REPUBLIQUE DU SENEGAL MiNISTE:!<E 311 ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MiNISTE:!<E 311 DEVtLWPFMENT RIIRAL
INZTlTUT SENEGALAIS DE RECHERCHE3 AGRICOLES
',
DiRECTION DES RECHERCHES SUR LES SYSTEMES A!;RAIRES ET L'ECONOMIE AGRICOLE
,
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F’ROJE. i

3F-84-CKW0.2 .
CREATION D'UN DECORTIQUEUR AU SENEGAL
:Xl-UATION DES TRAVAUX DE RECHERCHES AU 31 AOUT 1988
(3Èm RAPPORT INTtRIMA~RE>
Hyacinthe Modou I;BENGUE
lngénicur de Recherches
Chef du Projet
ISKA-CNRA, BP. 53 RAM3EY
PROGRAMME 'JE RECHERCHES EN PACHINISME AGRICOLE
ET TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
CENTRE NAiiONAL DE REC4ERCHES AGRONOMIQUES DE BAMBEY
(!Cl'OBRE 1988

INTROUDCTION
Le présent rapport technique, relatif au projet 3P-84-0016/02
de création d'un décortiqueur au Sénégal, projet financé par le Centre
de Recherches pour le Developpement International \\CRDI) pour un montant
de 302 537 dollards canadiens, couvre la période du ler Septembre 1987 au
31 Août 1988. Mene conjointement par l'Institut Sénégalais de Recherches
Agricoles (ISRA) et la Société Industrielle Sahélienne de Mécaniques, de
Matériels Agricoles et de ReprGsentations (SISMAR), le projet a débuté en
1985 et devait prendre fin en 1988. LIS aléas et contraintes inhérents à
tout projet n'ont cependant pas permis d'atteindre tous les objectifs fixés
au terme des 3 années d'activités du projet, même si des résultats très
encourageants ont été obtenus, notamment dans les domaines de la méth odo-
iogie d'approche, de la conception du matériel et de l'impact socio-
economique en milieu rural. C'est pourquoi, une année supplémentaire
.
est
nécessaire afin que la conception du décortiqueur soit améliorée et 1 'étude
de 5 circuits de maintenance et d'approvisionnement approfondie.
Ce rapport ne concerne que le volet exécuté par 1'ISRA.
Il comprend :
- le rappel des otrjectifs du projet
- les résultats obtenus les deux premières années
- les résultats obtenus sur la période 87-88
- et le programme pour 88-89.

- 2-
1 - RAPPEL DES OBJECTIFS DU PROJET (Volet ISRA)
.--~ --
-
L'objectif général du projet est l'étude en détail des
aspects techniques, économiques et sociaux liés à l'introduction
d'un système de décorticage à sec des céréales locales (mil, ma?s,
sorgho) dans les villages et les villes pour du travail à façon.
Plus spécifiquement, il s'agit de :
- déterminer les meilleures conditions d'opération des
décortiqueurs modèles mini PR1 et ISRA/SISMAR permettant d'obtenir
des produits conformes au goût du consommateur sénégalais ;
- étudier les différentes composantes du système de
c!Ccorticage afin de voir les interactions et les possibilités de
inodi fications ;
- ér,udier les aspects techniques, économiques et sociaux
liés à l'introduction du système en milieu réel ;
- assurer la diffusion la plus complète possible des
réstiltats du projet en relation avec les services d'encadrement.
11 - SYNTHESE DES RESULTATS DES DEUX PREMIERES ANNEES D'ACTIVITES
Les enquêtes menées en milieu rural et urbain ont montré que
le decorticage des céréales locales est encore entièrement manuel, con-
trairement à la mouture qui est largement mécanisée avec l'utilisation
de broyeurs à marteaux adaptés au grain humide. Le.décorticage constitue.
ainsi une véritable contrainte et, avec la mouture, occupe environ un
tiers (1/3) du temps que la femme consacre aux travaux de ménage et d'en-
tretien des enfants.
Les tests sur le modèle mini-PRL ont abouti à la mise au point
du modelc mini ISRA-SISMAR équipé d'un système de nettoyage et d'évacua-
tion du son par aspiration.
Les essais comparatifs entre meules en carborundum et disques
en résinoide ont montré que ces derniers sont plus efficaces dans le dé-
corticdge des petites quantités et demandent, dans tous les cas, moins
d'@nergie que IFS premiers. D'autre part, les meules sont plus onéreuses
que les disques en résinoïde.

-3-
Les essais sur les premiers prototypes ISRA-SISMAR ont permis
la r6alisation d’un modèle diffusé en 9 exemplaires en milieu rural et
urbain et apte à faire aussi bien du travail continu que du travail à
façons. LC suivi opéré a montré les points faibles suivants :
- pannes fréquentes du systEme de basculement de la chambre de
décorticage ainsi que du système d'embrayage ;
- usure rapide des disques en résinojde'à cause des petites
quat,tités traitées par fournée {batch).
Par contre, les enquêtes menées auprès des utilisatrices ont
révélé la grande satisfaction de ces dernières et le début d'activités
lucratives comme le petit commerce et les cultures légumières de contre-
saison. Le:; résultats de ce suivi de terrain ont, une fois de plus permis,
rlc wdifier la conception du modèle ISRA-SISMAR par : la suppression des
:;ystèmes de basculement et d'embrayage. La division de la chambre de déclor-
:icage en deux (2) compartiments et une réduction subséquente du nombre de
disques, et la [mise en place d'un système de vidange à volets renforcés $3~
fond de la chambre. Ces modifications devait permettre de résoudre les p,rin-
cipales contraintes rencontr6es sur le terrain.
III - RESULTATS OBTENUS SUR LA PERIODE 87-88
-
~-~
Les actions retenues pour la période 1987-88 sont :
- tests sur le nouveau modèle ISRA-SISMAR
- suivi des unités installées en milieu réel
3.1 - Tests du nouveau modèle ISRA-SISMAR
_~-~
Les caractéristiques du nouveau modèle sont les suivantes :
, fixation de la chambri- de décorticage, donc suppression
du système d'embrayage et élimination de deux (2) paliers ;
. division de la chambre dt? décorticage en deux (2) comparti-
ments comprenant chawn quatre (4) disques ;
. mise en place d'un système de vidange au fond des deux (2)
compartiments.
Ces principales innovations par rapport au modèle implanté au
niveau des unités pilotes devrait permettre :
- la réduction du !Coût du matériel ;

- 4 -
- la diminution des opérations mettant à dure épreuve la
robustesse de la machine ;
- et une plus grande longévité des disques grâce à l'augmen-
tation artificielle du volume de grains décortiqués.
Les tests ont porté sur du mil souna et sur plusieurs variétés
de maïs cultivées au Sénégal . Les résultats analytiques sont portés sur
les tableaux 1 à 5 en annexe
Les taux de décort icage obtenus sur le mil souna avec des fournées
de grains allant de 0,5 à 7 kilogrammes varient de 7,75 à 24 p. 100 paur une
vitesse de rotation de 2UOO tours/mn et un temps de décorticage de 2 minutes,
le taux minimal Ztant obtenu avec une fournée de 4 kg et le maximal avec
!1,5 kg. Avec le maTs et pour des fournées allant de G,5 à 10 kg, ces taux
Jarient de 11,6 à 25,4 p. 100 pour une vitesse de 1800 tours/mn et un tetnps
de séjour de 1 mn 30 secondes. A ce niveau également, les taux minima sont
obtenus avec des fournées de 3 et 4 kg, tandis que les maxima le sont avec
des quantités de 0,5 kg. D'une manière générale, le taux de décorticage
diminue progressivement avec l'augmentation de la fournée de grains jusqu'à
3-4 kg, puis reprend à augmenter avec l'augmentation de la fournée de grain :
lc point d'inflexion de la courbe de décorticage se situerait ainsi entre 3
et 4 kg comme pour les modèles précédemment testés. Cependant, les niveaux
mi ni ma
de décorticage ont été améliores, ceux-ci passant de 4 à 8 p. 100
pour le mil souna et de 3,6 à 11,6 p. 100 pour le maïs. De même, les taux
maxima de décorticage ont été réduits, passant de 47 à 24 p. 100 pour le mil
souna et de 27,5 à 25,4 p. 100 pour le maïs. Par rapport à ceux du précédent
prototype, les résultats de ce quatrième prototype sont donc nettement plus
intéressants et conformes aux objectifs fixés quant au taux de décorticage.
Les consommations specifiques
de carburant n'ont pas varié par
rapport aux modèles précédents.
Au bout de 15 tonnes de grains traités, le diamètre moyen des
disques était de 231,6 mm et l'épaisseur de 3,04 mm, soit des usures res-
ppctives de 8,8 p. 100 et 15,5 p. 100 par rapport aux dimensions initiales
!254 et 3,6 mm). L'examen du tableau n" 6 montre que l'usure des disques
est très homogène tant pour le diamètre que pour l'épaisseur : les coeffi-
cients de variation sont respectivement 4,3 et 1,3 p. 100.
Au VJ de ces résultats, nous pouvons dire que les modifications
apportées ont beaucoup amélioré les performances du mini décortiqueur

-5-
ISRA-SISMAR des points de vue qualité du décorticage et usure des organes
abrasifs. Quand on considère d'autre part que le coût du matériel a été
réduit avec la suppression des systèmes de basculement et d'embrayage et
la reduction des disques de IO à 8 unités, nous pouvons affirmer que nous
t
ne sommes pas loin des objectifs initialement fixes. Tout ceci reste à
être confirme par un suivi sur le terrain des nouveaux modèles commercia-
lises à très petite échelle.
3.2 - Suivi des unités en milieu réel
-
-
-
-
,Les résultats du suivi effectué sur les unités pilotes de juin 1987
à Août I988 sont consignés dans les tableaux 7 et 8 et illustrés par les dia-
grammes 1 à 10.
L'analyse du tableau no 7 montre que les quantités traitées er,
milieu rural sont en général assez faibles : elles varient de 25 à 80 kg/jour,
exception faite des villages de Khand-iar et de Keur Samba Kane qui atteignent
des moyennes journalieres allant de 100 à 150 kg/jour. La plupart des unités
travaille entre 20 et 24 jours dans le mois, soit entre 240 et 288 jours dans
l'année. Ceci donne des quantités annuelles variant de 7 à 50 tonnes suivant
les unités. une analyse plus fine des résultats fait ressortir deux types
d'unités suivant la qualité des utilisateurs et la destination du produit :
il y a les unités dites "villageoises", et les unités dites "commerciales".
- Les unités villageoises sont celles où la clientèle est presque
~-
exclusivement composée de menagères et le produit destiné à l'autoconsommation.
Les principales variations dans les quantités traitées résultent des périodes
de soudure ou d'immobilisations prolongées de la machine. Ces unités sont
ce'lles de BAILA, BAMBA TIALENE, HANDALLAYE TESSAN, KARTIACK, LAMBAYE et
MONT-ROLLAND. Elles traitent en moyenne 900 kg par mois (cf. fig. 1, 2, 4, 5,
8, Y et 10).
- les unités commerciales satisfont les besoins de la population
!ocale en matière de transformation primaire, mais traitent également avec
des cwrnerçanrs qui vendent le produit ailleurs. C'est le cas de BIGNONA,
iXJi? SAMBA KANE et KHANDIAK. Les quantités moyennes traitées sont. de l'ordre
:~e 3iXl kgimois alors que la moyenne mensuel le de toutes les unités est de
'020
A
kg/iiiois (c?'. fig.: 3, 6, 7 et 10). Les variations dans les quantités
trait.éès sont dues aux périodes de pénuries de céréales, aux immobilisations,
mais également ii l'allure de la demande en céréales locales au niveau des
centres urbains proches.

-6-
A l'exception des commerçants et de quelques particuliers qui
font tra iter des quantites dépassant parfo s la tonne, les ménages aussi
hien urbains que ruratix font decortiquer des quantités moyennes de 3-4 kg.
Ceci a une double conséquence :
- l'élevation de la consommation de carburant ;
- et l'usure rapide des disques.
En effet, les plus faibles consommations spécifiques de carburant
sont, atteintes en pleine charge, à partir de 6 kg, tandis que les plus fortes
;.onsomrnations ont lieu avec des charges de 3-4 kg qui requièrent plus de temps
;;OUI* l'obtention d'un taux de décorticage correct. D'autre part, avec les
faibles apports, les disques ne travaillent qu'avec les extrémités en con-
iact avec le grain et s'usent rapidement dans le sens du diamètre : la sur-
face abrasive est tres mal utilitée. LIZ tableau no 8 montre les usures
compa+es des disques de BIGNONA, HAMDAr-LAYE TESSAN et KHANDIAR respectivement
après 24, 4,l et 21 tonnes de grains décortiqués. A Hamdallaye Tessan où les
quantités individuelles apportées sont très faibles, la diminution moyenne
du diamètre des disques est de l'ordre de 30 p. 100 au bout de 4,l tonnes,
de grains, celle de l'épaisseur de 9 p. 100 et celle du poinds du disque de
53 p. 100. A Bignona (24 tonnes) et à IKhandiat- (21 tonnes), les diminutions
moyennes du diamètre des disques sont respectivement de 10 p. 100 et 4,6 p. 100,
celles de l'épaisseur de 11,7 et 19,2 p. 100, et celles du poids de 25,2 et
:8,8 p. 100. C'est précisément au niveau de ces derniëres unités que l'on
travaille le plus souvent sous pleine charge pour satisfaire les besoins des
commerçants. Dans ces conditions, l'usure des disques est très homogène pour
les trois facteurs considérés (diametre, épaisseur, poids).
Les principales pannes rencontrées concernent les systèmes de
basculement et d'embrayage, et le système de séparation grain-son. La forma-
tion assez.sommaire des meuniers ainsi que la qualité de l'usinage du matériel
ont souvent engendré des ruptures d'arbres et de paliers qui ont immobilisé
longtemps certaines mahhines (Keur Samba Kane, Lambaye et Hamdallaye Tessan).
Un incendie a egalement détruit le décortiqueur de Bamba Tialène qu'il a
!rallu remplace:- au bout de deux mois. Ces divers incidents qui ont émaille
la période étudiée nous, interpellent sur les impérat fs à remplir lorsquilon
veut developper une technologie destinée à un milieu dont la technicité est
encore faible. Les impératifs se résument comme suit
- formation adéquate et renouvelée des uti isateurs ;

- 7 -
- matériau et matériel de bonne facture technologique, robuste
et bon marché ;
- mise en place de circuits de maintenance et de distribution de
pièces détachées efficaces et le plus proches possibles des uti-
lisateurs. Ceci implique des visites régulières du fabricant 'sur
les lieux d'utilisation du matériel vendu.
Les calculs faits a partir des données du suivi donnent des prix
de revient du décorticage de 10 à 20 F CFA/kg. Ce sont les unités village(~ises
qui atteignent les prix de revient les plus élevés à cause des faibles quiin-
tités traitées. Il y a là manifestement une grande sous-utilisation du maté-
riel qui grève le coût réel des prestations. Vient alors la question essen-
tielle : Ce matériel est-il rentable en milieu rural ? Si l'on ne considère
-
-
que les résultats économiques obtenus après 15 mois, on serait tenté de rFj;-
pondre que le matériel n'est pas rentable dans la plupart des villages tests.
Cependant, le decorticage mêcanique est quasiment une nouveauté dans le monde
rural et parfois même urbain, et, même si les principales intéressées accep-
tent pleinement cette innovation, il y a encore des barrières psychologiques
à surmonter au niveau du noyau familial traditionnel. Il.1 en était de même
lors de l'introduction de la mouture mécanique, il y a plus d'un siècle. (Vers
1844, des industriels ont proposé d'installer des moulins à vent à Saint-Louis
afin de soulager les femmes. Les marabouts s'y opposèrent, arguant que les
femmes ainsi libérées tomberaient dans l'oisiveté et les vices y découlant.
L'objection fut jugée respectable par l'administration coloniale et les mou-
lins à vent furent prohibés jusqu'en 1957. DUUAL J. "Politique coloniale de
la France". Revue des deux mondes, Tome XIII, 1859). Il est vrai que les
temps ont beaucoup changé mais les freins psychologiques demeurent, l'homme
étant surtout jaloux de sa primauté sur le reste de la famille. Permettre en
effet à la femme de s'émanciper et de s'adonner à d'autres activités lucra-
tives signifie pour lui abendonner une grande part de son pouvoir. Les
premières enquêtes socio-économiques que nous avons réalisées au niveau des
femme s montrent que
ces dern-Eères sont très satisfaites des
services du
dérortiqueur et elles s'organisent pour une appropriation vraie et propre
de cette innovation technique : collecte des surplus de production pour la
vente du grain décortiqué, embouche bovine et ovine, champ collectif, etc.
Les études plus complè-tes devront donc être menées afin d'êvaluer
la rentabilité globale des unités de dé!:orticage, la rentabilité économique
stricto sens0 étant certes très importante mais pas le seul élément à prendre
en compte dans ce genre d'innovation. Il importe surtout de raisonner sur les
implications à moyen et long t,ermes de cette technologie.

-a-
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
-
-
-
-
Après trois (3) années d'activités, le projet a obtenu des
r!ssultats certains : mise au point d'une méthodologie pour la conception
d'un matériel adapté aux besoins de populations à faible technicité (r-e-
lations étroites et permanentes entre constructeur, chercheur et futurs
ufilisateurs), fabrication d'un matériel pouvant répondre aux besoins des
populations,
élaboration d'un modèle de suivi des unités en milieu réel.
1; convient cependant de dire que tous les objectifs ne sont pas atteints :
le matériel mis au point doit encore être perfectionné pour mieux répondre
aux exigences du milieu et des études plus approfondies sont nécessaires
pour cerner toutes les contraintes liées à l'introduction du matériel dans
le milieu aussi bien upbain que rural. Ces actions sont indispensables si l'on
veut atteindre les objectifs globaux du projet.
Les travaux future porteraient donc sur :
- les tests du dernier modèle qui sera fabriqué ;
- le suivi des unités installées au niveau des groupements de
femmes et auprès d 'opérateurs privés ;
- la définition de 1 a taille optimale des sites d'imp l a n t a t i o n
de futures unités ,
- la défitition des structures à mettre en place pour assurer le
fonctionnement adéquat du matériel tant en milieu urbain que
rural.

A N N E X E S

Tableau 1 : Décorticage mécanique à sec du mil souna (moyenne de cinq
_ ___-----
répétitions asec le decortiqueur ISRA-SISMAR N" 4.
_-__--.-__----.
/
1
/
i
I
l
/
Vitesse des
/
Temps de de- 1 Poids brut
1
Poids qrain 1 Taux de dé- 1
/ disques
i corticage
l
1 décortiqué
I corticage
1
/
( t/mn )
/
("ln)
1
(kg)
I
(kg)
1
(p. 100)
I
/
l
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- - --
I
-
-
l
l
l
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,
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1
24
l
Il
0,86
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l
/
2
l
1,?7
11,5
l
3
/
2,76
/
8
l
l
l
4
/
3,69
7,75
I
/
I
5
l
4,55
l
9
I
1

6
5,4
10
l
17
6,20
1
11,43
I
I
l
Poids brut - Poids grains décortiqués nettoyés
Ta(rx de décorticage =
Poids brut ,
Poids brut =
grai,ns décortiqués f sons

Tableau 2 :
_-----_-
Décorticage mécanique à sec du maïs synthétique C
(moyenne de 5 répétitions)
/
I
1
l
l
I
I
]Vitesse des
1 Temps de dé- 1 Poids brut
l Poids de
]Taux de dé- 1
/disques
1 corticage
1 grain décor- Icorticage
l
1
W-m!
j

(mn)
(kg)
1 tiqué (kg)
1
(p.100)
1
-----.----- ~
-
-
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-1
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1800
I
1' 30'"
075
0,382
j
23,6
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I
II
i
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/
1
0,808
1
19,2
/
II
/

I
II
12
/

/
i
,,
II
1
1,680
16
I
1
/
l

3
2,535
15,5
/
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II
/

4
3,335
16,6
1
Il
l
II
15
4,072
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I
l
/
If
II
/
l
4,870
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l
I
l6
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I
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I
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Tableau 3 :
--~
Décorticage mécanique à sec du maïs J.D.B.
(moyenne de 5 répétitions)
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---
I
.
l-----
l
/ Vitesse des
/ Temps de dé- 1 Poids brut
1
Poids de
ITaux de dé- 1
1
disques
1
corticage 1
I grain décor- Jcorticage
1
/
(tr/mn)
i (mn)
1

h)
I tiqué (kg) 1
l
(P. 1001 i
l
I_----
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1--
l-
l
/
1800
/
0,378
l
24,4
l
II
/
0,812
;
18,8
1,672
16,4
2,497
16,8
II
14
3,312
17,2
II
4,112
17,8
/

5
II
II
1
/
/

6
/
4,925
17,9
j
l
/
I
/
____ --_-_-.-- .l---. --.-.-----A-
j_
-... _---/-

.
Tableau 4 :
___. --_.
Décorticage mécanique à sec du maïs E.V.C.B (moyenne de 5 répétition
_. .___ .-- __.__. -----._--..- _-_---.-
j
l
I
/
I
1
Vitesse des
1
Temps de dé- 1 Poids brut
/Poids de grainlTaux de décor-l
1
disques
1

corticage
1
/décortiqué
Iticage
I
1
(tr-/mn)
mn)
l
(kg)
/
Dg)
1
(P. 100) /
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l
1
/
1
/
l
1800
/
1' 30 " /
0,5
/
0,373
25,4
I
II
0,805
19,5
l

1
!
/
II
1,710
/

2
14,5
/
/
2,588
13,7
/

3
l
/
3,522
I
4
12
l
/
,
4,350
/

5
13
I
l
5,270
12,08
/

6
I
/
l
6,028
13,9
I

7
I
/
6;967
12,9
l

8
l
7,828
13
/
;

y
/
I
8,787
12,l
l
l
10
l

Tableau 5 :
_.~ ..- --_
Décorticage mécanique à sec du valis E.V.C.J.
(moyenne de cinq rt?pétitions)
-.--- .-.-.-. -~--_--
-------
--------
I
,
--
l
/
I
t
1 Vitesse des
~
Temps de dé- ; Poids brut
1 Poids décor- ; Taux de dé- i
i
disques
i
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/
(tr/mn)
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(mn)
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j
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0,382 ,
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I
I
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II
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5
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I
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13,2
/
I
I
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/
/
/


10
13,5
/
/
l
8,653
I
-~----.--~__~~~-
l
- -
-
-

Tableau 6 :
~--.--
Ustire des disques du 4ème prototype ISRA-SlSMAR après 15 tonnes
de grains (mil souna et maïs)
l
/
Diamètre (mm)
Epaisseur (mm)
/
i
_._. ___-._--- ._.._ ---_-.-_~ __--_ IL---.--~
I
/
/
initial
1
I
l
/
Fina'
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I
l
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l
254
1
228
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/
229
1
,
l
9,84
l


13
1

16,67
I
229
Y,84
j
"
3,~
'
11,ll '
/
/
j
4
j

u
I
237
6,70
/
"
/
3
1 lb,67
1
8,66
1
u
392
l

11,ll
I
8,66
i
u
238
j
22,22
/
8,66
/
u
3
1
16,67
1
7,87
/
'
391
1
13y8g
/
I
I--
I
8,81
1
3,6
3,04
1 15,56
j
l
0,13 /
I
I
4,28 1
/

l-
U
a
.
P
W
CD
CO
--
--
‘-.
-
-_

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-
L
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s

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-

1
D I 0
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-

-
_

Y
03
-
_

-
_

-

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-

N
---
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-
w
-

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_

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-

-_
-

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-

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-

--
-_


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-.

__.

__
/-
-
-

Tableau 8 : Usure des disques en résinoïde dans trois (3) unités pilotes
~~~-.
-
, !! Position du !
I
BIGNONA
H. TESSAN
/
/
/disque à par-
(24 tonnes);
(4,l tonnes)
KHANDIAR (21 tonnes) i
/
_-
.~. -
-
/tir du côté
l
-1
;
Diamètre

;
Epaisseur j Poids

I
Diamètre j Epaisseur i Poids

'Diamètre
!
Epaisseur ;

Poids
;
'moteur
(
I
mm)
1
(mm)
j
w

j
tmm)

(9)
!
!mm)

/
/
i (mm)
(
w

i
-~~
I
‘-
bp- --i--
I
/
1
2 2 9
3,4
287,6
/
202
/
3,1
I
215,4

I
240
l
278
I
l
!

/
/
/
2
230
.3,2
275,l
/
159
l
3
;

130,9
/
243
l
2,8
/
300
I
/
l
3
232
393
/ 299,7
l
164
I
3,3
r
142,7
/
242
I
/

2,9
I
300
/
I
4
q-39
L3‘
3,3
'
2Y5,7
j
162
l
3,3
:140
!
243
!
.
l
/
2,9
;
296,9
1
I
I
5
230
3,2
1 28931
/
166
/
3,3
i

149,9
;
243
2,g
303,4
;
/
6
235
3
I 287,1
I
174
l
3,3
/
i
163,4
i
244
/
3,l
330,3 i
I
7
225
3'1
24622
'
174
I
3,3
l
162,6
i
243
I
3
305,2
/
I
I
/
8
228
372
274,3
l
175
j
324
1 167,6
1
243
2,9
308,2
/
9
228
3
266,4
/
180
/
3,5'
i 180,i
I
240
i
2,8
280,8
1
l
!
l
I
10
224
3,1
249
j
227
1
3,2
'
278,l

243
3
306
l
1
l
1
!
/
l
-1
l
I
r
1
I
/
ii
229,4
3,18
/

277,OZ
1
178,3
1
3,27
i 173,08
l
242,4
I
2,91
300,58 i
I
I
0-
3,4
0,13
i
18,5
i
21,oz
j
0,14
1
44,oz
i
1,35
j
0,l
I
I
/
i
CV

1
1,5
491
l
6,7
l
1138
1
4,3
3,4
I
25,4
1
076
I
_ _
.-.----
-
-
/ Usure (p.100) I
9,7
j 11,7
25,2
'
29,8
9,2

I
-
I
I
I
I
53,3
/
4,6
19,2
/-
18,8
I
Usure =
état initial - état final x
-~
100
état initial

F I G . I _ EVOLU-I’ION D E S UUAN-I-I I”ES M E N S U E L L E S
DECORTIQUEES DE JUIN 87 A AOUT 88
S I T E D E BAILA
M O Y E N N E M E N S U E L L E
= 758 Kg
E C A R T T Y P E
= 426 Kg
COEFFICIENT
DE VARIATION
=
5 6 . 2 p.100
MOYENNE JOURNALIERE
f
35 Kg
8001
6 0 0 1
Y
3 0 0 0
2 0 0 0
1 0 0 0
8 0 0
6 0 0
IMOYENNE MENSUELLE
-----.
400
200

F t G . 2 _ EVOLUTION D E S QUANTITES MENSUELLES
DECORTIQUEES DE JUIN 87 A AOUT 88
S I T E D E B A M B A
T I A L E N E
MOYENNE MENSUELLE
= 1090 Kg
E C A R T - T Y P E
7 6 0 . 6 Kg
COEFFICIENT DE
VARIATION
=
40. 7 P. 100
MO YENNE
JOURNALIERE
=
80 Kg
8 0 0 1
6000
3 0 0 0
2 0 0 0
---
MOYENNE
MENSUELLE
-
-
-
-
-
-
-
1 0 0 0
8 0 0
6 0 0
4 0 0
ma%*

F I G . 3 _ E V O L U T I O N D E S UUANTITES M E N S U E L L E S
DECORTIQUEES DE JUIN 87 A AOUT 88
S I T E D E B I G N O N A
M O Y E N N E M E N S U E L L E
= 1 0 7 0 K g
E C A R T - TYPE
= 1670.3Kg
C O E F F I C I E N T DE
V A R I A T I O N :
11 P. 100
WOYENNE J O U R N A L I E R E
:
1 7 0 K g
8 0 0 0
6 0 0 0
5 0 0 0
Y
VI
-----
MOYENNE
MENSUELLE
.------
;4 0 0 0
3 0 0 0
2 0 0 0
1 0 0 0

FIG. I- EVOLUTION DES QUANTITES MENSUELLES
DECORTIQUEES DE JUIN 87 A AOUT 88
SITE
D E H A M D A L L A Y E
TESSAN
,
MOYENNE
MENSUELLE
c 765 Kg
E C A R T - T Y P E
= 3 5 2 . 2 K g
COEFFICIENT DE VARIATION
z
1 6 p . 1 0 0
MOYENNE
JOURNALIERE
Z
3 5 K g
6 000
5000
hooa
Y
2 0 0 0
1ooc
0oc
6 0 C
boa
T-m-

FIG. 5, E V O L U T I O N D E S Q U A N T I T E S MEiNSUtLLLb
D E C O R T I Q U E E S D E J U I N 8 7 A A O U T 8 8
S I T E D E K A R T I A C K
MOYENNE
MENSUELLE
=
5 5 3 ug
ECART
- T Y P E
=
373 Kg
C O E F F I C I E N T D E
VARIATION
=
67. 5 p. 100
MOYENNE
MENSUELLE
:
25 Kg
6 0 0 0
1 0 0 0
ZOOC
1 0 0 0
600
l
60C
MOYENNE
MENSUELLE
---w-_
4 OI
.a CII
-t
t-i--r.-~,-
I

F I G . ~ - EVOLUTION DES UUAN I I I ti.5 MtLNSUtLLES
DECORTIQUEES DE AOUT 87 A JUIN 88
S I T E D E K E U R
S A M B A K A N E
MOYENNE
MENSUELLE
= 2 2L2 Kg
ECART . TYPE
1 3 5 6 K g
C O E F F I C I E N T D E
VARIATION
i
60, 5 p. TO0
MOYENNE
JOURNALIERE
z
9 5 K g
600C
5 0 0 0
LOO 0
MOYENNE
MENSUELLE
-p--p_
.-----
2 0 0 0
1000
800
6 0 0
LOO
2 0 0
I

FIG. 7s LVULU 1 IlIN DES UUAN t ii t2 Mt-NSUtLLtLS
DECORTIQUEES DE AOUT 87 A AOUT 88
S I T E D E K H A N D I A R
MOYENNE MENSUELLE
= 2.800 Kg
ECART - T Y P E
= 1.731 .3 Kg
COEFFICIENT
DE
VARIAT1 ON
=
6 1, 9 P. 100
MOYENNE
JOURNALIERE
2
140 Kg /JOUR
600
50 OI
4000
Y
MOYENNE MENSUELLE
-P-m
---
--
2 0 0 0
1 0 0 0
8 0 0
600
400
2 0 0

F I G . 8 , E V O L U T I O N D E S UUAN 11.1 ii.5 MLNSUtLLt3
DECORTIQUEES DE JUILLET 87 A AOUT 88
S I T E D E
L A M B A Y E
MOYENNE MENSUELLE
=
9 3 0 K g
ECART - T Y P E
=
450, 5 K g
COEFFICIENT
DE VARIATION
= 46 . 6 p ‘100
MOYENNE JOURNALIERE
z
L5 K g
6 OO(
500(
- LOOO
y”
3 0 0 0
2 0 0 0
1 0 0 0
MOYENNE
MENSUELLE
------
---
6 oa
600
400
1 I I Ii
T--I
2 0 0
t

m&VOLUTiON DES QUANTITES MENSUELLES
DECORTIQUEES DE AOUT 87 A AOUT 88
S I T E D E M O N T - R O L L A N D
MOYENNE MENSUELLE
= 6L6 Kg
ECART - T Y P E
= 3 2 1 . 2 K g
COEFFICIENT DE VARIATION
=
L9, 7 9 100
MOYENNE
JOURNALIERE
Z
35 Kg
6 0 0 0
5 0 0 0
L ooc
2000
1 0 0 0
I O C
MOYENNE
M E N S U E L L E
-
-
6 OC
A
-
-
-
-
L o c
I . li I I
r-ir-
2oc