RAPPORT DE SYNTHESE 1982 DU SERVICE D E TECHNOLOGlE...
RAPPORT DE SYNTHESE 1982 DU SERVICE
D E TECHNOLOGlE PO!$T-RECOLTE
Par
I$mWrtheM.Mbengue
Xngénicur de Recherches
ISRA - cNRA/BAMBEy
Mai 1983
Centre National de R~~cherches Agroncmiques
debrbey

RAPWXT LX S Y N T H E S E iÇ92
I- JI~S'~~PFICJ.~~^CV ET' G3JECTLs'S CENEBAUX DU FIKGET PILGTE DE DECOR'XCAGE-MXJTURE
-- ---11--.. -a..
Liau~~ien-tati.on des rendement5 par les mGtl;!odes eulturales nouvelles
et llintroduction de ~~ari.&és plus pmductives peut poser des difficultés en ce
SelY C&E k?S F'WtC% raU.r;)entsi,res augmentero~~t 21 cause de lfinef'ficacit6 des
méthodes actuelles dz mxx.&ention, de Stock=e et de transfomation des produits
si on n'étudie pas s&iwsement la question de la prévention de ces pertes.
Un maillon pwticuli&xient important ite la phase post-ficolte est la trans-.
forrncztion des produits parx que revêtxant des aspects d'ordre econcxxique mais
surtout social. C'est un Qxwail p&ible, indépendant de la p&iode de ïta12ni\\e,
auquel la ferme S&~~~ZIIEL~S coi?sizc~ne en moyenne entre 1,s et 3 heures par $Ours
selon la taille de la smille, sur les 9 heures que requi&ent les activit&
mGnag&-w (YACIUX, G. 1977), Acblellernent au Sénégal., plusieurs types de
machines destir?zs ?l la trar&'or~~tior! des c&&aJes et légumineuses sont com-
mertxialis6s uv? peu p;-w-tout sûT;s que del; tests de fialoilité technique et dladap-
ta%ion aux conditions locales ‘aient éte efzièet&s, donc sans que l'on connaisse
lelxs conditiozs optimales drutilisation.
C'est ainsi. que ce projet s'est propose de ï
l/- &terxiner Los conditions optimales d'utilisation d'une
imite :% décor-ticage-motiture 2 sec permettant d'obtenir un produit comparable
à celui que donnent les méthoiles trÉ!ditionnelles de transformation (des cér&les
et des Ié~Ela~tsl,Erseu, donc conforme aux goûts des populati@s sénégalaises ;
2/~.- &tudier la stabiliti: des produits obtenus ;
S/- intwduire le système &XX le milieu réel. avec étude du
niveau et c!r! la moZalitX dFintrodwtion, du colt dloirgortxnite, des produits
finis, de la consommation C?E: ces produits et de leur acceptabilité par les
conso~tews ;
4/.-. ~xxXL~ser les rézultats du point de vue -tech.nique économique
et social.
- LYt. wteur diésel lent LISTER de 15 ii,P à rc~roidissement par eau,
Le radiateur est un+: cuve en ciment reliée au moteur par deux
tubes de caoutchouc servant pour lTaspirti&ion et le refoulement
de l'eau,
- Une &co~tiqyeuse II'LL WPESHIB SWFLY aveo s:@&e dlaspiration
du son ;


3
cuve~s, de l.~espacement entre le taM.s et les rr~~ixau.x, de l*&& des
r!+3%wx et du tamis @paisseur, usure, etc.. . > et des prQpriétc% st~~ctura.l.l.bmRc~
niques des grains.
Le dispositif utilis& est UTlkf analyse factorielle à tllois (3) facteurs :
vitesse de rotation des marteaux (3 niveaux : 3OOCI - 3300 - 3600 tours/mitlute),
hauteur d f admission des grains (3 niveaux : 7-12-18 ml pour le mil et 12-M-23 mn
peur le ma&) et grosseur des Wlles du taxis (4 niveaux : 0,5 - @,7 - 1,O - i,%m),
les autres facteurs Btant consid&és constants d’un traitement B l’autre. II y a
dCmceuJx3x4
= 36 traitements pour chaque cérW.e et 3 tip&itions par trai-
tement. La quantfté de graine pour chaque répktition a. éti de quatre (4) kj,lo-
gxwrrw et 1 ‘on a dktermine pour chape optkation le rendement horaire, le dica;rètre
gécktri~e moyen final qui caractérise la finesse du prcduit, et la consannati~~
spécifique de c-t (en ml/kg).
Z’influence de la grosseur des Am&lies du ternis apparait nettemr.nt sur
la finesse du produit final, le rendement horaire net et la consommation spécifique
de carbwant. D’une facon générale, plus le diattxkre dBS mailles ti tennis est r&duit,
autant le dianètre géom&rique moyen final des particules est petit, le rendamont
faible et 3x1 conscxwtation spécifique élev&.
En effet, tocttes conditions égales ailleurs, les actions dl-a& entre
Les gmines, les marteaux et la paroi interne du tkxnis sont plus no&reuses si l’on
veut obtenir un produit fin ccwrme la farine que si GUI cherche un prxxkxlt m;sikment
broyé tel le sankhti, 11 en résulte dans le premier cas un t@ws plus long et une
corwxnnation plus élevée, L’utilisation d’un tamis dépwira naturellement du produit
recherché.
La vitesse de rotation des marteaux accro4t le xw-xkznt net et diminue
la conscmnation spklfique, surtout avec les tamis à grosses mailles. L@influence
sur la grosseur des particules est moins nette que précédemment.
L~inf’luence de la hauteur d@aAmission sur le rentiemcnt et la consmtion
spécifique est trèc0 nette, ce qui était d’ailieurs & prévoir. D’un@ faqm gédirale,
le rendement augmente avec la hauteur d’&ission, cette aypncntation etani; toujours
forlction du tris et de la vitesse de rotation des marteaux. Par contre, la hauteur
dtadmission nia pas d*effet significatif sur le dIamètre gkxktriquc myen final,
A la suite de ces essais, nous avons mcmmdé les dgiages stivmits :
.Nn.J souI?A
Farine fine (0,15 mn) : tamis de 0,s mn
vitesse v -5 3600 tcxuTs/R?inute
hauteur d* admission h = 12 mn
: tanis de Q,? lim
vitesse v = 3300 tours/rni.nute
hauteur d’admission h = 12 rrm
SankhaL (0,25 rml)
: tx3d.s de 1,5 mn
vi tess’e : 3300 -tAY.m/mirlute
hauteur : 18 mn

3.3 - F'abrlcation de riz d? rnak
3.4 - 1
%rw~ation et ~acceptabifiti des produits

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7
lIlurar1t 1% -UrTxis (3) premiers mois de fonctiwiiement de l'unité
foct0bre - novembre -' jf5cembre 1982) nous avons trmsf13mB 3.335 kg de céré&Les
dont 3.X7,75 kg ont %;& vendus vmis forme de farine, semoule, sankhal, riz
de ~XC& et s0n, la restant ayant été offert & certains V%i-t;wrs nationaux et
é tr?ïgers so'.ls fcrnle d'échantillons à tester. Les prix des diff&w-&s produits
ont été fixés CO~~KE suit : Pari.ne - 135 F/kg, Semoule ah- 125 F/k&, Sankhal -
115 Ii:/%, 1%~ de maïs -" 90 F/kjs et So;i '- 25 F/kg. Nous somnes partis d'une
p&vision annuelle de 1X tonnes 1 ce qui semble d'~ai.lieurs excessif au vu
des premiers ruiisultats.
La transf'o;niztion des 3.335 kocl a necessité 6:t litres de gas-oil,
ce qui revient à 33,Oï ml./kg. Ws prévisions portaient :zur 23 ml&. Occi est
probablement dû à la sc&i.nuit~ de la transfosmcrt;i,0n wns les conditions
réelles alors que lors de nos ess:&s, il fallait arrêter le moteur apr&â
chaque tipétition et red&narrer ensuite o d'oti une corwwation d~éncrgie
supérieure. II est chx normal. qGe ha Consommation rGel.le s0i.t inférieure à
celle enregistrée en e~p&.imeMat:l.on. Par contre, le tsm< de d@corticage est
très e1eve : 41,X %. C'est que les graines staient de t.& mauvaise qualité,
c'est-&-dire t$s attaq&es, non calibrYes et p<a.rfois avec des impuretés de
toutes sortes : brindilles, feuilles, pierres, etc... En fait, les paysans
ont tendance a vendre leurs &chets et Ics graines attaquees en début de cCam+
pagne de comwrci,alisation et &server la bonne qualit pour Ieur consamaticIf 1.
Ils y reussissent en mcttc?r& au fond du sac les mauvaises graines qui rl'ap-
paraîtr0nt qu'au moment de ia transïormatlon. Avec X~ex.périence, on arrf.ve
tod de même à découvrir cotte supercherie, mais le vrai pmbleme est celui
de la protection efficw-. des stocks des prwsans contre les depsédateurs.
Ainsi eonc, 1.l y a eu J.317,75 kilogrammes de produits transf0rmGs
vendus pour 1039 t.iWnsactiWs qui représentent environ 300 personnes. De ces
306 pyrsonnes, XX ci.nqua&tinc FL achete des prwluits une seule fois. rri!
obtient une moyenne C?C- 3,29 kg par persorne ntis les variati0ns sont tr&s
grandes 0,~ l'éwrt-Qpe 6'~.,h..t de 6,78 kg er; le coefficient de variation 2,06
(206 $5). C'est po~~rquoi~, no 1:
LS av0ns rlivise les ventes en 6 classes qui carres-
pondent à des cat@ories données de consommateurs (taille de la famille,
Avènement exoepti0nnei wmme le baptèae, etc . . ) . Pour c;naque classe, nous
avons cuticules le p0u1wwt~~~e de l'effectif et du poids,
Effectif
Poids
(76)
($0 >
50374
15,12
22950
13,7O
15,EJ
î'3,sî
6,34
16,56
2,97
14,65
1,59
21,46
La cl.~~~se Zl-1OO kilogramnus rep&sente généralement 1~ ventes
de son ou les achats p0ur Événement familial exceptionnel. lItailleurs, llef-
fectif décroît tr& rapidement ,ci partir de 6 kilogramine~~, les achats pour les
besoins normaux àr la f~amille se situent dans les trois premières classes, ce
qdi conf i x-me.
d'c~~e certaine Pa$on les &sultats des enquêtes de G. YACIIJK
en 1976 et 19'77 sur la Tc0hr~ologie Post-&oltc en milieu paysan au Sénégal.

* Les chats i.32 graines dewent se faire avec !.e plus grand soin D
on el.i;n.inern syst&~&iyuement le.s parties non vj.abl.es aw *moment même de 1 1 achat.
* les tx+vi.sj.ci-x3
.
de 1GO tonnes/améc sont iirzu!~a.listc,s pour le
moment. 11 .f%aut cor9pter w.r un max%x~m de 2 tonnes par 1:10is, ce cpi est par’-
faicement %isable si 1 ~writ~ ~onciAonne wxssi Te samed;. npr&-.:n:i.di ou le
dimanche matin. Le futw g&%nt de 1 ‘Vnité pourw. organiser le travail d’une
l*açon bewcour, plus soup1.e et 533x3 peut &tre en mesure de travailler le
dimanche oujet le samedi ap&s-midi en fonction de la demande et des accotis
qt~’ il aura concius avec ses employés.
.* Les prw%rits sont bien acceptes par les populations qu; vantent
leur consewabilite ct leur rendement Yr=c
CI>~ eïeve lors de la cuisson. CerWirx2s
mémgères nous ont S-zffir2%.? qu’ell.es nlont plus ce souci de io tzz2nsform~tlon
du mil ni de son aeh&, ce qui s~.‘lppose que ce pr30bl&ne 6’ta.i t ressenti d’une
nianlère partic:uîi%x surtout pcw cc qui est du dkorticage et, de 1 I appro-
visionnement au niveau des villes.

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