REPUBLIQUE DU SENEGAL MI.NISTERE DU DEVELOPPEMENT...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
MI.NISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
,,:
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
DEPARTEMENT DE RECHERCHES SUR LES SYSTEMES AGRAIRES ET L'ECONOMIE AGRICOLE
SYNTHESE DES TRAVAUX DE RECHERCHES
EN TECHNOLOGIE POST-RECOLTE DU MIL
AU SENEGAL
Hyacinthe Modou MBENGÜE
ingénieur de recherches
ISRA-CNRA/BAMBEY
ATELIER ICRISAT SUR LE MIL
Du 21 au 24 Septembre 1987 à Bambey - SENEGAL
PROGRAW TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
- ..- .-
_.
.:
,
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRONOMIQUES
DE BAMBEY
\\
. .
'Li.
SEPTEMBRE 1987
b.
3ns

INTRODUCTION
Le mil constitue, avec le sorgho, la principale culture vivrière
et la base de l'alimentation des populations rurales sénégalaises. Même si
en milieu urbain les habitudes alimentaires ont progressivement évolug vers
des préparations étrangères à base de céréales importées (riz et blé), les
enquêtes réalisées dans ce domaine révèlent que les sénégalais demeurent, en

grande majorité, attachés aux habitudes alimentaires traditionnelles : leur
préférence irait au mil et au sorgho si ceux-ci étaient facilement accessibles
et d'utilisation aussi aisée que les produits importés (YACIUK, G., 1977).

L'introduction de variétés de mil plus productives et l'adoption
de techniques CU 1 turales appropriées ne peuvent avoir des effets bénéfiques
sur le plan de 1 autosuffisance alimentaire que si des techniques post-récolte
adéquates sont m ses en oeuvre au niveau du producteur de base. D'autre part,
il est parfois p us facile et plus indiqué de réduire les pertes post-récolte
(sécurisation de la production) que d'augmenter la production au champ. En

effet, pour compenser des pertes après récolte de 1 - 5 - 10 - 15 - 20 - 25 et
30 p. 100, il convient d'augmenter la production au champ de 1,Ol
- 5,26 - 11,ll
- 17,65 - 25 - 33,33 et 42,86 p. 100 respectivement. En d'autres termes, l'aug-
mentation de la production doit être supérieure à l'entité des pertes, ce qui
n'est pas toujours possible techniquement. De là découle l'intérêt des préser-
vations post-récolte.

Les travaux réalisés dans ce domaine par la Recherche ont abouti à
de nombreuses solutions techniques plus ou moins performantes mais souvent hors
de portée de l'exploitant moyen sénégalais. D'autre part, ces solutions ne per-
mettent d'envisager la mécanisation complète ou même partielle du système que
dans la perspective d'une production orientée vers la commercialisation.

Le but de cette étude est de présenter succintement les acquis
techniques dans le domaine post-récolte du mil et d'analyser leur application
auniveau de l'exploitation paysanne.
I- PRESENTATION DU DOMAINE DE L'ETUDE
Pour les céréales, on admet généralement que le concept "TECHNOLOGIE
POST-RECOLTE" regroupe l'ensemble des opérations du battage à la mouture. Ainsi,
la récolte est une technique culturale et les transformations secondaires du
ressort de l'agro-alimentaire. Dans le cars particulier du mil, cependant, la
récolte étant encore exclusivement manuelle, son éventuelle mécanisation modi-
fiera les schémas post-récolte actuellement connus. C'est pourquoi, nous incluons

cette opération dans notre étude qui analysera, par conséquent, l'ensemble des
techniques depuis la récolte jusqu'à la mouture.

- 2 -
1 1 - LES ACQUIS TECHNIQUES DE CHAQUE SEQUENCE
2.1 - La récolte
Elle est entièrement manuelle et concerne :
- le ramassage des chandelles qui sont séparées des tiges à l'aide
d'un instrument traditionnel de récolte appelé "NGOBOU ou NGOBANE", ou d'un
couteau ordinaire ;
- et la récupération des pailles utilisées pour l'affourragement
du bétail et/ou à des fins domestiques (MBENGUE, H.M. ; HAVARD, M., 1986a
1986b).
Le temps de travaux (récolte et mise en bottes) sont d'environ
100 h'eures/hectare (MONNIER, J., 1972). Ce chiffre, obtenu en station, doit
être considéré comme un ordre de grandeur, car il est en fait fortement lié
au rendement de la culture.
Bien que les variétés cultivées aujourd'hui soient très grandes, le
niveau des connaissances techniques en matériel de récolte permettrait de
trouver rapidement une réponse à la mécanisation de celle du mil (récolteuses,
moissonneuses-batteuses). Cependant, ce serait à des coûts prohibitifs non jus-

tifiables actuellement. De plus, les pailles seraient abîmées par le passage des
machines et donc non utilisables à des fins domestiques pour la construction de
cases et palissades (MBENGUE, H.M. ; HAVARD, M., 1986a).
2.2 - Le séchage
Les chandelles sont généralement récoltées à une humidité variant de
16 à 20 p. 100 qu'il faut ramener à moins de 14 p. 100. Le séchage se fait tra-
ditionnellement au champ ou au niveau du carré, à même le sol ou sur lit de
paille, sans aucun traitement insecticide vrai et propre. Dans ces conditions,

le séchage dure 7 à 8 semaines et les grains sont l'objet d'attaques de la part
des rongeurs, des oiseaux et des insectes.
._ ..__ .- _-_ --._~ --- .__
Les recherches ont porté--aussi bien sur l'amélioration des méthodes
traditionnelles que sur l'étude de nouveaux prototypes susceptibles d'améliorer
le séchage des céréales locales, du mil souna en particulier.

L'amélioration de la méthode traditionnel1 e s'est orientée vers une
meilleure utilisation du rayonnement solaire et des vents dominants, ceci à
travers :
- l'orientation du tas perpendiculairement aux vents dominants ;
- la réduction de l'épaisseur du tas par rapport au volume de telle
sorte que la surface de contact avec le vent et les rayons solaires soit la plus
grande possible.


- 3 -
11 s'agit de claies surélevées encore appelées "perroquets" où les
chande Iles sont entreposées en bottes el les-mêmes croisées afin de faciliter
la circulation de l'air à l'intérieur du tas. Non seulement la vitesse et la
qualité du séchage sont améliorées avec une telle structure, mais on arrive
également à réduire notablement les attaques de rongeurs (avec la suréléva-
tion), d'oiseaux (moyennant le recouvrement par un filet) et d'insectes (par
traitement au bromophos).

Les études concernant les nouvelles structures de séchage ont porté
sur le séchoir-crib utilisant les courants d'air naturels de convection et sur
quatre prototypes de séchoir utilisant des collecteurs solaires.

Le séchoir-crib consiste en une structure para11Glépipèdique en
bois de rônier et pouvant avoir les dimensions suivantes :
- 2,40 m x 0,70 m x 1,80 m, soit 3,024 m3
- 5,60 m x 0,70 m x 1,80 m, soit 7,056 m3
- 5 m x 2 m x 2 m, soit 20 m3.
La structure est surélevée de 0,30 m par rapport au sol afin d'assurer
une bonne circulation de l'air tout en empêchant les attaques de rongeurs. La
base et les côtés sont recouverts de grillage métallique.

Les suivis effectués en station et sur une dizaine d'exemplaires ins-
tallés en milieu rural ont montré une durée de séchage variant de 4 à 6 semaines,
ce qui constitue un gain d'au moins 2 semaines par rapport au séchage tradition-
nel. La durée de vie d'un tel séchoir étant estimée à 10 ans, l'analyse écono-

mique montre un coût de revient du séchage/stockage d'un kilogramme de mil-grain
qui varie entre 8 et 10 F CFA, ce qui représente 11,5 à 14,3 p.
100 du prix de
vente officiel du mil qui est de 70 F CFA. Il faudrait donc observer une réduc-
tion des pertes de 1.1,5 à 14,3 p. 100 pour justifier la construction d'un tel
séchoir, en ne tenant compte que de cet avantage. Les avantages secondaires (li-

bération rapide des parcelles, regroupement de la récolte pour le battage mécani-
_
_clue;-_et~...)-apparaissent moins tangib.les aux-yeux du .paysan..
- ---
Le principal avantage du crib est qu'il permet de réaliser à la fois
le séchage et le stockage en épis de façon beaucoup plus efficace que les méthodes
traditionnelles. Avec l'utilisation du crib, on réduit considérablement la surface
exposée à la prédation des insectes des oiseaux et des animaux, tout en favorisant

la circulation de l'air dans la masse de produit. Si les attaques dues à ces vec-
teurs sont proportionnelles à la surface exposée, il y a lieu de croire à une
réduction des pertes par le simple fait de regrouper la récolte sur une petite
surface (MBENGuE, KM., 1985, 1986a).

- 4-
Les sechoirs solaires fabriqués au CNRA de Bambey sont des structures
métalliques de 3 m x 1 m x 1 m recouvertes à chaque extrémité d'un double gril-
lage (fin et grossier) pour éviter les attaques de rongeurs. Le fond et les parois
latérales de chaque séchoir sont recouverts de tôles peintes en noir. Les quatre
séchoirs se différencient par le type de recouvrement sur leur face superieure
(vitre ou tôle) et par la présence ou non de cheminée. Les cheminées ont une forme
semi-parabolique.
Elles ont été ajoutées à la structure afin d'activer l'écoule-
ment de l'air chaud vers le haut. De plus, les séchoirs à cheminée étaient égale-
ment pourvus d'une section conique à l'entrée pour mieux diriger l'air de l'ex-
térieur vers l'intérieur du séchoir.
Afin de déterminer l'effet de la vitesse du vent, de la température
extérieure et de l'heure de la journée, mais également les différences entre les
quatre types de séchoir, un modèle de régression linéaire multiple a été bâti
autour de la variable dépendante qui est ici la température à l'intérieur du
séchoir :
Y = b0 + blxl + bi)x2 + b3x3 + b4x4 + b5x5 + E
où, Y = température à l'intérieur du séchoir
x 1 = heure de la journée (de 8 heures à 18 heures)
x2 = vitesse de l'air
x3 = temperature extérieure
x4 = 1 en présence de cheminée
= 0 en absence de cheminée
x5 = 1 avec vitre
= 0 sans vitre
Ainsi, x4 et x5 sont considérés ici comme étant des variables auxi-
liaires. L'analyse des résultats donne les tableaux suivants :
Tableau d'analyse de variante
I
l
Sources de variation
/ d.d.1.
Somme de car-
Variantes.
I
I
rés
1
-1
!
Régression
I
5
1 551,79 1 310,36
l
Erreur (ou résiduelle 1
8 0
467,18
I
5284
1
I
1
Total
8 5
2 018,97
1
I
--
---
l.~-- ---
R = 0,77
F = 53,15

-5-
Principales statistiques de la régression
_~_-.--_.--j---
Variable
I-'---I
I Coefficient 1
correspondante
I Ecart- type
Faleur de t I
- -
I
/ -
I
I
-
I bo = 43863
I
I
-
/ bI = 0,299
heure du jour
0,1245
I
/
2y4*
1 b2 - 0,0217
vitesse du vent
0,00825
2,63*
I
température extérieure l
0,0894
8,48*
/ b3 = oa
I
présence ou non de che-1
0,613
-1,39 NS 1
I b4 = o,854
minée
I
I
b5 = 0,904 1 présence ou non de vi- 1
0,537
1,68 NS
tre
-
-!-
I
- -
*
: Significatif au seuil de 45 p. 100
N.S.
: Non Significatif
Comme le montrent les valeurs de t, aucun des coefficients b4 et b5
n'est significativement différent de zéro au seuil de il5 p. 100. Autrement dit,
la présence de cheminée ou de vitre n'a aucune influence sur la température in-
térieure du séchoir. Par contre, les contributions de xl, x2 et x3 dans les va-
riations de Y sont significatives au seuil de 15 p. 100. En d'autres termes,
l'heure de la journée, la vitesse du vent et la température extérieure contri-
buent de façon significative aux variations de la temperature intérieure du
séchoir. De toutes les variables explicatives, c'est la température extérieure
qui semble avoir le plus d'influente sur la tempérautre intérieure (DIOP, A.,
1979).
Ces séchoirs solaires ont donné de très faibles performances compa-
ralivement aux fortes périodes d'ensoleillement que nous connaissons au Sénégal :
l'augmentation de température a été en moyenne de 10°C. Ceci est surtout dû à
-._. ---_
._ _..__ -.
une mauvaise conceptlon du sécoirUui-même. En fait, le- séchoir-estdepourvu-de -.--
collecteur solaire performant, ce qui a eu pour effet de réduire son efficacité
à presque celle d'un crib : quand le séchoir est complétement rempli d'épis, la
plaque servant de surface absorbante est totalement sous la masse de produit à
sécher, d'où son inutilité. On a conçu en réalité une "boîte à séchage" oi le
produit à sécher joue également le rôle d'absorbeur. C'est pourquoi, la présnece
de cheminée ou de vitre n'a pas eu d'effets significatifs. En effet, lorsque le
séchoir est bien conçu, la cheminée permet d'activer l'écoulement de l'air chaua,
donc un meilleur séchage. D'autre part, les collecteurs à plaque recouverte ont
une efficacité supérieure à celle des collecteurs a plaque nue, ceci jusqu'à un
débit d'air de 300 rn3/m% ; au-delà de ce débit, la température de l'absorbeur

-6-
est si basse que les pertes par rayonnement deviennent faibles et les pertes
dans la couverture prennent une importance relative. Le rendement du collecteur
nu est alors supérieur au rendement du même collecteur couvert (FOURNIER, M. 1980).
Les expériences à reprendre dans ce domaine doivent être situées dans
les régions Sud du Sénégal où le risque pluviométrique post-récolte est le plus
élevé, si ce point s'avère être une contrainte importante.
2.3 - Le battag@
Traditionnellement, il est effectué par les femmes au pilon-mortier
et est toujours suivi d'un vannage. Le rendement de l'opération est très faible :
10 kg/jour/femme,
soit approximativement 150 h/ha pour un rendement de 500 kg/ha
(TOURTE, R., 1981).
Des tests d'égrenage mécanique ont été réalisés à Bambey entre 1.968
et 1970 sur l'égrenoir à mil CHAMPENOIS. Ce dernier est constitué d'un bâti en
fer cornière sur leqluel sont fixés :
- 2 tambours garnis d'abrasifs (grains de sable) de 0,80 m de long
et 0,lO m de diamètre. Ils tournent dans le même sens à des vitesses differentes
(R = 2,25) et ne sont pas totalement parallèles (écarts surfaces 8 et 5 mm) ;
- 1 cylindre presseur de 2,5 cm de diamètre actionné par une pédale ;
- et 1 dis,positif d'entraînement formé d'une manivelle et de 3 pignons.

Au travail, un rouleau en caoutchouc affère sur l'épi au moyen de deux
ressorts. Le tambour le plus lent entraîne l'épi en rotation tandis que le plus
rapide effectue l'égirenage proprement dit.

Au cours des tests, les résultats suivants ont été enregistrés
--
--
/ -7
l
Débit
/
Qualité du travail
1
M I L
1 (kg0-d
!
I
i p. 100 de
'p.100 de grain p.100 de
1
dans les glu-,grai.ns sur le ./
I
/ grains propre f
---je
mes
I
râchis
-
-
-7
Souna
1
10

(
74,6
/
19,4
I
6
1 Sanio
1
7,s
I
83,6
i
11,9
-
-
I
-4y5
_S_i
Source : LE MOIGNE, M., DIAGNE, K., 1968-1970
Le débit de l'appareil est très faible et le produit obtenu nécessite
un vannage et une reprise des glumes e.t râchis pour récupérer les 20 p. 100 de
pertes enregistrées en moyenne. Cet appareil n'a jamais dépassé le stade de pro-
totypes.


- 7-
Quant au battage proprement dit (égrenage et vannage combinés), les
recherches ont commencé dès 1952 car les batteuses à céréales classiques ne sont
pas adaptées au mil. En effet, l'épi étant composé d'épillets très serrés et de
grains relativement petits, il est très compact de tel?e sorte que les pieces

travaillantes des batteuses classiques n'ont aucune prise sur lui. Ces recherches
ont abouti, en 1973, à la mise au point de la batteuse "BS 1000" aujourd'hui fa-
briqué par la SISMAR (Société Industrielle Sahélienne de Matériels Agricoles et

de Représentations) qui a pris le relais de la SISCOMA (Société Industrielle
Sénégalaise de Construction de Matériels Agricoles). La vulgarisation s'es,t. faite
à partir de 1975 (IRAT, SISCOMA, 1973 ; PLESSARD, F. 1974).
La batteuse a un débit qui varie de 800 à 1200 kg/h en fonction du
degré de séchage du produit et de l'organisation du chantier. Elle est géné-
ralement entraînée par un tracteur.
Principes de fonctionnement
Les épis disposés sur la table d'alimentation sont introduits manuel-

lement sous la hotte de protection. Un tambour-engréneur force les épis entre
le batteur et le contre-batteur fixe. Le produit battu est recueilli dans une

chambre et entraîné par un distributeur sur un crible-tamiseur où le grain et
les glumes passent au travers des mailles dans le couloir de nettoyage. Le
nettoyage se fait par séparation densimétrique : un courant d'air issu d'un
ventilateur passe par le couloir et, au travers des mailles du crible-tamiseur,
entraîne les déchets vers l'extérieur. La quasi-totalité de la poussière est

évacuée par un aspirateur au niveau de la hotte de protection et du complexe
tambour-engréneur/batteur/contre-batteur. L'ensachage se fait à l'a ide d'un
élevateur à godets et d'une trémie amovible sur pieds.

On obtient entre 90 et 95 p* 100 de bonnes graines, ceci étant fonc-
tion de la qualité des réglages (vitesse de rotation du batteur, di stance entre
le batteur et le contre-batteur, ouverture des volets situés sur le ventilateur)

et de l'üsüre'de l'ensemble batteur/contre-batteur (PLESSARD, .F., 1974 ; MBENGUE,
H.M. ; HAVARD, M., 1986a).
Le prix de revient des prestations est d'environ 7 F CFA/kg de grains,.
Lu main d'oeuvre d'appoint fournie par le paysan n'est pas comprise dans le cal-
cul du prix de revient. Elle comprend 6 personnes ainsi réparties :
- 2 pour le transport des épis
- 2 au niveau de la table d'alimentation
- 2 pour l'ensachage (PLESSARD, F., 1974 ; MBENGUE, H.M., 1985),

Des tests ont été également menés à Bambey sur des batteuses utilisart
les mêrnes principes de fonctionnement que la BS 1000. Il s'agit de la DAK II

-8-
(MAROT) et de la BAMBA (BOURGOIN) qui ont donne des résultats pratiquement
identiques à ceux de la BS 1000. La BAMBA a un débit de 300 kg/h et peut ré-
pondre efficacement aux besoins d'une communauté villageoise moyenne. Elle
est généralement actionnée par un moteur de 11 chevaux.
Les prix des batteuses s'établissent comme suit :
- BS 1000 + tracteur de 35 CV = 10 000 000 F CFA TTC
- DAK II + tracteur de 35 CV = 10 000 000 F CFA TTC
- BAMBA + moteur diesel de 11 CV = 2 800 000 F CFA TTC
Leur acquisition ne peut donc être que le fait des gros producteurs
des commerçants et des groupements villageois, ainsi que le confirment les
résultats d'une récente enqugte (MBENGUE, H.M. ; HAVARD, M., 1986b).
2.4 - Le stocka=
C'est le stockage en épis dans des greniers qui est le plus répandu
au Sénégal* Les pertes dues aux insectes et aux moisissures sont peu importante
avec ce type de stockage car les graines sont assez bien protégées par les glumes
et les échanges avec l'extérieur sont favorisés, ce qui évite toute condensation
en formation de "poches de chaleur" favorables au développement des moisis,sures
(YACIUK, G., 1974).
Pour le stockage en grains, les travaux sont orientés vers la modifi-
cation des greniers existants et vers la recherche de nouveaux modes de stockage,
afin de :
- moderniser les structures de production ;
- et faciliter la commercia lisation des céréales au niveau paysanna .l
et villageois, d'où un allégement des charges de 1'Etat.
.
Ceci $tnplique :
- en amont, le stockage dans de bonnes conditions des surplus de
production avant l'arrivée de l'organisme stockeur ;
- en aval, la conservation des vivres de soudure distribués aux
villages déficitaires dans le cadre de l'aide alimentaire.
Les greniers traditionnels à parois pleines peuvent servir pour le
stockage du grain sec. Des essais faits au CNRA de Bambey et dans les villages
de Ndiamsil et Sonkorong ont montré que le mil-grain, mélangé à 500 g/tonne de
bromophos à 2 p, 100 au moment de l'ensilage, présente très peu d'attaques' d'in-
sectes après 18 mois (YACIUK G., 1974). L'étanchéité de ces greniers peut être
améliorée par :
- l'addition de terre battue aux parois en fibres végétales ;
- l'insertion d'un film plastique ;
- et le revêtement avec une peinture imperméable ou un produit bitumeux.

-9-
Plusieurs types de silos ont été mis au point ou testés au CNRA lde
Bambey, Ces expérimentations ont débouché sur une prévulgarisation plus ou moins
réussie des installations retenues : silos en dur de 2 à 5 tonnes (CARRERAS),
silo-magasins,
fûts métalliques, magasins métalliques, magasins en dur, banques
de céréales. Les essais ont montré que, d'une façon générale, les principes et
les pratiques qui assurent une bonne conservation du grain sont :
- avoir du grain sec, sain et propre ;
- disposer d'une structure étanche capable d'enrayer les invasions de
parasites et de réduire les fortes variations de température et d'humidité, donc
de matériel adapté aux conditions locales ;
- mettre en silo et traiter le plus tôt possible après la récolte et
toujours avant constatation des dégâts ;
- ensiler avant le lever du soleil et isoler la structure du rayonne-
ment direct afin d'éviter les risques de condensation ;
- faire un traitement insecticide de base à l'ensilage et un traitement
d'entretien à la surface toutes les 2 ou 3 semaines.
Les investissements requis sont cependant très souvent hors de portée
du paysan sénégalais moyen qui ne stocke que pour des besoins d'autoconsommation.
Or, le stockage en épis dans les greniers traditionnels assure une assez bonne
conservation du grain. Il faut donc nécessairement envisager l'utilisation de
ces structures dans l'optique d'une augmentation de la production et d'une
meilleure organisation des filières de commercialisation (MBENGUE, H.M., HAVARD,
M * > 1986a).
2.5 - Le décorticage et la mouture
Traditionnellement, le décorticage et la mouture s'effectuent au mor-
tier de bois, en humide. L'addition d'eau (5 p. 100) au moment du décorticage
évite la brisure des, grains sous l'effet des coups de pilon. Après le décorticage,
le produit est vanné;, lavé puis laissé ressuyer. Il subit ainsi un début de fer-
mentation qui donnera le goût acide particulier des préparations traditionnelles.
Il est ensuite pilé à nouveau et tamisé pour donner des semoules très fines qui,
reconditionnées,
serviront à la préparation des mets tels que le couscous,, le laki,
le gnéleng, etc... [TOURTE, R., NIANE, I., 1960 ; MBENGUE, H.M., HAHARD, M., 1986a).
Les principales caractéristiques de cette séquence sont :
- l'aspect quotidien rendu obligatoire par le manque de stabilité du
produit (l'humidité nécessaire aux transformations déclenche le processus de
fermentation) ;
- la lenteur et la pénibilité des opérations qui les rendent vraiment
contraignantes pour la femme. Les performances enregistrées sont d'environ' L kci
heure/femme.

- 10 -
Devant ces' importantes contraintes quotidiennes de la femme, la
Recherche s'est très. tôt intéressée à la mise au point de Princip#es de dé-
corticage et de mouture à sec afin d'obtenir un produit stable, de diminuer les
pertes nutritionnelles découlant des transformations traditionnelles et d'allé-

ger le travail de la femme. Les études ont porté sur la détermination des para-
mètres de base pour le décorticage et la mouture dans le système traditionnel,
ceci afin de définir les conditions optimales d'utilisation des machines per-
mettant d'obtenir des produits plus stables mais comparables, quant aux qualités
organoleptiques,
à ceux issus de la méthode traditionnelle, c'est-à-dire conformes
au goût du consommateur sénégalais.
2.5.1 - Essais de décorticage et mouture manuels
-------------------
-------------------m
La fournée de grains dans le mortier a varié de 1,5 à 2,5 kg. Bien que
justifiées par les quantités de mil disponibles au moment de l'essai, ces four-
nées sont régulièrement utilisées en milieu rural. La quantité d'eau ajoutée a
été en moyenne de 15 p. 100 du poids de grains initial. Le temps de décorticage
a varié de 17 à 20 minutes et celui de la mouture de 25 à 30 minutes. Le taux
de décorticage a varié de 11,l à 19,9 p. 100 tandis que le taux d'extraction de
farine obtenue au tamis de 1 mm de diamètre des mailles a varié de 73,8 à 89,7

p. 100.
L'analyse des résultats montre que la relation entre le poids de
1000 grains et les caractéristiques du décorticage, de la farine et du couscous
est positive mais généralement non significative. Le taux d'extraction au décor-
ticage, le taux de farine et le rendement en couscous sont positivement et for-

tement corrélés. Ces résultats nous portent à croire qu'il soit possible de
cribler le matériel génétique pour le rendement en couscous en partant de l'es-
timation du taux de décorticage. Sur la base également de ces résultats, il sem-
blerait qu'il soit possible de sélectionner le mil souna pour accroître le
rendement en grains (et le poids du grain, ceci avec cependant un effet négatif

sur la teneur en protéïnes (GUPTA, NDOYE, MBENGUE, 1986).
D'autres essais de décorticage manuel portent sur des fournées de 4 kg
ont donné les moyennes suivantes :
- quantité d'eau ajoutée : 688 grammes
- temps de décorticage : 31 minutes
- taux de décorticage : 22,8 p.
100
- teneur en eau (base humide) : 28,6 p. 100
- rendement horaire : 8 kg/heure (DIOP, A., 1979).

- 11 -
2.5.2 - Essais de décorticage mécanigues
-s---________------ -------- ---
Des appareils simples ont été mis au point pour décortiquer les
céréales autres que le blé. Dans la plupart des cas, ils utilisent le principe
de l'abrasion pour enlever les enveloppes du grain par frottement. Les organes
abrasifs peuvent avoir la forme d'un cylindre, d'un cône tronqué, ou être cons-
titués d'une série de meules ou de disques. Les organes essentiels des décorti-
queurs testés à Bambey sont des cônes abrasifs tournant concentriquent (CDMIA-FAO)
ou des meules en carborundum montées sur un rotor horizontal (PRL-HILL THRESHER
SUPPLY).
Le décortiqueur COMIA-FAO nécessite des grains calibrés et de forme
sphérique. En milieu rural où le mélange de grains de grosseur variable est le
cas le plus courant,, il est difficile de se conformer à ces exigences. En outre,
les cônes abrasifs et les battes en caoutchouc sont sujets à rapide usure,, ce
qui constitue un handicap de taille dans un milieu où l'approvisionnement en pièces
détachées est problematique.
Le décortiqueur PRL donne des résultats satisfaisants pour le mil souna
à un régime de rotat;ion des meules de 1100 tours/mn. La durée de vie des meules
est d'environ 8 mois pour une capacité journalière de 700-800 kg. Le débit
horaire est de 100 kg, Le modèle testé ne convient pas pour le travail à façons
tel que pratiqué au niveau des communautés villageoises car la quantité minimale
requise pour le mil est de 20 kg alors que les quantités apportées excèdent rare-
'fiment 10 kg par personne (MBENGUE, H.M., 1982),
Devant ces contraintes, nous avons entrepris, en relation avec la
SISMAR, un programme de modifications du suivi décortiqueur PRL, notamment par
l'adjonction d'un système dé séparation grain-son. Ces travaux ont abouti à la
mise au point d'un prototype capable de traiter de petites quantités de mil et
donc adapté aux besoins des petits ménages. Dix exemplaires ont été placés en
milieu réel afin de connaître toutes les contraintes techniques (endurance,
entretien) économiques et sociales (conditions de rentabilité, utilisation du
temps libre par les femmes, acceptabilité du produit) liées à son introduction.
Les résultats du suivi opére depuis cinq mois nous ont permis de modifier la
structure de la machine pour mieux l'adapter aux conditions rurales, ce qui
aura, entre autres avantages, l'effet de réduire son prix de revient et de le
rendre plus robuste. Si les résultats des tests en milieu réel sont satisfaisants,
la commercialisation de cette machine pourrait débuter en 1988.
2.5.3 - Essais de mouture mécanigue
--.---------------------- --
Dès la fin de la seconde guerre mondiale, des moulins à meules et
a marteaux ont 4té import6s pour être testés sur les céréales locales, sur

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le mil en particulier. Quelques modèles étaient manuels, mais leurs débits peu
intéressants par rapport à la méthode traditionnelle les ont rapidement élimi-

née ; on peut citer le "mil-mil" de BARRAULT-LEPINE et le "Junior" de CHAMPENOIS
dont les débits variaient de 6 à 20 kg/heure. La majorité des essais a donc porté
sur des modèles entraînés par des moteurs thermiques de 3 à 4 CV, avec des débits
de l'ordre de 200 kg./heure. Mais très rapidement, l'on s'est orienté vers les
moulins à marteaux pleur les raisons suivantes :

- réglages et utilisation plus faciles ;
- meilleure adaptation au grain humide issu de la méthode traditionnelle,

Avec les meules, l'humidité provoque un fort échauffement et une mauvaise mouture ;
- présence de morceaux de meule dans les farines, conséquence de mauvais
réglages (MBENGUE, H.M. ; HAVARD, P., 1986a).
Les différents essais ont montré que le débit du moulin dépend de
la grosseur des mailles du tamis et de sa surface, de la quantité de grain à
l'intérieur de la Ch(ambre, de la vitesse périphérique des marteaux et de leur
état et de l'espacement entre les marteaux et le tamis. La finesse du produit
dépend principalement du tamis et de la vitesse des marteaux. Pour du grain
humide
cependant, on a des phénomènes de bourrage avec les tamis très fins (0,5-0,7 mm)
combinés à une ouverture trop grande de l'admission du grain (LE MOIGNE, M., 1964 ;
PLESSARD, F., 1972 ; PLESSARD, F. ; PIROT, R., 1972 ; DIOP, A., 1980 ; MBENGUE,
H.M., 1982, 1985 ; M,BENGUE, H.M., HAVARD, M., 1986a).

Tout récemment, nous avons testé un moulin à traction animale fabriqué
par un artisan de Gossas avec l'aide technique et l'assistance financière du
Projekt-Consult, une ONG allemande. Il s'agit en réalité d'un manège classique
sur 1equel:est fixé un petit moulin à meules. Le prix de revient de l'ensemble
manège-moulin est d'environ 300 000 F CFA. Il est à rappeler que les moulins
dits "classiques" coiitent entre 600 000 et 1 800 000 F CFA. Les tests effec-

tués au CNRA ont montré que le cheval a beaucoup de peine à tirer le manège
lorsque l'on veut obtenir une farine très fine avec du grain sec. D'autre part,
les débits horaires sont très bas et sont.fonction de la vitesse de rotation des

meules et de l'allure du cheval ou de l'âne.
2.5.4 - Essai d'introduction d'un système intégré de décorticage-
--.------------------------- ---------- ------_-------- --
mouture-conditionnement-commercialisation des céréales en
--.-----------------------------------------------.~-------
milieu urbain
--.-----------
Les enquêtes menées en 1976 et 1977 ont montré que les populations
urbaines étaient encore attachées aux habitudes alimentaires traditionnelles
mais que le manque de produits locaux facilement utilisables les détournai-c;
vers les mets de préparation d'origine étrangère (YACIUK G., 1977). L'Unitë
pilote de Bambey se propose donc de substituer au système actuel de travail


- 13 -
à façons, qui oblige le consommateur urbain à faire plusieurs transactions et
transformations, un nouveau système où il n'achètera que le produit fini (sanxal,
semoules, farines et son).
Le suivi effectué depuis 1982 a montré que l'unité est techniquement
performante (pas de pannes majeures, produits bien acceptés par les popula?ions :
stabilité et rendement supérieurs aux produits traditionnels). Le principal
problème qui se pose est l'approvisionnement régulier en matière première. En
effet, il y a fréquernment des ruptures de stocks dues à la variabilité de 'l'offre
de céréales sur le marché. L'objectif de 100 tonnes par an n'a jamais été atteint,
d'où une sous-utilisation des structures et donc un manque chronique de rentabi-
lité économique (MBENGUE, H.M., 1985). Pour que de telles unités soient viables,
il faut nécessairement une bonne organisation des filières de commercialisation
sous-tendue par une production accrue.
III - CONCLUSIONS - PERSPECTIVES DE RECHERCHE
3"l - Conclusions-
Les nombreux travaux réalisés dans le domaine de la technologie
post-récolte du mil ont abouti à des solutions techniquement viables mais
pas toujours transférables en milieu rural à cause de la faiblesse des moyens
financiers des producteurs. Les enquêtes menées montrent que la filière dite
traditionnelle est largement dominante avec cependant une assez bonne diffusion
des batteuses et des moulins à mil.
Dans l'hyp'othèse d'une mécanisation complète de la séquence post-
récolte (transport, séchage, battage, stockage, décorticage et moture), le
prix de revient de la farine de mil varierait entre 170 et 250 F CFA le kg,
donc difficilement clompétitif par rapport au prix des céréales importées
telles que les brisures de riz a 160 F CFA/kg, Jl importe #OU~ dé, trouver des
technologies appropriées aux conditions spécifiques des différents producteurs,
les objectifs principaux étant :
- la sécurisation de la production par la réduction des pertes ;
- et l'alli$gement des travaux effectués principalement par les femmes,
3.2 - Perspectives de recherche
Les conclusions ci-dessus nous amènent à orienter nos actions de
recherche vers les directions suivantes :
a) Evaluation des pertes dans les filières traditionnelles et inter-
médiaires. Il s'agira d'estimer les pertes le long de toute la chaîne post-récolte.
On aura ainsi une appréciation plus précise de l'importance et. de la nature des
pertes. On pourra alors définir les axes prioritaires de recherche pour une k3rié-

- 14 -
lioration des techniques actuelles en vue de la réduction des pertes constatées,
b) Etude de l'influence des techniques de stockage et de transforma-
tion sur la valeur nutritive des produits finis.
c) Recensement du matériel post-récolte actuellement utilisé au
Sénégal. Cette étude s'accompagnera de tests en station et de suivi en milieu
réel sur les principales machines proposées par les constructeurs industriels
et artisanaux. Elle permettra de connaître toutes les contraintes liées à l'u-
tilisation du matériel et devra déboucher sur des propositions concretes en
direction des constructeurs, des fournisseurs, des utilisateurs et de la
Caisse Nationale de Crédit Agricole.
d) Recherche de nouvelles techniques de battage et de transormation
plus conformes aux besoins des ruraux et économiquement viables. Les techniques
actuelles répondent plutôt aux besoins de gros producteurs et des "paysans de
pointe", c'est-à-dire ceux produisant essentiellement pour le marché. Il s'agira
de mettre au point une chaîne de battage-décorticage-mouture adaptée aux petites
quantités quotidiennement transformées en milieu rural. Ceci permettra de diminuer
le coût des prestations et de continuer la politique d'allègc)ement des travaux
de la femme.
e) Mise au point de nettoyeurs pour céréales en vue de la commercia-
lisation des produits (MBENGUE, H.M., HAVARD, M., 1986a).

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