GB/MS REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION...
GB/MS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIMATURE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
R A P P O R T D E M I S S I O N S U I T E
A LA REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES RECHERCHES
SUR LES SYSTEMES DE PRODUCTION ORGANISEE PAR
LE TAC (TECHNICAL ADVISORY COMMITTEE)
NASROBI 29-31 MAI 1978
-“-“ImI”“““-l
Gora BEYE
Juin 1978
Centre National de Recherches
Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)
1
1
- INTRODUCTION
Le groupe consultatif pour la Recherche agronomique inter-
nationale (CGIAR) dans son evaluation de 1976, avait recommandé au
TAC (Technical Advisory Commi ttee) d’organiser pbriodiqusment une éva-.
luation partielle sur
un type d’activitd menée par différents
centres
internationaux de recherches agricoles (IARC).
La Premiere a concerne les
recherches sur les
systèmes de
I
production (RSP) ou “farming
Systems Research" (FSR) conduites préscn-
tement au CIAT, IITA, IRAI et ICRISAT.
Le travail
d'évaluation a été effectué par
une équipe cons-
tituée comme suit :
1/ - Professeur
J.L. DILLON : Dspartment of agriculture
and
Business managements, Faculty of Agricultural
Economies, University of
New
England, Armidal,
NSW 2351 Australia
- Chef de mission.
2/ - Professeur
D.L. PLUCKNETT, Department of Agronomy and soi1
science, College of Tropical Agriculture Univcrsity
of Hauraii - 3190
Haile Way, Honolulu, Haiuaii 96 822.
31
- Dr.
G. VALLAEYS, Directeur général adjoint
de l'IRAT, 110
rue de l’université - 75340 PARIS,
France.
Le secrétariat était
assuré par
M, P.J.
MAHLER secrétaire
exécutif du TAC et E.Z. ARLIDGE, son adjoint.
Ce groupe de travail await pour objet d’examiner le rapport
de 1'Qquipe d'evaluation. Il groupait donc la totalite des représentants
des
Instituts internationaux dans
les locaux du dernier
né de ces ins-
tituts
1'ILRAD (International Laboratory for Research
on Animal diseases
en mémc temps
que quelques repr&sentants
de programmes
nationaux (Inde
Philippines, Senegal, Nigéria,
Soudan, Kenya, CATIE (Amérique centrale I 9
ICTA (Guatémala).
A u t o t a l pres d e 4 0
delég&s, dont 3 membres du
TAC y conpria
l e pr6sident D r .
R.W. CUMMINGS (voir
en annexe 1).
La réunion était présidée par le Dr.
A.T. MOSHER intgrim
Président, Agricultural
Development Council Inc., New York.
Après avoir
pass8 une bonne partie
de la matinée
du lundi
à d i s c u t e r u n e p r o p o s i t i o n d u President de classification des activites
.
de recherches
des Instituts internationaux de recherches, sans succes,
la réunion a décid6
d'examiner son uniqua point d’ordre
du jour, le rap-
port
de la mission, par grand chapitre d’aprbs le calendrier
suivant :
4~ 29 mai :
après-midi :
organisation des recherches sur les systèmes de pro-
duction dans les Centres
Internationaux de Recherches Agricoles (IARC),
P?ardi 30 mai :
matinoe
: Méthodologie des recherches sur les systèmes de produc-
t i o n -(ÊFZGüs comites e t s e s s i o n s PlEnières)
2
après-midi : Relation entre les IARC et les programmes nationaux
en matières de recherches
sur les systbmes de production (en sous
comite et en sessionsplénihres),
Mercredi
31 .mai :
matinée :
Les problkmes
de formation
apres-midi : les conclusions et recommandations.
En outre
deux sous-groupes, travaillant
de nuit ont et6 cons-
titues pour examiner particulierornent la terminologie en matiere
de
recherches sur les systémes
de production et sur
les objectifs et les
.*
resultats, le premier était presidé par le Professeur
RUTHEMBERG et
le second par le Dr.
GOMEZ des Philippines. Je faisais partie de ce
second,
de même que du Comité de redaction
des conclusions et recomman-
dations.
Le pr6sent rapport
de mission fera le point d’une maniore
succincte des points essentiels discutés sur
chacun de cesthbmes mais
dans l’ordre ci-après : terminologie,
objectif et résultats,
methodo-
logie, relations entre
IARC et programmes
nationaux, organisation,
formation et enfin conclusions et recommandations.
II -
CONCEPTS ET TERMINOLOGIE DANS LES RECHERCHES EN SYSTEMES DE
PRODUCTION
Le comité ad hoc qui a examine ce chapitre est d’accord
pour l'essentiel avec les auteurs du rapport,
moyennant quelques
amendements aux définitions données dans lo document et se rapportant
au systeme de production,
à l'objet des FSR, au concept de systbrnes,
a l’approche systeme,
à l'exploitation et
aux termes
usités dans les
FSR. Le lecteur intdressé
pourra se reporter
ukilement aux rapports
de l'équipe de revue
et à celui du groupe de travail qui seront publiSs.
I I I -
BUTS, OBJECTIFS ET BENEFICES DE RECHERCHE SUR LES SYSTEMES DE
PRODUCTION (FSR ou RSP)
v - Philosophie et objectif qlobaux
Le but des FSR est
de contribuer & l’amélioration des
revenus de l'exploitation et du bien-8tre
humain par
une production
accrue
et soutenue de l’agriculture.
Les caractéristiques
de recherches
sur les systèmes de production
(RSP) transcendent celles
des recher-
ches disciplinaires conventionnelles en ce qu'elles cherchent à :
- mieux comprendre
les problèmes et les besoins de
l'exploitant ;
améliorer
l'efficacite de la recherche agricole en
l’orientant ver; les problomes
et besoins de l'exploitant ;
- améliorer
l'adaptation et l'adequation des technologies
qui proviennent
de ces recherches ;
- assurer
que ces technologies contribuent
au maintian
et. AII renforcement à lono terme de la capacitC de production des rcs-
3
- faciliter les liaisons entre la recherche, la vulga-
r i s a t i o n ,
les systemes d'information at l'exploitant.
Alors
que les pays developpes consacrent relativement
peu de
ressources
aux FSR, il est essentiel qu'elles assument un r8le parti+
culier
dans les pays en voie de devoloppement pour les raisons suivanta:::
- il y a un besoin urgent d'augmenter des ressources
devolues à l'agriculture dans les pays en voie de développement >3n
partj.culier en
intensifiant l'utilisation des ressources ;
- il y a
une
,compréhension inadéquate de la plupart
des chercheurs ,
des
techniques, preférencas,
aspirations et des
mtithodes de gestion actuelle des exploitants et en particulier des
petits exploitants ;
- la plupart des exploitants des pays en développement
n'ont la possibilité ni les moyens d’identifier et
de communiquer
leurs
besoins en FSR ;
- l'éventail des services disponibles aux exploitants
est lirnité
et la plupart
des techniques qu'on lui propose ne aont pas
adaptees à ses conditions et besoins ;
- enfin il y a un manque de personnel formé
dans les
concepts et méthodologie de
FSR.
Il resulte de tout cela qu'il existe
un grand écart entro
les résultats obtenus en Stations de Recherches et
ceux des exploitants,
et dks lors il est nécessaire
de determiner p o u r q u o i l e s t e c h n i q u e s
qui
s’averent
hautoment productives en Stationsexpérimentales ne sont pas
adoptées ou quand elles le sont ne sont pas aussi productives au niveau
du champs du paysan.
Les objectifs spécifiques des RSP (FSR) peuvent donc SC
resumer
comme suit u
2/
- Objectifs specifiques
- connaftre ,les ressources en sol y compris le climat sur
lequel se fait la production agricole ;
-
evaluer les systancs de production
existants et chercher
U comprendre
l'exploitant, ses techniques, preférencas et aspirations ;
- a m é l i o r e r l e probl?me
de l'identification (champ d’int6ret
gnulot
d'etranglement etc...) dans les systBmes de production existants
et ainsi aider
à une meilleure orientation des activités de recherches
et programme
de developpement rural integré sur les problemes majeurs
qui limiten t la production ou les revenus du paysan p
- accroftre
la capacite des organisations
de recherche à
conduire des travaux sur les
problcmes prioritaires des systemes de
production ;
- conduire
des recherches sur
des techniques nouvelles ou
amGliorées,
des principes, des composantes des systumes ou des sous-
systtimes dans le contexte d'un RSP (FRS) et d’évaluer la possibilitS
do leur
test sur
les exploitations dans les principales zones de
pro-
duction ;
- f a i r e l e b i l a n d e s t e c h n i q u e s nouvelles là où des etudcs
de base ont été effectuees, dans le but d’obtenir des informations sur
llimPact d e l a t e c h n o l o g i e spécialement sur les petites exploitations,
o n i d e n t i f i a n t l e s
problkmes de deuxi$me et traisiome genération P a r
u n c o n t r ô l e e t u n e é v a l u a t i o n c o n t i n u e f o u r n i s s a n t a i n s i l a f c e d back
necessaire a u x i n s t i t u t i o n s de recherches et auxdecideurs politiques.
3/ - L e s benéfices
L e s benefices q u ’ o n p e u t attcndro des
R.S.P, ( F R S ) puuvant
@tre nombreux, m a i s l e s p r i n c i p a u x s o n t l e s s u i v a n t s :
- elles
peuvent aider grandement
en fournissant les
i n f o r m a t i o n s necessaires s u r l e paysan et ses problemes e t f o u r n i r
les bases pour le comprendre, ses methodes
d e production et ses besoins;
- elles fournissent
un cadre
dans lequel les chercheurs
etudient l e s problemes d e l’exploitation
d a n s sa globalite et essayent
d e t r o u v e r d e s s o l u t i o n s q u i s ’ a d a p t e n t à l ’ e x p l o i t a t i o n , a u x b e s o i n s
et possibilités de l'exploitant ;
- e l l e s f o u r n i s s e n t u n e b a s e p o u r l ’ a n a l y s e , l a synth8so
et l ’ a p p l i c a t i o n d ’ u n e s é r i e d e t e c h n i q u e s p e r t i n e n t e s p o u r u n e p r o d u c -
t i o n donnje q u e l l e s o i t vegétale o u a n i m a l e , d a n s u n s y s t é m e d e p r o -
duction donné ;
- elles peuvent fournir,
une base pour le developpement
d e t e c h n o l o g i e a m é l i o r é e e t
s o n transfert, parce qu’elles reconnaissont
le besoin de comprendre le
paysan et s o n système,de c a t é g o r i s e r l e s
ressources naturelles de bass s u r losquelles l e systeme opbre e t
dlaxer les programmes de recherches sur les facteurs
essentiels qui
limitent les performances
d'un systeme donnts.
Maigre leur i n t é r ê t
é v i d e n t , les recherches sur les syst-,mos
do production rencontrant
dos difficultos.
41 - D i f f i c u l t é s et problemes des rocherchos sur les systbmes do
pr-oduction
On peut les énumérer
comme suit :
- les
R.S.P. (FSR) sont relativement nouvelles et ld
m6thodologie exige encore des
mises au point ;
- les R.S.P. ( F S R ) e x i g e n t d e g r a n d e s Bquipcs i m p l i q u a n t
une large
gamme de disciplines difficiles à coordonner et diriger p
- il n’est pas facile de trouver
des chercheurs
qui sont
capables et enclins à travailler
dans une équipe pluridisciplinaire ;
- l a c o l l e c t e , l ’ i n t é g r a t i o n e t l’interpretation
d'uno
quantitb de données e t d’informations,diverses
et variees, posent
u n
nombre de problèmes ;
- enfin,
les recherches sur les systames d e p r o d u c t i o n
exiqent la mobilisation h long terme
des ressources par des proqraw;;os
d'ensemble dont les résultats et l’impact
snnt difficiles à 6valusr.
Il en résulte
la n6cessité pour les programmes de recherches
sur 10s systemes
d e p r o d u c t i o n d’etablir clairement les priorités ot
les
objectifs st d'y axer leurs
activitgs...
5
IV - METHODOLOGIE DES RECHERCHES SUR LES SYSTEMES DE PRODUCTION
Le groupe de travail a accepte dans l'ensemble, la mdthodolo-
gie décrite dans le rapport deç consultants. Il a fait un certain
nombre
de suggestions et clarifie certains
points et fait des recom-
mandations et additions. On peut resurner
ces conclusions comme suit :
v - Cadre methodoloqiquc pour les
R.S.P. (ou FSR)
Qu'elles soient menées dans les contres internationaux de
r!:cherches a g r i c o l e s
(IARC), les centras regionaux o u l e s progra.mmos
nationaux, les R.S.P. (FSR) comprennent 3 types
majeurs d'activites
qui sont géneralement
menées en m@me temps avec dos effets d'intorac-
tions et de feed-back.
Les enqubtes, collectes et analyse des données de base
Elles impliquent la collocto, la compilation et la comprehon-
sion de l'information relatives
aux facteurs
physiques, aux ressources
biologiques, à l’environnancnt
socio-economiques et à l'utilisation
actuelle de la terre.
Elles doivent @tro menecs de manière sdlective
et orientees pour permettre
llidentification des zones pilotes potcn-
tielles,
de sélectionner des sites rephres et des endroits
convanablcs
pour des études en stations et chez les paysans aussi bien que celle
des contraintes et problhmes principaux
incluant ceux qui necessitent
des recherches
ou l'application de techniques disponibles.
Les etudes
en stations de recherches
Elles comprennent les programmes de recherches orientes sur
des goulots d’etranglenent,
l’elaboration
de composantes de nouveaux
systbmes ou la modification de systemes existants.
Etudes au niveau des exploitations :
Elles comprennent 1’Stude
de systcmes de production existants
sous la conduite de l'exploitant et de systomes améliores
aussi sous
la conduite dc l'exploitant mais avec une certaine supervision des
chercheurs,
Elles pourraient comprondro des recherches sur las oxploi-
tations sous le contr8le
direct de la recherche. Ces
etudes dos lors
comprennent
une phase d'enquete, de collectes et d'analyses de donnoas
comme indique plus haut et
une do test
qui part
des Etudes en station
do recherches.
La phase d'onqu@te, cependant, doit 6tre
un processus
continu,
En particulier le contrble
des projets
de dévaloppement en cours, où
un "packageil de nouvelles techniques et syst2me.s
de production sont
introduits, peut fournir
une importante source d’informations utiles h
l'identification des priorites de recherches.
21 -
Le groupe do travail
tout en reconnaissant le cadre
n@thsdo-
logique général trace plus haut pour las
R.S.P. OU
(FSR) à la fois au
n i v e a u i n t e r n a t i o n a l e t n a t i o n a l a s o u l i g n e q u e l e s methodologios
dans JBS R.S.P. étaiant loin d’@tre
définitivement 6tablies et qu'cllo:;
nocessitaient encore des ameliorotions
dans les 3 domaines d'etudes
indiquée . Des échanges encore plus nombreux d ‘informations sur les
progros
mSthodologiques entre
les instituts i n t e r n a t i o n a u x e t les pro-
grammes
nationaux sont necessaires.
6
On a pensé cependant que les
contres internationaux no do-
vraient pas uniquement se
borner à ce travail
methodologique, mais de-
vraient plutf3t continuer à créer
de nouvelles techniques appropriGes
pouvant avoir
un impact significatif dans l’amélioration des systbmcs
do production existants.
31 - Il a éte souligné que l’importance relative
des 3 categories
d'activites Bnumerées plus
haut pouvait changer
avec le temps. Certaines
a c t i v i t é s s o n t d e nature plus pormanentes
que d’autres
qui pcuvent
&tre considerées
comme temporaires. Par
exemple dans l'analyse des
données de base, l'identification des principales zones climatiques et
des sols est
une operation
unique necessairo ci la mise en oeuvre
d'un
programme
de R .S . P.
Ru contraire
les données socio-gconomiques, au niveau macro
et micro, exigeront
des mises a jour continuelles. Il en est de merne
pour les recherches
de base en stations sur les facteurs
limitants des
systtimes de production
d'une region donnée, par
exemple le maintien de
la fertilité des sols tropicaux a
un caract:>re p e r m a n e n t .
4/ - L e s 5tudes au niveau de l'exploitation sont considérees cominfr!
l’aspect le plus important des
R.S.P. Il a et& reconnu
que tandis
que
la plupart des programmes
nationaux avaient 5tabli des études en sta-
tions de recherches, celles
au niveau de l'exploitation ont Bté souvent
négligées faute de méthodologie et de personnel formé. On a considere
que la contribution des centres internationaux
'J. ce niveau était esscn-
tiella.
Les auteurs du rapport ont ren,du
un hommaqe particulier à
l ’ a p p r o c h e sénéqalaise q u ’ i l o n t consideree comme étant l a plus oriqi-
nale et la plus avancée
des recherches sur les systemcs
de productio<.
V - COOPERATION ENTRE LES CENTRES IMTERNATIONAUX ET LES PROGRAMMES
NATIONAUX
C’est l’aspect
qui a fait l'objet de longues discussions,
car
la coopération avec les programmes
nationaux est necessairc pour
las centres internationaux pour n’importe
loque1 de leur prograwne
qui
se veut efficace, mais ceci est
plus particuliérement vrai pour les
recherches sur les systbmes de production. Plusieurs aspects ont ét4
abordus e t seront
developp6; successivement ci-apres.
A/ -
Le champs de la cooperation
Bien que cela puisse varier
avec le temps en fonction de l'evo-
lution des programmes,
on peut citer les domaines suivants :
- collecte
de données et interprétation, Qchange
d'in-
formations ;
- l'etablissernent dos prioritus et la programmation des
recherches sur les
systémss de production ;
- adaptation et introduction
do technologie dans les
systGmes d e p r o d u c t i o n e x i s t a n t s ;
- é l a b o r a t i o n e t i n t r o d u c t i o n d e “ p a c k a g e s ” d e technique2
et de pratiques dans les systbmes existants ou de nouveaux systemes ;
- enfin la formation.
7
Cette coopération devrait aboutir a une complémentarité maxi-
mum des efforts au niveau international,
rggional et national en con-
centrant les
R.S.P. a l'échelon international et ragional sur
des pro-
blèmes d’intérêt genéral
et des sujets sectoriels
ossentiols qui ne
scraiant
pas couverts autrement
au niveau national.
Elle devrait étre
6tablie sur
la base de 1'6galitQ entre
partenaires et faciliter la
communication et la dialogue de maniùrs
par
exemple 53 :
- s’accorder sur les
concepts et les termes ;
- Etudier e t critiquer les programmes des
uns et des
autres
dans toutes leurs
dimensions de recherches ,formation et coopt3ra-
tion ;
- faciliter l’elaboration
en commun de la méthodologie.
Dans le cadre de cette coopération les centres internationaux
sont censés contribuer
& l'etablissemcnt des principes generaux, des
connaissances de base
des méthodologies dans les
R.S.P. et élaborer
des techniques de grande
applicabilite, Les programmes
nationaux quant
à e u x d e v r a i e n t a v o i r l a responsabilit8 d e s é t u d e s d e t e r r a i n e n p a r -
t i c u l i e r l e s
enquêtes et autres
&tudes sur
l'oxplcitation et plus gens-
ralement
les aspects "aval" des R.S.P. Ils pourraient egalement avoir
un r8le important dans l a f o u r n i t u r e d ’ i n f o r m a t i o n e t Ilidentification
des problames pour favoriser lc
feed bock dans les centres internationaux.
Il a Bté admis que las centres internationaux ne pourraient
jamais répondre
ü l'ensemble des demandes dans ce dnmaino du fait do
la complexit6 de ce type de recherche
et la cooperûtion se limitera
nécossaitemont & quelques pays choisis et dans des domaines tels que
les études en s t a t i o n d e r e c h e r c h e s e t s u r exploitations. L e critore
d'engagement d'un centre internationaldans
un programme
national sera
e n g6néral la possibilité d’effectuer do; recherches
qui servent les
objectifs specifiques du centre et dont peuvent beneficier
un grand
nombre de pays,
Dans beaucoup de cas, cependant, les centres internationaux
seront capables d’identifier des donateurs, mobiliser
d e s financenents
et une assistance technique dans le but de contribuer au renforcement
des recherches
,nationales dans ce domaine, m@me s'ils ne peuvent p 23s
repondro
$1 leursdemandes
L’ampleur
de cette coop6ration varie entre les partenaires en
fonction de leur
expérience propre,
de m&me qua les niveaux ou elle se
situe.
D'une mani.>re generalc, i l a et6 clairsment
indique qu"il y a des
secteurs où les centres internationaux devront
ACre prudents pour ovitar
toute interférence avec les programmes
nationaux.
Les centres internationaux .devraiant s’occuper essentiellement
des aspects agricoles et s’ecarter des aspects ayant des incidences
politiques,
en particulier à l'occasion des cnqu&tcs socio-economiques 2t
dons
l’évaluation
de programmes
nationaux de developpement.
21 - Les modes de, la
coopération
Apros avoir
longuement discuté des domaines de la cooperaticn,
les modalités de sa mise en oeuvre
ont eté passees on revue.
L'idée d'une
coopération
au niveau individuel entre chercheurs a 6th avancee, mais
combattue par les représentants
nationaux qui ont pref6r6 celle entre
institutions et Gouvernements, la premióre
ne pouvant @tre
qu'une dtape
Une
autre forme de coopération sera
l'affectation de cher-
cheurs
R.S.P. dans les centres nationaux pour travailler à 1 ‘intérieur
des programmes de R.S.P. Celle-ci permettra
une liaison plus étroite
entrq les centres
internationaux et nationaux, facilitera l'identifi-
cation des stagiaires
potentiels.
On a discut6 sur la difficult6 dans le cadre
des R.S.P. d'tita;
blir ce
qui est communement appelé rr5seau
d'essais englobant plusieurs
pays
6tant donn6 le caractkrs
’ * ’
speclflque et n6cessairBment local de
ce genre
de recherches,
le niveau atteint par les diffgrents pays, la
divcrsits des probl&mes et des objectifs. Il sera
donc difficile
d’6tablir une coopération régionale
dans ce donlaine et la plupart des
programmes nationaux préfhrent des arrangements bilatéraux avec
cha-
que centre international
en fonction de leur
spécificité et de leurs
besoins.
Aprés de
longues discussions le groupe
de travail a ;idoptG
le principe qu'en gén6ral la coopération entre les centres interna-
tionaux et un programme
national devrait se faire
avec l'institution
gouvernementale chargde
de la recherche agricole
dans le pays.
Quand plusieurs centres internationaux interviennent
dans
un meme pays ilsdoivent éviter les
dupiications et la concurrence.
Au cours
des discussions de ce chapitre sur la coopération, la néces-
sitb du renforcement
des structures nationales
a été maintes fois
soulignée car elle
conditionne le succbs des programmos des
instituts
internationaux.
Bien que la plupart des donateurs
semblent convaincus
de ce fait, les représentants
dos Instituts internationaux
indiquent
que leur rO1e n’est
pas de les renforcer.
Cependant l'insistance dos
reprcsentants des programmes
nationaux 3 fait admettre le principe
que les Instituts internationaux aident 5 trouver
des donateurs et
des financements pour le renforcement
des structures
nationales.
WI
- ORGANISATION DES RECHERCHES SUR LES SYSTEMES DE PRODUCTION DANS,
LES CENTRES INTERNATIONAUX
Le groupe de travail a reconnu lo. diversite de 1 ‘organisa-
t i o n d e s r e c h e r c h e s s u r l e s
syst&mes de production
mentionn6e dans
le rapport
des consultants. Elle tient tant 3 l’histoire des contres
qu'aux problames
auxquels ils sont confront6s.11 n'y a donc pas d'or-
ganisation parfaite dans ce domaine, quelques principes d’organisation
et de fonctionnement peuvent seulement @tre ddgagés.
a/ - NGcessité d'une structure formelle
qui puisse être
dirig9e d e manikre à faciliter
u n e r e c h e r c h e p l u r i d i s c i p l i n a i r e .
b/ -
Possibilité d'une recherche disciplinaire
spécialistio
5 l ’ i n t é r i e u r
d ' u n c a d r e p l u r i d i s c i p l i n a i r e .
4 _ Un engagement
adoquat des chercheurs
qui collaborent
au programme.
d/
- Une possibilité de carri3re pour les chercheurs
du
programme de recherches sur les systkmos
de production comparable 2
collos des
autres chercheurs
de m@mQr;disciplinos du centre.
e/
- Enfin une souplesse dans la composition
des 6quipes
dtiterninée
par
les besoins des programmes st
non l'inverse.
Le groupe de travail tout en étant d'accord avec le cadre
conceptionnel et n6thodologique ddgagg daas le rapport souhaite que
cela ne fQt pas trop rigide de mani&re
h imposer une structure et or-
ganisation uniques pour l’ensemble
des centres.
La difficulté d’organiser et de diriger des programmes do
recherches sur
les syst2mes de production a Gt6 gEnéralement
admise.
La capacit6 d ' &tre le Ytleadariz
d'une Équipe et la bonne volont du
personnel de recherche
de travailler
en équipEs multidisciplinaires
et de participer à plusieurs projets
en m&me temps, ont BtB considGr(Si>s
comme plus importantes
qu'une structure forrqelle
en elle-m&mc Pour
atteindre les objectifs des R.S.P. (FSR).
Pour atteindre
ces objectifs, 1'Cquipe de base devra com-
prendre
un p6dologue avec une grande expérience sur les ressources
n a t u r e l l e s e t l e c l i m a t ,
un agronome et
un Gcononiste.
L'équipe d'gva-
luation pense que le leadership doit
revenir. chaque fois que possible
à
un
agronome
qui a acquis une formation et
une expérience
lui
permettant de comprendre les problèmes lies
aux sols et à lfGconomie,
En somme la présence
d'un agrop4dologue expérimenté leur
semble souhai-
table. Le groupa de travail a cependant reconnu
qu'une bonne comprk-
hension du travail nultidisciplinaire,
la capacité de coordination
et le rBle de leadership
Qtaient aussi des critùres importants pour
choisir
un chef de programme de recherches sur les systèmes
de produc-
t i o n ,
Bien que la constitution des Bquipcs doive répondre aux
besoins du moment, l'équipe d'6valuation comme le groupe de travail
n'ont pas reconnu la nécessité
d'une affectation permanente de socin-
logue, éthnologue, psychologue etc...
Les 6changes d'informations e-t d'expériences entre instituts
internationaux
eux-n@nes et avec
les
programmes
nationaux sont
souhaitables et profitables.
VII
- LA FORMATION
C e p o i n t a é g a l e m e n t f a i t l ’ o b j e t d e d i s c u s s i o n s a n i m é e s .
Le groupe de travail a bté en accord avec 10 puint
de vue de l'équipe
r!'k2valuations soulignant l’importance croissants
quo la formatien
devrait prendre dans les
R.S .P. (FSR) au nivcxu des centres interna**
tionaux. Plusieurs reprcsentants de programmes
nationaux ont soulign6
l’importance des
besoins de leur pays en formation
dans ce domaino.
P?ais les
R.S.P. (FSR) étant
toutes rgcentes
au niveau de ces centres,
il est clair
qu'ils sont
eux-memes entrain do mettre au point leur stra-
tCgie
de formation et leurs programmes.
Il est donc Qvident qu'on ne sait pas encore
quelle est la
,moillcure
manière d e s ’ y p r e n d r e p o u r rdussir cette formation.
Mais
dans ce domaine, comme dans d ’ a u t r e s e n nati.&re
de r e c h e r c h e , l a
politique des centres internationaux consiste A concentrer leurs ef-
forts sur les secteurs
qui les intérocc-*I
JL>knt. Ceci a fait dire aux
reprosentants des programmes nationaux que 13 formation
devait etre
conSue p o u r s e r v i r l e u r s intcrfits
et non ceux des instituts interna-
tionaux.
DiffBrants types et catégories
de formation ont été avancce
allant du personnel de terrain charg6 des
enqu@tes de la collecte do
dannues aux chercheurs charges
de la sélection des priorités,
L'Qlabo-
r a t i o n , l ’ o r g a n i s a t i o n d e s R . S . P . (FSR) et l’interprétation des résul-
tats ?
10
Pour
les decideurs politiques, les directeurs de projets
de developpement, l e s v u l g a r i s a t e u r s , il
a paru Ytile d'organiser dos
séminaires,
des groupes ds travail,
des voyages d'étude afin de donner
à cette catégorie
de personnel
national une meilleure compréhension
de l’approche des systèmes de production
et des méthodologies de la
recherche.
Suite à toutes ces discussions, le groupe de travail a adopté
une serie de recommandations
qui figurent
en annexe 2.
!/III
- CONCLUSIONS ET IMPRESSIONS SUR LE GROUPE DE TRAVAIL
Les recherches sur les systcmes de production sont récentes
dans les centres internationaux,
mais leur importance en volume
de
financement a pris
des proportions
qui inquietent les donateurs. C’est
en partie ce qui
a motive l'evaluation qui a 6tQ effectuée au niveau
des centres.
Le rapport
de la mission était excellent et on a demand6
sa publication avec les amendements qui ont et6 apportés. Le groupu do
travail a fait un bon travail
de mise au point et
de clarification
qui permettra
aux chercheurs
de mieux s’entendre
et aux utilisateurs
de mieux comprendre la démarche.
Dans ce domaine do recherches la coopération entre centrss
internationaux et nationaux a été jugée absolument indispensable, du
fait
que certaines
études n'4taient pas ex&ulables au niveau des pre-.
miers à cause des implications politiques
qu'elles pouvaient avoir.
En outre, il est nécessaire
que les methodologies qui seraient elabo-
rdes par ces
centres internationaux
soient testées au niveau national.
C’ust l à o ù i l a e-té f a c i l e d’a,ttirer
l'attention des instituts intar-
nationaux, des membres
du TAC et des donateurs
présents sur la neccs-
:;i.té de renforcer 10s structures
nationales pour
qu'elles puissent
jouer leur r81e
dans cette coopération, Ce thome a donc été ainsi dis-
cutd indirectement
bien que ce ne fut pas 5 l’ordre
du j o u r
puisqu'il
Jtait l'objet d'une autre reunion
qui devait avoir
5 NAIROBI la se-
maine suivante. Le principe
de renforcement
est admis par tout le monde,
lus> modalités devront &tre
degagées, de rn5me qua la doctrine.
Il a 6té reconnu la nécessite pour les programmes de recher-
ches sur les syst8mes de production d’avoir
des financements importan-ks
et B long terme. Ceci est evidemment un argument contre ceux qui
pan-
sent que les Unites expérimentales devraient avoir
une existence éphé-.
mtirc.
Certains
programmas nationaux ont été particulièrement ap-
pr5cies en particulier
celui de CATIE (Turrinlba Costa Rica) et celui
du Sénégal : les Unites expC5rimentalcs.
Le programme
set-régalais a 6té
considere comme le programme national
le mieux conçu et le plus
dfjveloppe.
Le point faible de la réunion
a et4 la liaison avec le dovu-
loppement,
malgré les questions qui ont éte soulevées à ce sujet, il
n'y a pas eu de discussions sur
cette question qui semblait hors suji>t
dons une réunion
interessant particuli!!rement les centres internationaux,
Ceci fait
que les rBf4rences
constantes aux intérets
du petit paysan
semblaient quelque peu théoriques et idéalistes. Pour un sénégalai:;,
la démarche est donc incomplote, car les Unités expérimentales ne cons-
tituent qu'une première dtape et le message qui sort des Unités doit-
alloit\\.dans l'Unité pilote de ddveloppement et puis dans l'Unité ré-
gionale de développement.
1 ‘i
Enfin cette réunion a lpernis
des contacts et des discussions
individuels fructueux pour sensibiliser les donateurs sur la
situation
du projet sgnégalais qui a Ct6 cité
en exemple, Je
pense avoir
partout
suscit6
un intért9t
certain et des possibilitks de financsment exitgnt
dans le futur nais rign ne
m'a sembl8 pouvoir btre
fait dans l'i.r~~~~bdi~~.
12
PARTICIPANTS IN THE TAC FARMING SYSTEMS RESEARCH WORKSHOP
AT ILRAD, NAIROBI, MAY 29-31, 1978
Dr. A.T. Plosher (Workshop Chairman)
Interim President
Agricultural Development Council Inc. (A/D/C)
1290 Avenue of the Americas
Neu York,
NY 10019
U S A
Dr.
R.W. Cumminqs
Chairman,
Technical Advisory Committee
North Carolina State University
P.O.
Box 5428
Raleigh, NC 27607
USA
Dr.
A.B. Joshi (TAC member)
Vice-Chancelier
i'iahatma Phule Agricultural
University
Rahuri-413 722, Dist. Ahmednagar
Naharashtra
State, India
Dr. C.C. Tnomsen (TAC membcr)
?rofessor i n A q r i c u l t u r a l
Policv
Royal Veterinaiy
and Agricultural University
ThorValdsonsvoj 4 0
DK - 1871 Copenhagen V, Dsnmark
Professor J,L.
Dillon (FSR Reviciu Tean Leader)
Department of Agriculture.and
Business
i;anagement
Faculty of Agricultural Economies
University of New England
Armidale, N .S .W . 2351
Australia
Professor
D.L. Plucknett (FSR Reviow Team)
Department cf Aaronomv
and Soi1 Science
C o i l e g e o f T r o p i c a l
Agriculture
University of Hawaii
3190 Maile Way
Honolulu, Hawaii 96822
Dr. G. Vallaeys (FSR Review Team)
Deputv Director General
Institut de Recherches Agronomiques
Tropicales et cultures wivribres
1 1 0 , r u e d e 1’Universite
75340 PARIS, France
Dr. J.L.
Nickel
DirectorCeneral
International Center for Tropical Agriculture (CIAT)
Apartado A6reo 67-13
Cali, Ualle
Colombia
Dr. D. Franklin
Le.ader,
CIAT Biometric
Group
c/o Box 5368
North Carolina State University
Raleigh,. NC 27607
.
Pr. S.V.S. Shastry
Director of Research
International
Institute of Tropical Agriculture
(IITA)
Oye Road P.O. Box 5320
Ibadan, Nigeria
Dr, J.C.
Flinn
Economist
Leader Farming
Systems Program
International
Institute of Tropical Agriculture
(IITA)
Oyo Road P.O. Box 5320
Ibadan, Nigeria
Dr. B.N. Okiqbo
Deputy Director General
International Institutc
of Tropical Agriculture (IITA)
Oyo Road P.O. Box 5320
Ibadan, Nigeria
Dr. J.S. Kanwar
Rssociate Director
International Crops Research Institute for
the
Semi-Arid Tropics
(ICRISAT)
1-11-256, Begumpet
Hyderabad 16, India
Dr. J.C. Ryan
Economist
Economies Program
International Crops Research
Institute for the Serni-Arid
Tropics (~CREAT)
l-11-256, Begumpet
Hyderabad, India
Dr. N.C. Brady
Director Leneral
International
Rice Rosearch Institute
(IRAI)
P.O. Box 933
f%lanila, Philippines
Dr. H.G. Zandstra
Agronomist
r'iultiple Cropping
Systems Program
International
Ricu Research
Instituts (IRRI
P.O. Box 933
Manila,
Philippines
Dr. V.R. Carangal
Croppings Systems Natwork Coordinator
International Rice Research
Institute (IRRI)
P.O. Box 933
+lanila,
Philippines
Dr.
D. Gibbon
International Center for
Agricultural Rosoarch
in the Dry Areas (ICARDA)
P.U. Box 5466
-
’
Aleppo, Syria
Dr.
Case de Haan
Senior Animal
Husbandmnn
International
Livestock Center for
Africa (ILCA)
P.O. Box 5689
Addis Ababa, Ethiopia
Dr.
David Pra&
..-
Director general
International Livestock Conter for Africa
(ILCA)
P.O. Box 5689
Addis Ababa, Ethiopia
Dr.
M.P. Collinson
Economist
International Plaize and Nheat Improvement Center
(CIMMYT)
P.O. Box 25171
Nairobi,
Kenya
i>r. R .
Rowe
ilead, Breeding
and Genetic Dopartmcnt
International Potato Center
(CIP)
Apartado 5969
Lima, Peru
Dr. J.K, Coulter
Scientific Adviser
CGIAR Secretariat
The World
Bank
701 19th St., N.W.
Washington, D.C. 20433
Dr.
R. Ruthenberq
FSR Consultant
G/O ILCA
P.O. Box 47098
Nairobi,
Kenya
Dr.
,H.O. Ademehin
Research
Follow
Institute of Agricultural Research
and Training
Univcrsity
of Ife
P,X.B. 5029
Ibadan,
Nigeria
D r . D.R. Bhumbla
Deputy
Director General
Indian Council of Agricultural Research
Uinistry
of Agriculture &Irrigation
Krishi Bhavan, Dr.
Rajendra Prasad Road
New Delhi, India
Dr.
Ahmed Burhan
Director General
Agricultural Research Corporation
1Jad Medani, Sudan
Dr. Arturo Gomez
Philippines Council for Agricultural
and
Ressources Research
(PCARR)
College, Los Banos, Laguna
Philippines
Dr.
Astolfo Fumagalli
Deputy General Manager
Instituto de Ciencia y Technologia Agricolas
(ICTA)
5a, Av. 12-31, Zona 9
Edificio "El Cortez”, 20 y 3or Nivales
Guatemala City, Guatemala
Dr.
Raul Moreno
Centro Agronomico Tropical
de Investigation
y Ensenanza (CATIE)
Turrialba .
’
Costa
Rica
Dr, Hector
Munos
Centro Agronomico Tropical
de Investigation
y Ensenanza (CATIE)
Turrialba
Costa
Rica
Ilr. S.N. Muturi
National Council for
Science and Technology
P.O. Box 30623
Nairobi,
Kenya
Dr, Victor
Palma Valderrama
c/o Empressa Brasileira
de Pesquisa
Agropecuaria
Palacio do Desenvolvimento
9U Andar
Brasilia-DF 70 000
Brasil
Dr. Gora
Beye
Institut Senégalais de Recherches
Agronomiques
(ISRA)
Dakar,
Sénégal
Observers
Dr.
Floyd Williams
Associate Director Research
O f f i c e o f A g r i c u l t u r e
rJureau for
Technical Assistance
Agency for International
Development
!nlr,mh; mnC.-...
n P
Mr.N.R. Carpentar
Chiof, Farm Manaqement Unit.
AgricÜltural Seriices Division (AGS)
FAO
Uoma, Italy
Jr.’
H. Toxopeus
Secr. Farming Systems Group
S.V.P. "de
Hoaf"
Wageningen, The Netherlands
Sccretariat
.
tk. P.J.. Mahler
Êxocutive Sccretarv,
< ,
TAC
FAO
Rome
Dr. E.Z. Arlidge
hssistant Secretary,
TAC
FAO
Washington.
A N N E X E 2
RE,COMMANDATIONS
Comme l'a suggére le president du groupe de travail, lo
comité de redaction a d'abord pris
en considdration les conclusions
et recommandations
de l'Équipe d'évaluation qui figurent au chapitrn \\III
du rapport (pages 5 2 - 5 7 ) e t i l a e n
suite ajouté ses propres recomi
mandations sur
la base des discussions dos 2 premiers
jours'. Il n'a
I~arti.culi&rement,
faute de temps, concentre son attention que sur les
recommandations
soulignées dans les paragraphes de 206 à 235.
Le comit6 de redaction est tombé d’accord
en general avec
les vues de l'équipe d'évaluation.
Les recommandations
suivantes sont adoptees dans le mAno
ordre
de présentation
que dans le chapitre
VII.
q/ - Terminoloqie dans les FSR (ou RSPl
Se referant
au rapport
du comité ad hoc, il est recommanda
que la terminologie adopte8 par le groupe de travail
ne soit pas con-
sidéree
comme definitive, mais qulolle doit etre
constamment revue,
Il a aussi et6 recommandé
qu'un document contenant la terminologie do
b a s e s o i t f o u r n i e a
tous les utilisateurs et
mis 3 j o u r périodiquomcnt
en y incluant des définiticns sur la production animale et sur les
a u t r e s
systemes.
21 -
Enqaqement des centres internationaux dans les FSR (RSP)
Il est recommandé rl tous les centres 9 qu'ils soient regionaux
ou 2 vocation pour
une production, d’avoir
des programmes ou
une
orientation FSR. Ce faisant cependant,
on devrait insister sur las
aspects des Etudes
sur
l'exploitation, ces recherches
étant fondnrnonta-
loment a g r i c o l e s , Un ne devrait
pas les elargir
de maniàre h inclure
des activitas
de développement rural.
31 - Râble des FSR dans les Centres internationaux
Il est recommande q u e l e s activites d e F S R s o i e n t lieos
Ctroitement aux programmes d’amélioration des cultures et/ou de l’Clc-
vage.
41 - Limites des FSR dans les Centres internationaux de recherches
aqricales (IARC)
Il est recommandé, a cause de leur
nature, que les IARC
devraient,
autant que possible, limiter leurs
activites dans les FSR
,J des aspects qui donnent des résultats
(Tcchnalogies et méthodolcgies)
qui soient :
a/ - Généralisables ou extrapolables (et
dbs lors relatifs
;J~US
aux méthodes et principes
plutfit qu'a des techniques locales spo-
cifiques) ;
b/ - orientés
sur des productions ou des ressources de leur
compétence ;
4 - et enfin d'un impact assez etendu.
y .
F.S.R. en relation avec les strateqies des proqrammes des
I.A.R.C. et de leur planninq
Il est recommande que la strategie
globale des IARC rccon-
noissc les F.S.R. comme hauterr7en.t compl~mcntaires à l'amélioration
des cultures et à l'élevage, particuliercment
en fournissant a la
Recherche la possibilité de guider
le doveloppernent et d’intégrer dos
innovations.
I l a et.4 r e c o n n u q u e l a m i s e e n o e u v r e d e c e t t e rcccom-
mandation pourrait avoir une farrne
quelque peu différente
dans zhaquc
IARC en fonction de sa compétence.
En outre
comme l'amélioration des cultures devient plus dif-
ficile, les F.S.R. devraient avoir un r8la
croissant dans le choix
cios priorites
de recherches
des centres et dans l'identification dus
besoins de recherches.
Il est recommands
que la strateqie globale des F.S.R. dans
les IARC devrait comprendrs :
a/ -
Une utilisation maximum des données qu'elles soient
secondaires ou historiques
b/
- Etude et evaluation des
systemes de production exis-
t a n t s s u r l a b a s e d ’ u n e d é l i m i t a t i o n p a r o b j e c t i f s .
d -
Imagination, testage, é v a l u a t i o n , s y n t h è s e d e s systemes
de production am6liorés
ou des composantes.
u - Limitation reflechie du nombre de systémes de produc-
tions h rechercher car
aucun centre
ne peut prendre en considération
1.bous les systùmes en rapport
avec son mandat.
En appliquent une telle stratagic, il est recommandé que
l e s F ,S.R. c o m p r e n n e n t l e s activitcs de base, de collecte des donn;jos
do base et leur
analyse, des etudes sur
l'exploitation, des Gtudos en
station de recherches,
les &Valuations au niveau de l'exploitation et
le feed-back.
61 - IARC en relation avec la methodoloqic des
F.S.R.
Il est recommand6
q u e l ' é l a b o r a t i o n d e l a m8thodologi.c dos
F,S,R.
soiti reconnue comme ayant une importance majeure dans les
premi2res etapes des programmes
F.S.R. des IARC. Il est aussi recom-
mande que les IARC fassent attention duns les programmc:s
qu'ils uti-
lisent dans leur modélisation et leur degrd d’engagement
dans lu pro-
~ISSUS de modélisation, particulierornent dans les premières Etapes.
7/ - Orqanisati,on des
F.S.R.
I l e s t r e c o m m a n d e q u e 10s F.S.R., qu’elles soient un pro-
gramme séparé ou une dbmarche gt3nérale de l'ensemble des programnL:s
d ’ u n I A R C , d e v r a i e n t ê t r e o r g a n i s é e s d e manikre à c e qu'il y a i t :
a/ - Une structure
formelle dirigee de maniére
à faciliter
d e s r e c h e r c h e s e n é q u i p e m u l t i d i s c i p l i n a i r e .
b/ - La possibilité d’une recherche disciplinaire Spécialis&e
d a n s u n c a d r e i n t e r d i s c i p l i n a i r e .
4 - Un engagement adequat des chercheurs qui collaborent
au programme.
u - Une possibilite de carriGre normale aux chercheurs qui
participent au programme.
4
- Une souplesse
dans l'affectation du personnel en fonc-
tion du d6veloppement du programme dans des domaines spécifiques,
8/
- Politique d'affectation de personnel dans les
F.S.R.
Il est recommande que l’affectation des équipes dans les
F.S.R. soit souple de mani::re qu’un chercheur rejoigne ou quitts
l’équipe en fonction du developpement et des besoins du programme,
91 - Equilibre en.tre les disciplines
dans les F.S.R.
Il est recommande que dans les
F.S.R. se rapportant a la
production vég&tale,
l ’ a g r o n o m i e e t l ’ é c o n o m i e d e l a p r o d u c t i o n s c i e n t
essentielles B tous les stades.
1 o/ - Equilibre entre les Recherches en et hors Stations de
Recherche dans les
F.S.R.
Il est recommande qu’en fonction des besoins du programme,
u n e c e r t a i n e p r i o r i t é soit
donnée aux travaux hors
stations. Aussi,
juste comme pour les enqu$tas,
il est recommandé qu’un soin particulier
soit pris pour s’assurer que l’expérimentation hors station soit réfle-
chie et intéresse les besoins globaux du programme.
Il/ -
Relations avec les proqrammes nationaux
\\
Il est recornrnando que la coopération avec les pragrammes
nationaux soit toujours recherchee
en termes
d'associations, de prefa-
rente a v e c
une i n t é g r a t i o n complete dans les structures
nationales
dans la cadre du mandat de chaque institut international.
12/ - Les activites
de formation dans les F.S.R.
i
Il est recomnand6 quo les programmes
de formation
dans les
<L
IARC contiennent un important volet sur les
F.S.R.
.
.
Il est recommande en plus, q ue les programmes de forrfll:ltion
s u r l e s p r o d u c t i o n s p r e n n e n t e n consideration les concepts de
systhmes
de production.
w - Coopération en-tre TA@C -dans les F.S.R.
Du fait de la relativa nouveaute des F.S.R., il est recommandé
que des efforts soient faits ve9.s une élaboration continue des rnStho-
dologies parmi les
IARC à travers une communication ct information
reciproque sur leurs activités daces les F.S.R.
w - Travaux dans 10s F.S.R. avec des productions hors comp&tencs
des IARC
Il est reconmando que 19 oh de telles productions sont po-
tentiellement importantes pour les F,S.R. du Centre, qu'il ait le
droit de les y inclure, Cependant le centre ne 4ewrait pas conduire
des programmas de génétique et d'om6lioration sur ces cultures ou
animaux./-