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l.2clCU~T N. 83 I’ âB
Jan 83

A V E R T I S S E M E N T
le pr&ent rapport fait l'état d'avancement des travaux de
Recherches conduits dans le cadre du projet Technologie post-récolte
3-P-79-0066.
Ex&cut& au Centre National de Recherches Agronomiques de
Bambey, ce projet est la poursuite de la coopération en matière de Recherche
/'
entre :
. Le Gouvernementq de la République du Sénégal
. Le Centre de Recherches pour le Développement International

(C.R.D.1,) Canada
. L’Institut Sénég,alais,de Recherches Agricoles (I.S.R.A.).
Du fait du départ du chercheur responsable, le projet a connu
une période d'arrêt, du ler octobre 1980 au 30 juin 1981, mais avec l'accord
du C.R.D.I. le personnel a été maintenu afin de faciliter la reprise du

programme qui eut lieu le ler juillet 1981.
Le rapport comporte aussi.un volet financier qui fait l'état
de la gestion financière du projet,du ter janvier 1981 au 31 mars 1983.

- 1 -
RAPPEL DES OBJECTIFS DU PROJET
. . .
Le projet'3-P.-,79-OC66 a pour objectif :
. D'etablir les conditions optimales d'utilisation d'une
'. ._ unite de décorticage-mouture permettant d'obtenir un pro-
".
-'.
:
;. .
: .'..
duit comparable à celui'que donnent Tes méthodes tradi-
tionnelles de:transformation des.céréales et des legumi-
neuses à graines, donc conforme aux,gofts des populations

.:'... ..:. f. .,
sénégalaises ;' "'
.
.'
. De 'déterminer les propriétés physico-chimiques du grain
&OU de, ?a graine décortiqué te) et de la farine, étudier
* Ta stabilite de l.a,farine. ; :
.; ‘3. ;..
.,.
>
'.
;
'.
i:.
.'
. De oornpléter les données.,$echniques et économiques. d'un
système de transformation des céréales et légumineuses par
:. .':
l'&utie.des ~probl~mes~'l~& à 'son' introduction dans les
:
,vi l;jes,,
&::gros: +f,j lages,.*“: : ! T “ " " . : " ' ."'

1
PARTIE TECHNIQUE

. 3 . .
ETAT D'AVANCEMENT Dbl PROJET
/
I- INTRODUCTION’
La technologie post-récolte en g@néra? et la transformation des pro@
duits constituent un mai'llon très important dans la politique d'autosuffisance
alimentaire d'un pays, Outre son aspect socia?,non moins important, la trans-
formation des denrées alimentaires, notamment les céréales, reu@t un impact
konomique certain parce que la femme sénegalaise y consacre ufle part trës iw
portante de son temps> fonction de la taille de la famille indëpendamment de
l'époque de l'année. C'est pourquoi le Gouvernement a distribué ces derniëres
années plusieurs unités de transformation en milieu rural et on rencontre
actuellement dans ?e commerce plusieurs types de machines qui.n'ont pas et42
préalablement testes localement afin d'en estimer la fiabilité technique et
l'adaptation aux conditions du milieu. Ce projet s'est ainsi fixé pour but :
de déterminer les conditions optimales d'utilisation de
?
?*Unité de décorticage-mouture à sec des céréales et lbgumineuses à graines g
. d'étudier la stabilité! des produits ,obéenus g
. de tester en milieu réel un te? systëme afin d'en apprécier :
-' les modalités d'introduction éventuelles
- le coût d'opportunité
- l'accueil ri-;servg aux produits finis (acceptabilité -
consommation)
. d'analyser les résultats technique, konomique et s.ocial.
11 - MATERIEL DISPONIBLE
- Un moteur di&el lent LISTER de 16 i4.P à refroidissement par ea'u.
Le radiateur est une cuve en ciment reliée au moteur par deux
tubes de caoutchouc servant pour l'aspiration et le refoulement de
l'eau.
- Une dkortiqueuse HIiL THRESHER SUPPLY avec système d'aspiration du
son ;
- Un rqoulin à marteaux JACOBSON avec jeu de tamis
- U n t a m i s e u r r0écaniqbe
- Un débit-mètre pour le carburant
- un tachimëtre
- Un Ro-TAP pow l'analyse granulométrique
- Des chronom@tres

- Une machine à sceller le plastique (electriquej
- Une bascule de 300 kg de poitee
- Une balance marchande d!e 5 kg de-portée

Un bâtiment de 7 m x 10 rn d'une valeur de 1.X3.540 F &FA, terrain
exclu, abrite ce materiel et sert a ssi de maaasin d'entreposage des produits
(grains, farine, sankal; son) ainsi que de point de vente.
La valeur actuelle des immobilisations est estimée à environ cinq (5)
millions de francs CFA.
II
III - METHODOLOGIE ET RESULTATS
1
3.1. - Décorticage
Les conditions optimales du décorticage des cérealcs ayant été déter-,
rninfies dans la phase I du projat (ci'. prlcedents rapports d'activités sur le
Projet), nos éssais ont porte sur 10 décorticage mécanique à sec des graines de
soja.
La qualite du décorticage oépend de plusieurs facteurs parmi lesquels
l'humidité du grain, l'homogénite l
dz-ns les dimensions (grains calibrés ou non),
l'ouverture de l'admission des grains, la vitesse de rotation des meules, l‘a&
ration et le temps de séjour.
/
Apres des tests préliminaires, nous avons choisi trois (3) vitesses
de rotation (700 - 900 - 1100 tourwmn), un batch de 25 ki agrammes, deux (2)
temps de séjour (3 et 5 mn) et la ve,ntilation maximale,
A temps do @jour Ggal, lai (vitesse V = 700 tr/,rn se revèle être la
plus performante car on obtient l,ii? % de brisures, alars u'à 900 et 1100 tours/
minute, on a respectivement 5,44 % elt 6,21 % de brisures.
n augmentant la
durée de sejour des graines, le taux/ de brisures s'éleve rapidement : de 3 à
5 mn, il passe de 5,44 %.à 16 % a \\/ i= $00 tours/mn. Un temps de séjour inférieur
a 3 mn est insuffisant car le décortiizage n'est que partiel.
De ces premiers essais, il1 resulte que les vitesses V = 300 tours/mn
et v = 1100 tours/mn sont pratiqueme: t incompatibles avec la nature des graines
de soja car le taux de brisures est
normalement élevé, même aux temps de sejoljr
les plus courts '3 d'autre part, on o tient beaucoup de farine dans le son, sur6
tout quand les graines sont bien sèc ns. Il serait intéressant dans les pro-
chains essais de tester différents n deaux d'humiditg du grain, d'autres niveaux
de batch ainsi que la vitesse V = 55 tours/rnn afin de :nietjx degager les para-
mètres de base pour le décorticage m ranique du soja.
3.2. - Mouture
Dans les moulins 6 marteau
la qualite de la mouture et le rendemeni;
horaire dépendent de la vitesse neri hérique des marteaux, de la quantité de
grains dans la chambre de mcuturep d ?a surface du tamis et ~du diametre de ses
ouvertures, de l'espacement entre le tamis et les marteaux, de l'état des mar-
teaux et du tamis (epaisseur, usure, etc..,) et des propriétes structualo-
mécaniques des grains.

-5-
Le dispositif utilisa est une analyse factorielle a trois (3) facteurs
vitesse de, rotation des marteaux (3 niveaux : 3000 - 3300 - 3600 tous/minute),
hauteur d'admission -des grains (3 niveaux : 7-12-18 mn pour le mil et 12-18-23 mm
pour le maïs) et grosseur des mailles du tamis (4 niveaux : 0,5 9 0,7 - 1,O
1,5 mm), les autres facteurs etant considérés constants d'un traitement à l'au-
tre. Il y a donc eu 3 x 3 x 4 = 36 traitements pour chaque cér&le et 3 répéti-
tions par traitement. La quantité de graine pour chaque rêpetition a été de
quatre (4) kilogrammes et l'on a déterminé pour chaque opération le rendement
horairei,le.diamètre géométrique moyen final qui caracterise la finesse du pro-
duit; et la consommation1 spécifique de carburant (en ml/'kgj.
L'influence de la grosseur des mailles du tamis apparaît nettement
sur la finesse du produit final, le rendement horaire net et la consommation
spécifique de carburant. D'une façon gén@rale, plus le diamètre des mailles du
tamis est réduit, d'autant le diamètre geométrique moyen final des particules
est petit, le rendement faible et la consommation specifique élevée.
En effet, toutes conditions étant égales par ailleurs, 1es“acti'cns
d'impact entre les graines9 les marteaux et la paroi interne du tamis sont plus
nombreuses si l'on veut obtenir un produit fin comme la farine que si on cher-
che un produit grossièrement broye tel sankhal. Il en résulte dans le premier
cas un temps plus long et une consommation plus élevee. L'utilisation d'un
tamis dépendra naturellement du produit recherché.
La vitesse de rotation des marteaux accroît le rendement net et dimi-
nue la consommation spécifique, surtout avec les tamis 8 grosses mailles. L'in-
fluence sur la grosseur des particules est moins nette que précédemment.
,.L'influence de la hauteur d'admission sur le rendement et la consom-
mation sphcifique est trc$s nette, ce qui était d'ailleurs a prévoir. D'une
façon générale, le rendement augmente avec la hauteur d'admission, cette aug-
mentation Hant toujours fonction du tamis et de la vitesse de rotation des
marteaux. Par contre, la hauteur d'admission n'a pas d'e,ffet significatif sur
le diamètre géom&rique moyen final.
A la suite de ces essais, nous avons recommand;I les réglages suivants :
MIL SOUNA
Farine fine (Ç,l5 mm) : tamis de 0,5 mm
vitesse v = 3600 tours/minute
hauteur d'admission h = 12 BM
Farine (O,lfi mm)
: tamis de 0,7.mm
vitesse v = 3300 tous,/mn
hauteur d' admission h = 12 mm
Sankhal (0,25 mm)
: tamis de 1,5 mm
vitesse : 3300 tours/rnn
hauteur : 18 mm.
Îi1A 1 S
7
Farine,fine (0,16 mm) : tamis de 0,5 mm
= 3600 tous/minute
h=12mm
Farine (0,20 mm)
: tamis de 0,7 mm
V = 330 touslminute
h = 23 mm

Semoule )[-,21 mm)
: tamis de 1,Q mm
v L- 3500 tous/minute
h = 23 mm
'<
Sankhal I(n,23 mm)
: tamis de 1,5 mm
/
..
= 3300 tous/minute
j
/

h = 23 mm.
I
Il est Evident que ces rel:ommandations seront susceutibles de modifi-
'
cations l'orsqtie seront connus les rbsultats de l'analyse chimique des @chantil -.
lons. Il s'agira surtout de voir
qu'à quel point la vitesse de rotation des
marteaux influe sur la
du produit, l'objectif étant d'obtw i r
des produits sains de
3.3. - Fabrication de riz de mi$s
Le "riz de maïs" résulte alu broyage grossier du maïs décortiqué qui
donne des brisures olus ou moins homogènes de la grosseur approximative des
gains de riz décortique.
Moua avons teste plusieur tamis et diverses vitesses mais aucun, des
tamis disponibles Sldi” le marche ne '1 Inne entiere satisfaction car les brisures
obtenues sont tr6s petites et le ta/ : de farine élevP. 90~s avons donc fabriquE
un tamis de 4 mm qui convient parfa.~ Lement, bien qu'on obtienne diverses granu-
lométries, ce qui justifie l'utilis lion d'un tamîseur mécanique pour séparer
les divers "riz" de la fraction pul; trulente (farine, semoule9 sankhal). En
effet, la structure m+canique des CI -Gales et du maïs en particulier (surtout
les variétes à endosperme farineux) te permet pas d'obtenir uniquement des bri-
sures9 même aux faibles vitesses de botation des marteaux : il y a toujours de
la farine et de tres peti,tes brisurt ;.
De nos essais, il resulte qu'avec le tamis de 4 mm à la vitesse ,.
V = 1500 tourslininute et h = 15 mm,
es rendements en "riz'; sont les plus
élev& et la consommation spécifique plus basse, précisement on a :
gros riz (refus du ti /sis de 2,5 mm) _--- 24 % 1
moyen riz{ "

2,Q mm) Y-^-* 38 yg i
petit riz( "
!

I

1 ,5 ma) -.-mIa 16 % t 78 x
sanlchal + semoule + 1 i.rinc (pan)
WI-.. 22 % 1
La consommation sp&ifiquc 'de carburant (broyage + tamisage) est de
4,64 ml/kg, ce qui est tres salisfa. iant.
3.4. - Conservation et accepta1:i'lité des produits
Une fois la transformatior à sec des céréales résolue, se pose le
problème de leur acceptabilité par *iE1s populations concern6es ainsi que celui
de leur aptitude à la conservation, Ii:? @tait important pour nous de connaître
les paramêtres de base qui régissenIit. la transformation traditionnelle des ce-
reales car nous ne pouvions pas ignc :iYer les goOts des groupes sociaux 'a q9-i
cette innovation est destinee : cet1 ltc! connaissance du milieu rBe1 nous a permis
d'adapter les machines à ses besoin! comme l'indiquent les resultats obtenus.
:
'.

-7-
Ainsi, nous avons pu conserver dans des sachets en plastique des
produits de mouture a sec qui n'ont. subi aucune alteration physique pendant
plus de six (6) mois : ils ont conservé leurs caracteristiques physiques et or-
ganoleptiques.
Il reste â savofr st leur valeur nutritive est demeurée la r&~e
ou s'il y a eu évolution avec le temps, Il resulte donc que la farine et autres
produits obtenus par voies de transformation seche se conservent bien plus long-
temps que ceux obtenus par la voie humide, toutes conditions étant égales par
ailleurs. En effet, l'humidité accelere les processus de fermentation des pro-
duits de mouture et cette fermentation est d'autant plus rapide que les parti-
cules sont fines et la température ambiante elevée. La conservation est rendu;i
encore plus difficile du fait de l'oxydation des acides srras dont l'embryon
est tres riche. En procsdant à la transformation par voie sèche, on élimine le
principal facteur de destruction biochimique des produits (la degradation des
protéines et la reduction des lipides) : l'humidité. Le taux moyen d'humidita
que l'on obtient par voie sèche est de l'ordre de 10 % alors que la farine
issue des méthodes traditionnelles en contient plus de 35 %. D'autre part, le
dgcorticage par abrasion et aspiration du son et des impuretés débarasse le pro-
duit de la mejeure partie des facteurs biotiques de destruction trophique,
d'agression physiologique et de pollution par faune ou flore cryptogamique cos-
mopolite OU spécifique (de LUCA, Y. 19?9!,
Il a été procéde â la distribution de quelques 300 échantillons aux
populations de la zone de Bambey afin de recueillir leurs avis sur cet,& nou-
velle methode de transformation des céréales. Nous avons reçu 126 réponses. Dans
leur grande majorité, les personnes interrogees (menaggres, chefs de famille)
trouvent .les produits iQuivalents (38,l %) ou meilleurs (45,4 %) que les produi,is
traditionnels parce qu"lls se conservent mieux, donnent un rendement nettement
superieur lors de la cuisson (effet de gonFlemen~ra5isorption cileau)-
surtovïe peut. désormais disposer des 1,5 - 3 heures qui
etaient destinées TKTSZorticage et a la mouture. D'autre part, on
lp
eutJouer
sur l'acidite du couscof~s en declcnchent plus ou moins Enagidement c processus
de fermentation de la farine : pour cela, il suftit d'humecter legeremene la
f+rrne et de l'exposer au soleil le temps voulu. Ce son; 18 des avantages cer-
tains. C'est pourquoi, ii la question "Acheteriez-vous ce produit s'il était
vendu au marche ?", le "oui" a &té massif : 123 sur 126 réponses. En fait, la
menagère sénégalaise de la ville achète couramment. sa farine, voire son couscous
du.soir au-marché, dans des.conditions hygiéniques souvent douteuses, sans
parler du coût de cession; l'estimation volumetrique ou pondérale est inadé-
quate (boite de conserve) tandis que l'emballage et surtout
son
scellage
sont insuffisants'et favorisent ainsi une infestation permanente,
Pour avoir une idée plus exacte de l'acceptation des produits par
ies populations, nous avonsprocéde à la vente de quelques 400 kg. de farine et
"riz de maïs". Les 102 personnes interrogées ont donng les rgponses suivantes :
- Comment trouvez-vous le i meilleur
34 ---y 33.,33 %
produit par rapport à
i identique
44 ---- 43,14 "A:
celui que vous consom-
i moins bon
13 -:-- 12,74 %
mez habituellement 7
1 mauvais
.ll ---- 10,79 %
--
102

I -
- Quel (s) nets me
ous
i riz au poisson ---- 46
prepare ?
li riz à la viande ---
3
I riz à la sauce ----
6
P riz au lait
-.--Y 25
II divers ris ---- 6
li lakh et gneleng,~:;;
;i
B couscous
102
Toutes CES personnes sou
rient cepwdant la durée excessive de la
cuisson surtou* pour cz qui est du
iz de mals" qui consomme beaucoup d'eau,
rn&ne après trempage plus ou ;j;oins
g. C'est pourquoi nous wcommandons le
trempage et le pàssagS à la vapeur
i abregent d'une faqon appreciable le
temps de cuisson. On notera cepend
que le pourcentage IieS personnes qui on"a
trouvé le produit idîntique oti mèi
ur est plus élevé dans le premier cas :
86,5 % contre 76,s % dans le secon
as. Ceci est probablurncmt dû au fait que
les echantillons &taient distribué
ratuitement dans le prcwier cas tandis que
nous les avons vendus au second to
a nous pouvons supposer que les dernières
réponses sont plus objectivès, le
duit ayant 3% volontairement acheté. Il
est interessant d'autw part de re
or Cjtde -iCS ~W-SO~~~S qui trouvent le pro-
duit moins bon ou mauvais nc savai
pas comment proceder à la preparation
préliminaire ou avaient tout simpl
nt ignore les conseils des agents enqui?-
teurs du service. Ceci est loin d'
c neylfgcable car il souligne, une fois a.2
plus, la néassit& d'une informati
permanente à tous les niveaux et l'adapta-
tien du savoir-faire des populatio
locales : la technique pour.la technique
n'est pas concevable dans la mesur
it ~112 met en oeuvre des hommes integres
dans des structures socio-economiq
et culturelles dont il faut bien tenir
comp.te si l'on veut arriver ii des
ultats concrets et appreciés par eux.
3 . 5 . - Introduction du system c cl
--«
L'UnitS pilotu de decort i ca ge-mouture est située au Centre de la viflc
de Hambey,'dans le quartier de Leo na. Lz rois qui lu1 est devolu est d'assuwr
le ravitaillement regulier des pop Ldla tions en farine, semoule, sankha'i, riz
de maTs et son de bonne qualite, d e haute valeur nutritive, de longue conser-
vation et d'un prix acceptable pou r-ra grande majorite. 4insi donc, I'Uni'tc se
propose de substituer au systemc a CIISJ cl de travail à façon qui oblige le con-
sommateur urbain à faire plusieurs c.r ansactions (d'ou une augmentation du prix
de revient du produitjj un systeme no ~weau 0;; il n'achetera que le produit fins
et 0Y il n'aura noin:: à commercer B\\‘C c les intermediaires parasitas qui s'enri-
chissent à ses d&pcnt et aux depen S d es producteurs de basr. Une réorganisatic?
du marché des c!Males à ce niveau
I impose aussi si l'on vcift que des projets
de ce.genre aient un impact réel e t’ptositif sur le milieu. Cette tâche revient
evidemment aux. pouvoirs publics. 1 le st aussi permis do penser que le succés oc:
telles unites liberera la femme sé n$g:alaisc du pilage quotidien et eréerera
le relais tié~essaire entre le nive at familial et celui industriel.
l'unité a +té inauc$ree
2 octobre 1982 par le Préfet du Beparternent
de Bambey en presence du Directeur
I
CNWA de Bambey, Qu Rep&entant du CRDI,

des chercheurs du C!#A, des notabi
&s de la ;iille et ae la Presse.

Durant las trois !3) premiers mis de fonctiohnement de l'Unité
(octobre - novefi;brs - dgicernbre 1983) nous avons CransformP 3.335 :ig de &Gales
dont 3.317,75 kg ont Gt(ji vendus sous forme de farine, smo~le, sankhal, riz C:;:
rr;a?s et son, le restant ayant Gté offert 2 certains visiteurs nationaux et
etrangcrs sous forw d'M~antillons a 'tester. Les prix ries différents produils
ont et+? fixgs comme suit : farine .- 135 F/kg, swoulo - 125 F/kg, Sankhal -
115 F/kg, riz <ie mals - 30 F/kg et son - 25 F/kg. Ilous sonwnes partis d'une pr@-
vision annuelle de lD0 tonnes, ce qui sembla d'ailleurs excessif au vti des pu-r-
miers resultats.
ia transfomatioh des 3.335 kg a n&essite 61 litres de bas-oil, ce
qui revient à lS,W r~l/kg. Nos pr$visions portaien't sur 23 al/kg. Ceci est pro-
bablement dû à la continuile de la transformtion dans les conditions r&lles
alors eue lors de hos essais, il fallait arrcter le moteur apr$s chaque rép@ti-
-Lion et redémarrer ensuite : d.'oti une consommation d'&iwgie supericure, Il est,
donc normal que la consomration reelle soit ihf@rieure di celle enrcgistrec en
expGrinentation.
Par contrè, ?e taux de decorticage est éres élevé :. 41 18 %
C'est que les graines &tâient de trEs ;fi,auvaise qualite, c'est-à-dire WL atta-
quées, non calibrees <:t parfois avec des im;w&Gs de toutes sortes : brindill~~:s
feuilles, pierres, etc... En fait, les paysans ont tendance à vendre leurs d&
chats et les graines attaquées en debut de campagne de commercialisation et r&
server la bonne qualité pour lw- consommtion. Ils y réussident Ctl'r&ttant w
fond du sac les mauvaises graines qui, n'apparaîtront qu'au moment de la trans-
formation, Avec l"exp&ience, on arrive tout ;Je n$me ;3. d&eouvrir cette super-.
cherle nais le w-ai problhe est celre~ de la protection efficace des stocks
des paysans contrz les deprëdaxeurs.
Ainsi donc, il y a eu 3.317,75 kilogramrries de produits transformes
vendus pour l.RN transactions quimpresentent environ 3DC personws. De ces
300 personnes, uhe cinquantaine a achcte des produits une seule fois. On ob-
,tient une moyenne dc 3,2'3 kg par personne mais 1 es variations sont trGs grand25
car l'ecart-tys~ est dc: :,,78 kg et le coefficient de variaPion 2,û6.
C'est pourqucsi, nous avons divisé les ventes en 6 classes qui correspondent 8
des catégoiiics donnees dc consommateurs (taille de la faMIle, Pvènenrenc .2-x-
ceptionnel comme 1,; bapt&ie, etc...). Pour chaque classe, hous avons calculF 'ï:..
pourwtage de l'effectif et du poids,
Classti
Eff octif dzs
Poids vendu
(kg)
ventes (Xl
(%)
035 -.
1
50,74
15.,12
'1,s -
2:,5
22,50
13,7D
3
-
5,5
15,86
la,51
'6
p 10
6,34
i6,56
11
- 20
2,97
14965
21
- 100
1,59
21,46
1-a classe 21-100 kilogrammes représentr géneraïecmt les ventes rOe
son ou les achats pour &&mnent familial cxceptionwl: D'ai?leurso l'effectif
décroit tres rapidewnt 2~ partir de 4, kilogramrqes, les achats pour les besoins
normaux de la faeillc sr‘ situent dans les trois premiëres classes9 ce qui con-
firme,d'uw certaine façon,les résultats des enquêtes de G. YACIUK en 1976 2;
1977 sur la Technoloqir post-récolte en milieu paysan au SGnégal.

1 f-J -
Nous donnons ci-après les proportions des diff%wts produits dans
les ventes i
Produits
Effectif des
Poids des
Moyennes des ventes
vcnttis (X)
ventz (76)
(kg!personne)
Farine
52,33
38944
2,42
S e m o u l e
1,78
1,52
2,80
Sankhal
23,69
12,42
1,72
Riz de maïs
10979
fi,22
1,89
So?l
11,50
41,40
11,84
Quant a la regularitQ des werltes7 e Ile peut &re cons id&& comme
satisfaisante si l'on prend en camp (2 1 iensezible des 3 premiers mois9 même si
les variations journalières sont tr 1; importantos (le minimum enregistre est
2 kg alors que le maximum est 184 k :!. On a obtenu les resulLats suivants :
Hoyenne.jounnal~ère
::
45,7 k g i &art-type = 37,43 kg;CV=û,EY
tioyenne,hcbdomadaire (6 jours) ::
268,8 kg ; ecart-type = 71,6 kg ;CV=C,27
Moyenne mensuelle
=: 1.111,6 kg ; ëcart-type = 141,6 kg ;CV=O,l3
Pour CI: qui est de 1'as.p~: ,l: technique, nous n'avons eu aucun problPme
dans le fonctionnement du moteur et elles différentes machines. Il a fallu cepen-
dant nettoyer la décortiqueuse une .: ois par semaine car les graines n'etaient
pas bien sèches c.,+ le son collait a !dy: parois internes de la chambre de décorti-
c a g e .
De ces premiers resultats
on peut retenir ceci :
* La farine et le sankhal <;On”, les ;woduits les plus demandes. Il
faudra donc mettre l'accent là-dess Edi; et .eliminer la production de semoule car
les ventes sont insidnifiantes. Les ventes de riz de maïs s'annonçaient pro-
metteuses mais la matiere prcmiere
fait défaut.
* Les achats de grains d(? rront se faire avec le plus grand soin ; on
,Hliminera systematiquement les part 14PS non viables au moment m$me de l'achat.
* Les previsions de 100 t OInnes/annëc sont irrealistes pour le moment.
Il faut compter sur un maximum de 2 tonnes par moisg cc qui est parfaitement
faisable si i'Dnit& fonctionne auss le samedi apres-midi ou le dimanche matin.
Le fuizur gerant de l'Uni,?@ pourra 0 glaniser le travail d'une façon beaucoup
plus souple et wra pèut-iitre en me ure de travailler le dimanche ou/et le
samedi apres-midi en fonction de la demande et des accords qu'il aura conclus
avec ses emplo,yes.
* Les produits sont bien cceptës par les populations qui vantent
lhzur aptitude à 10 conservation et eur rp,n&ment t& El ,v@
à
la cuissw.
Certaines mgnageres nous ont affir:i
qu'elles n',ont plus ce souci de la Pans-n
formation du mil ni de son achat, c qui suppose que ce problemc etait ressenti
d"une maniere pnrticuliere, surtout pour ce qu,i est du décorticage et de 1 'ap~~w-
visionnement au niveau des villes.,

* Ce nouveau e;ystEme de commercial isat70n de la farine et autres
produits donne satisfaction surtout au niveau des citadins. 11 faut nenser i
l'étendre au niveau des ruraux en le combinant au système du travail à facon
afin de lever definltivewent le goulot d'etranglement que constitue le decor-
ticagc tant en milieu urGain que rural. Pour ce faire, il faudra reduire la
taille de la décortjqrneuse qui ne s'adapte point aux petites quantités journei-
lement transformees par les m6nagères sen$galaises. La coexistance de ces deux
systèmes permettrait d'eliminer rapidement la sequence traditionnelle qui est
anachronique et signe d'une conditjon fgminine de plus en plus mal supportée et
léverait les blocages techniques, économiques, socio-psychologiques, vojre
politiques qui freinent actuellement la consommation des cereales locales au
profit des céreales importEes et souvent déjà transformées. Il ne fai,t aucun
doute que la valorisation de la production locale entrainera la promotion des
cultures traditionnelles et facilitera dans le même temps la satisfaction de
l'objectif déclaré d'autosuffisance alimentaire.

LIJTE DU PERSONNt:L AYANT PARTICIPE
'A L'EXECUTIQtd DU PROGRAMME
a...--..*..
?----
. . (I
. -.*
PT"3 Sf$ff$$
Hyacinthe Modou MBENGJE
.
.
Chercheur responsable
Malick MBODJ
.
.

Observateur
Moctar KOUWTA
.
.

Obswvateur
Cheikh BADIANE
.
.
M&caniciw
:
kiÇixmicien
:
Ciwdhwr . / .

- 13 -
PROJET TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
3-P-79-0066
ETAT RECAPITULATIF DES
DEPENSES ùU 1 .:.1981 AU 31.3.1983
?
?
PERSOtiNfL
iYCATERIEL ET
FOUR;JITURES

TOTAL
Czrtlfie exact le prbsen? &.at arrêt& s la somme de :
QUATORZE l4ILLIOMS SEPT CENT TRENTE SEPT MILLE DEUX CENT SOIXANTE DEUX FRANCS CFA.
L'Agent Comptable Particulier
L e Directeur du CNRA BAMBEY
de 1 ‘I.S.R.A.

- 14
PWJET TEt:iNûLOCIE POST-MCOLTE
3-P-a-c)Ci66
Situation. globzile au 31/3/1983
Zyenses
1 Disponibles
I
/
i
5.51j.gI6
/
7.531.40ili
/
- 2.019.704
/
i
7.306.121
I
3.7c55.262
I
+ 3.910.859 1
t
I
i
1
/
4.380.905
/
7.W8.880
I
- 3.527.975 /
I
I
1 3.315.947
I
!
3.033.120
282.827 1I
i
I 20.914.669
/ 22.268.tA2
i
^ 1.353.993 ,
/
.

A N N E X E S
DETAIL DES DEPENSES OU PROJET
PERIODE DU 1.1.81 AU 31,3,83

- 16 -
PROJET TECHNOLOGIE POST4tECOLTE
3-P-79-0066
iM.ail des dépenses ('I/l au 31/12/81)
PERSOl'iNEL
- Ingénieur agrOnOiiN?
. Salaire du 1/7 au 31/12/81
716.116
" Charges sociales 13 "i,
93 * .p;c,
. Indemiles diverses
17 .soo
825.711
- Personnel d'Gx&zution
. Sataires du 11'1 au 31/12/81
2.020.141
. Charyes sociales 13 %
262.618
. Main-d'oeuvre twrpora~lrc
5.676
2.288.435
3.915.1~6
ENTRETIEN ET REPARATlON
- Matériel de transport
. Ch. WEBBE face. 148
105.OW
"""
" " "
.
543
58.275
"'?"
" '1 "
.
555
5.üuo
" '? "
.
caisse avance du 7/3/31
1.860
" fI . .
" 1: -<
.
2/4/81
1.860
"'1 "
" 1' . . .
.
7.5.31
3.050
.
?apa CAMARA -,'-
7/3/81
2 O!N
.
..""
"b' . .
.
9/3/83
3.000
. Hanutention facé.041/23125471
6.290
. Universel 2 Fact. 6018
1.115
. Fact. ETAPERU 21.387/AT du 31.08.81
27.681
. El fi. Iriacky iIIALLC GU UB.OÇ.81
???????
. Chaffic WEHBGZ du 15.12.81
1.300
217.931

- Naw-iel et outillage .
Ch. WEHBBE Fact. du 7/11/8U
650
?
. kiagasins CNHA
38.265
38.915
- Ikoduits divers d'entrexien
. Magasins ChRA
1.466
. A. Lèye fact. du 24/3/81
600
. WEHBBE
faet
du %8/3/81
45U
MATERIEL ET PRODUITS ijtEXPE~tIlt~Ëb!TATIC
C‘XlRI\\éITURES
'9.
- Camwant et lubrifiants
. Fiagasifls Ci1RA
372.999
. Huile acheté le 21/4/81
3.276
. Total fact. 002 59 du 22/4/81
1.000
. Total Khornbole 01/8/81
1 .oou
. Total fact. 162871 du 4/?/81
1.500
. idcbil fact. 37795 1 olü 1/12/81
13.250
393.819
- Sacherie
. Magasins CiURA
,tY . GOO
- Fournitures de bureau
. vjiagasins CdRA
21.735
420.754
TOTAL GENERAL
3.795.262
e-e _----.-
--------._
.
/

PROJET TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
3-P-79-0066
Detail des depenses (l/l au 31/12/82)
-e
PERSONNEL
.- Ingsnieur agronome
. Salaires du 111 w 31/12/32
1.765.676
* Charges sociales 13/X
229,537
. Indemnites diverses
14.000
2,0@?.213
- Personnel d'execuj:ion
. Salaires du l/l au 31/12/82
2.445.094
. Charges sociales 13 %
317.861
. Indemnités <1iverses
12.500
2.775.455
4.784.668
-
ENTRETIEN ET REPARATIOK
- iQterie1 et transuort
. WEHB&E FacL. U031
lkjJj@j
II
II
.
GO32
7 . 9 0 0
81
II
a
0037
7.500
. r;~anutention facL.042/23/27950
45.815
LI
Il
042/23/27651
.
89.171
. Nacky DIALL0 faci;. du 9/11/82
950
. P&age bac Gambie du 13illli32
800
172.464
- Matériel et outillage
. r.;a$asins CHRA
55.442
. blEHBKE fact.CIC4.1
28.750
,t
li
.
4/8/82
600
t,
,:
.
13/ltî/i32
2.l2f.i
Il
,I
.
22/1Cl82
80
92.997
265.461 -

- 1
MATERIEL ET PRODUITS D'EXPERINNTP
:ON, WURNITURES
- Fournitures de bureau
. Magasins CG#
92.095
92.095
- Carburant et lubrifianix
. Hagasins CIWA
859.985
859.985
- Sacherie
. Magasins CNRA
48.000
48.000
- Matières vegétales
. El H. Djibcl Ba fa&. du 2/8 ;2
G6.176
II
8,
.
fact. du 7/8 12
79.690
Mamour TOURE
!L
.
du 28/ '82
199.866
???
??
? ? ?
- Equipements
. Cckstrucrion Unit$ mouture
1.174.900
(5 factures tiiaradou SALL des /fi,
1/7, 5/8 et 23/8/82)
. Devès & Chaumet fact. 73568
482.105
1.657.005
a- Diverses fournitures
. LiEtiBBE fact. du 2/10/82
1 .ooo
. Achat tissu dtr 23/iC/82
450
. Couture sacs du 2%'10/82
200
. Wchbbe fact. du ZJ?lO/b?
15D
1.800
2.858.751
TOTAL GEi'i
7.908.880
iAl.
----e.----
---_-----
.-

- 20 -
PROJET TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
3-P-79-0066
Détail des depenses (l/l au 31/3/83)
PERSONNEL
- 1 naénieur aqronome
. Salaires du l/l au 31/03/:33
(dont rappel de salaire)
1.475.122
. Charges sociales 13 %
191.755
, Indemnités diverses
3.500
1.670.387
- Personnel d'exécution
. Salaires du l/l au 31/3/83
559.8113
. Charges sociales 13 %
72.774
. Indemités divwses
5.000
637,593
--
2.307.480
ENTRETIEN ET REPARATION
- idat&iel de transport
230.991
95.05d
34. 0010
65.000

425.041
WATERIEL ET PRODUITS ~)‘EXPERI,~EI~TATIO~\\E,
-.
FOURNITURES
- Fournitures de bureau
. Magasins CMRA
30.9OD
30.900
- Carburant et lubrifiants
Magasins CNRA
179.3i35
173.389
?
- Sacherie
.+\\agasins CWA
77.UOO
77.wti
- Oiverses fournitures
. pliagasins CNR
12.810
12.610
300.099
TOTAL GENERAL
3.033.12u
-.--------
---------