DYSiFG ’ SECRET;?R IAT ‘i%TAT ...
DYSiFG
’
SECRET;?R IAT ‘i%TAT
REPUBL IWE DU SEMiGAL
X
Lk RECHERCHE SCIEMTIFIQUE
ET TECHMfWE
<.
PR IHATURE
COi~TRINJTION A
LA COMMAISSAN’CE .SQCI.G-ECONOMIQUC
DE L A ZONE D E iW@?,$& (DPT, DE SiW3EY>
.
PAR DESIRE Y t SARR
li
fNSTiTUT SENEGALAIS L9.E RECHERCHES AGRICOLES
(1, S, R, A,)
INTRODUCTION
- î Objet de
1’Etude
- 2 E t e n d u e d e I’Etude
C h a p i t r e 1.0 PROJET DE MISE EN VALEUR DES TERRES DECK DE NDIEMANE
A - Objectifs
du projet de mise en valeur des terres deck de
Ndiémane : évolution
dans le temps.
l/- Rapport de 1'Inspection Régionale
de l'Agriculture de
la Region de Diourbel
- Septembre 1968.
2/- Réunions
du 29 Octobre 1976
2;1- Réunian
tenue a
la Préfecture
de Bambey
2-2.
Réunion tenue à la Gouvernancc
de Diourbef
3/-
C.R.D. special
tenu à Diourbel le 7 Juin '1979
B - Recherches préalables à l'élaboration
du Projet de NdiBmane
l/- E t u d e s Gcologiqucs
l-l- La nature des s o l s
1-20
La pluviométrie dans la zone
1-2-a-
Moyenne pluviométrique de
1971-1979
1-2-b- Tableau
des besoins en
eau de cultures
2/- Création
d’un, point test
: le
F’apem de Ndidmane
Z-l- Objectifs
2-2- RBsultats
Chapitre 2.- ETUDE SOCIOLOGIQUE DE LA ZONE DE NDIEMANE
ET PRINCIPALES
CONTRAINTES OBSERVEES,
1 - METHODOLOGIE
A - Etude Générale
l/- Entretien sous forme de questionnaire
2/- Echantillonnage
B/- E t u d e d e c a s
l/- Utilisation
de fiches
d’enqu&te
l-l- Fiche foncière
du champ
'L-2. Fiche d'exploitation et
du matériel
? ? ? ? ? ? ? ? ?
-2-
l-3- Fiche de Cheptel
1-b Fiche des carrés .et
ménages
2/- i46thode d’entretien wec les paysans
IX --PRESENTATiON ET ANALYSE XS RESULTATS
II - 3 - LES DONNEES DEMOGRAPHIQUES
A/- Dbmographie gént5rale des villages périphériques. de 1e1 zone
d u P r o j e t ,
l- Type d'unSt6 d'habitation
Z- Evolution de la population des villages p4riphériques
d e 19’68 à 1 9 7 9 .
3- Mouvements
des populations
3-?- Nature e t
causes d e fiouvements
3 - ? - a - Mouvement d e s 75 à 210 a n s
3 - 1 - b - I+ouvement des 20 à 35 a n s
3-2- Conséquences socio-économiques des mouvements de
p o p u l a t i o n s ,
3-2-a- Navetanes m a r i é s
3 - 2 - b - N a v é t a n a s n o n mari6s
B- Importance des mouvwents
des populations
4-l- à NdiQma,ne
4-Z-- à flatta1
8/- Eétude d e c a s
?- Population totale
par Bge at p a r s e x e : p y r a m i d e d e s Ages:
Fig (1)
- Ndiémane
Fig
(2)
- Ndeck
Eig ( 3 )
- - B a t t a l
2% :j$psrtition d e l a p o p u l a t i o n pEî% carrb e t
ménage
Z-1- Rdpartition CI-JC la
population : cas du village de
Battal.
?
Z-l-a- par carr&
Z-l-b- par ménagt?
2-1-c- r é p a r t i t i o n d e s m é n a g e s p a r c a r r é
z-.2- Répartition
de ïa population : icas du village
de Mdîérnene
%-2-a- par carré
2-2-b- par ménage
Z-2-45 r6partition des ménages par carr8
3 -
Taux d'activite
de la population
3-19 Population active Normes
Z~SJR.~.~(MI)(
)
3-Z- Population active
Normes na~i~n~~~~ (ml
3-3~ Population par
carr6 et mtsnage Normes Nationales
- Cas de Battal
- Cas
de Ndiémane
- Cas de
Ndeck
II - II - ETUDE FONCIERE
A/- Ce
systémo foncier traditionnel
l- Nature et délimitation
des lamanats de la zone
1-l- Nature
des iamanats
l-l-a- Lamanat de droit do feu de Ko Bale
Ran
- Généalogie
- Observations
l-l-b- Lamanats de droit do
hache o les deg
l-l-c- Lamanat de droit de llsabotfl
l-2- Délimitation
des lamanats de la
zone
1-2-a- Situation initiale
1-2-b- Situation actuelle
2-
Modes d'acquisition des Terres dams le
syst&me foncier
traditionnel.
2-l- Transmission de la torrc
2-l-a- par héritage
2-1-b-
par don
2-2~ Tenure de la terre
2-2-a-
le système de prêt
2-&b-
le systéme de gage
- Importance
du syst&me à Battal
B/- La loi
no 64-46 du 17 Juin 1964 relative
au Domaine
ne1
de la
Région.
l- .Objet de la
Loi
2- Moyens de la Loi
2-l- Loi
no 72-02 du 1/2/1972
Z-2- Decret no
72-128 du 17/10/1972
-4-
l-2- C o n s é q u e n c e s d e l ’ u t i l i s a t i o n
d u matericl *
a g r i c o l e s u r l ’ o c c u p a t i o n d e s t e r r e s .
2 - L a v i e a g r i c o l e
Z-l-
S t r u c t u r e d ’ e x p l o i t a t i o n d e b a s e l e
N g a k
2 - 2 - y : )
-+rtif-ion des !$?l2gCS pC:T car&
. :
%3.:. N a t u r e d e s
c u l t u r e s
2-3 a - C u l t u r e s v i v r i è r e s
2’4
-b- C u l t u r e s de r e n t e
:.3- N a t u r e d e s
cultures e t o c c u p a t i o n d e s s o l s : c a s
d e p a y s a n s s u i v i s de Ndi&one :
- campagne 1978/1979
- campagne 1979/1980
B/- LE SYSTEME PASTORAL
1 -
Nature e t i m p o r t a n c e d u c h e p t e l p o u r l e s t e r r o i r s d e
Ndiémane e t B a t t a l .
2 -
Les v o i e s d e p a r c o u r s d u b4tail
3-
Rblc d u t r o u p e a u
dans la vie des paysans de la zone
3-1- R6Xe Economique
3 - 1 - a . f e r t i l i s a t i o n d u s o l
3-1-b- c a p i t a l p r o d u c t i f
3-1-c- 8pûrgnc c o l l e c t i v e
3 - l - d - rAle d o n u t r i t i o n
;z
3-2- A3l.c s o c i a l d u t r o u p e a u
-
3 - 2 - a -
e n CES C~C dec8s
3 - 2 - b - e n
c a s de mariage
3 - 2 - c - p r e s t i g e d u side ynl n a k
C/- LES REVENUS EXTRA-AGRICOLES
- Pratique
d f embouche
- Commerce Ue d é t a i l s
- ETUDE DES PRINCIPALES CONTRAINTES
DE LA ZONE
if--L:: PRoBLtMES D’EAU DANS LA ZONE
1 - D i f f i c u l t é s d ’ a p p r o v i s i o n n e m e n t e n e a u
2 - L e s p o i n t s d ’ e a u desservant l a z o n e
2-1, Les forages
2 - 1 - a . F o r a g e d e l!#&ndok
2 - l - b - F o r a g e d e BûbM
Z - l - c - F o r a g e de Ngascop
f-
3- Effets de la Loi sur le syst&me foncier tradition-
ne1 :
les litiges
fonciers ;
3-l- Causes et modes d3t règlements “des litiges
fonciers.
3-l-3-
Cas de pret
3-1-b-
Cas de gage
3-l-c-
Cas d’héritage
3-1-d-
Cas de don
C/- Etude de cas
1- Cadastre des terroirs de Ndiémane et de Battal 1:
cf annexe 1 - annexe 2 o
2-
Données foncières des terroirs de Ndiémane et de
Battal.
Observations.
Z-l-Superficie
occupée par carré et par
ménage : cas de Batti?l.
2-2-Superficie
occup6e par carré et par
ménage : cas de Ndiknane.
II - I I I
- LES ACTIVITES DE PRODUCTION DANS LA ZONE
A/- Le systéme aqricole
l-
Le matériel agricole
l-l-
Nature - Origine et Importance
l-l-a- Cas de
Ndiémane
- MatBric total du terroir
-
Cheptel de traction
1978/1979
- Répartition du matériel agricole et
mgnege
exploitant
- Répartition Au
cheptel de traction par carré
et
ménage
l-l-b- Cas de Battal
- Matdriel total du terroir
- Cheptel i?e traction
- Repartition
du matériel agricole et ménage
exploitant
- Répartition du
cheptel de traction ménage
exploitant
Observation
-6.-
2-2- les puits de village
Z-Z-a- Dimb
2-2-b- ND;~W
2-2-c-
puitg dt? Ngas seidc
f3/- LES INFRASTRUCTURES SOCIO-ECONOMIQUES DE LA ZONE
l- Bois
de chauffe
2- Bois 30 construction
CONCLUSION GENERALE
Qu'il me soit
permis de prgsenter
mes remerciements triés
sincéres à toutes les personnes ayant contribué à la réalisation
de ce travail
notamment :
Aux enquêteurs i: Emile SENE - Mary MBATHIE - Mer FALL
0
et Sakoura BADIANE.
.
Au topographe
Antonin DIOUF
Pour leur collaboration.
---------.ew
---1w-11-1-
Le projet de mise en valeur
des Terres
Deck de
NdiBmane dans le
cadre duquel nous avons mer16 ce travail, s'inscrit dans la politique
gouvernementale d’amhnngemant des espaces ruraux.
Elaboré au niveau rdgional,
cc projet est financé par 1’LlSAZD.
Agence pour le Développement International, zt figure dans le cinquième
Plan rkonomique et social réajuste.
Son objectif 9 t e l
qu’il a étts d é f i n i l o r s d u c o m i t é r6gional d e
developpement (CRD spécial)
tenu & le Couvernance de Diourbel
le 7 Juin 1979 est D
f’Promouvoir
une agriculture motorisdc par l’installation de
jeunes scolûrisAs en rupture
de bancs sur
des unités individuelles
de 8 21 12 hectares”.
Les unités seraient réparties comme suit :
230 exploitations dites de type A, rQservEles aux jeunes
colnns
scolarisés.
130 exploitations dites de type
0, visant le décongestionnement
des villages périphériques à la
zone du projet.
Une telle orientation rbpond-elle a l’adjectif d’ami5lioration
des conditions de vie des paysans que dcit poursuivre tout projet local
d'aménagement rural?
Certes, l’observation du milieu Scologique c’est-à-dire des
sols et du climat
est nécessaire
pour mettre le Projet
de Ndiémane dans
les conditions favorables de viabilitd. Mais,
btant entendu qu'un projet
n'est viable que s’il est detorminb dans les conditions sociales oh il
s’exerce, la
connaissance i*c l’environnement socio-économique,
en
d ’ a u t r e s tsrmcs, l’btuse dea différents problllmes inhgrents à 1s
présence
de l'homme est nécessaire.
1/- OBJET
DE L'ETUDE
Il s’sgit grâce à l’observation directe
d‘une part et d’autre!
part aux différentes
cnqu&tes men6s sur le terrain de rd;?ondrc à la
question : qu’elles sont les contraintes socio-Economiques du milieu
que la réalisation du Projet
de Ndiémane devra au prealable s
'of forcer
de rbsoudrc, ces contraintes déterminflnt la forme et la taille des
unités de production existantes
dans la
zone et devant guider le modéle
et surtout
l'efficacita iIcs structures 33 mettre en place.
L'objet de cette Qtudc est, grâce
à cette connaissance des
contraintes
du milieu, .‘q
L! ZI contribuer à In dofinition d’une orientation
nouvelle Ju Projet
de Ndiémane.
2/- ETENDUE DE L’ETUDE
-9-
La recherche des contraintes du milieu nous a amen8 &
procéder :
- à uns étude g6ndrale des problhmss que rencontrent les
habitants des villages
périph6riques à la zone du projet. Ces villages
sont : Babûck - Barry
Nlioncl~~l - Bakasom - Rata1 - Ndiémane -
Ndeck .-
Ndandol Sessène -
SobEme - Knurty
- K, Waly Fotma.
Cette étude vise
à déterminer - la pression Gmographiquo
en vigueur
dans ctis villages - l’origine (Je ces villages
- l'ensemble
des difficultés que vivent les villageois - l’utilisatiçn
que ces
villageois
font 3es ressources du milieu et partant, leur
attitu& en
face du projet
de mise en valeus des Terres Occk de Ndiémane,
- CI une étude exhaustive pour les villages
dc Ndiémane et de
Batal axée sur trois domaines particuliers.
- Un0 analyse llémographique visant à determiner la ;;rcssion
dgmographique
s'cxorçnnt dans ces villages
ainsi que le taux d’accrois-
sement de la
population. Elle nous a permis
par ailleurs de (léterminer
1~3
population active suivant les normes nationales et 10s normes ISRA.
-
Une étude fonciL*re ayant pour objet de definir les dif-
fdrents
modes de tenure et de rbpartition des terres dans le syst&me
foncier traditionnal. Par ailleurs, cette etude foncière nous a conduit
B l’analyse
des effets ile
la loi nO 64-46 relative
au Aomaine national
mr:r.’ l e syst8me f o n c i e r trûCitionnc1,
- Le troisi&me
point de cette étude de cas, est constitua par
l’analyse 40s a c t i v i t é s 32 production
dans la zone i=n insistant
particulierement s u r l e matoricl agricole, Btant
ilonné son impact
dans
l’occupation des espaces.
Cette analyse Uemoyraphique li&e à
l'dturlc fonciére et à
l'équipement en matGrie1 agricole nous a permis de ddterminer pour
chaque village la superficie
cultivable par
actif.
Donc, grâce
à 1s connaisssnce des contraintes
qui @sent sur
les
hommes et ne manqueront pas de constituer des obstacles à la r&a-
lisation ~!u Projet de mise en
valeur des Terres
Qeck de Nditsmane,
définir
les éléments pour une reorientation qui rende ce projet viable.
-lO-
CHAPITRE 1 - PROJET DE MISE EN VALEUR DES TERRES DECK DE NDIEMANE
Ce projet qui avait pour but initial d’exploiter les possibi-
lités des terres lourdes
do Ndiémane, devait essentiellement consister
B la mise en
place ds E33
axploitations de 9 hectares chacune sur une
superficiû
de
10.000 ha dont 2,500 se trouvent
dans la r6gion de Thiès,
La mise en application
d'un toi projet
d'aménagement devait
permettre par ailleurs, la réinstallation de 2500 Et 3000 personnes
an provenance des zones periphériqucs surpeuplées mais aussi permettre:
- l a p r a t i q u e 3e l’ûgriculture
intensive
- l a rés:-rption du déficit vivricr
- l ’ u t i l i s a t i o n d e la traction bovine pour
toutes les façons
culturalas,
Cette mise en valeur
des terres
de NdiBmsne s’avère conforme
aux directives pour l’aménagement des espaces ruraux.
Elle se prnpo-
serait de r B :-’,,ondre par ailleurs & l’urgence
qu'il y a de d6lester
la zone environnante surpeuplee et Je p a l l i e r
au déficit vivrier.
A/-
OBJECTIFS DU PROJET DE MISE
EN VALEUR DES TERRES DECK DC
NDIEMANE "o EVOLUTION DANS LE TEMPS.
I/- R a p p o r t de l ’ i n s p e c t i o n r é g i o n a l e d e l ’ A g r i c u l t u r e de
l a RGgion d e D i o u r b e l - Septembre 1968.
C e r a p p o r t intitul8 : Prcjet d’Aménagement d e s T e r r e s
Deck
;le Bambey marque la première Qtape
du Prajct de NdiBmane. Selon ce
rapport,
c e ;:,rojct p o u r s u i v a i t
un d o u b l a o b j e c t i f :
- permettre l e d é c o n g e s t i o n n e m e n t d e l a z o n e sérèro pdriph&-
riquo surpeuplée.
- p a l l i e r a u d é f i c i t v i v r i e r p a r l ’ i n t r o d u c t i o n d e
nouvelles
techniques c u l t u r a l e s .
Initialement 9 ce projot couvrait
une superficie appartenant
aux rdgions
de Thiés - Sine Saloum - Diourbel. Il consistait en la
création
de 833 exploitations do 9 hectares
chacune superficie
d e 1 0 . 0 0 0 h e c t a r e s B sm&nager.
2/- Les réunions du 29 Octobre 1976
Z-l- RJunion
tenue B la Préfecture de Bambcy
Lors de c e t t e r é u n i o n
.?ont l’ordre
du j o u r é t a i t :
“La c o l o n i s a t i o n d e s T e r r e s
Nleck de Ndiémane” et B l a q u e l l e
assistaient :
Le Préfet - le Sous-Prbfet -
u n Re;)rdsentant d u C.N.R.rA. l e
Chef d u Soetcur Agricole -
un
Roprbsentnnt (le la
SODEVA - le Chef
du Secteur de
l'Elevagû, une nouvelle donnge fut introduite par le
PrBfet : celle de l ’ o r i e n t a t i o n v e r s l a politique de fermes pilotes.
Au cours do c e t t e rdunion, l e Représentant eu
CNRA a m o n t r é q u ’ i l
fallait continuer sur la premibre o r i e n t a t i o n A s a v o i r :
Le d&congestionnement des villages
envirannnnts surpeuplés
e t n e p a s rotcnir le système do fermes pilotes dont il a montré les
cbt6s néfastcs.Cetto proposition
fut retenue, Celui-ci fut choisi
rlRll?- ~nnnAnh‘..C.T.. l- fia!.---*
_
-
-* . .
Par ailleurs, la superficie à
aménager qui était au d6part
,
do
10.000 hectares 3 ét& estimec à 6.000
hectares appartenant
uni-
q u e m e n t à la rbgion dc Diourbel,
Cotte superficie allait alors être
c!ivisc?e en quatre bltics de 220 parcelles
chacun ayant 12 hectares
chacune soit
un total c-k 480 parcelles h cr0cr.
Z-Z- RBunion tenue ?I la Gouvernante de Diourbel
E n o u v r a n t les travaux JC c e t t e rbunion,
B lnqucllc Btaiont
représentés
tous les services
rggionaux do d6velippement entre autres -
le sorvicc régiiinûl de la Promotion Humaine et celui de l’Enseignement
Moyen Pratique, le Gouverneur :jevait dire d’une part la préoccupation
du Premier Ministre
quant 3 la colonisation des terres à aménager :
“La reconversion des jeunes scolarisés
e n chomage permanent
d a n s la production i”,griccle” e t d’autrti p a r t , le souhait de celui-ci
qu’au niveau régional, lui
soient faites des propositions en rapport:
avec l”exp&rience des fermes pilotes
du Sine-Saloum.
Cette introduction faite, les d6bats furent axés sur les points
suivants9sans
qu’une solution a proprement parler ait et.6 arr&tée :
Fallait-il cr@er des fermes pilotes ?
0
.
F a l l a i t - i l i .,, !. zntcr les quatre blocs la même annte ou
èchelonnGr l’implantation
en quatsc ans ?
Les
discussions n’ayant abouti h aucune :I&cision, une commission
f u t crbSLi q u i devait Qtu;!ier et statuer sur l’onsemble de ces probtimes.
Il fzwdra cependant attendre le Comit& Régional de Développement
(CR!I)
spdcial tenu le 7 Juin 1979 pour voir se dessiner l’orientation donnée
au projet de
mise en valeur dos terres
Teck C~C Nciiémane.
3/-
Le C.R.D, sp$cial tenu à Oiourbel le 7 Juin 1979
Tirant
les csnclusions ;ies travaux du Comité Régional de
Développement au cours duquel deux rapports
nvnient fait
l’objet de
discussion :
. Le rappcrt
de la SODEVA intituld : Projet do mise en valeur
des terres Lourdes
de Ndiémame -
Novembre 1978.
. Le rapport de la Mission FAO/SODEVA
visant la finalisation
du P r o j e t D
- Premibres
conclusi:ins et propositions - 12 Juin 1979
Le Ministre du Développement Rural qui pr6sidait la
s8ance
deva.W. a f f i r m e r :
“ L ’ o p t i o n d’integration
des Jeunes reste maintcnuo”, Il devait
cependant
scuhaitcr
qua soit Qtabli un Qquilibre optimum
en superficie
e n t r e
l e s p o p u l a t i o n s ;37 i n s t a l l e r c ’ e s t - h - d i r e , entre les exploitations
de typo R e t colles de type
B.
Le Gcuverncur devait
quant h lui, insister sur le caractère
régional du Projet
dont 1
‘exécution s e r a
é t a l é e sur q u a t r e ( 4 ) a n s
à raison d ‘un bloc par an.
._
Au cours de ce C.R.D, S@ciai, il fut annoncé par le repré-
sentant du C.N.R,A. que la superficie des terres incultes &tait de
1) ordre de 3.000 h 3,500 hectares et
non 6.000 hectares. Cela,wb pour
effet d’amener les re.sporlSElblcS rbgionoux à souhaiter
que soit accc518rQ
le processus de ddclaratiûn de la
zone comme zone pi3nniGre
afin d’Gviter
de nouvelles im;!lantations de
,;aysans.
Au sûrtir
[Jonc de ce
C.R.D, spécial consacré au Projet de mise
en valeur des Terres
dock C~C Ndi6mano 9 pour lequel. la
SODEVA fut con-
firmée maftre
d'oeuvre, Ilobjet et l'étendue du projet
sont définis
comme suit :
- Objet :
Le projet de
misa en valeur
des Terres
deck de NdiQmane vise
un double
objectif : - promouvoir
une agriculture motorisée
par l'inc-
tallation
de jeunes scolaris&s sur des unitds individuelles - exploi-
tations de type A-permettre
un décongestionnement de villages
péripheriques
par l'installation de paysans - exploitations
de typ? B
- pallier au d&ficit vivrier de
la
zone.
- Etendue a
Quant% son étendue le projet
de Ndiémane couvre une superficie
de 6.000 hectares
au Sud de
Bambey. Cette zone est Situ&e
dans la r5gion
de Diourbel,
DGparteocnt de Bambey, Arrondissement de Ngoye.
Elle est du ressort territorial
de trois
communautés rurales,
dans lesquelles se trouvent
les villagos oh ncus ovnns men6 l'cnquete :
.
Communauté rurale
de Ndangalma
.
Village de Baback
. CommunautC rurale dc Ndgndol
Villages
de Ndondol - Ndeck
- Ndihmane - Bakapom
. CommunFut rurale de Ngoyc
Village de Batal Sessène - SobBme - Barry Ndondol-
Kourty
- K. Waly Fatma.
Financement o
Ce projet est
finance pour une
enveloppe de 480 Millions par
1’U.S.A.I.D.
B/- RECHERCHES PREALABLES I\\ L'ELABORATION DU PROJET DE NDIEMANL
Dans la dcnomination du projet
de NdiGmane, deux 616ments
rentrent en
jeu, qui dAterminent la nature
des cultures h dCvelopi>er -
ce sont : le sol et le climat,
-13”
L e s c o n c l u s i o n s Gc toiles études n e p o u v a n t d i r e c t e m e n t ê t r e
appliquees
a u m i l i e u
p a y s a n , l a r e c h e r c h e s ’ e s t penchbe s u r l‘expdri-
m e n t a t i o n d e n o u v e l l e s
t e c h n i q u e s d ’ e x p l o i t a t i o n s exig6cs p a r l a
n a t u r e d u s o l e n c r é a n t l e p o i n t d’apïjui et de prevulgarisation
des
e s s a i s m u l t i l o c a u x
(PapemI d e Ndiémane,
1/- Caracteristiques duwlliw
l-1- L a n a t u r e d e s s o l s
I f r e s s o r t
d e l’tltudo pédologique effectuee p a r
P, Bonfils
et J. Faure (1) que
la zone du Projet de Ndiémano est constituée
par
u n e large
b a n d e d e terres
deck q u i s’6ten.t d e Barnbey j u s q u ’ à Fissel.
Ces sols
deck sont constituds d’alluvions sablo-argileuses. Leur
r i c h e s s e e n matisre organique,
e n h u m u s e t a z o t e f a i t q u ’ i l s s e
pratent f o r t b i e n c! l a
c u l t u r e :iu sorgho mais aussi h l’arachide
contrairement aux sols diors qui les bordent et où les paysans
c u l t i v e n t d e l ’ a r a c h i d e m a i s s u r t o u t
d u m i l souna
‘. C e s s o l s deck
s o n t d i f f i c i l e s 3. travailler
à l a m a i n , rl’où
l a n é c e s s i t é , p o u r l e u r
e x p l o i t a t i o n , d e l ’ u t i l i s a t i o n
d ’ u n m a t é r i e l ?!e t r a c t i o n l o u r d e .
L a v o c a t i o n céreali8re de c e s t e r r e s d e v a i t p a r a i l l e u r s
amener au nivcc?u d’une s t r u c t u r e d ’ e x p l o i t a t i o n l u
C . N . R . A . a l a
“Sole Cl’ 21 v i s e r 1
‘ a n a l y s e d ’ u n “systemo t e c h n i q u e d e p r o d u c t i o n ”
s u s c e p t i b l e d e m e t t r e e n valeur les terres
deck (2).
L e s rbsultats o b t e n u s p e r m e t t e n t d e c o n c l u r e q u e l a “rdginn
de Bamboy possé!!e
.jcs marges 3e
dévela;3pement en matiSre de production
a g r i c o l e s u r T e r r e deck”, cette pro3uction
6tant li6e à l’il7I[JortûnCG
d e l a pluviomYtrie
d a n s l a z o n e .
1-Z-
La pluviometrie d a n s l a
z o n e d e 1 9 7 1 - 1 9 7 9
L a c o n s t a t a t i o n q u e l e s s o l s deck,
q u i c o n s t i t u e n t l a z o n e
h am6nagcr9
s e pr&tent à l a c u l t u r e c é r Salière ne saurait suffire.
Il
i m p o r t e d a n s l a rGslisati«n
d u P r o j e t
de Ndiémsne, q u i a p o u r
o b j e t e n t r e a u t r e , de rJa1lier aU
d é f i c i t ViVrier de l a zone, qU@
c o m p t e soit
t e n u de la
.-lcmande 1=n e a u ctcs d i v e r s e s c u l t u r e s
e n rap-
p o r t a v e c l a
moytinne pluviométrique,
Cela
n o u s a c o n d u i t a p r è s a v o i r d é t e r m i n e 1’6volution de l a
pluviomotrie d a n s l a
z o n e 3e 1 9 7 1 à 1 9 7 9 ( c o m p r i s ) e t l a m o y e n n e
pluviom6trique p a r an, 0,. comparer ces rssultats avec ceux du tableau
des besoins en e a u .:!ebcultures. C e l a
d e v a n t g u i d e r l e
c h o i x d e s
variétes B e x p l o i t e r O
( 1 ) cf, bibliogr-phie
E!2)TCHAKERI
. .
4Nr
W. MBOQJ (?)
Eléments psr l’analyse des
systèmes techniques de
production - T e r r e s
Deck d e Bambey.
I-Z-n-
Moyenne piuviombtriquc do
1971 CI 1979
(cf SR/Bioclimotoloqie~
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
! fotxll
, Moyenflo
; 1971 ; 1972 ; 1973 j1974 1 3975 ; 1976 ; 1977 ; 1978 ; 1979 i Période
; Période
?
?
i
;
i
;
I
i
i
!
; 1971/79 ;1971/79 ;
.
!
!
!
!
!
!
!
!
1
.--!
!
- !
l
l
I
1
I
I
1
1
t
!
1 666,7i343,2 1233,O i346,5 i574,O i346,7 i350,O .793,95; 45O;ii 4104,15 i .456,Oi
!
!
!
!
!
!
!
?
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
!
!
!
!
I
-*
Moyenna pluviom&triquc
annuelle du 456,Qi
mm/nn répartie
mensuel-
lement comme suit :
!
!
!
!
!
!
!
! Mois/Rnnbc!
Juin !
Juillat !
Aoot
! Septembre !
O c t o b r e !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!-
!
-!
!
1971
!
47,0
!
168,ZO
!
246,O
!
20595
!
00
!
!
!
7972
; .
35,0
;
64,ZO
;
156,5
;
5595
;
32,0
;
!
1973 ! 00
!
100,O
!
74,0 !
5490
!
5,o
!
!
!
1974
;
3,0
]
1
5590
1
182,0
;
98,O
;
?
197s
! 03
!
90,o
!
281,O
!
182,O
!
21,o
!
!!
1976
;
790
;
34,0
;
132,7
;
118,O
;
55,o
;
!
1977 !
OU
!
81 ,J
!
81,O
!
171,o
!
17,0 !
!
!
1978
f
25J
; . 136,4
;
277,06
;
333,5
1
22,3
i
!
1979
!
121,5
!
64,:1
!
l37o4
! 14,2,6
!
14,l
!
!
1
!
!
!
!
!
!
1
1 .-
!
f
.-
!
-. 1
!
!
!
1
T 0 T rl L,
238J
;
793,3
i 1538,16
i 136!1,1
!
174,l
;
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
!-----
!
-!
!
MOYENNE ?
26,5
!
88,14
!
17G,9
!
15lJ8
!
13,34
!
!
?
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1-2-b- Tableau cles
besoins on eau Acs cultures (1)
M i 1
123 jours
583 mm (sorgho)
M i 1
90 j o u r s
(SOUt’?tl III) 422 mm
Ni. 1
75 jours
(GAM)
327 mm
LCgumineuses :
Arachide
11'5 j o u r s 57-422
528 mm
Arschide
4‘5 jours 54-437
411 mm
Ni&6
7 5 jours
8-21
373 mm
Ainsi, pour roprenJre
les conclusions ii’u service de bioclima-
t o l o g i e d e
EIambey, “les
besoins en eau des cultures varient essentiel-
lement avec 13 longueur de leur cycle v6gGtntif”.
Aussi 9 q u a n d
!Jien lm6me,
la moyenne annuelle de 4S6,ûl mm ne
s e r a i t q u ’ i n d i c a t i v e . Il importe Je s ’ o r i e n t e r v e r s l e s c u l t u r e s ZI
cycle court et
moyen notamment vers
la culture des mils de 90 et 7S
jours du niijb6 de 7 5 j o u r s e t do l’arochidc d e 93 e t Ii35
j o u r s .
2/- Création
d'un point
d'essai : le Papem de Ndiémane
Z-l- Objectifs
Des etudes menGes par le
C.N.R.A. do Bainbey conjointement avec
le service de l’Agriculture do Diourbsl
avaient abouti à cette
conclusion
q u e l a
zone a c t u e l l e
clu prujet comme Ju reste, la p a r t i e
s'dtendant
sur 1~2 rbgion
de Thiès pouvait contribuer h pallier
'lu déficit vivrier.
I l fallait pûur ~312
exploiter les terres rcst&os
incultes et qui
et-aient
constituees p a r l a
t)rinde ile terre deck,
Pour ce faire, 13
recherche
entreprit des essais de systbnes de
culture en sol deck
v i s a n t à dbterminer lc
t y p e 3'assolsment et de rotation fumuro-travail
q u i c o n v i e n t Z3 ces sols.
Un Papcm fut alors créci
en 1969 où devaient
se dbrowlvr ces essais.
Parallèlement
fut instaurd un
systbme do suivis (Je
paysans,
nuxquaLl!i
avaient GtrS c6dGes des parcelles
en deck, afin de c o n f i r m e r
sur des e x p l o i t a t i o n s des
paysans les r6sultats
oatonus par le Papem.
2-2- Résultats
Lea r5sultats
obtenus furent
d'un double interet.
D'une part,
les parcelles
de comportement du Papem ont r6vblé
que les sols deck
se prStent
aussi bien à l ’ a r a c h i d e , su sorgho qu’au mil sauna, Par
ailleurs, ils
peuvent permettre lû divarsificatiûn des cultures ;
gom5o - maïs, szlon les tertmes d u
chef d e l ’ o p é r a t i o n ,
(1)
cf Agroclimatol~giti ap;,liqubs
a L'Économie :fe l'eau en zone
Soudano Sahélienne,
(C. DANCETTE)
‘2
P 0
-16-9
Au niveau des paysans suivis si la ilivcrsification
ne s'est
pas encore faite, les r&sultats
obtenus ont eu pour effet - d'accroftre
le
nombre dc paysans
B vouloir appartwiir B ce suivi,
meme si
derrihre ce souheit il y a le d2sir
inavaub do se voir affecter
une
parcelle de terre, d’encourager
la vulgarisation.
N O U S
pouvons citer 10 cas ide ces
deux exploitants
dont l'un,
sur une superficie de
IlO9 ha en
deck zvcc pour matériel 8
- 1 t r a c t i o n Bquine
- 1 houe sine
- 1 semoir
a obtenu 712
kg d’arachide.
Tandis qu’avec le
m&me matériel, le
second obtenait sur
une
parcelle de 1
,39 ha en dior 311 kg. Tous les deux ayant pratiqué .lc7
fumure fnrte.
-179
CHAPITRE 2 - ETLIDE SOCIOLOGIQUE
DE LA SONE DE NDIEMANE ET PRINCIPALES
CûNTRAINTES JBSERVEES.
1
- METHODCLOGIE
A / - ecude qdnf5rale
Dans le cadre de
l'dtude gLZnc?ralc menée au
niveau des différents
v i l l a g e s , nous avons proc6dV à deux types d’approche.
l/- Entretien sous forme dc iluestionnaire
Afin do connaftre les problémes
qucj vivent les paysans de la
zone, nous av7ns,
en plus do l’observaticn directz, e u d e s d i s c u s s i o n s
avec diPf6rentcs couches de la population, Ainsi,
nous nous sommes
entretenus avec les notables de villagos : <iaraf, conseillers ruraux,
présidents dG coopdrativcs,
prdsident dc la ccmmunaut6 rurale de
Ndondol.
Nous avens chorchi! 8 savoir quel 6teit l’avis des adultes mais
aussi Celui des
jouncs en face de ce projet, Ceux-ci
(dont la prise
de
conscience du ;3roSléme
foncier lib h leur surïjeu~lcment
ne manque pas
d’inqui6ter.
Nous avons diseut
avec des femmos sur
l'ensemble de leurs;
prot1Yic.s et
notamment les corvées q u i pcsent s u r elles.
Les renseignements
obtenus auprès des vieillards
nous ont
e n f i n Bide à retracer ilhistorique d o s v i l l a g e s , h doterminer l e s
lamanats
ayant exist&z!ans 1s zone
ainsi que
la dblimitation des appar-
t e n a n c e s d e s v i l l a g e s .
Ces entretiens
en plus des rcnseiqnements apportés sur 1”cnsemble
d e s c o n t r a i n t e s d u m i l i e u , n o u s o n t permis de saisir l’attitude des
paysans f a c e a u frojet de miso
en v a l e u r (de 12 Yorllt de Ndiumane
apgclée
Koh o Ran (1).
Z/'- Echantillwnage
Pour donombrer
la population des villages périphériques 0 la
zone -lu >rcjet
: Bnback - Bakapom - Rarry
Ndgndol - Ndondol - Kourty -
SessBne - So"*àmc.
Nous
avons choisi
au hasard C:e recenser le quart (%) du nombre
total de carres c e l a n o u s a p e r m i s d e determiner l a p o p u l a t i o n moyenne
par carr6, et partant, l a
population totale de
chaque v i l l a g e .
i3/- Etude de ces
Peur l’btuda de c a s q u i c o n c e r n e l e s v i l l a g e s d e Battal et
Ndiémane nous avons utilisé
differentes fiches
d'enquetes.
.
Des fiches d ’ e x p l o i t a t i o n e t de m a t é r i e l
Elles permettent
dlune part le ddnombrement
de In population
par carr6 9
par Bye e
t
;tar sexe.
/1\\
1..
C.-.-AL
f-
n--
-i&
D'autre part9
elles permettent de daterminer le taux d’%qui-
pement en matdriel agricole.
.
Fiahcs de carrés et
ménages
GrAce 21 c e s f i c h e s ,
nous avons pu rEpartir le nombre de ménages
soit
dépendants soit exploitants par carré pour
chaque village concerné.
. Fiches foncières
du champ
Elles renseignent sur
la nature du sol., la superficie de la
parcelle, définissent les appartenances et leur localisations,
L)e mode
de tenure de la parcelle ainsi
que tous les ayant-droit à celle-8ci.
. Fiche du
Cheptel
P o u r l e s v i l l a g e s d e Ndiemane et Battal, l’utilisation de ces
fiches vise à déterminer le nombre de tetes de bBtai1 et la
nature du
chel)tel.
Elles p e r m e t t e n t p a r a i l l e u r s d ’ é t a b l i r l e r a p p o r t e n t r e l e
nombre
d'animaux envoyés en transhumance et ceux gardes
dans le carre.
-19-
II
- PRESENTATIiZN ET ANALYSE DES RESULTATS D'ENQUETE
I
I
- 1 - @s dcnnées démoqraphiqucs
-
D'une façon gén44rale et ,3articuli&rcment
en milieu
paysan,
une forts jsreasion démc;]raphiquo est
souvent un facteur de desiqui-
libre.
L'augmentation de
la population
active se faisant plus rûpi-
dcment que celle des mcycns 4e p r o d u c t i o n aura alors pour effet de
v i d e r l e s v i l l a g e s
de leurs bras valides, Pour les
cas précis que
nous étudicns, l'augmentation de la porulaticn qui
a en plus entrafné
un morcellement, des Superficies
cultivables, op~Kr conséquence une
très forte concentration des populations
autour de la zone du projet/
A/- Démographie
+5neralc dos villaqes pariphériques de
la
zone du projet.
l/- L e t y p e d’unit6 d ’ h a b i t a t i o n : l c c a r r e
Gbographiquement,
la population
de chaque village de la
zone
de Mdiémane est repartie par carrbs
concession Mbind dans la langue
de la région.
Si dans une pursi:~ectivti Gconomique, il arrive quo cc carre
corresponde h l a structure ilr:
base 2 partir dc l a q u e l l e s ’ o r g a n i s e
l’activit6 a g r i c o l e q u e
nous appelons Nqnk, c’est l’asiject social
du Wind, c’est-h-dire, le carrd
en tant que cadre do
vie communau-
t a i r e C)ui, dans cette
analyse &$magrnphiquo, nous intéresse.
Etant donnée l’organisation sociale gcrontocratique qui
caracterise le
monde sé333w. nous pouvons ;16finir le
t4bin:J comme :
L'unité .d'habitation autour
d'unc autoritb morale, l’autorité
du
chef de corrS - Yal
Mbind -
d'une famille
gtendue.
C e t t e f a m i l l e 2tendue’
regroupe Xc plus
souvent autour
du
chef de carrd
soit dos menages cconomiquement dependants de celui-ci,
s o i t , des mEnages dits exploitants c’est-&-dire qui
n'ont Se commun
avec le chef du carre que la
concession ot qu’unissent des liens de
parenté, mais. qui
sur le plan bconomiquc,
sont ind6pendants,
Ainsi les membres’
de ccttc famille étendue
sont généralement pour les
villages où nous
avons mon6 l’cnqu8tc :
- les dpouscs d u
chef de c a r r e
- ses onfants et leurs épousoe
(mcnages)
- des
fois ses ncvcux, des cousins - tics ;jetits fils
- s e s freres e t l e u r s é p o u s e s
(menages)
- l-1 mere du
chef de c a r r é
- Il arrive
qu'on rcncontro
dnns le carr6
une soeur divorcee
d u chaf. I l
geut a r r i v e r q u e d a n s l e carrb v i v e l e père du
chef de
carr6, C’est le cas lorsque, l e parc e s t troï) Bgé p o u r p o u v o i r rcpré-
s c n t e r le carr5 p a r t o u t ou
cela est nQcossaire, P o u r c e c a s , l e
chef
du carr6 sera c e l u i
qui i!irige l a p r o d u c t i o n , L’autorite morale c’est-
a-!-Jirc l e t r a i t
d'union, de tous sera alors le p&rc
meme s’il se fait
représente ;;E!r a i l l e u r s .
-2o-
Cola nous amène 2 dire que le r6le du chef de carré est
Fan:-lamental. C'est lui qui repr&sonte l'unita d'habitation constitu8
par l'ensemble des ménages vis-a-vis
do l'exterieur.
Mode de résidence, le
carré dont la taille Varie$
comme nous
l'avons constaté de 3 %. 45 individus, est 2 la base de la formation
de groupes solidaires
et permet
de déncmbrer la population des villages
concernés.
2/- Evolution de la population des villages pkiphériques de 1968 i3 1979
Pour
l‘btude de cette évolution de fa population, il est
important de
noter que le fait do comparer les chiffres du recensement
administratif avec les rbsultats
obtenus à partir de notre
étude de
terroir
peut ne pas relater
la rSalitB. Aussi
svons-nous choisi
de
comparer le recensement administratif de
1968 avec l'enquete démogra-
phique de 1379 auxr,ucls
nous avons adjoint la population des villages
dbterminoe à p a r t i r de n o t r e travail.
!
!
!
!
!
-!
!
Année
! Population !
! Taux r-1’ accroissementi Résultats !
!
V i l l a g e ?
1979
1963 !
! r'je la population/an!dfenqu6te/7Y
!
!
!
!
!
!
1
-'
?
!
!
!
!
!
!Baback
!
288
!
591
!
9,56
?
662
!
!
!
,Bakapom
!
!
!
!
219
!
315.
;
3,Y
397
!
!
!Barry Ndondol !
887
!
1002
i
1917
!
1536
!
!
IBattal
!
629
!
.
!
!
738
;
1,57
!
!
!
1892
!
Ndeck
!
401
!
434 !
0 9 7
!
554
!
N;?iémane
!
746
!
835
)
l,O3
!
1114
!
!
!
!
!
NdondoP
!
839
!
1294
!
4 Y
9
!
1732
!
Sessbnc
!
517
!
607
;
!
'1,5L1
!
!
?
!
734
!
!
!
!
!
1
-*
!
!
!
!
!
IT 0 T A L
!
4526
!
51316
!
241~46
7:
!
8721
!
!
!
!
!
!
!
?
?
!
!
!
!
Clbservations :
Tl existe pour les villagos
de Baknpom et de Ndeck un
mouwment
do déplacement
des populations vers lo village de Ndondol.
La raison,
+‘a;lr&s
\\-
les ronseiyncments
obtenus reposa principalement sur le
manque
L'eau mais
aussi sur lu fait
que Nd:~n::lol dispose de nombreuses infras-
tructures sotie-économiques.
3/- Les mouvements de population
L'analyse des mouvements ds population visc B répondre
aux
questions suivantes t
Qui /Iûrt ? Où va-t-il
7 A quel mnment ? Pour combien de temps
ot pourquoi faire ?
Le dQpart
ne pouvant se justifier
que i3ar l’objectif poursuivi,
il nous
appartient dans cette étude, de voir
quel impact ce phénomène
de migrations cntraine dans la viù socio-économique des villages de la
zone.
Les entretiens avec les
villatrJsois r6vùlcnt deux tyi3C2S do
mouvements :
- l a m i g r a t i o n v e r s ies v i l l e s des jeunes de 1 5 B 20 a n s
- la migration des hommes de 20 3 3 5 an 8 (vers les
zones rurales
de l'Est).
3-l- Nature et cause8 dos mouvements de i~Oj3Ul~tiOnS
3-l-a- Les mouvements des jeunes de 15 b 2U ans
Il s ’ a g i t
surtout d e m i g r a t i o n d o j e u n e s f i l l e s p a r t i e s à
la
recherche
d'un travail de mQnngEro dans les centres urbains les plus
proches : Enmbuy, Biourbel,
mais aussi Dakar et Kaolack d’une part
d’autre
part, du mouvement d’Elbves qui
dans l’optique rie pouvoir pour-
s u i v r e
un c y c l e d ’ é t u d e s s e c o n d a i r e s s o n t o b l i g é s ?c q u i t t e r l e v i l l a g e ,
p o u r l a v i l l e .
Il
convient :;c noter
que ces mouvements, celui tics filles
qui
commence au mois de Décembre pour connaître les premiers retours au
mois de Mai - J u i n et c e l u i des &leves’ du mois :l’Octobre a u m o i s d e
Juillet, restent trbs faibles. Cette
faiblesse s’explique pour les
jeunes filles par In précocité
des mariages d a n s l a r&Gion (b p a r t i r
de 15
ans) et pour les B3èves, par le
taux très bas de scolarisstion
environ 3 %.
3-1-b- Les mouvements des adultes de 20 h 35 ans
L e s e n t r e t i e n s a v e c l e s v i l l a g e o i s et particuliercment avec
d e s pcrsonnrs
ayant h un certain moment Emigre
do leur village
donnent
deux causas essenticllus au mouvement des populations.
.
Le man<;ue de terre dana la zone
.
La rcchercho
d'un rcvcnu mondtaire plus &levd
Pour le premier point, l e surpeuplamont des v i l l a g e s a u x q u e l s
s'ajoute l a possibilit2 grAce ? l ’ u t i l i s a t i o n d ’ u n matdriei a g r i c o l e
de cultiver
de plus larges
espaces' se traduit par
une insuffisance
de terres disponibles pour
beaucoup de familles.
La Loi no 64-46 du 17 Juin 1964, rcfativo au domaine national
prohi’ nnt: 10
syst&mo d e p r ê t q u i a s s u r a i t
h ces familles des terres à
exploiter, le seul recours
pour les jeunes issus de ces familles c'est
l e
navtl?tanst (rig-lnn),
Quant nu second point, il est ccrte8 vrai
que dans l'organi-
sation économique traditionnelle,
lus jeunes sourqas familiaux,
en p.lus
du t r a v a i l à effectuer
dans les champs de l’exploitaticn du
chef de
carra9 avaient leur propro
champ :1’arachidc d o n t l e p r o d u i t d e la
rbcolte l e u r r e v e n a i t intGgralement.
-22-
Ce revenu semSle-t-il pour beaucoup d’entre eux
ne pouvait couvrir
leurs besoins,
notamment ~GUI: ce qui est c!cs prestations matrimoniales
et toutes lus L:fépenses q u i l e u r s o n t afférenteswstituentlaplus
g r a n d e
cause de mi<~ration Aes jeunes.
En effet, si, parmi les émigrants, on
rencontre des persennes mariées, la
plupart des nav6tanes sont des
jeunes
gens en El+20 de contracter mariage
et a qui les parents ne peuvent
assurer le paiement de la dot qui,
comme nous le savons, est trhs elevée.
Qucllc qu'on soit la causa9 ce phénomène, dont nous dtudions
l’importance
dans les villages
de Battal et ~4e Ndiémane, entrafne des
conséquences aussi bien écnn<>miques
que sociales dans la vie des
__
v i l l a g e s de l a
zone,
3-2-oLes cons6quences socio-économiques des mouvements de
populatiwi.
Quand Lien
meme le navétanat qui consiste ;~our les
hommes *
de 20 à. 35
ans A aller se faire sourga
dans des exploitations des
Terres
Neuves ou ailleurs, ne constitue CJGS
le seul type
de mouvement
dans la zone, c'est à l'analyse de
ses consequenccs sur la vie des
villages que
nous allons procéder,
Dans cette
analyse, il convient do distinguer
les navétanes
mariés et Ics
navétanes nnn mariés.
3-2-;t-
Les navdtanos mnri6s
Parmi ceux-ci, certains émigrent
avec leur
famille sr;i.t defini-
tivement, sait pour
unti durdc de deux à trois
ans, en prenant soin cSe
c o n f i e r l e u r s
champs GU de les mettre
en gage comme c'est le cas de ce
paysan du village de Kuurty. Celui-ci
avant d’émigrer
au Sine-Saloum
prit
soin de gager trois champs qu’il avait
obtenu en hcritage : deux
à lO.OOr! Frs CFA chacun et le troisiomc h 3.3ac) Frs
CFA.
Le cas gui, dans cattc etude d e s consdqucnces d u navbtanat n o u s
intercsse c’est celui des nevbtanes mari6s q u i l a i s s e n t l e u r s
femmes
au village. Deux situations sont h consi;érer :
S i la famille restu
dans l e carr6,
il
appartiendra au migrant
à s o n r e t o u r 3’appriZciar et
d'évaluer l'opprtunitt? à verser une
contre-
partie
au chef de carré
(celui-ci pouvant 8tre son p&re,
son fr&re ou
m&mc son oncle) en
guise i:c? com;jensation pour
l'ontreticn de son
m é n a g e q u e c e l u i - c i a s s u r a i t pendant s o n absence9 et top s i l e m i g r a n t
est un chef de ménage dépendant. S'il s'agit Brun chef de ménage ex-
plcitant,
compte tenu de i'aut3nomi.c 6cnnomique dt? son ménage il peut
se voir exiger un remboursement de toutes les :j&pc!nses cffectubes
par
l e c h e f de carré,
. Dans le cas ob la femme et les enfants pendant l ’ a b s e n c e d u
mari, r e j o i g n e n t 1~ carrÉ p a t e r n e l , la
rosidoncc virilocslc
btant de
*,i.gueur
Aans la region),
le mari h
son rctcur sera
tenu :
- ,!e remettre 4
son beau-père
une somme variant entre 5.000
Gt 15.i;OO F r s
CFA.
- s1,“‘acheter à
son ritpouse avant qu’elle
ne rejoigne le carré
c o n j u g a l d e s
vetements,
-23-
- de lui remettre une somme entre 3.303 et 5.008 Frs CFA pour
ses divers a c h a t s e t
surtout a v e c c e t a r g e n t , e l l e o f f r i r a
des cadeaux aux diffdrcnts nemkres du carre, notamment de la
c o l a ;..our les femmes, tiet a r g e n t s e r v i r a gar a i l l e u r s à re-
c e v o i r taus les visiterrs q u i viennent v o i r l e m a r i a u x q u e l s
e l l e r e m e t q u e l q u e s pibccs.
Si avant le depart du mari, u n l i t i g e l ’ o p p o s a i t is sa femme,
e t :juc cDlle-ci a i t r e j o i n t l e carre p a t e r n e l , :?I s o n r e t o u r , l e
m a r i
s e r a t e n u de s’acquitcr d u “Nokhalt’ d o n t l ’ é v a l u a t i o n e s t laissue à l a
d i s c r é t i o n d u beau-pbre,
3 - 2 - b L e s navetanes n o n m a r i é s
L a ;srati,-!ue d u nav6tanat reste paur Saauc~up d e j e u n e s g e n s d e s
villages parcourus lc
moyen Je
plus sQr pour acquérir l’argent
noces-
saire aux nombreuses prestatians matrimoniales.
Les exemples qui nous
ont bté relatés aussi bien A Sessbne qu’a Bakapom des dbpcnsos effectuées
t r a d u i s e n t p a r f a i t e m e n t l a c h a r g e q u i pùse s u r l e s j e u n e s gens désirant
contacter le mariage. Ceux-ci devront verser (voir tableau
ci-dessous),
!
!
!
-!
!
A. Bakapgn
A. Sessène
!ts;alUi.%. ..f4Gi est destin& la presta - !
--il
! Montant iiè 17 Prestation !
tion ! Montant de la !
!
!
! Ptcotatop,
!
!
-!-Y.
1 43.;100
FR!? C F A
!3 l a f u t u r e ilpouse
!
5?,Oi);:
FRS CFA
!, 35,oco ” ?’
!
,h. son futur
!
beau-,J&z‘e
4O,C3il
”
”
!
I
43,r)3[]
” ”
!a s a f u t u r e b e l l e - m è r e
!
51’1 .c-Jofl ” ”
!
, 2 5 . à 39.:J:ItJ ”
!
! au toknr le plus a$ (oncle
i
39.1300
”
”
;
!
,w&G?GîT de la future 6pouse qui ;
!
!
; reprbscnte l e Ndok Yaye.
!
!
!
, 2.503 FRS CFA
!
!
!
9
!
!
!?I
!
la tante da la fu tura QXUSC ,
5,,:,Gs
1’
‘1
;
, 4 . Z 0 ii FR S C F ,J
!
!
!
!
P a r a i l l e u r s , a u s s i bien à Sess&ne qu’8 Bakapom, c e l u i q u i
v o u d r a m a r i e r u n e f i l l e r’,a n a refel” (1).
. U n v e a u à remettre B s o n f u t u r beau-pcirc
Un veau à remettre
au Ndok Yaye de sa futuro 6;:wse. Cette
prestatiin a
jou0 un rGle dans la constitution du troupeau familial et
explique .,uc les filles appartenant au Ntfck Ynye auront toutes
leur
part si en cas Je mauvais hivernage, un animal du troupeau est vendu ou
t r o q u é c o n t r e u n qrenicr ?e mil.
.
(1) Littdr 1
a ement sera poursuivi c’est-h-dire devra remettre.
-24-
Le futur 6jIOUX SOra e n f i n
redeva!‘J1~? v i s - h - v i s de celle
qu'il va’marier
d'un boeuf (2) dont le d&lai de remise n'est pas fixé,
A tout cela il
faut ajouter l’ensemble des
dbpanses relatives
9 1s pr6paration des
repris jusqu'aux 25 F payés pour
chaque pied de
marmitto utilis6e.
Mais est-ce 5 diru quo l’ari2ent
acquis nprhs deux à trais
annbcs d’hivercage
tin navotanat n'est destiné qu'& cet usage ?
Aux ?ircs ,Jcs
paysans, l'argent du nnvb anût sort aussi Par*
fois 31 l ’ a c h a t d e matsrie a g r i c o l e . Lfsxcmp18y k ous est donné dans
l e v i l l a g e
de Bakapom oïI un fils, 3 son retour
*de Moumpemtou a
achct8
un semoir et
un cheval B
son pére, est
bien cxplicitb de cette utili-
sation.
Il arrive
aussi que cet aryent eervf:
5 l'achat d'une vache
cn v u e do l a c o n s t i t u t i o n d u troupeau de famille. Dans ce cas, l”ac-
cor-1 SC
fyisait entra le miljrant ct
srjn Tokor +gf&.s
h l ’ i n s u de
-
-
s o n pri3i:re
\\
;;ore e
Etant donné la ;)rUpond6rance
qui s’instaure de la
constitution :Au bien individuel sur la
richesse de famille, cette
p r a t i q u e
tend à disparaître,
4 - Importance des
mouvements (je population
Nous avons, d a n s Pe c a d r e dr l ’ é t u d e gsnérale,
analysé l e s
causss de départ d’une part et d’autre part, cherche à a n a l y s e r
les
constiquenccs de ce ph6nomène dans l'économie 3;~s villages de la zone.
Dans la mesure
où l'enqu@te s'est&&ü&é. au moment 00 &l.ùves
et saisonniers ont regagné leurs villaGes
respectifs, les chiffres
que nous vous pr5sontons re?rGscntent 1 p o u r 12s villages d e Battc&
et Ndiomane la
po;lulation qui pendant l’hivernage est absente des
villases.
(2) S’il é p o u s e l a f i l l e ot meurt a v a n t
d'avoir remis ce boeuf, c'est
celui qui épousera sa veuve
qui devra remettre le
boeuf-
-25.
EMIGRATISN
SELON LES AGES
4-l-
VILLAGE DE CATTAL
!
!
!
?
!
!
1
!
!Cap-V@rt!Di.ourbel! Louga
!S.Ofiental!S.Sa~ou~!Lieu non !
!
!
!
!
!
!déterminé!
!
!
!
!
!
!
!
1
-*
!
Village ,
1
!
Battal
;Pop ; Age )op ; Age Ipop J Age ;Pop ; &Pop ; NJ3 jPop ; Age ;
; fot ;
J-ot ;
;Tut ;
;Tot ;
;-rot ;
!
.
;Tot
;
;
.
!
! Population
i
i
,
22
i
! Bmigréo
i 2 i 27 iii 25 i
i
i 3 i 27 i 2; 26 i 3 i
! selon
! l'âge
!
!
T! 3D! 1 ! 33! !
!l! 32! 3! 3C !l! 26 !
?
!?!47'!
!
i
!
!
!
!1!35!
i
i
!
! 2 ;53;
;
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! . . .
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
i
0
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I - 1. - 1 - 1 -1-----l--.w-..I --Ad-,-, - l - - i.
!
i
!
i
i
i
i
i
i
i
-
i
i
!
!
TOTAL
!l5 !
! 7!
! 2!
! 14!
!17 !
!12 ?
!
!
!
!
!
!
!
!
0
!
!
!
!
!
!
4-2-
J'ILLAGE DE NDIEMANE
!
!
;1;39j
;
f 2; 28; 3; 30; 2 ;2s
;
!
!
* . . .
. . . . . .
!
!
!
!
!
!
!
!l! 27 !i? 31 ! "l ! 32 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
"~!-!-*-r-~-..-l-
l
I
.--!
l
-! Pi-"."-r --!
!
TOTAL
! 3!
! 3!
i 3!
i 7!
! 3 !
!l-l i
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Observations :
-26-
Population totale émigrbe
pour le village de Bsttal
Juillet 1979
67
dont
24 c'est-û-dire 35,8 % seulement
S E sont Orient&s vere la ville tandis
que 31 c’est-àdire 46,2 YO
se
sent diriqés vers les Terres
Neuves.
Quant h la pupulaticn émigr6e
dont le lieu
de destination
n ‘2 pas St6 p r é c i s é
on peut grâce aux dires des parents de ces
navetanes affirmer
qu"ils sont al1Bs sc constituer, sourgas sait
nu
Séndgal Oriental, soit
au Sine-Saloum.
ExcaptGs t r o i s
ccIIs où
le mari est parti avec
toute s9
famille,
cn na compte pi:'
c
da fomme qui s3it frûppce par le
phéno-
mène de navétanat.
8,'- ETUDE DE CRS
l/- Population totale des Terroirs de Pldiémane et BattaJ:
par âge et par sexe
!
-
a
.
-
-t
.
.
0
NDi;:t;1”.nc
!
itidrcl:
?
Batt:l
!
-!
; Age ; t-t
; F
;Total!
Age
; i-4 ; F ;Total; Ac,e ; t-f
;F
i
Total ,
.
.
.
.
.
.
-P-P
-
-
-
-.!
330
!
233
!
!
179
!
254
!
!
154
!
164
!
!
12
I 113 i
33
87
!
10
;13;
23
85
!
!
11
i 10 1
21
73
!
c ; 6; 14
132
!
!
! 51-55 1
21 0
12 0
39 ! 51-55 ! 0 ! 11 f
19 1 51-55 !
39 !
3G
!
69
!
; .56-M ;
4 ;
3 !
13 1 56-62 i 1; i 4 I
14 i s6-g~ i
24 i
27
i
51
!
*
!
!
!'51-65!
7 !
19 !
26 ; 51-65 i 4 J 11 i
15 ; 61-65 i
13 i
IV
;
37
!
!
!
, 56-7G !
!
4 ,
!
2 ,
!
5 , 56-7:" ;4;3;
7; 66-73 ;,
22 ;
10
i
,
!
.
40
!
! I>7c;!
loi
21i
39i73
113 i 7 i
23 i 72
i
2E r
21
i
49
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
i
!
!
1
!
?
0
!
!
!
0
!
!
!
!
!
-
! 542 ! 572 !Il14 ; -
!272
?202
! 554 ? -
! 934 ! 358
i
lG92
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
r
!
!
!
!
!
0
!
!
!
Pyramide des Bgqs o
-;Ft-
- Fig 1
- Pyramide d e s ages du village de NdiCmane
- Fig 2 -
?t
I I
I I
de Ndeck
- Çif 3 -
tt
I I
0
do Battal
Clbservations :
Il i m p o r t e d e notcr que les a p p r o x i m a t i o n s avec l e s q u e l l e s l e s
p a y s a n s d o n n e n t l e u r Qgc r e n d e n t c e s p y r a m i d e s d i f f i c i l e m e n t interpr&-’
t a b l e s .
D e m a n i è r e g é n é r a l e cependant, on peut à p a r t i r d e c e s p y r a m i d e s
a f f i r m e r :
L a p o p u l a t i o n d e s villaqes Ctudiés e s t d8une p a r t t r è s .iellfle
comme l+indiqucnt ces chiffres
suivants :
zl Batta
52,Y 70 d e l a p o p u l a t i o n o n t e n t r e II e t Zc! ans
à Ndiomane
56,55 !%
II
I I
Il
à Ndcck
55s2 00
l?
Il
II
P a r a i l l e u r s , o n canstato p o u r c e s v i l l a g e s u n e c e r t a i n e i m p o r -
t a n c e d e l a p o p u l a t i o n v i e l l e , a i n s i :
à B a t t a l
* 6,55 m de l a p o p u l a t i o n o n t ‘>dc 63 a n s
à NdiSmane
- 6937 76
II
11
1t
à Ndidmane
- 7950 FO
Il
I I
I I
C e l a c o n f i r m e l a c o n s t a t a t i o n q u e n o u s a v o n s f a i t e e n p a r c o u r a n t
l a z o n e d u n o m b r e i m p o r t a n t d e j e u n e s m a i s a u s s i d e v i e u x s u r l e s e x p l o i -
t a t i o n s .
Wous c o n s t a t o n s p o u r c h a q u e v i l l a g e u n e a u g m e n t a t i o n d e l a
p o p u l a t i o n feminine de 1 5 h 20 a n s . C e l a r é s u l t e d e S*esr,i~*& au village
d e n o u v e l l e s épouses. Tandis que lfs2nn&.2 1965 (3gc; 15 nns) ,2 connu pour tcrurc I:wne
une forte r~~ort3lif6 i n f 3.néil.c (cpid&$c (-1~ &ningil-c)
2/- R e p o r t i t i o n d e l a p o p u l a t i o n p a r carres e t ménaqes
Il Sr3git :
Du ménage dependant c ’ e s t - à - d i r e s o c i a l e m e n t m a i s s u r t o u t
?
Bconomiqucmcnt l i é a u c h e f d u carre.
.
DLI m6nage e x p l o i t a n t q u e s e u l s d e s liena d e c o h a b i t a t i o n e t
d e p a r e n t e l i e n t a u c h e f d u carra. E c o n o m i q u e m e n t e n effet,
l e c h e f d u m é n a g e e x p l o i t a n t a , a u s e i n d e s o n m é n a g e , l e s
m&nes p r é r o g a t i v e s q u e lc c h e f du carrt5 au niveau de son
e x p l o i t a t i o n .
cl>70 l=?
:
; 70’
PjT?AMIDE DES A G E S
65
vi/ d
e
Buttol
65
6 0
60
H
F
55
50
45 ~
40
35
30
25
20
15
10
5
si
v-o...-*..v.*.*...
1,.
10
30 50 70
90
110
130
150 170
190
65
H
60
I ’
55
40
35
35
30
30
25
25
20
20
15
15
10
10
5
* f
Z-l- Rcportition de la population : cas village de Battal
2-1 -a-
par carré
!
!
!
!
t-u
-!
! Nombre individus ! Nombre de carrés ! Population
!
d e
!
!
!Par rap;ort à la
!
,
!
!
!
, population totale
;
.
i
!
!
--I
-!
!
lct 5
!
I!i
!
!
!
56
!
, !
!
!
2.95
!
!
!
!
-!
-7
i
5 h 10
!
35
0
270
!
14,27
!
!
!
?
!
?
!
0
!
-!
f
10 à 15
!
27
!
335
!
17,7
-!!
!
15 à 2c
15
255
1
13940
!
23 à 25
!
11
253
;
13,47
!
?
!
25 B 33
159
!
b4
!
?
!
I
-1.
!
1
30 B 35
!
167
!
8,lZ
!
!
!
!
-.
-!
1
-.
!! +II*
35
397
20 , lin
!
!
!
-!
-!
I
!
!
Total
!
122
!
1892
!
!
!
!
!
!
2-l-b-
par ménage exploitant
!
!
!
!
-!
! Nombre individus! Nombre de CI+!E
! Population !
9;
!
!
d e
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
à
5
!
6?
!
!
!
!
247
-!
!
13 ns
!
9"
!
!
5 hi0
!
!
9s
-!
-3
!
!
!
754
!
39,85
1
-*
!
i
i
-!
!
!
10
R 15
!
46
!
569
!
29,59
!
1
15
B20
!
13
!
220
-!
-!
!
!
!
!
Il,62
!
!
20
4 25
!
3
!
67
-!
-!
!
!
!
!
3,54
!
!
25
à 30
!
2
!
54
-!
!
2,85
-!
!
I
f
f
1
!
- -
!
!
-*!
!
Total
226
!
1092
!
!
!
!
!
-1.
-!
!
!
!
!
!
!
-"p 35
!
!
!
!
!
!
!
!
I
-*
:ClSscrvatiûns 0"
-29.
Pour le village de Battal, la population totale s’élève à 1892
habitants dont - 934 hommes
- 958 femmes
Cette population est r6partic
entre 122 carrés soit une pûpu-
lation moyenne ds 15,5 h/carré.
Quand S la population
moyenne par
mgnaye exploitant, elle s'dlève à 0,3 h/FlE, le nombre de
ménages
exploitants
(ME) etont
do 226.
L'observation Ao ces diffgrants
ta5leaux nous montre :
- au niveau des carrés :
gn constate que 77 carres soit 63,87 % du nombre total
de
carrés
ont une population variant entre
6 ct 2:: habitants. Parmi ceux-
c i ,
25 ant entre i) et 1C B
27
"
a
10
ll
15
15
!'
II
15
"
20
Ces 77 carres representcnt
unc population de 063 habitants
s o i t 45,45 %
de la population totale.
Il est SI noter pour le village de Battal d’importants écarts
dans
la population des carrés. Ainsi, ci carrés soit
6,55 % du nombre
total de carrés
totalisent 387 habitants soit
20,313 B de la population
totale, tandis quo 15 carrés
ont entre 1 et 5 habitants et totalisent
56 habitants soit 2,95 % de la population.
A noter quo
nous avons rencontré doux carrés constitu6s
chacun
par
une seule personne.
Il s'agit pour
le premier
d'un carré
habit6
par
un n 1 d
, a a o mental mais qui continue d’exploiter ses
champs, Le
second carre
est celui :lu saltigu3 (1) du village qui vit seul dans
88 concession.
- Au niveau du
ménage exploitant
qui constitue la cellule
d’exploitation
de base
ct :!e ce fait requiert uno importance de premier
ordre dans cette etuije, la répartition de la population est la suivante:
d ri2
163 m6nages exploitants c'est B 171,60 !% ont une population variant
entre 1 et I!l et représentant
une population de 1220
h soit 54,33 % de
la
population du village.
Les ménages ayant au del.&
de 15 habitants ne représentent
que? 7,5 % et compte
34 habitants soit
ICI % de la
population totale,
L’importance
dc la
population de certains carr6s est li6e au
fait de la coexistence de plusiours menages qu’ils soient
dépendants
ou oxploitants comme le montre
lc tableau qui suit.
(1-i - .mgurc
-30”
z-i-c-
rCpW2iéion des méns~cs p3r c.q.rré
a
!
!
!
!
!
!
!
!
?
-!
?Nombre do m6nage
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
?Exploitants/carré ! ‘1 ! 2 ! 3 ! 4
!5 !6 !7 !c?
! 226 !
?
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
l,-.-.N1-*-*-.m.*-*-*~~~-~
.
I
l
I
1
I
I
I
!
,Nombre de carrds
+o
; 14
; 11
; 9
; 4
i 1
; 1
; 2
; 122 ;
.
.
.
.
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
-!
!Nombre
de ménages !
!
!
!
!
!
!
!Dépendant/carré
! l! Z! 3 !4 !5!
139 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!-----’
!
!
-!
!Nombre de carrds
! 24
il9 ! 5
!l !1 !
53 !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
?
!
!
t
-’
Observations :
Si
tous les carr6s ont
à leur
soin au moins
un mbnage
cr;~~
CGeufement 53 carrés c’est-à-dire 43,4 i0 des carrés ont
ah .‘nioins
1 mhage dépendant.
Nous constatons par ailleurs que OC carres c’est-h-dire
65,57 id des carr0s n’ont
qu'un seul
ménage exploitant
tandis que deux
carrds
ont an leur sein 8
menages exploitants, Il s’agit lh d’excc;;+
tion,le nombre moyen de HE/Carré
étant l,C15.
Z-2- Rapartition
do la
population o Villago de Ndiémanc
2-2-a par cars6
!
! Nombre individus ,
!
Nombre de cartisj
Population
!
-!
, Y% par rapport à
,
!
de
!
; repr5sentéc
!
la population ;
!
!
!
1
totale
!
L
!
!
!
!
-!
!
1
- 5
!
11
!
!
44
!
!
!
!
!
3,94 ?O
!
!
5
- 10
!
21
!
164
!
14972
%
!
!
lû
- 15
!
27
!
340
!
!
!
!
!
31,24
76
;
! 15 -2s
!
13
!
316
!
20,36
IO
i
!
20
- 25
!
5
!
!
117
!
!
!
!
!
lC,5 Io
!
! 25
- 3G
!
3
0
02
!
7,36 54 !
1
""2,
3J
!
1
!
43
?
!
..-'
.!
!
!
3,06
5'6
;
!
!
!
- !
!
!
Total
!
C6
!
1114
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
Nombre individus
,Nombrc de
m&-tagcs ,
Population
-!
I :o par rapport a la ,
.
de
!
!
e x p l o i t a n t s ;
repr&entéo
, population totale
.
i
!
!
!
1
-.
I
-.
!
!
176
15,a w
!
!
!
!
!
5
-
10
!
si3
!
444
!
3sy35 YO
!
!
!
-
15
29
!
!
10
!
!
363
!
!
32,6
!%
;
!
15
-
20
!
6
!
IûG
!
9,7
YO
i
. !
20
25
!
1
!
23
!
!
-
!
!
-.1
2,06 76 -i
!
Total
!
137
!
1114
!
!
!
!
!
!
!
Observations :
Les donnees obtenues pour le village de Ndiémane
que nous
constatons sont :
Une population totale de 1114 habitants soit
542 hommes
C e l l e - c i e s t rf?partie -
entre 06 carrés soit
572 fommes
Une population moyenne de 12,95 h / carr&
- entre 137 ménages exploitants
soit une population
moyenne de 0,13 h /ME.
L’obsarvation
des tableaux de repertition de cette popu-
lation montre :
- au niveau du carrG :
6 5 carr&s c’est-g-dire 76,74 %
des carrGs o n t e n t r e
2 et 23 habitants et reprGsentent 0213 soit les 74,32 YO de
la population totale.
P a r a i l l e u r s ,
on pourraib comparstivement B ce que
nous
avons observé
au niveau de Battal,concluro à.
une plus grande
homogt%Sité
quant A l a t a i l l e d u c a r r é .
.-Au niveau du ménage exploitant
nous trouvons 94,O % de ME,
sui totzlisent 87,25 y-, d e
la populc;tion soft E 88.3 personnes
Si l ’ o n
compare l a s i t u a t i o n d a n s l e s d e u x v i l l a g e s , on
observe *au niveau des carrds
une plus grande homogénéitb quant
à l a t a i l l e
des carrés à N d i é m a n e q u ’ à i3atta.l.
Comme l’indiquent les chiffres suivantes, à Ndiémane,
6 6 carr8s c ’ e s t h 76,74 7; des carrBs représentent les 74,32 40 de
l a p o p u l a t i o n t o t a l e UZC! habitants/carrés
ayant de 5
à 23 habitants.
Tandis qtr I&, Battt.1 9 les carrés
ayant entre 5 et 20 habitants
s’8lbvent à 7 7 c ’ e s t & FI?,!31 % d u n o m b r e t o t a l d e s carres e t
reprbsetitent 45,55 % d e l a p o p u l a t i o n ,
*au
niveau du mdnago exploitant
-3 2-
Cellule économique de base, la situation
au niveau des deux
villages est pratiquement la morne.
4insi 5 Dattal 163 ME (71,50 5% du nombre de ME) ont une
populatian variant de
1 à 10 et repr&çentent 54,33 S
de la population,
Alors
qu'à Ndiémane les ME ayant entre 2 et 10 représentent 7397%
du nombre de
ME et 55?65 PO de la
population.
2 - 2 - c - Rhpartition des
ménages par carré
!
!
!
!
!
!
!
, Nombre de
mbnages ex- ,
!
!
!
!
!
; ploitants par carré
; 1 , 2 , 3 , 4 ,
137
.
.
‘
.
!
!
!
!
!
!
!
!
1
.
!
!
! --i
!
?
! Nombre de carrds
1 55
! 15
! 12 !
4 !
06
i
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
! Nombre de ménages dé- !
!
!
!
!
! pondants par carru
! 1
!
2
!
3
!
43
!
!
!
!
!
!
!
!
I
-.
!
1
. -
!
!
!, Nombre de carres
;zo
;
7
!
!
3
!
!
30
!
!
!
!
!
!
!
!
3/-
Taux d’a,ctivitG de la population
Pour
l'ctude visant à déterminer le taux d’activitb
de la
population des villages de Ndiomane et Battal,,
nous avons utilisé
les normes de calcul
de I'ISRA et les
#ormes Btionales.
.
Les larmes de 1’ISRA considhrent :
Hommes de 14
à
50
ans
=
1
actif
Garçons de 0 h 14
ans =
C:,5 a c t i f
Femmes de
14
à
62
ans
=
0 ) 5
actif
Filles
de 3 &
14 ans
=
a,25 a c t i f
.
Les ~0rmesB~ationales
quant & elles, considèrent les
individus de
15 ZI 63
hommes et femmes comme actifs.
Il irrporte
de souligner alors que ces normes, celles arrêt&c
par 1’ISRA mais surtout les EJorrnes Wtionules ne reflètent pas 1.a
réalité qui s’observa sur le terrain ni
méme la dt’finition qui
veut
que l’actif soit la personne qui travaille dans l’exploitation
familiale ou non.
-33-
3-1-
Population active selon Yormes I!$RA
!
!
!
!
Population active
!
! P o p u l a t i o n !
!
!
V i l l a g e !
totale !
!
!
!
!
!
!
!
*
!
!
?
!
?
! H I
F ! G
! F i l l e s !
T o t a l ! %
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
i
?
! -!
! -i-- !
!
Ï
) flatta1
i
1392
! 509
!272,5 ! 94
029,25 !934,75 ! 47,32 !
!
!
!
!
!
!-----!
!
!
!
!
!
, NdiBmane
1114
; 277
143
;40,5 ;23,25 i400,75 ; 43,Oi' ;
!
!
.
.
.
!
!
-!
!
!
r--i
.
!
-!
!
!
, Ndcck
554
; 139 ; 71
11995 ; Y,75 ;239,25 ; 43,lO ;
!
.
.
.
.
.
!
!
!
!
!
!
!
!
!
3-2-
Population active
#ormes S3tionales
!-
!
!
-!
!
!
!
Population active
normes
nationales
!
, P o p u l a t i o n ,
!
totale
;
!
!
V i l l a g e ;
!
!
!
!
!
!
i
Hommes !
Femmes !
Total !
78
!
!
!
!
!
!
!
!
!
.!
!
!
‘1
!
!
! Dattal
!
1092
!
471 !
526 !
997 !
52,7
J
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
'!
!
-!
! Ndiémane
!
1114 !
204 !
397
!
591
!
53,05 !
!
!
!
!
!
!
f
!-
!
-!
!
'!
!
!
! Ndeck
!
554 !
136 !
152
I
2CB
!
51,93 !
!
!
!
!
!
!
!
1
*_
!
!
!
!
!
1
-*
3-B-
R é p a r t i t i o n d e l a p o p u l a t i o n a c t i v e
(NN)par carrés
et ménages.
I
!
!
!
! Population
!
Nombre de carrés
!
Nombre de ménages exploitantst
! active
NN de !
!
!
!
!
!
Gatta3 ;Ndiémane i Ndeck
!
i i3attal jNdi8mane i
.
a
Ndeck
1
!
!
!
!
!
-!
!
----i
!
!
1
e
4
; 40
i36
il3
;
!
162
;
lG2
; 50
!
!
5
/
10
j 59
i
23 ! 15
!
!
à
l3 . i
41
i .
34
.
.
.
!
!
; 10
B
15
;
la
!
il6
; 7
; 4
;
.
3
J
3
.
.
.
!
-; 15
373;
‘14
i-
;
-
f
1
;
Ii
-
!
.
.
.
.
.
!
!
!
!
!
!
-
!
!
!
-34-
3n constate aussi bien h Oattal qu’& Ndienanc
que presque
les
% des mcnages exploitants ont
une population active
(NN) comprise
en 1 et 5 actifs. C’est le cas :
~2 natta1 pour 162 ME
soit
71,SO 5 des ME
à Ndiéaane pour lij2 ME soit 74,45 % des ME
i3 Ndeck pour
SO ME soit 73,52 % dos ME
Cela se confirme quan d on sait que la
population moyenne par
mdnage eXplOitant est d e :
4,03 actif à Oattal
3,55
"
R Ndi@manc
II ” II
- Etude foncikre
Parmi les
facteurs conditionnant la production, la disponi-
bilité foncière et l’accés % la terre constituent
deux éldments
primordiaux,
O&s lors
toute politique
d'amgnagcment rural,
en plus
do l'btude de la pression démographique doit s’efforcer d’établir le
lien existant entre la population et la terre, En d’autres
termes,
déterminer les formes, les normes d’appropriation, de gestion et
d’occupation de la terre 6rigecs par la population, ut ce, en rapport
avec les dispositions
nationales relatives
au domaine foncier.
Celo nous a amen6 pour l’étude fonciéro
mcnbe dans le cadre
du projet
de mise en valeur des Terreç decks
do NdiBmane à axer notre
travail,
- sur l’analyse du
système foncier traditionnel de la zone
- sur l'analyse des difficultés
d'application de la loi
no 54
- 45 relative
au domaine national.
- Nous
avons par ailleurs o gr9ce aux levés cadastraux réalisés
des terroirs de
NdiBmane et de 3atta1, cherché & determiner
la su,:orficic cultivable par actif, b dbfinir
l'ensemble
des contraintes foncieres liées & la pression ddmographique
de la zone.
A/-
Le systémc fgncior
tszditionnel de la zone de Kdi6manlz
Comme dans tout le pays Ser&re, la terre
duns le systbme
foncier traditionnel de la region
ne pc?uvait faire
l'objet d'une
appropriation individuelle. Ella ?ppartena:it h
tout un lignage dont
un membre, assumait le rble
de yal-Ian9 t'es t-%-dire
le maftre
spirituel
de la terre ;
on l’appelait aussi lnmane.
A c8tb de
ce lamane spirituel’ reprbssntant le lignagc
ayant
effectub un dbfrichement pour
un lamannhde droit de hache ou ayant
mis le feu B la brcusse pour un lamanat do droit
de feu, nous avons
noté
dans la region l’e,xistence
d'un lamanat de gardiennage.
Celui-ci
avait
pour rble
la sestion des terres
du lamanat sciirituel.
Ainsi,,
il poulait dans le perinibtrc constitue par le lnmahat, distribuer’
des terres
B des nouveaux venus
au village sur ordre
du yal. lang ou
pisrfois : + ZI son insu.
-35-
Il 6tait
c e p e n d a n t t e n u 9 c h a q u e fois
d e vcrse:r a u lamane spirituel
l a
c o n t r e p a r t i e (1) d o n n a n t droit & t o u t e o c c u p a t i o n d e l a t e r r e
d a n s l e perimetre d u
l a m a n a t . I l
c o n v i e n t d e préciser
q u e c e t t e
contrepartie n’gtait
n i u n g a g e , n i l a c o n t r e p a r t i e
d ’ u n e v e n t e .
E l l e etait versde e n s i g n o d e r e c o n n a i s s a n c e
a u l i g n a g e d u lamane
ayant accordo ce don et devait etre partagée entre les membres du
l i g n a g e a s s u r a n t l e gnrdionnage et l e lignayc
du y a l l a n g .
1/- Nature et délimitation
des lamanats de la zone
l - l - N a t u r e
d e s l a m s n a t s
l-l-a- Lamanat de droit de
f e u d e K o Oale R a n
GénésloGie :
L a z o n e d e terres
decks s u r l a q u e l l e p o r t e . l e p r o j e t d e
Ndiémane est comprise
dans le périmotro du lamanat de droit de
f e u
de
Ko 3ale Ran.
Celui-ci dlqrigine Mandingue appartenait
au mouvement soc6
a y a n t e n v a h i le p a y s serère.
Il avait quitt6 Sanfolou en compagnie de sa soeur Téning
NDAW Hari, Il t r a v e r s a l e
pays serere e t v i n t s ’ i n s t a l l e r 3
Ndock (2)
d a n s l e S i n e , p u i s
& S o b O u n a n e d a n s l e Daol
d’ou i l m i t l e f e u à.
la forêt
q u i depuis porte
s o n n o m ; K o b R a n ( 3 ) .
C e f e u d i t - o n brQla
p e n d a n t 1 5 j o u r s
e t c o u v r i t u n p é r i m è t r e
compris entre :
- S o b Ounanù au Nord (dans le quartier Ndalane de Ijarry Ndondol)
- Mbind Oirane au Sud entre Mbaffaye et nlakapom
- M b i n d S i t o r D i o u f a l’Ouest
- Ngas o Nga Nderep
B l’Est
Jusqu’a
lr~vènemcnt d e l a l o i r e l a t i v e s u d o m a i n e n a t i o n a l q u i
p a r a c h è v e le processus de disparition ds la propriété
lamanale d e s
terres , plusieurs
lamanes se
s o n t succedes
c o m m e l e m o n t r e l e t a b l e a u
généalogique de transmission du lamanat. L’observation de ce tableau
permet
de dégager les conclusicns suivantes :
-
La transmission du lamanat do droit
de feu de Ko Bale Ran
s’est faite de
T o k o r B n e v e u c ’ e s t - à - d i r e à t r a v e r s l a lignee
u t é r i n e
d o n t l a pérannitd a B t é a s s u r é e p a r
Téning Ran!, s o e u r
d e K o Dale R a n .
Les descendants do Ko Dalc marques par le milieu, finissent par en
a d o p t e r l e systbme social ct les
c o u t u m e s . 3n n e s ’ é t o n n e pas
q u e
Bourré D j i l s n e
?
q u i a s s u r a i t
l e lsmanat spirituel, E#,
confi&le gardiennage de celui-ci
à Komane Niouka Yadc époux de sa
soeur
Ndama Diouf.
(1)
- hdalou - contrepartie
d o n n a n t droit d’occupation - il faut le
distinguer de Pakhnel prestation
en nature aprEs
chaque recolte.
(2) ltomplacamcnt choisi par Ko Gale pour installer sa case sert
.
a u j o u r d ’ h u i
e n c o r e d e l i e u dc l i b a t i o n s
c! c h a q u e debut d ’ h i v e r n a g e .
-36-
Il était en effet
dans la coutume de la région pour les propriétaires
de b6tail ou 1~L propriatairc terrien de confier
un animal, le plus
souvent uno vache ou un
champ 9 son beau parent. Cet animal ou ce
champ n'étaient pas sans lien 6troit
avec sa fille ou sa soeur
qu'on
donne en mariage. 11 r;xistc
en offct une certaine complbmentarité
entre la femma qui gerpctuti le
Ndock Yayc, la vache qui garantit la
richesse
de ce Ndock et le
champ qui assure la nourriture. Et selon
l e prcverbe sérè?e :
l’Cclui qui
épouse ta fille doit pouvoir to conserver
ton bierP,
Ainsi, lc gardiennage
dont la transmission SC
fait de lignée
paternelle allait
passer de la fnr;rillc de Vbéganc Ndour B
Mbadane au
lignese de Kaumane Ndiouks Yade h NdiBmane.
Il importe
de soulicjner la nuance quo le paysan s6rère
integra
aux notions de lamanat de droit de feu "Va1 Laqqq"et lamanat
de droit do
hache rfYel 5ax” qui marque
non seulemont l’antbriorit6
mais aussi uno certain0
pr6dominnncu du Y;lQ Lf2irLg sur le YiLe &LX.
- N'eut étc) la loi no 54-46 instituant le domaine
national,
Samba Cgo TtiIAO à Zarry Ndondol
aurait assurb le lamanat spirituel,
Guedj Tine
ayant 6migr6 h Mbour. D’autre part, le mariage
de Samba
Yade du liynage gardion avec Ndela Diane du lignage de Yal
lang aurait
eu pour
conséquence dans le système traditionnel que Moussa Yade, dont
le frère Diogomaye est
b Dakar, assure
à la fois les deux lamanata.
- Morcellement du lamanat de Ko Bale
Comme l’affirme le proverba sér&re,
qui explique tout le
morcellement dont a
pu faire l’objet
kin, 0 deg n o kbz 0 lu Xugna 02û yæl 0
fjap no h.cnp 0 kal no hn 0 ha taga oLa y&
On comprend alors
tout le morcellemont dont a fait l’objet
le lamanat dc drriit
de feu de kr! balo, En effet ne pouvant assurer
la gestion du périm&tre total couvert par le
feu, les lamanes
du
gardiennage,
sur atitorisation
des lamanes meîtres du: la Terre accor-
dèront ;jroit
do hache sur la partie
Sud du lamanat.
l-l-b- Lamanats do droit de
haches : LES DIS
C'est dos loman3ts obtenus en vertu du dsfrichement
effectu6
dans le p6rimètre que le yal lang a accord6 . Quatre deg étaient
ainsi
constitués.
Dignoleg 6tait un side (2) h
qui Douré Qjilane
avait. accord4
droit de
hache pour lui pcrmettrc dz se crder une
zone de pClturage -
avec l'augmentation do la population, les
animaux ayant étd onvoy&s
dans la foret les terres
du dcg furent Cultiv&es. Malick
SAR2 du
quartier Yess,
qui lui aussi est
sidb a 6td lt: dernier
lamano sur
ce deg.
(1)
Dans le p6rimètre
du droit
do feu du p&re de quclqusun il
y a nécessairement
un droit
de hache pour quoiqu'un d’autre,
Dans le dbfrichernent pûr droit de
hacha du pbre de quelqu’un, il y a toujours
un champ pour quelqu’un d’autre.
Il fut accortj5
à Niokhor Oubane Ndiaye fondateur du quartier
Titine.‘& d e r n i e r ?3 a v o i r été maître de la terre est Déthié Sène
(à Titine).
N,f3, .Ndiaga Yade
actueliement à Ndiemane, quartier fitine est le
d e r n i e r B a v o i r a s s u r é
le gardiennage,
- Samba Ogo THHAO h Carry hdondol, de son cote, est le
d e r n i e r d u l i g n a g c propriGtaire a c?tre maetre de la terre.
-'Thieghem SAMC e t Mbckoud 0 N<ela q u i o n t etb maPtre$de
la terre, ont laissú leur
nom' 2 deux mares qui se trouvent
dans la zone de Kob B Ran Z.
a mbol alc tehicghcm
non loin -lu papcm
a mbel mbokoud près
do Mbind Ngor TtiIAO
.
0 deg ote Nnraw doundaw
I l v a d u v i l l a g e d e
Ndeck B N d o n d o l e t a v a i t Qtb concedé à
Gana Ndong.
l-l-c-
Lamanat de droit de “sabot”
Il s’agit
du deg accordé à Ngourkous c! Ngnr Koly, fondateur
du quartier
Ngo Koly du village de
Ndiémane, quo le tcigno
Massamba
F a r b a
FALL a v a i t obtenu 3 sa suite aupres do Eourré
Djilanc.
Il convient de prbciscr que
chaque deg qui se constituait,
6tait gérb d o
la meme façcn qu 0 le lamanat de droit do feu, en ce
sens que celui & qui est
concdt!Gti l’autorisation de rlcfricher
devient yal lang et il confie la
gestion h un lignage gardien
qui
lui se chargera
f<'accorder des parcelles SI c e u x q u i
en sollicitent.
Mais le Uroit d e dbfricher, comme du reste celui d’exploiter
u n ko&l)était
accompsgn:S d'une c o n t r e p a r t i e . C e l l e - c i n’etait p a s
l e p r i x d e l a t e r r e ,
msis traduisait une mar:Tue rie reconnaissance
d e l a p a r t d e c e l u i q u i rea;oit l a t e r r e 5 1’5gard d e s o n b i e n f a i t e u r .
Comme cela a dejà été signalf2,
celui à q u i l ’ a u t o r i s a t i o n
d ’ o p é r e r u n ddfrichement
dans lc
périm&trc r!u Yai lang é t a i t
accorA5c, devait remettre le Ndalcu
au icmano sardion. Celui-ci
d e v a i t transmeLtro l a prcst3tion a u lnmune ;jro;;riGt.aire s-lui l u i ,
d e v a i t l e p a r t a g e r e n t r o i s p a r t s :
Une part pour lc li,znage propri@tairv
du lamanat
e
Une Part pour 13 lignagc gardien du lamanat
?
* ifne Fart p o u r l e t e i g n e d a n s l ’ a u t o r i t é t e r r i t o r i a l e
duquel est situé le lamanat.
Quant a celui è qui un
kol btait concédé, il Jevait tous les
ans verser un lahnel - prestation symbolique marquant son désir
d’exploiter
à nouveau la tcrrc.
(1) Ko1 - Champ
Ce système de deg et
surtaut la possibilite de pratiquer
la culture vivriere
on dior alors que la zone
deck s’appretait au
p%turage des animaux eut pour effet la creaition
de village
autour
de cette zono de terre dcck.
La création do c e s v i l l a g e s a g r o - p a s t e u r s 3ttirés par les
G&turages
comme c'est le cas de Keur
Waly Fatma que nous présenterons
eut ;)OU~ conséquence une juxtaposition de deg qui constituèrent
ainsi des appartenances de villages.
I-Z- Dilimitation dos terroirs de villaqe
1-2-a- Situation initiale
Selon les
renseignements obtenus aupr&s des populations,
t r o i s v i l l a g e s s e partûghreïtt Lo lamannt de d r o i t d e f e u d e
ko bale ran. Ce
sont :
- Le villago de Ndiemanc
Fondé par Waly
Mossane Diouf yui
comprenait :
0 deg de Nyourkous
0 deg
ole bignels
0 deg olu
dorosobognc (Néokhor Ndiayc)
0 dey de Nrew Koundawe
- L e v i l l a g e rjo Daback f o n d e par Fassar 3 Ndioffane à q u i
Zourre
tIji3Ene avait accord6
un dcg.
c /Ii /'
- Le villago de SessCno dont l ’ a p p a r t e n a n c e fonciére .< a
/ -
--faitlimite a v e c c e l l e d e N3iCmane
--------
il Kherkhe
non loin de
b’
l’e,mplaccmcnt du forage avec Gaback
3 la heutsur de
Ngas üjegane ( p i s t e ûaback Zattal!.
A p a r t i r d e Cos v i l l a g e s , d’autres SC créent
comme Ndondol
e t 3akapom
dc;nt les fondateurs ont quitté Ndiemanc. Barry
Ndondol
connaîtra un0 prcmibre
installation 2vCc Wolwam Yado qui repartira
3 NdiSmane son village d’origine. Pui Kora
FAYE en compagnie de
plusieurs
familles cxcudes par
le chef de canton, airane 2iguc
CIENG,
vont fonder le village de larry
Ndondol sur agpartenancc de Sessène.
- Q u a n d a u v i l l a g e d e K. Waly Fatma, .il a ét6 f o n d é s u r
terroir d e Sess6nc par des L;iides
a y a n t q u i t t é L e v i l l a g e .
Compte-tenu de l a p o s i t i o n d e c e v i l l a g e d a n s l a
zone du
projet d’aucuns pourraient
penser ? unc installation rBccntc, et de
ce fait susceptible d’etre touchée par la declaration de la
zone
comme zone pionnièrc,
L a c r é a t i o n du v i l l a g e d e K e u r Wely Fatma s’est faite
en
deux dtapes dans un premier
temps, quatre side a
NAeb
Fatim Tine - Ndam Ndeb
Diouf -
Fsssas Thiao,-
Déthid
Diakher Faye qui avait fait creuser le
puits dLs Ndiaguoleme
quittent
Sessbne avec leur griot Niokhor
Fsye pour s ‘installer
dans l a
foret.
I l s c r é e n t & lfem~laccmcnt a c t u e l de K. Waly
Fatma un village appelé
(3iolote) o u pind a k o b (1) o u wcorc
(SessBno a kob).
(1) pind a kob - maison hors villages (litt6ralcment
Les maisons
e n brouf2an‘r-
Un problème d'eau
s'étant posé pour l’abreuv&%?t du bétail
et l’alimentation
des hommes aprbs que le puits de Ndigueleme se
soit effondré, ils durent abandonner le village et repartir B Sesseno.
Quelques
annSas aprés, Waly Fatma FAYE quitte SessBne pour
occuper
l'ancien site do Sessbne 4 Kob
et lui donne son nom. Pendant
ce
temps son fibre 3éthi6 Diakher
FAYE, qui faisait partie des
quatre
personnes‘ayant crc2c SessEne ti
Kob s’r2tai.t rendu à Ndiémanc
chez
son tokor
Romane Ndiouka YADE. Pendant que Waly Fatma quittait
Sessènc pour fonder ce village qui aujourd’hui parte son nom,
Kc Thiao quittait le quartier
Ndiodiom de
2attal pour fonder le
village do Kcur Ko Thiao.
1 -2-!]-
Situation actuelle
I l s’agit cle
la délimitation des appartenances
foncieres
des villages de la
zone au
moment de
la promulgation de la loi sur
le
domaine national ainsi :
- le terrain
de NdiQmane s'étendait jusqu'a Kher Khe non
loin du forage.
Elle faisait limite
avec celle de Dakapom,
L qui s’arretc à la marre
de Foudaye prés du
Papem par le
_- <-* y,.,
\\
passage
à trsupcau Ndondol-Scssène.
/'
#'/
- L a p r o p r e t é fonciere
de Carry
Ndondol jusqu'a Ndiaw (marre)
B n o t e r qu’e.11 e utait
initialement partie intégrante
du
lamanat de Sessène.
-
La propriété foncière
de Sessbne faisait limite avec
Ndidmane h Cher
Khe, avec Baback à Ngas Ujeganc avec
?attal Y K. Waly Fatma.
2/- Modes d'acquisition des terres dans le
systeme foncier(l)
Toute personne qui cultiw un champ en est-elle propriétaire sinon,
qu’est-ce
qui alors l'autorise 5 1’eXplaiter ?
Les r6pcnses obtenuos 3. cette
question nous ont permis,
une
fois les difforcnts typas de lamanats ayant existe dans la zone
définis,
et les appartenances foncières d e s v i l l a g e s
36limitées, de
prdciser les
modes d’accès
B la terre,
Z-l- Transmission de la terre
Z-l-a- Par héritage
E n d e h o r s ,~!e l a propriet&
Ua droit 1.12
feu q u i SC) transmet
en lignée utdrinc, l ’ h é r i t a g e C!G l a t e r r e dans l e s v i l l a g e s o ù n o u s
avons mené 11engu6te, se fait par le biais des patrilignages des
familles fondatrices.
La transmission
se fait alors de pùrc
en fils,
tous les
fils ayant en p r i n c i p e d r o i t h u n e p a r t dgale cle I’h6ritage sur lx3
p r o p r i é t é d e l e u r pbre. I l c o n v i e n t d e n o t e r qu~e d a n s l a p r a t i q u e ,
il arrive
souvent que 10s
choses ne si: passent pas ainsi, les
afnr5s
s’approprient du maximum de terre au
décès de l e u r p8re a u dgtriment
des cadets sauf s’ils s’gmancipent
avant le dGc6s du père,
Le régime foncier au
niveau du village do
Ndiomane a fait l’objet
d'une étude mange par, Jacques
FAYE qui a abouti à la realisntinn
,.‘l...-. ,,-- ---a.~ . - * ”
2-1-b- par don
. -4th
-:.
Le syt&me de don consiste ;~our un maatrc de la terre B don-
ner,
sans contrepartie aucune 9 un paront, 10 Flus souvent à un
neveu,
ou g un nouvel arrivant au village, une parcelle de terre
B cxploitcr sur laquelle ses héritiers
Gventuels n'auront aucun
droit.
Z-2-
La tenure de la terre
Il
existait dans le systbme foncier
traditionnel paralle-
lement à la transmission par héritsgo ou par
don, un mode de tcnure
des terres. Celui-ci s’opérait s o i t par pr&t s o i t psr gage, le plus
souvent assorti d'une contrepartie.
2-2-a-
Le système de prst
Il consistait pour
un chef d’exploitation
ne disposant pas
suffisamment de terres en appartenance de solliciter dos parcelles
en pret, Ce prêt s’il etait de courte durée par
exemple pour un
an
n'Qtait pas assorti de contrepartie,
Dans le cas où le prêt dure
plusieurs
annGes, l’emprunteur devait
à chaque fin d’hivernage
remet-
tre
au propriétaire du
champ une centrepartie
en nature le Ndalou
et avant l’hivernage, verser
une somme symbolique Lahnel pour
signi-
fier
quril continue d’oxploitcr 1~
champ. Ce fahncl pouvait etre soit
une feuille do tabac quton donne au propriétairu
du champ soit un
kilogramme de cola.
2-2-b- Lc systéme de gayc de terres
Une des
exactions contre laquelle s’erige particulièrement
la Loi sur le
samaine National est la pratique du gage de la terre,
Celle-ci consiste a échanger
un ou plusieurs
champs moyennant une
contrepartie
en nature
ou en especo.
Si cette contrepartie
dans un
premier temps n’btait
qu'une forme de caution
pouf celui qui mettait
son champ en gage, ce qui lui permettait
en temps voulu en la remet-
tant de récupérer
son champ, elle est devenue un moyen pour certains
proprietaires de terre d’scquerir de l’argent.
Selon les renseignements obtenus aupres des conseillers
ruraux 9 la contrepartie
d'un gage peut varier :
- Four
une parcelle de
un hectare de 7.503 à iO.OCO F
CFA
- Pour
une parcelle supérieure à
un hoctare B plus
de lO.OC:Il u
- Pour
une parcelle inférieure h
un hectare entre 2.5X à 5.080
If
Importance do la pratique
du gaoc
Nous constatons que sur 91 parcelles gagées dont la date
nous
a dte précisbc, 60 c ’ e s t - j - d i r e 65,33 YO
l'ont Bté aprCs que la Icri
no 64-46 relative
au Domaine National ait 6tC promulgu5e.
Ainsi donc, il semble d’apr&s le
tableau qui va suivre que
la loi
n'a pas eu pour
effet de faire disparaftre la pratique
du
gage. Elle
a plutbt contribu à transformer le systhne de prêt
basé
sur la solidari.tG villageoise
et la confiance en son v0isi.Q:
à un
&Change avec
uno contrepartie de plus
on plus blev8e.
NClivlCRE
BE CHAMPS GAGES SELON LE PRIX ET L'ANNEE
-41,
! Montant du !
Nombrs
de champs 9agBs selon l'année
i
! gage
(frs) !
I
!
!Avt! !
? ! ! ! ! !
0
!
T
!
!
!
!
!
y!
!
!64 !64 !,55 !66 !57 ! GG! 69!7V !71 !72 !73 !'74 ! 750 76!77 !7l.l !79 !Total!
!
!
!
!
!
!
!
i
!
!
1
Ill
1 Il
I1
. . . . . . . , .
!-
!m
-
-
m
-
-
!
!
!
!
!
!
!-!-!-!-!-t--!-!-!-!-!-‘!-
!
!
1,om
!I!l!
!
!1!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
1
‘3!
-
w
-
m
-
-
. . . .
-
-
-
- e
-
-
-
m
-
-
!
-
m
;
I;
f
;
;
;
I
1 * x0
. -
bi
i
i
; 1 ;
.-*-,-.-. ----.F--.----.
f 1;
!
Ii.53G
!
!
!
!
!
!
!
0
!
!
!
!
!
l
Il
1
Ï
i
!--
! - ! - ! - q - y - - - ( - - - ! - q - - - ! - f - - ! - ! - - ( - ; - ; - ; - ; - ; - !
!
9.xir;
l
Il
t
l
l
l
I
III
.-.-.FF----.Y-.F
Il
;
;
;
;
;
1
-.-.-.-.-.-.---.-.-.-.
!
1&5fJZ
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
t
f
1
I
!
a4 rtn-l
!-f--y---!-!-!-!-y--q--!-!-f---(--!-J-~-~-~-’
!
!
I I.lJbJ
I
I
r
I
I
1
l
I
I
1
.-*-.-.-.-.-.-.
-.-.-. l-!--~--!-!-+-!-!.-!
!
11.53û ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
!-I
q-!-!-!-!-!-!-!-!-!-!-!--!-y-!-r-
!
?2,000
!3! ! !
!
!Ii!!!!!!!!!!
!
EtPlUS
11
1
III
I Ill
Il
11
1
11
f
.
. . . . . .
l
-----~-..-~-~-* -*-*--'-*-*-B-am-Im'
!
Total
9; 7 ; 4; 3;
!1- -
j
)
I
;
; -1
CI
(huit) parcelles gag6es
ann8c et prix inconnus
1 parcelle contre 400 kg mil + 150 Frs
1 parcelle gag& contre
1000 Srs -t
1 bouc
1 ?arccllc Gagée contre
1 grenier de mil
,1 parcelle gagée
cgntrc 2500 + 1 chbvre
2 parccllcs gm$irs contre 2 chevres
1 parce3.le gagée sontre 3
chbvrcs
“1 parcelle gs5,-de contre
550 Frs
+ 1 vatcmsnt
1 parcelle gagée contre 50 kgs arachide
1 parcelle gag& contre
12 kg mil
'l parcelle gagiie contre 5500 Frs +
100 kgs mils
-42..
Cette contrepartie du gage qui était
donc constituGe
dans
le système traditionnel soit de feuilles de tabac, soit d’un litre
de vin ou d'un animal, lc plus souvent un bouc, est à présent évaluée
en argent. Cet
nrgent comme cela nous a f3tB confirmk5
est souvent
utilisé
aux dbpenses des nombreuses corémonies
familiales et rarement
à l’achat
d'un moyen dc production.
Transmission de la terre et tenure
de la terre
ont eu pour
effet, dans le systhme foncier traditionnel da la région d’atténuer
le partage
inégal des terres entre
familles de lamsnes et autres
v i l l a g e o i s .
En rendant
desuctes de telles pratiques, la loi
no 64-46
r e l a t i v e au D o m a i n e Naticnal allait nui-i s e u l e m e n t rompre cet Gqui-
l i b r e m a i s entrafner
un btat permanent de contestations des droits
fonciers
ct? qui se traduit par
de multiples Xitigcs fonciers,
Q/- La loi
n O 64-46 du 17 Juin 1964 relative au domaine
n o t i c n a l e t SOS effets sur le
système f o n c i e r t r a d i t i o n -
nel
de la r6gion
l/- Objet de la loi
En stipuiant
qu'à l’exception
des titres fonciers, toutes
les terres
non immatriculées a p p a r t i e n n e n t à 1’Etat et sont gérCcs
par
les communautés rurales”.
La l o i no 64-46 v i s e p a r t i c u l i è r e m e n t à f a i r e disparaftre
le système foncier traditionel d’appropriation lamanale
do la terre.
Cette loi nationalise toutes les terres rBgulièrement
e x p l o i t é e s p a r l a pgpulaticn r u r a l e p o u r l ’ a g r i c u l t u r e ét l’blevage.
Elle ne reconnart au paysan qu'un droit
d'usage sur
les terres
qu'il
met en valeur.
La mise
en application d’une
telle loi
boulevc>mv +?t un
système saculaire
dti gastion
de la terre
n’&tait passans entraîner
de nohbreuses
difficultds.
D'où la nGcossit& pour le ldgislateur
de lui adjoindre des
structures
devant permettre et faciliter
cette application.
2/- Les moyens de la loi
2-I la loi
no
7 2 - 0 2
du 1/2,'1972
la loi no
7 2 - 2 5
du 17/4/'1972
R e l a t i v e s r e s p e c t i v e m e n t à l’organisatiun de l ’ a d m i n i s t r a t i o n
t e r r i t o r i a l e e t
aux communaut&s rurales, ces
deux lois crgent une
nouvelle circonscription administrative
: la Communauté Rurale
dcint
l’organe
de gestion Est Iv conseil rural. Colvi-ci
a pour r61e entre
autres
de gbrer les terres
du domaine national dans le terroir du
ressort de
la communaut6 rurale.
-43-
Z-Z- L e dccrot no 7 2 - 1 2 8 8 d u 2 7 Octobre 1 9 7 2
S e l o n l e s tarmcs dti ce docret, n o n s e u l e m e n t l a terre ne
p e u t f a i r e l ’ o b j e t d ’ u n e a p p r o p r i a t i o n m a i s
ne doit
e n a u c u n cas
etrc
vendue, n i
bchangbc n i f a i r e l ’ o b j e t d e pret. C e decret q u i
d6finit l e s c o n d i t i o n s
d’sffectakiw e t d e d&saffectation d e s t,errcs
d u d o m a i n e
n a t i o n a l dovakt: a v o i r
p o u r consequcnce l a disparition
d u systeme lamanal m a i s surtout9
s o n a p p l i c a t i o n entrafnera de
n o m b r e u x l i t i g e s rdsultant de la contestation de droits fonciers.
3/-
L e s e f f e t s d e l a 13i
n O 64-46 sur le s y s t è m e foncier
traditicnncl 0’ l e s litiqe, row~
L e f a i t q u ’ a u d r o i t d e p r o p r i é t 0 detenu p a r
l e s lamanes, l a
l o i s u b s t i t u a u n droit
d ’ u s a g e intcr?isant t o u t e forms d e t r a n s a c t i o n
d e l a t e r r e e s t à l ’ o r i g i n e d e nombreux l i t i g e s entre
paysans d o n t
l’a,nalyse des causes confirme le
m:jdc de fonctionnement du système
f o n c i e r traditionntil pr&cédemmcnt d é c r i t .
3-l- Causes ct modes de réglemont des litiges fonciers
L e s e n t r e t i e n s a v e c l e s
n o t a b l e s d e s v i l l a g e s e t particulié-
rcment l e s c o n s e i l l e r s r u r a u x ct l e p r é s i d e n t d e l a
communaute
r u r a l e d e
Ndcndol rolevent plusieurs causes d e c o n f l i t c o n d u i s a n t
les
a n t a g o n i s t e s à se rcfaer a u D i a r a f d u village o u
e n d e r n i e r
r e s s o r t a u c o n s e i l r u r a l d e
l a communauté r u r a l e dans le ressort
d u q u e l a
l i e u l e l i t i g e .
3 - 1 - a - L e c a s d e prêt
D e p u i s l a p r o m u l g a t i o n d e
la l o i sur
l e D o m a i n e N a t i o n a l ,
c e r t a i n e s p e r s o n n e s
q u i a v a i e n t prf?te
u n e o u p l u s i e u r s p a r c e l l e s
de terres ct manifestent le désir d e les rdcupÊrer,
s e v o i e n t
opposer
u n refus catCgorique de li: part de ctux
. i l s a v a i e n t
prfitG c e s terres.
L e c o n s e i l rural9
e n a p p l i c a t i o n d u décret
no 72-1286
d u 2 7 O c t o b r e 19729 lorsqu’il est saisi
d’un t e l l i t i g e ,
d o n n e g a i n
dc c a u s e à c e l u i à q u i la t e r r e
a v a i t étB pr&t&e
à c o n d i t i o n q u e
c e l u i - c i e x p l o i t e
e f f e c t i v e m e n t les terres.
D a n s le cas contraire9
l e
c o n s e i l r u r a l
c o n f i s q u e l a p a r c e l l e p o u r l a r e m e t t r e
à q u e l q u ’ u n
d ’ a u t r e
m a n q u a n t d e t e r r e à e x p l o i t e r q u i
e n xura effectub la demande.
3 - l - b - L e cas de qage
d e l a terre
L a solidaritb villageoiso ct l ’ h o n n e u r à l a p a r o l e
donnde
f a i s a i t q u e d a n s l e s y s t è m e t r a d i t i o n n e l , toute personne qui
mettait
e n gage u n e parcolle atait assurde 3e l a rBcup8rer
h t o u t m o m e n t o ù
e l l e remcttr3it
a u gageur la somme QU l a contrepartie versée.
Aux
dires dzc; conseillers ruraux9 plusieurs c a s s e p r é s e n t e n t o ù c e l u i
à q u i u n e p a r c e l l e a BtB yagCe refuse d e r e n d r e c e l l e - c i a p r è s
r e s t i t u t i o n d u g a g e .
S a i s i
d ’ u n t e l litige, le
consoil rural déboute aussi
b i e n
10
g a g e u r que c e l u i à q u i l a p a r c e l l e 6tait gagée p o u r
e n s u i t e
l’a,ffecter
à q u e l q u ’ u n d ’ a u t r e .
-44-
Il
procédera à l a
m6mc d é c i s i o n l o r s q u e dans l e c o n f l i t s e r o n t
impliquées plusieurs ?crsonnes. C’est le cas lcrsqu*une personne A
prete à
B unc psrcelle et
que B gagc la parcelle A C.
3-1-c- Le cas d'hbritaqe
Il arrive que les
ayants tircits d'une propriGt6 soient
opposés
quant à la r&partition do l’h&ritqge.
Dans ce cas, le probl&me se
règle en gdndral en famille et
au cas où le
conseil rural en aurait
et6 saisi, il se contento d’en appeler
à la bonne entente du groupe
familial. A noter ccgendant que lorsqu'un pèse de famille meurt,
ses enfants doivent,
sclon le pr6si:lent de CommunautG Rurale de Mdondol
f a i r e
une d é c l a r a t i o n rfe docès
(payoc 1.800
F) q u i l e s a u t o r i s e i3
e x p l o i t e r l e s t e r r e s d e l e u r p è r e
dfifunt.
3-l-d- Le cas de
don
La situation s’est présentée où
un des antagonistes prétendait
a v o i r reçu l a p a r c e l l e p a r
don de son ami
défunt alors quo le
fils
de celui-ci soutenait
qu'il s’agissait
d'un prBt.
La décisicn du
c o n s e i l r u r a l 8 ét& d e c o n f i s q u e r l a p a r c e l l e e t d e la c o n f i e r
atJ
Diaraf
du village.
Il arrive
en effet qu'une parcelle confisquée s,oit confirSe
par le conseil rural au Diaraf du village
auquel nppaMennent les
antagonistes. Celui-cipc3urra alors exploiter
la terre
tant qu'une
nouvelle a f f e c t a t i o n n’aura pas Gt6 d&cidBo.
Dans ce:te étude dos difffirents 1iti;es Fonciers, il importe
de noter le cas ire délimitation de parcelles.
Lc plus souvent c'est
l e
chef d e v i l l a g e q u i r è g l e c e l i t i g e en m a t é r i a l i s a n t l a
limite
des parcelles par
des amoncellements ou
en y plantant des oseilles
ou des
piquets.
Toutes ces considérations
neus am&nent à
nous interroger sur
l’a,pplication
de cctts loi
au monde rural, Il
semble en effet, qu’au
lieu de contribuer
à une mcillourc répartition et redistribution
du
facteur do p r o d u c t i o n - T c r r c , e l l e a i t e u p o u r
guffet d e rompre
un
systàme s o c i a l o ù l a solidaritG e t l a c o n f i a n c e e n s o n v o i s i n , p e r m e t -
taient différentes transactions assurant à tous des superficies 21
e x p l o i t e r .
Dans le systbme f o n c i e r t r a d i t i o n n e l d i s e n t l e s anciens9
c e l u i - à - q u i é t a i t pretéri
une p a r c e l l e la remettait
au p r o p r i é t a i r e
dès
que celui-ci
en faisait la demande. I l é t a i t p a r a i l l e u r s i m p e n -
sable qu'un individu qui. a versé uno certaine
somme en gage, refuse
de r e s t i t u e r l a garcclle a i n s i
obtenuo au prop:ri@taire si celui-ci
désire rdcupérer sa parcelle, ut pour se faire, rembourser Xa contra-
p a r t i e d u gage.
’ CE’ti~nt
des paysans,
du reste,
ne verraient-ils pas
dans la
loi
no 54-45 relative au Domaine National,
un moyen de se doter en
terre si certains conseillers ruraux en
font un moyen de spéculation
financiè?e.
Ceux-la m&mc qui doivent non seulement oxpliqucr l’objet,
d e c e t t e l o i m a i s a s s u r e r s o n a p p l i c a t i o n .
Il est
en effet arriv6 des cas où desaa&ras ., influents
du
conseil rural,
domandent 21 ides paysans d6bcutés aprbs
un litige
foncier de leur verser une certaine
somme 6' arclent en letir promettant
de passer outre la d6cision prise
en consultation du conseil. Nous
n'en voulons pour preuve que les cas ci-après :
-45-
lb cas Le cas saliou NGOM
Un litige avait Bclaté
entre d e u x paysans ûpr3s que l’un a i t
prétcndu que son père avait pret12 un champ au père de son vis % vis
e t q u e c e l u i - c i exploitait,
Devant l e nefus d u second ~!*obtempérer, le premier saisit,
le Conseil
Rural dont la dCcision fut do laisser le
champ à celui
q u i offectivcment 1’ oxploitaito@‘est
alors
qu'un membre du conseil
r u r a l p r o m i t h Saliou de lui faire affecter lc c h a m p , m a l g r é l a
dbcision mais à c o n d i t i o n q u e c e l u i - c i l u i verse 2 5 . 0 0 0 F
CFA.
2i? c a s
Un paysan avait il y T.: de cela 10 ans environ donne
en
gage
un champ .3 un autre pour
une valeur de 2.580
F CFA et un
bouc, Le Conseil ayant: confisqué ce champ, un membro
influant du
conseil propose eu gayeur de
lui obtenir
lc champ à condition qu’il
verse 40.000
F CFA dont 20.000 F CFA à payer
comme avance qui
devaient @tre partages
entre certains membres du ccnseil. L’avance
f u t v e r s é e e t n ’ e u t é t é l a v i g i l a n c e
d'uno mombrc d u c o n s e i l , l e
reste aurait
6tti vers6
sans pour
autant avoir obtenu le champ.
Parfois, c’est les deux antagonistes qui
avant lo
jugement
versunt
chacun de
l'argent 5 des mcmbros du conseil rural. C’est le
cas qui
nous a et5 relaté où tous les
deux paysans impliqu6s dans
le c o n f l i t o n t versé
l'un 12.500 F r s et l’autre 35.000
Frs afin que
la dbcision du c o n s e i l l e u r s o i t f a v o r a b l e .
C/- Etude de cas
L ’ o b j e t vis& p a r c e t t e é t u d e c ’ e s t g r â c e a u x d o n n é e s
foncieres
liées à la population de déterminer pour les villages
d e Ndiémane
et de Dsttal, l a superficie
cultivable p a r i n d i v i d u
a c t i f .
L’claboration, par ailleurs, de cortes d’appartenances des
t e r r o i r s d e N d i é m a n e et de Battal v a a i d e r à l a comprehension de
l’ensemble des difficultcs i n h é r e n t e s h l a d i s p o n i b i l i t é f o n c i è r e
mais aussi B l’é,loigncment des champs.
I/- Cadastre des terroirs
de Ndiémane et de Batta
1 - Cadastre
du terroir de Ndiémanc
cf Annexe
'l
2 - C a d a s t r e d u t e r r o i r d e Battal
cf Annexe 2
-46-
2/- Donnees foncieres du terroir de Ndidmane et de Oattal
I
! PopulatiorlPopulation!Population!Surf,tnt
;Villages t
par !SurfEKX
! Surfaos 0
? ? ??? ???
. totale !active NI !activc NN !disp. ha ! pers/ha !disp,
tdisp.Act.iJN!
I
!
!
0
!
!
!act. NI !
!
!
!
!
i
!
!
l
-
-
-
?
!
!
!
!
E
0
!
!
-!
!NdiUmane !
1114 !
4%%,75!
591
! 974,55 !
C!,87 !
1,98 t
1964
!
!
!
!
!
!
!
!
!
0
t--
!
!
0
!
!-
0
!
-!
! Ndook
!
554 !
239,250
28%
0 460,.22 !
CI,%3 !
1992 !
1959
!
0
!
!
!
!
I
I
t
L---J
t-
!
!
0
0
!
!
-i
!8attûl
?
1892 !
904,750
997
!149%,03 !
0’79 i
1955 !
1,5c
!
!
!
!
!
!
!
!
0
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
-*
Observations :
Dans le cadre de la recherche des 6léments pour une réo:rien-
tation du projet de mise on valeur des Terres, Teck de Ndiémane at
particuliercment 9 pour ce qui est do l’affectation des espaces
aménac;Bs les données fonciEres obtenues sont trbs importantes. IEn
effet va-t-on créer des exploitations individuelles de Cl 3 12 hectares
a l o r s
qur la supcrficio cultivable par actif dans la zone est environ
de 1,%5 ha par actif NI et 1,57 ha par actif MN.
Par ailleurs l’observation du Cadastre rju terroir de Ndiemane
est bien explicite d’une situation genérale a la zonu pour laquelle
l’affectation des terres aux autochtones 3ccompagnhc d’une opBration
de remembrement pourrait constituer une solution. Cette situation se
caractérise soit par z
- un morcellement des parcelles
- l’éloignement des parcelles
- le rogroupomsznt des parcelles sur une m&??mz <lualite de sol
. Lc morcclloment des parcelles
Pexemple nous est fourni par 1 ‘appartenance foncibra du carré
no 20 du quartier Ngokoly du villago d e Ndibmane qui presente 10s
caract6ristiques ci-apsbs :
- population totale du carré
9
- population active du carre
4 actifs
- soparfiois totale disponible
6,24 ha
- superficie disponible par actif
1,54 ha
La superficie qui est de h,24 ha est rGpartie en 7 parcelles
dont les superficies sont D
1,20 ha - 0,50 ha - 1,50 ha - 0,94 - il,80 i-~a - OP40 ha -
0, 90 ha.
. L'&:iqnement Ues parcelles
-47-
Il s’agit du car& d’un paysan do N4cck - Centre, qui
présente les
caract6ristiques suivantes :
- populaticn totalo du carr6 -
29 personnes
- nombre de
ménages
3 ménages UBpcndants
- superficie de
I'nppartenancc du carre - 2q922 ha
- population active d u carrB -
9925
- s u p e r f i c i e
cultivable par actif -
2929 h3
Si pour ce cas, la superficie disponible par actif permet
d’envisager, la pratique de thémes, semi-intansifs, il reste que
l’éloignemont des pûrcellcs du village et des parcolles entre elles
présentent
des obstaclea
notamment pour le transport du mat8ricl d’une
parcelle B
une autre.
En
effet on compte deux parcelles qui
sc3 situent respectivement
B 3,3
km et 397
km du village et qui
sont éloignée l’une
de l’autre
de 4#2
km.
. Regroupement des parcelles
Comme l’affirme
les paysans eux-mbmes, il serait souhaitable,
et cela constitue une marge de s&curité,
qu’ils; disposont d’exploita-
tions en dior et d’exploitations
en dcck les deux types de sol.
rGsistant différemment aux aloas climatiques. Or un fait qui existe
dans la
zone et que montre le cadastre du terrclir do NdiSmane c’est
que certains carrbs
ont leur propri6t6 soit cnti&remcnt en
deck soit
entièrement
en dior.
Ainsi donc, 5 ce proJl&me crucial suscitB par une population
en constante proQrcssicn sur des espaces de plus on
plus réduits, le
Projet do NdiSmane pourra apporter une solution grbce B l ’ a f f e c t a t i o n
des terres B ceux-là
mémtis qui exerçaient le
lamanat dans la zono ut
qui continuent de convoiter ces espaces.
Cotte affectation
de terres aux autochtones pourra permettre
b certaines familles de ::!isposcr suffisamment Ze terre et surtoub
faciliter un remembrement graice 51 l’échange dc terras entre paysans.
?
Surfzce
!
Yonbrr;S
!
Idombre
!
Nombre
!
!
!
!
!
!
e n hi3
c ~1 r r ,+ .;
CME
?
!
!
!
cm
!
!
!
s
?
!
- a . -
!
--! - - - -
- i - - - -
- - - - y - -
?
!O -
‘W
!
2
6
!
12
!
.-----
-
-
-
!
- i - - - - - - - I - - - - - - - -
3
!
!
1,5 -
3
t
.7
1
35
- * - s e . - -
!
’ L.
!
!3 -
4,s
! ‘i
0
f
39
!
3
!
---a.-.-
i
- --<--“@-
!4,5 - 6
-------T-
-- ! < ‘l-3 ! 1 . --- 30
z
! 1 .----
1
! !
06
- 795
! 13
0
19
!
1
!
-
-
-
_II-
-
!
!
7,5
3
! -I”I---
.
.“CI.s....I
1 13
! 16
- 1
!
-
.
-.-a-.---* WI_
-8
!
!
0 9
-
10,s
! ! 12
-
u_y-
u-
!
1
!
-..
-
-
!
- !
!
; 10,s - 22
I
5 ! t
10
au
-.
-w.-w
0
!
FI2
-
1395
0 7
0
9
!
2
!
.--
.-
i ? 3,5 - 14
..--.. !
1 3
~------
D
5
!
1
!
T
.
I_-*--
-.
!
?
15
**
!
16p5
5
!
3
!
!
-!
!
--
! -‘--
-!
i --
16,s
-
‘1 8
.-
---
6
6
I<----.
I I-
t
--w.-e*-
-. I .a...---.
!
!
ia
-
r
4
!
1
f
i
--
?Y,5
--
1
----~----
-!
!
;
19,J
‘1
y
1
3
.
w---w. -
l
3
i
, -w-p.--, .-
!
!%%
-
22,s
!
5
!
-.7,
!
!
-”
-.s
; 22,5 -
24
?
I
2
-?----
i -.
!
1
!
-.
-
-
.
-
-
.-
0
!24
-
25,s
0
3
1
!
!
!------
- I I -
I - I -
-
-
-
- - - ? I
i - - - - - -n - - - - !
!
, 25,5
-
27
!
1
.-. i
!27
-
-
-
28,5
_
!
!
I
, 28 5
-
3c;
7
1
11--. _
-
-
1 30
- 3195
!
1
! 3115
I
5
!
!
!
Y
1
-.--em.-. -
?
I
..I*-
!
; TOTAL
0
123
0
191
!
!
!
!
!
40
!
1
?
!
!
!
Z-Z- SUPEi-{FICIE OCCUPEE PAR CARRE ET MENAGE : CAS DU TERROIR DE
.
-
- -
NDIEWANE
!------
!
f-----
!
!
?
!
Nombre de !
Nombre
!
Nombre
t
!
1
c 8 t r i s
!
CM E
!
CM)
!
i -
-
!
!
!
--.
!
-. .-
!
-?
! - - - -
-i --
I
!
!
0
!
?
! -II_-3
-
1,5
--!-
0
I -- 10
i-m
5
!
!
i
;
12
i
!
4
-
1395
!
2
J
-.
9 .
^-
-!
!
0
!
!
!
, 13 ,!j -
15
5
-
!
-!
5
-
I
. -
!
il5
-1-
-
16,5
!
3
0
!
!
f.-
t
8
.
~-s-m~-.-sm..
!
!
; 16,5 -
18
0 t -
5
!
!
--*
! 9 ---...w 5
.
!
!
; 18
-
19,5
!
1
2
1 !
2
0
0
.-
. -*
.
f
---.--.
!
) 19,5 -
21
7-c.. !1
! !
-mm-
1 !
-v --
!
.
- . -
!
!
!
!
?
i 21 - 22,s
i
-P-.---I. 1
5
--a....w
!
5
-m-*t
Y
!
!
!
!
!
:--.-~22,~
1
p
i
a
-a*-
1
*s------e-
!
-.t
; TOTAL
1 l 4
1 53
12
!
!
!
!
!
-”
sur les 1139 cssrés dr; t@r+cir, 41A pc~ss~der-t~ des terras. Parmi
C~IJX-ci -c>"r,4 7; ont entre 0 ct Y hectares.
Par ailleurs, pur les 153 a&naccs exploitants disposant
de
terres' 56,2 % ont cntro 11 et S hsctarcs.
Ifne tclls sg.jprrficie co;rrptÊ tunu
da l’aucjm2ntstion au sein du
mhage exploit5nt du n3mbrv d’actifs ne favorise
pas l’~~quipement en
matériel lourd,
Comme cela zpparaît, il zxi~te des carrés
n't;yant pas de terres
et ctest pnrmi ceux-l& surtout
mais aussi permi CWJX e n dispasant tr&s
peu yu’3n truuvs le 711~s souvent les gages d.3 to-ros et les emprunts.
Il est B noter par ailleurs
aussi bien CI ßaétsl que dans la
terïoir de NdiGmano
q u e Ics Chefs du mtsnage dUpendant possèdant des
terres l e s
ont Icqu ises per Mritego
de ligné2 ut8rine.
Cetts possession do terra n’cmp6cha
pas que ces Chefs de
m&naga dépendant gardent leurs droits d'héritage sur la propriété
de
leur pére.
-si-
II .” III e !L:IS act.ivkttlL: 5e~rû~uction dans 1:: ~0125
-... ----M-I.-..-..-
--.. II_
.“..-..
0
L a terre que 12 paysan continu2 de cultiver pour assurer
la subristanca
do la famille.
. te trcupcau qui fi C?L( polir rille en plu’3 de 1st production
de lait d’btre une épargne coXlcctive en face dee besoins
de la Îni;ibl1&,
A/- Le sysébrr!e aqricole
!jstcSricl tat:31
du terïsir de NdiGmene
-.--
--""."i"--
? ---
!
-
?
I
! C---B--.-
1 --f-----l---l--mt .
,---j--I---}-!---~~
!
!
!
!
!
!
!
!
I
!
!
--.-m--w- I..._-._-_1-_-
--.
-
-1
!
!
!
!
-
>
----NI_
1
!
-!
.
._
*..
.-
.
/
*-
_
4
.-
.-
. .
jm
)-
..m
.-
.-
.-
1,
.m
/)
,-
ii
.-
II
11
]I
,V
,U
jI
..L
II
.a
.-
.-
1,
.U
ii
.-
1)
.*
.L
.-
ji
.-
ii
.-..
j/
.I
.-
.-
.-
.-.
“.cI
.-
. . .
.-
. . . .
.-
.-
-
.-
._
._ .--
.-
.-
.--
.-
.._’
.-,
.-
[q-+-~q*:;
. .
..*_*._
._*
.-,
._-
._”
.--
.-.
.Y
_-
.U
._”
.-~<
CM
.-.,
.-
.d.
.“”
.-
.e..
*-
.-
/*
.-
.-
.-
.-
.-
.._
..*-.a
.I
1)
.
.-
.-
.-.
.-
.
.L
..<*
1,
.
.-
.-
.I
.
.-,
.-
.-
.-
I,
.-
.4
.-
.-
..w
.-
._Y
.-
.I
.-
.-
.-
,--
.--
.-:_.
.-
.-
.-
.-
.-,
.-
.a
,-
.-=
.-
.-
.-
‘-
.-
.-
.-
.-
.-
.-.
..I
i~I_jajr/IIE//ji/Iii
/Ij:ii/Ijl/:/I/(/:II
.-
,e
.-
.I
.1
jl/Ii,i‘/III////j:/Ii,jliI
.I
.-..
.-
.U
.-
._.
..-
.-
.-
i
I
1
1
..s
.-
se.3
.
.a-
.U
.-
.-
.n
.-
.-
.-
~.-.-,.-‘i-i-l’.i.‘-l,
/
j
I
.*
1
/
. .
,.”
0”
i=
E-J
t
.-
.
1
m
*.
. .
. .
&-
.
w
*
.-
..<
.-
.-
.e
.
.-
j
.-
.-
.-
.-
.-
.n
.-
.-
//
/Il
/j
.-
.m”
-I*-
.q
,-
._
.-.
..w
d-2
.-
I.Pm
’
1
j:
II
.-
.*-
.-a-
.a-
.--
.-
1
jf
i
..7m
.-
.-
.-
.-
.w.
?i
i
Il1
.-
.-
.-
--.
. .
.-m
.-
.-
.-
e
-
.,m
-
-
Gomma
Z'indiqu,~nt l e s tah2.caux de makfiric:1. s u r NdiBmnne et
Oattal, le mat&~iel. de culture utilisant la tr5c:tîon asine, Bquine et
bovine comprend ~ssentiellemsnt le SE?i?Clir -
pratique:I!ent tous les champs
des terroirs outils soient d'arachide DU de mil sont ensemencés au semoir,
, La houe occidentale pour laquelle lc: t;r:icti.on asino est suffi-
sante,
. La houe sine qui, elle, n6cessi te la trnctian Bauinc. Il
ii!l[;Cll? k0 [lal!J
2illcurs de noter le d6veI.oppement de la traction
k 0 v î n v dans 3.8 r::ginn , ce qui ne va p& sans poser de probléme
notarnnerit
celui de la tailla constitunnt un seuil pour renta-
hiliscr une telle tractlon.
Enfin, ces animaux de traction, surtout ltBnc et le cheval, en
plus de l'exploitation des champs canstitucnt Los seuls moyens, de
transport dans la rbgion. Transpart des personne.3, rnzis aussi transport
d-! matcrie et aussi de S"eau qufil faut $XfQii~
a l l e r chercher h
plusieurs
ki.lom$trss de distance.
__,
_,__
_,__,
_
,.__
_
'l-3, C&fis6qbonces de l'utilisa,tion du matQr$cl srj.cole sur l'accu-
..-
pation des Terras.
-
-
.
Si L'optimisation de l'utilisation des moyens de traction et de
La m6canisution demeure un facteur essentiel B toute action technique,
elle exige par zillsurs l'existence d'exploitations de tai1J.e suffisante
disposant, de chemps rsgroup&s, L'affectation t!eI-i terres am6nag~as aux
autochtones pourrait 9 permettre d'envisüqer un tel. regroupement grhco B
un sys U?rne de rnmcmbrement qui consisterait 3 un :
- regroupement des parcelJ.es en dior
- regroupement des parcelles en Cock
i
62s normes de rent,sbilisation Btant environ de :
- 8 à."r2 ha pour une pi-ire de boeufs
L
6 ha pour une traction Oquine
” 3 cl
4 ha pour une traction osine
C!n comprend que dans la zone la progression de 13 traction bovine
se fasse beaucoup plus lanternent. Mais h l'insuffisance des terres, il
y a nussi le I1:ri.x de l.a paire de boeufs qui n'est pas accnssibJ.c h tous,
Cela nous ambno b ,cette constatrtian que If? manque de terre dans
la rdgion n'est.pas seulement dQ à l'augmcntatj.::c de la population r?i &
une quelconque mauvaise rgpartition des terres. CO manque r&sulte de
.
l'accroissement, g rYce a l'utilisation du mot6rie:l zGri.cole de la capacité
do, travail.
En d'autrestcrmoq l'utilisation des rnoy:,ns de la traction animale
et: du matGric1 sntrafne une exploitation axtensivz des terres at de ce
fait, pose de son poids sur 3.a conFrninto FonciBro tians la zona.
\\
.
.
.
.
.
.
“5&..
c~17 EPPct, depuis l ’ i n t r o d u c t i o n d e 12 mGcanisation, o n o b s e r v e d e p l u s
t?n p l u s d e cas o ù toue les membrns d u m6nzqe travsillent ensemhlc a u s s i
bien s u r 10s champs r;u chef d e ménage q u e s u r ceux d o s sourqas et d e s
femmes. P o u r c c m o d e de p r o d u c t i o n , les hommes ~Qncralclncnt-pratiquent
10s t r a v a u x mbcanis;Cs
tandis que 112s fcmmc,s eff,:2cIxcnt l.es travaux mant&&
L e motéricl utilir: est coluT d u chef d e mCna~~c, c e l u i - c i
diri;!’ r,t las travaux. L a diffdrenco a v e c 10
modiilo trr-;ditionnel d e
p r o d u c t i o n 051 sourgas far:li.liawx e t femmes é t a i e n t t o n u s s a u f le L u n d i
e t 1s V e n d r e d i ,
?.‘bSC?I’V6S
FJU kïSV3i.L C!C3 ICUTJ champs, d
e
pEirtiC.f,pEr
9 toutes les operations culturales s’of’fectuant d a n s JC champ du chef
Ici t exploitation2 rcsidc dans l e fait q’~r? t o u t l e rnohdc ‘ p a r t i c i p e a u x
travaux dF!D chwnps de tous, e n c o m m e n ç a n t p a r 3.0s champs de yL>l Ngak.
A.i.nsi donc, d’un systli!me caractSrisc5 p a r d o u x formes d e t r a v a i l :
--un trz\\J:;il coopératif d e l ’ e n s e m b l e d e s hommes c?t fcmvcs SIJI‘ l e c h a m p
d u c h e f d e n..inayc,
-un travail i n d i v i d u e l de:’ sourgçs e t fammcs s u r leurs p r o p r e s c h a m p s ,
L a t e n d a n c e e s t p o u r l a m a i n t i c n d u t r a v a i l coopGratif aussi bien dans
les champs du chef d’cxploitntion q u e d a n s c e l u i d e s c h a m p s des sourgas
et fcm,mcs.
I l f a u t i c i n o t e r q u e malgrY cette p a r t i c i p a t i o n d o t o u s a u x
t r a v a u x des c h a m p s d o t o u s , s o u r g a s e t femmes continuont de 2QnQficicr
d u p r o d u i t d e leurs c h a m p s .
D o n s c o t t e a n a l y s e d e s echangos de trzva,il q u i s ’ e f f e c t u e n t ,
i l f a u t s i g n a l e r q u e d e s &Changes peuvent a v o i r l i e u e n t r e d e s mcmSres
d u menag:, e t d e s p e r s o n n e s Atrnngércs au menago, C’est le ~~1115 l o r s q u e
In chef d e menaqo orqanisc o u doiv,:
l u i o u quelnu’un d u m6naqc
- parti-
*
ciper B u n
siu --71 >. -
- -
-
._.
. ,. .
- D u p o i n t d e VUE d e l a c o n s o m m a t i o n , c’est 1’~nsemblo de
tout:is J.r:s oersonnes nuquelles
lc c h e f d e cuisine d o i t o o u v o i r n o u r r i r .
A n o t e r ccpondcnt que cette o b l i g a t i o n d ’ a s s u r e r l a n o u r r i t u r e d u
mbnûgc fai t “[)/J”l 2 la cooperation d a n s l e travail d e t o u s l e s actifs
dlJ
i96nTige .
Ainsi
donc, l a s t r u c t u r e d’exploitation J!C! basa >E&S l a ’ rfigion
est ln “!gok, i l . correspond a u menage d i t exploitant c ’ e s t - à - d i r e , c e l u i
qui toi-i t en appz.:rtcnant a u carre p a r l a rQsi,denco, org:\\nisc s a p r o p r e
produc tien. I l a r r i v e , c o m m e le m o n t r e l e tableau ci-apri-s qu’au s e i n
d’un nàme carr8, c o e x i s t e n t p l u s i e u r s m é n a g e s d o n t lns menaqes exploitants
1st ];:zs mbnagos dopcndan ts c ’ e s t - à - d i r e n o n encore a f f r a n c h i s d o l a
t u t e l l e Oconomiqua d u c h e f d e carré,
.
_
..<.A
_
_
.
._
_
-
_
_
_
.
. .
.
_
_
_
-
-
.
.
.
._
.
.
_,
-
-
a
w
”
4 . ., - - _,
Y .I .
-
-
._.
- -.
(l)iEm -
3ournée de t r a v a i l orgnnis6 s u r i.nvitation d’un b6néficiairc
o n vue d ’ a i d e r u n e p o r s o n n o souffrantr, o u tr~2 %+ac
-S9-
CztLé pretiuction
agsicors dans une économie
dctnsurée tradi-
tionnelle vise taut d’aborci 9
-.;:3uref la subsistance su:; rnembrcs de
f'exploitatio7'. Cela oxpliqur: 1' iii;~porl;nfrCe d3nnt5c si fn ColtUrC d u
‘mil particuliSr2mont d u
mil scuna.
w- ij,, chsq: d'arachide
w tin champ de mii
&
43-j... ’
RGpartition des ménaqcs par carré - cas de Botta1 :
- . _ - t. -
+.-,--f
t Todl
f---
!
!
I
!
! --i
?
!
!
t
!sNgnhr~ de m$nagoo ! 1
!
:?
!
*I .-
3 ! 4 ! 5 ! 6 ! 7
- _ - _ -_
- . -* ., . . ._ - __ - _, . .
i 8 i
22G i
!
-
!
.
! I. - - . . - ,
I exploi.
t&4ts/carrfZ
I
- ‘.- _ ! - -
!
!
!
!
.
!
!
!
!
!
!
!
i
i
i
!
!
-*
: -Norr5ro de.? -carrés
Lyj -.,_ fp.
;. +.-; -
-!--’
.~-y-- f
!
.
/4-
;
.q
,
q.-i
.
.
, --2- ; -122 - 1
!
?
!
!
?
!
!
!
!
I
- . - . ., - .- - . . .~ ” - - ._
--_-<_.... .--- _. - l.y**al$
.
.
t
!
t
!
i Nqrnbrc cio
mfvnâges,; 1 -, -51 --i ._, 3 -!
!
-/!c.,r ,.?- i --6
!
7
!
g
!
gn!
!
- .- !
._ ! _. . . ca . . 1
;
dGpcndûnts/carrB
;
;
.
.
!
!
i
!
!
!
!
!
! --I
!
!
!
!
1
.-...-a.-'!
-. ! -
!-*t
!
! Nombyc-de q-rr&s
! 27
!ICI
!
5
!‘--" i'
!
! - ! 4a 1 - l
1
.r.‘. -. t
,._ ._ 1
I!
.. .
*
i
53 !
; - ._ " -,
! '. .- - " -.
!
!
!
!
!
!
!
Y
!
!
i
i
z-3- Ka-turc des cu1turcs :
t’unici”LA de cuisine nous venons C{C le voir, oblige tous les -
membres actifs du mbnoge exploitant à assurer leur subsistencn en parti..
cipant aux travaux des champs du chef du rnBnagc exploitant. L'activitQ
uconomique ayant pour iut cntte eutosubsi.st;~ncc, on comprend toute
.l.*importance accordée, $ la production vivriBro, Cela n'a pas cependant
ompEché l'introduction et le rspid:? dévaloppc!mont do 12 culture de
l'arachide, soulc culture do rente dc lri,zono,
. .
2-3-a. Cultures vivrihrcs :
Il s’agit surtout de 1s production clr2alière des champs du
chef d'cxplaïtatian. Les c:ulturcs dcwant RSSU~CL l’autosuhsistzncc du
mbnago sont :
Le sorqkm cultivé ~~5nérnlemc~t sur les sols decic en bordure
’ dc la
zone du projet. Sa cu1turc rugross~ p9r rapport à celle
du sc!-frs? p?i‘ce quo non saulemi'-lnt, il est peu appr6ci.é pm 13
populetion, SO vent mal r; .l,;sur tout, nQccssi.to une pluviomr?trie
importante.
.
Lc suuna principale Cfllt~Jrc
wivritrc, OCCUPC de ix?s larf.gc
ospac?s dans 1~:s sols diors autour dos concessions Tell Kour.
.
2-S-b- Cultures de rcntc :
C’est principalemont la culture de l’ûracflido qui chez 13s
rizysans suivis de r~!d.iGrnane ct coux
do O:>ttal occupe une superricie aussi
inpartante que le rC.1
souno.
-61-a
Les femmes dGl.imitent
sowvcnt leurs
champs d’arachide en
scman t du bissap qui sert à l a c u i s i n e nais o s t aussi vendu.
L e n i é b é e s t a u s s i s o u v e n t associ6 EUX champs d’arachide des
Ft-;mmes,
ot v e n d u a p r è s l a r é c o l t e s u r l e s marches hebdomadaires et e n
partie autoconsommée.
. -
._ .- -
- . -- . .- -, - - . ._
.
_-.-..
.--.-. - -
TableauX d e s sup6$fi&iv& p ar c u l t u r e d a n s l e s carres s u i v i s
de
Ndiémanc pour la campaqnc: 197'9 - 19RO.
. .--_
_ _
.
.
. -
!
_ -I - !
! . . - . - . .
.
-
1
!
A r a c h i d e !
!
33,02 ha
i
!
!
!
!
! - - - - ._ - _ - !
! -
- -. - . - u ?
!
Souna
!
36JO ha I
!
i
t
!'
! --,Sopgho----;
!
!
.
? -- 3,45+a--j.
!
?
!
1
- . .
._
_.__
-
.
B/l LE syst&mc pastornl
-62n
La position des diff<rcnts villages auteur dn l a For&t; d o
Kob o F!an qui Tait l'objet du projL
lC_ dc .misc en valeur rcfl&to à r-12 pas
on dou tf3r , 12 n a t u r e d o l ’ é c o n o m i e d u payjsan serrer do 1s zone, CalLa-ci
pondant lonr~tomps I-I’ a on cffct connu que doux zc:tivitGs principales :
1” agriculture et 1’ élovagz ,
g ces ügro-pastyurs,
il fallait I.a tcrro pour azsuror Leur
autosubsfstancc m a i s ausci d e s e s p a c e s libres oi~ anwoycr ptrs le b4taj.i
surtout C U momr?nt des cultures q u a n d Ics
animaux qcritt-n C 10s enclos
do village.
CC souci
avait amen6 tous les villagns dont lc lamanat
s'btcndait dans l,:j zone Z prF!voir u n ospacr,ï
sur IequoL ils effectuaient
u n syst&me d u r o t a t i o n jachBro, culture,
Chayua jachgrc d e v i l l a g e
s e r v a n t d e ZO~O dG paturage au v i l l a g e .
ALIX dires dos a;tciens, cztte
rotction é t a i t organisso de tz1l.e sorto q u e l a partic Vis$a p a r le
p r o j e t dc: N d i é m a n c s e r v a i t d o zone d e l i a i s o n a u x p9turcgcs des diffdrents
villages.
L a prossion d4mographiquc d’une p a r t et d’autre p a r t , l’ox-
tension des supcrficios cultivéos g r â c e à l ’ u t i l i s a t i o n d u matbriol
a g r i c o l e o n t ou p o u r effet d’ontralner l a suppression d o ces ,jachéras ~
limitsn t ainsi l e s aspacos rGserv8cs
h La vainc? paturc ot que 1.z sGali-
sation
du pro>jct cantribuera
21 61imincr. Dbs lcrs, riait che? 1-e paysan
s Q r e r do l a zanc u n e inquigtudo q u e t r a d u i t cette question :
Fu’allons-nous $evBnir s a n s n o t r e b6tail ?
Ces paysans q u i , p o u r pnlliar L’B troi tasse des peJrages se
v o i e n t obli..Bs_. dlonvoyar IC+I~ b$ tail -n transhum?ccg
. _I .
_
,,-. _ _. _ _ _ ,_ _ _.
I=. N a t u r e c t importéanco d u c h e p t e l - d a n s Lens terroirs de
NdiBmane e t Rottal
. . d ..,._ ., _ _ . . - - _
._ _. _ -
._ -
_ - _
_
. I - - . - . . . ,_ . u
.-- .d -tic
!’
!-
:
---.
!
..”
.
..+-...
_
”
!- -
-.
..14-“.
#._I.. ! _._-*. . . . ___._-_,-____.!
!
ViImy2
1
Batta
!
Ndeck
0
NdiGmano
!
Tata1
!
!
1 . -
!
!
I
!
i&ins le i En
!-ans IL’! E n
! D a n s l e ! E n
!Dans’ le! En
!
!
.. . - - - _’ .
!C&C?
!T&;sh.!
cJii&é ‘!rE;inb<, ! .Cii&& !‘~~~figI+~;; ! ‘Ca&& d!Trsfishb; !
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
i
!-
!
!
!
! Bovins
!
$72 !
277 !
151
i
80
!
233 !
245 !
556 !
594 !
!
!
!
!
!
!
!
-!
!
!
? c hovaux
?
177!
7!
53 !
-
?
113 !
6
!
347 ! 7 !
!
1 Anes
!
!
1?!J ,
?
6 ,
!
ïn ,
=
!
?
!
!
1117 ,
-
1 357
; 6
;
! Caprins
!
760
i 6
I
231
!
-
!
067
I
9
i 7658
i
10
f
!
! evins.-+ .--.- -~-.342--i--.25
i.
!
1’20-.,. 62
.A;
!
1
--355. !"
s -' .' : -..34’7 ;-. .-07 . ;
.
.
,
!
.
!
!
!
!
i
!
!
!
i
!
Observations :
-63-
Ci-7 c o n s t a t a q u e p o u r les villagos cit&s 5 9 4 s o i t 5’7 ,65 41: d e s
bovins sont
enVoy&s en trnnshumûncas vers lo Flirfo
Cela t r a d u i t
l’acuit d u proSl&me d e
l'6lcvagc d a n s l a zona.
D'uno zona rle,convcr-
gence d o troupeaux vonant do tr8s loin comme le montrent las nombreux
chcnins de parcours qui se
perdent dans la for3t de Kob u non, on en
e s t r6duit b uno z o n o d e d é p a r t d e p l u s d o l a moiti6 d o tetos d e b o v i n s
voru d'autres paturagcs. N63niïioins, las petits ruminants n:? sont p3s
oncorc concornas s a u f quelques o v i n s .
Ii c;n c r o i r e 10s rcnsoigncmcnts rscucillîs nupr8s d o s g r a n d s
4lcveurs, 1:~ transhumencc consYitun u n inconvénient d a n s la mi:!suro ob
seulemon t 10s 2/3 d u b é t a i l nnvoy6 r e n t r e n t a u villagi:, Lo reste 6tant
m o r t
O U VOIE? durant la transhumancn, L e s p r e m i e r s d é p a r t s SO f o n t d è s
la
mi-Mai. et Ics troupczux no r e v i e n n e n t qu’apr8.s l e dGtcrrage d e s ara-
chidos,
L ’ i m p o r t a n c e d e s c a p r i n s d a n s l a zona résultu d’uno part du
f a i t q u ’ a u s s i b i e n las hommes q u o les fcmmcs o t m2mc les enfants é1Evcnt
d e s c a p r i n s . D’sutrc p a r t , c’est ltenimül q u i l e p l u s s o u v e n t e s t o f f e r t
p o u r mcnifestur la venue d’un hBte o u p o u r m a r q u e r cortainoa
circons-
tances.
, Les 8nas et les ChCUEitJX envoyés o n transhumance, s e r v e n t
au ,traryqcpC J~ES baqagos z
...dYI,
.
d,es -hommes c o n d u i s a n t las
trauwau~.
2/- LCS voies de parcours du bt?tail
D e chaque
c8té d e l a foret d o K o b o Ran et entra 10s diffQrents
villagos,
oxistcnt c n c o r o l e s c o u l o i r s s e r v a n t a u
passage dos troupeaux
qui venaient on transhumançc dans la zona, r’armi ceux-ci nous pouvons
c i t e r :
.
Lo
passagE?
reliant Ngoye - PJdondol en
pessant pz.r Ndibmane.
Il
sépur~ les villagus d o Sobbno ot
Scssùnc avec B l a h a u t e u r
du villago d o Sl:ssBnc.un
puits pour l’ abrouveincnt du bf tail,
. Lc passoc;e
f o r m a n t
l’axe contra1 d o l a zone ct qui relie
ilambcy e t Fisse1 u n
par,c;c?nt par Ehzfayc!. I l r c n c o n t r o J e
passage
f:lqoyc? . Fisscl
appal.6 a k a l alo aliou Sylln ( 1 1.
A leur p o i n t d e r c n c o n t r c , i l y a u n p u i t s a u j o u r d ’ h u i
assÉchÉ appelé Ugas Aliou.
. Ponant d u S i n e , il y a un passage non loin de Ngas seici: ( 2 ) e t
q u i separe l:?s v i l l a g e s d o 3arry PJdondol ct Ngonino Mbadone
a v a n t d e so r e n c o n t r e r lc passagc d e Aliou Sylla.
. L e p a s s a g e reliant Baback o t Battal auprcs d u q u e l s e t r o u v a
-
.
. .I -. _ - ., _ - ” - $Jg.as.-. &jeq~ne- titi
jourdJ ht,i- cSTon&A-c.- - - - . . - _ -- - - - ._ -- -. _ - . .- -. . . . - - _. -
0 ) .: I)u
nom du ehaf d e
canton filinu Sylla q u i l’avait f a i t dtSfrich8
(2 J : Ngas
SO&; - p u i t s d o stick
-64-
Ainsi donc , pour chaque ~~ssc?go, il y avait un puits. 'Zela SC
comprend quand on sait le double r8lo assign6 au): passages.
9'una pnrt,
pcrmcttro do canclyscr 1~s animaux venant do loin paltri dans 1a zona
une fois c'juc: les cultures ont débutb. Q'autro port, Ia prescncr de points
d'sau sus chaque passage r6pondrci.t au souci, quand les marres sont as-
s6chBas rt que les animaux n(o pcuvont rejoindra les puits do villago à
c3usc des rEcoltos, d'assurer leur ahrcuvomnnt.
,LL: paysan s6ror dz la zone n':?usait attach6 tanL d'importance i3~
troupeau 2-t nc so serait inquifité dcv?nt la rcalisation du projr:?t dz mise
en valeur si celui-ci nc jouit.
pas un gr:ind rbla aussi bien dans son
6conomj.c cla subsistance quL? dans CYs ralations so~c;ielr:s 3vizC IC groupe
familial auquo- ,,il aQ,pa.r
tiont.
.
., " .- .s .., . . . - .- --
3/- RL3lo du troupeau dans 1~ vie dos paysans do lr~. z.one
C!u*allons-nous
faire do
tout 10 bétail qui pait dans la foret
do kob o Tan. _
qui! VT-t-on devenir sans notso bétail ?
C 2s questions no sont pas 10 rcflat
d'un simple ettachoment du
paysan s5rer de la zone à son troupeau. Elles lzisscnt c:ntrevoir toute
l'importcncc que: jouo l'animal aussi bien sur Zc f!lsn 6conomiquc que sur
lc plan sccial, _ ,_ .,
..-_
. . I
3 -Î- Rble 6conomiquo du troupsa~..~
3-I -a- fczrtilisation dos Sols
rivant l'int~oductinn des cnqrnis minGraux, 13 troupeau ijtait pour
113 puyscn Jn seul moyen dr? fcrtilis&tio,T du sol ardco au systémc do
rotation culture - jachère- pCYtur4f2 qui s'effectuait en bordure! di? la zone
dc: ?orOt
pondant L'hivcrnagc tandis ql~‘à 1~ saison sEcho, c'6tai.i &our
dos toll kour qui szrvaicnt d'enclos, d’dtro FumAs. Do nos jours, scuLs
10s toll kuus continuont on partie do
faire l'objet
d'uno telle pratique
d'assolcmont l'zxtansion des cultures nr! permettant plus lf! systgmc de
rotation.
3-l-b- Capital productif
En cas de soudure faisant suito B un mauvz!is hivernagc,nous e-t-il
6 té a-f fi.i?Fi!%, 12 vente do tete do h4tail procure Lc num6rairc nf5cessairo
à l'achat du mil. Lo troupeau d<2ns le systemo trad.i.tionncl 6tant richosçc
Ndok Yayc (case dc la mbrc) 13 distribution du mil achct6 Gtzit faits
entra tous les membres do 1~: rami1l.o
ayant contrihuo
à 122 constitution
du troupeau.
On comprend alors quo mdmo des parents ut6rins rosidant on
dehors du village dc celui Cl qui a dt6 confiGe la r]cstion du troupeau
puissent avoir leur pqrt d,u- p,?rtaqe
- _ . ..-_ -'_ - - _ -
371;c-,Epssqnc collective
LG
troupeau, halzl :z ndok ~32, tist aussi uno bpzrgno collective
on CO sens
qur ~3.1~
permet au ndocl: yuyc de rospcct~r toutos 1~s o!l&igations
auxquelles sont
tenus ses mc;mhrcs. C'est du troupc”u
en effet quo devront
C?tra rCtir6.a.j les animaux qui serviront B agrémenter les
repas & l'occasion
de céremonios
en l'honnbur d'un membre du
ndok yaye.
Fun6rGllcs * mariages -
et autrefois circoncision,
-
3-l-d- Rble do nutriti,on
-65-
Qu'il soit propriétc? individuelle ou richesse de ndock yaye Le
troupeau fournit 5 celui qui en assume la gestion un apport ûppréciahlc
en lait. _ _ ___-_ .._ _ _ __
_ __ _ _
3-T- Râble social du trounnau
.Four mcrqucr cor,taincs circonstances comme nou,s l'avons note
précédemment, les
pylysans sdrers de la zone sont tenus, suivant le degr3
ci13 paront qui les lie ou la nature do la circonstance, de faire appel
au troupcrfu,
CO r812 économiqua d'eparonc se
_.
confond alors à l'aspect social
6rigé par le miljeu,
3-2-a- En cas de décès
Le t3bleûl.J
suivant indique toutes les personnes tcnuos le jour
do cerémonic dc funbraillas d'offrir un boeuf pour marquer leur atta-
chement B la porsonnc
. . . .* .
du defunt,
._
.
- - . _. _.__ ,___
__.,
- - ._ ._ _ _ _ . _ _
!
!
_ . . _I .4 - . _ C. I_
En cas'du-d6c&s du pére
!
-
-*en‘ Cas dü'-d&$i-dfTj -i;-&&rc
l:
!
3
.
!
!
- Ls PJdock Ysyc (stigrnnnt du lignagei - Le i?!dock Yaya
!
de la dbfunte tuo un 1
!
utdrin) du d8funt offre un boeuf.; __ b~ouf.
.
i
!
?
!
- Le fils a?ne du ddfunt offra un , - Le mari do la dSfunto offre un
!
boeuf& 'il CA plusieurs @pouscs, ;
boeuf-B'il est décedé sans que!
;
!
10 fils afne dc chaque C?pouse est;.
do son vivant, la fommc nc se soit ;*
tenu d'offrir un boeuf,
! -
!
remari&e, son jeune frbrs ou à
!
!
!
defaut ses nowcaux ut6rins offrant t.
!
- Des amis personnels du defunt
un boeuf.
!
!
peuvent ûuss i offrir soit un !11*2ufi
!
?
soit une chèvre h titrs individuel; -
>
Si Ziefunte avait plusii2urs fillos, ,
!
i
sou1 Ic mari do oa pli~s_Ggce+est
;
t
- Dos personnes avsc lasqucllcs le ,
tenu d'offrir un boeuf c'~?st ce
;
;
Ndnck yaye du d:<funt en trctenzij 1
yut on appella à kosscl no semir. . 1
t
de s rnlations etroites, offrent ;
I
;
aussi un boeuf on signe de sali- i
N . t3.
: Une fille uniquo non mariCe, t
1
darité c'est ce :~l.l'orl nppcllc
?
en casc de d6cBs de sa m&re
;
" kossel".
n'est tenue a aucun sacri-
!
- a . -
!
I
. _ - L v - - .I ., ._ ._ - _ -
- -.f-.i.co i ._ - ^
. - . - - . . . -. - -r _ .- ._ 1
?
f
".
!
!
!
?
? ?
Nous avens d6jà décrit, dans le cadra de Irotudn des causes
de depart des navetanes, las obligations auxquelles 4Staiont tenus
ceux qui dAsirent contacter le marinqc:,
La pr&cioion quf.i.IL convient d'apporter ici, concerne 13 remise
du boeuf dont la dote n'a pas et6 fixGo.
Si 10 nia,& i2r-:.‘.ur ‘: sans s’&i;rcr? acquitte do CC boeuf, il. reviendra
(i celui qui demanticrs la main de S;I vnuve do rcmcttrc CE! boeuf, Dans
Le cas con traire, toute pcrsonno qui voudra r5pquscr sa vcuvc dovr~
d'abord remettre un boeuf RU ndock yaye du dEf,unt an compcnsntion,
En fait czs differcnts Gchangcs qui s'ccfcctuent ne se font
pas d'invididus $I individus. Cc sont des compcnE;ntions qui slop$rcnt
antre deux lignages u-tarins l'un / uno fcmmo, l’::utrep on contrepartie un
boouf.
c&d2nt
,_,
. .
3-3-c- orostiqe du sida Yal nak
fit-1 appelle sidc, celui de 1~ famille, motornelle - le tokor ole
plus 2gA - assurant la gestion du troupeau.
En plus de toutss les prerogativos qui Lu.i sont reconnuas par
son ndok yaye I(> sido a, au nivcou du villago, ün rsng soc.ial quol~yue
fois plus impq.rtant que lc diaraf.
C/a Revenus Extra-aqricoles
Si lliriipor,tance
accord&e ü l’cgriculturs at zd l’Cle\\v‘age reste
Bncore prepondfranto dans le système <conomiquc do la région, nous avons
notd la pratiouo d'un syst&me d'orn5oucho ain.si qua Xe dGwoloppemcnt d'un
petit commerce.
Au f, 2 i
‘bis lcrr horilmes qua 10s
for,ii;;os orntiquont un petit commerce
d c d 6 t 2 ils b 2 S 5 sur la vc:nto dL’ cols - do tabac ct quelque fois d'alcool,
Ccr tainos
fernmr!s pratiquant cncorc la f rbrication tr2di tionnellc
cf'huil:: lc I?sZ(ja.l" ÛSSGZ bien vendu les jours do marchai hebdomadaire de
Mbaffaye A rui:jon de 23C F'rs lc litrs d'huile,
Roaucoup de fommeo so lancent dans 1s culture de l'oscilla qui
est aussi c?ss;32 bien venduo dans Ics ccntros urbsi.ns,
-
.
II-IV-
ETUDE DES PRINCIPALES LONTRRIXTE!?JE LA ZONE
-6749
L’Btudo d u r5gimo f o n c i e r - d u probl&mc dér;looraphique e t d o s
ac tivi tOs d e p r o d u c t i o n q u o s o n t 1’ 8lovagc D t i’ O~riClJltLlrt3 DE3 s a u r a i t
s u f f i r e , à e l l e seule, p o u r pormettro une oricntztian d o s a c t i o n s à
mener dzns le cadre d u projet d e miso e n valeur d o s t e r r e s Duck d c
Vdiémanc.
La rcchorchc m a i s a u s s i l ’ a n a l y s e d e s d i f f i c u l t é s q u e v i v e n t
1.0s habitants d e s villages ‘pQriph6riqucs e s t i n d i s p e n s a b l e . Ces diffi-
C:UltdS s o n t principolemcnf; :
* L ’ sbsa;1c:; d ’ i n f r a s t r u c t u r e s
L a r6alisation d u projnt d o Ndiémane d o i t e n f i n n9cessnirement
t;cnir compte de 1’utilisai;ion d o n t o n a toujour Gtd l ’ o b j e t l a foret
dc K o b o ran.
_
A/-. Les prqblèmcs d’eau dans l,a z o n a _ _
l/- DifficultGs d1approvisionncmt2nt cn cw
L’eau otznt l*Blément d6tzrminnnt d e l’habitat auquel d e m e u r e
1i6e 3n v i e d e s villagos - Ic p r o b l è m e le p l u s crucial dans la zone est
incontcstablernent celui dc l’approvisinnncncnt E:n eau d e s h o m m e s et du
bdtail.
Ci-?rtcs, tous l e s vil-lagas o n t leurs p u i t s qu’ils soient tradi-
tionncls o u e n cimi!nt. M a i s e n d e h o r s des forages de N d o n d o l :~t de
B aback, ltew de ces p u i t s , lc p l u s s o u v e n t est saumetrc ( 1 ) prosqurim-
p r o p r e & ln consor+mation e t ces p u i t s p a r ailluurs tzrissont pendant.la
soison sscho.Ce phcnombno d’essèchcmunt d o s p u i t s a p o u r ConsQquenco,
d a n s les villcgcs, d ’ a l o u r d i r l a corv15e d’approvisionncmcnt o n e a u q u i
pi5sc s u r l a s farl:mes,
L e spcct~clc d o fcmme,s, bassinos plcincs d’i?au s u r la tt!?tc d e v a n t
p a r c o u r i r plcrsicurs kilomb tras o u d e fcmmos 21 l a rocherchc d e p o i n t d ’ e a u ,
l e spec t3ClS d o fommcs regroupr2c.s a u t o u r d e s f o r a g e s d e Ndnndol e t
Baback e s t bien oxplicito d o s difficult:Gs IrlhGrontcs a u p r o b l è m e d’eau.
De plus o n p l u s cependant, les femmes. sont :;idCcs par dos
sourgas f a m i l i a u x titilisant l a t r a c t i o n asinc o u ijr;uino pour 10 t r a n s p o r t
do fats d ’ e a u , v i s a n t a i n s i . & l’ontrcticn d’un;; pruvision d’eau immgdic-
tament d i s p o n i b l e .
C!n comprend alors que dès les prcmi.&rcs y~l.uics, femmes et animaux
so pr0cipitzn-t vers 12s m a r r e s à l a rochorcho d’uno cc,u boueuse m a i s d o
bon goOt qu' i 1 f a u d r a lzisscr reposar p o u r qu’ollz soit consommable p a r
l e s ho:nnl~s ?
? ?
? ?
?
?
? ? ? ? ?
?? ? ?
(1 > D’aucuns ont affirrng q u e l e m o t f?ldi8mnnc vient du mot Sér&re~lDièm’l s o l
Qu*,ttandez-vous
. __ _ _
. _ -
..m
r2fl.u~ .f&airc _ fonctianncr lc2 farana de Ndiémanc ?
._A..
2/- Les
points d'eau desservant II.9 zona en. bonnn eau
'>
.L - l- Les f ora.qos
Trois forages func:GS par Caritns dcssnrvi:nt plusieurs vill2gOs
~dr? la zon13.
?-l-a- LE forsqe do Xdondol
Equir-~S d'une
doub1.e pompe rnanuc11r2, il d::ssort Ic5 If; villagos
IiC! lü comrnun2utC rt.Jr23.c da Pldondal à rniscn de dfdux villages par jour,
LE: fait qutj-1 sait ouvert de 5 haures du matin à. 14 heures puis dtz 15h30
à 2Uh3C,
aux dires du
gardien, n'empbchc cn rien des attsntcs intarmi-
nablcs dc fomn:os vcnuos $P-Ü~S
de plus de trois
kilomètras dc
distûncc, C2rtuinos cjuit’ccnt la quartier Titina situi! à 3,5 km environ
et. d’autres I3akûpom h 4 km dc l'cmplaccm@nt du forage,
?- 1 -b- Lc ~+aqe ds Bzback
II est Equipé d'une pompe solaire qui pou t fournir jusqü t & 1’10 k3
p2r jour. U r c! u s 6 à ? 6 4 m , il dessert les villz?es dc fddiadiane . Gatt -
R ab ac k , Sindixnc ct lc qua: tiar Titins de Ndiéman,~. Des Cha?r<: ttas C;uit-
tent Kcur '4 a 1 y ,F 3 tm a pc! u r aller y puiser de l,'Fau potsble,
Sans connaftrc les attroupements quotidiens du forage do FJdondol
il arrivE C?UIT?
l;, rbsarvoir dc '20 m3 ne suffise pas à la consommation
dvautwt pIeus qu’a-: sUaison
_ shcha_
10s
,. -; animaux
._
virnncnt s'y ~S~FUVOIT,
2-Z- Los puits dc: villa*
3uclqu:~s puits de village fournissent une bonne eau toute 1'annBa
et; constituent du f:.;.it fi:i?ms
des pOles d'attr.?ctian pour les villagc!s qui
on sont 10s ~U.JJ~JIQX~CX.
_
.-*2"2*PU$~S de O i m b
Dos villageois quittent S zss&ncr d’autrEl: SabQms ou !3attal pour
aller y chnrch-r ,.do l’eau,
7
. 3
0:. 7”
-I
Fuits do Ndoumb
11. 2st surtout frgquent6 par des vi7J.agEzoi.s do 6akapom.
. _
- _ - _<
-. _,...
2-2-c- P u i t s d o fjqas seik
C’ ast’ le p u i t s 1E, p l u s fr6quont6
I I SC? s i t u a 3 l a croisGo d e
? ?
1.'axc Ndondol-Barry Ydondol
;7vec la piste Fnpem Ngonine, 5jitu6 6
'
environ 2 km du F;apcm, cc puits dassort les villages ds Touba-Fldi6manc,
c'est J.2 où lr;sehouvicrs vont puisor 1'3au, Ngoninrr: Sine - Ngoninc
Y,bodane
- Rerr;r-Mdondol Sinti.
Creu’sQs 5 u n e p r o f o n d e u r d o 35 à 30 metrcs, c e s pu’its 3 c o t t e
p5rioc’c de l ’ a n n é e o n t , d u f a i t d o l’affluence u n n i v e a u d’eau n e dépas-
s a n t p3s 1 ,5m,
E l o i g n e m e n t d o s p o i n t s d’eau, f o r to aflucncc d o v.illr;~sois
entro1$nont d o s a t t e n t e s i n t e r m i n a b l e s a.ssèchomont do la plupart de puits
d e vill.,:go
aoat trhs s9lJP!fltrC de I’cnau
t o u t 1ce1a f2.i.t que l e
s o u h a i t
formuli? pcr lïonsomblc d e s villc-ig~s c ’ e s t d ’ a b o r d q u o s o i t r6:solu le
problbme dfcau.
B/- Los infrastructures
socio-dconomiouos c x i s t a n t
dans la zone
. -.
“.
._ _ . _, ._ _ _. . _< - - _ --_ d
I’
!
!
!
t
.
!
!
!
C e n t r e !
CoopFrative
!
E c o l e _
! J o u r d e !
!
Village ! de
!
1
!
!marché
!
!
?
soins !
; Qubli- jCcra- , oriv&e 1 hrbdo
,
_I.... - -
- I
-
inique- +J+-zJ-
!
!‘
!
;‘? UC ‘.
’ .‘.. ..-Y. ’
.
!madnire !
!
!
.-
!
!
!
;Ligue
1
.
.
!
?
?
!
-
-
-
T Rabak
,Adh&cnt 3 Gatt
!
-!
!
!
!
!
-
i
; à Sidiane
! -
!
-l
1”
!
-
!
!
-
!
!
!
‘.
!
!
! R 3 k a p 0 ni
! Y
!Adh6ront
à
Mdondol !
- ! 1 !
x
!
Y
!
!
!
!
, Barry Ndondol ,
!
!
f
-
!
1
1
;%
;;
!
.
.
!
-
!
! EûttaJ.
!
=
!Adhdront
à
Nqaskop !
- !
î !
k
!
”
!
!
!
!
, Kourty
,&dheront à B e r r y
!
!
!
!
!
!
-
.
! -
!
Ndondol
,
! -
! -
!
-
r
!
!
.
! -
!
!
!
! N d c c I<
!
!Coop.
bidondol
!
*
!
m
!
h
I
a
!
!
!
!
!
!
!
!
1
,
I-\\dhFSront
& Ndondol
I
- ,
1
I
,.
1
-
,
.
! Ndondol
? 1 maturnitcr!
!
!
!
!
?
!
!
r u r a l e !
1
! 1
! 4
! i
I Lundi ?
!
!l dispen- !
!
!
!
!
!
!
!
Saire
!
!
?
!
I
!
! Sc’ssEno
!
!
!
,Rdheri:nt ?1 F\\tgoskcp ,
!
! --
!
!
!
?
-
!
!
!
;ou à 2 or r y fi/ d on c? o 1
!
!
!
i-
!”
!”
!
-
!
? ?obémi!, ____ I
-
:< _ - _ - _, _
I?bh+wC.~ Ngaskw. __I -_._ _ i _.__ .;
t
-
I ._ <.. - 1 -. -.
!
!
!
!OU h Barry
Ndnndol .
- . 1 .
-
!
-
!
.
!
!
!
!
.-Pr
!
!
!
!
Cbserw2tions I
-7%
E n dehors du vi llago
C!c ?!danJol
qui iost Ohof l i e u d e commu-
naut rurzlo e t d u v i l l a g e d o Earry i’4dondol qiii est s i è g e d ’ u n e ZOO~~-
l?CliZiVB e t disposo
d’une riicole
pu~r,~î.quo d o 2 cl.3~~03, la zotl~ de
i\\lcii:jmC:nc
s o u f f r e
d'uri manquo
nof;oiro d ’ i n f r a s t r u c t u r e s .
I.!n sE!uI. dispensaira & r~ldflnCJol qui a tit6 cr96 on 19115 pour
unraycr Un*e ,5pidemie d o meninoiti crt q u i a u j o u r d ’ h u i n o compte p o u r
tflu t p,>rsonncl .
v-‘i3itU2 .:.genl: s3nit::irn
. rlu’ u n :agen t swii tuire, unn motornitl? rurnlc a v e c unc sou10
ma tronc tou t c:.zlci 2. nmzn6 l’E:ot?nt snni trïire &
souhai t::!S pour perma ttre
le f o n c t i o n n e m e n t d e c c serviEo;
L.‘ûffactation d ’ u n oqent drassZinissomont q u i weillorait à
1. f educotiol sani taire d e s villates.
- La d o t a t i o n w disponsairc d’un l o t de m8dicament p o u v a n t
pormcttro d o f.oirc face à l a demande, Il v a d e s o i qu’ BVCC une dotation
a n n u e l l e de 1 C O .OflT; F r s CFR C!C rn6dic:‘-!ments
accordeo p a r l a cornmunoute
r u r a l e e t u n e d o t a t i o n scmestricllo d e 1 2 2 p o t s d ’ a s p i r i n e accord4o
1
p a r le d6pnrtemcnt, le dispcnsairc qui se rctrouvc sans autre: m o y e n o s t
voué à l’inaction.
. S u r le p l a n scolaire,
In faible t a u x d e s c o l a r i s a t i o n
s ’ e x p l i q u e pa.r l ’ a b s e n c e ri’ecalos d a n s l a zone.
Une Gcolo dc 3 clûsscs 3 P:rlondol
!.lne E?CO~B de 2 c l a s s e s 5 narry-Ndondol
Llne 6colc priveo catholi.C/uJ tic
1 c l a s s e a Qdondol t@ll~ e s t
l ’ i n f r a s t r u c t u r e scolc;ir:i
c_la-is la zone,
S i lc taux d o s c o l a r i s a t i o n [I~II~ 1 1 annP0 Scola,ire 1 C!?P/I 9’79
a a t t i2 i. n t e n v i r o n 3 $, c’i!st p-rce quo cJrtuin!:?s f a m i l l e s l a p l u p a r t
cjcs catholiques envoiont l e u r s cnfnnt s o i t ü S::mbcy s o i t à Ngoskop.
I
l
faut noter, ?.a nom’!T‘o
rc:lativement import:-int dV ecolcs
~~sorcJniquesJv
q u i t r a d u i t b i e n 1 I importonco a c c o r d é e B 1’ cnsai qnomcn t
d u c o r a n d n n s c e s villzgos o u
p l u s C~C-! 3C! TT dz la p o p u l a t i o n est oons-
ti tuée des Eouridcs,
lc r?stc et?..?& f o r m é d e
cstholiques q u e l ’ o n
r ‘3 n c on tr e à î:i d i 6 m an e - 3 o b ac k - R don :SI o 1 c t Séssbno de
mQme qu'à Rat,t-il
e t d o T i d i a n e s en pc ti t nctmhro.
. N o u s a v o n s dnna l’~&do du:; activites d e p r o d u c t i o n s f a i t
‘oas d u d6vnloppomcn t d ’ u n commarce il1 clnimaux cmhouch6s m a i s a u s s i d e
‘.
- _ -. - ,_ -
produit do c u l t u r e tel quo: lo niGb(.?, lroscillo p o u r les
Ochanges commer-
CiaUX. L e s paysans +e 12 zona s o n t obli36s dc sc r e n d r e 5, Nbsff’ayc le
j o u r d e marchd hebdomndeira o u à rliamhcy p o u r p o u v o i r é c o u l e r leurs
lmnrchandises, le rnarch6 dF: hidondol du Lundi sou1 marche dans lo zone
rlc d6passant prosquo p a s le cûdrc
d u v i l l a g e .
C/- !Ttat des axes rnutiors
-71-
I?/l-
La con traintc bois
-.
Lc~, rG:ili.sation du projet dcvr~
t:riir compta dc l'uti:!isûtion
q[~-i 6tr:j.t füitc de la zone.
Kn cffEt,
zone de pfituragc des animaux, IF. foret d o !Job 0 r a n
,-i dc
tout temps fourni ÛUX hnbitants des villagos pCri,h6riquos le bois
nrSc~ssai.r!: à 1~ constructicn de l'hek-itat ainsi que lu bois dc: chauffe.
1/- 9ois dc chauffe
Il n*ast ~3s un S~u1 carrQ qui
nc! se soit constitug 232 r6sGrvo
do hois do cuisine. ff?tt:j corvée aui, Encore
un:' fois est à 13 charge
dos fcrnmcs porto
principalement su'r lc K gitj (guicra sSn6gslcnsis) et
dc Ilranches d'acacia nlbidq. (~3s). __
?/a
Bois de construction
En l':;bs~nc: de bois do rbnicr dznu 1,~ ~égi~~n, l’~~cacia albida
c9nstiturit zvcc 1~ Ngitj (ziziphus mari t
37 iii ) i.1 t.1 i 5.. pr 2 squc dis paru
cl 15 la zone?, les deux cLrbrr:N3 uti?i.sés
gGn6ralvr:nnt p o u r s e r v i r d e b o i s
~IL? c o n s t r u c t i o n .
l-r:: connaissance C~E??' difficult$s n'rarr: ceFendant dc sons
(ïiu f orion tS2 v8rs
un ob j2c tif 9 celui-18 mãme que nous nous eff:ircons
cl’ uttoindrs qr3cz aux propositions
que nous formulons & pz7rti.r du tableau
rlcapitulz tif suivant :
-_--.,-.dw_-_
_.....-
.--..
-..
-
-
._
-
-.-
-..
-.-.....
I
e-
-
-’ -*
- -73:
! 1114
;
hï:!,i tari ts I
‘ID92 habts.;
1'
542
!
I! ‘4 4.
!
!
572
!
358
!
!
!
!
!
591
octifs
!
!
!
!
997 .act. i
!
!
!
4R9,'75 zactifs t
904,75
;
!
86
i
122
!
!
!
!
!
137
!
225
!
!
43
!
f39.
!
!
!
!
12 ,57 H,/c::rré !
'1 5 i 5, h/c ;
!
S,3/ME
;
!
!
W
!
!
7,4
!
._
!
4 ,4
?
!
!
! .- -’
fjf~/q$j$ÉS Ffif,lc~ERE$
- - - - .’ --
-- -“!
!
!
!
!
!
!
?
!
= surf?.cc tCJtalo
d
e
s
Qpportcn:lnc:;:s
!
14?Ei03 ha ;
I
!
-
-
!
- surfacs disponible
par porsonn:;
----t;,73 ha ;
!
.
!
s u r f a c e d i s p o n i b l e par zct,if
I
_ -
!
!
-
1
!
l&-
.
!
!
,9s
1
N 1
,65
1
!
!
!
!
!
i
NL'iTGGIEt AGRICOLE
i
!
!
!
s e m o i r s
!
2Î4
!
!
houes sine
12s
!
l-1 0 u 0 s occidontzlos
153
!
t r a c t i o n Qquinu
!
201
!
t r a c t i o n . asinc
147
!
II
pnire de
boeufs
!
16
!
II
pnirc! dc vzchcs
6
!
!
!
. . . / . . .
_ -
.
.
.-.
,
_
. . .._ --.... _.-..-__
-74-
!
!
!
!
Ndiémsne
i .
-
CHITCTEL
!
c3&,-t;il~
!
!
ç
!
!
!----
-!
!
!
!
476 dont 243 c
Bovins
,!r43 dont 271 en ,
!
en trznshumnnce;
!
transhumance '!
!
i
!
35s
C1 vi n s
!
!
,367 dont ?5 en i
!
!
; trnnshumzncc
i
!
671
!
Caprins
!
766
!
!
!
!
!
113
!
!
Chevaux
,184 dont? en ,
!
!
;transhumawu
i
!
147
!
finos
il'76 dont 6 en
!
!
!
!transhumanco
!
. ._ _ _ _ ._ _ ._. .- - _ - - -
. -.
- . -
-
-. ._ 4d ._ ".. _ - - - - -....<
!
!
!
!
!
!
?
!
b 1
-75’-
- rour Ii.‘:,-,nSc;mblo dos v.ilIages o ù floc~s a v o n s mcn& L’enquC!to,
i l 2xistc :
. Deux écoles p u b l i q u e s d o n t u n e 3 B a r r y Ndondol et u n e à
ridondnl.
Tout c~.I.ri venant rcnforcor
lz probl&me lc plus cruciul:cclui
d u mznquc d’l?üu dons l a zone.
Les c2n trotiens
awcc l e s p a y s a n s nous ont amen6 5 conclure
ù l’cxistcnce,
dans l
a
concuptinn de cz pays:.:n sércr, d’un ssns dc
l’univers fr!rinG p:lr 13. c o m b i n a i s o n :;utour dc
~'~cIN\\~G dt3 trois é1Qmcnts
f o n d a m e n t a u x :
Lc! Terre - l’E:lu . lc Troupc,uu,
L'impartanc2 accord60 A chacun d e c e s clémonts f a i t que les
ontraticns rcl2tifs ;:u projet, soutenus a v e c 103
paysüns s e s o n t
tou,jnurs ramc:ni:s % un2 pr6occupZtion ri?snifcstr! d e t r o u v e r raponscr! B
l e u r s differentes questions. Lcsqucllcs q u e s t i o n s r6sultant d e la
doublL: attitudw d u
paysan en fnco dz 1~ r é a l i s a t i o n ds CO pr0j:;t dc!
Ndic?msnc.
C c p r o j e t
cn 2f‘fot suscite d’une p2rt
Espoir que ci:: rr?ali-
sation va pornsttrl-2 I’alimcntqtian en CELI des pcpulztions.
TX suscite p’w
ailleurs bc3ucoup d'appr6hcnsions quo tri-
duiscnt COS q u e s t i o n s :
.
C U i2
ferons-ncus
dc notre h6tai.l
un::: fcis que Ic: foret dc
kYo5 CI ran nkxistora p l u s e t qui: deviandrons-naus sznç
CT: bétûil ?
.
I\\ qui ?llBZ-vous
cffcctcr COS t3rrcs q u a n d v o u s les a u r e z
amCnaq6cs.
C?:i questions nous amdnont h p:tnscr q u o pûur dtrc viable
c’zst-à-dire
dékormin~5 dans les condi,tions socinlos du miJ.icu, le
projet dc Ndiémane nc doit pas soul?nicn t viser lc pcrfec tionncmcn t des
%Gchniqucs c~~ltur~les.
LL’ p r o g r b s de l ’ a c t i o n a g r i c o l e d a n s 1.:~ zone-:
doit nGccssairam2n t. fitri! 3SsociB & l u rcchcrcho dr: solutions aux
nombrouscs
difficul.tGs q u i pSscr)t s u r les pays-.ns. E n df t2utrcs tnrmos,
i l “appartient 2ux promoteurs ct rdnlisakcurs
d u Praj-t
d e P4cli6mano
d 0 lier
L'oFjuctif d' augrwr;t ztion de l:i product,izn c t 1’ ~m&lioration
c-l
US cor;ditiQns s2cialos d u m i l i e u .
Les contraintrs
2n v u e d~squcllcs n o u s f o r m u l o n s 1cs
pr 9 posi ti 0-s -!;u ie sl.1.i v-en t :;.on t : _
- 1~2 inenquc d' OZ.L.I dans la zone
122 ttiu ti!s le.-; difficultEs CIUC
1'c;n rcncontro etEst ccl12 q u i
SC pr6scntc 3vi’C 10 i]llJS df acuit&, Cela cxpliquc t o u s 12s espoirs
?ondCs pqr
i.2s VillnQcoiS, nntzmment 12s fammcs sur lui piisc: la corv6c
Id ez?u sur 1 t I.3 r; u i p 2 m 13 n t 0 t 1 û rn i s 2 cn fonctionnsmont d u
forage dc
Ndi&manc.
-76-
Dans un effort de r&gloment d u probleSme d’eau, l’évaluat;ion
d e l a p o p u l a t i o n s ’ a v è r e indispensable,
1’ accroisscmen t de la popu-
lation en trafnwt une ‘lugmen tation des besoins en oau. Ainsi eppc7reft
une autre contrainte lilsc: a l’accroissement do la population.
- L a p r e s s i o n domoqraphiquc
1 ‘ a u g m e n t a t i o n d e In p o p u l a t i o n t o t a l e a p o u r c o r o l l a i r e ’
u n a c c r o i s s e m e n t d e la poFulction a c t i v e p o u r l e s mPlmcs suporficics,
l a z o n e é t a n t dCclaréo zone pionnigrc c e l a se traduit alors c3ur le
p l a n foncier par u n p l u s grand morccllcmcnt d e s p a r c e l l e s eue l ’ u t i l i -
s a t i o n du -mûtéric agriclol2 r e n d r e p l u s apparent.
.
._ __
- C o n t r a i n t e fcncièrc
Par ailleurs,
l’attachement du paysan s4ror à son botail va
a u s s i p2ser de son poids sur cc! projet do F!diBmane.
AmBnagcr
à des fins de culture des t:!rros a y a n t j u s q u ’ i c i
-
servi à f a i r e pnftre l e s a n i m a u x , revient à éliminer le système d’Blc-
vagc t e l q u ’ i l o s t pret,iiqud dans l a zone,
Manque dtcau - p r e s s i o n d6mographique - morcellement excessif
et éloignement dos pe.rccl1cs de culture - Importance du cheptel mais
aussi absence d’infrastructures socio-Gconomiqucs, tous ces points
c o n s t i t u e n t des préalables à l ’ o r i e n t a t i o n q u i d o i t btrc celle’donnéc
au Projet de mise en valeur’ des terres Deck de Xdibmanc. Aussi, nous
p e n s o n s q u e c e pro-je-t. -d-ait :. _, I
_ - _,
- ._
c -
l/- V i s e r an priorite le délcstaqo d e s villaqes p é r i p h é r i q u e s ’
4Jn dos objectifs assign6 a u Irojct a u moment d e s o n é l a b o -
r a t i o n a v a i t BtÉ :
“Lc d6congcstiobnnemcnt d e s v i l l a g e s periphériques”
Cotte option qui tenait compte des for tes concentrations de
popul:ltions dos v i l l a g e s , cntrc p a r f a i t a m a n t dws l e cridrc d ’ u n e
p o l i t i q u e l o c a l e
iIjUi d o i t ; C!trc
celle d o t o u t projet d’amGnagement r u r a l .
Vouloir feirc du pro jet de Ndiémano un exutoire de In
politique d’emploi des jcuncs doscoluris&s,
r6pond ccrtcs à u n o b j e c t i f
n a t i o n a l m a i s i g n o r e les rdnlitos de la z o n o .
Combien sont-il:-; de jcuncs doscolnris6.s dans ces villages,
ou alors ira-t-on les c h e r c h e r 1 4 o u i l s s e tro(Jvant d a n s le p a y s ?
Ua-t-on foire coloniser l e s twrrvs am6nagGes per d e s g e n s v e n u s
d’ailleurs sur des unit6c; i n d i v i d u e l l e s do PJ à 12 hectares alors que
p o u r l e s v i l l a g e s pGriph6riquos comme 12 montre l’étude fonciére menée
dans les terroirs dc PJd.i.tim~!ne ct R a t t a l , la superficie cultivable par
actif selon les Normes ISBA est d’environ de 1 ,65 h a 5 Battal et
d e ‘l ,Y8 ?J P\\ldiSmane, insuffisante pour rentabiliser uno traction bovine.
Nous .pensons qu’une démarche logique respectant les données
s o c i o l o g i q u e s d u m i l i e u p o u r r a i t consi star à l’installation de jeunes
ménages GmancipAs de la zone.
-77-
Ceux-ci zu main!; seront motives pzr lc souci pc:rm,anant de
pourvoir à 13 subsistant- dc leur rnSnS~~:r - par
JC souci do tirer
profit
des FG ssibilit6s qui Saur sont nffcrtcs, et parUsnt, faront
bon usaqc
de COS t e r r e s .
Une telle
colonisation aura aus,>i'cet avantzgc, tout en
rncintnnznt une certaine cohdsicn Pamilialc, de setisfnirc au
type
d'organisation s0cis;l.u et d'acc$s & 1.2 terre ccntrairemcnt ûu placement
ch2 jcuncs
non oncurc
suscGpti.blos dc? :
s'-Lnstaller à leur propre compte.
lqc?me s i à p r i o r i , Ics
jouni?s scol:?ris6s
prrnfsscnt plus r é c e p -
tifs aux tectiniquas nouvkllcs, il ïC?Stc nuCi l~~-~p~r~tion "paysans suivisfl
rnenc$s
;7.u Papern de Ndiémsne,, dcm?urc riche
zn onçcignemcnts,
C e s u i v i
cn offot, pcrmct do mesurr?r 1~: dogrd’ dc r6ceptivité
et de r):ûetris:< quz les paysans pouv~:ni;
avoir r!~:c tcchni.qucs nouvullcs
C!C ci~v~~l.o~p~~mont. Il nous permît, d1 zffirrqor T;~E: lc fait d' Etre
scoLa-
rie+ n'est 2.2s indi.spcnsnSlo cour pou.wcir appii-uor ces
nouvk!lles
techciqucç.
Seul un enc:drenokt imprdqntS
'r_7c 12 r6zlité puysanne cet
nQc[>ssriiïe
St suffisant. Cet f2ncadrom~2nt,
il 2ppartiont aux promoteurs
d u pro,jct d e l a trouver,
L n p r e s s i o n dc5mc~grzphique
d:Si-r?rwinw,t la
taille des :cxploi-
titionso l’nttribution des ~~spaccs zm~‘n:~q;;~
aux h a b i t a n t s d e s vi.llr;gcs
p 2 ri p
h.ér iq u 13 s 1
quo nous proposons,
~iur~~pfi~~r cor's6qucnce 12: cr63tion
dr c::pI.oi taticjna susceptibles dv pcrmottro
l'application do nouveaux
thèmes d'intznsification visant uno :'c!-l!ni-nt:~tior: do l a p r o d u c t i o n ct
d i? c 2
f;:it, une utilisatinn 2Fficaco du mqt6ricl ûgricolo qui
no cesse
r?'?fJ~li:lf!l-ltCL\\ dans 1.z réginn.
11 serait alors
souhaif;ahln qua 1~ mise zn v~lcur des terras
Dock (JC.. "jdj.lZmzno puisse pormottre
un? rr;structura.tion fnncibro
d o n s
la ZOllC.
Ebmbsy - P:+pc\\F:: -4baffsye - (1) qui c o n s t i t u e 1’8x2 c e n t r a l
àe 12 zone.
Ngoye * IddiGmano -- Ndangal~n
5ai;ibay - tjattnl.
- EIarry-Ndond;l - 8:baffsyz
Yambey - Bnb;^k - iddiémana - Ndandol
Elie davrz tenir comptz d u f a i t qu::. 1~ tronsfart o u l ’ i n t r o -
d u c t i o n d a n s ?e m3nd3
ru:e::l d'une tcchnJ1.3!Ji(-: nouvulle reste condition-
nb cartes p2r 7 -L .-
‘6t3t d’oaprit d u m i l i e u e n f8cc Ces i n n o v a t i o n s m a i s
aussi psr unc politique
coh$ronte dos p r i x , rir les prix zctuzls d o s
c$réales
en cours no s7nt pas de nature 4 inc:1ter las pûysans h uni:
plus grande protiuction *
-
En uns gartici;::3tion
SI l'effort crtnsenti par 1s communauté
rurola de la tc~opértitive de Ndondol (1) r;ol:r
1'Gquipement d:; forage
d'une pompe & mztcur.
L ’ ensenbls d e ces propoaitiofi:; 9
faisant suite aux investi-
q2tions meniios
dans les diffGrente villnyes ont.,
pour o b j e t de f a i r e
an surte? que dards 1~3 réalisation
du Prajct de Fisc tin Valeur des
Terres Scck de PldiSrnane Objectif de ppoduction et progrès social soiené
lies.
0) - L.:> cocpdratiwc a VI~~::S 150 .OOO
F-CFA comme participation
tandis-
-q a .3 selon le g:~rdien, tous
les chefs de carre
de villages
dont
las femmes viennent puiser su fvraye
sont tenus di+ verser
chacun ?.OOD
FCFA.
. BOVFILS P) FAURE (3) - Les sols de la Régions de ThiPs
In Annales du C.S.A. de Czmbey au
?énégal Bulletin no l6 1956.
. Rapport d'activitg ?/LS - Etude ct Rm&lioretion des Techniques
Agronomiques.
Division Economie Rurale
Inspection Régionale de l'Agriculture (Rfigion de Diourbel)
?
Projet d'amenagement des Tcrros îddeclc de
Bnmbey Soptcmbro 1968,
. Compte rendu dcç Rbunions du ?9/10/76 à 13 Préfecture do Bambcy
et à la Gouvernancc de Diour!Jcl au suj>'c de la colonisation des
Terres Dcck do Ndiémnn~s.
Nok A/S d'un Projet d'UnitBs Expérimontalo
cn Terre Dcck de Ndiémano.
* SO. DC. VA.
Projet de mis:: cn voleur dos Torrcç Lourdes
da I?ldiémenu - Novombro 1078.
. Mission
FAD/SODEW,O
(projet do Ndiémanc)
Prcmiércs conclusions ot propositions
- fivril 1974
??
?? ?? ? ? ? ?
Agroclimatoloqio appliquéo à l'économie do
l'onu en zone Soudano-Sahclionnc,
(C. DANCETTE).
r
TCHI\\MERIAK
ii: lYBOD3
Eléments pour
l'anz.lyst7 d!zs
systèmes tcchniaucs do
production - Torrcs Dock de O-inboy,
J .Y. G.?STEl
LLI . . . Kais où sont donc ccs Unités Econnmiqucs quo nos
amis chcrchcnt
t-rd r;n p,friquc ?
Mars 1979 - Ccntro dc P;:tit - Bnssam
G. ANCC Y : Niv.r!c7ux do décision ct fonction - Objectif cn mi3.icu
rural zfricnin.