil au moment de la r¨¦colte on
observe une diminution significative a l'exterieur du houppier.
SUR CULTURE D'ARACHIDE
Les graphiques
12 et 13 montrent, pour les parcelles parqu¨¦es, les
parcelles non parqu¨¦es et pour la culture de la variet¨¦ 73-30 (avec graines
trait¨¦es),

l'evolution des rendements en gousses et en fanes (rapport¨¦s a
l'hectare) obtenus en fonction de la distance au tronc de Faidherbia albida.
Une tendance commune s'en d¨¦gage: en s'¨¦loignant du tronc le rendement
augmente puis diminue jusqu'en dehors des limites du houppier, puis augmente
a
nouveau au niveau du temoin.
Des variations par cas sont enregistr¨¦es. La
courbe des rendements de la variet¨¦ 73.30 qui ne peut ¨ºtre analysee faute de
r¨¦petition est pr¨¦sent¨¦e
ici en raison de sa concordance avec les autres
observations.
10

_ ._ ,__ - .¡°l-..---------
-..,-
-- -- .- --
,... -11.¡± -
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_I ¡± _._-. --p--1-
. - ,I ____.- si. -
l
1
i
Parcelles non parquees
Le tableau 4 presente les principaux r¨¦sultats obtenus:
Tableau 4:
Evolution des parametres agronomiques d'une culture d'arachide en
fonction de la distance au tronc de faidtw-bi¨º albida - cas des parcelles non
parquees - moyennes de 4 observations.
Facteurs etudi¨¦s:
DENS
: nombre de pieds d'arachide ¨¤ l'hectare
GO/HA : rendement gousses a l'hectare
FA/HA : rendement fanes ¨¤ l'hectare
GO/FA : rapport poids de gousses sur poids de fanes (remarque la
moyenne
des rapports GO/FA ne correspond pas exactement
au rapport des moyennes GO/HA et FA/HA)
GO/PI : nombre de gousses par pied d'arachide
100GO : poids de 100 gousses
100GR : poids de 100 graines
GR/GO : nombre de graines par gousse
RDTGR : rendement pond¨¦ra1 (%> au d¨¦corticage
DIST
: distance moyenne quadratique de l'khantillon par rapport
au tronc
_____I_---___--_--______________________--------------------------------------
DIST
DENS
GO/HA
FA/HA
GO/FA
GO/PI
100GO
IOOGR
GR/GO
RDTGR
(cm)
(x100)
(kg)
(kg)
W
(n>
(9)
(9)
(%>
--_-------------------------------------------------------
- --.- ----------------
199
964*
9001:
12953:
71,4*
9,5
76,6
38,4
1,45
72,8
345
1281
1160
1535*
74,9*
9,0
74,8
40,o
1,45
72,7
446
1306
1095
1315*
82,6*
8,5
72,8
38,5
1,36
71,9*
564
1031
8971:
1022
87,3*
m*
75,4
38,2
1,43
72,7
719
1239
7060
1 1 8 3 89,5*
8-fj
73,9
37,7
1,44
73,6
892
1079
927*
936
100,3*
iL.6
79,3
38,8
1,50
73,4
TEMOIN
1179
1181
990125,6
XL2
77,5
38,5
1,50
74,3
-----__-_-------_- ---w---m .--_-------------------------------------------------
(Les ast¨¦risques indiquent les valeurs significativement diff¨¦rentes du t¨¦moin
et les valeurs soulign¨¦es sont statistiquement diff¨¦rentes de celles observ¨¦es
dans les parcelles parquees - seuil 5%).
L'ensemble de ces donn¨¦es est ¨¦galement represent¨¦ dans les graphiques 14
¨¤ 17.
(Dans ces graphiques,
l'ast¨¦risque voisine d'une donnee indique que
celle-ci est statistiquement differente du temoin.
Une ast¨¦risque sous l'axe
des abscisses indique une diff¨¦rence significative entre parcelles parqu¨¦es et
non parquees - seuil 5%).
Pour les rendements gousses nous constatons une courbe a 3 minima: un au
pied de l'arbre, un second ¨¤ la limite du houppier (dont le rayon moyen est de
5,35 m - le 48me anneau va de 4,9 ¨¤ 6,3 m) et le troisi¨¨me bien en dehors des

limites de la cime (entre 8 et 9,8 m).
Ces 3 minima sont significativement
diff¨¦rents du temoin et correspondent aux 3 minima observ¨¦s au niveau de la
densite des pieds d'arachide dont seul, cependant, celui pr8.s du tronc est
significativement diff¨¦rent du t¨¦moin.
11

En ce
qui
concerne
le rendement en
fanes,
significativement
celui-ci
dans un rayon de 5
m¨¨tres. Il
influe
significativement sur
le rapport gousses sur fanes sur l'ensemble des 300
metres carres recolt¨¦s:
ce qui laisserait supposer que,
si des differences
slgnlficatlves
n'ont pas ¨¦te mises en Evidence pour d'autres crit¨¦res, la
cause pourrait en &tre une insuffisance de rep¨¦titions.
Sous l'arbre,
le nombre de gousses par pied est inferieur au t¨¦moin mais
seulement significativement au niveau de la limite du houppier (4¨¦me anneau).
Il en va de m¨ºme pour le rapport poids de graines sur poids de gousses mais la
diff¨¦rence significative se marque ici au niveau du 38me anneau.
Les autres composantes du rendement:
nombre de graines par gousse, poids
de 100 gousses et de 100 graines ne sont pas influenc¨¦es par l'arbre.
Parcelles parquees
Le tableau 5 ci-dessous et les graphiques 14 a 17 r¨¦sument les principaux
?
resultats obtenus.
Tableau 5:
Evolution des parametres agronomiques d'une culture d'arachide en
fonction de la distance au tronc de Faidherbia _albida: cas des parcelles
parquees r¨¦guli¨¨rement (1 an sur 4) - moyennes de 5 observations.
---------_-------------------
________-_-________------------------------------
DIST
DENS
GO/HA
FA/HA
GO/FA
GO/PI
100GO
100GR
GR/GO
RDTGR
(cm) (x100)
(kg)
(kg)
CU
b-d
(9)
(9)
0-d
C%l
__^___-_____________----------------------------------------------------------
199
877
8441:
1284
67,03:
9,3*
75,3
39,0
1,39
71,9
345
946
960
1404
67,4*
10,o
74,6
38,6
1,39
71,8
446
1162
1172
1688
69,6*
9,8x
73,l
39,l
1,31
70,2*
564
1023
1230
1756
72,2
12.7
75,2
39,o
1,40
72,4
719
893
1087
1212
92,6
79,3
38,9
1,48
72,3
892
855
9a5*
1149
87,4
E
74,a
38,6
1,39
71,5
TEMOIN
992
1289
1492
88.2
Il!&
74,6
38,0
1,42 222
------------------------------------------------------------------------------
Dans ce cas,
pour le rendement en gousses nous contatons que celui-ci
augmente du pied de l'arbre jusqu'au niveau de la limite du houppier (4,68 m
dans le cas pr¨¦sent) et diminue ensuite pour reaugmenter au niveau du t¨¦moin.
Il n'y a donc plus que deux minima significativement differents du t¨¦moin: le
premier
toujours au pied de l'arbre,
le second a plus de 3 metres ¨¤
l'ext¨¦rieur du houppier.
L'arbre n'influence pas significativement les param¨¨tres suivants: la
densit¨¦,
le rendement en fanes,
le poids de 100 gousses et de 100 graines ni
le nombre de graines par gousse. Par contre, on observe une diminution
significative du nombre de gousses par pied dans les anneaux 1 et 3 ainsi
que
du rapport poids de graines sur poids de gousses au niveau de l'anneau 3.
Comparaison entre parcelles parquees et non parquees
Les comparaisons effectuees entre parcelles parquees et non fum¨¦es ont
permis de mettre en ¨¦vidence les diff¨¦rences significatives suivantes:
12

- au niveau du temoin,
nous constatons que l'apport de mati¨¨res
organiques d'origine
animale augmente la production de fanes (+51% *)
sans toutefois augmenter sensiblement la production de gousses (+9% NS).
Elle diminue donc le rapport poids de gousses sur poids de fanes bien
qu'elle-augmente le nombre de gousses par pied (+33% *) tout en diminuant
l¨¦g¨¨rement le rapport poids de graines sur poids de gousses (-2% *).
- dans les 300 m2 recoltes,
l'apport de dejections animales augmente le
nombre de gousses par pied (+40% *)(Sauf dans les 75 mz au pied de
l'arbre) et augmente
le rendement en fanes ¨¤ la limite du houppier
(+72% *).
Nous avons ¨¦galement cherch¨¦ ZI conna?tre l'influence r-belle de Faidherbia
albida sur un champ de culture en estimant les rendements moyens ¨¤ l'int¨¦rieur
de chaque cercle de mesure.
Tableau 6:
Evolution des rendements cumul¨¦s de l'arachide, gousses et fanes,
en fonction de la distance au tronc de Faidherbia albid¨º
rendements gousses cumul¨¦s
rendement fanes cumul&
distance
non parqu¨¦es
parqu¨¦es
non parqu¨¦es
parquees
kg/ha %t&moln
kg/ha %t¨¦moin
__icrn)______________---------------------------~~!~~--~~~~~~~---~~!~~--~~~~~~~
282
900
76
844
65
1295
131
1284
86
399
1030
87
902
70
1415
143
1344
90
489
1052
89
992
77
1382
140
1457
98
631
990
84
1087
84
1238
125
1578
106
798
1016
86
1087
94
1217
123
1440
97
977
986
84
1053
a2
1124
114
1343
90
temoin
1179
100
1289
100
990
100
1492
100
Nous observons
ici que le Faidherbia albida a un effet globalement
d¨¦pressif sur le rendement de l'arachide,
tant en parcelles parquees que non,
jusqu'¨¤ au moins 10 m¨¦tres du tronc.
Les mesures faites au niveau du dernier
anneau Qtant statistiquement inf¨¦rieures au temoin,
rien ne nous permet de
d¨¦terminer la limite de la zone d'influente de l'arbre. Quoiqu'il en soit, si
l'on peut estimer,
dans les conditions de l'¨¦tude, la perte de rendement en
gousses
lice ¨¤ tin peuplement qui ferait 33 arbres a l'hectare (-16% en
parcelles non parqu¨¦es et - 18% en parcelles parquees) on ne peut prejuger de
la perte li¨¦e a toute autre densite d'arbres. A titre indicatif, et en
supposant que la zone d'influente est bien limitee ¨¤ 300 mz, la perte de
rendement en gousses,
aux densit¨¦s actuelles de 5 arbres par hectare,
serait
de 2,4 ¨¤ 2,8% .
En ce qui concerne les fanes,
le Faidherbia albida augmente leur
production dans le cas des parcelles non fum¨¦es (+14% sur 300 m2) et la
diminue dans le cas des parcelles parquees (-10% sur 300 m2). Ceci reprbsente
pour une densit¨¦ de 5 arbres par hectare,
respectivement, une augmentation de
2,1% et une diminution de 1,5% du rendement.
13

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--
¡°..
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__,
I. .L .._..
D I S C U S S I O N
Nous venons de quantifier l'effet de Faidherbia albida &-tondes, en milieu
paysan sur des cultures de mil et d'arachide. Nous essayerons ici d'expliquer,
a la lumi&re de travaux anterieurs, le pourquoi de certaines observations,
DENSITE DES PLANTS A LA RECOLTE
On observe, aussi bien pour le mil que pour l'arachide des diminutions de
densit¨¦ dans le placeau central et en dehors de la limite du houppier. Ces
valeurs plus faibles ne sont cependant pas toujours significatives.
De meme,
on
remarque generalement une augmentation de densite au niveau des
28me et
3¨¨me anneaux.
Rappelons que la saison des pluies 1988 a d¨¦but¨¦ par une pluie de 35 mm
suivie par
une longue p¨¦riode s¨¦che.
On notera tout d'abord que l'arachide
ayant eu un meilleur dbveloppement vegetatif initial dans
les parcelles
parqu¨¦es a plus souffert de cette s¨¦cheresse,
ce qui explique une moindre
densite globale que dans les parcelles non fumees.
La densit¨¦ plus faible au pied des arbres pourrait ¨ºtre due ¨¤ une
r¨¦duction de l'insolation a cet endroit du fait de la defeuillaison tardive de
certains Faidherbia.
Aucun suivi phenologique n'a malheureusement accompagn¨¦
notre experimentation.
La reduction de la densite en dehors de la projection du houppier est
explicable
par l'interception,
par le houppier des arbres, de la
pr¨¦cipitation oblique du 24 juin.
DANCETTE et POULAIN (1968) ont montr¨¦
l'importance de cette
interception d¨¦favorisant le c?t¨¦ sous le vent et
pouvant induire,
dans le cas d'un arr¨ºt des pluies, une mortalite plus ¨¦levee
que dans les placeaux sous la cime qui,
b¨¦neficiant d'une r¨¦duction
d'insolation et d'une augmentation moyenne de l'humidite
atmospherique
relative, ont une evapotranspiration moindre.
EFFETS SUR LES RENDEMENTS
Les diverses Atudes anterieures ont montr6 que l'effet b¨¦n¨¦fique du
Faidherbia albida consistait en une am¨¦lioration du sol par les retomb¨¦es
organiques
associ¨¦e a une activite microbiologique dans le sol beaucoup plus
intense en saison des pluies.
Les analyses p¨¦dologiques effectuees par les
diff¨¦rents auteurs (CHARREAU et VIDAL,
1965; DANCETTE et POULAIN, 1968; JUNG,
1967,
1969)
concordent assez bien et montrent que
les plus grandes
modifications du sol sont d'ordre organique.
Rendements de l'arachide
GAUTREAU (IRHO, 1966) a montr¨¦, par analyse foliaire, que pour des sols ¨¤
bonne nutrition g¨¦n6rale,
ce qui semblerait ¨ºtre le cas ici, (les rendements
gousses sont de l'ordre de 1,2 tonne/ha et les differences de rendement en
gousses constatees entre parcelles parqu¨¦es ou non peuvent simplement resulter
d'un retard de sarclage au moment de la floraison dans les parcelles non
parqu¨¦es) Faidherbia albida n'a pas d'effet sur les rendements en gousses.
I
l
a montre Agalement que, dans le cas d'une nutrition phosphor¨¦e deficiente hors
couvert,
l'arbre am¨¦liorait le rendement (t 44%) ainsi que, dans le cas d'une
mauvaise alimentation en potasse (t 35%).
14

Sous le houppier l'alimentation en azote est bonne puisque l'on y observe
une
augmentation sensible de la production de fanes.
La rbduction de la
production de gousses pourrait alors resulter d'un d¨¦s¨¦quilibre entre l'azote
d'une part et/ou le potassium et le phosphore d'autre part.
La diminution du rendement gousses sous le houppier pourrait aussi Btre
la cons¨¦quence de la r¨¦duction de l'ensoleillement au moment de la floraison
de l'arachide,
ensoleillement qui
doit &tre maximum ¨¤ cette ¨¦tape du
d¨¦veloppement
physiologique de la
plante pour
obtenir
une
bonne
fructification.
Le rapport gousses sur fanes est modifie par
l'arbre,
m¨ºme ¨¦mond¨¦,
jusqu'¨¤ 10 m¨¦tres du tronc au minimum dans les parcelles non parqu¨¦es et 6 m
dans les parcelles parquees.
Le Faidherbia albida et les d¨¦jections animales
ayant les m¨ºmes effets sur ce rapport,
ceci confirme le r81e pr¨¦pond¨¦rant de
la mati¨¨re organique.
Rendement du mil
DANCETTE et POULAIN (1968) ont montr¨¦ que le rendement du mil ¨¦tait 1iB
au pH du sol,
a sa teneur en carbone et en azote; ces trois facteurs ¨¦tant
favorablement influences par le Faidherbia albida.
CHARREAU et VIDAL (1965)
avaient
d¨¦ja montr¨¦,
par analyses foliaires,
que le mil
absorbait
pr¨¦f¨¦rentiellement l'azote, le calcium et le magn¨¦sium. Ils avaient egalement
constat4 des augmentations non significatives de potassium,
de sodium et de
phosphore.
Les retours en azote restant encore satisfaisants malgr¨¦ l'¨¦mondage, le
mil r¨¦agit positivement en montrant un ..:croissement de rendement en grains de
73% au pied de l'arbre.
Celui-ci diminue en s'eloignant du tronc, ainsi que
les teneurs du sol en azote (gradient - sous, limite et hors houppier
demontr¨¦ par CHAREAU et VIDAL, DANCETTE et POULAIN, JUNG),pour se stabiliser
au niveau du t¨¦moin en dehors des limites du houppier actuel.
Le
mil serait moins sensible que
l'arachide a la reduction de
/l'ensoleillement sous un houppier d¨¦feuillb.
Par contre, de fortes r6ductions
i de production sont constat¨¦es au pied de certains arbres et pourraient ¨ºtre la
\\\\cons¨¦quence
d'un faible ¨¦clairement en d¨¦but ou en fin de cycle li¨¦ a une
;d¨¦feuillaison tardive ou ¨¤ une feuillaison pr¨¦coce de ces Faidherbia albida.
Effet global
Rappelons que
l'effet sur les recoltes que nous venons de mettre en
evidence
repr¨¦sente,
dans le cas de Sob,
avec un parc ¨¤ Faidherbia albida
fortement ¨¦mond¨¦ de 5 pieds par hectare,
une augmentation globale moyenne de
3% pour la production de mil et une diminution de rendement en gousses de
l'ordre de 2,8 a 2,4% selon que l'on soit en parcelles parqukes ou non. Pour
les fanes,
dans les parcelles non parquees - qui repr¨¦sentent actuellement
pr¨¨s de 98% du terroir (GARIN, 1988) - l'augmentation du rendement serait de
2,1% et la diminution, dans les rares parcelles parquees, serait de l,5% .
L'influence
globale
de l'arbre,
dans ces
conditions,
appara?t
insignifiante. Dans d'autres conditions - avec une pluviom¨¦trie mieux repartie
par exemple- peut-¨ºtre aurions-nous eu des r¨¦sultats diffbrents?
15

Extrapolons cependant nos resultats a la situation de Sob a la fin des
ann¨¦es soixantes o¨´ le couvert des Faidherbia albida atteignait 2000 m2/ha.
La production de mil-grains augmenterait de 97 kg/ha, soit +15% - valeur qui
n'est plus n¨¦gligeable.
On obtiendrait egalement un accroissement de 107
Wha,
soit +ll%, de la production de fanes de l'arachide et une r¨¦duction de
154 kg/ha, soit -13%, de la production de gousses.
Ces differences justifient pleinement l'ancienne technique paysanne qui
voulait que le mil soit cultive sous le Faidherbia albida meme dans les champs
d'arachide.
Alors qu'actuellement,
avec l'¨¦mondage important pratique,
les
diff¨¦rences de rendement ne sont plus suffisantes pour que l'agriculteur
prenne
le temps d'effectuer des cultures diff¨¦rentes en plein champs et sous
les arbres.
Cette constatation milite en faveur de l'id¨¦e d¨¦veloppee par
DANCETTE (1968) d'organiser le paysage par des bandes boisees en Faidherbia
albida sous lesquels seraient cultivees les c¨¦r¨¦ales alors que l'arachide le
serait dans l'inter-bandes.
CONCLUSION
La m¨¦thodologie propos¨¦e pour l'etude de l'influence de Faidherbia albida
ou d'autres arbres sur les rendements des cultures permet de mettre en
evidence des variations de production en fonction de la distance au pied de
l'arbre.
Ces variations n'avaient pas encore ¨¦te montrees avec autant de
pr¨¦cision sur le mil,
ni d¨¦celees pour l'arachide.
Cette m¨¦thodologie semble
suffisamment fine pour mettre en evidence des effets de l'¨¦mondage si,
en se
cantonnant dans une classe de sujets de gros diametre,
on ¨¦tudie 3 classes de
houppiers bien distinctes: non Bmonde, 40% et 70% d'¨¦mondage.
N'oublions pas cependant que cette technique est relativement cher-e: pour
l'¨¦tude de 21 arbres,
un total de 7.900 m2 de surface cultiv¨¦e,
soit 168
placeaux, ont ¨¦t¨¦ entierement recolt&, sech¨¦s, pes¨¦s, battus, egouss¨¦s,.,.
11 serait donc souhaitable, pour la poursuite d'une telle experimentation
d'y associer un certain nombre d'observations complementaires permettant de
mieux apprehender
les ph¨¦nom¨¨nes observes.
Ces observations concernent la
ph&iologie de l'arbre,
son influence sur le micro-climat (vitesse des vents,
repartition des pr¨¦cipitations, humidit¨¦! relative, humectation du sol,...),
l'importance des retombees organiques,
les caract¨¦ristiques p¨¦dologiques et la
nutrition des plantes cultiv¨¦es.
16
f
i
k


IOGRAPHIE
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18

Figure 1
DISPOSITIF D'ETUDE DE L'INFLUENCE DES ARBRES
SUR LES RENDEMENTS AGRICOLES
PARCELLE TEMOIN
(arachide 25 m2)
(mil 50 m2)
limite moyenne
approximative des houppiers
r\\ des ¡°7¡± echantillons
Placeau 1
-----\\A/
25 a2 \\
/cl/'
/----= \\/\\
A
\\
Placeau 2
25 m2
Placeau 3
25 in.2
Placeau 4
50 m2
Placeau 5
75 m2
Placeau 6
100 m2
Toutes les parcelles
d'observation sont dans
PARCELLE TEMOIN
la m¨ºme parcelle cultiv¨¦e
.
.
a plus de 20 metres
par le m¨ºme paysan
de tout arbre
avec la m¨ºme culture

Figure 2: UTILISATION D¡¯UNE CORDE POUR LA DELIMITATION
DES PARCELLES ECHANTILLON
rep¨¨re de d¨¦part
Tableau
: LONGUEURS DE CORDE A UTILISER POUR LA DELIMITATION DE
PLACEAUX
CIRCULAIRES CENTRES SUR UN ARBRE EN FONCTION DU DIAMETRE DE CET ARBRE
longueur de corde ¨¤ utiliser (cm) pour chaque
rep¨¨re
d i am¨¨tre
surface de placeau (m2)
d e 1¡¯ arbre
35
50
7 5
12s
200
300
____________________------------------------------------------------------
1
20 cm
596
829
1009
1293
1587
1986
2
30 cm
612
845
1025
1309
1603
2002
3
413 cm
628
862
1041
1325
1619
2018
4
50 cm
645
878
1057
1341
163s
2034
5
60 c m
661
894
1073
1337
1651
2050
6
70 c m
678
911
1090
1373
liO7
2066
7
80 cm
6!15
928
1106
1 ?In0
1723
2082

Figure 3: UTILISATION D'UNE CORDE POUR LA DELIMITATION
DES PARCELLES ECHANTILLON
corde
La d¨¦limitation
des
placeaux s'effectue en joignant le rep¨¨re
utile
(voi i-
tableau ) au rep¨¨re de depart et en effectuant une rotation autour de l'arbre

FIGURE 4
INFLUENCE DE faidherbia albida SUR LES RENDEMENTS DU MIL
rayon
moyen du houppier
3 4 5 6
7
h)
-
Rendement grain en quintaux par ha
V
0
moyenne des 8 meilieurs
parcelles
moyenne des 3 moins bonnes
parce11 es
arbres r-t
u
.--- . . . . . . . . . . . . . . -¡¯ ¡±
Y
9,
y
+ 11
,
\\¡°¡±
,ci7;
Q \\
v
A
\\
0
\\ 0
A
V
¡®.
.\\
2
\\ ¡®. 0
A 5
e I . . .*.... . . . . . . . . . - -0 9
0
v
v
v
v 10
I
L
t
. . . . . . . . . . . ---L-->
1 9 9
345 446
564
7 1 9
8 9 2
T¨¦moin
distance au tronc
(cm)

INFLlJENCE DE faidherbia albida SUR LES RENDEMENI%
Du MIL (moyennes des 8 meilleures parcelles )
FIGURE 5
kgtha
RENDEMENT EPIS
1500
1000
. . . . ,. , . . -l
N
199
345
446
56:
719
892 cm.
4f
T¨¦moin
DISTANCE
au tronc
FIGURE 6
RENDEMENT GRAINS
1000
600
4. . . . . L_
,
199
345 446
564
719
892
J
cm
*t¨¦moin
DISTAi;C,f
au frcnc


FIGURE 7
POIDS.MOYEN D'UN EPI
40
\\
i
30
&
199
345
L
1
!
446
564
719
I
892 cm.
T¨¦mo'in
DISTANCE
t;
1
au tronc
9
FIGURE 8
POIDS DE GRAINS PAR EPI
31
\\
I
d
¡¯ /
\\
Y,..a,
20
**
199
,345 446
564
719
892 cm
l
t¨¦moin
DISTANCE
au tronc


-..
.
._-.
;G
INF!+KNCk DE faidherbia albida SUR L& .RENDEMENT.S
::
Du¡¯ MIL ( mc&n~es des 0 meilleures parcelles )
FIGURE 9
EPIS PAR METRE CARRE
SP.. . . . .+
199
345 L46
564
719
892 cm, '
T¨¦moin DISTANCE
au tronc
FIGURE 10
%
RENDEMENT AU BATTAGE
70 -
II
199
345 446
564
719
092 cm
4
-t¨¦moin
DISTANCE
au tronc

INFLUENCE DE faidherbia albida SUR LES RENDEMENTS
1
DU MIL ( mwenks des 8 meilleures parceltes )
l
I
.
FIGURE 11
POIDS DE 1000 GRAINES
\\
I
n
199
345 446
564
719
892 cm
1
T¨¦moin
DISTANCE
au tronc

les non .parqu¨¦esl
RENDEMENTS GOUSSES
\\
II
\\
I
\\
i
\\
/O
I
\\
/
.**
I0
f!J
199
345 446
564
719
892 c m
B
T¨¦moin
DISTANCE
au t r o n c
FIGURE 13
Qx/ha
RENDEMENTS FANES
1
,,
I
199
345 446 564
719
Y
892 c m
t¨¦moin
DISTANCE
0 V a r i ¨¦ t ¨¦ 73-30
g r a i n e s t r a i t ¨¦ e s
au tronc
0 Parcelles non parqu¨¦es
l
Parcelles parqu¨¦es

INFLUENCE DE faidherbia a\\bida SUR LES RENDEMENTS
DE L¡¯ARACHIDE (@ p a r c e l l e s p a r q u ¨¦ e s - 0 parcetIcs n o n p a r q u ¨¦ e s )
FIGURE 14
RENDEMENTS GOUSSES
0
//
/
,
/O
0
,*¡¯
/
Y-,
l \\
II
10
I
.¡¯
i,
l-
o+y¡¯
/
l ¡®*
.i
I FIGURE 15
,*
RENDEMENTS FANES
N \\
/
1.
a'
t
1nt
\\
,¡¯ ./----0
o----¡® ¡®.
--z-cm-------
t¨¦moin
DISTA:rCE
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2!J
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