INSTITUTSENEGALAIS DE RECHERCHESAGRICOLES ...
INSTITUTSENEGALAIS DE
RECHERCHESAGRICOLES
CAHIERS D’INFORMATION
LES MACHINES
DE RECOLTE
ET DE BATTAGE
DU PADDY
DANS LA VALLEE

DU FLEUVE SENEGAL
Mise à jour des résultats d’enquêtes
de mai 1989 à juin 1990

D. TANDIA et M- HAVARD
ISSN 0850-8798
V o l 4
NQ 2
1990

ISRA
Institut Sénégültiis de Recherches Agricoles
Rue Thiong x Valmy
BP. 3120
DAKAR, Sénégal
M 21 24 25 / 21 19 13
Telex-61117%
TLC 220375
Document réalisé par
la Direction des Recherches sur les Systèmes Agraires et I’Economie Agricole
Route
du Front de Terre
B.P. 2057
Dakar - Hann
m 3 4 0 4 42
M. HAVARD,Ingénieur CEEMATKIRAD
D. TANDIA Expea FAo
dktaché à I’ISRA
en poste au CRAIISM
en poste au Centre de Rechcrchcs
de Saint-Louis
Agricoles de Saint-Louis
Cette publication a été Gzliséegrâce à une subvention
du Centre de Recherches pour le D~uelnppementlnternational
(CRDI), Ottawa, Càmzda
0c ISRA 1990
Conception et réalisation UNIVAL-ISRA

Dans le cadre de la troisième tranche du projet d’amélioration de l’Information
scientifique et technique agricole mené parle Ministère du Dévelopement Rural et de l’Hydrau-
lique du Sénégal au niveau de son Centre de documentation et financé par Ie Centre de Recher-.
che International pour le Développement (CRDI), l’UNIVAL, Unité d’Information et de valo-
risation de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), a été chargée de réaliser, à
travers ses propres collections, des publications destinées au monde rural et à son encadrement.
Ces documents se veulent des supports d’information et de vulgarisation, ils sont
réalisés par les chercheurs de 1’ISRA.

Cahiers d’Information - Vol. 4 - np 2 - 1990
AVANT PROPOS
Ce travail a éd mené dans le cadre du programme de
collaboration entre I’ISRA et le projet FAO/GCPP/SEN/O32/
NET, intitulé : « Programme National de Technologie Rizicole
Après-r6colte », domicilie a Saint-Louis.
En 1989, les enquêtes ont et& effectuées par Magatte DIEYE
et Malick MBODJ du programme de Technologie Post-récolte
domicilié au CNRA de Bambey dont le coordonnateur est
Hyacinthe Modou MBENGUE, homologue ISRA du projet
FAO sus-cite. Un troisième enquêteur, SCkou DIA’ITA, a été
recrute par le projet pour la dur& du travail de terrain et le
depouillement (6).
En 1990, le travail de terrain a porte sur les deux points
suivants :
0 le suivi par les etudiants de I’INDR en stage de fin
d’études, de batteuses (1) et de moissonneuses-
batteuses (4) ;
0 la reprise des enquêtes de recensement par le per-
sonnel du programme Machinisme Agricole et
Technologie Post-rt5colte dans la Val& du Fleuve,
domicilié au CRA de Saint-Louis (Magatte DIEYE
et Sékou DIA’ITA affectés au programme en no-
vembre 1989).
Cette note, apres un bref rappel de la mbthodologie suivie,
presente les rt%ultats synthetiques de ces travaux, et renvoie
aux documents sus-cites pour les descriptions des matériels.

3
PRESENTATION DE L’ENQUETE
JUSTIFICATIFS ET OBJECTIFS
Actuellement avec le désengagement de la SAED des prestations de service aux
paysans en matiere de récolte et de battage, des prives (commerçants, entrepreneurs,
salatiCs...) et des groupements de producteurs acquièrent des batteuses et des mois-
sonneuses-batteuses en particulier dans le Delta.
De plus, le dCveloppement de la double culture est, en partie, lié a la réduction des
temps de travaux de r6colte et de battage des différents cycles. C’est possible avec un
équipement approprié en batteuses et en moissonneuses-batteuses.
L’objectif global de ce travail est de faire une “photographie” du parc des machines
de r6colte et de battage du paddy, et d’estimer leurs performances.
Dans le détail, ces enquêtes et ces suivis visent les objectifs suivants :
l déterminer les caractéristiques et les performances du parc des matériels de
r&olte et de battage du paddy ;
l appréhender les contraintes à la gestion technique (formation, maintenance) et
financikre (modalités de paiement, comptes d’exploitation...) de ces niveaux de
mkanisation par les différentes categories de propriétaires.
METHODOLOGIE
La majorid des machines est concentree dans le Delta sur un nombre limité de villages.
Ce contexte favorable nous a amen6 à faire des enquêtes exhaustives sur l’ensemble des
batteuses et moissonneuses-batteuses à partir d’un questionnaire comprenant les rubriques
suivantes : localisation du materiel, caractéristiques et état du matCrie1, personnel
nCcessaire au fonctionnement de la machine, conditions de travail, performances
techniques et économiques.
Les suivis permettent de cerner les performances réelles des machines et donc de
vérifier les informations recueillies lors des enquêtes. Ces suivis concernent quelques
batteuses FAO de Thiago en janvier et février 1990 ; les moissonneuses-batteuses de
Diawar de février 1989 à f&rier 1990 et les performances de celles de la CSS en dé-
cembre et janvier 1990.
LES IXESULTATS
LES TYPES DE MACHINE ET LEUR MODE D’ACQUISITION
On a recense :
l 22 moissonneuses-batteuses utilisées dont 20 de type Li céréales classiques de 80
à 130 cv. pour 3 m à 4,2 m de largeur de coupe et montées sur pneumatiques
qui coûtent de 10 à 23 millions neuves et 2 modèles asiatiques (cor6ens) d’une
puissance de 18,5 cv. qui sont 6quipés de chenilles et qui coûtent 7.5 millions
en T.T.C. (Toutes Taxes Comprises)

4
CARTE
LA RIZICULTURE DANS LA VALLEE DU FLEUVE
. . . . . . . .
Limites Etat
êtes Régions
:s des périmètres
oles
i5-9t MAW
/
Tambacounda
Kolda
.
0
5 0 1OOkm
DETAIL DES DELEGATIONS
Pcdor
DELEGATION DE DAGANA
DELEGATION DE PODOR
- - - Route goudronnée
0 20 40
60 80
lookm
I

5
l 100 batteuses, soit 97 modeles equipés de systéme de nettoyage et montes sur
pneumatiques et dont le rendement horaire moyen est compris entre 400 et
1000 kg et 3 machines de type Vote~, dont 1 avec des pneumatiques. On
rencontre quelques batteuses a pédale qui ne sont pas utilisées (SISMAR à
1’ISRA et chinoises à Guéde).
L’analyse des modes, dates et etats d’acquisition est resumée dans les tableaux 1 et
2 ci-après :
Tableau 1 : Les conditions d’acquisition des moissonneuses-batteuses
An&s
1986l87
1988
1989 (*)
1990
Total (*)
A crédit
Neuf
3
4
9
0
16
Occasion
0
1
0
0
1
Au comptant
Neuf
0
0
0
2
2
Occasion
0
1
0
0
1
Total machines
3
6
11
2
22
(*) Modes d’acquisition non connuS pour 2 Massey Ferguson 3640 neuves.
Les crédits neufs et occasion sont octroyes par la CNCAS aux conditions suivantes :
le prêt pour un maximum de 80% du prix de la machine à un taux de 13,5% avant le
31 décembre 1988, puis 14% jusqu’au 31 decembre 1989 et 15% depuis. Sur les machines
neuves, certains revendeurs accordent des cr&lits : exemple de Brazzivoir à Abidjan
pour les 2 Lavrale et de Matforce pour les 2 petites moissonneuses cor&zures, de la
SGGECA pour la MF 3640 du GIE Walmar de Dagana, et d’Equip Plus pour une partie
de la moissonneuse de Diawar.
A noter que 50% du parc a Cte ached en 1989 et que l’ensemble ,date des trois
demieres années. Bien sûr, nous n’avons pas tenu compte des moissonneuses-batteuses
Lave& de la SAED et des prives de Dagana, ni des MF 510 a chenilles de la SAED,
ni des anciennes Claeys de la SDRS qui ont plus de 20 ans et qui ne sont plus utilisées
depuis plus de 10 ans. On doit aussi ajouter que les machines d’occasion “venant de
France” ne sont pas des modbles récents et qu’ils sont sujets a de nombreuses pannes.

6
Tableau 2 : Les conditions d’acquisition des batteuses
Acquisition
1983 1984 1985 1986 1987 1988
1989
Total
-
-
-
-
-
-
-
-
Cnklit
Neuf
0 0 1 1 0 0 8 4
2
1 6
ol%asim
0 0 0 0 0 1 3 15
1
20
Comptant
Neuf
7
0
0
0
0
0
0
1
0
8
occasion
0
0
0
0
0
1
2
0
2
5
Dal
0
2
0
2 3
11
1 0
3
0
2
51
(modkles)
FAO BORGA COLOM
P.FAO
@==--1
C C C E KIW
lTAL COREE
PAYS BAS
TotalMach. 7 2
1
24
11
1 2
16
20
7
100
CCCE : Caisse Centrale de Coopération Economique
KFW
: Financement de la RFA
FAO
: Fonderie et Atelier de l’Ouest
P.FAO : F’rojet FAO GCPP/SEN/O32/NET
Dans le tableau ci-dessus, nous avons assimilé les machines des projets à des dons,
car les paysans, même s’ils versent de l’argent sur des comptes d’amortissement pour le
renouvellement, ne paient pas cet Quipement. On remarque alors que ces dons attei-
gnent 50% du parc de batteuses, et 2/3 des machines achetées neuves.

En 1988, la forte acquisition des machines d’occasion est liée au désengagement de
la SAED des pr&tations de service en battage. Elle a réformé ses machines (minorette
d’Alvan Blanch, Borga R et Vicon) en priorité à ses agents. Ces modèles datent de la
fin des années 1970 et au début des années 1980. La Girard F 105 a plus de 30 ans, elle
appartenait a I’ISRA dans les années 1960.
LES MACHINES EN SERVICE
Le parc disponible Ctait de :
l 9 machines pour la rkolte de l’hivernage 1988 ;
l 12 machines en juin, au début de la r6colte de contre-saison, puis 16 fin juillet
(2 machines d’occasion, une MF 520 et la Claas, étant en panne, se sont pas
~wéef4 ;
0 20 machines pour la kolte de l’hivernage 1989.
Les données recueillies sur les batteuses montrent que :
l entre 1988 et 1990, le nombre de machines utilisées n’a pratiquement pas varié
(entre 55 et 60) ;
l plus de 70% des machines réformées par la SAED sont en panne ;

7
l ces trois demieres anntks, il y a eu tres peu de machines neuves, ce qui explique,
en partie, les pannes et les arr&s fréquents et prolonges qui se traduisent par
des charges d’entretien élev&.s et des rendements en ha par campagne en
baisse (ou au contraire des campagnes de battage qui s’allongent).
L’ORGANISATION DES CHANTIERS ET LES PERFORMANCES
Les moissonneuses-batteuses
A part deux modèles corkens, les moissonneuses-batteuses sont trop puissantes
pour la taille des parcelles souvent inferieures à 1 ha. Il en résulte des pertes de temps
importantes et une augmentation des coûts de fonctionnement, comme le montrent les
résultats sur la machine de DIAWAR (tableau 3 et figure 1 ci-dessous).
Tableau 3 : Temps de récolte de la moissonneuse de DIAWAR en fonction de la
taille des parcelles.
Taille en ha
< ,=
0,l
0 2
0.3
0,4
OS
0,7
0.9
1.5
0,o
0,l
0,2
0.3
0,4
03
0.7
0,9
1,15
1.5
----~-----
Effectifs
5
10
14
14
25
13
14
7
1
104
Temps moyen
3.8
2,l
1,9
1,75
1,75
1,8
1,75 1.75 1,35
1,9
en H (*)
Maxi
6,7
3,3
2,6
2,6
2,3
3.1
2,6
2,3
-
6.7
Mini
1.7
1,4
1.4
0.8
0,8
0,9
1.25
1.5
-
0,8
* Les temps sont exprimés en H et l/lO d’H
Source : HAVARD M., 1990.
Les performances moyennes lues dans la bibliographie et celles enregistrées et
mesurées pendant les enquêtes et les suivis se recoupent :
l en 1980/1982, la moissonneuse-batteuse LAVERDA M 132 de la CUMA de
DAGANA récoltait, avec une largeur de coupe de 3,6 m, 4 ha par jour sur des
parcelles de 3,2 à 3,7 ha et 2 ha par jour sur des parcelles de 2 ha ;
l la SOGEC annonce aussi de 2.5 à 3 ha par jour pour 3,6 m de largeur de coupe
avec sa moissonneuse JOHN DEERE ;
l et enfin le suivi de la machine de DIAWAR donne une superficie moyenne
récolt& de 3 ha par jour avec une barre de coupe de 4.2 T/ha (4).
Avec le systkme de facturation au pourcentage (20%). les machines ne sont jamais
utilisks a leur potentiel réel et les meilleurs producteurs sont pénalisés car ils paient
beaucoup plus cher à la superficie r&zolt& et à l’heure de fonctionnement de la machine.

8
Figure 1 : Temps de récolte en fonction des tailles de parcelles
Temps en
HI Ha.
4-
*
3-
*
2.
l
l
*
l
l
l
*
l-
1
0 0.1
0.2 0.3
0 . 4
0 . 5
0.7
0 . 9
1.1
1.5
Superficie en Ha
SOURCE : HAVARD
M., 1990
Le suivi de la moissonneuse-batteuse de DIAWAR donne un rendement de 1,4 T/H
compteur contre 2 T/H à la CSS avec la meme machine ; de plus grandes parcelles et
un meilleur rendement par hectare à la CSS cxpliqucnt cette différence (4). La SOGEC
annonce des rendements équivalents compris entre 1,5 et 2 T/H.
Pour la recolte de contre-saison, le suivi sur DIAWAR en 1989 montre que les per-
formances sont plus faibles : 1,2 T/H contre 1,O T/H pour la récolte d’hivernage. Ces
donnees seront vérifiées pendant la prochaine recolte de contre-saison.
L’organisation des chantiers laisse à desircr sur certains points, parfois indépendam-
ment des paysans et des propriétaires de machines, pour les raisons suivantes :
l il est pratiquement impossible de commercialiser le paddy en vrac, ce qui oblige
à vider les trémies sur le sol, ou sur une bâche pour procéder à la mise en sac
manuelle qui est suivie du transport, le plus souvent en traction animale, vers
l’aire de stockage. La mise cn sac facilite le règlement au pourcentage, mais
augmente les frais de battage : coûts des sacs et de la main d’oeuvre ;
l l’utilisation de la moissonneuse à poste fixe n’est pas rentable car la facturation
se fait à lO%, bien que la quasi totalité de la machine fonctionne. Les proprié-
taires l’ont parfaitement compris car ils limitent ce type d’intervention.
Les quelques estimations de superficies travailltfes donntfes par certains propriktaùes
pour les rkoltes du riz d’hivernage (entre novembre et mars) nous ont permis de calculer
les superficies récoltees avec les moissonneuses. Avec les machines coréennes, cette
superficie serait comprise entre 15 et 30 ha, et pour les autres machines entre 200 et 300
ha. Ces derniers chiffres se vErifient à DIAWAR pour la recolte de l’hivernage 1989 :

9
280 ha à 4,2 T/ha de rendement moyen (4). Au total, on trouve une superficie récoltée
& la moissonneuse-batteuse en augmentation entre les récoltes des hivernages de

1988 et 1989 (tableau 4).
Tableau 4 : Estimations des superficies récoltées par les moissonneuses-batteuses
Récoltes Sup. (C) Nomb.
sup.
Superficies
hivem.
cuit. en
machi-
récolt6es
Moissonnées
ha*
nes util.
en ha/mach.
En ha
En%deC
Mini
Maxi
Mini
Maxi
Mini
M&
1988
2oooo
7
2 0 0
3 0 0
1400
2000
7
11
2
15
3 0
3 0
6 0
-
-
1989
22000 18
200 300
3600
5400
16
2 5
2
15
3 0
3 0
6 0
-
-
(*) Estimations des superficies cultivées en riz dans les départements de Podor et Dagana
Pour la r6colte de contre-saison chaude, la @riode de travail est plus courte (mois de
juillet et août), et les risques de pluie réduisent encore les jours d’utilisation des moisson-
neuses-batteuses. La MF 3640 de DIAWAR a travaillé 450 heures entre juillet, août et
dCbut septembre, soit environ 150 ha à 4 T/ba. En supposant que chaque machine récolte
entre 80 et 150 ha en contre-saison, les 10 moissonneuses en service en juin. 1989 (hors
modèles coréens) ont récolté entre 800 et 1500 ha, et les 20 machines présentes en

juin 1990 ont un potentiel compris entre 1500 et 3000 ha pour la récolte à venir.
Les batteuses
Sans tenir compte des batteuses des projets coréens, japonais et FAO qui n’ont pas
fait de prestations de service auprès des paysans, on remarque que toutes les batteuses
ont les mêmes caractéristiques de fonctionnement, avec simplement des débits différents
dûs à des dimensions de batteurs variables. Les machines les plus performantes sont la
GIRARD (largeur batteur : 1,05 m). les BORGA, SISMAR. FAO (Fonderies et Ateliers
de l’Ouest) et NDOMBO (largeur de batteur comprise entre 0,70 et 0,80 m), les ALVAN
BLANCH, COLOMBINI. VICON et MIEDEMA (largeur de batteur comprise entre 0,40
et 0,60 m). Bien que les rendements théoriques annoncés pour ces différentes catégories
de machines soient bons : 1 500 à 2 000 kg/ha pour 1 m de largeur de batteur, 800 à
1200 kg/h pour 0,70 à 0,80 de largeur de batteur, et 600 ZI 800 kg/b pour 0,40 a 0$X m
de largeur de batteur, les performances enregistrées sont toujours inférieures : 1 000 à
1 200 kg/h pour la GIRARD, 600 & 800 kg/h pour les BORGA, FAO, NDOMBO, et
moins de 500 kg/h pour le ALVAN BLANCH, VICON. Le suivi des batteuses de
THIAGO donnent les performances suivantes : 600 kg/H., 35 T/j (1).

10
Cette différence est liée à plusieurs facteurs :
0 la récolte : on entend par Ià le rendement, la variété, la technique de récolte.
Ces machines absorbent grains et paille, alors le rendement horaire est fonction
du rapport entre le poids des grains et celui des pailles. Il faut chercher à
avoir beaucoup de grains avec peu de paille ;
0 l’organisation du travail, en particulier une alimentation régulière de la ma-
chine : pour ce faire, il faut une table d’alimentation assez large pour préparer
la paddy à introduire, un personnel suffisamment nombreux (au moins 3 per-
sonnes), une mise en meule soignée pour faciliter la reprise ;
0 l’état des machines, et en particulier du batteur, car le paddy contient
beaucoup de silice qui entraîne une usure rapide des pièces travaillantes du
batteur ;
l les rendements annoncés pur les constructeurs sont obtenus dans les
conditions optima de fonctionnement qui ne sont pratiquement jamais réunies
dans les rizières du fleuve.
L’utilisation de la machine est facturée, dans la majorité des situations, à 10% des
quantités battues. Il en découle les mêmes remarques que pour l’utilisation des mois-
sonneuses-batteuses, et les paysans ne sont pas contraints d’améliorer la coupe du paddy,
la mise en meules et l’alimentation des machines. Ce pourcentage ne représente pas le
prix r&A paye par les paysans, car ils doivent en plus fournir la mains d’œuvre néces-
saire à l’alimentation (de 2 à 5 personnes), à la mise en’sacs (de 1 à 6 personnes), au
vannage du produit obtenu et parfois des fonds de meule car les machines, dans leur
états actuel, donnent rarement un produit propre.
Pour la récolte des hivernages 1988 et 1989, les performances en ha battus varient
entre 10 et 100 ha par machine. Cette variation importante s’explique de plusieurs
manières : les privés essaient d’en faire le maximum, les groupements se contentent
souvent de travailler sur leurs propres rizières, la durée de la période de battage est
comprise enhe 1 et 4 mois. En prenant des chiffres moyens par machine, dans une
fourchette de 25 à 40 ha, la superficie battue mécaniquement serait comprise entre
1 500 et 2 500 ha pour 60 machines en service, soit entre 73 et 12 9%~ des superficies
rizicoles des délégations de Dagana et Podor.
Pour les récoltes de contre-saison, les estimations sont délicates car de nombreuses
machines se trouvent dans des zones qui ne font pas ou très peu de double culture :
Podor, Ndombo, Thiago, Nianga. Il n’y aurait pas plus de la moitié des machines uti-
lisées en contre saison , soit 30 avec une fourchette de 20 à 30 ha par machine, soit de
600 à 900 ha.
Comme 5 machines seulement sont entraînées par un tracteur, il en découle des
contraintes supplémentaires pour le déplacement des machines entre les meules et d’un
chantier à l’autre. car il faut un tracteur ou un autre véhicule. Les propriétaires ont donc
intérêt à travailler sur de grosses meules et à limiter leur déplacements en choisissant
des chantiers groupes. Les moteurs utilisés sont des diesel d’environ 10 ch. : Hatz E 89
de 11 ch., Lister de 10 ch., Lombardini de 10 à 16 ch.

11
ASPECTS SOCIO-ECONOMIQUES DE LA MECANISATION DE LA
RECOLTE ET DU BATTAGE

Les opérations de récolte et de battage constituent, aujourd’hui, une contrainte
majeure au développement de la riziculture pour des raisons liées à l’insuffisance de la
main d’œuvre et à la réticence des exploitants d’effectuer eux-mêmes un travail jugé
pénible et rebutant.
En dépit des conseils de l’encadrement préconisant l’utilisation de la main d’œuvre
pour la récolte avant d’engager des investissements coûteux, l’on assiste à l’achat d’un
nombre de plus en plus important de moissonneuses-batteuses et une forte acquisition à
la SAED de batteuses d’occasion en très mauvais état en 1988.
Le manque d’intérêt pour les batteuses neuves s’explique à la fois par leur prix d’acqui-
sition élevé (3 à 7 millions de F/CFA ) et par la nécessité de disposer d’un tracteur pour
leur déplacement, sans compter les difficultés de maintenance.
Pour pallier ces inconvénients, le projet FAO a introduit une petite batteuse
portable de type “Votex Ricefan”, et il envisage l’assemblage et la fabrication locale de
quelques 350 unit& à l’horizon 1993. Cette machine équipée de préférence d’un moteur
HAlZ, adaptée spécialement pour fonctionner dans un milieu très poussiéreux, coûte
1.500.000 F/CFA en H. T.
Avec un rendement de 300 à 350 kgfh, elle peut battre des superficies comprises
entre 30 et 40 ha/an, alors qu’elle est rentabilisée en trois ans avec la moitié de ces
superficies au coût actuel : 10 % de la récolte à 85 F/CFA le kilogramme de paddy (7).
Dans un tel contexte, où les paysans tiennent peu compte de la qualité du paddy à la
sortie de la machine puisqu’il est toujours vanné (*) ultérieurement quelque soit le
modèle de batteuse utilisé, la Votex peut-être une alternative intéressante pour de nom-
breux opérateurs privés.
Il reste à résoudre le problème de la commercialisation du paddy provenant de l’ex-
ploitation de batteuses, produit généralement vendu à la SAED qui pratique le prix officiel
de 85 F/CFA / kg ; mais les paiements interviennent parfois avec un retard de 6 mois.
Cette situation a conduit plusieurs promoteurs à envisager la transformation du paddy par
eux-mêmes, malgré la baisse de prix du riz blanc qui est passé de 165 à 130 F/CFA/kg
en 1988, ce qui ne permet pas de rentabiliser l’opération. Cette solution est évoquée par
certains en terme d’impératif de diversilïcation des activités, la période de battage étant
limitée : 1 à 4 mois par an.
Actuellement, les exploitants qui veulent acquiter dans les délais les annuités de la
banque ou faire face à certaines charges d’exploitation vendent leur paddy à des com-
merçants à des prix inférieurs à 85 F/CFA/kg, entre 60 et 70 F/CFA/kg (5).
(*) Pour le moment, cette opération ne semble pas poser de problèmes pour les utilisateurs qui
disposent d’une main d’oeuvre familiale pas toujours occupée,à des tâches productives au moment
du battage.


12
CONCLUSIONS
Les résultats de ces études mettent en évidence une concentration des machines de
récolte et de battage du paddy dans la délégation de Dagana, avec quelques batteuses sur
F’ODGR et GUEDE. L’analyse des données recueillies montre que :
l entre 1989 et 1990, le parc de batteuses en service est resté stable (60 ma-
chines), tandis que le nombre de moissonneuses-batteuses de gros débits a
doublé (9 à 18) ;

0 la mécanisation de la récolte du paddy d’hivernage s’est développée entre 1989
et 1990 : de 10 à 20% environ des superficies moissonnées, plus 10% en
battage mécanique seul ;
0 l’étalement des opérations de récolte et de battage est très important ce qui
permet une très forte utilisation des machines (180 jours de travail sur une année
pour la moissonneuse de Diawar), mais est incompatible avec le dévelop-
pement de la double culture et le respect du calendrier cultural ;
l le peu d’achat de batteuses neuves est insuffisant pour assurer le renouvel-
lement du parc existant, ce qui risque de se traduire par une diminution du
battage mécanique pour les campagnes à venir ;
l les quelques estimations de recolte pour paddy de contre-saison montrent un
potentiel de 2000 ha en moissonnage et moins de 1 000 ha en battage (ces Clé-
ments sont donnés à titre indicatif et ils feront l’objet d’analyses plus poussées
lors des prochaines récoltes) ;
l les batteuses utilisées actuellement sont presque toutes de même type, c’est-à-
dire composées d’un batteur à doigts (sauf la GIRARD), d’une table d’alimen-
tation, d’un ventilateur, de sccoucurs et de grilles, et enfin montées sur
pneumatiques et entraînées par un moteur diesel (sauf 3 machines). L’importance
du parc de ces machines n’est pas issue d’un choix délibéré des producteurs,
car 2/3 des machines achetées neuves ont comme origine un projet et par
conséquent les producteurs en ont peu supporté les coûts d’investissement ;

l les données recueillies par les enquetes ne permettent pas de se prononcer va-
lablement sur la rentabilité du matériel actuellement utilisé. Les quelques
réponses des propriétaires et utilisateurs sur la rentabilité de leur machine nous
montrent qu’il y a très souvent confusion entre chiffre d’affaire et bénéfice.
L’amortissement est rarement pris -en compte (l’importance des dons peut
expliquer en partie ce phénomène) ;
l les premiers suivis montrent qu’avec des prestations à 20% de la récolte, la ren-
tabilité de la moissonncusc est assurée dans les conditions de travail du fleuve,
et que le prix de revient serait compris entre 15 et 20% ; néanmoins, avec l’émer-
gence de la concurrence et d’éventuels chutes des prix du paddy. cette rentabilité
sera beaucoup plus diflïcile à assurer, car 20% de la récolte à 65 F/CFA/kg
correspondent exactement a 15% a 85 F/CFA/kg.
Ces quelques considerations nous amcnent aux interrogations suivantes :
l l’engouement actuel pour les moissonneuses-batteuses de taille importante, pour
un parcellaire non adapté (parcelles trop petites), dont l’entretien est difficile

13
(pannes frt5qucntes) et surtout le manque de structures de maintenance dans la
vallée (mécaniciens comp&cnts et stocks importants de pièces détachées ) mérite
d’être suivi de prés par les différents opérateurs concernés : vendeurs (en parti-
culier Equip Plus), banques (CNCAS), ISRA et SAED ;
l le dévcloppemcnt de l’intensité culturale, s’il a lieu, va se traduire par une ré-
duction des pc%iodes de battage et de récolte, donc par une diminution des
superficies annuelles moissonnees et battues par machine ;
l l’intérêt insuffisant pour les batteuses doit faire l’objet d’une analyse appro-
fondie pour cerner, prcciscr et hiérarchiser les contraintes d’utilisation de ces
machines ;
l face à l’augmentation des activités gérées par les organisations paysannes
(intrants, crédit, materiel agricole...) et au constat de la faiblesse de leur
connaissance et à la confusion entre les paramètres économiques (bénéfice,
chiffre d’affaire), il serait intéressant d’appuyer et de suivre quelques organi-
sations paysannes Cquip&s de matériels de récolte et de battage dans la gestion
de leurs activités.
BIBLIOGRAPHIE
1 DIEYE M., 1990. Le battage mecanique du paddy dans la vallée du fleuve :
contraintes à l’utilisation des batteuses à partir d’études de cas. Mémoire de fin
d’études, option Machinisme Agricole, Institut National de Dcveloppement Rural
(INDR), Thiès, Sénégal, 120 p.
2 HAVARD M., 1989. Résultats du suivi de la moissonneuse-batteuse de la section
1 de DIAWAR (février à octobre 1989); Saint-Louis, ISRA, 5 p.
3 HAVARD M., 1990. Note d’information sur les résultats du suivi de la mois-
sonneuse-batteuse de la section 1 de DIAWAR (2 février 1989 au 20 février 1990);
Saint-Louis, ISRA, 8 p.
4 KANTE S., 1990. La gestion technique et économique des matériels agricoles
achetes sur crédit CNCAS par les groupements de paysans. Etudes comparatives
des sections villageoises de THIAGO, NDOMBO et DIAWAR. Mémoire de fin
d’études, option Machinisme Agricole, Institut National de Développement Rural
(INDR), ThiCs, Sénégal 130 p.
5 MBENGUE A. B., 1990. L’incidence des prix du paddy et du riz sur les filières
de transformation. Etude des “dCcortiqueries villageoises”. Mémoire de fin d’études,
option Economie, Institut National de Développement Rural (INDR), Thiès,
Sénegal 90 p.
6 TANDIA D, HAVARD M, 1989. Les machines de récolte et de battage du paddy
dans la vallée du fleuve dnegal. RCsultats d’enquêtes dc mai 1989 ; Saint-Louis,
ISRA/Projet FAO GCP/SEN/032/NET : “Programme National de Technologie
Rizicole Après-r&colte”, 50 p.
7 TANDIA D., 1990. Approche de la vulgarisation de la batteuse Votex au SénCgal ;
Saint-Louis, Projet FAO GCP/SEN/Q32/NET : “Programme National de Tech-
nologie Rizicole Après-récolte”, 20 p.

ANNl3XES

Moissonneuse batteuse Massey Ferguson 3640 de la section 1 de Diawar : 123 cv
4,20 m de largeur de coupe. Récolte du paddy de l’hivernage 1966 & Diawar, Fév. 1989
Clichd : HAVARD M
Batteuse Votex de 400 kg/h avec moteur diesel.
Modèle avec auxiliaire de vannage Ouromadiou, Novembre 1989
Clichb : Projet FAO Technologie Poet-Wcolte
Rizicole

17
ANNEXE 1 : CARACTERISTIQIES DES MOISSONNEUSES-BATTEUSES
RECENSEES DANS LA DELEGATION DE DAGANA
PROPRIETAIRES
MACHINES
MOTEURS
LIEU ET NOM
TYPE
MARQUE
TOT UT ACHAT TYPE
PUIS
BOUNDOUM BARRAGE
MASSAMBA WADE
5
LAVERDA 3350
1
1
1987 N FIAT
1 3 0
DAGANA
GlE WALAMAR
1
MF3640
1
1
1989 N PERKINS
1 2 3
SAED
2
LAVERDA M 132
1
0
1977 N FIAT
*
DEBI
GIE SAMBA NOR
1
CLAAS MERCA-
1
1
1988 oc *
*
TGR
DIAWAR
SECTION 1
1
M F 3640
1
1
1989 N PERKINS
1 2 3
KASSACK NORD
SERIGNE THIEYTOU
1
M F 3640
1
1
1989 N PERKINS
123
NDIATENE
AMICALE WAM
1
M F 1630
1
1987 N PERKINS
80
BRAHIM SALL
5
MF3640
1
1989 N PERKINS
1 2 0
MAPATHE NDIOUCK
5
MF3640
1
1989 N PERKINS
1 2 3
S I S
2
LAVERDA
2
1990N FIAT
1 3 0
RICHARD-‘IOLL
c s s
6
MF3640
1
1
1989 N PERKINS
1 2 3
ROSS BETHIO
UNEPAS
1
LAVRALE 300
2
1988 N
*
*
BONNAIRE
5
M F 520 8
2
1988 Oc PERKINS
*
BALLA KANE
2
M F 510 8
1
1989 OC PERKINS
*
GIE CI KANAN
1
MF3640
1
1989 N
PERKINS
1 2 3
MAGA’ME NDGUCK
3
M F 3640
1
1989 N
PERKINS
1 2 3
SOGEC
5
JOHN DEERE
1
1989 N
*
90
SAINT-LOUIS
OUALG AGRIMAT
5
KUKJE TC 1710
2
2
1988 N YANMAR
18.5
WRONQ
FOYER DES JEUNES
1
MF3640
1
1989 N FERKINS
1 2 3
GIE ANDADGR
1
MF3640
1
1989 N PERKINS
1 2 3
GIE SGBANE
1
M F 3640
1
1989 N PERKINS
1 2 3
*
: Donnt5es manquantes
Types propriétaires :
M F : MASSEY FERGUSON
1 : Groupements, GIE
4 : Paysans
UT : Nombre utilisé
2 : Salarié
5 : Entrepreneurs, Privés
3 : Commerçant
6 : Projets, Industriels
N : Neuf ; OC : Occasion ; TOT : Nombre total ; PUIS : Puissance en ch.

18
ANNEXE II : CARACTERISTIQUES TECHNIQUES DES BATTEUSES
RECENSEES
PROPRIETAIRES
MACHINES
MOTEURS/I’RACT.
LIEU ET NOMS
TYPE MARQUES
TOT
UT ACHAT
TYPES PUIS.
BouNDouM
ABOU YORO DIOP
3
ALVANBLANCH 1
1
19890C
TRACMF
6 5
GIFi HALPULAR
1
VICTON ST 45
1
0
1987 OC
PETTER
17
KHAYARBA
4
MIEDEMA MTH2 1
1
1984N
VMDM
11
SECI-. BOUN. EST
1
SISMAR
1
1
1984N
LOBARDINI
1 0
BOUNDOUM BARRAGE
El Hadj DIAGNE
5
ALVANBLANCH 1
0
1988 OC
TRACTFIAT
6 5
Iba GUEYE
4
ALVANBLANCH 1
0
19880C
LISTER
1 0
IbrahimaDIOP
4
ALVANBLANCH 1
0
1988 OC
LISTER
1 0
IdrissaFALL
2
ALVANBLANCH 1
1
1987 OC
Pas de moteur
MamadouNIANG
4
ALVANBLANCH 1
0
19880C
LISTER
1 0
DIMAR
GIE DIMAR 7
1
SISMAR
1
1
1989N
*
*
DIAWAR
PapaSALL
2
ALVANBLANCH 1
0
19880C
USTER
1 0
DAGANA
BabaciuNDIAYE
2
ALVANBLANCH 2
1
19880C
LISTER
1 0
DheMBODJ
2
ALVANBLANCH 2
1
1988 OC
LISTER
1 0
SAED
5
BORGA
2
0
*
Pas de moteur
SAED
5
ALVANBLANCH 5
0
*
Pas de moteur
MBAGANE
FOYERMBAGANE
1
NDOMBO 850
1
1
1989N
HA’IZ E 89
11
NDIORNO
BounaWADE
*
ALVANBLANCH 1
1
1987 OC
TRACT MF
40
Mor Talla SECK
4
ALVANBLANCH 1
1
19890C
Pas de moteur
*
: Données manquantes
N : Neuf
TOT
: Nombre total
OC : Occasion
TRACT : Tracteur
UT : Nombre utilisé
Propriétaires :
1 : Groupement, GIE
2 : Salarié
3 : Commerçants
4 : Paysans
5 : Entrepreneurs, Privés
6 : Projets divers

19
ANNEXE II : ( suite)
PROPRIETAIRES
MACHINES
MOTEUR/l-RACT.
LIEU ET NOMS
TYPES
MARQUE
T O T U T
ACHAT
MARQUE
PUIS
NDOMBO
Groupement A
1
FAO
2
2
1984N
HATZ E 89
11
Groupement B
1
FAO
2
2
1984N
HAlZ E 89
11
Groupement C
1
FAO
2
2
1984N
HATZ E 89
11
Groupement D
1
FAO
2
2
1984N
HA-IZ E 89
11
Groupement E
1
FAO
2
0
1984N
HATZ E 89
Il
Groupement L
1
FAO
1
1
1984N
HATZE89
1
S. MBODJ
2
BORGA R
1
0
19860C
LOMBARDlNI
11
S. MBODJ
2
BORGA R
1
1
1986OC
HATZ E 89
11
PAKH
Projet coden
5
Corknne
1
1
1987 N
L
*
PODOR
Projetitalien
6
COLOMBINI
1 0
10
1986N
RUGIERINl
*
RICHARDTOLL
MamadouNDIAYE
2
GIRARD F 105
1
1
1988 OC
TR RENAULT
75
MoustaphaLO
5
NDOMBO 850
4
4
1988 N
HATZ E 89
11
ROSS BETHIO
Abdoulaye WADE
4
ALVANBLANCH
1
0
1988OC
ACME
1 0
FoyerNDIORO
1
ALVANBLANCH
1
0
1988OC
SANS MOT
MayoroTOP
2
BORGA R
1
1
1988 OC
PET-IER
2 1
Mayoro TOP
2
BORGA R
1
0
1988 OC
HATZ E 89
11
Mayoro TOP
2
ALVANBLANCH
1
0
1988 OC
ACME
1 0
SAINT-LOUIS
OUALO AGRIMAT
5
NDOMBO 850
8
7
1987 N
HATZ E 89
11
Projet FAO
6
VOTEX RICEFAN
1
1
1989N
H O N D A
5
Projet FAO
6
SISMARVOTEX
1
1
1989N
LOMBARDINI
6
*
: Donnkes manquantes
N : Neuf
TOT
: Nombre total
OC : Occasion
TRACT : Tracteur
UT : Nombre utilisé
Propriétaires :
1 : Groupements, GIE
2 : Salarié
3 : Commerçants
4 : Paysans
5 : Entrepreneurs, Privés
6 : Projets divers

20
ANNEXE II : (suite)
PROPRIÉTAIRES
MACHINES
MOTEURIl-RACT.
LIEU ET NOMS
TYPES
M A R Q U E T O T
UT ACHAT MARQUE
PUIS.
SANAR
Sakhir WADE
2
ALVANBLANCH
1
0
19890C
ACME
2 1
SUMA NIANGA
DIAMBO
1
BORGANR
1
1
1895 N LOMBARDINI
*
GYA
1
BORGANR
1
0
1985 N LQMBARDINI
*
NDIAWARA
1
BORGAN R
1
0
1985 N LOMBARDLNI
*
NIANDANE3
1
BORGANR
1
1
1985 N LOMBARDINI
*
NIANDANEZ
1
BORGANR
1
0
1985 N LOMBARDINI
*
NIANDANEl
1
BORGAN R
1
0
1985 N LOMBARDINI
*
PENDAW
1
BORGANR
1
1
1985 N LOMBARDINI
*
PILOTE KODITT
1
BORGAN R
2
1
1981 N LOMBARDINI
*
SOWANABI
1
BORGANR
1
0
1985 N LOMBARDINI
*
THIAWELE
1
BORGANR
1
1
1985 N LOMBARDINI
*
WOUROU MADIOU
1
BORGANR
1
1
1985 N LOMBARDINI
*
THIAGO
Groupement F
1
FAO
2
1
1984N
HATZ E 89
11
Groupement G
1
FAO
2
1
1984N
HATZE89
11
Groupement H
1
FAO
2
2
1984N
HATZ E 89
11
Groupement 1
1
FAO
2
2
1984N
HATZE89
11
Groupement J
1
FAO
2
2
1984N
HATZ E 89
11
Groupement K
1
FAO
2
2
1984N
HATZ E 89
11
IdrissaFALL
2
ALVANBLANCH
1
1
19870C
LlSTER
1 0
Projet JICA
6
JAPON MD 500
1
1
1987N
KUBOTA
7.5
THILENE
Amicale du WALO
1
NDOMBO 850
1
0
1983N
HATZ E 89
11
AssaneDIOLE
4
ALVANBLANCH
1
1
19880C
TR&T MF
3 5
MoussaKANE
4
VOTEX
1
1
19840C
DUCATI
4
*
: Données manquantes
N :Neuf
TOT : Nombre total
OC : Occasion
TRAC : Tracteur
UT : Nombre utilisé
Propriétaires :
1 : Groupements, GIE
2 : Salarié
3 : Commerçants
4 : Paysans
5 : Entrepreneurs, Privés
6 : Projets divers

21
LISTE DES CARTES, FIGURES ET TABLEAUX
Carte
:
La riziculture dans la vallée du fleuve
Egure 1 :
Temps de r6colte en fonction des tailles de parcelles
Tableau 1 :
Les conditions d’acquisition des moissonneuses-batteuses
Tableau 2 :
Les conditions d’acquisition des batteuses
Tableau 3 :
Temps de rkcolte de la moissonneuse-batteuse de Diawar en fonction de
la taille des parcelles
Tableau 4 :
Estimations des superficies r6colt6es par les moissonneuses-batteuses.
LISTE DES ABRÉVIATIONS UTILISÉES
BAME
: Bureau d’Analyses Macrotkonomiques
CEEMAT : Centre d’Etudes et d’Exp&imentation en Mécanisation Agricole et Tech-
nologie alimentaire
CNCAS
: Caisse Nationale de Crédit Agricole du Sénegal
c s s
: Compagnie Sucrière Sénégalaise
CUMA
: Coopérative d’utilisation du Ma&ie1 Agricole
FAO
:
Organisation des Nations Unies pour 1’Alimentation et l’Agriculture
INDR
: Institut National de Développement Rural
ISRA
:
Institut SénCgalais de Recherches Agricoles
OMVS
: Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal
ONG
: Organisation Non Gouvernementale
SAED
:
Sociéte nationale d’Aménagement et d’Exploitation des terres du Delta
du fleuve Sénégal et des vallées du fleuve SCnégal et de la Falémé.
SDRS
: Societe de Développement Rizicole du Sénégal
SISMAR
: Sociéte Industrielle Sahelienne de Mécaniques, de Matériels Agricoles et
de Representations.

Batteuse Ndombo 850 de 600 kg/h avec un moteur diesel sur un chantier A Boundoum
Janvier 1990
Clich6 : HAVARD M
Batteuse hniédéma de 600 kg/h environ avec moteur diesel.
Modéle avec système de nettoyaye (ventilateur et grilles)

Boudoum, Juillet 1989
Clichb : HAVARD M

Vidange de la tremie de paddy sur une bâche avant ensachage manuel et léger vannage.
Récolte de contre-saison chaude 1989 h Diawar, Juillet 1989.
Cllch6 : H A V A E D M