hi. FALL avec 1~ coX2ab~scation de A, VIA. ...
hi. FALL avec 1~ coX2ab~scation de
A, VIA.
Dans 1s cadre d’un projet
de développement au niveau de
la zone Thiès - aiourbel p une cellule de liaison ISRA - SODEVA a St,..
mise en place.
Le Principal objectif
de cette structure était de dévs:@.:>,:..
per
une nrorm3 de recherche d'accompagneinent devant associer aussi
bien ia recherche et fa société de développemont, que les paysans
prineipaux intéressés.
C’est ainsi
que 69s le dBpart, il. s ’ e s t avér6 ndcesssire
pour la recherche, de mettre en
forme une nouvelle approche du
milieu 0
"une structure lggère, éVûll.iEliit non
pas dans un univers
expérimental clos, mais dans un cadre
naturel, en étroite
liaison
2vec les principaux
protagonistes".
Cette brève communication a simplement
pour but de
pirdsenter cette forme de liaison recherche
- développement qui a
abcutit & une certaine démarche dont l'évaluation SC poursuit.
Les r6suftats obtsnua nous permettent,
en illustration, de présenter
quzïquas actions
mon6es en direction
du système d’élevage dans la
z o n e
co,Jcernée, pour mieux caractsriser les systknes de producti:.>ri
et les principales contraintes
au processus
de d6veloppement tic
cette sp6cuiation.
L a c r é a t i o n d ’ u n e c e l l u l e d e l i a i s o n e n t r e l a r e c h e r c h e
ct E;u developpenient ::
repondait à u n e t r i p l e n é c e s s i t é :
- Décrisper l e s r e l a t i o n s e n t r e l e s deux s t r u c t u r e s .
- Connaftre l e s prob1èa;es p o n c t u e l s q u e r e n c o n t r e l e
dévtiloppenent sur le terrain et amlener les chercheurs
au delà de leur programme de recherches, a réflbchir
a u x s o l u t i o n s i m m é d i a t e s B p r o p o s e r .
- Coordonner les intervenéicns de la recherche dans le
milieu avec celles du développement.
C a s o b j e c t i f s , p o u r a m b i t i e u x qu’ils parafssent, p e u v e n t
$tre a t t e i n t s d a n s Ile cadre d’echanges permanents sur le terrain et
ailleurs, U.L&X.H ~‘UR ~~UXJ%UTWX bien
d&iti, entre reprdsentants des d\\>!ix
G ; Cj ;. I; i :.’ li ,: .3 .
Il c o n v i e n t d e n o t e r ici le r81e extr@mement i m p o r t a n t du
chercheur animateur de la cellule :
-succiter d e s c o n t a c t s a v e c s e s c o l l è g u e s , o:rga-
niscr de concert avec aon vis à vis du développement des
rencontres a i n s i q u e d o s concertations sur le terrain.
- En collaboration avec les autres chercheurs,
proposer des actions de prévulgarisation et mener9 dan::
le cadre de son programme, les Etudes indispensables 2
L’appréhension des contraintes du milieu.
1 . 1 . L e p a y s a n c o m m e c i b l e p r i v i l é g i é e
L e c e n t r e d e l’action est le village (appelé i c i
tIi/Ltr,oh-XULI e C du-del& d e l’exploitation agricole la cible principallz
e s t l e p a y s a n .
Le choix de ces villages se fait en étroits collaboration
avec les services de vulgarisation, selon les criteres sociaux et
gGographiques l e s p l u s p e r t i n e n t s , e n r a p p o r t s a v e c l e s b u t s pour:?uiv1.~,
Toutes les actions sont menées en direction du paysans
Elle3 peuvent i3tre situées à trois niveaux :
- Connaissance du milieu social
- Etude du système de culture et d'elevage
- Démonstration et adaptation
de techniques nouvelles
Ld paysan est en même tempe acteur et rgalisateur :
il exécute lui-m&me toutes les techniques proposées.
1.2. Introduire
des innovations, pour mieux
connaftre le milied
Toute innovation proposée qui ne
satisfait pas des besoins
réels,
est très
vite rejetee. Cependant les rdactions, voire les
“déséquilibres” crées pz.tr l’introduction
d'une innovation, permettrnt
rw~ seulcmentd~z
mieux appréhender les failles de tel syst&pie de production, mais
encore de
mieux cerner les motivations réelles des paysans,
t'ne c e r t a i n e nc#wnkQu~ 92 &l c0n@u2cRFg est ainsi mise
en
rente,
permettant l’acquisition d’informations
que l'enquéte seule
ne peut fournir.
I.3.
La concertation,
élément moteur
de la liaison recherchz-
développement,
L’importance
de cet aspect est à souligner, Les parties
ne
se sentiront concernées
que si
un programme est baki
d'un commun
accord, puis
discuté dans le cadre
d'un &k&.ogw
: recherche -
dévelop-
psment - paysan.
Les résultats de ce programme doivent ensuite être
évalues
dans ce
même cadre et réorientés
en fonction des besoins.
1.4. Les -difficultés rencontrées
Avant m&me l’évaluation complète
de cette demarche il y 2
lieu de noter quel ques difficultés qu'une meilleure
adhésion 9
l'action pourrait aplanir :
- La mise
en place des programmes et leur suivi
nécessitent
une disponibilité
complète de toutes les parties, ce qui
n’est
pas toujours le
cas,
4
- Les
nAsu1tat.a des réunions JC concertation ne sont pc::
toujours trensmis 3. X3 base de la structure de devalop-
pement.
- La pressnce de la recherche dans un terroir a tendance 4
provoquer le désengûgement de la vulgarisetion dans .Ie
m&me t e r r o i r .
- Les
chercheurs sollicites ne sont pas toujours disponik."..'
argusnt leur manque
de temps.
1 . 5 * Qualc;uos
conditions essentielles pour une bonne rijucsite
.-
La créaticln de cellules de liaison entre
la recherche et,
Be développement rcv&t une importance particulière.
Cependant JC
réussite est
conditionnée par divers aspects :
- Il
faut que cette celluke
scit sous-tendue par des
actions communes au sein d'un projet oh
chaque paztic;
un r61e
determiné
à jouer
selon un programme bien pré~i;~.
- i-es activités Icienees au sein de cette cellule doiven;,
Btre
soutenues budgétairement par
un financement parici-
culier g6r6
de façon indipendenta.
- L a v o l o n t é e t s u r t o u t l a ri.thponih.iZiX? totale dos cornp~-
santes de la cellule
sont essentiels.
-
Les rencontres
peuvent $tre institutionnalisées
mais la
c a d r e p r i v i l é g i é d o i t t”tre l e m i l i e u r6el.
En guise d'exemple nous vous prbsentons quelques actions
menées au niveau de la cellule
de liaison 7,S.R.A. -
S&I~DA et
concernant
l'étude des principales contraintes au
développement de
I'elcvago et les possibilités
de solutio;?.
11.1. L'approche
L'objectif visé était de développer entre la recherche ei: 1.:.
développement, une action commune en direction de l’élevage,
afir! -2'..fr!.
part de parfaire
ll&tat actuel de nos connaissances dans ce domair::
et d’autre part
de définir dans un cadre limité les voies et
moyens
5 mettre en oeuvre pour l’amélioration de ce sccteur.
Pour cela, a c6t6
des tarroirs-test,
un village d’éleveur
a été suivi et les actions ont porté
essentiellement :
- Sur le milieu :
Social s
snqubtes socio-ddmographiques,
séances dc
a
causerie
pour mieux cerner les problemes, inforatitlon
et forrnaéion sur les
chap,-a
.:;,ments à entreprendre
En
matière
d'élevage.
. Physique : diversification des activites,
amélioration
des infrastructures, meilleure utilisation des reL,siL1r(Jy:
l o c a l e s .
- Sur
la mt+thode d'élovaqe :
. Introduction de techniques modernes, ameliorations du
mode d'exploitation, suivi des troupeaux et essai de
détermination de certains paramètres
zcotechniqucs.
- Sur l’animal :
. Par
des mesures prophylactiques et médicales ponctur~>s~:::.,.
9 titre
de démonstration.
La mise en place et le suivi de toutes les actions ont tit&
possibles grace B la
présence sur le terrain
d'enqu&teurs permanelnr;jj
sous le contrôle
d'un technicien supérieur ti’elcvags.
II,?, Le paysan et sa perception de l'élevage u Un bar!
chemin à parcourir.
Il convient ici de faire la distinction entre le paysi;n
possédant quelques animaux (voire un troupeau) et s'ûdonnant & de3
sctivit6s <'élev;!ge de rente de façon périodique, et "l'éleveur-
pnysan" poua
cpédant un grand troupeau ct
dont l'élevage est 'une a::t;.c\\!:+
dussi importante
que 1 ‘agriculture (415ne terroir test 9 d6partec?!:n.I,
de :4bac!kQ>.
Pour Ica
premiers l’élevage est
un appoint à ltagricul~t2*zî
il est source de rentrées monétaires en n’importe quelle périodi? tir2
3’annGc ; et paradoxalement
on consent difficilcmznt à y investir
le knimum nécsssaire,
Cependant avec l'introduction de la traction
bovinu,
l’embouche a curieusement
gagnB du terrain : la paire est
cngra.issGe
au cours de Jeux années de travail
puis vendue 2 des prix fort
rénumérateurs, dont
une partie permet l’acquisition
d'une paire
plus jeune.
Les troupeaux
qui existent sont confiés à un berger loin
du village
et ne font l'objet d'aucune exploitation rationnelle.
La volaille et les petits ruminants
sont détenus par les femmes?
nais
ilembouche ovine durant la ptiriode
de la fete de "Taboski" es!:
Ic .fait des hommes:, qui
y tirent. des reverus fort
importants.
Partout
le paysan marque son intéset pour Ze cheval (1.e
fane lui est réservée en premier
lieu). Il est l'animai idéal. pour
le transport et les semis,
tandis que la traction
bovine cowe SO~<;;I
de travail marque le pas.
En ce qui concerne les ‘téleveurs-pa.ys8ns1’9
on note un2
attitude très différente ; si
l'élevaye est I.û spbculation favori,ir:
ltengagement
-.
réel
dans î’amélioration
de l'activité n'est pas
toujours
perceptib?e.
Les ventes des bovins se Tant selon les besoins du momen'i;,
plusieurs t&tes
en m&me temps, &
des "DioulaFv au niveau du villege
ou au marché de bétail.
Il est toujours difficile de trouver les propriétaire<:
réels des troupeaux ; 80 !% des boeufs sont confiés, et aucun typ::
de contrat
ne lie 1s gestionnaire au propriétldire.
L'embouche n'est presque pas prati.quGe et les sous-prodtii.<u
de récolte sont peu utilisés.
La transhumance vers la
zone sylva-
pastcrale reste importante ; dans toute la région la jachbre
disparaft e t l a i s s e
la place aux cultures.
II,3. Les a c t i o n s d e pr6vulgarisation : ;>es rt5sultats &
confirmer,
Gn peut noter
deux typas principaux d'intervention :
- Amélioration
des methodes d'exploitation : Embouche,
ration alimentaire, technique de stockage des
foins,
stabulation, aviculture.
-= Intervention
sur l'animal et Ie troupeau ; actions
sanitaires et suivi
du cheptel baviri,
Quelques exemples :
î/- Embotiche bovine : de
bonnes perspectives
Une action importante a f5tB
nenee, particuli&remcn~~ pour
tester deux types de ration B base
de sous-produit de récolte (fC\\r,~,
paillz hach6e ou non hach'e, concentré) ot pour voir les
diffe~ansz~
possibles
pour la meme action entre la station
et le milieu paysan,
ia finalité était de montrer l’intérêt
du hache-paille ::ui
6tait
mise en pLaceY et les avantages pécuniara que
peut procurer
l'embouche,
Les resultats peuvent se résumer aine3 :
- Gains
de poids intéressants (surtout
pour ie lot avec
la paille
hachae).
-. Meilleur profit obtenu par la vente
d'animaux gras
plutbt
que maigres 9
- M e i l l e u r e ulilisatioc dos sous-produits
de recoltes
- Test d'un hache-paille en inilieu
paysan
- Interet
pour l'embouche manifesté par la majeure parti':
des paysans.
Deux contrain.kes majeures ont apparu :
- La difficulté de sortir
des animaux du troupeau pour
l'embouche.
_ Le problème d'un débouché intéressant B une certaine
période de I'ann6e.
2/- Anélioratioc
de l'aviculture : un intéret certain
L *aVicUltUre Ciarts la ZOl?e e3t reStéfi? CJÇ$i?~ral~~hl~nt trLdiitiG::.-
!lZ.?.iC
g les races locales bien qu'adapteos, sont peu productives !-:-c
sont souvent décimées
par des maladies (manque ii2 soins préventifsj.
La vente se fait selon les besoins monétaires du
morneni;.
!..Ena grande p~stic est soit cédée sous
forme de don soit destinée
aux cér8monies familiales.
Deux
actions ont ét6
menées dans le but A’améliorer le
eyst.ème de production D
- Introduction de coqs raccurs
en vue d’améliorer le fc’~qc.13
du cheptel local.
- Introduction
de races améliorées fpoulat
ds chair) danv
Te
but d’augmenter aussi bien la
production que les
revenus obtenus.
Dans les deux cas' d e s i n f r a s t r u c t u r o 3 ünt et6 creïies ;oi!7
rgpontire à la
méthode de conduite proposée.
Bien que des difficultés aient été rencontrees
(manque
d'engagement de certains intéressas,
demantie d'assistance perpGtuzii<.,
~rémunition d e s s u j e t s ) , l’intérêt manifeste pcllrr l ’ a v i c u l t u r e cet
c e r t a i n . L ’ i n t e n s i f i c a t i o n d e c e t t e s p é c u l a t i o n
pose cependant
c e r t a i n s
praalables :
- Sensibilisation des paysans c! la nécessit6
des SOI~S
préventifs,
- !?ise en place d’un encadrement adciiquat. (Au moins au
dépark).
- fiésolution d u problème d e s intrants, of-, d e s débouchtis
d e c o m m e r c i a l i s a t i o n ,
11.4. L e s p r i n c i p a u x f’reins a u d é v e l o p p e m e n t d e 1’81evaga d-.nz
l a z o n e .
On p e u t re-rouper l e s c o n t r a i n t e s o b s e r v é e s s o u s d e u x
:ormes : les contraintes endogènes, inhérentes au système de p~akrcti: I_:,
e t l e s c o n t r a i n t e s exogénes, e x t é r i e u r e s a c e systeme.
‘i/- Les contraintes e n d o q è n e s : D e s m e n t a l i t é s à rcconvjj~ti;
- A u n i v e a u social : L l éleveur traditionnel cünsidez:.:
s o n c h e p t e l c o m m e u n e s o u r c e d e f i e r t é t a n d i s q u o J-e
paysan (éleveur) le considère comme u n s i m p l e appoin?.
- Au niveau de la technicité : Les techniques tradi ;.ion.-
nelI.es qui sont transmises de générafzion en gCnri::aiIUn,
ont très peu Bvolue ; 1 * alimentation n ’ est pas rzi;icn-
nalisée, l a st:?ucture d u trnupeau e s t s o u v e n t i n a -
d é q u a t e ,
e t f. *anelioration ?Gnétique d e s s u j e t s trè!.:;
peu pratiquez.
- Au niveau du mode de gestion : :e troupeau bovin es:,
p r e s q u e t o u j o u r s c o n f i é 2 u n berger9 las p e t i t s
.
ruminants divaguent et certains sont cngraissYs cru’>
p o u r u n e periode d o n n é e .
2/- L e s c o n t r a i n t e s e x o g è n e s ; d e s s t r u c t u r e s priviléqlant
l a prsduction vegétale.
- Une nature peu clémente
: L a séuheresee a couse
d’enormes dér%ts a u CGUPS d e s ,derni.ères a n n é e s .
L o s paturages s o n t detruits, 1 ‘alimentation est devenu:.
problkmatique, l’eau rare3 Les parcours rkduits avec 1:; disperitlon
des jachères.
- Un proqramme d’élevage ù m e t t r e e n p l a c e : è I’ii-ilar
du programme agricole (PA), il est nécessaire de
m e t t r e à la disposition d e s é l e v e u r s d e s fsctec?r,
do production à crédit p i l c o n v i e n t d o n c d e redync-
- ;Iles
fiïi?a);cs
do conrurcialisstioi> 23 étuclier :
..-
tes 3arckés l o c a u x s o n t tses p e u eFf’icients (comme ,;ri
tSsoignci-tt l a s é t a l a g e s B viande qua l’on
rencontre ,cj:-,r
tous lev zhds routiers) et les prix SOilt s o u v e n t Lcin
d'6tra rGnunérateurs,
Malgré l'existence d'une demande
potentielle inporYari::
pour l e s p r o d u i t s a n i m a u x , l e s prcducleurs
écouïenY .!if?l-
cilo:;enk leurs produits 3 des conditions satisfaiaan?c-.
"La croation d'uns véritable fonction originale RecRzrchf:-
,>Uveloppemer,t =Icstinée B assurer 91383 msilleure efficacité
opérûtioz-
ncl?c des actaoni de développement est apparu.; hautement souhaita!~i.+~.
Elle d o i t consti.tuer u n f a c t e u r i m p o r t a n t d u dévelo?pcment d ’ u n PG:‘:
à d o m i n a n t e agricole comme le Sénéga17’.
En faisant natrc c e t t e c o n s t a t a t i o n d e Ivir. R. TO!ltiTE, n:7:?ti
pznsons que l’agriculture est
un systéme % :'vsses communiquants: OCI
toutes les
composantes tendent naturellement vers l’équilibre. Les
intcrvcctions d é s o r d o n n é e s d e s u n s e t d e s a u t r e s , e n t r e n t e n par;>,..:-
tue1s conflits avec ce système ; et
nou3 croyww quo la plupart A.>;.
u ./ C,
c o n t r a i n t e s a u d é v e l o p p e m e n t d e l ’ é l e v a g e , r é s u l t e n t
d'une poiitiqcrr:
dCséquilibrée, qu’il c o n v i e n t m a i n t e n a n t do r e d r e s s e r .