AD/MS REPUBLIQUE DU SENEGAL S E C R E T A R I...
AD/MS
REPUBLIQUE DU SENEGAL
S E C R E T A R I A T D'ETkT
PRIMATUAL
A LA RECHERCHE SCiENTIf3QUE ET TECHNIQUE
c..p\\ItiooL116
TyA4.3
WQWQ
PROJET 3'..P, 76-0026 TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
RESULTATS TECHNIQUES
Juin 1979
Centre National de Recherches Agranomiques
de
Rambey
-
INSTITUT SENEGALAIS OE RECHERCHES AGRICOLES
(t. S. E. A.)

PRK’JET 9 8 76-15026
TECfiNM-OGIE POST-RECOLTE : RESULTATS TECHNIQUES
1 - INTROGUCTIClN :
Une granda partie des grains rscoltes dans le monde est perdue
avant d!Qtre consommBe, Ce problème est d'autant plus aigu dans iec pays
de ln zone sahdliennn.,
Au SBnBgal, les pertes de grains le long de la charne post-
riicolte sont principalement dues à des msthodes inadéquates de sdchage,
de manutention, de stockage et de transformation. Le. séchage Qtant le
premier procédé unitaire à s’inscrire dans un systame postargcolte, c’est
à ce niveau que ddbute donc les pertes imputables au eystbme.

Le but de cette etude consistait cri testsr de nouveaux prototypes
de s6choirs susceptibles d’am8liorer le sechage du mil. Il s'agit tout
d’abord d'un sbchoir crib utilisant les courants d’air naturels de convec-
tiCIn.

D'autres protatypes de sdchoirs, utilisant cette fois-ci des
collecteurs solaires devaient aussi &tre Qtudids afin de duterminer leur
faisabilit6 aussi bien Economique que technique.

II - PRINCI.PE ET METHOIitS DE SECHAGE
Plusieurs mdthodes de préservation des cbrc5ales sont dispanibles,
Parmi celles-ci, la plus utilis6e est sans aucun doute le suchage. Le rdle
du séchags est de deshydrater rapidement les grains jusqu'a une teneur en
eau assez basse pour que le m&abolisme interne soit tr&s fortement ralenti.
Cette diminution de l'humidité réduit llactivit4 de respiration des grains

et empoche ainsi la crbation d’un environnement favorable (temparature et
humidit6) au d6veloppement dos moisissures ot des insectes qui comptent
parmi les principaux agents de déyradation des stocks.

Plusieurs méthodes de séchage sont disponibles, et on peut les
subdiviser en 2 grandes cat6gories : les mr$thodes dites naturelles d’une
part, et d’autre
part, celles dites artificielles.
Parmi les methodes naturelles, il y a L le sdchage au champ, le
sbchage au soleil sur une aire de sochage et le sdchage en crib. Ces mdthodes
ne sant envisageables que là où les conditions climatiques le permettent.
Ces mathodes artificielles, souvent utilisees lorsque les methodes
naturelles sont inadsquates (mauvaises conditians atmosphériques, goulot
d’8tranglement au niveau du sdchnge, etc...) comprennent : la ventilation
à l'air naturel, le séchage à l’air chaud forcd, le sschage avac agent
dessicant et plus r8ccmment le sfichage avec collecteur solaire,

2
IICI - METHODES ACTUELLEMENT UTILISEES PAR LES PAYSA&
Au SOnegal, le sechage du mil se fait on grande partie aux
champs pour presque toute la racolte, sauf pour una Îaible partie qui est
açheminBe au village pour une consommation immodiate. Ainsi le sechage au
champ se fait 3ur Bpis suivant diverses mQthodes. Dans certain3 cas, lors
de la récolte, les tiges de mil sont coup&s et séchbos a u s o l e i l , à meme
le sol. Dans d’autres cas, les Qpis sont coupOs et empilé3 en vrac ou lies
sous forme de botte3 d’environ 10 kg, pour enfin former de gros tas ds
skhûge SLIP le sol.
Il est facile d’imaginer que les grains ainsi exposés, pendant
les 5 i. 6 somaines que dure le sechage, sont l’objet d’attaques des rongeurs,
des insectes et des oiseaux, méme si dans certains cas, les tas de séchage
sont entoures de branches
épineuses.
IV - PRINCIPE DES SBCHOIRS SOLAIRES
Un sechoir solaire comprend normalement
un collecteur solaire
servant à accroftre la temperature de l’air de séchage, et 1s sechoir
lui-m8me qui contient le produit à sécher. Ces deux Gléments sont reliés
par un conduit acheminant l’air chaud B travers le produit a s8cher.
Ainsi le collecteur constitue une partie essentielle du sechoir
solaire, D’ailleurs, l'efficacit0 de ce dernier depend en granda pertie
des cnracteristiques ds son collecteur. Plusiuurs types de collecteurs
sont utilisés pour le sechage des grains. Parmi ceux-ci les plus simple3
sont, sans aucun doute, les collecteur3 plats qui sont de 3 types principaux
(figures 1 b 3) 1
.. collecteur3 h plaque absorbante recouverte

II
>I
II
n u e
II
II
II
suspendue.
Leur caractbristiquc commune c'est que l’air est utilis8 comme
medium de transport de l’énergie calorifique.
41 - Collectcur-Iplaque absorbante recouve
Il s’agit d’une simple plaqua p.z!i.nto en noir et recouverte d’un
materiau transparent {verre). Lorsque l’air se deplace au-dessus de la
plaque, par conduction et convection sa température s’élàve. Cela permet
alors d’utiliser cet air pour le séchage des grains.
42 - &llecteur & plaque nue (figure 2)
Mffme si les collectewrs décrits précédemmant leur sont plus
efficaces, les collecteurs à plaque nue trouvent leur application dans
certains cas de sechage des grains, Ici le materiau de recouvrement est
inexistant. Le désavantsgo est que l’energie r6Smise par la plaque est
perdoe dans l*atmosphére ; de plus llaction du vent sur cette surf ace con-
tribue à en diminuer la temperature. Par contre, leur principal avantage
est leur simplicite et leur coUt de constructian relofivemant bas:
4 3 - Collecteur à plaasuspendue (figure S)
Avec une telle configuration, la surface de transfert entre la
plaque absorbanka et l”air est deux fois plus grande ; car l’air circule
des deux cUt6s de la plaque, d'o21 une Gfficacit6 du collecteur de beaucoup
superieuro.

,

4 4 LI EfficacitQ d'un c o l l e c t e u r polaire
Cette effîcacite est directement reliea à l'accroissement de la
température de l'air de sa valeur initiale 2 l'entrée du collecteur, ù sa
valeur finale à 1s sortie.
Une des mesuras de la performance d'un collecteur solaire consiste
h calculer l'efficacite comme Btant egule au rapport de l’énergie utile
recueillie et da l',anergie solaire incidente. Lténcrgie solaire recueillie
se calcule en determinant le débit et lfélévation de la temperature de
l’air. Pour mesurer l’tinergîe solaire incidente, cIest generûlement
un
pyranomètra q u i e s t utilîss,
4 5
Un bon sechoir solaire paur las grains doit donc avoir un collec-
teur solaire capable de recueillir de façon efficace l’energie solaire
incidente. De plus il doit utiliser l’air comme moyen de transport de cette
Qnergie & travers la masse de graîns.
Une Etude s6rieuse d'un montage ainsi réalisa, devrait normalement
comporter uns mesure de l'efficacite du sechoir d'une part, et d'autre
part une Qtude de l'evolution de lo teneur on eau du grain (courbe de
sdchage ou profil hydrîque) nous permettant alors de juger de l*efficacité
du sschage du grain lui-m8mc et de dbtermîner la durée de la periode de
sechage, pour des teneurs en eau initiale et finale données,
w - MATERIEL ET METHOOE
51 - SQen crib
Le grain utilisé est du mil souna en Cpis, dont malheureusement
la date de rtscolte et l’État dos grains au debut du séchage n'ont pas Qté
détermines, Les Bpis de mi.1 Btaient rassemblés en bottes d’une trentaine
de kilos placées en quinconce à l’intérieur du sechoir suivant une dispo-
sition symétrique & l’axe longitudinal.
Le séchoir consiste en une structure en bois de 2 m de largeur,
2 m de hauteur et 5 m de longueur ; soit un volume de chargement de 20 m3,
Le type de bois utilisé est du rbnier $2 cause surtout du sa disponibîlite
et de sa résistance aux termites. La structure est surblcvee de 30 cm par
rapport au niveau du 901. afin d’assurer une bonne circulation de l'air tout
en empQchant les rongeurs et autres petits animaux d’atteindre le stock. Les
eechoirs sont recouverts sur les cétes et ù la base par un grillage.
Dix sechoirs de ce type ont &té installes au village de Ndiamsil
en 1977 et 1978. Le suivi de ces sechairs devrait comporter une Qtudc sur
le sechage effectif du produit (dure8 du sachage par exemple}. Malheureuse-
ment, l'etude s'est limitée à une analyse 8tcoC?t-bén$fice~t.
5 2 - Sechoirs solaires
Quatre sechoire prototypes & ossature métallique ont et6 fabri-
ques aux ateliers du CNilA et testes en station pour connaftre leur effica-
cît6 relative, Les ebchoirs ont la forme de crîbs rectangulaires mesurant
3mXlmxl m. Ils sont recouverts a chaque extremite d'un double grillage
(fin et grossier). Le fond du séchoir, de mdme que les 2 autres parois
latérales sont recouverts de tdles peintes en noir.

5
Les 4 prototypes de séchoirs se différenciaient par le type de
recouvrement sur leur face supdrieure (vitre ou tdle) et par la presenco
ou non d'une cheminc-ie. Ainsi, il y avait :
- un sdchoir sans cheminée (SC), recouvert d’une tdle (AT)
*
II
1 1
f!
(SC), recouvert d'une vitre (AV)
11
c1VBC
11
(AC), recouvert d'une tble (AT)
II
II
IV
(ACI,

tr
vitre (AV).
Les cheminr$es ont une forme semi-parabolique, Ils ont FjtCS ajoutées
à la structure afin d’activer llQcoulement de l’air chaud vers le haut.
De plus les sechoirs B cheminée etaient Qgalement pourvus d'une section
conique a l'entree pour mieux diriger
1’ni.r de 1’cxhGrieur vers l*intéricur
du sbchoir,
Pour relever les temperatures à l'intericur des séchoirs, des
thermocouples ont Bté installes ci plusieurs endroits : a 25 cm du fond des
séchoirs, 2 thcrmocouples ont été installes, l'un R 25 cm de la paroi et
l’autre à 50 cm. Cette disposition des thermocouples a Btb repBt6e à 50 cm
du fond, puis 3 75 cm du fond ; et tout cela & tous les 25 ou 50 cm tout au
long du sechoir,
Afin de juger de l’efficacité du sGchoir, ltbvolwtion de la tcm-
perature du séchoir a 6tB suivie. Paralleloment, la direction du vent, la
vitesse de l’air a l?entree du séchoir, la température de l’air exterieur
et la température humide de l’air exterieur
ont été relev6es afin de voir
quels Qtaisnt leurs effets sur la température de l’air a l’interieur du
séchoir et sur le sachage du produit.
La température à l’intérieur du séchoir etait determin$e gr4ce aux
thermocouples, La vitesse de l’air se lisait sur un anémometre de marque
“Florite” ; la direction du vent Qtait donnée par une girouette installee
à 2 mètres du sol+ Les températures sèche et humide ont eté determinées 13.
l’ombre avec des thermonétres ordinaires.
Pour chaque sdchoir, les roloves se faisaient sur une periode
d'au moins 4 jours, avec 3 à 6 lectures par jour,
Chacun des sechoirs devait Btre chargé d’environ 200 bottes de
mil de 7 kilos chacun ca qui aurait permis de suivre ltévolution de la
teneur en eau du grain dans le temps et voir si l’air pouvait sfecoulait
facilement à travers cette masse de grain. Malheureusement, cela n'a pas
et4 fait pour des
raisons que l'on ignore.
V I - RESULTATS ET DISCUSSION
61 - Séchaqe on crib
Les cribs aont generalement utilis8s à la fois pour sécher et
stocker le grain pour de courtes périodes de temps. Dans cotte Btwde,
csest uniquement l'aspect dconomique du sechage en
crib qui Ü étb aborde.
Les autres aspects se rapportant au séchage mEme du produit n'ont pas été
touches,
Les resultats de cette etude de "codts - b6n6fiooo!!:sont placés
en anneae,
a la fin du present rapport.

62 - Séchaqe solaire
Les tableaux 61 à 64 donnent 10s datos des obsorvations, ainsi
que les relevés de la vitesse do l'air, de la tcmperature extdriaure ot
de la temp8ratura intbrioure à diffurentos heurcs de la journoo et pour
chaque type de séchoir.
Les observations sur la temperature extdrioure et sur la tempern-
turc h l'intericur du sbchoir ont bté mises en graphique en fonction de
l'heure de la journée, ct ceci pour chaque typo de sgchnir (figures 61 à 64).
Il est b noter quo les observations stéchelonnaient sur plusiours
journees (4 B 6 jours),
A prami%re vue, on constate que la diffdrsnce de tampérature
entre lfint8ricur ut l'exterisur du séchoir dgpassait rarement les IDOC,
alors que certains types de sechoir arrivent à dos gradients de temperaturs
(interieuraaxtericur) d8passant les 30°C dans des conditions climatiques
beaucoup moins favorables qu'ici.
Cela sfcxplique du fait qu'il n'y a pas eu en réalite de collac-
teur solaire alimentant enair chaud le sechoir et la temperatura ?I l'inte-
rieur du sechoir n'est prztiqwementpas plus Qlev6e que La température
ambiante au soleil et non & Ilombre.
D'ailleurs, si le sechoir était rempli d'epis, la plaque servant de
surface absorbante aurait Qtatotalement SOUS In masse du produit à sdcher,
d'où son inutilito.
Pour déterminer s'il y a des differences significatives entre
las 4 types de séchoir et aussi l'effet de la vitesse du vent, de la
temperature extgrieure et de l'heure de la journée, un modble de rggression
lineaire multiple a et4 btiti autour de la variable dépendante qui est ici
la temperature à. ltint6rieur du séchoir. Le modèle cet le suivant :
Y
= température intgrieure
xl = heure du la journee (do Bh à lSh>
x2 = vitesse de l'air
x3 = tumpbrature extérieure
1
si c'est un séchoir avec cheminec
x4
Osi
Iv
11
sans chemin&
1 sfil y a une vitre
x5
0 s'il n'y a pas de vitre (tdle)
Ainsi X4 et X5 sant choisis comme étant des variables auxiliaires
(ou 0-l). Le tableau 65 présente 3.a table do variantes.
- Comme +e montre las valeurs de t de ce tableau, aucun des coeffi-
cients,,,'?: 4 eu "?5 nFest significativement different de 0 au nivaau de con-
fiance de 95 $. En d'autres termes, la presence ou non do chnminee n'a eu
ûucunc influence significative (SI 95 %) sur la tcmpdrature intérieure ; et
3.3 présence d'une vitre ou d'une t8le nIa eu aucune influence significative
sur la temperature intérieure.

7
Par contre, lss contributions de XI, X2 et X3 dons les uaria-
tions de Y (la température intbricure) sont significatives à 35 $. Autre-
ment dit la température i l'exterieur du sechoir, (X3), la vitesse du
vent (X2 et
J
l'heure do la journén (X1) contribuent dans les variations
de la temperature intdricuro (Y), de Façon significative. Il est B noter
que l'heure de la journge (X1) et la tempdraturs extérioure sont assez
fortement corrúléas (coefEicient de corrélation simple de 0.70).
De toutes 10s variables explicatives, c'est la tompératurc
extG,ricure qui semble avoir le plus d'influente sur la variable expliquéo
(Y),

VII ”
CONLCLISIOM
71 ”
L e sdchoir crib d u m i l ( e t d u mars) e n 6pis presente u n cortain
interfit on ce sons qu’une telle structure permet do réaliser a la fois lo
eéchega et le stockage des grains de façon baaucoup plus efficace que les
methodes présentamont utilisous p a r les puysans. Toutefois il aurait été
intdressant d e determiner la durée de la periode do séchage, ce qui nous aurai
Pe,rmis d e m i e u x apprdcier l ’ e f f i c a c i t é d u çystémc d e sechage,
72 - SBchoir s o l a i r e
C e t t e étude d e s sechoirs solaires est B ropensor de façon globale ;
car une augmentation da temperature de seulement 10°C est vraiment trop
faible comparativemont aux fortes p6riodos dtonsoleillomcnt quo nous con-
naissons au Sen6gal. Cette faible performance est surtout due a un mauvais
“designVr d u s é c h o i r lui-meme.
E n f a i t , l e sechoir e s t dspourvu d e collecteur s o l a i r e parformant,
ce qui a pour cffot d e reduire son efficacité d o sachago B presque celui d’un
sechoir crib, C ’ e s t d’ailleurs la r a i s o n p o u r laquollo In presence d o c h e -
m i n é e n’a p a s ét6 trouvee s i g n i f i c a t i v e . A l o r s qu’en réalite, l o r s q u e 10
séchoir solaire est bien conçu la chemines devrait permcttro d’octivor
l’c5coulomcnt de l’air chaud, donc de produire un meilleur sechage.
Do plus, le fait que la pr6sence de vitre ne soit pas significa-
t i v e e s t a s s e z surprenant. En effet, lorsque le collecteur est bien conçu,
les c o l l e c t e u r s L3. plaque recouverte ont une efficacite supbrieure G celle
d e s collecteurs G plaque nue.

9
Tsblcau 6.1 : Suchoir sans chomida avec vitr;
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Tableau 6.2 : SBchoir sans zhenidie, avec tttlo
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Tablaau 6.3 : Sbchofk OVBC chemit-de, avec tblv
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12
Tableau 6.4 t Sdchoir avec cheminée, avec vitre
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Tableau 65 t Table de variantes et principales statistiques de la
r6gression
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1
Variable
correspondante
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t Valeur de t !
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I
1
I
L
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bl = 0,299
I Heure du jour
I
!
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,
0,124s
2,4*
.
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b2 = 0,0217
I Vitesse du vent !
o,ooe24
!
2,63*
I
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I
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b3 = 0,75?5
I Tempdrature
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o,oe94
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* ext6rieure
!
e,4e*
I
I
!
!
!
!
b4 ho, 854
! Présence ou non !
0,613
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- 1,39 N.S.!
!
! cheminde
I
!
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I:
i bs = 0,904
!
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0,537
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I Présence ou non t
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1 de vitre
I
l,68 N.S.f
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I
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f
*
Significatif ü un niveau de confiance de 95 $.
N*S. Non significatif.

ANNEXE
1
SECHOIR-CRIB
Par
Richard LaI.onde

1
Chaque sechoir construit en 1977 a Ndiamsil mesurait 2 m de lar-
gour par 2 m de hauteur par 5 m do longueur, io, un wolumo de 20 m3. La
charge on 6pis de mil a varié de 1,750 t à 4,150 t avec une moyonno de
2,927 t et une variation exprimdc Par un rapport s/z : 0,25, En somme,
3 t pour 20 m3 (les s6choirs otaiont charg6s au complet), soit 150 kc)/m3
par séchoir. Les 3 t+ (épis et grain) correspondent à environ 1,23 1; de mil-
grain pour un rapport grain/‘épi d’environ 0,Ol
Pour une recolto muyonno de 400 kg/ha, ceci correspond h 4,6 ha
de surf aco rocoltGc reduite i une surface ds 10 m2 ou sol. La surface
exposeo a l a prbdation d e s o i s e a u x e t d e s ùnimaux e s t dz 40 m 2 a u t o u r e t
au dessus du sechoir, donc un rapport de 46 000/40 = 1 : 150. Si la predation
par ces voctours e s t p r o p o r t i o n n e l l e à l a s u r f acc exposec ( h y p o t h é s s &
verifier), on imagine 12 réduction dos pertes due au simple regroupomont de
la recolte sur une petite surface. L'on suppose ici que la reduction des
pertes e s t directement p r o p o r t i o n n e l l u à l a reduction d e 1~2 s u r f a c e expoa
séo à la predation. Mais qu’uns relation existe sntro Cos deux facteurs,
s ou1 un e~hantillonnagc plus complet pourrû l e rewélor,
Par ailleurs, l e f a i t d e s u r é l e v e r l e sechoir d u s o l aeoure u n e
meilleuro ventilation, donc un séchage plus rapide, et empácho les rungueurs
ct m o i n s d’insoctos d’attaindrc
l a recolte { c o t t e hypothlso e s t s u j e t t e B
u n e vorification cotte annea), C e c i c o n t r i b u e ù l a r8duction d o s p e r t e s
directement et en reduisclnt la dureo du séchage, La durée do si-Schage ;? 6t6
évaluée
do 5 à 6 somainoe e n s t a t i o n .
1 - CONSTRUCTION DU SECHOIR
-
-
L e s sdchoirs oont c o n s t r u i t s 3 p a r t i r d e s m a t é r i a u x d i s p o n i b l o s
10s moins dispendieux pour l'usago qu’on en fait. Le sáchoir est on realit6
un squclottc
de support avec un treilJ.5w &sa baso pour soutonir la chargo.
Avec des tonnngos allant jusqu’a 4 t (ou 400 kg/m2) il faut un bois fort
(si le bois est chui.si comme materiau). Comparatiwsment à d’autres matoriaux
lc bois a Qtd choisi ici et e n particulier lc r6nicr p o u r sz durete e t s a
résistance aux termites.
Le temps de c o n s t r u c t i o n p o u r u n sochoir d e cvttc t a i l l e est’ d o
5 m X 2 m X 2 m ou d'unr:
capacit6 de 20 m3 eet de 7.2 h-hre/sechoir, c’est-
à-dire 244 h.soc par botte, d'un poids moyon de 26,4 kg, ou de 8.8. h,scc/
kg pour construite son sechoir. Ceci ne tient pas cumpte du temps raquis
pour l’approvisionnrment des materiaux du fournisseur h so ferme. Copendont
n o u s v e r r o n s a u c a l c u l rlcs touts q u e cotte ddponse est nogligeable compara-
tivomont aux autres codts amortis sur la vie utilo du sechoir.
Au point de VU~ temps des trnvaux donc, la mise en place d’un
sdchoir d o c e t y p a n ’ e s t p a s oxignanto.Le c h a r g e m e n t d u sechoir a 6tb masure
à Nidamsil comma pour le temps d o c o n s t r u c t i o n e t i l f a u t 4 . 3 h-hro p a r
séchoir pour charger environ 3 t d’épis de mil, soit 153 h-hre par bottz
OU 5.3 h-sec/kg mil-dpi.
L e s codte correspondant à ces rcndcments sont las suivants :

2
22 roniers C I 000 f CFA =
22.000
clous
c 1 000
ZZZ
1.000
23.000
Vie Utile sstimee t 10 ans
taux d'inflation : 10 $
annuite pour l'investissement :

6.000
Codt annuel de construction et demontago
main-d'oeuvre :

1 .ooo
Coat annuel do chnrgoment/dechargement/dechargement
main-d'ocuvro :
1.200
( ou sa!. airf2 horaire do 125 f CFA/hro)
9.000 f CFA
annuellement
Ce montant correspond à 3 tonnes mil-epi, soit
3 f CFA.KG mil-épi.
Par rapport grnin/Cpi = 0,61, on ob-tient
5 f CFA/kg mil-groin.
Ceci correspond B 14,3;',du prix actuel de vente du mil, battu qui
est do 35 f CFA/kg mil-grain.
Il faudrait donc observer uno réduction des portos (augmentation
notte des rendomonts)cle 14,3 7: pour justifier l'achat drun tel sdchoir,
en ne tenant compte que de .cot avantage,
Los avantages secondaires (libérntion dos parcelles, regroupement
do la rocolte pour battage mécanique) seront moins tengiblos aux yeux de
18utilisatcur./-

A N N E X E I I
BATTAGE MECANIQUE
Par
Richard Lalande
ecIII*II1I-

1
Les operations de battage mécanique ont BEE? suivies par un obser-
vateur qui , pondant deux mais, a accompagne le train de battage mobile de
l'Unite expGriment,Ao B TKS, rdgion FJioro, S&nBgal. Los observations
portaient sur las divers facteurs d'operations sur le terrain, les poids
(out put), les temps d'attente, les temps-machine ct temps d'opération,
et per'mettant dtanulysor partiellement l'efficacité de lloperation et de
faire ressortir les problbmes de gestion de chantier.
Les donnees qui n'ont pu Qtro mesurees sont les poids h l'input,
la teneur en eau du grain et le pourcentugo de grain; cass& ut le rapport
grain-dpi, Ces deux derniers Facteurs cependant ont átd mesures paur une
opération semblable avec une machine identiquo B Ndinmsil et serait rappor-
t& ici.

Le train de battage comprend une batteuse & mil SISCOMA (concep-
tion CNR;\\) trainee et acheminée par un tracteur avec remorque. Le chantier
comprend 4 ouvriers : un chef de chantier, un tractoristo et eux manoeuvres.

Tableau 1 - Resultats observés de llopération de battage mecanique
Regions de Thysse-Kaymor/Sonkorong - Campagne de 1977-78.
Nombre de villages
20
Nombre de deplacements (sites)
27
Nombre de clients
127
INombre de jours de ,travail
44
Qualite totale battue
257 tonnes de mil-grain
Nombre d’heures de temps-machine
170
Quantite battue par fermier
2021 kg ; S/i! =
0,80
p;ir jour
5790 kg ; S/j? =
0,41
par village
12837 kg ; S/w =
0,98
Nombre de fermiers par jour
3
; S/T
-: 00,57
par village
6,4
; s/it =
1,02
Temps d'opbration du farmier/intervention
5,l heures ; S/H = II,51
soit, Temps d'attente du fermier/intsrvent.
2,4 heures ; S/a 3 0,95
II
machine/intarvantion
1,3 heures j S/if = 0,85
II
chargement-d6chargement/interv,
'l,4 heures ; S/? I 0,95
Quantité battue en mil-grain par heure
438 kç/heurc ;
du temps d'un fermier
Temps operation-machine (en marche)
285
; S/T
= 0,48
Rendement technique-machine
1511 kg/heura ; Si,?? = 0,20
-0pdration
810 kg/heure ; S/a
= fl,45
Rapport grainlepi (Ndiamsil)
0,61
L'examen du tableau des resultats permet
. certains commentaires.
La quantit8 battue par façmier est tres variable, il faudrait
comparer 10s vcleurs (surtout l’etendue) owec les donnbas des rendements
par exploitant pour savoir si le client au battage est representatif de
la population totale de cultivateur da mil.

2
La quantité battue par jour, et surtout Par village, est très
variable. Ceci indique la Possibilit6 de standardieer les aperations et
dans le cas des villages où les quantit& 4 battre sont faibles d'encourager
un regroupement, Ceci indique aussi l'inter&t b régulariser les tonnages
quotidiens par une meilleurs planification et gestion de chantier.
Los remarques Précodentee s'appliquent aussi quant h examiner
:LES valeurs du nombre de fermiers/jour et par village. Leur variabilite
indique la necessitd de rbgulcriser les opérations,
En effet, les rendements techniques machines sont relativement
plus reguliers que 10s rendsments-opérations. A cause de lrirrBgularité des
aperations, avec tovs les facteurs mentionnés qui varient sensiblement
d'une opération a ltnutre, les rendements operatians ne sont que ltl moiti6
dos rendements-machines.
Par ailleurs, pour l'exploitant lui-m&me,,un temps d'attente
correspondant à la moitié ou plus de son temps utilis6 pour ltoperation
est certainement mal omploye,
Si cc temps d'attente est dQ principalornent & la haute teneur en
93u d
u

grein qu’ilfau t laisser sécher avant dtantreprendrc le battage (pour
eviter la bourrage dans la machine) il faudrait dans la chaine post-récolte
envisager l*amGlioration prealable du sgchage.
D"autres Facteurs entrent en jeu et causent des delais, Ces fac-
teurs peuvent ktre des retards dans l'approvisionnement en carburant, en
outils, des retards des équipes dtop6ration, un manqua do personnel pour
aider à la manutention, etc.,, Hnureuçemcnt tous ces facteurs delais sont
contr6lablee et peuvent donc Qtre Qliminés.

3
ANALYSE ECONOMIQUE
1 - Point de vue sxaoitant aqricole
le
la rentabilité économique PouTcultivatcur de se servir du bat-
tage mecanique ddpend de plusieurs facteurs, notamment.
A/ - Le codt d*Bpportunite (salaire horaire) qu'il atttribue a
la femme qui effectuera pour lui ltopération battage selon le mode tradi-
tionnel.
2/ - Lc type d'outils qu'il a pour faire faire le battage tra-
ditionnel.
3/ - Le taux d'utilité qu'il attribue U la fatigue de la femme
qui effectue son battage en echange selon le cas dsun supplAment tf ptiyor
au battage mdcanique,
41 - Le pouvoir d'achat du service "buttago m6canique1' suivant le
moment de 18annee où s'effectue la campagne de battage, et le moment où
les servicos responsables l'auront payé pour son arnchido ; suivant aussi
l'annee et le récolto de ses cultures ; suivant bien slfr les priorités mo-
netaires de son budget familial.
5/ - La disponibilite d'un stockage de son grain battu dans un
silo approprie & stocker du mil sous forme de grain ; et la valeur en
argent de ce stock qu'il considèrent suivant la production des pertes com-
parativement au stockage traditionnel.
6/ - La quantité de mil battue. Suivant la main-d'oeuvre disponi-
31e au battage traditionnel (femme) au mécanique (hommes) et 1.3 quantité
total a battre, l'exploitant fera appel à l'un ou l'autre mode.
71 - Les pertes associées h l'operation de battage traditionnel
comparativement au battaye mécanique. Le paysan est plus sensible aux
pertes pendant l'opération rnéoanique, car il participa de pres 9 cette
opération et les qu,Jntites traitees sont beaucoup grandes dans un m&ne laps
de temps, donc les pertes sont plus visibles.
A Ndiamsil Sessane lors de la campagne do battaie lY??-70, on a
mesure les pertes dues surtout aux cassures et à l'entrxincrrent dans les
résidus, celles-ci se chiffraient à lu,4 $ en moyenne, avec une variation
exprim& par le rapport l/W Ogale ZI 0,54, ce qui est significutif.
Les psrtes observees au battuge traditionnel ne depassaisnt pas
3 8) 4 p.
Cette difP8rence est assez grande pour justifier en soit de ne
pas battre ea recolte mécaniquement. Pour une recolta do 2 tonnes par exom-
pie 10 $ correspond à 200 k:t à 35 f CFA/kF), soit 7 000 f CFA, un montant
non n6gligeable.
3
Que l'opératour suit un entrepreneur prive, en association, ou
ltexploitation lui-mtSmo qui réalise une intdgration veoticale de ses
services post-production,, la rentabilite Qconomique de 180peration se mesure
en termesd'un rapport béndfice h 1
co0t
-

4
Suivant l'opdratian observes ici.,
on a les valeurs suivantes :
v .. Quantite t o t a l e b a t t u e
:
257.000 kg
coQt u n i t a i r e
:
6 F CFA/kg
revenus totaux
:
1 542.000 F CFA
2/ * CoCIts ( p r i n c i p a u x )
temps main-d'oeuvre
:
44 jours à 9 houres/j
400 heures
sa.Loire ( 1 chef d e c h a n t i e r ;
220 000 F CFA
1 t r a c t o r i s t o j 2 manoeuvres.
CoQts annu iL&â - battgwse 21
705,000 F CFA (400 h)
(actualiser 1978) mil
- tractour
605.000 F CFA (400 h)
- remorque
115.000 F CFA (400 h)
T o t a l
1.745.000 F CFA.
3/ - R evenue - Codts
: 1,545,ooo - 1.745,OOO = 200,000 F CFA
A 6 f CFA/kg,Ces 200,000 f CFA saraient rSzupQr6s à condibion d e
battre 33 tonnes d e m i l - g r a i n d a n s l e m&me temps ; c ' e s t - à - d i r e d ' a u g m e n t e r
1.8 rendement a 905 kg/lha ou bien, il eQt f a l l u p o u r recuperer le capital,
a u g m e n t e r e n 1977-78 l e p r i x du b a t t a g e ;i. 6,8 F CFA/kg, t3n p r a t i q u e a '7 F
CFA/kg de mil battu,
Lc rendernunt-machine moyen observd d e 1 .5i10 kg/heure, ot d o n t l a
v a r i a t i o n s e r a i t e;l partio d u o h l a t e n e u r e n OBU d u g r a i n ) (dt apres 10s
observations faites sur le terrain), indique clairemont qu’il y a marge pour
amélioration et que l’efficacite de la machine elle-m8me n’est pas respon-
s a b l e d e l a perte do cüpitzl a ltcntropreneur.
Si dos cassures de grain surviennent au bzttagc comme observées
à N d i a m s i l e n 1977-78, on m o y e n n e 10,4 $ d e cossures (S% = 0,54), c e d é f a u t
de machine, affsctora peut-Qtre la d e m a n d e d u service e t p o u r r a i t c o n t r i -
b u e r a réduira l e n o m b r e t o t a l d e f e r m i e r s a faire b a t t r e leur g r a i n ,
Cependant les pertes d e c a p i t a l observ6es ÜU c o u r s ds l a c a m p a g n e
de battage sont rapportdes au nombre d’heures d’oporation et concernant
1’ opération elle-meme,