REPUBLIQUE DU SENEGAL MINISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
DEPARTEMENT DE RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
ANALYSE CRITIQUE DU POINT DE VUE STATISTIQUE
DES DIFFERENTS PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
DES ESSAIS MIS EN PLACE AU C.R.A. DE DJIBELOR
AU COURS DE LA CAMPAGNE AGRICOLE 1986
RAPPORT DE TITULARISATION
par :
Mamadou Lamine DIEDHIOU
Juillet 1987

REPUBLIQUE DU SENEGAL
\\
----------
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
DEPARTEMENT DE RECHERCHES
-P-mm------
SUR LES
INSTITUT SENEGALAIS
PRODUCTIONS VEGETALES
DE RECHERCHES AGRICOLES
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-mm.-------*--
ANALYSE CRITIQUE DU POINT DE WE STATISTIQUE
DES DIFFERENTS PROTOCOLES EXPERIMENTAUX DES ESSAIS
MIS EN PLACE AU CRA DE DJIBELOR AU COURS DE LA
CAMPAGNE AGRICOLE 1986.
RAPPORT DE TITULARISATION
Mamadou Lamine DIEDHIOU
Juillet 1987

P L A N
P a g e
Liste des figures
V
Liste des tableaux
VI
1- INTRODUCTION
II- RAPPELS ET TERMINOLOGIE
2.1- Tests d¡¯hypoth¨¨ses
2.1.1- Hypoth¨¨se nulle
2.1.2- Hypoth¨¨se alternative
2.1.3- Types d¡¯erreurs
2.1.4- Puissance d¡¯un test
2.1.5- Test d¡¯hypoth¨¨se
2.2- Analyse de la variante
2.2.1- Analyse de la variante ¨¤ un crit¨¨re de
classification
4
2.2.2- Principe
5
2.2.3- Equation de l¡¯analyse de la variante
6
2.3- Mod¨¨les
7
2.3.l- Mod¨¨le fixe
7
2.3.2- Tests d¡¯hypoth¨¨ses
8
2.3. .3- Mod¨¨le al¨¦atoire
9
2.3.4- Mod¨¨le mixte
9
2.3.5- Mod¨¨le hi¨¦rarchis¨¦
1 0
2.4- Comparaisons multiples de moyennes
1 0
2.4.1- Facteurs qualitatifs
11
2.4.1.1- M¨¦thode de la plus petite diff¨¦rence
significative
1 1

I I
2.4.1.2- M¨¦thode de Newman et Keuls
12
2.4.1.3- M¨¦thode de Duncan
12
2.4.1.4- M¨¦thode de Dunnett
13
2.4.1,5- M¨¦thode de Tukey
13
2.4.1.6- M¨¦thode de Gupta
13
2.5- Facteurs quantitatifs
14
2.5.1- M¨¦thode des contrastes
14
2.5.2- M¨¦thode de sch¨¦ff¨¦
14
2.5.3- R¨¦gression polynomiale
15
2.6- Transformations des variables
16
2.7- M¨¦thodes d¡¯analyse de variante non-param¨¦trique
17
III- ANALYSE DES PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
18
3.1- El¨¦ments d¡¯un protocole exp¨¦rimental
18
3.2- Plan al¨¦atoire complet
22
3.2.1- Essai de lutte chimique contre les insectes
nuisibles du diakhatou (annexe 1)
23
3.3- Blocs al¨¦atoires complets
23
3,4- Analyse de protocoles exp¨¦rimentaux d¡¯essais en
blocs al¨¦atoires complets
24
3.4.1- :Essai de comparaison d¡¯itin¨¦raires techniques
sur l¡¯arachide en station (annexe 2)
24
3.4.2- Essai de comparaison d¡¯itin¨¦raires techniques
sur l¡¯arachide en milieu paysan (annexe 3)
25
3.4.3- Essai de test du semoir dans les rizi¨¨res
(annexe 4)
26
3.4.4- Essai de sarclage m¨¦canique du riz de nappe
(annexe 5)
27

3.4.5- Essai de labour et sarclage du malts en plein
champ (annexe 6)
27
3.4.6- Essai test vraie grandeur de riz aquatique en
milieu paysan (annexe 7)
28
3.4.7- Essai test vraie grandeur de riz de nappe en
milieu paysan (annexe 8)
29
3.4.8- Essai test vraie grandeur de sorgho en milieu paysan
(annexe 9)
29
3.4.9- Essai de fumure sur mars en station (annexe 10)
31
3.4.10- Essai de fertilisation du maJs en plein champ
(annexe 11)
33
3.4.11- Essai d¡¯¨¦valuation de la nuisibilit¨¦ des
mauvaises herbes du riz (annexe 12)
34
3.4.12- Essai d¡¯¨¦valuation de la s¨¦lectivit¨¦
d¡¯herbicides sur le riz aquatique (annexe 13)
37
3.4.13- Essai de comparaison de m¨¦thodes m¨¦caniques et
chimiques de d¨¦sherbage du riz pluvial (annexe 14)
37
3.4.14- Essai de d¨¦sherbage chimique du mil - Test
d¡¯efficacit¨¦ (annexe 15)
38
3.4.15- Essai de d¨¦sherbage chimique du sorgho -Test
d¡¯efficacit¨¦ (annexe 16)
38
3.4.16- Essai de lutte chimique contre les insectes
nuisibles du riz : Essai mati¨¨res actives X doses (annexe 17)
38
3.5- Efficacit¨¦ relative du plan en blocs complets par
rapport au plan al¨¦toire complet
39
3.6- Plan en split plot
40
3.7- Analyse du protocole exp¨¦rimental d¡¯un essai en
s p l i t p l o t
41
3.7.1- E:ssai fertilisation min¨¦rale sur riz de nappe
(annexe 18)
41
3.8- Plans en split split-plot
43
3.9- AnaJyse de protocoles exp¨¦rimentaux d¡¯essais en
s p l i t s p l i t - p l o t
44

XV
3.9.1- Essai de l'¨¦tude d'une m¨¦thodologie d'¨¦valuation
r¨¦gionale du degr¨¦ de r¨¦sistance vari¨¦tale aux maladies (annexe
19)
4 4
3.9.2- Am¨¦nagement des bolongs - Suivi de la vall¨¦e de
Oulampane (annexe 20)
4 6
IV- CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
4 8
4.1- Conclusions
4 8
4.2- Perspectives
4 9
V- BIBLIOGRAPHIE
5 0
VI- ANNEXES

Liste des figures
Page
Figure 1.. Distribution des diff¨¦rentes populations dans
l¡¯hypoth¨¨se d¡¯¨¦galit¨¦ des moyennes.
5
Figure 2-. Distribution des diff¨¦rentes populations dans
le cas o¨´ les moyennes sont diff¨¦rentes.
6
Figure 3. Orientation des blocs et parcelles.
20
Figure $. Nombre de r¨¦p¨¦titions ou de blocs n¨¦cessaires pour
comparer deux ou plusieurs traitements - attitude
explicative.
21b
Figure 5. Nombre de r¨¦p¨¦titions ou de blocs n¨¦cessaires pour
comparer deux ou plusieurs traitements - attitude
pratique.
2k

VI
Liste des tableaux
Page
Tableau 1. Probabilit¨¦ d¡¯erreur de premi¨¨re esp¨¨ce effective
pour un F-test au niveau nominal = 5%.
4
Tableau ,i. Nombre de traitements n¨¦cessaires pour comparer
deux ou plusieurs traitements.
21a
Tableau 3. Essai de comparaisons d¡¯itin¨¦raires techniques
sur l¡¯arachide en station: tableau d¡¯analyse de
la variante du rendement produit en kg/ha.
2 4
Tableau 4. Essai test vraie grandeur de riz aquatique en
milieu paysan : tableau d¡¯analyse de la variante
du rendement paddy en kg/ha.
29
Tableau 5. Essai fumure sur ma?s en station : tableau
d¡¯analyse de la variante du rendement
grain ( donn¨¦es transform¨¦es ).
3 2
Tableau 6. Essai fumure ma?s en station : tableau d¡¯analyse
de la variante du rendement paille/parcelle en
kg/ha.
3 2
Tableau 7. Essai d¡¯¨¦valuation de la nuisibilit¨¦ des
mauvaises herbes : tableau d¡¯analyse de la
variance du rendement en t/ha.
3 4
Tableau 8. Essai fertilisation min¨¦rale sur riz de nappe :
tableau d¡¯analyse de la variante du rendement
paddy en kg/ha.
4 2

VIf
.
TabILeau 9. Donn¨¦es fertilisation riz de nappe.
-
-
428
Tab:Leau 10. Esquisse du tableau d'analyse de la
variante d'un essai split split-plot men¨¦
en plusieurs lieux.
4 5
Tableau 11. Essai am¨¦nagement bolongs : tableau
d'analyse de la variante du rendement en
kg/ha ( donn¨¦es transform¨¦es ).
47

REMERCIEMENTS
J¡¯adresse mes vives remerciements ¨¤ Jacques Faye,¨¤
M¡¯baye Ndoye et ¨¤ Faustin Sagna pour tout ce qu¡¯ils avaient
fait pour ,moi.
Je remercie ¨¦galement tous les chercheurs du CRA de
Djib¨¦lor pour leur collaboration .
Enfin, je remercie tous ceux qui de pr¨¨s ou de loin
m¡¯ont soutenu tout au long de ce travail.
Toute ma profonde gratitude va ¨¤ Francis Lalo¨¦, mon
ma?tre de stage, pour ses conseils et suggestions.

RESUME
Ce rapport constitue une critique des protocoles
exp¨¦rimentaux.
Apr¨¨s un bref rappel des notions
statistiques nkessaires
¨¤ la compr¨¦hension des critiques
port¨¦es aux protocoles, il examine pour chacun d¡¯eux les
¨¦l¨¦ments fondamentaux qui le constituent. Le rapport pr¨¦sente en
outre l¡¯importance du dispositif exp¨¦rimental et insiste sur les
¨¦tapes qui conditionnent la r¨¦ussite d¡¯un essai.

¡± La connaissance d¡¯une m¨¦thode est seule
garante de la l¨¦gitimit¨¦ des pratiques et des conclusions
concernant donn¨¦es r¨¦elles et probl¨¨mes concrets.¡±
T. Foucart, J-Y Lafaye

INTRODUCTION
L¡¯¨¦xp¨¦rimentation en recherche agronomique se r¨¦sume ¨¤
l¡¯implantation d¡¯essais destin¨¦s ¨¤ tester des hypoth¨¨ses ou ¨¤
estimer des param¨¨tres.
L¡¯association de l¡¯¨¦xp¨¦rimentation
et de l¡¯outil statistique
ne sont pas des techniques nouvelles. D¨¦j¨¤ d¨¨s le 17¡± si¨¨cle,
Francis Bacon (1561-1620) et Ren¨¦ Descartes (1596-1650)
donnaient les principes de base. Au 20¡± si¨¨cle, ce sont surtout
les travaux de Ronald Aylmer Fisher (1890-1962) dans le cadre de
la station de Rec:herches de Rothamsted (Angleterre) qui ont
contribu¨¦ au d¨¦veloppement des m¨¦thodes statistiques dans la
recherche agronomique. Ses travaux remontent ¨¤ 1930.
La mise en place d¡¯un essai en vue de rsr¡±ei¡¯%lir des
renseignements qui m¨¦neront ¨¤ une bonne s¨¦lection du mat¨¦riel
v¨¦g¨¦tal, ou d¡¯un ensemble de pratiques agronomiques convenant
aux besoins du monde rural, n¨¦cessite :
l- une bonne connaissance des conditions agro-p¨¦dologiques
et climatiques des zones d¡¯intervention
2- une connaissance des limites et des exigences des
m¨¦thodes statistiques.
Le but de la recherche agronomique est d¡¯accro?tre la
productivit¨¦ du monde rural. Dans cette recherche, la rigueur du
raisonnement,
la pr¨¦cision des conclusions et leur justesse sont
de r¨¨gle.
Notre contribution dans ce rapport de titularisation
consiste :
- au rappel des ¨¦l¨¦ments statistiques les plus fr¨¦quemmment
utilis¨¦s en exp¨¦rimentation
- en l¡¯analyse de protocoles exp¨¦rimentaux d¡¯essais tout en
insistant sur les ¨¦tapes qui conditionnent la r¨¦ussite de
ceux-ci.
Nous cl?turons le rapport par les conclusions et les
perspectives.
Nous n¡¯avons reproduit que quelques analyses statistiques ¨¤
t i t r e i l l u s t r a t i f .
En annexe, figurent tous les protocoles exp¨¦rimentaux
analys¨¦s.

2
II-
RAPPELS ET TERMINOLOGIE
2.1- Tests d¡¯hypoth¨¨ses
Un des probl¨¨mes auquel s¡¯int¨¦resse l¡¯analyse de variante
est celui des tests d¡¯hypoth¨¨ses. Par exemple, tester l¡¯¨¦galit¨¦
des moyennes des traitements.
Avant de d¨¦finir ce qu¡¯est un test d¡¯hypoth¨¨se, il serait
bon de rappeler les notions d¡¯hypoth¨¨se nulle, d¡¯hypoth¨¨se
alternative, de types d¡¯erreurs, de risque de premi¨¨re
et de
seconde esp¨¨ce et de puissance
d¡¯un test.
2.1.1- Hypothi¨¨se n u l l e
On appelle hy:poth¨¨se nulle ( HO ), l¡¯hypoth¨¨se que l¡¯on veut
¨¦prouver.
HO peut ¨ºtre l¡¯¨¦galit¨¦ des moyennes de k traitements :
HO: ml = m2 =..,.= mk
2.1.2- Hypoth¨¨se alternative
On appelle hypoth¨¨se alternative ( Hl ), l¡¯hypoth¨¨se que
l¡¯on accepte quand l¡¯hypoth¨¨se nulle est rejet¨¦e.
2.1.3 Types d¡¯erreurs
En ¨¦prouvant HO contre Hl , on peut commettre deux types
d¡¯erreurs : l¡¯erreur de type 1 ou l¡¯erreur de type II. L¡¯erreur
1 ,est l¡¯erreur commise quand on rejette HO vraie et l¡¯erreur
II, est celle commise en acceptant HO fausse. A ces types
d¡¯erreurs, sont associ¨¦s des risques de premi¨¨re (&) et de
seconde esp¨¨ce ( ):
e
q = probabilit¨¦ de rejeter l¡¯hypoth¨¨se nulle vraie
= probabilit¨¦ d¡¯accepter l¡¯hypoth¨¨se nulle fausse.
e
2.1.4- Puissance d¡¯un test
La puissance d¡¯un test, P = l-6 f est sa capacit¨¦ ¨¤ d¨¦tecter
une diff¨¦rence quand il en existe r¨¦ellement une. C¡¯est donc la
probabilit¨¦ de rejeter HO fausse. Cette puissance va donc
permettre de juger de la qualit¨¦ d¡¯un test.
2.1.5- Test d¡¯hypoth¨¨se
On appelle test d¡¯hypoth¨¨se une r¨¨gle permettant de d¨¦cider
de l¡¯acceptation ou du rejet d¡¯une hypoth¨¨se nulle.

3
2.2- L¡¯analyae de variante (ANOVA)
Rappelons tout d¡¯abord ¨¤ quel type de probl¨¨mes s¡¯int¨¦r¨¨sse
1¡¯ANOVA :
1) estimation de moyennes ou de variantes
2) ¨¦valuation de la pr¨¦cision de ces estimations ou encore
d¨¦termination d¡¯erreur standard ou d¡¯intervalle de confiance
3) applicatin des tests de signification ou d¡¯hypoth¨¨ses
4) estimation des composantes de la variante
Tout dispositif exp¨¦rimental repose sur un mod¨¨le
math¨¦matique. Consid¨¦rons le mod¨¨le correspondant au bloc
al¨¦atoire complet , c¡¯est un mod¨¨le crois¨¦ mixte ¨¤ deux crit¨¨res
de classification :
Xij = u+ai + bj + Eij
o¨´ Xij est la valeur observ¨¦e
u est la moyenne g¨¦n¨¦rale
ai est l¡¯effet du traitement i
bj est l¡¯effet du bloc j
Eij est fe r¨¦sidu ou terme d¡¯erreur
Les Eij sont en fait compos¨¦s, d¡¯une part d¡¯un effet liant
les objets aux blocs et, d¡¯autre part d¡¯un effet r¨¦siduel
proprement dit.
L¡¯application de 1¡¯ANOVA repose sur les hypoth¨¨ses suivantes:
- ind¨¦pendance des erreurs
- ¨¦galit¨¦ de leurs variantes
- normalit¨¦ des erreurs
L¡¯importance ¨¤ accorder aux conditions d¡¯application de
l¡¯analyse de variante et les m¨¦thodes d¡¯analyse vont d¨¦pendre du
but poursuivi par l¡¯essai. Pour les tests d¡¯hypoth¨¨ses on
s¡¯int¨¦ressera ¨¤ l¡¯hypoth¨¨se de normalit¨¦ , d¡¯¨¦galit¨¦ des
variantes et d¡¯ind¨¦pendance.
Ne pas v¨¦rifier
les conditions d¡¯application de 1¡¯ANOVA
peut conduire ¨¤ de graves erreurs d¡¯interpr¨¦tation.
La randomisation ou affectation au hasard assure l¡¯hypoth¨¨se
d¡¯ind¨¦pendance.
Le non respect de la randomisation peut
entra¡¯iner la corr¨¦lation des erreurs qui peut invalider le test
F utilis¨¦ en ANOVA .

4
Le non respect de l¡¯hypoth¨¨se de narmalit¨¦ ¨¤ des
cons¨¦quences moins graves en pratique . Une distribution
unimodale suffit ¨¤ peu pr¨¨s.
L¡®in¨¦galit¨¦ des variantes peut ¨ºtre due ¨¤ :
l- l¡¯existence d¡¯un mat¨¦riel h¨¦t¨¦rog¨¨ne
2- l¡¯existence de conditions exp¨¦rimentales moins bien
contr?l¨¦es
Lorsque les effectifs des ¨¦chantillons s0nt ¨¦gaux, on peut
montrer que le risque de premi¨¨re esp¨¨ce r¨¦ellement encouru en
appliquant le test F est peu sensible ¨¤ l¡¯in¨¦galit¨¦ des
variantes ( T a b l e a u 1 >.
Par contre ,le risque de premi¨¨re esp¨¨ce est augment¨¦e de
mani¨¨re
sensible lorsque les effectifs sont variables et que
les variantes maximales correspondent aux ¨¦chantillons poss¨¦dant
les effectifs les plus r¨¦duits. L¡¯utilisation d¡¯une variante
commune au niveau des comparaisons de moyennes est alors une
s o u r c e d e d i s t o r s i o n s . ( Dagn¨¦lie,i975 >.
Le test de Bartlett permet de tester l¡¯hypoth¨¨se d¡¯¨¦galit¨¦
des variantes. Cependant, son application suppose l¡¯hypoth¨¨se de
normalit¨¦.
Tableau 1 - Probabilit¨¦ d¡¯erreur de premi¨¨re esp¨¨ce
effective pour un F-test au niveau nominal * = 5% pour 2
populations; nl et n2 ¨¦tant les nombres de r¨¦p¨¦titions et
4= cy y. (d¡¯apr¨¨s Hsu (1938), cit¨¦ par .J. Cours01 (1980).
l
2.2.1- Analyse de variante ¨¤ un crit¨¨re de classification
Consid¨¦rons l¡¯analyse de la variante ¨¤ un crit¨¨re de
classification pour illustrer le principe de 1¡¯ANOVA.
L¡¯analyse de la variante ¨¤ un crit¨¨re de classification a
pour but la comparaison)des moyennes de k populations ¨¤ partir
d¡¯dchantillons al¨¦atoires et ind¨¦pendants pr¨¦lev¨¦s dans chacune
d ¡¯ e l f e s .

5
Par exemple, pour d¨¦terminer l¡¯influence d¡¯une fumure
min¨¦rale sur le rendement d¡¯une culture, on va comparer les
moyennes de parcelles ayant re?u respectivement les quantit¨¦s
ql, q2, q3 d¡¯engrais azot¨¦; dans cette exp¨¦rience, les 3
populations compar¨¦es sont d¨¦finies par les 3 niveaux de la
fumure min¨¦rale.
2.2.2- Princ:ipe
Pour chacune des k populations , on effectue ni observations
al¨¦atoires et ind¨¦pendantes, not¨¦es
Xil, Xi2,. . . ,Xij , . . . ,Xini
o¨´ Xij est l¡¯observation n¡±j de la population i .
On teste g¨¦n¨¦ralement l¡¯hypoth¨¨se nulle :
HO : ml = . ..= mk
contre l¡¯alternative :
Hl : les mi ne sont pas tous ¨¦gaux .
Sous HO, la variante entre populations est statistiquement
¨¦gale ¨¤ la variante ¨¤ l¡¯int¨¦rieur d¡¯une population ( Figure 1
),alors que sous Hl la variante entre populations est tr¨¨s
¨¦lev¨¦e par rapport ¨¤ la variante ¨¤ l¡¯int¨¦rieur d¡¯une population
( Figure 2 >
/ p o p u l a t i o n #¡¯
/
moyennes des diff¨¦rentes populations
Figure 1 - Distribution des diff¨¦rentes populations dans
l¡¯hypoth¨¨se d¡¯¨¦galit¨¦ des moyennes.( Gouet,1974 )

Figure 2 - Distribution des diff¨¦rentes populations dans le
cas o¨´ les moyennes sont diff¨¦rentes .( Gouet, 1974 )
2.2.3- Equation de l¡¯analyse de la variante
La comparaison des moyennes th¨¦oriques--mi des populations se
fera ¨¤ partir des moyennes exp¨¦rimentales Xi et X d¨¦finies ,.,a7 :
Pour ¨¦tablir l¡¯¨¦quation de la varianc%,,nous allons d¨¦finir
diff¨¦rents types d¡¯¨¦carts :
l-l¡¯¨¦cart ec.tre une observation et la moyenne g¨¦n¨¦rale,
(Xij -X> ,appel¨¦ ¨¦cart total.
?- l¡¯¨¦cart entre une observation Xij faite pour la
population i et la moyenne exp¨¦rimentale Xi de cette population,
(Xij - xi ) ,appel.¨¦ ¨¦cart r¨¦siduel.
3- l¡¯¨¦cart entre la moyenne de la i¡±e population, g et la
moyenne g¨¦n¨¦rale X.
A partir de ces ¨¦carts, on a :
Xij - X=(;i - 8 C (Xij - G)

7
En ¨¦levant au carr¨¦ et sommant sur toutes les observations
et en tenant compte du fait que la somme des doubles produits
s¡¯annule on obtient l¡¯¨¦quation de l¡¯analyse de la variante :
(1)
c¡¯est-a-dire que la somme des carr¨¦s des ¨¦carts totaux (SCT) est
¨¦gale ¨¤ la somme des carr¨¦s des ¨¦carts factoriels (SCF) plus la
somme des carr¨¦s des ¨¦carts r¨¦siduels (SCR).
On a:
2.3- Mod¨¨les
L¡¯analyse de variante est bas¨¦e sur un mod¨¨le math¨¦matique.
Ce mod¨¨le peut ¨ºtre fixe, al¨¦atoire ou mixte .
2.3.1- Mod¨¨le fixe
Dans un mod¨¨l.e fixe, les populatians exp¨¦rimentales
r¨¦sultent d¡¯un choix non al¨¦atoire; elles correspondent ¨¤
diff¨¦rents niveaux ou variantes d¡¯un traitement ou facteur
ccntr?l¨¦ ( facteur dit fixe > .
On peut citer en exemple :
- la comparaison des produits phytosanitaires
- la comparaison vari¨¦tale
Dans le cas d¡¯un mod¨¨le fixe, une observation Xij peut
s ¡® ¨¦ c r i r e t
Xij = ml + Eij (2)
o¨´ mi est la moyenne de la population i, les Eij
sont
des variables al¨¦atoires normales, ind¨¦pendantes, de moyenne
nulle et de variante
(p .

8
En posant :
mi = m -f- ai
o¨´ les ai sont tels que rI%la;
= 0
(ai est l'¨¦cart entre la moyenne du i"¨¦ niveau et la
moyenne g¨¦n¨¦rale m; ai est l'effet du traitement au niveau i )
(2) peut s'¨¦crire :
w = m + ai i- Eij
(3)
2.3.2- Tests d'hypoth¨¨ses
Le probl¨¨me principal est l'examen des diff¨¦rences entre les
moyennes des populations exp¨¦rimentales ou des niveaux du
traitement.
Les hypoth¨¨ses ¨¤ tester sont :
HO : ml := . ...= mk
HI : les mi ne sont pas tous ¨¦gaux
Ces hypoth¨¨ses deviennent :
HO :
ai = 0, v i
Hl : il existe i, tel que ai diff¨¦rent de 0
Le test de HO se base sur la comparaison des dispersions
factorielle et r¨¦siduelle. Si la dispersion des moyennes
exp¨¦rimentales Xi est grande comparativement ¨¤ la dispersion des
observati,ns de c'haque ¨¦chantillon, on mettra en doute HO .
On peut montrler que :
,L
E(SCR)=(N-k) fj
E(SCF)=(k-1) 7~' + Z-fil: ff,'
.l
Posons CMF = SCF / k-l et CMR = SCR / N-k
On note que :
2.
1) E (CMR) = v
'L
2) Sous HO, E (CMF) = Q-
-2.
3) Sous Hl, E(CMF) > 'J
( E est l'esp¨¦rance math¨¦matique )

9
f
Sous HO, SCF/B¡¯
e t SCR/ $¡±
sont des v.a
ind¨¦pendantes
¨¤ k-l et N-k degr&de libert¨¦ respectivement.
Sous Hl, F=CMF/CMR suit une loi F ¨¤ k-l et N-k degr¨¦s de
libert¨¦. C¡¯est cette statistique qui est utilis¨¦e pour ¨¦prouver
HO contre Hl.
La r¨¦gion critique de niveau o( est :
Fobs > FIwOi
La F,,w
e s t d ¨¦ f i n i e p a r : P ( F <F,,o( ) = L-4
o¨´ F suit une loi F ¨¤ k-l et N-k degr¨¦s de libert¨¦ . Cette
valeur est g¨¦n¨¦ralement tabul¨¦e pour o( = 5% et 1% .
Ce mod¨¨le est plus restrictif, en ce sens que les
conclusions d¨¦duites ne concernent que les objets effectivement
¨¦tudi¨¦s.
Par l¡¯analyse de variante, on arrive ¨¤ r¨¦v¨¦ler des
diff¨¦rences significatives ou non. Dire qu¡¯un effet est
significatif veut simplement dire que les diff¨¦rences observ¨¦es
entre les moyennes des traitements ne sont probablement pas le
fait du hasard.
Lorsque la F calcul¨¦e ( Fobs > est sup¨¦rieure au F th¨¦orique
(F tabul¨¦e ) ,on dit que
l ¡¯ e f f e t e s t s i g n i f i c a t i f s i o( = 5 % e t
hautement significatif si K = 1% . Dans le cas contraire on dit
que l¡¯effet est non significatif .
2.3.3- Mod¨¨le al¨¦atoire
On a un mod¨¨le al¨¦atoire lorsque les populations ¨¦tudi¨¦es
constituent un ¨¦chantillon pr¨¦levi de fa?on al¨¦atoire dans un
ensemble plus large de populations.
Par exemple, pour contr?ler l¡¯homog¨¦n¨¦it¨¦ de r¨¦partition du
phosphore dans un champ d¡¯essais on effectue k pr¨¦l¨¨vements au
hasard; pour chaque pr¨¦l¨¨vement on effectue n analyses
diff¨¦rentes.
Le mod¨¨le al¨¦atoire correspond en fait ¨¤ une m¨¦thode
d¡¯¨¦chantillonnage ¨¤ 2 degr¨¦s :
l- l¡¯¨¦chantillon al¨¦atoire des k populations est form¨¦ des
unit¨¦s du premier degr¨¦
2- les ¨¦chantillons al¨¦atoires pr¨¦lev¨¦s dans chaque
population constituent les unit¨¦s du second degr¨¦ .
Les moyennes des populations (unit¨¦s du premier degr¨¦) sont
des variables al¨¦atoires M1,M2 ,....,Mk, ayant m¨ºme distribution
qu¡¯une variable al¨¦atoire M d¡¯esp¨¦rance m et de variante ;I-q.


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f¡¯
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\\
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,.
,.
I _
.
.¡¯
;
.-
¡±

13
D¡¯¨¤pr¨¨s Dagnelie ( 1975 ), la m¨¦thode de Newman et Keuls
assure un meilleur ¨¦quilibre entre les 2 risques d¡¯erreur.
2.4.1.4- M¨¦thode de Dunnett
Cette m¨¦thode permet de comparer plusieurs moyennes ¨¤ un
objet de r¨¦f¨¦rence ( t¨¦moin ) .
Par cette m¨¦thode, on n¡¯effectue que k-l comparaisons au
lieu de k(k-1)/2 dans le cas g¨¦n¨¦ral.
On calcule la plus petite diff¨¦rence significative entre une
moyenne quelconque et le t¨¦moin ¨¤ partir de la relation :
Les valeurs critiques dl,¡°c/z
se trouvent dans des tables
( Tables de Dunnett >.
2.4.1.5- M¨¦thode de Tukey
C¡®est une m¨¦thode comparable ¨¤ la PPDS, o¨´ l¡¯on compare
toutes les paires de moyennes ¨¤ une valeur critique qui
correspond ¨¤ la PPAS de Newman et Keuls calcul¨¦e pour p
traitements.
Tout en ¨¦tant proche de Newman et Keuls, le test de Tukey
est beaucoup plus conservateur (risque de premi¨¨re esp¨¨ce moins
¨¦lev¨¦). ( Dagn¨¦lie, 1975 )
2.4.1.G M¨¦thode de Gupta
Le but de cette m¨¦thode est de d¨¦limiter le plus petit
ensemble de moyennes ayant une forte probabilit¨¦ d¡¯englober la
moyenne th¨¦orique maximale (ou minimale).
La m¨¦thode est comparable ¨¤ celle de Dunnett, mais on prend
la valeur la plus ¨¦lev¨¦e (ou la plus petite), au lieu de prendre
le t¨¦moin commme valeur de r¨¦f¨¦rence; et on envisage le cas d¡¯un
test unilat¨¦ral ( la valeur a,,412
est remplac¨¦e par di-q ).
Concr¨¨tement, on r¨¦unit les valeurs Xi qui sont telles que

1 4
2.5- Facteurs quantitatifs
2.5.1- M¨¦thode des contrastes
On appelle contraste toute combinaison lin¨¦aire des moyennes
des k populations :
1 = clml +.,.... -t ckmk
o¨´ les, ci sont des constantes li¨¦es par ,?rC; = 0
i
On dira que 2 contrastes relatifs au m¨ºme ensemble de
moyennes sont orthogonaux lorsque leur produit scalaire est ¨¦gal
¨¤ 0:
Une somme de carr¨¦s d¡¯¨¦cart relative ¨¤ k moyennes peut ¨ºtre
d¨¦compos¨¦e en k-l. contrastes orthogonaux ayant chacun un degr¨¦
de libert¨¦.
La somme des carr¨¦s d¡¯¨¦cart d¡¯un contraste est
Pour tester un contraste particulier, on compare la somme
des carr¨¦s d¡¯¨¦cart de ce contraste par rapport ¨¤ la variante
r¨¦siduelle. Ce rapport d¨¦finit une variable al¨¦atoire F dont le
nombre de degr¨¦ de libert¨¦ du num¨¦rateur est 1 et celui du
d¨¦nominateur est ¨¦gal au nombre de degr¨¦s de libert¨¦ de la
variante servant de base de comparaison.
2.5.2- M¨¦thode de Sch¨¦ff¨¦
Cette m¨¦thode est peu sensible ¨¤ la non-normalit¨¦ et ¨¤
l¡¯in¨¦galit¨¦ des variantes des populations compar¨¦es; la m¨¦thode
se base sur la propri¨¦t¨¦ suivante :
Elle permet de tester simultan¨¦ment la signification de tous
les contrastes.
.

15
2.5.3; R¨¦gression polynomiale
L¡¯analyse de la r¨¦ponse de l¡¯application de diff¨¦rentes
doses de fumure peut ¨ºtre faite par les m¨¦thodes de r¨¦gression,
en ¨¦tablissant une relation ( courbe de r¨¦ponse ) entre la dose
et le rendement. On s¡¯int¨¦resse de savoir si la relation est
lin¨¦aire ,quadratique ou non.
Pour cela, on d¨¦compose la somme des carr¨¦s des ¨¦carts
factoriels ( li¨¦e ¨¤ l¡¯effet dose ) de 1¡¯ANOVA en sommes de
carr¨¦s d¡¯¨¦carts relatives ¨¤ la r¨¦gression lin¨¦aire et
quadratique.

16
2.6- Les transformations des variables
Lorsque les conditions d¡¯application de l¡¯analyse de
variante ne sont ¡®pas v¨¦rifi¨¦es , on peut envisager de transformer
les variables.
Les trcnsformations
des variables permettent de se
rapprocher des co,ndit ions ¡°id¨¦ales¡±.
Le choix d¡¯une transformation peut se faire de fa?on
empirique ou de fa?on th¨¦orique.
Le choix empirique d¡¯une transformation se fait en
¨¦tablissant un diagramme de dispersion des moyennes et des
variantes, en portant en abscisses les moyennes et en ordonn¨¦es
les variantes. La forme du nuage de points ainsi obtenue oriente
le choix de la transformation. ( Dagn¨¦lie, 1975 ).
L¡¯approche th¨¦orique ( Coursol, 1980; Dagn¨¦lie, 1975 )
repose sur l¡¯existence d¡¯une relation liant les variantes (#)
aux moyennes (m) : ?2 = f(m)
La m¨¦thode consiste ¨¤ chercher une transformation g(x) telle
que la variante de la variable transform¨¦e y soit une constante.
D¡¯une mani¨¨re
¨¦ c r i r e :
Pour que
soit une constante, on doit avoir :
P
Consid¨¦rons par exemple, des valeurs observ¨¦es suivant une
distribution Poisson. Celle-ci se caract¨¦rise par le fait que sa
variante est ¨¦gale ¨¤ sa moyenne :
3
b
Choisissons g(m) =
- = c-
on
ev¨´
Il s¡¯ensuit que la transformation racine carr¨¦e est celle
qui stabilisera les variantes .

17
2,7- M¨¦thodes d¡¯analyse de variante non-parametrique
Il peut arriver que les conditions d¡¯utilisation de 1¡¯ANOVA
ne soit toujours pas satisfaites apr¨¨s transformations des
variables. Dans une telle situation, on peut proc¨¦der ¨¤ une
analyse de la variante non-param¨¨trique . La particularit¨¦ des
m¨¦thodes non-param¨¦triques est qu¡¯elles ne font aucune hypoth¨¨se
sur la distribution de la population dont est extrait
l¡¯¨¦chantillon.
Le principe des m¨¦thodes non-param¨¦triques est de remplacer
les valeurs observ¨¦es par leurs rangs ou encore de classer les
observations dans 2 groupes selon qu¡¯elles sont inf¨¦rieures ou
sup¨¦rieures ¨¤ la m¨¦diane. Lorsque les tests param¨¦triques sont
applicables, les tests non-param¨¦triques sont moins puissants .(
Dagn¨¦lie,1975 >.

18
III- ANALYSE DES DIFFERENTS PROTOCOLES EXPERIMENTAUX
Les essais ont ¨¦t¨¦ implant¨¦s en station et en milieu paysan.
Par essai en station, nous entendons tout essai enti¨¨rement g¨¦r¨¦
par le chercheur #quelque soit son lieu d¡¯implantation. Par essai
en milieu paysan , nous entendons tout essai partiellement ou
enti¨¨rement g¨¦r¨¦ ¡®par le paysan.
Des connaissa,nces acquises en station, il convient de mettre
en oeuvre une nouvelle s¨¦rie d¡¯essais, cette fois-ci en milieu
paysan, dont le but principal est de confirmer ces
connaissances.
Du point de vue technique d¡¯analyse statistique, il n¡¯existe
aucune diff¨¦rence entre ces deux types d¡¯essais. L¡¯essai en
station, est un essai en milieu contr?l¨¦ et l¡¯essai en milieu
paysan se caract¨¦rise par une grande h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦
On peut
??
cependant s¡¯attendre ¨¤ des r¨¦siduelles plus grandes en milieu
paysan, ce qui aura pour effet de r¨¦duire la puissance des
tests.
Il arrive souvent que des essais soient mis en place sans
qu¡¯au pr¨¦alable des consid¨¦rations statistiques soient prises en
compte. Dans ce chapitre , nous analyserons pour chaque protocole
les ¨¦l¨¦ments fondamentaux qui le constituent :
- objectif de recherche
- nature et nombre de traitements
- dispositif exp¨¦rimental
- randomisation ou affectation au hasard des objets
- taille et forme des blocs et des parcelles
- nombre de blocs ou nombre de r¨¦p¨¦titions
- techniques culturales
- site d¡¯implantation de l¡¯essai
- observations
En plus de ces ¨¦l¨¦ments , nous porterons notre attention sur
les conditions d¡¯utilisation de 1¡¯ANOVA classique.
3.1- El¨¦ments d¡¯un protocole exp¨¦rimental
Rappelons bri¨¨vement les ¨¦l¨¦ments fondamentaux d¡¯un
protocole exp¨¦rimental,
a- objectif de recherche
L¡¯objectif de recherche doit formuler de mani¨¨re claire et
pr¨¦cise le but de l¡¯exp¨¦rience. Pour plus de clart¨¦ et pour ?ter
toute ambigu?t¨¦ au moment du choix des m¨¦thodes d¡¯analyse
statistique, l¡¯objectif de recherche peut ¨ºtre formul¨¦ sous
forme de questions :
Y-a-t-il diff¨¦rence entre traitements ? Si oui, quels
traitements sont significativement diff¨¦rents ?
Qu¡¯elle est la dose optimun d¡¯azote ¨¤ consid¨¦rer ?
Quel est le traitement ¨¦conomiquement rentable ? etc...

19
Pr¨¦senter l¡¯objectif de recherche de cette facon va
permettre d¡¯avoir non seulement une id¨¦e claire sur les
questions que se pose l¡¯exp¨¦rimentateur en lan?ant 5on essai,
mais aussi de proposer 1¡±approche statistique la plus ad¨¦quate
en vue d¡¯apporter les r¨¦ponses pr¨¦cises.
b- Nature et nombre de traitements
La d¨¦termination de la nature des traitements et de leur
nombre appartient au chercheur exp¨¦rimentateur. Cependant le
dispositif exp¨¦rimental, peut d¨¦pendre du nombre de traitements.
Pour plus de 20 traitements on peut envisager des blocs
incomplets ,c¡¯est-¨¤-dire des blocs comportant moins d¡¯unit¨¦s
exp¨¦rimentales que d¡¯objets.
c- Dispositif exp¨¦rimental
- Le choix du dispositif exp¨¦rimental d¨¦pend :
- du nombre de facteurs ¨¤ ¨¦tudier
- de l¡¯homog¨¦n¨¦it¨¦ ou non du terrain
- du but de l¡¯exp¨¦rience
Il r¨¦sulte d¡¯un compromis entre les contingences pratiques et
les consid¨¦rations th¨¦oriques.
d- Randomisation ou r¨¦partition au hasard
Elle consiste ¨¤ d¨¦terminer par des tirages au sort quelles
parcelles seront affect¨¦es ¨¤ un traitement donn¨¦. Elle donne ¨¤
n¡¯importe quel couple de traitements une chance ¨¦gale d¡¯¨ºtre
appliqu¨¦ ¨¤ deux parcelles adjacentes, si bien que les effets de
corr¨¦lation ont tendance ¨¤ se compenser lorsque le nombre de
r¨¦p¨¦titions est assez grand. L¡¯analyse des r¨¦sultats supposant
l¡¯ind¨¦pendance des erreurs , peut conduire ¨¤ des ¨¦valuations
biais¨¦es si les erreurs sont corr¨¦l¨¦es. La randomisation assure
I¡¯hypothSse d¡¯ind¨¦pendance des erreurs et permet d¡¯¨¦liminer tout
risque d¡¯erreur syst¨¦matique. On doit toujours proc¨¦der ¨¤ une
randomisation quelque soit le nombre de traitements
e- Taille et forme des blocs
La taille des blocs d¨¦pend des contingences pratiques
(mat¨¦riel de labour, disponibilit¨¦ des surfaces c.ultivables
e t c . . . > ( Dagn¨¦lie, 1980 )
L¡¯existence ou non d¡¯un gradient de fertilit¨¦ dicte la forme
des blocs et des parcelles. Lorsqu¡¯il existe un gradient de
fertilit¨¦ oriente dans une direction donn¨¦e, il faut adopter des
parcelles rectangulaires,allong¨¦es parall¨¦lement ¨¤ la direction
g¨¦n¨¦rale de cette h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦ ( Figure 3 >. Ce qui implique
que les blocs auront une forme allong¨¦e perpendiculaire ¨¤ la
direction du gradient ( Kempthorne,l952 > . De cette fa?on , les
blocs seront les plus homog¨¨nes possibles. Lorsque le terrain
est relativement homog¨¨ne, les blocs comme les parcelles auront
une forme aussi carr¨¦e que possible ( Kempthorne,l952 ). En
l¡¯absence de toute information relative ¨¤ l¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦ du
terrain, les bloc:s doivent ¨ºtre aussi compacts que possible . (
Kempthorne, 1952 )

20
Parcelle¡®
m-m
---1.------1------1-------------------
t
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
--------._----------_________________I__--
\\
------I-*--I------_-----------------------
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
\\
! !- Blocs
--------._--------------------------------
/
..,....................*.*.............*.
/
--------.---I-----------------------------
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
d
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
/
--------.-----------__________l_______l_--
Figure 3 - orientation des blocs et parcelles

f- Nombre de blocs ou de r¨¦p¨¦titions
Le choix du nombre de r¨¦p¨¦titions rel¨¨ve de 4 crit¨¨res:
l- du risque d de premi¨¨re esp¨¨ce.
Z- du risque 6 de seconde esp¨¨ce.
3- de la diff¨¦rence (A) exprim¨¦e en pour cent de la moyenne
¨¤ mettre en ¨¦vidence pour conclure ¨¤ une diff¨¦rence entre
traitements.
4- de la valeur du coefficient de variation .
Cochran et Cox ( 1957 ) fournissent des tables permettant
suivant les ¨¦l¨¦ments ci-dessus de d¨¦terminer le nombre de
r¨¦p¨¦titions n¨¦cessaires pour atteindre une pr¨¦cision donn¨¦e. (
Tableau 2 )
Consid¨¦rons deux traitements Tl et T2 de moyennes
respectives ml et: m2. Soit m la moyenne g¨¦n¨¦rale. On sait que
toute observation Xij suit une loi normale de moyenne mi et de
variante T¡± . Il s¡¯ensuit que le coefficient de variation
(C.V.) est ¨¦gale ¨¤ $/m. Supposons d¡¯une part que la diff¨¦rence
exprim¨¦e en pour cent de la moyenne g¨¦n¨¦rale est : f!l = (ml-m2) /m
= 30%, et d¡¯autre part que C.V. = 20% .
Le tableau 2 montre qu¡¯avec& = 5% et pour une puissance de
test de 80% (8 chances sur 10 de d¨¦celer une diff¨¦rence
significative) il faut 8 r¨¦p¨¦titions pour mettre en ¨¦vidence les
diff¨¦rences significatives.
Consid¨¦rons un autre essai pour lequel le C.V. = 10%.
P o u r
o( = 5%, l.- f = 80% et A = 30%, la table montre qu¡¯il
faut consid¨¦rer 3 r¨¦p¨¦titions.
On remarque donc que dans le cas d¡¯un essai o¨´ la r¨¦siduelle
est plus grande ( cas des essais en milieu paysan ) il faut
augmenter le nombre de r¨¦p¨¦titions pour mettre en ¨¦vidence des
diff¨¦rences significatives.
Le nombre de r¨¦p¨¦titions ¨¤ consid¨¦rer dans un essai est
fonction de l¡¯exp¨¦rience. Il est donc souhaitable avant de
lancer un essai de consulter les abaques ou les tables
permettant de le d¨¦terminer .
L¡¯Institut Technique des C¨¦r¨¦ales et des Fourrages (ITCF)
fournit aussi des abaques permettant de d¨¦terminer le nombre de
blocs ( r¨¦p¨¦titions > et la puissance des tests correspondant ¨¤
un nombre de r¨¦petitions donn¨¦es.( Figures 4 et 5 )
Plus le nombre de r¨¦p¨¦titions est ¨¦lev¨¦, plus le test
statistique sera puissant, puisque la variante de la diff¨¦rence
entre 2 moyennes ¨¦volue comme l¡¯inverse du nombre de r¨¦p¨¦titions
:
n
Var(Zl -- 22) = 7
Plus le nombre de r¨¦p¨¦titions est grand, plus grande est la
pr¨¦cision. Cependant, il ¡®ne faut pas perdre de vue le co?t ¨¦lev¨¦
de l¡¯essai qu¡¯engendrera un nombre ¨¦lev¨¦ de r¨¦p¨¦titions.

21a
Tableau 2. Nombre de r¨¦p¨¦titions n¨¦cessaires pour comparer
deux ou plusieurs traitements.
NUMBER OF REX'LICATIONS IQR TESTS OF SICNIFICANCE
Two-tiledtarts
-.-
?
lhe diffu-
Truc standard error pu unit (v) M pcr?nt of thc mean
en? (d) 88
per?nt of
tha nK%n
a
3 4
5 6
7 8
11 12
14 16
-
- .
-
-
-
6
4
7 11
17 24
32 41
5
9 15 22 31
42
7
14 u
38
10
2
3 4
5 7
9 11
14 17
a024
32 41
2
3 6
7 9
12 15 18 22
27 31
42
3
0 7
11 14
19 24
30 37
46
15
2
2 3
3 4
6 0
7 8
10 11
15 19 2429
2
2 3
4 6
6 7
9 11
13 16
19 25 31 39
3
3 4
6 7
9 12 14 17
21 u
3 3 4 2
20
2
2 2
3 3
3 4
0 6
6 7
9 11
14 17
2
2 2
3 3
4 5
6 7
8 9
12 15
18 2 2
2
3 3
4 6
6 7
9 11
12 14
19 u
30 3 7
25
2
2 ¡¯ 2
2 2
8 3
3 4
4 6
6 7
9 11
2
2 2
2 8
3 4
4 6
5 6
8 10
12 15
2
2 3
3 4
Ji u
6 7
9 10
13 16 mu
<ao
2
2 2
2 2
3 8
4 4
6 6
0
.2 3
2
2 2
2 2
3 3
3 4
4 0
6 7
2
2 a
a 3
4 4
6 6
6 7
9 12
14 17
N&I. h ~n#hcting the tabla, it WM USILI& thst tbe number of dem of
freedom for errer in 3(r - 1); chia would &pply in a randornhd bloch ewrjment
with 4 tr*atmenta.
TABLE
&per figure: Te+& of signihn? st 5% hwl, probability 80%
hliddle figure: Test of sigdkn? St 6% k~e!, probabsty 90%
Lower figue: Test of aignihn? rt 1% ~VI, pmhbiky 95%

Figure 4
ABAOUE 1, NCWRE DE REPETITIONS DU DE BLDCS
NECESSAIRES POUR COMPARER DEUX DU PLUSEURS
TRAITEMENTS -
ATTITUDE EXPLICATIVE
-
RISWE DE I¨¦re ESPECE 0(=0.05. test t.itat&rl
\\
.

21c
.
A
S O - -
+
Figure 5
ABAOUE2, NOMBRE DE REPETITIONS OU DE BLOCS
NECESSAIRES POUR COMPARER DEUX OU PLUSIEURS
TRAITEMENTS w
ATTITUDE PRATIOUE
30--
t
t
m--

22
L¡¯absence de signification statistique peut r¨¦sulter des
faibles degr¨¦s de libert¨¦s li¨¦s ¨¤ tr¨¨s peu de r¨¦p¨¦titions.
g- Techniques culturales
On doit veiller ¨¤ ce qu¡¯il y ait r¨¦gularit¨¦ des techniques
culturales quand celles-ci ne sont pas les facteurs ¨¦tudi¨¦s.
Tous les facteurs non ¨¦tudi¨¦s ou mesur¨¦s doivent rest¨¦s
constants tout au long de l¡¯exp¨¦rience ( ¨¦pandage d¡¯engrais,
m¨¦thode de sarclage , mode de semis, mode de labour, pr¨¦c¨¦dent
cultural, e t c . . . ) sous peine d¡¯accroitre
la r¨¦siduelle (dans
tous les cas) ou de faire des biais ( dans les mesures ).
h- Site d¡¯implantation de l¡¯essai
Le choix du site d¡¯implantation de l¡¯essai est un acte
capital. Avant d¡¯implanter un essai, il faut bien connaztre et
bien appr¨¦cier les conditions agro-p¨¦dologiques du lieu
d¡¯implantation. Connaft-on l¡¯histoire culturale du champ ou de
la parcelle ? Cette information pr¨¦alable est indispensable en
ce sens qu¡¯en cours de d¨¦roulement de l¡¯exp¨¦rience, les
ph¨¦nom¨¨nes insolites peuvent Fendre difficiles toute
interpr¨¦tation tant statistique qu¡¯agronomique. En effet, les
effets r¨¦siduels des pr¨¦c¨¦dentes cultures peuvent ¨ºtre
d¡¯importantes sources d¡¯erreurs syst¨¦matiques.
i- Observations
-
On peut distinguer deux types d¡¯observations: les
observations essentielles et les observations accessoires. Les
mesures des observations doivent ¨ºtre faites avec le plus grand
soin et avec pr¨¦cision . Les observations essentielles
permettront d¡¯¨¦tablir les diff¨¦rences ou les relations entre
facteurs¡¯ , par contre les observations accessoires joueront un
r?le important au moment de l¡¯interpr¨¦tation des r¨¦sultats car
elles caract¨¦risent en g¨¦n¨¦ral, les conditions de
l¡¯environnement.
Nous regrouperons les protocoles exp¨¦rimentaux par type de
d i s p o s i t i f s .
3.2- Les plans compl¨¨tement al¨¦atoires ( Completely
randomized designs >
Principe
Dans ce plan, les niveaux des facteurs ou traitements sont
r¨¦partis de fa?on al¨¦atoire sur les unit¨¦s exp¨¦rimentales. C¡¯est
le dispositif le plus simple ¨¤ r¨¦aliser. Le nombre de facteurs
et de niveaux n¡¯est pas limit¨¦. La randomisation peut se faire ¨¤
l¡¯aide de tables de nombres al¨¦atoires. La pr¨¦paration des plans
peut se faire par ordinateur ( logiciels MSTAT, STATITCF,etc...).

23
Le plan compl¨¨tement albatoire suppose un terrain fort
homog¨¨ne. Plus le terrain est homog¨¨ne, plus petite est l¡¯erreur
exp¨¦rimentale , et plus grande est la pr¨¦cision des comparaisons
des traitements.
Lorsque le nombre d¡¯objets ¨¤ comparer est important, les
plans al¨¦atoires complets fournissent des tests peu puissants
car l¡¯augmentation des parcelles peut accroftre la r¨¦siduelle
suite ¨¤ l¡¯utilisation de grandes surfaces.
3.2.1- Analyse d¡¯un plan compl¨¨tement al¨¦atoire: essai de
lutte chimique contre les ennemis du diakhatou ( annexe 1 ).
Consid¨¦rons le protocole exp¨¦rimental de lutte chimique
contre les ennemis du diakhatou ( annexe 1 )
L ¡¯ o b j e c t i f e s t p r ¨¦ c i s : il justifie la n¨¦c¨¦ssit¨¦ de mener
des actions de protection du diakhatou, et pr¨¦cise clairement
les interrogations du chercheur. Le but de l¡¯essai est de
comparer quatre traitements.
Le protocole ne renseigne pas sur l¡¯homog¨¦neit¨¦ ou non du
site d¡¯implantation. Ce type de dispositif n¡¯est pas ad¨¦quat
lorsque l¡¯homog¨¦n¨¦it¨¦
du site n¡¯est pas garantie.
Aucune information n¡¯est donn¨¦e sur le pr¨¦c¨¦dent cultural.
Y-a-t-il eu homog,¨¦n¨¦isation des pratiques culturales avant
l¡¯implantation de l¡¯essai ?
Aucune r¨¦f¨¦rence n¡¯est faite sur la topographie du site
(existence de fortes pentes) mettant en ¨¦vidence l¡¯existence
d¡¯un gradient de fertilit¨¦. La pr¨¦sence d¡¯un gradient de
fertilit¨¦ peut privil¨¦gier certains traitements au d¨¦triment
d¡¯autres.
Le sch¨¦ma de l¡¯essai ne pr¨¦voit pas de bordures. A-t-on
pens¨¦ aux effets de ¡°contagions¡±.
On ne pr¨¦cise pas l¡¯unit¨¦ de mesure de l¡¯efficact¨¦ des
traitements.
Faute de noix; de neem cet essai n¡¯a pas ¨¦t¨¦ men¨¦
conform¨¦ment au protocole exp¨¦rimental.
3.3- Blocs al¨¦atoires complets (Randomized complete block
designs)
Principe
Contrairement au plan compl¨¨tement al¨¦atoire, le bloc
al¨¦atoire complet permet de contr?ler un facteur d¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦
en faisant des blocs. Il n¡¯est pas n¨¦cessaire que les blocs
soient contigus. La seule exigence au niveau des blocs est qu¡¯¨¤
l¡¯int¨¦rieur de ceux-ci, les parcelles soient les plus homog¨¨nes
possibles. Ces blocs sont dits complets lorsque tous les
traitements mis en exp¨¦rience sont pr¨¦sents une fois dans chacun
d¡¯eux.
Les avantages d¡¯un tel dispositif sont :
- la possibilit¨¦ de supprimer des blocs ou m¨ºme des
traitements en cours de r¨¦alisation de l¡¯exp¨¦rience
- le contr?le d¡¯un facteur d¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦.

2 4
3.4- Analyse de plans en blocs al¨¦atoires complets
3.4.10 Comparaison des itin¨¦raires techniques sur
l¡¯arachide en station ( annexe 2 )
Le but de cet essai est bien pr¨¦cis: il s¡¯agit de comparer
en station les itin¨¦raires techniques de la culture de
l¡¯arachide des zones 4 et 5.
Rappelons bri¨¦vement que l¡¯¨¦quipe Syst¨¨mes de Recherche des
syst¨¨mes de productions du CRA de Djib¨¦lor a divis¨¦ la Basse
Casamance en cinq situations agricoles homog¨¨nes selon les trois
crit¨¨res suivants ( Equipe Syst¨¨me Basse Casamance, 1985 ):
- division sexuelle du travail
- importance du riz repiqu¨¦
- degr¨¦ d¡¯adoption de la traction bovine
Ces crit¨¨res n¡¯ont pas trait aux conditions du milieu.
Les r¨¦sultats de l¡¯analyse de variante sur le rendement
produit en kg/ha .figurent dans le tableau ci-apr¨¨s :
Tableau 3 : E#ssai de comparaison d¡¯itin¨¦raires techniques
sur l¡¯arachide en station : tableau d¡¯analyse de .la variante du
rendement produit en kg/ha.
Source de Variation ! Dl !
MS
! F
!
!
!
!
!
r¨¦p¨¦tition
!
2
!
835468.583 ! 2.27
!
traitement
!
3
!
1294680.306 ! 3.52 NS!
r¨¦siduelle
!
6
!
368211.806 !
!
!
!
!
!
Total
!
11 !
!
!
c.v = 14.54% , moyenne g¨¦n¨¦rale =4172.083
Moyennes :
Traitements 1
2
3
4
3199.68
4444.333
4644.33
4400.00
L¡¯effet des traitements est non significatif.

2 5
Le nombre de r¨¦p¨¦titions ( 4 dans le protocole et 3 en
r¨¦alit¨¦ ) est insuffisant. Les abaques fournies par ITCF (
Figure 4 ) montrent qu¡¯avec un nombre de r¨¦p¨¦titions ¨¦gale ¨¤ 4,
un q ¨¦gale ¨¤ 5%, un coefficient de variation ( C.V.) de l¡¯ordre
de 15% et pour (A> de 20% de la moyenne g¨¦n¨¦rale, la puissance
du test est de 10%. En effet,( Figure 4 ) l¡¯horizontale
d¡¯ordonn¨¦e 4 ( nolmbre de r¨¦p¨¦titions > et la verticale
d¡¯abscisse 1.3 ( A/L.\\~ > se rencontrent ¨¤ peu pr¨¨s en un point
situ¨¦ sur la cour¡¯be 8 = 0.90. Ce qui signifie que la puissance du
test, l- 6, est ¨¦gale ¨¤ 10%. Cela veut dire que le chercheur n¡¯a
que 10 chances sur 100 pour mettre en ¨¦vidence une diff¨¦rence
significative.
De m¨ºme, en utilisant la table de Cox et Cochran ( Tableau
z ), on note que pourti = 5%, I-e= 90% ,A = 20% et pour n = 3,
le coefficient de variation ne devrait pas d¨¦passer 7%.
11 serait donc bon d'augmenter le nombre de r¨¦p¨¦titions
pour
s'assurer du bon fondement des recommendations destin¨¦es
au monde rural.
Les traitements ont ¨¦t¨¦ effectivement randomis¨¦s au sein des
blocs.
Puisque le protocole ne fait aucune r¨¦f¨¦rence sur
l'existence ou non d'un gradient de fertilit¨¦, les blocs
auraient d?s ¨ºtre aussi compacts que possible.
Les observations ¨¤ faire, mises ¨¤ part les observations
essentielles ( temps de travaux et rendement ) se trouvent dans
une fiche compl¨¦mentaire au protocole exp¨¦rimental.
3.4.2- Comparaison des itin¨¦raires techniques sur
l¡¯arachide en milieu paysan ( annexe 3 )
Il est ¨¤ noter que les protocoles exp¨¦rimentaux des essais
d'itin¨¦raires techniques en milieu paysan n'¨¦taient pas con?us
en ayant l'id¨¦e d'une possible exploitation statistique (
analyse de variante par exemple > des r¨¦sultats; ce sont en
priorit¨¦ des essais d¨¦monstratifs ou didactiques ¨¤ l¡¯intention
des paysans et oG le facteur temps de travail est l'observation
essentielle. La r¨¦duction de ce temps de travail par
l'utilisation des mat¨¦riels de culture attel¨¦e aura pour effet
de lib¨¦rer le paysan qui pourra se consacrer ¨¤ d'autres
activit¨¦s. Cependant, les caract¨¦ristiques mesur¨¦es, le temps de
travail et le rendement, peuvent ¨ºtre analys¨¦es statistiquement
en augmentant le nombre de paysans; chaque paysan constituant
une ou deux r¨¦p¨¦titions.
Le protocole exp¨¦rimental ne pr¨¦cise pas explicitement le
dispositif exp¨¦rimental ¨¤ mettre en place. Le sch¨¦ma de l'essai
laisse supposer un plan en blocs al¨¦atoires complets ¨¤ deux ou
trois traitements suivant les sites d'implantation de l¡®essai.

26
En parcourant les donn¨¦es effectivement recueillies on
constate une variation du nombre de traitements
au niveau d¡¯une
m¨ºme zone :
Zone 4
village 1 : deux traitememts (T3 et T4) en deux r¨¦p¨¦titions
village 2 : trois traitements (Tl,T2,T3 > en une r¨¦p¨¦tition
Zone 5
village 1 : deux traitememts (Tl et T3) en deux r¨¦p¨¦titions
village 2 : trois traitements (Tl,T2,T3) en une r¨¦p¨¦tition
Le fait de n¡¯avoir pas initi¨¦ les m¨ºmes traitements dans les
villages d¡¯une m¨ºme zone rend difficile toute g¨¦n¨¦ralisation des
r¨¦sultats ¨¤ l¡¯ensemble de la zone. Les essais d¡¯une m¨ºme zone
devraient ¨ºtre organis¨¦s sous les m¨ºmes conditions : m¨ºmes
traitements, m¨ºmes dispositifs exp¨¦rimentaux, etc...
Le choix des paysans dans les diff¨¦rentes zones est en fait
d i f f i c i l e
: on ne travaille qu¡¯avec les paysans volontaires. On
ne sait donc pas pendant l¡¯¨¦laboration de l¡¯essai avec quel
paysan on va travailler et surtout sur quel site.
3.4.3- Test du semoir dans les rizi¨¨res ( annexe 4 )
Le but de cet essai est de comparer la technique locale de
semis et celle du semis au semoir Super-Eco.
L¡¯observation essentielle sera le temps de travail au niveau
du sarclage.
Le dispositif exp¨¦rimental est un bin?me, c¡¯est-¨¤-dire un
bloc al¨¦toire complet ¨¤ deux traitements.
Le protocole exp¨¦rimental ne pr¨¦cise pas le nombre de
paysans par village qui participeront ¨¤ cette action. La
r¨¦partition des essais est la suivante:
Zone
v i l l a g e s
r¨¦p¨¦titions
vari¨¦t¨¦s
3
1
2
R.T et S.C
4
1
2
S.C
5
1
1
s . c
R.T = Richard-TO11
s . c = S¨¦ny Coly
Le nombre de r¨¦p¨¦titions est insuffisant pour pr¨¦tendre ¨¤
une analyse statistique valable des donn¨¦es.

27
La pr¨¦paration du sol devrait Gtre faite sous les m¨ºmes
conditions dans une m¨ºme zone pour avoir une bonne base de
comparaison.
Aucune r¨¦f¨¦rence n¡¯est faite sur le pr¨¦c¨¦dent cultural et le
gradient de fertilit¨¦. La connaissance de ces ¨¦l¨¦ments est
indispensable pour une bonne organisation des essais.
3.4.4- Sarclage m¨¦canique du riz de nappe ( annexe 5 )
Le m¨ºme protocole exp¨¦rimental a ¨¦t¨¦ con?u pour l¡¯essai en
station et pour les essais en milieu paysan.
L ¡¯ o b j e c t i f d e l ¡¯ e s s a i e s t
clair: il s¡¯agit de comparer
trois techniques de sarclage du point de vue du temps de
sarclage.
Les villages d¡¯une m¨ºme zone devraient ¨ºtre choisis
al¨¦atoirement. A L¡¯int¨¦rieur d¡¯une m¨ºme zone, on devrait
disperser les essais pour permettre d¡¯avoir une bonne
connaissance du milieu.
Pour chaque zone on devrait ¨ºtre ¨¤ mesure de fournir les
informations sur :Le nombre de paysans avec lesquels on compte
travailler.
Dans une m¨ºme zone, on devrait utiliser la m¨ºme vari¨¦t¨¦,car
consid¨¦rer diff¨¦rentes vari¨¦t¨¦s ne permettra pas de dire si les
diff¨¦rences effectivement constat¨¦es au niveau des rendements
sont dues aux techniques test¨¦es ou aux vari¨¦t¨¦s. L¡¯objet de
cette ¨¦tude ¨¦tant de comparer des itin¨¦raires techniques,ceux-ci
doivent l¡¯¨ºtre sur une base commune.
Le sch¨¦ma de l¡¯essai suppose qu¡¯aucune randomisation des
traitements n¡¯a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e.
On ne sait pas au moment de l¡¯¨¦laboration du protocole
exp¨¦rimental o¨´ sera implant¨¦ l¡¯essai,d¡¯o¨´ l¡¯impossibilit¨¦ de
connaitre l¡¯histo,ire culturale de la parcelle avant la mise en
place de l¡¯essai.
R¨¦capitulons les essais.
Zone
v i l l a g e s
r¨¦petitions traitements
----v----- -------,-------------____________I_______-
station
---Mm--
2
3
4
1
2
3
5
1
1
3
3.4.5- Labour et sarclage du mafs en plein champ ( annexe 6
>
L¡¯objectif de cette action de recherche est bien pr¨¦cis. Il
fait ressortir la question fondamentale ¨¤ laquelle le chercheur
veut apporter r¨¦ponse : l¡¯utilisation de certains types de
mat¨¦riels de culture attel¨¦e ( charrue
ucf,butteur-billonneur,houe
sine no9 ) permet-t-elle d¡¯augmenter
la productivit¨¦ de la main-d¡¯oeuvre ?

28
C¡¯est en fait le type de sarclage qui fait la diff¨¦rence
entre le traitement 1 et le traitement 2.
Le nombre de r¨¦p¨¦titions bien que non pr¨¦cis¨¦ dans le
protocole exp¨¦rimental est fort variable: 2 en zone 3, 15 en
zone 4 et 2 en zone 5.
Le protocole exp¨¦rimental ne renseigne pas sur l¡¯existence
d¡¯un gradient de fertilit¨¦. Une information sur celui-ci
permettrait de d¨¦finir la forme ¨¤ donner aux blocs.
L¡¯information sur les champs est souvent manquante pour la
simple et bonne raison qu¡¯au moment o¨´ est ¨¦tabli le protocole
exp¨¦rimental l¡¯on ne sait pas encore sur quel champ va -t-on
implanter l¡¯essai.
Pour toutes les zones, la vari¨¦t¨¦ ZMlO a ¨¦t¨¦ utilis¨¦e.
On doit r¨¦aliser l¡®exp¨¦rience dans les conditions les plus
homog¨¨nes possibles car le probl¨¨me le plus important en
itin¨¦raires techniques est la possibilit¨¦ de g¨¦n¨¦raliser les
conclusions au niveau d¡¯une zone. En collectant des donn¨¦es, on
doit toujours se poser la question de l¡¯ad¨¦quation entre les
observations et la population qu¡¯elles sont cens¨¦es rep¨¦senter.
Ainsi, des informations relatives ¨¤ une exp¨¦rience realis¨¦e dans
un champ d¡¯essai localis¨¦ sur un seul site seront jug¨¦es
insuffisantes pour tirer des conclusions valables pour toute une
zone. Un nombre ¨¦lev¨¦ de r¨¦p¨¦titions accro?trait la pr¨¦cision
des r¨¦sultats en r¨¦duisant la r¨¦siduelle et ferait ressortir de
faibles diff¨¦rences significatives..
3.4.6- Test vraie grandeur de riz aquatique en milieu
paysan ( annexe 7 >
Le but de l¡¯essai est de comparer les vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es et
les vari¨¦t¨¦s locales du point de vue rendement.
Le protocole ne mentionne pas quelles vari¨¦t¨¦s locales
seront test¨¦es au niveau d¡¯une zone donn¨¦e.En parcourant les
donn¨¦es collect¨¦es on remarque que les vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦e et
locale varient d¡¯un paysan ( un paysan constituant une
r¨¦p¨¦tition ) ¨¤ un autre dans m¨ºme zone. Par exemple, dans la
zone 5 on note :
vari¨¦t¨¦s
paysan 1
paysan 2
paysan 3
paysan 4
A
rock 5
rock 5
rock 5
DJ684D
L
ekouly
ghegh¨¨ne
yaghoiolal
yahitaI
vari¨¦t¨¦s
paysan 5
paysan 6
paysan 7
paysan 8
A
BW2401
IR207 1
IR207 1
IR207 1
L
ebandioulaf ebandioula? ghegh¨¨ne
ebigne
A = am¨¦lior¨¦e
L = l o c a l e

29
Pour analyser cet essai , on va dans une m¨ºme zone,
consid¨¦rer un paysan comme une r¨¦p¨¦tition. Par exemple pour la
zone 1 on aura 22 r¨¦p¨¦titions . Le traitement ¨¦tant la vari¨¦t¨¦ ¨¤
deux niveaux ( am¨¦lior¨¦e et locale >.
L¡¯analyse de variante sur le rendement paddy en kg/ha (
donn¨¦es transform¨¦!es > donne le tableau suivant :
Tableau 4 . Essai test vraie grandeur de riz aquatique en
milieu paysan: tableau d¡¯analyse de la variante du rendement
paddy en kg/ha ( donn¨¦es transform¨¦es ).
Source de Variation !
Dl !
MS ! F
!
r¨¦p¨¦tition
!
21 !
0.727 ! 1.07 !
traitement
!
1 !
0.049 ! 0.07 NS !
r¨¦siduelle
!
21 !
0.676 !
!
To,tal
!
43 !
!
!
c.v = 30.25%
L¡¯analyse statistique r¨¦v¨¨le que l¡¯effet du traitement est
non significatif.
Le labour et le mode de semis doivent ¨ºtre identiques pour
une m¨ºme zone. Les fa?ons culturales ne doivent pas varier car
elles ne constituent pas l¡¯objet de cette action de recherche.
3.4.7- Test vraie grandeur de riz de nappe ( annexe 8 )
Le protocole exp¨¦rimental de cet essai est identique au
pr¨¦c¨¦dent. Les m¨º¡¯mes remarques s¡®imposent.
3.4.8- Test vraie grandeur de sorgho ( annexe 9 >
Cet essai
de comparaison vari¨¦tale n¡¯a ¨¦t¨¦ implant¨¦ que
dans deux villages de la zone 4 :

30
village 1
nombre de r¨¦p¨¦titions : 1
nombre de paysans : 1
pr¨¦c¨¦dent cultural : mil
vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e : SSV6
vari¨¦t¨¦ locale : coutirey
village 2
nombre de r¨¦p¨¦titions : 6
nombre de paysans : 4
La r¨¦partition des essais par paysan est la suivante :
paysan 1 ( 2 essais >
paysan 2 ( 2 essais)
SSV3 et Farafegni
SSV5 et Windy
SSVO et Farafegni
SSV8 et Windy
p.'c : mil
p.c : arachide
paysan 3 (1 essai)
paysan 4 (1 essai)
SSV5 et Windy
SSVO et Windy
P*C : jach¨¨re
P*C : arachide
P*C = pr¨¦c¨¦dent cultural
Chaque paysan constitue une ou deux r¨¦p¨¦titions. Pour cette
zone on compte 7 r¨¦p¨¦titions.
On doit veiller ¨¤ ce que les facteurs non ¨¦tudi¨¦s ( mode de
semis, mode de labour, type de labour, etc...) restent uniformes
au cours de l'essai. En somme, il faut tout homog¨¦n¨¦iser. "Tout
le monde fait la m¨ºme chose":
- mettre l'engrais ou pas
- associer le sorgho ¨¤ d'autres cultures ( les m¨ºmes pour
tous les paysans d'une m¨ºme zone > ou pas
- m¨ºme type de labour
Le pr¨¦c¨¦dent cultural devrait ¨ºtre le m¨ºme pour avoir une
bonne base de comparaison.
Aucune attent:ion n'est accord¨¦e ¨¤ l'existence d'un gradient
de fertilit¨¦ .

31
Four mettre en ¨¦vidence une r¨¦elle diff¨¦rence significative
entre traitements, il conviendrait d¡¯augmenter autant que faire
se peut, le nombre d¡¯essais ayant des objets et des pr¨¦c¨¦dents
culturaux identiques.
3.4.9- Fumure sur mars - Essai en station ( annexe 10 )
L¡¯objectif de cet essai est en fait multiple, il s¡¯agit :
l- d¡¯¨¦laborer une courbe de r¨¦ponse du mars ¨¤ la poudrette
2- de comparer cette courbe ¨¤ celle des engrais chimiques
3- de comparer d¨¨s la deuxi¨¨me ann¨¦e d¡¯implantation de
l ¡¯ e s s a i , l ¡¯ e f f e t r ¨¦ s i d u e l d u parcage.
La fa?on dont les traitements ont ¨¦t¨¦ con?us, ne permettra
pas de comparer la courbe de r¨¦ponse du mars ¨¤ la poudrette et
la courbe de r¨¦ponse des engrais chimiques. La fonction de
production de la dose de poudrette englobe un seul param¨¨tre (
dose de poudrette ) alors que celle des engrais chimiques
englobe deux param¨¨tres ( engrais de fond et engrais de
couverture >.
Le dispositif exp¨¦rimental n¡¯est pas explicitement cit¨¦. Le
nombre de r¨¦p¨¦titions n¡¯est pas mentionn¨¦, mais le sch¨¦ma de
l¡¯essai laisse supposer un bloc al¨¦atoire ¨¤ 4 r¨¦p¨¦titions . Ce
nombre est insuffisant . 11 conviendrait de l¡¯augmenter pour
s¡¯assurer de la validit¨¦ des conclusions de cette ¨¦tude.
Aucune information sur le p%c¨¦dent cultural de la parcelle
n¡¯a ¨¦t¨¦ donn¨¦e . Tiendra-t-on compte de son impact sur le
rendement ?
Que fera-t-on des tiges de mars apr¨¨s la derni¨¨re ann¨¦e ?.
Les laisser sur le champ ne va-t-il pas jouer sur l¡¯apport r¨¦el
de mati¨¨res organiques ? . Cet apport de mati¨¨res organiques ne
permettra pas de r¨¦pondre avec certitude, au bout de la
troisi¨¨me ann¨¨e ,s¡¯il y a ou non effet r¨¦siduel du parcage car
la premi¨¨re bande aura b¨¦nefici¨¦ de cet apport alors que la
deuxi¨¨me n¡¯en aura pas b¨¦nefici¨¦ .
L¡¯analyse des r¨¦sultats des donn¨¦es transformees
(transformation logarithmique) du rendement grain donne le
tableau suivant :

32
Tableau 5 . Essai fumure sur mafs en station : tableau
d¡¯analyse de la variante du rendement grain.
Source de Variation ! Dl
!
M S
! F
!
!
!
!
!
r¨¦p¨¦tition
!
3 !
0.035 ! 1.34 !
traitement
!
5 !
0.025 ! 0.96 NS!
r¨¦siduelle
!
15
!
0.026 !
!
!
!
!
!
Total
!
23
!
!
!
!
!
!
!
C*V =
5.29%
On note que 1¡±effet du traitement est non significatif pour
la variable rendement grain, par cons¨¦quent il n¡¯est pas
n¨¦cessaire d¡¯¨¦tablir la courbe de production.
L¡¯analyse des donn¨¦es brutes sur le rendement
paille/parcelle
en kg montre que le traitement est hautement
significatif ( Tableau 6 >
Tableau. 6 . Essai fumure sur mafs en station : tableau
d¡¯analyse de la variante du rendement paille/parcelle en kg/ha.
Source de Var:Lation !
Dl !
M S
! F
!
1
!
!
!
r¨¦p¨¦tition
!
3 !
163793.375 ! 0.52
!
traitement
!
5 !
4548068.842 !
14.51** !
r¨¦siduelle
!
15 !
313393.442 !
!
!
!
!
Total
!
23 !
!
!
1
I
1
c.v = 21.12%
,moyenne g¨¦n¨¦rale =2650.79 kg/ha
** = hautement significatif

3 3
Moyennes par traitement du rendement paille/parcelle en
kg/ha.
Traitements
moyennes
Tl
1996.25
T2
1954.25
T3
1916.75
T4
2072.00
T5
3564.75
T6
4400.00
Pour comparer la poudrette aux engrais chimiques, nous
allons consid¨¦rer le contraste suivant:
*Y
La somme des car& des ¨¦carts ( SCEQ
> li¨¦s ¨¤ ce contraste
est:
9
a 1
SCE
=,------ = 19361940.033
R
rcc"
D'o¨´ F = 61.78 ¨¤ 1 et 15 degr¨¦s de libert¨¦.
De ce r¨¦sultat, on peut tirer la conclusion suivante: pour
des parcelles trait¨¦es aux engrais chimiques, le rendement
paille/parcelle est significativement plus ¨¦lev¨¦ que celles
trait¨¦es ¨¤ la poudrette. Le rendement moyen paille/parcelle est
de 3982.75 kg/ha pour les engrais chimiques et est de 2971.5
kg/ha pour la poudrette.
3.4.10- Fertilisation mars en plein champ ( annexe 11 )
L'essai a ¨¦t¨¦ implante en milieu paysan dans diff¨¦rentes
zones . Son but est de proposer le traitement ¨¦conomiquement
rentable pour la production du mafs en plein champ.
Les pr¨¦c¨¦dents culturaux des parcelles devraient ¨ºtre connus
avant l'implantation de l'essai . De m¨ºme les analyses de sol
devraient ¨ºtre faites plut?t . Pour obtenir des r¨¦sultats
fiables, iP faut regrouper dans une m¨ºme zone des paysans dont
les parcelles ont eu un m¨ºme pr¨¦c¨¦dent cultural et dont les
pratiques culturales sont identiques.
L'affectation au hasard des traitements aux parcelles n'a
pas ¨¦t¨¦ faite .

3 4
3.4.11- Essai d¡¯¨¦valuation de la nuisibilit¨¦ des mauvaises
herbes ( annexe 12 )
L¡¯objet de cette ¨¦tude est de connaitre la p¨¦riode critique
de sensibilit¨¦ du riz ¨¤ la concurrence des mauvaises herbes .
Les caract¨¦ristiques de cette p¨¦riode critique ne sont pas
explicitement pr¨¦cis¨¦es dans le protocole exp¨¦rimental .
Le protocole exp¨¦rimental ne donne aucune information ni
sur l¡®existence OU non d¡¯une direction privil¨¦gi¨¦e de fertilit¨¦,
ni sur le pr¨¦c¨¦dent cultural de la parcelle .
Le nombre de r¨¦p¨¦titions est insuffisant . 11 serait bon de
l¡¯augmenter en vue d¡¯augmenter la puissance des tests.
Les r¨¦sultats de 1¡¯ANOVA sur le rendement en t/ha figurent
dans le tableau C:i-apr¨¨s:
Tableau 7 . E#ssai d¡¯¨¦valuation de la nuisiblit¨¦ des
mauvaises herbes : tableau d¡¯analyse de la variante du rendement
en t/ha.
Source de Variation ! Dl !
MS ! F
!
!
!
!
!
r¨¦p¨¦tition
!
3 !
0.892 ! 2.32
!
traitement
!
13 !
9.004 ! 23.41** !
r¨¦siduelle
!
39 !
0.385 !
!
!
!
!
!
Total
-!
55 !
!
!
!
!
!
!
c.v = 18.44%
,moyenne g¨¦n¨¦rale = 3.363 t/ha
** = hautement significatif
L¡¯analyse statistique r¨¦v¨¨le qu¡¯il existe des diff¨¦rences
tr¨¨s hautement significatives entre traitements.

35
Appliquons le test de Newman et Keuls pour la comparaison
des traitements 2 ¨¤ 2 .
Ce test donne les r¨¦sultats suivants:
Oriqinal Oidw
Rani e d ?rder
tlean !=
1.95
EF
Hean 8=
5.17 F
H e a n ?=
2,43
E
Hem !=
5.05 kL
Hpan 3=
3.7& P C
Mean 9=
4.86 RE
H e a n 4=
4.51 AP
Yedn
L=
4.!0 AL
H e a n 5:
4.69 AL
!lean 5=
4.cIQ l?P
ne?n In-
4.!0 AP
Ilpan 4=
4.51 kE
Ilean 7=
5,nll AP
Hean 3=
li.!.: pc
Gin E-
5.i7 A
H e a n lf3=
;,jg
Ly!
H e m 9=
4.86 R P
tiean ?=
2.4:
E
lean 10:
S*3@ CD
nean 11=
7 7:
L . il _s
DE
Heafi
il=
?.3j DE
nean 1 =
1.95 EF
Mean 125
1191
EF
tlean 122
1.91 EF
H e a n 13=
1.48
EF
Hean !3=
1.4E1
EF
Itean 14=
?.Pb
F
t?ean 141
V.&
F
-.
Les traitements ayant une
lettre commune ne sont pas
significativement diff¨¦rents.
Pour ce seul essai et ¨¤ titre illustratif, nous allons
,examiner les conditions d¡¯application de 1¡¯ANOVA. IL faut noter
qu¡¯en plus des hypoth¨¨ses habituelles ( normalit¨¦ des erreurs,
ind¨¦pendance des erreurs, ¨¦galit¨¦ des variantes ), on ajoute
l¡¯hypoth¨¨se d¡¯additivit¨¦ pour le plan en blocs al¨¦atoires
complets.
L¡¯additivit¨¦ veut simplement dire que la diff¨¦rence entre
deux traitements reste constante d¡¯un bloc ¨¤ un autre. Elle est
test¨¦e par le test de non-additivit¨¦ de Tukey.
Nous fournissons ci-apr¨¨s les analyses produites par le
l o g i c i e l STATLTCP .

36
V A R I A B L E rdt I rrndercnt
1 1
I!
24
31
52
14
1241
2?
52 51
bl
l?
bIr
34
10;
6¡¯ 10:
44
71 12 14 91
3321
Il! 104
92
93
64
121
114
II? 1 1 3 101
EWCllFS 3
3 3 9
7
11 12
b
1 0 1
DokNES
-1.21
-0.72
- 0 . 2 4
0.25
0.73
l.Z?
-0.97
-0.48
O.OP
0.49
0.98
1.4b
nIkln!JH :
-1.21
nsrlnlv! :
1.4?
INTERVALLE :
0.24
INCICES D E YDPtIALIU Icotff~cirnti
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Il:
1
Ill
2 (21
3 (31
4 141
5 IS!
b lb)
7 (71
e (61
9 (P!
10110!
llll!i Clli~
0.31 0.57
o.e4
0.49
0.57
0 . 4 :
O*S!
1 . 3 2
0.s
0.4?
6.34
O.!?
II(¡®:) 1. IIll4\\
0.67
0.33
I
IHI:*
15.13
ECAWS-TVPfS R:OCS
* BLOCS
---_-_-_.-___---_.-.-*~-.----
F2:
1 IF11 2 (B?J
! IBJ!
4 (841
0.41
0.41
0.5!
O.bB
Yhl: =
3.hP

37
L¡¯histogramme des r¨¦sidus sur la variable rendement en t/ha
pr¨¦sente une allure normale .
L¡¯interaction traitement X bloc est non significative.
L¡¯hypoth¨¨se d¡¯¨¦galit¨¦ des variantes intra blocs et intra
traitements peut fitre accept¨¦e.
Pour juger du caract¨¨re d¡¯ind¨¦pendance des erreurs, nous
nous baserons sur la randomisation. Une cartographie des r¨¦sidus
aurait pu permettre de tester visuellement l¡¯hypoth¨¨se
d¡¯ind¨¦pendance des erreurs, mais son ¨¦tablissement suppose une
connaissance du plan de l¡¯essai tel qu¡¯il a ¨¦t¨¦ mis en place.
3.4.12- Essai d¡¯¨¦valuation de la s¨¦lectivit¨¦ d¡¯herbicides
sur le riz aquatique ( annexe 13 )
Le but de cet essai est bien pr¨¦cis : il s¡¯agit d¡¯¨¦valuer le
niveau de tol¨¦rance du riz ¨¤ l¡¯application d¡¯herbicides pour le
d¨¦sherbage s¨¦lectif .
Les remarques faites sur le pr¨¦c¨¦dent essai restent
valables. L¡¯¨¦chelle de notation ( O-9 ) n¡¯est pas pr¨¦cis¨¦e : ¨¤
quoi correspond le 0,le l,etc...
3.4.13- Essai de comparaison de m¨¦thodes m¨¦caniques et
chimiques de d¨¦sherbage du riz pluvial ( annexe 14 )
Il s¡¯agit dans cette ¨¦tude de comparer diff¨¦rentes m¨¦thodes
de d¨¦sherbage du riz de nappe ou d¡¯immersion faible du point de
vue du rendement (a
M¨ºmes remarques que pr¨¦c¨¦demment.

38
3.4.14- Essai de d¨¦sherbage chimique du mil -Test
d¡¯efficacit¨¦ ( annexe 15 >
L¡¯objectif de cet essai est double, car il s¡¯agit :
l- de tester l¡¯efficacit¨¦ de l¡¯action combin¨¦e du
propazine-terbuthylazine-glyphosate
2- de comparer le traitement
propazine-terbuthylazine-glyphosate au traitement
propazine-atrazine
Pour statistiquement ¨¦tablir des comparaisons fiables, il
fallait r¨¦partir al¨¦atoirement les traitements tout en adoptant
le principe des tl¨¦moins syst¨¦matiques . Un inconv¨¦nient majeur ¨¤
l¡¯introduction des t¨¦moins syst¨¦matiques est qu¡¯elle implique
une augmentation lde la taille des blocs, ce qui peut provoquer
une augmentation ¡®de la variabilit¨¦ r¨¦siduelle . L¡¯analyse d¡¯un
tel essai n¨¦c¨¦ssite des techniques d¡¯analyse particuli¨¨re :
analyse de la covariance
( Dagn¨¦lie, 1980 ).
Les traitements ont ¨¦t¨¦ partiellement randomis¨¦s. Une telle
r¨¦partition des traitements permet de comparer visuellement le
t¨¦moin ( objet de r¨¦f¨¦rence ) et le traitement adjacent . Elle
permet aussi de soumettre ¨¤ un m¨ºme peuplement d¡¯adventices un
m¨ºme herbicide ¨¤ diff¨¦rentes doses.
3.4.15- Essai de d¨¦sherbage chimique du sorgho -Test
d¡¯efficacit¨¦ ( annexe 16 >
Le protocole exp¨¦rimental de cet essai est identique au
pr¨¦c¨¦dent par cons¨¦quent, les m¨ºmes observations s'imposent.
3.4.16- Lutte chimique contre les insectes nuisibles du riz
:essai mati¨¨res actives X doses ( annexe 17 )
Le but de l¡¯essai est de comparer 5 traitements dont 4
traitements herbicides.
Le nombre de r¨¦p¨¦titions ( 8 ) est satisfaisant.
Le sch¨¦ma de l¡¯essai ne pr¨¦voit pas de bordures. Pour les
essais herbicides, insecticides et ¡°maladies¡¯ il faudra toujours
pr¨¦voir des lignes de bordures entre parcelles,cela ¨¦vitera des
¡°contagions¡± possibles entre parcelles voisines. Par exemple
dans le cas des maladies, les lignes de bordures peuvent ¨ºtre
constitu¨¦es par des vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes.
Aucune r¨¦f¨¦rence n'est faite ¨¤ l'histoire culturale de la
parcelle et au gradient de fertilit¨¦ .

3.5- Efficacit¨¦ relative du plan en blocs al¨¦atoires
complets par rapport au plan al¨¦atoire .(Gomez et Gomez, 1984)
Pour ¨¦valuer le gain de pr¨¦cision qu¡¯apporte le plan en bloc
al¨¦atoire complet par rapport au plan compl¨¨tement al¨¦atoire, on
c a l c u l e l ¡¯ e f f i c a c i t ¨¦ r e l a t i v e ( R . E ):
(r-al)Eb + r(t-1) Ee
R.E = --_.-------1----1---------
(rt-1) Ee
o¨´ r = nombre de blocs
t = nombre de traitements
Eb et Ee sont respectivement le carr¨¦ moyen du bloc
et de la r¨¦siduelILe, Lorque le nombre de degr¨¦s de libert¨¦ de la
r¨¦siduelle est inf¨¦rieur ¨¤ 20, on multiplie le R.E par un
coefficient d¡¯ajustement k :
( ( r - l ) ( t - l ) + 1 ) ( t ( r - 1 ) f 3 )
k = ---__------_--------_____I____
((t(r-1) + 1 ) ((r-l) (t-l) + 3 )
A t i t r e i l l u s t r a t i f , c o n s i d ¨¦ r o n s l ¡¯ e s s a i d ¡¯ i t i n ¨¦ r a i r e s
techniques sur l¡¯arachide en station ( annexe 2 ) dans lequel on
d¨¦sire comparer 4 traitements. On dispose de donn¨¦es sur le
rendement produit en kg/ha . L¡±analyse de variante sur les
donn¨¦es brutes donne le tableau suivant :
--------------------__________I_________-------------------
Source de variation ! Dl 1 Carr¨¦ moyen ! F observ¨¦ !
l
i
l
^___-_---------_-,-----,-------.--------------.------------.
1
Bloc
!
2
! 8 3 5 4 6 8 . 5 8 3 !
2.27 !
Traitement
!
3 ! 1294680.306 !
3.52 NS !
Erreur
!
6 !
368211.806 !
!
----------------------!------- !----------!------- !
Total ! 11 !
!
!
^-------------_-_.------------------------------------------
NS = non significatif
c.v = 114.54%
Le degr¨¦ de libert¨¦ de l¡¯erreur ¨¦tant de 6 on calculera
l¡¯efficacit¨¦ relative ajust¨¦e avec r = 3, t = 4 :
k =77/81 = 0.9506
e t R.E =1.2307
d¡¯o¨´K X R.E = 1.170
En termes de pourcentage , on obtient 117X, cela veut dire
que le plan en blocs al¨¦atoires complets augmente la pr¨¦cision
de 17% par rapport au plan compl¨¨tement al¨¦atoire.

40
3.6- Plan en isplit
---.-- -.-
p l o t
Le split plot peut ¨ºtre classe dans la cat¨¦gorie des blocs
al¨¦atoires complets ; il se caract¨¦rise cependant, par le fait
que la r¨¦partition des objets (ou traitements ) se fait en deux
¨¦tapes:
- ¨¦tape 1 : le bloc est subdivis¨¦ en p parcelles
correspondant aux p niveaux du premier facteur (A)
- ¨¦tape 2 : c¡¯haque parcelle d¨¦finie ci-dessus est partag¨¦e
en q sous-parcelles correspondant aux q niveaux du second
facteur (B)
Le mod¨¨le math¨¦matique correspondant au split plot s¡¯¨¦crit :
L¡¯analyse des r¨¦sultats d¡¯un split plot se fait par
l¡¯analyse de la variante ¨¤ trois crit¨¨res de classification , Le
tableau d¡¯ANOVA correspondant ¨¤ un split plot se pr¨¦sente comme
s u i t :
Source de variation
degr¨¦ de libert¨¦
R¨¦p¨¦tition
r - l
A
a - l
Erreur (1)
(r-l) (a-l)
B
b - l
A X B
(a-l) (b-l)
Erreur (2)
a(r-1) (b-l)
Total
rab-l

41
Le split plot se caract¨¦rise donc par deux sources d¡¯erreurs:
l¡¯erreur (1) et l¡¯erreur (2) . L¡¯erreur (1) sert de base de
comparaison pour le facteur allou¨¦ aux grandes parcelles tandis
que l¡¯erreur (2) sert de base de comparaison pour le facteur
allou¨¦ aux petites parcelles et ¨¤ l¡¯interaction des deux
facteurs . Il faut noter que les comparaisons relatives au
facteur li¨¦ aux grandes parcelles seront toujours moins pr¨¦cises
que celles relatives au facteur li¨¦ aux petites parcelles et ¨¤
l¡¯int¨¦raction
des deux facteurs . Cela se traduit par un
coefficient de variation (C+V) correspondant ¨¤ l¡¯erreur
(2)
inf¨¦rieur ¨¤ celui correspondant ¨¤ l¡¯erreur (1). Il y a donc
perte de pr¨¦cision pour le facteur appliqu¨¦ aux grandes et gain
de pr¨¦cision pour le second facteur et pour l¡¯interaction des
deux facteurs .
On utilise le split plot quand ( Dagn¨¦lie,l980 ):
- on s¡¯int¨¦resse plus particuli¨¨rement ¨¤ un facteur (
facteur prioritaire > qu¡¯¨¤ l¡¯autre
- on s¡¯int¨¦resse uniquement ¨¤ l¡¯un des deux facteurs et ¨¤
leur int¨¦raction
- on introduit un facteur suppl¨¦mentaire non pr¨¦vu
initialement en cours d¡¯exp¨¦rience.
3.7- Analyse duqrotocole exp¨¦rimental d¡¯un essai split
.--
--.-
- - - - - -
p&t
-
3.7.1- Fertilisation min¨¦rale sur riz de nappe ( dans les
bonnes rizi¨¨res > ( annexe 18 )
Le but de cet essai est de d¨¦terminer le niveau de
fertilisation min¨¦rale pour le riz de nappe ¨¦conomiquement
rentable dans diff¨¦rentes zones .
Le protocole ¡®ne nous renseigne pas sur la fa?on dont les
sites o¨´ seront 2mplant¨¦s les essais ont ¨¦t¨¦ choisis . Pour une
meilleure repr¨¦sentativit¨¦, il faut choisir al¨¦atoirement des
sites dans chaque zone car les conclusions de cette ¨¦tude seront
g¨¦n¨¦ralis¨¦es au niveau de chacune des zones ¨¦tudi¨¦es.
Le protocole exp¨¦rimental assigne les vari¨¦t¨¦s aux grandes
parcelles et les traitements aux sous parcelles sans pour autant
pr¨¦ciser quel facteur est prioritaire. Vu le but de l¡¯exp¨¦rience
,c¡¯est au niveau des traitements o¨´ l¡¯on d¨¦sire le plus de
pr¨¦cision . Les traitements devraient ¨ºtre assign¨¦s aux sous
parcelles . Mais le sch¨¦ma de l¡¯essai dans le protocole
exp¨¦rimental n¡¯assigne pas les traitements aux sous parcelles.
Le fait de ne pas s¨¦rier les facteurs peut entra?ner des erreurs
d¡¯interpr¨¦tation . Ce dispositif est trop lourd pour ¨ºtre
conduit en milieu paysan * Il ne faut pas perdre de vue qu¡¯en
milieu paysan la qualit¨¦ des essais r¨¦side dans la simplicit¨¦ et
la facilit¨¦ de r¨¦alisation . Puisque les vari¨¦t¨¦s r¨¦pondent
diff¨¦remment ¨¤ l¡¯engrais, on aurait pu envisager un bloc
al¨¦atoire complet au lieu d¡¯un split plot car, l¡¯objectif
principal est de d¨¦tecter le traitement ¨¦conomiquement rentable
pour diff¨¦rentes vari¨¦t¨¦s de riz .

42
L¡¯histoire culturale des parcelles d¡¯exp¨¦rimentation n¡¯avait
pas ¨¦t¨¦ ¨¦tablie avant l¡¯implantation des essais, de m¨ºme aucune
analyse des sols n¡¯a ¨¦t¨¦ faite plut?t ,
Le nombre de r¨¦p¨¦titions est tr¨¨s insuffisant pour tirer des
conclusions fiables.
Cet essai n¡¯a ¨¦t¨¦ implant¨¦ que sur un seul site de la zone
4. Quelques variables observ¨¦es sont donn¨¦es dans le tableau 9
Les r¨¦sultats de 1¡¯ANOVA sur le rendement paddy en kg/ha
figurent dans le tableau ci-apr¨¨s :
Tableau 8 : Essai fertilisation min¨¦rale sur riz de nappe
:tableau d¡¯analyse de variante du rendement paddy en kg/ha.
Source de variation ! Dl !
M S
! F
!
!
!
!
!
R¨¦p¨¦tition
!
3!
1131730.233
! 2.37
!
Traitement (A)
! 4!
1568193.850 !
3.28*
!
Erreur (1)
! 12 !
477464.650 !
!
Vari¨¦t¨¦s (B)
! l!
1650786.900 !
4.70*
!
A X B
! 4!
64453.150 !
0.18 !
Erreur (2)
! 15 !
351546.967 !
!
!
!
!
!
Total
! 39 !
!
!
!
!
!
!
c.v (1) = 23.70%
; C.V (2) = 20.34% ; moyenne g¨¦n¨¦rale =
2915.55 kg/ha
* = sgnificatif
On note que les effets traitement et vari¨¦t¨¦ sont
s i g n i f i c a t i f s .
Une analyse ¨¦conomique devra permettre de proposer le
traitement ¨¦conomiquemnet rentable pour chaque vari¨¦t¨¦.

I -
. .-km.-..¡°-
-.__ _.--.
^. .
^
--
---
.¡¯
ht4
4ilc
FER-t-RN
1
Titlc: F E R T I L I S A T I O N RXZ DE NAPFE PASSE CA5AflANCF: 1986
F u n c t l o n : PRLIST¡¯
¡¯
ht4 c4s~ n o .

1 to
4 0
Uithout rolection
LIST OF VARIABLES
--.¡°--------------
VfiR T Y P E
NAME/DESCRIFTION
1
numer i c
ANUEE
2
numer i c
V I L L A G E 14=EOULANDOR :l =PANDJIt:Al¡¯I
3
t e x t 10
COLLAEORATELJR
4
numeric
NUMERO
IX L ¡¯ E S S A I
5
nbmer i c
T Y P E D E RIZfEfiE luHAUTE 3MDYENNE Z-BASSE
b n u m e r i c
P R E C E D E N T CULTURAL E N 1 9 8 5 <=JACHERE 20=RI7 ACIUAT. :LI=E:Z Dr WF?
7
numer i c
D E R N I E R E A N N E E A P P O R T FUMUFE
8
n¨¹mer~c
TYFE DE FlIHURE 1 =?RGANX G¡¯LIE Z=M I NERALE
9
numer i c
TAUU Dk- IWATIERE ORGANIfWF Et< %
10
numer 1 c
OUT IL DE LAADUE SQ 1 Q=tAYEtZDO f0 1 C!=IJCF R??~=~AP;T I t:ci
)
11
numer i c
T Y F E D E ILAEOLR l=F¡¯LAT ?=LILLON¡¯
1:
numer I c
V A R I E T E S 5=IRAT-1Jt
7=Al3DOCILCYF MANC!
13
numw I c
T - TREMEKT 1 =TEM 2=1.~6F :=l /4F 4=1/3 !fd$(~C¡¯Ot¡¯G/HG.F!^t d;E;¡®O E/HF.:IF
i
16
numer i c
MCDE D E S E M I S I = L J G N E L=¡®dOLEE
1 T
numer : c
TEMFS I?E TRAVAUX I)E SABCLfi~-(FEE¡¯?-MN/F¡¯AFCFLI.F¡¯
Zl
numerlc
RENDEMENT FADDY t¡¯G¡¯HA
z2
numeri t
RENDEtIENT FA:Ll.E i:G/HA
36
numerlc
V A R I E T E S l=ll?AT-;3¡®
?=REi¡¯CII: AYF KA?JO
57
numerl c
REFETITIRN
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CAS
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1 7
34S6
Ill
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1
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1
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1
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1, 3
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1
4
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1
2 2! 1961
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1
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7
3
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1
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1
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1 3
S
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1
1
10
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1
2 Il 198:;
1 2.60 SO?0
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1 1 1984
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4
I
Tableau 9. Donn¨¦es fertilisation riz de nappe.
. . .- -
- _-- .-_--

43
3.8- Plans en split split-Plot
La r¨¦partition des objets dans un split split-plot se fait
en trois ¨¦tapes :
- ¨¦tape 1 : le bloc est subdivis¨¦ en p parcelles
correspondant aux niveaux du premier facteur (A).
- ¨¦tape 2 : chaque parcelle d¨¦finie ci-dessus est partag¨¦e
en q sous-parcelles correspondant aux q niveaux du second
facteur (B) .
- ¨¦tape 3 : chaque sous-parcelle d¨¦finie ci-dessus est
partag¨¦e en k sous sous-parcelles correspondant aux k niveaux du
troisi¨¨me facteur (C).
Trois sources d¡¯erreur caract¨¦risent le split split-plot .
Le tableau d¡¯analyse de la variante se pr¨¦sente comme suit :
Source de variation
Degr¨¦ de libert¨¦
R¨¦p¨¦titions
r - l
A
b-1)
Erreur (1)
(r-l) (a-l)
B
b - l
A X B
(a-l) (b-l)
Erreur (2)
a(r-1) (b-l)
c
c - l
C X A
(c-l) (a-l)
C X B
(c-l) (b-l)
C X A X B
(c-l) (a-l) (b-l)
Erreur (3)
ab(r-1) ( c - l )
Total
rabc-1
Le split split-plot permet de simplifier l¡¯exp¨¦rimentation
en r¨¦duisant le nombre de parcelles ¨¤ consid¨¦rer . On a plus de
pr¨¦cision au niveau du facteur allou¨¦ ¨¤ la sous sous-parcelle .
La r¨¦partition des facteurs tient compte du degr¨¦ de pr¨¦cision
d¨¦sir¨¦e . Il est donc n¨¦cessaire de s¨¦rier les facteurs. Avec ce
d i s p o s i t i f , c¡¯est au niveau du troisi¨¨me facteur et des
int¨¦ractions de ce facteur avec les autres ( C X A, C X B, C X A
X B ) que l¡¯on a plus de pr¨¦cision, l¡¯erreur (3) servant de base
de comparaison .

44
3.9- Analyse d¡¯essais split aplit-plot
3.9.1- Etude d¡¯une m¨¦thodologie d¡¯¨¦valuation r¨¦gionale du
degr¨¦ de r¨¦sistance vari¨¦tale aux maladies. ( annexe 19 )
Ce protocole exp¨¦rimental non seulement pr¨¦cise le but de
l¡¯exp¨¦rience mais aussi justifie l¡¯action de recherche .
L¡¯objectif multiple de cette ¨¦tude est :
- d¡¯¨¦valuer la r¨¦sistance vari¨¦tale aux maladies
- d¡¯¨¦valuer la variation suivant les sites de la r¨¦sistance
vari¨¦tale aux maladies du riz
- d¡¯¨¦tudier l¡¯effet de la fertilisation sur les diff¨¦rentes
maladies du riz
Ce dispositif est bien conforme au but de l¡¯exp¨¦rience .
Compte tenu du fa.it que l¡¯on d¨¦sire ¨¦tudier le degr¨¦ de
r¨¦sistance vari¨¦tale aux maladies, il est normal que le facteur
vari¨¦t¨¦ soit affect¨¦ ¨¤ la sous sous-parcelle. C¡¯est en fait ¨¤ ce
niveau que l¡¯on d¨¦sire le plus de pr¨¦cision . Cependant le
protocole exp¨¦rimental ne s¨¦rie pas les facteurs : quels
facteurs sont prioritaires ?. Il faut toujours avoir ¨¤ l¡¯esprit
que le niveau auquel on affecte un facteur d¨¦pend du degr¨¦ de
pr¨¦cision d¨¦sir¨¦e.. Aux grandes parcelles seront assign¨¦s les
facteurs de moindre importance.
L¡¯¨¦chelle de notation ( ( O-9 > ou ( O-5 ) ) n¡¯est pas
pr¨¦cis¨¦e. En effet, le protocole exp¨¦rimental doit ¡®d¨¦finir de
mani¨¨re pr¨¦cise la signification des diff¨¦rentes notes afin
d¡¯¨¦viter toute discordance au niveau des observateurs .
Aucune explication n¡¯est donn¨¦e sur la fa?on dont les sites
d¡¯exp¨¦rimentation ont ¨¦t¨¦ choisis. On ne signale pas l¡¯existence
ou non d¡¯un gradient de fertilit¨¦ . L¡¯analyse des sols devrait
¨ºtre faite avant que l¡¯essai soit implant¨¦. Le fait que les
lignes de bordure soient constitu¨¦es par des vari¨¦t¨¦s
r¨¦sistantes permettra de r¨¦duire les ph¨¦nom¨¨nes de ¡®contagions¡¯.
L¡¯estimation des donn¨¦es manquantes dans le cadre d¡¯un split
s p l i t - p l o t e s t d i f f i c i l e . Il serait donc bon d¡¯augmenter le
nombre de r¨¦p¨¦ti¨¦ions .
Ce dispositif bien qu¡¯ayant l¡¯avantage de combiner plusieurs
facteurs, ne doit pas ¨ºtre implant¨¦ en milieu paysan.
Au mom¡¯ent de la r¨¦daction de ce rapport, les donn¨¦es de
cette ¨¦tude n¡¯¨¦tait pas encore disponible. Aussi, nous ne
donnerons qu¡¯une esquisse du tableau d¡¯analyse de la variante
correspondant ¨¤ cet essai en split split-plot men¨¦ en plusieurs
endroits:

4s
Tableau 10 : Itsquisse du
tableau d¡¯analyse de variante
d¡¯un essai split split-plot men¨¦ en plusieurs lieux.
Source de variation
Degr¨¦ de libert¨¦
Lieux
l - l
R¨¦p¨¦titions dans lieux
l(r-1)
Dose d¡¯azote l(A)
(a-1)
L X A
(l-l) (a-l)
Erreur (1)
la (r-l)
Fongicides (B)
b-l
LXB
(1-l) (b-l)
AXB
(a-l) (b-l)
LXAxB
(1-l) (a-l) (b-l)
Erreur (2)
la(r-1) (b-l)
Vari¨¦t¨¦s (C)
c-l
LXC
(l-l) (c-i)
CXA
(c-l) (a-l)
L X A X C
(l-l) (a-l) (c-l)
CXB
(c-l) (b-l)
L X B X C
(l-l) (b-l) (c-l)
C X A X B
(c-l) (a-l) (b-l)
L X A X B X C
(l-l) (a-l) (b-l) (c-l)
Erreur (3)
lab(r-1) (c-l)
Tot<al
lrabc-1

46
3,9.2- Am¨¦nagement des bolongs 1986 - Suivi de la vall¨¦e de
Oulampane - Effet de la pr¨¦paration du sol sur le dessalement
d¡¯un sol de tanne et sur le niveau de submersion en amont du
barrage de Oulampane . ( annexe 20 >
L¡¯objectif de cette action de recherche est :
l- de comparer diff¨¦rentes techniques culturales de labour
2- d¡¯¨¦tudier l¡¯effet de la date de semis
3- d¡¯¨¦tudier des niveaux de submersion
L¡¯ordre de priorit¨¦ des facteurs n¡¯a pas ¨¦t¨¦ sp¨¦cifi¨¦ or une
attention particuli¨¨re doit ¨ºtre accord¨¦e aux facteurs les plus
importants .L¡¯avantage du split split-plot permet d¡¯¨¦tudier
plusieurs facteurs ¨¤ la fois et suppose une priorit¨¦ au niveau
de ceux-ci .
La r¨¦partition des facteurs n¡¯est pas conforme au but
poursuivi . On devrait avoir les vari¨¦t¨¦s en parcelles
principales,les
dates de semis en sous parcelles et les
techniques culturales en sous sous-parcelles, car on d¨¦sirerait
avoir plus de pr¨¦cision sur les facteurs constituant l¡¯objet de
l¡¯¨¦tude . La comparaison vari¨¦tale n¡¯¨¦tant pas l¡¯objet de cette
action de r¡¯echerche, les vari¨¦t¨¦s devraient ¨ºtre allou¨¦es ¨¤ la
parcelle principale .
Les mesures agro-p¨¦dologiques devraient ¨ºtre faites avant
l¡¯implantation de l¡¯essai .
Le protocole exp¨¦rimental ne renseigne pas sur l¡¯existence
d¡¯un gradient de salinit¨¦ en amont du barrage.
Nous avons soumis aux donn¨¦es brutes une transformation
logarithmique ( log(X+l) > en vue de stabiliser les variantes.
Cette transformation a l¡¯avantage d¡¯exprimer toutes les
diff¨¦rences entre traitements ind¨¦pendamment des unit¨¦s de
mesure. Les r¨¦sultats de 1¡¯ANOVA du rendement en kg/ha (donn¨¦es
transform¨¦es) se trouvent dans le tableau ci-apr¨¨s :

4 7
Tableau Il : Essai am¨¦nagement bolongs: tableau d'analyse de
variante du rendement en kg/ha ( donn¨¦es transform¨¦es ).
Source de variation
Dl
MS
F
r¨¦p¨¦titions
2
4.891
3.87
Date de repiquage (A)
1
8.406
6.66 NS
Erreur (l.)
1.263
Traitement (B)
1.774
2.94 NS
A X B
2.617
4.34 NS
Erreur (2)
0.603
Vari¨¦t¨¦s (C)
3
1.804
8.08**
A X C
2
0.555
2.49 NS
B X C
4
0.153
0.69 NS
A X B X C
4
0.056
0.25 NS
Erreur (3)
2 4
0.223
Total
5 3
C.V (1) = 56%
;C.V (2) = 38%
;c.v (3) = 23.64%
* * = hautement significatif
Ce tableau montre que seul l¡¯effet vari¨¦t¨¦s est hautement
significatif.

48
- IV- CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
4.1- Conclusions
Lorsque l'on entreprend des essais en station ou en milieu
paysan, il convient d¨¨s la conception de l'essai de consid¨¦rer
un certain nombre de contraintes qui permettront d'obtenir des
r¨¦sultats fiables tant sur le plan statistique que sur le plan
agronomique.
Le plus grand soin doit ¨ºtre requis pour :
l- d¨¦finir clairement et pr¨¦cis¨¦ment le but poursuivi par
l'essai.
2- choisir un mod¨¨le math¨¦matique pouvant cerner la r¨¦alit¨¦
du probl¨¨me ¨¤ ¨¦tudier.
3- r¨¦aliser sans erreur l'ensemble de toutes les op¨¦rations
culturales.
L'association de l'exp¨¦rimentation et de l'outil statistique
doit permettre de faire une meilleure utilisation des ressources
disponibles,
en faisant une r¨¦partition convenable du nombre
d'¨¦chantillons dont on dispose, en vue de tirer le maximun
d'informations possibles. En cons¨¦quence, le biom¨¦tricien ou le
statisticien doit ¨ºtre associ¨¦ au programme de recherches d¨¨s la
pr¨¦paration du protocole exp¨¦rimental. Cela l'am¨¨nera ¨¤ mieux
comprendre le probl¨¨me de recherche de fa?on ¨¤ pouvoir utiliser
les m¨¦thodes statistiques les mieux adapt¨¦es au but poursuivi
par l'essai. Cette collaboration, doit ¨ºtre permanente et doit
permettre d'¨¦viter de collecter des donn¨¦es qu'on ne peut
exploiter statistiquement ou qui ne peuvent apporter des
r¨¦ponses aux questions de l'exp¨¦rimentateur. Le r?le du
biom¨¦tricien,
avec l'aide de la logique math¨¦matique
est de
sugg¨¦rer le mod¨¨le qui au mieux cernera la r¨¦alit¨¦ du probl¨¨me ¨¤
¨¦tudier.
S'il est vrai que le biom¨¦tricien doive acqu¨¦rir une
compr¨¦hension suffisante des probl¨¨mes de son coll¨¨gue cherheur,
il est non moins vrai que celui-ci acqui¨¨re une compr¨¦hension
suffisante des contraintes impos¨¦es par l'outil statistique
:d'o¨´ un besoin d'information et de formation aux m¨¦thodes
statistiques.
Bien que les m¨¦thodes statistiques constituent un outil
indispensable ¨¤ l'exp¨¦rimentation agronomique, leurs r¨¦sultats,
significatifs ou non, ne peuvent en aucun cas se substituer ¨¤
l'exp¨¦rimentateur ¨¤ qui il revient d'assumer l'enti¨¨re
responsabilit¨¦ de sa recherche et surtout de ses conclusions.
L'analyse statistique devra donc ¨ºtre compl¨¦t¨¦e par une
analyse agronomique et celle-ci doit ¨ºtre soutenue par une
analyse ¨¦conomique car nous devons tenir compte de la
faisabilit¨¦ et de la rentabilit¨¦ des innovations propos¨¦es.

t
49
4.2- Perspectives
L¡¯obstacle majeur au d¨¦veloppement de la biom¨¦trie au sein
de L*I%A est le manque d¡¯information et / ou de formation des
principaux utilisateurs de l¡¯outil statistique. Aussi, nous
comptons mener les actions suivantes :
- organiser des stages de formation en statistique et en
informatique ¨¤ l¡¯intention des chercheurs et techniciens.
- ¨¦laborer des plaquettes techniques pr¨¦sentant bri¨¨vement
les m¨¦thodes statistiques et leurs champs d¡¯application.
- entreprendre un programme de recherche sur les m¨¦thodes
statistiques en relation avec les chercheurs nationaux ou
¨¦trangers.

50
BIBLIOGRAPHIE
l- CHAPOUILLE,, P. (1973). Planification et analyse des
exp¨¦riences.Paris,
Masson et Cie, 190 p.
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Vol 2. Gembloux, ]Presses agronomiques, 463 p,
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travail no 1985-13, Ziguinchor / Dakar, Mars, 1985.
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experiments. Florida,Krieger, 631 p.
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Paris, S.P.I.E.A., 91 p.
13- LITTLE,T.M. et HILLS, F.J. (1978). Agricultural
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di¨¦t¨¦tique .Vol 12, fascicule 1, pp. 37-43.
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5 1
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Methods. Iowa State University Preks, 7' ¨¦dition.


ANNEXE 1
IUTTE CIIIRIQUE C O N T R E L E S I N S E C T E S N U I S I B L E S
2---
D U DIAKHATOU
1. J u s t i f i c a t i o n e t o b j e c t i f :
-_I_
La culture du diakhatou est tres r¨¦pandue en Casamance.
Le seul dbpartement de Ziguinchor produit 700 tonnes de fruits.
Cependant,
cette production est tr¨¨s s¨¦rieusement menac¨¦e par
tes insectes dont \\'impact se traduit en une perte d'environ
50 % des fruits port¨¦s par 1 plant. Aussi s'av¨¨re-t-it n¨¦cessaire
de mener des actions en vue de prot¨¦ger le diakhatou contre ses
principaux ennemis que sont la cecidomyie Aspho~dylta FP et L'Eury-
tomidae Ezc~ytorn~ 6p.Z.
2. D i s p o s i t i f e x p ¨¦ r i m e n t a l e t t r a i t e m e n t s :
-
-
Le dispositif est un bloc complc?tement randomise avec
4 objets r&o¨¦t¨¦s 6 fois :
TO = t&moin@ sans traitement
Tl = 200 g de noix broy&e de neem dans 5 I d'eau
T2
=
400
g
"
"
"
'I
t,
$8
t<
T3
=
600 g
"
"
"
II
,I
SI
I,
Les parcelles ¨¦C&mentaires sont de 1 m x 8,5 m = 8,5 m2,
Les traitements insecticides sont faits 5 la frequence de 2 fo:is
par semaine ¨¤ partir de la floraison.
3 . RPalisation :
-.
La mise en place de l'essai est confi¨¦e ¨¤ Mr. DIOUF du
CEFOH.
4 .
N o t a t i o n s e t pr¨¦levcments
:
-
L'efficacitP des traitements sera mesur6e touter les semait
. . . /

-.---
_)U
--Y
- 2 -
& partir d u debut d e l a f r u c t i f i c a t i o n .
A c h a q u e c o n t r ? l e o n pro-
cedera a u c o m p t a g e d ¡¯ a u m o i n s 1 0 0 f r u i t s q u e l ¡¯ o n s ¨¦ p a r e r a e n
f r u i t s s a i n s e t f r u i t s attaquds.
O n p r ¨¦ l ¨¨ v e r a l e s f r u i t s attaques
p o u r u n e d i s s e c t i o n a u l a b o r a t o i r e .
O n n o t e r a l a prbsence d e t o u t a u t r e r a v a g e u r s u r l e
d i a k h a t o u .
A C a r ¨¦ c o l t e o n n o ¡¯
- a l e n o m b r e d e fruits/plant (en
comotant s u r 1 0 olants) e t
? p o i d s d e s f r u i t s d e c h a q u e p a r c e l l e .

I
--
-
-4 a
4 W
4 W
4 ?
4 N
4 A
4
4 2
4
N
N
0
4 N
w
-
--
-
-
-
-
--
--
--e
---
----
--
---
4 W
4 A
4 2
4 W
4 --L
0
4 N
0
0
2
0
-4 N
--
--

I
-4-
Annexe 2 : Lutte
contre les insectes nuisibles du
diakhatow
- comptage
Date ................. CIm
No parcelle.........
Traitement...........1
.......
/
Ibre
Plants b r e t o t a l I
Fruits
I(ruits
Observations
onsid¨¦r¨¦s!
f r u i t s I
sains
attlaqu¨¦s
1
l
!
j
I
1

I
/
TOTAL :
3: Attaque :

*
t
-5¡±
(¡±
*
,
A n n e x e 3 : L u t t e c o n t r e l e s i n s e c t e s n u i s i b l e s d u diakhatou-
d i s s e c t i o n f r u i t s a t t a q u ¨¦ s .
T r a i t e m e n t . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
No Darcelte ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
N b r e t o t a l
Dateprel¨¦vement
A s p h o n d y l i a
E u r y t o m a 2
T&trastichus 14
r u i t s diss¨¦qutl
Nbre
Nbre
Nbre
Ubre

ANNEXE 2
1. S. R. A.
C.R.A. de Djibelor
-L--I
MACHINISME
--m.----
Protoc!ole Comparaison des Itinkrnires Techniques sur l'arachide
1. - Objectifs
Cet essai A pour objectif de faire la comparaison entre les diff&ents iti-
n&aires techniques mis en oeuvre pour la culture de l'arachide notamment dans les
zones IV et V identifi¨¦es comme zones U forte p¨¦n6tration de la culture attel¨¦e.
11 servira aussi de r¨¦f&entiel d'analyse pour des ¨¦tudes comparatives entre les
deux zones pr¨¦cit6es.
II. - Traitements
Nous nous proposons de comparer quatre traitements dont chacun est la combi-
naison des diff&entes op¨¦rntions culturales depuis la pr6paration du sol jus-
qu'¨¤ la r6colt.c :
Traitement
Prdparation du sol
Mode de semis
Mode de sarclage
T1
'B.illonnage 3 la T.B*
Manuel
Manuel
T2
Labour ¨¤ plat
w
Manuel
Menue1
T3
Labour b plat
:t
Semoir Super Eco
Manuel
:
T,+
Labour 0. plat
'
Semoir Super Eco
Houe Sine no 9
* T.B. : Traction Bovine
Le traitement T, est en d'autres termes, la m¨¦thode traditionnelle et eon-
cerne les deux zones (IV et V) alors que T2, T3 et T4 concernent plut?t 1s zone
IV bien que le T4 soit au stade d'initiation.
III. - Dispositif exp&imental
Le dispositif utilis6 dans cet essai-est un bloc al¨¦atoire complet (Rsndomi-
zed Complcte Block) avec quatre r¨¦p&itions pour chaque traitement (voir sch¨¦ma).
I
?'
Parcelle Clfmentsire
30 m x 20 m =
6;;' In2
Distance entre bloc pour permettre aux .wimaux de tourner : 3,5 a
Surface totale 134 m x 80 m = 10720 m2 (1,07 ha).
. . . / . . .

IV. - D¨¦roulement de l¡¯essai
1. Lieu : Plntenu du CRA de DjibGlor
2. VariEt¨¦ : 69 - 101 (80 ~rl~/jq~. il. raison (le 2 gsaines/poquetl;.
3. Fumure : un zmcndement de/ 775 kg/hn de 8 : 18 : 27 sera appliqu¨¦ & chaque
/
p a r c e l l e ¨¦l&mentaire /
4. type de sol : sols rouges1 de plateau.
v. - Observations (prk¨¦dent cultuirti et donn6es agronomiques : taux de lev¨¦e,
flornison, etc/. ,. . )
/
/
1. Caractkistiques de chaquk travail effectu¨¦ p-c pnreelle xl¨¦mentaire
- Pr¨¦pzrntion du sol : chwrruc UCF
dimension du type je joutT, utilis¨¦
?
. largeur du travail/ i:sp&ifier le mat¨¦riel utilis6)
. profondeur du trnvsiil
. hnuteur et distrknc? interbillon polur un billonnage
- Mode de semis
/
. profondeur de semi-1
. nombre poquets suri 110 m pour un semis manuel
/
. diskance entre les/ ;Lignes de semis : 60 cm
/
. distance sur In li,glc 15 cn
.
disque utilisd Pou(r le semoir (nombre de trous)
- Mode de sarclage (deux sarclage & 2 et 4 semaines aprks le semis
. out il de sarclage :wanuel)
. nombre et dimensions; des pi¨¨ces trsvaillnntes sur la Houe SinenT
0 dimension du t;ype I1 e joug utilis6
2. Temps de travaux pour chaque op4ration sur chaque parcelle 616ment,aire
3. Rendements par la m&hode~des cnrr8s de rendement (environ 25 m2)
VI. - Plan de 1¡¯ essai
30 m 3,5m

~'CI" RESULTATS ESSAIS AGRO2OKICUES
1. Titpe de l¡¯essai :
2. Nom du village :
Zone :
3. lion du collaborateur : - - -
Code :
4. Chanps de case/plein champs :
5. pr¨¦c¨¦dent cultural :
1985
1984
1983
1982
198i
-
-
-
. - . . _
6. Type de pr¨¦paration du sol en 1985 :
7. Clprni¨¨re ann¨¦e dr parcas? : -
E. Pve:-vous pris un ¨¦chantillcn du sol :
-
-
-
4.,. Vari¨¦t¨¦ :
-
-
10. ikmure :
-
?-
I
i
¡¯

T
I -
/
1 1 . 3¨¦rculepent d e l ¡¯ e s s a i
1
T1
l2
I.-
1 (t¨¦moins)
I
/
3
:
T4
1
?
-
-
r
-
-
-
/
i
- Superficie (m*)
1
I
I
I
I
/
l
I--
--l--
I
-7
I
I
*
Pr¨¦sarztion du SO!
l
i
/
l
I
I
l
- date de labour [J/aoisj
I
I
'-
I
I
1
- type de !ahour (D, 1, h, 1)
I
/
i
I
I
- sd:irie! do !stour
/
7
i
---I i
il
/ 1~;
- temps de trabatix*
1
I
!
1
-_-
I
l
I
i
-!
. s P R 1 :.
1
~-
4
!
I
. <
l
/
t
I
- cire de semis ( j/!TOiS )
1
I
I
I

/
.5¨¦co1te
¡®?.j '.' * -
I
-
d a t e de r ¨¦ c o l t e (j/oois)
I
-
I
/
I
i
- m o d e d e r¨¦col-e
I
/
-
¡¯
I
- mat¨¦riel de r¨¦colte
r---
i
_ temps de r¨¦colte
----L----
*I
++--
i--
1 12.
Evaluation
rendement
1
1
-
-
I
¡¯
!
5
3
I
T4
1---
(t¨¦mgin
i
* Sur l¡¯¨¦chantillon
¡¯ 1 j 2
1
I
l
1
Y-
1
I
l
I
/
-
l/_
I
carr¨¦ de rendement (m2)
I
/
l-i-i
1 1 i
i
i
i i i
i
I
I l-?-lll-r+~
nombre de plantes
l
-
r - T - - -
I
- poiCs buiides ?r?cxit (kg)
¡¯
1
/
)
- p o i d s Ciuwides nat. v¨¨g.(kg)
i__ _-
-
i - - T - -
I
Echantillons regroup<s**
l
*
I
- surface r¨¦colt¨¦e (CI~)
/
I
I
i
-
-
/
l
I
i
¡®- plantos/ha
--
I
l
- poids sec produit (kg)
I
l
/
/
taux d¡¯humiditi (%)
I
-
l
1
1-
- - T - - -
I
I
I
1
poids sec ma:. v¨¦g. (kg)
I
/
-
I
/
I
- t a u x d¡¯hunidit: (%)
l
¡°7
;
l
*
/
!
Rendenelr produit (kg/ha)
i
*
l
:-
-
-
-
I
1
-
I
I
1
I
1
.
I
Rendement m a t . v6g. (kg/ha) 1
i-
-
_
l
/
l
l
¡¯ 13.
D e n s i t ¨¦ -acinaire (kg/dm3'i
--r---
I
I
l
I
I
¨¤
I
10 cm
I
!
I
I
1
l
¨¤
I
I
i
29 cm
:-- -
-
-
-
-
-
l
l
/
-4.
-fil
zvltural
T------.
I
I
I
I
I
l
l
I
I
f
I
I
I
/_l__--~---.
--~-
-. _------i-e
,i*
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-2------ Obser7 3: ions
!
I
!
I
l
I
I
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I
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I
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/
1
L
/
- .---.-- --._ .--~ --..- -..-_. .--_ -__~ _____,
-.I.-i.----I-..---.i.----I--.--I--- _-__- ~
. . / . . .

c
if-t-pc, de tr,val"
I"I minutes par parcelle
- en manuel
: nombre de personnes Y temps ue Favaux
- en traction animale : temps de travail global mais il faut spEtifier
en observation la constitution de l'¨¦quipe : une paire de boeufs
+ 1 ou 2 manoeuvres (lPB2M)

** Regrouper les produits des trois ¨¦chantillons et les sicher ensemb le, c'est-¨¤-dire dans les m¨ºmes
conditions (dur¨¦e, endroit, etc...)
faire la m¨ºme chose pour les mati¨¨res v¨¦g¨¦tales.
Une fois, les ¨¦chantillons s¨¦ch¨¦s, peser et calculer le rendement (se reporter ¨¤ la fiche "carr¨¦ de

rendement" pour les diff¨¦rentes sp¨¦culations).

ANNEXE 3
1
1. S. R. A.
C.R.A./Djib¨¦lor
l
----
MACHINISME
i
----
Comparaison des Itin¨¦raires Techniques sur l'arachide
en milieu paysan
(voir essai en station)
1. - Objectif
Comparaison entre les itin¨¦raires techniques les plus courants dans la
zone et un ou deux niveaux am&liorks.
II, - Traitements
Quatre traitements qui seront combin¨¦s en bin?me ou en trinsme t
Traitement
Pr¨¦paration du sol
Mode se semis
Mode de sarclap;e
T!
Billonnage ¨¤ la T.B.
Manuel
Manuel
T2
Labour & plat 1,
Manuel
Manuel
Labour 8 plat '
T3
Semoir Super Eco Manuel
T4
Labwr ¨¤ plat "
Semoir Super Eco Houe Sine N* 9
¡®!irZ. - Dispositif
Suivant le nombre de paysans disponibles, on aura une combinaison (r&p¨¦-
tition) par paysan ce qui constituera en fait un 'bloc :
Parcelle bl¨¦rncntaire : 30m x 20m = 600m2 (prkvrir de la place pour que
les boeufs puissent tourner)
IV" - D¨¦roulement de l'essai
1. Lieux
--EWlandor
Combinaison : T3et T4
Nombre de paysans : 3
- suc1
Combinaison : T,, T2 et T4
Nombre de paysans : 2 ou 3
- Fandjikaki
Combinaison T,,
et T
x
3
Nombre de paysans : 2 ou 3

-2-
v. - Observations (pr¨¦c¨¦dent cul cral, taux de levke, floraison, etc...)
!
1. Caract¨¦ristiques de chaq =ac travail effectu¨¦
- Preparation du sol
. dimension du type $e joug utilisk
. largeur du travai
(sp¨¦cifier le mat¨¦riel utilis¨¦)
. profondeur du tre ail
e hauteur et distar E! interbillon pour un billonnage
- Mode de semis
. profondeur de sen1:i si
. nombre de paquets ¨¤i sur 10m pour un semis manuel
e distance entre 1~2! 5 lignes de semis
¡± disque utilis6 pc)11 r le semoir (nombre de trous)
- Mode de sarclage
. outil de sarclage t manuel 1
* nombre et dimensi nss des pi¨¨ces travaillantes sur la Houe Sineno
. dimension du type dle joug utilis¨¦
2. Temps de travaux pour IA qiue opkration sur chaque parceUe 616mentaire
3. Rendements : par la m¨¦t1 de des e car& de rendement
VI. - Plan de l¡¯essai

-l-
ANNEXE 4
.; ¡®&.R.A. d e Djib¨¦lor
CAMPAGNE AGRICOLE 1986
- - - - - - -
Mach i ni sme
TEST DU SEMOIR DANS LES RIZIERES
--c------I----------___________I
1 . - OBJECTIFS
c - - - - - - - -
L ¡¯ i n s t a l l a t i o n p r o g r e s s i v e d e l a s ¨¦ c h e r e s s e a p r o f o n d ¨¦ m e n t m o d i -
f i ¨¦ l e s s y s t ¨¨ m e s d e c u l t u r e s d e l a B a s s e C a s a m a n c e . L e s e m i s d i r e c t
d u r i z e s t d e p l u s e n p l u s r e c o m m a n d ¨¦ a u l i e u d u r e p i q u a g e . L e b u t d e
1¡¯ i n t r o d u c t i o n d u s e m o i r d a n s l e s r i z i ¨¨ r e s e s t d ¡¯ u n e p a r t , d e r ¨¦ a l i -
s e r l e s e m i s d i r e c t d a n s d e s l i m i t e s d e t e m p s r a i s o n n a b l e s e t d ¡¯ a u t r e
p a r t ,
d e l e v e r l e g o u l o t d ¡¯ ¨¦ t r a n g l e m e n t c o n s t i t u ¨¦ p a r l e s a r c l a g e
m a n u e l d a n s l e s z o n e s ¨¤ t r a c t i o n a n i m a l e .
I I .
- TRAITEMENTS
s - - - - - - v - - -
D u p o i n t d e v u e r e n d e m e n t , l e s d i f f ¨¦ r e n t s i t i n ¨¦ r a i r e s t e c h n i q u e s
( l o c a l e t am¨¦lior¨¦:1 d o n n e n t d e s r ¨¦ s u l t a t s t r ¨¨ s p r o c h e s , c ¡¯ e s t a u n i -
v e a u d e s t e m p s d e t r a v a u x q u e l a d i f f ¨¦ r e n c e s e f a i t s e n t i r n o t a m m e n t
p o u r l e sarclage .(&if %gp~e\\ A ¡¯ Rt\\;u;t(> n; 4 , 3 , 4. d.r 1¡¯ ?¡±r-;p4 SygQb.bi;&r)
T
= t e c h n i q u e l o c a l e
1 = semis au semoir Super-Eco
T2
I I I .
- DISPOSITIF
------v-w-
L ¡¯ e s s a i e s t r¨¦balis¨¦ s o u s f o r m e d e biname a u n i v e a u d ¡¯ u n e rizi¨¦rr
d e 1 0 3 1 5 a r e s ( a u m o i n s ) . L a p a r c e l l e e s t d i v i s ¨¦ e e n d e u x pour¡¯semar
u n e m o i t i ¨¦ s e l o n l a t e c h n i q u e l o c a l e e t l ¡¯ a u t r e a u s e m o i r S u p e r - E c o ,
S i c ¡¯ e s t p o s s i b l e e s s a y e r d e f a i r e u n l a b o u r B p l a t SI l a c h a r r u e
a v e c l a t r a c t i o n b o v i n e . ( v o i r s c h ¨¦ m a ) .
IV. - DEROULEMENT DE L¡¯ESSAI
------------_----------
1. Lieux
: d a n s l e s v i l l a g e s d u ¡° P r o g r a m m e V a l l ¨¦ e ¡± d u PIDAC,dans
l e s z o n e s ¨¤ t r a c t i o n a n i m a l e ;
2. V a r i ¨¦ t ¨¦ : 144/89 (108kg/ha a v e c l e disque 3 2 t o u r s a v e c d e s
l i g n e s d e s e m i s d e 30cm): 5 &bl rr<¡®.\\\\C c¡®\\ ¡¯ t
9
C%L4 dJn,
? ? ? ? ?
? ?

v. - OBSERVATIONS
_-----------
C a r a c t ¨¦ r i s t i q u e s d e l . a p r ¨¦ p a r a t i o n d u s o l ( t y p e d e m a t ¨¦ r i e l o u
d ¡¯ o u t i l ) ;
. N o t e r l e s t e m p s d e tr v a u x p o u r l e l a b o u r , l a f i n i t i o n , l e
semis d e c h a q u e p a r c e :.e ¨¦ l ¨¦ m e n t a i r e ;
. N o t e r l e p o i d s degrai Iles s e m ¨¦ e s p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t :
. Noter les temps de sa clage p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t ;
. N o t e r l e s t e m p s d e r ¨¦ olte ;
. E v a l u e r l e s r e n d e m e n t
p o u r c h a q u e p a r c e l l e ¨¦ l ¨¦ m e n t a i r e .
V I . SCHEKA
- - - - - -

ANNEXE 5
S A R C L A G E MECAtlIQUE RIZ DE NAPYE
___-. -I-----.w-----_- -w-e --e----v.-
1. -
OBJECTIFS
- - - - - - - - -
te semis djrpcl du r i z e n lignes p r e n d d e l ¡¯ i m p o r t a n c e d a n s l a
r ¨¦ g i o n d e Z i g u i n c h o r . L a p ¨¦ r i o d e d e s a r c l a g e c o n s t i t u e t o u j o u r s u n e
p ¨¦ r i o d e d e pointe pleur l a m a i n - d ¡¯ o e u v r e d i s p o n i b l e a u n i v e a u d e s d i f -
f ¨¦ r e n t e s v a l l ¨¦ e s . L e b u t d e cet e s s a i e s t d e c o n t r i b u e r ¨¤ l a r ¨¦ s o l u -
t i o n d e c e p r o b l ¨¨ m e a v e c l ¡¯ u t i l i s a t i o n d ¡¯ u n m a t ¨¦ r i e l d e s a r c l a g e m¨¦cei
n i q u e e n I¡¯occurcnc~e u n e h o u e r o t a t i v e ¨¤ t r a c t i o n m a n u e l l e ,
I I .
- TRAITEMENTS
----L------
Nous nous p r o p o s o n s d e c o m p a r e r t r o i s t r a i t e m e n t s ?
T, ( t ¨¦ m o i n ) = t e c h n i q u e d e s a r c l a g e l o c a l e
Tli
= s a r c l a g e a v e c l a h o u e r o t a t i v e
=
T3
s a r c l a g e a v e c l a h o u e r o t a t i v e s u i v i d ¡¯ u n n e t t o y a g e
c: ? l a p a r c e l l e .
L e p a s s a g e d e l a h o u e r o t a t i v e p o u r le Thsans n e t t o y a g e d o i t
n o u s p e r m e t t r e d e c o n s t a t e r e t d ¡¯ ¨¦ v a l u e r p a r l.a s u i t e l e t a u x d e r e -
p o u s s e d e s m a u v a i s e s h e r b e s .
I I I .
- DISPOSITXF
---M-e---_
E s s a y e r d e t r o u v e r u n e r i z i ¨¨ r e d e 10 ¨¤ 15; a r e s . L a p a r c e l l e s e r a
d i v i s ¨¦ e e n t r o i s p a r t i e s .
L e s e m i s d e c h a q u e p a r c e l l e ¨¦ l ¨¦ m e n t a i r e d o i t
¨º t r e e x ¨¦ c u t ¨¦ e n l i g n e , e s p a c ¨¦ e s d e 2 5 ¨¤ 3 0 c m ( a u s e m o i r o u a u rayonneur)
( v o i r s c h ¨¦ m a ) .
IV. - DEROULEMENT D:E L¡¯ ESSAI
-__-------------------
1. L i e u x : Roulandor,S\\bi\\m, B a n d j i k a k i , M¨¦dieg a v e c 2 ¨¤ 3 p a y s a n s
2 . V a r i ¨¦ t ¨¦ s : 1.448/9 (108kg/ha a v e c l e d i s q u e 3 2 c r a n s a v e c i n t e r -
l i g n e s d e 3Ocm,
f o u r n i p a r ISRR o u PIDAC) o u v a r i ¨¦ t ¨¦ l o c a l e
( f o u r n i e p a r l e p a y s a n )
; (

5

g, 1 gfi¡±¡®\\\\¡¯ ¨¦\\;wt.ntur*e
)
3 .
Fumure : pratiques p a y s a n n e s u n i f o r m e s s u r t o u t e s l e s p a r c e l l e s
¨¦ l ¨¦ m e n t a i r e s .

V<, .- OBSERVATIONS
_____-------
.
N o t e r l e m o d e d e prepai ktion d u s o l ( t y p e d e m a t ¨¦ r i e l , o u t i l s
mi3nucls,
e t c . . . ) ;
.
N o t e r l e s t e m p s d e t r a
IUX p o u r l e l a b o u r , l a f i n i t i o n , l e semia
d e c h a q u e p a r c e l l e bl¨¦1 :ntaire :
.
N o t e r l e p o i d s d e grai 1:s s e m ¨¦ e s e t d e s i n t e r l i g n e s p o u r c h a q u e
p a r c e l l e ¨¦ l ¨¦ m e n t a i r e ;
*
N o t e r l e s t e m p s d e s a r ilage ( t e m p s g l o b a l + n o m b r e d e pereonnce)
.
N o t e r l e s t e m p s d e r ¨¦ c Ilte ( t e m p s g l o b a l + n o m b r e d e p e r s o n n e s ) ;
. E v a l u e r l e s r e n d e m e n t s p o u r c h a q u e p a r c e l l e ¨¦ l ¨¦ m e n t a i r e .
VI.
- SCHEMA
10-R
- - - - - -
3

LABOUR ET SARCLAGE DU MAIS EN PLEIN CHAMP
--------_-----------____11______11_____1-
1 . . OBJECTIFS
- - - L - - - - -
D a n s l a p e r s p e c t i v e d u d ¨¦ v e l o p p e m e n t e t d e l ¡¯ e x t e n s i o n d e s cul-
t u r e s c¨¦r¨¦ali¨¦res e n C a s a m a n c e , l e m a l s o c c u p e u n e p l a c e pr&pond&rantc.
Le programme *lqrlar t d ¡¯ h e c t a r e ¡± i n i t i ¨¦ p a r l e PIDAC c o n s t i t u e u n m a i l -
l o n i m p o r t a n t d e l a c h a ? n e . Il s ¡¯ a g i t p o u r c e t t e a c t i o n d e r e c h e r c h e
a u s t a d e
d e pr¨¦vulg,arisation, d e m o n t r e r l e s p o s s i b i l i t ¨¦ s p o u r o p t i -
m i s e r l ¡¯ u t i l i s a t i o n d e c e r t a i n s t y p e s d e m a t ¨¦ r i e l s d e c u l t u r e attel¨¦e
p r ¨¦ s e n t e dans l e s e x p l o i t a t i o n s e n v u e d ¡¯ a u g m e n t e r l a p r o d u c t i v i t ¨¦ d e
l a m a i n - d ¡¯ o e u v r e d i s p o n i b l e ( c h a r r u e UCF, b u t t e u r - b i l l o n n e u r , h o u e
s i n e no 9 ) .
11. - TRA 1 TEMEHTS
----e------
L e s r ¨¦ s u l t a t s o b t e n u s p a r l¡¯cquipe syst¨¦me d e DjibClor o n t montrb;
q u ¡¯ i l n ¡¯ y a v a i t p a s d e d i f f ¨¦ r e n c e s i g n i f i c a t i v e e n t r e lea rendementa
p o u r les d i f f ¨¦ r e n t s i t i n ¨¦ r a i r e s t e c h n i q u e s (billon B p l a t ) appliqubs
e t t e s t ¨¦ s e n m i l i e u p a y s a n ( v o i r : r a p p o r t s d ¡¯ a c t i v i t ¨¦ s no 2 , 3 , 4 )
c ¡¯ e s t p l u t ? t a u n i v e a u d e s t e m p s d e t r a v a u x g l o b a u x q u e l a d i f f ¨¦ r e n c e
e s t a s s e z s i g n i f i c a t i v e . L e s t r a i t e m e n t s r e t e n u s s o n t l e s s u i v a n t s :
=
T1
labour ¨¤ p l a t a v e c l a traction bovine + s e m i s a u semoir
S u p e r - E c o a v e c l e d i s q u e 1 6 t r o u s . ( ¨¦ v e n t u e l l e m e n t ) + sarclage
m a n u e l ;
T
= labour ¨¤ p l a t a v e c l a t r a c t i o n b o v i n e + Semis¡¯ a u Semoir
2
S u p e r - E c o a v e c l e d i s q u e 1 6 t r o u s (¨¦ventuellemont) + sarclag¨¦
o u b u t t a g e m ¨¦ c a n i q u e .
I I I . - DISPOSITIF
- - w - - I - - - -
L ¡¯ e s s a i e s t m i s e n p l a c e s o u s f o r m e d e binome e n d e h o r s d e s champa
d e c a s e ( d e p r ¨¦ f ¨¦ r e n c e ) , L e s p a r c e l l e s ¨¦ l ¨¦ m e n t a i r e s d o i v e n t o c c u p e r u n e
s u r f a c e d ¡¯ a u m o i n s d e 500m * ( voir sch¨¦ma : lOmx5Gn).
Il f a u t a u s s i p r ¨¦ v o i r a s s e z d ¡¯ e s p a c e p o u r p e r m e t t r e a u x b o e u f s d e t o u r -
n e r e n b o u t d e r a i e ( v a l a b l e p o u r le T2), s o i t u n coul.alr d e 3 B 4 m d e
l a r g e
Ce d i s p o s i t i f s e r a r ¨¦ p ¨¦ t ¨¦ a v e c l e p l u s g r a n d n o m b r e Q c p a y s a n s p o s s i b l e s ,
I n t e r l i g n e d e s e m i s : 90cm
D i s t a n c e e n t r e paquets : 2Scm.
/
. . . ..¡¯

!
,
-2-
IV. - DEROULEMENT DE L¡¯ESSAI:
/
1. Lieu : dans les villages du 1
p. egramme ¡°quart d¡¯hectare¡± dans
les zones ¨¤ traction animale.
2. Vari¨¦t¨¦ : ZMlO ou vari¨¦t¨¦ disponible (local) ;
(1.25 kg/parcelle ¨¦l¨¦mentaire)
3. Fumure : Au moins fumure de f >nd de lOOkg/ha de 8: 18:27
avant le labour pour chaque parcelle ¨¦l¨¦mentaire (10 kg pour
lOOOm2) et un apport de 5kg d¡¯ur¨¦e sur chaque parcelle
¨¦l¨¦mentaire au moment du sarclage.
v, - OBSERVATIONS
1. Caract¨¦ristiques du travail d
s o l
Il faudra noter les donn¨¦es su,Kvantes :
.dimensions
l
des types de joug \\Utilis¨¦s
.type de mat¨¦riel utilis¨¦
j
2. Semis
*distance entre les lignes : 910 cm
.distance entre poquets pour um semis manuel : 25 cm (2
graines par poquet);
Proc¨¦der au d¨¦mariage (1 plar.t/poquet) ¨¤ deux semaines apr¨¨s
le semis.
Pour un semis m¨¦canique (semoir Super-Eco),donner les
caract¨¦ristiques du disque utilis¨¦.
3. Sarclage
.Outil manuel utilis¨¦ pour T:
.Sp¨¦cifier le mat¨¦riel de cu:.ture attel¨¦e utilis¨¦ et la
largeur du travail (nombre et d:imension des dents de sarclage
pour la Houe Sine)
.dimension et type de joug u:flis¨¦ (pr¨¦voir un joug de 1,80
1
m>
4. Temps de travaux pour toutes1 $es op¨¦rations sur chaqque
parcelle ¨¦l¨¦mentaire
5. . Chaque bande est r¨¦colt¨¦e pti¨¨rement et s¨¦par¨¦ment
Il
Les spathes sont enlev¨¦es (et les ¨¦pis sont compt¨¦s et
pes¨¦s.
Ensuite prener un seul ¨¦chantillon de 50 ¨¦pis (m¨¦lange des (deux
parcelles) et les peser. Faire &Cher l¡¯¨¦chantillon, le peser de
nouveau et le faire ¨¦gr¨¦ner. Peser finalement les graines.

1
1
.
4


49 ¡®ISRA/BJib ..LOR
¡± *il¡¯
ANWEXE 7
*\\ .SYSTEME DE PR~DUCTIDN
------
1 9 8 6
AXELIORATION RIZ
------.w
VRAIE GRANDEUR DE RIZ AQUATIQUE EN MILIEU PAYSAN
_____----------c-----------------------~--------
Localit¨¦s : Loudin-Cuolrf, Bcukitlngo, S¨¦l¨¦ky, Bandjikaki.
---------
1, BUT : Comparer 1~3s meilleures vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es de riz aquatique
---
du point de vue production avec les var?¨¦t¨¦s locales dans le
syst¨¨me traditionnel paysan et veri"re:- iztir s-e511:1-1.
- -
_-
'I?FIE~ES~
.L .
EN ETUDES :
____-_-----es------
1. Si:i Coly
2. DG-584D
3 . Rock 5
4. w-244
5. 'IGJ.m~S~6
6 . Locaie
Chaque Vari¨¦%6 EY.<I;o:~? S?rC czrnFari5 a v e c 123 Vari¨¦t< locale du
pa;rsan.
III. DISPOSITIF :
---_------
La parcelle ¨¦l¨¦mentaire sera repr¨¦sent¨¦e par le casier Su pays--n,
labour¨¦ ¨¤ la mani¨¨re traditionnelle il est divis¨¦ en 2 parties
¨¦p?lt s o¨´ une partie sera repiqu¨¦e avec la vari¨¦t¨¦ locale et Il?u-
t r e :artie avec l'amelior¨¦e (veiller ? ce que les superficies
repi .uIEes avec l'am¨¦lior¨¦e et la locale soient les m¨ºmes).
NI3 : vous
--
pouvez donnez 2 vari¨¦t¨¦s diff¨¦rentes ¨¤. 1 seul paysan mais pas
les m¨ºmes.
I *¡¯ .
:SI 1 S z
E ij
PLACE DES PEPIIU'IERES :
__-__-_----------,------s--e-
- chaque sache,t p¨¨se lkg si bien que la m¨ºme quantit¨¦ de riz
*
aTc:-
livr¨¦ semee.dans la p¨¦pini¨¨re doit @tre la m¨ºme que celle de la
locale.
- SeFier 13 p&pini¨¨re szlv?nt la
mPthode traditionr.?lle du psy--..
c ,'A r,
- ¨¦*Jl ter qu'il y .alt 'in m¨¦lange entre les vari¨¦t¨¦s au mcmen7 de la
ml-e er. place ¨¤cs pes!n:¨¨res et du repiquage.

V . OBSERVATIONS :
/
--_-------- ----
l
a) p¨¦pini¨¨re. Date de nettoy.dge p¨¦pini¨¨res
- Date de mise en place des p¨¦pini¨¨res
- Mode de labour des p¨¦pini¨¨res
- Mode d'entretie'n,
situation phytosanitaire etc...
- Lev¨¦e r¨¦guli¨¨re ou irr¨¦guli¨¨re, faible ou moyenne.
b) Rizi¨¨res
T:rpe de rizi¨¨re's
- Fumure utilis¨¦e
.- Type de labour ,- Instrument de labour
- Date de repiquage
- Methode de repiquage
- N nbre de lignes/billons
- Largeur des bilions - Ecartement moyen entre billcns
- Ecartement moyen entre poquets et entre lignes
- Nombre de brins moyens/poquets
- Comment a ¨¦t¨¦ la reprise
- Date de floraison (50 %)
- Situation phytqsanitaire
- Date de r¨¦colte etc...
VI. SCHEMA DE L'ESSAI
----------------e
CASIER DU
P,AYSAN
VARIETE LOCALE
VARIETE AMELIOREE
I
I
I
I

9,
1
ANNEE 1986
RESULTATS VRAIE GRANDEUR DE RIZ AQUATIQUE
---- --------------_____--__I_I_C___L______
1.
biom rfu village :
2, TJOITI du collaborateur:
Code :
?c . Type de rizi¨¨re :
4. Pr¨¦cident cultural 1985
1584
1983
C_I
-
5. Derni¨¨re ann¨¦e d'apport de mzii¨¨re organique:
Type :
6. Instrment de labour :
7 . Type labour (plat, billon)
7 . Pluviom¨¦trie apr¨¨sOF+jQ (mm)-
i.¡¯
1Jah-e de ligns'billcn
I

--.-_-,.-.m
-.-j-m
-II_-
--qz------
I
L
I
.
1
1
N o m d u colljaborateur :
/
CRCQUIS D E L ¡¯ E S S A I

ANMISE 8
ISRA / DJIBELOR
CAMPAGNE 1986
SYSTEMES DE PRODUCTION
TEST VRAIE GRANDEUR RIZ DE NAPPE
1. - LOCALITES :
Maoua
Boulandor
Sue1
PZDAC
Bandjikaki
Toukara
Tendimane
But :
Comparer les meilleures vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es introduites en
milieu paysan du point de vue production avec les vari¨¦t¨¦s
locales dans le syst¨¨me traditionnel paysant.
11. - VARIETES :
- 1448/9 - R:iz pluvial strict de 1OOj qui peut ¨ºtre men¨¦ dans la zone
transition, mais sur les partie hautes.
- IRAT 112 -- Riz pluvial strict, et de nappe de 1OOj qui peut ¨ºtre
sem¨¦ le long de la topos¨¦quence.
- IRAT 133 - Riz pluvial de nappe de cycle de 1OOj pour les zonnes
humides.
- DJ-12-519- Riz pluvial de nappe de 120j pour les zonnes humides.
- TOX - 728-l - vari¨¦t¨¦ de nappe.
- S¨¦nicoli - vari¨¦t¨¦ locale de 130j bien adapt¨¦e ¨¤ la zonne de nappe
comme sur les plaines alluviales acides.
- Chaque vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e sera compar¨¦e avec: la vari¨¦t¨¦ locale
du paysan et en appliquant sur chacune de l'engrais (25 % de la
dose recommand¨¦e) - voir sch¨¦ma.
111.
DISPOSITF :
La parcelle ¨¦l¨¦mentaire sera repr¨¦sent¨¦e par le casier du paysan,
labour¨¦ ¨¤ la mani¨¨re traditionnelle (soit ¨¤ plat ou en bilions)
il est divis¨¦ en deux parties ¨¦gales (Bin?me ¨¤ 2 traitements)
Une partie sera sem¨¦ avec la vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e (Tl) l'autre partie
avec la vari¨¦t¨¦ locale (T2)
La quantit¨¦ de semence pour 500m2 d¨¦pend du taux de germination
analys¨¦ en station 4 .kg/500m2
(faire le test avec 5 - paysans/villages).
1v. -
MODE DE SEMIS ET FACONS CULTURALES
Labour et semis selon la m¨¦thode du paysan. Juste avant le semis
il faut ajouter JOkg/ha de 8:18:27 sur les deux parcelles (2,5kg/
500112 ) et aumoment du sarclage (37,5kg/ha d'ur¨¦e (1,875kg/500m2
. . ./ . . .

v.
- OBSERVATIONS A FAIRE
- Noter les dates des act i vilt¨¦s agricoles
- .Noter apr¨¦s semis la da t e de l'arriv¨¦e de l'eau dans le casier et le
nombre de jours de stag,na tion de l'eau dans le casier
Noter la date de florai SC n (50%) et la hauteur des plants ¨¤ la r¨¦colte
- Noter la date de matura,ti' o!ns de chaque vari¨¦t¨¦
- Faire un comptage de no
rie de panicules/m2.
V 1.
- RECOLTE
- R¨¦colter chaque vari¨¦t¨¦! cl e chaque parcelle s¨¦par¨¦ment et la
peser (poids sec de paEIdJ' ) soit par m¨¦thode des carr¨¦s,ou par
la m¨¦thode des gerbes.
- Rappeler au paysan qu'i.Ij titoit pr¨¦lever dans sa r¨¦co 1 te le m¨ºme
poids de semence (4kg) P' ur rembousement.
Noter l'utilisation des ; I!ja)us produits de la r¨¦colte (paille) et l'appr¨¦cia-
tion du paysan sur les
alit¨¦s organoloptique des var,i¨¦t¨¦s.
Vil.
SCHEMA DU DISPOSITIF
r-----------___-------
I
I
I
LOCALE
Vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e
I
25 % RE(
{MANDATION
en engrais
sur
I " I_ .
ia b ue vari*:Le
1

I
*
2;
-3-
*#
1tiDJIBELOR
it
*
ANNEE i9&
SYSTEMES AGRAIRE ET
i
ECONOMIE AGRICOLE
RESULTATS VRAIE GRANDEUR de Riz de Nappe
1.
Nom du village
2.
Nom du collaborateur
Code
3.
Type de riziPres (harltP-rn~jr-nr!--RR~~e)
4.
Pr¨¦c¨¦dent
cultural
1985
1984
1983
1982
1981
5.
Derni¨¨re ann¨¦e d'apport de fumure
Type
Ei .
Instrument de labour
7. Type labour (plat, billon)
Tl
am¨¦lior¨¦
T2
local
-i------
T3
T1
I
T2
1.
T3
I
T4
Am¨¦lior¨¦ )I ( Local )t(
(
l
)j(
I
I
Superficie de traitement (M2)
Date de labour
Date de semis (j./mois)
Date de sarclage (j/mois)
*
Intervalle semis-sarclage (j)
Date de flonraison ¨¤ 50%)
Nombre de jours de submertion
Date de r¨¦colte (j)
i
.i
Intervalle semis-r¨¦colte. (j)
I
i
i
Surface r¨¦colt¨¦e (M2)
N b r e paquets*
Unit6 de r¨¦colte **
Poids de la r¨¦colte (kg)
Hauteur***
Rendement (kg/ha)
il
Unit& de r¨¦colte :
.
.
Riz : comptez le nombre de panicules sur plusieurs M2, mettez la moyc:;ne/M2.
*+ Hauteur : Riz : ras de sol au sommet de la panicule redress¨¦e -

. ,;+,'STE#LS DE PROD~CTION/PA,OGkAMME
SORGHO BAMBEY
i r:p
l
v' -*
ANNEXE 9
TEST SORGHO EN VRAIE GRANDEUR EN MILIEU PAYSAN
_______I---__-------_l__________l_______------
LOCALITES :
--m-----w
- BQULANDOR
- TENDIMANE
- BAMDJIKAKI
- TOUKARf\\
T
- .

- BUT
--- : Comparer les meilleures vari¨¦t¨¦s du programme sorgho-Sud
avec les vari¨¦tes locales dans les syst¨¨mes de production tradi-
tionnel.
I I .
- TRAITEMENTS EN ETUDE
_____-----------.- ----
T1 = vari¨¦t¨¦ locale
T2 = vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e
NB.
--
: Vous pouvez donner 2 vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es ¨¤ un seul paysan
mais il faut toujours qu'il s¨¨me sa vari¨¦-te locale ¨¤ c?t¨¦.
vari¨¦t¨¦s en ¨¦tude :
SS-va ; SS-VS ; SS-V& ; ss.vg:
III. - DISPOSITIF
_---------
- Binome (vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e et vari¨¦t¨¦ locale) soit 2 traitements,
paysan
- Choisir 4 - 5 paysans par site - un paysan est consid¨¦r¨¦ comme
1 r¨¦p¨¦tition
- Chaque sachet contient Ikg de semence, ¨¤ peu pr¨¨s suffis?nt pou:
2000m2
- Si le paysan est disponible, les vari¨¦t¨¦s de sorgho peuvent
¨ºtre sem¨¦es ¨¤ 40-50cm entre poquet et 80-9Ocm entre lignes
sinon elles sont sem¨¦es ¨¤ la mani¨¨re traditionnelle (1ocal.e)
- Dans le poquet, on met 5-10 graines et ¨¤ 15 jours apr¨¨s la lev¨¦f
on demarie ¨¤ 3 plantes
- N'oubliez pas de semer la m¨ºme.superficie en vari¨¦t¨¦ locale et
am¨¦lior¨¦e.

!
/
/
IV. t FACONS CULTURALES
____--------o-w--
/
- Labour avec la tractioj Il bovine ¨¤ plat ou en billon suivant la
pr¨¦f¨¦rence du paysan
- S'il veut mettre de l'( f El
_----------------------
Igrais, c'est son choix
mais l'obser-
-i-. --------.-------------',-----
---------
vateur ne le fournira 1 ) B
-----------.------------
IS (mais noter la quantit¨¦ d'engrais
-7. .-
apport¨¦e et le type si ! c: e dernier a ¨¦t¨¦ rBalis6)
- S'il veut associer le : lrgho avec d'autres cultures, il .faut
qu'il fasse la m¨ºme as: Iciation avec la locale am¨¦lior¨¦e.
U. - RECOLTE
--w--s-
- R¨¦colter toutes les 2 pz #celles s¨¦par¨¦mment ou prendre 3 carr¨¦s
de 100m 2 chacun (10m x 1 In) pour estimer la production
- Prendre la hauteur moyer i-r e sur 10 plants pris au hasard et le
nombre de plants r¨¦colt{ 8 par carr¨¦
- Prendre le nombre de parii cules par 2
m
et rendement dans la par-
celle de vari¨¦t¨¦ am¨¦lior.¨¦ e comme celui de la locale.
- Noter la situation phytc:s anitaire.
A la r¨¦colte, il faut que !1 e paysan nous rembourse notre semence
(3,5kg) et nous esp¨¦rons cllU 'il sera d'accord de nous vendre une
partie de la production.
VI, - SCHEMA
------
1
i
I
Vari¨¦t¨¦
I
l
Vari¨¦t¨¦
1
I
locale
I
am¨¦lior¨¦e
I
I
I
2
2 0 0 0 m
I
I
2000m2
1I
i
I
---
/
NB. : Les dimensions sont; j
--
irariables mais les superficies sem¨¦es
par vagi¨¦t¨¦ doivent Gtre les m¨ºmes et de pr¨¦f¨¦rence ¨¦gale
¨¤ 200m .

FICHE RESULTATS ESSAIS VRAIE GRANDEUR DE SORGHO
______-_-_----_.-___-_______I____________-~-----
1. T i t r e d e l ¡¯ e s s a i
3 . Nrrr\\ dri v i l l a g e :
Z o n e :_ _-- .-. __ _._. _-
3 . N o m d u c o l l a b o r a t e u r :
Code :
4. Champs de case/plein champ:
5. P r ¨¦ c ¨¦ d e n t cultural :
1985
1984
1983 1982
-
-
6 . T y p e d e priparation d u s o l e n
1 9 8 6 :
7 . D e r n i ¨¨ r e a n n ¨¦ e d e parcoge :
8. A v e z - v o u s p r i s u n ¨¦ c h a n t i l l o n d u s o l :
9. V a r i ¨¦ t ¨¦ s :
A m ¨¦ l i o r ¨¦ e ;
L o c a l e :
1 0 . F u m u r e ;
Q u a n t i t ¨¦ :
<--
i
I
I
I
1 11. Dkx.lermt d e l ¡¯ e s s a i
I
T1
I
T2
1
T4
i
1 A-zS1ior-G 1
} A&lio* 2
i -
l
I
i ¡¯ Sqxrficie <m2)
I
L
I
t
1 ¡± Pr+zzkia7 du sol
!
- L&e d e la!xm (j/m%)
i
l
l - tJpe de 1aSarr (plat, billd
i - r;a+k-le1 ¨¤e l.Sbxr
1-
:/ .serris
I
I
I
I
I
E Zi& de semis (jhis)
i
- lxde Cie sfsis
ii - mz+Zriel de se;nis
1I -tqssdewis
l
1 - k¡¯J&
- - -
1
L.-
I
I
I
f
I
I
I
t
- i -
-
-
- I _
.
I
-1

- n-atiiel de rkolte
I
-tGp5df?kdtE
I
12. Evaluaticn rexkck
I
I
T1
T2
I
T3
I
T4
I P.+lic+e 3
i tilior$e 2 1 Lxale 1
1
Lcxale2
1
1
I
I
I
1
I
l
I
I
I
1
.
S..n- 1¡¯¨¦dx3ntillcn
2
-czr¨¦derxn&3xnt(m)
f
I
1
I
I
i --
I
- l-xxbre de plantes
I
I
I
__ poids humides prokit (kg)
/
¡¯I
1
r - - T - T -
- poids hunides mat. v¨¦&ale (kg) 1
1
1 --
Echantillcns
I
.
w!Pa3
I
I
- 5ixrf¨¤ce r¨¦cctlt¨¦es (m2)
--
- pl.antes/ha
--
- poids sec prc&it (kg)
--
- taux d¡¯hunidit¨¦ 1%)
,-II I
-a 1
I
1
1
- poids sec rrat. v¨¦g¨¦tale (kg)
I
- ta.~ d¡¯hunidit¨¦ (%)
I
1
-
?
??????????? ??????
? ? ? ? ? ? ? ?
?
I
. Rer&mmt mat. v¨¦g¨¦tale (lqy¡¯ha)
1
I
--
1. Ter;ps de travaxx : en minutes pw parcelle
-enrwwl:nukredepersawe
rtqxsdetravaux
-entracticnaximale:
te;psde lavU global tis il faxt q¨¦cifier en obswvaticn
la ccnstituticn de 1¡¯Cqiipe : 1 ?lLJairedeboeufs+im2rrcnoewres(uBz~)
2. Lev¨¦e ; 1 = knre ; 2= faible ; 3 = m¨¦diocre
3. Regnxper les pti4ts des tr6s &hantillcns et le i
SI5 3S2i-m ezx54Ae, c¡¯est&dire da7-6 les r~¨ºxz~ ccxxki-
ti.cns (fzhr&, endroit, etc...).
-F¡¯aire la I+X c.hose prxr les nx¨¤ti¨¨nz v¨¦&ales.
/
.
Lk fois, les ¨¦&zntillons c5&&¨¦s, peser et cakule:I-j .
pxr les diff¨¦rartes cq¨¦culaticrs).

Nom du collaborateur :
SCHEEA DE L'ESSAI
~JBSERVATIONS :
(Pr¨¦cise: en d¨¦tail toutes les contraintes li¨¦es ¨¤ la
*
culture et les appr¨¦ciatipns du paysan sur les vari¨¦t¨¦s
am¨¦lior¨¦es et locales).

II. - ? l-i A 1 1 S 1.: i. Ii T S
E !l : T U LI %
._-_ --.--_ __-- -.--..-_. . ..------
?¡¯
= f;
P a r p a r c e l l e 54m*
1
,¡®ka ~CLIC.. et t e s ¨¨ c h e
16,2kg
:2 = st
-i
= C%/h ? poudrette s ¨¨ c h e
32,4kg
2
T a = 1 Tt/h2 pc-¡®\\. .Iret te
64,5kg
= 17Okg.¡®ha F:18:27
0,540kg
T5
j .? 0 1: g / h a : ;¡¯ ¨¦ e
0, 54O!ig
1 ,080kg
1, OGOkg
111. - DISFC?:ITTF
----_-_-- -
c.
CL 106fI l
a

rre-,~Crebar¡®de dr m a l s s e r a semiSe (3i,4tn x 41213). A p r ¨¨ s
u:; rl~t.,?oy2g~ c!r- ! a ; r - c e l l e , i l y :ux-a u n l a b o u r ¨¤ p l a t f a i t p a r l e s
F 7, .- _, 4- i-
u . ; _ . :: r. 7 , 2
i _rd: ; :.]:,;p
-
rcra pic;etie, l a p o u d r e t t e e t l ¡¯ e n g r a i s
iplT,dlJ(:
e t, .r . - ? , j 5: I J ¡®cide d e s r:lteaux.
[ s-4
C¡® 0 P 1 c
du ni 7. ? 3
( z :4 - 10 )
SC f a i t a p r ¨¨ s Ia d e u x i Gme b o n n e p l u i e ,
no:.r~.al~ t?t?nt c-:i¡¯irC- Ic 15 et le 30 Juin.
L¡¯Ecartement
e s t d e 9Qcm e n t r e
1-s ligne:. !t ligrlr L l jlarcelle il0nentai?e) e t 2Eicm e n t r e paquets
(? g r a i nes.¡®;.tcc;unt
) . S uzte avant¡¯ 1.e s a r c l a g e e t l e d ¨¦ m a r i a g e , ¨¤ 3 o u 4
s t7 , -# ? i n E s , 1¡¯ ur¨¦e e s t app1ique.e s u r l e s t r a i t e e e n t s 5 e t 6 . L e sarclage-
but-toge esi, fait manuellement.
_
. -
E n
1 5 (3 7 t l a pl.c.::i¨¨re b a n d e p l u s u n e d e u x i ¨¨ m e s e r o n t s e m ¨¦ e s . sur
¡¯
I;l p~,crrii-rc
t!:+r:dc I:!:i n¡¯ajcute p l u s de p o u d r e t t e m a i s l e s d o s e s d ¡¯ e n g r a i s
s:!r l e T, e ? T6 s o n t r~~tcnues.' L¡¯abjet d e l a p r e m i ¨¨ r e b a n d e p e n d a n t l a
J
¨´euxiE-r.e ZI:~G~ est de roir l ¡¯ e f f e t rGsidue1 d u parcage. L a d e u x i ¨¨ m e
!, 7 r r!-~ , ['a I c.:.jltre > rec:e\\rra l e s c!c.z:~c. :!e p:udrettc e t d ¡¯ e n g r a i s comme
lild,C1 ,.¡¯ t;G.l:I. Jo. prTtoc -lp. cc::,. d e u x i ¨¨ m e
$j. (1 II d c Il 0 u c: p t I-n e t d c r: 0 ¡°P I-. i F J¡¯
1 ¡®e f ~IL : : .: :- ¡¯ is.0. 1 .?I: - rf= l.g~, (bande 1)
¡¯ ¡®rf.fct o r i g i n a l (tl :!;(i: 2 .

.
i
E n 1988, u n e t.roisiCrne b a II (je s e r a m i s e e n p l a c e e n p l u s d e s ¡® d e u x
a u t r e s .
L a p r e m i ¨¨ r e e t 1~: d e u x i/i>rle b a n d e ser.ont e x p l o i t ¨¦ e s S a n s r e -
nouvellement de pr 12Gre ttss (T
-/ r,
2
l ¡¯ 11)
m a i s a~:t\\c l ¡¯ a p p l i c a t i o n d e l¡¯cn-
031-1 3 s u i v r a l( p r o t o c o l e o r i g i n a l .
<i,C : la bande,
i 1 f¡¯audra h o m o g ¨¦ n ¨¦ i s e r
.,ide.
I\\I. - s c l l E t.1 A
------
Bande 1
Fande 2
1
- -
?-T----T--l---T-¡®-l-l
I
I
I
l
1
I
1
I
I
l
I
I
I
I
I
I
1
I
i
I
1 ?5 1 T3J T6j T1j T4] T2J
l
I
1
1
I
I
I
I
l
124
123
-._
122
121 123 119
- - -
1
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1
1
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I
I
I
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Il
1
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I
Il
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I
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I
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II-I--r-l
II
l
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L
I
i
1 Il 12 13 14 15 16 1 1 I I I I l -1
5,4
5,4
i-
=,41
,
i.
IV ,,
- OBSERVATIOMS : Echan t i I l
. . ..------w--m-
((1 t1 d e s o l a v a n t l a b o u r

-3-
Avec 1 ¡®aide, d u r,blll~rbolo1F!isL.e
v o i r s i 18 poudrette
- A la r¨¦colte - en1evc.r 1~s (i~.ilx l i g n e s d ¡¯ e x t ¨¦ r i e u r e t 5 0 c m s u r
chaq\\lc b o u t de parcelle (32,Ln*) e t f a i r e :
c e l l e . pre!:ez 10% d e s ¨¦ p i s a u iifsard, p e s e z - l e s e t l e s
s¨¦ct,ez. Er-cuite prenez l e p o i d s s e c , e t l e s ¨¦ g r ¨¦ n e z
- A v e c l a pa:lle.pI-v!.cz l a hauteur m o y e n n e e t s u r 2 bil-
..-
l o n s p e s e z l a p a i l l e , l a f a i r e s ¨¦ c h e r e t l a r e p e s e r
p o u r d¨¦terniner l e p o i d s s e c .
VI. - E C O N O M I E
r;;ot;rchaque annee les temps de travaux ¨¤ des p¨¦riodes critiques : Sarclage,
.
J?.J: Cette ¨¦tude
dcit encore garder un aspect Furement technique.
¡®2
.-

ANNEXE 11
.
-1¡± 21
SYSTEMES DE PRODUCTlON
ANNEE 1986
------
FEHTILISATlON MATS EN PLEIN CHAMP
_____-__ - ____ -- _-__-- -- ________.__ ---
1. - LOCALITES :
MA 0 II A
BADJIKAKI
PIDAC
__-------
HOULANDOR
TOUKARA
TENDIMANE
BOUKITINGO
I I * - BUT : Une des contraintes ¨¤ l'extension de la culture du ma?s en
---.
Basse Casamance est le probl¨¨me de fertilit¨¦. Le but de cet essai
est de pr¨¦ciser les doses d'engrais min¨¦raux ¨¦conomiques sur la
production du ma?s en plein champ.
I I I .
- TRAITEMENTS EN ETUDE
T1 = pas d'engrais (t¨¦moin)
T_, = 50kg/ha de 8:18:27 au semis et 50kgjha d¡¯ur¨¦e au sarclage .
T:
= lOOkg/ha de 8:18:27 au semis et lOOkg/ha d'ur¨¦e au sarclage
. .)
= 150kg/ha de 8:18:27 au semis et 150kg/ha d'uf¨¦e au sarclage
T4
T, = 200kg/ha de 8:18:27 au semis et 200kg/ha d'uA¨¦e au sarclage
-I
(4 semaines).
T6 = pas d'engrais de fond
120kg/ha d'ur¨¦e au sarclage (environ 4 semaines},
III. -. DISPOSITIF : C'est un bloc fisher ¨¤ 6 traitements et 2 r¨¦p¨¦ti-
tion (6 x 2).
Sur un champ de d¨¦friche r¨¦cente, d¨¦limiter douze bandes de
1Clm x 25m 1.
.
Entre deux traitements laisser
une all¨¦e de lm (voir sch¨¦ma)
T = cars engrais
1
T 2 - l,zkg de 8:18:27 au semis et1,25kg
d'ur¨¦e au sarclage
T 3 -2,EJy de 8: 18 : 27 au semis et2,sg d'ur¨¦e au sarclage
T4
= 397%
de 8:18:27 et3,Ekg
d'ur¨¦e au sarclage
T5 =3<g
de 8:18:27 au semis
%
ur¨¦e au sarclage
T6 = pas de 8:18:27
3.g d'ur¨¦e au sarclage.
Dans chaque village, ce test sera conduit au niveau de 5 paysans
differents.
. . . /, . . .

IV.
- MODE DE SEMIS ET FACONS CU
-______------.~I~------~---
L
.-TURALES
..-----e-p
- A p r ¨¨ s u n l a b o u r d e pr¨¦fi? r ience ¨¤ p l a t ,
l ¡¯ e n g r a i s d e f o n d e s t
¨¦ p a n d u e t e n f o u i a u n i v e a u l1 Ides p a r c e l l e s e t l e m a ? s (ZM-10) e s t
s e m ¨¦ ¨¤ 90cm e n t r e l i g n e s elt 25cm entre poquets (2 pines/mret soit
0,625kg d e semences/bande) s o i t 25kg/ha.
S i l e s l i g n e s d e m a ? s s o n t /plus a p p r o c h ¨¦ e s ,
i l f a u t ¨¦ c a r t e r davan-
t a g e l e s p o q u e t s .
E c a r t e m e n t e n t r e b i l l o n s
_---__------------------
E c a r t e m e n t e n t r e p o q u e t s
_ _ _ _ _ _ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
(cm)
(cm)
90
25
80
28
70
32
60
38
- D e u x s e m a i n e s a p r ¨¨ s l e 5;e*mis,
a u m o m e n t d u s a r c l a g e l e d¨¦ma-
riage d e s p o q u e t s e s t e f ¡® e c t u ¨¦ ¨¤ 1 plant/poquet
- A 4 s e m a i n e s e n v i r o n a p r 5,s l a l e v ¨¦ e ,
l e s b a n d e s s o n t s a r c l ¨¦ e s
( s o i t ¨¤ l a t r a c t i o n bovi le, s o i t m a n u e l l e m e n t ) e t l ¡¯ ¨¦ p a n d a g e
d ¡¯ u r ¨¦ e e s t f a i t . A c e m c ¡®ent, i l f a u t c o m p t e r l e s n o m b r e s d e
p o q u e t s s u r 2 b i l l o n s , I j.rcelle p r i s a u h a s a r d .
v. _-----------
-
--.------
OBSERVATIONS A FAIRE
- P r e n d r e d e s ¨¦ c h a n t i l l o n s /cile s o l a v a n t l a b o u r a u n i v e a u d e c h a q u e
t r a i t e m e n t ¡®(O-20cm) e t pi,, (rciser l e n o m d u c o l l a b o r a t e u r s u r l e
s a c h e t .
/
- N o t e r l e s pr¨¦c¨¦dents culij; I;Iraux d e l a p a r c e l l e 1 9 8 5 , 1 9 8 4 , 1 9 8 3 ,
1 9 8 2 e t 1 9 8 1 .
- N o t e r l e s d a t e s d e s actil tt¨¦s a g r i c o l e s ( d a t e d e l a b o u r , d a t e d e
s e m i s e t c . . . l e v ¨¦ e , nombi ? d e p l a n t s m a n q u a n t s . . . e t c .
- N o t e r l e s t e m p s d e traval 3 d e s a r c l a g e e t d e r ¨¦ c o l t e d e t o u s l e s
t r a i t e m e n t s .
- A l a r ¨¦ c o l t e , c o m p t e r l e ,iombre d e p l a n t e s v e r s ¨¦ e s ,
l e n o m b r e d e
p l a n t e s r ¨¦ c o l t ¨¦ e s p a r ba¡¯ de, l e n o m b r e d¡¯¨¦pis r¨¦c:olt¨¦s p a r parcel-
l e s e t Las @pis fortemen a t t a q u ¨¦ s p a r l e s o i s e a u x .
..* /. . .

V I . - RECOLTE
__-----
- C h a q u e b a n d e e s t r ¨¦ c o l t ¨¦ e e n t i ¨¨ r e m e n t e t s¨¦ear¨¦mment
- - - - - - w - - w -
- - - - m - - - M -
- L e s spathes s o n t e n l e v ¨¦ e s e t l e s ¨¦pjs s o n t p e s ¨¦ s e t c o m p t ¨¦ s
- E n s u i t e , p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t p r e n e z u n ¨¦ c h a n t i l l o n d e 10 %
d e s ¨¦ p i s s ¨¦ p a r ¨¦ m m e n t . E n s u i t e , q u a n d i l s s e r o n t s e c s , l e s ¨¦gr¨¦-
n e r e t p r e n d r e l e p o i d s d e s g r a i n e s p o u r c h a q u e ¨¦ c h a n t i l l o n
p r i s a u n i v e a u d e c h a q u e t r a i t e m e n t .
- N o t e r l ¡¯ u t i l i s a t i o n d e s s o u s - p r o d u i t s d e r ¨¦ c o l t e ( s p a t h e s - p a i l l e
- Demander au paysan l e p r i x a u q u e l i l c o m p t e r a i t v e n d r e s o n m a l s
s ¡¯ i l o n a v a i t l ¡¯ o c c a s i o n e t c o m b i e n i l s o u h a i t e r a i t q u ¡¯ o n l u i
p a y e s ¡¯ i l d e v a i t f a i r e u n e j o u r n ¨¦ e d e t a v a i l s u r l e c h a m p d e
m a ? s d e q u e l q u ¡¯ u n d ¡¯ a u t r e .
V I I . - SCHEMA
- - - - - -
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Ch~delEl?S
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2. Ilom d u c o l l a b o r a t e u r
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4. I r6f:~de r. t CU ! tural
1985 1!2$<!
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1983
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1982
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O b s e r v a t i o n s
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c¡¯est-¨¤-dire
s i 3 p e r s o n n e s o n t t r a v a i l l e d e 1 C : O O ¨¤ lL:OCl, i l f a u t n o t e r
¡®120x 3 : :
360 perslmn./parcelle.
S u r l e vi¡¯rsc, ¡®2x;.liq::z :;ui a faut
l e travail e t c o m m e n t v o u s a v e z f a i - t v o s c31c::ls.

CALCULS EFFECTIJES peur d¨¦terrniiner la production.(kg/ha) et ie rcnde-
-.---_-------v-v--..-
i:! :nt (en kg/hia)

*ESSAI D¡¯EVALUATXON DE LA NUISIBILI¡¯fE
OES RAUVAISES HERBES DU RIZ.
OBJET
Connattre la periode critique de sensibilit6 du r$t B la
concurrence
des mauvaises herbes, ceci en condition de riricul-
turc submergd de !semis direct.
DISPOSITIF ET TRIXTEPIENTS
- Plsn : blocs complets rendomnfs¨¦s
--r
- Nombre de r6petitions : 5
- Dimensions d'une parcelle ¨¦lementaire : 2,s AI x 7 m =
- Atlt!es entre parceiles : 0,OO m ; entre r&pCtitions : 1 m
- B o r d u r e : 1,s m
- S u p e r f i c i e e s s a i : 1950 m2.
TRAITEREWTS
(1); tlaintenu propre pendant les 10 premiers jours apr&s
emergence.
(2)
0
It
II
20"
0
et
¨¦mergence
13).
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.
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I s
-2-
(7). Maintenu propre ! pendant tout le cycle
(8). Maintenu proprtfl fi partir du 10 Pme jours epr&s ¨¦mergence
(9).
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20 hne 1,
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60 &me u
I,
(141, Non desherbe.
CONDITIONS DE CULTURE
- Labour superficie{l et reprise de labour (traction animale)
.
- Variete : IRlS29 c
DJ684D
- Semis : en lignes
spac¨¦es de 25 cm
- Chaux agricole : Z 10-400 kg/ha
- Fumure de base : CI¡¯ m 18.27 (NPK) 6 enrober au moment de ta
:
reprise de labour /: 200 kg/hs
- Urec : 150 kg/hs (i I deux dpendeges h 20 jours et 45 jours
spr&s semis ; trai ement contre les termites ; autres
traitements insecl
cides et fongicides B la demande ;
protection xontre
es oiseaux
- R¨¦colte et treitcl Nnt des r¨ºcottcs t s&parCment.
BESURES ET OBSERVATIONS /
l
Estimation visuelle/du pourcentage de recouvrement par
!
les adventices i lb,, 20, 30, 40, SO et 60 jours aprds
¨¦mergence.
- Recencement des esp¨¨ces edventfces pr¨¦sentes avant chaque
d¨¦sherbage et notb?ion de l'abondance - dominence
- Pofds 8 frais et & sec des adventices : par echantillon-
nage sur 4 x 0,251 e2/percelle
b 10, 20, 30, 40, SO et 60
jours rcspectiven/ent pour les trsltementr n* 8, 9, 10,
1

1 1 , 12 et 13
A te maturite
pour Les trajtements
no 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 ,
7 et 14
- E s t i m a t i o n d u n o m b r e d e telles 3/m2) b le f i n d u
tallagi?
- E s t i m a t i o n d u n o m b r e d e penicules (/m2) e t p o i d s p a r
paniculle 8 l a d m a t u r i t ¨¦ .
- Mesure de rendement en paddy : surface nette : 10,$?7,75 m
x 6 or)
- apr&s elimination d e 2 Lignes d e b o r d u r e e t u n e
b a n d e d e 0,5 m d a n s l e s e n s d e L a l a r g e u r
- P o i d s d e l a paille aprPs b a t t a g e .
LOCALISATION
- D j i b ¨¦ t o r .
SCHEMA D¡¯I#PLANTATION
tVoi r a n n e x e ) .
INTRANTS
Semences
E C¡¯ i.1, )
E n g r a i s : H P K , 4 0 k g d e 8 . 1 8 . 2 7
Azote, 30 kg d¡¯uree
C h a u x a g r i c o l e : 4 0 k g
Pesticjdes 8 F u r a d a n : S-10 k g ; Thimul 35 : 1,s 1 .
..C
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ANNEXE 13
-l-
ESSAJ D'EVALUATION DE LA SELECTIVITE
D'HERBICIDES SUR RIZ AQUATIQUE
-=s..=-
OBJECTIF
E v a l u e r l e riiveau d e to1¨¦ranc.e d u r i z #I l ¡¯ a p p l i c a t i o n
d'herbicides pour le d¨¦sherbage s¨¦lectif. Les herbicides ont
montre une efficacite acceptable lors d'essais de comporte-
ment.
SITE
Djib¨¦lor,
"Nouvelle Station".
DISPOSITIF
Plan : BLOCS c o m p l e t s randomnises
Nombre de r¨¦p¨¦titions : 5
Parcelle el¨¦mentaire : 2,OO x 7,00 m
Allhes e n t r e parcelles : 0,50 m ; e n t r e blocs : 1,00 m
Bordure : 1,SO m
Superficie essai : 42,00 m x 31,50 m.
TRAITEIIENTS
Doses
Herbicides
m.a./ha
p . c./ha
1/ Oxadiazon
a/ 1000 g
4 , 0 1
(RONSTAR 25 EiC : 250 g m.a./l)
b/ 1500 g
6,O 1
e/ 2000 g
8,0 1
2/ O x a d i a z o n - propanil
a /
500 g-1500 g
5,0 1
(RONSTAR PL :: 1009 - 300gm.a./1) b/
750 g-2250 g
7,5 1
cl 1000 g-3000 g
10,o 1
? ? ? ? ?
?

-------1-
*-.-
--..-¡±
/
1
1
-2-
31 Propani 1 Thiobencarb
/
a/
1
I
1728 g-960 g
8,0
/
(TAMARIZ
: 216-120f/L)
I
b/ 2592 g-1440 g
12,0 1
i
i
cl 3456 g-1920 g
16,O 1
4/ Bentazon - propanil
!
a/ 1440 g-2720 g
8,0 1
(BASAGRAN PL2 : 18Og-34Og/ I:i
b/ 2160 g-4080 g
1 2 , 0 1
/
c/ 2880 g-5440 g
16,O 1
51 T¨¦moin non desherb¨¦.
HODE E T E P O Q U E D ¡¯ A P P L I C A T I O N ;
1
- En post-semis, prd-lev¨¦e Cl-:Jj jours aprPs le semis) : Oxadia
j
. O x a d i a z o n (RONSTAR C E 25) i
- En post-bmergence,
au stade ;! feuilles des adventices (10 jours
apr&s semis) :
. Oxadiazon - propanil (RONSTA!
i PL)
.
Propanil - thiobencarb (TAMA<IIZ)
ri
- En post bmergence au stade 3!.& feuilles des adventices (15-20
I
1

jours apr&s semis) :
" Bentazon - propani 1 (BASAGRAI~ U-2).
L'application des herbibgdes est rbalisee par pulvCrisa-
I
tion A 300 l/ha.
I
C O N D I T I O N S D E C U L T U R E
/
- Labour peu profond et repris/e
- Semis en lignes espacbes de II,,25 m
- Variete : DJ 684 D
- Fertilisation : chaux agricobe - 1600 kglha
/
NPK - 200 kg/ de 8.18.27
Azote -
150 k pg/he d*ur&e.
. . . !

- Protection plhytosanitaire : traitement des semences, trai-
tement contre les chenilles defoliatrices et les borers
(endosulfan et carbofuran),
gardiennage contre les oiseaux.
- Desherbage compl4mentaire syst¨¦matique.
NESURES ET OBSERVATIONS
-
-
- Notation (O-9) et observation (sympt?mes) de la phytotoxicitt!
2 20 jours et Q 40 jours apr¨¦s application.
- Densite du riz apr¨¦s la lev¨¦e : 7 jours et 15 jours apr&s
semis,
- Nombre de talles par m¨¦tre carr¨¦ (mesure effectu¨¦e ¨¤ la fin du
tallage).
- Hauteur des plants de riz a la floraison.
- Rendement en paddy
: r¨¦colte sur 10,SO m2 par parcelle, apr&s
elimination d ' u n e ligne de bordure et une bande de 0,SO m d a n s
l e s e n s d e l a l a r g e u r .

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1 ¡¯ irit-r j;ent i o n rn+cania~~r!;l
apr¨¨s trait-mer:t
: n o t a t i o n v i s u e l l e -
¨¦ctie1I.e U - 9
- pOUrCentaqP d? r??~?!.1vrfin~?nt par I e s a d v e n t i c e s : a v a n t chaque
- r e l e v ¨¦ des espCi>tps pr¨¦s??tes et ric,tat i o n d ¡¯ a b o n d a n c e - dominante
a
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memes p6r i-dpc q u e
7911r i.0 rPrO1~vre~-ortt
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- e s t i m a t i o n d e 1.0 de n s i t lb
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r¨¦col. tp
- meslire
rl P.,
r f~ndf?men t :
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IJtiIP p a r
r~arr:el.b? :
21,6 tn? (apr¨¨s
. . . /

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S C H E M A D¡¯IMPLANlhllON
-
(Voi r cn artrir,Yr)
INTRANTS
-
SemPnre$ :

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ANNEXE 15
E S S A I D E D E S H E R B A G E CHIIlIQUE
D U -fiIL
T E S T D ¡¯ E F F I C A C I T E .
-=-=v
O B J E C T I F
-
-
Tester l'effet herbicide de l'association propazine-
terbuthylatine-glyphosate (A 7512) et en determiner la dose mini-
male efficace en vue de disposer d'un traitement plus performant
que 1' a s s 0 c i a t i on propazine atrazine actuellement pr¨¦conis¨¦.
DISPOSITIF
Plan : blocs complets incompl¨¦tement randomnises
Nombre de r¨¦p¨¦titions : 5
Parcelle ¨¦l¨¦mentaire : 2,40 m x 5,00 m
All¨¦es entre parcelles : 0,50 m ; entre blocs : 1,OO m
Bordure : 2,Og m
Superficie essai : 35 m x 32 m = 1125 m2.
TRAITEMENTS
Herbicides
Doses
m.a./ha
I-----v.
g.c./ha
------
1/ GESAGAD + GE:SAPRINE
(Propazine + atrazine)
a)
1 kg
lkg+l 1
b)
2 kg
2 k g + 2 1
cl
3 kg
3 kg+31
2,' A 7512
(propazine 206 g - t e r b u l i l a z i n e
1 0 6 g - g l y p h o s a t e 3 4 g)
a)
0 , 6 9 2 kg
2 1
b)
1,384 kg
4 1
cl
2,076 kg
6 L
. . . /

-2-
31 Temoin non desherbe.
Mode et epoque d'applicati 0 odes herbicides :
Les herbicides Las S:3 GD et A 7512 sont appliqu¨¦s apr¨¦s
le semis, en prd-¨¦mergence
CONDITIONS DE CULTURE
- labour superfici
1 A la charrue 3 boeufs
- reprise 3 la her e en deux passages croises
/
- semis en lignes el sipacbes de 0,9O m et en poquets espac¨¦s
de 0,50 m
- d¨¦marriage b 15 j ?lurs apr&s la lev¨¦e (pas de remplacekent
de poquets manquants)
- vari¨¦te :
sanio jii? S¨¦fa pour Sefa ; CE.90 pour Bambey
- iumure NPK : 1SC
Rglha
14.7.7
t,
1ci kg/ha
- p r o t e c t i o n p h y t c
unitaire : traitement des semences avec
le m¨¦lange insecticide-for iicide Granox ; traitement contre les
insectes ravageurs (en ca5 d'attaque).
NOTATION
- notation visuel1 .Ie de l¡¯efficacit¨¦ des traitements a 20
jours et A 40 jours apr&s
lpplication (kchelle O-9)
.
- noter (estimatic
I
visuelle) le pourcentage de recouvrement

des adventices A 20 jours IP
!
-bt 40 jours apr¨¦s application
- noter toutes le!si esp¨¦ces prCsentes et faire une notation
de leur abondance-dominani ce(20 j et 40 j>
- estimation de 1;i¡¯C¡¯ densite des adventices - comptage par
espece du nombre d'indivis
JS A l ¡¯ i n t ¨¦ r i e u r des surfaces echantillons
ddlimitees par des jets a
hasard de cerc le de 0 35,5 cm.
.*. /

- notation visuelle de la phytotoxicit¨¦ sur le nti.
B 10 jours, ¨¤ 20 joors et a 40 jours aprbs application Cechelle :
O-9)
- comptage des poquets leves B 10 jours apr&s semis.
LOCALISATION
Station de S¨¦fa.
XNTRANTS
Semences :
1,s k9
Engrais 14.7.7 : 25 kg
Ur¨¦e
: 25 kg
Insecticides Thimul 35 : 1 1.

L
: icEl
2 bi
Ii
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11
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31IC
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U
ESSAI DE DESHERBA6? CH: LIQUE DU SORGHO ET DU Mil=

ANNEXE 16
-l-
E S S A I D E D E S H E R B A G E CHIHfQlJE DU S O R G H O
T E S T D ¡¯ E F F I C A C I T E .
-=-=a
O B J E C T I F
-
-
Tester
l¡¯effet herbicide de l'association propazine-
terbuthylatine-glyphosate (A 7512) et en d¨¦terminer la dose mini-
male efficace en vue de disposer d'un traitement plus performant
que L'association alachlore-atrazine actuellement oreconis¨¦.
D I S P O S I T X F
Plan : blocs complets incompl¨¨tement randomnis¨¦s
Nombre de r¨¦p¨¦titions : 5
Parcelle ¨¦lbmentaire : 2,40 m x 5,00 m
ALL¨¦es entre parceLLes : 0,50 m ; entre blocs : 1,00 m
Bordure
: 2,00 in
Superficie essa{ : 35 m x 32 m = 1125 m2.
T R A I T E M E N T S
Herbicides
Doses
-
-
m.a./ha
-------
3 s c . / i: a
b.-------
'?/ Lasso GD (t¨¦moin r¨¦f.)
(aLachLore-atrazine)
a> -
2 1
b> -
4 L
c>
-
6 t
2/ A 7512
(propazine 206 g - terbulilazine
'106 g - glyphosate 34 g)
a)
0 , 6 9 2 k g
2 L
b>
1,384 k g
4 L
Cl
2.07¡¯6 kg
6 L
I
.
.
/

-2-
31 T¨¦moin non desherb¨¦.
Mode et ¨¦poque d'applicati <I des herbicides :
Les herbicides Las QI GD et A 7512 sont appliqu¨¦s apr¨¨s
le semis, en pr¨¦-¨¦mergence du sorgho.
C O N D I T I O N S D E C U L T U R E
- Labour superfici
1. ¨¤ la charrue ¨¤ boeufs
- reprise ¨¤ la her 8: en deux passages crois¨¦s
- semis en Lignes
spac¨¦es de 0,90 m et en poquets espac¨¦s
de 0,SO m
- d¨¦marriage ¨¤ 15
q)urs apr¨¨s la Lev¨¦e (pas de remplacement
de poquets manquants)
- vari¨¦t¨¦ : 51.69
q)ur S¨¦fa ; CE.90 pour Bambey
- fumure NPK : 150 k:g/ha
14.7.7
VI
125 Icg/ha
- protection phyto anitaire : traitement des semences avec
le m¨¦lange insecticide-fon licide Granox ; traitement contre les
insectes ravageurs (en cas d'attaque).
N O T A T I O N
- notation visuel1
de l'efficacit¨¦ des traitements ¨¤ 20
jours et ¨¤ 40 jours apr¨¨s
pplication (¨¦chelle O-9)
- noter (estimatio
visuelle> Ce pourcentage de recouvrement
des adventices ¨¤ 20 jours
It 40 jours apr¨¨s application
- noter toutes les esp¨¨ces pr¨¦sentes et faire une notation
de leur abondance-dominant
(20 j et 40 j>
- estimation de ta densit¨¦ des adventices - comptage par
esp¨¨ce du nombre d'individ s A L'int¨¦rieur des surfaces ¨¦chantillons
d¨¦limit¨¦es par des jets sui hasard de cercle de 0 35,5 cm.
y 'I c C?

- notat,ion visuelle de la phytotoxicit¨¦ sur Le sorgho
& 10 jours, B 20 jours et 3 40 jours apr¨¦s application (bchelle :
O-9)
- 'comptage des poquets lev¨¦s d 10 jours apr&s semis.
LOCALISATION
Station de S¨¦fa.
INTRANTS
Semences : 1,s kg
Engrais 14.7.7 : 25 kg
Ur¨¦e
: 25 kg
Insecticides Thimul 35 : 1 1.

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!
ESSAI DE DESHERBAG? CH
,IQUE DU SORGHO ET DU MI&

ANNEXE i7
L U T T E CHIHIQUE C O N T R E L E S I N S E C T E S NUISI.BLES D U R I Z :
E S S A I R A T I E R E S A C T I V E S x D O S E S
-
-
1 .
J u s t i f i c a t i o n - e t o b j e c t i f :
Les pertes de rendement imputables aux insectes sont en
moyenne de 15 ii ;?5 % (resultats d'essais en station). Les essais
ont montr¨¦ qut cespertespeuv¨¦nt¨ºtre r¨¦duites de fa?on ¨¦conomique par
1"utilisation opportune de produits chimiques. Le carbofuran qui
jusqu'a pr¨¦sent a donn¨¦de bons resultats servira de r¨¦f¨¦rence
pour tester un plpoduit d'introduction r¨¦cente au S¨¦n¨¦gal.
On comparera l'action de l'lsophenphos (Oftanol 10CiR) ¨¤
deux doses diff¨¦rentes a celle du traitement "standard" contre les
borers du riz au carbofuran.
2 . D i s p o s i t i f e x p ¨¦ r i m e n t a l :
C'est un bloc de Fisher comportant 8 r¨¦petitions.
Celles-ci se composent de 5 objets chacune :
TO = t¨¦moin z¨¦ro insecticide
Tl = carbofuran 8 800 g m.a./ha ¨¤ R* + 30 et R + 50
(traitement de ref¨¦rence)
T2 = Isophenphos ¨¤ 800 g m.a./ha ¨¤ R + 7 et R + 30
T3 = Isophenphos ¨¤ 450 g m.a./ha ¨¤ R + 7 et R + 30
T4 = Carbofuran a $50 g m.a./ha ¨¤ R + 7 et R t 30.
S u r f a c e de p a r c e l l e / o b j e t : 8 x 4 = 3 2 m2. L e s p a r c e l l e s
unitaires sont ind¨¦pendantes pour l'irrigation et le drainage.
*R= repiquage.
I
.
.
/

l
l
- 2 -
3 . R ¨¦ a l i s a t i o n :
l")- L o c a l i s a t i o n j: p a r c e l l e no 5 , Nouvelle S t a t i o n
2")-
Techniques cul,turales :
- vari¨¦t¨¦ :
.:f'<G .
- p¨¦pini¨¨re :I . Surface ¨¦gale ¨¤ environ 11'20' de la
surface ¨¤ repiquer, soit 64 m 2
/
/
-
densit¨¦ de semis : 125 glm2, soit
l1 8 kg de semences pour 64 m2
1.
date de semis :
.k :. 1 k! t *
fumure : N-94 unit¨¦/ha Isoit 1,92 kg de
?
?
1
l
P-54 unit¨¦/ha
I 8.18.27 POU~ 648
i
K-81 unit¨¦/ha
1 + 0,96kg uree
(pour 64 m2

- avant repic/bage :
I
, . desherbage

- les adventices sont mises
/
hors de la parcelle
I
/
= labour t¨¤
la houe), reprise et nivelage
mise en eau
- repiquage
semaines apr¨¦s le semis de la p&piniGre :
. 3 plantuleslpoquet
/
¨¦cartement 20 x 20 cm
??
?
?
?
fumure : N : 100,P : 40, K : 50
?
?
l
Epandage P,/K et 1.2N A la reprise du labour soit :
355,s g ur&e/32 m2 (ur¨¦e 45 X NI
j
284,s g superphosphate triple/32 m2 (su-
/
j,perphosphate triple 45 % P205)
l
/
266,75 g de Kc1/32 m2 (Kcl 60 X K20)
!
/
. ¡± . /

Epandage de 1/2N en deux
fo'is ¨¤ R + 30 et R + 60 soit
177,75 g urt?ei32 rn2 B chaque date.
3">- Traitements insecticides (cf. annexe 1)
--"-----I---------------
Les granul¨¦s des insecticides seront m¨¦lang¨¦s a du sabie
pour les ¨¦pandre4 plus uniformement.
(Eviter de pietiner les par-
celles dPjA trait¨¦es).
.40)- Un traitement fongicide se fera a la demande, a
i'tiinosan a 0,8 I P.C. dans 000 1 d'eau pour 1 ha.
4 . N o t a t i o n s e t pr¨¦l&vements :
- Indiquer date de semis, date de repiquage et date d'¨¦piai-
son ¨¤ 50 %. Noter La date d'apparition et I'importance des maladies.
- C'efficacit¨¦ des traitements sera mesurde ¨¤ 4 dates,
R + 20, R + 40, R + 60 et R + 80, par un pr¨¦l¨¨vement de l?0 tiges
de riz par parcelle unitaire. Ces tiges seront dissequ¨¦es ati Iabo-
ratoire et on notera pour chacune d'elles i.e stade ai- developpement,
la presence d'attaque et l'insecte en cause, ie stade de developpe-
ment de cet insecte, et la presence d'entomophage (vcir Wnnexe 111
- A maturit¨¦ on d¨¦gagera une bordure de 2 lignes dans tous
les sens, et r¨¦coltera la parcette utile pour l'estimation du
rendement. On effectuera le battage et le s¨¦chage des grains. Puis
on Pvaluera 1"humiditd et le poids de 1000 grains. On pesera ta
r¨¦cotle en grains et en pailles.
5 . R ¨¦ c a p i t u l a t i o n d e s b e s o i n s :
- semences :
8 kg de IR1529.680.3
- 1 parcelle avec 40 sous-parcelles de 32 m2 indbpen-
dantes pour l'irrigation et le drainage
- Engrais : Uree.............,......,.. =
30 kg
. . I /

sulxrphosphate triple
=
. . . . . e......
12 kg
Kcl C........*....."........,. . . . . . . =
11 kg
- Insecticides :
Furadan . . . . . . . ..*..*..*.a.*....... =
3 kg
Oftpnol . . . . . . . . . . . . . . . . . ..D Y...... =
1 kg.

I
tr
VI c3
3 L m
m c
t-0 C
l- N
c M

-6-
Annexe II
: Tableau d' ! ;daluation des traitements
Date de dissection :.........
,* ...
Traitement : ..............
Etat veg¨¦tatif :.............
8. ...
RGp¨¦tition : ..............
.~ .--
?-
Tal(es
Ta(les
Insectes trou
I
Cou en cause
Observations
:otales
3ttaqu¨¦et
--
insectef dominant :
% attaque :

-._
,
_ --- -
--_.
,._.. . .I._ -,,- , .-.,.,< _,. . . II_
-7-
Annexe III : Schema de mise en place de L'essai.
N
RI
R2
R3 . R4
R5
R6
R7
R8

l;EFT 11.1 SATl O r ; M 1 NEPALE SUR R .I Z Dk: NAi¡¯F¡¯E ( dans 1 es t)(~rifi¡±c r 1 I 16res i
_--__-- ___....- --a--...-----__._______-_
-_____..-_-----
1. .- BUT :
Definir le niveau de fertilisation mindralc Iconomiquement
---
rentable pour le riz dans les zones de nappp en milieu payse,
II. - SITES : ROUL.hNDOR,
RANDJIKAKI, PIDAC (KALOUNAYES, BLOUF, FOGNY).
-----
III. - TRAITZMENTS EN ETUDE
--c--------.---------
*1 = t¨¦moin (sans engrais)
T2 = 25kg/ha de 8:18:27 avant semis
i/8 de la recommandation
18,75k,g/ha d'ur¨¦e au sarclage
T3 = .SOkg/ha de 8:?P:27 avant semis
2/8 de la recommandation
37,5kg/ha d'ur¨¦e au sarclage
T4 = lOOkg/ha de 8:18:27 avant semis
75kg/ha d'ur¨¦e ausarclage
4/8 de la recommandation
T5 = 20Okg/ha de 8:18:27 avant semis
150kg/ha d'ur¨¦e au sarclage
8/8 de la recommandation
IV. - VARIETES EN ETUDE
-------.-----.-----
- Une am¨¦lior¨¦e
: IRAT-133
- Une locale
: Abdoulaye Mano
Toutes Ces 2 vari¨¦t¨¦s doivent ¨ºtre trait¨¦es au HC,!+ pour eviter
l'attaque des termites.
V . - DISPQSITIF EXPERIMENTAL
---_-- ----- --.-------__-
C'est un split-plot avec comme parce1 les principa Les la Qa:: i¨¦t¨¦
et parcelles secondaires les traitements.
Choisir dans IJne rizi¨¨re de nappe une superficie totale de 420m2
soit 3 Casier:s.
Chaque casier sera divis¨¦ en 2 parcelles ¨¦lemen-
taires de
2
7Om
(14m x 5m) chacune (voir schema de l'essai),
Chaque parcelle ¨¦l¨¦mentaire constitue un traitement.
Le test sera r¨¦alis¨¦ avec 5 paysans/village (nous devons pour-
suivre un objectif de 24 ¨¤ 25 essais dans les
zones).
v1* - M-oE-oE-sEMlP-_--__--_____-__________S
ET TEC?NIQUES CULTURALE
a) Labour et ¨¦pandage de l'engrais minerale
* Choisir des casiers labour¨¦s ¨¤ plat (de pr¨¦f¨¦rence); ¨¦pandre
l'engrais avant le semis sur les diff¨¦rents traitements cit¨¦s,
et veiller R ce 0\\1e les parcelles soient bien nivel¨¦es et que
l'engrais soit r¨¦parti uniform¨¦ment.
.

-
-
-
.-
-
-
- -
-
-2-
l
l e s l i g n e s ¨¤ l a dose/de lOOkg/ha o u ¨¤ l a t r a c t i o n b o v i n e
( ¨¦ c a r t e m e n t e n t r e l i g n e s 30cm)
c) S a r c l a g e e t a p p o r t djur¨¦c(engrais d e c o u v e r t u r e ) . Au m o m e n t
d u s a r c l a g e ( 2 0 - 2 5 j o u r s a p r ¨¨ s s e m i s ) ¨¦ p a n d r e l ¡¯ u r ¨¦ e s u r l e s
t r a i t e m e n t s (T2 _ T3 ,- T4 - T5) ,?t ¨¦ v i t e r d e p r o j e t e r l ¡¯ u r ¨¦ e
s u r l e s p l a n t e s a f i n / d ¡¯ ¨¦ v i t e r l e s r i s q u e s d e b r ? l u r e s .
l
L e 2 e s a r c l a g e s e f e r a 1 l a d e m a n d e ( e n c a s d e b e s o i n )
VII. - OBSERVATIORS A FAIRE (vbir fiche de r¨¦colte)
-----d------------w-
1. p r ¨¦ c ¨¦ d e n t s c u l t u r a u x 1 9 8 4 e t 1 9 8 5
2. p r e n d r e ,des ¨¦ c h a n t i l l o n s d e s o l d a n s c h a q u e c a s i e r a v a n t
l a b o u r d e s p a r c e l i e s s u r l ¡¯ h o r i z o n (O-20cm).
3 . n o t e r l e s d a t e s d e s / d i f f ¨¦ r e n t e s a c t i v i t ¨¦ s a g r i c o l e s
4. n o t e r l e n o m b r e d e jaurs d ¡¯ i n o n d a t i o n d a n s l e s p a r c e l l e s
5. n o t e r l e s t e m p s d e tiravaux d e s a r c l a g e
6, n o t e r l e s a t t a q u e s d ¡¯ i n s e c t e s e t d e m a l a d i e s ( s u r t o u t d e l a
p y r i c u l a r i o s e ) a v e c Iles t r a i t e m e n t s e f f e c t u ¨¦ s
7. n o t e r l e s d a t e s d e f/¡®l.oraison ( 5 0 %) d e s v a r i ¨¦ t ¨¦ s e t l a h a u -
t e u r * m o y e n n e d e s 3J
1 .antes ¨¤ l a r ¨¦ c o l t e
8 . a v a n t l a r ¨¦ c o l t e 311
(I I m o m e n t d e l a m a t u r i t ¨¦ ) d ¨¦ t e r m i n e r l e
I
2
n o m b r e d e panicule!
par m
9 . p a r l a r ¨¦ c o l t e d e1 i!i p a i l l e , i l f a u t p r ¨¦ c i s e r q u e l e s p l a n t s
d o i v e n t ¨º t r e sectic
31' in¨¦s a u n i v e a u d u c o l l e t , ¨¤ r a s l e s o l .
V I I I .
- RECOLTE
- w - v - . - -
R ¨¦ c o l t e z d a n s c h a q u e
traitement
3 c a r r ¨¦ s e t p o s e r l e p a d d y
e t l a p a i l l e s ¨¨ c h e ¨¤ )rart ( v o i r f i c h e d e r ¨¦ c o l t e ) .
---___-___
2 . Hauteur moyenne : prenldr-e d a n s c h a q u e c a s i e r , a u n i v e a u d e c h a q u e
t r a i t e m e n t 1 0 p l a n t e sai1 h a s a r d , m e s u r e r l a h a u t e u r d e c h a c u n e
d ¡¯ e l l e e t p r e n d r e l a mOJrenne.
3 . N o m b r e d e panicules/m2 : P r e n d r e a u n i v e a u d e c h a q u e t r a i t e m e n t
3 carrCs e t c o m p t e z l e e
i* .ombre
d e panicules d a n s c h a q u e c a r r ¨¦ e t
p o u r ensui t e c a l c u l e r II i51 moyenne.

IX. - S C f+ E FI A 1) is L ¡¯ E: :; !; A 1
_-- ---__.- --_-- ---t -.-.-
14m
X. - ECONOMIE
- - - - - - - -
1. N o t e r l e s t e m p s d e t r a v a u x * p o u r l ¡¯ ¨¦ p a n d a g e d e l ¡¯ e n g r a i s e t d e
r ¨¦ c o l t e
2. N o t e r p o u r c h a q u e t r a i t e m e n t l e s u t i l i s a t i o n s a c t u e l l e s e t p o -
t e n t i e l l e s de2
s o u s - p r o d u i t s d e l a r ¨¦ c o l t e
3. E v a l u e r l a j o u r n ¨¦ e d e t r a v a i l p a r l e p a y s a n .
* T e m p s d e t r a v a u x : l e s t e m p s d e t r a v a u x s o n t e x p r i m ¨¦ s e n minutes/par-
c e l l e :
- e n m a n u e l : n o m b r e d e p e r s o n n e s x t e m p s d e t r a v a u x
- e n t r a c t i o n a n i m a l e : t e m p s d e t r a v a i l g l o b a l m a i s i?
f a u t s p ¨¦ c i f i e r e n o b s e r v a t i o n l a c o n s t i t u t i o n d e l ¡¯ ¨¦ q u i p e a y a n t
f a i t l e t r a v a i l ( u n e p a i r e d e b o e u f + 1 o u 2 p a y s a n s ) .

!? il S U I ¡®I¡¯ R T S FER¡¯.iLI:;riiTION
D;I EIZ LIE: :i.z.??F:
__----- _--- --- . ..-.---- -Y.- -_______ - _____-___ -----
C o d e
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-
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i-:
i
t

-5-
*** Les temps de travaux sont exprimes en personne/minute/parcelle.
C¡¯est-¨¤-dire
si 3 personnes par exemple ont travaill¨¦ de 10 heures ¨¤ 12 hewes il faut
noter : 120 x 3 = 360 pers. /m.in/parcelle.

ANNEXE 19
-1. -
l.¡®analyYI;P drJ path@SySt¨¨me d
u

ri7 depiiir, 1980 a flprrnir.
d ¡®id~r>tifiPr
le<.
m a l a d i e s eristanter,d¡¯e~tim~,r
I¡¯impr~rtarrr~
¡°cnr~r~mi~~tf
dF. la
nyricr.Jtair¡¯ose (de5 trajtemcrtt? fnrlgirlc!cr ¡°II~
p r r rn i 5 rl¡¯a1Jgrncr11 er I es rendement c; de + 71 ? av~( l ¡¯ ] pP .+ -I (.(i(! :;
avec
Sc307G). l.ii r:trIJctUre r a c i a l e e t l a
compositinn cri r21r~;
p r i n c i p a l e s d e I¡¯~!8z¡¯,*~~Ic?zjo OP~;;:O~Z C a v . o n t ¨¦te p r ¨¦ c i s ¨¦ e s . I.F~I~
qpert
re d
e

virlJl.enrr ec,ttr¨¦s targe e t v a r i e d ¡¯ u n e loca(itG
i
1 ¡®ai~t r e .
Lr degrP d e resistance d ' u n mil.lier d e varii-7.6 a i-t+
@tudi& a S ¨¦ f a (C!our t e r i z p l u v i a l ) e t ¨¤ Djib¨¦lor (pour I e I i;
sLJhm9 rg¨¦) .
I ¡®ef.fet d e s t e c h n i q u e s c.ulturales (erlfnlJi?crr*ent ijc:
mat ihre orQ?niqrJP,
f
e
r
t

i

tisatinn a7nt¨¦e> sur !e d¨¦\\i~lnr~~~~rnrr.rt
dr
1.a pyricu!ar.inse a

¨¦
t
¨¦

egalement 6tudi.¨¦.
Les dif*f¨¦rer!ts r ¨¦ s u l t a t s m o n t r e n t l a n@cer-itr¡¯~ ~!¡®&~.?~![~.IPT
l a r ¨¦ s i s t a n c e m u l t i p l e a u x
d i f f ¨¦ r e n t e s maladies existsrltclq Fbt
pas s e u l e m e n t ¨¤ l a pyriculariose,
d e [F. f a i r e dany p\\:~rirt~tc
I.oca!it$s d i f f ¨¦ r e n t e s e n vue d ¡¯ e x p l o i t e r
I a
v a r i s t i 0 n d II
c-v c¡¯ * 1 <.¡¯ 1-2 i r
pst hnqbne d
e

I. 0!¡®!4,7(3P,d ¡¯ ¨¦ t u d i e r [ ¡® e f f e t d e l¡¯utilicatic>n ro*;;binir
de rrrtaines t e c h n i q u e s d e l u t t e (variPtPs x niveauy rj¡¯irbt or,< if;-
cat i o n ) povr m a i n t e n i r
Ier t a u x d ¡¯ a t t a q u e Pn d e s s o u s CI~J !-c*Ili I
¨¦conomiauc.
L a pr6srrltrj art i o n d e r e c h e r c h e ,
initiee deFuir 13Prb, :cr*tQ
dr d¡¯velopper
urle m0thodologie d ¡¯ ¨¦ v a l u a t i o n
rf!gionate d
u

df¡¯3rb
d e r¨¦sitance varietale a(Jx m a l a d i e s
sui drvra Ljar ta mi;mc ?cca-l~f,:
pcrm¡±ttrI?
d¡¯anatysfr le ni\\lpalJ et
l a s t a b i l i t ¨¦ d e l a ~.~r~~fl~cti(:r~
d e c e s variAtes.
. . . i

rr?pG t i t i c>fi'~-
:
!
(1) -.
c h a q u e
repet./lt i o n e s t divis¨¦? e n
4 grandes parcek\\ec
125
x 1 0 m = 2 5 0 m*) q u i c o n s t i t u e n t
l e s 4 n i v e a u x d ¡¯ a z o t e (IJfl -
0 N / h a
; NI = 50 N/ha ; N2 = 100 N/ha) ;
)/3=¡°50 #fAa
(21 -
c h a q u e g r a n d e parcelle o u n i v e a u d ¡¯ a z o t e e+t ¡®7 , , h -
d 1 :I i 7 6
P
pn 7

c.nuq--Darcetl- (c.. (25 x 4
m
= IfJO m7> renrP?pilt air- 1~7
doses d e f o n g i c i d e (CO = ~;~SIS f o n g i c i d e ; C l = 3 x 4 0 0 gl40(! ! rj¡¯q~w
1
h a d e Beam).
C e s 2 sous-pa/
irelles s o n t
sbnarees, a u
milieu dc I?
grande p a r c e l l e , p a r 5
ligllr?s (Pspac¨¦es de 25 cm) d¡¯une :rar.+te
rbsirtante
(I/&L 819 e n r i z i u c l t u r e ptu*~.iale s t r i c t e , JRATl33 2¡¯1
ri7iculture d e n a p p e , Dj68oB e n r i z i c u l t u r e s u b m e r g ¨¦ e u t i l ir;aplt Lj*. 5
v a r i ¨¦ t ¨¦ s d e c y c l e c o u r t ;
¡®RI529 e n r i z i c u l t u r e s u b m e r g ¨¦ e
1.: t i 1 i -
sant l e s varitit¨¦s d e c y c l e
Inoyen ; BKN6986.38.7 e
n

rizic~JI?¡®!r~
[TI ofondbfn~nt srihmergbe)~ 1-f
c o m p r e n d 3 l i g n e s ( e s p a c ¨¦ e :
(Rarafita e n r i z i c u l t u r c pi/
vari¨¦tPs d e c y c l e c o u r t ; t
OA29 p o u r l a r i z i c u l t u r e PI
(3) -
c h a q u e sous-1
taires (1,511 Y 4 m = 6 m*)
d e 4 m d e + v a r i ¨¦ t ¨¦ s ¨¤ test1
des a u t r e s p a r 3 I i g n e s (P
( s i g n a l ¨¦ e s p l u s h a u t ) .
3 .
C o n d i t i o n s d e c u l t u r e :
- s e m i s d i r e c t
- f u m u r e d e hnce A
I
1 . . I
/

I ¡®(-
-. ~IJ~~IUI~P aiot¨¦e a i n s i fractionriec :
.
riiiculture orofondemcnt submerg¨¦e :
1 / 3 A
i n II r c. ;ic' f 6 8
!pvi,r ; 213 ¨¤ 30 jours apfbs semis ;
. pour tes autres types de riziculturt : 213 ¨¤ 2C! IolJri.
apr¨¨s semis (JAS: ; 1/3 ¨¤ 40 JAs ;
.
traitements insecticides et desherbage A la demande ;
. traitements fongicides :
le ler traitement ¨¤ 7UJAS ; ie
2~ traitement end¨¦but ¨¦piaison; le 3etraitCmcnt. urlr
semaine apr¨¨s te ?e.
4 .
L e c t u r e d e s reactions a u x m a l a d i e s e t a u x a u t r e s c o n t r a i n t e s :
.---
---.._ .-
- p:riculariose fot.iaire ¨¤ noter 3 fois de mani¨¨re !het.rdom;!-
daire a partir d.es premiers sympt?mes
( n o t e r d a t e s d'annaritiorl)
suivant t'echelle O-9. Noter ¨¦galement la pyr;cu?arioce foliairc
5 I'ebauche oaniculaire.
- pyriculariose sur panicules (en TO de panicutes. malades)
a noter tous les 7 jours A partir de ['epiaison
totale.
- fl¨¦trissement des gaines suivant I'Prhelle U-9 et en
fr¨¦quence des tatles attaqu¨¦s et s¨¦vf?rit¨¦ de l ' a t t a q u e pour
i.1 nkd 1r
des
indices de maladie.
- helminthosporiose e t r h y n c h o s p o r i o s e s u i v a n t I'f;chetIe
(s-9.
- autres maladies : pourriturF des gaines en % dc I?;if\\iC~J~r¡±
m a l a d e s ;
"Rice Yellou Mott(e Virus" suivant ¨¦chelle Cl-5
- insectes :
% de coeur c mer-t s ; % de iarricutes blanche: ;
a u t r e s attaqires
. . - /

de recouvremrnt) ;
- tovicit¨¦ ferrewt
(rizieres suhmerg¨¦cs) s u i v a n t f!ctlE>IIc
o - 9 : ?OJAS ; 6OJAS ; 8OJAiS.
5.
S u i v i d e s c a r a c t ¨¨ r e s moqpho-agronomique
: !rsJde ; t a i 1. l e cip f
plante ¨¤ 30JAS ; SO-6DJAS /; 70-80JAS ; cyle semis-d¨¦but-¨¦pirli~clrr ;
7
nombre de talles/m2 ¨¤
i
I'¨¦piiaison
.; nombre de p?nicJles/m- t er1
l
m¨ºme temps qu'on fait le %jjde panicutos
mal ades) ;
,Jerse ;
(-Y! r)-
1
bl¨¦mes du col
(carence; tcI,xicit¨¦) ; d¨¦g?t5 d'r)isPaux ; dC;gc5tc de
r o n g e u r e s - P o i d s parcella
-
- - res ( c ' e s t - ¨¤ - d i r e 03¡¯ ,f.?riOt4) zr+n?
----.z
enlever des lignes de bord
r e .
-
6. -Pr6l¨¦vement d e s o l s a u
omis $ raison de 5 ¨¦chantiI(nr~- r13'
rdp¨¦tition.
Analyse : m a t i ¨¦ r e o r g a n i q u , Ntotal, P et K assimilables, Ca, Mg.
7 .
Pr¨¦l¨¨vement de feui C\\es
en debot bpiaiscn s\\rc
c '7 a q (3 e
~giff if? t ¨¦
et pour chacun des niveaux d ' a z o t e .
Si possible, analyse tJ mot\\i! i.31
8 . L o c a l i s a t i o n e t vari4tC
u t i l i s ¨¦ e s :
a) R i z i c u l t u r e p l u v i a l e
w - - w - -
b)
Riziculture-p
luviate a v e c
' :
stricte : [)jib6\\or, S¨¦f
I
a s s i s t a n c e (d'une naltEl_d'(?ju
- -
T h i a r , A f f i g n a m ,
Sapu(Gamb
e)
Djib¨¦lor, A f f i g n a m , Ebinhine
Anambb.
Vl = IRATlO
VI = IRAT133
V 2 = IRATIIZ
v2 = D j 1 2 . 5 1 9
V3 = Oj8.341
V 3 = B a r a f i t a
v4 = B a r a f i t a
v4 = IKI¡¯
VT = Se302G
V6 = 5 9 7 . 5 Du Dj11.509
v7 = 9 8 6 . 3 . :
9lJ
]RAT144

Cl- vari¨¦tes dr cycle court :
c2- ~~pjc~f~ d
e

- - - - - - - - - - - -
--^---^-
cyclze m<*y?n :
w--v
- .- - - - - _
Djihr!lor, Ebinkin'e, C o u b a n a o ,
P j i bh t 0 r ,
F tr i n k i rif I
C f?,;-
AnamhP,
Pirang (Gambie>
banao, Anambfi, Sac !(Gart,11
VI 7 TOS103
VI - @,r51.46.5
V2 - C1322.28
vz
=
IR4422.98.3
V3 = Kaulbbl
V3 = IR2071.586
V4 = IKP
v4 - 82360.8.9.5
v5 = Dj684D
V!S = BW248.1
V6 = IR934.4f&%@-)
Vb = BG?O.2
I
i
Y7 - IR54
V? = BWIOO
V8 = IET3137
~8 = K~l44
¡®J9 = ITA?i?
'~'4 = CRI022
VtO= Dj11.5@Y _
V1O=JR'l529.680.3
d) Riricutturt profonde- : DjibPlor, Coubanao
Vl
=
BKN6986.38.1
V2 = BKN6987.161
V3 = Rock5
V4 = DA29
V5 = Djabon
V6 = BW248.1
,-.
Vi
-
Adny301
~8 = IJizerait
b9 = Kumba t:dingo
VlO= 0. lhiam.
. . . !

- 6 -
Q, *
Sch6ma d e m i s e e n l a c e
- ~___~ - - - - -
--__
(
1 (¡¯ - .-I_ -¡®.-___.
R¨¦caqituiatif
d e s p e s ¨¦ El
.-- il ¨¤ f a i r e p a r esa
¡°~-_
..- -_.. - i :
- s e m e n c e s
: 24 sach
._
s (7 x 4 Y 3 = 741 dr bOq nar t¡¯nr ibtr:.
ou 1,44
,lvari@t¨¦
- e n g r a i s d e b a s e :
- - ---,------^-- 11;: sachets (4 x 3 = 12) de 2,77Cg de
51 Iper¡¯rifile
11 ; s a c h e t s (4 x 3 = 1)) rira 1,67bq rlc, ICI-¡¯
- e n g r a i s a z o t e Cur¨¦
- - - - - - - - - - - -
/
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NO = n
:
d ¡¯ u r ¨¦ e

Nl =
3
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e

0,90kg uree (¡®1/3) 4 3

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d
1,81kg (213)
N2
=
3
i.achets d e 1,81kg uree (11/3) t 3 s a c h e t :
d
3,63kg (213)
.
N3 = 3
:,achets d
e

2,71kg ur&e (Y/31
+ 3

sachFt:
d
5,44kg (2/3).

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1

CRA-D-J ib¨¦lor
Amiinagement des bolongs 1986
Bolong-SY SPRO
Suivi de la vallee de Oulampane
Effet de la pr¨¦paration du sol sur le
dessalement d¡¯un sol de tanne et sur le
niveau de submersion en amont du barrage
de Oulampane.
1- Justification et objectifs
Dans le cadre de la mise en valeur des zones s¨¦curis¨¦es ou
r¨¦cup¨¦r¨¦es en amont des barrages antisel des techniques
culturales assez performantes doivent ¨ºtre identifi¨¦es pour
d¡¯une part rentabiliser les ouvrages (barrages) et d¡¯autre part,
r¨¦pondre au d¨¦ficit de main-d¡¯oeuvre g¨¦n¨¦ralement constat¨¦ au
niveau de la r¨¦gion. En effet, la majeur partie des terres
sal¨¦es de Casamance contiennent un exc¨¨s de sodium. Les
solutions de lutte contre la remont¨¦e des eaux sal¨¦es par les
barrages anti-sel qui procurent en m¨ºme temps les besoins
hydriques n¨¦cessaires aux lessivages des sels, doivent ¨ºtre
accompagn¨¦es de techniques culturales ad¨¦quates.
C¡¯est ainsi
qu¡¯un apport d¡¯amendement pour les sols argileux pourra ¨¦viter
les ph¨¦nom¨¨nes de peptilisation et de destabilisation de la
structure, pouvant entrainer plus tard une mauvaise a¨¦ration du
milieu se traduisant par des d¨¦sordres physiologiques.
Les objectifs vi& dans cette action de recherche sont de trois
ordres :
1- Etude de l¡¯efficacit¨¦ du dessalement en comparant diff¨¦rentes
techniques culturales de pr¨¦paration du sol (iabour ¨¤ plat et
billonnage).
2- Etude de l¡¯effet de la date de semis
3- Etude des niveaux de submersion des diff¨¦rentes parcelles
am¨¦nag¨¦es afin d¡¯obtenir une meilleure r¨¦partition de la lame
d¡¯eau pour ¨¦viter de noye, le riz cipr¨¨s repiquage,
II - Traitements
~-
Trois facteurs sont combin¨¦s pour donner l¡¯ensemble des
traitements :
- Date de semis :
- Travail du sol :: TSo (t¨¦moin sans travail du sol), TSl (labour
¨¤ plat ¨¤ la traction animale > et TS2 (billonnage ¨¤ la traction
animale ou au Cayendo)
- Vari¨¦t¨¦s : VO (Etouhal) , Vl (DJ684L¡¯ et V2 (Roc:k 5).
II- Dispositif exp¨¦rimental
Le dispositif est un split split-plot arrang¨¦ en quatre
blocs al¨¦atoires complets (I,II,III,IV) avec en parcelles
principales la date de semis (D1,DZ) e Les sous-parcelles sont la
non-travaill¨¦e (TSO) ,le labour ¨¤ plat (TSl) et le billonn ;gc
(TS2). Les parcelles ¨¦l¨¦mentaires sont repr¨¦sent¨¦es par les
v a r i ¨¦ t ¨¦ s (VO,Vl,V?).

---------,._
-13
em----
-2..
-¡°¡¯
Les quatre blocs sont am¨¦naig¨¦s dans la zone situ¨¦e en amont
du barrage de Oulampane. Chaque bloc est entour¨¦ d¡¯une diguette
peu ¨¦lev¨¦e (environ 30 cm de hauteur) ex¨¦cut¨¦e ¨¤ l¡¯aide d¡¯un
cayendo.
Parcelle ¨¦l¨¦mentaire: 315 m X 5 m = 75 m2.
( V o i r s c h ¨¦ m a ) i
IV- D¨¦roulement de l¡¯essai
l- Lieu: vall¨¦e de Oulampzne
/
2- Type de sol: tanne
~
V- Observations
l.Caract¨¦ristique de chaque op¨¦ration culturale:
- Pr¨¦paration du sol-elabour ¨¤ plat,billonnage)
- Date et mode de rep4quage: distance entre les li.gnes,
nombre de graine par poquet, dat de repiquage.
2. Temps de travaux pour chaque op¨¦ration sur chaque
parcelle ¨¦l¨¦mentaire.
3. Bilan des pr¨¦l¨¦vements
- Sols:- un programme de pr¨¦l¨¨vement et d¡¯analyse
d¡¯¨¦chantillons de sol et pr¨¦vu pour d¨¦terminer ESP, CE,Eh,pH,
bases ¨¦changeables, N, P, Fe, i &l (initial et chaque 4 semaines).
- Granulom¨¦trie SUY les diff¨¦rents horizons suivant
dans chaque parcelle:
O-10 cm
I
10-20 cm
20-40 cm
50-60 cm
- Eau de nappe: gr?ce au
eseau de pi¨¦zom¨¨tres installes
dans la vall¨¦e, un suivi de
hauteur de la nappe, de la
salinit¨¦ et de son pH sera
tous les 15 jours.
- Eau de surface: la quantift¨¦, de m¨ºme que la qualit¨¦ (CE)
des eaux seront suivies r¨¦gul/iikement (bilan hydro-salin de la
vall¨¦e)
/
- Mesures agronomiques: profil cultural, hauteur plante,
tallage, rendement grain et paille, poids racinaire.
VI- Plan de l¡¯essai ( Voir pagie suivante )

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